Perspectives des devises
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Perspectives des devises
Septembre 2016 La Fed en mesure de monter les taux cette année Les membres du FOMC, y compris Janet Yellen, font maintenant plus énergiquement la promotion de la prédilection de la Fed pour un resserrement de la politique monétaire. À la lumière des propos de Mme Yellen à Jackson Hole et des indices de fermeté donnés antérieurement par d’autres membres proéminents de la Fed, nous avons devancé le moment de la prochaine hausse de taux de la Fed à décembre cette année. Cela devrait maintenir le dollar américain sur une trajectoire ascendante pendant le reste de l’année alors que les marchés finiront par intégrer une hausse des taux complète, et ce, d’autant plus que la politique monétaire d’autres grandes économies évolue en sens diamétralement opposé. La Banque centrale européenne semble en passe d’entrer en action pour soutenir l’économie atone de la zone euro affligée par une croissance stagnante et une inflation inférieure à l’objectif. Alors que les taux d’intérêt sont déjà très négatifs, la BCE pourrait opter plutôt pour un programme d’achat d’actifs plus étoffé et des prêts ciblés pour ranimer la croissance. Ces mesures de stimulation devraient maintenir les rendements des obligations bas et l’euro sous pression. Nous laissons notre objectif pour la fin d’année inchangé à 1.08 pour le taux EURUSD. La Banque du Japon subit, elle aussi, des pressions pour agir afin de relancer l’économie léthargique et écraser dans l’œuf la résurgence des menaces de déflation. De nouvelles mesures de stimulation monétaires pourraient pousser le rapport USDJPY à 110 d’ici fin 2017. Le dollar canadien a fait preuve de résilience ces derniers mois, mais il reste très vulnérable. L’important déficit du compte courant demeure son talon d’Achille, surtout si l’on considère que celui-ci est financé principalement par des flux de capitaux de court terme qui peuvent être inversés en un clin d’œil. Nous réitérons la prévision du taux USDCAD de 1.30 à 1.40 pendant le plus clair des 12 prochains mois. Stéfane Marion/Krishen Rangasamy Perspectives des devises* Actuel 2016T4 2017T1 2017T2 2017T3 2017T4 1-Sep-16 USDCAD Cents U.S. par CAD 1.31 0.76 1.36 0.73 1.32 0.76 1.35 0.74 1.33 0.75 1.34 0.75 EURUSD 1.12 1.08 1.10 1.09 1.12 1.10 USDJPY 103 105 103 107 106 110 AUDUSD 0.76 0.72 0.74 0.72 0.73 0.71 GBPUSD 1.33 1.30 1.31 1.28 1.29 1.27 USDCNY 6.68 6.70 6.67 6.68 6.66 6.70 USDMXN 18.76 19.60 19.40 19.70 19.50 19.60 *Fin de période Source : FBN Économie et Stratégie DEVISES Coup de pouce à l’USD Le dollar américain a amorcé le mois d’août timidement, mais l’a terminé en force. Les données économiques n’étaient pas particulièrement brillantes. C’est le ton plus ferme de la Fed qui a propulsé le billet vert. La présidente Janet Yellen a clairement communiqué la prédilection de la Fed pour un resserrement de la politique monétaire dans son allocution à Jackson Hole. « Devant la poursuite de la bonne performance du marché du travail et vu nos prévisions de l’activité économique et de l’inflation, je crois que les arguments en faveur d’une augmentation des taux des fonds fédéraux se sont renforcés ces derniers mois », a-t-elle dit en substance. La présidente a ajouté que le processus de relèvement des taux des fonds fédéraux est bien amorcé et qu’elle s’attend à ce que ces taux montent et que la Fed cesse de réinvestir les remboursements de capital des titres qu’elle détient. Une hausse des taux est possible dès la réunion de la Fed de ce mois-ci (probabilité inférieure à 40 % à notre avis, surtout après le faible rapport de l'emploi du mois d'août), mais les colombes pourraient plaider en faveur d’un peu de patience encore. Le PIB a augmenté à peine de 0.9% annualisé au premier semestre de 2016 en raison d’un deuxième trimestre décevant où la croissance était bridée par la faiblesse des dépenses publiques, de la construction résidentielle et des investissements des entreprises, qui ont annulé l’apport positif du commerce international et de la consommation. Les bénéfices des sociétés après impôt étaient également faibles au T2, en baisse de 6.3% d’une année à l’autre, ce qui fait de la période le cinquième résultat trimestriel négatif de suite. Une telle série de résultats médiocres justifie la plus grande prudence de la Fed. On se souviendra de 1999-2000 où la Fed a amorcé un cycle de resserrement des taux malgré de faibles bénéfices des entreprises. Elle a par la suite dû faire machine arrière et réduire les taux de plus de 4 points de pourcentage alors que l’emploi commençait à chuter et que l’économie entrait en récession. Le FOMC comprendra que la situation est encore plus compliquée maintenant où il ne lui resterait pratiquement aucune marge pour réduire les taux d’intérêt si la situation devait se gâter, et il devra donc réfléchir longuement pour savoir s’il veut risquer ou non de faire dérailler une économie déjà ralentie. Par conséquent, nous avons devancé au mois de décembre le moment de la prochaine hausse des taux d’intérêt devant la fermeté des propos de la Fed, mais nous nous attendons à une pause prolongée par la suite. Néanmoins, la probabilité d’une hausse des taux devrait maintenir le dollar américain sur une trajectoire ascendante au cours du reste de l’année, d’autant plus que la politique monétaire s’oriente en sens diamétralement opposé dans d’autres grandes économies. La zone euro stagne L’euro a eu du mal à se désembourber en août alors que l’USD s’envolait. Les statistiques économiques n’ont pas aidé. La zone euro a réussi à dégager une croissance annualisée d’à peine 1.1% au T2, soit la moitié du taux du trimestre précédent, mais avec la divergence habituelle, c.à-d. vigueur en Allemagne contrebalancée par de la faiblesse ailleurs, notamment en France et en Italie. La zone euro reste aussi dangereusement proche de la déflation avec un taux d’inflation annuel en août d’à peine 0.2%. La viabilité du secteur bancaire a aussi soulevé des craintes valides, particulièrement dans les pays tels que l’Italie où les prêts non productifs atteignent un sommet inégalé. Comme les gouvernements ne montrent aucun empressement à agir et que les prévisions d’inflation à long terme chutent à des creux records, on peut s’attendre à ce que la BCE adopte de nouvelles mesures d’assouplissement monétaires, notamment des prêts ciblés aux banques et une augmentation de la taille des achats d’actifs actuels. Cela devrait maintenir les rendements obligataires bas et l’euro sous pression. Nous conservons notre cible de fin d’année à 1.08 pour le rapport EURUSD. Les anticipations d’inflation sont basses dans la zone euro et au Japon Anticipations de l’inflation dans 5 ans pendant les cinq prochaines années 3.0 % Cible d’inflation de la BCE et de la BdJ 2.5 2.0 Zone euro 1.5 1.0 0.5 Japon 0.0 États-Unis : La Fed peut-elle hausser les taux quand les profits chutent? -0.5 Bénéfices des sociétés, emplois et taux des fonds fédéraux -1.0 4 Var. a/a (%). Var. a/a (%). 3 2 1 0 -1 -2 Effectifs salariés non agricoles – secteur privé (d) 60 -3 -4 -5 -6 Bénéfices des sociétés après impôts (g) 50 40 30 -1.5 -2.0 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg) 20 10 0 -10 -20 -30 1988 10 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 201 0 201 2 201 4 201 6 La réforme Abe piétine % 9 8 7 Taux des fonds fédéraux 6 5 4 3 2 1 Zones ombrées = récessions aux États-Unis 0 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 FBN Économie et Stratégie (données de BEA, Datastream) 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 La Banque du Japon subit, elle aussi, des pressions pour agir afin de relancer l’économie léthargique et contrer la résurgence des menaces de déflation. Avec une production stagnante au T2, le PIB est en passe de croître de 0.5% seulement en 2016 et ce, une deuxième année de suite. La demande est restée faible, maintenant l’inflation annuelle 2 DEVISES de base près de zéro. Non seulement le pays flirte-t-il avec la déflation, mais pire encore, les anticipations d’inflation à long terme ont chuté à des niveaux d’avant la réforme Abe. En d’autres termes, les mesures prises par le gouvernement de Shinzo Abe depuis son accession au pouvoir il y a plus de trois ans n’ont pas réussi à ranimer l’inflation. Mais la Banque du Japon ne baisse pas les bras à en croire sa décision de juillet d’augmenter la taille de ses achats d’actifs. Résultat, le bilan de la BdJ devrait gonfler à plus de US$4,500 milliards soit plus de 100% du PIB. Cela représente environ quatre fois la taille du bilan de la Fed en proportion de l’économie. Des montants aussi massifs de stimulation monétaire auraient dû dynamiser davantage l’économie (plutôt que d’augmenter seulement le prix des actifs) s’ils avaient été accompagnés par des politiques budgétaires expansionnistes. Au lieu de cela, les politiques de la BdJ ont été contrées ces dernières années par des mesures de restriction budgétaires comme en atteste la diminution du déficit structurel. En d’autres termes, les politiques monétaires et budgétaires sont déphasées et s’annulent mutuellement, plafonnant du coup la croissance. Les mesures de stimulation budgétaires annoncées récemment par Tokyo de ¥28,100 milliards (ou US$276 milliards), bien que favorables, ne représentent qu’un petit pas dans la bonne direction. À noter qu’un peu moins de la moitié de cette somme serait composée d’investissements nouveaux, le reste étant des dépenses qui auraient de toute façon été engagées. Monde : Des politiques monétaires déphasées Variation de l’équilibre structurel des États en pourcentage du PIB potentiel Bilans des banques centrales États-Unis 110 % du PIB Les effets d’une politique monétaire de grande détente… 90 Banque du Japon 3 80 2 70 1 60 % Royaume-Uni Zone euro Japon … ont été annulés par des politiques budgétaires plus restrictives Expansion budgétaire 0 50 -1 40 BCE 30 Fed 20 Banque d’Angleterre 10 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 -2 -3 -4 0 2006 Contraction budgétaire 100 4 2016 -5 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Bloomberg, FMI) Ainsi, dans le cas du Japon et de la zone euro, la politique monétaire est nettement minée par la politique budgétaire. Ces gouvernements ont tardé à engager des réformes et rejeté les appels à des mesures de relance budgétaires de grande envergure, laissant reposer le fardeau du soutien à la croissance sur les épaules de leurs banques centrales respectives malgré leur arsenal limité. Mais les choses ne doivent pas nécessairement être ainsi. Dans une thèse présentée la semaine dernière au symposium économique à Jackson Hole, Christopher Sims a suggéré quelques options pour coordonner les politiques monétaires et budgétaires. Il pensait que le Japon pourrait lier explicitement les hausses futures de la taxe à la consommation à la condition que l’objectif d’inflation de 2% de la BdJ soit atteint. Pour la zone euro, il propose un moratoire sur les règles budgétaires de Maastricht jusqu’à ce que l’inflation atteigne l’objectif de la BCE. A moins que ces gouvernements suivent ces conseils et prennent la responsabilité de stimuler la croissance, la BCE et la BdJ se verront sans doute forcée une fois de plus de puiser davantage dans leurs boîte à outils monétaires non conventionnels et de faire baisser leurs monnaies. Nous continuons de prévoir que le taux USDJPY atteindra de 110 d’ici la fin de l’année prochaine. Le huard sous pression À l’instar de la plupart des autres grandes monnaies, le dollar canadien a connu un mois d’août difficile. Alors que les prix du pétrole ont réussi à remonter, le huard s’est déprécié par rapport à l’USD qui grimpait en flèche un deuxième mois de suite, dopé par les paroles de la Fed à propos des prochaines hausses de taux d’intérêt. Les statistiques économiques du Canada n’ont pas arrangé les choses non plus. De nouvelles pertes d’emplois ont été enregistrées en juillet où l’emploi à temps plein était en recul de 112,000 postes depuis juin, ce qui représente la plus forte chute en deux mois depuis la récession de 2009. La croissance économique a été faible, comme en atteste la contraction du PIB réel de 1.6% en rythme annualisé au deuxième trimestre. Cela constitue le pire résultat du genre depuis la grande récession. Mais la Banque du Canada n’augmentera probablement pas ses mesures de relance pour le moment. Elle comprend que des facteurs temporaires étaient en jeu au dernier trimestre ─ les incendies de forêt en Alberta qui ont interrompu les expéditions vers le sud et la ponction sur les stocks aux États-Unis qui se sont soldés par une demande plus faible pour le Canada ─, or, il semble que ces forces soient maintenant en train de se dissiper. La production de pétrole augmenterait de nouveau et certains indices signalent que les fabricants américains regarnissent leurs stocks. La croissance de la consommation devrait aussi accélérer grâce au programme enrichi de prestation pour enfants de l’État fédéral entré en vigueur en juillet. Bref, la croissance du PIB au T3 pourrait dépasser les 3% en chiffres annualisés. Les mesures de stimulation budgétaires fédérales sont une autre raison pour laquelle la banque centrale pourrait vouloir préserver le peu de munitions qu’il lui reste ─ nous sommes encouragés par l’augmentation des dépenses publiques du dernier trimestre, qui laisse penser que les mesures de stimulation ont déjà commencé. Certains signes encourageants nous incitent à croire que le marasme des investissements tire peut-être à sa fin. De fait, la baisse du dernier trimestre était entièrement due aux structures. Les investissements en machines et matériel ont augmenté au T2 pour la première fois depuis un an et 3 DEVISES demi, probablement soutenus par les bénéfices des entreprises en dehors du secteur de l’énergie. inversés. Le dollar canadien est par conséquent à la merci des sautes d’humeur des investisseurs étrangers. Canada : Le marasme des investissements tire-t-il à sa fin? Bénéfices d’exploitation des entreprises non financières hors énergie et investissements réels en machines et matériel Investissement non résidentiel réel 160 40 Indice=100 au T1 2006 150 Structures 140 Var. a/a (%). 35 … grâce en partie à des bénéfices résilients en dehors du secteur de l’énergie 30 L’investissement semble se stabiliser… 25 20 130 TOTAL 15 Bénéfices 10 120 5 -18% 110 0 -5 100 -10 Machines et matériel 90 Investissements -15 -20 80 -25 T2 70 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 T2 -30 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Cela ne veut pas dire que la BdC reste les bras croisés. Il est probable qu’elle maintienne le huard sous pression selon sa méthode habituelle, c.-à-d. en tenant un discours rassurant. Avec une demande intérieure aussi faible, la banque centrale compte sur les exportations pour stimuler la croissance et il faut pour cela un huard bon marché. Donc, à moins d’une surprise positive des prix du pétrole, ce que nous n’anticipons pas dans un contexte d’appréciation de l’USD, le dollar canadien restera probablement sous tension en raison de la divergence des politiques monétaires des États-Unis et du Canada. Mais, comme on l’a vu jusque-là ce trimestre, on ne peut pas exclure des poussées passagères du CAD. Les émissions d’obligations ont été soutenues jusque-là au T3 grâce en partie à la demande résiliente des investisseurs étrangers. Et cela se produit après un premier semestre 2016 où les rentrées de portefeuille nettes de l’étranger ont totalisé CA$80.4 milliards, le chiffre le plus élevé enregistré à ce jour en un semestre. Canada : Demande étrangère record de titres canadiens Achats étrangers nets de titres canadiens, par semestre 90 Il n’est pas difficile d’envisager une dépréciation du huard à partir de là. Le déficit massif du compte courant (près de 4% du PIB) signifie que le Canada reste dépendant des capitaux étrangers. CA$ milliards 80 70 60 50 40 30 Canada : Le plus grand déficit extérieur depuis 2010 20 Solde du compte courant 10 2.0 % du PIB 0 1.5 -10 1.0 -20 0.5 0.0 -30 -0.5 -40 -1.0 FBN Économie et Stratégie (données de Statistiques Canada) S1 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 -1.5 -2.0 -2.5 -3.0 -3.5 -4.0 -4.5 T2 -5.0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada) Si les émissions d’obligation ralentissent et si la Fed s’en tient à son script ─ ce qui, non seulement fera monter l’USD, mais pourrait aussi nuire au prix des matières premières ─, on peut s’attendre à ce que le dollar canadien se déprécie. Nous réitérons notre prévision pour le taux USDCAD d’une fourchette de 1.30 à 1.40 pendant le plus clair des 12 prochains mois. Mais ce qui noircit encore plus le tableau, c’est que ce déficit exorbitant est financé par des flux de capitaux à court terme. Les rentrées de portefeuille et les dépôts étrangers sont en effet relativement instables (comparativement aux investissements directs étrangers, par exemple) parce qu’ils peuvent être rapidement 4 DEVISES Annexe Euro Dollar canadien 1.7 1.65 1.60 1.6 1.55 1.50 1.5 1.45 1.4 1.40 1.35 1.3 1.30 1.25 1.2 1.20 1.1 1.15 1.10 1.0 1.05 1.00 0.9 0.95 0.8 0.90 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 1994 1996 1998 2000 Yen japonais 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2010 2012 2014 2016 2010 2012 2014 2016 Dollar australien 150 1.15 145 1.10 140 1.05 135 1.00 130 0.95 125 0.90 120 0.85 115 0.80 110 0.75 105 0.70 100 0.65 95 90 0.60 85 0.55 0.50 80 75 0.45 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 1994 1996 1998 2000 Livre sterling 2002 2004 2006 2008 Yuan chinois 2.2 8.8 8.6 2.1 8.4 8.2 2.0 8.0 1.9 7.8 7.6 1.8 7.4 1.7 7.2 7.0 1.6 6.8 6.6 1.5 6.4 1.4 6.2 6.0 1.3 5.8 1.2 5.6 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 1994 FBN Économie et Stratégie (données de Datastream) 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 5 DEVISES ÉCONOMIE ET STRATÉGIE Bureau Montréal 514 879-2529 Bureau Toronto 416 869-8598 Stéfane Marion Marc Pinsonneault Économiste et stratège en chef Économiste principal DG, recherche et stratégie secteurs publics [email protected] [email protected] [email protected] Paul-André Pinsonnault Matthieu Arseneau Économiste principal, Revenu fixe Économiste principal [email protected] [email protected] Krishen Rangasamy Angelo Katsoras Économiste principal [email protected] [email protected] Warren Lovely Analyste géopolitique Généralités : La Financière Banque Nationale (FBN) est une filiale en propriété exclusive indirecte de la Banque Nationale du Canada. 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