Dossier d`infos
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Dossier d'infos une petite histoire de l'agriculture de 1945 à 2045 100 ans dans les champs ! Spectacle suivi d’une rencontre avec le public, dans le cadre du festival « La Vie rurale, c’est pas de la science fiction ! » organisé par le Pays d’Auch, avec, dans le Gers, le Pays Portes de Gascogne. Cie La Langue Ecarlate JEU 24 JAN / 21h Sous chapiteau, CIRC 17€/12€ 1h30 La distribution ■ Avec ■ Mise en scène ■ Auteurs ■ Scénographie ■ Son ■ Lumière ■ Cadreuse ■ Régisseur Marion Barché Elsa Bouchain Karl Eberhard Benoît Di Marco Hélène Mathon Hélène Mathon et Benoit Di Marco Valérie Jung Thomas Turine Sylvie Garot Catherine Briault Luc Jenny ■ Production La Langue Ecarlate, la Comédie de Béthune - Centre Dramatique National Nord/Pas de Calais ■ Coproduction Les Subsistances (coproduction et résidence 2011/12), CIRCA, Pôle National des Arts du Cirque, Auch Gers Midi-Pyrénées, le Théâtre de la Digue à Toulouse. ■ Co-réalisation L’Échangeur Cie Public Chéri pour les représentations à Bagnolet. Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Région Midi-Pyrénées, du département du Gers et de la mairie de Gavarret-sur-Aulouste. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Avec le soutien de l’Adami Crédits photos : Eric Legrand, Valérie Jung, C. Briault. Le spectacle « En utilisant tous les moyens du théâtre à notre disposition, nous avons voulu raconter l’histoire de l’agriculture depuis 1945 jusqu’en… 2045. De la traction animale à l’ordinateur en passant par la mécanisation, nous voulons rendre vivante et ludique cette histoire qui a transformé la vie des agriculteurs mais également modifié la nature de ce que nous avons dans nos assiettes. Le spectacle est un documentaire où se succèdent interviews d’agriculteurs, d’historiens, d’agronomes mais aussi scènes de champs (labours, semis, récoltes), scènes de vie quotidienne dans une famille d’agriculteurs ou rappels d’actualités (lois, manifestations, événements climatiques). Ces matériaux multiples sont mis en scène par le biais du texte, du son et de l’image. Il me tient particulièrement à coeur que ce soit un spectacle tout public, empreint d’une vraie dimension pédagogique, qui non seulement donne à tout un chacun quelques outils afin de mieux appréhender les enjeux de l’agriculture dans le monde contemporain, mais qui soit également en mesure de restituer toute la force de ce qu’il convient d’appeler une « épopée ». » Hélène Mathon, auteur et metteur en scène Contact www.la-langue-ecarlate.com Le mot de l’auteur ... Par Hélène Mathon « Je fais régulièrement le trajet de Paris vers le Gers où ma compagnie, La Langue Ecarlate, a désormais pris ses quartiers. Ce voyage est long, très long parfois, et la distance n’est pas seulement kilométrique : un monde sépare ces deux lieux et l’on dirait que le train roule sur un fossé qui perdurerait entre ville et campagne. J’ai pris toute la mesure de cet écart lorsque j’ai rencontré des retraités agricoles pour le tournage du film Les Coteaux du Gers. J’ai alors découvert qu’une véritable révolution avait eu lieu dans le travail des champs à partir de l’immédiat après-guerre, une révolution silencieuse. Et je n’ai pu m’empêcher de penser à ce proverbe africain dont parle E. Galeano dans son Livre des étreintes sur les lions qui n’ont pas d’historiens… Les retraités que j’ai rencontrés racontaient quel bouleversement fût le passage de la traction animale à la mécanisation. Lors de la présentation du film pour l’événement «La vie rurale», dans le Gers, et des débats qui ont prolongé la projection, j’ai constaté que nous étions à présent à un nouveau tournant : celui où les cultures sont supervisées par satellite et vendues avant récolte. Nous sommes entrés dans une ère de «quasi-virtualisation» des pratiques agricoles. Autant dire un autre monde…. Peut-être parce que la tradition orale continue d’être la règle et que les auteurs sont encore trop peu nombreux à se pencher sur les questions qui habitent ces territoires ; le monde agricole reste un parent pauvre de la culture qui a, depuis longtemps, établit ses quartiers en ville, légitime lieu de croisements de toutes les influences. Pourtant s’il est un avenir qui nous concerne tous, sans distinction, c’est bien celui de l’agriculture. Et les citadins, de plus en plus préoccupés de l’origine et des modes de culture des produits qu’ils consomment, en ont d’ailleurs pris toute la mesure. Mue par ces réflexions, j’ai pensé qu’il serait peut-être utile d’inventer un spectacle qui puisse faire office de pont au-dessus du fossé… tout simplement. » Un spectacle présenté dans le cadre de ... le festival La Vie Rurale, c’est pas de la science-fiction ! Vous êtes vous déjà demandé à quoi ressemblerait la campagne où vous vivez d’ici 2040 ? Et pour vous, le territoire rêvé, c’est quoi ?... Cinq territoires de Midi-Pyrénées soulèvent la question du devenir du monde rural et vous invitent à vous projeter dans l’avenir tout au long du Festival « La Vie rurale, c’est pas de la science fiction ! », de janvier à avril 2013. Derrière ce titre, une pointe d’humour certes, une interpellation aussi, mais avant tout, une réelle réflexion sur l’avenir portée par le Pays d’Auch, associé au Pays Portes de Gascogne dans le Gers, au Pays Midi-Quercy dans le Tarn-et-Garonne, au Pays Bourian et au Parc naturel régional des Causses du Quercy dans le Lot. Quatre mois de programmation culturelle atypique : un peu de science-fiction et beaucoup de théâtre, danse, cirque, théâtre de rue, lectures, concert, cinéma, conférence, débat, exposition. Le fil conducteur : comprendre les mutations à venir, apporter des regards extérieurs, distanciés, rêvés, imaginés… PROGRAMMATION MER 16 JAN / 18h30, salle des Cordeliers, Auch, entrée libre : conférence Afterres2050, quelle utilisation des terres en 2050 en France ? organisée par l’association Auch Territoire en Transition et le GABB 32. JEU 24 JAN / 21h, chapiteau CIRC, Auch, billetterie 05 62 61 65 00 : théâtre documentaire « 100 ans dans les champs ! Une petite histoire de l’agriculture de 1945 à 2045 », mis en scène par Hélène Mathon de la Cie La Langue Ecarlate. Une pièce de théâtre sur le nouveau tournant pris par le monde agricole. Et il faut bien le dire, les mutations ont été vertigineuses... JEU 31 JAN / 18h, Ciné 32, Auch, entrée libre : vernissage de l’exposition Citations du designer Alexandre Moronnoz, et une conférence organisée avec le Pays d’Art & Histoire du Grand Auch La promenade des berges du Gers. Initialement présenté par le centre d’art La Cuisine de Nègrepelisse (82), Citations propose un nouvel aménagement des berges de l’Aveyron pour que le public se réapproprie cet espace comme il le faisait autrefois. Cette exposition est présentée à Auch afin de confronter deux modes d’appropriation par la population locale de leurs rivières respectives, et de mettre en perspective cette expérience avec celle de la ville d’Auch qui, grâce à la création de la promenade Claude Desbons en 1999, a contribué à réconcilier les Auscitains avec leur rivière, dont les crues dévastatrices (la dernière en juillet 1977) marquent douloureusement les mémoires. Exposition du 31/01 au 10/03 à CINE 32. Ce festival a donc pour ambition de contribuer à mieux appréhender l’évolution de nos territoires ruraux en croisant les approches scientifiques, sociologiques, culturelles et artistiques. Pour retrouver l’ensemble des manifestations : www.lavierurale.fr La compagnie La Langue Ecarlate Hélène Mathon Metteur en scène, comédienne, formée à l’INSAS (Bruxelles), elle est directrice artistique de la compagnie La Langue Ecarlate qu’elle a fondée en 2000. Au théâtre, en tant que metteur en scène, Hélène Mathon a créé Babeltut, (2011), Cinéma pour l’oreille à partir de 925 questions (2009), Don Quixote who was a dream, d’après K. Acker (2007), Un jeune homme trop gros, Ode au paillasson et Est de E. Savitzkaya, en collaboration avec Rodophe Burger (2005), Les Jours ordinaires, d’après E. Muybridge et S. Weill (2004), La Nuit même pas peur de C. Galea, création jeune public (2003), Les Restent d’après Les Cahiers de Josiane D. (2002), en collaboration avec Rodolphe Burger et C. Briault. Comédienne, elle joue sous la direction de Benoit Giros, dans L’idée du Nord (G. Gloud), de Mohamed Rouabhi dans Vive la France II, de Jean Boillot dans Laborinthus II (L. Berio, direction musicale P. Nahon) et Rien pour Pehuajode (J. Cortazàr), de J. Delcuvellerie dans Rwanda 94 (Groupov), de Isabelle Pousseur dans Woyczeck (G. Büchner), Tout homme porte une chambre en lui (F. Kafka) et Longtemps encore il crut marcher à travers la forêt (H. Müller) et de Dik Opstaele dans Un Tartuffe d’après Molière. Elle fait partie du collectif Eclat Immediat et Durable (theâtre de rue) sur Cagettes et poules. Pour la radio, elle réalise en 2006 Yaya, employée de maison, pour l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture. En 2008, elle réalise un film documentaire, présenté en ciné-concert, Les Coteaux du Gers, portrait documentaire de dix retraités agricoles. Amatrice de performances, elle est à l’origine, avec Benoit Di Marco, des INVENDABLES (Qui sifflote, s’implique ou comment garder l’art réactif) : N°1 : La Riposte, le 11 novembre 2002 au B.R.A.C.E.R. / N°2 : La Campagne, le 31 mars 2002 au B.R.A.C.E.R. / N°3 : La Rentrée, le 2 octobre 2003 à Montreuil / N°4 : La Grève, le 18 Octobre 2003 au Forum Social Local Montreuil / N°5 : La Constitution, le 18 Novembre 2004 au Forum Social Européen / N°6 : Le Travail, le 12 Février 2005 au Carreau de Forbach / N°7 : And now back to the news, en 2006 au Festival de Halmstadt, Suède / N°8 : L’Election, vidéo-tract réalisé en Avril 2008 à Mains d’oeuvres, diffusion Zalea TV et Daily Motion. En 2006, elle est a été assistante à la mise en scène de M. Langhoff sur Dona Rosita de F.G Lorca, au Théâtre Nanterre- Amandiers. Benoit Di Marco, co-auteur Comédien, il est formé au studio 34 et à l’école Pierre Debauche, puis joue au théâtre sous la direction de M. Jocelyn, P. Haggiag, L. Vacher, P. Guillois, B. Lambert, C. Backès, A. Forestier, H. Mathon et R. Burger, B. Giros, K. Kushida, A. Stammbach, G. Rannou, V. Bellegarde, E. Vigner, L. Lévy, B. Bonvoisin, P. Clévenot… et au cinéma pour É. Guirado, M.Gibaja, O. Horlaix… Il est Talent Cannes 2000 et obtient un prix d’interprétation au Festival de Clermont-Ferrand. En 1993, il co-fonde (et co-dirige jusqu’en 1999) le collectif d’artistes Eclat Immédiat et Durable, qui propose une dizaine de spectacles de rue (Pot-de-vin, Porte-à-porte, Arrêts Fréquents, Les Voyages immobiles, Cagettes et poules, La Ville nouvelle, La Belle de Cadie…) qui tourneront en France et en Europe. La compagnie sera aussi invitée en résidence à Argenteuil dans le cadre des Projets Culturels de Quartier du ministère de la Culture. Au théâtre, il co-écrit et met en scène L’OVNI tender, Cosmologie et Le mystère de la météorite, d’après les oeuvres de Théodore Monod avec Laurent Vacher. Il présente plusieurs expositions de photographies, Dans les pas de Théodore…, La chaise dans le cadre de la création de l’Idée du Nord, mis en scène par Benoit Giros et il réalise une série de photographies Champs, pour la scénographie de L’histoire du soldat mis en scène par Laurent Levy au Saito Kinen Festival dirigé par Seiji Ozawa (août 2011). Il réalise les courts-métrages La rentrée, Mamie’s tour, A la campagne et La riposte. Il est à l’origine, avec Hélène Mathon, des Invendables #1, #2, #3, #4, #5, #6, interventions théâtrales jouées, notamment, à Paris, Montreuil, Saint-Denis et Halmstad (Suède). Marion Barché, comédienne Formée à l’école Claude Mathieu, puis à l’école du TNS d’où elle sort en 2008, elle travaille avec Rémy Barché avec qui elle fonde la compagnie Lena sur la charette et joue dans les spectacles de celui-ci, notamment en 2008 dans une adaptation de Cris et Chuchotements d’Ingmar Bergman au festival Première à Strasbourg et tout récemment dans La ville de Martin Crimp, au Studio Théâtre de Vitry fin 2011. Elle joue dans Les Vagues d’après Virginia Woolf, adapté et mis en scène par Marie-Christine Soma, et, en 2009-2010, sous la direction de Daniel Janneteau et Marie-Christine Soma, L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche au Théâtre de la Cité internationale, à Paris (puis en tournée en France). Elle participe aux soirées Ah ! ah ! ah ! Rions trois fois, organisées par Michel Cerda au théâtre du Blanc Mesnil en 2011. Elle fonde et participe aux Lectures du Lundi, groupement d’une large équipe de professionnels et d’amateurs qui font des lectures hebdomadaires bénévoles et spontanées dans des bars du XIXe arrondissement de Paris, depuis 2009. Elsa Bouchain, comédienne Formée au cours Véra Gregh/Tania Balachova et à Théâtre en Actes, elle rencontre Pierre Guillois en 1991 et joue jusqu’en 1995 dans ses neuf premiers spectacles (Roméo et Juliette ; Mina von Barnhelm…). En 1996, avec S. Boutebal, N. Kousnetzoff et D. Zingg, elle fonde la compagnie Si Si No No. Elle joue ensuite sous la direction d’Eric Vigner, La maison d’Os, avec la compagnie Octavio (Sabotage, Un miracle Ordinaire…), Stanislas Nordey (Le Rossignol/Pierrot Lunaire), Pascale Siméon (Un sapin de noël chez les Ivanov et C’est toujours le même murmure), Cécile Backès (Les petites filles modèles et Je reviens de loin de Claudine Galéa), Laurent Gutmann (Nouvelles du Plateau S), Philippe Eustachon (Constellation le marin et Naked Battles), Lucia Sanchez (Les Débutantes), Pierre Guillois à nouveau (Les caissières sont moches), Edouard Baer (Le grand mezze), et François Wastiaux (Entre les murs). En 2006, elle joue sous la direction de Matthias Langhoff dans Dona Rosita, et en 2010 avec Stéphane Braunschweig dans Lulu au théâtre de la Colline. Parallèlement elle est intervenante au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et au Théâtre Paris Villette. Au cinéma et à la télévision elle a tourné avec Alejandra Rojo, Marc Fitoussi, Fabrice Cazeneuve, Pascale Dallet… Karl Eberhard, comédien Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, et avant cela au conservatoire du Xe à Paris, il a travaillé avec F. Maragnani dans Baroufs, d’après Goldoni, Oscar Porras dans Les Fourberies de Scapin, avec Alfredo Arias dans Le Lézard noir de Mishima, avec Mario Gonzalez dans L’Ombre de Don Vinceslao d’après Copi, avec David Guénoun dans Le Banquet d’après Platon, avec A. Mathieu dans La Mouette de Tchekhov, B. Abitan, A. Diop, D. Llorca, G. Benoit, S. Douret… Il co-fonde la compagnie du Théâtre Nomade, et met en scène Les Gueux d’après Ruzzante, Macbeth d’après Ionesco, La Jalousie du barbouillé, Le Médecin volant et Les Fourberies de Scapin de Molière. Il co-écrit et co-met en scène une création collective, La dernière Noce. La presse en parle Paysans plein champs « Le texte d’Hélène Mathon et de Benoit Di Marco réunit des entretiens d’agriculteurs, d’historiens, d’agronomes, des discours politi ques des documents filmés, des rappels d’actualités. Cela donne un texte foisonnant avec des prises de position qui peuvent s’opposer, des réflexions plus intimes aussi. [...] Réduisant le fossé qui existe entre la ville et la campagne et ses cultures, Hélène Mathon offre un résume «pédagogique» de révolution rapide de l’agriculture, de la traction animale à l’ordinateur en passant par la mécanisation. Cela n’a rien de rébarbatif, bien au contraire : les scènes de couple, les scènes familiales ou les monologues sont des interrogations sur l’avenir qui permettent d’appréhender les enjeux du secteur. Alors que la parole est souvent confisquée par les syndicats ou les hommes politiques, elle est ici rendue aux premiers concernés. Le spectacle au-delà des discours parle des vécus, des adaptations, des changements de cap pas toujours faciles à vivre, des conditions météo.» Libération, 28 mars 2012 Le théatre est dans le pré « Le meilleur du spectacle tient à son usage du matériau documentaire brut, surtout de la parole des agriculteurs. Elle est portée par quatre comédiens, dont Benoit Di Marco, qui donnent une juste émotion à leurs propos sur les quotas, le surendettement, le bio, le grignotage des champs par les villes et l’avènement d’une agriculture de riches. Pudiques, ces paysans ne disent rien d’intime. Même apres le spectacle, qu’ils se réjouissent de trouver « objecti f» en ce qu’il ne prend pas le parti des « bio » contre les autres et établit un dialogue. « Je voulais donner la parole à ceux qui ne l’ont pas toujours, raconte Hélène Mathon, ce qui réveille une memoire collective. Les agriculteurs m’ont dit : « Vous allez jouer en ville ? Ils ne vont rien comprendre ! » » Pas sûr. Loin de La Gonfle, farce paysanne grotesque de Roger Martin du Gard, les agriculteurs entrent en scene. Culture et agriculture, même combat.» Le Nouvel Observateur, Odile Quirot, 29 mars 2012 Quand la terre colle aux pieds sur toute la scène « Grâce à des archives visuelles de l’INA projetées en fond de scène, on revit en noir et blanc l’époque du remembrement, de la disparition des haies, de l’enfouissement des cours d’eau, du goudronnage des routes, de la concentration des terres, de la fondation du Crédit Agricole. Des tracteurs miniatures au bout de perches labourent le plateau. [...] Vient le temps des quotas imposés par la Politique agricole commune (PAC). [...] Les maux actuels ont pour noms « veau aux hormones » et « vache folle ». Puis débarque Monsanto avec ses herbicides mortifères. La période actuelle est de loin la mieux rendue, où l’on voit en concurrence quatre types d’agriculture : l’intensive, la raisonnée, qui limite les superficies à exploiter, la bio prônée par Grenelle 2 (« Vous devez avoir 20 % d’AB sur votre exploitation ») et la naturelle. » L’humanité, 26 mars 2012