la ligne directe

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la ligne directe
LA LIGNE DIRECTE
Webinaire du lundi 13 juin 2016 à 20h30
Interview du Pr. Henri Joyeux
A. Le régime anti-cancer
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8.
La régime particulier anti-cancer
Les œufs
Le lait
Les jus de fruits
Le régime cétonique
Le jeûne et les mono-diètes
Les compléments alimentaires
L’activité sportive
B.La puissance de la pensée positive
1. La méditation
2. Les retraites et cures accompagnées
3. Face au cancérologue
C. Questions en live des webinautes
6. La polyarthrite
7.Le médicament Femara et les douleurs
articulaires
8. Le mélanome et le soleil
9.Théorie métabolique du professeur
Schwartz
10. Traitement de Beljanski
11. La cure de Gerson
12.Traitement pour l’emphysème et
les bronchites chroniques
13.Traitements hormonaux pendant
la ménopause et la pilule
14. Le curcuma
15.L’hyperthermie, les injections de gui
contre le cancer et la vitamine B17
16. L’hypertrophie bénigne de la prostate
17.Cancer du sein et circulation de la lymphe
18. L’alimentation biologique
1. La fibromyalgie
2. Les ondes électromagnétiques
D. Questions au Professeur Joyeux
3.Le système immunitaire et les maladies
posées ultérieurement
auto-immunes
4. Les vitamines C et D contre le cancer
5.Les piqûres de piqûres de bisphosphonates
en cas de métastases osseuses

Pr. Henri Joyeux
Interviewer : Professeur Joyeux Bonsoir,
Professeur Joyeux : Bonsoir !
Interviewer : Juste avant de commencer la conférence, je voudrais
simplement vous rappeler que vous la suivez grâce à votre abonnement à
la Ligne Directe, qui va vous permettre chaque mois d’avoir un rendez-vous
avec un des plus grands spécialistes de la santé ayant une approche globale,
holistique, naturelle. Le prochain rendez-vous je vous l’indique tout de suite
comme ça vous pouvez le noter ce sera le 20 juillet, notez bien le 20 juillet !
Même heure, 8h30, et donc on va se retrouver à ce moment-là pour un
nouveau webinaire avec le Docteur Ménat que connait le professeur Joyeux
qui est un excellent médecin homéopathe, phytothérapeute, nutritionniste,
et qui collabore au réseau « Chronimed » et qui est chapeauté par le prix
Nobel de la médecine le professeur Montagnier. Voilà, donc passé ce
préambule je vais vous expliquer un peu comment ça va se passer, d’abord
j’espère que ça marche techniquement pour tout le monde, si jamais il y
avait un problème n’hésitez pas à vous déconnecter, à vous reconnecter,
parfois ça résout 90% des problèmes qui peuvent se produire. Et puis on va
pouvoir commencer avec deux parties dans cette conférence, une première
partie où le professeur Joyeux va vous parler du cancer. Que faire quand on
a, quand on est touché par cette maladie ? Que faire en accompagnement
des traitements ? Qu’est-ce qu’il faut manger ? Quelle activité physique ? Et
que faire pour éviter une récidive aussi ? Ce sera cette première partie de
la conférence avec un enchaînement avec un autre sujet qui tient à cœur
au professeur Joyeux, et qui est bien dans le thème Santé, Corps et Esprit
qui nous tient tous à cœur. Et ce deuxième thème ce sera la puissance de
la pensée, pour aller mieux, voire même pour guérir. Professeur Joyeux
nous en parlera. Et puis dans une deuxième partie, le professeur Joyeux va
répondre à toutes vos questions, individuelles, qui pourront être posées.
Donc pour la première partie, je vous remercierai de poser les questions
qui sont seulement directement en rapport avec le thème de la soirée, le
cancer puis la puissance de la pensée, et puis dans une deuxième partie
vous pourrez poser vos questions qui vous touchent personnellement.
Voilà, ben écoutez je commence tout de suite par une première question
cher professeur Joyeux.
Professeur Joyeux : Oui ?
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A. Le régime anti-cancer
1. Régime particulier anti-cancer
L’alimentation c’est votre grande spécialité,
vous avez écrit ce fameux livre « Changez
d’alimentation » réédité 7 fois. Est-ce qu’il y a un
régime particulier, quand on est touché par le
cancer à adopter ?
PJ : Alors d’abord le mot régime si vous voulez est
difficile pour moi à supporter parce que dès que vous
parlez du mot régime, les gens se sentent malades.
Même si vous êtes atteint d’un cancer, l’objectif c’est
dans un premier temps d’analyser comment vous vous
alimentez. Parlez-moi de votre petit déjeuner, de votre
repas du midi, de votre repas du soir, et là je vais repérer un certain nombre d’éléments qui sont pas en
rapport avec votre santé et qui peuvent même être en
cause dans votre mauvais état de santé. Car on sait
aujourd’hui que dans à peu près 48 à 50 %, disons un
cas sur deux de cancer, quelle que soit la localisation,
on trouve de mauvaises habitudes alimentaires qui
plombent votre immunité. C’est-à-dire qui réduisent
votre état immunitaire donc vos défenses. Or nous
avons besoin de nos défenses. Moi j’ai une personne
qui est atteinte par le cancer quelque soit la localisation que ça soit un lymphome au niveau du système
lymphatique, que ce soit le poumon ou dans le thorax
ou que ce soit dans le niveau abdominal, peu
importe.
déjà vous voyez c’est plutôt positif, alors ces choses
qui ont du goût c’est quoi ? Il y a des protéines, il y a
des sucres enfin on ne va pas rentrer dans le détail de
tout ça, il faut être concret.
Première chose je vais vous dire qu’au petit déjeuner
ce serait peut-être bien si vous aimez les œufs à la
coque, vous voyez, avoir un œuf à la coque au petit
déjeuner ça veut dire que ça peut vous rappeler votre
enfance, mais vous allez avoir tout de suite une réaction : « Ah je vais avoir un taux de cholestérol qui est
augmenté » Alors sachez le jaune d’œuf dans votre œuf
à la coque, c’est du bon cholestérol. J’ai pas dit un œuf
dur, bon.
D’autre part vous avez de l’albumine qui est l’ovalbumine, qui est excellente pour votre corps, pour garder
l’eau dont vous avez besoin, c’est-à-dire une bonne
hydratation. Car si vous êtes déshydraté, et là je
m’adresse surtout à des personnes âgées, je dirais
au-delà de 65, 70 ans, eh bien en général les gens n’attendent pas, si vous voulez… Ou attendent plutôt
d’avoir soif pour boire, c’est une erreur. Il faut boire,
et avoir une bonne hydratation cérébrale : c’est stimuler son cerveau dans le bon sens.
Alors quel conseil vais-je donner ?
Donc vous voyez ? Eh bien il y aura l’œuf dont j’ai
parlé, mais j’ajouterai une boisson importante en quantité si votre tube digestif le permet, c’est un bol. Or un
bol c’est un demi-litre, alors un demi-litre de thé, de
thym, de romarin, vous me dites j’aime pas ? Ben prenez du cacao, j’ai pas dit avec du lait, voilà déjà je
mets une petite restriction avec le produit laitier. Ou
alors si vraiment vous avez besoin qu’il y ait du lait,
je vous orienterais vers un lait végétal, mais pas vers
du lait de soja qui contient trop de phytohormone, trop
de facteur de croissance hormonaux dont vous n’avez
pas besoin. Par contre, le thé, le thym, le romarin,
éventuellement un lait de châtaigne, un lait d’amande
en poudre que vous mélangerez dans votre boisson.
L’important c’est ce demi-litre que vous allez consommer. Et puis je vais vous mettre du végétal, alors vous
voyez je n’ai pas encore trop parler de produits laitiers,
sauf un lait végétal. Hormis le soja.
Je n’ai pas imaginé les réponses qui me seraient données par le patient, mais je vais tout de suite lui dire
« Voilà, dans votre alimentation il y a des choses qu’il
va falloir un peu bouger », je ne vais pas être trop dur
non plus, je ne vais pas mettre des interdits, je vais leur
dire « Ben écoutez, si vous avez de bonnes dents, si
vous avez un goût qui est quand même bien en place,
c’est-à-dire au départ on couvre une chimiothérapie
qui peut vous abimer votre goût et votre odorat, vous
allez consommer des choses qui ont du goût ». Donc
Mais je vais vous conseiller de manger les fruits, les
fruits frais de saison, en ce moment vous avez les brugnons, vous avez encore quelques fraises, quelques
cerises, bon bref des fruits rouges, des fruits de l’été.
Si possible bio, si possible bio pourquoi ? Parce que
vous n’aurez peut-être pas la force d’avoir une activité
physique importante étant donné le diagnostic qui a été
porté, étant donné les traitements qu’ils vous ont proposés, donc vous serez plutôt au repos, hein ? Vous
ferez attention et donc essayez de choisir des fruits
Je dirais déjà, il faut savoir, qu’en changeant les habitudes alimentaires vers ce que j’appellerai plutôt positivement « un manger mieux et meilleur », je vais aider
cette personne à orienter si vous voulez, son immunité
d’une manière différente. Car si elle est atteinte d’un
cancer, ben c’est que son immunité à l’endroit où se
situe le cancer, eh bien évidemment elle n’est pas
bonne. Donc l’objectif de l’alimentation c’est de stimuler, de stimuler une immunité générale, générale, je
dis bien de tout l’organisme.
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frais de saison, selon votre goût et qu’ils soient je dirais issus d’une agriculture plutôt biologique labélisée
et de votre propre région. Donc ça, c’est un point vraiment important.
Alors ensuite vous allez me dire, et les viandes est ce
que j’y ai le droit ? Ben bien sûr, mais vous allez être
étonné, parce que les viandes je vous parle, moi des
viandes marines d’abord, c’est-à-dire poissons et fruits
de mer. « Ah oui, mais dans la mer il y a des polluants,
il y a des métaux lourds, etc. ». Non ne vous inquiétez
pas, si vous savez faire cuire votre poisson, cuisson à
la vapeur douce eh bien vous le faites transpirer, et en
transpirant votre poisson va tout simplement éliminer
les produits toxiques qu’il a dans sa propre chair. Et
vous garderez des acides gras de qualité qui sont stimulants de votre immunité, vous garderez également
de bonnes protéines, de bons minéraux, de bons oligoéléments, on ne va pas détailler tout ça, l’important
c’est de consommer du poisson. Et pourquoi pas des
fruits de mer si vous les aimez, en fonction des saisons
bien sûr et de qualité disons deux fois, trois fois par
semaine. Alors ensuite les viandes des animaux qui
courent sur la terre, ou qui ont deux pattes ou quatre
pattes je vous dirais, orientez-vous davantage vers du
deux pattes que vers du 4 pattes, c’est-à-dire vers une
viande si vous voulez qui est moins grasse que les
viandes rouges. Donc vous voyez, vous avez quand
même un choix, un menu qui est assez sympathique.
Alors, il y a aussi le fromage, le fromage vous me direz qu’est-ce que je peux prendre ? Ben le fromage au
petit déjeuner vous pouvez prendre un morceau de
fromage, de chèvre ou de brebis, vous voyez je n’ai
pas dit de vache. Pourquoi ? Parce que tout simplement, aujourd’hui on sait très bien que les produits
issus des produits laitiers de la vache, sont des produits
qui sont conservés d’abord pour pratiquement 98% des
24 milliards de litre de lait, qui sont conservés à une
très haute température. Ça veut dire qu’on détruit les
germes ça c’est bien, mais on ne détruit pas les facteurs de croissance, hors vous avez des choses qui sont
en croissance, des zones dans votre corps qui sont en
croissance pathologique, croissance cancéreuse, quel
que soit le type de tumeur que vous avez. Donc il n’y
a pas intérêt à stimuler tout ça.
Alors il y a d’autres éléments pour stimuler votre immunité, je dirais sous forme un peu de compléments
qui ne sont pas des compléments alimentaires au sens
laboratoire pharmaceutique, mais, j’irais voir les produits de la ruche. Dans les produits de la ruche, vous
avez le miel, très bon sucre. Évidemment un miel de
qualité, si possible bio proche de chez vous, et puis la
propolis : des gélules de propolis, de la poudre de propolis, des comprimés de propolis. Savez-vous qu’au
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Japon, dans les centres anticancéreux japonais, nos
collègues japonais utilisent jusqu’à 500 tonnes de propolis par an, au Japon. Et en France, pas un gramme.
Alors moi j’en prescris de temps en temps, mais je ne
fais pas une ordonnance parce qu’il n’y a pas d’ordonnance à faire, mais je conseille de la propolis parce que
c’est un stimulant incontestable d’immunité, antioxydant, anti-vieillissement, et toutes les expériences qui
ont été portées avec cette propolis sur les animaux
porteurs de tumeurs, ont montré que lorsqu’on greffait
la tumeur à un animal, eh bien chez ceux qui étaient,
qui recevaient de la propolis à des doses qui sont des
doses raisonnables pour le poids de l’animal, en avait
beaucoup moins jusqu’à 40% de moins de métastases.
Or, quand on est atteint par les lésions cancéreuses,
qu’on a été soigné par les chirurgiens, les chimiothérapeutes, les radiothérapeutes, etc. Les spécialistes en
fonction de votre lésion, eh ben il est évident que vous
n’avez pas envie d’avoir une récidive, donc ça c’est un
point capital, et on sait aujourd’hui que la récidive
pour, risque de revenir si les facteurs de risques qui
étaient présents dans l’apparition du premier cancer,
de cette lésion pour laquelle vous êtes soignés, eh bien
si vous maintenez les facteurs de risques, à ce moment-là ne vous étonnez pas de vous retrouver un jour
ou l’autre avec une récidive. Voilà déjà le cadre des
conseils nutritionnels positifs, mais encore une fois,
Xavier ou Frédéric je ne sais plus, je ne veux pas utiliser le mot « régime » parce que ce mot régime est trop
restrictif pour les gens, et que je me suis rendu compte
que ça passe pas bien. Ça va être plutôt manger mieux
et meilleur pour stimuler vos défenses immunitaires.
2. Les œufs
Alors il y a déjà deux petites questions qu’on
va traiter rapidement, une première qui se
pose souvent « Combien d’œufs par jour sont
possibles » ? Parce qu’on a longtemps limité la
consommation d’œufs
Bien sûr.
Sans doute de manière exagérée, alors combien
d’œufs par jour est possible ?
Ben écoutez, un par jour au petit déjeuner c’est parfait,
maintenant si vous avez 75, 80 ans, vous pouvez en
prendre deux mais peut-être un jour sur deux, ce qui
correspond à un par jour. Ce qui est important c’est
que le jaune soit liquide, j’insiste, et le blanc à peine
pris. Et que vous accompagnez véritablement votre
petit déjeuner, ou si vous le prenez à un autre moment

de la journée, de boissons abondantes hein ? N’oubliez
pas, visez minimum 1 litre et demi à 2 litres par jour,
et si jamais vous êtes sous chimiothérapie, ou que vous
avez des traitements assez lourds à supporter sur le
plan digestif, alors prenez des jus de fruits et de légumes frais que vous obtenez avec un extracteur de jus
sans passer par des bouteilles au supermarché qui sont
pleines de produits à la fois des conservateurs, des
exhausteurs de goût, etc., etc. Donc restez au plus
proche de la nature, cette nature qui nous est donnée
je dirais, pour que nous restions en bonne santé ou que
nous la retrouvions.
3. Le lait
Alors sur le lait, il y a un de nos webinautes qui
demande si quand on fait bouillir le lait, est ce que
ça supprime les facteurs de croissance ?
Bonne question ! Excellente question que nous avons
posée justement à l’agence nationale de sécurité,
d’environnement et de santé. Et elle n’a pas été capable de nous répondre en nous disant « Ben écoutez,
la question est bonne » je leur ai dit « Mais vous avez
qu’à demander à tous ceux qui fabriquent, à tous ceux
qui sont là pour nous procurer ces produits laitiers ».
Alors ce que l’on sait si vous voulez de façon certaine,
faites-le en faisant bouillir du lait qui vient de l’ultra
haute température, vous avez une très fine couche,
très, très fine comme du papier à cigarette. Par contre
prenez un lait frais, qui sort du pis de la vache, faitesle bouillir et vous aurez la crème épaisse et dans cette
crème épaisse on sait qu’il y a les facteurs de croissance qui ont été floculé c’est-à-dire en terme physique, ces facteurs de croissance ont été explosés.
C’est-à-dire qu’ils ne sont plus actifs, or le point capital à bien retenir c’est que les facteurs de croissance
qui sont dans des aliments que ce soit des aliments
hormonaux ou des facteurs de croissance dans le lait
puisque dans le lait de la vache tout le monde est capable de comprendre qu’il y a des facteurs de croissance pour son fils, pour son fiston, ce qui s’appelle
le veau. Alors que dans le lait d’une maman humaine,
eh bien les facteurs de croissance sont pour son petit
humain, et ce petit humain n’oublions pas qu’il prend
5 kilos en une année, alors que le veau eh bien, il
prend lui pratiquement 1kilo par jour, ça veut dire 365
kilos. C’est dire que les facteurs de croissance qui
sont présents dans un produit laitier aujourd’hui, sont
des facteurs d’abord dont on sait qu’ils ont une formule chimique puissante, extrêmement puissante.
Avec pour les spécialistes des « des ponts de
souffres », ils sont très puissants et pour les détruire
eh bien nos mamans les détruisaient à l’époque quand
elles faisaient bouillir le lait qui venait de chez le
vacher si vous voulez. Alors qu’aujourd’hui eh bien
on pense que c’est trop tard, et il y a même une interrogation « Est-ce qu’on ne rend pas plus puissant ces
facteurs de croissance ? ». Or en cancérologie, ceux
qui sont en train de m’écouter qui reçoivent des traitements par exemple pour une tumeur du rein, pour
certaines tumeurs digestives, eh bien, ou des cancers
du sein, parfois même de la prostate, eh bien ils reçoivent quoi comme traitement ciblé ? C’est un traitement fait d’anti facteurs de croissance. Anti facteur
de croissance, donc d’un côté on vous en fait consommer par une alimentation qui ne vous dit pas « qu’estce qu’on vous apporte qui peut être dangereux », donc
vous comprenez bien que les facteurs de croissance
dans un lait issu d’une vache sont plus importants
pour son petit le veau que les facteurs de croissance
dans un lait de chèvre pour son chevreau, ou d’une
brebis pour son agneau. Vous voyez déjà la
différence ?
4. Les jus de fruits
Et alors, il y a quelqu’un qui rebondit sur votre
propos sur les jus de fruits, en disant et c’est très
intéressant, qu’on sait aujourd’hui de plus en plus
que les cellules cancéreuses s’alimentent de sucre.
Oui.
Et cette personne se demande si le sucre des jus de
fruits n’est pas un petit risque ?
Alors bonne question. Le sucre des jus de fruits du
supermarché je vous dis qu’il ne faut pas les consommer, parce qu’ils peuvent être ajoutés même quand on
vous dit par exemple « Sans sucre ajouté » ils peuvent
être ajoutés sous une autre forme. Quand je parle du
fruit frais de saison, du légume que vous allez broyer
si vous voulez, avec votre extracteur de jus, vous allez
extraire de là, soit des glucides complexes c’est-à-dire
des glucides que votre tube digestif va couper en petits
morceaux en simplifiant, soit du fructose, lequel fructose c’est le meilleur sucre pour votre système nerveux, et Dieu sait que lorsque nous sommes atteints
par ce type de maladie, eh ben on a besoin d’un système nerveux qui fonctionne. Nous en reparlerons
peut-être un peu plus tard dans cette émission, dans ce
webinaire. Donc il est important, si vous voulez que
notre cerveau soit nourri par du bon sucre, et ce bon
sucre, et ce bon sucre, c’est le fructose des fruits. Attention, ce n’est pas le fructose du pharmacien en
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poudre, ou du magasin bio qui est en poudre, celui-là
n’est pas du tout utile à votre santé. Et cela fait référence à un sujet qui est important, puisque j’ai certains
collègues ou certains nutritionnistes qui disent « Il ne
faut pas risquer de nourrir la cellule cancéreuse » parce
que cette cellule cancéreuse effectivement elle a besoin d’énergie. Bon cette énergie elle vient des sucres,
cette énergie elle vient des graisses, cette énergie elle
peut venir aussi des acides aminés hein ? Il y a ce
qu’on appelle des acides aminés glucoformateurs, ça
veut dire qui forment du sucre. Et certains ont imaginé,
un livre qui a beaucoup circulé là-dessus, c’est le livre
qui concerne le régime « cétonique ».
le reste de la pomme par du citron. Pourquoi ? Parce
que le citron vitamine C antioxydant empêche l’oxydation de la pomme c’est-à-dire le vieillissement rapide de la pomme que vous voyez parfaitement quand
la pomme devient grise vous comprenez ? Ça, ce sont
des choses simples et que chacun peut appliquer dans
sa vie quotidienne.
Très bien, j’ai l’impression qu’on a retrouvé Frédéric.
Ah !
Il est connecté, est-ce que Frédéric vous êtes là ?
Frédéric : Je suis là bonsoir.
5. Le régime cétonique
Oui là-dessus justement, ce régime qu’en pensezvous ?
Alors je vais vous dire, je m’y oppose pour une raison
extrêmement simple, c’est que le régime cétonique
consiste à dire « Je vous supprime les sucres, et votre
gras en réserve ou le gras que vous allez consommer
puisque vous n’avez pas de sucres va se transformer
en corps cétonique ». Ces corps cétoniques nous les
connaissons très bien, par exemple chez le diabétique
qui est en insuffisance de son pancréas, et à ce moment-là, on sait que ces corps cétoniques eh bien, ils
vont être utilisés à la place du sucre s’il n’y en a pas.
Bon pendant un certain temps ce n’est pas inutile, dans
un temps je dirais relativement court, mais c’est aussi
un produit, le corps cétonique qui n’est pas bon, il
n’est pas bon pour votre cerveau, il n’est pas bon pour
votre système nerveux, il n’est pas bon pour votre foie.
Donc ce qui est important c’est pas de dire « Je ne
prends plus de sucre, ou à l’inverse je me gave de
sucre » c’est d’être raisonnable. Être raisonnable quand
vous consommez une pomme, ou une poire, un kiwi,
si vous consommez le fruit frais, c’est pas comme si
vous consommez une compote. Comme si vous
consommez un yaourt avec le lactose où on vous dit
qu’il y a des fruits, etc. Donc ce que je crois c’est que
la consommation de fruits d’une part par le goût
qu’elle vous apporte, par le bon sucre, par l’eau, n’oublions pas que dans les fruits il y a 90% d’eau, et qu’il
y a des minéraux, qui sont des minéraux de qualités,
ils sont utiles à ce patient qui est traité pour un problème de cancer. Alors c’est sûr, que si la personne par
exemple a été opérée de l’estomac, il y a une réduction
du volume de son estomac et donc à ce moment-là elle
ne peut pas consommer une pomme entière, il va en
prendre un quart, et puis il en prendra un autre quart
peut être quelques heures plus tard après avoir arrosé
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Bonsoir Frédéric.
Ah, ben Frédéric, je vous passe la main.
Bonsoir, veuillez m’excuser.
Je crois que vous vous appelez désiré Frédéric.
Sur la cancérologie et je crois que beaucoup de
personnes voudraient savoir ce que le professeur
Joyeux pense du jeûne. Et je vous laisse maintenant
entre les mains de Frédéric.
6. Le jeûne et les mono-diètes
Je vous prie de m’excuser, bienvenue à tous, merci
pour votre patience Professeur Joyeux merci de
m’accueillir, et merci d’être avec nous ce soir. Donc
effectivement nous avons pas mal de questions
concernant le jeûne, est-ce que l’accompagnement
qui semble être précieux pour les gens qui sont
accompagnés lors de traitement de cancer, pouvezvous nous en dire plus, est ce que c’est bien ? Pas
bien ?
Oui alors il faut bien comprendre qu’est-ce que l’on
veut dire par le mot « Jeûne », bien. Si vous dites le
jeûne c’est parce que je veux affamer ma tumeur, parce
que je veux affamer le cancer qui est en moi. Là c’est
une erreur. Pourquoi ? Parce que le cancer c’est un
voleur, je veux dire par là les cellules cancéreuses sont
là pour vous voler ce qui est bon. Si vous ne donnez
pas à manger correctement à votre corps, ne vous inquiétez pas, les cellules cancéreuses elles vont piquer
sur vos réserves, bon. Alors quand on utilise le mot
jeûne il faut préciser le jeûne à quoi ? Le jeûne avec

quoi ? Quand par exemple vous avez une chimiothérapie, nous sommes aujourd’hui lundi.
Est-ce que ça s’appelle des mono-diète ? Est-ce que
c’est la même chose ?
Oui ?
Oui, mais alors, si vous voulez ça peut s’appeler
mono-diète.
Imaginons que jeudi, c’est-à-dire dans pratiquement,
dans 48h, je vais subir une chimiothérapie. Bien. Eh
bien, demain mardi, et puis mercredi je vais jeûner. Je
vous dis jeûner avec quoi, ça veut dire quoi ? Eh bien
je vais simplement consommer des jus de fruits et légumes frais. Je vais mettre au repos mon intestin pour
qu’il n’ait pas besoin de travailler, ce phénomène de
la digestion, le phénomène de l’absorption si vous
voulez après la digestion, il y aura absorption, mais je
vais la faciliter. C’est-à-dire que j’apporte à mon organisme des éléments pour lesquels la digestion n’est pas
nécessaire. Il y aura essentiellement absorption, donc
deux litres de jus de fruits frais et de légumes frais
selon mes goûts, selon mes goûts ça veut dire que je
jeûne de tout le reste. Donc je ne prends pas de
viandes, je ne prends pas de poissons, je ne prends pas
de légumes, de légumineuses, je prends pas de riz, je
prends pas de pommes de terre, etc. Je mets au repos
mon tube digestif et avec ces deux litres, voilà, je suis
avec un jeûne qui est un jeûne tout simplement avec
des jus de fruits et légumes frais. Bon, maintenant si
je regarde un autre cas par exemple, d’une personne
qui est assez volumineuse, qui est volumineuse au sens
de son surpoids et qui malheureusement a aussi un
cancer parce qu’il y a une relation ça il faut le dire, le
faire savoir, il y a une relation entre le surpoids et le
cancer. Bon, donc cette personne-là, il va falloir l’aider
à perdre son surpoids, c’est-à-dire son gras en excès.
Or ce gras en excès, c’est souvent le sucre, le sucre,
car avec du sucre en trop vous faites du gras. Comment
une oie fait-elle du foie gras dont nous nous régalons
à Noël, simplement vous allez me dire avec du maïs,
mais le maïs c’est le maltose, or tout ce qui finit en ose
« lactose, maltose, sucrose, etc. galactose », eh bien ce
sont des sucres. Donc je vais aider cette personne à
jeûner par exemple de produits laitiers, je vais l’aider
à jeûner de pain blanc, pourquoi ? Parce que le pain
blanc se comporte dans mon corps comme du sucre.
Ce qu’on appelle l’index glycémique, c’est-à-dire le
taux du sucre dans le sang après avoir absorbé 100
grammes de sucre raffiné, ou 100 grammes de pain
blanc c’est pratiquement la même chose. Donc, il faut
se sevrer c’est-à-dire jeûner de sucre, vous
comprenez ?
Parce qu’on voit souvent ce terme.
Oui ça peut s’appeler la mono-diète, je suis d’accord
dans la mesure où c’est une diète avec par exemple que
les jus de fruits et légumes, mais on peut dire que c’est
une bi-diète puisque vous avez le fruit et puis vous
avez le légume.
Oui.
Bon ça, mais appelons ça la mono-diète ça ne me gêne
pas, mais ça veut dire que vous ne consommez pas de
viandes, vous ne consommez pas de légumes autour
de légumes et de légumineuses.
Donc véritablement le but c’est d’essayer de mettre
au repos votre intestin.
Voilà.
Afin qu’il soit le plus apte à absorber les bonnes
choses.
Voilà, et surtout le plus apte, le plus apte à recevoir
cette chimiothérapie, dont les cellules cancéreuses ont
besoin pour je dirais mourir le plus vite possible. Parce
que ce qu’il faut c’est pas tuer les cellules saines, si
vous voulez le jeûne bien adapter il va aider vos cellules saines à stimuler votre immunité tandis que la
chimiothérapie va se charger des cellules cancéreuses
qui sont malsaines dans votre corps.
7. Les compléments alimentaires
D’accord et à ce moment-là est ce qu’il y a
la nécessité lors de ce jeûne de prendre des
compléments alimentaires, quels qu’ils soient ?
Alors quand j’entends compléments alimentaires
nous allons parler aussi bien de phytothérapie,
d’huiles essentielles.
Oui.
D’accord.
De compléments, est-ce que c’est nécessaire ?
Mais le sucre se sont les sucres raffinés, j’ai pas dit le
sucre qu’il y a dans le bon jus de fruits.
Alors il y en a un au moins qui sera utile, que je prescris très régulièrement c’est le desmodium pourquoi ?
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Parce votre chimiothérapie même si c’est pour un cancer on dira du col de l’utérus, pour un sarcome, un
cancer pulmonaire, elle va passer par voie veineuse ou
elle va passer par voie digestive, et de toute façon elle
va traverser le foie. Ça veut dire que le foie est un organe absolument essentiel dans notre corps, qu’on
appelle d’ailleurs une plaque métabolique qui reçoit
les éléments et qui va les redonner. Alors ce qu’il faut
c’est qu’il renvoie une chimiothérapie efficace pour
les cellules cancéreuses, mais il faut quand même protéger les autres cellules, les cellules saines. Dans le
foie vous avez les hépatocytes, cellules évidemment
hépatiques, mais vous en avez aussi d’autres cellules
qu’on appelle, c’est le nom de celui qui les a découvertes, les cellules de Kupffer qui sont des cellules
immunitaires. Ça veut dire que vous avez quasiment
dans un kilo de votre foie, 900 à 1000 grammes, vous
avez autant de cellules de votre foie que de cellule
immunitaire, eh bien il faut stimuler vos cellules immunitaires. Et c’est là que le desmodium peut être
utile, mais si vous vous dites, je prends du Desmodium, mais si je réduis mes boissons ben c’est pas bon.
Il faut que vous ayez une bonne hydratation, de votre
foie, et j’insiste beaucoup sur l’hydratation ce qui est
parfois difficile pourquoi ? Parce qu’au moment de la
chimio il y a des nausées, il y a des nausées, il y a des
difficultés si vous voulez pour s’alimenter ça on le sait,
mais aussi pour boire. Donc il faut répartir les boissons
tout au long de la journée, et ne pas avoir peur si on se
réveille la nuit pour éliminer les urines de boire parce
que ce qui est bu pendant la nuit fera uriner le lendemain matin.
Quand vous dites il fait le grand tour si vous voulez, il
arrive dans une veine qui arrive au niveau du cœur, du
cœur droit ça va passer au cœur gauche n’est-ce pas ?
Du cœur gauche ça va se répartir dans tout l’organisme : votre muscle, votre cerveau, vos reins et votre
foie, tout ça passe par là. Or le foie, c’est la plaque
métabolique absolument essentielle pour la fabrication
d’excellents produits qui soient des hormones ou des
transporteurs d’hormones, donc si votre foie est fatigué, d’ailleurs vous allez le voir assez vite parce que
quand il est fatigué eh bien les enzymes hépatiques, il
y en a une qu’on appelle TGO l’autre TGP, l’autre plus
connue Gama GT, ces enzymes hépatiques et bien elles
montent à des taux anormaux. C’est votre foie qui
vous dit « Tu me fatigues ».
D’accord. Pardonnez-moi, quelques précisions
professeur Joyeux, la personne qui est en
chimiothérapie elle a un cathéter normalement en
dessous de la clavicule.
Pour qu’on puisse lui injecter le produit.
Je dirais si j’ai ma chimio comme je disais jeudi, bon
ben aujourd’hui j’en prendrais, demain j’en prendrais,
j’en prendrais même le jour de la chimiothérapie parce
que c’est un protecteur hépatique. Alors attention, il
ne faut pas non plus faire croire que parce que je vais
prendre mes deux bouchons, mes deux mes gélules ou
le Desmodium sous telle ou telle forme, que je vais
réduire un cancer du foie qui est présent.
Oui.
D’accord.
Vous dites que le produit passe dans le système
circulatoire.
Certainement pas. Le Desmodium est destiné si vous
voulez à protéger ma cellule hépatique contre une intoxication de la chimiothérapie qui n’est pas destinée
à trop intoxiquer des cellules normales.
Oui.
Professeur Joyeux : Oui.
Et donc il est filtré directement par le foie.
Il l’est pas, il fait le grand tour.
Il fait le grand tour.
8
D’accord.
Alors quand vous dites « Tu me fatigues » c’est tu me
fatigues avec ta chimiothérapie, mais il est bien
évident que l’oncologue, le médecin cancérologue s’il
a donné la chimiothérapie c’est qu’il a bien convenu
que cela était essentiel pour tenter de guérir et réduire
la maladie.
Pratiquant le Desmodium pour en revenir à ce
produit, vous le donnez, vous le conseillez dès le
début en amont, pendant, même après ?
Tout le temps.
Tout le temps ?
Est-ce que vous me permettez de revenir quelques
instants sur l’intestin ?
Bien sûr.

Parce que j’imagine que c’est quelque chose de
très important.
Bien sûr.
Est-ce que c’est à cet endroit-là que vous dites
qu’il faut absolument favoriser l’absorption de
certains nutriments et surtout la chimiothérapie ?
Est-ce que à ce moment-là les probiotiques, ou la
L Glutamines, des éléments qu’on entend souvent
pour la protection de la barrière intestinale est ce
qu’ils sont utiles, et si oui…
Alors d’abord L.Glutamine c’est un acide aminé.
Un acide aminé oui.
Qui est important, qu’on peut considérer comme la
cellule princeps, c’est-à-dire la plus importante pour
l’intestin. Bon, mais si vous avez un cancer du côlon,
un cancer donc du tube digestif, je ne vous conseille
pas d’ajouter de la glutamine. Pourquoi ? Parce que le
cancer qui est présent dans votre tube digestif, il est
fait de cellules intestinales qui ont chahuté, entre guillemets, qui sont devenus cancéreuses, ce n’est pas la
peine d’aller les nourrir. Bon.
D’accord.
Par contre si vous avez une atteinte du bulbe pulmonaire ou au niveau d’une autre zone de votre corps que
le tube digestif, là ça ne me gêne pas, vous voyez ?
Donc, ce qui est important à comprendre c’est que
votre chimiothérapie dont vous avez parfaitement expliqué le passage si vous voulez par le Port à Cath
c’est comme ça que ça s’appelle, sous la clavicule. Eh
bien cette chimiothérapie elle va vous fusiller, fusiller
au bon sens du terme, les cellules cancéreuses, et là on
souhaite qu’elle en tue le maximum. Par contre elle va
aussi abimer les cellules normales, qui sont en train de
se multiplier. Alors retenez bien une chose, c’est que
les cellules de votre intestin, je parle de l’intestin
grêle, vous les refaites tous les 4 jours, cellules normales bon. Ça veut dire que si vous avez la chimiothérapie, eh bien elle agit dans les cellules normales de
votre intestin, et au lieu de vivre 4 jours, si la cellule
en est à son troisième jour Boum, elle est fusillée au
3ème jour, ou au 3ème jour ou au premier jour. Donc
qu’est-ce qu’il se passe ? Cela peut déclencher chez le
patient, une mauvaise absorption, je vais prendre un
autre exemple qui est plus significatif, les gens qui
sont en chimiothérapie ils vous disent « Docteur j’ai
perdu le goût, Docteur j’ai perdu l’odorat », oui, mais
vous allez le retrouver ne vous inquiétez pas. Mais ça
va vous permettre de repérer une chose, c’est que les
papilles de votre langue, vous les refaites tous les 10
jours vous voyez ? Si vous êtes le 1er juin, eh bien le
10 juin vous avez des papilles qui sont toutes neuves,
non point que la veille tout se détruit et tout se reconstruit, mais ça veut dire qu’en permanence il y a des
papilles qui ont fini leurs vies, tandis que d’autres la
recommencent. Et donc les gens qui sont sous chimiothérapie, les personnes qui ont ces traitements, souvent
vous disent « J’ai perdu le goût, je ne sens plus le bon
vin, je ne sens plus le goût du fruit de la pomme, de la
poire ou de la fraise, etc. » De la même façon qu’ils
perdent souvent l’odorat, car nous refaisons notre odorat tous les trois mois, ça veut dire que quand vous
l’avez perdu, ben vous n’allez pas le refaire simplement en trois mois parce que vous avez eu de la chimio
qui est assez lourde, assez pénible. Peut-être vous mettrez 6 mois pour le retrouver intégralement et pour vos
papilles de langues au lieu de retrouver en 10 eh bien
ce sera trois fois 10 jours, ce sera peut-être moins.
Mais ça c’est important que le patient le comprenne,
et je trouve que d’une manière générale, nous cancérologues, nous ne sont pas assez explicatifs auprès de
nos chers patients pour les aider à comprendre tous les
méfaits et tous les bienfaits de ces traitements.
Alors justement dans les effets secondaires de la
chimiothérapie vous avez évoqué les agueusies,
les anosmies la perte de goût, la perte d’odorat,
mais quid des problèmes de mycoses ? On voit,
on attend beaucoup, souvent les patients dire j’ai
des champignons, j’ai des aphtes, j’ai des mycoses
vaginales, etc.
Bonne question.
Juste, je continue la question, est ce qu’il existe des
traitements pour palier ce type de déficits ?
Tout à fait. Alors, d’abord ça signifie quoi ? Ça signifie
que votre micro biote, qu’on appelle aussi la flore digestive elle est déséquilibrée, c’est pas votre faute
c’est la faute de la chimio. Mais on ne peut pas tout
avoir, donc la chimio va vous déséquilibrer votre flore
digestive par exemple, vous allez avoir une montée des
colonies de colibacilles, une baisse des colonies on va
dire d’entérocoques et puis l’apparition des colonies
de champignons qui sont les mycoses, et le candidas
albicans est malheureusement une mycose assez pénible. Alors nous avons du candidas albicans dans
notre tube digestif, mais il n’est pas trop puissant, il
est un équilibre comme je le disais avec les autres
colonies. Alors le danger c’est que si vous avez un trop
grand déséquilibre et surtout si vous vous mettez à
9

consommer parce que vous êtes stressés du sucre en
grande quantité, c’est-à-dire des gâteaux pour faire un
petit peu plaisir, des madeleines, des choses sucrées si
vous voulez parce que l’addiction au sucre est quelque
chose qui peut réduire, on le pense, le stress. Ce n’est
pas toujours vrai. À ce moment-là, ben vos candidas
ils sont contents, vos candidas ils se multiplient, et
donc vous avez une candidose, la candidose peut être
buccale c’est très désagréable parce que ce n’est pas
seulement parce que vous avez des points blancs ou du
blanc sur la langue, c’est parce que ça vous brûle. Bon,
c’est très pénible aussi au niveau digestif, alors là il y
a la possibilité non pas de donner un antifungique,
c’est là que je suis en désaccord avec certains de mes
collèges qui sont des infectiologues purs et durs.
C’est-à-dire qui vous dise, vous avez du candidas albicans, bon Boum, je vous envoie un antifungique et
on vous donne un traitement qui va peut-être vous tuer
quelques mycoplasmes, ou quelques champignons,
mais qui va multiplier d’autres. Je veux dire dans ces
cas-là, ce qu’il faut c’est donner un complément, et il
y en a un que je connais qui est un traitement efficace,
je ne suis pas là pour faire de la publicité, mais quand
c’est utile il faut savoir le dire, qui s’appelle candi
biotique. Candi biotique. Bon dans Candi vous avez
candidose.
Candidas.
Oui. Et ce Candibiotique, le malheur c’est qu’on ne le
trouve pas en pharmacie, et qu’il faut le commander
directement sur internet. Mais chez les personnes qui
ont ce type de problèmes, je pense que c’est une bonne
chose. Alors vous avez parlé tout à l’heure aussi de
candidose vaginale, vous avez tout à fait raison. Et ces
candidoses vaginales sont souvent observées chez les
mamans, mais là ça n’a aucun rapport, qui viennent
d’accoucher. Elles viennent d’accoucher et le problème c’est que les… comment dire ? Les accoucheurs, les obstétriciens, ont tendance, du fait d’un
certain nombre de poussées de laboratoire, à prescrire
des antibiotiques chez une maman qui va accoucher ou
qui est en train d’accoucher et à ce moment-là ben on
déglingue la flore de Doderlein, Doderlein c’est un
médecin très compétent qui est très ancien, qui n’est
plus de ce monde qui était d’origine austro-hongroise
ou austro-allemande et qui a découvert la flore vaginale, qui est un équilibre de la flore dans la zone vaginale qui est tout à fait normale. Et d’ailleurs dont l’enfant a besoin quand il va sortir du ventre de la maman
par la voie vaginale, il va récupérer cette flore qui va
l’aider dans son immunité. Mais ce n’est pas le sujet
de ce soir.
10
D’accord. Béatrice une de nos internautes, merci
Béatrice de nous poser des questions, nous parle
d’un traitement qui pourrait être efficace sur
les candidas justement à base de bicarbonate de
soude est-ce que vous en avez entendu parler ?
Oui.
Pardonnez-moi je finis la question aussi.
Oui.
Et si les huiles essentielles, on parle beaucoup des
huiles essentielles en cas de candidose ?
Oui, alors je reviens d’abord sur le bicarbonate. Il y a
un médecin que j’ai rencontré puisqu’il m’avait confié
des malades il était à Rome. Et pour lui le bicarbonate
était la solution à tous les problèmes, ça, je vous dis
tout de suite que ce n’est pas vrai, c’est même démontré, c’est du… comment dire ? C’est dire n’importe
quoi en faisant croire qu’avec du bicarbonate… Le
bicarbonate peut vous aider à digérer, c’est-à-dire à
ouvrir votre estomac, à faire passer quand ça stagne
trop, à vider votre estomac.
À vider, vidanger.
Voilà, à vidanger votre estomac il ne faut pas… Quant
aux huiles essentielles je ne suis pas un aromathérapeute, mais j’ai des collègues qui le sont, et qui sont
aromathérapeutes, et je suis tout à fait favorable aux
huiles essentielles, mais je ne saurais pas, très clairement, vous donner des conseils pour telle ou telle, ce
qui est sûr c’est que ce sont des petites doses bien sûr,
qu’on peut mettre sur la peau parce que la peau va
absorber, que l’on peut mettre sur le bout de la langue.
Mais là il faut voir un aromathérapeute, je ne suis pas
du tout opposé et je sais que cela peut être utile pour
stimuler l’immunité.
Ce qui est intéressant aussi dans votre avis, c’est
qu’à priori il n’y a pas de contre-indication à le faire
si c’est bien suivi on s’entend.
Professeur Joyeux : Voilà si c’est bien suivi, si c’est
prescrit par une personne compétente, et puis attention
ce sont des doses extrêmement faibles bien évidemment, et il faut vraiment que l’aromathérapeute soit le
conseiller de la personne qui va consommer ce type de
traitement.

8. L’activité sportive
Bien sûr. Alors pendant cette période difficile et
dramatique de la chimiothérapie, est-ce que vous
conseillez l’activité sportive et si oui laquelle ?
Alors, oui je conseillerais l’activité sportive, mais il ne
faut jamais forcer la machine. Jamais forcer la machine, ça veut dire quoi ? On n’est pas là pour dire au
patient plus tu vas transpirer par exemple plus tu vas
avoir une bonne activité physique, plus tu vas éliminer
ton cancer ou éliminer ou réduire le volume de la tumeur. Ce qui est important c’est d’avoir une bonne
respiration et là-dessus j’ai un élément. Un élément
très clair, c’est le Bol d’Air Jacquier.
Ah oui.
Parce que je l’ai, ah oui, je l’ai testé. Je l’ai testé chez
des patients, le Bol d’Air Jacquier si vous voulez
c’est comme si vous vous retrouvez dans une forêt de
pins ou de sapins. Qu’est-ce qui se passe quand vous
êtes dans une forêt de pins ou de sapins ? Ah que
vous êtes bien pour respirer. Eh bien quand vous devez traiter quelqu’un pour, on parle de la chimiothérapie qui passe non seulement au foie, mais qui passe
aussi au poumon hein ? Ca fait le grand tour comme
je vous ai dit, ça arrive dans le Port à Cath, c’est le
foie, le cœur droit, du cœur droit ça va passer au cœur
gauche, tout ça, ça va traverser le poumon. C’est là
que le poumon si vous voulez a besoin de la meilleure oxygénation, et cette meilleure oxygénation
c’est obligatoirement d’ouvrir ces bronches. Alors les
bronches elles sont ouvertes, mais les bronchioles…
À la périphérie de vos poumons. Et le Bol d’Air Jacquier qu’est-ce qu’il vous envoie ? Il vous envoie des
« perpennes » c’est-à-dire c’est des produits que les
pins et sapins produisent et que nous respirons quand
nous sommes dans une forêt. Alors vous êtes chez
vous, vous n’êtes pas dans la forêt, mais si vous pouvez respirer ça, c’est pas beaucoup c’est 3 minutes
matin, 3 minutes soir. Alors évidemment ce n’est pas
remboursé par la sécu.
Oui.
Je ne suis pas pour que les gens achètent l’appareil qui
est quand même assez coûteux.
En location ?
Ca peut se louer, ça peut se louer, et puis parfois les
patients se le prêtent les uns, les autres et je pense que
ça peut être extrêmement utiles pour stimuler, je dirais
les défenses immunitaires quand on reçoit les chimiothérapies assez lourdes.
Donc une activité sportive, enfin une activité
physique respectant la fatigue en tout cas.
Respectant la fatigue et en même temps un point sur
lequel il faut insister c’est le sommeil. C’est le sommeil, la personne ne doit pas se lever à 7h ou 8h du
matin, il faut la laisser traîner dans son lit, il faut éventuellement se lever à 10h. D’ailleurs les patients qui
ont une chimiothérapie ne vous demandent pas d’être
traité à 7h oui 8h du matin, ils vous disent, je préférerai venir en fin de matinée, ou début d’après-midi, ou
en fin d’après-midi après ma sieste, vous voyez ? Ça,
c’est très important, le sommeil réparateur est absolument essentiel pour notre immunité.
Oui, mais est-ce que c’est bon aussi justement pour
le moral ? Parce que moralement les personnes sont
vraiment très affectées, alors il y a les optimistes,
les pessimistes, on peut les comprendre dire « Je
lutterai efficacement contre mon cancer », mais
certaines personnes hélas psychologiquement
sont très affectées.
Oui vous avez raison, c’est très important. Ecoutez je
termine un livre puisque j’ai envoyé à l’éditeur aujourd’hui même, un livre sur le problème du stress et
des cancers, j’avais déjà publié stress et cancer du sein,
parce que c’était malheureusement et c’est toujours
extrêmement fréquent. Et là j’ai élargi avec deux collaborateurs, sur le phénomène du stress et des cancers
en général. Vous avez raison de dire que le stress est
un point qui est très important, on peut même le trouver parmi les causes, parmi les causes. Vous savez
quelqu’un qui extrêmement stressé et qui vous dit « je
crains le cancer, je crains le cancer » on appelle ça les
cancérophobes, alors qu’on devrait les appeler les cancerophiles c’est-à-dire les gens qui aiment le cancer,
ils finissent par en faire un. On a tous cette expérience-là. Là ce qui est important si vous voulez, si
vous n’expliquez pas à un patient, ce qu’il a, ce qu’il
va se passe, en étant positif. Hein ? En étant positif,
parce que le cancérologue qu’est-ce qu’il a dans sa tête
quand il voit un patient ? Il a un diagnostic, il a un état
des lieux, et il a une perspective. Et cette perspective
il y a des éléments positifs dans la perspective et il y a
des éléments négatifs dans la perspective. L’objectif
c’est de présenter au patient les perspectives
positives.
Bien sûr.
11

Ce n’est pas de lui dire, ben voilà dans 3% des cas, dans
10% des cas, dans trois quarts de pourcent des cas ça va
tourner mal vous comprenez ? Là vous tuez la personne
avant même de commencer à la traiter. Il faut partir sur
les éléments positifs donc ça veut dire qu’il ne faut pas
avoir peur d’abord de dire cette vérité en disant on va
tout faire pour s’orienter vers cette chose-là. Parce que
par exemple la personne vous dit « J’ai un cancer du
pancréas, je suis allé sur internet, j’ai vu qu’on en guérissait très, très peu, donc je suis foutu » ah oui, mais
vous avez mis « peu » et peut être que vous, vous êtes
parmi les guéris, parmi les « peu » alors on va tout faire
pour ça. Alors regardons votre dossier, quels sont les
éléments positifs de votre dossier. Bon eh bien vous
avez un grade de vos cellules qui n’est pas si mauvais
que ça, vous n’avez pas d’atteinte embryonnaire, ou
bien vous avez une petite atteinte, enfin vous voyez ?
Oui.
On va expliquer, et là en expliquant au patient vous le
mettez en confiance. Le problème c’est que si vous
êtes là en train de le bastonner à coup de phrases qu’il
ne comprend pas, en lui disant « Ben oui c’est grave
hein, ah oui, oui houlala, oulalala le traitement qu’estce que vous allez déguster », bon ben c’est le meilleur
moyen pour que : Ou il ne supporte pas le traitement,
ou qui le refuse qu’il foute le camp, et ça c’est une
erreur je dirais dans le management du patient. C’est
pour ça que si vous voulez entre guillemets, manager
un patient atteint de cancer c’est pas la même chose
que manager un patient auquel vous allez enlever la
vésicule biliaire pour un caillot vous voyez ?
Bien sûr. Alors qu’est-ce que vous pensez vous de
la pensée positive, cette fameuse pensée positive ?
Cette force de conviction que l’on a, ça va aller, ça
va aller, est-ce que c’est efficace ? Je caricature.
Non, non. Vous avez raison de caricaturer, mais il ne
faut pas mentir. Il ne faut pas mentir.
Non.
Moi je vais vous dire, ce que je dis au patient, j’ai
trouvé une expression qui me convient hein ? Les
jeunes ne comprennent pas ce que je vais dire, vous
vous êtes la génération qui ne comprendra pas, mais
les plus anciens vont comprendre.
Merci, vous allez comprendre je m’amuse.
Je suis monsieur, madame qui est en face de moi, je
suis un buvard de votre angoisse.
12
Un buvard, j’ai connu le buvard monsieur.
Ah vous l’avez juste connu d’accord. Mais le buvard
ça veut dire qu’il vous pompe votre tâche, il vous
pompe la tache de votre encre excessive. Bon, donnez-moi de votre angoisse, je sais ce que vous avez
dans votre tête. Dans votre tête vous vous dites, ben ça
y est je suis foutu, qu’est-ce que vous avez rêvé cette
nuit. Et récemment encore il me disait, j’ai rêvé écoutez bien, j’ai rêvé, c’est bien qu’elle m’ait sorti ça. J’ai
rêvé que j’étais au cimetière et moi j’étais dans la
tombe dit-elle, ma petite fille venait, elle était là elle
pleurait et je ne pouvais pas lui parler. Mais je trouve
que ce rêve qu’elle m’a donné c’est une immense
confiance qu’elle m’a faite en me donnant si vous voulez ce rêve. Parce que je vais lui dire « Bon attendez
on en est pas là, il faut se préparer à rester, on est pas
là pour se préparer à partir, on partira tous un jour ou
l’autre ça c’est clair, mais essayons de réfléchir ».
Donc quand vous dites je suis le buvard de votre angoisse je vous promets que ça marche, ça marche parce
que, alors évidemment ça va assez loin parce qu’il faut
donner son téléphone, il faut donner son adresse mail.
Ben oui !
Voilà.
C’est impliquant.
Oui on peut vous appeler un dimanche, mettez-vous à
la place du patient. Moi j’aimerais si j’étais le patient
pouvoir appeler mon thérapeute. Alors évidemment
pas à 3heures du matin, parce que ça, ça ne se fait pas.
Ils ne vous appellent pas à 3heures du matin, mais il
peut vous appeler à 8heures du matin avant que vous
ne rentriez en salle d’opération parce qu’il sait que
vous avez démarré à 8heures. Bon il vous appelle à
8heure moins 10, 8heures moins le quart. Il vous dit
ce qu’il a sur, ce qu’il a dans la tête. Mais positiver
d’une manière excessive ce n’est pas bon parce que le
patient sent que vous lui mentez, que vous lui racontez
une salade. Il ne s’agit pas de mentir, il s’agit de dire
une vérité acceptable. Vous voyez ? Même si dans la
tête, vous vous dites c’est dur. Vous voyez une maman
m’écrivait avant-hier, son fils de je crois de 22, 23 ans,
a une maladie de Hodgkin au stade 4. Vous ne pouvez
pas trouver plus grave. Bon.
Ouai.
Qu’est ce que je lui ai répondu par mail ? Un, donnez
à votre fils mon téléphone le voici. Deux on peut le
guérir, mais il va falloir qu’il accepte le traitement, et

d’ores et déjà voici ce qu’il faut qu’il fasse. Coca-Cola
Viré ! Soda Viré ! Faut qu’il dorme bien. Il faut qu’il
vire le pain blanc. Il faut qu’il vire les produits laitiers.
Déjà je lui ai donné, alors je lui ai dit de manière plus,
plus… plus souple que ce que je dis là en disant il faut
virer ceci, il faut virer cela. C’était hier, je suis sûr que
ce jeune va m’appeler, mais je le connais pas. J’ai
connu sa maman a l’occasion d’une conférence, mais
mettez-vous à la place à cette maman, en plus elle est
allée sur internet, elle est allée voir.
attention il faut parfois être accompagné, il faut parfois
le faire si vous voulez en groupe. Il faut être un peu
coaché, vous voyez ? Tout ça, ça peut être utile, mais
je dirais chacun va choisir. C’est comme l’hypnose, la
sophrologie, etc. Tout cela peut être utile, mais il y en
a qui supporteront mal la sophro, d’autres qui la supporteront bien. Je dirais on est tous un petit peu différent dans ce domaine, mais ce sont des méthodes qui
peuvent être utiles il n’y a pas de doute.
C’est ce qu’il y a de pire.
2. Les retraites et les cures
accompagnées
Vous comprenez les taux de guérison, etc. Bon, et
quand vous lui dites, Madame on peut guérir votre
enfant, votre jeune, Ah !!! Mettez-vous à la place, on
peut guérir, ça veut dire que ce n’est pas sûr il va falloir qu’il suive les traitements, il va falloir qu’il accepte, et là il va avoir minimum une année de traitement, les études tout ça…. Ben il faut guérir. Vous
comprenez ? Donc il ne faut pas lui cacher que ça va
être pénible, que ça va être lourd, mais si on veut arriver au but il faut passer par là.
B. La pensée positive
1. La méditation
Toujours sur l’aspect mental de l’accompagnement.
Que pensez-vous de la méditation, non seulement
pour le bien-être, mais aussi on dit que ça augmente
l’immunité, ça favorise le développement à long
terme.
C’est très intéressant ce que vous dites, on a même
montré que la méditation quand elle est je dirais réelle,
c’est-à-dire ce n’est pas une méditation de 5 minutes
devant un soleil je médite 5 minutes. C’est pas ça.
C’est la méditation qui permet de rentrer en soi même,
et d’aller chercher des ressources profondes y compris
je dirais de nature spirituelle. Et, ça été démontré chez
les animaux, on allonge nos télomères. Qu’est-ce que
ça veut dire ? Le télomère, quand vous avez un chromosome, l’extrémité du chromosome ça s’appelle le
télomère. Quand vous raccourcissez vos télomères, eh
bien vous raccourcissez votre vie, je simplifie. Quand
vous allongez vos télomères, vous allongez votre vie,
en temps de durée de vie. Et on s’est rendu compte que
la bonne gestion des émotions, la méditation, la vie
intérieure, la spiritualité quelle qu’elle soit, est un
élément extrêmement positif pour la personne. Mais
Alors, qu’est-ce que vous pensez de cette mouvance alors, vous devriez être un petit peu favorable, cette mouvance des retraites d’une certaine
manière avec un jeûne et de la méditation, de la
relaxation et du bien-être. Est-ce que vous êtes
favorable ?
Ecoutez, dans 8 jours exactement, nous sommes… Oui
dans 8 jours j’y serais, je pars en Aragon, et il y aura à
peu près 60, ou 65 patients qui ont des états de santé
qui sont dans l’ordre dont nous parlons aujourd’hui.
Avec des problèmes de cancers. Et en Aragon, c’està-dire en Espagne, on va parler en français je suis là
avec d’autres collègues et nous allons leur apprendre
à mieux s’alimenter, on va leur apprendre un petit peu
d’hypnose, de sophrologie, ce n’est pas moi qui vais
le faire, ce sont mes collègues qui le font bien mieux
que moi évidemment. Donc on va essayer de les aider,
parce que je l’ai déjà fait trois ou quatre fois, je suis
allé là-bas pour former des personnes atteintes de cancers parfois à des stades assez évolués. Le dernier jour
il y a une petite fête sympathique avec un petit verre
de champagne on en donne pas beaucoup, un peu de
musique, un peu de danses, ben si vous étiez là vous
vous diriez, mais personne est malade, ils sont tous en
bonne santé. Mais moi je connais les dossiers des uns
et des autres, et c’est des dossiers qui sont des dossiers
parfois délicats voyez vous ? Tout à fait ce que vous
dites est intéressant et je crois qu’il ne faut pas avoir
peur quand les gens sont prêts à faire cette démarche
à les pousser à la faire c’est une bonne idée.
Pardonnez-moi, mais comment choisir, trier les
bonnes cures, les bonnes retraites, comment
distinguer ? C’est difficile, je sais que c’est une
question difficile pour vous.
Oui.
Mais c’est quand même assez intéressant, et si
13

vous deviez donner un ou deux critères d’efficacité
de ce genre de retraite ? Parce que je pense, c’est
de foison sur internet et…
Oui, oui. Alors, d’abord savoir, savoir quels sont les
intervenants. Quels sont les intervenants c’est-à-dire,
est-ce que ces gens-là ont une compétence déjà dans le
domaine de la cancérologie. Ca c’est un point important vous voyez ? Bon, donc il faut quand même qu’il
y ait des cancérologues qui ne soient pas là pour vous
dire « Toutes les chimiothérapies ça ne vaut rien, les
rayons, ça vaut rien, ce n’est pas la peine de vous faire
opérer. Avec de la méditation vous allez faire disparaitre votre tumeur » ça, c’est hyper dangereux. Donc,
moi je suis là pour mettre les pendules à l’heure sur ces
sujets là, tout le monde sait que je ne suis pas favorable
à des chimiothérapies abusives, je ne suis pas favorable
à des traitements abusifs que ce soit parfois des excès
de radiothérapie ou des excès de chimio je viens de le
dire. Et que de temps en temps, tenez un exemple, on
m’a écrit, oui ce matin, ou du moins j’ai répondu ce
matin pour une personne qui a une cinquantaine d’années qui a un problème de cancer sur le côlon et déjà
des atteintes hépatiques. Bon je lui ai conseillé le Desmodium vous voyez ? Tout de suite. Elle va avoir de la
chimiothérapie, je crois que cette chimio commence
aujourd’hui d’ailleurs, donc j’ai dit il faut la faire, et on
lui en propose 6 cures. J’ai dit attendez, avant de proposer les 6 cures, il faut en supporter 4. Les 4 il faut les
faire Madame, et au bout de quatre il faut faire un scanner de contrôle, il faut que vous me donniez les taux
des marqueurs, il y en a deux l’ACE, le CA 19.9 bon je
n’ai pas encore, elle va m’envoyer tout ça. Et je vais la
guider, et peut être qu’après les 4 cures, si on a une
bonne réduction, elle m’a expliqué que c’était dans une
seule partie du foie, il faut opérer aller enlever la liaison primaire qui est sur le côlon et peut être enlever la
partie du foie qui est malade. Et pas traîner avec des
chimiothérapies parce que la chimiothérapie quand elle
est abusive, elle peut entrainer vers ce qu’on appelle
une chimiorésistance. Un peu comme nous avons des
antibiorésistances, c’est-à-dire une résistance à un antibiotique, qu’on a donné trop longtemps à trop fortes
doses, et à ce moment-là le germe lui se moque pas mal
de l’antibiotique et se multiplie. Ou la cellule cancéreuse se moque pas mal de la chimiothérapie, et à
chimiorésistance elle se clone, elle se modifie, et elle
se développe.
Professeur, je me fais un petit peu l’avocat du
diable.
Allez-y !
14
3. Face au cancérologue
Je reviens un tout petit peu sur la première
consultation. Un patient se trouve confronté à un
diagnostic assez lourd.
Oui.
Le cancérologue qui n’est pas aussi, pas forcément
aussi bienveillant que vous, qui n’informe pas
aussi bien que vous, vous dit voilà vous aurez 3,
tel protocole. Est-ce que le patient a le choix du
protocole ? Est-ce qu’il peut discuter avec son
cancérologue de ce protocole ? Est-ce qu’il peut
demander est ce que c’est le meilleur protocole qui
soit ? Est-ce qu’il a le droit à l’information ou est-ce
que c’est le mandarinat absolu et le cancérologue
est le maître ?
Bien sûr, bien sûr. Évidemment.
Pardonnez-moi cette question directe.
Non, non c’est excellent ce que vous posez comme
question, c’est excellent. D’abord il a le droit à des
explications, si le cancérologue ne donne pas des explications en disant c’est moi le maître dans cette affaire, vous n’y connaissez rien vous prenez ça ou alors
vous dégagez. Là je dirais il faut dégager. Pour aller
en voir un autre.
Réellement.
Il faut partir. Ça c’est très important. D’autre part je
n’aime pas le mot « protocole », mais c’est vrai qu’il
est utilisé.
C’est le terme utilisé.
Il est utilisé bon. Alors, le problème il faut savoir ça,
c’est que dans les centres anticancéreux il faut faire
attention. Pourquoi ? Parce qu’on va vous proposer un
protocole, on va vous donner un document de deux
pages, trois pages, cinq pages, qui est strictement incompréhensible par le patient. Et on va vous dire ça
c’est le protocole le meilleur pour vous. Bon très bien,
bon docteur, merci beaucoup. Alors vous regardez ça,
et puis demain vous êtes hospitalisé, je repasserai ou
un de mes assistants va passer vous voir, et vous lui
direz si vous êtes d’accord. Bon, et il faudra signer le
protocole, on lui dit ou on lui dit pas ? Parce que parfois c’est le lendemain qu’on va lui dire, il faut signer.
Le patient il est hyper angoissé, il lit ce document qui
est incompréhensible pour lui, il ne peut strictement

rien comprendre, mais il a retenu que c’était le meilleur traitement pour le guérir. Je vais vous donner un
exemple, imaginons que vous avez un cancer prostatique, bon vous avez un cancer prostatique, c’est arrivé
encore récemment où j’ai reçu un mail de la région de
Clermont-Ferrand. Et le monsieur qui a 70 ou 72 ans
on lui a dit il faut vous opérer, on vous opère en juillet.
Bon, moi je ne suis pas d’accord. Pas d’accord. Je lui
dis surtout ne vous faites pas opérer, là on ne lui a pas
donné le choix. Mais vous avez un autre de mes collègues qui vous dira, voilà vous avez le choix, soit on
vous fait des rayons, soit on vous fait la chirurgie, si
on vous fait la chirurgie on vous enlève la tumeur, si
on vous fait les rayons ben on ne l’enlève pas. Et si
jamais un jour il faut opérer, on ne pourra plus vous
l’enlever. Vous me suivez dans le raisonnement ?
Bien sûr !
Ça veut dire en réalité, vous stressez le bonhomme.
Comment se peut-il qu’un patient qui est atteint d’un
cancer de la prostate ou de tout autre localisation, on
puisse lui donner le choix entre le traitement A et le
traitement B. Alors qu’il y connait rien.
Bien sûr !
Vous comprenez. Ce qui est important c’est de lui dire,
Monsieur, Madame, je choisis pour votre enfant, pour
votre collègue, pour votre mari, ce traitement-là et
c’est celui-là qu’il faut faire. Parce que si c’était moi,
si c’était quelqu’un de ma famille c’est ce traitement
qu’on ferait, c’est comme ça que moi j’ai choisi. Alors
par contre, c’est vrai qu’il peut y avoir des traitements
qui sont ultra moderne, et pour lesquels dans des maladies extrêmement graves, il peut y avoir un protocole
à choisir. Parce qu’à ce moment-là, le protocole va être
choisi en fonction d’un certain nombre de critères, il
faut avoir tel âge, il faut avoir une atteinte de tel niveau, il faut avoir une extension de la maladie de tel
endroit à tel… De tel organe à tel autre organe, vous
voyez ? Là nous sommes dans la présentation d’un
protocole qui va falloir expliquer, on va l’expliquer.
Le patient est pas idiot, voilà. Vous, vous êtes madame
ou monsieur, à un stade, vous avez une atteinte 1 dans
votre côlon, 2 dans votre foie, 3 il y a déjà une atteinte
au niveau du poumon, bon les traitements que nous
avons, nous avons le A, nous avons le B, nous avons
le C. Le A pas génial, le B moyen, le C est nouveau…
Ca vaudrait peut être le coup, je vais vous expliquer
pourquoi le C pourrait être plus utile que le B vous
comprenez ?
C’est censé être, effectivement c’est censé être un
consentement éclairé, encore faut-il être éclairé.
Mais une fois qu’on est éclairé, vous avez souvent
évoqué la puissance de la pensée. C’est quelque
chose qui est assez fréquent dans votre bouche.
Est-ce que vous pouvez nous expliquer davantage
la puissance de la pensée, dans la bouche d’un
cancérologue.
Votre cerveau je ne vais pas vous faire un dessin, tout
le monde sait où il est. Il y a aujourd’hui un petit abus
de langage quand on vous dit que votre deuxième cerveau il est dans votre ventre. C’est un abus de langage
parce que vous ne pensez pas avec votre ventre, ou ce
que vous mettez dans votre tube digestif, mais c’est
vrai que si vous mettez des bonnes choses dans votre
tube digestif, vous aurez une bonne information, une
bonne arrivée on l’a dit tout à l’heure des bons sucres
dans votre cerveau. Alors, ce qu’il faut bien distinguer
c’est trois parties dans votre cerveau, ça va vous étonner, mais c’est intéressant.
Premièrement nous avons le cortex, c’est avec ce cortex que vous décidez, que vous réfléchissez, que vous
avez si je vous fais un électroencéphalogramme en ce
moment, vous avez des ondes alphas, c’est 11 cycles
par seconde. Là vous m’écoutez, mais en même temps
que vous m’écoutez, vous réfléchissez, donc vous avez
de suite après quelques ondes alpha, des ondes Béta
qui sont à 22 cycles par seconde. Là vous écoutez,
vous réfléchissez, vous écoutez, vous réfléchissez bon.
Ça c’est la partie de votre cerveau qui intègre.
Ensuite vous avez un cerveau plus central qui est
constitué de noyaux gris centraux qu’on appelle en
même temps le système limbique, vous savez les
limbes quand vous regardez la lune le soir, autour de
la lune il y a la lime tout autour, un espèce de rond plus
clair tout autour de la lune, moins lumineux. Bon, eh
bien le système limbique c’est le système des émotions. Si je vous agresse en vous faisant peur, si je vous
dis des choses que j’ai pas bien mesurées dans l’émotion que je vais créer en vous, je suis en plein dans
votre deuxième cerveau et je peux annihiler, neutraliser celui d’en haut. C’est-à-dire vous n’êtes plus dans
la réflexion, vous n’êtes plus en train de m’entendre,
vous êtes dans l’émotion. Je vous fais fabriquer des
neuromédiateurs ou des neurotransmetteurs par
exemple l’adrénaline, la neuroadrénaline, qui vous
stressent, qui vous angoissent, qui vous font pâlir, qui
vous font pleurer, etc., etc. Bon, donc, vous voyez ?
Premier cerveau là-haut, deuxième cerveau. Attention
ce cerveau émotionnel est extrêmement présent chez
un patient, c’est logique on l’a un peu dit déjà, atteint
de cancer.
15

Et puis vous avez un troisième, alors vous allez me
dire où il est celui-là ? Ce sont les neurones miroirs.
Alors c’est assez amusant parce que nous sommes en
miroir là, je ne vous vois pas beaucoup vous me voyez
un peu bon. Mais qu’est-ce que c’est les neurones
miroir ? Les neurones miroirs ce sont les neurones qui
font que nous observons l’extérieur et qu’autour de
nous quand je suis en tant que médecin avec ma blouse
blanche en train de parler à mon patient, ben il analyse
mes yeux, il analyse mon visage, il analyse mon rictus,
il analyse si j’ai un rictus si vous voulez positif ou un
rictus négatif vous voyez ? Neurone miroir. Et tout ça,
ça agit, troisième cerveau neurone miroir, ça agit sur
le cerveau numéro 2 qui est le cerveau émotionnel.
Vous voyez ? Ça, c’est très important, parce que nos
pensées, nos pensées, ce que nous pensons peut être
perturbé par l’émotionnel dans un sens positif ou dans
un sens négatif. Si je vous créer une émotion positive,
par exemple Madame vient me voir et j’ai repéré elle
a un cancer du sein. Bon, si je lui dis Madame, je suis
désolée, vous avez un cancer du sein. Si je lui dis,
Madame je suis très heureux pour vous, parce que ce
que vous avez c’est à la frontière entre ce qui n’est pas
un cancer, et ce qui est en train de le devenir. Vous êtes
au stade zéro, maximum peut être 1. Vous savez il y a
2, 3, 4, etc. Ça veut dire que je suis en train de lui expliquer que par le traitement que je vais lui proposer
je vais la guérir, vous comprenez ? Si je lui dis vous
avez un cancer je suis désolé de vous l’apprendre, ben
je lui balance en plein tête un coup de bâton qui va
toucher son cerveau numéro 2, son cerveau émotionnel
et qui fait qu’elle n’a plus la possibilité de réfléchir et
d’accepter, et d’écouter ce que je vais dire après. Donc
je dois faire attention par ce que je crée chez l’autre,
sur ces neurones miroirs, il faut que je fasse attention
à ce que je dis, à celui que je soigne. Vous
comprenez ?
Je comprends. Merci. Merci. Alors là il va être le
moment de passer à nos questions des internautes.
Oui !
Nous avons la chance de vous avoir, et je pense que
vous allez être bombardés de questions diverses
et variées, êtes-vous prêt à recevoir toutes les
questions parce que ça va partir un petit peu dans
tous les sens.
Allons-y !
16
C. Questions en live
des webinautes
1. La fibromyalgie
Vous êtes prêt alors. Première chose on nous demande, que peut-on faire face à la fibromyalgie, on
s’éloigne.
C’est pas le cancer. Pas cancer. D’abord je vous rassure ce n’est pas un cancer, c’est déjà une première
chose.
C’est ça.
Mais ce n’est pas amusant de vivre une fibromyalgie,
ce n’est pas amusant. C’est une maladie auto-immune,
et nous allons le voir s’il y a d’autres questions sur les
maladies auto-immunes. Auto, auto mobile, immunité
de moi, auto-immune immunité de moi-même. Le problème, c’est que c’est une immunité qui se retourne
contre moi. Alors qui peut toucher vos tendons, vos
articulations, vos muscles. Ca veut dire que vous dormez pendant votre sommeil vous vous réveillez le
matin et vous êtes épuisés. Vous avez mal partout,
vous avez une maladie auto-immune qui est une
fibromyalgie qu’on appelait autrefois il y a une quinzaine, une vingtaine d’années, la fatigue chronique.
Alors au début on a dit, ça c’est des gens qui tirent au
flan, on les a envoyés chez le psy. Le psy bon il leur a
dit, bah oui il faut lui donner un anti dépresseur, vous
dormez pas bien on va vous donner un somnifère, vous
avez de l’anxiété on va vous donner un anxiolytique,
ça c’est catastrophique. Ça c’est des choses totalement
à éviter. Par contre ce qu’il faut dire à cette personne
qui a une fibromyalgie, alors vous allez me raconter
votre petit déjeuner, votre repas du soir, votre repas de
midi, je vais lui changer ses habitudes alimentaires. Je
ne vais pas lui mettre des interdits, je vais essayer de
lui dire je vais vous aider à manger mieux et meilleur,
d’autre part je vais lui dire est-ce que vous aimez
l’eau ? Non j’ai horreur de l’eau, alors c’est cuit pour
la mer, c’est cuit pour la piscine. Mais peut être que
cette personne aime la marche nordique, peut-être
qu’elle aime je ne sais pas, la bicyclette ou n’importe
quel autre sport, ou le golf, ce que vous voudrez. Je
vais essayer de l’orienter sans fatiguer sa machine,
sans forcer sur son corps, physique, je vais la pousser
à avoir une activité physique, ou à faire des mouvements particuliers, quels qu’ils soient. Par exemple à
aller danser, vous aimez la danse, parfait, allez donc
danser, avec votre compagnon, etc. Donc si vous voulez, c’est par une analyse assez précise du vécu de la
personne que je vais l’aider peut-être l’orienter, vers

un vivre mieux, vers la réduction de cette fibromyalgie. Alors il y a des gens qui sont malheureusement
enfermés dans la fibromyalgie depuis des années, alors
ceux-là sont plus difficiles à sortir de cet état-là, il faut
parfois des consultations à répétition, et je dirais j’ai
des collègues rhumatologue qui voient cette personne-là, et qui sont plus spécialisés que moi dans
cette maladie.
Alors je reviens juste là-dessus, mais on a incriminé
assez souvent les métaux lourds comme étant
responsables de la fibromyalgie, en quelques mots
parce qu’on a d’autres questions, mais juste en
quelques mots.
Oui, oui, en deux mots l’aluminium, le plomb, le mercure, donc les gens vont d’abord aller chez le chirurgien-dentiste, enlevez-moi tous mes plombages, ça
c’est un élément. Il ne faut jamais le faire chez une
femme enceinte parce qu’évidemment en les enlevant,
il y en a qui vont passer par le tube digestif, mais… Et
c’est là que je me révolte contre l’aluminium en particulier dans les vaccins, c’est un métal lourd, et il n’a
rien à faire dans mon corps, que ce soit par une piqûre
pour me vacciner ou que ce soit je dirais au niveau de
mon tube digestif. Donc c’est vrai vous avez raison,
les métaux lourds il faut tout faire pour les éliminer,
alors l’activité physique qui fait transpirer peut être
utile, que ce soit le sauna ou que ce soit une activité
physique qui va vous faire transpirer parce que vous
allez un peu bouger votre corps.
2. Les ondes électromagnétiques
Autre sujet d’environnement, que pensez-vous de
l’envahissement des ondes électromagnétiques et
de l’impact qu’ont ces ondes électromagnétiques
sur notre corps ?
Écoutez on devrait tous être morts, d’abord première
chose parce que.
On en est envahi.
Si je n’ai pas la télévision allumée chez moi, je sais
que si je l’allume je peux avoir je sais combien de
chaines, idem pour les radios, idem sur internet, idem
sur le téléphone portable, bon. Alors là-dessus, je suis
pas très compétent, mon collègue Dominique
Belpomme est beaucoup plus compétent que moi en
ce sujet.
Oui !
Sur ce sujet donc, je lui laisse la compétence. Ce qui
est sûr c’est que pour ce qui me concerne, moi j’ai la
chance de bien supporter tout ça, sauf que ma femme
parfois m’engueule quand elle voit qu’il y a mon portable là. Je lui dis, mais dans mon portable tu es dedans, donc tu es sur mon cœur, tu vois combien c’est
affectif, mais bon…
Bon tact, Bon tact !
Bon tact, mais il y a eu comme je disais, des pierres
spéciales pour se protéger, là-dessus je ne suis pas
compétent, mais j’ai des collègues beaucoup plus compétents que moi.
Bon tact. Je reviens un petit peu sur la bonne
explication que vous avez fournie sur la maladie
auto-immune.
Oui.
3. Le système immunitaire et
les maladies auto-immunes
Comment stimuler son système immunitaire si
on a des maladies auto-immunes ? Quelle est la
solution ?
On va prendre un exemple, on va prendre un exemple
qui est très fréquent, la thyroïde dite de Hashimoto,
c’est monsieur Hashimoto qui l’a décrite. Cette thyroïde elle est telle que vous allez avoir une maladie qui
détruit votre thyroïde. Bon vous avez des anticorps
antithyroïdiens, c’est quand même terrible, on a notre
corps qui se met à fabriquer des anticorps contre une
glande dont on a besoin. Alors ces anticorps antithyroïdiens, ils montent au plafond ils peuvent être à 1000, à
2000, à 800 alors qu’ils devraient être à des taux extrêmement faibles. Et à ce moment-là qu’est-ce qu’on
fait ? On va vous mettre votre thyroïde au repos. On va
vous donner une hormone thyroïdienne pour mettre
votre thyroïde au repos, et c’est vrai qu’on va la mettre
au repos, mais le grand danger c’est que si vous la mettez au repos trop longtemps elle fera plus rien après.
Elle va être tellement au repos qu’elle ne veut plus
travaillée après. Bon, donc ça dépend de la dose. Donc
la dose qu’il faut donner si vous n’avez pas de thyroïde,
je vous enlève la thyroïde, vous êtes adulte, à peu près
150 microgrammes de Levothyrox. Si je vous en donne
50, ça veut dire qu’il y a 100 qui fonctionnent, la thyroïde fonctionne pour 100. Donc ce qu’il faut faire dans
ces cas-là c’est d’une part changer les habitudes ali-
17

mentaires de la personne, mettre au repos sa thyroïde
un certain temps. Et pendant ce temps-là, lui faire
consommer de l’iode qu’ils vont trouver tout simplement dans les poissons et dans les fruits de mer, c’està-dire changer les habitudes alimentaires pour stimuler
l’immunité. C’est là qu’on retrouve la propolis dont je
vous ai parlé, c’est là qu’on va retrouver la suppression
des produits laitiers de vaches pour aller vers la chèvre
et la brebis. Qu’on va supprimer également le gluten,
ça c’est un sujet important le gluten, c’est curieux que
la question ne soit pas venue.
réalité ce n’est pas mon ventre qui me permet de décider de faire ceci ou de faire cela.
Elle va venir, elle va venir !
J’enchaine si vous permettez avec Gisèle qui nous
pose la question, la vitamine D à haute dose estelle efficace pour le cancer ? Je sais pas.
Donc le gluten qui est aussi un problème parce que
créateur de porosité intestinale. Voilà.
Excusez-moi professeur, mais il y a un truc qui
m’échappe.
Oui ?
Vous avez, enfin vous avez, Dieu vous en garde,
une pathologie auto-immune, si je stimule mon
immunité est-ce que je ne vais pas encore lutter
contre moi-même ? Encore plus ?
Non alors, c’est une bonne question parce que si par
exemple vous avez aujourd’hui une maladie de Crohn,
qui est une maladie auto-immune qui abime votre tube
digestif. On vous donne des traitements pour stimuler
votre immunité, mais on vous stimule à un tel point
votre immunité pour essayer de vous défendre contre
cette maladie inflammatoire du tube digestif qu’on
risque de vous donner des complications plus tard, de
nature cancéreuse.
D’accord.
Vous comprenez ?
D’accord.
C’est compliqué le système immunitaire. Ce qui est
important à bien comprendre c’est que mon système
immunitaire, là il dépend pour 80% de ce que je mets
dans mon tube digestif, c’est pour ça que certains
disent.
L’alimentation, l’alimentation, l’alimentation !
Mon deuxième cerveau il est dans mon ventre vous
comprenez ? Voilà c’est pour ça qu’on dit ça. Mais en
18
J’espère que nous avons répondu à Antoine
justement qui se posait beaucoup de questions sur
le système immunitaire.
Oui !
4. Les vitamines C et D contre le cancer
Non.
Si c’est en cause, mais en tout cas.
Alors je vous réponds tout de suite, la vitamine D vous
la fabriquez d’abord avec votre peau, sous votre peau
avec la peau, grâce au soleil. Bon. Moi je suis dans le
Languedoc Roussillon, dans le midi, il fait soleil, bon
j’arrive de donner des formations en Corse, croyezmoi j’ai vu du soleil et j’ai pas besoin de vitamines D
j’ai pris ma dose. Ça a été excellent. Bon. Donner de
la vitamine D à quelqu’un qui n’en a pas besoin, c’est
lui donner une vitamine liposoluble qu’il va stocker
dans ces muscles, et dans son foie, et qui va le fatiguer.
Quand il y a un surdosage, ça fatigue, parce que vous
ne l’éliminez pas par les urines, par la respiration tout
ça, vous le stockez. Par contre c’est vrai qu’il y a une
relation entre chez des femmes atteintes de cancer du
sein, pour des raisons multiples qu’on peut voir dans
une autre conférence, mais chez lesquelles on trouve
pendant les traitements ou au moment du diagnostic
une carence en vitamine D. Alors on en a conclu que
l’absence de vitamine D serait responsable du cancer,
ce n’est pas ça, ce n’est pas vrai. C’est que quand vous
avez une femme qui est atteinte de cancer du sein, eh
bien d’une manière générale c’est une femme qui
bosse beaucoup, c’est une femme qui ne prend pas
l’air, c’est une femme qui est dans les bureaux, c’est
une femme… Vous voyez ce que je veux dire ? C’est
une femme qui ne vit pas trop au soleil, quand vous
pensez que les gosses autrefois, les mamans sortaient
les enfants avec la poussette on les retrouvait au jardin
d’enfants, etc. Aujourd’hui les gosses ils sont à la
crèche.
C’est vrai.

Or à la crèche, où est le soleil à la crèche ? C’est pour
ça que la crèche, ça finit par devenir une aberration.
On veut vacciner tous les gosses à la crèche, on va leur
donner la vitamine D maintenant, non, mais vous vous
rendez compte on donne à un petit de la vitamine D
alors qu’il faut le sortir tous les jours quand il fait
beau. Ça c’est élémentaire.
Alors on reste sur les vitamines si vous permettez.
Allez-y !
Beaucoup de personnes nous parlent de vitamines
C contre le cancer justement, une surdose de
vitamine C contre le cancer, on reste sur la vitamine.
à tout le monde de la vitamine C à très forte dose. Lui
il en prenait 6 à 8 grammes par jour, donc ça veut dire
qu’il en urinait la moitié, et il est mort comme tout le
monde, je dirais à 83 ou 84 ou 85 ans. Quand je l’ai
connu dans les années, c’était à peu près en 1980, nous
étions ensemble à un congrès en Chine, il était dans
une forme éblouissante, et il pouvait me donner envie
de consommer de grosses doses de vitamine C. Je le
fais, je prends de grosses doses de vitamines C, mais
pas chez le pharmacien. Pas chez le pharmacien, je
prends mes 4 à 6 fruits frais par jour, vous
comprenez ?
D’accord. Oui, oui.
Et il va vous pomper les deux grammes des fruits. Bon
ça veut dire quoi ? Faut faire très attention avec ça,
parce que il y a eu, notre collègue Linus Pauling que
j’ai bien connu.
Il y a une autre chose, j’ai des collègues en Algérie,
peut-être sont-ils en train de m’écouter parce que c’est
de très, très bons collègues. Eux en Algérie ils ont des
possibilités que nous n’avons pas en Europe. À savoir
qu’il y a des études aux États Unis qui ont été faites
avec des doses très importantes de vitamines C, à raison de pratiquement de 1 gramme de Vitamine C à
l’heure. 24 heures, 24 grammes, c’est facile à calculer.
Et donc, par voie veineuse ils vous injectent de façon
tout à fait scientifique, propre n’est-ce pas ? Dans un
petit cathéter, sur une journée ou sur 8heures ils vous
injectent 24 grammes de vitamines C. Alors cette vitamine C qui est de l’acide ascorbique, cette vitamine
C quand vous la donnez à très forte dose elle va se
transformer, je simplifie, en eau oxygénée. Elle va se
transformer en H2O2, et cet H2O2 quand il arrive sur la
cellule cancéreuse il la fait exploser, ça c’est vrai, ça
c’est vrai au plan in vitro. In vitro c’est pas in vivo.
Vous comprenez ? Bon. Alors, ça veut dire que si
j’étais à un stade avancé moi-même de tel ou tel cancer, eh bien je sais qu’en France je trouverai pas un
thérapeute qui m’apportera ces 24 grammes de vitamines C par voie veineuse, il me le prescrira pas parce
que ça ne fait pas partie des protocoles dont on parlait
tout à l’heure. Mais mon collègue en Algérie, si je suis
à Alger il va me le faire.
Bien sûr !
D’accord.
Le prix Nobel.
Vous comprenez ? Donc je ne suis pas opposé. Par
contre ce qu’il nous manque, ce sont des études extrêmement rigoureuses sur ce sujet-là, ça veut dire que
nous devrions les mettre en place, mais vous savez
dans les centres anticancéreux, la vitamine C même
par voie veineuse ça ne coute pas très cher par rapport
à une drogue de chimiothérapie, vous avez vu je crois,
des émissions récemment dont montrer le cout de
chimiothérapie et récemment il y a des publicités qui
ne vont pas arriver au but. Qui viennent je crois de
Alors allons-y, je vais chez le pharmacien acheter 4
grammes de Vitamine C, le pharmacien ne me dit pas
que sur les 4grammes que je vais consommer par voie
orale, par la bouche dans le tube digestif, il y en a deux
qui foutront le camp dans les urines, donc je devrais la
moitié d’accord ?
Oui.
Bon ça il va pas me le dire, donc maintenant je vais
mettre 2 grammes de vitamine C qui viennent de chez
le pharmacien, et je vais le mettre en compétition avec
2 grammes de vitamines C qui sont dans 6 fruits par
jour des kiwis, des brugnons, des fraises, des pommes,
etc. Bon je fais la compétition entre les deux grammes
de la nature, et les deux grammes de la chimie. Le
cancer il n’est pas fou, il va vous laisser les deux
grammes de la chimie.
D’accord.
Je pensais à lui en pensant à ça.
C’est sûr. J’ai été avec lui dans des congrès en Chine
Linus Pauling quand vous avez le prix Nobel aux
États-Unis, et surtout si vous découvrez une molécule,
la synthèse de la vitamine C eh bien vous créez une
entreprise. Bon, et donc il a créé son entreprise, qui a
été une entreprise extrêmement prolifique, qui a fourni
19

médecin du monde et qui est en train de nous dire
quelque chose qui est vrai, c’est que le cancer ça
rapporte.
Ça c’était censuré.
Oui ça a été censuré, mais vous savez quand c’est censuré c’est parfois quelque chose qui est assez vrai.
Tout à fait, tout à fait. Donc ça veut dire qu’il faut
qu’elle booste ces défenses immunitaires à fond, et
qu’elle essaye de repérer le pourquoi elle a eu son
problème au niveau du sein, car quelque soit le cancer,
même si nous ne savons pas tout, le cancer ce n’est pas
j’ai tiré un mauvais numéro. Le cancer ce n’est pas si
vous voulez, comment dire ? Quelque chose qui vous
tombe du ciel, voilà.
C’est complètement vrai.
J’ai entendu ça, 2,4 milliards qui rapportent, ça ne
rapporte pas aux patients, je pense qu’on devrait dire
que ces 2,4 milliards on a pas besoin d’autant, mais on
devrait plutôt les utiliser pour la prévention. Parce que
si vous voulez avoir un cancer comme je disais l’autre
jour dans mes conférences en Corse, à un grand
nombre de personnes. J’ai commencé la conférence
« Vous êtes très nombreux, je suis très heureux à ce que
vous soyez là parce que je vais vous aider à avoir un
cancer » Tout le monde a rigolé. Bon.
Ouais.
J’ai dit vous voulez lequel ? Puis il y a une dame qui
a dit « Estomac », un autre qui a dit « Colon », un autre
qui a dit ceci, bon. Et on a passé en revue c’était extrêmement intéressant. Et croyez moi, ça c’est de la prévention, les gens retiennent il n’y a pas de doutes.
Alors justement dans le cas pratique, alors je lis la
question in extenso de Pascale, Pascale, « Après un
cancer du sein qui m’a valu de suivre le programme
suivant en 2011-2012, chimio, ablation, chimio, et
radiothérapie, j’ai développé un syndrome d’Ehlers
Danlos maladie génétique rare pour laquelle il
n’existe pas de traitements. » Y a-t-il un lien ? À
votre sens ?
Alors non, parce que si c’est une maladie génétique à
mon avis elle l’avait déjà. Bon. Par contre, que la maladie soit sortie plus facilement parce que justement
elle a eu des traitements relativement pénibles et
lourds, et qu’il fallait certainement faire. À ce moment-là si vous voulez, par la réduction de son immunité, une maladie qui était génétiquement présente,
mais qui était l’attente, qui ne s’était pas exprimée, et
s’est exprimée. Ça ce n’est pas impossible, donc qu’il
y ait indirectement une liaison ce n’est pas
impossible.
Une
conséquence
éventuellement
l’affaiblissement de son système immunitaire.
20
de
5. Les piqûres de bisphosphonates en
cas de métastases osseuses
D’accord. D’autres questions de Marit, j’espère
que je prononce bien son nom. « Bonsoir
Professeur, êtes-vous pour ou contre les piqûres de
bisphosphonates en cas de métastases osseuses
suite à un cancer du sein ?
Non. Là je ne suis pas contre, parce qu’il y a des lésions osseuses et les bisphosphonates sont des traitements qui sont assez difficiles à supporter parfois, on
est obligé de vous faire préalablement ce qu’on appelle
un panoramique, c’est-à-dire une radiographie au niveau de votre maxillaire inférieure en particulier, pour
voir si vous avez une dentition qui est correcte. Pourquoi ? Parce que ces bisphosphonates peuvent créer
des nécroses au niveau du maxillaire en particulier
inférieur, qui peuvent être extrêmement douloureuses.
Donc dans le cas particulier qui a été exprimé par cette
personne, non je ne suis pas opposé. Par contre si vous
me dites qu’on vous a prescrit ça pour vous éviter
l’ostéoporose, fuyez en courant vous entendez ? Fuyez
en courant et laissez ce traitement à l’épouse ou à
l’époux du rhumatologue qui vous la prescrit.
C’est clair, au moins c’est clair.
C’est clair !
6. La polyarthrite
Il reste encore un petit peu, « Que faire en cas
de polyarthrite » alors c’est un terme assez large
quand même.
Oui, oui. Alors écoutez, la polyarthrite aujourd’hui
c’est ça qui est quand même embêtant c’est qu’on voit
des polyarthrites qui arrive d’abord par une mono arthrite, une seule articulation est touchée par exemple
chez un jeune de 15 ans. Hein ? On va prendre le jeune
François ou Nicolas, ou je ne sais qui, qui vient vous

voir avec un gros genou, vous vous dites celui-là il
joue au rugby.
Oui.
Pas du tout, il joue à la Wii wii, vous me suivez ? Il est
là-dessus et qu’est ce qu’il fait ? En même temps qu’il
joue, il bouffe des popcorns, il boit des produits laitiers, il ne sait même pas ce qu’il consomme. Ou des
sandwichs, des mac do ou tout ce que vous voudrez.
Et donc il a une arthralgie, douleur articulaire, et il
risque de faire c’est un candidat à poly arthralgie c’està-dire à des poly arthralgie qu’on peut voir chez les
personnes âgées au niveau des membres supérieurs ou
des genoux, des articulations, et là dans un cas comme
ça, avant de partir vers des traitements lourds en particulier avec du méthotrexate qui est un traitement anti
cancéreux et qui est extrêmement utilisé par les rhumatologues eh bien il faut changer les habitudes alimentaires. Et ce jeune il faut lui enlever sa Wii Wii et
l’envoyer au rugby. C’est clair.
Par exemple, encore une fois. L’alimentation et
l’activité sportive
personnes qui n’en ont pas besoin parce qu’elles n’ont
pas un gramme de graisse premièrement. Alors on
vous dit, « Ah oui, mais ça agit sur la surrénale », mais
il n’y a aucune preuve là-dessus, seulement c’est un
traitement qui est fatiguant et qui donne, la patiente
vient de le dire des problèmes articulaires. Donc vous
dites à cette personne vous arrêter demain matin votre
Femara et dans 3 jours, 4 jours elle va vous bénir parce
qu’elle n’a plus de douleurs. Par contre si elle a du
surpoids eh bien vous allez lui faire faire du sport,
vous allez lui changer ses habitudes alimentaires, ce
que nous avons dit tout à l’heure.
Il y a de fortes chances que ce soit vous qu’elle
bénisse cher professeur.
J’ai pas compris.
Il y a de fortes chances que ce soit vous qu’elle
bénisse de son conseil.
Non, mais moi je veux dire elle va bénir l’arrêt de
l’anti aromatase, le Femara.
Tout à fait !
8. Le mélanome et le soleil
7. Le médicament Femara et
les douleurs articulaires
Alors on revient un tout petit peu sur le soleil,
parce que Michel nous pose un problème avec un
dermato qui lui a diagnostiqué un myélome du fait
qu’il ait été trop exposé dans le jeune au soleil.
Qu’est ce qu’il peut faire ?
Maria Rosa nous pose la question Femara et
douleurs articulaires comment les soulager ?
Vous arrêtez le Femara, c’est aussi simple que ça.
Parce que les douleurs articulaires qu’a cette dame, il
faut expliquer c’est quoi le Femara. Le Femara je vais
vous expliquer, c’est une anti enzyme, un ou une anti
enzyme, peu importe. C’est-à-dire que nous avons
dans notre tissu gras, on appelle cela des aromatases,
aromatase c’est une enzyme qui est dans le tissu gras
de notre corps où que ce soit, pour un homme ou pour
une femme. Et cette aromatase c’est une enzyme qui
transforme des hormones bonnes, je simplifie, en hormones cancérigènes. Bien. Donc on a mis au point et
c’est une nouvelle découverte, des anti aromatases,
n’est-ce pas ? Alors l’anti aromatase c’est un médicament qui est certainement utile chez quelqu’un qui a
du gras, une femme qui est forte, un monsieur qui est
trop fort, donc dans différents types de cancer, en particulier prostate ou cancer du sein chez la femme. Mais
le problème cet anti aromatase, on le prescrit de manière assez systématique après le cancer du sein à des
Non, non, non c’est pas un myélome c’est un
mélanome.
Ah non, non-pardon pardon c’est marqué myélome,
mais c’est un mélanome j’ai pas fait la correction.
Pardonnez-moi !
C’est la maladie de George Pompidou, alors ça c’est
vrai.
Mélanome j’ai pas fait la correction, mais c’est
marqué Myélome c’est pour ça.
Professeur Joyeux : Oui, oui c’est mélanome.
Mélanome oui.
Alors je vous explique, quand vous avez un enfant
vous l’emmenez à la mer, vous l’emmenez à la montagne. Il faut faire attention aux coups de soleil. Le
coup de soleil de l’enfant c’est quelque chose qui va
21

abimer son patrimoine si vous voulez entre guillemets
« solaire », c’est-à-dire sa capacité à recevoir le soleil
sur sa peau, surtout s’il est blond, surtout s’il a une
peau claire, et le coup de soleil ce n’est pas bon. Et on
risque de payer la facture plus tard, et la dermato a eu
raison de lui dire. Eh bien Madame ou Monsieur je ne
sais pas, vous faites un mélanome.
Monsieur,
Monsieur, vous faites un mélanome, parce que dans
votre enfance, quand vous étiez petit, adolescent peutêtre il y a eu trop de soleil. Mais attention ce n’est pas
parce qu’il y a un mélanome malin qu’on ne peut pas
guérir. Parce qu’il y a des mélanomes malins qui sont
très superficiels au niveau de la peau, il y en a d’autres
qui sont beaucoup plus profonds, il y en a qui ont une
atteinte embryonnaire donc attention tous les mélanomes malins ne sont pas de même pronostics et
d’ailleurs pour savoir un petit peu des choses sur le
sujet j’ai fait comment dire un produit informatique
qui s’appelle « Cancer Risques » vous tapez « Cancer-Risques » au pluriel, Cancer au singulier, Risques
au pluriel et vous allez voir le sein, la prostate, l’estomac, je ne sais plus il y a plusieurs localisations, dont
la peau. Dont la peau, et ainsi si vous voulez savoir
quels sont vos risques de faire un cancer de la peau,
parce qu’il n’y a pas que le mélanome, eh bien en suivant ce questionnaire à la fin vous aurez une réponse
qui va vous aider peut-être à prendre moins ou plus le
soleil en fonction de votre état qu’on appelle d’ailleurs
l’état cutané qui s’appelle le phototype n’est-ce pas ?
Oui.
Le phototype c’est-à-dire, photo peau claire ou peau
au contraire plutôt foncée.
D’accord. Une question très, très pointue je ne sais
pas qui a posé cette question, mais en tout cas je
vous la lis in extenso.
Allez-y.
9. Théorie métabolique du professeur
Schwartz
« Que pensez-vous de la théorie métabolique
du professeur Schwartz dans le cancer et du
traitement qui en découle avec l’hydroxyde citrate,
l’acide alpha-lipoïque pardon, et la metformine »
pardonnez-moi si j’écorche le nom.
22
Oui alors c’est un produit qu’on utilise en particulier,
que les complications du diabète. C’est-à-dire ce
qu’on appelle des complications neurologiques du
diabète. Bon, moi je connais les théories de mon collègue Laurent Schwartz, bon qui voit maintenant des
malades. Au début il n’en voyait pas trop, maintenant
il en voit davantage, je ne suis pas du tout opposé à
ces traitements d’autant qu’on peut le voir sur une pub
il a eu une quinzaine de cas de personnes qui étaient
à un stade avancé de la maladie et pour un certain
nombre de patients il a obtenu des résultats assez favorables, de prolongation du temps de vie, les traitements qu’ils proposent ne sont pas dangereux, donc
là déjà c’est moins embêtant. Donc il n’y a pas de
risques si vous voulez de les utiliser, ça, c’est un premier point, maintenant il faut faire attention à une
chose, j’ai deux exemples à vous donner. Hans Selye
était un médecin merveilleux, c’est lui qui a mis en
place la théorie du stress. Bon, dont je parlais tout à
l’heure, puis vous avez un autre de collègue qui est
David S Mulder qui malheureusement a perdu la vie,
et ces deux personnes avaient des cancers, l’un avait
un sarcome c’est Hans Selye, et l’autre avait une tumeur cérébrale. Et Hans Selye a refusé tout traitement, et a dit ça à un autre collègue et il a vécu, je
crois, 6 ou 7 ans, en refusant toute chimiothérapie. Et
il avait ce qu’on appelait un réticulosarcome à
l’époque, mais on voit aujourd’hui des réticulosarcomes que vous ne traitez pas, aucun traitement et la
personne va vivre parce que c’est une évolution très
lente, vous avez des tumeurs cérébrales qui sont des
glioblastomes de grade 3 ou 4, qui sont extrêmement
graves, et malheureusement d’évolution rapide et puis
vous en avez qui sont des glioblastomes de grade 1,
de grade 2 qui évoluent très lentement. Si demain moi
on me diagnostique un glioblastome de grade 2, je
sais que si on peut me l’enlever c’est quand même
mieux, mais que j’ai 10 ans, 10, 15 ans de vie devant
moi, vous comprenez ? Tout ça, on le sait. Donc il faut
faire un petit peu attention à quand un médecin, on un
cancérologue vous dit j’ai obtenu un très, très bon
résultat en faisant tel traitement. Oui il y a des cas
pour lesquels nous avons, nous sommes étonnés
d’avoir un résultat avec une belle prolongation de vie.
Bon. Alors après, quand on regarde de plus près l’histologie du départ, il peut y avoir eu des erreurs, c’est
comme quelqu’un par exemple qui peut vous dire j’ai
été guéri d’un cancer de la prostate et puis quand vous
voyez le problème de la prostate il n’avait pas de cancer prostatique, ou cancer du sein et ce n’était pas un
cancer du sein. Bon il y a des erreurs qui existent
aussi, bon. Donc il faut faire très attention. Alors pour
revenir à Laurent Schwartz, je ne suis pas du tout
opposé, je le rencontrerai je sais qu’il a cherché déjà

à me rencontrer, peut être m’écoute-t-il je n’en sais
rien. Mais j’aurais plaisir à le rencontrer, à discuter
avec lui, je ne suis pas du tout opposé à ses propositions thérapeutiques.
10. Traitement de Beljanski
D’accord. Merci de cette précision. Que pensezvous, Nelly nous demande, parce qu’on entend
souvent parler de traitement, traitement de
Beljanski.
Alors j’ai bien connu Beljanski.
Pardonnez-moi, je complète la question, efficacité
sur les métastases au foie d’un cancer du sein.
Oui, alors. Bon, si vous avez acheté les produits,
utilisez-les. Mais méfiez-vous, ils coutent extrêmement cher premier point. Deuxième point j’ai bien
connu Beljanski quand il était en vie, et je me suis
disputé avec lui. Pourquoi ? Parce que nous avons
utilisé avec des collègues de Montpellier les produits
de Beljanski dans un but de stimulation de l’immunité. Nous avons obtenu des résultats intéressants,
mais cela n’a pas empêché qu’on fasse des traitements qu’il fallait faire, c’est-à-dire la chirurgie, les
rayons ou la chimiothérapie en fonction des cas. Puis
un jour, Belianski a publié dans un de ses documents
un peu publicitaire que le Professeur Joyeux avait dit
qu’avec les produits Beljanski on guérissait du cancer. Je l’ai rencontré, je lui ai dit je ne suis pas d’accord, parce qu’UN je ne l’ai jamais dit et donc il faut
que vous disiez que je n’ai jamais dit ça. Ah c’est pas
moi qui l’ai dit m’a-t-il dit, c’est mes collaborateurs.
« Je m’en fous de mes collaborateurs c’est signé de
vous, même si ce n’est pas vous qui l’avait dit, si ce
n’est pas signé de vous c’est sur vos documents ». Le
problème actuel c’est que Beljanski, enfin la famille
Beljanski et les collaborateurs autour de Madame et
de la fille Beljanski sont des gens très puissants au
niveau de la publicité. Bon et donc, on vous dit ne
prenez pas le produit en Espagne il est pas bon, prenez-le en Suisse il est meilleur. Faites-le venir des
États Unis ça sera mieux. Bon si vous l’avez acheté
utilisez le, mais je ne suis pas si vous voulez un
adepte au sens où je pousserai à ce genre de traitement qui coute extrêmement cher parce que je n’ai
pas vu et obtenu des résultats chez les patients qui le
prenaient à mon insu, mais qui me le disait donc je
ne suis pas opposé. Mais attention c’est pas avec les
produits Beljanski que vous allez guérir du cancer.
Ça n’est pas vrai, uniquement, en tout cas.
11. La cure de Gerson
Uniquement en tout cas, nous sommes d’accord.
On revient à aussi un traitement qui est assez
utilisé et Isabelle nous demande si la cure Gerson.
Oui, oui, ça ne peut pas faire de mal, ça ne peut pas
vous faire de mal, ça peut être un élément d’immunité
positif, donc il n’y a pas de problèmes. Mais encore
une fois ce n’est pas uniquement avec la cure de Gerson que vous allez.
Bien sûr c’est en accompagnement.
Bien sûr accompagnement.
Je précise encore qu’il y aura une transcription
précise de cette session, et que certaines
questions très précises seront envoyées par écrit
au professeur Joyeux qui aura la gentillesse.
Tout à fait.
De répondre par voie écrite.
Par mail.
12. Traitements pour l’emphysème et
les bronchites chroniques
Par mail bien sûr. Y a-t-il des traitements alternatifs
pour le l’emphysème et les bronchites chroniques
obstructives ?
Oui alors, non oui, alors l’emphysème c’est quoi ?
C’est lorsque vous avez des bulles qui sont des bulles
dans votre poumon et qui fonctionnent mal, qui se sont
isolées, donc vous êtes un emphysémateux. Les emphysémateux sont souvent d’anciens fumeurs, ils sont
en train de payer la facture. Et ils ont des bronchioles
ou des bronches qui peuvent être entre guillemets comprimées si vous voulez par la bulle d’emphysème, et
l’oxygène passe mal. La sortie du CO2 se fait pas très
bien, et c’est là que le Bol d’Air Jacquier dont j’ai
parlé tout à l’heure pourrait être utile certainement
chez les emphysémateux il n’y a pas de problèmes.
Alors par contre des traitements si vous voulez la cortisone, ou des traitements pour traiter l’emphysème,
tout ça, c’est les laboratoires pharmaceutiques qui en
font la publicité.
23

13. Traitements hormonaux pendant
la ménopause et la pilule
D’accord. OK. Pardonnez-moi, c’est Isabelle qui
nous demande ce que vous pensez des traitements
hormonaux pour la ménopause ?
Totalement opposé. Je ne suis pas du tout opposé à une
phytothérapie qui est un traitement hormonal de la
ménopause c’est-à-dire la phytothérapie sous la forme
de tisane de sauge, de tisanes d’archillée millefeuille,
ou de gattilier sous forme de gélules par exemple qui
sont l’un phyto œstrogène, l’autre phyto progestérone,
mais les traitements de la ménopause sont en train de
revenir fortement pourquoi ? Parce que les laboratoires
pharmaceutiques ont ciblé qu’il y a en France 15 millions de femmes en âge d’être ménopausée qui sont en
train de médicaliser la ménopause en disant « Oh c’est
une maladie, il y a des bouffées de chaleur, il y a de la
sécheresse de la tête au pied, il y a du vieillissement,
du ci, du ça » Si vous voulez augmenter vos risques de
cancer du sein, prenez un traitement hormonal substitutif, voilà.
Comme ça c’est clair.
Voilà je vous le dis très clairement je suis totalement
opposé, par contre manger mieux et meilleur, faire du
sport, être positif, faire de la méditation tout ce qu’on
a dit, ça je suis à fond pour.
D’accord, mais vous êtes donc d’accord sur les
traitements de phytothérapie.
Oui phytothérapie il y a d’excellents phytothérapeutes,
vous savez le gros problème par exemple, les herboristes, les pharmaciens ne les aiment pas. Pourquoi ils
ne les aiment pas ?
Parce qu’ils sont efficaces.
Ben oui, ils sont efficaces et ils sont un peu concurrents. Bon je ne suis pas contre les pharmaciens encore
une fois, mais je suis contre les abus thérapeutiques
exactement comme pour les vaccins.
Alors justement on parle de ménopause, mais à
l’inverse la pilule est ce que vous pensez qu’il y a
des risques de développement de cancer avec la
pilule ? On parle de 3ème, 4ème génération.
Ceux qui sont à Paris, je donne une conférence au Max
Linder au cinéma Max Linder Vendredi à 20h, ou je
crois 20h ou 20h15, justement sur la pilule contracep24
tive, voilà. Donc la pilule contraceptive pour ces
dames et nous parlerons de la pilule contraceptive pour
ces messieurs, parce qu’il n’y a pas de raisons que ce
soit seulement les femmes qui dégustent, qui dégustent
les dangers. Parce que j’ai écrit un bouquin avec Dominique Vialard qui est un journaliste scientifique de
très, très bon niveau. Dominique Vialard, nous avons
fait un bouquin dont aucun journal médical évidemment n’a parlé, qui s’appelle « Pilule contraceptive,
Dangers et Alternatives » il y a des alternatives, bon ce
serait trop long pour en parler, mais j’en parlerai pour
ceux qui sont dans la région parisienne Vendredi soir,
Vendredi soir à la conférence du Max Linder Voilà.
D’accord. Et ayez pitié de nos provinciaux, et ditesnous qu’à priori vous êtes plutôt favorable ou
plutôt défavorable ?
Écoutez, c’est très simple, si c’est ma petite fille de 14
ans qui vient me dire qu’elle a des boutons sur le nez
et que son médecin dermatologue lui a prescrit la pilule, je lui dis : tu fous le camp, tu vas changer tes
habitudes alimentaires, tu vas boire davantage, et tu
vas manger plus de fruits, plus de légumes et tu vas
aller moins au Mac Do. Vous voyez ? Et des boutons
sur le nez on va les résoudre d’une manière naturelle.
Naturelle d’accord.
Tu n’as pas besoin de prendre la pilule et de prendre
en plus du Roaccutane et de la dose de rétinoïde c’est
la vitamine A à très forte dose. Faut aller chercher la
vitamine A dans les fruits ou dans le jaune d’œuf, par
exemple. Mais je vais lui supprimer le Mc Do ça c’est
clair. Par contre si c’est une jeune femme, ou une jeune
fille qui me dit, bah voilà j’ai eu trois enfants, ben le
quatrième il n’est pas prévu au programme, je peux
comprendre. Je lui conseillerai plutôt le stérilet, mais
pas aux hormones plutôt que d’aller prendre les hormones, parce que ce qu’on ne dit pas aux femmes c’est
que le taux d’hormones œstrogènes ou progestérones
qu’elle prend quand elle prend la pilule, écoutez-moi
bien c’est 20 à 100 fois la dose d’hormones fabriquées
par les ovaires. C’est-à-dire que l’ovaire d’une femme
fabrique régulièrement dans son cycle naturel, mensuel, fabrique de l’œstrogène, un certain taux jusqu’au
milieu du cycle et puis ensuite c’est la progestérone et
à la fin les deux chutent. Bon eh bien quand vous donnez la pilule vous créez un cycle artificiel, ce cycle
artificiel les femmes pensent qu’il est naturel on les
trompe de A à Z. Elles croient que les ovaires elles
fonctionnent quand même, elles ne fonctionnent pas
du tout, et c’est pour ça qu’une femme qui a pris par
exemple 7, 8 ans de pilules, quand elle veut avoir un

bébé, ben elle nous dit « Ben ça fait deux ans qu’on
travaille jour et nuit avec mon compagnon, mon mari
pour faire un bébé on y arrive pas on va aller à la
FIVETE ».
Ah le curcuma c’est bon, moi j’en met sur du riz, sur
des pommes de terre, j’en met sur ma soupe. Mais
j’ajoute de l’huile d’olive, il faut qu’il y ait un élément
gras.
Ouais.
Gras.
Tout ça vous comprenez ? Ça, c’est un sujet majeur,
mais les laboratoires pharmaceutiques ne vont pas
vous le raconter. Savez-vous que Bayer qui est le plus
grand laboratoire au monde, en Allemagne. Je dirais
des produits hormonaux avec d’autres labos qui sont
autour de lui, si vous regardez le chiffre de recherches
et développement dans son budget en 2011, il était à
peu près de 2,3 ou 2,4 milliards de dollars. C’est très
bien. Les publicités vous savez combien c’était ? 9,5
milliards de dollars. PUBLICITE. Avec ça vous pouvez payer des publicités dans les magazines People,
compagnies, dans un magazine comme Santé Magasine que je connais bien puisque j’ai été au conseil
scientifique et où je me suis rendu compte que c’était
les labos qui étaient derrière à pousser les dossiers de
manière complètement abusive, et je ne regrette pas
d’en être sorti je vous le dis.
Pour que le curcuma soit bien absorbé, c’est un anti
oxydant extrêmement intéressant, mais attention ce
n’est pas parce que vous allez prendre du curcuma à
de fortes doses que vous allez faire fondre une tumeur
cancéreuse, ça va vous aider à mieux supporter les
traitements. À avoir une meilleure immunité.
Ou acheter des leaders d’opinion.
Oui ou acheter des leaders d’opinion, bien sûr. Récemment j’ai été attaqué dans un journal qui est le Figaro,
dans le Figaro Santé, et je peux vous dire que le rédacteur en chef des pages de Santé est un incompétent
notoire. Il s’appelle de son prénom Cyril, son nom est
plus compliqué parce que c’est un nom hollandais,
c’est un incompétent notoire. Il a fait passer un papier
récemment sur les traitements à Chicago sur les nouveaux traitements du Cancer, ben on voit bien qu’il n’y
connait strictement rien. En nous faisant passer des
messages comme si ces traitements étaient d’une immense efficacité pour traiter le mélanome malin et
d’autres cancers, on lui a payé un bon voyage à Chicago, mais le journaliste scientifique je peux vous dire
qu’il y connait que dalle voilà.
C’est clair, c’est dit.
C’est dit !
14. Le curcuma
En quelque mot que pensez-vous du curcuma cher
professeur ?
15. L’hyperthermie, les injections de gui
contre le cancer et la vitamine B17
Que pensez-vous de l’hyperthermie et des
injections de gui contre le cancer ?
Alors injection de gui, un collègue les utilisait beaucoup. C’est un stimulant d’immunité, je ne vois pas
d’inconvénients, c’est fort utilisé en Suisse en particulier. Et l’hyperthermie, ça a été utilisé quand j’ai commencé la cancérologie vous voyez au siècle dernier.
Dans les années à peu près 70, 75, et on s’est rendu
compte que ça ne servait pas à grand-chose. On l’a
même utilisé sous forme de chimiothérapie hyperthermique dans le cadre des cancers de l’ovaire, ou des
cancers du péritoine, non on a plutôt mis maintenant
des chimiothérapies intrapéritonéales, mais l’hyperthermie ne sert pas à grand-chose.
À l’inverse il y a de plus en plus de chambres
hypothermiques, les personnes rentrent dans des
chambres bien protégées où ça descend très, très,
très bas. Un faible temps. Avez-vous du recul par
rapport à ça ?
Non je n’ai pas de recul, mais je vois pas l’intérêt d’aller se geler dans une.
Alors ?
Dans une cave vous voyez pour tuer les cellules
cancéreuses.
C’est très utilisé pour la récupération du sportif
c’est pour ça.
Voilà peut-être vous allez les endormir quelque temps
vos cellules cancéreuses, mais quand votre tempéra25

ture va revenir à 37° à votre température normale, non
ça me parait abusif.
Écoutez, il y a 12 vitamines B, la B17 ça c’est un montage de certains complexes, si vous voulez, de compléments alimentaires.
je dis, mais « Monsieur c’est formidable vous avez une
prostate de veau », ben la femme est pas contente parce
que le monsieur lui il se lève la nuit, il réveille madame. Et puis au niveau de sa puissance, c’est pas
génial. Vous me suivez ? Hein ? Bon, et quand vous
avez une prostate de veau l’étape suivante c’est quoi ?
Ben c’est le cerveau de veau on en parlera une autre
fois, c’est Alzheimer ou Parkinson à vous de choisir.
Ah !
Beaucoup moins drôle, beaucoup moins drôle.
Non laissez tomber, c’est comme le coenzyme Q10, la
vitamine B17, tout ça… C’est un petit peu abusif, attention à votre porte-monnaie.
Moins drôle.
D’accord, la vitamine B17.
Au moins c’est clair, on va traiter si vous le
permettez les deux dernières questions.
Oui !
Et j’aurais une petite question générale à vous
poser aussi à la fin si vous le permettez.
Oui.
16. L’hypertrophie bénigne de la
prostate
James nous demande l’hypertrophie bénigne de la
prostate peut-elle évoluer en cancer de la prostate ?
C’est rare.
C’est rare ?
Oui il y a les graines de courges, mais ça me rappelle
un jour un monsieur qui était venu à la consultation.
Alors il croyait tellement aux graines de courges que
le gars il était devenu orangé dans les graines de
courges, alors quand il rentrait dans la salle de consultation il sentait la courge tellement il en consommait
matin, midi et soir. C’était totalement abusif. Une poignée par jour, largement suffisant, ça peut vous aider
au niveau de votre adénome prostatique.
Alors il y a Monique qui vraiment.
Elle n’a pas un problème prostatique Monique.
17. Cancer du sein et circulation de la
lymphe
C’est heureusement rare, par contre ça, ça va vous
amuser et c’est une réalité. La prostate normale, c’est
à peu près une balle de golf, du point de vue de son
volume vous voyez ? C’est 30, 40 centimètres cubes.
Par contre si vous voulez avoir une prostate de veau
qu’est ce que vous allez faire ?
Monique la pauvre, hélas elle a un cancer du sein,
et lors de l’ablation elle se retrouve confronté à
un problème de circulation de la lymphe et vous
demande que faire ?
Boire du lait ?
Elle a un gros bras. J’anticipe sur la réponse, estce que le drainage lymphatique, la kinésithérapie,
le Pilate sont des techniques qui sont efficaces ou
pas ? La pressothérapie/manchonthérapie ou les
bandages.
Vous allez prendre des produits laitiers. À fond la
caisse.
Meuuuh non-monsieur, Meuuuh non !
L’organisation nationale de nutrition santé ils vous
disent 3 à 4 par jour, mais on voit des hommes qui
arrivent avec une prostate de 100 centimètres cubes,
26
Donc on parle pas de prévention là sur cette
session, mais j’imagine qu’il y a quand même pas
mal de prévention à prévoir sur l’hypertrophie en
tout cas sur le cancer de la prostate.
Elle a un gros bras.
Oui elles ne sont pas inefficaces au moins au début.
Ouais ?

Mais quand c’est installé la seule efficacité, c’est la
piscine, c’est la mer. C’est si vous voulez le massage
de l’eau autour de notre corps, avec les mouvements
classiques du nageur si vous voulez. Ça, ça peut être
vraiment utile. Au début kinésithérapie certainement,
le manchon oui, mais vous savez quand arrive l’été
avoir un manchon sur son bras ce n’est pas très
agréable.
18. L’alimentation biologique
D’accord, alors d’une façon plus générale
professeur, vous nous avez parlé beaucoup de
l’alimentation et je vais me mettre aussi en porte
à faux, je vis à Paris, la pauvreté de l’alimentation
parce que vous me disiez tout à l’heure la vitamine
C je vais prendre deux kiwis, trois oranges, etc.
Mais on a vu les publications cher professeur, nous
montrant que la pauvreté était un fléau actuel
donc combien de kilos d’oranges et de kiwi dois-je
prendre ?
Vous voulez dire la pauvreté économique c’est ça que
vous voulez dire.
Oui, en vitamine, en oligoéléments en minéraux.
Oui, oui tout à fait, vous avez tout à fait raison. Mais
à ce moment-là si vous avez une pauvreté économique
qui est liée au fait que vous ne pouvez pas vous payer
les fruits frais de saison, etc. Vous allez chercher quoi
des compléments alimentaires ? Ça va vous coûter
beaucoup plus cher, vous comprenez ? Donc il faut un
peu réfléchir, ça va rapporter aux pharmaciens qui lui
ne sera pas mécontent de vendre ces compléments, je
ne suis pas contre encore une fois. Mais je dirais là il
faut choisir vous voyez ? Il faut choisir, le coca-cola il
faut le laisser, le soda il faut le laisser, le yaourt il faut
le laisser. Vous allez me dire il y a des fruits dans le
yaourt ben non, il y a des ferments lactiques ! Peutêtre, il faut orienter si vous voulez son budget pour
orienter son budget vers le côté positif de l’alimentation, c’est-à-dire et là j’insiste plus de végétal, plus de
végétal, il faut aller à 80% de produits végétaux et
garder 20 disons 20% à 30% de produits animaux. Les
produits animaux sont acidifiants, et ça, le cancer aime
les produits acidifiants. Ça veut pas dire qu’ils ont un
goût acide, ils sont acidifiants au niveau de notre pH,
ou bien si vous voulez les produits végétaux sont plutôt des protecteurs dans la mesure où on les mastique
bien quand on les a dans son palais, des saveurs.
D’accord vous nous dites donc que manger bio
n’est pas forcément plus cher ?
Non ce ne sera pas plus cher, mon épouse a fait une
étude là-dessus justement pour savoir un petit peu, par
rapport aux produits de l’alimentation venant de l’agriculture productiviste. Non ce ne sera pas plus cher
parce que dans les produits bio ils ont souvent plus de
goût et donc vous allez être rassasié par le goût vous
voyez ? Quand vous prenez un fromage comme le
roquefort ou la tome de brebis, ou un petit fromage de
chèvre ça a du goût par rapport au fromage de vache
qui pleure et qui rigole qui n’ont aucun goût ou aux
0 % soi-disant que vous tartinez et que vous retrouvez
dans votre tissu gras. Voilà. Tout ça, ça n’a aucun sens.
Merci beaucoup, professeur, merci. Je crois que
nous allons conclure en vous remerciant infiniment
pour votre disponibilité, vos conseils précieux.
Avec plaisir !
Et n’oubliez pas chers internautes, et n’hésitez pas
à nous dire ce que vous avez pensé de ce premier
webinaire avec le professeur Joyeux, et surtout de
bien noter que nous aurons un prochain webinaire
le 20 juillet si je ne me trompe pas.
Avec mon excellent collègue Eric Ménat.
Eric Ménat que vous connaissez bien, qui est
un phytothérapeute, un nutritionniste et un
homéopathe qui répondra aussi à vos questions.
Merci infiniment, merci à la technique, désolée
pour le contretemps de départ. Professeur Joyeux
que Dieu vous bénisse et que vous soyez toujours
auprès de nous.
Merci beaucoup pour toutes les questions, vous avez
très bien mené le webinaire, merci beaucoup à
bientôt.
Merci beaucoup à bientôt. Au revoir.
27

D. Questions au Professeur Joyeux posées ultérieurement
Et maintenant voici quelques questions auxquelles le Professeur Joyeux a pu apporter des
réponses ultérieurement :
1. Bonsoir Professeur, j’ai eu un lymphome
folliculaire non hodgkinien il y a 20 ans.
Aujourd’hui je développe une polyneuropathie.
Apparemment ça pourrait venir des chimios avec
autogreffe. Que faire pour limiter les dégâts?
Oui les traitements qui vous ont guéri sont en cause. ll
est quasiment impossible d’éviter les effets secondaires. Pour limiter les effets négatifs, boire au moins
2 litres de liquides par jour : tisanes de thym, thé, romarin, verveine, camomille.. + 1 ballon de bon vin
rouge par jour en fin de repas. Consommer des compléments de vitamines du groupe B sauf la 12.
Pour se désintoxiquer, BIOTAURINE 2 gélules par
jour au petit déj et GREEN’FLOR 2 comprimés le soir
au début du repas.
2. Bonsoir Professeur, mon père âgé de 78 ans, subit
une récidive du cancer du poumon depuis mai
2016 après avoir eu un répit d’une année . Il a subi
4 embolies pulmonaires ces derniers mois dont
2 en qq jours fin mai qui l’ont affaibli. Il suit une
chimio, que faire pour améliorer sa situation ?
La vie de votre papa est en danger. Avec des embolies
pulmonaires la situation est très fragile. A mon avis la
chimiothérapie ne sert à rien et doit beaucoup le fatiguer. Elle risque même de raccourcir sa vie.
Je vous conseille pour améliorer son confort respiratoire de lui louer le Bol d’AIR Jacquier (voir sur le net)
afin qu’il respire un air semblable à celui des forêts de
pins et de sapins qui lui ouvrira ses bronchioles.
3. Bonsoir Professeur, j’ai une myopathie
inflammatoire
de
connectivite
satellite
probablement d’une scléodermie depuis 2012;
quelle voie dois-je prendre hormis cortisone et la
médecine Ayurvédique que je fais actuellement ?
merci 1000 fois
OK pour la médecine Ayurvédique que je connais mal.
Surtout changez vos habitudes alimentaires en réduisant au maximum les produits animaux, gardez au
moins 1 oeuf à la coque chaque jour avec jaune liquide
et blanc à peine pris. Demandez un plan de réduction
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pour diminuer progressivement les doses de
cortisone.
4. Connaissez-vous une alternative au ROPINIROL
pour les jambes sans repos afin d’éviter les graves
effets secondaires?
Attention, c’est le traitement de la maladie de Parkinson qui vous a été prescrit. Ok si vous en avez un véritable Parkinson diagnostiqué au DATSCAN. Vous
devriez faire vérifier vos taux de magnésium, calcium
et phosphore dans votre sang.
Commencez par consommer une poignée d’un mélange de noix, noisettes, amandes, pignons… et 4 à 6
fruits frais par jour de proximité, de saison et si possible bio.
5. Cancer chez l’enfant : comment les encourager à
bien s’alimenter lorsqu’ils n’ont pas d’appétit.
Proposez lui des jus de fruits et légumes frais de saison
qu’il choisit et met lui même dans l’extracteur de jus.
Selon son âge il peut en consommer au moins 1litre
par jour. N’oubliez pas l’oeuf à la coque chaque jour.
6. Bonjour, je suis atteint d’amyotrophie spinale
et je souffre depuis plus de 10 ans de brulures
d’estomac. Que conseillez-vous pour arrêter ces
brulûres qui me pourrissent toutes mes nuits ?
Après le repas du soir, sucer pour mélanger à la salive,
surtout pas croquer des comprimés, l’un après l’autre
de PROPOLYSAN.