Le Théâtre La Tangente présente Americandream.ca/Chapitre 1
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Le Théâtre La Tangente présente Americandream.ca/Chapitre 1
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE : du 14 mai au 22 juin 2013 CONTACT MÉDIA : Josée Duranleau | 416.652.7672 | [email protected] Le Théâtre La Tangente présente Americandream.ca/Chapitre 1 Spectacle original et audacieux de Claude Guilmain Le Théâtre la Tangente, compagnie de création qui a produit le spectacle multimédia L „Implorante, est fier de présenter Americandream.ca un tout nouveau spectacle bilingue de Claude Guilmain. Original et audacieux, ce premier chapitre d’une trilogie marie le texte à la vidéo et au mouvement. Sur scène au Théâtre Glendon du 18 au 22 juin. Le spectacle sera offert avec appui audio en anglais. Americandream.ca raconte l’histoire d’une famille qui se trouve réunie à l’occasion de l’anniversaire de naissance de l’un d’eux qui vient de franchir le cap de la cinquantaine. Quatre baby-boomers (Alain et son épouse Pat, Claude, Maude) auxquels s’ajouteront les deux enfants de Maude, Brigitte et Émilie. Six personnages qui vivent un drame personnel dont seul le public sera témoin. Entre eux, rien ne laisse deviner le secret que porte chacun. Après trop d’années à jouer ce jeu des apparences, les masques vont-ils craquer? Tous ces personnages ont rêvé d’un idéal d’avenir : des grands parents aux petits-enfants, se transmet la désillusion. Triste héritage. Le rêve américain n’est pas réalisé et pourtant on ne cesse de nous dire que tout est possible. Il suffit de vouloir, d’y croire… Et si la volonté ou la foi n’ont pas raison de notre malheur, on nous vend l’illusion qu’un bonheur, ça s’achète, comme tout le reste. La pièce s’inspire de la parabole des Talents (Mathieu XXV, 14-30) qui pourrait selon certains, être à l’origine du capitalisme. L’histoire de cette famille commence à New York en 1942 alors que le grand-père, sa femme et leur fils s’installent dans la grande ville dans l’espoir d’un avenir meilleur. Le grand-père accumule des dettes de jeu et un jour disparaît. La mère et le garçon retournent au Québec dans la honte. Alain, Claude et Maude ne l’auront jamais connu. Leurs parents en ont toujours parlé à mots couverts et dans la famille on ne sait ni où ni quand le grand-père est décédé. La découverte du destin du grand-père aura un effet très différent pour chaque membre de cette famille. Co-mise en scène : Claude Guilmain et Louise Naubert. Avec Geneviève Dufour, Bernard Meney, Louise Naubert, Pier Paquette, Anne-Sophie Quemener et Gisèle Rousseau. Idéation, texte et scénographie : Claude Guilmain ; Chorégraphie : Sylvie Bouchard; Conception des éclairages : Guillaume Houët-Brisebois ; Composition d’images et direction technique : Duncan Appleton ; Environnement sonore, musique originale : Claude Naubert ; photographie, régie et assistance à la mise en scène : Aurélien Muller. Pour Americandream.ca, Claude Guilmain s’est inspiré, en partie, de son séjour en Afghanistan, la saison dernière, alors qu’il y tournait un documentaire sur le Royal 22ième régiment pour l’Office nationale du film (ONF). Le deuxième chapitre dans la trilogie d’Americandream.ca sera développé et produit en 2014 et le troisième chapitre en 2015. Americandream.ca Du 18 au 22 juin 2013 à 20 h Théâtre Glendon | 2275, avenue Bayview, Toronto Billets: 20$ à 35$ | Billetterie: 416 947-7909 | www.americandream.ca - 30 – AMERICANDREAM.CA SYNOPSIS Une famille se trouve réunie à l’occasion de l’anniversaire de naissance de l’un d’eux qui vient de franchir le cap de la cinquantaine. Quatre baby-boomers (Alain et son épouse Pat, Claude, Maude) auxquels s’ajouteront les deux enfants de Maude, Brigitte et Émilie. Six personnages qui vivent chacun un drame personnel dont seul le public sera témoin. Entre eux, rien ne laisse deviner le secret que porte chacun. Après trop d’années à jouer ce jeu des apparences, les masques vont-ils craquer? L’HISTOIRE L’histoire de cette famille commence à New York en 1942 alors que le grand-père, sa femme et ses deux enfants s’installent dans la grande ville dans l’espoir d’un avenir meilleur. Le grandpère accumule des dettes de jeu et un jour disparaît. La mère et les deux enfants retournent au Québec. Alain, Claude et Maude ne l’ont jamais connu. Leurs parents en ont toujours parlé à mots couverts et dans la famille on ne sait ni où ni quand le grand-père est décédé. La famille Cardinal se rencontre pour fêter le cinquantième anniversaire d’Alain, un haut fonctionnaire au fédéral. Le matin même, Alain perd son emploi, victime des nombreuses compressions budgétaires au gouvernement. Dans un moment de folie, alors que des gardiens de sécurité l’escortent hors de l’édifice, il tente de se lancer par une fenêtre : malheureusement, ça ne se passe pas comme au cinéma et il s’écrase au sol, humilié et blessé. Entre temps, Pat, l’épouse d’Alain, découvre, lors d’une séance de thérapie, qu’elle est incapable d’aimer ses deux filles. Dans un dépanneur la veille, Claude, qui n’avait pas en poche la monnaie pour donner deux dollars à un quêteux tenace, a acheté un billet de loterie pour« casser » son vingt piastres ; le lendemain, il apprend qu’il a gagné des millions ce qui viendra chambarder son petit bonheur tranquille. De son côté, Maude vient d’apprendre qu’elle souffre d’un cancer du sein et devra subir une mastectomie bilatérale. Elle annonce à ses frères qu’elle partira en vacances dans le sud pendant trois mois. Brigitte, l’aînée, est professeure d’histoire à l’université. Elle baise des étudiants et écrit des romans trash. Émilie, fille cadette de Maude, a combattu en Afghanistan. Lors d’une patrouille, elle a croisé une petite afghane de six ans. Elle a pris sa photo. La nuit suivante, elle signale à ses commandants qu’elle a vu de l’activité sur la route de Muchan, près du camp. Le commandant lance une frappe aérienne détruisant l’ennemi. Le lendemain, elle participe à un peloton de reconnaissance. Elle trouve, parmi les débris, un petit fil d’or sur un bout de tissu bleu. La petite fille croisée la veille, portait une robe de ce même bleu avec des fils d’or. Ce sont ses restes qu’elle va ramasser. Émilie vivra avec la culpabilité de la mort de cette enfant. Tous les membres de la famille Cardinal sont réunis autour d’une même table, se partageant des banalités alors que le spectateur attend patiemment l’éruption des volcans… MOT DE L’AUTEUR Claude Guilmain Mon premier vrai souvenir de télévision, c’est-à-dire la première image télévisuelle gravée dans ma mémoire, même avant celle de Bobino, c’est l’image des funérailles du Président John F. Kennedy. Je me rappelle clairement être assis sur le tapis devant la télé dans le salon de notre petit bungalow à Candiac. Je n’avais que cinq ans, mais je comprenais qu’il s’était passé quelque chose d’important. En 1966, mon père accédait au poste de gérant régional des ventes d’une entreprise américaine et nous avons déménagé à Toronto. Je me souviens d’avoir entendu la nouvelle de l’assassinat de Robert Kennedy alors que j’étais assis en classe dans une école catholique francophone. En 1969, moins d’un an après la mort de Kennedy et Martin Luther King, mon père fut promu au poste de gérant général des ventes à la maison mère en Iowa en plein « Mid-West » américain. Nous avons donc connu de près les effets de la guerre au Vietnam et, en contrepoint, l’élan patriotique de la population américaine au moment où Neil Armstrong mit pied sur la lune. Le rêve américain est un peu notre rêve à nous, mais surtout celui du Canada anglais. La réussite au Canada se mesure à l’américaine. J’ai été élevé dans la culture de l’automobile, à l’ère des grosses voitures américaines, les voitures japonaises étant rares à l’époque; et comme adolescent, on te prenait au sérieux au volant d’une Plymouth Duster, d’une Dodge Charger, d’une Chevy Nova ou comme dans mon cas, d’une Chevelle Malibu SS1967. J’ai aussi été élevé avec les films de John Wayne et de Steve McQueen. D’une part, le héros à tous services et de l’autre, le rebelle « anti-establishment ». Deux icônes de la culture américaine qui ne pouvaient faire autrement qu’influencer ma vision du monde. Mais, deux guerres en Irak et un séjour en Afghanistan avec les Forces canadiennes lors d’un tournage pour l’Office national du film ont fait de moi un heureux cynique par rapport aux motivations de nos voisins du sud. L’américanisation de nos institutions politiques, sociales et culturelles depuis quelques années est au cœur de americandream.ca. Les personnages traversent tous des épreuves qui sont le résultat direct ou indirect des politiques canadiennes actuelles. Qu’il s’agisse de compressions à la fonction publique, du déploiement des forces canadiennes pour des raisons plus ou moins définies, ou qu’il s’agisse du système d’éducation ou des services médicaux, la société canadienne a changé. Americandream.ca est l’histoire du Canada racontée du point de vue d’un auteur qui a passé sa vie entre le Québec, le Canada et le rêve américain . BIOGRAPHIES Claude GUILMAIN - Co-mise en scène, idéation, texte et scénographie Auteur, concepteur, scénographe et metteur en scène, Claude Guilmain est cofondateur du Théâtre La Tangente, compagnie de création de Toronto, et en a été à sa direction artistique pendant 13 ans (1994 à 2007). Claude Guilmain a signé la mise en scène de Petits crimes conjugaux, au Théâtre du Trillium, production en lice pour le Masque de la production franco-canadienne en 2005. Il a réalisé quatre documentaires pour l'Office national du film du Canada : Portrait d‟un parfait inconnu (2006), Entre les lignes (2008), La Sentinelle (2010) et Le 22e Régiment en Afghanistan (2011). Il travaille actuellement au développement d’un long métrage documentaire pour l’Office national du film pour commémorer les 100 ans du Royal 22ième Régiment. Depuis 15 ans, il est à la direction administrative, direction de production et direction technique de toutes les productions du Théâtre la Tangente. Claude Guilmain est l’auteur en résidence du Théâtre la Tangente et quatre de ses textes ont été publiés : L‟Égoïste et La Passagère chez Prise de Parole, Requiem pour un trompettiste et le récit poétique Comment on dit ça, « t‟es mort », en anglais ? aux Éditions L’Interligne. Il est lauréat du prix d’excellence artistique catégorie arrière scène de Théâtre Action pour la direction de production et la scénographie de L’Implorante. Louise NAUBERT – Co-mise en scène, direction artistique et interprétation (Maude) Comédienne et musicienne de formation (Conservatoire de Musique et d’Art dramatique du Québec à Hull, Université d’Ottawa), elle a interprété plus d'une cinquantaine de rôles, dirigé huit mises en lectures, et signé cinq mises en scène. On a pu l’apprécier dans plusieurs productions du Théâtre français du Centre national des Arts tant à Ottawa, qu'à Montréal et à Québec. Elle a travaillé sous la direction, entre autres, de Denis Marleau, André Brassard, Denise Filiatrault, Kelly Robinson et Diana Leblanc. Pour le Théâtre la Tangente, son adaptation théâtrale et mise en scène du récit poétique Les Cascadeurs de l‟amour de Patrice Desbiens se mérite le premier Masque de la Production francocanadienne en 2000. Au Théâtre la Tangente, elle signe l'adaptation théâtrale et la mise en scène de Comment on dit ça « t‟es mort » en anglais?, dirige Parasites au bloc, Requiem pour un trompettiste (mouture 2012) et en collaboration avec Claude Guilmain, elle développe et met en scène L'Implorante. Elle élabore et dirige également les spectacles de poésie et chansons Soirée Vian, De Rome à Berlin, Tour de Chant - Tour de Terre, Soirée Vinyle et Soirée Prévert auxquels elle participe de même que des mises en lectures. Directrice artistique du Théâtre la Tangente depuis l’automne 2007, elle est lauréate du prix de mise en scène John Hirsch du Conseil des Arts de l’Ontario. LES INTERPRETES Geneviève Dufour – Émilie Originaire de la ville de Québec, Geneviève s'est installée à Toronto dans le but de poursuivre ses études au Collège Sheridan en « Music Theatre Performance ». Diplômée du programme en 2010, elle oeuvre au théâtre, à la télévision et dans des vidéos corporatifs. Au théâtre, elle a fait ses débuts dans Québec à la Carte, un spectacle bilingue de la Jeune compagnie du Festival de Charlottetown. On a ensuite pu la voir au Théâtre Français de Toronto jouant le rôle d’Agnès dans L'École des Femmes de Molière. Elle a tout récemment eu le grand privilège d’interpréter le rôle de Madeleine dans Albertine en Cinq Temps de Michel Tremblay, une coproduction du Théâtre la Catapulte et du Théâtre Français de Toronto. Bernard Meney – Claude Bernard Meney, est diplômé des Grands Ballets Canadiens et du Conservatoire d’Art dramatique de Montréal. En Europe, il danse entre autre pour le Ballet du XX e siècle de Maurice Béjart et le Ballet du Capitole de Toulouse. Au Québec, il joue au Quat’Sous, au TNM, au Rideau-Vert et à la NCT. Il travaille au cinéma, aux téléromans et dramatiques de la télévision des années 80. Puis il participe à l’aventure du Théâtre Ubu de Denis Marleau où il y rencontre les chorégraphes Edouard Lock, Ginette Laurin et Daniel Léveillé. Responsable des Arts de la Scène au Centre Culturel Canadien de Paris en 2000, il revient au Québec interpréter On purge bébé de Feydeau-Haentjens au Rideau-Vert en 2003. Il participe ensuite aux Forêts de W. Mouawad, représentées à l’Espace Go, au Trident, au Centre National des Arts, au Festival d’Avignon (2009) et à Paris (2010). Il crée le solo Comment on dit ça, t’es mort en anglais de C. Guilmain et L. Naubert pour le Théâtre La Tangente de Toronto. Plus récemment, on le voit dans Cendres d’Atik Rahimi pour Pétrus (FTA - La Chapelle), L’Implorante et Requiem pour un trompettiste pour La Tangente et de la reprise de l’Oulipo Show de Denis Marleau à l’Espace Go. Il est de la création de Nathan d’Emmanuel Schwartz au CNA et au FTA, édition 2012. Louise Naubert – Maude (voir ci-dessus) Pier Paquette – Alain Membre fondateur des Éternels pigistes, il a participé à leurs cinq spectacles à ce jour. Ailleurs on a pu le voir entre autre dans Ce qui meurt en dernier, L‟annonce faite à Marie, Billy Straus et Le ménagerie de verre, George Dandin. Il a travaillé sous l’œil attentif de plusieurs metteurs en scène dont Martin Faucher, Marie Charlebois, Martine Beaulne et Jean-Pierre Ronfard. Il a foulé les planches d’une douzaine de théâtre dont le Théâtre du Nouveau Monde, Espace Go, Théâtre d’Aujourd’hui et La Licorne. Depuis trente ans, Pier Paquette poursuit parallèlement une carrière en anglais sous le nom de Pier Kohl et se spécialise dans la création de voix originales pour dessins animés. Marionnettiste chevronné, il a remporté un Gemini Award pour sa collaboration aux séries Wumpa’s World I – II. Il a aussi remporté le prix « Best Actor Award» en 2009 au Short Shorts Film Festival à Tokyo pour son court métrage Buddies. Il a collaboré à plusieurs séries télévisées, dont Les Grands procès, Délirium, Un gars, une fille, Annie et ses hommes, Toute la vérité, La Galère, Belle Baie, Aveux et a incarné pendant quatre saisons l’avocat Julien Houle dans Destinées. De plus, il a participé à l’adaptation télé du Rire de la mer, et au film I‟m not there. Tout récemment, il était de la distribution de la série Mémoires Vives. Anne-Sophie Quemener – Brigitte Depuis sa sortie de L'École de Théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe en 2006, Anne-Sophie s'intéresse tant au théâtre qu'à la caméra en suivant divers ateliers tels que La Méthode Susuki, Le Viewpoint et La Méthode Mamet (Théâtre de L'Opsis), ou encore Jeu devant la caméra (Danielle Fichaud). Sur la scène montréalaise, on a pu la voir dans Eva, Gloria, Anna, Léa (mise en scène de Luce Pelletier) ainsi que dans plusieurs autres productions, tant théâtre d’été que théâtre d’intervention. Depuis son arrivée en Ontario, Anne-Sophie a eu la chance de découvrir la province en partant en tournée avec différentes productions jeune public, alliant français et anglais. On a pu aussi la voir dans diverses lectures publiques, notamment dans Le Malentendu d’Albert Camus, sous la direction de Louise Naubert. À l'écran, elle a fait ses débuts dans Contre Toute Espérance, Miss Météo et Tout Sur Moi. Gisèle Rousseau – Pat Diplômée du Conservatoire d'art dramatique de Montréal, Gisèle a depuis travaillé en anglais et en français au Centre National des Arts, Prairie Theatre Exchange, Manitoba Theatre Centre, Citadel Theatre and Centaur Theatre dans diverses productions avant de s'établir à Toronto. Au TfT, elle a joué entre autres dans «C'était avant la guerre à l'Anse-à-Gilles», «Les Précieuses Ridicules», «Bonjour, là,bonjour»,«Surprise,surprise», Carlotta dans «Johnny Mangano...»; rôle pour lequel elle a reçu une nomination Dora; Arsinoë dans «Le Misanthrope» et Diane dans «Fragments de mensonges inutiles». Les téléspectateurs de TfO ont pu la voir dans la télésérie «Les Bleus de Ramville» dans le rôle de Monette. Elle travaille également comme annonceurenarratrice et comme productrice. Gisèle est ravie de se joindre à l'équipe de La Tangente pour cette nouvelle création. LES CONCEPTEURS Sylvie BOUCHARD – Chorégraphie Sylvie Bouchard est originaire de Montréal où elle amorce ses études en danse. Elle étudie ensuite à l’école du Toronto Dance Theatre, avant de joindre la compagnie en 1985. Elle participe à de nombreuses tournées nationales et internationales avec Kaeja d’Dance, Winnipeg Contemporary Dancers, Toronto Dance Theatre et Dancemakers. Elle a aussi travaillé avec plusieurs chorégraphes indépendants, et en tant qu’artiste invitée avec la compagnie Danny Grossman. En 1999, elle est nommée pour un prix Dora Mavor Moore pour son solo Cassiopeia, présenté à Toronto et au Festival Danse Canada. En 1997, Bouchard fonde la Compagnie CORPUS avec David Danzon. Entre 1997 et 2008 elle crée huit pièces avec Danzon, qui seront présentées en tournée internationale. En 1993, elle met sur pied Dusk Dances, un festival de danse dans les parcs publics. Elle codirige le festival avec David Danzon, et depuis 2008, elle en assure seule la direction artistique. Sylvie est la récipiendaire du prix K.M. Hunter 2009 en danse, et à fondé cette même année son propre véhicule artistique, la compagnie BoucharDanse. Guillaume HOUËT-BRISEBOIS - Conception des éclairages Impliqué dans le milieu de la danse et du théâtre depuis un peu plus d'une douzaine d’années, Guillaume alterne technique de scène, régie, direction technique et de production, tant en création qu’en tournée, mais se consacre surtout et avant tout à la conception d'éclairage. Il se joint aux équipes de création de plusieurs compagnies telles le Théâtre La Catapulte, la Cie Vox Théâtre, le Théâtre de la Vieille 17, le Théâtre Français du CNA, le Théâtre la Tangente, et le TNO. De plus, il a voyagé au Rwanda en octobre 2009 où il a assuré la régie de « Goodness » de Volcano Theatre de Toronto et travaille occasionnellement avec José Navas, Compagnie Flak, à titre de directeur/régisseur. Récipiendaire d’un prix d’excellence décerné en 2007 par la Fondation pour l‟avancement du théâtre francophone au Canada, Guillaume est également 3 fois lauréat du prix de la Conception d‟éclairage de l‟année remis par Les Prix Rideau Awards d’Ottawa. Pour le Théâtre la Tangente, Guillaume a signé la conception des éclairages de Requiem pour un trompettiste, Comment on dit ça “t‟es mort” en anglais? et L‟Implorante. Duncan APPLETON - Composition d’images, collaboration à la scénographie et direction technique Cela fait plus de 20 ans que Duncan Appleton travaille dans le domaine du théâtre. Il a travaillé dans plusieurs villes canadiennes et à bord des navires de croisière Celebrity Cruise comme designer, directeur et technicien. Depuis peu, Duncan explore le domaine de la vidéo interactive et du multimédia, art en rapide évolution: une opportunité de combiner ses passions pour le théâtre, la photographie et la technologie informatique. Depuis son installation à Toronto en 1999, Duncan est coordinateur technique au Théâtre Glendon (université York) et enseigne dans le cadre du Programme d'études d'art dramatique du collège universitaire Glendon. On lui doit certaines réalisations pour le Centaur Theatre, Repercussion Theatre, l'université McGill et l'École nationale de théâtre (tous situés à Montréal), le Centre d'arts de Banff, et bien sûr, le Théâtre Glendon. Son travail à La Tangente est le fruit d'une collaboration entre Claude Guilmain, Louise Naubert et lui-même pour la création de la scénographie de “Comment on dit ça “t’es mort” en anglais?”, puis de "L'Implorante" (produite en collaboration avec BoucharDanse) qui leur a conjointement rapporté le Prix d’excellence artistique arrière scène de Théâtre Action en 2011. Claude NAUBERT - Environnement sonore, musique originale Claude compose et réalise des environnements sonores au théâtre depuis 1974. Il en a a signé plus d’une cinquantaine pour les principales compagnies théâtrales de la région d’OttawaGatineau (Théâtre de l’Ile, Théâtre La Catapulte, Théâtre français du CNA, Théâtre des lutins, Théâtre Jeunesse en tête, Théâtre du Trillium), de la région de Toronto (le Théâtre La Tangente, Théâtre français de Toronto, Press Theatre) Il a aussi composé des trames musicales pour des émissions dramatiques à Radio-Canada et des documentaires pour l’ONF. Il a étudié au Conservatoire de musique du Québec à Hull ainsi qu’au Département du musique de l’Université d’Ottawa en chant, guitare, écriture musicale et arrangements. Claude participe régulièrement aux productions du Théâtre La Tangente et on a pu le voir ou entendre sa musique dans les pièces Une enfance à la ville, L‟Égoïste, Soirée Prévert, Tour de chant, tour de terre, La Passagère, De Rome à Berlin, Requiem pour un trompettiste, Comment on dit ça t‟es mort en anglais? et L‟implorante. Aurélien MULLER - photographie, collaboration à la scénographie et régie Aurélien est un photographe indépendant basé à Toronto. Cameraman de formation, il intègre ensuite l`école de photographie de Vevey (Suisse) avant de venir étudier les relations internationales à l`université York. Collaborant pour la première fois avec le théatre de la Tangente sur L`implorante, il se plait remplir plusieur rôle au gré des besoin inherent au théatre de création. LA COMPAGNIE Le Théâtre la Tangente propose des projets de créations hybrides où se croisent le théâtre, la musique, la danse, la vidéo; des productions dont l’architecture repose sur la parole, le corps et l’espace et dont les thèmes explorent le lien avec soi-même dans le rapport à l’autre. En jetant un regard sur notre condition humaine qui nous pousse à toujours chercher un sens à ce qui nous arrive : hasard, probabilité, destinée, la Tangente privilégie des créations qui proposent une vision du monde singulière et unique. Des productions qui portent à réflexion. Les projets artistiques de la compagnie sont le fruit de recherche et d’exploration et non de commandes. C’est la polyvalence de ses artistes qui est à l’origine des projets pluridisciplinaires de ce théâtre de création.