Mardi 8 septembre 2015

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Mardi 8 septembre 2015
Mardi 8 septembre 2015
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Le Fax : 021 36 33 35
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Ministère de l’intérieur - élus locaux : Des contrats de performance seront signés (El
Moudjahid) .................................................................................................................. 3
Développement local : le foncier industriel à la charge des walis (Algérie
patriotique) .................................................................................................................. 4
Rencontre nationale sur la situation économique, Mekidèche : «Régler le déficit
budgétaire sans passer par le Fonds de régulation des recettes» (El Moudjahid) ....... 5
TURQUIE, MAROC, BRÉSIL, COLOMBIE : Lutte contre l’informel : la tentative
algérienne à la lumière des expériences étrangères (TSA) ......................................... 7
Le ministre du tourisme Amar Ghoul, hier, à Bouira : “L’État s’engage à faciliter les
procédures aux investisseurs” (Liberté) .................................................................... 11
Baisse généralisée des cours agricoles : l’Algérie augmente ses importations (TSA)
................................................................................................................................... 11
APN: présentation et débat dimanche du projet de loi portant code du Commerce
(APS)......................................................................................................................... 12
Téléphonie mobile en Algérie : un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars (El
watan) ........................................................................................................................ 13
GARDÉE DANS LES TIROIRS DEPUIS SEPT ANS : Boudiaf "libère" l'Agence
nationale du médicament (L’Expression) ................................................................. 14
Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 16
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Secteur des assurances en Algérie : Trois Nouvelles compagnies agréées
(L’Econews) .............................................................................................................. 16
Commerce ............................................................................................................................................................ 16
Coopération ......................................................................................................................................................... 16
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Manifestations économiques : L’Algérie participera à une vingtaine de foires et
expositions à l’étranger en 2016 (APS) .................................................................... 16
Accord de coopération parlementaire entre l’Algérie et la France (Algérie
Patriotique) ................................................................................................................ 17
Tramway de Sétif : La gestion de la billetterie confiée à l’espagnol Indra (El Watan)
................................................................................................................................... 18
.................................................................................................................................. 18
Veille ..................................................................................................................................................................... 19
2
A la une
Ministère de l’intérieur - élus locaux : Des contrats de performance
seront signés (El Moudjahid)
D.R
L’État a décidé de suivre de «très près» et de manière rigoureuse le
développement local dans chaque commune et wilaya en imposant aux
walis et aux maires de signer des contrats de performance avec la tutelle,
a indiqué, hier, un responsable au ministère de l’Intérieur et des
Collectivités locales.
«Dès cette année, et tel qu’a été édicté par le ministre de l'Intérieur et des
Collectivités locales lors de la réunion gouvernement-walis, des contrats de
performance seront introduits», a déclaré, à l’APS, M. Azzeddine Kerri,
directeur des finances locales. «Les élus seront ainsi tenus de rendre des
comptes non seulement sur le taux de consommation des crédits, mais sur
la valeur ajoutée en matière d’investissement, de postes d’emploi créés, de
ressources propres valorisées et de nombre de problèmes réglés», a-t-il
précisé. Lors de la dernière réunion gouvernement-walis, le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, a instruit les walis et les présidents de
commune de jouer un rôle plus actif pour attirer l’investissement et créer
de l’emploi. «Bien qu’importants, les taux d’avancement des projets et la
consommation de crédits ne doivent plus constituer les seuls indicateurs de
performance
de
la
gestion
locale.
Aujourd’hui, vous serez évalués sur les créations d’activités et d’emplois,
l’implantation d’investissements et d’entreprises et l’évolution de
l’attractivité économique des territoires dont vous avez la responsabilité»,
a
asséné
M.
Sellal
aux
walis
présents.
«Le rôle des autorités locales, et à leur tête les walis et, bien sûr, les P/APC,
est déterminant dans cette démarche (promotion de l’investissement local,
ndlr). Vous êtes, Mesdames et Messieurs, la clé de voûte de notre dispositif,
et c’est un véritable surpassement de soi que nous attendons de vous», at-il
dit.
Les walis ont été ainsi sommés de jouer leur rôle en matière de création
d'activités et d'emplois, d’implantation d'investissements et d'entreprises et
d'amélioration de l'attractivité économique des territoires dont ils ont la
responsabilité. «Désormais, les walis seront évalués sur ces plans qui
constituent les indicateurs de performance de la gestion locale», avertit, de
son côté, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine
Bedoui.
L'élaboration d'une nouvelle vision économique et la modification des
3
modes de fonctionnement et de régulation constituent, selon le ministre, un
défi à relever, compte tenu de la conjoncture actuelle marquée par une
baisse continue des cours du pétrole.
Développement local : le foncier industriel à la charge des walis
(Algérie patriotique)
.
L’attribution du très demandé foncier industriel ne sera plus soumise au
Comité d’assistance à la localisation et la promotion des investissements et
de la régulation du foncier (Calpiref) auquel revenait la décision d’octroi du
foncier industriel. Selon Azzeddine Kerri, directeur des finances locales au
ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, des mesures proposées
pour la loi de finances 2016 vont faire sauter ce verrou qui constituait un
frein pour l’investissement local. Dans un entretien accordé à l’agence
officielle, ce responsable a affirmé que «désormais, ce foncier sera
disponible car il sera à la charge des walis qui auront donc plus de
responsabilité et plus de liberté pour promouvoir l’investissement». Ainsi
donc, le très explosif foncier industriel qui ne cesse de faire couler beaucoup
d’encre est confié aux walis. Des walis qui font l’objet pour moins que ça de
fortes pressions. Le cas du défunt wali d’Annaba est édifiant. Pourraient-ils
donc résister aux puissants lobbys locaux ? Kerri n’explique pas comment
garantir la transparence dans l’attribution de ce foncier très convoité. Ce
responsable au ministère de l’Intérieur ne répond pas à ces questions. Il se
contente de faire état des mesures envisagées pour améliorer les finances
locales. Et pour lui, «2016 sera l’année de la performance pour la finance
locale». Pour lui, le gouvernement a fini par comprendre que les collectivités
locales doivent devenir un vrai moteur de création de richesses et d’emplois
à travers la promotion de l’investissement local. Jusqu’à présent, les
collectivités locales bénéficiaient d’une solidarité financière centralisée,
assurée par la Caisse de garantie des collectivités locales (qui vient
remplacer le Fonds commun des collectivités locales, FCCL), à travers des
subventions octroyées annuellement aux communes. Mais avec la crise
pétrolière et la durabilité de la chute du prix du baril de l’or noir, le
gouvernement ne pourra plus continuer à financer le «développement
local». Ainsi, «dès 2016, les collectivités locales auront toute latitude de
développer des activités économiques susceptibles de générer une plusvalue. Elles devront épuiser toutes leurs ressources non consommées avant
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d’aller en demander d’autres. Il faut ensuite mettre un terme aux
surévaluations des dépenses et aux sous-évaluations des recettes,
l’investissement local prendra enfin le relais», a détaillé ce responsable.
Mais la question du foncier suffira-t-elle pour faire décoller l’économie locale
? Il faut dire que de nombreux hommes d’affaires se plaignent de difficultés
rencontrées pour accéder au foncier industriel dans un pays vaste comme
l’Algérie.
Rencontre nationale sur la situation économique, Mekidèche :
«Régler le déficit budgétaire sans passer par le Fonds de
régulation des recettes» (El Moudjahid)
D.R
Trois questions à Mustapha Mekidèche, vice-président du CNES, à propos
de la rencontre, prévue pour le 20 septembre, qui verra la participation de
nombreux experts, chercheurs universitaires et une importante délégation
de la diaspora algérienne. Les travaux en panels permettront de sortir avec
des propositions concernant le lancement des réformes économiques qui
vont permettre à notre économie de se diversifier.
Autour de quels axes essentiels se dérouleront les travaux de cette
conférence
nationale
?
Dans un contexte de crise dite de cycle long, il faut aller rapidement vers
une rationalisation et surtout plus de rigueur dans la gestion des dépenses,
et trouver d’autres sources de financement, notamment en ce qui concerne
la gestion interne qui connaît un déséquilibre. C’est la problématique autour
de laquelle s’articuleront les travaux de la prochaine rencontre qui sera
consacrée à la situation économique de l’Algérie dans un climat de crise
économique
qui
se
profile.
La
problématique
est
donc
posée
?
La problématique qui se pose aujourd’hui, c’est comment régler le déficit
budgétaire sans passer par le Fonds de régulation des recettes (FRR).
La situation du pays n’est pas alarmante, mais préoccupante, surtout que
nous avons subi un choc externe qui a duré depuis le mois de juin 2014.
Les conséquences sont graves en termes de durée et en termes de pertes
en recettes extérieures, il s’agit pour nous d’une crise de longue durée,
pareille à celle de 1986, dont il faut tirer les enseignements.
5
En fait, il s’agit d’un diagnostic de l’économie nationale rigoureux, précis et
chiffré…
Il s’agit aussi, à cette occasion, d’aborder les faiblesses et les atouts qui
caractérisent le pays, résolu à atteindre une croissance forte.
Cette rencontre permettra aux participants d’apporter des analyses
approfondies, étayées de statistiques et affûtées grâce aux consultations
menées auprès de l’ensemble des institutions concernées, du secteur privé,
du
monde
académique
et
de
la
société
civile.
Objectif affiché : identifier clairement ce qui entrave la croissance ; et cibler
les obstacles auxquels remédier en priorité, pour asseoir une économie forte
et dynamique.
Selon un responsable du FMI reçu par le ministre de l’Industrie et des
Mines : “La baisse du pétrole s’annonce durable” (Liberté)
La baisse du pétrole s’annonce durable. C’est du moins les prévisions du
chef de division au département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds
monétaire
international (FMI), Jean-François Dauphin, reçu, avant-hier, par le ministre
de
l’Industrie
et
des
Mines,
Abdesselam
Bouchouareb.
Jean-François Dauphin, le nouveau chef de mission en Algérie pour le FMI,
a affirmé avoir “eu de bons échanges” avec le ministre de l’Industrie.
“Nous venons discuter de la situation économique algérienne dans un
contexte assez particulier, qui est celui d’une économie qui fait face à un
choc de grande ampleur avec la baisse des prix du pétrole”, a-t-il indiqué.
Pour ce responsable du FMI, la baisse des prix du pétrole s’annonce durable.
“Nous avons débattu des politiques économiques qui permettent de faire
face à ce choc et de repenser le modèle économique algérien pour réduire
la dépendance de l’économie aux hydrocarbures et développer d’autres
secteurs
porteurs
de
croissance
et
d’emploi”,
a-t-il
révélé.
Lors de cette audience, le ministre de l’Industrie et des Mines a souligné les
efforts consentis par l’Algérie pour accélérer la croissance économique qui
passe par la relance de l’industrie et la promotion de la production nationale,
afin d’améliorer la résilience de l’Algérie face aux perturbations des cours
du
baril
de
pétrole.
“M. Bouchouareb a rappelé les principaux axes de la politique d’ajustement
par l’offre que développe le secteur dans le cadre de sa politique industrielle,
notamment par l’accélération de la réalisation de grands projets industriels,
la réorganisation et l’appui à la redynamisation du secteur public,
l’amélioration du climat des affaires avec un code des investissements
rénové et plus efficace en cours d’élaboration, un dispositif plus performant
de gestion de l’accès au foncier, etc.”, indique le communiqué du ministère.
“Du point de vue des politiques de demande, le secteur agit dans le cadre
de ses prérogatives pour réserver les ressources publiques aux projets
productifs prioritaires en cohérence avec la stratégie de diversification
économique et de relance de la croissance”, précise le ministre de l’Industrie
et
des
Mines.
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TURQUIE, MAROC, BRÉSIL, COLOMBIE : Lutte contre l’informel : la
tentative algérienne à la lumière des expériences étrangères
(TSA)
Le gouvernement algérien a lancé une campagne pour inciter à la
« bancarisation » des fonds de l’économie informelle. En d’autres
termes, une amnistie fiscale qui fixe une taxe forfaitaire libératoire de 7%
pour tout dépôt de sommes non déclarées et qui garantit l’absence de
poursuites judiciaires pour les déposants. Seulement, jusqu’à présent, les
acteurs de l’économie informelle et les détenteurs d’épargne en dehors du
circuit officiel ne se bousculent pas aux portes des banques pour bénéficier
de ces dispositions du gouvernement.
Dans ce contexte, il est intéressant de comparer la tentative algérienne
avec les expériences de pays étrangers qui tentent, avec plus ou moins de
succès, la transition de l’économie informelle vers les circuits officiels.
TSA vous propose un tour d’horizon des différentes mesures prises à travers
le monde. Cela permet également de dégager un certain nombre de pistes
pour améliorer l’efficacité de la lutte contre l’informel et garantir une
meilleure réussite de l’opération de régularisation en Algérie.
La Turquie : une lutte multiforme
Le poids de l’informel dans l’économie turque est important. Selon les
chiffres communiqués par le ministère des Finances turc, il était de 32,5%
du PIB en 2002. Plus encore, l’emploi informel s’élevait à 37,6% à l’époque.
Onze ans plus tard, en 2013, ces taux ont baissé drastiquement : l’économie
informelle ne représentait plus « que » 26,5% en 2013, soit une baisse de
6 points du PIB. Sur la même période, l’emploi informel a été réduit de
23,1% pour atteindre 14,5%. Une performance plus qu’appréciable. A
moyen terme, le gouvernement turc veut réduire la part de l’économie et
de l’emploi informels de 5 points supplémentaires.
La question qui se pose alors est la suivante : comment les autorités turques
ont-elles réussi un tel exploit ?
C’est, de toute évidence, une lutte multiforme, de grande ampleur et de
longue haleine. Pas moins de « 14 grandes institutions publiques » sont
impliquées, selon le ministre turc des Finances, Mehmet Simsek. La Turquie
a surtout mis en place des réformes macroéconomiques d’envergure.
Une partie importante de ces changements a trait à la politique fiscale du
pays : l’impôt sur les sociétés est passé de 33% à 20%. Dans le même
temps, l’impôt sur le revenu, progressif, a vu son plus fort taux baisser de
49,5% à 35% , tandis que le taux inférieur a été relevé de 15% à 22%.
Mais en ce qui concerne le salaire minimum, il peut être exempté d’impôt
sur le revenu, selon la situation familiale et le nombre d’enfants à charge.
Dans le même temps, le gouvernement turc a sensiblement abaissé les taux
de la TVA : de 18% à 8% pour la santé, l’éducation, les vêtements et le
tourisme. Mieux, la TVA sur les principaux produits alimentaires est à
seulement 1%.
7
Un autre volet des réformes touche à l’entreprise, notamment à
l’environnement des affaires. Cela se traduit par une simplification des
procédures à travers l’élaboration d’un nouveau code du commerce, une
révision de la réglementation sur la dette, le vote d’une nouvelle loi
pour l’impôt sur le revenu et la préparation de nouvelles procédures fiscales.
En somme, une politique volontariste qui traite les différents aspects de
l’économie informelle.
Plus encore, la Turquie inscrit sa lutte contre l’économie « souterraine » à
l’international, consciente que « l’activité économique informelle dans une
partie du monde a des conséquences négatives ailleurs ». C’est ainsi que le
gouvernement coopère avec de nombreux pays, à travers des accords de
double-imposition avec 82 pays et des échanges de renseignements avec 5
autres. La Turquie propose aussi la mise en place d’un identifiant fiscal
international unique.
Maroc : l’informel contribue toujours à la paix sociale
La lutte contre l’économie informelle fait aussi l’actualité chez nos voisins
marocains. Et pour cause, selon le dernier rapport du Haut commissariat au
plan (HCP), la part de l’informel est estimée à 14% du PIB et touche tous
les secteurs d’activités, notamment celui du commerce. Considéré comme
un filet de sécurité pour les familles aux revenus faibles, l’informel
représente près de 40% des emplois non agricoles et est constitué à plus
de 90% de très petites entreprises et d’auto-entrepreneurs.
Pour ne pas brusquer ses TPE, qui permettent aux ménages les plus
démunis de se constituer des revenus plus ou moins fixes, les autorités
marocaines les incitent à intégrer le secteur formel en réduisant leur niveau
d’imposition.
Ainsi, le royaume a modifié son système fiscal en abaissant l’impôt à 15%
pour les sociétés au chiffre d’affaires ne dépassant pas le million de dirhams,
contre 30% pour les entreprises chiffrant au-delà de cette somme. Même si
cette mesure n’a pas eu l’effet escompté, le Royaume a poursuivi dans sa
lancée en facilitant les procédures de création d’entreprises. En parallèle,
des mesures complémentaires sont en cours, indique un compte-rendu des
Nations unies citant notamment le projet de « sédentarisation des
commerçants ambulants » via la mise en place de sites aménagés et de
centres commerciaux.
Des mesures fiscales complémentaires devraient être mis en place à travers
la loi de finances 2016, les acteurs des secteurs de l’agroalimentaires, du
textile et du tourisme demandent notamment une réduction du taux de TVA
à l’image de ce qui a été fait en Turquie.
Le Brésil : hyper-simplification
Le plus grand pays d’Amérique latine a connu une expansion de son secteur
informel dans les années 90. Il existe toujours amplement, mais parvient à
être contenu par des mesures économiques et une réglementation du
marché du travail.
Au cours des deux dernières décennies, le Brésil a pris des mesures
significatives permettant d’endiguer le secteur informel. Parmi celles-ci, une
loi générale sur les PME, votée en 2010, qui créée le concept de « micro8
entreprise individuelle » et allège les formalités rencontrées par les petits
entrepreneurs. Une mesure qui s’inscrit dans le programme
SIMPLES, instauré en 1996. Revu en 2006, le programme renommé
SUPERSIMPLES réduit la taxation et les formalités administratives des PME.
Il a permis la formalisation de 9 millions d’entreprises qui existent
désormais sous ce régime fiscal, et ce depuis 2007 seulement.
D’autre part, la croissance économique, marquée par le boom des
exportations au début des années 2000, est un des facteurs permettant la
formalisation de l’économie et la demande d’emploi dans le secteur formel.
En parallèle, le Brésil a aussi élargi les prérogatives des inspecteurs du
travail qui interviennent sur les deux types d’économie et permettent une
réduction du travail illégal, surtout dans le cas de mineurs. Des mesures qui
permettent une régression du secteur informel. Selon le bureau de l’OIT au
Brésil, « Le taux d’emploi formel a atteint 56,6% » en 2012, « une hausse
de 13,9 points » en dix ans seulement. Des chiffres positifs qui sont aussi
dû à la synergie des mesures prises conjointement par les acteurs
économiques, institutionnels, politiques et sociaux.
En termes de politique fiscale, le Brésil est connu pour avoir un système
d’imposition complexe. Le pays ne dispose pas de TVA au sens classique,
mais divers impôts sur la valeur ajoutée existent. L’IPI (Impôts sur les
produits industriels) varie de 0 à 20%. Il est surtout utilisé pour orienter la
consommation vers les produits locaux, en imposant plus fortement les
importations. Ces dernières, lorsqu’elles sont issues d’un pays en dehors de
la zone de libre échange du Mercosur, font l’objet d’une taxe spécifique
(Taxe sur les importations) qui peut aller jusqu’à 20%. De son côté, l’ICMS
(essentiellement pour les services de transport de biens et services) est
différent selon les États et varie de 17% à 19%. En termes d’impôts sur les
revenus, les taux sont progressifs, de 0% pour les bas revenus jusqu’à
27,5% pour la tranche supérieur à 4000 Rials brésiliens. Cela dit, il est jugé
injuste car les très hauts revenus ne sont pas taxés davantage. Enfin, en ce
qui concerne les entreprises, il existe un taux unique de 15% et ce, que
l’entreprise soit déclarée ou non. C’est le sens de l’élargissement des
prérogatives des inspecteurs du travail et des impôts.
Colombie : un contrôle strict et traçabilité des transactions
En Colombie, le poids de l’économie informelle est parmi le plus important
d’Amérique latine. Selon un rapport de l’OCDE datant de janvier 2015,
l’emploi informel représente entre 50 et 70% de l’emploi total dans le pays.
Mais des efforts et des progrès considérables ont été enregistrés en
Colombie. Le gouvernement de Bogota a entrepris une série de réformes
du marché du travail et surtout, a sensiblement amélioré le climat des
affaires à travers une simplification de la réglementation et des procédures.
La Colombie a d’ailleurs amélioré son positionnement dans le
classement Doing Business de la Banque mondiale.
Par ailleurs, la Colombie avait lancé, en 1994, une amnistie fiscale de
grande ampleur. Il suffisait, pour les détenteurs de fonds issus de l’informel,
de se présenter à la banque et de déposer leur argent dans des comptes,
sans aucune taxe, ni vérification de la provenance des fonds. La mesure
9
fiscale visait notamment à attirer l’argent du narcotrafic et de l’intégrer au
circuit officiel.
Seulement, à partir du moment où l’argent est en banque, toutes les
transactions deviennent traçables. En effet, le gouvernement colombien a
accompagné l’amnistie fiscale par la mise en place d’un système
d’identification fiscale baptisé Mouiska : toutes les transactions s’effectuent
par carte bancaire et doivent être associées à un numéro identifiant sur ce
système. Cela permet de réduire la portée de l’informel, sans pour autant
y mettre un terme.
La totalité de l'autoroute Est-ouest achevée fin octobre 2015 (APS)
Les travaux de réalisation des tronçons restants de l'autoroute Est-ouest
devraient être achevés fin octobre prochain, a affirmé lundi le ministre des
Travaux Publics, Abdelkader Ouali.
"La totalité de l'autoroute Est-ouest (1.216 km) de Tlemcen jusqu'à Skikda,
Annaba et les frontières tunisienne seront achevés vers la fin octobre à
l'exception du tronçon situé au niveau de Lakhdaria" (Bouira) toujours en
cours de réhabilitation, a indiqué M. Ouali sur les ondes de la radio
nationale.
Ce tronçon, qui connait un très grand problème de glissement de terrain,
nécessite des travaux "très complexes" qui peuvent durer jusqu'à mai ou
juin 2016, a-t-il expliqué.
M. Ouali a indiqué, à ce titre, que les travaux de réhabilitation sur cette
autoroute ont touché 175 km dont 130 km ont été livrés et ouverts à la
circulation à Bordj Bou Arreridj, Bouira, Blida, Ain Defla et Chlef.
Le contournement de Djebel El Ouahch, liant Constantine à Skikda sur 13
km, serait également livré vers fin octobre prochain après avoir enregistré
des retards à cause du conflit avec le consortium japonais Cojaal, chargé
de réaliser les tronçons de cette autoroute à l'Est du pays.
"Une partie de ce tronçon est désormais prise en charge par des entreprises
algériennes pour le livrer dans les délais", selon le ministre qui ajoute que
des négociations sont actuellement en cours entre l'Agence nationale des
autoroutes (ANA) et Cojaal concernant la reprise des travaux bloqués à
cause du conflit.
Parallèlement, le ministère des Travaux Publics prépare deux projets de
texte régissant le pesage des véhicules lourds qui contribuent fortement à
la dégradation de l'état des routes et autoroutes, indique encore le premier
responsable du secteur.
Par ailleurs, M. Ouali a rappelé la fusion entre l'ANA et l'Algérienne de
gestion des autoroutes (AGA) qui sera opérée prochainement pour donner
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naissance à une nouvelle entité dénommée Algérienne des autoroutes
(ADA).
"Le projet de texte de ce jumelage, qui a pour objectif de créer une
meilleure cohérence entre les deux agences, est actuellement au niveau du
Gouvernement pour concertation", a souligné le ministre.
Le ministre du tourisme Amar Ghoul, hier, à Bouira : “L’État
s’engage à faciliter les procédures aux investisseurs” (Liberté)
Le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat,
Amar Ghoul, en visite hier à Bouira, a insisté sur la nécessité de développer
et de promouvoir le tourisme de montagne. S’exprimant lors d’un point de
presse organisé à Tikjda au Parc national du Djurdura, le ministre a indiqué
être prêt à faciliter toutes les procédures aux opérateurs qui veulent investir
dans
le
tourisme
de
montagne.
“Il faut désormais penser à un tourisme de tous les jours et de toute l’année,
et non pas un tourisme axé essentiellement sur la saison estivale”, a-t-il
ajouté. Il cite l’exemple de la wilaya de Bouira où de très beaux sites
attendent
d’être
exploités.
“La région possède des potentialités naturelles inestimables constituées de
forêts, d’espaces verts, de montagnes, une richesse rare qu’il y a lieu de
mettre en valeur, il faut faire plus d’efforts, afin d’exploiter totalement les
avantages qu’offrent de tels jolis sites qui existent partout dans le pays et
qui sont susceptibles d’apporter une plus-value à notre économie et créer
de la richesse pour toute la région.” Le représentant du gouvernement a
exhorté les responsables à prendre en compte la préservation et la
sauvegarde des milieux naturels protégés avant de s’enquérir sur place de
l’avancement de l’étude d’extension du Centre national des loisirs et des
sports
(CNLST).
Cette extension devrait permettre à l’hôtel Djurdjura de passer d’une
capacité de 400 à 800 lits, mais ce projet annoncé à plusieurs reprises et
dont les travaux devaient être achevés en 2014 a été toujours renvoyé aux
calendes grecques. Le ministre a eu un aperçu sur le plan d’aménagement
du futur pôle touristique de la wilaya de Bouira confié à l’Agence nationale
de l’aménagement du tourisme comme il s’est enquis de plusieurs projets
d’étude d’aménagement touristique comme la zone d’expansion touristique
(ZET) de Tala Rana, dans la commune de Saharidj, ou encore celles de Sour
El-Ghozlane, de Haïzer et d’El-Asnam.
Baisse généralisée des cours agricoles : l’Algérie augmente ses
importations (TSA)
La baisse des cours agricoles enregistrée sur les marchés internationaux
profite à l’Algérie qui a fait l’acquisition de 550 000 tonnes de blé lors d’un
appel d’offre la semaine dernière, rapporte Reuters.
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La semaine dernière l’Algérie réservait quelques 400 000 tonnes de blé à
un prix variant entre 195 et 196$/t pour une livraison en octobre et
novembre. Une commande qui a été gonflée ce lundi pour atteindre 550 000
tonnes selon les estimations de spécialistes cités par l’agence.
Alors que les besoins de l’Algérie tournent autour de 450 000 tonnes par
mois, le pays a fait l’achat de près de 3 millions de tonnes de blé pour une
livraison entre les mois de juillet et novembre, soit 600 000 tonnes par
mois.
Les importations algériennes augmentent donc inversement à la tendance
des prix observés sur les cours mondiaux, les productions américaines et
françaises étant lésées par l’offre émanant des pays de l’Est.
APN: présentation et débat dimanche du projet de loi portant code
du Commerce (APS)
L'Assemblée populaire nationale (APN) tiendra dimanche et mercredi deux
séances plénières consacrées respectivement à la présentation et au débat
de deux projets de loi portant code du Commerce et loi d'orientation sur la
recherche scientifique et le développement technologique, a indiqué lundi
un communiqué de l'Assemblée.
Lors d'une réunion du bureau de l'APN consacrée à la définition de l'ordre
du jour des travaux de l'Assemblée, il a été décidé de la reprise des travaux
à partir de dimanche prochain, par une séance plénière consacrée à la
présentation et au débat du projet de loi portant code du Commerce.
Une autre séance est prévue mercredi pour la présentation et le débat du
projet de loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement
technologique.
Le vote de ces deux projets de loi aura lieu jeudi, 17 septembre et
concernera également le projet de loi portant loi de finances
complémentaire (LFC) 2015, ainsi que l'ordonnance 15-02 amendant et
complétant l'ordonnance 66-155 portant code de procédure pénale,
souligne le document.
Selon le communiqué, la réunion présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa,
président de l'APN, a débuté par le dépot du projet de la LFC 2015 et de
l'ordonnance 15-02 amendant et complétant l'ordonnance 66-155 portant
code de procédure pénale auprès des commissions spécialisées pour
examen.
Le bureau a, en outre, examiné les questions déposées à son niveau et
décidé de soumettre 34 questions écrites et 18 autres orales au
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gouvernement, car remplissant les conditions juridiques. Une séance
consacrée aux questions orales aura lieu jeudi 10 septembre.
Par ailleurs, le bureau a transmis aux concernés l'avis du gouvernement sur
la proposition d'une loi amendant la loi n° 83-11 relative aux assurances
sociales modifiée et complétée.
Le bureau a annoncé la vacance du siège du député Boubekeur Kedouda,
de l'Alliance Algérie verte (AAV), suite à la démission de ce dernier, et
décidé d'en informer le Conseil constitutionnel en vue de son remplacement,
conclut le communiqué.
Téléphonie mobile en Algérie : un chiffre d’affaires de 3 milliards
de dollars (El watan)
L’Autorité de régulation des postes et des télécoms (Arpt) a dévoilé le bilan
2014 du secteur de la téléphonie et internent. Si le segment fixe amorce
une nette tendance baissière, le mobile, en revanche, poursuit sa
progression.
Le secteur de la téléphonie mobile a réalisé un chiffre d’affaires de 324,09
milliards de dinars (environ 3 milliards $) durant l’exercice 2014, soit une
hausse de 08 % par rapport à 2013. Le revenu moyen mensuel par abonné
(ARPU3) est de 651 dinars en 2014, contre 648 dinars l’année d’avant.
Le nombre d’abonnés (GSM & 3G) a dépassé les 43, 28 millions, en hausse
de 9,26 %. L’opérateur OTA (Djezzy) demeure en tête avec 18.6 millions
d’abonnés, contre 13,02 millions pour ATM (Mobilis) et 11.6 millions
d’abonnées pour WTA (Ooredoo). L’opérateur qatari a toutefois réalisé le
meilleur taux de croissance (22 %). OTA détient ainsi près de 43 % des
parts de marché, contre répétitivement 30 % et 26 % pour ATM et WTA.
Le nombre d’abonnées 3G représente moins de 20 % du parc global, soit
8.5 millions d’abonnés dont 3,8 millions pour Mobilis, suivi de près par WTA
avec 1,4 millions. Affecté par le litige ayant opposé, dans le passé, sa
maison mère aux autorités algériennes, Djezzy vient loin derrière ses
concurrents, avec seulement 1,25 million d’abonnés 3G. Le taux de
pénétration au service téléphonique de troisième génération est de 21,54%.
C'est-à-dire
22
abonnés
sur
100
habitants.
24 % des ménages algériens ont un accès internet
Le parc d’abonnés au réseau de téléphonie fixe est estimé, en 2014, à plus
13
de 3,09 millions, contre plus de 3,5 millions d’abonnés en 2013. Un recul
de près de 13%. Le réseau radioélectrique (WLL) reste marginal avec moins
de 300 mille abonnés. Le bilan indique que 40 % des ménages algériens
disposent d’une ligne de téléphone fixé, contre un peu plus de 47 % en
2013.
Le parc abonnés internet compte près de 1.6 million d’abonnés dont 1.5
pour l’ADSL. La 4G LTE compte plus de 80 mille abonnés. Le Wimax, quant
à lui, 370 abonnés.
L’abonnement à internent a progressé de 24,64 % en 2014. La densité
internet (nombre d’abonnés par 100 habitant) est de 4.5 % seulement. La
proportion des ménages disposant d’un accès internent a atteint 24 %,
selon les chiffres de l’Arpt.
GARDÉE DANS LES TIROIRS DEPUIS SEPT ANS : Boudiaf "libère"
l'Agence nationale du médicament (L’Expression)
Le ministre de la Santé a repris hier son bâton de pèlerin pour effectuer une
visite «inopinée».
Le projet du décret exécutif définissant les missions et l'organisation de
l'Agence nationale du médicament créée en juillet 2008 sera présenté
demain lors de la réunion du gouvernement pour examen et adoption, a
affirmé à Alger le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. «L'Agence
nationale du médicament qui se veut un acquis de taille pour le système de
santé, veillera à l'organisation et à la gestion des médicaments en terme
d'enregistrement et de contrôle», a précisé le ministre au terme d'une visite
d'inspection dans plusieurs structures hospitalières de la capitale. Le
ministre de la Santé a ainsi repris hier son bâton de pèlerin pour effectuer
une visite «inopinée» selon un cadre supérieur de ce département qui a
confié à L'Expression que le staff du ministère lui-même ne l'a appris que
«tardivement en fin de journée», la veille. Cette méthode de travail permet
au ministre de débusquer les actions inappropriées des responsables sur le
terrain même et de façon impromptue sans qu'une mise en scène
quelconque ne vienne faire miroiter une situation donnée. A cet égard, il
nous a été permis de constater par exemple la parfaite hygiène observée
dans les services de maternité et d'oncologie visités par la délégation
ministérielle. Cette constatation faite sur place par le lambda que nous
sommes en matière médicale, n'a pas empêché le ministre de s'enquérir de
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certains détails d'accueil et de traitement des malades en général et
notamment des parturientes, et ce, de visu et directement auprès des
professeurs chefs de service accompagnant le ministre dans sa visite de
travail
et
d'inspection.
M.Boudiaf a, par ailleurs, annoncé la réhabilitation ainsi que la mise à niveau
de 42 établissements hospitaliers publics dont sept seront remplacés par de
nouvelles structures. Il a, à cette occasion, annoncé le lancement des
travaux de quatre hôpitaux spécialisés en maternité et soins infantiles d'une
capacité de 150 lits chacun dans les communes de Rouiba, Douéra, Aïn
Bénian et Baba Hassan. «L'hôpital de Douéra sera réceptionné en fin
d'année, alors que les travaux de réalisation des autres hôpitaux seront
lancés en début 2016», a affirmé le directeur de la santé de la wilaya
d'Alger.
Concernant la santé scolaire, un contrôle médial débutera à partir de la
semaine prochaine au niveau des établissements éducatifs pour les trois
cycles (primaire, moyen et secondaire), a indiqué M. Boudiaf. Des
consultations médicales seront assurées, à travers les écoles, pour un suivi
médical des élèves scolarisés, a-t-il précisé, soulignant que l'enseignement
est garanti aux élèves hospitalisés en vertu d'une convention signée entre
les ministères de la Santé et de l'Education nationale. A la clinique
d'obstétrique et de gynécologie, sise à l'hôpital Mustapha, le ministre a
recommandé aux responsables présents de «savoir gérer le flux incessant
des malades» qui reçoivent quelque 400 visiteurs/jour. Pour ce faire, a-t-il
dit, l'établissement dispose de «tout ce qu'il faut pour réussir ces
consultations cliniques en respectant et en développant les actes d'analyses
et de premiers soins nécessaires.» Le ministre a poursuivi sa visite au
service du planning familial avant de se rendre à l'amphithéâtre où se
déroulaient des travaux de réhabilitation. Là, il a été déploré par les
responsables le manque de personnel dans les services d'entretien et
d'hygiène. Au service d'oncologie médicale de l'hôpital, plus connu sous le
nom de Centre Pierre et Marie Curie (Cpmc), le ministre s'est rendu au
service de réanimation où se trouvait une dizaine de malades. Il s'est
ensuite déplacé vers diverses ailes du service telles que celles d'oncologie,
hématologie, chirurgie, radiothérapie ou de l'aplasie. Concernant le
fonctionnement proprement dit des consultations, le ministre a fort regretté
que le délai pour obtenir un rendez-vous pour une consultation puisse
atteindre (actuellement) trois mois pour que la demande soit satisfaite. Il
a, à ce titre, instruit les responsables que l'intérêt du malade passe avant
toute autre considération, tout comme il l'avait déjà réitéré lors de sa
récente
visite
à
l'hôpital
de
Constantine.
Poursuivant sa visite des lieux, Boudiaf a été orienté vers le service
«anesthésie et réanimation» et celui de la «chirurgie-hommes», deux
espaces en travaux depuis deux mois et devant être terminés, selon
l'économe de l'hôpital, dans un mois. Boudiaf, qui s'est félicité que les délais
impartis aient été respectés, a reçu des explications techniques quant au
revêtement des murs avec un matériau noble anti-bactéries et anti-chocs
contre les heurts de chariots cliniques circulant dans les couloirs.
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Finance/Banque/bourse
Secteur des assurances en Algérie : Trois Nouvelles compagnies
agréées (L’Econews)
Le paysage du secteur des assurances en Algérie continue son expansion.
Selon l’arrêté paru au journal officiel numéro 45, trois nouvelles compagnies
d'assurance ont été agréées.
Il s’agit notamment de la société d’assurance « Algerian Gulf Life Insurance
Company », de la SAR « NNHBB Assurances », de l’EURL « Diligence
Assurance Courtage », en qualité de sociétés de courtage d’assurance.
Le décret fait également état de l’agrément de deux personnes en qualité
de courtier d’assurance, personne physique, en application des dispositions
de l’ordonnance n° 95-07 du 23 du 25 janvier 1995, modifiée et complétée,
relative aux assurances et du décret exécutif n° 95-340 du 30 octobre 1995.
Le secteur des assurances en Algérie ne cesse de réaliser des chiffres
d’affaires en croissance. D’ailleurs il est passé de 81 milliards dinars en 2010
à 111 milliards de dinars en 2013 pour atteindre 119 milliards de dinars en
2014. Le marché algérien des assurances se compose d’une vingtaine de
compagnies.
Commerce
Coopération
Manifestations économiques : L’Algérie participera à une vingtaine
de foires et expositions à l’étranger en 2016 (APS)
L'Algérie participera à une vingtaine de foires et de manifestations
économiques à l'étranger en 2016, dans le but d'examiner d'éventuels
partenariats entre les opérateurs nationaux et étrangers, selon la Chambre
algérienne de commerce et d'industrie (Caci). Les entreprises algériennes
prendront part à une dizaine de foires internationales dont la Foire
internationale de Khartoum (Soudan), prévue en janvier prochain, la foire
du Caire (Égypte) en mars, et la foire de Hanoi (Vietnam) en avril. Elles
devront participer également à la Foire internationale de la Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Niamey (Niger),
dont la date n'a pas encore été fixée par les organisateurs, à la Foire
internationale de Riadh (Arabie saoudite) en juin, à la Foire internationale
d'Istanbul (Turquie) en septembre, à la Foire internationale de la Havane
(Cuba) en novembre, et à la foire de Dakar (Sénégal) en décembre 2016,
précise-t-on. L'Algérie sera également présente aux expositions dédiées
aux produits nationaux et qui se tiendront à Nouakchott (Mauritanie),
Ndjamena (Tchad), Cotonou (Bénin) et à Ouagadougou (Burkina Faso). Par
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ailleurs, l'Algérie prendra part au salon de la sous-traitance Promote
Yaoundé (Cameroun), prévu en février, et au MIDEST à Paris (France), du
17 au 20 novembre 2016. Concernant les salons spécialisés dans
l'agroalimentaire, il est prévu une participation algérienne au Gulf Food à
Dubaï (EAU), du 21 au 25 janvier 2016, au SIAL Paris (France), du 16 au
20 octobre, et au FHA de Singapore, du 12 au 15 avril. Au programme de
la participation algérienne, les salons de l'agroalimentaire de Barcelone
(Espagne), du 25 au 28 avril, et de Miami (USA), du 26 au 27 octobre, et
le Foodex Saudi (Arabie saoudite) du 17 au 20 novembre 2016. Afin
d'encourager les entreprises publiques et privées à participer aux
expositions à l'étranger, et donc contribuer à promouvoir les exportations
hors hydrocarbures, le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE)
prendra en charge 80% des frais de location des stands, de transit, de
transport et de manutention en Algérie et à l'étranger, lors des
manifestations économiques internationales. Institué en 1996, le FSPE est
destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans les actions
de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs.
En 2014, près de 527 millions de DA d'aides ont été octroyées par le FSPE
au profit de près de 251 dossiers examinés.
Accord de coopération parlementaire entre l’Algérie et la France
(Algérie Patriotique)
La visite de Gérard Larcher en Algérie, ce mardi, est la première d’un
président du Sénat français dans notre pays depuis presque seize ans.
Gérard Larcher, qui sera accompagné à cette occasion de Jean-Pierre
Chevènement, ancien ministre et président de l’association France-Algérie,
et d’une délégation de sénateurs, composée de Jacques Mézard, Jean-Pierre
Vial et Leïla Aïchi, donnera lieu à la signature d’un accord de coopération
parlementaire, «qui permettra aux deux assemblées de se réunir sur une
base régulière, dans le cadre d’un Forum de haut niveau», indique un
communiqué de l’ambassade de France à Alger, transmis à notre rédaction.
«Ce déplacement a pour objectif de resserrer encore les liens entre les deux
pays et participe d’une démarche d’approfondissement des relations
bilatérales», note le communiqué qui souligne que cette visite «s’inscrit
dans la continuité de la visite de travail du président Hollande au mois de
juin dernier et des nombreuses rencontres ministérielles, en France comme
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en Algérie» et «marque en outre une nouvelle étape de la relation entre les
deux parlements». Le président du Sénat français sera reçu par de
nombreuses autorités algériennes et rencontrera «des acteurs majeurs de
la relation franco-algérienne», précise le communiqué. Au programme de
cette visite, également, le lancement d’une nouvelle entreprise à
Boumerdès, «emblématique du partenariat franco-algérien dans le domaine
agroalimentaire». Gérard Larcher procédera, par ailleurs, à la remise des
insignes de la Légion d’honneur à quatre vétérans algériens de la Seconde
Guerre mondiale.
Tramway de Sétif : La gestion de la billetterie confiée à l’espagnol
Indra (El Watan)
Le groupe technologique espagnol Indra a annoncé hier avoir décroché un
contrat de mise en œuvre d’un système de gestion de la billetterie pour la
première ligne de tramway actuellement en construction dans la ville de
Sétif.
Montant du marché : 4,2 millions d’euros. Indra a rivalisé avec certains des
plus grands fournisseurs de billetterie du monde pour remporter le contrat,
attribué par le français Alstom Transport.
Le groupe espagnol fournira les systèmes de billetterie pour les 27 stations
et quatre échangeurs en vertu de la première section, d’une longueur de
16,2 kilomètres et les équipements de validation de montée à bord d’une
flotte de 26 chariots, qui sera étendu à 39 véhicules, souligne un
communiqué du groupe publié sur son site officiel. «Le contrat pour le
tramway de Sétif renforce la position d’Indra en tant que leader du marché
dans le transport et la circulation en Algérie, un pays avec des plans
d’infrastructures majeurs envisagés pour les prochaines années, y compris
des projets tels que l’amélioration de la gestion de la mobilité urbaine des
villes comme Alger ou la réduction des accidents de la route, avec la mise
en œuvre des systèmes et équipements de contrôle de vitesse», ajoute la
même source. La réalisation du projet du tramway de Sétif, d’une longueur
totale de 22,2 kilomètres, a été confiée en 2013 au français Alstom et au
turc Yapi Merkezi.
Sa mise en exploitation est prévue avant la fin de l’année 2017. Considéré
comme l’un des principaux fournisseurs mondiaux de technologies pour le
transport public, Indra a déjà déployé ses solutions, entre autres, dans les
métros de Madrid, Barcelone, Valence, Santiago du Chili, Medellin, Calcutta
et Shanghai. Il y a une semaine, la même firme a remporté, dans le cadre
d’un consortium avec l’algérien Cosider, un contrat de modernisation du
tunnel autoroutier de Bouira pour un montant de 11 millions d’euros.
L’objectif de ce nouveau projet, attribué par l’Agence nationale des
autoroutes, est d’adapter le tunnel aux systèmes eurocodes (normes de
qualité et de sécurité européennes) afin d’améliorer les conditions
d’utilisation et la sécurité des utilisateurs, précise l’entreprise. L’espagnol
Indra a un bureau à Alger et est actuellement engagé dans plusieurs projets
en Algérie dans les domaines des aéroports, du contrôle du trafic aérien, de
l’administration publique, de la défense et de l’industrie, entre autres.
Présidé par Fernando Abril-Martorell, le groupe Indra a réalisé des revenus
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de l’ordre de 2938 millions d’euros en 2014 et emploie 39 000 personnes
dans 46 pays à travers le monde.
Veille
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