Les jeunes s`investissent dans la vie locale
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Les jeunes s`investissent dans la vie locale
Magazine N°83 Novembre 2008 Les jeunes s’investissent dans la vie locale Maison de retraite Un passé et un avenir Dans la ville Charlotte de Turckheim dans Féérie de Noël La patinoire est de retour « Ça va nettement mieux ! » L’office de Tourisme organise comme chaque année son concours d’illuminations de Noël. Vous pouvez vous y inscrire du 15 novembre au 15 décembre. Vos illuminations doivent être visibles de la rue et en fonctionnement au minimum de 17 h 30 à 19 h de la midécembre jusqu’au début du mois de janvier. La participation est gratuite. Charlotte de Turckheim se produira dans son spectacle « Ça va nettement mieux ! » sur la scène de la salle Serge Reggiani le 29 novembre à 21 h. La comédienne interprête une femme de la quarantaine qui n’est pas au bord de la crise de nerfs, mais en plein pétage de plombs ! Tout l’exaspère. À commencer par ses deux ados : Joséphine et Pierre qui sont à la gentillesse ce que la scie à métaux est à l’harmonie... En passant par son trio de copines où Clarisse, la gaucho de luxe, lui donne des leçons de politique afghane ; Babette, la reine du bonheur tranquille, a un peu vite oublié son passé sulfureux de «cagole» marseillaise ; et Annabelle, l’imbécile heureuse, lui fait douter de sa vie et de ses choix... La fête du hareng Après vous avoir invité à manger des moulesfrites en octobre, le Tréport Festif vous convie le 9 novembre à sa première fête du hareng. Un chapiteau sera dressé sur l’esplanade et dès 9 h du matin vous pourrez vous attabler pour déguster le hareng grillé, mariné ou fumé. Le service sera assuré jusqu’à 22 h. Un marché artisanal sera également organisé au même endroit. « L’Horizon Bleu » salle Reggiani Entrée : adultes : 15 euros ; enfants : 7,5 euros. Les billets sont à retirer dès maintenant au service culturel de la mairie. Exposition du Club Photo SGD Les membres du Club Photo SGD vous invitent à découvrir leur exposition. Elle sera présentée du 8 au 11 novembre de 14 h 30 à 18 h 30 dans la salle du Forum. L’entrée est gratuite. 2 Soirée Beaujolais L’arrivée du Beaujolais nouveau le 3e jeudi de novembre est désormais attendue par le pays tout entier. Si vous souhaitez déguster de vin joyeux avec modération, mais dans une excellente ambiance, pourquoi ne pas vous joindre à la soirée organisée par le comité directeur de l’AST le samedi 22 novembre salle Reggiani ? La participation est de 12 euros pour les adultes et 6 euros pour les enfants. Vous pouvez vous inscrire auprès des sections participantes et vous renseigner en appelant le 06 81 00 42 79. Vente-échange Des motos anciennes Le motocyclette club de la Bresle organise une exposition de motos anciennes salle Serge Reggiani le 8 novembre de 14 h à 18 h et le 9 novembre de 8 h à 17 h. L’entrée est gratuite. Le succès rencontré l’an dernier a amené les commerçants du funiculaire à reconduire leur animation originale. La patinoire sera donc de retour au pied des falaises à la fin de l’année. Elle ouvrira ses portes du 28 novembre au 4 janvier. Pour préserver les budgets de chacun, les organisateurs ont décidé de ne pas augmenter le prix de l’entrée. Il vous faudra donc débourser 2,5 euros pour accéder à la glace et pour ce prix les patins sont bien sûr fournis. Vous devez simplement prévoir une paire de gants (élément de sécurité indispensable pour éviter les petites coupures en cas de chute). La patinoire sera ouverte tous les jours et des nocturnes seront proposées le vendredi et le samedi en fonction des conditions météo. Nous sommes en juin 1914. Pierre et Elisabeth viennent de se marier. Pierre, instituteur de son état, doit partir au front. Son épouse le remplace dans la salle de classe. Une correspondance épistolaire relie le jeune couple. Chacun narre son quotidien. C’est ainsi que débute la pièce de théâtre « L’Horizon Bleu » programmée par la ville dans le cadre du 90e anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale. Ce spectacle est proposé à la salle Serge Reggiani le samedi 14 novembre à 20 h. L’entrée est gratuite (et dans la limite des 200 places disponibles). Il peut être vu par un large public et tout particulièrement par les enfants de plus de 8 ans. La durée est de 45 minutes. La prochaine vente-échange de l’Association Générale des Familles du canton d’Eu aura lieu du 18 au 21 novembre salle Serge Reggiani. Elle sera consacrée aux jouets et aux sports d’hiver. Tout le monde peut acheter. En revanche, pour vendre il convient d’adhérer à l’association (10 euros pour participer aux cinq ventes de l’année). Renseignements auprès de Jean-Pierre Garread au 06 16 26 04 45. Vide grenier de Noël L’AST Omnisport organise son vide grenier de Noël le dimanche 7 décembre de 8 h à 18 h dans la salle Serge Reggiani. La participation demandée aux exposants est de 5 euros le mètre linéaire. Renseignements au 06 81 00 42 79. Editorial Madame, Monsieur, Le gouvernement a trouvé 320 milliards d’euros pour servir de fond de garantie aux banques. 40 milliards supplémentaires sont destinés à recapitaliser les organismes financiers. Ces sommes ainsi exprimées paraissent totalement indécentes. Pire : ces chiffres ne veulent rien dire pour le commun des mortels. C’est sans doute pour cela que l’on nous abreuve depuis peu d’un nouveau verbiage. On nous parle d’économie réelle et d’économie virtuelle. Comme si l’on avait d’un côté l’économie qui concerne la population dans sa vie quotidienne et de l’autre une économie relevant d’un monde parallèle ; comme si Second Life avait envahi la sphère économique. On essaye ainsi de nous faire croire que nous, salariés, retraités, demandeurs d’emploi, tous contribuables, ne serions pas concernés. Pour un peu, il ne s’agirait que d’un vaste jeu d’écritures. Dans la réalité, c’est un jeu de dupes dont on connaît déjà les perdants. C’est dans ce contexte que le gouvernement vient de présenter son projet de budget 2009, un projet qui n’a pas été revu d’un iota malgré les circonstances. Les cadeaux fiscaux sont maintenus et les services publics sont toujours menacés. Aucun compte n’est tenu de l’inévitable chute de la croissance qui nous attend. Rien n’est prévu pour relancer l’activité économique du pays. Il n’y a pas de budget pour cela. L’argent disponible ne sert qu’à combler les fossés creusés par des irresponsables. D’un point de vue local, nous ne tarderons pas à en subir les conséquences, mais pour le moment nous trouvons encore quelques motifs pour nous réjouir, quelques raisons de croire qu’un avenir meilleur est possible. L’engagement des enfants qui siègent au sein du nouveau conseil municipal des jeunes en est une. Je leur souhaite de se montrer persévérants, de mettre en place une réflexion, de mener à bien leurs objectifs. En un mot, de faire l’apprentissage de leur vie de citoyens responsables. Pour resituer les choses, il convient de préciser que ces 360 milliards tombés du ciel correspondent à 40 fois le déficit de la sécurité sociale, à 360 années de financement du RSA, à 36 fois la somme nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde. On nous parle de crise financière, de crise économique. C’est en fait la crise du capitalisme tout entier qui, poussé à son paroxysme, érigé en seul mode de fonctionnement par des hommes sans vergogne, montre ses limites, prouve sa totale incapacité à prendre en compte l’intérêt collectif autant que les besoins les plus primaires de tous les humains. Alain Longuent Le conseil municipal en deuil C’est avec une profonde tristesse que les membres du conseil municipal ont appris le décès de Mme Francine Liévrouw. Mme Liévrouw avait siégé au conseil municipal de 2001 à 2008. Discrète et efficace, elle était assidue aux réunions jusqu’au moment où la maladie l’a malheureusement empêchée de siéger autant qu’elle l’aurait souhaité. Elle avait œuvré au sein de la commission des affaires sociales et de celle consacrée à la voirie. Originaire du Tréport, née Magnier, Mme Liévrouw était âgée de 58 ans. A son époux, à ses trois fils et à sa fille, le conseil municipal présente ses plus sincères condoléances. Sommaire P. 2 Dans la ville P. 11 Histoire P. 3 Editorial P. 12 Dans la ville P. 4 Pratique P. 13 Dans la ville P. 5 Dans la ville P. 14 Dans la ville P. 6 et 7 Dans la ville P. 15 Sports P. 8 et 9 Dans la ville P. 16 Histoire Au programme ce mois-ci au Tréport par Alain Longuent, Maire Les permanences des élus, l’état civil Les voyages de l’U.P. Un nouveau conseil municipal jeune L’actualité de la maison de retraite P. 10 Dans la ville Des travaux au cimetière Un architecte des monuments historiques attentif Les jeunes créent leurs associations Ils disent non aux éoliennes Les bons conseils du CDAH Le renouveau du challenge VTT Une exposition sur les hôpitaux militaires au Tréport 3 Pratique Les services de la Mairie Aide sociale : 02 35 50 55 22 C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI… Urbanisme : 02 35 50 55 23 Services techniques : 02 35 50 55 25 Location des salles : 02 35 50 55 35 Centre de loisirs : 02 35 86 45 24 Halte garderie: 02 35 86 55 93 Service à la population: Etat civil, stationnement, cantine : 02 35 50 55 21 Pièces d’identité, séjours jeunes, élections cabines de plage : 02 35 50 59 42 Bibliothèque : 02 35 50 67 77 Adresses et N° de téléphones utiles La poste : rue de la Commune de Paris 02 35 50 53 90 Gendarmerie : rue François Miterrand 02 35 86 14 66 Sapeurs-pompiers : quai de la Retenue 18 Trésor Public : avenue des Canadiens 02 35 86 05 80 Office du tourisme : quai Sadi Carnot 02 35 86 05 69 Caisse primaire d’assurance maladie : rue Paul Bignon - 76260 Eu 02 35 50 40 60 Caisse d’allocations familiales : 25 avenue des Canadiens 0 820 257 610 Sous-préfecture : rue du 8 mai 1945 - 76200 Dieppe 02 35 06 30 00 Horaires d’ouverture le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. (fermé le mardi, le dimanche et les jours fériés). Horaires d’ouverture lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h (fermé le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours fériés). Le service offert par ces deux déchetteries est gratuit pour les habitants du Tréport sur présentation d’un justificatif de domicile. Tél (pour les deux déchetteries) 0 800 97 2004 (appel gratuit). Les établissements scolaires Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43 Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46 Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66 Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10 Lycée professionnel « Le Hurle Vent » : 02 35 86 80 77 Déchetteries Deux déchetteries sont à la disposition des habitants de la Com de Com de Gros-Jacques, l’une au Tréport et l’autre à Ault. La déchetterie du Tréport permet le dépôt dans des containers spécialisés des déchets suivants : gravats, encombrants, ferrailles, déchets verts, déchets ménagers spéciaux (huiles alimentaires et de vidange usagées, batteries, emballages souillés), papier, carton, verre, pneus. La déchetterie d’Ault reçoit les mêmes déchets que celle du Tréport (sauf les pneus et les huiles alimentaires usagées) ainsi que les solvants, piles, produits phytosanitaires, produits acides/basiques, radiographies, peintures et néons. Permanence des Elus Alain LONGUENT, Maire : sur rendez-vous Philippe VERMEERSCH, (urbanisme, bâtiments communaux, travaux) sur rendez-vous Laurent JACQUES, (voirie, Stationnement) : sur rendez-vous Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles) le mercredi de 15h à 17h Michel BILON, (environnement, cadre de vie, sécurité) sur rendez-vous Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies) le mercredi matin sur rendez-vous Florence LAVOINE, (logement) le mercredi de 14h à 17h Anne-Marie TRÉPÉ, (tourisme, plage, commerces) : sur rendez-vous Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives) tous les jours de 11h30 à 12h Nadine PISKADLO, (développement économique, communication) : sur rendez-vous Etat civil Naissances Gauthier Resse Gwenaelle Beaudelin Elisa Picard-Lanchais le 13 septembre le 26 septembre le 7 octobre Baptême civil Benjamin Octau Décès Yvonne Ingret née Blancheton Solange Mercier née Luquet Francine Liévrouw, née Magnier Marcelle Bontemps, née Hermont Ginette Pêtre, née Delaruelle Renée Hagneré,née Romain Jacqueline Petit, née Brunet Adresse de la mairie B.P. n°1 - Rue F. Mitterrand 76470 LE TRÉPORT Tél. (standard) : 02 35 50 55 20 Fax mairie : 02 35 50 55 38 4 Magazine Rédaction / Photos : Service Communication Catherine Ginfray Hôtel de Ville - BP 1 - 76470 LE TRÉPORT Composition / Impression : Imprimerie ICH Régie Publicitaire exclusive : Prest’action 02 35 66 03 10 E-mail de la mairie : [email protected] Site internet de la commune : http://www.ville-le-treport.fr Dans la ville On voyage avec l’Université Populaire L’Université Populaire propose l’apprentissage des langues, du billard, du scrabble, de l’opéra, des conférences et des voyages. L’Université Populaire sait vivre avec son temps. Au fil des ans, elle a étoffé ses conférences initiales avec des voyages visant à découvrir le monde et des clubs permettant d’apprendre l’Anglais, l’Allemand, l’Espagnol ou l’informatique, de pratiquer le billard et de s’initier à l’opéra. L’assemblée générale réunie en octobre a permis de dresser un bilan élogieux de l’activité de cette association, Claude Balandrade, le président, n’a pas manqué de souligner l’originalité du club opéra qui a ouvert ses portes il y a deux ans : «Sous la baguette magique d’Alain Bollengier, vingt soirées nous ont permis de découvrir les plus beaux opéras du monde à la Villa Café». Par ailleurs les voyages, très prisés des adeptes du « tourisme culturel », nécessitent un grand déploiement d’énergie de la part des organisateurs qui mettent un point d’honneur à sortir des sentiers battus par les voyagistes traditionnels. Il y a ceux qui permettent de passer un week-end à Paris. Pour 250 euros, par exemple, il sera possible le week-end des 14 et 15 décembre de dîner au fil de l’eau en dégustant un spectacle lyrique sous les ponts de Paris illuminé, de visiter au Grand Palais l’exposition «Picasso et ses maîtres», et de déjeuner dans un cabaret. Les voyages sur plusieurs jours, parfois deux semaines, font toujours le plein. Au cours de la saison, les «Upistes» se sont rendus ainsi en Corse, au Canada, et ont effectué une croisière dans le grand Nord. Le Pérou, le Maroc, Bali, l’Indonésie, figurent au programme des prochaines destinations. L’organisation de tous ces voyages est souvent précédée d’un documentaire suivi d’une En décembre, l’UP organise un week-end à Paris. conférence sous l’égide de l’association « Connaissances du Monde ». Ces conférences se tiennent le plus souvent au casino du Tréport et plus occasionnellement au théâtre du château d’Eu : «Certains les boudaient comme le renard de la fable et pourtant elles surpassent tout ce que les médias peuvent nous présenter car leur lucarne est trop petite», note le président Balandrade à leur sujet. La première conférence de la saison qui a eu lieu il y a quelques jours concernait la Lybie. Le 7 novembre ce sera au tour de l’Indonésie, puis le 5 décembre le Kénya, le 9 janvier le Yémen, et le 13 février l’Ecosse. L’assemblée générale de l’Université Populaire s’est poursuivie, selon un rite immuable, autour d’un dîner convivial. Les participants ont ensuite pu apprécier tout le talent de Sylvain Atrous qui a régalé son auditoire en interprétant son spectacle « Alphonse et Bob ». Une bonne saison au camping Le début de l’automne est toujours l’occasion pour le personnel du camping de dresser le bilan de la saison estivale. Si l’été 2008 ne restera pas dans les mémoires au point de vue météorologique, il demeure un bon cru pour ce qui est de la fréquentation du camping. Le chiffre d’affaire a d’ailleurs progressé de 2,5 % par rapport à l’année passée (en plus de l’augmentation annuelle des tarifs). Cette année a vu la mise en place du tri sélectif, l’installation d’un barnum pour l’organisation de soirées, la pérennisation des activités pour les jeunes ainsi que l’installation d’un réseau wi-fi par les soins de Dany Levillain, informaticien des services techniques municipaux. Pour l’an prochain il est prévu d’achever les travaux d’un des blocs sanitaires, de remettre en état l’intérieur des bungalows les plus anciens, d’étendre l’aire de camping-cars. Anne-Marie Trépé, adjointe en charge du tourisme, et Philippe Poussier, conseiller délégué, espèrent aussi que le camping des Boucaniers pourra arborer prochainement le label handicap et une 3e étoile. Alain Longuent, maire, a pour sa part émis le souhait d’une révision des tarifs pour favoriser les locations hors saison et n’a pas manqué de féliciter le personnel pour la bonne tenue du camping. Grâce au personnel du camping, la saison 2008 a été bonne. 5 Dans la ville Un nouveau conseil municipal Le nouveau conseil municipal jeune du Tréport est en place. Il est composé de vingt enfants scolarisés en CM1, CM2 et 6e. Tous sont désireux de porter les projets qui leur tiennent à cœur. La ville du Tréport est dotée depuis quelques jours d’un nouveau conseil municipal. Que l’on se rassure (ou que l’on s’insurge), les personnes fraîchement élues ne vont pas remplacer l’équipe conduite par Alain Longuent. Il s’agit cette fois d’un conseil municipal jeune composé de vingt élèves de CM1, CM2 et de 6e. Depuis de nombreuses années la commune du Tréport a favorisé la création d’un conseil municipal jeune. Dès le départ, ce sont les enfants eux-mêmes qui élisaient ceux qu’ils estimaient les plus à même de les représenter auprès de la ville et de porter leurs projets. Les jeunes grandissent et le temps passe. En cette année 2008 il convenait donc de procéder au renouvellement de ce conseil. Sandrine Cova et Virginie Marioton, les deux animatrices, se sont rendues dans les différentes classes concernées et ont expliqué aux futurs électeurs comment allait se dérouler le scrutin. Ces deux professionnelles ont fait en sorte de calquer le plus possible cette élection sur celle des municipales adultes. Elles ont constitué les listes électorales, ont fait réaliser des cartes d’électeurs et des affiches pour annoncer la date du vote. Elles ont apporté à l’école et au collège les urnes transparentes et ont organisé le vote. Elles ont aussi suivi de près la campagne électorale menée par les collégiens. A chaque fois, elles ont été soutenues dans leur action par des instituteurs et deux professeurs d’histoire-géographie. Les 20 et 21 octobre se déroulait le vote. Au collège dix candidats se sont présentés aux suffrages pour briguer les neuf places disponibles. A l’école Ledré-Delmet-Moreau cette initiative a suscité l’enthousiasme puisque 25 enfants ont fait acte de candidature et seuls 11 d’entre eux allaient être élus. Les 20 nouveaux élus Ambre Dessaint • Anaëlle Benoit • Laudine Laurent Méry Terterian • Hadrien Briet • Valentin Lalonde • Pauline Dolique • Johny Verpoorte • Betty Driencourt • Enguerrand 6 Poussin Simon Planche • Clémence Legrand • Dylan Guénard Kataline Benoit • Anthony Obé • Florian Flamant • Ophélie Levitre • Amandine Videau • Adeline Verpoorte • Clara Fizet. Dans la ville Un scrutin « comme les grands » Le scrutin s’est déroulé dans les règles de l’art, chaque électeur présentant sa carte avant de prendre un bulletin de vote, de passer par l’isoloir, de déposer son bulletin dans l’urne et enfin de signer la feuille d’émargement. Au terme de ces deux jours de vote, les animatrices ont procédé au dépouillement et se sont rendues en mairie en fin de journée pour la proclamation officielle des résultats. Les candidats et leurs familles étaient au rendez-vous pour prendre part à ce moment important dans la vie des jeunes élus. Le maire, entouré de plusieurs adjoints et conseillers municipaux, ont donné un caractère solennel à cette cérémonie. Alain Longuent ne manquait pas de remercier Claude-Noëlle Martegoutte et Pascal Brulin, respectivement directrice de l’école primaire et principal du collège Rachel Salmona, pour leur concours. Préservant le suspens avant d’annoncer le nom des heureux élus, il annonçait que «auparavant il était parfois difficile d’obtenir la parité dans les conseils municipaux. Ici, pour le conseil municipal jeune, ce sont bientôt les garçons qui vont devoir se battre pour conserver leurs places. Cette fois nous avons 12 filles et 8 garçons qui vont siéger». Le maire félicitait ensuite les élus et les encourageait «à mener des réflexions, à vous organiser avec pour objectif la réalisation d’un ou plusieurs projets». Jean-Jacques Louvel, adjoint au maire chargé de la jeunesse, rappelait pour sa part que «le conseil municipal jeunes est là aussi pour aider le conseil municipal adulte à avoir de nouvelles idées. Aidez-nous dans ce sens, nous comptons sur vous». Chacun des vingt conseillers était ensuite appelé à se présenter et se voyait remettre une petite mallette contenant le matériel nécessaire à l’exercice de ses nouvelles fonctions. Quelques jours plus tard, le nouveau conseil s’est réuni. A l’initiative de Sandrine Cova et Virginie Marioton, il a été décidé de ne plus élire un échevin veillant sur l’ensemble du conseil, mais de le remplacer par un fonctionnement sous la forme de quatre commissions ayant chacune une mission spécifique. Chaque jeune a reçu sa mallette de travail. Ludivine Branlant, élève de l’école ne. oir de jeune citoyen LDM, a accompli son dev Les parents sont venus Virginie Marioton et Sandrine Cova, les deux animatrices, et le maire ont félicité les nouveaux élus. nombreux assister à la s. proclamation des résultat 7 Dans la ville Maison de retraite : une dame âgée de cent ans Il y a tout juste cent ans était inauguré le « nouvel hôpital du Tréport ». Un siècle plus tard, jour pour jour, la fête était de nouveau au rendez-vous et cette fois les résidents y ont largement pris part. «Pour notre centenaire, voulez-vous danser grand-mère ?». C’est au son de cette ritournelle connue de toutes les générations, interprétée par une petite chorale composée d’une partie du personnel et des résidents, qu’à été fêté le centenaire de la maison de retraite. Un siècle jour pour jour après son inauguration, les pensionnaires, le personnel et les membres du conseil d’administration se sont retrouvés pour célébrer l’événement. Le 11 octobre 1908 tous les notables de la région étaient invités à inaugurer le «nouvel hôpital» du Tréport. Sur la liste des convives on trouvait le sous-secrétaire d’Etat aux beaux-arts, le sous-secrétaire d’Etat à la guerre, le Préfet de la Seine-Inférieure, les sous-préfets de Dieppe, Yvetot, Neufchâtel et bien d’autres personnalités locales. Pour l’occasion, un banquet était prévu et un menu qui mettait l’eau à la bouche était établi. A cette époque, les pensionnaires n’avaient pas eu l’occasion d’y goûter et les personnalités ont sans doute avalé de travers : ce jour là des ouvriers verriers manifestaient devant l’hôpital suite à la décision prise par les patrons de fermer les douze usines syndiquées de la vallée. Tout juste un siècle plus tard, les choses ont changé et les résidents de l’établissement étaient cette fois au cœur de la fête. Jean-Pierre Desplanques, directeur, avait pris soin de fouiller dans les archives de la maison de retraite où il a retrouvé le menu servi lors de l’inauguration et il a chargé les cuisiniers de l’établissement de concevoir le même. 8 «Nous l’avons simplement allégé, car à l’époque il comportait trois plats principaux», indique M. Desplanques. C’est ainsi que ce 11 octobre 2008, les pensionnaires ont pris l’apéritif avant de goûter au turbot sauce mousseline, à la bavette d’aloyau avec ses légumes avant de se régaler d’un plateau de fromages, de fruits, de biscuits et de petits fours. Auparavant, ils avaient écouté le directeur leur narrer le passé, le présent et le futur de cet établissement (voir notre article à ce sujet en page 9). Au passage, M. Desplanques n’a pas manqué de souligner combien il était «fier de nos résidents qui trouvent bien leur place dans la société et fier du personnel et de son excellent état d’esprit». Jean Garraud a pour sa part narré les événements de la journée du 11 octobre 1908 avec un point d’orgue les 300 ouvriers attendant les personnalités pour les interpeler. Alain Longuent a pour sa part félicité le directeur et le personnel pour leur implication dans le fonctionnement de l’établissement et pour la mise en place de cette journée de fête. Le maire a aussi rappelé que les travaux de rénovation et d’extension de l’établissement sont le fruit du travail acharné de MM. Desplanques et Garraud depuis 1995. Il regrettait toutefois que la Caisse Régionale d’Assurance Maladie ne se soit pas impliquée à la hauteur de ses espérances. «Cela oblige l’établissement à emprunter plus que prévu et au final ce sont les résidents qui payeront la note», déplorait-il. Le personnel et le conseil d’administration ont fêté le centenaire en costume. Dans la ville Les travaux ont débuté à la maison de retraite La maison de retraite vient de fêter ses cent ans mais elle ne reste pas sur ses acquis. Les travaux de rénovation, d’extension et de création d’une unité Alzheimer viennent de débuter. Il aura fallu plus de 12 ans de travail acharné de la part de Jean-Pierre Desplanques, directeur de la maison de retraite, de Jean Garraud, ancien maire et conseiller général, et d’Alain Longuent, son successeur à la mairie, pour que les travaux de rénovation et d’extension de la maison de retraite voient enfin le jour. Leurs efforts sont aujourd’hui récompensés : les premiers coups de pioche ont été donnés il y a quelques jours. Après les travaux d’installation pendant quelques semaines le chantier prévoit à partir de janvier la création d’un nouveau bâtiment qui va venir compléter les édifices existants. Il permettra de former un carré à partir du « L » actuellement en place. Par la suite, c’est le bâtiment construit en 1976 qui bénéficiera d’une rénovation complète. «Actuellement les chambres sont petites et sont inadaptées à l’accueil de personnes dépendantes. Les sanitaires ne sont pas accessibles aux résidents en fauteuil roulant», constate M. Desplanques qui, pendant toute la durée du chantier, aura à cœur de veiller à préserver la tranquillité des résidents qui resteront tous sur site, tout en assurant des conditions de travail optimales pour le personnel. Par la suite, dans la nouvelle aile pourront être accueillies une dizaine de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou désorientées. Elles auront accès à un jardin à ciel ouvert, mais qui ne permettra pas un accès sur la voie publique. «Tout en gardant une certaine liberté, ces personnes seront préservées de l’extérieur et des dangers que cela peut représenter pour elles», explique M. Desplanques. Les travaux dureront presque trois ans. Ils permettront la construction de 1500 m2 de nouveaux bâtiments et la restructuration de la même superficie. L’édifice inauguré il y a un siècle ayant fait l’objet d’une rénovation dans les années 90, il ne sera pas touché. Les espaces communs comme les espaces privatifs seront donc plus vastes, mais la capacité d’accueil de l’établissement ne change pas. Elle est maintenue à 91 lits. «Nous aurons également trois chambres d’hôtes pour les Le chantier a commencé à s’installer au tout début du mois de novembre et les premiers coups de pioche seront donnés dans quelques semaines. visiteurs qui viennent de loin et nous espérons qu’un commerçant pourra prendre en charge la petite boutique que nous voulons aménager», explique le directeur qui a également prévu le recrutement d’un neuro-psychologue qui viendra compléter l’équipe du personnel. Ces travaux dont la conception a été confiée au cabinet eudois En Act Architecture coûtent 8,3 millions d’euros TTC. Ils seront financés pour 1,35 millions par le CNSA (correspondant à la contribution dite du Lundi de Pentecôte), pour 930 000 euros par une subvention du Conseil Général, pour 2,67 millions par un prêt locatif social. Le reste est financé par un emprunt classique et la CRAM n’intervient que par l’intermédiaire d’un prêt de 112 000 euros. Portage des repas à domicile : La maison de retraite assure le service Jean-Pierre Desplanques entouré du personnel en charge de la cuisine et du portage des repas. Il y a 15 ans Jean-Pierre Desplanques, directeur de la maison de retraite, lançait l’idée du portage de repas à domicile. Le concept était simple : les repas étaient conçus par les soins de la maison de retraite, dans le strict respect des normes de sécurité et d’hygiène, puis acheminés chez les personnes âgées en faisant la demande. Le système a fonctionné pendant 15 ans, jusqu’au jour où la Croix Rouge a dénoncé la convention et annoncé son intention de s’adresser à une société privée pour assurer la confection des repas. «Nous avons embauché un cuisinier et avons deux apprentis pour cette tâche, sans compter que nous avons investi dans six chambres froides et dans le matériel de conditionnement qui permet aux personnes âgées de recevoir des plateaux bien conçus qui peuvent être stockés au froid et passer directement au micro-ondes. De plus, nous tenons à continuer ce service qui permet aux personnes de disposer d’un repas complet spécialement conçu pour elles», explique M. Desplanques qui a décidé de continuer à assurer le service. Les bénéficiaires savent en effet que les plateaux sont de qualité et que la quantité servie leur permet le plus souvent d’assurer plus qu’un repas. Le menu, différent chaque jour, est remis pour la semaine suivante. Chacun peut ainsi, en fonction de ses goûts et de ses besoins, choisir de se faire livrer une ou plusieurs fois par semaine. Le service est assuré du lundi au samedi chaque matin. «Si les personnes livrées jusqu’alors veulent continuer à profiter de nos services, il leur faut nous contacter au 02 35 86 68 57. Elles auront alors chez elles le même service», précise M. Desplanques. Pour assurer les livraisons la maison de retraite a recruté des personnes dans le cadre de contrats d’accompagnement vers l’emploi et dispose d’un véhicule réfrigéré, conformément aux normes en vigueur. Le tarif de 8 euros par plateau est maintenu. Avec la maison de retraite, le service et la qualité de la prestation sont maintenus, seul le livreur change. 9 Dans la ville Les sépultures ont une seconde vie Les travaux en cours à l’ancien cimetière permettent à la ville de reprendre 180 concessions à l’état d’abandon avant de les réattribuer aux familles qui en feront la demande. Enquête et affichage Pendant plusieurs semaines les ouvriers se sont activés sur ce chantier. Depuis quelques semaines d’importants travaux sont en cours à l’ancien cimetière communal. L’objectif de ce chantier est double : supprimer les concessions devenues dangereuses en raison de leur vétusté et disposer ainsi de nouveaux emplacements qui pourront prochainement être cédés aux familles demandeuses. Bien entendu, une telle opération ne se mène pas à la légère. Elle fait l’objet d’une procédure aussi longue que stricte. «Elle a débuté en 2002», explique Josette Maison, responsable du service à la population de la ville du Tréport. Il a fallu dans un premier temps que le conseil municipal prenne une délibération acceptant la procédure avant de recenser minutieusement toutes les tombes et établir la liste de celles faisant l’objet d’un abandon manifeste. «Si certaines sont dangereuses pour les visiteurs ou si elles risquent de s’effondrer sur une tombe voisine, la ville peut prendre l’initiative de faire cesser le péril en démontant une croix par exemple et en la posant de façon à ce qu’elle ne soit plus dangereuse, mais elle ne peut pas récupérer la concession à ce stade. Il faut dans un premier temps rechercher les familles des défunts en utilisant les actes d’état civil, les fichiers téléphoniques ou par le biais d’internet. On retrouve ainsi une petite partie des ayantsdroit, mais jamais la totalité», indique Mme Maison. Ce véritable travail d’enquête est suivi de la rédaction d’un courrier aux familles concernées pour les aviser que la ville envisage de reprendre la concession familiale. Ceux qui le souhaitent peuvent alors faire réaliser à leurs frais les travaux de remise en état pour maintenir la tombe à sa place. D’autres font savoir qu’elles ne donneront pas suite ou ne répondent pas au courrier. «On dresse alors un premier constat d’abandon, chose que nous avons réalisée en décembre 2003», assure Josette Maison. La procédure se poursuit avec l’annonce dans les journaux, l’affichage au cimetière et une mention sur chaque tombe. Ainsi, les familles qui viennent se recueillir sur une sépulture, ne seraitce que très occasionnellement, sont avisées. En effet, ces panneaux sont restés plus de quatre ans sur place avant que le chantier soit ouvert. La procédure prévoit que tous ces actes soient réalisés une seconde fois trois ans après la fin de l’affichage du premier constat. Avis dans les journaux, constat d’abandon, envoi des procès verbaux aux familles retrouvées sont alors renouvelés. «Un dossier avec la photo de la tombe dans son état actuel, l’acte de concession originel et tous les détails de la procédure de reprise est constitué et chaque acte fait l’objet d’une déclaration en sous-préfecture», poursuit Mme Maison. A l’origine de la procédure, 195 tombes avaient été signalées en état d’abandon. 15 familles ont fait réaliser des travaux, donnant lieu à l’établissement d’un constat de remise en état. Pour les 180 autres, les pierres sont enlevées, les tombes ouvertes et les ossements déposés dans un ossuaire collectif installé sur les hauteurs du cimetière. La tombe la plus ancienne ayant fait l’objet d’une reprise abritait un corps inhumé en 1814. En tout état de cause, la loi prévoit qu’il est interdit de reprendre une concession abritant une personne décédée depuis moins de dix ans. Par la suite, les concessions pourront être cédées aux familles désirant disposer d’une sépulture dans l’ancien cimetière. De nouveaux panneaux historiques Il y a quelques années Michel Bilon, adjoint au maire chargé de l’environnement, avait lancé une campagne de réalisation de panneaux informatifs. Réalisés sur de la pierre de lave enchassée dans un support métallique, ces panneaux mettent en valeur une vue ancienne du Tréport ainsi qu’un texte d’explications relatives à une rue ou à un bâtiment. L’adjoint au maire poursuit ce travail et dix nouveaux panneaux du même type ont récemment été installés en centre ville. On y découvre ainsi l’histoire de la rue du Foyer, de la rue Alexandre Papin, de la rue du docteur Pépin ou encore de la rue François Conseil. En quelques lignes Michel Bilon conte une anecdote ou relate les éléments essentiels de l’histoire de la voie concernée. Comme par le passé, il a pris soin de présenter son travail en français, mais aussi en anglais à l’attention de nos voisins britanniques curieux de l’histoire de notre ville. La traduction a été réalisée bénévolement par les soins de Françoise Wibaux, professeur d’anglais retraitée. 10 Dans dix rues de la ville, comme ici rue Alexandre Papin, de nouveaux panneaux ont été installés. Histoire Chantier de l’église Saint-Jacques : Dans les règles de l’art Le chantier de restauration de l’église Saint-Jacques est à mi-parcours. Rencontre avec Régis Martin, architecte des monuments historiques. A l’évocation du chantier actuellement mené à l’église Saint-Jacques, Régis Martin a le sourire. L’architecte spécialiste des monuments historiques tient d’emblée à rendre hommage aux « petites mains » qui assurent la restauration de cet édifice. «Les Compagnons travaillent bien», assure-t-il avant d’évoquer la genèse du chantier. «La gestation du projet a duré cinq ans. La phase la plus longue n’est pas celle qui se déroule sur le terrain, mais bien celle liée aux démarches administratives», explique cet homme qui rappelle au passage que depuis plusieurs années déjà, l’Etat se désengage de ce type de dossiers pour les transmettre aux propriétaires des lieux, en l’occurrence la ville. La municipalité est ainsi devenue le maître d’ouvrage de cette opération visant à poursuivre la mise hors d’eau. «Dans la restauration d’une église, on procède toujours ainsi. S’il n’y a pas de parapluie, on ne fait pas le reste. Après la mise hors d’eau, on peut poursuivre avec la mise hors d’air», explique M. Martin. Cette mise hors d’eau était devenue impérative. «Les couvertures étaient à bout», reconnaît l’architecte qui précise qu’une étude préalable a permis de confirmer ce fait dont il se doutait, eu égard à la fréquence des interventions des couvreurs. «Il en va toujours ainsi. Compte tenu de l’importance du budget, on repousse le plus possible l’ouverture du chantier, jusqu’au moment où le couvreur ne peut vraiment plus réparer», explique M. Martin. Avec les matériaux classiques et la qualité du travail accompli, cette couverture tiendra longtemps, à condition qu’elle soit entretenue régulièrement», précise l’architecte qui souligne à ce sujet que la modification des pratiques religieuses a conduit à certains changements quant au suivi de l’état des édifices. Par le passé, il se trouvait toujours un bedeau dans l’église ou des fidèles vigilants pour signaler la moindre ardoise déplacée, les prémices d’une fissure ou d’une infiltration d’eau. L’intervention rapide évitait bien souvent l’extension des dégâts. «Aujourd’hui, il peut arriver de constater un sinistre sur un bâtiment à peine un an après sa restauration. C’est le résultat d’un manque de vigilance», précise Régis Martin qui pour le moment profite d’une satisfaction : celle de voir l’édifice arborer un aspect sans doute proche de celui qu’il avait lors de sa construction. «Mon seul regret, c’est de savoir que le chantier va s’arrêter à hauteur du pignon alors qu’il y avait matière à aller audelà», déclare l’architecte. Toutefois, la ville envisage la poursuite du chantier. Actuellement, une nouvelle étude préalable est en cours. Elle concerne cette fois les vitraux. Particulièrement exposée au vent, l’église Saint-Jacques a aussi la particularité d’être située à flanc de coteau ce qui a engendré une double difficulté lors de l’installation de l’échafaudage. Il a en effet fallu lester toutes les tôles faisant office de parapluie provisoire et il a aussi été nécessaire d’installer un système de contrepoids sur l’échafaudage pour éviter tout risque de voir l’installation et les ouvriers basculer dans le vide. On découvre, aux deux sens du terme Les travaux proprement dits ont alors pu commencer avec la couverture du clocher, puis celle du bas côté nord, côté port. La couverture du bas côté sud avait fait l’objet d’une précédente tranche de travaux. «Avant de couvrir, on découvre, aux deux sens du terme», assure M. Martin. Le bilan affiné des travaux à réaliser peut alors être dressé, avec ses bonnes et ses mauvaises surprises. Dans le cas présent, la charpente s’est révélée en bon état général. Les travaux de maçonnerie visant notamment à assurer un écoulement des eaux fiable et simple ont en revanche été plus importants que prévu. Venait ensuite le moment de placer une nouvelle couverture, en ardoises bien entendu, à la fois parce qu’il s’agit du matériau d’origine et aussi parce que l’ardoise est beaucoup plus légère que la tuile. Chacune d’entre elles a été fixée par un clou de cuivre cranté. «Ces matériaux sont choisis par respect de la tradition et aussi parce qu’ils ont fait leurs preuves. Les résines, l’inox, c’est formidable… mais pour le moment ce n’est pas éprouvé par le temps. Régis Martin, un professionnel passionné par la restauration des monuments historiques. 11 Dans la ville Les jeunes créent leurs associations Encouragés par leurs expériences tant à l’espace pré-ados qu’à l’Ancrage, de jeunes tréportais ont décidé de créer leurs associations pour gagner un peu plus en autonomie. Pour cela, ils ont fondé des «junior associations», un système né il y a une dizaine d’années calqué sur les structures gérées par les adultes. Les adhérents prennent leurs décisions eux-mêmes et disposent d’un budget qui leur est propre. Dans le cas présent, ces deux nouvelles entités permettent également de renforcer les liens entre les jeunes qui fréquentent l’Ancrage et ceux inscrits à l’espace pré-ados. La première junior association est consacrée à la tecktonick. Plus qu’une simple danse, la tecktonik est aujourd’hui un art de vivre pour de nombreux jeunes. La création de l’association devrait permettre de fédérer les adeptes de cette danse, puis de créer une « team » pouvant participer à des « battles ». Si vous ne comprenez pas tout, c’est sans doute que vous avez plus d’une vingtaine d’années. Sachez alors qu’il s’agit pour les fervents de tecktonik de monter des équipes et d’en affronter d’autres au cours de rencontres sur scène jugées par le public. La seconde est consacrée au Double Dutch, un système de corde à sauter original. Deux associations viennent d’être créées par quelques jeunes tréportais. Des histoires et des livres L’opération Lire en Fête est toujours très suivie par les jeunes Tréportais. Les structures accueillant le jeune public proposent un rendez-vous particulier pour cet événement célébré dans tout le pays. Pour l’occasion, Danièle Venel a tout naturellement été sollicitée. Elle a déployé ses talents de conteuse et a captivé l’attention des petits du centre maternel, de la Parent’Aise et du Petit Navire. De leur côté, les écoles maternelles ont proposé des ventes de livres à petit prix pour encourager les jeunes lecteurs à découvrir la littérature qui leur est spécialement destinée. L’office de tourisme était lui aussi de la partie et a reçu tout au long d’un après-midi Monique Fournier-Laurent, auteur du livre « Hélène du Tréport » et Jacky Maussion, qui a écrit, avec quelques camarades, un ouvrage sur le thème de mai 68 en Seine-Maritime. Ces deux livres sont toujours disponibles à la vente. 12 Au centre maternel, les enfants ont partagé un goûter et ont écouté une histoire de loup en compagnie des mamans invitées ce jour-là. Dans la ville « Non»aux projets éoliens Les opposants au projet de parc éolien au large du Tréport se sont rendus à Paris pour manifester et ont reçu une équipe de l’émission de TF1 « 7 à 8 » pour exprimer leur point de vue. L’association «Sans Off Shore à l’horizon» a appelé toutes les personnes hostiles au projet d’implantation de 142 éoliennes en mer à se retrouver à Paris au début du mois d’octobre dans le cadre d’une manifestation nationale. Une vingtaine de personnes, dont plusieurs pêcheurs et quelques manifestants venus de la vallée de l’Yères où des projets sont aussi à l’étude, ont pris place à bord du bus affrété pour l’occasion par la ville. Sous leurs banderoles et leurs pancartes, ils ont défilé avec plusieurs milliers d’autres manifestants contre la prolifération des parcs éoliens sur terre ou à venir sur mer, conscients du danger que représentent les éoliennes pour leur qualité de vie, pour l’avenir économique et social du secteur. « L’énergie éolienne est chère bien qu’outrageusement subventionnée, inutile le plus souvent pour EDF, et co-émettrice de gaz à effet de serre par les centrales thermiques qui doivent à tout moment la suppléer. A l’approche des futurs débats à l’assemblée nationale et du sénat, c’est le moment ou jamais de faire barrage au scandale de l’énergie éolienne en France. En ce qui nous concerne et contrairement à ce que la société des vents de l’Hérault (Suez) martèle dans les médias, nous ne sommes pas disposés à laisser faire son monstrueux projet des deux côtes», indique Gérard Bilon, président de l’association «Sans Off Shore à l’horizon». Quelques jours plus tard, les mêmes protagonistes se retrouvaient devant la mairie du Tréport où ils étaient interviewés par une équipe de TF1 venue préparer un reportage pour l’émission « 7 à 8 ». Alexis Maheut, président du comité régional pour la pêche a pu s’y exprimer. Il a notamment rapelé que, depuis plus de trois décennies, les réglementations européennes imposent aux pêcheurs nombre de contraintes au motif qu’il convient de préserver la réserve halieutique et que, dans le même temps, elle ne prévoit rien contre un projet éolien qui, selon lui, aurait une influence néfaste à la fois sur la migration et NON Les opposants au projet d’implantation de 142 éoliennes au large du Tréport sont motivés. sur la reproduction du poisson. « De plus, si on superpose les cartes des zones Natura 2000, des lieux d’extraction de granulats et de parcs éoliens, on se rend compte qu’il ne reste presque plus de place pour les pêcheurs », assurait-il. La ville du Tréport, représentée par la voix de Nadine Piskadlo, adjointe au maire, a rappelé « qu’elle se sentait pleinement solidaire des marins-pêcheurs, ce projet de parc éolien représentant une catastrophe pour eux et aussi pour la ville toute entière». Les personnes qui souhaiteraient apporter leur soutien à l’action menée contre le projet de parc éolien au large du Tréport peuvent signer la pétition disponible à l’office de tourisme. Ils ont fleuri leurs maisons Chaque année, nombre de Tréportais s’associent aux efforts des services techniques municipaux pour fleurir la ville. Qui sur le rebord de sa fenêtre, qui dans son balcon ou dans son jardin, fait en sorte de réaliser des compositions harmonieuses qui explosent de couleurs durant l’été. Parmi eux, nombreux sont ceux à prendre part au concours des maisons fleuries organisée par l’office de tourisme qui, par cette action, encourage chacun à faire de son mieux. Dans le courant de l’été le jury a fait son œuvre et, même si cela n’a pas été facile, un classement a été établi. Les participants ont été récompensés lors d’une petite cérémonie de remise des prix organisée en mairie. Ce fût l’occasion pour Michel Bilon, adjoint au maire chargé de l’environnement, et pour Alain Savelon, président de l’OTSI, de saluer les efforts des participants comme ceux des services municipaux. Classements : Maisons avec jardin : 1 Marie-Thérèse Dissart ; 2 Yvette Bourdel ; 3 aequo Marie-Christine Petiton et Jacqueline Hantzberg ; 4 Ginette Caquelard ; 5 Pierre Dupont ; 6 Michel Castelot ; 7 Marie-Christine Campion ; 8 Dominique Daumont ; 9e ex-aequo Marinette Morel et Ginette Tellier ; 10 Jean Margollé ; 11 Patricia Prommier ; 12e ex-aequo Philippe Chivot-Morel et Fabrice Castelot. Fenêtres ou murs : 1 Christiane Petit ; 2 Françoise Morel ; 3 Agnès Vincent ; 4 Martial Gest ; 5 Ginette Lavacry ; 6e ex-aequo Pascal Verdier et Michèle Houard ; 7 Gérard Campion ; 8 Sandra Cointrel-Carel. Balcons ou terrasses : 1 Catherine Margollé ; 2 Christine Désenclos ; 3e ex-aequo Colette Decayeux et Anne-Marie Coquet ; 4 Jean-Jacques Buisson ; 5 Geneviève Chambre ; 6 Frédéric Douay ; 7 Ginette Laquet. M. et Mme Dissart, lauréats de la catégorie « maisons avec jardins ». 13 Dans la ville CDAH CONSEILS ET ASSISTANCE : GRATUIT SANS ENGAGEMENT DE VOTRE PART. Des permanences de bon conseil et des subventions à la clé La Mairie du Tréport a mis en place une action en faveur d’une dynamique de réhabilitation et d’amélioration des logements situés sur la commune. Des permanences tenues par le CDAH 76 (Centre Départemental d’Amélioration de l’Habitat de la Seine Maritime) ont été mises en place dans les locaux de la Mairie. Que vous soyez propriétaire, occupant ou locataire dans le parc privé, le CDAH 76 vous conseille dans les travaux à engager si votre logement est dégradé ou inadapté à vos besoins : pose d’une douche, remplacement des menuiseries extérieures, couverture, chauffage, etc… Le CDAH vous aide aussi à constituer votre dossier auprès de différents organismes financeurs tels que le Conseil Général, l’ANAH, la CRAM, etc…. pour obtenir des subventions ou prêts sociaux et assure le suivi jusqu’à obtention des aides et le déblocage des fonds. Pour les personnes qui ne peuvent se déplacer, le CDAH 76 propose des visites à domicile. Des subventions existent également pour financer l’achat et l’installation d’équipements utilisant les énergies renouvelables ou permettant une maîtrise de la consommation d’énergie ou la récupération des eaux pluviales (chauffe eau solaire, chaudière bois ou polycombustibles, poêle à bois, foyer fermé, cuisinière bois, pompe à chaleur et chaudière à condensation). Le CDAH 76 accompagne également les propriétaires bailleurs qui souhaitent réhabiliter ou remettre aux normes leurs logements locatifs, favoriser la remise sur le marché de logements vacants, insalubres ou encore transformer un bâtiment agricole en logement locatif. Le CDAH 76 réalise une visite gratuite du logement à réhabiliter, proposer une estimation du montant des travaux et présenter une étude faisant apparaître les différentes aides financières possibles pour l’équilibre de l’opération. Exemple de financement pour un propriétaire occupant retraité Objet des travaux : remplacement de la chaudière (à condensation) et pose d’un système solaire pour l’eau chaude Montant des travaux : Subvention Conseil Général Subvention de l’ANAH Aide de la Région Total des aides Apport Personnel 10 080 € 2 335 € 5 144 € 1 400 € 8 879 € 1 201 € Les Rendez-vous de chaque mois Les permanences du CDAH 76 sont assurées par Mauricette GASSON, conseillère habitat : de 9 h à 12 h les 1er et 3ème mercredi de chaque mois sans rendez-vous dans les locaux de la Mairie du Tréport. Pour les personnes ne pouvant se déplacer, des visites à domicile sont possibles sur rendez-vous au 02 35 96 95 52 ou 06 60 02 93 40. Se déplacer de façon écologique A l’occasion du 20e salon de l’Habitat et du développement durable qui se tenait au Tréport au début du mois de septembre, Patrick Bordier, organisateur de cet événement, et la ville ont mis en place une tombola dotée d’un vélo à assistance électrique et d’un scooter mu par le même procédé. Il suffisait de remplir un bulletin de participation pour avoir une chance de remporter l’un de ces deux prix. Les gagnantes, une habitante de Woincourt et une Mersoise, étaient invitées à recevoir leur prix en mairie quelques semaines plus tard. Ce fût l’occasion pour M. Bordier de rappeler son attachement à la promotion des véhicules respectueux de l’environnement. Alain Longuent, pour sa part, a souligné que la municipalité était animée de la même volonté. Les vélos solaires utilisés pendant l’été en sont l’exemple. De plus, dans ses nouveaux équipements, la ville intègre désormais des pistes cyclables. Le prochaine étape dans cette démarche consistera peut-être à équiper les services municipaux de véhicules électriques. Patrick Bordier et Alain Longuent ont accueilli les gagnants de ce concours. 14 Sport Le challenge VTT relancé Après une année de pause, le challenge VTT de l’AST vient d’être relancé. L’an dernier l’AST Cyclisme avait dû renoncer à l’organisation du challenge tréportais VTT. Des soucis relationnels avec les instances UFOLEP avaient conduit l’équipe de Laurent Jacques à jeter l’éponge. Le challenge a pu être relancé cette année pour la plus grande satisfaction des amateurs de VTT, des pré-licenciés aux vétérans. L’AST a en effet trouvé à la FSGT (Fédération Sportive et Gymnique du Travail), un interlocuteur à l’écoute de ses préoccupations et de ses besoins. Le challenge 2008 s’est déroulé en quatre étapes. Les participants Football : ont dû en découdre dans un premier temps sur le circuit de SeptMeules avant de se rendre à Eu puis à Saint-Quentin-Lamotte. Comme de coutume, la finale s’est déroulée sur les terres tréportaises. Pour des raisons pratiques, la longue boucle traversant une bonne partie du canton d’Eu a été abandonnée au profit d’un circuit établi sur les hauteurs du Tréport. C’est Anthony Passet qui s’adjuge la victoire au terme de la dernière manche. Les jeunes de l’AST Cyclisme étaient bien sûr au départ. Les jeunes pousses sur le terrain Comme chaque année l’AST Football s’est portée volontaire pour l’organisation de la journée des poussins au niveau du district. 15 équipes ont répondu à l’appel et se sont retrouvées sur le stade SainteCroix autour d’Alain Delépine et de nombreux bénévoles du club. «Au cours de ces rencontres, les jeunes affrontent toutes les autres équipes sur de petits terrains. Il n’y a pas de classement, ni de récompense, à l’exception d’un livret où chaque participant peut coller sa photo, consigner le nom de ses copains et la liste des tournois», explique Alain Delépine. Les poussins participent donc à cette journée organisée dans de nombreux clubs du pays pour le seul plaisir de pratiquer leur passion dans un cadre agréable. A voir les sourires des enfants tout au long de cet après-midi, on peut être assuré que l’objectif est atteint. 13 équipes des environs ont rejoint les deux formations tréportaises sur les pelouses du stade Sainte-Croix. 15 Histoire Anniversaire du 11 novembre 1918 Une exposition sur les hôpitaux militaires Ridha Arfa et Bruno Garraud présentent tout au long du mois de novembre une exposition consacrée aux hôpitaux militaires installés au Tréport durant la Grande Guerre. Ces deux passionnés d’histoire redonnent vie aux héros de l’époque. Il y a tout juste 90 ans une ville composée de tentes et de baraquements se dressait au Tréport Terrasses. Elle abritait 10 000 personnes, soit bien plus que le nombre de Tréportais même. Cette «ville» était en fait le rassemblement des hôpitaux militaires installés à cet endroit depuis le début de la première guerre mondiale. Idéalement placé d’un point de vue stratégique, puisque pouvant être approvisionné par la mer et se trouvant à une distance raisonnable du front, ce campement a vu le passage de plusieurs dizaines de milliers de blessés, Français, Anglais, Canadiens, Américains, Danois ou Allemands, et des centaines de médecins, d’infirmières et d’ambulanciers. Les professionnels de la médecine y ont œuvré dans des conditions souvent précaires et ont fait de leur mieux pour sauver ceux qui pouvaient l’être. Les autres étaient transférés dans d’autres lieux, ou perdaient la vie au Tréport. Leurs tombes sont aujourd’hui encore visibles dans les cimetières de la ville. Des drames humains se sont joués dans l’Hôtel Trianon, dans l’Hôtel du Golf ou encore au Casino, lieux réquisitionnés pour abriter les plus gravement atteints. De cette époque, il reste de nombreuses cartes postales, des cartes photos, des journaux intimes, des lettres et des dessins que deux passionnés ont collectés patiemment. Ridha Arfa et Bruno Garraud ont en effet archivé scrupuleusement depuis de nombreuses années tout ce qui a trait à cette époque. Aujourd’hui, ils vous proposent de découvrir le fruit de leur collecte au travers d’une exposition réalisée en collaboration avec la ville du Tréport. Cette exposition est présentée tout au long du mois de novembre dans la salle à droite de la gare haute du funiculaire. Vous y découvrirez le quotidien de l’infirmière 63 panneaux présentent plus de 250 cartes postales, photos et textes consacrés aux hôpitaux militaires installés au Tréport. Edith Appleton, du capitaine Ralph Kite, du soldat George Lloyd. Comme il l’avait fait dans son dernier ouvrage «Le destinataire n’a pu être atteint», Bruno Garraud s’est efforcé de redonner chair à des personnes dont la vie se résume aujourd’hui à un nom gravé sur une pierre tombale. Cette exposition composée de 63 panneaux présente près de 250 photographies. Elle est visible du 1er au 30 novembre le vendredi, le samedi et le dimanche de 14 h à 18 h. Entrée gratuite. Le monument du souvenir inauguré le 11 novembre Pour la première fois le 11 novembre prochain les anciens combattants ne se rendront pas au monument aux morts situé dans l’enceinte du cimetière. Ils ont rendez-vous à côté de la salle Serge Reggiani où est installé le tout nouveau monument du souvenir. C’est en effet ce jourlà que sera inauguré ce monument créé par l’artiste Alfredo Guerrero. Cet artiste sud-américain installé depuis quelques années à Aumale s’est directement inspiré de la colombe de la paix imaginée par Pablo Picasso. Réalisée en métal cette stèle culmine à 6 mètres de hauteur et rend hommage aux victimes de toutes les guerres. Elle représente aussi une ode à la paix. Tous les Tréportais sont invités à s’associer à cette inauguration. Le rassemblement est prévu à 10 h 15 à l’Hôtel de Ville. A 11 h les plaques des rues portant les noms de Lucien Lavacry, Marcel Daragon et William Beuvain seront dévoilées, puis le monument du souvenir sera inauguré. Après les prises de parole de Guy Foire, président des ACVG, d’Alain Longuent et du sous-préfet aura lieu la remise de décorations. Les Tréportais sont ensuite invités à se retrouver dans le même lieu à 15 h 30. Bruno Garraud y donnera une conférence sur le thème des hôpitaux militaires au Tréport durant la première guerre mondiale et projettera des diapositives en trois dimensions. Les lunettes spéciales pour les visionner dans de bonnes conditions seront fournies. L’entrée est gratuite. 16 Le monument du souvenir a été réalisé par Alfredo Guerrero.
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