Décembre 2007 - Janvier 2008
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Décembre 2007 - Janvier 2008
Patinoire Photo d’archives de la patinoire de Saint-Quentin (02) Le Courrier Picard On glisse au pied de la falaise Hôpital de Eu Se mobiliser de toute urgence Photo : MT Demeure Studio CAPFON. Développeur de projets HAUTE-NORMANDIE 29, rue de la Grande Epine - BP 532 76808 SAINT-ÉTIENNE DU ROUVRAY Cedex Tél. : 02 35 66 03 10 - Fax : 02 35 66 97 11 76910 CRIEL-SUR-MER Tél. : 02 35 50 98 00 Fax : 02 35 50 04 44 La Saint Sylvestre avec Delphine Le 31 décembre le Musette Club organise son réveillon de la Saint Sylvestre à la salle Serge Reggiani. Comme l’an dernier cette soirée exceptionnelle sera animée par Delphine Hubin, la virtuose de l’accordéon, et elle sera placée sous le thème des Antilles. On ne présente plus cette amiénoise dont le talent n’a d’égal que la gentillesse. Les convives qui ont pris part à cette soirée en 2006 se souviennent de l’excellent moment qu’ils ont passé en sa compagnie. Côté table également les organisateurs ont misé sur une valeur sûre, puisque c’est M. Virta, traiteur, qui a été retenu. La participation est de 85 euros, boissons comprises. Réservations pour cette soirée au 03 22 52 22 64 ou au 02 35 86 31 06 Hubin 76 Editorial Madame, Monsieur, Un récent sondage nous apprend que pour la première fois les Français placent le pouvoir d’achat en tête de leurs préoccupations avant même leur santé et celle de leurs proches. Faire ses courses, non pour des achats de plaisir, mais simplement pour se nourrir ; régler les factures pour des biens et des services élémentaires ; s’acquitter de son loyer ou de ses échéances de prêts est devenu un véritable casse-tête pour nombre de nos concitoyens. La proportion de Français que l’avenir inquiète, même à court terme, n’a jamais été aussi grande. Les classes moyennes qui, il y a quelques années encore, se croyaient à l’abri du danger, se sentent aujourd’hui menacées. Depuis peu, elles prennent conscience que, comme nombre de petites gens, elles ont été bernées par le candidat Nicolas Sarkozy pendant la campagne. L’INSEE prétend que l’inflation est maîtrisée et que la hausse des prix n’excède pas 2 % par an. S’il est vrai que le prix des téléviseurs plasma, des voitures ou de l’électroménager est à la baisse, cela ne saurait faire oublier les 132 % de hausse sur le prix des pommes en 5 ans, les 30 % d’augmentation des pommes de terre en trois ans, la hausse du prix du bœuf. A ceux qui n’ont pas toujours les moyens de s’offrir de la viande ou de régler la facture d’EDF, qu’importe-t-il que le prix du téléviseur LCD dont ils ne peuvent que rêver soit en train de chuter ? Pire encore : aujourd’hui il n’est pas rare que les clients des supermarchés utilisent la carte du magasin pour payer le contenu de leur chariot. Ils ne peuvent plus faire autrement que de manger à crédit. Et que dire du prix du carburant ? Tous les automobilistes, toutes les personnes chauffées au fioul constatent impuissants la flambée des prix. A leurs inquiétudes Christine Lagarde, ministre de l’économie, répond par un cinglant « que les Français utilisent leurs jambes ou leur vélo pour se déplacer, qu’ils utilisent plus souvent les transports en commun ». Aurait-elle l’aplomb de le dire en face du travailleur qui, de jour comme de nuit, quitte son logement tréportais pour aller travailler dans une ville voisine ? Haranguerait-elle de la sorte ceux qui, pour seuls loisirs, entassent leur petite famille dans leur voiture et parcourent quelques centaines de kilomètres pour voir la mer, le temps d’une journée ? La même Christine Lagarde assure que le gouvernement ne peut baisser les taxes sur le carburant au motif que « les contraintes budgétaires ne nous permettent pas d’écraser les sources de revenus de l’Etat », mais elle n’a aucun scrupule à écraser un peu plus celles et ceux déjà étranglés par le montant des dépenses réellement incompressibles. Les Tréportais, dont la plupart sont ouvriers, employés, quand ils ne sont pas frappés par le chômage, sont les premières victimes de cette politique. Robert Rochefort, directeur du CREDOC, assure que « si un mouvement social prend corps, ce sera sur le pouvoir d’achat ». Cette réflexion doit nous inciter à nous rassembler autour de ce thème comme nous nous rassemblerons dans quelques jours en famille pour un Noël qui, j’espère, sera malgré tout, le plus joyeux possible pour vous tous. Votre maire, Alain Longuent. m o S e r i a m 7 Dans la ville 12 Dans la ville 3 Editorial 8 Dans la ville 13 Portrait 4 Pratique 9 Dans la ville 14 Sports la ville 10 Dans Le devoir de mémoire 15 Evénement David Le Carrou par Alain Longuent, Maire du Tréport Les permanences des élus, l’état civil 5 Dans la ville Il faut sauver l’hôpital d’Eu 6 Evénement La patinoire est là CDAH : des aides pour l’habitat Gendarme, pourquoi pas vous ? Micheline Lesage n’est plus pour les anciens combattants 11 Dans la ville Alice Genelle fête ses cent ans Des commerces ouvrent leurs portes Martine Blin, Madame 100 000 volts Courir, sauter… et progresser est arrivé à Bahia 16 Dans la ville Lire est une fête au quotidien 3 Repères LES SERVICES DE LA MAIRIE Etat civil : 02 35 50 55 21 Naissance, mariage, décès, extrait d’actes, concessions funéraires… Aide sociale : 02 35 50 55 22 C.C.A.S, aides ménagères, demande de RMI… Urbanisme : 02 35 50 55 23 Si vous envisagez des travaux dans votre propriété (réaliser une construction, rénover une façade, démolir un mur, poser une enseigne, etc…) n’oubliez pas qu’il vous faut une autorisation. Contactez le service Urbanisme de la mairie. Le Tréport a un périmètre « Monument Historique » important soumis à l’architecte des bâtiments de France. Service Elections Listes électorales : 02 35 50 59 42 Alain LONGUENT, Maire : un samedi sur deux de 9h à 11h Yves BOULLY, (voirie, éclairage public, ordures ménagères, assainissement, circulation) : sur rendez-vous Jean-Jacques LOUVEL, (éducation, temps libre, jeunes et familles) le mercredi de 15h à 17h Michel BILON, (environnement, marché, commerce, cadre de vie) sur rendez-vous Régis BOULENGER, (sports, infrastructures sportives) tous les jours de 11h30 à 12h Philippe VERMEERSCH, (urbanisme, bâtiments communaux, travaux) sur rendez-vous Marguerite PASIN, (culture, bibliothèque, fêtes et cérémonies) Services techniques : 02 35 50 55 25 le mercredi matin sur rendez-vous Services des Régies : 02 35 50 55 35 (cantine, salles) Claude HUC, (développement touristique, sécurité et secours, Centre de loisirs : 02 35 86 45 24 Halte garderie : 02 35 86 55 93 D’autres services sont à votre disposition : cartes d’identité, passeport, recensement militaire, affaires agricoles, service animation, communication, internet. Adresses et N° de téléphones utiles La poste : rue de la Commune de Paris 02 35 50 53 90 Gendarmerie : rue François Miterrand 02 35 86 14 66 Sapeurs-pompiers : quai de la Retenue 18 Trésor Public : avenue des Canadiens 02 35 86 05 80 Office du tourisme : quai Sadi Carnot 02 35 86 05 69 Caisse primaire d’assurance maladie : rue Paul Bignon 76260 Eu 02 35 50 40 60 Caisse d’allocations familiales : 25 avenue des Canadiens 0 820 257 610 Sous-préfecture : 02 35 06 30 00 rue du 8 mai 1945 76200 Dieppe Les établissements scolaires : Ecole maternelle Nestor Bréart : 02 35 86 11 43 Ecole maternelle Pierre Brossolette : 02 35 86 19 46 Ecole élémentaire Ledré Delmet Moreau : 02 35 86 27 66 Collège Rachel Salmona : 02 35 50 56 10 Lycée professionnel « Le Hurle Vent » : 02 35 86 80 77 4 Permanence des Elus camping, plage, piscine) : sur rendez-vous Arlette EL-AMRI, (affaires sociales, personnes âgées, maison de retraite, logement) : le jeudi de 9h30 à 12h Jean GARRAUD, Conseiller Général : le jeudi de 9 h à 11 h Permanence CNL La CNL (Confédération Nationale du Logement) tient une permanence dans les locaux du centre socio-culturel l’Ancrage les 2e et 4e mardis du mois de 16 h 30 à 18 h. Etat civil du 14 octobre au 12 novembre Naissances Leyla Pion Calvin Mateuf Teddy Lucquet Tomothée Boursicot Charly Echaroux Maëly Horville Gaëlle Boyard Le 23 octobre le 21 octobre le 19 octobre le 29 octobre le 07 novembre le 11 novembre le 11 novembre Mariages Odile Liard et Pierre Gille Décès Robert Gaudefroy Francis Darnault Francis Lefèbvre Bernard Michaux Micheline Lesage Denise Vasselin DÉCHETTERIE La déchetterie du Tréport permet le dépôt dans des containers spécialisés des déchets suivants : gravats, encombrants, ferrailles, déchets verts, déchets ménagers spéciaux (huiles usagées, batteries, emballages souillés, peintures), papier, carton, verre, pneus. Horaires d’ouverture le lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h. (fermé le mardi, le dimanche et les jours fériés). La déchetterie d’Ault reçoit les mêmes déchets que celle du Tréport ainsi que les solvants, piles, produits phytosanitaires, produits acides/basiques, radiographies et néons. Horaires d’ouverture lundi de 14 h à 18 h ; mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h (fermé le lundi matin, le jeudi, le dimanche et les jours fériés). Le service offert par ces deux déchetteries est gratuit pour les habitants du Tréport sur présentation d’un justificatif de domicile. Adresse de la Mairie : B.P. n°1 Rue F. Mitterrand 76470 LE TRÉPORT Tél. (standard) : 02 35 50 55 20 Fax mairie : 02 35 50 55 38 E-mail de la mairie : [email protected] Site internet de la commune : http://www.ville-le-treport.fr LE TRÉPORT MAGAZINE Rédaction / Photos : Service Communication Catherine Ginfray Jacky Maussion Hôtel de Ville BP 1 76470 LE TRÉPORT Composition / Impression Imprimerie ICH Régie Publicitaire exclusive Prest’action 02 35 66 03 10 Urgence Il faut sauver l’hôpital d’Eu Les urgences et le service de médecine de l’hôpital d’Eu sont plus que jamais menacés. Seule la mobilisation de la population est aujourd’hui en mesure de sauver cette structure indispensable dans la région. La mobilisation est impérative Cette structure qui fût décriée pendant un temps a su largement redorer son blason depuis plusieurs années. Qui n’a pas lui-même ou dans son proche entourage eu un jour recours aux services de cet hôpital ? Qui n’a pas apprécié la qualité de l’accueil et des soins dans cet établissement qui manque pourtant cruellement de moyens ? Les membres du conseil d’administration, toutes tendances politiques confondues, tirent depuis plusieurs mois la sonnette d’alarme. Ils usent de toutes leurs prérogatives pour maintenir l’hôpital d’Eu, mais ils ont désormais besoin de renfort. A l’initiative d’Alain Longuent, maire, de Jean Garraud, Conseiller Général, et de Michel Barbier, orthophoniste, un appel à la création d’un comité de défense et de maintien des urgences de l’hôpital de la ville d’Eu vient d’être lancé. «En quelques jours nous avons rassemblé 35 personnes, que ce soient des professionnels de santé, des élus, des syndicalistes, pour lancer ce comité», explique Alain Longuent qui appelle chacun de ses membres à «prendre son bâton de pèlerin pour rassembler le plus de monde possible autour de cette cause». Michel Barbier rappelle pour sa part que la situation sanitaire en Haute-Normandie est l’une des plus préoccupantes du pays. «C’est l’une des trois plus mauvaises de France après le Nord-Pasde-Calais et la Picardie», souligne-t-il non sans rappeler le déficit criant de professionnels de la santé dans le secteur. Chacun a fait l’expérience des délais sans fin pour avoir un rendez-vous chez un ophtalmo ou chez un dentiste. Quant aux médecins généralistes (qui ne sont que 157 pour 100 000 habitants en Haute-Normandie contre près de 200 pour la moyenne nationale) ils sont plusieurs au Tréport et dans les environs à pouvoir envisager leur départ en retraite dans les toutes proches années. A ce moment le besoin d’un hôpital de proximité sera encore plus flagrant qu’aujourd’hui. Pétition «Nous sommes dans un bassin d’emploi industriel, où iront les blessés en cas d’accident si l’hôpital d’Eu n’est plus là ?», demande Michel Malot le secrétaire du Comité d’Entreprise de Saint-Gobain. «Comment feront ceux qui n’ont pas de moyen de locomotion. Trouver un voisin pour se rendre à Eu, passe encore, mais pour Dieppe ou Abbeville, ça n’ira pas. Et en période estivale, qu’est-ce qui se passera quand la population est plus nombreuse ?», estime pour sa part Nadine Leduc la secrétaire de l’UL CGT. «J’ai recours à l’hôpital d’Eu une ou deux fois par semaine en moyenne pour mes résidents. Souvent pour des choses pas très graves, mais il est indispensable», déclare pour sa part Jean-Pierre Desplanques, directeur de la maison de retraite du Tréport. Alain Longuent note pour sa part que «en l’absence de permanence chez les médecins, comme c’est le cas dans le Vimeu, c’est à l’hôpital d’Eu que les gens viennent la nuit ou le week-end». Sébastien Jumel, vice-président du Conseil Général rappelle pour sa part que l’hôpital de Dieppe est le plus souvent surchargé et qu’il aura toutes les peines à faire face à l’afflux d’une population supplémentaire. Dans d’autres villes la mobilisation s’est avérée payante. Ici elle doit l’être également. Celles et ceux qui veulent défendre le maintien de l’hôpital sont invités à signe la pétition disponible en mairie du Tréport et chez les professionnels de la santé qui la feront circuler. Tous les signataires seront invités à se retrouver le vendredi 7 décembre à 18 h en un lieu qui sera communiqué dans la presse. Sébastien Jumel, Alain Longuent et Michel Barbier sont parmi les initiateurs du comité de défense de l’hôpital. 5 Evènement La patinoire est là Installée depuis quelques jours, la patinoire va rester au pied de la falaise jusqu’au début du mois de janvier. A l’heure à laquelle vous lisez ces lignes, la patinoire est en principe arrivée au pied de la falaise et accueille les amateurs de glisse depuis quelques jours. A l’initiative des commerçants du funiculaire soutenus par la ville, cette animation pour le moins originale ne fermera ses portes que le 6 janvier. D’ici là les patineurs auront pu s’en donner à cœur joie. Quant à ceux qui renoncent à chausser les patins, ils ne sont pas en reste pour autant. Les commerçants du funiculaire, initiateurs de cet événement, ont prévu bien des animations qui sauront combler tout le monde, patineurs ou non. Musique, démonstrations de hockey et de curling sont notamment au programme de cette fin d’année ouverte par la tenue du marché de Noël le premier week-end de décembre. Pour parvenir à mettre sur pied ce projet ambitieux l’association des commerçants a pu compter sur la ville qui a financé l’opération à hauteur de 50 %. Le maire a accordé une oreille attentive aux porteurs de ce projet qui est à la fois de nature à valoriser le commerce local ainsi que toute la commune. La demande a donc été reçue avec enthousiasme, d’autant plus que les organisateurs ont d’entrée de jeu annoncé qu’ils prendraient en charge le montage de l’opération, charge à la ville d’apporter en plus de sa prestation financière, conseils et aide logistique. La plupart des autres commerçants de la ville ont eux aussi décidé de s’associer au projet. Ils ont ainsi accepté de financer une partie des entrées en se portant acquéreurs de carnets de tickets qu’ils peuvent remettre à leurs clients selon les modalités de leur choix. Il ne reste plus maintenant qu’à profiter de cette installation. Nadine Piskadlo, Martine Blin et Pierre Maquin ont beaucoup œuvré pour la concrétisation de ce projet. Les écoliers du primaire pourront venir s’essayer au patin pour une séance à titre gratuit. Le prix de l’entrée est de 2,5 euros pour une heure de patinage. Toutefois, si vous décidez de venir à un horaire où il n’y a pas trop d’affluence, les organisateurs vous permettront de rester un peu plus longtemps. N’oubliez pas de venir muni d’une paire de gants qui vous évitera de désagréables petites coupures en cas de chute. 13 000 visiteurs pour Paroles d’Objets Nègres Durant cinq mois l’exposition Paroles d’Objets Nègres s’est installée au marché couvert. Avec elle ce ne sont pas seulement de superbes objets qui ont été présentés aux visiteurs, c’est toute l’ambiance d’un village africain qui a été recréée dans ce lieu et au-delà, dans tout le quartier. Le succès de cette exposition qui a accueilli plus de 13 000 visiteurs est bien sûr lié à la qualité de son contenu et aussi à la personnalité de son guide. Amélie Peret, avec son sens du contact, son goût pour les rapports humains, a très vite su tisser des liens tant avec les écoliers qui pour certains passaient la voir chaque mercredi ou bien le dimanche avec leurs parents, qu’avec les habitants des environs qui ressentent sans doute un petit vide depuis la fin octobre, date à laquelle Amélie a plié bagages. La jeune femme est partie vers de nouveaux horizons. A elle désormais la découverte d’un autre continent : l’Asie. On ne sait si elle en rapportera une nouvelle exposition, mais les membres de l’association Paroles d’Objets Nègres ont pour leur part décidé de revenir au Tréport. Ils y présenteront des objets déjà vus au marché couvert, d’autres inédits, le tout sur des thèmes plus ciblés. 6 Amélie Péret entourée de Bernard Renoult et de Pascal Gautier. Dans la ville CDAH : bons conseils et subventions à la clé Le CDAH (Centre Départemental d’Amélioration de l’Habitat) vous conseille et vous aide à obtenir des subventions pour la rénovation de votre logement. Une spécialiste vous reçoit deux fois par mois en mairie. Soucieuse de dynamiser la réhabilitation et l’amélioration des logements des Tréportais, la municipalité a fait appel au CDAH (Centre Départemental de l’Amélioration de l’Habitat en SeineMaritime) qui tient deux permanences mensuelles en mairie. Que vous soyez propriétaire occupant, ou locataire dans le parc privé, le CDAH 76 vous conseille dans les travaux à engager si votre logement est dégradé ou inadapté à vos besoins. Le CDAH peut ainsi vous conseiller pour la pose d’une douche, le remplacement des menuiseries extérieures, la couverture, le chauffage, la récupération des eaux pluviales, l’assainissement et bien d’autres domaines encore. Ce centre vous aide également à constituer votre dossier auprès des différents organismes financeurs tels que le Conseil Général, l’ANAH, la CRAM, la CAF, le CIL pour obtenir des subventions ou des prêts sociaux et assure le suivi jusqu’à l’obtention des aides et le déblocage des fonds. Pour les personnes qui ne peuvent se déplacer, le CDAH 76 propose des visites à domicile. Ce centre dispose également de techniciens spécialisés dans l’adaptation des logements au handicap. Le CDAH 76 accompagne également les propriétaires bailleurs qui souhaitent réhabiliter ou remettre aux normes leurs logements locatifs, favoriser la remise sur le marché de logements vacants, insalubres ou encore transformer un bâtiment agricole en logement locatif. Pour les aides, le CDAH peut réaliser une visite gratuite du logement à réhabiliter, proposer une estimation du montant des travaux et présenter une étude faisant apparaître les différentes aides financières possibles pour l’équilibre de l’opération. A titre d’exemple, un propriétaire occupant retraité qui devait adapter son logement à son handicap souhaitait remplacer Mauricette Gassan reçoit une dizaine de personnes , lors de chaque permanence sa baignoire par une douche avec un siège et une barre de relèvement. Le montant des travaux s’élevait à 6483 euros. Le Conseil Général a apporté une aide de 1350 euros dans le cadre de l’AAPL. L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat a quant à elle puisé dans son enveloppe « handicap » pour octroyer une subvention de 4300 euros. 833 euros sont restés à la charge du propriétaire, soit à peine 13 % du montant total de la facture. Si vous aussi vous voulez bénéficier des bons conseils du CDAH et optimiser vos chances d’obtenir des aides, venez rencontrer Mauricette Gasson, conseillère habitat les 1er et 3e mercredis de chaque mois de 9 h à 12 h en mairie (pour les visites à domicile, veuillez prendre rendez-vous en appelant le 02 35 96 95 52). Un nouvel accès à la mer Jusqu’alors les amateurs de plaisance n’avaient que deux possibilités pour accéder à la mer. Ils pouvaient utiliser la descente située à l’arrière de la Poissonnerie, mais le chemin enduit d’algues et proche de l’estacade était souvent semé d’embuches, voire dangereux en cas de houle. Le plus sage était alors de profiter des deux grues mises à disposition par le Yacht Club Tréportais. Cette association aurait pu profiter de sa position de force dans ce domaine pour renforcer ses prérogatives et même pour encaisser des droits de grutage prohibitifs, mais ce n’est pas le genre de la maison. Jacky Camuset et son équipe ont non seulement pris soin de maintenir des cotisations plus qu’abordables, mais ils ont en plus sollicité la mairie pour qu’elle réalise une descente à la mer pouvant être empruntée par tous les amateurs de sports et loisirs nautiques sans bourse délier. La municipalité a répondu à cette demande pertinente et a réalisé au pied de la descente partiellement existante un prolongement qui permet désormais de gagner les flots par tous temps. «Le lieu est sécurisé. Chacun pourra récupérer son bateau dans de bonnes conditions. Cet accès pourra aussi servir pour aider au secours d’une embarcation en difficulté», explique M. Camuset, ravi par cette réalisation opérationnelle depuis le début du mois d’octobre. La nouvelle descente à bateaux est accessible à tous. 7 Dans la ville Gendarme, pourquoi pas vous ? La gendarmerie recrute tout au long de l’année et offre de belles perspectives de carrière. Si vous avez moins de 36 ans, vous pouvez déposer votre candidature. Choisir ses études n’est pas souvent simple. Opter pour une carrière précise l’est encore moins. On se retrouve parfois sur le marché du travail, pétri de bonnes intentions, mais sans diplôme ou avec une formation inadaptée. Il est une profession qui recrute celles et ceux qui, même s’ils n’ont pas suivi de longues études, ont la volonté de bien faire et de se mettre au service des autres. La gendarmerie intègre en effet dans ses rangs chaque année des hommes et des femmes âgés de 18 à 36 ans. Aucun diplôme n’est exigé, il suffit d’être apte physiquement, être de nationalité française, mesurer 1,70 m au moins pour les hommes et 1,60 m pour les femmes, jouir de ses droits civiques, être de bonne moralité et avoir pris part à la journée d’appel. Ces conditions étant remplies, il suffit à la personne intéressée de pousser à tout moment la porte d’une brigade pour remplir un dossier de candidature. Au Tréport, c’est l’adjudant Patrick Ducq qui guide le postulant dans les démarches, le renseigne sur la profession et conduit l’entretien qui lui permettra de formuler un premier avis sur le candidat. «Il faut être sociable, à l’écoute de personnes et surtout être très disponible. Il est vrai que dans la gendarmerie, on ne connaît pas les 35 heures», concède l’adjudant Ducq qui précise toutefois que la gendarmerie offre de très belles perspectives. Outre la sécurité de l’emploi, elle propose des évolutions de carrière très intéressantes basées sur le mérite. Qu’il passe par l’école des sous-officiers ou qu’il opte pour l’école des officiers (avoir moins de 26 ans et titulaire d’un diplôme de fin de 2e cycle de l’enseignement supérieur ou d’un diplôme d’un institut d’études politiques), le candidat devenu gendarme de carrière après une formation en école de 12 mois et une formation en brigade de 2 ans est assuré non seulement d’un emploi, que ce soit en métropole, en outre-mer ou à l’étranger, mais aussi de perspectives de promotion interne. Il est également possible, pour les moins de 26 ans titulaires d’un CAP ou plus, de devenir gendarme adjoint volontaire après une formation de 12 semaines. L’emploi est alors soumis à un contrat de L’adjudant Patrick Ducq aide le candidat à constituer son dossier. travail de 12 mois renouvelable cinq fois. Le passage par le poste d’adjoint volontaire permet également à tout moment de préparer le concours pour intégrer l’école de gendarmerie. Quelque soit la voie choisie, le jeune est rémunéré dès son entrée en formation. Il est en outre logé, nourri et blanchi. Il intègre une équipe qui devient vite sa seconde famille et au sein de laquelle l’esprit d’équipe, l’entre aide et le dévouement sont des valeurs clé. Une telle carrière vous tente ? N’hésitez pas à contacter à la brigade du Tréport l’adjudant Ducq qui vous renseignera utilement. Michel Bilon, pris de passion pour l’abbaye Saint-Michel Michel Bilon est né au Tréport, comme ses cinq frère et sœurs, dans l’enceinte de ce que fût l’abbaye Saint-Michel. Enfant, il a joué près de ses vestiges, mais ce n’est qu’en prenant ses fonctions d’adjoint au maire qu’il a commencé à s’intéresser à l’histoire de cette abbaye. Seconde porte de la Normandie avec le Mont-Saint-Michel, l’abbaye fût fondée en 1036, il y a presque mille ans. Si elle était un lieu de culte, elle fût aussi et surtout un lieu de vie avec ses habitations, ses jardins et même sa brasserie. Elle employait de nombreux Tréportais et régissait leur existence toute entière. Il y a un an de cela, Michel Bilon avait consacré une conférence à l’abbaye Saint-Michel. Le cadre de la bibliothèque s’était alors révélé trop étroit pour accueillir toutes celles et ceux qui s’intéressaient au sujet. Cet engouement a conduit Michel Bilon à se lancer dans l’écriture d’un livret consacré à ce sujet. Aidé dans sa tâche par Patrice Veneau, qui a assuré la mise en page et le travail des illustrations, et par sa sœur, guide conférencière à Dieppe, Michel Bilon est allé au bout de son projet. Son livre, intitulé « L’abbaye SaintMichel du Tréport, Mille ans d’histoire » intéressera tous les Tréportais curieux de l’Histoire de leur ville. Cet ouvrage est actuellement disponible chez les libraires de la région au prix de 12 euros. 8 Au terme de plusieurs années de recherche, Michel Bilon publie son ouvrage Dans la ville Mimi s’en est allée Avec la disparition de Micheline Lesage le 31 octobre, c’est une véritable figure de la ville qui s’est éteinte. Certaines personnes connaissent une destinée hors du commun, même si rien ne le laissait présager à leur naissance. Micheline Lesage était de ceux là. Née le 29 février 1944, elle grandit au Tréport et devient vendeuse dans un magasin de chaussures place Notre-Dame. Elle a 18 ans lorsqu’est organisée l’élection de miss commerce. Sa patronne l’encourage à se présenter. Le sourire, le regard bleu azur et la prestance de Micheline remportent tous les suffrages. A ce moment, cela ne bouleverse en rien sa vie, mais lorsqu’elle s’installe à Paris pour y suivre son mari, elle fait valoir ce petit titre qui lui permet de trouver un emploi d’hôtesse d’accueil. C’est dans ce cadre qu’elle fait la connaissance d’une journaliste avec qui elle sympathise. Son amie apprécie ses talents et son sens de l’initiative. La sachant à la recherche d’un nouvel emploi, elle la recommande à Mme Hernu, épouse du ministre de la Défense de l’époque qui lui apprend que le poste de femme de chambre à l’Elysée vient de se libérer. L’embauche est réalisée sous la forme d’un concours, mais il faut y être présenté par une personnalité. Mme Hernu inscrit Micheline sans lui dire qui pourrait être son futur employeur. Dès le lendemain du concours, elle est avisée qu’une voiture viendra la chercher pour l’emmener au 55 faubourg Saint Honoré. «Je pensais me retrouver dans une grande famille et c’est mon mari, qui connaissait mieux Paris que moi, qui m’a dit qu’à cette adresse se trouvait le Palais de l’Elysée», racontait-elle. Il lui a fallu une bonne dose de courage et un petit tranquillisant pour se rendre au rendez-vous. Danièle Mitterrand l’a tout de suite mise à l’aise et le Président s’est montré suffisamment amical pour que Micheline se sente bien dans ses nouvelles fonctions. Elle devait chapeauter une équipe de majordomes, anticiper les désirs des hôtes les plus prestigieux de l’Elysée, veiller à ce que tout soit prêt lors des déplacements du couple présidentiel. Son premier voyage l’a emmenée à Caracas à bord d’un Concorde. Les déplacements Micheline était venue passer sa retraite au Tréport, une ville qu’elle n’a jamais vraiment quittée. se sont alors enchaînés : l’Asie, l’Amérique… des visas de tous les continents s’étalaient sur son passeport. Micheline s’est attachée au couple Mitterrand puis est entrée au service des Chirac. «Monsieur était très jovial, il mettait beaucoup de gaieté à l’Elysée, cela tranchait avec la rigueur de Madame», expliquait-elle quelques années plus tard, lorsqu’elle est venue prendre sa retraite au Tréport et retrouver les siens. Très vite elle est devenue incontournable dans le quartier des Cordiers. Qui ne connaissait pas Mimi ? Qui n’était pas sensible à sa chaleur, à son souci des autres ? Puis la maladie est venue. Avec courage Micheline a lutté contre un cancer de la plèvre qui a fini par l’emporter le 31 octobre. Micheline Lesage repose désormais au nouveau cimetière du Tréport. Noël avant l’heure La salle Serge Reggiani a pris des allures de vaste entrepôt du Père Noël à l’occasion de la brocante aux jouets organisée par l’office de tourisme. Cette initiative qui avait rassemblé 15 participants lors de sa première édition en 2001 a réuni cette fois 72 enfants qui se sont chargés de tenir eux-mêmes leur stand sous la responsabilité d’un parent. «Cette journée permet aux enfants de vendre leurs anciens jouets juste avant la période de Noël. Tout en passant une journée agréable, ludique et pédagogique, cette brocante donne la possibilité à chaque enfant d’évaluer par lui-même la valeur des objets qu’il met en vente et de constituer un petit pécule pour offrir ou s’offrir un cadeau de Noël», explique Nathalie Quint, cheville ouvrière de cette organisation. A l’origine la brocante aux jouets ne concernait que les petits Tréportais, mais le bouche à oreille a fait son office et désormais les exposants viennent des trois villes sœurs, du canton, et même de la région parisienne. La salle Serge Reggiani était presque trop petite pour accueillir tous les exposants. 9 Dans la ville Un comité du devoir de mémoire chez les anciens combattants L’association des anciens combattants a créé un comité du devoir de mémoire pour que, lorsque les témoins directs des guerres auront disparu, leur souvenir reste bien vivant. Les anciens combattants se souviennent bien sûr du passé, ils luttent aujourd’hui pour préserver quelques maigres acquis, mais cela ne les empêche pas de se tourner vers l’avenir, non sans lucidité et avec une pointe d’espoir. «Lorsque nous aurons tous disparus, il ne restera plus que le souvenir. Il ne faudra pas l’oublier et ne surtout pas oublier le courage de nos anciens», expliquait Guy Foire, président de l’amicale des anciens combattants créée au lendemain de la première guerre mondiale, lors de la récente assemblée générale. «Notre seule façon de préparer l’avenir, c’est de ne pas oublier le passé et pour cela il nous faut prévoir la relève», poursuivait le président avant d’annoncer la création d’un comité du devoir de mémoire qui a aujourd’hui sa place au sein du conseil d’administration de l’association. Constitué d’anciens combattants et surtout de leurs enfants et petits-enfants comme de passionnés d’histoire, ce comité aura pour but de prendre part aux cérémonies L’association travaille pour que le souvenir perdure. Elle accueille également les veuves des anciens combattants commémoratives, d’organiser des manifestations, en auxquelles elle apporte un soutien moral, matériel et une aide dans la constitution de leurs dossiers. un mot, de se souvenir de ceux qui ne sont plus. Cette initiative a été saluée par le conseiller général. En réponse à la demande des anciens combattants, le maire Jean Garraud estime que «cette démarche n’a pas pour but a d’ailleurs annoncé que la ville travaillait à la mise en place d’un d’entretenir un mythe gratuit, mais de montrer que l’on reste monument du souvenir et de la paix qui viendra prendre place aux attachés à nos racines, que ce savoir historique, cette sensibilité soit abords de la salle Serge Reggiani. Il devrait être inauguré à l’occasion transmise pour cultiver l’idée de la liberté, de la paix et de la haine de des cérémonies du 8 mai. Dédié à la fois à la paix et aux victimes la guerre». Le conseiller général a d’ailleurs encouragé les membres de toutes les guerres, ce monument sera aisément accessible à tous de ce comité non seulement à prendre part aux cérémonies, mais et épargnera aux plus âgés l’ascension fastidieuse en direction du aussi à faire connaître les nombreux écrits, à organiser conférences, monument aux morts lors des cérémonies officielles. expositions et rassemblements à l’instar de ce qui se fait déjà à l’initiative d’anciens combattants britanniques. Alain Longuent a lui aussi apporté son soutien à la création de ce comité qui permettra à chacun de marquer son attachement à l’Histoire de notre pays. Huit médaillés le 11 novembre 10 Le 89e anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale a été l’occasion pour l’association des anciens combattants de mettre à l’honneur huit des siens. Daniel Quesnel, Michel Frété, Pierre Chauvin ont ainsi reçu la médaille de Reconnaissance de la Nation des mains du maire. Claude Marcassin, Gaston Lamarche, Daniel Beuvin et Claude Mallet arborent pour leur part au revers de leur veston la médaille d’Afrique du Nord. L’amicale a également remis son insigne à Eric D’hierre qui a rejoint les rangs de l’association et officie désormais comme porte-drapeaux. Cette cérémonie commémorative a été l’occasion pour Guy Foire, président de l’association, de rendre hommage aux deux millions de morts et trois millions de blessés engendrés par la « drôle de guerre » et de saluer tout particulièrement les soldats venus des colonies pour combattre en métropole. Alain Longuent a pour sa part rappelé que 188 Tréportais ont perdu la vie au cours de cette guerre et que la commune a accueilli plusieurs hôpitaux militaires chargés de soigner les blessés évacués de la Somme et de l’Artois. 2800 d’entre eux n’ont pas survécu à leurs blessures et sont aujourd’hui enterrés dans les cimetières de la commune. Huit médailles et insignes ont été remis lors de la cérémonie. Alice Genelle, Dans la ville une vie au service de La Poste La maison de retraite abrite une nouvelle centenaire en la personne d’Alice Genelle, une femme qui a consacré toute sa carrière professionnelle au service de La Poste. Alice Genelle est une jeune fille d’à peine 18 ans lorsqu’elle se présente au concours de recrutement des Postes organisé dans sa région d’origine, l’Aveyron. Nous sommes alors en juillet 1925. Ses examens réussis, la demoiselle fait ses valises pour gagner sa première affectation dans le Pas-de-Calais. Elle est alors nommée «dame-employée». De son passage dans cette région à forte concentration polonaise, elle garde le souvenir des longues files de travailleurs rédigeant des mandats internationaux. Les journées de travail dépassent souvent 12 h, mais la jeune employée ne rechigne pas à la tâche. Sa volonté et ses aptitudes lui permettent de gravir les échelons. Elle devient ainsi receveuse des Postes et est affectée à Martainneville dans la Somme. A la fin de la guerre, elle est mutée à Beauchamps, puis arrive à Hallencourt. Dans les années 60 elle demande à venir au Tréport. On lui répond qu’une femme ne saura pas tenir les fonctions de receveur dans un tel bureau. Alice Genelle est piquée au vif. Non seulement elle insiste pour obtenir le poste, mais en plus elle relève parfaitement le défi, à tel point qu’elle reçoit rapidement des félicitations pour son excellente gestion. C’est dans la station balnéaire qu’elle achèvera sa carrière. A la maison, Alice Genelle retrouve son époux, professeur de musique. Le foyer vit au rythme des notes de piano et de violon. Son mari disparu, Mme Genelle reste seule à son domicile située chaussée de Picardie à Eu, mais elle est souvent entourée de l’affection de ses neveux et nièces. En juillet dernier, elle entre à la maison de retraite. Elle s’y adonne à sa passion, la lecture. C’est sans lunettes qu’elle se plonge dans les livres en français et en occitan. Elle est appréciée tant des autres pensionnaires que du personnel et c’est avec plaisir que la direction de l’établissement a organisé une fête le 28 octobre dernier pour célébrer un événement exceptionnel. Ce jour-là Mme Genelle fêtait ses 100 ans. Jean-Pierre Desplanques, directeur de la maison de retraite, a retracé sa carrière et lui a offert un ouvrage consacré à la Les élus du Tréport et de Eu ont souhaité un bon anniversaire à Mme Genelle. légende de La Poste avant de l’inviter à souffler les cent bougies de son gâteau d’anniversaire. Quelques jours plus tard, élus tréportais et eudois se retrouvaient autour d’elle pour lui souhaiter un bon et long séjour à la maison de retraite du Tréport Super Mamie élue au casino le 9 décembre La salle de spectacle du casino municipal accueillera une animation originale le dimanche 9 décembre à partir de 14 h 30. Le comité Super Mamie France vous y attend pour l’élection de Super Mamie Côte Picarde. Les candidates de la région qui se sont inscrites y défileront sur scène, non pour y mettre en avant leur plastique avantageuse comme le font les miss, mais pour évoquer leurs valeurs, leurs élans de solidarité et de générosité. Elles se présenteront en compagnie d’un de leurs enfants et d’un de leurs petits-enfants pour défendre leur candidature. L’après-midi sera co-animé par Fabienne Ollier, présidente du comité, et Sophie Darel, qui s’est déjà produite sur la scène de la salle Serge Reggiani il y a quelques mois. L’artiste proposera un tour de chant (notamment Edith Piaf et Marlène Dietrich) et des imitations. L’entrée est gratuite. L’an dernier la finale était parrainée par Michelle Torr 11 Dans la ville Diddl, Potter, Hello Kitty et les autres Il est un lieu qui va vite devenir incontournable pour les amateurs de figurines. Agnès et Jean-Louis Bréelle ont récemment ouvert une petite échoppe qui abrite des trésors que bien des collectionneurs s’arrachent déjà. Les amateurs de Star Wars, d’Harry Potter, du Seigneur des Anneaux et de bien d’autres vedettes du cinéma ou de l’univers manga y trouvent des produits inédits en supermarché, en solderie et en grande surface du jouet. Les propriétaires du lieu intitulé Fun House s’approvisionnent en effet directement auprès de fournisseurs américains et japonais pour trouver le produit qui manque à leurs clients. Ils s’efforcent aussi de proposer des articles indisponibles dans les rayons depuis plusieurs années. Les fans de Diddl, la célèbre souris allemande aux pieds et oreilles démesurés, ainsi que la charmante Hello Kitty sont également présentes en boutique sous la forme de multiples produits dont certains sont vendus à tout petit prix. Les porte-monnaie bien remplis comme les bourses les plus plates y trouvent forcément l’article qui fera plaisir. Fun House est ouverte les mardis, mercredis, vendredis, samedis et dimanches de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Agnès et Jean-Louis Bréelle présentent des figurines totalement inédites Marion, fleuriste «non raisonnable» Marion Lecoq se décrit comme une fleuriste «non raisonnable». Cette jeune femme de 20 ans affectionne l’originalité, les bouquets contemporains, les créations inédites. Sous ses doigts agiles et avec son esprit créatif, un simple bouquet devient une œuvre d’art. Elle mélange les genres en faisant fi des règles strictes qui ont trop souvent régi l’art floral. Titulaire d’une BTS d’horticulture, elle a toujours manifesté un goût et un don pour la fleuristerie. C’est donc tout naturellement que, sitôt son diplôme empoché, elle s’est mise en quête d’un pas de porte pour y ouvrir sa boutique de fleurs. C’est au Tréport que Marion a trouvé un lieu accueillant, une ancienne quincaillerie remise au goût du jour qui abrite parfaitement son art. La fleuriste réalise régulièrement son marché et, à partir d’une simple fleur ou d’un feuillage, elle imagine la composition qui vous fera craquer. Marion Lecoq vous attend du mardi au dimanche dans sa petite boutique du 6, rue Gambetta. A 20 ans, Marion Lecoq vient d’ouvrir sa boutique de fleurs. Les enfants ont du goût Le restaurant «Le Funiculaire» s’est associé à la semaine du goût et a invité des écoliers à venir déguster quelques unes des préparations du chef. Jean-Pierre Guesdon s’est fait un plaisir de faire découvrir aux élèves des produits susceptibles de réveiller leurs papilles. Auparavant les enseignants avaient pris soin de préparer cette sortie en sensibilisant les écoliers. Certains ont ainsi goûté à la grenade, à la noix de coco ou encore au gingembre en visitant l’exposition Paroles d’objets Nègres. Interrogés, les écoliers répondent «du Coca» quand on leur demande de citer un produit sucré, et «des chips» pour évoquer le salé, mais ils ne rechignent ni devant le pamplemousse, ni devant les canapés tartinés de rillettes de maquereaux. En revanche, quand on leur propose de déguster de l’endive, la réaction est négative. Le chicon ne fait guère d’adeptes. La curiosité s’éveille toutefois lorsque les glaces arrivent, surtout l’une d’entre elles. Fruit du savoir faire de M. Guesdon, elle est parfumée… au camembert et suscite bien de l’intérêt. 12 Les canapés aux rillettes de maquereaux de M. Guesdon sont prisés. Portrait Martine Blin : Madame 100 000 volts Il y a 16 ans Martine Blin ouvrait son premier petit commerce au Tréport. Elle est aujourd’hui à la tête de sa propre entreprise. Le secret de cette femme qui réussit : l’énergie et le goût de l’aventure. Des T-shirts multicolores … Elle a 23 ans lorsqu’un ami de son père monte sa société d’import export à Lille et lui propose un travail. Quelques temps plus tard, on lui confie un produit inédit en France : la peinture pour textiles. Elle commercialise ce produit et crée sa société en 1991. C’est à ce moment qu’elle ouvre sa boutique à proximité du casino. Les ados de l’époque se souviennent sans doute s’être approvisionnés chez Martine Blin en peintures multicolores pour décorer leurs baskets et leurs t-shirts. Pourquoi s’être installée au Tréport ? «Tout simplement parce que j’y venais souvent depuis toute petite. Mes parents avaient une maison à Mers-les-Bains». Toutefois, la commerçante s’est accoutumée à la vie lilloise et refuse de la quitter. La chaleur des gens du nord sied parfaitement à son caractère et c’est donc à Lille qu’elle établit son siège social et qu’elle vit quand elle ne tient pas boutique. Quelques années plus tard, elle ouvre le Bastingage quai François 1er et vend les mêmes produits que dans son précédent commerce. Un jour Martine Blin découvre qu’elle peut se positionner sur un nouveau créneau. La vogue de la décoration marine n’en est qu’à ses balbutiements, mais Martine a du flair. Elle sent que ce type d’articles a de l’avenir et elle ne se trompe pas. Têtes de scaphandriers, maquettes de bateaux et autres gouvernails intéressent tout autant les touristes que les autochtones. …à la décoration marine Martine Blin a de l’énergie à revendre. Dire que Martine Blin est une pile électrique est un euphémisme. Cent idées à l’heure, mille intentions dans la journée, cette femme n’arrête pas. Difficile de la suivre, il faut même insister pour qu’elle reste au même endroit plus d’un quart d’heure pour réaliser son portrait. Cette fille d’entrepreneurs en travaux agricoles née dans le Vermandois a toujours été hyperactive. Petite, elle voyait la société de ses parents fonctionner au cœur même de la maison familiale. «C’est sans doute ce qui m’a donné le virus ou plutôt les gènes du commerce», explique-t-elle. Tout naturellement ses études la mènent vers un DUT de commerce à Amiens. «Je ne savais pas vraiment vers quoi m’orienter à ce moment là. J’ai donc pris un temps pour compléter mes études en améliorant mes connaissances en langues étrangères», se souvient celle qui a déjà en tête à ce moment d’ouvrir un commerce, mais qui cherche encore sa voie. Elle passe alors un peu plus d’un an en Allemagne, puis douze mois à Londres. Il y a quelques années la commerçante apprend que la ville va relancer le funiculaire et qu’elle va créer des commerces. «J’avais presque 50 ans, je me suis interrogée, mais ça n’a pas duré longtemps. L’idée m’amusait, et quand je m’amuse, je ne manque pas d’énergie. Ce projet, c’était une nouvelle aventure et s’il y a une chose qui me motive, ce n’est pas l’argent, c’est bien l’A-Ven-Ture». Très vite Martine se lance. Elle ne réserve pas l’emplacement d’un seul commerce, mais de deux. «Il me fallait de la place pour pouvoir installer des meubles, des objets de gros volumes que je ne pouvais pas mettre au Bastingage». Elle est la première à inaugurer son magasin, qu’elle appelle l’Embarcadère, le 14 juillet 2006, et tant pis si l’électricité n’est pas encore branchée ce jour là ! La boutique tourne bien, mais Martine ne s’endort pas sur ses lauriers. Elle est l’un des moteurs de l’association des commerçants du funiculaire et c’est essentiellement à elle que l’on doit l’installation d’une patinoire temporaire au pied de la falaise, une nouvelle aventure qui a nécessité de sa part une véritable débauche d’énergie. Son prochain projet est plus personnel. Martine Blin va aider sa fille à créer sa petite entreprise dans le domaine de l’aménagement paysager. Décidemment, l’esprit d’entreprise est bien une affaire de gènes chez les Blin. 13 Sport Courir, sauter, lancer… et progresser La coupe de cross s’enrichit depuis la rentrée. Elle est complétée par les ateliers «courir, sauter, lancer» qui ont connu le succès ces dernières années sur les plages. Toute une génération de petits Tréportais et d’habitants des communes voisines ont pris part chaque année à la coupe de cross lorsqu’ils étaient scolarisés en primaire. Sous l’impulsion du COB athlétisme cette coupe perdure et s’enrichit. Elle est désormais complétée par des activités jusqu’alors proposées par cette même association sur la plage en période estivale. Ainsi, les enfants et les adolescents ont pu prendre part en octobre à l’opération «courir, sauter, lancer» organisée au gymnase Robert Célérier avant de se lancer dans des épreuves de plus longue haleine. «La performance de chaque enfant est relevée à chacun de ses passages. Le chronométrage est désormais très précis avec des moyens électroniques au centième de seconde près», explique Jacky Wattebled, président du COB. L’objectif n’est pas tant de permettre à l’enfant de se mesurer aux autres qu’à lui-même. Au cours de la séance, grâce aux conseils prodigués par la douzaine de bénévoles, les participants apprennent les rudiments de la technique et progressent. Mieux encore, ils sont invités à revenir pour une prochaine séance et pourront comparer résultats passés et performances présentes. «Le but de cette opération est de donner des points de repères aux jeunes, de les aider à se construire, à prendre confiance en eux», explique M. Wattebled qui tient particulièrement à ce que les parents assistent aux séances pour encourager leur progéniture, « tout cela doit rester très pédagogique », poursuit-il. Au COB, on Chaque enfant donne le meilleur de lui-même. sait encourager les performances et on aime la compétition, mais on sait surtout susciter le sport de masse et le goût de l’effort. D’ailleurs, au terme de ces ateliers aucun classement n’était établi et les 50 participants ont tout simplement été invités à partager un copieux goûter et à revenir une prochaine fois. La Mickaël Deldycke passe à la vitesse supérieure A voir la mine réjouie de Laurent Jacques Le 1er novembre de bonne heure, il ne fallait pas être devin pour savoir que la randonnée Mickaël Deldycke-Aviva allait être un succès. Avec 335 participants réunis autour de Mickaël, l’AST Tréport Cyclisme double le nombre d’engagés de l’an dernier. «Le succès s’explique à la fois par l’absence de compétitions aujourd’hui et par une bonne promotion assurée par les membres du club au cours des dernières semaines», assure le président de l’association qui oublie de dire que, au fil du temps, les qualités d’organisation de l’AST Cyclisme sont reconnues et appréciées tant des amateurs de compétition que de ceux qui prisent la randonnée. Tout au long de la matinée les VTTistes se sont retrouvés sur une parcours de 50 ou de 30 km ; quant aux moins sportifs, ils pouvaient profiter du circuit marche sur 9 km qui leur était proposé avant de se retrouver autour d’une réconfortante crêpe et d’une bolée de cidre. Les fans de compétition ont pour leur part sans doute regretté l’absence du challenge Tréportais cet automne. Ajourné en raison de difficultés d’ordre administratif, ce challenge pourrait être relancé au printemps sous une nouvelle forme. 14 335 sportifs ont pris part à la Mickaël Deldycke en compagnie du champion de France. Evènement David Le Carrou est arrivé à Bahia Malheureux lors de la précédente édition de la mini transat, le skipper de Rackam Le Rouge-Ville du Tréport est cette fois arrivé sans encombre à Salvador de Bahia. David Le Carrou avait mis la barre haute pour sa seconde participation à la mini-transat La Rochelle-Salvador de Bahia à bord de son voilier de 6,50 m le Rackam Le Rouge-Ville du Tréport. Le skipper tréportais espérait se classer parmi les dix premiers bateaux de série et remporte «seulement» la 23e place, mais l’essentiel est là : il est parvenu sans encombre, comme une soixantaine d’autres concurrents, au terme de cette épreuve. Lors de sa première participation il y a deux ans, David Le Carrou avait été contraint à l’abandon, victime d’une défaillance mécanique. Le fait de passer la ligne d’arrivée constitue donc une forme de victoire, même si David est un peu déçu. Parti le 18 septembre de La Rochelle, sous les hourras de ses plus fervents supporters, les élèves de cours moyens de l’école LedréDelmet-Moreau, David était classé à la 24e place lors de son arrivée à Madère le 25 septembre. Il avait mis à profit la dizaine de jours d’escale pour remédier aux problèmes d’énergie sur le bateau et recharger ses propres batteries. David avait ainsi pu repartir sur les chapeaux de roues, rivalisant avec les favoris de l’épreuve, mais la course fût longue et les aléas nombreux. Rackam Le Rouge a opté pour une route directe, se privant ainsi de vent, et après huit jours de mer le bateau était pointé à la 33e place. Ce n’est qu’à partir du passage au Cap Vert que David a pu commencer à grignoter patiemment des places, remontant jusqu’à la 20e place. Le final s’est révélé particulièrement difficile. Une voile restée bloquée en haut du mât a pénalisé David qui a vu passer devant lui plusieurs concurrents, perdant ainsi plusieurs places chèrement acquises les jours précédents. David a fini par toucher terre à la 23e place le 29 octobre au terme de 23 jours et près de 4 heures de navigation au départ de Madère. L’accueil chaleureux sur les pontons lui a pour un temps fait oublier la fatigue. L’arrivée au Brésil marque pour David la fin d’une ère, celle de la classe mini. Le skipper espère passer la vitesse supérieure prochainement et mettre en chantier un bateau de 12 mètres qui pourrait, si ses vœux se réalisent, servir de support à une école de voile. Photo A.C. En classe les écoliers de LDM ont suivi avec attention la progression de David. Rencontre magique avec les dauphins au milieu de l’océan. 15 Dans la ville Lire est une fête au quotidien Chaque semaine, Danièle Venel va au devant des enfants, où qu’ils se trouvent, pour partager avec eux sa passion pour les livres. Chaque rencontre constitue une véritable fête tant pour les élèves des maternelles PierreBrossolette et Nestor-Bréart que pour les enfants de la halte-garderie Le Petit Navire, pour ceux de l’espace parents-enfants La Parent’Aise et que pour les écoliers du primaire qui viennent la voir à la bibliothèque. Danièle sait à merveille s’adapter à son public. En fonction de l’âge de ses auditeurs elle conte une histoire, la lit en montrant les écrits et leurs illustrations ou aide les enfants à choisir l’ouvrage qui leur conviendra le mieux. Pour l’opération Lire en Fête ses interventions étaient renforcées par des initiatives dans chaque structure où Mme Venel intervient. Vente de livres à petit prix et animations variées étaient proposées aux enfants dans un même but : leur faire aimer la lecture, source incomparable de savoir et d’épanouissement. lic. pareil pour captiver le pub Danièle Venel n’a pas son lle Pierre Les élèves de la materne conte. Brossolette attentifs au Des expositions petits… et les grands. Les contes ravissent les toute l’année à la bibliothèque Voici une exposition que Bacchus lui-même n’aurait pas reniée tant son intitulé suffit à lui seul à alerter les papilles et à faire fonctionner l’imaginaire. Durant un mois l’exposition «La vigne et le vin» a ainsi été présentée à la bibliothèque municipale grâce à la participation de la Bibliothèque Départementale de Prêt. Les visiteurs ont pu vérifier que ce thème inspirait très largement les écrivains, qu’ils veuillent le traiter de façon élitiste ou qu’ils aient au contraire pour objectif de démocratiser le vin. «Vins entre copains», «Bouteilles de rêve», «Vins et fromages» et bien d’autres ouvrages, tous au goût du jour, ont pu être consultés sur place, renforçant l’intérêt de l’exposition présentée sur des panneaux. En novembre cette exposition laissait place à une autre sur le thème des châteaux forts. Depuis le 5 décembre et jusqu’au 9 janvier ce sont les vieux métiers qui prendront le relais, eux même remplacés ensuite par «Comme l’oiseau» tout au long du mois de mars. connaisseurs e qui intéresse autant les La vigne et le vin, un thèm que les candides.
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