JEU, MANCHE ET MATCH…DE LA VIE!

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JEAN DUSSAULT AURA FLIRTÉ AVEC LES MEILLEURS.
NON SEULEMENT A-T-IL ÉTÉ PARTENAIRE D’ENTRAINEMENT
DES MEMBRES DES ÉQUIPES CANADIENNE ET MEXICAINE
DE LA COUPE DAVIS, MAIS IL A ÉGALEMENT ÉCHANGÉ AVEC
L’UN DES PLUS GRANDS JOUEURS DE TENNIS DE L’HISTOIRE,
L’AUSTRALIEN ROD LAVER, QUI SE PRÉPARAIT POUR UNE
RENCONTRE DE COUPE DAVIS DISPUTÉE AU CLUB MONT-ROYAL.
TENNIS-MAG
CARRIÈRE COURTE, MAIS REMARQUABLE Les succès ne lui montent pas à la tête. Au
contraire. L’humilité sera et demeurera sa
marque de commerce. « Je dois avouer que
deux victoires m’ont rendu un peu mal à l’aise.
La première contre mon cousin Jean-Paul
(Labrecque), alors numéro un du club, et la
deuxième contre le meilleur joueur du Club
« Tante Berthe a alors pris soin de moi jusqu’à St-Denis, Georges Dionne. Deux personnes
ce que je me marie. C’est elle qui m’a permis qui, lorsque j’étais très jeune, m’ont soutenu
de jouer au tennis, se remémore-t-il. René pour participer à différentes compétitions. »
Boucher, entraîneur des clubs Concordia et
Et les titres s’enchaînent. Il sera sacré chamCPR AAA de Rosemont, m’a pris sous son aile
pion québécois des moins de 15 ans. Ensuite,
et m’a aidé à faire de la compétition sur les
champion des moins de 18 ans. Il remportera
scènes provinciale et nationale. »
les championnats juniors canadiens en double
D’abord chasseur de balles dans les rencontres à deux reprises. Puis, il ajoutera le titre de
de la Ligue Maisonneuve qui met en vedette ses champion intermédiaire du Québec à sa
cousins, il joint les rangs du Club St-Ambroise reluisante fiche, une victoire que le défunt
au tournant de l’adolescence. Rapidement, il quotidien Montréal-Matin4 commentera ainsi :
s’impose. De 4e joueur de l’équipe en simple « Jean Dussault a affiché une tenue remaret 3e en double, Dussault mettra seulement quable cette semaine alors qu’il a remporté
deux ans pour devenir le numéro un de la le championnat intermédiaire provincial en
formation en simple.
Né à Rivière-du-Loup en 1933, Jean Dussault
déménage à Montréal après le décès de sa
mère dans un malheureux accident de voiture
dans laquelle il prenait place avec son frère
aîné Marc et son père.
battant J.-G. Bourgeois dans la finale, par 6-0,
6-2, 6-2. Le jeune Dussault a perdu seulement
un set durant le tournoi qui a réuni environ
200 joueurs. »
Jean Dussault aura flirté avec les meilleurs. Non
seulement a-t-il été partenaire d’entraînement
des membres des équipes canadienne et mexicaine de la Coupe Davis, mais il a également
échangé avec l’un des plus grands joueurs de
tennis de l’histoire, l’Australien Rod Laver, qui
se préparait pour une rencontre de Coupe
Davis disputée au Club Mont-Royal.
Mais sa carrière tennistique aura été de courte
durée, beaucoup trop courte diront plusieurs
qui le voyaient logiquement comme un
futur membre de l’équipe canadienne de la
Coupe Davis.
Issu d’une famille modeste, le talent à lui seul n’a
pu aider Dussault à poursuivre son ascension.
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DANS MA VIE EST DE NE PAS AVOIR PU
POURSUIVRE MA CARRIÈRE EN TENNIS.
J’AURAIS TELLEMENT AIMÉ DEVENIR
MEMBRE DE L’ÉQUIPE CANADIENNE
DE LA COUPE DAVIS. REPRÉSENTER
LE CANADA AURAIT ÉTÉ UNE GRANDE
FIERTÉ POUR MOI.
No 102 - Février 2016 - Par Tennis Québec
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JEU, MANCHE ET MATCH DE LA VIE
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À l’époque, les meilleurs athlètes du pays ne
pouvaient compter sur le soutien financier de
la fédération nationale. Ils devaient s’appuyer
sur leurs propres ressources.
C’est en vain que Dussault aura tenté de
financer sa carrière en conciliant travail et
passion. Alors qu’il commençait un nouvel
emploi, le président de la Fédération québécoise de tennis, Arthur Porter (NDLR : à ne pas
confondre avec l’ancien président du CHUM),
avait insisté auprès de Dussault pour appeler son
employeur afin qu’il lui permette de terminer
plus tôt pour disputer son match initial à La
Coupe Montréal. Dussault refusa, considérant
qu’une telle demande était déraisonnable à
son premier jour au boulot. Les organisateurs
ne firent preuve d’aucune clémence et l’horaire
de la rencontre demeura le même. À la fin
de son quart de travail, Dussault se précipita
vers le Club de tennis Mont-Royal. Arrivé peu
de temps après l’heure officielle de début de
rencontre, Porter lui signifia qu’il avait perdu
par défaut.
Reconnu alors comme l’un des meilleurs
joueurs de tennis québécois, Dussault était
fortement apprécié des journalistes et faisait
donc régulièrement la manchette des médias
montréalais du temps. Informé de cette défaite
par défaut, le journaliste sportif Jacques
Beauchamp⁵ fustigea l’organisation dans un
texte publié le lendemain dans le MontréalMatin. Malgré l’important appui médiatique,
cet événement, allié à un manque d’argent,
sonna le glas sur la carrière de Jean Dussault
qui accrocha définitivement sa raquette alors
qu’il entamait à peine la vingtaine.
« Mon père était des plus déçus. Mais il lui était
impossible de pouvoir m’aider financièrement.
Ça été la fin d’un rêve pour moi et, malgré
cette mauvaise aventure, mon implication
dans le tennis a été une très belle expérience
pour moi », avoue avec nostalgie l’homme
maintenant âgé de 82 ans.
DE GRANDES VICTOIRES
En peu de temps, Jean Dussault aura laissé sa
marque. Jumelé au légendaire Henri Rochon⁶,
il a notamment signé une impressionnante
victoire contre la paire de double de l’équipe
canadienne de Coupe Davis, Brendan Macken
et Dan McNeil. Dussault a également disputé,
au Club Radisson de Trois-Rivières, un match
de démonstration contre son bouillant
partenaire Rochon, et ce, devant le premier
ministre Maurice Duplessis⁷.
« Mais le match dont je suis le plus fier est
celui que j’ai disputé à Lorne Maine8 au Club
intérieur de Châteauguay. Il était de trois ans
mon ainé. Après avoir remporté contre toute
attente la première manche, j’ai perdu les deux
sets suivants. »
DU COURT À LA PATINOIRE
À la suite de son retrait de la compétition,
Jean Dussault aura tourné le dos au tennis
pendant six ou sept ans. Il ne pouvait toutefois
pas bouder pour toujours le sport qui avait
marqué sa jeunesse. Par contre, c’est davantage
comme spectateur qu’il a renoué avec le sport.
Aujourd’hui encore, ses observations sur le
tennis international sont justes et bien étayées.
Jean Dussault aurait aimé que sa fille unique
Nicole démontre les aptitudes minimales lorsqu’elle a suivi des cours de tennis afin qu’elle
suive ses traces sur les courts. Toutefois, c’est
sur la glace qu’elle possédait les plus grandes
habiletés athlétiques. Non seulement elle
aura fait sa marque en patinage artistique,
d’abord comme athlète et par la suite en tant
qu’entraîneure, mais son sport aura également
propulsé son père dans une carrière jusqu’alors
insoupçonnée…
AU PANTHÉON DES SPORTS
En 1966, Jean Dussault a été l’un des membres
fondateurs du club de patinage artistique
Les lames d’argent de Laval. En 1968, le club
intègrera la section québécoise de l’Association
canadienne de patinage artistique.
>> (La suite en page 72)
1 François Godbout - Membre de l’équipe canadienne de Coupe Davis, membre des panthéons
du tennis québécois (bâtisseur et athlète) et canadien (bâtisseur) et ancien président de Tennis
Québec et de Tennis Canada
2 Rolland Godin - Membre du Panthéon du tennis québécois (joueur)
5 Jacques Beauchamp - Journaliste sportif émérite. Débute sa carrière à 16 ans au Montréal-Matin,
et ce, pendant 25 ans avant de joindre le Journal de Montréal jusqu’à son décès en 1988 (61 ans).
L’Hommage Jacques-Beauchamp est décerné chaque année au Gala SportsQuébec afin de souligner
une performance ou une contribution exceptionnelle dans le monde du sport.
3 Réjean Levesque - Adjoint de Jean Dussault à SportsQuébec de 1988 à 1990.
6 Henri Rochon - Membre de l’équipe canadienne de Coupe Davis et membre des panthéons du
tennis québécois et canadien (athlète)
4 Montréal-Matin - Quotidien montréalais fondé en 1930. Dernière édition publiée en 1978.
7 Maurice Duplessis – Premier ministre du Québec de 1936 à 1939 et de 1944 à 1959.
8 Lorne Maine - Membre de l’équipe canadienne de Coupe Davis et membre du Panthéon du tennis
canadien (athlète)
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No 102 - Février 2016 - Par Tennis Québec
No 102 - Février 2016 - Par Tennis Québec
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CINQ CHOSES QUE J’AURAIS AIMÉ QUE L’ON ME DISE QUAND JE JOUAIS AU TENNIS
jeunes font des erreurs, mais qu’ils restent des jeunes, et qu’avec 99 %
des balles bien appelées, rendons-nous à l’évidence : rares sont les
vrais tricheurs.
Si je pouvais revenir en arrière, j’aimerais aussi me féliciter pour toutes
les fois où j’ai regardé la balle tomber, voulant tellement la voir à
l’extérieur, mais ne l’appelant pas parce que, au fond de moi, je savais
très bien qu’elle ne l’était pas.
Au moment où tu fais le choix de dire la vérité, d’être honnête, c’est
parfois déchirant, parce que ça aurait été tellement facile de lever le
doigt, de dire « non, c’est mon point, c’est mon match ». Et pourtant,
des années plus tard, assise dans ma cuisine à écrire ce texte, je suis
beaucoup plus fière des fois où j’ai été honnête que les fois où ma
victoire était plus importante que tout le reste. J’ai certainement
beaucoup plus grandi en disant la vérité.
PROFITES-EN, ÇA PASSE VITE
Ça, c’est le cliché par excellence, mais vous savez quoi? Des clichés
deviennent des clichés parce qu’ils sont vrais. Tant de fois je n’ai pas
eu envie d’aller m’entraîner, d’aller courir, de faire des paniers de
services. Les foutus paniers de services. Je voulais faire autre chose :
voir des amis, regarder un film, « vedger ». Et puis, un matin, je me suis
réveillée et il n’y avait plus de championnats québécois ou canadiens,
plus de rencontres par équipe, plus de raquettes à aller faire corder.
Même pas ce foutu panier de services… Il n’y avait que mes souliers
dans ma garde-robe et le goût encore un peu doux-amer dans ma
bouche de ma dernière victoire. La dernière de ma carrière.
Je suis réaliste : aucun jeune ne va lire ce texte et se dire : « OK, à
partir de maintenant je vais être content d’aller m’entraîner chaque
jour ». Ça n’arrive pas. C’est un sport aussi beau qu’il est exigeant et,
parfois, l’envie nous échappe. J’aimerais cependant que les jeunes
joueurs réalisent, qu’un jour, ils seront probablement assis eux aussi
dans leur cuisine, avec leur café et leur 24 ans de maturité à se dire :
« wow, c’était vraiment les belles années ».
Alors, pendant que les belles années sont encore là, profitez-en! Allez
jouer à cache-cache avec votre coup droit en sachant désormais que
vous finirez toujours par le retrouver.
Retour au début de l’article, page 31
SUITE DE LA PAGE 34
JEAN DUSSAULT. LE TALENT N’A PAS SUFFI.
Il collaborera également à ce que cette section devienne la Fédération
de patinage artistique du Québec (aujourd’hui Patinage Québec),
organisation qu’il a présidée pendant quelque 25 ans. Il se fera
remarquer par les dirigeants de l’Institut des sports du Québec.
Ils l’embaucheront en 1971. L’Institut deviendra successivement
La Société des sports du Québec, puis SportsQuébec où il occupera
le poste de Directeur du financement et du marketing jusqu’à sa
retraite en 1996.
Jean Dussault a joué un rôle de premier plan dans l’histoire du sport
au Québec. Son apport important a été reconnu par plusieurs, dont
le Panthéon des sports du Québec qui l’a intronisé en tant que
bâtisseur en 2003.
Le tennis montréalais, québécois ou canadien ne le reconnaîtra possiblement jamais officiellement, et ce, même s’il a été l’un des meilleurs
joueurs juniors que nous ayons connus. Jusqu’à maintenant, seulement
son entourage et certains témoins de ses exploits pouvaient vanter
son talent et ses exploits. Mais plusieurs savent dorénavant qu’il a
fait sa marque, éphémère peut-être, mais suffisamment importante
pour que son nom, celui de Jean Dussault, fasse partie intégrante de
l’histoire de notre sport au Québec.
« En fait, la plus grande déception dans ma vie est de ne pas avoir
pu poursuivre ma carrière en tennis. J’aurais tellement aimé devenir
membre de l’équipe canadienne de la Coupe Davis. Représenter le
Canada aurait été une grande fierté pour moi », conclut avec émotion
Jean Dussault.
ZONE DE FRAPPE
Et qui sait? S’il avait eu les ressources financières suffisantes pour
supporter son indéniable talent, son nom logerait possiblement sur
la liste des athlètes intronisés aux panthéons du tennis québécois
et canadien.
Retour au début de l’article, page 34
Nick Kyrgios (AUS)
Quart-de-finaliste
Internationaux d’Australie 2015
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No 102 - Février 2016 - Par Tennis Québec
yonex.com
YONEXCOM
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