Rapport d`activité annuel de l`association

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Rapport d`activité annuel de l`association
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Agir pour demain
2008 - 2009
CONGÉS SOLIDAIRES
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COMPRENDRE LA PLANÈTE
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Atelier d’animation socio-éducative auprès des jeunes malgaches.
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COMPRENDRE LA PLANÈTE
Rapport annuel 2008
Planète Urgence est une association loi
1901. Elle œuvre dans les domaines de la
solidarité internationale, de l’aide au développement, de la protection de l’environnement et de l’éducation du public à ces
questions.
Directeur Général : Hervé Dubois
Les membres du Conseil d’Administration
Président : Roland Guenoun
Secrétaire Général : Antoine Vaccaro
Trésorier : Dr. Michel Brugière
Administrateurs : Pierre Lévy,
Philippe Chabasse, Pascal Vinarnic,
Pascal Narboni, Luc Rouzier, Tania Elder,
Jean-Louis Leroux, Karine Niego.
Commissaire aux comptes : Brigitte Kermabon,
59 rue Sébastien Mercier, 75015 Paris.
N° SIRET : 430 095 718 000 14
Siège : 39 rue Crozatier – 75012 Paris
Tél. 01 43 40 42 00 – www.planete-urgence.org
Ont participé à la réalisation du rapport annuel :
Camille Aunis, Louis Barda, Mickaël Berrebi, Lydia Bonga, Catherine
Bonnafoux, François Danic, Floriane de Portbail, Hervé Dubois, Julien Genin,
Roland Guenoun, Caroline Lacoëntre, Chloé Lambert, Claire Lecouteux,
Fabienne Levy, Marie-France Maréchal, Luce Michel, Lucie Pendelièvre,
Louis-Marie Poitou, Pierre Ramel, Audrey Roy, Danielle Roy, Réjane Védrenne.
Création graphique : Catherine Protoyerides
Photo de couverture : Florence Letoquart.
ISBN : 978-2-917570-04-3
© 2009 - Planète Urgence “Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou
reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction
intégrale ou partielle faite par quelque procédé que se soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles
L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.”
Les textes et photos sont non contractuels.
Imprimerie du Bocage, atelier respectueux de l’environnement certifié Imprim’vert.
Ouvrage imprimé sur papier recyclé, avec une encre à base végétale.
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Édito
Agir maintenant
J
AMAIS depuis plusieurs décennies, le besoin d’agir n’a été aussi fort dans une société traversée par la
violence d’une crise prévisible mais non prévue. 2008 a été à bien des égards une année de
bouleversements et l’annonce d’un monde qui change même si des alertes avaient été données sans être
entendues. La question de notre devenir se pose, les réajustements de circonstances ne peuvent être
prolongés indéfiniment. Les mutations en cours ou à venir nous imposent, dans l’urgence, à mieux maîtriser
nos modes de vie et de notre environnement. Plus spécifiquement, elles interrogent le monde associatif sur
les modèles de solidarité, aussi bien la solidarité de proximité que la solidarité Nord Sud.
Qu’en est-il de notre modèle ?
En privilégiant l’action comme moteur du changement, en donnant à chacun la possibilité d’agir selon ses
compétences, son temps, ses moyens, Planète Urgence a permis à des centaines de volontaires et à des
dizaines d’entreprises de lutter contre la fatalité de l’immobilisme. Et dans le contexte incertain de l’année
2008, la volonté d’agir a été confirmée par un nombre croissant de volontaires, par un engagement encore plus
appuyé des entreprises partenaires de nos projets et par l’intensité du trafic de notre site Internet. La sensibilité
de plus en plus grande aux problèmes climatiques nous a portés et soutenus dans les opérations de
reforestation qui se sont déployées en Indonésie et au Mali.
Tout cela confirme la pertinence de nos trois champs d’action : les Congés Solidaires, Urgence Climat qui l’un
et l’autre, sous des formes différentes, œuvrent pour le développement de l’individu dans son environnement,
et Comprendre la Planète qui, par la formation et l’information, contribue à la conscience d’un monde plus
solidaire.
Planète Urgence a inventé ce modèle de solidarité et nous avons l’ambition de le développer et de le diffuser.
Mais si notre raison d’être est de permettre à chacun d’agir, l’action ne peut constituer une finalité. Elle n’est
qu’un point de départ pour impulser ou soutenir les évolutions de populations défavorisées et pour lutter contre
le réchauffement climatique. Elle doit, de toute évidence s’inscrire dans la durée. Nous maîtrisons la mise en
œuvre de l’action et de ses modalités, nous devons maîtriser le devenir de ces actions, leurs prolongements
économiques et écologiques. Nous devons penser l’ “après” de nos programmes pour permettre aux
volontaires et aux entreprises qui agissent à nos côtés de transformer ces engagements ponctuels en
redessinant de nouvelles perspectives aptes à répondre aux enjeux du futur.
Il faut agir maintenant
pour les générations
futures.
Nos projets s’inscrivent et s’inscriront dans cette double contrainte : agir maintenant pour mieux construire
notre devenir et être, individuellement et collectivement, acteurs du changement.
Nous devons agir maintenant et penser ce que sera demain. Agir maintenant pour reconstruire le futur.
Roland Guénoun, Président
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COMPRENDRE LA PLANÈTE
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Et aussi…
NOS PARTENAIRES
LES ENTREPRISES AU CŒUR DU CONGÉ SOLIDAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 40
LES ENTREPRISES AU CŒUR DE LA REFORESTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43
PLANÈTE URGENCE AU CŒUR D’UN RÉSEAU . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45
INFORMER ET COMMUNIQUER
COMMUNICATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46
CHIFFRES CLÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 52
COMPTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54
REMERCIEMENTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 60
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Introduction
L’action avant tout
L
CONGÉ SOLIDAIRE est le projet fondateur de notre association. Il reste au cœur de notre activité. Depuis
septembre 1999, Planète Urgence a permis à plus de 3 500 citoyens français et européens de partir
échanger connaissances, compétences et expériences avec des citoyens de pays en difficultés économiques.
Qu’il s’agisse de missions de formation, de soutien ou de renforcement des capacités, nos partenaires du Sud
définissent eux-mêmes les besoins et les objectifs auxquels nous cherchons à répondre. Notre action profite
à un très grand nombre de personnes et fournit des moyens complémentaires aux autres formes de
coopération. Les entreprises, chaque année plus nombreuses aux côtés de Planète Urgence, financent les
Congés Solidaires pour plus de 60 % des volontaires qui partent. Il faut aussi saluer l’engagement militant et
les efforts financiers importants des 288 volontaires individuels qui ont financé eux-mêmes, en 2008, leurs
frais de mission internationale.
E
Le département Urgence Climat s’est considérablement développé en 2008. Le budget de notre programme
phare, la reforestation, a été doublé et d’autres initiatives dans le combat de lutte contre le réchauffement
climatique sont à l’étude. Le positionnement de Planète Urgence sur cette problématique du climat est très
clair : la reforestation des zones les plus dévastées de la planète n’a de sens que si on lutte contre la
déforestation. De même, le combat contre les changements climatiques se gagnera, dans les prochaines
années, uniquement si les hommes sont capables de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Aussi,
indispensables qu’ils soient, les projets qui visent la compensation des gaz incompressibles ne constitueront
jamais qu’un complément. Enfin, la plantation d’arbres doit obligatoirement comporter un volet économique
pour les populations locales. En effet, il serait illusoire d’envisager un projet de reforestation uniquement sous
l’angle écologique et pour Planète Urgence cette double vocation fait partie de sont mandat.
Notre planète vit au rythme des interactions entre le Nord et le Sud. Aussi, agir sur le terrain pour aider les
populations à façonner leur avenir, à s’adapter aux bouleversements liés à la transformation de leur
environnement dans un contexte de mondialisation économique et de réchauffement climatique est essentiel.
Mais cette action ne peut prendre sa pleine mesure sans un travail sur les mentalités et les comportements
au Nord. Aussi, Planète Urgence a renforcé en 2008, en France, son programme d’information et de
sensibilisation du grand public. Ce programme s’intitulera désormais : Comprendre la Planète.
L’action de Planète Urgence passe avant tout par la sensibilisation
auprès des jeunes et des enfants qui tiennent notre planète entre leurs mains.
Ci-dessous, distribution de kits scolaires aux écoliers du Bénin.
Hervé Dubois, Directeur
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Congés Solidaires
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Avec ses 780 volontaires partis en 2008 Planète Urgence figure parmi les premières ONG de volontariat international en France. Le terme de volontariat est
un peu dévoyé puisqu’il nous faut parler ici de bénévolat. En effet, même si 60 %
de nos volontaires partent sur des missions qui utilisent leurs compétences
professionnelles, tous partent sur leur temps libre. Donc nous ne pouvons pas
parler de volontariat de solidarité internationale (au titre de l’article 95) ni de
mécénat de compétences. Cette situation rend l’engagement des volontaires
plus remarquable encore sur le terrain.
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“Les enfants d’aujourd’hui seront les hommes de demain, pourquoi ne
pas les accompagner dans ce démarrage difficile qui leur permettra
d’accéder à la connaissance ! L’Afrique a besoin de Ses hommes...”
Aliette est partie sur une mission d’appui à la lecture et à l’expression
en français dans le cadre d’une bibliothèque scolaire au Mali. Mission
financée par Groupama Asset Management - juin 2008.
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BÉNIN
Une année de collaboration exceptionnelle
Plus de 1690 élèves béninois ont bénéficié en 2008 de l’intervention
des volontaires dans la région de Tanguiéta, au nord du pays.
Le Bénin est devenu en 2008 le premier pays d’intervention de
Planète Urgence. Mise en place de la plateforme de coordination, consolidation des partenariats d’écovolontariat, amélioration du suivi des missions d’appui éducatif, ouverture vers le
sud de projets de formations d’adultes sont les faits marquants de cette année 2008.
L’action de Planète Urgence au Bénin a débuté en 2004 avec le
suivi écologique du Parc National de la Pendjari, le Parc n’ayant pas
les ressources pour embaucher du personnel localement. Les
volontaires assistent donc les pisteurs dans le recensement et la
mesure des distances de fuite des animaux et consignent ces
informations dans une base de données. Le Parc bénéficie
désormais de données dont aucun autre parc d’Afrique de l’Ouest
ne dispose en matière de recensement animal et peut dès lors
développer une stratégie globale construite en collaboration avec
les populations riveraines : ouverture ou fermeture de pistes, lutte
anti-braconnage, optimisation du contrôle des feux de brousse…
A Tanguiéta, où sont situés les locaux de la Direction du Parc, les
volontaires Planète Urgence interviennent également dans le
domaine éducatif en partenariat avec l’association béninoise
Actions & Développement : soutien scolaire et appui éducatif
contribuent au renforcement du niveau des enfants en langue
française, à l’amélioration des conditions de travail des élèves et
des enseignants et enfin à la sensibilisation à la scolarisation en
zone rurale. En coordination avec l’éducation nationale
Béninoise, le soutien scolaire dans les écoles de Tanguiéta,
Boukombé et dans les écoles de brousse alentours ont permis
un soutien individualisé à 1160 élèves de niveau CE1 CE2 parmi
les plus faibles de leurs classes dans 11 écoles primaires
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publiques manquant de personnel enseignant, de manuels scolaires et d’équipement.
Des missions de soutien scolaire sont également entreprises
dans les écoles maternelles de ces deux villes au profit de 140
enfants en manque de personnel d’encadrement et de matériel
didactique. Des missions d’appui aux enfants malades de l’école de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta ont par ailleurs
permis de maintenir leur niveau scolaire durant leur hospitalisation. Enfin, à Natitingou, 25 lycéens du Collège d’Enseignement
Général et 30 enfants du Centre d’Accueil d’Education et de
Promotion de l’Enfant ont eux aussi reçu un soutien scolaire.
Au-delà des enfants eux-mêmes, ces différentes missions
constituent une aide utile pour les instituteurs et améliorent les
conditions de travail dans les écoles : l’élévation du niveau des
enfants aide les instituteurs à progresser plus facilement dans
l’exécution du programme tandis que les subventions versées par
Planète Urgence permettent l’acquisition de fournitures scolaires,
de matériel pédagogique et de mobilier.
A Tanguiéta, les tournées d’un bibliobus dans 10 villages et les
animations en bibliothèque renforcent l’appui éducatif aux écoles. Des projections de films contribuent également à créer des
espaces de dialogue entre les volontaires et les parents d’élèves autour des thèmes de la scolarisation, de l’accès à l’eau
potable, de la sauvegarde de l’environnement...
Avec le concours de l’Inspecteur d’Académie, une formation
pédagogique a été également effectuée en direction de 20
enseignants contractuels d’écoles de brousse qui visait à une
meilleure connaissance des besoins de l’enfant et à aider à la
gestion d’une classe. Afin d’inciter ces enseignants à s’investir dans
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PLATEFORME
BÉNIN
les missions, Actions et Développement leur propose un accès Internet et des
formations en bureautique au sein de son cyber-centre. Des volontaires y ont
par ailleurs dispensé 5 formations en bureautique à un large public souhaitant
s’initier ou se perfectionner à l’outil informatique. L’association a elle-même
bénéficié de 2 missions spécifiques dans ce domaine pour mettre en place son
site Internet (www.adbenin.org) et mieux maintenir son parc informatique. Plus
largement, les nouvelles technologies de l’information et de la communication
suscitent l’adhésion de nombreux partenaires locaux. Ainsi, à Natitingou, le
Collectif des Artisans de la ville a bénéficié de l’appui de 2 missions pour aider
à l’informatisation des ateliers des membres du collectif et 24 jeunes
déscolarisés ont pu suivre une formation en secrétariat afin de se lancer sur le
marché du travail.
L A PLATEFORME B ÉNIN
EN QUELQUES CHIFFRES
D’autres métiers et activités ont également fait l’objet de missions de Congés
Solidaires : une formation en coiffure a concerné 25 personnes de l’association
des coiffeuses et coiffeurs de Tanguiéta, des missions en marketing auprès de
la coopérative de crédit (CCIF) ont été réalisées, ainsi qu’en mécanique au sein
du Collège d’Enseignement Technique.
Le point commun de l’ensemble de ces volontaires, est leur passage par la
Maison des volontaires basée à Tanguiéta. Ouverte en 2007, cette maison est
vite devenue un point d’encrage et d’échange entre les volontaires qui
interviennent dans la région sur ces différentes missions. Elle emploie
aujourd’hui 5 personnes qui veillent au bon déroulement du séjour des
volontaires, avec la collaboration de toute l’équipe d’Actions et Développement.
Nous retrouvons également dans le nord du Bénin des projets autour de
l’écotourisme avec l’ONG Ecobénin, devenue un acteur majeur dans ce
domaine qui constitue une nouvelle source de revenus possibles pour les
populations, à travers l’aménagement et la valorisation des ressources
naturelles et du patrimoine. Les volontaires sont intervenus dans la région des
Tatas Somba, célèbre pour ses habitations à étage et au bord du lac Ahémé au
sud du pays : formation de guides, mise en place et promotion de circuits
écotouristique, appui à l’aménagement des sites, appui en gestion hôtelière...
Le partenaire historique de Planète Urgence au Bénin, le LEA (Laboratoire
d’Écologie Appliquée), a lui aussi accueilli en 2008 des écovolontaires sur des
missions de faune et flore en appui à ses chercheurs. Au sud-est du pays, dans
les forêts de la Lama et de Lokoli, des volontaires ont apporté leur assistance
au programme de suivi du singe à ventre rouge “Zinkaka” et leurs compétences
en photographie pour alimenter la photothèque animalière du laboratoire. Une
nouvelle mission s’est ouverte au centre-ouest du pays, en forêt de
Penessoulou, pour y étudier les caractéristiques écologiques et les possibilités
de récolte d’une plante nouvellement identifiée, la “pentadesma” dotée de
nombreuses vertus.
Partenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240
28 en formation d’adultes, 124 en appui éducatif, et 88 en écovolontariat.
Volume horaire (H de travail) . . . . . 14 100
• 1 440 h en formation d’adultes : moyenne
de 6 h de formation par jour pendant 10 jours
pour une moyenne de 10 bénéficiaires par
mission.
• 7 440 h en appui éducatif : moyenne de
6 h de soutien scolaire et d’animation autour
du livre par jour pendant 10 jours pour une
moyenne de 15 élèves par mission.
• 5 520 h en écovolontariat : moyenne de
6 h de terrain par jour pendant 10 jours.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 090
300 adultes, 1690 enfants.
Dans le Parc National de la Pendjari, les plateformes
d’observation permettent d’effectuer le comptage de
la faune autour des mares.
Signe du développement de nouveaux partenariats sur l’ensemble du territoire,
les premières missions de formations d’adultes se sont déroulées autour de
Cotonou, la capitale économique du pays : 22 membres et partenaires de l’ONG
AID ont reçu l’appui de volontaires en secrétariat et bureautique. Le personnel
de l’orphelinat “Yédidja” à Sakété a quant à lui suivi une formation à la prise en
charge psychosociale des enfants. Un troisième projet en appui à l’ONG
Bethesda, l’une des plus importantes ONG béninoises, aboutira prochainement
à la réalisation d’un plan de communication en direction de 230 agents de l’ONG.
Perspectives 2009
L’équipe d’Actions et Développement a fait un travail
remarquable pour la mise en place de la plateforme
Planète Urgence Bénin sous la direction de notre
délégué national : Abalo Ouboulé (en haut à gauche).
L’implication et la motivation de nos partenaires nous ont permis d’atteindre des résultats probants sur l’ensemble du territoire béninois en 2008, dans les 3 domaines d’action de Planète Urgence. Ce constat nous permet d’envisager avec beaucoup d’espoirs le développement de nos différents partenariats en 2009, dans un souci d’amélioration de l’impact de nos missions. De plus, nos conditions
de travail seront encore facilitées par la construction d’une nouvelle bibliothèque à Tanguiéta, qui deviendra le centre ressource de
notre partenaire privilégié, l’ONG Actions et Développement, et qui abritera le siège de la plateforme Bénin de Planète Urgence…
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CAMEROUN
Une plateforme en devenir
2008 a connu une augmentation du nombre de volontaires
de 33 % par rapport à 2007. C’est également l’année de mise
en place de la plateforme “Planète Urgence Cameroun”.
Les missions de développement
Enquêtes sur l’échec scolaire
Avec l’association ACABES (Association Camerounaise pour le Bien
Être Social) à Yaoundé, les volontaires ont mené une enquête sur
les résultats scolaires des lycéens et collégiens de la ville. Les
résultats de l’enquête permettront de mieux cerner les causes
sociales de l’échec scolaire et d’identifier des solutions adaptées
au contexte social camerounais. Chaque volontaire a enquêté une
population type afin de recueillir toutes les informations possibles
auprès des différents acteurs jouant un rôle dans l’éducation et la
scolarité des enfants. Ainsi, la première mission a permis
d’interviewer 160 jeunes lycéens et collégiens. La deuxième
mission concernait 82 enseignants, et la troisième 80 parents
d’élèves. Après analyse et compilation des résultats, ACABES
présentera au gouvernement camerounais ses propositions pour
répondre à l’échec scolaire des enfants lors de la “Journée
Internationale des Enseignants” en octobre 2009.
Mission de création et de formation à la maintenance
du site web du Parc de Campo Ma’an
Les forêts du Cameroun avec 44 % du territoire du pays, constituent avec celles du Gabon, de la RDC, du Congo, de la Guinée
Equatoriale et de la RCA, l’ensemble forestier du Bassin du Congo,
le plus important au monde après celui de l’Amazonie. A l’inverse
des Parcs d’Afrique Australe et faute de moyens et d’une commu8
Les missions d’écovolontariat dans les parcs nationaux au Cameroun sont complétées
par des cours d’alphabétisation des guides.
nication adaptée, ceux du Cameroun restent insuffisamment visités
et génèrent très peu de revenus. Pour valoriser ce potentiel écologique exceptionnel, deux volontaires ont mené une mission dans le
Parc de Campo Ma’an pour en renforcer la communication et la
promotion, le parc recevant très peu de touristes malgré de nombreux atouts : ses plages sont des lieux de pontes de tortues marines tandis qu’évoluent dans les terres les “six grands de la forêt”,
l’éléphant, le buffle, le gorille, le chimpanzé, la panthère et le pangolin géant. Le développement d’un site Internet actif depuis octobre 2008 présente désormais les richesses et les activités du Parc.
En outre, les deux volontaires ont formé l’équipe des écogardes à
la maintenance et la mise à jour du site dont l’infogérance est
assurée par Planète Urgence. Retrouvez le Parc de Campo Ma’an
sur www.parcdecampomaan.com
Missions de soutien scolaire dans les écoles
en périphérie des Parcs Nationaux de Waza
et de la Bénoué
Durant leurs missions, les volontaires interviennent en faveur d’un
groupe de 15 enfants de niveau CE1 CE2 choisis pour leur faible
niveau en français. Le matin est consacré à l’apprentissage de la
langue et l’après midi à la lecture. Au total, 285 enfants de 5 écoles
primaires ont bénéficié de cet accompagnement dont il est encore
difficile d’avancer des résultats d’ordre scolaire, cet apprentissage
se faisant sur le long terme. Néanmoins, les volontaires reviennent
avec le sentiment d’avoir vu les enfants s’épanouir et progresser. En
complément, des bibliothèques se créent dans chaque
établissement et sont approvisionnées par les volontaires en livres
en lien avec la culture africaine.
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PLATEFORME
CAMEROUN
Mission de formation en marketing pour les membres
d’AFIABAB
Deux volontaires ont réalisé une formation en marketing pour un groupement
de 20 femmes dans la petite ville de Bangangté située à 200 kilomètres au
nord de Yaoundé. D’abord spécialisées dans la confection de vêtements traditionnels africains, ces femmes se sont reconverties dans la fabrication et la
commercialisation de biscuits et de savon. Après s’être adaptées à ce changement de situation et grâce aux transferts de compétences des deux volontaires, la production s’est améliorée et un apport financier important pérennise l’activité : les 40 000 FCFA de mise de départ en ont rapporté 140 000.
Les missions d’écovolontariat
Planète Urgence intervient dans les Parcs Nationaux de la Bénoué et de Waza
depuis 2004 et mène des missions de comptage de la faune. L’objectif est de
déterminer l’effectif de chaque espèce et d’estimer la densité des populations au fil des ans. Les données sont ensuite traitées et analysées à l’Ecole
de Faune de Garoua et viennent enrichir la “liste rouge des espèces menacées” établie chaque année par l’Union Internationale de Conservation de la
Nature (UICN). De nombreuses espèces africaines emblématiques sont présentes dans ces deux parcs : girafes, éléphants, lions, hippopotames, crocodiles, rhinocéros noir, buffles, hyènes, chacals, ainsi que différentes espèces
d’antilopes et d’oiseaux d’eau.
Au total, 72 volontaires ont aidé les équipes de la conservation de Waza et de
la Bénoué dans leurs activités quotidiennes de comptage. Celui-ci s’effectue
selon la méthode de transect. Un transect est une ligne imaginaire entre deux
pistes. Le volontaire marche à allure normale le long de ce transect
(aller/retour) en suivant des coordonnées géographiques très précises. Il
recense avec le guide qui l’accompagne tous les animaux rencontrés et doit
également renseigner la distance et la latitude à laquelle se trouve l’animal
et ses caractéristiques (la structure et le nombre de la population, le sexe et
l’âge de chaque animal).
LA
PLATEFORME C AMEROUN
EN QUELQUES CHIFFRES
Partenaires terrain
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Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
38 en formation d’adultes, 19 en appui éducatif et 107 en écovolontariat.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 9 840
• 2280 h en formation d’adultes : moyenne
de 6 h de formation par jour pendant 10 jours
pour 10 bénéficiaires par mission.
• 1140 h en appui éducatif : moyenne de 6 h
de soutien scolaire et d’animation autour du
livre par jour pendant 10 jours pour 15 élèves
de classes de CE1 et CE2 par mission.
• 6420 h en écovolontariat : moyenne de 6 h
de terrain par jour pendant 10 jours.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 665
380 adultes et 285 enfants.
Les subventions obtenues par les Parcs suite à la venue des volontaires, en
plus de l’apport financier de l’Etat camerounais, aident à la réalisation de la
lutte anti-braconnage, à la gestion quotidienne du parc (maintenance du parc
automobile, achat de tenues pour les écogardes et les guides, etc.) et au
financement de micro-projets des populations vivant en périphérie.
La mise en place de la plateforme Planète Urgence au Cameroun est opérationnelle avec l’arrivée de Stéphanie Piffeteau, déléguée internationale se
consacrant à l’établissement et au suivi des partenariats avec les acteurs
locaux et à la logistique des missions.
L’ensemble des partenaires terrain de Planète
Urgence au Cameroun se sont réunis à Douala
début 2009 pour un séminaire ayant pour objectif le
partage d’expériences. Notre déléguée internationale Stéphanie Piffeteau était présente.
Perspectives 2009
L’année 2009 sera donc une année de consolidation des partenariats
actuels avec de nouveaux projets, de nouveaux partenaires et l’année de
mise en place d’une Ecole Mobile de Brousse dans le nord du Cameroun.
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Madagascar
Un pays aux 1000 besoins
Madagascar est devenu en 2008 le troisième pays d’intervention de Planète Urgence en terme de nombre de missions. La
création de la plateforme “Planète Urgence Madagascar”
consolide nos actions dans le but d’améliorer la qualité des
missions en axant principalement nos interventions en faveur
de populations en difficulté (femmes, enfants, communautés
rurales, petits artisans…) et de projets de commerce équitable ou de soutien à l’agriculture biologique.
Les missions de formations d’adultes
Elles représentent plus de la moitié des missions en 2008. Les
volontaires ont mené des formation en bureautique à destination
de professeurs de sciences épaulés par le Consortium Educmad
et des professeurs de français rattachés à l’Alliance Française.
Plus de 300 professeurs et personnels des Alliances ont ainsi été
formés dans les villes de Tsiroanomandidy, Tuléar, Fianarantsoa,
Miarinarivo, Ansirabé, Antananarivo, Mahajanga…
Trois missions se sont également succédées avec le Groupe de
Recherche et d’Echanges Technologiques (Gret), organisme
d’appui au développement agissant en faveur des pays du Sud.
Avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), le Gret
démarre en 1995 le programme Nutrimad de lutte contre la malnutrition infantile à Madagascar. Nutrimad est un modèle unique
de vente d’aliments de complément au lait maternel, la farine
Koba Aina, pour les enfants de 6-24 mois et d’un très bas prix
(0,04 € le repas). L’autre atout du modèle Nutrimad réside dans
son système de distribution original via 17 points de restauration
pour bébés (Hotelin-jazakely) implantés au sein des quartiers
défavorisés, et à domicile via des animatrices de l’association
malgache Mikolo. Les trois volontaires Planète Urgence ont
10
Les enfants et animateurs de l’association Graines de Bitume
ainsi que des CLIC et du CLEF de Saint Augustin ont bénéficié en 2008
de l’intervention de 35 volontaires en appui éducatif.
permis à l’association Mikolo de développer les compétences
des 30 animatrices en charge de la commercialisation et de la
promotion de la farine. Plus largement, les volontaires ont contribué à l’élaboration du business model de Nutrimad. Enfin, les
subventions de l’année 2008 permettront à l’association Mikolo
d’équiper les 17 hotelin-jazakely de pèses bébé.
Les missions d’animation socio-éducative et de
soutien scolaire
Les volontaires sont intervenus sur différentes missions socioéducatives proposées par nos partenaires Trait d’Union et l’Alliance
Française au sein des CLIC (Centre de Lecture d’Information et de
Culture) et d’un CLEF (Centre Locaux d’Echanges Francophones).
Ainsi, 22 volontaires se sont succédés pour appuyer les animateurs
dans la mise en place de nouvelles activités autour du livre mais
aussi avec la création d’activités spécifiques : à Ampéfy, les
missions ont renforcé le club de Théâtre, à Bemanonga les
volontaires ont travaillé à la création d’un carnaval, à Vatomandry
un binôme a travaillé au soutien scolaire des classes de primaires
des écoles publiques de la ville. A Saint Augustin, les enfants ont
élaboré avec l’aide de deux volontaires le journal “Vaovao de Saint
Augustin” et d’autres ont travaillé à des activités d’art plastique et
à la création d’un dérouleur d’images pour un spectacle théâtral.
Ces missions ont généré un échange dynamique entre les
animateurs et les volontaires qui n’ont pas manqué d’ingéniosité
et de créativité pour présenter tout un panel diversifié d’animations
pouvant être mises en œuvre facilement.
Enfin, l’association franco-malgache Graines de Bitume œuvrant en
faveur d’enfants et d’adolescents en grande précarité a accueilli
11 volontaires venus soutenir les 180 enfants pris en charge.
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PLATEFORME
MADAGASCAR
Favoriser leur accès à l’éducation, proposer des activités d’éveil et des
formations qualifiantes sont les principaux axes d’action. Deux centres
accueillent les enfants durant la journée. Véritables lieux de protection, ils
peuvent y prendre une douche, un repas, rejoindre des espaces de parole et
d’écoute ou d’apprentissage. Les volontaires y ont mené des ateliers
d’animation, du soutien scolaire et la création d’un journal par des 12/15 ans
ayant pour thématique la découverte de métiers et de formations
professionnelles. Plus particulièrement, la mission d’une volontaire Planète
Urgence fut d’apporter ses connaissances en théâtre à l’animateur malgache
en charge de l’atelier. Une pièce de théâtre a ensuite été créée par l’animateur
ayant pour thème la bonne gouvernance et les méfaits de la corruption au
marché. L’animateur et les 8 enfants ont ensuite remporté deux concours
organisés par le Ministère de la Justice malgache et le Programme des Nations
Unies pour le Développement (PNUD) : un prix de 2 000 € ainsi qu’un
ordinateur ont été gagnés ! Depuis, l’atelier théâtre connaît un véritable
engouement auprès des enfants et compte désormais 25 nouveaux inscrits. En
2008, les subventions Planète Urgence versées à Graines de Bitume ont permis
à l’association de prendre en charge les frais de scolarité et d’acheter des
fournitures scolaires à 169 enfants durant 4 mois. L’association a également pu
défrayer deux instituteurs bénévoles à mi-temps durant 4 mois.
LA
PLATEFORME M ADAGASCAR
EN QUELQUES CHIFFRES
Partenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . 15
(+1 volontaire des Nations-Unies - VNU)
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
42 en formation d’adultes,
(35 en appui éducatif) + 1 VNU
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 4 620
• 2520 h en formation d’adultes : moyenne
de 6 h de formation par jour pendant 10 jours
pour 10 bénéficiaires par mission.
• 2100 h en appui éducatif : moyenne de 6 h
de soutien scolaire et d’animation autour du
livre par jour pendant 10 jours pour 30 élèves
par mission.
Les nouveaux partenaires
Un nouveau partenariat a été établi avec l’ODADI (Organisation D’Appui au
Développement Intégré) pour des missions de formation à la gestion et d’accompagnement de l’équipe dans l’étude de faisabilité d’un projet de plantation de Ravintsara qui permettra la fabrication d’huile essentielle : 1200 premiers plants ont ensuite été plantés et un technicien embauché.
Avec l’ONG Manda qui gère un centre d’accueil de jour pour enfants en grande difficulté au cœur de la capitale, un partenariat ouvrant sur une mission
de comptabilité constituée d’un binôme de volontaires a formé les 7 membres de l’équipe à la création d’outils comptables informatisés pour que la
structure puisse répondre aux demandes de ses partenaires financiers.
Enfin, un dernier partenariat a été signé avec l’association Bel Avenir pour
fournir un appui en formation
pédagogique à l’équipe enseignante de l’école des Salines.
Cette école créée par l’ONG
scolarise les enfants travaillant
dans les mines de sel aux
alentours de Tuléar.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 430
420 adultes, 1000 enfants et 10 animateurs.
Véronique Delancret, notre déléguée internationale
aux côtés de Lanto Razafimandimby.
Perspectives 2009
Malgré les événements politiques actuels en 2009 sur Madagascar, nous
avons obtenu l’Accord de siège qui permettra à Planète Urgence
Madagascar d’avoir une gestion autonome et d’être reconnue comme
association de droit malgache, ce qui facilitera nos relations avec les institutions locales.
Il s’agira également en 2009 de mettre en place une Ecole Mobile de
Brousse fluviale. Il sera également question de reprendre les missions d’écovolontariat avec l’ANGAP (Association Nationale pour la Gestion des
Aires Protégées), et de persévérer dans la prospection de nouveaux partenaires œuvrant dans la protection de l’environnement.
VNU
Mission d’appui aux Volontaires des
Nations-Unies (VNU)
Les missions Planète Urgence d’appui aux VNU
sont ouvertes uniquement aux volontaires
financés par leurs entreprises. Les missions
correspondent aux Objectifs du Millénaire
(OMD) onusiens de lutte contre la pauvreté, la
faim, la maladie, l’analphabétisme, la dégradation et la discrimination sexuelle. Le volontaire vient ainsi en appui à un VNU qui travaille pour
une association locale, en faveur d’un programme de formation pour adultes exclusivement.
En 2008, un volontaire spécialisé dans la recherche et le développement agroalimentaire est
intervenu à Madagascar aux côtés de l’Organisation Nationale de Nutrition dans le cadre de
son Programme National de Fortification
Alimentaire. A partir des recommandations de
l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), son
expertise a permis de déterminer les modalités
de fortification de l’huile malgache en vitamine A.
PLANETE URGENCE
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CONGÉS SOLIDAIRES
Mali
Des partenariats durables
L’année 2008 au Mali a vu la mise en place de la Délégation
permettant la consolidation de nos programmes dans les
régions de Bamako, Mopti, Ségou et Siby en direction des
associations locales, des réseaux éducatifs et du secteur
artisanal.
Mission de soutien éducatif
Les volontaires sont intervenus dans les bibliothèques scolaires
de Bamako et de Mopti, dans les écoles à Ségou et Siby, et en
écoles mobile de brousses en direction des enfants des zones
plus enclavées. Chaque volontaire soutenant en moyenne 15
enfants par mission, ce sont plus de 1000 enfants qui ont été
accompagnés dans leurs progrès en français et en lecture.
Les enfants maliens entrent à l’école à partir de 6 ans et sont
confrontés à l’apprentissage de la langue française qu’ils découvrent. Les multiples activités mises en place libèrent la parole par
les jeux, les comptines mimées ou les activités manuelles. Il ne
s’agit pas d’imposer notre culture mais de s’appuyer sur des
ouvrages écrits par des africains pour les enfants d’Afrique ou
sur des thèmes à vocation universelle.
Les subventions que nous versons permettent la rénovation,
l’équipement des bibliothèques et de doter les écoles en matériel pédagogique :
• la bibliothèque de Benguetaba à Sévaré a été agrandie et
totalement rénovée,
• le sol de la bibliothèque Robert Cissé de Mopti a été carrelé,
• à Bamako, la bibliothèque de Djélibougou a été restaurée,
• la bibliothèque de Korofina a été équipée en chaises, tables, et
étagères.
12
Les volontaires de Planète Urgence sont intervenus cette année
auprès des élèves, instituteurs et parents d’élèves de 23 écoles au Mali
dans les régions de Bamako, Ségou, Siby et Mopti.
Formations d’adultes
Très variées, les demandes de transferts de compétences aux
adultes sont issues du secteur associatif ou artisanal. Plus de 2000
associations sont aujourd’hui recensées et particulièrement
impliquées dans l’amélioration des conditions de vie des
populations les plus vulnérables, le développement rural et la
protection de l’environnement. Nombreuses sont celles créées par
des femmes qui interviennent au cœur des quartiers où elles
mènent des actions de sensibilisation à la santé, à l’hygiène et au
risque du Sida. Le volet éducation et alphabétisation est également
très présent dans les activités de ces associations féminines : les
centres d’accueil pour enfants des rues et les pouponnières qui
recueillent les enfants abandonnés sont, le plus souvent, créés par
des femmes.
Quant au secteur artisanal, véritable créateur de richesse économique, il demeure fragile : les artisans sont peu formés et leurs
connaissances, souvent empiriques, ne sont pas mises à jour.
Quelques exemples des missions réalisées en 2008
Missions de sensibilisation à la nutrition et à l’hygiène
Dans une pouponnière de Bamako, trois sessions de formations
se sont déroulées auprès de l’ASSUREME (Association pour la
Survie et l’Encadrement des Mères et des Enfants des rues) qui
assure l’éducation et une vie familiale à 50 orphelins nés de
parents inconnus ou décédés du Sida. Les missions renforcent la
qualification des nounous en matière d’hygiène, de nutrition et
d’éveil des enfants.
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PLATEFORME
MALI
Formation des animatrices des jardins d’enfants associatifs
A Bamako, de nombreux jardins associatifs ont été créés pour pallier au
manque d’écoles maternelles publiques. Les volontaires ont apporté un appui
aux monitrices en matière de création d’activités pédagogiques correspondant au développement psychomoteur des enfants.
Missions de formation aux outils informatiques
Parmi de multiples formations, notons la formation de formateurs en faveur
des membres de la coopérative d’artisans Benkadi : établissement de devis,
de fiches-produits, de factures, tenue d’une comptabilité simple sur Excel…
Perfectionnement Word et traitement des images avec l’Association des
Etudiants de l’Institut National des Arts : 11 élèves artisans spécialisés en
peaux et cuirs, menuiserie, tissage moderne et bijouterie souhaitent créer des
plaquettes présentant leurs activités, améliorer leurs recherches sur Internet
pour concevoir de nouveaux modèles et réaliser leur CV.
Missions de formation à la gestion du personnel et à la comptabilité
L’association féminine Forobaton exerce des activités autour de la teinture et
la vente de tissus. Elle assure de surcroît des cours d’alphabétisation pour les
femmes de l’association qui n’ont jamais été scolarisées et souhaite s’initier
à la comptabilité de base pour gérer plus précisément leurs activités. Après
deux sessions de formation, les femmes connaissent désormais les erreurs
courantes à ne pas commettre, peuvent justifier avec certitude de leur caisse et de leurs ventes et connaître leurs bénéfices ou pertes. Elles sont également capables de calculer les coûts de revient, faire un compte de résultat
et mieux planifier leurs ressources.
Missions de formations à destination d’artisans
Formation en technique de coiffure européenne pour l’Association des
Coiffeurs et Esthéticiennes de Bamako : la formation de formatrices permettra à l’association de s’approprier de nouvelles techniques de coiffure (la
volontaire en charge est formatrice chez L’Oréal).
LA
PLATEFORME M ALI
EN QUELQUES CHIFFRES
Partenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
et une quarantaine de bénéficiaires directs.
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
53 en formation d’adultes,
73 en appui éducatif.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 7 560
• 3 180 h en formation d’adultes : moyenne
de 6 h de formation par jour pendant 10 jours
pour 10 bénéficiaires par mission.
• 4 380 h en appui éducatif : moyenne de 6 h
de soutien scolaire et d’animation autour du
livre par jour pendant 10 jours pour 15 élèves
par mission.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 530
530 adultes, 1000 enfants.
Formation sur l’utilisation d’un logiciel de diagnostic automobile et formation
en carrosserie pour les adhérents de l’AMAPRO (Association Malienne des
Artisans Professionnels). Ces transferts de compétences ont été effectués par
4 volontaires de chez Renault intervenant en binôme : rapports de professionnels à professionnels, échanges d’expériences, langage commun, les
impacts sur la qualité et l’efficacité au travail se remarquent rapidement. Les
mécaniciens sont passés d’une recherche de pannes par “tâtonnements” à
une recherche plus professionnelle.
“
La mission a déclenché l’envie d’apprendre et de se perfectionner
et génère de l’entraide entre les garage adhérents.
Les subventions
Les subventions sont attribuées sur avis du Comité de Pilotage, nouvelle
organisation qui permet de cibler les meilleurs projets et de leur attribuer une
somme plus élevée leur permettant d’atteindre les résultats attendus. Ainsi
les jardins communautaires de femmes Demeso à Mopti ont pu faire réparer
leur éolienne. La pouponnière Assureme a acheté des casiers à biberons et
un outillage de stérilisation pour éviter les propagations des microbes d’un
enfant à l’autre tandis que des lave-mains ont été installés dans chaque
salle. Le groupement de ramassage d’ordures Cogenet a pu louer un nouveau
bureau, siège de leur structure et l’équiper en matériel informatique. Enfin,
les élèves de l’INA peuvent continuer à pratiquer dans un cybercafé de
Bamako puisque Planète Urgence leur propose, immédiatement après la formation, une somme de 35 000 FCFA représentant 70 heures de pratique.
Gérard Druet a assuré tout au long de l’année 2008 la
délégation internationale de la plateforme Planète
Urgence Mali pour la mise en place avec les partenaires
terrain de nouveaux outils de travail plus efficaces
Perspectives 2009
Planète Urgence Mali continuera à accompagner le secteur artisanal dans
ses projets de professionnalisation en 2009. Par ailleurs, le nouveau programme “Ecole Mobile de Brousse” dans la région de Siby a connu un
début d’année très prometteur.
PLANETE URGENCE
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CONGÉS SOLIDAIRES
Nos autres pays d’intervention
NIGER - Formations bureautiques,
médicales, sensibilisation à l’écologie
POLYNÉSIE FRANÇAISE - Aide à la
recherche d’une station marine
DJIBOUTI - Construction d’un laboratoire d’observation faune et flore
PÉROU - Commerce équitable
formations d’adultes
INDE - Insertion professionnelle des femmes
BURKINA FASO - soutien
scolaire et missions
socio-éducatives
ARGENTINE Recensement
de la faune
marine
INDONÉSIE - Création d’une
maternelle “Maison des Enfants” écovolontariat
ZIMBABWE - Conservation de la faune
Un carrefour de coopération
Notre partenaire l’OND (Organisation Yinéyinédian pour la Nature et le
Développement) a reçu 21 volontaires venus en renfort en bureautique, gestion
de projets, micro crédit, communication, management, gestion de bibliothèque
et formation aux techniques de compost. Dans 4 écoles partenaires de la ville
Léo, 5 volontaires sont intervenus pour mener à bien des animations socioéducatives autour du livre et des thèmes de la santé et l’hygiène.
L’Orphelinat Sainte Thérèse à Loumbila a bénéficié de 2 missions de soutien
scolaire et d’un renforcement de capacités en pâtisserie et boulangerie afin
de diversifier les produits vendus dans son restaurant.
Un nouveau partenariat a été signé avec l’OCADES (Organisation Catholique
pour le Développement et la Solidarité) : 2 missions de formation en bureautique ont eu lieu à Koudougou qui ont permis aux animateurs du centre
d’être autonomes et de dispenser à leur tour des formations sur ce thème.
En 2009 nous étendrons le réseau de partenaires et développerons de nouvelles missions notamment socio-éducatives. Enfin, il s’agira de nommer un
représentant local chargé du suivi des missions, des évaluations et de l’établissement de nouveaux partenariats.
Des partenariats encore fragiles
Planète Urgence mène depuis 2005 des projets de formation d’adultes à
Niamey, capitale du Niger. Notre partenaire, l’ONG nigérienne EPAD (Ecole
Parrainage et Actions de Développement de base), travaille principalement
dans les domaines de l’éducation, du droit de l’enfant, des activités génératrices de revenus, et de la protection de l’environnement.
Les interventions des volontaires ont porté autour de 3 grands thèmes : la
bureautique, la gestion de projet et l’éducation à l’environnement. Les partenaires associatifs de l’EPAD, le personnel hospitalier de l’Hôpital National et
de l’Hôpital Lamordé, les étudiants de l’ENS (Ecole Nationale Supérieure) et
de l’EMIG (Ecole des Mines de l’Industrie et de la Géologie) en sont les principaux bénéficiaires.
14
BURKINA FASO
EN QUELQUES CHIFFRES
Partenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
24 en formation d’adultes, 9 en appui éducatif.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . . 1680
• 1140 h en formation d’adultes : moyenne
de 6 h par jour pendant 10 jours.
• 540 h en appui éducatif : moyenne de 6 h
de soutien scolaire et d’animation autour
du livre par jour pendant 10 jours pour 40
élèves par mission en moyenne.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600
240 adultes, 360 enfants.
NIGER
EN QUELQUES CHIFFRES
Partenaire terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
en formation d’adultes
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 1 000
en formation d’adultes, moyenne de 6 h par
jour pendant 10 jours.
Bénéficiaires (adultes) . . . . . . . . . . . . . 200
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Un pays qui mérite plus d’attention
Depuis 2006, Planète Urgence intervient aux côtés de l’association DECAN
(Découvrir et Aider la Nature) en charge de la gestion d’un domaine protégé
de 30 hectares où cohabitent guépards et nombreuses espèces d’herbivores.
En 2008, DECAN a accueilli deux volontaires disposant de compétences dans
le domaine du montage de projets de financement pour préparer un dossier
de demande de subventions. La subvention ainsi espérée permettra d’assurer
la construction d’un laboratoire destiné à accueillir scientifiques, vétérinaires
et écoliers en vue de répertorier l’ensemble de la faune et de la flore à Djibouti.
Cette structure indispensable permettra la consolidation du projet de l’association DECAN en faveur de la protection de l’environnement de Djibouti avec
à terme le développement d’aires protégées de la faune sauvage.
Biodiversité gravement menacée
Depuis 2000, la crise sanitaire, sociale et économique catastrophique affecte
lourdement le pays et a également pour conséquence le braconnage massif des
aires protégées. C’est pourtant grâce à la conservation de la faune du Parc
National de Hwange et sa mise en valeur que réside l’opportunité pour la région
et ses habitants de se développer. Plusieurs centaines de pièges disséminés
autour du parc ont ainsi été neutralisés par les volontaires qui ont aussi
contribué aux soins médicaux apportés à 3 buffles, 2 éléphants, 2 zèbres et 1
impala blessés par les braconniers. Les volontaires ont également participé à
la protection des lions, hyènes, rhinocéros noirs et zèbres par la pose de colliers
GPS ou le suivi et comptage des animaux. Les volontaires soutiennent enfin une
clinique et plusieurs écoles primaires de la région laissées à l’abandon par les
pouvoirs publics. En 2008, une longue saison des pluies et le chaos politique
et économique du pays ont compromis les premiers mois de mission. Dans ce
contexte difficile, Planète Urgence a renforcé son soutien financier, chaque
mission ayant exigé un investissement inlassable de la part de nos partenaires
terrain au vu des importantes pénuries dans le pays. Nous adressons nos
sincères remerciements à l’équipe de DART et au personnel du Parc de Hwange
pour leur professionnalisme et leur dévouement.
De belles perspectives d’avenir
L’Inde est régie par un système de castes déterminé par la naissance divisant
la société en quatre castes génériques d’une part, les Varna, et une population
hors caste les Dalits (intouchables en français) d’autre part. Cette classification
hindouiste détermine un niveau de pureté et un statut socioprofessionnel créant
une hiérarchie immuable entre individus : les Brahmanes (prêtres) jugés
supérieurs à tous les autres, les Kshatriyas (guerriers), les Vaisyas (agriculteurs
et commerçants) et enfin des Shudras (artisans et ouvriers). Les Dalits ne font
pas partie des castes et sont considérés comme les plus impurs, exécutent les
travaux les plus ingrats, sont les plus pauvres des pauvres en Inde. Depuis 2006
Planète Urgence intervient dans la région du Tamil Nadu à Pondichéry. Parmi 62
millions d’habitants, les Dalits représentent dans cette région 20 % de la
population, soit 11 millions de personnes, dont la moitié en dessous du seuil de
pauvreté (328 roupies par mois en 2000 selon la Banque Mondiale).
DANS LE MONDE
DJIBOUTI
EN QUELQUES CHIFFRES
Ecovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Partenaire : Association DECAN
(Découvrir et Aider la Nature)
Projet : Développement d’un refuge animalier.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . . . 120
en moyenne 6 heures de terrain par jour
durant 10 jours.
ZIMBABWE
EN QUELQUES CHIFFRES
Ecovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Partenaire : Association DART (Dete Animal
Rescue Trust).
Projet : Protection de la faune et lutte antibraconnage dans le Parc National de Hwange.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 3 280
en moyenne 8 h de terrain par jour durant 10
jours.
INDE
EN QUELQUES CHIFFRES
Partenaires terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
en formation d’adultes
Volume horaire (H de travail) . . . . . . . . 900
formation d’adultes, moyenne de 6 h par jour
pendant 10 jours.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
adultes.
Les volontaires Planète Urgence sont intervenus aux côtés des associations partenaires suivantes • L’ADECOM Network, réseau
d’association dont l’objectif est de promouvoir les droits et l’intégration professionnelle des populations Dalits. Les volontaires de Planète Urgence
sont intervenus en formation bureautique et en gestion de projets • KOOT K KURAL, association artistique indienne dont l’objectif est de sensibiliser les indiens sur les conditions de vie des Dalits par le biais de théâtre de rue, de documentaires et de longs métrages. Une mission de
formation théâtrale y a été menée • Le TAS (Timely Aiding Society), association d’insertion professionnelle des femmes indiennes par la confection
et la vente de produits artisanaux de commerce équitable. Les volontaires y ont dispensés des formations en design, mode et appui à l’export.
PLANETE URGENCE
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CONGÉS SOLIDAIRES
Nature & développement à Siberut
Les forêts tropicales indonésiennes sont largement déforestées mais la petite
île de Siberut dispose encore de la dernière forêt primaire de plaine du pays.
Depuis le début de la collaboration avec le SCP en 2003, le programme a
évolué, ajoutant à la protection des nombreuses espèces de singes présents au
nord de l’île, un programme de développement communautaire dans le village
de Polipcioman adossé à la zone de conservation. L’objectif est de démontrer
à la population locale que d’autres sources de revenus sont possibles que la
vente bradée de leur forêt aux compagnies forestières.
Avec l’aide de la Caisse des Dépôts, la construction en 2007 de la “Maison des
Enfants” (Uma) a permis la création de la première école maternelle du village. Les
volontaires y ont mené des cours de soutien en anglais et des activités ludoéducatives à 55 enfants de 5 à 10 ans.Avec sa bibliothèque et un ciné-club, la Uma
est également devenue un lieu de rencontre culturelle pour les villageois.
La station de recherche du SCP protège par ailleurs 4 000 ha de forêts primaires
en les louant aux clans locaux pour éviter leur destruction par les forestiers et
accueille des chercheurs du monde entier venus étudier les singes. Les
subventions de Planète Urgence ont enfin permis de compléter le financement
d’un programme d’électrification à l’énergie solaire du village, soutenu par
Schneider Electric.
Notons également que l’année 2009 voit la naissance en Indonésie d’un nouveau programme d’écovolontarait dans le Parc National de Way Kambas au sud
de Sumatra. Un partenariat ayant été établi avec l’ONG Yabi (Yayasan Badak
Indonesia), acteur majeur dans le domaine de la protection des rhinocéros.
Patagonie, la faune marine
sous haute protection
Le programme de recensement du dauphin de Comerson dans la Baie de
Camarones vise à estimer sa population, connaître sa répartition, identifier ses
habitats selon la méthodologie du centre de recherche en écologie marine de
Puerto Madryn. Les premiers résultats collectés permettent d’établir les zones
privilégiées par l’espèce (distance à la côte et profondeur moyenne) et d’établir
la matrice (ou le schéma) des variations saisonnières.
Le deuxième programme vise au recensement de l’avifaune côtière d’Islas
Blancas et Bahia Bustamante. Comme les cétacés le sont pour le milieu marin,
les oiseaux sont un excellent baromètre de la santé du milieu naturel car ils
réagissent très rapidement aux modifications de l’environnement et de l’offre
en nourriture. Les équipes identifient les espèces présentes, mesurent les
changements dans la composition et la taille des populations, réalisent des
recensements complets et fréquents des populations sensibles (Brassemer,
Pétrel Géant, etc.), tout en garantissant une collecte de données de qualité en
vue d’une exploitation scientifique ultérieure. Les données sont ensuite
disponibles en libre accès à tous chercheurs intéressés sur le site Internet
www.worldbirds.org
16
DANS LE MONDE
INDONÉSIE
EN QUELQUES CHIFFRES
Volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Partenaire : Siberut Conservation Project
(SCP).
Projet : 2 programmes au Nord de l’île de
Siberut (soutien scolaire dans le village de
Polipcioman et conservation des forêts primaires et des primates).
Volume horaire (H de travail) . . . . . . . . 405
• 5 h de cours d’anglais durant 6 jours en
moyenne.
• 5 h de terrain par jour sur la station de
recherche durant 3 jours en moyenne.
Bénéficiaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600
villageois de Polipcioman, dont 55 enfants
bénéficiant des cours d’anglais + équipe de
recherche de la station.
ARGENTINE
EN QUELQUES CHIFFRES
Ecovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Partenaire : Association Doradillo Velas
Projet : 2 programmes de protection de la
faune marine en Patagonie.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 1 140
en moyenne 6 heures de terrain par jour
durant 10 jours.
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CONGÉS SOLIDAIRES
DANS LE MONDE
Expertise & formation des producteurs
PÉROU
Agronomes & Vétérinaires sans Frontières (AVSF) intervient dans les domaines
de l’élevage et de l’agriculture. En 2008, un volontaire agronome de
profession, Gianfranco G., est intervenu aux côtés de la Coopérative Cepicafé
réunissant 6 700 producteurs dans la ville de Piura au Pérou : production de
café, cacao, “panela” (variété de sucre) et confitures, tous les produits de
Cépicafé répondent aux normes du commerce équitable et sont vendus
jusqu’en Europe et aux États-Unis. Avec cette mission, la coopérative a
renforcé son savoir faire quant à la stabilité micro biologique des confitures,
la détermination de leur Date Limite de Consommation et les mesures de
sécurité au travail.
EN QUELQUES CHIFFRES
Suite à sa mission, Gianfranco nous livre sa vision de la solidarité internationale :
Elle ne passe pas uniquement par de grands traités stériles, de
grands protocoles voués à l’échec ou des négociations entre
banques puissantes et États. Après cette mission, je comprends
qu’elle se réalise aussi par de petites actions au quotidien pour
appliquer et adapter au Sud ce que nous avons eu la chance
d’avoir dans les pays du Nord.
Partenaire terrain . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
pour une coopérative bénéficiaire directe.
Volontaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
en formation d’adultes
Volume horaire (H de travail) . . . . . . . . . 60
en formation d’adultes, moyenne de 6 h par
jour pendant 10 jours.
Bénéficiaires (adultes) . . . . . . . . . . . . . . 17
“
Moorea, victime de son image
Dans le cadre du partenariat entre le CRIOBE et Planète Urgence, 26 volontaires
sont partis en 2008 sur l’île de Moorea en Polynésie afin de participer aux
travaux de recherche scientifique et au développement de la station de
recherche marine. La destruction des récifs coralliens dans cette partie du
monde est un problème trop souvent négligé. Le CRIOBE fait partie de ces
acteurs qui œuvrent envers la protection de notre patrimoine marin.
Aux côtés des chercheurs et étudiants porteurs de projets, l’appui des
volontaires a permis de combler le manque de personnel pour la réalisation de
travaux scientifiques sur le terrain, notamment en plongée, comme de
bénéficier d’une main d’œuvre et d’un panel d’expertises variées afin
d’améliorer l’infrastructure et le fonctionnement au quotidien de la station.
Les activités ont porté sur le suivi des espèces, l’écologie des coraux et leur
faune associée, l’identification, l’éthologie et la génétique des requins, le
déplacement et rôle écologique des trocas (mollusques gastéropodes), la
distribution et génétique des poissons clown, la localisation des anémones et
densité des crevettes symbiotiques, le blanchiment des coraux, la
communication sonore chez les poissons récifaux ainsi que la physiologie et
l’écologie des holothuries (échinodermes très répandus).
La venue des volontaires a également permis la création d’un blog Internet,
d’une base de données pour la bibliothèque du centre et la mise en place d’une
salle aquarium.
Si Moorea fait rêver, la détérioration de ses fonds marins affecte pourtant
l’écosystème à un niveau planétaire.
POLYNÉSIE FRANÇAISE
EN QUELQUES CHIFFRES
Ecovolontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Partenaire : station de recherche CRIOBE
(Centre de Recherche Insulaire et Observation de l’Environnement).
Projet : Programme de recherche scientifique
pour la protection des récifs coralliens.
Volume horaire (H de travail) . . . . . . 1 560
en moyenne 6 h de terrain par jour durant
10 jours.
PLANETE URGENCE
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CONGÉS SOLIDAIRES
Mesurer les impacts de nos missions
une priorité pour Planète Urgence... Quelques exemples
Impact au Mali : mission de formation à la réparation d’une éolienne
L’association DEMESO rassemble une quarantaine de femmes,
veuves pour beaucoup et chargées de famille, qui depuis 1994
exploitent une parcelle de 2 hectares dans les environs de Mopti pour
y produire des légumes et des fruits. Chacune des femmes exploite
sa parcelle pour sa propre consommation mais elles s’organisent
ensemble pour vendre leur surproduction sur le marché local.
L’exploitation fonctionne grâce à un système de pompage et
d’arrosage faisant appel à une éolienne, des panneaux solaires et un
groupe électrogène de secours. En 2008, faute d’énergie, les
activités sont définitivement arrêtées par manque d’arrosage,
l’éolienne étant en panne et le coût du gazoil trop élevé. L’efficacité
dictait de trouver d’urgence un volontaire qui puisse faire un
diagnostic et piloter la réparation d’une éolienne de 30 mètres de
haut. La mission sera réalisée pour le compte de l’Association des
Jeunes Electriciens de Mopti en charge ensuite de maintenir
l’installation. Quand l’eau du forage jaillit à nouveau au bout du tuyau,
on peut imaginer la joie des femmes et du volontaire : l’eau, si précieuse, et les revenus qu’elle permet pour des familles entières.
Impact au Bénin, Cameroun et Zimbabwe : mission de lutte anti-braconnage
sur les parcs nationaux de la Pendjari, Waza, Bénoué et Hwange
Au Cameroun, au Bénin et au Zimbabwe, Planète Urgence
propose des missions de protection de l’environnement dont la
lutte anti-braconnage est l’un des axes principaux. Dans ces
parcs, le braconnage met en péril l’équilibre de ces écosystèmes
déjà fragiles mais le manque de moyens ne permet pas aux
autorités locales d’assumer seules la lutte contre ce fléau.
Dans les parcs nationaux camerounais de la Bénoué et de Waza, la
lutte contre le braconnage occupe là aussi l’essentiel des ressources
humaines et financières. Grâce aux subventions de Planète Urgence,
les écogardes des parcs sont en mesure d’effectuer des opérations
de grande ampleur durant plusieurs jours, une présence soutenue
indispensable pour diminuer l’impact des braconniers.
Dans le Parc de la Pendjari au Bénin, un groupe de 20 écogardes,
armés et formés aux techniques d’embuscade, patrouille et
organise des surveillances dans les différentes zones où sévissent
les braconniers. Ces opérations sont préparées grâce au travail en
amont des volontaires qui mesurent préalablement les distances
de fuite des animaux à l’approche des hommes (plus le braconnage est important et plus les animaux fuient rapidement les
hommes). Les observations des volontaires permettent ainsi de
cibler les zones souffrant d’un braconnage intensif et d’optimiser
le travail des écogardes.
Dans le Parc National de Hwange au Zimbabwe, la crise économique que traverse le pays depuis 2000 a considérablement
augmenté le braconnage domestique et commercial. Les volontaires Planète Urgence y recherchent et collectent les pièges des
braconniers tandis que les subventions contribuent au paiement
des salaires des écogardes ainsi qu’à l’achat des médicaments
utilisés pour le soin aux animaux blessés.
1.
2.
3.
4.
Repérage du troupeau.
Arrive au point d’eau la zèbre blessée qu’on cherchait tant !
Paul prépare la seringue pour l’endormir.
Le jeu est d’approcher assez près cette zèbre pour pouvoir tirer... Or les
zèbres sont très joueurs. Là, Paul (à dr.) avait décidé de s’asseoir pour
laisser approcher les zèbres.
1.
18
2.
3.
Récit d’une volontaire au Zimbabwe sur la mission de secours
porté à un zèbre braconné : Aude Saliner.
5. Mais peine perdue... notre zèbre (avec son piège autour du cou, on
aperçoit la plaie sous son cou) n’en finit plus de galoper...
6. Au bout de 2h, nous arrivons enfin à avoir un bon angle de tir. La zèbre
s’allonge sous l’effet des drogues.
7. Paul s’approche très doucement... au cas où les drogues ne fassent pas
complètement effet.
4.
5.
6.
7.
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IMPACT MISSION
Impact au Mali : mission de formation aux techniques de communication
L’association étudiante malienne “Vision Jeunes” œuvre à la
sensibilisation et à la mobilisation des collégiens et lycéens sur les
thèmes de l’éducation, la santé et de l’environnement. Pour mieux
convaincre les décideurs de leurs actions, une formation en
communication a été dispensée par une volontaire issue de la
Fondation Orange. Après 3 mois, Vision Jeune a ainsi pu établir des
partenariats avec des entreprises nationales telles Orange Mali
(subvention de 500 000 FCFA), Ortiz Communication, ou encore
Radio DJEKAFO. Plus largement, les membres de Vision Jeunes ont
pu renforcer leurs compétences en organisation et gestion et
s’apprêtent à déposer un projet d’insertion des jeunes en direction
du gouvernement malien.
Impact au Bénin : mission de formation
en bureautique
Les formations bureautiques à Tanguiéta au Bénin ont visé un
public élargi composé de jeunes déscolarisés, d’artisans, de professeurs, d’entrepreneurs ou encore de responsables associatifs.
Impact au Bénin : mission auprès
des bibliothèques et du bibliobus
Les tournées du bibliobus et les animations de la bibliothèque
s’intègrent aux programmes écoles de la région de Tanguiéta.
Le partenariat avec Planète Urgence a permis d’acquérir 4885 sur
les 5122 ouvrages que comptent les fonds documentaires du
bibliobus et de la bibliothèque. Les volontaires ont ainsi contribué
à répondre aux attentes et besoins des usagers de la bibliothèque
en leur permettant de disposer d’ouvrages de référence auxquels
ceux-ci n’auraient pas eu accès : annales pour les classes
d’examen (BEPC et BAC), encyclopédies, dictionnaires bilingues,
livres de mathématiques et autres ouvrages de référence.
Certains ont ainsi pu acquérir les connaissances leur permettant de
faire face aux exigences de leur poste : conception de fiches de
suivi, rédaction de rapports périodiques, établissement de
plannings... Quant aux jeunes déscolarisés, la formation facilitera
leur insertion professionnelle, les attestations délivrées reconnues
officiellement permettant à leurs détenteurs de se présenter à des
concours d’entrée à la fonction publique ou de passer des tests de
recrutement organisés par des structures locales (mairies, centres
de santé, association). Au final, la formation a permis à 5 personnes
de créer des secrétariats publics, petits établissements proposant
des prestations de saisie, photocopies et articles de bureau. Deux
autres bénéficiaires ont passé avec succès un concours d’entrée à
la fonction publique comme opérateurs de saisie. Enfin, quatre
personnes ont été recrutées par des associations locales sur des
postes de secrétariat ou d’animation.
La bibliothèque est fréquentée par les écoliers, lycéens et adultes
de Tanguiéta et ses environs. En 2008, le nombre d’abonnés à la
bibliothèque était de 189 alors que le nombre de visites
enregistrées (tous publics) était de 13 877. L’équipe d’animation de
la bibliothèque a également bénéficié de l’appui des volontaires
pour le renforcement de ses capacités en techniques d’animation.
Au cours de l’année scolaire, le bibliobus a desservi 10 villages
pour un total de 72 sorties.
8.
Paul lui met un chiffon pour lui clore les yeux.
9.
La 1ère étape est de couper le piège cisaillant le cou de la zèbre
10. L’entaille est très impressionnante !
11. Nous allongeons la zèbre afin que son corps s’aère mieux. Bétadine
sur la plaie, antibiotiques en injection et administration de l’antidote.
8.
9.
10.
L’opération dure seulement 5 mn. car il fait très chaud et la température
de la zèbre augmente dangereusement.
12. Et là voilà repartie... Un grand moment ! Quelques instants plus tard,
elle retrouvera son poulain et se mettra à brouter.
13. Le piège est impressionnant : 7 câbles d’acier enlacés !
11.
12.
13.
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CONGÉS SOLIDAIRES
I M PA C T M I S S I O N
Impact en Inde : mission de formation auprès
d’une ONG de production artisanale labellisée équitable
L’ONG indienne de Pondichery TAS compte 15 femmes salariées à
plein temps et exporte la moitié de ses produits artisanaux labellisés
commerce équitable vers l’Europe : vêtements pour hommes et
femmes, sac à main, trousse de toilette, poupée et jouet pour
enfants, abat-jour, natte de plage... En 2008, 5 volontaires se sont
succédés pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie de
croissance en direction des marchés européens et améliorer les
ventes par un renforcement des compétences en design.
Les femmes ont ainsi suivi une formation sur la théorie des couleurs, la règle des textures, la compréhension des tendances des
4 saisons, la création et la confection de nouveaux produits tels
que des housses pour ordinateur portable, des sacs à main en
toile de jute et en PVC recyclé... Le fondateur de TAS, M.
Rajendran a lui bénéficié d’une formation sur l’analyse des coûts
ainsi que sur la recherche de nouveaux distributeurs européens.
Un an plus tard, la production a augmenté de 35 % comparativement à 2007 : de 12 pièces, l’entreprise est passée à 15 (20
exemplaires pour chaque modèle) et les distributeurs de 6 à 8 en
Inde, Nouvelle-Zélande, Singapour, Allemagne et France.
Formation à
Pondichery
de 15 femmes
à la création
et confection de nouveaux produits.
Conséquemment, le salaire des femmes a été augmenté de
20 %, de 110 roupies par jour en 2007 à 125-140 roupies par
jour en 2008. Enfin, le versement de 1750 € de subvention a
permis d’investir dans un matériel de travail plus performant :
4 nouvelles machines à coudre ainsi qu’un ordinateur portable
sont désormais opérationnels.
Impact au Bénin : mission de formation à l’écotourisme
L’ONG béninoise Ecobénin a été créée en 1999 par des
professionnels de l’écotourisme. Elle développe aujourd’hui
plusieurs programmes, dont un projet à Koussoukoingou, situé sur
la chaîne montagneuse de l’Atakora, au Nord-Ouest du pays. Ce
village présente une architecture caractéristique de la région,
l’architecture “Tata Somba”. Ces habitats traditionnels des ethnies
Bétiabé, Otammari, Bétammaribé et Bésorbé sont construits en
fonction d’une symbolique particulière, décidant de l’orientation, de
la disposition des cases et de la place des greniers dans la
concession. Un Tata n’a ainsi qu’une entrée, toujours face à l’Ouest,
direction marquant la progression des migrations et par extension
le chemin du bonheur. A contrario, l’Est est considéré comme le
mauvais côté d’où viennent tous les maux dont souffre la société.
Avec l’évolution des modes de vies, ce patrimoine remarquable est
désormais menacé. Ecobénin valorise donc ce site afin de
référencer cette architecture au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
Depuis 2007, 19 volontaires Planète Urgence ont contribué à la
formation de 3 restauratrices et de 11 guides, dont 5 formellement
accrédités.
Une association communautaire (La Perle de l’Atacora) a
également vu le jour pour la gestion des activités et des recettes
touristiques. De janvier à novembre 2008 l’association a enregistré
la visite de 372 touristes étrangers de circuits écotouristiques et
104 nuitées chez l’habitant. Les bénéfices redistribués aux guides,
aux propriétaires de Tata Somba et à la communauté villageoise
ont permis notamment la création de toilettes sèches et un don de
matériel scolaire pour les deux écoles du village. A ces bénéfices
s’ajoutent les subventions allouées par Planète Urgence, avec
lesquelles des équipements, des panneaux de signalisation et des
dépliants pour la promotion du site ont été créés pour permettre
aux propriétaires de Tatas de s’équiper et d’accueillir au mieux les
touristes.
Architecture Tata Somba au Nord du Bénin : un patrimoine à fort potentiel écotouristique.
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APPUI AUX PROJETS
Opération Kits Scolaires,
Trousseau du maître
Planète Urgence a poursuivi en 2008 son opération “kits scolaires” en faveur des écoles du Bénin,
Burkina Faso, Cameroun, Madagascar et Mali.
Grâce au fidèle engagement des entreprises IBM,
l’Oréal et Cegos complété par la généreuse contribution de donateurs particuliers -dont Mauro
Gianetti- nous avons pu équiper 18 000 enfants
pour la rentrée du mois d’octobre.
1 kit scolaire = 2 € = 1 sacoche en toile contenant un cahier + une ardoise +
une gomme + une règle + un crayon à papier + un stylo bille.
Trousseau du maître
Nous avons complété cette opération par un projet intitulé “le trousseau du maître”. En effet, la contribution
complémentaire de la Cegos (3 000 €) nous a permis de
faire une dotation à 65 maîtres de classe de l’enseignement primaire afin qu’ils puissent exprimer leur talent en
faveur des enfants.
Répartition des kits scolaires par pays et par bénéficiaires
Kits Scolaires
L’opération “kits scolaires” a surtout un impact très
important vis à vis des parents d’élèves. En effet cette
opération aide le Ministère de l’Education Nationale de
ces pays à valoriser l’école aux yeux des parents d’élèves
souvent désabusés par le manque de moyens.
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
MALI
MADAGASCAR
4 000 kits distribués sur 28 écoles.
2 000 kits distribués sur 47 écoles
2 000 kits distribués sur 13 villages
2 000 Kits distribués sur 11 écoles
8 000 Kits répartis sur 5 ONG locales
Ce kit, distribué par le chef d’établissement, permet ainsi
aux enfants des familles les plus modestes d’accéder à
l’école sans que les parents soient pénalisés par le coût
relatif aux fournitures de base pour une année scolaire.
Au-delà de l’éducation, la confection des kits ayant été
confiée aux partenaires locaux, l’économie locale
bénéficie aussi de ce projet.
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CONGÉS SOLIDAIRES
Aide alimentaire
En 2008, le Dr Dupé et ses partenaires ainsi que Jean Marie Collin
et Renault Europe Automobile ont souhaité poursuivre leur
engagement en faveur de la population Dogon du Mali. En effet, la
période de soudure est toujours très difficile dans cette région et de
nombreux villages souffrent d’une pénurie alimentaire grave.
Une aide alimentaire d’urgence de 15 300 € a permis à de nombreux villageois de cultiver les champs en attendant la récolte dans
des conditions plus acceptables.
Ce programme contribue à limiter les migrations des forces vives
de ces villages.
Les collectes spéciales
A l’implication des acteurs locaux, s’ajoute celle des volontaires qui
ont permis à différents projets de se concrétiser, ceux-ci reviennent
de mision de plus en plus nombreux avec la ferme intention de
poursuivre ce qui était bien souvent pour eux, un premier pas dans
le domaine de la solidarité internationale.
Ainsi, près de 4 000 euros ont été récoltés par d’anciens
écovolontaires partis au Zimbabwe afin d’aider notre partenaire
opérationnel DART à réparer son véhicule, indispensable pour les
activités terrain sur le Parc de Hwange. Au Cameroun, près de
3000 euros ont été réunis pour un projet de forage à Banda Wani
grâce à un financement tripartite d’anciens volontaires, du Parc de
la Bénoué et des habitants du village.
Notons également l’essor que connaît aujourd’hui l’association
d’anciens volontaires Solidarité Enfants Atakora pour le Bénin ainsi
que le projet d’électrification à l’énergie solaire d’un village en
Indonésie financé par la société Schneider Electric sous l’impulsion
de l’un de leur salarié parti en mission avec Planète Urgence sur
l’île de Siberut.
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APPUI AUX PROJETS
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NOS ACTIONS EN CHIFFRES
En 2008, Planète Urgence a envoyé 780 volontaires sur le terrain, soit une augmentation de 16 % par rapport à
2007 qui a permis à l’association de consolider son action envers les populations locales et plus particulilèrement sur ses 4 plateformes d’intervention.
Répartition des volontaires
Hommes
Répartition des volontaires
par type d’action
Eco-volontariat
38 %
Appui
éducatif
33 %
245
31 %
Répartition des volontaires
par type de financements
Financements
individuels
Financements
entreprises
535
Femmes
288
37 %
492
63 %
69 %
Formation adultes
29 %
L’engagement plutôt féminin dans le cadre des
congés solidaires ne cesse de se confirmer
d’année en année.
Les missions d’écovolontariat attirent de plus en
plus de volontaires, 296 d’entre eux sont partis
cette année sur une dizaine de projets auprès
des chercheurs et conservateurs des parcs
nationaux et aires protégées.
Départs des volontaires
par mois
Répartition des volontaires partis en mission par pays
2007
2008
150
Mali
Guadeloupe
126
4
100
Niger
17
Inde
33
3 4
5 6 7
8
19
Contrairement à nos précédentes années, le pic
de départ des volontaires habituellement situé
l’été a eu lieu en 2008 sur le mois de novembre
grâce au départ notamment de nombreux salariés de la Banque Postale.
Nombre de structures
bénéficiaires : 131
51
78
2008 a été l’année du Bénin en terme de départs sur le terrain, et marque
également la fin de notre partenariat avec notre partenaire guadeloupéen
Evasion Tropicale pour lequel 4 derniers volontaires
sont partis en début d’année.
Nombre de volontaires
sur les 3 dernières années
Répartition des charges missions
de Congés Solidaires
780
Environnement
16 %
21
10
Madagascar
41
Argentine
Education
26
Zimbabwe
9 10 11 12
Polynésie
Indonésie
164
0
2
2
239
Cameroun
1
20
Djibouti
Burkina Bénin
Perou
50
1
La participation des entreprises françaises au
financement des Congés solidaires de leur salariés est de plus en plus importante chaque
année : une centaine d’entre elles ont envoyé
492 volontaires sur le terrain en 2008.
Subventions
155 k€ 7 %
671
630
Gestion projet
10 % 211 k€
39 %
Frais formation
Frais mission
1 447 k€
5 % 102 k€
69 %
Frais structure
9 % 189 k€
Développement
59 45 %
0
2006
L’éducation des jeunes a pris une place encore
plus importante en 2008 (39 %), Planète Urgence
maintient également son soutien envers les associations féminines soit environ 25 % des structures bénéficiaires pour la formation d’adultes.
2007
2008
Une nette augmentation du nombre de volontaires partis sur le terrain en 2008 a permis à
Planète Urgence de consolider son action sur le
terrain en renforçant ses partenariats avec les
structures de l’écomomie locale.
Sur la somme totale versée par les volontaires ou
leur entreprise pour le financement de leur mission
de Congé Solidaire, 76 % sont affectés directement
au terrain, 15 % à leur préparation au départ et au
suivi du projet et 9 % aux frais de structures.
Bilan des subventions versées par Planète Urgence en 2008
En complément des actions menées par les volontaires sur le terrain, Planète
Urgence verse également semestriellement un appui financier aux partenaires
et/ou bénéficiaires. Cette subvention a pour objectif de participer aux projets
d’investissement et de développement de la structure locale pour laquelle les
volontaires viennent apporter main forte. En ligne de mire : l’autonomisation à
long terme de ces structures. Le montant total des subventions versées en
2008 s’élève à 155 345 €. Par pays, le montant des subventions varie en fonction de leurs besoins ainsi que du nombre de volontaires partis en mission sur
ces pays :
ARGENTINE
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
DJIBOUTI
INDE
INDONESIE
MADAGASCAR
MALI
NIGER
POLYNESIE
6 650 €
45 155 €
7 190 €
34 162 €
600 €
7 865 €
3 150 €
13 300 €
24 803 €
4 150 €
8 320 €
PLANETE URGENCE
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Urgence Climat
U R G E N C E C L I M AT
Pages 24 à 33
“Un grand enrichissement et un sentiment d’admiration et d’humilité face à ceux qui se battent au
quotidien contre d’autres qui détournent les richesses de la planète pour leur seul profit. Une
meilleure compréhension des enjeux environnementaux qui nous concernent tous et des
meilleurs moyens pour les appréhender : l’implication locale, l’espoir et la motivation,
l’humilité et la forte volonté de participer à la solution plutôt qu’au problème.”
Carole est partie sur une mission de protection des forêts primaires et de soutien scolaire
auprès des enfants de l’île de Siberut en Indonésie. Mission financée par AGI France octobre 2008.
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Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat, la protection de la biodiversité
animale et végétale et plus généralement la survie de nombreuses communautés humaines
vivant à proximité et au delà.
Pourtant, entre 13 et 15 millions d’hectares
continuent d’être abattus chaque année sur la
planète, soit une superficie égale à un pays
comme le Népal ou à la moitié de l’Italie. Cette
déforestation stupéfiante déstocke massivement
du CO2 en retour et représente désormais à elle
seule plus de 20 % des émissions mondiales de
gaz à effet de serre tous les ans.
C’est pourquoi Planète Urgence développe
depuis fin 2006, une opération de reforestation au
Mali et en Indonésie baptisée Urgence Climat.
PLANETE URGENCE
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U R G E N C E C L I M AT
CONTEXTE
Au Mali, Planète Urgence a basé son programme de reforestation sur l’agroforesterie familiale :
une parcelle d’1ha est ainsi allouée à une famille.
Réduire les émissions de CO2 et reforester la planète
Avec 0,74 degrés de réchauffement depuis un siècle, la température du globe va encore augmenter
de 1,4 à 5,8°C d’ici à 2100. Cette élévation est largement imputable aux émissions de gaz à effet de
serre (GES) générées par les activités humaines.
A plus de 2 degrés d’élévation, les conséquences environnementales, économiques et sociales du réchauffement seront proportionnellement catastrophiques et non
maîtrisables : en un temps record nous assisterons à la
multiplication d’épisodes climatiques extrêmes, à l’élévation des mers, l’effondrement de la biodiversité, aux
modifications radicales des rendements agricoles, des
ressources halieutiques et des modèles économiques
adossés, à une compétition exacerbée pour l’accès aux
ressources et aux espaces vitaux - et donc des risques
accrus de conflits entre États ou communautés et des
mouvements de populations réfugiées... Si le réchauffement et le chaos climatique frappent d’ores et déjà les
continents et toutes les populations du globe, les pays du
Sud, déjà parmi les plus pauvres, sont les plus durement
touchés : une mobilisation d’envergure internationale
pour les accompagner dans le changement et l’adaptation à cette nouvelle donne est désormais impérative.
Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation du
climat, la protection de la biodiversité animale et végétale et plus généralement la survie de nombreuses communautés humaines vivant à proximité et au delà. Parce
qu’elles captent et stockent durablement le dioxyde de
carbone issu des activités humaines, les forêts limitent
la présence dans l’atmosphère des gaz à effet de serre
26
partout où ils sont produits dans le monde. Véritables
“stocks de carbone”, elles sont indispensables à la vie
et au maintien d’un climat stable. Sans le maintien des
surfaces forestières, l’humanité ne parviendra pas à diviser par deux d’ici 2050 les émissions de gaz à effet de
serre dans le monde.
C’est pourquoi, Planète Urgence développe depuis fin
2006, une opération de reforestation au Mali et en
Indonésie baptisée Urgence Climat pour :
• Lutter contre le réchauffement climatique,
• Favoriser le développement socio-économique
des populations locales
• Protéger la biodiversité
Cette opération est intégrée à la campagne “un milliard
d’arbres” parrainée par le Programme des Nations
Unies pour l’Environnement (PNUE) à l’initiative de la
Fondation Prince Albert II de Monaco et de Mme
Wangari Maathaï, Prix Nobel de la paix 2004 et fondatrice du Green Belt Movement au Kenya.
Notre campagne de communication 2009 est axée en faveur de notre
programme de reforestation avec le slogan “1€ = 1 arbre planté”.
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EN INDONÉSIE
Dans le processus de plantation des palétuviers en Indonésie, le “plantule” n’est mis en champ
qu’après 2 à 3 mois passés en pépinière pour garantir sa croissance.
Programme de restauration de la mangrove en Indonésie
L’Indonésie est le plus gros exportateur de bois
tropical, dont une large part est illégale et non ecocertifiée. Les forêts tropicales naturelles y sont
détruite et remplacées par des plantations productrices de fibre de bois utilisée pour la fabrication de
papier et d’huile de palme dont les industries
mondiales d’agroalimentaire, de cosmétiques et
d’agro-carburant sont voraces. En quelques années,
la déforestation massive du pays a fait passer
l’Indonésie du 21e au 3e rang mondial des pays
émetteurs de GES.
Les forêts de mangroves, qui se développent dans les
zones côtières, ont longtemps été négligées par les gouvernements; considérées comme des terres inutiles elles
n’ont, jusqu’à la dernière décennie, fait l’objet d’aucune
forme de protection. Soumises à la pression démographique, à l’aménagement du littoral, à l’aquaculture
intensive, les mangroves ont perdu 25 % de leur superficie depuis 1980 et sont aujourd’hui un des habitats les
plus menacés du monde. Pourtant, ces écosystèmes
jouent un rôle de tampons en protégeant le littoral contre l’érosion et les tempêtes et constituent le support de
vie de nombreuses espèces halieutiques mais aussi de
diverses espèces d’oiseaux et de mammifères tout en
structurant et enrichissant les sols et en purifiant l’eau.
Notre programme est mis en œuvre dans la province Nord
Sumatra, au nord-est de l’île de Sumatra. Les trois districts
d’intervention font partie des plaines côtières de l’est
ouvertes sur la mer de Java et le détroit de Malacca. La
mangrove y a essentiellement été déboisée pour être
convertie en bassins d’aquaculture intensive, une activité
longtemps encouragée par les autorités indonésiennes.
Mais en quelques années l’appauvrissement des sols
deforestés a entraîné la dégradation de la qualité de l’eau
et provoqué une chute brutale des rendements.
Aujourd’hui, autorités et communautés s’intéressent à
retrouver une production durable qui passe par une
reforestation des sites détruits compatible avec une activité
Les communautés locales doivent être actrices et porteuses du projet de reforestation afin d’en assurer une gestion économiquement et écologiquement durable.
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• Pangkalan Susu
raisonnée de pêche ou d’élevage de poissons et
crevettes, la production de crabe, mais également
l’apiculture ou la production de produits
alimentaires.
A Sumatra, le niveau de vie des communautés
côtières est inférieur à celui des populations
vivant à l’intérieur des terres. Si le salaire minimum
indonésien est d’environ 75 euros mensuel, le secteur
informel qui regroupe jusqu’à 80 % de la population ne
garantit pas ce minimum. Ainsi, le revenu moyen relevé
sur les sites de reforestation est de 35 €/mois et généralement entre 90 à 120 €/mois pour les fermiers piscicoles visés par le programme. Pour être pérenne, la
reforestation devra donc montrer un impact économique indéniable en faveur des occupants des terres.
Conséquemment, le développement de filières durables
d’aquaculture est au nombre des résultats attendus de
la reforestation entreprise.
Les terres reboisées :
Nous intervenons sur quatre sites spécifiques ayant
chacun une particularité :
• Sicanang, en banlieue de Medan : zone semi urbaine
et industrielle adossée à la mangrove.
• Percut : milieu insulaire en embouchure de delta.
• Pangkalan Susu : une petite île de 300 ha proche de
la côte.
• Pantai Labu : bord de mer peu habité et peuplé d’une
riche colonie d’oiseaux.
Dans ces zones habitées, les mangroves sont souvent
reparties en parcelles et/ou converties partiellement ou
totalement selon les cas en bassins ou étangs destinés à
l’aquaculture gérés par des habitants des villages
adossés aux sites. Toutefois, même si l’usage et la
possession quotidienne en reviennent à des personnes
“privées”, les terres appartiennent tout autant à la
• Percut
• Sicanang
• Pantai Labu
communauté locale : si chacun peut faire ce qu’il souhaite
de sa terre, de sa parcelle, la communauté et les voisins
directs doivent être associés à la décision.
Concernant les trois districts dans lesquels sont répartis
les 4 sites où nous intervenons entre 2007 et 2008, 80 à
85 % de terres sont dites communautaires mais sous
gestion individuelle, 10 % des terres appartiennent à des
compagnies indonésiennes ou étrangères, et 5 % à
différents niveaux de collectivités (villages, districts ou État).
Prés de 95 % des 196 ha reboisés jusqu’à présent
appartiennent à 268 fermiers piscicoles propriétaires de
parcelles de différentes tailles (généralement de 0,5 à 4 ha
pour moyenne de 0,94 ha). Selon la situation du terrain et
le niveau d’implication souhaité des bénéficiaires, les
surfaces sont partiellement ou totalement reboisées.
Dans certains cas l’activité de pêche est maintenue
durant la croissance des plants.
L’addition de petits reboisements parfois épars dans un
ensemble forestier dégradé contribue ainsi à reconstituer
un ensemble homogène plus large pouvant ainsi relever
de plusieurs propriétaires différents.
Les sites sélectionnés pour reboiser les terres ont fait l’objet d’une aquaculture intensive détruisant la majeure partie des mangroves qui y assurent
la conservation de la biodiversité, reforester les sites détruits permet d’y garantir une production durable.
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Les différentes parties prenantes indonésiennes,
locales, régionales et nationales :
Le partenaire en maîtrise d’œuvre : l’association indonésienne YaGaSu
The Sumatran Elephant Foundation (YaGaSu) est une
ONG indonésienne, créée en 2001, de protection de
l’éléphant, restauration des forêts et écosystèmes
dégradés et d’amélioration des revenus des communautés locales des zones concernées.
Le choix de l’association YaGaSu comme maître d’œuvre
est né d’une première expérience particulièrement
positive de partenariat avec Planète Urgence à l’occasion
de notre opération de premiers secours portés aux
populations affectées par le tsunami de 2004 dans la ville
de Banda Aceh.
L’association YaGaSu est présidée par M. Bambang
Suprayogi, 47 ans, Docteur en écophysiologie végétale,
ancien directeur du parc National de Gunung Leuser à
Sumatra, et membre des groupes d’experts “Éléphant
d’Asie” et “Zones Protégées” auprès de l’UICN.
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EN INDONÉSIE
• Les diverses personnes ressources des communautés
villageoises, dont les responsables des pêcheries, les
autorités religieuses et les représentants de la jeunesse.
M. Rachmat Witoelar, Ministre Indonésien de l’environnement a par ailleurs inauguré le lancement de l’opération
de reforestation le 10 août 2007.
Avec les bénéficiaires directs, fermiers piscicoles
occupants les sites reboisés, nous établissons
progressivement un protocole de gestion de la terre et de
protection des mangroves replantées valable pour une
durée de 20 ans.
Ce protocole est renforcé d’un second avec les autorités
locales, à savoir les communautés villageoises, les
districts et les pêcheries locales. Il fixe les principes de
bonne gestion et de protection des zones de mangroves
pour une durée de 20 ans.
Populations et autorités locales et nationales :
Au delà de l’adhésion des bénéficiaires directs du
reboisement, les communautés et autorités locales doivent
être actrices et porteuses du projet. Dans un souci de
légitimité, de bonne gestion, et de sécurité sur le foncier,
les différentes institutions et parties prenantes sont :
• L’agence environnementale de la Province de Sumatra
Nord, sous tutelle du Ministère Indonésien de
l’environnement,
• L’agence de conservation des ressources naturelles de
la Province de Sumatra Nord, sous tutelle du Ministère
Indonésien du foret,
• Les chefs de districts et chefs de villages
Nos programmes de reforestation dans le monde visent à préserver, à notre échelle,
la Terre que nous allons laisser aux générations futures.
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Les différentes étapes de la plantation
Encadrement et suivi
Formés et supervisés par les équipes YaGaSu dédiées
au programme (10 personnes), 5 superviseurs de sites
sont employés et rémunérés à plein temps. Ils sont traditionnellement les agents communautaires désignés
par le village et dans le cadre du programme de reboisement en charge de :
• La pépinière du site
• L’identification des parcelles ou terres à reboiser
dans leur zone d’attribution
• La sensibilisation des propriétaires de parcelles et
plus largement de la population villageoise aux bienfaits de la reforestation des mangroves.
• La planification des opérations de plantations, le
recrutement des planteurs et leur encadrement (respect du protocole de plantation).
• La surveillance de la bonne prise des plants les
premières semaines suivantes la plantation (vigilance
parasite et ensoleillement)
• Le suivi des parcelles reboisées et le remplacement
des plants morts le cas échéant.
• Le reporting au responsable terrain de YaGaSu à
chacune de ces différentes étapes.
Protocole
Les 4 500 plants par hectare sont espacés d’un mètre
en largeur et de deux mètres en longueur. Avec un taux
de survie pouvant atteindre 90 % la première année, le
nombre de plants à l’hectare est d’environs 4 000. Par
la suite, la mortalité des plants peut atteindre 20 %
durant les 4 premières années de croissance.
Schéma du protocole de plantation.
30
A maturité, 20 à 25 années après la plantation, le nombre d’arbres à l’hectare sera d’environ 3 500. Les conditions de compétition naturelle sont ainsi récréées.
Bilan des plantations sur chaque site
Site
Nb plants
2007
Nb plants Total plants
2008 2007-2008
Total
(ha)
PERCUT
308 600
SICANANG
111 300
PANGKALAN SUSU
0
PANTAI LABU
0
240 000
112 812
252 188
50 000
548 600
224 112
252 188
50 000
122
50
56
11
TOTAL
655 000
1 074 900
239
419 900
En 2008, ce sont 655 000 palétuviers qui on été planté, soit 1 074 900 plants sur les deux années du programme pour une superficie totale de 239 ha.
Au terme de la reforestation des 5 millions de palétuviers
en 2012 nous tablons sur un minimum de séquestration
de 130 000 tonnes de CO2. Cette donnée sera affinée
suite aux études menées sur le terrain afin de répondre
aux exigences du label CCB, une labellisation prévue à
la fin de l’année 2009.
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AU MALI
L’agroforesterie et la culture maraîchère permettent de replanter des espèces adaptées
et de porter tout à la fois un projet de développement local.
Programme de développement agrosylvicole au Mali
Le Mali appartient aux pays du Sahel. D’origine
tamasheq, le terme sahel signifie “rivage’’, un rivage
où l’écologie et le climat rendent à nouveau la vie
possible après le franchissement des milliers de
kilomètres de désert saharien s’étendant au sud des
pays du Maghreb. Pesant de manière majeure sur
l’évolution du climat, de la végétation, du potentiel
hydrique et donc sur l’avenir des ressources naturelles disponibles pour les populations, la désertification est un phénomène déterminant pour cette
région du monde. Ce phénomène est amplifié par la
consommation de bois à usage domestique au
Sahel en décalage complet avec les ressources
forestières disponibles.
Parmi les moyens de lutte contre la désertification, le reboisement apparaît comme une solution
privilégiée. Grâce à la mise en place d’une exploitation agro forestière familiale, ce programme permet de replanter des espèces adaptées et de porter tout à la fois un projet de développement local.
Localisation
Le programme de Planète Urgence est mis en œuvre
dans la région de Mopti, au centre du pays, sur les 4
communes de Sio, Mopti, Konna et Fatoma.
Le secteur d’activité principal de la région de Mopti est
le secteur primaire. La région présente toutefois de forts
contrastes. Si la zone du delta intérieur du Niger est propice à la pêche, à la riziculture et à l’élevage, le cercle de
Mopti concerné par notre projet est une zone beaucoup
plus sèche. Le mil est la culture principale et constitue
l’aliment de base. La qualité des récoltes est soumise
aux aléas climatiques et aux attaques de criquets. Les
conditions de l’élevage, essentiellement bovin, sont très
aléatoires et pèsent fortement sur la dégradation des
ressources naturelles du fait du surpâturage.
Les ethnies représentatives de la région sont les Bambara, Marka, Peulh, Dogon et Bozo. Les bénéficiaires
directs du projet sont exclusivement des agriculteurs dont
le revenu par famille est estimé entre 20 et 40 € par mois.
Une famille, une parcelle, un hectare
Le programme est entrepris sur la base de l’échelle familiale. Le reboisement est envisagé dans le cadre d’une
parcelle d’1ha allouée à une famille qui sera en charge de
la production agro-forestière et du suivi des plantations
sur ce terrain. Le programme prévoit la plantation d’espèces d’arbres complémentaires agencés de façon à favoriser un cercle vertueux végétation/sol/production.
Chaque parcelle d’un hectare est divisée en quatre portions chacune. La présence du balanzan (Acacia Albida)
assure l’apport naturel en azote. Cette espèce a en outre
une utilité économique puisqu’elle produit du fourrage
pour le bétail. Les arbres fruitiers (manguiers, goyaviers,
papayers…) assurent une production qui peut être
consommée directement, améliorant ainsi la qualité de
l’alimentation de la famille par un apport en vitamines et
fibres. Les fruits peuvent également être vendus sur les
marchés locaux. La production maraîchère peut enfin être
commercialisée ou intégrée à l’alimentation des familles.
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La parcelle est entourée d’une triple haie vive : tout à fait
à l’extérieur se trouve une haie d’épineux, le prosopis,
dont la taille empêche les chèvres de pénétrer la parcelle.
On trouve ensuite une haie d’eucalyptus pour lutter
contre l’érosion éolienne et éviter l’ensablement de la
parcelle. Enfin, à l’intérieur, une rangée de jujubier
(Zizyphus Mauritiana) assure une production fruitière en
plus d’une protection contre l’érosion.
Le retard accumulé sur la pérennisation des puits par
busage, notamment lié au doublement du prix du ciment,
amène un effort budgétaire de rattrapage fin 2008. Le
point est important car il conditionne le maraîchage et
donc en grande partie la présence des paysans sur les
parcelles, facteur de protection et d’entretien de ces
parcelles et bien sûr les revenus additionnels à court
terme liés au maraîchage. Afin d’atténuer les risques de
divagation des animaux sur les parcelles, le garnissage de
celles-ci se fait en deux temps ; création de la haie vive
(550 pieds) lors de la première campagne et plantation
“intérieure” lors de la campagne suivante. Cette année,
plus de 150 000 plants ont été fournis portant à 313 000
le nombre d’arbres plantés depuis le début du projet.
Notre stratégie vise à :
• Sélectionner des agriculteurs ayant ou pouvant obtenir des autorités un hectare et motivés par le projet.
• Faire planter par le bénéficiaire ou sa famille sur ces
parcelles des espèces d’arbres complémentaires
financés par le projet.
• Faire creuser un puit par le bénéficiaire, le projet finançant sa pérennisation au moyen de buses en ciment.
• Financer l’introduction au maraîchage (semences, kits
d’outils et conseils de production).
• Assurer le suivi dans la durée de la parcelle par le
coordinateur local.
La sensibilisation
En 2007, les coordinateurs de site ont organisé des
réunions dans les villages en présence du chef de village : présentation du projet, objectifs, échanges. Lors
des visites suivantes : inscriptions de ceux qui semblent
réunir les conditions, choix final par le coordinateur en
fonction du nombre maximum de parcelles, annonce
aux bénéficiaires et aux chefs de village.
Le choix de l’échelon familial
La complexité du contexte foncier local justifie le choix
de l’échelle familiale pour ce projet. Étant donné la juxtaposition des prérogatives communales et coutumières, rendre les villageois directement responsables des
plantations permet de contourner les conflits sur la légitimité des différentes autorités et d’éviter une gestion
éclatée et donc inefficace du projet. Les allocations de
terrain pour les paysans candidats et “sans terre” se
font au niveau du chef de village par consensus après
consultation générale et validation par le maire.
Les associations locales accompagnant le projet
assurent, de surcroît, la sensibilisation et la formation
des communautés aux techniques et au suivi de la
reforestation.
Bilan des plantations
Site
SIO
MOPTI
KONNA
FATOMA
Totaux
32
Surface ha
2007
50
19
8
140
217
Surface ha
2008
55
21
55
55
186
Surface ha
2007+2008
105
40
63
195
403
Plants
2007
53 100
11 079
6 075
113 480
183 734
Plants
2008
27 500
0
28 980
72 638
129 118
Total plants
2007+2008
80 600
11 079
35 055
186 118
312 852
Le projet fut initié en mai
2007 sur 212 ha dans les
4 communes de Sio, Mopti,
Konna et Fatoma, puis avec
181 ha supplémentaires
pour la campagne 2008,
sur les mêmes zones.
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REFORESTATION AU MALI
Programme additionnel de performance énergétique
En complément du programme agrosylvicole, une phase test de diffusion de foyers
domestiques améliorés à été mise en œuvre dans la commune de Sio avec l’association de femmes Djeka Bara formée par Planète Urgence à la gestion d’un micro-crédit
dont le fond de roulement, financé par notre association pendant les 6 premiers mois,
est de 7000 euros.
En quelques mois 450 familles ont adhéré au projet (représentant environ 3500 individus), 690 foyers améliorés vendus et 425 prêts accordés.
L’utilisation d’un foyer domestique amélioré montre une réduction de la consommation
de bois de l’ordre de 25 %. Pour les familles, cela se traduit par une diminution de la
corvée de bois et/ou une économie à l’achat du combustible. Le bénéfice est également évident en terme de réduction d’émission de CO2 dans l’atmosphère (environ
180 tonnes de bois économisées à ce jour).
2 Foyers domestiques améliorés
achetés par une famille malienne.
Perspectives 2009
Programmation en 2009 d’un nouveau projet de
reforestation à Madagascar
Perspectives de développement du programme
Urgence Climat
Planète Urgence développera en 2009 à Madagascar un projet
qui conservera l’approche globale du programme Urgence Climat
par la mise en œuvre simultanée des trois objectifs de lutte contre le réchauffement climatique, de développement économique
des populations rurales et de protection de la biodiversité. Il s’agira ainsi d’appuyer la population des communes de Ankanzondondy et de Mangamila dans leur projet de fabrication d’huile
essentielle grâce à la replantation de Ravintsara, l’huile essentielle de Ravintsara étant un produit à forte valeur ajoutée dont la
demande est croissante sur le marché local mais aussi à
l’exportation. Le projet sera étendu à la plantation d’autres
essences en fonction des besoins, dont la création d’une filière
apicole. Le projet comportera également un volet de production
d’énergie renouvelable nécessaire à la production d’huile.
En 2009, nos équipes renforceront les partenariats avec les
entreprises par une démarche de prospection active, garante du
financement et du développement de nos actions sur le terrain, tout
en les sensibilisant et en les encourageant à réaliser les bons
gestes en faveur de l’environnement (bilan carbone, conseil de
réduction d’émissions de gaz à effet de serre, compensation des
émissions incompressibles, éco-gestes...).
Par ailleurs, et pour plus de visibilité, notre site Internet permettra
aux donateurs de visualiser concrètement sur une carte
géographique interactive la parcelle plantée grâce à leur don.
Au total 661 000 euros ont été versés en 2008 par les entreprises
partenaires et les donateurs individuels.
Dans les pays du Sahel où la désertification devient un phénomène déterminant pour l’avenir de ces pays, le reboisement apparaît comme une solution
privilégiée pour lutter contre ce phénomène.
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Comprendre la Planète pour mieux agir en sa faveur : voici une nouvelle
démarche clairement engagée en 2008 à travers de nombreuses interventions en
France, de nouveaux supports pédagogiques et d’une formation encore
renforcée pour nos volontaires. Planète Urgence a décidé en 2008 d’initier un
programme pédagogique en faveur d’un public plus jeune. Ce nouveau projet a
débouché avec le premier numéro en février 2009 d’une édition trimestrielle
intitulée : MEMOIRE DE LA PLANETE. Cet ouvrage s’adresse à un public
d’élèves d’une tranche d’âge de 8-11 ans. Par ces différentes actions, Planète
Urgence entend bien participer concrètement en France à la sensibilisation et à
l’éducation du grand public aux problématiques du développement international
et de la protection de la nature.
Comprendre la Planète
COMPRENDRE LA PLANÈTE
Pages 34 à 39
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“Cette mission a renforcé ma conviction que les peuples gagnent énormément à se
rencontrer et à échanger. La solidarité internationale c’est d’abord s’intéresser aux
situations des pays du Sud et se sentir concerné. Ensuite, c’est échanger et partager avec une double flèche Nord/Sud”.
Emmanuelle est partie sur une mission de formation des femmes au Mali au sein
d’une savonnerie artisanale. Mission financée par L’Oréal - octobre 2008
e
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COMPRENDRE LA PLANÈTE
LA
La formation des volontaires
avant leur départ
une mission essentielle
Cette formation présente des objectifs bien spécifiques. A l’issue de ces 2 journées, les participants sont en capacité de :
• Repérer les différents acteurs et les notions clés de la
Solidarité Internationale
• Connaître les objectifs de l’association et des actions qu’elle
mène sur le terrain
• Identifier notre processus de suivi de projet et le rôle du
volontaire au sein des missions
• Appréhender le contexte global du pays et plus spécifique de
la mission.
Pour les missions de développement :
- Repérer les principaux aspects pédagogiques afin d’adapter
les méthodes aux spécificités des missions auprès des adultes
- Identifier les techniques et activités adaptées aux différents
niveaux des enfants
• Identifier les conséquences de l’acte de “donner” (charte du
don).
• Reconnaître les principaux aspects interculturels dans le but
d’adapter un comportement adéquat sur le terrain.
En conclusion, cette préparation professionnelle permet de développer ses capacités d’adaptation et de communication pour une
meilleure efficacité sur le terrain. Elle propose également des
pistes de réflexion pour aller plus loin, pour témoigner au retour
et pour adapter son comportement au quotidien.
Pourquoi est-elle essentielle ?…
Après avoir suivi cette sensibilisation à la Solidarité Internationale et au Développement Durable, la grande majorité des
volontaires se disent notamment rassurés. En terme d’échange,
ils trouvent des réponses aux questions principales qu’ils se
posent sur le contenu de leur mission. Ils ont pu rencontrer
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FORMATION DES VOLONTAIRES
EN QUELQUES CHIFFRES
740
Volontaires ont suivi nos 2 journées de formation les
préparant à leur départ, en 2008.
29
Sessions de formation ont été organisées soit 5 de
plus que l’année précédente. Cette formation est obligatoire pour tous les nouveaux candidats aux Congés
Solidaires. A l’issue des 2 jours, 94 % des participants
disent qu’elle est essentielle et indispensable à leur préparation au départ. A leur retour, 84 % se disent satisfaits
voire trouvent excellent les contenus.
Financer le séminaire de formation :
179 Volontaires ont fait financer les 2 journées de formation obligatoires avant de partir en mission en utilisant
leur Droit Individuel à la Formation (DIF). Une convention
de formation est établie avec la structure employant le
volontaire. Le coût s’élève à 800 €.
l’équipe et, en général, les volontaires avec lesquels ils vont partir en mission. Et surtout, dans la mesure du possible, ils rencontrent d’anciens volontaires partis sur des missions similaires
venus ici témoigner de leurs expériences.
Nous en profitions pour remercier tous ceux d’entre vous qui sont
venus en 2008 témoigner de leur expérience auprès des futurs
partants. Notamment, grand merci à Béatrice Genoux, Olivier
Gesson, Olivier Gobessi, Philippe Gouriellec, Sébastien Hannebert
et Emmanuelle Georges venus très souvent témoigner.
L’équipe et les locaux
L’équipe pédagogique s’est vue enrichie en interne comme en
externe. Du côté de notre partenaire Adecoop, Sylvie Lefebvre est
venue renforcer l’équipe des 4 animateurs (Fabienne Lassalle,
Clotilde Bocquet, Judith Doue Taï, et Jean Karinthi) alors que
Thérèse Collinet la quittait. Nous les remercions tout particulièrement pour leur implication, leur souplesse et leur disponibilité.
En interne, les bénévoles Eric Pin et Alain Tissier assistent toujours aussi efficacement la Responsable, Marie-France Maréchal. Grand merci pour leur disponibilité et efficacité !
Quant aux locaux, nouvellement installés à Paris, nous avons animé
les sessions en interne dès février. La localisation proche de Gare
de Lyon favorise les déplacements autant des volontaires que de
nos partenaires.
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Perspectives d’avenir
Début 2009, l’équipe formation s’est renforcée par la venue d’une
assistante pour le service, Ouahiba Nouari. Outre, gérer les
conventions de formations, elle gère le suivi administratif,
permettant à l’équipe pédagogique d’être plus disponible pour
travailler activement sur la refonte du programme de formation en
2008 initiée et non mise en œuvre jusqu’alors.
En mars, une première modification a vu le jour au sein du
programme de formation. Un module spécifique sur l’acte de
donner s’est mis en place pour répondre à cette problématique à
la fois très importante pour Planète Urgence et ses partenaires et
sujet sensible également pour les volontaires qui ont souvent des
difficultés à réagir aux sollicitations de leur entourage, notamment.
Une charte du don a également vu le jour, elle est consultable sur
notre site www.planete-urgence.org/nous/charte-du-don.php
Développer les compétences en
interne
Charte du don
La refonte de la formation a d’autres objectifs. Notamment,
permettre une plus grande interaction entre les animateurs et les
volontaires pendant les journées de formation en salle. Un projet
est à l’étude actuellement : les points plus théoriques pouvant être
abordés lors d’une “première journée” consultable en ligne
préalablement aux 2 jours en salle.
Cette interactivité, au-delà d’être plus conviviale, permettra
d’aborder plus en profondeur des notions telles que le savoir
être du volontaire sur le terrain pendant sa mission et les
engagements envisageables à son retour.
La main qui donne est toujours
au-dessus de celle qui reçoit Amadou Hampâté Bâ
Extrait du document “Donner pour agir ?” issu du site
Internet du Ritimo (Réseau d’information et de documentation
pour le développement durable et la solidarité internationale).
“Donner des vêtements, de la nourriture, des médicaments sont
des réflexes courants envers les plus démunis. D’autant plus quand on
vit dans des pays riches où l’on a plus qu’il ne faut, et que l’on se sépare souvent d’objets dont on se dit qu’ils pourraient servir à d’autres.
Malheureusement, tout n’est pas si simple dans ce domaine, et si le don
semble la forme la plus naturelle de la solidarité, il n’est pas forcément
la meilleure et il peut même quelquefois être la pire.
C’est un étonnant paradoxe, mais certains gestes de générosité peuvent
en effet nuire à leurs bénéficiaires. Les dons peuvent être inappropriés,
inadaptés, dangereux, polluants, destructeurs de l’économie locale, etc.
Ils peuvent également créer des relations de pouvoir, générer des comportements d’assistés, augmenter les inégalités, alimenter les marchés
noirs… Autant de choses auxquelles on ne pense pas forcément quand
on vide ses placards, ses rayons ou ses entrepôts.
Le don de matériel est rarement une solution pour être solidaire de
façon plus efficace et responsable. Et si l’on fait un don, il faut que ce
soit un don réfléchi, basé sur une demande précise émanant du ou des
bénéficiaires et non une opportunité de donner des choses dont on ne
veut plus ou dont on ne sait plus quoi faire.”
(Source : Ritimo - novembre 2006)
Le plan de formation, mis en œuvre en 2008 sur le renforcement
des compétences en interne, se poursuit en 2009. Par ailleurs, le
service RH participe à des réunions d’échanges de pratiques
avec d’autres ONG via Coordination Sud.
En terme d’organisation, des réunions transversales ont lieu
régulièrement pour consolider nos processus de suivi/évaluation
de projets et d’accompagnement du volontaire depuis son souhait de s’inscrire jusqu’au départ effectif en mission.
Le projet europeen Pasdel, former de manière transversale
aux problématiques de développement durable
Depuis le sommet de la Terre de Rio (Conférence des Nations
Unies sur l’Environnement et le Développement) en 1992, le
concept de développement durable est reconnu et est appelé
à être intégré de manière transversale tant au niveau global
que local. Pour atteindre ces objectifs ambitieux et pour transformer ce concept en actions concrètes, il est essentiel d’offrir aux acteurs publics et privés, aux étudiants et aux personnes en recherche d’emploi des formations ciblées et
innovantes, axées sur des outils répondant à leurs besoins.
locales, réseau expert sur les problématiques de développement
durable) implantés en Belgique, en Allemagne, en Pologne, en
Roumanie et en République Tchèque.
Dans ce but s’est développé le projet Pasdel (Practicing Sustainable
Development through E-learning) dans le cadre du programme
européen Leonardo da Vinci (soutien à la formation professionnelle).
Promoteur du projet, Planète Urgence a ainsi coordonné les
travaux de 9 partenaires européens (Universités, centres de
formation d’éco conseiller, centre de formation des autorités
Un de ces modules, traitant des liens entre “entreprise et développement durable” est en cours d’adaptation à l’environnement
français (il a été développé en Belgique) pour être proposé dans un
espace dédié aux partenaires de Planète Urgence. La mise en
œuvre de ce dispositif devrait aboutir courant 2009.
Plus d’information sur le site de Planète Urgence ou via le site
dédié au projet PASDEL : www.pasdel.eu
Ce projet pilote s’est étendu sur deux années (d’octobre 2006 à
octobre 2008). Il a permis 3 modules de formation en français
(entreprise et développement durable, éco-construction et agenda
21 local), en tchèque, en polonais et en roumain, afin de renforcer
la prise en compte de l’environnement dans les activités
économiques.
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COMPRENDRE LA PLANÈTE
LES AMBASSADEURS
Education
Actions en milieu scolaire
Associatif
Actions en partenariat
avec d’autres
associations
Programme France de sensibilisation
au développement et à la solidarité
internationale : les “Ambassadeurs”
Le programme “Ambassadeurs” a été conçu au cours de l’année 2007. Les acteurs
principaux étant les anciens volontaires qui souhaitent poursuivre leur engagement en
France après leur retour de mission, Planète Urgence leur propose d’animer au sein des
écoles, des collectivités locales ou des entreprises des activités d’éducation au
développement et à l’environnement. Mis en place début octobre 2007, le programme
comptait déjà 46 membres au 31 décembre 2007. Fin 2008, ce sont désormais 100
ambassadeurs qui composent l’équipe, avec une progression toujours croissante en
2009. Suite à des actions de sensibilisation menées en entreprises, plus de 1 295
personnes ont été formées au développement et à la solidarité internationale, avec la
possibilité de partir pour des missions humanitaires de Congé Solidaire.
Culturel
Evènements
Actions menées en 2008
dans privés
“grand public”
différents milieux
Education
Actions en milieu scolaire
Evénementiel
Manifestations grand public /
salons / forums / festivals
Culturel
Evènements privés
“grand public”
Entreprises
Associatif
dans
ActionsActions
en partenariat
33 entreprises
dont
avec d’autres
21 non partenaires
de
associations
Planète Urgence
Entreprises
Actions dans
33 entreprises dont
21 non partenaires de
Planète Urgence
Evénementiel
Manifestations grand public /
salons / forums / festivals
Nombre d’ambassadeurs
142
100
Perspectives et organisation pour l’année 2009
Pour l’année 2009, de nombreuses actions sont d’ores et déjà à l’étude, parmi celles-ci :
• Stands Planète Urgence animés par les ambassadeurs à l’entrée des restaurants
d’entreprises, lors de forums associatifs dans les villes des ambassadeurs
• Campagnes d’affichage Planète Urgence chez les commerçants sur les kits scolaires ou la reforestation • Expositions photos en entreprise ou en salles municipales pour
informer et sensibiliser le public au développement et à la solidarité internationale
• Débats sous forme de questions/réponses après projection vidéo • Conférences en
entreprises • Témoignages individuels de volontaires partis sur le terrain auprès des
établissements scolaires • Echanges de correspondances entre des classes d’élèves
au Nord et au Sud, et différents événementiels…
0
2008
2009
Répartition géographique 2008
Ile de France - 46 %
66 ambassadeurs
Nord-Ouest - 10,5 %
15 ambassadeurs
Nord-Est - 7,5 %
11 ambassadeurs
Sud Est - 30 %
41 ambassadeurs
Les groupes de travail
Au-delà des actions d’information et de sensibilisation individuelles de proximité mises en
place par les ambassadeurs au sein de leurs villes, l’idée de s’appuyer sur l’ensemble du
réseau via le territoire français a pu être concrétisée. Dès janvier, 5 groupes de travail se
sont formés, réunissant et impliquant les ambassadeurs pour les régions de Paris, Ile de
France, Ouest, PACA et Rhône- Alpes. Au 7 mars 2009, une cinquantaine d’ambassadeurs
étaient engagés dans ces groupes de travail. Ces journées de réflexion sont consacrées
aux actions à mettre en place durant les semaines de développement durable, de solidarité internationale, les journées mondiales ou internationales décrétées par l’ONU en lien
avec les activités de Planète Urgence et avec certains des objectifs du millénaire.
Sud-Ouest - 6 %
9 ambassadeurs
Répartition Hommes/Femmes
Hommes
55
39 %
Femmes
87
61 %
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INFOS DE LA PLANÈTE
“Infos de la Planète” et
notre lettre d’information “Echanges”
Chaque semaine depuis juin 2006, Planète Urgence envoie par courrier électronique
à environ 40 000 abonnés ses “Infos de la Planète”. Véritable revue de presse
internationale avec plus de 500 sources référencées et une cinquantaine d’articles
publiés hebdomadairement, “Infos de la Planète” est devenu au fil des numéros un
puissant outil de sensibilisation du grand public aux problématiques de la solidarité
internationale et du développement durable.
En complément de sa revue de presse hebdomadaire, Planète Urgence publie
depuis 2008 une newsletter trimestrielle informant ses partenaires et donateurs sur
l’actualité de l’association. Les 4 numéros diffusés ont d’ores et déjà rencontré
environ 50 000 lecteurs qui se sont inscrits gratuitement par le biais de notre site
internet. Au-delà du quotidien de l’association, “Echanges” est également un moyen
d’expression pour Planète Urgence afin de porter un regard sur notre planète à
travers des thèmes qui nous concernent tous.
Mémoires de la planète
des histoires pour apprendre le monde aux enfants
La collection de livres Mémoires de la Planète est
un nouveau projet initié par Planète Urgence en
2008 qui s’adresse à un public d’enfants de 8 à
11 ans, curieux de comprendre le monde et de
découvrir toutes les histoires mystérieuses qu’il
nous cache.
Une histoire, des jeux : voilà comment sont construits
les ouvrages de la collection Mémoires de la Planète,
dont le numéro 1, consacré au Bénin, est sorti en
février 2009 pour un premier tirage à 1000
exemplaires. Mais les histoires ici racontées ont cette particularité :
elles sont vraies. Toutes viennent de la bouche même des habitants
du Bénin, du Mali ou d’ailleurs, qui racontent avec leurs mots le
monde tel qu’ils le voient, tel qu’ils le vivent, tel qu’il change.
En s’appuyant sur ces témoignages, Planète Urgence compose des
livres qui ressemblent à des cahiers d’écolier. Les dessins qui les
illustrent proviennent eux aussi du terrain et sont fournis par les
enfants des pays concernés.
Le cahier de jeux permet d’approfondir les connaissances de l’enfant sur les questions que
l’histoire soulève : on y retrouve donc des points de
vocabulaire, mais aussi les bases nécessaires à une
réflexion plus profonde sur l’éducation au
développement. En fonction de l’âge des petits
lecteurs, et de leur curiosité, on pratique les jeux
seul, en famille ou à l’école.
Mémoires de la Planète se retrouve aussi sur
Internet, où des fiches plus détaillées sur des thèmes
abordés dans le livre sont disponibles. Là encore, aide à l’éducation
au développement durable, ces fiches ont pour but d’aider les
enfants et les adolescents dans les recherches qu’ils peuvent être
amenés à mener dans ce domaine.
Le premier numéro, consacré au Bénin, sera suivi d’Histoires de vie
d’Indonésie, de Madagascar et du Mali.
En vente sur www.planete-urgence.org
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Nos partenaires
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Malgré la crise économique qui a commencé à toucher les entreprises dès 2008, nous avons pu
constater un renforcement de l’engagement des entreprises à nos côtés dans nos programmes Congés
Solidaires et Urgence Climat. Nous avons pu, grâce à ces partenaires, augmenter nos interventions sur
le terrain en faveur des plus démunis et augmenter de 30 % - par rapport à 2007 - le nombre d’arbres
plantés sur notre planète. Le Ministère des Affaires Etrangères a souhaité “marquer une pause” en 2008
en ce qui concerne l’éducation et le développement, le temps d’une évaluation. 2009 se présente encore
comme une année difficile compte tenu du contexte international mais nous savons que nous pouvons
compter sur la fidélité de nos partenaires privés.
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NOS PARTENAIRES
Les entreprises au cœur du Congé Solidaire
une action bénéfique pour tous
Avec le Congé Solidaire©, inventé et mis au point par Planète
Urgence, les entreprises se retrouvent au cœur d’une nouvelle
forme de coopération Nord/Sud. Il s’agit là d’une nouvelle
forme d’action : avec le soutien de leur employeur, les collaborateurs volontaires partent travailler dans le cadre de missions internationales d’appui au développement et de protection de la nature.
Le concept est porteur, car il permet de mettre l’immense
réservoir de compétences des entreprises au service des
nombreux besoins, non couverts par la coopération classique,
dans les domaines de la formation, de l’animation, de l’apport
d’expertise ou du renforcement des capacités.
Des bénéfices pour l’employeur
Pour l’employeur, les bénéfices sont multiples : renforcement du
lien avec les collaborateurs autour de valeurs fortes, amélioration
de l’image (interne et externe), expression de la responsabilité
sociétale, enrichissement de la culture d’entreprise et développement des compétences des collaborateurs partis.
Volontaires d’entreprise : une efficacité appréciée sur
le terrain
Pour réussir le pari d’impliquer les employeurs dans une aide
directe aux pays du Sud, Planète Urgence a développé un savoirfaire unique qui permet à des non-spécialistes de la Solidarité
Internationale, des collaborateurs désireux d’agir, de réaliser des
missions efficaces et utiles.
Disposant de peu de temps, les volontaires font néanmoins preuve d’une grande capacité à se concentrer sur l’essentiel. Leur efficacité tient pour beaucoup à leur expérience professionnelle,
notamment en entreprise, milieu où l’efficience est une valeur
essentielle, très appréciée sur le terrain. Les missions ont lieu pendant le temps de congés des salariés et durent deux semaines.
Q UELQUES CHIFFRES SUR LES
PARTENARIATS C ONGÉ S OLIDAIRE EN 2008
492
Volontaires partis en mission grâce à la participation
financière de leur employeur
100
Partenaires ont financé des missions à leurs salariés
20
Interventions de notre service Partenariats Congé
Solidaire pour sensibiliser nos collaborateurs au Congé
Solidaire.
Depuis la création de l’association plus de 2000 volontaires d’entreprises ont participé au Congé Solidaire dans le cadre de partenariats montés avec plus de 300 structures. En 2008, 492
volontaires (367 en 2007) ont participé au Congé Solidaire© dans
le cadre de partenariats montés avec leurs employeurs (entreprise, association, collectivité locale), comités d’entreprise ou fondations d’entreprise.
Au total près de 100 partenaires ont financé des missions en
2008, dont une cinquantaine dans le cadre d’un partenariat
confirmé : les fidèles, nos partenaires depuis quelques années,
tels que L’Oréal, le groupe la Poste et la Banque Postale, Cegos,
DDB, la fondation Schneider Electrics, PwC (Price Waterhouse
Coopers), la fondation Crédit Coopératif (entre autres...) et
quelques nouveaux comme Bouygues Construction, Logica,
OrgaConsultants, l’association Orange Solidarité, le Conseil
général d’Ille et Vilaine, le Conseil général du Cher...
Ces partenariats permettent de répondre à des besoins pointus
de nos partenaires locaux.
Cette année, l’association béninoise Bethesda peinait à trouver un
volontaire pouvant apporter ses compétences pour une mission
d’audit de communication. Grâce à notre partenariat tout frais,
avec OrgaConsultants, nous avons pu trouver le volontaire idéal.
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N O S PA RT E N A I R E S A U C Œ U R D U C O N G È S O L I DA I R E
Dans le cadre de notre partenariat avec Pricewaterhouse-Coopers (PwC), 16
volontaires, salariés de PwC, ont apporté leurs compétences et leurs expériences à des projets “experts” tels que des formations en montage et à la gestion
de projets, en comptabilité et à la gestion financière, à la mise en place d’une
stratégie de “fundraising”, à la micro finance et micro crédit, au marketing...
Dans le cadre de ces partenariats, nous avons pu intervenir à plus de 20 reprises
auprès des collaborateurs afin de leur présenter le Congé Solidaire, de les sensibiliser à la solidarité internationale, au rôle des ONG dans les pays du sud,
à la problématique du don... Lors de ces rencontres, des volontaires déjà
partis viennent témoigner devant leurs collègues. Ces témoignages sont
l’occasion de partager leurs expériences mais aussi de donner à d’autres
l’envie de participer à une mission pour y apporter leurs compétences.
Ces partenariats se consolident aussi au travers de comités de sélection de volontaires mis en place par certains de nos partenaires qui ainsi
nous accompagnent et nous appuient tout au long de notre démarche
(notamment PwC, l’Oréal, La Banque Postale…).
Pour aller plus loin…
Cette année a aussi été l’occasion pour le service partenariat Congé Solidaire de
Planète Urgence de travailler avec l’ANDRH (association nationale des DRH) sur
l’intérêt pour un employeur de mettre en place un partenariat Entreprise / Congé
Solidaire. Ce travail a été réalisé grace à l’initiative de Sylvia Vico, fondatrice du
cabinet peRHequazione, ancienne DRH de Benetton, de Lavazza... et vice présidente de l’ANDRH Ile de France et de Louis Dugas, ancien DRH de grandes entreprises, fondateur et gérant d’une société de conseil, entrepreneur et dirigeant de
PME et past Vice Président de l’ANDRH. Un article dans la revue “Personnel”
devrait paraître au printemps publiant ces travaux.
Pour plus d’informations sur le Congé Solidaire
vous pouvez contacter Caroline Lacoëntre,
responsable des partenariats Congés Solidaires
Tél. 01 43 40 42 00
[email protected]
www.planete-urgence.org/entreprises/conge-solidaire.php?L=FR
Une charte de partenariat garantissant
l’adhésion aux valeurs de l’association a
été établie par Planète Urgence pour les
entreprises qui souhaitent s’associer
avec elle aussi bien dans le cadre des
Congés Solidaires que de nos programmes de reforestation.
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Nos partenaires
Congés Solidaires 2008
AGI France
AITF
Areva Fondation
Atos Consulting
Banque Populaire CIE
BeringPoint
Bledina
Bouygues Construction
BPI
Capgemini Sud
Carrefour Administratif France
+ CE CAF
CDC Cosog
Cegos
CNCE CE
Conseil Général d’Ille et Vilaine
Conseil Général du Cher
Crédit Agricole IdF CE
Crédit Coopératif Fondation
Crédit du Nord CCE
Danone Research
Danone Siège
DDB
DHL Liens
Ferrero France
Fives
France 3
Groupama AM
Groupe Poste
IBM Eurocoordination
IBM France
L’Oréal
La Banque Postale
Logica
MAIF
Medipsy
Merial LLG
Mondial Assistance sas CE
NorthgateArinso
Oracle CE
Orange Fondation
OrgaConsultants
OSEO CE
PWC Fondation
Renault Retail Group
Renault Technocentre CE
Renault Trucks CE
Schneider Electric Fondation
Secafi Alpha
SFR
SolidarCité (groupe PPR)
Thomas Cook
Total CE
Umicore
Voyages-SNCF.com
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NOS PARTENAIRES
Les entreprises au cœur de la reforestation
agissent contre les changements climatiques
La reforestation en progrès
Le programme de reforestation a connu un développement
important en 2008 : le montant des fonds affectés à ces opérations en Indonésie et au Mali a doublé par rapport à 2007.
Cette forte mobilisation a permis de porter à 1 200 000 arbres
plantés depuis le lancement de notre programme sur les sites
d’Indonésie et du Mali.
Tout au long de l’année 2008, il faut noter le succès de notre
campagne “1 euro = 1 arbre” qui permet à nos partenaires de
s’associer à nos programmes en nous reversant une partie du
chiffre d’affaire réalisé sur un produit ou une démarche présentant une plus value écologique. Ce type de partenariat a représenté 60 % du montant total des sommes reçues, tandis que le
mécénat (don simple) représentait 10 % des sommes reçues et
les partenariats traditionnels sous forme d’échange de visibilité
40 % des versements.
Ces entreprises qui nous soutiennent
Nous remercions toutes les entreprises qui nous font confiance
et nous saluons particulièrement celles qui sont engagées à nos
côtés de façon marquante, dans une démarche de développement durable innovante, mobilisatrice pour leurs salariés et de
long terme. Parmi celles-ci Direct Energie, Saunier Duval, Bic,
Michelin, Unilever, Katshu et Cottin Frères.
Nos remerciements chaleureux vont également aux particuliers
et tout spécialement à Danièle et Philippe Goldstein ainsi qu’aux
Chambres des notaires de Charente-Maritime, de Vendée et de la
Vienne.
Q UELQUES
CHIFFRES SUR LE PROGRAMME
DE REFORESTATION EN 2008
850 000
arbres plantés
+ de 30
entreprises partenaires
661 000 €
versés par ces entreprises partenaires
Les donateurs individuels français sont également acteurs de la
reforestation grâce à leurs contributions via notre site Internet et
les campagnes de collecte régulièrement entreprises.
Pour aller plus loin…
Notre objectif est notamment que toute démarche du type
“1 euro = 1 arbre planté” soit l’occasion pour l’entreprise d’une
véritable prise de conscience sur les enjeux de la lutte contre le
réchauffement climatique en l’encourageant à réaliser les bons
gestes en faveur de l’environnement (bilan carbone, compensation des émissions de CO2, éco-gestes…)
Par ailleurs, pour mieux répondre aux demandes de nos partenaires d’une plus grande visibilité quant aux actions sur le terrain, nous avons décidé de rendre notre site Internet plus interactif en offrant aux donateurs la possibilité de visualiser et de
localiser concrètement la parcelle ou la forêt plantée en
Indonésie ou au Mali. Ce programme s’appuie notamment sur
Google Earth/Google Map.
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N O S P A R T E N A I R E S A U C Œ U R D E L A R E F O R E S TAT I O N
Conscientes des enjeux liés à la lutte contre le réchauffement climatique, les entreprises
sont de plus en plus nombreuses à s’interroger sur les moyens de réduire leurs émissions
de CO2 et/ou de les compenser. La démarche en faveur du développement durable semble ancrée dans leur mode de gouvernance et ceci malgré la crise économique.
En 2009, nous allons poursuivre le développement des sites d’Indonésie et du Mali et lancer un nouveau site à Madagascar qui aura également pour objectif de lutter contre le
réchauffement climatique, d’améliorer les conditions de vie des populations locales et de
préserver/reconstituer la biodiversité. Nous prévoyons de planter 850 000 arbres supplémentaires sur l’ensemble des sites.
Nos partenaires
reforestation 2008
DIrect Energie
Saunier Duval
BIC
Le partenariat BIC - Planète Urgence
88 000 arbres plantés grâce à “Bic Citizens in action”
En 2008, BIC a proposé à ses collaborateurs de planter des arbres avec Planète Urgence
pour les sensibiliser aux enjeux environnementaux et sociaux et les impliquer dans une
action symboliquement forte et facile à comprendre partout dans le monde. BIC a demandé à chacun d’effectuer un don, selon le montant de son choix et a doublé ensuite la
somme obtenue. Grâce à une importante communication
interne, l’opération a suscité un fort élan de générosité et
de réactivité des collaborateurs autour du projet. Les
résultats de l’opération baptisée “BIC Citizens in action”
ont dépassé les attentes. Ce sont au total 58 % des collaborateurs qui y ont participé et qui ont permis, avec l’abondement de la Direction, la plantation de 88 000 arbres.
Michelin
Chambre des Notaires
Unilever
Katshu
Philippe et Daniele GOLDSTEIN
Cottin Frères
Citroen France
Bernar Magrez
UFCF
Thomas Cook
Novartis
Goliath
Cabinet Coutot-Roehrig
Lea Nature
Renova
Cartridge World
Kompass
Immedia
Prixtel
Groupe Grey
Prosodie
Kalistene
Axciom
Spie
Hôtels Ibis
Debucy
Incentive Office
GMF Vie
Le partenariat Direct Energie - Planète Urgence
1 client = 1 arbre = 300 000 arbres plantés
Direct Energie participe au projet de reforestation en Indonésie en association avec Planète
Urgence, avec l’opération “1 client = 1 arbre planté”. Cela représente pour 2008/2009 plus
de 300 000 arbres. En parallèle, Planète Urgence et Direct Energie se sont associés pour sensibiliser les enfants à la protection de leur planète. Un coffret comprenant un CD de chansons
écolo chantées par les enfants, un livret pédagogique et
un poster de 10 gestes éco-citoyens a été confectionné
et distribué aux 1000 enfants réunis à la dune du Pyla
pour le grand événement de la Journée de la Terre organisé par Planète Urgence et la chaîne Gulli le 22 avril
2009. Tous les bénéfices du coffret, vendu sur le site
internet de Direct Energie, sont reversés à l’action
“Urgence Climat” de Planète Urgence.
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RÉSEAU
INSTITUTIONNEL
Planète Urgence au cœur d’un réseau institutionnel
Le volet “institutionnel” des actions de Planète Urgence consiste à renforcer nos échanges avec d’autres acteurs en lien
avec les missions de Congés Solidaires ou les programmes de
reforestation. Il peut, schématiquement, être résumé autour de
deux axes :
Meilleure articulation des programmes Planète
Urgence avec les programmes internationaux
Parallèlement, Planète Urgence a souhaité adhérer à plusieurs
réseaux et groupes de travail impliqués sur différents champs en
lien avec ses activités, afin d’y mutualiser savoir-faire et expériences.
• Coordination SUD – qui rassemble six collectifs d’ONG et
plus de 130 ONG françaises de solidarité internationale :
www.coordinationsud.org
• Planète Urgence participe notamment au groupe de travail
“Climat” et aux commissions COFRI (Commission Financement
et Renforcement Institutionnel), et “Education”, qui rassemblent les ONG membres engagées dans le domaine de l’éducation et la formation.
• le GTD (Groupe de Travail Désertification), une plateforme
d’acteurs français mobilisés dans le domaine de la lutte contre la désertification : www.cariassociation/gtd.org
• le COMITE 21, qui rassemble collectivités, entreprises, associations, agences de l’environnement et centres de formation
impliqués sur les questions de mise en œuvre d’actions de
développement durable www.comite21.org
• le F3E, qui rassemble près de 80 organisations de solidarité
internationale et collectivités territoriales françaises engagées
en coopération pour le développement (cofinancement d’études, formations, diffusion et partage d’expériences...).
Planète Urgence a adhéré à cette association dans le cadre de la
réalisation de l’évaluation externe de ses activités d’EAD.
www.f3e.org
Par ailleurs, Planète Urgence reste Membre de l’Alliance pour la
Planète, regroupement de 82 associations, organisée à l’occasion du Grenelle de l’Environnement : www.lalliance.fr
Complémentarité des financements publics/privés
L’avancée vers la recherche de financements institutionnels a été
développée, notamment par des contacts avec l’UICN (Comité
français de l’Union Mondiale pour la Nature), la Banque Mondiale,
le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement),
le MEEDDAT (Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement des Territoires), le MAEE
(Ministère des Affaires Etrangères et Européennes). Ce dernier,
qui a soutenu financièrement l’association ces dernières années
au titre de sa participation à l’Education au Développement
(EAD), a logiquement suspendu son soutien cette année en attente d’une évaluation externe des résultats obtenus (évaluation
ciblée sur l’EAD menée en direction des entreprises et salariés
d’entreprises). Cette évaluation a été finalisée fin février 2009.
Pour aller plus loin…
En 2008, Planète Urgence a également participé aux réunions
organisées par le groupe de travail “EAD” travaillant avec le
MAEE.
L’association a également reçu de l’Unesco le label de la
Décennie pour une Education au Développement Durable pour
ses projets de Congé Solidaire et de diffusion des kits scolaires,
ainsi que pour ses programmes de reforestation.
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Informer
& communiquer
Pages 46 à 59
Informer le grand public et communiquer dans les entreprises en
véhiculant des informations justes et
concrètes venant de nos terrains d’action fait
partie du mandat de Planète Urgence. Notre
service communication, aidé par tout un réseau de
partenaires et d’anciens volontaires, a pu s’acquitter de cette tâche
avec beaucoup de perspicacité.
En 2009, Planète Urgence continuera ses efforts de communication vers le
grand public afin d’aider au changement des comportements individuels et
collectifs en vue d’une gestion plus durable de nos ressources.
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LES CAMPAGNES
Campagnes de communication
Deux principales campagnes de communication ont marqué l’année 2008 de Planète Urgence.
La campagne créée par Young & Rubicam diffusée sur les
panneaux 4X3 du périphérique parisien et sur le parvis de
La Défense a permis à Planète Urgence de communiquer
plus facilement et avec plus d’impact auprès des
entreprises et des particuliers.
Durant le premier semestre 2008, la campagne
d’affichage imaginée par Young & Rubicam “Planete
Urgence.org” a également permis d’innover et de décliner
le message sur les Congés Solidaires et sur la
Reforestation avec un objectif de “drive to web”.
Les affiches
Avec l’affiche “La Planète a besoin de vous” parue durant le premier semestre 2008, Planète Urgence a pu communiquer sur son programme de reforestation “Urgence Climat”. Cette affiche basée sur le concept “1 arbre = 1 euro” a été
diffusée sur plusieurs supports presse et médias grand public.
Fin 2008, l’association a relancé l’impression de
l’affiche “Partez 15 jours pour l’aider… à garder
le sourire”. Cette affiche avait été lancée lors
d’une première campagne Métro en 2006.
L’association a décidé de l’utiliser une nouvelle
fois en 2008 afin de renforcer sa communication
dans les entreprises.
Enfin, à l’issue de l’année 2008, Planète Urgence a choisi de
créer deux nouvelles affiches. La première permettant de communiquer sur la reforestation et sur l’ “Objectif 2012 : 6 millions
d’arbres en Indonésie et au Mali”, la seconde ayant pour objet
le lancement de la campagne de Noël : “Pour Noël, faites un
cadeau à la Planète… offrez-lui un arbre”. Cette dernière a été
diffusée gratuitement par de nombreux supports presse.
En 2009, Planète Urgence a bénéficié du mécénat de
compétences de l’agence de communication DDB.
Le visuel réalisé pour notre campagne de communication
dans le Métro et sur les bus parisiens, ainsi que dans la
presse et sur le web invite le grand public à planter un
arbre avec Planète Urgence.
Mécénat de compétences
de l’agence DDB
Le graphisme est simple, et le message se veut
accessible à tous.
Encore une fois, l’objectif est d’inciter le plus grand
nombre à visiter le site internet de Planète Urgence,
s’informer sur nos opérations de reforestation dans le
monde, et de participer à nos actions.
PLANETE URGENCE
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INFORMER ET COMMUNIQUER
LES ÉVÉNEMENTS
Les Salons
Planète Urgence était présente en 2008 sur plusieurs salons, notamment grâce aux ambassadeurs qui ont
accepté d’y représenter l’association.
A noter particulièrement le salon Planète Durable en partenariat avec l’Association : “1 entrée = 1 arbre”, le salon
Pollutec, le Forum Parisien des Associations ou encore le salon Agora.
Un grand merci à tous les anciens volontaires, ambassadeurs de Planète Urgence, d’avoir prêté leur temps précieux
pour ces événements.
Conférences
Planète Urgence a également participé à plusieurs colloques et conférences. Ces rencontres permettent de mettre
en lumière les apports réciproques que peuvent s’apporter
les différentes parties prenantes sur les problématiques du
développement et de l’environnement. Parmi celles-ci :
• Lancement de la campagne des objectifs du millénaire
“8 fois Oui”
• Journées parisiennes de l’énergie et du climat
(diffusion d’éléments de communication de Planète Urgence)
• Sommet mondial des régions
“Changement climatique : les régions en action”
• “Population et ressources naturelles :
gérer des pressions croissantes”
• Dîner-débat avec le cercle des entrepreneurs européens
• Conférence des Nations Unies sur le changement
climatique
• Commande Publique et Développement Durable.
Initiatives
Des initiatives indépendantes ont permis de
collecter des fonds (environ 40 000 €) précieux pour les opérations
menées par l’association : mise
aux enchères avec eBay, collecte de fonds chez IBM, déjeuner et vente aux enchères avec
Bernard Magrez, etc.
Planète Urgence participe aux différentes rencontres entre acteurs du développement durable et de la solidarité internationale,
indispensables pour comprendre l’actualité et s’investir dans les débats.
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LA COLLECTE
La collecte de fonds évolue
les e-donateurs
Planète Urgence a mis en place en 2008 diverses
actions en terme de collecte de fonds et fait plusieurs
fois appel à la générosité du public, lui permettant de
développer ses actions et de soutenir ses différents
programmes.
En 2008, deux campagnes tests ont eu lieu en collaboration avec des professionnels du secteur caritatif.
En milieu d’année, Planète Urgence a créé une
campagne de recrutement d’e-donateurs. Des bannières
et e-mailing ont été diffusées à cette occasion sur le Web,
afin de solliciter les internautes et de leur proposer de
participer à notre programme de reforestation.
Une seconde opération de prospection s’est déroulée à
la fin de l’année et à destination de donateurs potentiels
en prélèvement automatique via une campagne de
marketing téléphonique. Dans cette phase expérimentale,
les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances,
mais les opérations étant garanties par les prestataires,
elles n’auront eu que peu d’impact sur la trésorerie et les
comptes de l’association.
Nous avons ainsi pu constater que la notoriété de Planète
Urgence était à consolider pour que ce type de démarche
ait un impact significatif sur les comptes de l’association
ainsi qu’en termes de renouvellement de base de
données. Ce test a également mis en évidence la frilosité
des prospects à faire confiance à une ONG qui prend
ainsi contact avec eux.
De manière générale, la collecte de fonds, aussi bien
auprès des entreprises que des particuliers, a augmenté
par rapport à l’année précédente.
En 2008, celle de la reforestation a augmenté de plus
de 75 %, notamment grâce à la contribution des
entreprises et à la générosité de ses donateurs qui l’ont
largement soutenue.
Les dons libres ont pour leur part presque doublé,
permettant ainsi d’envisager le maintien de la cellule
collecte au siège de l’association.
Nous noterons que les dons affectés à l’opération Kits
Scolaires ont subit une baisse de 20 % liée à la baisse
de la contribution de l’entreprise Cegos que nous
souhaitons remercier encore pour son engagement à nos
côtés. L’engagement des autres partenaires ainsi que des
particuliers sur cette opération s’est donc largement
accru.
Pour l’année 2009, Planète Urgence a décidé de
centraliser dans son pôle collecte, les différentes opérations de marketing direct dans un souci d’économie.
Nous souhaitons ainsi développer nos ressources afin de
pérenniser les activités de l’association, de développer de
nouveaux programmes de développement durable et
ainsi garder notre indépendance aussi bien financière que
politique.
Entreprises
Individuels
52 710 €
75 102 €
45 805 €
11 102 €
365 401 €
600 259 €
56 380 €
49 400 €
19 072 €
23 117 €
30 780 €
75 859 €
0
0
2007
2008
Kits Scolaires
0
2007
2008
Reforestation
0
2007
2008
Dons libres
2007
2008
Adhésions
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INFORMER ET COMMUNIQUER
Extrait de notre revue de presse 2008
Quelques partenaires média
• Goodaction
régie publicitaire éthique
internet
• eBay
site d’enchères
• Ethicle
portail écologique
• Ecologik
magazine presse
• Greenquizz
• Gulli
• France 2 envoyé spécial
• NRJ
• RMC
• France Inter
• France 5
Envoyé Spécial sur France 2 : documentaire sur une mision de Congé Solidaire
dans le Parc National de la Pendjari au Bénin !
• • •
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REVUE DE PRESSE
Un élément très important en relation directe avec la communication de Planète Urgence concerne les journalistes et les
professionnels de l’information. Une association qui se fait
remarquer en menant des actions concrètes et durables en
faveur des Hommes et de la Planète donne envie aux médias de
parler d’elle. C’est ainsi que de nombreux articles (plus d’une
trentaine) ont été écrits sur l’association.
Plan média
Au cours de l’année 2008, Planète Urgence a bénéficié de nombreux espaces, pour la très
grande majorité gracieux :
• 16 espaces gracieux publicitaires dans la presse : Néoplanète, 20 minutes, Toogezer, le
Monde, Commerce International et bien d’autres
• plus de 56 spots radios sur les chaînes du groupe NRJ, BFM ou encore RMC
• sur le web de nombreux espaces gracieux ont aussi été offerts à Planète Urgence : SNCF,
Une Bonne Cause, Métro, Le Point Etudiant, etc.
Nous avons également bénéficié à Noël de la diffusion gracieuse de la ville de Nantes du
message que nous souhaitions faire passer sur les 50 panneaux lumineux de la ville, ainsi
que des affiches sur le parvis de La Défense, sur le périphérique et dans le métro.
PLANETE URGENCE
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INFORMER ET COMMUNIQUER
Des chiffres en progression en 2008
Pour les Congés Solidaires
• 46 265 heures de travail au bénéfice de 131 structures dans
13 pays.
• L’action de Planète Urgence continue d’être en faveur
majoritairement du continent africain puisque 90 %.
des missions sont effectuées en Afrique, 4 % en Asie,
3 % en Amérique Latine et 3 % en Océanie.
• 18 000 enfants ont reçu un kit scolaire, 65 maîtres de classes
ont reçu un trousseau pédagogique.
• 288 membres d’honneur ont financé leur mission de Congés
Solidaires individuellement.
• 1 700 adhérents ont soutenu Planète Urgence en 2008.
CHIFFRES CLÉS
Budget de l’association
ces 3 dernières années
3 692 681 €
€
3500000
3 011 000 €
3000000
2 771 000 €
2500000
2006
2007
2008
Recettes 2008 : 3 692 681 €
Adhésions
49 400 €
Dons en nature
445 784 €
Pour le programme Urgence Climat
• 784 milliers arbres ont été plantés dont 83 % en Indonésie
et 17 % au Mali.
• 450 familles ont bénéficié de 690 foyers améliorés.
• 332 hectares ont été replantés pour 668 bénéficiaires directs.
Autres produits
20 528 €
Collecte dons,
mécénat,
parrainage
2 568 624 €
Financements
publics
et autres
financements
608 345 €
Dépenses 2008 : 3 690 934 €
Sensibilisation
et recherche
de fonds
78 561 €
Congés
Solidaires
78 %
Missions
internationales
et reforestation
2 687 703 €
52
Frais de structure
321 537 €
Autres
programmes
499 048 €
Climat
22 %
Fonds dédiés
104 085 €
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BÉNÉFICIAIRES
131 structures ont bénéficié des Congés Solidaires de Planète Urgence sur 13 pays d’intervention en 2008
ARGENTINE
• Association Doradillo Velas - Voile & Recherche
BENIN
• Actions et Développement
• Actions Intégrées pour le Développement (A.I.D. ONG)
• Agents de la Mairie de Zogbodomey
• Association des Coiffeurs et Coiffeuses de Tanguiéta
(ACCT)
• Association pour la Santé et la Médecine Africaine
(ASMA)
• Centre d’Accueil d’Education et de Promotion de
l’Enfant (CAEPE)
• Clubs Environnement de Possotomé
• Collectif des Artisans de Natitingou (CAN)
• Collège d’Enseignement Général 1 (CEG 1)
de Natitingou
• Collège d’Enseignement Technique de Natitingou (CET)
• Coopérative Communale d’Intermédiation Financière
(CCIF)
• Directeurs d’écoles, instituteurs, conseillers
pédagogiques et inspecteur de la région de Tanguiéta
• Ecole maternelle de Boukombé
• Ecole maternelle de Tanguiéta
• Ecoles de Biacou, Sépounga, Tanguieta A, B et C
• Ecoles de brousse de N’Dahonta A et B, Nodi, Kotari
• Ecoles de Koutagou et Koussoucoingou
• Hôpital confessionnel Saint Jean de Dieu de Tanguiéta
• Institut Culturel Somba (ICS)
• La Perle de l’Atakora
• Laboratoire d’Ecologie Appliquée
• Les élèves des différentes écoles aux environs de
Tanguiéta ainsi que leurs parents
• Ecobénin
• ONG Arbre de Vie
• ONG BETHESDA
• ONG Les Mille Lucioles
• Parc National de la Pendjari
• Soft Intranet System
BURKINA FASO
• Ecoles de Léo Mano, Léo Koutian et Léo Application
• Bibliothèque communale de la ville de Léo
• Les enfants de l’Orphelinat de Loumbila
• Les élèves, instituteurs et les parents d’élèves des
différentes écoles autour de Léo
CAMEROUN
• Association Alliance des Amis du Cameroun (AAACAM)
• Association Camerounaise pour le Bien-Etre Social
(ACABES)
• Cameroon Environmental Watch (CEW)
• Cameroon Wildlife Conservation Society (CWCS) Ayos
• Cameroon Wildlife Conservation Society (CWCS) Douala
Edea
• Centre International de Promotion et de la Récupération
(CIPRE)
• Gic Agrotour
• Kud’A Tube
• Millennium Ecologic Museum (MEM)
• Organisation Nationale pour la gestion et l’Amélioration
de la Vie et de l’Environnement (ONGAVE)
• Organisation pour l’Environnement et le Développement
Durable (OPED)
• Parc National de Campo Ma’an
• Parc National de la Bénoué
• Parc National de Waza
• UICN Maroua
DJIBOUTI
• Refuge DECAN
INDE
• Adecom Network
• Koot-K-Kural
• Timely Aiding Society
INDONESIE
• Siberut Conservation Project
• Villageois de Polipcioman
MADAGASCAR
• Association Mikolo
• Lapa Siensa (professeurs de sciences membres
de l’association)
• Graines de Bitume
• CLIC d’Ampéfy
• CLIC de Bemanonga
• CLIC de Vatomandry
• CLEF de Saint Augustin
• Organisation Nationale de Nutrition
• Les enfants et animateurs de Graines de Bitume,
des CLIC et du CLEF
MALI
• ANPE du Mali
• Association Artisanale de Production des Femmes
de Mopti
• Association ASLAD de Mopti
• Association BENKADI de Bamako
• Association de protection des aides ménagères
de Mopti, JIGUISSEME
• Association des Coiffeurs et Esthéticiennes de Bamako
• Association des Etudiants de l’Institut National
des Arts
• Association des Femmes Artisanes de Bako-Djikoroni
• Association des Femmes en lutte contre le Paludisme
ASFELA
• Association des Jeunes Electriciens de Mopti
• Association des Jeunes Mamans de Lafiabougou
• Association des Jeunes pour le Développement Intégré
de Keniero, AJDIK
• Association DIEGNOUMA
• Association féminine multifonctionnelle DEMESO
de Mopti
• Association FOROBATON “Pour tout le monde”
• Association Gangan de Ségou
• Association GENI BTP-TP
• Association Jeunesse Action Mali
• Association Malienne des Artisans Professionnels
• Association Malienne des Rapatriés de Côte d’Ivoire
• Association pour la Promotion Economique
de la Femme
• Association pour la Promotion et l’Intégration
des Artisans du Mali
• Association pour la Promotion Juridico Economique de
la Femme
• Association pour la Survie et l’Encadrement des Mères
et des Enfants des Rues - ASSUREME
• Association Promo-Art
• Association SARA MAYA
• Association Vision-Jeunes
• Association Yeleen-Kura de Mopti
• Association Malienne des Personnes Handicapées
Physiques, AMPHP
• Collectif des Femmes du Mali
• Conseil National des Bureaux de Placement Payants et
Entreprises de Travail Temporaire du Mali, CONABEM
• Coordination Communale des Jeunes de Mopti
• Coordination des GIE d’assainissement
de la Commune V
• Ecoles de Banconi, Dar Salam, Korofina, Djélibougou,
Koloufa, Fraternité et Fatoumata Haïdara (Bamako)
• Ecoles des Pionniers et Mbemba (Ségou)
• Ecoles Robert Cissé, Bocary Ouologuem, Benguetaba,
Soufouroulaye, Somadougou, Georges Bertsch, Neima,
N’gomi, Saredina, Kouna, Sare Seni (Mopti)
• Jardins d’enfants les Pingouins, les Lanternes, les
Cabris
• Les élèves, instituteurs et les parents d’élèves des
différentes écoles autour de Bamako, Ségou, Siby
et Mopti
• Réseau des Associations de Mopti
• Villages de brousse de la région de Siby et Mopti
NIGER
• Etudiants de l’ENS et de l’EMIG
• Partenaires associatifs de l’EPAD
• Personnel hospitalier de l’Hôpital National
et de l’Hôpital Lamordé
PEROU
• Coopérative Cépicafé
POLYNESIE FRANCAISE
• Centre de Recherches Insulaires et Observatoire
de l’Environnement (CRIOBE)
ZIMBABWE
• DART et le Parc National de Hwange
• Lion Research Project
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INFORMER ET COMMUNIQUER
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BILAN FINANCIER
Compte d’emploi annuel des ressources au 31/12/08
EMPLOIS
RESSOURCES
2 008
MISSIONS SOCIALES
3 186 751
Programmes Volontaires
%
88,8
2 007
%
2 475 544
82
2 105 325
1 694 521
. Inde
. Burkina faso
. Djibouti
. Mali
. Niger
. Sénégal
. Togo
. Polynesie
. Gaudeloupe
. Benin
. Cameroun
. Indonesie
. Zimbabwe
. Madagascar
Gestion des Missions Volontaires
Frais de formation des volontaires
44 727
67 899
43 359
246 854
44 576
0
0
65 847
5 779
435 868
354 935
20 458
95 917
176 214
400 752
102 140
18 505
56 562
9 471
276 574
39 307
34 682
8 398
47 063
277 251
208 729
49 114
69 965
162 821
328 263
107 816
Autres programmes
499 048
360 270
Kits scolaires
Programme Leonardo
Autres programmes
Ambassade de France Afghanistan
Gestion des Missions autres
27 445
200 248
58 185
206 329
6 841
68 847
47 559
90 068
139 344
14 452
Programmes de reforestation
582 378
420 753
Indonesie
Mali
Gestion des Missions Reforestation
264 918
85 480
231 980
182 303
100 200
138 250
Sensibilisation et Recherche de fonds
Prospection et fidélisation
Information
Communication et recherche de fonds
298 020
78 561
0
78 561
78 561
0
0
0
2,2
Frais de Fonctionnement
321 537
9,0
Frais de Personnel
Frais Généraux
181 910
139 627
185 689
61 401
3 690 934
100,0 3 023 654
TOTAL DES EMPLOIS
Autres Charges exceptionnelles
- Soutien PU Belgique
- Fonds dédiés reportés sur l’exercice suivant
EXCEDENT / DEFICIT (-) DE L’EXERCICE
TOTAL GENERAL
0
0
104 085
0
2,1
0,0
298 020
298 020
247 090
3 000
2 008
2 007
FINANCEMENTS INSTITUTIONNELS
608 345
487 308
Organsimes publics nationaux
Organismes publics internationaux
Organismes privés
Financements DIF
217 217
221 428
16 100
153 600
237 671
47 559
89 278
112 800
10
Collecte de Dons
3 014 408 2 379 363
0
10
Dons et Parrainages
Dons / Amendes
Legs
Dons en nature
Dons avec contrepartie d’actif
2 568 624 1 894 410
8
100
445 784
484 953
Autres Ressources
69 928
144 807
Cotisation membre association
Autres Produits
49 400
20 528
45 805
99 002
TOTAL DES RESSOURCES
Autres produits
3 692 681 3 011 478
0
0
3 000
1 747
-12 176
3 692 681
3 011 478
0
TOTAL GENERAL
3 692 681 3 011 478
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INFORMER ET COMMUNIQUER
Exercice clos le
31/12/2008 (12 mois)
Amort. & Prov
Net
Bilan ACTIF
Brut
Exercice précédent
31/12/2007 (12 mois)
%
Net
%
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES :
Frais d’établissement
Frais de recherche et développement
Concessions, brevets, droits similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations incorporelles en cours
Avances & acomptes sur immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES :
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel & outillage industriels
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations grevées de droit
Immobilisations corporelles en cours
Avances & acomptes sur immobilisations corporelles
IMMOBILISATIONS FINANCIERES :
Participations
Créances rattachées à des participations
Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
TOTAL (I)
19 948
2,45
3 409
0,66
168
168
0,02
168
0,03
19 727
19 727
2,43
20 736
4,01
39 843
4,90
24 313
4,70
4
2 290
0,00
0,44
37 414
57 309
17 466
17 466
STOCKS ET EN COURS :
Matières premières, approvisionnements
En cours de production de biens et services
Produits intermédiaires et finis
Marchandises
Avances & acomptes versés sur commandes
Créances usagers et comptes rattachés
Autres créances
. Fournisseurs débiteurs
. Personnel
. Organismes sociaux
. Etat, impôts sur les bénéfices
. Etat, taxes sur le chiffre d’affaires
. Autres
193 976
193 976
23,86
235 627
45,56
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
Charges constatées d’avance
79 753
454 252
45 067
79 753
454 252
45 067
9,81
55,88
5,54
191 936
63 057
37,11
12,19
773 049
773 049
95,10
492 914
95,30
TOTAL (II)
Charges à répartir sur plusieurs exercices (III)
Primes de remboursement des emprunts (IV)
Ecarts de conversion actif (V)
TOTAL ACTIF
56
830 358
17 466
812 892 100,00
517 227 100,00
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BILAN FINANCIER
Exercice clos le
Exercice précédent
31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois)
Bilan Passif
FONDS ASSOCIATIFS ET RESERVES :
FONDS PROPRES
Fonds associatifs sans droit de reprise
Ecarts de réévaluation
Réserves
Report à nouveau
Résultat de l’exercice
11 094
1,36
23 270
4,50
1 747
0,21
-12 175
-2,34
12 841
1,58
11 094
2,14
104 085
12,80
104 085
12,80
129 763
142 283
423 919
15,96
17,50
52,15
169 211
121 039
215 882
32,72
23,40
41,74
TOTAL (IV)
695 966
85,62
506 133
97,86
TOTAL PASSIF
812 892 100,00
AUTRES FONDS ASSOCIATIFS
- Fonds associatifs avec droit de reprise
. Apports
. Legs et donation
. Résultats sous contrôle de tiers financeurs
- Ecarts de réévaluation
- Subventions d’investissement sur biens non renouvelables
- Provisions réglementées
- Droits des propriétaires (commodat)
TOTAL (I)
PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES
TOTAL (II)
FONDS DEDIÉS
. Sur subventions de fonctionnement
. Sur autres ressources
TOTAL (III)
DETTES
Emprunts et dettes assimilées
Avances & acomptes reçus sur commandes en cours
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres
Produits constatés d’avance
Ecarts de conversion passif (V)
517 227 100,00
ENGAGEMENTS REÇUS
Legs nets à réaliser :
- acceptés par les organes statutairement compétents
- autorisés par l’organisme de tutelle
Dons en nature restant à vendre
ENGAGEMENTS DONNÉS
PLANETE URGENCE
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INFORMER ET COMMUNIQUER
Compte de résultat
France
PRODUITS D’EXPLOITATION :
Ventes de marchandises
Production vendue de biens
Prestations de services
Montants nets produits d’expl.
Exercice clos le Exercice précédent
31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois)
Exportation
Total
%
Total
%
7 374
868
8 242
AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION :
Production stockée
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
Dons
Cotisations
Legs et donation
Produits liés à des financements réglementaires
(+) Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs
Autres produits
Reprise de provisions
Transfert de charges
7 374 89,47
868 10,53
8 242 100,00
N/S
608 346
3 014 407
N/S
49 400 599,37
285
3,46
10 913 132,41
659 100,00
659 100,00
487 308
2 379 363
45 805
Variation
absolue
Variation
%
%
7 374
N/S
209 31,71
7 583
N/S
N/S
N/S
N/S
121 038 24,84
635 044 26,69
3 595 7,85
2 196 333,23
15 000
N/S
66 035
N/S
-1 911 -87,01
-15 000 -99,99
-55 122 -83,46
Sous- total des autres produits d’exploitation
3 683 351
N/S
2 995 707
N/S
687 644 22,95
Total des produits d’exploitation (I)
3 691 592
N/S
2 996 366
N/S
695 226 23,20
3
0,04
3
0,46
0,00
3
0,04
3
0,46
0,00
1 085
13,16
7 654
7 455
N/S
N/S
-7 654 -99,99
-6 370 -85,44
1 085
13,16
15 109
N/S
-14 024 -92,81
3 692 681
N/S
3 011 478
N/S
681 203 22,62
- 12 175
N/S
12 175 100,00
3 023 654
N/S
669 027 22,13
Quotes-parts d’éléments du fonds associatif virées au compte de résultat (II)
PRODUITS FINANCIERS :
De participations
D’autres valeurs mobilières et créances d’actif
Autres intérêts et produits assimilés
Reprises sur provisions et transferts de charges
Différences positives de change
Produits nets sur cessions valeurs mobilières placement
Total des produits financiers (III)
PRODUITS EXCEPTIONNELS :
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital
Reprises sur provisions et transferts de charges
Total des produits exceptionnels (IV)
TOTAL DES PRODUITS (I + II + III + IV)
SOLDE DEBITEUR = DEFICIT
TOTAL GENERAL
58
3 692 681
N/S
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BILAN FINANCIER
Compte de résultat (suite)
CHARGES D’EXPLOITATION :
Achats de marchandises et de matières premières
Variation de stock marchandises et matières premières
Autres achats non stockés
Services extérieurs
Autres services extérieurs
Impôts, taxes et versements assimilés
Salaires et traitements
Charges sociales
Autres charges de personnel
Subventions accordées par l’association
Dotations aux amortissements
Dotations aux provisions
(-)Engagements à réaliser sur ressources affectées
Autres charges
Total des charges d’exploitation (I)
Exercice clos le Exercice précédent
31/12/2008 (12 mois) 31/12/2007 (12 mois)
Total
%
Total
%
Variation
absolue
Variation
%
%
12,04
29
4,40
963
N/S
N/S
705 359
198 038
N/S
1 360 473
N/S
44 891 544,66
525 020
N/S
226 792
N/S
772 642
148 442
1 115 721
35 126
523 678
196 762
N/S
N/S
N/S
N/S
N/S
N/S
-67 283
49 596
244 752
9 765
1 342
30 030
-8,70
33,41
21,94
27,80
0,26
15,26
992
194 924
N/S
3 405 516,69
298 792 153,29
1 706 50,10
493 716
5 111
N/S
62,01
104 085
143
N/S
1,74
8 660
N/S
104 085
N/S
-8 517 -98,34
3 664 622
N/S
2 999 390
N/S
665 232
28
0,34
28
N/S
28
0,34
28
N/S
Quote- part de résultat sur opérations communes (II)
CHARGES FINANCIERES :
Dotations financières aux amortissements et provisions
Intérêts et charges assimilées
Différences négatives de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilères placements
Total des charges financières (III)
CHARGES EXCEPTIONNELLES :
Sur opérations de gestion
Sur opérations en capital
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
2,60
214
26 071 316,32
18 295
N/S
5 969 905,77
Total des charges exceptionnelles (IV)
26 285 318,92
24 264
N/S
2 021
8,33
3 023 654
N/S
667 280
22,07
1 747
N/S
669 027
22,13
-18 081 -98,82
20 102 336,77
Participation des salariés aux résultats (V)
Impôts sur les sociétés (VI)
TOTAL DES CHARGES (I + II + III + IV + V + VI)
SOLDE CREDITEUR = EXCEDENT
TOTAL GENERAL
3 690 934
N/S
1 747
21,20
3 692 681
N/S
3 023 654
N/S
EVALUATION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES EN NATURE
PRODUITS :
Bénévolat
Prestations en nature
Dons en nature
TOTAL
CHARGES :
Secours en nature
Mise à disposition gratuite de biens et services
Personnel bénévole
TOTAL
PLANETE URGENCE
59
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Page 60
Remerciements
53 partenaires
opérationnels sur nos
missions en 2008
Nous tenons à remercier particulièrement
Pour nos partenaires médias, merci à Gulli, eBay, Direct Energie pour leur
soutien, leur collaboration et leurs bonnes idées, aux agences Young &
Rubicam et DDB pour la création de nos différentes campagnes de communication, ainsi qu’à Philippe Gouriellec et Patrick Rufo pour leurs images produites en faveur de l’association. Coup de chapeau à Lionel
Abelanski, notre parrain, qui ne manque pas de nous représenter lorsqu’il le peut. Et enfin, toutes nos félicitations à Alexandre et son équipe
pour le travail réalisé en faveur du Greenquizz.
Merci également à tous les ambassadeurs, bénévoles et stagiaires de
l’association ainsi qu’à l’équipe de Planète Urgence Belgique qui ne
ménagent pas leurs efforts pour nous aider à faire grandir l’association
au quotidien.
Nous remercions enfin les volontaires sans lesquels notre action ne
pourrait exister.
Crédit Photos : nous remercions toutes les personnes et les organisations qui ont bien
voulu nous prêter certaines de leurs photos pour réaliser ce rapport annuel, et en particulier les volontaires, les membres de l’équipe de Planète Urgence et tous ceux que nous
aurions pu oublier involontairement.
60
ONG partenaires
Gérard, Antoine, Véronique, Stéphanie, Samuel et Sacha, nos délégués
internationaux sur le terrain. Nous remercions également toutes nos
équipes nationales et tout spécialement Abalo, Camille, Lanto, Saleh,
Boubacar, Mamoutou, Sory et Yaya sans qui Planète Urgence ne pourrait
faire un travail de qualité.
Du côté des entreprises, nous tenons à saluer l’engagement des grands
contributeurs 2008 pour le financement des congés solidaires ainsi que
de notre programme de reforestation. Mention spéciale à Mauro Gianetti
pour son engagement personnel aux côtés de Saunier Duval, ainsi qu’à
Danièle et Philippe Goldstein pour leur générosité et leur mobilisation.
• Actions et Développement
• Adecom Network
• AFDA
• Agronomes et Vétérinaires sans
frontières / VSF-CICDA
• Assemblée Permanente des Chambres
de Métiers du Mali
• Association Alliance des Amis
du Cameroun (AAACAM)
• Association Camerounaise
pour le Bien Etre social (ACABES)
• Association de lutte contre la
dégradation de l’environement (ALDEN)
• Association la Voix de l’Espérance
• Association YELEEN KURA / TCP Mopti
• Bel Avenir
• Cameroon Environmental Watch (CEW)
• Cameroon Wildlife Conservation Society
• CAP (Centre d’Animation Pédagogique)
de Bamako (Yaya KONE)
• CAP de Kati
• CAP de Mopti
• CAP de Siby
• Centre Canadien d’Etude
et de Coopération Internationale
• Centre International de Promotion
et de la Récupération (CIPRE)
• Consortium Accesmad Educmad
• Découvrir Et Aider la Nature (DECAN)
• DEFI (Développer, Former, Informer)
• Dete Animal Rescue Trust (DART)
• Direction du Parc National de
la Pendjari
• Doradillo Velas / Voile et Recherche
• Ecobénin
• ENDA Tiers Monde de Mopti
• EPAD (Niger)
• EPHE (Ecole Pratique des Hautes
Etudes)
• Évasion Tropicale
• GIC Agrotour
• Graines de Bitume
• GRET (Groupe de Recherche
et d’Echange Technologique)
• Kootu-K-Kural
• KUD’ A TUBE
• Laboratoire d’Ecologie Appliquée
• ONG Manda
• Organisation Catholique
pour le Développement et la Solidarité
(OCADES)
• Organisation D’Appui
au Développement Intégré (ODADI)
• Organisation Nationale pour la Gestion
et l’Amélioration de la vie et de
l’Environnement (ONGAVE)
• Organisation Pour l’Environnement
et le Développement durable (OPED)
• Organisation Yinéyinédian pour
la Nature et le Développement (OND)
• Parc National de Campo Ma’an
• Parc National de la Bénoué
• Parc National de la Pendjari
• Parc National de Waza
• Réseau des Alliances Françaises
à Madagascar
• Siberut Conservation Project
• Timely Aiding Society
• Trait d’Union
• Union Internationale de Conservation
de la Nature (UICN) - Paco
• Volontaires des Nations Unies
• Yagasu
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L’équipe
Planète Urgence
39 rue Crozatier - 75012 PARIS
Tél. 01 43 40 42 00 - Fax 01 43 47 54 40
www.planete-urgence.org
Equipe au siège
à Paris
■ DIRECTION DES
PROGRAMMES
Pierre Ramel
Antenne régionale
à Lyon
Nos représentants
internationaux
■ ADMINISTRATION
Dominique de Monredon
Catherine Souliez
■ DIRECTION GENERALE
Hervé Dubois
Planète Urgence Lyon
14 avenue Berthelot
69361 Lyon Cedex 07
Tél. 04 78 58 21 75
■ BENIN
Abalo Ouboulé
■ COMMUNICATION
Floriane de Portbail
Claire Lecouteux
Magali Reysset
Audrey Roy
Réjane Védrenne
■ COMPTABILITE
Josette Biazzo
Hang de la Brosse
■ COORDINATION
DES MISSIONS
Camille Aunis
Louis Barda
Lydia Bonga
Chloé Lambert
Lucie Pendelièvre
Louis-Marie Poitou
Danielle Roy
■ INFORMATIQUE
Julien Genin
■ ORGANISATION
ET FORMATION
Marie-France Marechal
Ouahiba Nouari
Eric Pin
Alain Tissier
■ FINANCEMENTS
INSTITUTIONNELS
Mickaël Berrebi
■ PROGRAMME DES
AMBASSADEURS
Fabienne Levy
■ CAMEROUN
Camille Sandjong
Stéphanie Piffeteau
■ INDE
Sacha Elder
■ INDONESIE
Samuel Hamy
■ PARTENARIATS
Bénédicte Ayeh
Catherine Bonnafoux
Caroline Lacoëntre
■ MADAGASCAR
Lanto Razafimandimby
Antoine Lecanu
Véronique Delancret
Thierry Le Goff
■ PROGRAMME URGENCE
CLIMAT
François Danic
Mélinda Noblet
■ MALI
Gérard Druet
Hélène Millet
Arthur Perin
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08 - 2009
780 volontaires ont aidé les hommes et protégé la nature en 2008
• ABIVEN AUDREY • ADJRAH KOKOU • AGBOJAN EDEN-HERVÉ • AGOUDAVI KOMLAN CAMILLE • ALARCON RUIZ LUCIA • ALBISETTI NICOLAS • ALIBERTI ISABELLE • ALLIRAND CHRISTINE • ALOE MARIE-JANE • ANGELI ALBERT • ANSELME LAURENT • ANTETOMASO CHRISTINE • ARIAS JAIRO • ARIEL ELODIE
• ASIKA KARIM • ASSOUAD CARINE • ASTULFONI PIERRE • ATALLAH PAOLA • ATGER AMANDINE • ATTAFI FATIMA • ATTAFI FABIEN • ATTALI DÉBORAH • AUBERT FABIEN • AUBERTIN CLOTILDE • AUBRY RÉMY • AUDUGE CAROLINE • AUROUX FRÉDÉRIQUE • AUZENDE MARIANNE • AUZURET CATHERINE • BABONNEAU STÉPHANE • BADIOU CATHERINE • BAGUENA ESTELLE • BAILLIF ANNICK • BAKALOWICZ JULIE-AGATHE • BALLAYER RACHEL • BALLI JULIEN • BALLO CHECK • BANO MERCÉDES • BARAQUIN EVELYNE • BARBAN AUDREY • BARBAUX CECILE • BARBE AUDREY • BARBESOL MARIE • BARDEY FRÉDÉRIQUE
• BAREL PATRICIA • BARON FLORENTINE • BARON FABIENNE • BARRÉ SYLVIE • BARRELET CELINE • BARTHELEMY MARIE-HÉLÈNE • BASTIE REGINE • BATHMANN JULIETTE • BAUER FRANCOISE • BAUTE ISABELLE • BEAL ISABELLE • BEAU CHRISTINE • BEAUMANOIR THOMAS • BECOUZE EMILIE • BELLINGARD
FABRICE • BEN MOHAMED STÉPHANIE • BEN MOUSSA MALIKA • BENARD ERIC • BENAT GAUTHIER • BENHEMMA ALAIN • BENOIT VALÉRIE • BERARD FRANCK • BERTHONNEAU CHARLES-ANTOINE • BERTRAND MARIE LAURE • BESSA CHERIF • BEZARD SABRYNA • BIADATTI ISABELLE • BIAU BENJAMIN
• BIEUZENT CATHERINE • BIGONSKI ESTELLE • BILLAUDOT CÉLINE • BINAULT LAETITIA • BIRON ALIETTE • BITTMANN PATRICIA • BLAIN BERNARD • BLANCFÉNÉ MARC • BLASSIAU LAURENT • BLAUDY BRIGITTE • BLIN DOMINIQUE • BOIS MAUREEN • BOISSEAU JULIE • BONILLA CHRISTIANE • BONNET DELPHINE • BORDEAUX MAGALI • BORDENAVE CORINNE • BORNSIAK THOMAS • BOU CATHERINE • BOUAZZA NADIA • BOUGANT CLOTILDE • BOUGUERRA KALIA • BOUILLON BRIGITTE • BOUILLY FRANÑOISE • BOULE PASCALE • BOULOT GHISLAINE • BOULOT ALEXIA • BOURAINE LUIZA • BOURASSEAU JEAN • BOURDON SYLVIE • BOURQUIN GWENNHAËLE • BOURRETTE-DESMARAIS PASCALE • BOUTRON CATHERINE • BOUTTE MARTINE • BOUTY VALÉRIE • BRANDYK BERNARD • BREASSON ROMAIN • BRETTE MARION • BRICOUT JACQUES • BRINGUES PRANDO BÉATRICE • BRIOTTET CAMILLE • BRODZIAK VIRGILE • BRULÉ
CARINE • BRUN DELPHINE • BRUNEL PIERRE • BRUNEL HERVÉ • BUÉNERD MICHEL • BUFFET ASTRID • BUREAU DAVID • BURGAUD NADINE • BUSE SANDRINE • CABECINHA PETULIA • CABRIT CHRISTIAN • CADREILS GILLES • CADROT ANDRE • CAGNON REGINE • CALVARIN ANNE • CALVÈS CLAIRE • CAMARA
KARIDIATOU • CAMUS ENGUERRAND • CAPRON DEBAVELAERE COLETTE • CARDINAL EVA • CARRE VERONIQUE • CARTERON FABRICE • CASSINAT JEAN-CLAUDE • CASSOU ANNE-SOPHIE • CASTAING EVELYNE • CATAIX HÉLÈNE • CATINEAN CLAUDIU • CAZABAN OLIVIER • CAZÉ OLIVIER • CHABARLIN ANNE
• CHABAUX CHRISTINE • CHAIZE RAPHAËLLE • CHAKI GHISLAINE • CHALIFOUR SONIA • CHALLET CAROLINE • CHAMOUN PIERRE • CHANTREAU CATHERINE • CHAOUI ROQAI SALIM • CHAPALAIN JEAN-MARC • CHAPEZ MURIEL • CHAPUZET CHRISTINE • CHARBONNEL JULIE • CHAREYRE MATTHIEU • CHARRIER
CHRISTINE • CHAUDEY SANDRINE • CHAUMINOT GERALDINE • CHAUVIN CAROLINE • CHAVOUTIER PIERRE • CHEVALIER LAURE • CHEVALIER FRANÇOISE • CHEVAUGEON NATHALIE • CHOISNEL YOLANDE • CHOULET BRIGITTE • CHRISTIAN SOPHIE • CLAIR CHLOE • CLAUZIER NATHALIE • CLEMENCON ANNE
• CLEMENT FRANCK • CLOUET VINCENT • COAT JEAN-LUC • COHEN BACRI CELINE • COLOMBE LAURENT • COLOMBELLI EMMANUELLE • COLOMBO GABRIELLA • COMBETTES CATHERINE • COMTE CHRISTIANE • CONDEMINE MICHEL • CORBET THOMAS • CORBIERES PATRICIA • CORNET MARIELLE • CORNETTE GÉRARD • CORTOT MATHIEU BETTY • COUILLARD JEAN • COUILLET PHILIPPE • COULIBALY TENIN • COULIBEUF FRÉDÉRIQUE • COURTEILLE JEAN-CLAUDE • COUTHOUIS JEAN-MICHEL • COUVRAT BERTRAND • COYNEL ANNE • CRESPO ANITA • CRESSENT HÉLÈNE • CROISON SANDRINE • CROZAT CAROLE • CRUSE MARIE-CAROLINE • CULLET RAPHAEL • CUNAULT LAETITIA • DA SILVA FATIMA • DABADIE LAURE • DABIN VANESSA • DARREMONT CHRISTINE • DASSONVILLE ISABELLE • DAUBA-PANTANACCE ANNE-GABRIELLE • D’AUBAREDE MARIE-ANDRÉE • DAUFOUY CAROLINE • DAUSSE AURELIE • DAVENNE
YANNICK • DE ANGELIS ANNA • DE BROYER MARIE • DE CASTRO LUCIE-PATRICIA • DE COËTLOGON LÉONOR • DE MAINDREVILLE LAURENCE • DE MONSABERT NICOLAS • DEBAVELAERE NATHALIE • DECAYEUX ANNE-LAURE • DECLOSSE EMMANUEL • DECOUDIN GUILLAUME • DEFAUW MURIEL • DEFOIS CECILE • DEGLANE MARGUERITE • DELACROIX CLAUDE • DELAGE RÉGINE • DELALLÉE DELPHINE • DELANNES VANINA • DELANNOY EMILIE • DELAUNE CLAIRE • DELCHER MARIE-LAURE • DELESALLE CAMILLE • DELFRAYSSI FREDERIQUE • DELOUX XAVIER • DELPY DORIAN • DENIE LYSIANE • DENOUNE MARTINE
• DEPAGNE ANIK • DERICQUEBOURG VIRGINIE • DESCHAMPS BASTIEN • DESLANGLE VÉRONIQUE • DESPOIS JULIA • DESTORS-FAGES MERYL • DEVIGNE MICKAËL • DEVOISINS NATHALIE • DIALLO MOUSSA • DISSARD FREDERIC • DJAOUTI NADIA • DOMINICI JEAN-MARC • DROMARD FRANÑOISE • DROMIGNY
PASCALE • DRUET HELENE • DUBEAU CHARLES-ANTOINE • DUBEDOUT STÉPHANE • DUBOIS ALEXANDRA • DUBOIS CHANTAL • DUCASSE SONIA • DUCASTEL KARINE • DUFOUR JÉRÔME • DUGARET CHRISTINE • DUHO SYLVIE • DUJARRIER VALÉRIE • DUMAS JEAN-LOUIS • DUMAS BÉRANGÈRE • DUONG SABRINA • DUPIN STÉPHANIE • DUPONT NATACHA • DUPONT AUDREY • DURUPT STEPHANIE • DUTOT GILBERT • DZALBA-LYNDIS LAURENCE • ELANDOY MURIEL • EMERARD CÉCILE • EMEYRIAT FRANK • EMPEREUR-BUISSON CAROLINE • ERNOULT ERIC • ESCUDIER MADELEINE • ESNAULT CÉLIA • ESNOL DOMINIQUE
• ESPANET EMILIE • ESPANOL JULIETTE • ETIENNE ALEXANDRE • EVEN RAPHAEL • EYCHENNE JACKY • FACE DOMINIQUE • FAGALDE FRÉDÉRIQUE • FAMIGLIETTI NATHALIE • FARCASANU OANA • FAU MICHÈLE • FAUCHILLE SEVERINE • FAYEIN VÉRONIQUE • FERNANDEZ AUDE • FERRER MARIE CHRISTINE • FERRIE-GAY PIERRE • FILIPPI ALEXIA • FILIPPI VANINA • FLAMENT PATRICK • FLEUREAUX JULIEN • FLUTRE JACQUES • FLUTRE CHRISTIANE • FOLTZER ARIELLE • FONTAINE OLIVIER • FONTANA CÉLINE • FONTENEAU GÉRARD • FOQUEREAU STÉPHANE • FORESTIER PERRINE • FORTIN GUILLAUME • FOULON SYLVIE
• FOUQUART JOEL • FOURCAUDOT VANESSA • FOURNIAL MICKAEL • FOUSSIER CÉDRIC • FRACHISSE MARYSE • FREDONNET PATRICE • FRERING CHRISTOPHE • FRIBAULT JEAN-MICHEL • FURRER SÉVERINE • FUSTER LINDA • GAILLARD MAGALI • GAIN JOSIANE • GAL JULIEN • GALAN LOZANO MARIA • GALLAIS PATRICK • GALLET PHILIPPE • GANDON CATHERINE • GARCIA NATHALIE • GAUBERT CAROLINE • GAUTHIER VALÉRIE • GAUTIÉ CLAUDE • GEAIRON ELISE • GELIS CHRISTELLE • GENET CÉDRIC • GENY ANTOINE • GEORGES EMMANUELLE • GERARD CORINNE • GERARD MAGALI • GERVAIS CÉLINE • GESSON
OLIVIER • GHEUNG FREDERIC • GID PAUL • GIFFRAIN ANDRÉ • GILI PATRICK • GILLOT JACKY • GIORDAN BÉNÉDICTE • GIRALDO EMILY • GLORIOD LYDIE • GNONLONFOUN LAURENCE • GOBESSI OLIVIER • GODEFROY DOMINIQUE • GOMES PASCAL • GOODALL SARAH • GOTTLIEB ALEXIS • GOURIELLEC PHILIPPE • GOURIELLEC-GIBET VALÉRIE • GRANIER THIBAULT • GRANMONT AURÉLIE • GRIEUX CHRISTINE • GRIGORIEFF GHEORGHI • GRIOLET ESTELLE • GRIT CÉCILIA • GROLIERE FLORENCE • GROMPONE GIANFRANCO • GROUEIX EMILIE • GUERIN SABRINA • GUERRIER GESSY • GUICHARD GREGORY • GUICHARD
CHRISTIANE-LÉONIE • GUILBERT EVELAINE • GUILLON NICOLE MICHELLE • GUIMEZANES FLORENCE • GUITARD JEAN-JACQUES • GUITARD JOCELYNE • GUR BENJAMIN • HABERSTICH JEAN-JACQUES • HAMANI AHMED • HAMELIN AURÉLIE • HARAMBOURE ANDER • HASSINI AHMED • HAZELART SANDRA • HELLE
VALÉRIE • HEMADI IDIR • HERAUD DANIELE • HÉRAULT CHRISTIAN • HERRERO ALBA • HERVE PATRICE • HIBON BÉATRICE • HOSE MARYVONNE • HOUDAIN VALÉRIE • HUGUEN ANNE • HUMEAU SÉBASTIEN • HUYNH NATHALIE KIM • ILHE MATHIEU • JACQUIER PHILIPPE • JAJI AMAL • JANJEVALI LAURIANE • JASMIN NATHALIE • JEANNOLIN CHRISTIANE • JEMIN BRUNO • JOBIN AUDE • JOLY CAROLINE • JORDAN MARIELLE • JOSE MARIANNE • JOSLET LAURE • JOUANNE SOIZIC • JOUVE SYLVAIN • JOUVE-VILLARD MARC • JUNG JUDICAEL • KANGAH DANIEL • KERN BRIGITTE • KEROUREDAN CAROLINE • KOEHL STEPHANIE • KOEHLER DOMINIQUE • KOEHLER-CAZABAN LAURENCE • KONIECZNY LUCIE • KUATE FABRICE • KWIATKOWSKI JULIETTE • LA CARBONA FLORENCE • LABAS MICKAËL • LABIGNE LAURENCE • LACH ALEXANDRE • LADIRÉ CÉLINE • LAFARGE ANNE-MARIE • LAGADIC STEPHANIE • LAGARDERE-EYMERY
BRIGITTE • LAHOUSSE LAURENCE • LAMBERT BENOIT • LANDEMAINE NATHALIE • LANDEMAINE SANDRINE • LANGER CHAMPAVIER ANNE-LISE • LANGLET VÉRONIQUE • LANIEZ DAVID • LAPLACE FRANÇOISE • LARBY NADIA • LARDIN ISABELLE • LARPENT ROMAIN • LARRIEU STÉPHANIE • LASSERRE CLARISSE
• LATAILLADE MURIELLE • LATCHIMY GÉRARD • LATRASSE CATHERINE • LAURENS CAROLE • LAURENT MARIE-PIERRE • LAVIGNE ANNIE • LE CALLENNEC ELISABETH • LE DU IWANN • LE GOURRIEREC CAMILLE • LE GOURRIEREC THIBAUD • LE GUILLOU - SCOZZESI ANNE • LE MOUROUX MARC • LE NAOUR
PATRICE • LE ROCH GILLES • LE TELLIER ANNE • LE TERTRE CLAUDE • LÉAU-MERCIER KAREN • LEBRETON SYLVIE • LECOMTE NORBERT • LECOMTE MICHÈLE • LECOMTE AMANDINE • LEFAVRAIS SARAH • LEFEVRE DELPHINE • LEFUR DELPHINE • LEGROS PHILIPPE • LELOUP SABRINA • LELU DE BRACH SOPHIE
• LEMOINE PIERRE-JEAN • LEMOINE ROMAIN • LEON EMILIE • LEONARD NATHALIE • LEPIGOCHE NADINE • LEROUX VÉRONIQUE • LEROY MARIE • LEROY CAROLINE • LESCURE CATHERINE • LESPAGNARD AURÉLIE • LETOQUART FLORENCE • LETROUIT KARINE • LEYDET SANDRINE • LEZENVEN CECILE • LIAY
GERALDINE • LICHERE BRUNO • LICHERE HUGO • LIEBART ODILE • LISCIA RÉMY • LLOPIS OLIVIER • LLUCH ANNE • LOBRY JEAN • LOGNON EMILIE • LONGEREAU SEBASTIEN • LUBAT NADINE • LUCHET MARIE • MAC FARLANE ARNAUD • MADUREIRA SARAH • MAGNIER ALEXANDRA • MAHIOUS NORA • MAISON ALICE • MAIZ MARIE HELENE • MALBATE ELODIE • MALDEREZ EDDY • MANN KAREN • MARSEILLE MARIE-GINA • MARTEL MARIE-LISE • MARTIGNY GHISLAINE • MARTIN FREDERIC • MARTIN FABIENNE • MARTIN JEAN-YVES • MARTINEZ LAURENCE • MARTINEZ NELLY • MARTINEZ MICHÈLE • MARTINLEMEE ISABELLE • MARTIN-MAJOT MICHÈLE • MARTY PASCALE • MARY DELPHINE • MAS JACKY • MASSON CHRISTIANE • MASSON FRANCOIS • MAURY LYDIA • MAURY MAGALI • MAYNADIER LAURE • MAZILLIER ISABELLE • MEER PAULE • MERCHAT ETIENNE • MERCIER LUDOVIC • MERCIER MAGALI • MERIENNE THIERRY • MESSAUT GUILHEM • METAY JEAN-MICHEL • METOIS PASCALE • MEUNIER SYLVAINE • MEURICE ANNE • MEZA GHEUNG MARIA CAROLINA • MIKAELOFF CAMILLE • MIKHAIL CÉLINE • MIKICIC MARIE-HÉLÈNE • MILLET DAPHNÉ • MONTAGNE HENRY • MONTANT LAETITIA • MORALES MARIANNE
• MOREAU VÉRONIQUE • MORIN MARIE • MORIN SONIA • MORONI CHRISTOPHE • MORTAS ARMELLE • MORVILLERS RÉGIS • MSEFER MOHAMED • MULED EMMANUELLE • MULLER CHRISTIANE • NARBONI BENJAMIN • NARDELLI GENELOT CAROLE • NÉDELLEC CHRISTINE • NEROT JEAN MICHEL • NEWTON
ARTHUR • NEZIS JOANA • NGO THUY LINH • NICOL- NAZAIRE SYLVIE • NOEL ROLAND • NOEL JESSICA • NOSLAND MONIQUE • NUZZO EMMANUELLE • OBISPO MARIE-PAZ • OLASAGUIRRE ANNE • OLIVER JULIEN • ONEN NICOLAS • OPPICI ALESSANDRO • OREA CARMELA • OTTE NATHALIE
• OZANNE CLAIRE • PAGERON SYLVIE • PAPAYANNAKOPOULOU OLYMPIA • PAQUY CÉLINE • PARARD PRISCILLA • PARDONCHE CAROLINE • PARENT RÉMY • PAYSAC ANNIE • PECQUET ANNE-SOPHIE • PEERSMAN MARINE • PEIGNÉ GHISLAINE • PELLETIER HERVÉ • PELLIER PATRICK
• PELTIER-BASILLE BEATRICE • PENON JÉRÔME • PERICARD CAROLINE • PERIER EMMANUELLE • PERRIN EVE • PERRIN VANESSA • PERRIN-DUPONT MARIE-DANIELE • PERRIN-GUINOT ARMELLE • PERROT VALERIE • PERROT JEAN PIERRE • PETETIN ANNE SOLANGE • PETIT SEBASTIEN
• PETTER MARILYN • PEVET CHRIS • PEYPE GAELLE • PHELIPPE CHRISTIAN • PICHAUD FABIENNE • PIC-PARIS CHRISTINE • PIEKARSKI FRANÇOISE • PIERRE JEAN-JACQUES • PIETTE JEAN-BAPTISTE • PIFFETEAU STEPHANIE • PINGAT PERRINE • PIONTEK JESSICA • PIROT MARIE-LAURE
• PITIOT PASCALE • PLANCHENAULT BENOÎT • PLANCHON MARC • POCHON GUILLAUME • POHER LUDIVINE • POINTIER ALEXANDRE • POIRIER MARIE • POITOU LOUIS-MARIE • POPOVIC EYVELINE • PORCEDDU JULIEN • POURTIER NICOLE • PREBAY AUDE • PRIN-COJAN ANNABELLE • PRIVE
ANNE • PROFIZI FLORENCE • PROPHETE CLAIRE • PROTEAU FRANCE • PUGET THOMAS • QUEFFELEC FABIENNE • QUERET ANNE • RABOUEL CÉLINE • RACAPE HÉLÈNE • RAKOTOARISON HARIMISA • RAUST CLAIRE • RAVENEAU MELANIE • RAYNAUD CÉCILE • RAZ JUSTINE • REDORTIER
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