études - Urgences (dans la) Santé
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IMPLICATIONS CLINIQUES DE L’UTILISATION DU TASER ® KIERZEK G*, BECOUR B*, REY-SALMON C*, POURRIAT J-L** es forces de police françaises s’équipent progressivement d’armes dites non létales, dérivées notamment des armes électriques de défense. le Taser X26® (Société Taser France) en fait partie et est de plus en plus utilisé pour maîtriser des individus violents et/ou potentiellement dangereux. Des recommandations outreatlantiques ont d’ailleurs été édictées par le Collège Américain des Médecins Urgentistes (ACEP) pour favoriser la prise en charge de ces patients, certains États ou certaines municipalités rendant même obligatoire un contrôle médical pour tout sujet victime de Taser®(1). Une autre utilisation de ces armes concerne le domaine civil puisque certaines, reprenant le même principe, sont en vente libre et utilisées en autodéfense ou comme arme d’agression. Les premières victimes "tasées" font donc logiquement leur apparition dans les services d’urgences ou lors d’interventions préhospitalières obligeant les médecins urgentistes à connaître les principes de fonctionnement MÉDECINE LÉGALE ET URGENCES L de ces nouvelles armes, mais surtout leurs implications cliniques et les complications à rechercher. PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT Le développement des armes non létales répond à un double impératif : maîtriser des individus potentiellement dangereux tout en minimisant les risques de blessures ou de décès pour la personne arrêtée, les forces de l’ordre et les témoins. Dans ce contexte, toutes les armes comportent un risque mais amoindri par rapport aux armes à feu par exemple(2) et des milliers de commissariats de police se sont donc tournés vers ces armes électriques non létales. Le Taser® est un système électronique et électrique délivrant une décharge électrique de 50 000 V et 2 mA soit à distance (mode "tir" avec propulsion grâce à de l’azote sous pression de deux électrodes reliées par des filins au lanceur) soit au contact (mode "contact" avec application directe) (figure 1). Fig 1 : Taser X26®. * Praticiens Hospitaliers, Université Paris-Descartes, Service des Urgences médicochirurgicales et médicojudiciaires, SMUR, Hôtel-Dieu, 1 place du Parvis Notre Dame – F-75004 Paris. [email protected] ** Professeur des universités, Praticien Hospitalier. La Revue des SAMU - Médecine d’Urgence - 2007 - 47 à Propulsées jusqu’à 10,7 m grâce à une cartouche d’azote liquide, les sondes sont reliées par deux filins et se plantent à travers les vêtements. L’appareil génère une onde T sous forme d’impulsions à très faible ampérage pendant 5 s provoquant ainsi une contraction musculaire intense qui aboutit à la chute de la victime et à sa neutralisation. Les deux sondes, assimilables à des hameçons de pêche, restent en place (dans la peau ou les vêtements) jusqu’à ce qu’elles soient manuellement retirées, permettant si nécessaire de nouvelles impulsions électriques. L’appareil est équipé d’un laser permettant une meilleure visée et la traçabilité des 1 500 derniers tirs est rendue possible par une boîte noire de contrôle de son utilisation : chaque tir est enregistré (date, heure, durée d’utilisation) et récupérable informatiquement, une caméra et un enregistreur audio enregistrent les interventions et enfin des pastilles portant le numéro de série de la cartouche utilisée accompagnent le tir permettant une identification du Taser® utilisé. Chaque utilisateur de cette arme a reçu préalablement une habilitation spécifique après une formation de 2 jours. IMPLICATIONS MÉDICALES ET COMPLICATIONS CLINIQUES Une récente polémique enfle quant à de possibles décès liés à l’utilisation de cette arme non létale(3, 4). Il est fondamental de rappeler d’abord qu’il s’agit d’une arme et non d’un dispositif médical auquel une innocuité totale serait demandée. Risque cardiaque Le risque de fibrillation ventriculaire (FV) ou de troubles du rythme est le premier évoqué en ce qui concerne l’utilisation d’une arme électrique. De nombreuses études ont tenté de déterminer les risques de dysrythmies avec le Taser®(5, 6). Sur un plan physiopathologique, le seuil de déclenchement d’une FV est de l’ordre de 50 à 100 mA. Or, le courant moyen délivré par le modèle le plus répandu, i.e. le Taser X26®, est de 2,1 mA. Plusieurs études expérimentales ont montré l’innocuité cardiaque de tels dispositifs. Ainsi, chez des porcs anesthésiés (poids moyen de 60 kg), aucune FV n’a pu être déclenchée par l’utilisation standard du Taser® et seuls des seuils de 15 fois la charge délivrée comportent des risques(7). Dans deux études, en partie conduites par le fabricant, sur des chiens avec application du Taser® directement au contact du myocarde, aucune FV n’a pu être démontrée(8, 9). De même, de récents tests sur des porcs équipés de pacemakers ou de défibrillateurs implantables confirment l’innocuité du Taser® utilisé dans des conditions normales : aucune différence n’a pu être mise en évidence sur le fonctionnement (seuils de détection, stimulation, impédances, niveau de charge des batteries, longévité projetée, …) des appareils implantés avant et après(10). Néanmoins, une équipe de Los Angeles menée par Cao, rapporte dans un récent cas clinique une interaction possible entre Taser® et pacemaker chez un patient de 53 ans porteur d’un PM double chambre et chez lequel 2 épi- sodes de captures ventriculaires rapides concomitants du choc électrique ont pu être enregistrés sans conséquences cliniques ni électrophysiologiques ultérieures(11). Taser International rapporte plus de 100 000 volontaires sains soumis au Taser® et aucun décès ne semble à déplorer, même si le recrutement des volontaires sains peut prêter à discussion en induisant un biais de sélection (victimes idéales, sportives et en bonne santé). Les patients décédés après avoir été "électrisés" étaient en effet plutôt en état d’agitation voire de delirium et pour la plupart toxicomanes. Delirium Le concept de delirium ("excited delirium") a souvent été évoqué dans la littérature à propos mais aussi en dehors du Taser®, d’autant que les décès répertoriés sont tous survenus quelques minutes à quelques heures après l’utilisation du Taser®(12, 13). Ce délai plaide donc plutôt en défaveur d’une fibrillation ventriculaire ou d’un trouble du rythme qui devraient être immédiats. Ce syndrome d’hyperexcitation - à ne pas confondre avec le delirium tremens - commence par une agitation qui conduit à une tachycardie, hyperthermie, acidose métabolique et peut causer le décès ; il est probablement précipité par la consommation de stupéfiants, notamment la cocaïne(14). S’ils sont réalisés, les dosages biologiques montrent une acidose métabolique accompagnée d’une hyperkaliémie et des taux de CPK élevés. Typiquement, ces patients menaçants sont maîtrisés par les forces de l’ordre, parfois avec utilisation du Taser®, qui apparaît alors plus comme un facteur de confusion que cause directe de la mort. Ces patients agités doivent impérativement bénéficier d’une surveillance médicale (monitoring cardiovasculaire) et de soins adaptés (lutte contre la rhabdomyolyse, remplissage, sédation par benzodiazépines, voire refroidissement externe) en raison du risque réel de décès. Une récente expérience a été menée par la police de Miami dans le cadre d’un programme de prévention de décès lors des arrestations. Le Miami-Dade programme mis en place depuis sept mois consiste à faire descendre la température corporelle immédiatement après interpellation des personnes maîtrisées et en hyperthermie. Du midazolam intranasal est utilisé par les équipes de paramedics ainsi que des perfusions de sérum physiologique froid. Risques en fonction du terrain - Grossesse : Un cas de fausse-couche spontané est rapporté dans la littérature, un jour après avoir été "tasérisée" avec impact au niveau de l’abdomen et des jambes(15). Bien que l’imputabilité directe n’ait pu être démontrée, il semble raisonnable d’appliquer le principe de précaution aux patientes enceintes en leur proposant une surveillance médicale et/ou obstétricale. - Pathologies respiratoires : bien qu’aucune étude n’ait été menée chez des patients atteints de pathologie respiratoire (asthme, BPCO,…), les résultats obtenus chez des volontaires sains plaident en faveur de l’absence d’effets respiratoires du Taser®(16). - Épilepsie : aucun cas de crise convulsive après utilisation du Taser® n’a été publié dans la littérature. La Revue des SAMU - Médecine d’Urgence - 2007 - 48 Complications mécaniques L’essentiel des complications liées au Taser® sont d’ordre mécanique, directes (impact des sondes, contact de l’appareil) ou indirectes (chutes). - Impact des sondes : les sondes du Taser® ont une longueur de 4 mm et sont en forme d’hameçon de façon à s’accrocher sur les vêtements ou la peau de l’individu à maîtriser. Leur retrait doit être immédiat après l’impact, réalisé par les forces de l’ordre en étirant la peau d’une main et en exerçant une traction linéaire sur les sondes. Les organes profonds et vitaux (cœur, poumons, intestin) ne risquent pas d’être atteints(17) ; en revanche, en fonction de la localisation lors du tir, il existe un risque théorique d’atteinte vasculaire, notamment au niveau cervical ou d’atteinte génitale. Deux cas dans la littérature rapportent également une pénétration oculaire avec risque de perforation(18, 19). De manière plus anecdotique mais ayant tout de même nécessité une intervention neurochirurgicale, un récent cas de pénétration intracrânienne de la sonde avec brèche durale a été décrit chez un jeune homme de 16 ans, sans conséquence neurologique postopératoire(20). Ce cas attire l’attention sur le risque potentiel de retrait intempestif des sondes localisées dans des zones anatomiquement sensibles (crâne, proximité de l’œil, bouche, aine, vaisseaux). - Brûlures : des brûlures superficielles ont été décrites avec d’anciens appareils, apparentés au Taser®(21), notamment dans le cadre de sévices à enfants. Des brûlures plus graves pourraient en revanche être occasionnées en raison de l’inflammabilité des sprays ou bombes lacrymogènes pouvant être utilisées conjointement au Taser® par la Police. - Traumatismes : l’objectif du Taser® est d’entraîner une perte du contrôle neuromusculaire pouvant ainsi occasionner une chute. Les traumatismes induits doivent être recherchés, notamment si une chute de hauteur s’est produite lors de l’interpellation. RECOMMANDATIONS DE PRISE EN CHARGE Bien qu’en France, les équipes médicales manquent de recul sur les conséquences de ce type d’armes, l’expérience américaine avec le Taser X26® ainsi qu’avec les armes électriques non létales utilisées depuis les années 80(22), permet de dégager des principes de prise en charge, récemment rappelés dans une revue de la littérature, des "patients tasérisés"(23). - La plupart des sujets sans antécédents médicaux ne nécessite pas d’hospitalisation après retrait des sondes, anamnèse et examen clinique de routine. En vertu du principe de précaution, les antécédents cardiaques seront particulièrement recherchés (pacemaker, défibrillateur implantable), de même que la consommation de stupéfiants, d’alcool, les antécédents psychiatriques ou une grossesse en cours. - Aucun examen complémentaire ne doit être systématique. En particulier, l’électrocardiogramme se justifie seulement en cas de signes fonctionnels (douleur thoracique, palpitations) ou d’antécédents cardiaques. De même, en fonction de la localisation des électrodes du Taser®, des examens morphologiques peuvent être appropriés avant leur retrait (scanner cérébral en cas de localisation crânienne, échodoppler en cas d’atteinte vasculaire,…). - L’agitation, voire le delirium, a fortiori chez un patient Expérience hospitalière Onze patients ont été vus aux urgences de l’Hôtel-Dieu dans le cadre d’interpellations ou blessures par arme électrique. Les patients sont des hommes jeunes (âge moyen 31 ans), n’ayant nécessité que des soins mineurs, essentiellement pour des plaies cutanées ; seul un patient, policier victime d’une agression avec son propre Taser® retourné contre lui, a nécessité une exploration chirurgicale d’une plaie de doigt (tableau I). Tableau I : Expérience hospitalière. Patient Contexte Homme, 16 ans Homme, 25 ans Homme, 45 ans Homme, 33 ans Aucun Aucun Alcool + cocaïne Policier agressé avec son arme Homme 29 ans Homme, 20 ans Homme, 15 ans Homme, 48 ans Homme, 40 ans Homme, 30 ans Homme, 38 ans Arme électrique civile Arme électrique civile Auto-agression Polytoxicomane Point d’impact Dos Sternum Dorsal et lombaire 2° doigt main gauche Cuisse Cuisse Flanc droit Oreille gauche Dorsal Sternum Sternum Conséquences Cutanées 0,3 mm Cutanées mineures Cutanées mineures Plaie de la gaine des fléchisseurs Cutanées mineures Cutanées mineures Cutanées mineures Cutanées mineures Cutanées mineures Fracture scaphoïde (chute) La Revue des SAMU - Médecine d’Urgence - 2007 - 49 Devenir Sortie Sortie Sortie Chirurgie Sortie Sortie Sortie Sortie Sortie Sortie Sortie après 24 h de surveillance toxicomane ou alcoolisé, nécessitent une surveillance médicale rapprochée et doivent être pris en charge de manière spécifique et indépendante du Taser® : sédation par benzodiazépines, lutte contre la rhabdomyolyse, refroidissement externe si nécessaire. - Les lésions cutanées induites par la pénétration des sondes sont minimes et ne nécessitent que des soins locaux (désinfection, vérification de la vaccination antitétanique de principe). Les douleurs musculaires et l’anxiété induites ne requièrent pas de soins particuliers. CONCLUSION Le Taser X26 est une arme récemment introduite dans l’arsenal policier français. L’incidence de son utilisation et de ses "victimes" est donc vouée à augmenter, nécessitant une adaptation de nos pratiques urgentistes pour ® ne pas surestimer la gravité - dont la conséquence serait par exemple une hospitalisation systématique "pour surveillance" - ni sous-estimer les implications cliniques. Les complications doivent donc être connues pour une prise en charge optimale. Nous ne devons, par ailleurs, pas rentrer dans une polémique plus politique que médicale sur les conséquences du Taser® : le Taser® est une arme et le restera avec ses conséquences physiques, heureusement moindres que celles des armes à feu. Les urgences, en tant qu’observatoire de santé publique, peuvent participer à améliorer la connaissance médicale et l’utilisation de ces nouvelles armes pour les rendre moins agressives. Les évolutions technologiques en faveur d’une traçabilité des utilisations (caméra, enregistrement audio,…) vont également dans le même sens. Mots-clés : Taser® - Arme électrique - Services d’urgences. Keys words : Taser® - Conducted electrical weapon - Emergency Department. RÉFÉRENCES 1. LUTES M. Focus On: Management of TASER Injuries. ACEP News 2006. http://www.acep.org/webportal/membercenter/periodicals/an/ 2006/may/taserinjuries.htm 2. ORDOG GJ, WASSERBERGER J, SCHLATER T et al. Electronic gun (Taser) injuries. Ann Emerg Med 1987;16:73-8. 3. ANGLEN R. 120 Cases of Death Following Stun Gun Use. Arizona Republic. 26 may 2005. 4. 212 décès par Taser® aux États-Unis. http://www.Liberation.fr. 26 mars 2007. 5. SZTAJNKRYCER MD. Cardiovascular risk and the Taser®: a review of the recent literature. ACEP Section of Tactical Emergency Medicine Newsletter 2005;2:2-9. 6. HO JD, MINER JR, LAKIREDDY DR et al. 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