CONTENERS 05

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CONTENERS 05
CONTENERS 05
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DU 12 SEPTEMBRE
AU 8 OCTOBRE 2005
3 villes, 3 artistes, 3 festivals
DOSSIER DE PRESSE
Contacts :
CONTENERS
PRESSE : Magnetic Promoters
T 01 43 49 64 54
M [email protected]
W www.conteners.org
T 01 43 64 53 70
M [email protected]
W www.magneticpromoters.com
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CONTENERS, MOBILE DE L’ECHANGE
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CONTENERS, MOBILE DE L'ECHANGE
Conteners est un réseau artistique mobile construit autour de conteneurs de marchandise, ces legos
géants de 6mx2,5mx3m que l’on croise sur toutes les routes et dans tous les ports du monde.
Conteners fonctionne sur le mode de saisons de création/diffusion. Sa particularité est d’inviter sur 3
villes/territoires de la planète des artistes (de toutes disciplines) à s’emparer d’un container industriel
pour y créer une œuvre, à réaliser un travail (sur, dans ou autour du container) qui existe à l’instant où
toutes les pièces du grand lego se trouvent associées. Six œuvres sont issues de chaque territoire.
Pendant trois à six mois, l’artiste et son conteneur sont en résidence dans un territoire donné. Le
conteneur, objet vide et sensible, agit comme une éponge et compile des éléments constitutifs de la
mémoire des lieux, des populations et du projet en cours. Autant d’éléments dont l’artiste se saisit pour
habiter le conteneur qui deviendra une toile, une micro-salle de concert, le théâtre d’une performance,
un espace de projection, le support d’une installation…
Exposées chacune dans leur ville de création, les 18 unités artistiques emprunteront alors la route, la mer
ou le rail pour composer successivement dans les trois villes-conteners un centre d’art itinérant, une
grande fête foraine de l’art en mouvement.
Par sa mobilité, cette caravane des arts, qui vient à la rencontre du public dans les friches et dans les
ports en marge des centres-villes, redéfinit la relation entre la société, ses artistes et leurs œuvres…
Sorte de « boîte noire » du projet, le site www.conteners.org renseigne en temps réel sur la genèse,
l’évolution et le positionnement des œuvres-conteners qui seront à terme toutes dotées d’une carte à
puce géoréférencée.
A la croisée de l’art, des sciences et de l’industrie, Conteners forme un réseau d'œuvres, d’idées et
d’énergies pour réinventer la création dans un monde dominé par les échanges commerciaux. A la fois
outil pour la création et œuvre collective, musée nomade et installation éphémère, le silo mobile symbole
de standardisation veut être le véhicule des rêves et des utopies des artistes de la « génération
conteneur ».
Symboles de la globalisation et de la normalisation des échanges, les conteneurs peuvent constituer des
espaces alternatifs, humanistes et parfois tragiques : transport de drogue, cache pour immigrés
clandestins, mur anti-snipers, habitat d'urgence lors de catastrophes naturelles… Incarnant à la fois la
mobilité et l'isolement, la contrainte et l'ouverture, la gravité et l'anti-gravité, le conteneur offre un
espace d'imagination aux artistes, l'opportunité de repenser le processus artistique depuis la création de
l'œuvre jusqu'à sa rencontre avec le public aux quatre coins de la planète.
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ORIGINE DU PROJET CONTENERS
Le projet Conteners est l’aboutissement logique d’une aventure artistique initiée à Paris au début des années 90. Ce
parcours dans le temps et dans la ville est jalonné de quatre étapes encore visitables à Paris et d’une série de
rencontres entre porteurs de projets.
Tout commence en 1993 à "la Forge", un squatt artistique à Belleville, on ne parle pas encore de friches ou de lieux
intermédiaires et pourtant la matrice est là, des artistes en résidence (français et étrangers) aux expositions
performances, des ateliers jeune public à la médiation de quartier. La Forge et ses ateliers autogérés ont depuis été
homologués, et transformés en ateliers d’artistes gérés par la Ville de Paris.
C’est là que va germer l’idée d’un projet itinérant européen qui empruntera le fleuve et la mer pour relier entre eux
des artistes de tous bords.
La mer et le fleuve vont conduire à l’ouverture en 1995 de la Guinguette Pirate, premier lieu de diffusion
pluridisciplinaire, installé sur une jonque chinoise amarrée au pied de la BNF.
La coque en bois de la jonque chinoise aura du mal à se faire à la douceur de l’eau parisienne malgré le vif succès du
projet et les chantiers vont s’enchaîner pour l’acclimater.
Suite logique de la Guinguette pirate et évolution vers une forme dynamique autour d’un objet immobile : le Batofar,
amarré lui aussi dans le XIIIeme arrondissement, va inviter à son bord la scène émergente européenne sur un principe
de résidences ponctuées de moments forts (festivals « Batofar cherche... »).
Dernière étape avant le nomadisme, le plein air avec le festival Sous la plage.
Sous la plage est né en 2003 de la rencontre entre Cake & Milk, Piratages et le Parc André Citroën, deux événements
de plein air de l’Est parisien et un magnifique parc à l’ouest de la ville. Cette rencontre va donner naissance à un
festival pluridisciplinaire et gratuit qui en deux éditions et huit dates s’est imposé comme un rendez-vous
incontournable de la capitale en été.
En combinant une communication vers le grand public et un ciblage des publics propres à la musique, aux arts
plastiques et graphiques, Sous la plage crée un mélange de populations et de genres qui est sa marque de fabrication.
C’est la rencontre à Rostock (ex-Allemagne de l’Est) en octobre 2003 entre l’équipe parisienne, deux opérateurs
marseillais et l’équipe du cargo Stubnitz, ancien navire de pêche transformé en équipement culturel, qui va donner
naissance au projet Conteners, pensé à l’origine pour baliser les escales du cargo. Une autre rencontre, quelques
semaines plus tard, avec les vidéastes et plasticiens du collectif Lupa et leur projet de Conteneur en Méditerranée va
apporter au projet une structure et son orientation artistique actuelle.
Le projet Conteners vise à installer à terme un centre d'art itinérant international qui fonctionnera en saison de
création/diffusion qui dureront en moyenne 18 mois. Ces saisons fonctionnent ainsi : dans 3 villes/ports du monde 3
groupes de 6 artistes vont travailler simultanément à la réalisation d'une œuvre composite qui existera à l'instant "t"
ou les 18 containers/œuvres se retrouveront associés. Cette caravane de l'Art en mouvement prendra ensuite les voies
de navigation du transport industriel international pour se rendre sur les 3 sites de fabrication. Pendant la période de
création les artistes disposeront d'outils multimédia leur permettant de rendre compte de leur travail et de montrer
au public le processus de création d'une œuvre. Chacun des containers sera équipé d'une "intelligence embarquée"
faisant de chacune des pièces du puzzle un objet "sensible" capable de raconter aux publics des 4 coins du globe munis
de téléphone portables par qui ils ont été créés, par où ils sont passés etc... D'autre part ces balises permettront aux
internautes de suivre les trajets de chaque œuvres sur la planète et de composer à terme des expos virtuelles sur
mesures par affinités ou mots clés.
Cette première présentation publique dans le cadre du festival Emergence est une version à échelle réduite (3
containers fabriqués respectivement à Dunkerque,Paris et Marseille ) du projet. Elle va nous permettre de réaliser un
premier test grandeur nature du mode opératoire Conteners, à savoir l'identification à distance des artistes, la
transparence et la simultanéité du moment de création et la rencontre des œuvres dans un moment de diffusion
unique. Le public qui assistera à cette première pourra en amont du festival, suivre sur le site (www.conteners.org)
dès le 12 septembre les premiers échanges entre artistes durant la semaine de résidence qui durera du 12 au 17
septembre. Il pourra ensuite venir assister au moment de rencontre entre créations et artistes sur le parvis de la Cité
des sciences et découvrir, avec l'équipe Conteners, ce moment privilégié.Il s'agira d'une installation vidéo et sonore
ponctuée de moment de performance dansées par Haim Adri (chorégraphe et videaste).
La thématique, elle, se trouve dans l'inconscient véhiculé par l'utilisation d'objets industriels, dans le choix des zones
portuaires ou industrielles comme aires de jeux ou encore dans la mobilité et le nomadisme volontaire du projet.
Mémoire
Habiter
Mobilité
Réseau
La mémoire est l'axe de recherche, habiter est l'acte d'appropriation par les artistes, mobilité le but recherché et
réseau une forme de raison d'être nomade.
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CONTENERS 2005
Pour sa première apparition publique, Conteners se place à l’échelle de la France, s’installant à
Dunkerque, Paris et Marseille. Trois villes pour trois artistes, chacun isolé en résidence sur un territoire
avant de se retrouver et de réunir leurs travaux.
Jan Stropdas, Mariusz Grygielewizc et Haïm Adri, à l’origine de cette première génération d’œuvres, se
prêtent au jeu de l’écriture ouverte, dévoilant chaque jour leurs étapes de travail sur un espace virtuel de
rencontre (www.conteners.org).
Une résidence de création simultanée, lieu d’interaction entre les artistes, les œuvres et le public se tient
du 12 au 17 septembre, tous les jours de 17h à 18h (www.conteners.org).
Au terme de cette semaine de résidence, les 3 containers seront réunis successivement à Dunkerque, Paris
et Marseille pour former une œuvre composite : un dispositif collectif fait de 3 œuvres singulières.
3 villes
> Dunkerque
> Paris
> Marseille
3 festivals
> festival "God Save the Kranes"
du 22 au 25 septembre au Nautilosh à Dunkerque
(Le Nautilosh - Jokelson & Handtsaem quai Freycinet 4 59140 Dunkerque de 18h30 à 24h / entrée libre)
www.nautilosh.org
> festival Emergences
du 29 sept. au 1er octobre à Paris
(Paris Maison de la Villette, devant la Cité des Sciences et de l’Industrie, M° Porte de la Villette, de 18h30 à 24h
/ entrée libre)
www.festival-emergences.info
> festivals danseM et Arborescence
du 5 au 8 octobre Friche la Belle de Mai, Marseille
(Friche la Belle de Mai 41 rue Jobin 13003 Marseille de 18h30 à 24h / entrée libre, sauf
samedi - soirée digitaleeMeUTE # 4 / 5 euros)
www.lafriche.org
www.dansem.org
www.arborescence.org
3 artistes
> Dunkerque : Jan Stropdas (NL) / installations sonores et visuelles
> Marseille : Mariusz Grygielewicz (FR/PL) / arts plastiques-son
> Paris : Haïm Adri (FR/IS) / danse-vidéo
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NUIT BLANCHE A DUNKERQUE
Le 23 septembre à l’initiative de Conteners et de l’association Nautilosh (partenaire de Conteners à
Dunkerque), le bateau Stubnitz accueille Nuit Blanche à Dunkerque. Soirée musicale à la programmation
collective, issue des choix de Conteners et de ses partenaires locaux (Nautilosh à Dunkerque, Grenouille à
Marseille).
Ancien bâtiment de pêche et de fret à l’époque de la RDA et réinventé en plateforme culturelle, le
Stubnitz renferme quatre espaces publics. Concerts, documentation et production culturelle, ateliers,
performances, théâtre s’y déroulent sur l’idée d’une mobilité et d’une communication internationales,
depuis 1992. Artistes et collaborateurs y sont également accueillis et hébergés en résidence.
La vocation du navire et de se déplacer dans les ports européens pour étudier et présenter les éléments
d’une culture novatrice. A bord se trouve des postes de travail et des studios audio, vidéo, photo et
conception graphique. Ces évènements, créations et rencontres sont systématiquement archivés et
diffusée via le web.
STUBNITZ
Programmation du 23 septembre :
Miss Hawaii (Japon)
Miss Hawaii est passé du hard-core au Noisy, avant de se frotter à la musique électronique. De fil en aiguille, il finit
par s’associer avec le labels 19 T, pour une série de tournées japonaises. Son style s’est développé en parallèle du son
19 T, intégrant influences personnelles, combinaisons organiques d’expériences électroniques nuancées de mélodies
accessibles et d’influences pop.
Cow’p (Japon)
Furuzu Nakano Cow’p est le joueur de trombone du groupe de Tokyo « Donkeys ». Cet habitant de Tokyo est une sorte
d’Alec Empire, en plus débrouillard. Il a créé ses mélodies à partir d’une Gameboy et a développé son style bien
particulier de musique électronique lo-fi, dépassant les limitations et les clichés de la musique de jeu vidéo.
Shex (Japon)
Shex est une demi-femme, un des principaux artistes du label 19-T. Aussi connu sous le nom de Shigeru Komada, il
nous sert une spécialité à base d’heavy métal, de breakcore, de rap, de dodgy rave & j pop.
Deseptagon (Canada)
Deseptagon (d7gn) est né Frederick Clifford Brummer (FCB) en 1976. Pour définir les compositions électroniques de
d7gn : racine Indie -rock avec un mélange dyslexique de musique hypnotique. Son premier album solo big black bang
holes est disponible sur le label 19-t.
Copy shop (Marseille)
Derrière la rigueur et la justesse glacée de l’électro, le sens de la mélodie et le croisement de tendances “catchy” se
dissimulent des savoir-faire et une inspiration qui appartiennent bien à l’actualité : influences électronica de Warp ou
de la techno/house minimale allemande.
+ Patrick Tassy (Marseille) / 64Chaos (Lille) / 4Md (Lille) / Meum (Lille) / Fletch
(Lille)…
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DK
> Jan Stropdas
Installations sonores et visuelles
‘Bien qu’étant toujours à la recherche de la valeur autonome et propre de mon travail, le lien qui relit
l’oeuvre à sa réalité est un point extrêmement important.
Une grande partie de mes travaux se constitue autour de la fragmentation et la défragmentation des
images du quotidien, tel que nous les recevons à travers les médias ou dans la rue. Je m’attache au
rapport que nous entretenons avec ces images/stimulus.
Pour faire pénétrer ces stimulus quotidiens dans sa propre résonance, puis les fragmenter et/ou les
défragmenter, les laisser défiler dans un ordre aléatoire peut tordre de manière irréelle la réalité.
Ce n’est qu’une rapide explication de comment j’aborde de nouveaux sujets ou créations. La seule chose
qui soit fixe dans mon travail c’est l’’everyday-man’, qui est toujours intégré, comme objet inconnu.’
Jan Stropdas a étudié à l’Académie des Beaux-Arts d’Utrecht, de1990 à 1994.
En 2000 il reçoit le prix du public de la Braderie de l’Art de Roubaix. Il est à l’initiative de la fondation
Kanaal10, ainsi que co-fondateur de Plantagedoklaan 8-12 (www.plantagedok.nl).
Voici ses travaux (projet, installations):
2005 : Tube-de-light, installation, Amsterdam
2005 : Asten, Varendonck college, projet en collaboration avec des étudiants
2005 : atelierpresentatie , projections/objets volants
2004 : festival God save the cranes , Dunkerque (performance/installation)
2004 : peeking is allowed , projet de rue, Amsterdam (installatie/projection)
2004 : the artcamping , Heeswijk (installation)
2003
2003
2003
2003
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polderlicht,lightart, Amsterdam (installation,video/sculpture)
Open ateliers Plantage Doklaan , Amsterdam
art on wheels , autour de vincent , Zundert (installation/video)
kunstroute Oerolfestival , Terschelling (installation)
2002
2002
2002
2002
: Open ateliers Plantage Doklaan , Amsterdam
: www.stubnitz.nl , Amsterdam (video sculpture)
: Spruit , Amsterdam (installation)
: Temporary room 112 , Amsterdam (sculpture , peintures)
2001 : Open ateliers Plantage Doklaan , Amsterdam
2001 : Zijweg in de zomer , Velp (sculpture/installation)
2000 : Braderie de l’art , Roubaix Frankrijk (objets)
2000 : Open ateliers Plantage Doklaan , Amsterdam
2000 : Blender expo #01 , Amsterdam (sculpture)
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PRS
> Haïm Adri
Danse & vidéo
Haïm Adri aime à organiser la rencontre de différents genres artistiques.
Né en 1968 en Israël, Haïm Adri vit et travaille à Champigny-sur-Marne.
Formé en Israël puis en France (chez Jacques Lecoq), il engage dès 1992 un parcours d’interprète où il n’a
de cesse de franchir les frontières formelles de la danse et du théâtre chez Mercèdes C. Aguirre, Michel
Laubu et son Turak théâtre, Anne-Marie Pascoli, au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine, chez Olivia
Grandville…
Passionné par les formes traditionnelles du spectacle en extrême-orient, il rencontre tour à tour le travail
corporel et expressif du kathakali, du kathak, du théâtre balinais et de l’opéra de Pékin. Il se consacre
alors à l’étude du travail masqué et de la relation à l’objet, comme extension du corps, notamment à
travers la pratique du bâton.
L’improvisation le conduit, par ailleurs, au devant de la danse-contact et de la composition
chorégraphique instantanée, espaces d’une recherche fondamentale sur les processus d’écriture, où il
rencontre Steve Paxton, Lisa Nelson, Simone Forti et Julien Hamilton. Il fonde alors la Compagnie Sisyphe
Heureux et y poursuit un travail de création où il interroge les rapports du corps et de la dramaturgie et
propose des constructions qui donnent aux sons et images enregistrées une place essentielle. «Palpitation»
(2000), «L’Absent» (2001) et «Bribes» (2002), «Anamnèse» acte 1 (2002) et «Anamnèse» acte 2 (2003) qui
sont les deux premiers volets de la trilogie «Bribes» sur la mémoire. La troisième et dernière partie «Back
Up» sera crée fin 2004 avec des artistes palestiniens et israéliens.
La Compagnie Sisyphe Heureux
Créée en 1998, la Compagnie Sisyphe Heureux est un espace de recherche, de création et de
collaborations interdisciplinaires dirigé par Haïm Adri. Regroupement d’artistes désireux de faire de leur
réflexion sur la composition une source de travaux d’auteurs où se croisent leurs regards singuliers et
complémentaires, la Cie Sisyphe Heureux est un projet de frottement, utopique et engagé.
Solidaire d’un mouvement d’écriture qui fait la part belle à l’improvisation et aux recherches
transversales (musicales, filmiques, chorégraphiques, plastiques) la compagnie participe à une dynamique
collective et perméable, une dynamique de confrontations et d’affinités électives. La Cie Sisyphe Heureux
s’intéresse aux nouvelles technologies, au détournement, au croisement de l’art brut et de l’électronique.
Elle aime l’insolence et les rencontres pérennes, les réalisations plutôt que les concepts, l’œil et la parole
du public. Elle vit la diffusion comme une démarche ‘d’aller’ vers et la création comme un voyage
destiné.
Depuis six saisons, la Cie Sisyphe Heureux a ainsi créé et tourné des pièces chorégraphiques, où le
dialogue du jeu et de la lumière, du corps et de la voix, de la bande son et des images filmées… La
tentation d’une écriture transversale que l’on peut identifier comme celle d’un théâtre total. La
compagnie a également réalisé et exposé plusieurs installations collectives : le machin, palpitation-l’expo,
Mots d’A, l’intime objet de nos transports.
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MRS
> Mariusz Grygielewicz
Art plastique & son
Imaginons l’esprit d’un artiste infiltré par celle d’un adolescent qui a bien intériorisé des idées
consultatives de la culture contemporaine et de l’histoire de l’art mais qui n’a aucune envie de participer
à leur développement. Ce qui le démange est une envie de les défaire. Cette position concilie d’une part
le constat sur la prolifération d’images et de propose dans la culture et de l’autre les fantasmes
révolutionnaires.
Ce jeune homme voudrait produire une sorte d’œuvre reliée à tout, d’une œuvre attachante, chargée,
prête à exploser ou à imploser, ou simplement prête à s’affaler avec tout ce qu’elle relie, comme dans un
boom libérateur. Il pourrait s’agir d’une sorte d’œuvre hallucinatoire, ou d’un bouchon provoqué par un
dérapage, un accident dans le système de fabrication et de prolifération d’objets, d’images, de signes et
de sens.
Mariusz Grygielewicz est âgé de 34 ans. Il a étudié la psychologie en Pologne, est diplômé des Beaux-Arts
et du conservatoire (en musique électroacoustique) à Marseille.
Son œuvre est donc à la fois visuelle, sonore et exutoire. Son activité s’accroît depuis ses premières
résidences et expositions en 1996. S’étend, également, sur la géographie Européenne (France, Pologne,
Russie, Suède ou Lituanie). Parallèlement à ses travaux de création sonore pour le spectacle vivant et le
documentaire.
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CALENDRIER 2005
Résidences
#du 12 au 17 septembre
résidences simultanées à Dunkerque, Paris et Marseille, à suivre sur www.conteners.org
rendez-vous chaque jour entre 17h et 18h pour suivre en temps réel le processus de création en
direct avec les artistes
Etapes CONTENERS 2005
du 22 au 25 septembre
festival "God Save the Kranes" au Nautilosh, Dunkerque
(Le Nautilosh - Jokelson & Handtsaem quai Freycinet 4 59140 Dunkerque de 18h30 à 24h / entrée
libre) www.nautilosh.org
du 29 septembre au 1er octobre
festival Emergences, Paris
(Paris Maison de la Villette, devant la Cité des Sciences et de l’Industrie, M° Porte de la Villette,
de 18h30 à 24h / entrée libre)
www.festival-emergences.info
du 5 au 8 octobre
festivals danseM et Arborescence, Friche la Belle de Mai, Marseille
(Friche la Belle de Mai 41 rue Jobin 13003 Marseille de 18h30 à 24h / entrée libre, sauf samedi soirée digitaleeMeUTE # 4 / 5 euros)
www.lafriche.org
www.dansem.org
www.arborescence.org
Evénement
le 23 septembre
Nuit Blanche à Dunkerque
Le Stubnitz quai Freycinet 45 9140 Dunkerque - à partir de 21h30 - 10/8 euros (Adh.))
www.nautilosh.org
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PARTENAIRES
La Co-Opérative
Structure mutualisée au sein de la Friche la Belle de Mai qui regroupe l’ECM (Espace culture multimedia),
le Cabaret Aléatoire (espace de diffusion de la friche) et Radio Grenouille.
www.lafriche.org
Nautilosh-Projekt
Situé sur le site portuaire de Dunkerque, Nautilosh-Projekt est une plateforme de création et de diffusion
artistique qui regroupe six associations. Nautilosh travaille actuellement à la mise en place d’un réseau de
plateformes portuaires européennes entre St Petersbourg et Odessa. Depuis 2002, le festival "God save the
kranes" a permis la rencontre d’artistes de différents ports européens autour du thème des grues
portuaires comme objet symbolique, poétique ou réel de transition entre la terre et la mer.
www.nautilosh.org
Partenaires financiers
Conteners a reçu le soutien en 2005 du DICREAM, de la DRAC Ile-de-France et de la Délégation au
Développement et à l’Action Internationale /Ministère de la Culture et de la Communication.
Coproduction
Grenouille/
Euphonia, Système Friche Théâtre, ZINC-ECM Belle de Mai (Marseille), le Nautilosh
(Dunkerque). Coréalisation : Stubnitz (Rostock)
Avec le soutien de
La Cité des Sciences, Dédale, DanseM, Arborescence, EPPGHV
CONTENERS a été présenté à :
> Villette Numérique 2004
www.villette-numerique.com
> Confluences dans le cadre du festival « Avril#3 » en 2005
www.confluences.net/avril/
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