Baromètre Vacances Ipsos Europ Assistance 2013

Transcription

Baromètre Vacances Ipsos Europ Assistance 2013
Baromètre Ipsos / Europ Assistance
Intentions et préoccupations des Européens
pour les vacances d’été
Synthèse
Ipsos pour Europ Assistance
30 Mai 2013
Contacts Ipsos Public Affairs :
Fabienne SIMON
Austragésila EVORA
01 41 98 92 15
01 41 98 93 51
[email protected]
[email protected]
Présentation du Baromètre Ipsos / Europ Assistance
« Intentions et préoccupations des Européens pour les Vacances d’été »
Ipsos a réalisé, pour le compte d’Europ Assistance, une enquête auprès d’un
échantillon de 4048 Européens âgés de 18 ans et plus (Français,
Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens), du 11
février au 23 mars 2013. Cette enquête a été conduite par téléphone, au
domicile des personnes interrogées et selon la méthode des quotas (sexe,
âge, profession du chef de ménage, région et taille d’agglomération).
A la veille des vacances d’été 2013, cette étude a pour objectif d’évaluer les
intentions de départ des ressortissants des pays concernés, leurs motivations,
ainsi que les destinations et les types de séjours privilégiés. Le Baromètre
Ipsos / Europ Assistance « Intentions et préoccupations des Européens pour
les vacances d’été » s’est également fixé pour but d’évaluer les risques
perçus par les touristes, et d’apprécier leur sentiment de couverture par
rapport à ces risques.
Cette année, à l’occasion du 50ième anniversaire de la création d’Europ
Assistance, le groupe a souhaité revenir sur les améliorations majeures du
demi-siècle passé concernant les vacances et les voyages, ainsi qu’interroger
les Européens quant à leurs souhaits pour les 50 années à venir.
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Baromètre Ipsos / Europ Assistance Group
Intentions et préoccupations des Européens pour les vacances d’été 2013 – Synthèse des résultats – 30 mai 2013
I.
•
Les Européens font face à une crise qui dure et qui remet en question leurs intentions de
départ en vacances d’été
Cette année 2013 est marquée par un nouveau record à la baisse des intentions de départ : pour la première
fois dans le baromètre, cette baisse est imputée aux départs uniques
Les Européens ne sont plus que 54% à envisager de partir en vacances cet été (entre juin et septembre
inclus). Ce taux est inférieur de 4 points à celui de l’année précédente (58%) et de 12 points à celui de 2011
(66%). En deux ans, c’est donc 1 Européen sur 8 de plus qui à l’intention de renoncer aux vacances d’été.
La durabilité de la crise vient donc modifier les comportements des Européens, ceci de manière différente
selon les pays. Ce sont surtout les pays du Sud, où les taux de chômage sont plus importants (26,3% en
Espagne et 11,6% en Italie) qui sont les plus impactés, comparativement aux pays Germaniques par
exemple (5,4% en Allemagne et 4,8% en Autriche).
On constate ainsi quatre groupes distincts :
1.
Un premier groupe, composé de l’Espagne et de l’Italie, dont les intentions de départ des résidents
enregistrent de fortes chutes depuis deux ans. Les intentions de départs sont désormais de 42% pour les
Espagnols (soit 9 points de moins qu’en 2012 et 23 points de moins qu’en 2011) et 53% pour les Italiens (soit
10 points de moins qu’en 2012 et 25 points de moins qu’en 2011).
Une majorité d’Espagnols renonce désormais à partir en vacances d’été (57%).
2.
Un deuxième groupe constitué de la France et de la Belgique, deux pays qui semblaient relativement
épargnés l’an dernier mais qui observent des fortes baisses cette année : 62% des Français comptent partir
cet été contre 70% en 2012 (-8 points) et 49% des Belges contre 59% l’année précédente (-10 points).
Les Français restent les Européens qui ont le plus l’intention de partir en vacances d’été.
3.
Un troisième composé des deux pays germaniques, l’Allemagne et l’Autriche, qui après les baisses
observées l’an dernier, voient les intentions de départ de leurs résidents se stabiliser : 52% (-3 points) pour les
Allemands et 57% (-2 points) pour les Autrichiens.
4.
Enfin, le Royaume-Uni est le seul pays européen à connaître une augmentation des intentions de départ
cette année, à un niveau de 56% (+5 points).
Cette baisse des intentions de départ des Européens est essentiellement concentrée sur les départs
« uniques » qui fléchissent pour la première fois depuis le début du baromètre (37%, -4 points), confirmant
ainsi un renoncement aux vacances d’été de la part d’une partie des Européens. C’est notamment le cas
pour les Français (45% ont l’intention de ne partir qu’une seule fois, 9 points de moins qu’en 2012), les Italiens
(53%, -10 points) et les Belges (49%, -10 points).
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Intentions et préoccupations des Européens pour les vacances d’été 2013 – Synthèse des résultats – 30 mai 2013
Intentions de départ par pays pour la période juin à septembre 2013 inclus
Oui,
plusieurs fois
•
Oui, une fois
ENSEMBLE
17%
37%
France
17%
Autriche
22%
35%
Royaume-Uni
26%
30%
Italie
18%
Allemagne
13%
Belgique
16%
Espagne
6%
45%
35%
39%
33%
36%
Total
« Oui »
Evolution du total
par rapport à
Evolution du total
par rapport à
2012
2011
54%
-4 points
-12 points
62%
-8 points
- 6 points
57%
-2 points
-7 points
56%
+5 points
-6 points
-10 points
-25 points
-3 points
-8 points
49%
-10 points
-12 points
42%
-9 points
-23 points
53%
52%
Le budget moyen des Européens pour les vacances d’été est globalement stable
Lorsque les vacances sont mises en concurrence, elles représentent pour 14% des Européens un poste
budgétaire où ils font ou vont faire des économies (+1 point). Elles restent le troisième poste d’économie
derrière l’habillement (17%) et les jeux et les produits technologiques culturels (15%).
L’alimentation (4%) et la santé (1%) restent, eux, incompressibles.
Lorsque qu’elles ne sont pas mises en concurrence, ce sont 47% des Européens (+2 points) qui déclarent
que les vacances d’été sont un poste sur lequel ils veulent faire des économies, aussi bien limitées que
significatives. Cette proportion est plus forte auprès des futurs vacanciers qui sont majoritaires à faire ce
constat : 58% des futurs vacanciers affirment vouloir faire des économies (soit 5 points de plus qu’en 2012),
dont 46% de manière limitée.
Au final, au sein des pays de la zone Euro, le portefeuille 2013 accordé aux vacances d’été (comprenant le
transport, l’hébergement, la nourriture, les activités de loisirs, etc.) se maintient au même niveau que celui de
l’année précédente avec un montant de 2 100 € (contre 2 104 €).
Dans le détail, l’attitude dans les différents pays est nuancée. Les Espagnols réduisent le montant qu’ils
comptent débourser pendant leurs vacances (1 607€, soit -256 €), de même que les Allemands (2 343€, soit 129€). Le budget moyen en France 2 140€, soit +28€) et en Italie (1 761€, soit +71€) affiche une certaine
stabilité par rapport à 2012. Les augmentations du budget se retrouvent donc du coté Belge (2 508€, soit
+101€) et Autrichien (2 505€, soit +325 €), les Européens qui ont le budget-vacances le plus conséquent.
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Intentions et préoccupations des Européens pour les vacances d’été 2013 – Synthèse des résultats – 30 mai 2013
Budget moyen en Euros par pays pour les vacances d’été 2013
Budget
moyen
Budget
moyen
Evolution par
rapport à 2012
Evolution par
rapport à 2012
2013 en €
– en Euros
– en %
2012 en
€
ENSEMBLE
2 100€
-4€
0%
2 104€
Belgique
2 508€
+101€
+4%
2 407€
Autriche
2 505€
+325€
13%
2 180€
Allemagne
2 343€
-129€
-6%
2 472€
France
2 140€
+28€
+1%
2 112€
Italie
1 761€
+71€
+4%
1 690€
Espagne
1 607€
-265€
-16%
1 863€
Cette année encore, malgré une nette tendance à la baisse, les Français restent ceux qui ont le plus
l’intention de partir cette année. Ce comportement suit logiquement une relation particulière entre les Français
et les vacances, puisque seulement 7% d’entre eux sont prêts à faire des économies sur ce poste. La preuve
en est avec un budget qui a su se montrer stable au fil des ans, malgré un climat économique dans lequel la
crise s’est pérennisée.
II.
•
Dans un contexte socio-économique modifié, les motivations des Européens restent
identiques : des vacances à la mer et un besoin de repos…l’Europe toujours privilégiée
Le choix de destination pour les vacances d’été reste très pragmatique : le climat comme facteur essentiel
Ce pragmatisme des Européens s’articule essentiellement à la recherche d’un climat qui leur garantira les
meilleures conditions pour leur séjour. Ainsi, 45% des vacanciers estiment que le climat est un élément
essentiel dans le choix de leur destination. La sensibilité à un risque d’attentat reste forte, et arrive en
deuxième position (40%). Pour terminer le podium, crise économique oblige, le budget continue lui aussi à
jouer un rôle déterminant dans le choix du lieu de séjour (39%). Viennent ensuite les risques sanitaires (33%),
les possibilités d’activités ou de loisirs (32%), la qualité des infrastructures touristiques sur place (30%) et le
risque de troubles sociaux (29%).
Ces critères de choix restent globalement stables, dans la lignée de 2012. On notera tout de même la
progression du climat (+5 points).
Dans le détail, chacun des pays affiche des attentes particulières. Une majorité de Belges (53%) considère le
climat comme l’élément le plus capital, le budget (34%) et la qualité des infrastructures touristiques sur place
(33%) arrivent bien derrière.
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Intentions et préoccupations des Européens pour les vacances d’été 2013 – Synthèse des résultats – 30 mai 2013
Les pays germaniques, l’Allemagne et l’Autriche, suivent une tendance bien à eux en plaçant le risque
d’attentat en tête (51% pour les deux pays) suivi par le climat (50% pour l’Allemagne, 46% pour l’Autriche) et
les risques de troubles sociaux (48% pour l’Allemagne, 47% pour l’Autriche).
Les pays du Sud placent quant à eux le portefeuille au premier plan : le podium espagnol se compose donc
du budget (44%), du risque d’attentat (42%) et du climat (39%) tandis que le trio gagnant italien comprend
également les dépenses (49%), les conditions climatiques (45%) puis la qualité des infrastructures
touristiques sur place (38%).
La France, quant à elle, suit la moyenne Européenne, avec en premier facteur le climat (41%), puis le risque
d’attentat (40%) et enfin le budget (39%).
•
Les Européens en quête de repos continuent de privilégier la mer
Dans la continuité des années précédentes, ce sont 64% des vacanciers Européens (+2 points par rapport à
2012) qui comptent se rendre à la mer, les littoraux vont sans doute encore faire le plein cette année. Les
autres types de destination se maintiennent eux aussi à des niveaux comparables à l’an dernier, avec 17%
pour les voyages itinérants (-1 point), 14% pour les séjours à la montagne (-2 points) comme pour la
campagne (-2 points), et 13% pour la ville (stable).
Cette course à la mer reste donc d’actualité et se renforce même dans certain pays, à l’instar de la France
(65%, +8 points) et du Royaume Uni (55%, +10 points).
Par ailleurs, la recherche de calme est toujours aussi déterminante pour les Européens. 62% d’entre eux
manifestent le souhait de vacances reposantes, contre 36% plus orientés vers la découverte (stable).
Une hiérarchie que l’on retrouve dans les sept pays même si cette différence s’accentue chez les touristes
Français, qui réclament davantage de repos qu’en 2012 (63%, +7 points) et qui sont logiquement moins
partants pour l’aspect découverte (35%, -8 points).
•
Au final, l’Europe reste la première destination des Européens
Les Européens restent relativement proches de leur pays d’origine pour leurs vacances d’été. En effet, 81%
des vacanciers (+2 points par rapport à 2012) pensent passer leurs vacances d’été en Europe. Comme les
années précédentes, les autres destinations ne sont que marginalement choisies : 3% iront en Amérique du
Nord ou en Afrique, 2% en Asie/Pacifique ou en Amérique latine/Caraïbes et 1% au Moyen-Orient.
La France tire son épingle du jeu cette année puisqu’elle accueillera 18% des touristes ce qui fait d’elle la
première destination des vacanciers, suivie de près par l’Italie (17%) et l’Espagne (14%). Les autres pays
d’Europe du Sud (Portugal, Croatie, Grèce, Crète…) semblent plus plébiscités cette année puisque 12%
choisissent ces destinations de vacances, soit 3 points de plus que l’an dernier.
Cette année fait encore la part belle au tourisme national dans certains pays, notamment en Espagne où la
majorité restera dans leur pays (65%, +12 points), en Italie (70%, stable), ou la France (60%, -7 points). A
contrario, on remarquera la spécificité belge, puisque seulement 9% des vacanciers resteront à l’intérieur du
pays.
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Intentions et préoccupations des Européens pour les vacances d’été 2013 – Synthèse des résultats – 30 mai 2013
III.
•
Internet, un outil dorénavant indispensable pour l’organisation des vacances qui se veut
de plus en plus maîtrisée
Une organisation des vacances instituée : à l’avance et à la carte
Les Européens semblent avoir un schéma très précis quant à l’organisation de leurs vacances. Ils sont une
très large majorité à les préparer à l’avance (73%) et ce comportement est dominant dans tous les pays même si on peut souligner un tempérament italien plus prompt à s’y prendre à la dernière minute (40%).
Autre spécificité, l’organisation de ces vacances se fait très largement à la carte, puisque 71% des Européens
organisent eux-mêmes leur voyage en achetant des prestations séparés, tandis que 25% achètent des
forfaits « tout compris ». Cette tendance est elle aussi majoritaire dans chacun des sept pays, c’est
notamment le cas de la France, ceux qui organisent le plus leur vacances eux-mêmes. (75%).
•
Internet, un outil de plus en plus sollicité
A ces différents comportements vient s’ajouter le phénomène Internet qui s’est généralisé et institué en tant
qu’outil pour l’organisation des vacances au fil des années. En effet, ce sont désormais 56% des Européens
qui naviguent sur le web pour effectuer leurs réservations (avions, trains, hôtels, hôtels-clubs…), un chiffre en
progression constante (28% en 2005, soit un score qui a doublé en quelques années).
Les Britanniques sont ceux qui se servent le plus de cet outil (66%) pour réserver leurs vacances, suivis des
Belges (58%), des Français (57%), des Allemands (55%), des Autrichiens (54%), des Italiens (49%) et enfin
des Espagnols (47%).
Outre la réservation, les Européens disposent sur internet des réseaux sociaux (tels que Twitter, Facebook,
Pinterest, etc…) pour faire leur choix de destination. Ils sont d’ailleurs 20% à déclarer qu’ils consultent ou
envisagent de les consulter à l’avenir. Ici, le classement diffère quelque peu du précédent. Les Espagnols
sont en effet ceux qui font le plus appel aux réseaux sociaux pour s’informer (32% consultent ou envisagent
de les consulter), puis les Britanniques (27%), les Italiens (20%), les Allemands (19%), les Autrichiens (14%),
les Belges (14%), et en bon dernier, les Français (7%). En effet, avec 1,6 appareil par personne (ordinateur
fixe ou portable, tablette ou smartphone) contre 1,9 en Espagne ou1,8 en Grande-Bretagne, les
consommateurs français sont moins bien équipés en appareils connectés que les autres pays investigués,
selon une étude réalisée par le cabinet Forrester auprès de 22 000 personnes dans cinq pays européens.
Les réseaux sociaux eux-mêmes sont un peu dédaignés par nos compatriotes : seuls 7% des adultes ont un
compte Twitter, contre 18% dans les pays précités.
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IV.
•
Dans un contexte européen dominé par des préoccupations d’ordre économique et social,
le niveau de crainte pour les vacances est en léger recul
La couverture des risques des Européens reste globalement stable
L’intensité de couverture à laquelle les Européens font appel reste du même niveau qu’auparavant : les
vacanciers sont essentiellement couverts sur les risques concernant leur domicile (65%). Suivent ensuite les
problèmes de santé qu’eux ou leurs proches les accompagnants peuvent rencontrer (63%), une panne de
leur véhicule (58%), les accidents de transports (57%) ou la perte des effets personnels (53%). Les
couvertures les moins courantes concernent les risques de santé des proches ne les accompagnants pas en
vacances (32%), le risque de catastrophes naturelles (31%), une grève ou un retard des transports (27%) et
les risques d’attentats.
Ce degré de protection fluctue selon les nationalités. Le Royaume-Uni affiche le plus fort taux de couverture
dans une multiplicité de domaines tandis qu’à l’extrême inverse, les Italiens sont globalement les moins bien
couverts sur quasiment tous les points (domicile, effets personnels, santé, panne du véhicule, accident de
transport…).
Les Français sont ceux qui assurent le plus leur domicile (91%) et les plus couverts face à une éventuelle
panne de leur véhicule.
La confiance des Européens semble être acquise aux assureurs habituels pour leurs vacances, puisque 61%
des vacanciers souscrivent leur contrat d’assurance/assistance chez leur assureur habituel. Un chiffre stable
par rapport à 2012 qui conforte l’augmentation enregistrée en 2011 (qui était de +5 points).
Ce maintien d’un certain niveau d’assurance va de pair avec une légère baisse des préoccupations des
vacanciers. On remarque toutefois des disparités entre les préoccupations et la couverture de celles-ci. Par
exemple, la santé des proches qui ne nous accompagne pas préoccupe 63% des Européens alors que
seulement 32% sont couverts à ce sujet. Fait semblable au sujet des grèves ou des retards dans les
transports (38% préoccupés contre 27% couverts) ou encore au sujet des catastrophes naturelles (40%
contre 31%).
V.
Un siècle de tourisme : les améliorations concernant le voyage et les vacances de ses 50
dernières années et les souhaits pour le demi-siècle à venir
A l’occasion du cinquième anniversaire d’Europ Assistance, nous avons interrogé cette année, les Européens
sur les améliorations les plus importantes de ces cinquante dernières années en matière de tourisme ainsi
que sur leurs souhaits pour les cinquante à venir.
•
Le transport, Internet et les assurances : le trio gagnant de ces 50 dernières années de tourisme
Les évolutions concernant les voyages et les vacances les plus reconnues par les Européens sont le
développement du transport aérien pour 72%, la possibilité d’organiser ses vacances par Internet pour 71%
et le fait d’être assuré, assisté et protégé en cas de problème durant les vacances pour 69%. Succède à ce
podium la possibilité pour de plus en plus de personnes de partir en vacances (67%), la possibilité de partir
plus souvent (65%), et la réduction des prix des voyages (58%).
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Dans le détail, en Allemagne, 48% considèrent Internet comme un progrès très important, 41% pour le
développement du transport aérien et 36% pour le fait d’être assuré, de même qu’au Royaume-Uni
(respectivement 49%, 46%, 36%), en Italie (53%, 52%, 35%) et en Autriche (49%, 41%, 35%).
En Espagne, c’est le développement du transport aérien qui est à l’honneur (47%), suivi d’Internet (46%) et le
fait d’être assuré (45%)
ème
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La France et la Belgique suivent un courant similaire, si ce n’est que la 2 et la 3 position s’inversent. On
retrouve, donc Internet en première place (très important pour 44% des Français et des Belges), devant le fait
d’être assuré (34% en France, 43% en Belgique, le score plus élevé) et enfin le transport aérien (33% en
France et 39% en Belgique).
Mais au final les principales améliorations reconnues concernent donc l’accessibilité, qu’elle soit physique ou
digitale.
•
2013-2063 : de quoi rêvent les Européens pour le demi-siècle à venir ? : des prévisions météo sûres et des
moyens de transport express pour leurs futures vacances
Les souhaits des Européens pour les cinquante prochaines années à venir sont pragmatiques : 65%
souhaiteraient disposer d’une météo précise du lieu de destination au moment des réservations et 63%
voyager de l’autre coté de la planète en quelques heures. Plus loin dans le classement, on retrouve le voyage
en illimité en achetant un forfait annuel (53%), partir en vacances dans l’espace (28%) et partir en vacances
sans se déplacer grâce à des moyens technologiques (casque, réalité virtuelle, etc.) (23%).
Les différences géographiques sont toutefois remarquables. On peut en effet distinguer deux groupes :
1. Les « stressés de la météo », pour lesquels disposer d’une météo précise est le premier souhait. C’est
le cas des Espagnols (71%), des Allemands et des Autrichiens (tous deux à 63%) et des Belges (60%).
2. Et les « pressés », comprenant les Britanniques (79%), les Italiens (74%) et les Français (63%), pour
lesquels c’est le souhait de voyager de l’autre coté de la planète en quelques heures qui est en première
position.
Les vacanciers européens envisagent donc leur séjour avant tout avec un coté pragmatique, à la fois à
travers les progrès établis ces 50 dernières années mais aussi au cours des 50 qui vont suivre.
Ipsos Public Affairs
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