déclare le premier ministre
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déclare le premier ministre
i n t e r n a t i o n a l Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps Matata An II www.lesoftonline.net since 1989 www.lesoft.be N°1226 | 1ère éd. vendredi 10 Mai 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA Après l’an 1, l’an 2 va être «l’année de la livraison du résultat», déclare le Premier ministre Avec dans l’arrière-plan la statue dévoilée de Lumumba, les ministres de l’équipe Matata posent lors d’un garden-party jeudi 9 mai dans la soirée. primature-freddy bola. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008 www.lesoftonline.net internati o na l www.lesoft.be L’Américain les a séquestrées plus de dix ans en les violant L since 1989 ’Américain, Ariel Castro, 52 ans, a séquestré plus de dix ans trois jeunes femmes pour les violer. Le propriétaire de la «maison de l’horreur» à Cleveland, où les trois jeunes Américaines ont été séquestrées, a comparu, jeudi 9 mai, devant un tribunal de l’Ohio. Ariel Castro est apparu menotté, les yeux rivés au sol. ELles étaient vraisemblablement attachées. Lors de cette audience de quelques minutes, le tribunal a établi une caution de 2 millions de dollars pour chacun des quatre cas, soit 8 millions de dollars au total, s’assurant ainsi du maintien en détention du suspect. Selon son avocate commise d’office, il devrait être placé sous surveillance particulière pour éviter toute tentative de suicide. Mercredi, Ariel Castro a été inculpé de viols et de quatre enlèvements: celui d’Amanda Berry et de sa fille de 6 ans, Jocelyn, née en captivité, puis de Gina DeJesus et de Michelle Knight, toutes quatre libérées lundi grâce à un voisin. La fille d’Ariel Castro, Emily Castro, purge une peine de vingt-cinq ans dans une prison de l’Indiana pour avoir essayé d’égorger son bébé de 11 mois, contrariée par le déménagement de son petit ami. Amanda Berry, 27 ans, et sa fille de 6 ans sont rentrées chez elles. Dans la plus grande confusion et sous les applaudissements, la sœur d’Amanda Berry a remercié «les médias et les gens pour leur soutien et leur aide pendant ces années» et a exhorté les médias à respecter leur vie privée. Cet Américain de 52 ans, Ariel Castro a été inculpé de viols et de quatre enlèvements: celui d’Amanda Berry et de sa fille de 6 ans, Jocelyn, née en captivité, puis de Gina DeJesus et de Michelle Knight. droits réservés. plainte contre lui, l’acle journaliste Scott TayAucune charge n’a été Amanda Berry a donné Ariel Castro avait tout cusant d’avoir «souvent lor donne des extraits du bon voisin: il aimait retenue contre ses deux naissance à une petite emmener des jeunes du enlevé» leurs deux filles sur son compte Twitter, frères, Pedro (54 ans) et fille durant sa captiet de les avoir «empêAriel Castro confesseOnil (50 ans), interpelvité, qui est aujourd’hui quartier faire un tour sur sa moto, jouait de la ché d’être avec [leur] rait: «Je suis un prédalés en même temps que âgée de 6 ans. Selon basse dans des groupes mère». Les documents teur sexuel. J’ai besoin lui. CNN, qui cite une de salsa et se mêlait au judiciaires indiquent d’aide». Dans une Les séquestrées étaient source de police, c’est voisinage lors de barbe- en outre que Grimilda apparente référence aux vraisemblablement Michelle Knight qui Figueroa, décédée l’an cues. victimes, il admettrait: attachées. Des chaînes a accouché Amanda dernier, avait eu deux Il participait aux évé«Elles sont ici contre et des cordes ont été Berry, sur ordre d’Ariel fois le nez brisé, des nements menés pour leur volonté parce trouvées dans la maison Castro. Les autorités côtes cassées, les épau- qu’elles ont commis retrouver les filles disde M. Castro. «[Les jeu- n’ont pas confirmé les parues, comme des mar- les luxées, et qu’elle l’erreur de monter dans nes femmes] n’étaient informations de presse avait demandé au juge la voiture d’un total ches en leur honneur pas dans la même pièce, selon lesquelles les étranger». Le suspect mais elles se connaisjeunes femmes seraient ou des distributions de «d’empêcher [Castro] de menacer de la tuer». écrirait aussi qu’il veut tracts. saient et savaient que plusieurs fois tomDans une lettre qui Ariel Castro avait un se suicider et «donner les autres étaient là», a bées enceintes. Décrit aurait été retrouvée passé violent. En 2005, toutes [s]es économies à ajouté dans la soirée le comme un homme dans sa maison, et dont [s]es victimes». chef de la police locale. affable et sympathique, son ex-femme porte Une mystérieuse secte tue 23 policiers au Nigeria D es membres de la mystérieuse secte Ombatse ont tendu une embuscade à des policiers, dans l’état de Nasarawa, au centre du Nigeria, tuant au moins 23 agents de police. L’embuscade s’est produite mardi mais les autorités ne l’ont annoncée que ce jeudi 9 mai. pourfendeurs du vice. Un responsable de l’administration régionale affirme qu’une soixantaine de policiers s’étaient rendus dans le village d’Elakyo pour arrêter des membres de la secte Ombatse qui procédaient à des conversions forcées. C’est à ce moment-là Des policiers nigérians, l’arme à la main. droits réservés. qu’ils sont tombés dans sait pas s’il y a des vicmouvementsintégristes une embuscade, faisant, times civiles. musulmans du Nord selon les bilans, entre et de l’Est du Nigeria. La secte Ombtase n’a 23 et 46 morts. On ne Il s’agit de mystiques rien à voir avec les païens appartenant à cette secte, dont le nom signifie «Le temps est venu», et qui s’est donnée pour mission de purifier la société, de la purger certains vices, notamment l’alcool, le tabac ou encore l’adultère. La secte Ombatse est apparue il y a quelques années dans l’ethnie Eggon, présente dans cet état central de Nasarawa, tout près d’Abuja. En plus de se présenter comme des pourfendeurs du vice, les membres d’Ombatse font parfois le coup de feu contre les autres ethnies pour défendre les Eggon. En novembre dernier - déjà au cours d’une intervention des forces de l’ordre - trois policiers avaient été tués et des membres de la secte s’en étaient pris ensuite à un autre groupe ethnique, incendiant des habitations, et provoquant la mort d’une dizaine de personnes. C’est la première fois que cette secte - qui regrouperait une cinquantaine de groupuscules - fait autant de victimes. Joint par Rfi, Guillaume Saint-étienne, analyste sur l’Afrique subsaharienne pour Germap Consulting, explique que depuis quelques mois - essentiellement depuis le mois d’avril le groupe s’est progressivement radicalisé. «Son modus opérant de recrutement de la population est devenu, progressivement, un recrutement forcé, des jeunes hommes principalement», précise Guillaume Saintétienne. Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008. FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action [email protected] [email protected] Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Conseil de direction Mireille Kin-kiey Ngingi Mpanza. Gasha Kin-kiey. Christophe Dandi Lukeba. Directeur général Gasha Kin-kiey. Directeur. Christophe Dandi Lukeba. Assistant Yves Soda. Comité éditorial. T. Matotu, D. Dadei. Nzila Mungenga Senda, Rédacteur en chef. Pold Levy. Dossiers et Documents. Tshimanga Dolay. Secrétaires de rédaction. Patience Kinvula, Nzila Mungenga Senda. L’actu. Chef de service: Nzila Mungenge. Mardochée Ngombe. Mon porte-monnaie. Patience Kinvula. Ma vie. Chef de service Christophe Muyaya Wowo Bukwey. Daniel Cassinon Mpoyi. Commercial. Alain Bubu Tél. 0812295973. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Immeuble BoTour KinshasaGombe. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2012 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP. BELGIUM Matata, an-1 pertinents confrères | I Dans les jardins de la Primature sur les berges du fleuve, dévoilement de la statue géante de la légende de ce pays, le premier Premier ministre du Congo, P.é. Lumumba. l est resté le même, 365 jours plus tard, jour pour jour, après l’investiture de son équipe gouvernementale par l’Assemblée nationale à l’issue de l’adoptionapprobation de son programme d’action et il a tenu ses promesses, au moins, l’une d’elles: celle du devoir de «redevabilité» qui consiste, à intervalles réguliers, à rendre compte de l’action gouvernementale, à la nation et au peuple congolais... Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon a ainsi non seulement attribué une cote à chacun de ses ministres et publié cette cotation, il s’est apprêté à l’exercice habituel de communication en répondant, pour la deuxième fois en trois mois, aux questions du même journaliste indépendant Claude Kamang Mutond dans le cadre d’un programme spécial enregistré et diffusé sur la chaîne publique Rtnc. Peu avant la diffusion de ce programme, le Premier ministre qui revenait de la N’Sele où il avait personnellement présidé une séance de signature d’un contrat liant le Gouvernement avec un groupe financier israélien dans le cadre de la relance du Domaine agricole industriel présidentiel de la N’Sele, a donné un garden-party dans les jardins de la Primature aménagés sur les berges du fleuve, occasion de dévoiler une statue géante de la légende de ce pays, le premier Premier ministre du Congo, Patrice-émery Lumumba, en présence de l’un de ses fils, François Lumumba. Les ministres étaient accompagnés chacun de son directeur de cabinet et le cabinet du Premier ministre affichait complet. La statue en bronze Lumumba est l’œuvre du maître-sculpteur congolais Liyolo Limbe M’Pwanga, professeur à l’ Académie des Beaux-Arts, lui-même présent, satisfait de l’intérêt que porte aux artistes le Premier ministre. Cette statue répond à l’action de remise en valeur de la ville, débutée par le Premier ministre, en commençant par la commune de la Gombe. Autre fait marquant de cette première année du Gouvernement Matata, la publication par les services de la Primature d’une brochure «la Républi- que démocratique du Congo à bras le corps» qui présente «les réalisations effectuées au cours de ce premier exercice annuel», a expliqué le ministre en charge des Médias, des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, Lambert Mende Omalanga, lors d’un point de presse. Des réalisations volontaristes impliquant un certain degré de risques... il n’y a pas mieux que soi-même. S’il faut le faire, autant le faire soi-même, il n’y a pas mieux que soi-même pour soigner la forme et... la manière. Nul doute, le Premier ministre paraît soucieux de présenter et de défendre lui-même l’action de son équipe tout au long de ces 365 jours. Il estime que son équipe a bien travaillé - puisqu’elle a réalisé à plus de 72% les objectifs de la feuille de route. «Des performances ont été réalisées par ce Gouvernement en douze mois (...). Ce n’est pas de la rigueur pour la rigueur. Des ressources ont été dégagées pour financer le secteur de l’agriculture, secteur social par excellence ou celui de l’éducation, 100 mil- lions de dollars affectés à la réhabilitation des écoles ou, 13.000 postes de travail ont été créés (...) Il ne faut pas tomber dans le piège populiste. Il y a toujours ceux qui voient rouge quand c’est vert», a-t-il contrattaqué. En parcourant les résultats rendus publics par les services de la Primature, les cotes des ministres vont de 40 à 90% et la question est de savoir si certaines feuilles de route avaient vu «trop grand» au départ ou si des allocations n’ont pas toujours suivi... Il est vrai que le programme du Gouvernement s’étale non sur une année, mais sur la mandature, sur cinq ans et il existe des actions à conduire au niveau d’un ministère, d’autres impliquent deux voire plusieurs ministères. Il reste que pour l’An II, le Gouvernement doit accélérer son tempo, l’An II est celui de la livraison des résultats, a déclaré le Premier ministre au garden-party. Les ministres sont prévenus: seuls les résultats comptent désormais. Dans l’interview diffusée sur la Rtnc, le Premier ministre est revenu sur la motion de censure du Député UNC (opposition) Jean-Baudouin Mayo et expliqué que cette motion déclarée «invalide» et repoussée le 15 avril par les Députés, était condamnée par nombre de compatriotes à travers le pays. Il a fait part «des dizaines de messages et de lettres de soutien venus des gens simples, exprimant un sentiment de désapprobation» face à cette motion. «Le plus important (dans l’action du Gouvernement), c’est l’agenda de la population congolaise», a martelé le Premier ministre. «Lorsqu’il faut augmenter les salaires, il faut regarder le Congolais qui touche un salaire de 70 dollars», a-t-il réagi à la question de savoir s’il était prêt à revoir à la hausse les émoluments des Députés. «La guerre à l’Est a essayé d’affecter l’efficacité de l’action du Gouvernement d’autant qu’une bonne partie de ressources étaient affectées à la guerre», a-t-il concédé. «Quand le Gouvernement entre en fonctions, la guerre éclate au Nord-Kivu» et «le plus important c’est la réalisation de la paix et de la sécurité». Le Premier ministre a annoncé l’arrivée «au cours de ce mois» à LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 2. Kinshasa du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon et du «patron de la Banque Mondiale», Jim Yong Kim, le douzième président de l’histoire du Groupe de la Banque mondiale. Signe de l’intérêt que représente le pays à l’étranger. La brochure «la République démocratique du Congo à bras le corps» se veut comme la réplique aux critiques «qui voient rouge quand c’est vert». La brochure «contient d’abondantes indications concernant la contribution concrète de chaque ministère dans les différents secteurs de la vie nationale définis par le Premier ministre dans le programme du Gouvernement. D’autres renseignements tout aussi précis peuvent y être trouvés sur les perspectives d’avenir de l’action des différentes articulations de l’Exécutif national», a expliqué le ministre Mende. Affirmant que «l’An 1 du gouvernement Matata Ponyo peut être considéré à juste titre comme l’étape de la pose et de la consolidation des fondations indispensables au décollage du pays». «Au cours de ce premier exercice, l’action gouvernementale s’est primature-freddy bola. déclinée à travers six axes méthodologiques conformes au programme soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale lors de l’investiture du gouvernement. Il s’agit des axes ci-après: z 1. les réformes institutionnelles, z 2. la stabilité macroéconomique, la croissance et la création des emplois, z 3. la construction et la modernisation des infrastructures, z 4. l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales de la population, z 5. le capital humain et l’éducation à la citoyenneté, z 6. la diplomatie et la coopération au développement. «Le gouvernement Matata Ponyo avait pour principale mission de piloter la révolution de la modernité, conçue par Joseph Kabila dans le but de hisser la République démocratique du Congo au rang de pays émergent». «Au terme du premier exercice annuel de ce mandat, il est utile de jeter un regard rétrospectif pour évaluer le chemin parcouru et baliser l’itinéraire restant à parcourir pour mieux aller de l’avant», a poursuivi Lambert Mende. Alunga Mbuwa n Ce que la femme ignore sur l’homme L oin des clichés, on vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des hommes. En 7 leçons. w 1. Les hommes aussi aiment les préliminaires Et pour deux raisons principales. Un, l’homme aussi a plus d’une zone érogène et les préliminaires, cela permet d’en stimuler plusieurs à la fois… Deux, les préliminaires plaisent aux femmes et l’homme cherche à donner du plaisir à sa partenaire! w 2. Les hommes trouvent le sexe de la femme «beau». Ces messieurs vouent au à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas tant la performance sexuelle que l’émotion du moment qu’ils gardent en mémoire. w 4. Les hommes peuvent simuler. Si, si c’est possible et ça existe. Pas envie, pas la tête, pas la forme, l’homme peut aussi faire semblant d’avoir atteint l’orgasme. D’autant qu’avec un préservatif, la partenaire ne peut pas savoir s’il y a eu ou non éjaculation. Il n’est pas multi-orgasmique. Il a une période de rémission après la jouissance. dr. sexe féminin une véritable adoration. Ils le trouvent «beau», un point, c’est tout! w 3. Leur première fois = émotion. Eh oui, les La journée idéale S Une étude scientifique est catégorique. dréservés. 82 minutes de socialiimple resation, 78 minutes pour cette: passe relaxer, 75 minutes sez plus de de repas et 68 minutes temps au pour pratiquer un sport. lit à faire Mais les tâches les plus l’amour ou rébarbatives ne sont pas la sieste et moins au absentes de l'emploi du travail avec vos dostemps. L'astuce, c'est siers! Sérieux? de les fragmenter en C'est quoi la journée petit morceaux pour parfaite? C'est à cette question que des cher- les rendre plus supportables. Ainsi, au lieu cheurs américains et de faire le ménage le allemands, Sebastian samedi après-midi et de Pokutta et Christian vous gâcher une partie Kroll, ont tenté de répondre en publiant une de la journée, il faudrait plutôt s'en occuper 47 étude intitulée «Juste minutes par jour. Sans pour un jour parfait? oublier 50 minutes de Développer un emploi du temps optimisé pour cuisine et 46 minutes le bonheur», dans le très pour l'éducation des enfants. sérieux Journal of Economic Psychology. Plule sexe nous tôt que de se focaliser, comme d'autres spécia- occupe 7 minulistes, sur les caractéris- tes par jour. tiques de la vie de cha- Attention cependant, à garder un strict équilicun (revenus, mariage, bre entre chaque actiamis, famille…), ils ont opté pour une méthode vité. Car les tâches les plus agréables le sont particulière, le «Day reconstruction Method» généralement moins, (méthodedereconstruc- quand elles durent ou quand on les pratiques tion de journée). Une trop souvent. analyse, relayée par le site internet Quartz, qui Ainsi, même si vous aimez faire du shopse base sur la satisping, manger ou regarfaction ressentie après chaque occupation de la der la télévision, le faire cinq heures par jour fivie quotidienne. nirait par vous ennuyer. L'étude rappelle égaleMieux répartir ment, qu'entre le rêve les tâches ingrates. et la réalité, le fossé est grand. Nous passons Sur une journée de 16 heures (vu qu'on passe en effet 244 minutes en moyenne 8 heures à par jour en moyenne à travailler, contre seudormir), le programme lement 7 minutes de parfait comprend, par sexe… Que la vie est ordre d'importance: mal faite! 106 minutes de sexe, hommes aussi gardent un souvenir ému de leur toute première fois. Et contrairement w 5. Leur position préférée? Sans surprise, la position préférée des hommes n’est autre que la levrette. Ce qui est moins connu, c’est la véritable raison de cette préférence: loin du cliché de la position de la femme «soumise», loin de l’idée éculée que l’homme préfère faire face aux fesses de sa partenaire plutôt qu’à son visage, la réalité est toute autre: ce serait simplement la position la plus favorable au mouvement régulier de va-et-vient. w 6. Les hommes peuvent apprendre à prolonger leur plaisir. Avec un peu de pratique, les hommes peuvent arriver à différer leur orgasme. Pour cela, il leur faut apprendre à focaliser leur concentration sur autre chose que le moment présent. w 7. L’homme n’est pas multi-orgasmique. L’homme connaît une période de rémission après la jouissance. Même si l’érection persiste, il lui est «techniquement» impossible d’avoir un nouvel orgasme avant un certain temps (de 10 à 30 minutes selon les hommes). Mais possible d’en profiter pour un câlin… Alors, qu’en dites-les mâles? Au moins, faites-le nous savoir. Comment aime-t-on leur poitrine C omme toujours, cette croyance a de solides fondements. Le sein renvoie à notre petite enfance, notre besoin d’être comblés. Gros, il apparaît inépuisable, source de réconfort et de sécurité dans sa capacité à nous remplir. À cette dimension «maternante», s’ajoute la dimension sexuée: l’homme, toujours curieux du sexe féminin si bien caché, est rassuré par ces gros seins, dévoilés, aisément manipulables. De son côté, la femme, souvent dubitative elle aussi face à son sexe à l’apparence discrète, réalise le pouvoir que lui donne sa volumineuse poitrine et en fait un atout de séduction. À l’instar du pistil des fleurs qui, plus il est protubérant et coloré, plus il devient attractif pour les insectes mâles! Mais l’inconscient se moque parfois des lois de la nature et s’invite dans la danse. Selon leur histoire personnelle, les hommes n’auront pas tous un attrait pour les gros seins, le même désir de plénitude, de sécurité. Si la mère a été perçue étouffante, ou «ogresse» insatiable, cette forte poitrine va raviver des souvenirs moins joyeux. Elle peut lui rappeler la douloureuse différence entre la toutepuissance maternelle et sa dépendance de petit garçon. Cette dernière n’était pas envahissante? Si l’homme a une image défaillante de lui-même, il peut préférer sentir sa partenaire en manque pour pouvoir la combler de sa virilité. Les gros seins deviennent alors anxiogènes, non parce qu’ils sont débordants, mais parce qu’ils soulèvent sa crainte de ne pas être à la hauteur. De même, la femme peut être perçue comme agressive, faisant de ses seins volumineux des objets de Les hommes aiment-ils toujours les gros seins? dr. rivalité avec l’homme. En l’image de soi. Or, peu de dardant sa poitrine, elle femmes en sont satisfailui montre qu’elle aussi tes. Comment apprendre a de puissants attributs à l’aimer, se réconcilier sexuels : plus ils sont avec elle, l’entretenir et imposants et gros, plus ils l’embellir? Certaines nous peuvent faire peur à son en parlent, d’autres ont partenaire. accepté de se dévoiler. Ajoutons que ce qui «Trop petits, trop gros, rappelle le maternel n’est douloureux, gonflés, pas toujours synonyme distendus, fuyants, en d’érotisme pour l’homme, poire alors qu’elles les tant s’en faut. Ce qui nous auraient aimés en forme conduit à faire l’amour de pomme… Peu de femmobilise des fantasmes mes aiment leurs seins. souvent plus bizarres les «Beaucoup d’entre elles uns que les autres. Parmi me racontent qu’elles eux, le fantasme oedipien pleurent en les regardant du petit garçon qui veut dans leur salle de bains, rivaliser avec son papa et le soir», raconte Valérie posséder sa maman peut, Supper, créatrice d’un face à cette dimension «atelier seins» organisé à maternelle des seins, Paris. Marie, 40 ans, déremonter à la surface. testait tellement voir cette Comment l’homme va-t-il partie de son corps qu’elle faire face à ce fantasmeconfi e avoir fait enlever là? Va-t-il l’accueillir ou la partie de son miroir où être stoppé dans son élan elle les voyait: «Quand sexuel par ce scénario? je me mets devant mon Par ailleurs, lors des lavabo, je ne veux regarpréliminaires, l’homme der que mon visage. Les s’amuse souvent à titiller maternités et l’allaitement les seins, les mordiller, ont, je trouve, considérales téter peut-être, et peut blement abîmé mes seins. se trouver surpris d’être Ils étaient jolis. Je ne les soudain dans la position reconnais plus». d’un nourrisson enfoui Difficile d’accepter, dans cette poitrine géné- pour les femmes, que cet reuse. Certaines femmes attribut essentiel de leur en ont elles-mêmes horsexe se modifi e autant au reur, ayant l’impression fil des ans. Mais pourquoi de nourrir un bébé, et non entretiennent-elles un de faire l’amour avec un rapport aussi ambivalent homme. et fort avec eux? ExpliPour l’un comme pour cations d’Hélène Parat, l’autre, il est toujours psychanalyste: «Les seins difficile d’accepter ses sont la marque de la fémiambivalences, d’où leur nité. Ils sont un signe de tentative de toujours scin- maturité et de séduction, der le sexuel du parental». mais aussi un symbole de l’insatisfaction de la Aimer ses seins. femme par rapport à son Symbole de féminité, propre corps : le sein la poitrine met en jeu n’est jamais assez beau ni LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 23. assez réconfortant parce qu’il ne correspond pas à l’idéal que, petite fille, nous nous sommes forgé. Les femmes ne naissent pas avec leur poitrine, qui reste longtemps virtuelle pour elles. Elles la rêvent pendant des années». D’où un décalage avec la réalité. Monique Ayoun, journaliste et écrivaine, auteure d’un drôle et joli livre sur ses seins, se souvient du traumatisme lorsque ces derniers ont poussé: «J’avais 11 ans et demi. Au départ, je n’étais pas mécontente, mais ils ont été trop loin. Ils étaient très opulents et j’avais l’impression de disparaître derrière eux. J’en ai été très complexée. Heureusement, ma mère, qui avait vécu la même situation, m’a entourée, aidée à assumer. Elle m’a emmenée choisir mon premier soutien-gorge, m’a expliqué comment entretenir mes seins, me disait que j’étais belle». Monique assume aujourd’hui fièrement une très belle poitrine que le temps n’a pas abîmée. Elle rend grâce à l’oeil maternel, qui joue un rôle clé, confi rment les psychanalystes, dans ce rapport aimant ou diffi cile que nous cultivons avec eux. Ravissante trentenaire, Sarah se souvient, elle, d’une parole très différente: «Un jour, ma mère m’a dit, alors que je me penchais vers l’avant: «Tiens c’est marrant, tes seins, on dirait des pis de chèvre». Cette remarque m’a flinguée…» Les masser pour se les réapproprier. Les regards des mères, des proches et des hommes, les représentations culturelles et symboliques dont leurs seins font l’objet échappent aux femmes. Elles n’ont pas de prise sur ce signe extérieur de leur identité. Et il n’y a pas d’entre-deux: soit ils sont assimilés à un objet érotique, soit à la maternité et à l’allaitement. Comment alors nouer un lien paisible avec eux? Chiara, masseuse qui dispense la formation créée par Valérie Supper, voit défiler beaucoup de femmes bloquées: «La poitrine est à la fois un tabou et un cliché. Elle est dotée d’une dimension sexuelle, qui peut même être vulgaire et sale. D’où la difficulté à s’en approcher. Or c’est nécessaire: notre corps n’est pas un objet dont nous pouvons changer les pièces quand elles sont cassées. Nous devons en prendre soin». Et pour se réapproprier sa féminité, pour accepter cette zone si sensible et l’embellir, rien de plus efficace que de la toucher, en optant pour des gestes de bien-être simples, dénués de toute connotation sexuelle ou médicale. Dans son atelier, Valérie Supper propose différents exercices d’automassage. Leur objectif? «Insuffler de la vie, de la conscience dans la poitrine. Pour l’assumer et la faire rayonner, mais également parce qu’un organe dont nous nous soucions se défend mieux contre des agressions potentielles». Parmi les mouvements proposés, deux peuvent être pratiqués quotidiennement sous la douche, dans son bain ou juste après. Le premier geste permet de drainer la lymphe et stimuler doucement la circulation sanguine: placer une main sous le sein qui lui est opposé, puis dessiner un huit couché en passant d’un sein à l’autre et en massant leur galbe. Le second consiste en un pétrissage doux, pour activer la circulation: de la main opposée au sein, se saisir de tout son galbe ; le masser doucement dans tous les sens, puis le faire rouler sur le muscle pectoral dans des mouvements amples et circulaires, trois fois dans chaque sens. Matata, An-1, à chacun son bilan pertinents confrères | C ’est une grande première. Jamais, de mémoire de journaliste, un Premier ministre zaïro-congolais n’a présenté un tableau synthèse de l'évaluation de ses ministres. Mais Augustin Matata Ponyo vient de le faire. C’est donc ce Premier ministre lève-tôt qui est resté esclave de sa logique qui consiste à évaluer l'action de chaque membre du Gouvernement en vue d’un compte-rendu global à la population. Cet exercice va bien au-delà du simple souci de transparence. Bien au contraire, en bon élève de Jean-Jacques Rousseau, Augustin Matata Ponyo aura bien assimilé le principe sacro-saint du «Contrat social» sur lequel repose toute gestion démocratique de la chose publique. Ainsi donc, au terme d'une année de gestion, il était temps pour le Premier ministre d'évaluer les autres membres du Gouvernement. Un exercice rigoureux qui a le mérite d'émuler les «canards boîteux» à faire mieux. Si une chose est d'être ministre, une autre et la plus importante, est d'accompagner le Premier ministre dans l'atteinte des six objectifs de son Programme quinquennal, présenté le 09 mai 2012 devant la chambre basse du Parlement. Sur le palmarès de Matata Ponyo, les deux vicePremiers ministres viennent en tête de listes. Mais n'obtiennent pas la même côte. Si Daniel Mukoko Samba, vice-Premier ministre et ministre du Bidget s'en est plutôt bien tiré avec 94,19%; son collègue de la Défense nationale est le seul membre du Gouvernement à ne pas franchir la moyenne avec 43,79%. S'il faut puiser dans le jargon académique, on lirait sur les valves: «Mukoko Samba: Très grande distinction. Luba Ntambo: ajourné total». Laurel KANKOLE n Forum des As, 9 mai 2013. De l’an I du Gouvernement Matata, on peut tout oublier. Sauf le fait que la RDC est non seulementécoutée,mais aussi et surtout enten- Ci-haut, les ministres Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo (Affaires étrangères et Coopération Internationale) et Tryphon Kin-kiey Mulumba (Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication). dr. Ci-haut, les ministres Lambert Mende Omalanga (Médias, Relations avec le Parlement, Initiation à la nouvelle Citoyenneté) et Baudouin Banza Mukalay Nsungu (Jeunesse, Sports, Culture et Arts). droits réservés. due à l’internationale. numériser l’audiovisuel. La preuve la plus éclaà Kinshasa comme en tante est ce changement provinces, la télé et la de lecture du nec plus radio publiques sont ultra de la communauté mises au régime de la internationale par rapmodernité. Féru des port au dernier épisode nouvelles technologies, du feuilleton tragique Lambert Mende arpente dénommé «agression les marches de la Cité rwando-ougandaise de la RTNC à Lingwala déguisée en rébellion». et descend en provinces Pour une fois, le monde pour installer les médias occidental dans son end’état dans le numérisemble désigne claireque. ment le Rwanda comme Ce vent de modernisme sponsor de la rébellion qui a même dépoussiéré qui opère dans les Kivu. l’ex-Renapec, siège Pour une fois, la RDC du cabinet du ministre peut compter sur le de la communication soutien sans équivoque et médias, devenu un du Conseil de sécurité bijou où l’air douillet dans la défense de l’inaccueille le visiteur dès tégrité de son territoire. la porte qui ouvre sur le Pour une fois depuis hall du bâtiment. Le ministre Maker Mwangu longtemps, le chef du Longtempsconfinédans (Enseignement primaire, secondaire et professionnel). droits réservés. Gouvernement congoses dimensions anceslais a droit au tapis trales de la Poste et rouge dans les capitales Président! d’affaires. nager sans se mouiller, Télécommunications, le occidentales. Reste la question de Si la voix de la RDC profiter des délices du ministère situé avenue Et comment ne pas rel’amélioration des est de plus en plus pouvoir sans le défendre des Huileries a amorcé lever l’organisation du conditions de travail entendue, c’est parce à haute et intelligible sa sortie du ghetto. XIVème sommet de la et, plus intimement, de qu’aussi place RTNC2, voix, Lambert Mende Perfectionniste devant Francophonie à Kinsl’ordinaire du diplomate s’est installé depuis est l’un des rares à del’éternel, son nouvel hasa. Un événement à congolais. l’époque Muzito, un meurer au front. occupant a d’abord portée quasi planétaire. Reste aussi le nécesvirtuose de la parole. Tel un boxeur sur le relooké l’immeuble La diplomatie congosaire déploiement d’un Lambert Mende Omaring, il prend des coups abritant le ministère. Un laise sur laquelle il était personnel diplomatique langa incarne sans au nom du pouvoir et coup de peinture et le de bon ton de gloser est de qualité à la Cendoute comme personne sait placer ces uppercuts bâtiment retrouve sa seen train de renaître de trale ainsi que dans les depuis l’avènement des qui font mal. à l’interne conde jeunesse et revit. ses cendres. capitales qui comptent. Kabila le ministère de la comme à l’international, Au- delà du cosmétique, Chapeau au tandem Certains de nos parteCommunication. on peut tout reprocher du lourd. Tshibanda- Tunda dont naires extérieurs n’ont Plus que le porte-paà Lambert Mende, sauf à l’ère et à l’heure le mérite est de mettoujours pas compris role du Gouvernement, son silence quand il du tout numérique, tre en œuvre - dans la que la représentation Mende est l’avocat du s’agit de communiquer. Kin-kiey Mulumba a complémentarité - les diplomatique r-dconRégime. S’il prêche la parole du consacré ses 365 jours grands axes diplomagolaise dans leurs pays Dans un pouvoir où Gouvernement, l’icône à référencer la RDC. tiques tracés par le se limite… au chargé beaucoup préfèrent de Lodja a entrepris de Un préalable pour un LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 3. pays qui veut exister au 21ème siècle. Chose faite avec une adresse pour le Congo/Kinshasa. Bonjour le «portail électronique gouvernemental». Un autre exploit dans la même veine est la «fibre optique». Cette révolution qui va catapulter la RDC dans le haut débit. Chose quasiment réalisée. Sur le front des recettes à verser au Trésor public, le ministre Kin-kiey semble avoir trouvé le bon filon. Dans la foulée du XIVème sommet de la Francophonie, il y a eu un autre événement qui témoignait du grand retour de la RDC sur la scène internationale. Il s’agissait de la conférence des ministres africains de la Culture tenue à Kinshasa. En somme, une espèce de la conférence ministérielle de l’Union africaine version culture. Un succès de l’avis de tous les participants venus de quatre coins du Continent. Une réussite que les observateurs ont mis à l’actif du ministre ayant en charge la culture Baudouin Banza. Par - delà tout, cette conférence amplifiait la voix du Congo/ Kinshasa au niveau de l’Afrique. josé nawej n Forum des As, 9 mai 2013. Le dur jugement des sondés S elon sa méthode scientifique de quota, enquête réalisée du 16 au 21 avril 2013, par téléphone et par texto à Kinshasa, sur un échantillon de 1.000 personnes âgées (de 18 ans et plus) constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, état civil, fonction, tendances politiques), l’Institut les Points de Frédéric Panda, nous donne les résultats ci-après: Les Kinois jugent positive la finalisation des travaux du Point d’atterrage de Muanda pour la connexion du pays à la fibre optique WACS, 88% des personnes dénoncent par contre un règlement de compte dans la (suite en page 4). Pourquoi son opus met du temps à sortir F erré Gola prépare son troisième album «Boîte noire» qu’il compte lancer dans les bacs en juin prochain. Au cours d’une émission diffusée dimanche 14 avril 2013 sur les antennes de la Télévision nationale, l’artiste a affirmé que les titres chantés en rythme rumba sont déjà enregistrés et que les animateurs sont aussi en plein studio pour les chansons dansantes. Ancien chanteur de Wenge Musica M.M de Werrason et Quartier Latin International de Koffi Olomide, Ferre Gola dit qu’il a introduit un nouveau rythme dans son album, «le Kuduro» (ce genre musical d’origine angolaise qui est un mélange de Break dance de Semba), d’électro accompagné par des instruments africains). Il explique également pourquoi il a pris quatre ans pour préparer cet Ferre Gola. DR. album. «Je veux que le travail soit bien fait, même si toute œuvre humaine est imperfectible», indiquet-il. Par ailleurs, le chanteur nie avoir été arrêté à Paris, en France. Ancien chanteur de Wenge Musica «4 fois 4», Ferré Gola est resté avec Werrason après la scission de ce groupe, en 2004, il quitte Werrason et crée avec d’autres musiciens du groupe «Les Marquis de Maison Mère». L’année suivante, il intègre le groupe de Koffi Olomide donc le «Quartier latin international» qu’il quitte en 2006 pour démarrer sa carrière solo. Il sort son premier album intitulé «Sens interdit» en janvier 2007, «Qui est derrière toi» en 2009 puis «Boîte noire» en 2013. en tournée à Kinshasa. Chœur la Grâce s’emploie depuis son existence à revisiter la mémoire de la tradition, la sagesse africaine par un mode d’expression tout à fait particulier, la chorale. Son répertoire renferme des poèmes, des palabres, des énigmes, des proverbes, des narrations et autres oracles des ancêtres. «Chœur La Grâce» va se produire le jeudi 25 avril à 20 heures au Tarmac des Auteurs à Kintambo et le samedi 27 avril à 16 heures au Centre Acadex (Kimbondo) à Kinshasa à travers le spectacle « Au cœur de l’Afrique », sous la direction artistique d’Ambroise Kua¬Nzambi Toko. Dans ce spectacle, l’âme du peuple Kongo transparaît au travers de sa langue richissime et simple, que le chant, monodique ou polyphonique, antiphoné ou responsorial, sacré ou profane, rituel ou fonctionnel et véritable parure du verbe a toujours eu le sacré rôle de porter depuis la nuit des temps, en livrant les secrets intimes de la tradition, la passion d’un peuple, sa conception du monde et surtout véhiculant des messages profonds dans une rhétorique très variée. Cette démarche artistique est dirigée de main de maître par un maestro en la personne d’Ambroise Kua Nzambi Toko et Tino Mvibudulu Muyete. Pour la petite histoire, Chœur la Grâce est une formation musicale mixte créée le dimanche 04 août 1985 sur initiative de Samy Diasonama Ndungidi, Mundete Pedro Antonio, Danny Kabeya Lumbala, Nlandu Wazolua et Ambroise Kua Nzambi Toko, au sein d’une association culturelle dénommée «Union des Jeunes Chrétiens», UJC en sigle. Il est composé depuis sa création, d’une sélection de chefs de chœurs et choristes œuvrant dans différentes communautés et églises chrétiennes de Kinshasa. Le double avantage qu’a toujours possédé Chœur La Grâce, est de compter dans ses rangs de chefs de chœur, une cinquantaine depuis sa création, et d’être dirigé par un chef compositeur, chercheur, opérateur culturel, l’un des plus actifs de sa génération, qui a sensiblement contribué au développement de plusieurs chœurs mixtes protestants tant à Kinshasa, à l’intérieur de la R-dC qu’à l’étranger, principalement à Luanda génération des étudiants congolais de Belgique, c’est à Liège que Kasanda René a fait ses études supérieures à l’EIDE qu’il a bouclé comme Licencié en Criminologie. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il a embrassé la musique par le truchement de l’orchestre « Los Nickelos » aux côtés de Zatho (professeur Kinzonzi) et des autres et il sera remarqué de par sa voix très perceptible dans la chanson « Bolingo ya téléphone ». Peu de temps après, à son retour au pays en 1966 Karé fera la connaissance du Seigneur Ley et sera retenu comme musicien actif au sein de l’orchestre « African Fiesta National » qui deviendra plus tard « Afrisa International ». Avec ce groupe, il s’est rendu en 1967 avec Tabu Ley, Sam Mangwana, Ndombe Opetum et les autres à l’Exposition de Montréal. Et du 13 au 29 décembre 1970, toujours avec le concours de l’Afrisa International, Kasanda René a fait partie de la délégation de cet orchestre à l’Olympia de Paris. Avec cette formation musicale, Karé a effectué de nombreuses tournées dans le monde notamment en Belgique, en Allemagne, en Italie, en France et en Afrique où ils ont été un peu partout : Brazzaville, Libreville, N’Djamena, Abidjan, Tunis, Dakar, Kampala, Dar es Salam, Lusaka, Bangui, Yaoundé, etc., sont autant des capitales du continent où l’équipe de Tabu Ley avait été bien scotché. Marié à Mme Manatshitu Brigitte, Kasanda René est père de 7 enfants dont une fille et six garçons. Ils résident sur l’avenue Kanioka n°15 au quartier Muziami à Bibwa dans la commune de la N’sele. Très téméraire, Karé poursuit une carrière solo et se retrouve aujourd’hui et, par moment, encadreur technique ou directeur artistique du groupe musical du Professeur Joseph Ingwe Gingwe avec lequel il se propose, dans les tout prochains jours, enregistrer un maxi-single en hommage à Ndombe Opetum qui comportera trois titres : « Hommage à Ndombe Opetum », « Mwasi ya kitoko mingi Patricia » et « Yo na nani ? » Wemba recourt à la voix de Barbara Qu’est devenu Kassanda René, ancien de l’Afrisa de Tabu Ley? P apa Wemba est en train de préparer un nouvel opus qui va s’intituler « Maître d’école, rumba na rumba ». Alors que cette œuvre se trouve encore en chantier, les échos les plus favorables font état du succès qu’elle va remporter. Et pour cause ? De même qu’il avait fait avec son précédent album « 10 milles kilos ya ba soucis » en faisant chanter Nathalie Makoma, de même cette-fois ci, Papa Wemba va faire chanter la dulcinée Barbara Kanam dans « Maître d’école, rumba na rumba ». C’est qui cette chanteuse qui vient de retenir l’attention d’Ekumany ? ...En 1991, alors qu’elle séjourne en Afrique du Sud, Barbara Kanam accepte une proposition lui faite pour auditionner et interpréter une œuvre du groupe « Dévotion » de Johannesburg. Sans surprise, elle sera retenue parmi tant d’autres candidates. Débutera ainsi pour elle, une carrière de chanteuse de variété très sollicitée. Elle sera par la suite invitée à participer à plusieurs tournées et festivals en Afrique australe. Alors que de nombreux mentors courent après elle pour la réalisation de son album solo, la chanteuse plaque tout le monde et C Barbara Kanan. DR. s’adonne d’abord à ses études. Néanmoins, elle en profitera pour apprendre à jouer à la guitare. Et, depuis lors, elle maîtrise avec dextérité cet instrument à six cordes qui, en 1993, à travers un répertoire acoustique qu’elle avait mis sur pied, lui a permis d’entamer en Afrique du sud, avec succès et sourire aux lèvres, une tournée « One Woman Acoustic Show » qui sera sanctionnée par une entrée. Mais, en passant, elle a rejoint, en 1995, soit deux ans après, à Abidjan, principalement au quartier chaud de Cocody, la chorale très remarquable de la jeune chanteuse dans l’échiquier de la chanson continentale. Baptisée « Grâce » qui avait pignon sur rue… Aujourd’hui, Papa Wemba, en connaisseur incontestable, vient de faire recours à la voix angélique de cette chanteuse pour apporter une autre touche à son œuvre. Attendons voir. DANIEL CASSINON MPOYI n ’est la question que d’aucuns se posent pour connaître ce que sont devenus certains noms qui, à l’époque, avaient fait la une de l’actualité musicale en R-dC. C’est dans ce contexte que nous sommes allés dénicher à Bibwa, dans la commune de la N’Sele, le doyen Kasanda René, ce chanteur qui, depuis de nombreuses années, avait fait la pluie et le beau temps au côté du Seigneur Tabu Ley. Certains avaient même pensé qu’il n’était plus de ce monde. Toujours souriant comme dans son us, il est allé droit au but pour nous dire que présentement il poursuit une carrière solo. En artiste indépendant, il est l’inspecteur général de la défunte « Soneca » et s’adonne activement à la chasse aux pirates des œuvres de l’esprit. Sa biographie Originaire de la province du Kasaï Oriental, Kasanda René dit « Karé », est né à Bakwasumba, le 10 septembre 1945 de papa Tshibanda Bilolo et de maman Meta. C’est dès son jeune âge qu’il a débarqué à Kinshasa pour entamer ses études primaires à l’école St Jean Bosco de la commune de Barumbu avant d’aller faire ses humanités à l’Athénée de Lemba dans la municipalité du même nom. Se retrouvant dans la Discographie Auteur-compositeuravéré, le chanteur Kasanda René possède une riche discographie et compte encore pondre d’autres titres qui prouveront sa grandeur d’esprit. Dans cette attente, quelques titres font la fierté de cet auteur infatigable dont : « Kasala », « Avanzei », « Dadah Alphonsine », « Muwoso Muwoso », « Zunguluke », « Mbuli », « Mwametela wa tshikuluka », « Liteya ya baboti », « Liteya », « Olingi naloba lisusu », « Africa mobimba eleli Kalé », « Pondu ya limbondo »,… DANIEL CASSINON MPOYI n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 22. en Angola, à Brazzaville, Paris, Berlin, Madrid, Suisse, précisément dans les milieux de la diaspora congolaise. L’un des plus grands succès récoltés par Chœur la Grâce en République Démocratique du Congo, est le fait d’avoir réussi à s’étoffer un répertoire typiquement congolais à partir du fond musical ayant pu résister aux vents et courants dévastateurs du patrimoine culturel ethnique du Congo. Les chants mélancoliques des Maniangas, des Ngbandis, les rythmes vifs etenvoûtantsdesguerriers Mbunzas, les sonorités rustiques Lokelés, le charme des chants Topokés, les attrayantes mélodies Lubas, les chansons des pèlerins Kongos, berceuses sacrées des Tetelas, le rythme champêtre Mongo, les chants humoristiques des Bambalas, les rythmes spondés Vombes, un véritable buffet artistique formant quatre programmes différents dont : Zimboka za bantu, Zingana, Mélopées d’Afrique noire et Negro folk du Congo. DANIEL CASSINON MPOYI n Sandra Lina prépare l’opus «Beta Bien» A ncienne danseuse de Koffi Olomide International et de JB Mpiana dans Wenge Bcbg, celle qu’on appelait Sandra Lina vient d’opter pour la chanson. Et dans sa nouvelle carapace, elle se trouve actuellement à Kolwezi dans la province du Katanga où elle évolue sous la coulpe de la maison «DG production». Saisissant la balle au bon et pour se définir et prouver à la face du monde de quel bois elle se réchauffe, elle est entrée au studio pour enregistrer son premier album qui sera baptisé «Beta bien». Les travaux se déroulent normalement et ceux qui ont eu l’occasion de suivre le cheminement de Sandra Lina qui se pseudonyme Sandra ba beautés», sont unanimes de reconnaître que cette nouvelle coqueluche de la chanson congolaise saura déplacer les montagnes si elle prenait ce qu’elle a inscrit dans son nouvel agenda au sérieux. Après Kolwezi, Sandra ba beauté est attendue à Kinshasa pour la promotion de « Beta bien ». Nous en reparlerons. Luciana Demingongo et Ray Lema ont animé un concert à Londres Le chanteur Luciana Demingongo, patron de l’orchestre «Nouvelle Vision» revient d’un concert à Londres, en Grande Bretagne, où il s’est produit en compagnie de l’intrépide Ray Lema. Ensemble, ils ont mis tout le monde d’accord de part leur façon de jouer et l’on continue à parler d’eux dans la capitale britannique où avec leur prestation, Luciana et Ray Lema ont réussi à faire parler les montagnes. De retour à Paris. Demingongo n’est pas resté les bras croisés. Au contraire, très actif, il a vite fait de répondre à d’autres invitations qui sont tombées Luciana. DR. sur sa table pour des productions scéniques et pour des travaux au studio pour le compte des autres. Cherchant à soigner son image de marque à Kinshasa qu’il a quitté depuis plus de trente ans et où se trouve son orchestre, des dispositions sont en train de prendre pour faire préserver ses talents. Aujourd’hui, les choses se trouvent entre les mains de l’Abbé Hugo qui s’occupe de la gestion de l’orchestre «Nouvelle Vision» et du Pasteur Bidombele qui est retenu comme conseiller au sein du groupe. C’est ainsi qu’en attendant l’arrivée de Luciana Demingongo à Kinshasa, selon le porte-parole du groupe, le guitariste Mackson, l’orchestre « Nouvelle Vision » va casser avec le silence pour se produire continuellement à travers la capitale congolaise. Quand à l’album «Zanzibar» qui est déjà sur le marché à Paris, son arrivée à Kinshasa ne dépend plus que du propriétaire de la maison Diego Music qui va s’occuper de sa commercialisation. DANIEL CASSINON MPOYI n Matata, an-1 pertinents confrères | (suite de la page 3). campagne de salubrité et d’assainissement de la ville de Kinshasa. Ils notent que les travaux de réhabilitation du chemin de fer n’ont pas encore débuté alors que la destruction des habitations s’est faite avec précipitation. Des questions demeurent cependant pendantes quant à la connexion à la fibre, équation à multiples inconnues. Les enquêtés n’en démordent pas quant à la détérioration des conditions de voyage à l’aéroport de N’Djili, etc. Matata success story. Malgré la bancarisation de la paie des fonctionnaires de l’État, des policiers et des militaires, un concept non inscrit dans la feuille de route du gouvernement, 3% des personnes seulement jugent positive l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales de la population. Au hit-parade des ministres qui ont marqué l’an I du Gouvernement Matata, huit ministres restent permanents dans l’opinion et quatre apparaissent de manière sporadique à la suite d’événements liés à leurs secteurs. La plus forte cote est celle du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie, Raymond Tshibanda N’tungamulongo (18%) suivi de Tryphon Kin-kiey Mulumba, ministre des PTT&NTIC (15.5%). Talonné par son homologue de la Santé publique Félix Kabange Numbi Mukwampa (13%), puis par Maker Mwangu Famba de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (7%), puis par Lambert HRW salue les efforts de Kabila dans les Kivu et lui demande d’être intraitable avec les chefs rebelles L ’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) est convaincue qu’un accord entre Kinshasa et le M23 n’avancera pas le processus de paix dans l’Est du pays. Pour mettre fin à l’impunité, elle estime que «le gouvernement devrait adopter uneattitudecohérenteet équitable envers tous les groupes armés responsables de graves exactions, et s’abstenir de promouvoir une justice à sens unique ou un système à deux poids, deux mesures». HRW salue l’accord-cadre de paix signé le 24 février 2013 à AddisAbeba et la nomination de Mary Robinson comme envoyée spéciale du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, ainsi que le déploiement prochain de la Brigade d’intervention - une force sous conduite africaine créée au sein de la Monusco. Elle souligne que ce «sont autant de bonnes occasions à saisir pour faire avancer les choses» pas seulement dans l’Est de la RDC mais aussi dans l’ensemble de la région des Grands Lacs. HRW appelle «les acteurs internationaux à exercer des pressions soutenues pour assurer la cessation immédiate de tout appui militaire de la part du Rwanda ou de l’Ouganda au M23 ou à d’autres groupes armés actifs en RD Congo et commettant des exactions». Dans sa lettre datée du mardi 7 mai, l’ONG américaine Human Rights Watch demande au chef de l’état Joseph Kabila Kabange de «mettre fin à l’impunité pour les auteurs de graves violations des droits de l’homme». «Nous vous adressons cette lettre afin de vous faire part de nos préoccupations et vous présenter des recommandations en ce qui concerne la situation en matière de droits humains dans l’Est de la République démocratique du Congo, et de souligner combien il importe de mettre fin à l’impunité pour les auteurs de graves violations de ces droits», écrit cette correspondance. Pour HRW, le gouvernement ne devrait conclure d’accord avec aucun chef de guerre ayant commis des exactions, quelle que soit son appartenance politique, ethnique ou autre. Sultani Makenga visé L’ONG américaine dit notamment espérer que des dirigeants de la rébellion du M23 suspectés d’avoir commis de graves violations des droits humains comme Baudouin Ngaruye et Innocent Zimurinda (actuellement au Rwanda), Sultani Makenga et Innocent Kayna seront arrêtés et traduits en justice. «Nous considérons comme encourageantes les déclarations que vous avez faites au cours des douze derniers mois, dans lesquelles vous avez affirmé clairement que le gouvernementcongolais n’accorderait aucune amnistie aux dirigeants du M23 qui sont sous le coup de sanctions de l’ONU ou de mandats d’arrêt pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité», écrit encore cette lettre. «Pendant trop longtemps, la politique consistant à intégrer des chefs de guerre auteurs d’exactions dans les rangs de l’armée et à leur accorder des grades élevés et de l’influence, n’a fait que perpétuer le phénomène de l’impunité en R-dCongo, ce qui revenait à récompenser le recours à la violence». L’ONG réclame l’arrestation des combattants d’autres groupes armés qui se sont rendus coupables d’exactions contre des civils. «Parmi ces milices figurent le groupe armé Raia Mutomboki, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), les Nyatura, les Maï Maï Sheka, l’Alliance patriotique pour un Congo libre et souverain (APCLS), les Maï Maï Yakutumba, le Front de la résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) et les combattants Maï Maï au Katanga. Des centaines de civils ont été tués et des dizaines de villages rasés par ces groupes au cours des douze derniers mois», écrit Human Rights Watch. L’ONG demande aussi au Chef de l’état «de relever de leurs fonctions, de soumettre à des enquêtes et poursuivre en justice de manière appropriée les membres des forces de sécurité congolaises impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres violations graves des droits humains, quel que soit leur grade». Dans l’annexe qui accompagne sa lettre, HTW accuse les FARDC d’avoir commis de graves exactions avant et après la naissance de la rébellion du M23. Alors que les militaires de l’armée nationale fuyaient devant l’avancée du M23 vers la ville de Goma, ils se sont livrés à un déchaînement de viols et de pillages: au moins 76 femmes et filles ont été violées par des militaires de l’armée congolaise dans et aux alentours de la ville de Minova, dans la province du Sud-Kivu, entre le 20 et le 30 novembre 2012, selon des recherches effectuées par Human Rights Watch. L’ONG se dit consciente du fait que les violences et les exactions continuent, mais espère que «le gouvernement congolais, avec un soutien international, pourra faire de réels progrès au cours des prochains mois sur la voie d’un meilleur respect des droits humains et d’une justice plus aboutie». Patron du journal «Elima», Essolomwa est décédé T hy-René Essolomwa ea Linganga est décédé jeudi 9 mai à Kinshasa, a-t-on appris jeudi dans la soirée des divers médias. L’homme, journaliste et fondateur du journal Elima (anciennement La Tribune Africaine) au départ un proche de Mobutu, a fini par s’éloigner du «Léopard», et à s’afficher comme un farouche opposant. Il était récemment revenu de l’Inde où, à l’en croire lui-même, il s’était «relifté» après avoir suivi des soins de santé. Il paraissait avoir repris toute sa santé et avait retrouvé toute sa jeunesse vantant les «miracles de la médecine indienne». Beau-fils de l’ancien ministre des Affaires étrangères Jean-Marie Bomboko, il avait épousé une Congolaise de Brazzaville avec qui il avait eu un enfant. Mende Omalanga, en charge des Médias, Initiation à la Nouvelle citoyenneté et Relations avec le Parlement (6.6%). Viennent par la suite Fridolin Kasweshi Musoka en charge de l’Aménagement du territoire, Urbanisme et Habitat, Infrastructures, travaux publics et reconstruction (5.2%), Daniel Mukoko Samba, Vice-premier ministre en charge du Budget (3.5%). Puis, à la neuvième place, Geneviève Inagosi Kasongo, ministre en charge du Genre et Famille qui récolte 1,4% d’opinions favorables. Selon les Points, la succès story de Matata Ponyo, doit être recherchée dans le volet diplomatique. «La population se souvient du succès qu’a récolté le sommet de la francophonie, salué par toutes les sommités du monde Francophone à l’opposé des anti-sommets de la Francophonie à Kinshasa, le fait de redorer l’image de marque de la RDC sur le plan diplomatique, la mobilisation des pays, des organismes multilatéraux et des personnalités de renommée internationale en faveur de la RDC, pour désigner et condamner ouvertement le Rwanda comme agresseur de la RDC, les «séchages» des plénières de Kampala par le M23 par manque d’arguments, la résolution 2098 des Nations Unies, etc.». Axe crédité de 85% d’opinions favorables contre 15% d’opinions défavorables. visait qu’à créer les conditions d’une solution durable à la crise dans l’Est du pays. Il a indiqué que cet accord engage non seulement la RDC mais également les pays de la région des Grands lacs ainsi que la communautéinternationale. qui sont intervenus lors d’un débat souvent «très dur», dont s’est félicité le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, ont fait remarquer que l’accord d’Addis-Abeba est déséquilibré et prend le pays en otage parce qu’il formule plusieurs obligations à la RDC maisaucunerecommandation au M23. Tshibanda Tungamulongo a estimé qu’il n’y a pas de déséquilibres dans cet accord cadre qui amène des réformes qui vont dans l’intérêt de Congolais. Des députés, qui ont soutenu Raymond Tshibanda, ont recommandé au gouvernement de proposer un projet de loi en vue de la ratification de cet accord de paix, conformément à la loi, une façon pour le pays de s’approprier ce texte. avant les points n Les Députés veulent «s’approprier» l’accord-cadre R aymond Tshibanda Tungamulongo, a affirmé mercredi 8 mai devant l’Assemblée nationale que l’accord de paix d’Addis-Abeba, en éthiopie est une voie de sortie à la guerre de l’Est. Cet accord a été signé le 24 février dernier par les 11 pays de la région pour ramener la paix en RDC. Le chef de la diplomatie congolaise répondait à une question orale avec débat sur le bienfondé de cet accord de paix, signé le 24 février dernier par les pays des Grands lacs. Le ministre a affirmé qu’aucun engagement souscrit au terme de cet accord ne porte atteinte à la souveraineté du pays. Il soutient plutôt que cette initiative ne Un débat souvent «très dur». Raymond Tshibanda Tungamulongo s’est félicité des avancées réalisées dans la crise qui secoue, depuis deux décennies, l’Est de la RDC. Pour le ministre, le plus important dans la crise de l’Est, était de déterminer les vraies causes des conflits et d’identifier les véritables acteurs. Cependant, plusieurs députés (de la majorité comme de l’opposition) Ils voulaient faire peur au maire L e Mouvement pour la restauration de la démocratie au Congo (MRDC) du général autoproclamé Hilaire Kombi revendique la tentative de meurtre contre le maire de Beni. Le commandant des opérations de cette milice, Eric Kenzo, a déclaré jeudi 9 mai que la brève occupation de la résidence du maire était une façon pour ses troupes de signaler leur présence dans la ville. Mais la milice nie avoir voulu tué le maire de Beni. Selon son com- LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 4. mandantdesopérations, il s’agissait «d’une action militaire psychologique». Mardi 7 mai, une dizaine d’hommes armés se sont introduits dans la résidence privée du maire qui a eu la vie sauve en sautant par la fenêtre et en escaladant le mur de clôture de sa maison. Le chef milicien indique que «pour l’instant» ses hommes n’ont pas l’objectif d’attaquer la ville de Beni. Il reproche au maire et aux autorités militaires de la ville de Beni «leur incapacité» de sécuriser les habitants et leurs biens. Elle affirme que ses hommes sont présents à Beni et dans les localités environnantes. De son côté, le commandant intérimaire du premier secteur des FARDC basées à Beni, colonel Richard Bisamaza, accuse le MRDC de «chantage». L’officier annonce l’arrestation «imminente» du responsable de ce groupe armé. La société civile du Nord-Kivu se dit inquiète de la tentative de meurtre contre le maire de Beni. Elle appelle les autorités congolaises et la Monusco «à prendre des dispositions pour éviter toute surprise». ma vie | Entre médicaments asiatiques, américains et locaux, le malade ne sait plus où donner de la tête D epuis 2011, nous sommes en plein dans la 2è décennie de la stratégie régionale pour la promotion du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé. Quel est l’état de la situation ? La polémique sur les médecines parallèles se corse davantage. En 2011, la communauté africaine s’est penchée sur la conservation des plantes médicinales. Les résultats de cette réflexion devraient en principe être déjà rendus publics. Mais enattendant,quelhéritage pour l’Afrique ? Depuis plus d’une décennie déjà, la communauté africaine tente de valoriser la médecine traditionnelle. Mais on assiste aussi à une véritable razzia de ces médecines qui nous viennent de l’Asie, plus précisément de la Chine et de l’Amérique. Il y a quelques années, le service de laboratoire de neurologie des Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK) avait jeté un pavé dans la mare. Selon un rapport de ce service, les produits médicaux traditionnels importés auraient des effets néfastes sur les patients qui les utilisent dans l’espoir de guérison. Selon les laborantins des CUK, 17 personnes ayant suivi un traitement à base de ces produits avaient souffert d’insuffisance rénale. Ce rapport tirait donc la sonnette d’alarme. Dans l’opinion, la prolifération des médecines parallèles est perçue comme une bonne chose parce que moins coûteuse. Cependant, elles inquiètent les médecins et les pharmaciens du fait de leurs vertus curatives qui restent à prouver scientifiquement. À la 3ème Division de pharmacie et de laboratoire du ministère de la Santé publique, le dossier semble enfoui dans les tiroirs. C’est ici que toutes les autorisations sont accordées et les analyses de conformité effectuées. Personne, ici, ne veut parler de la question. On préfère se taire. «Pourtant, les révélations des Cliniques universitaires devaient leur servir de prétexte pour diligenter une enquête», explique un médecin. Un agent de ce service délie néanmoins sa langue. Il confie qu’il y a anguille sous roche : «Nous ne comprenons pas pourquoi cette enquête traîne. Nous avons l’impression qu’il y a une main noire derrière cette affaire». En tout cas, cette enquête est souhaitée par les fonctionnaires de la 3ème Division du ministère de la Santé pour qu’on établisse les responsabilités des maisons qui sont incriminées. Mais la question divise. Les pharmaciens estiment qu’il revient à l’Ordre des pharmaciens d’examiner le problème. Pour d’autres, c’est au ministère de la Santé publique que revient la tâche pour remettre de l’ordre dans ce secteur, notamment en proposant une nouvelle réglementation en la matière. Pour l’instant, les maisons qui pratiquent la médecine parallèle gardent le silence. Seule la maison Aloe Vera donne de la voix. Cette maison fait la promotion des médicaments Aloe Vera à base des plantes naturelles cultivées dans des grandes plantations des États-Unis. Louis Kasole explique que les produits issus de plantes naturelles sont sains : «L’objectif est d’être utilisé à des fins médicales. Ils sont soumis à des tests et contrôles de qualité à partir du laboratoire d’Arizona, aux USA. Ces produits sont à nouveau testés en R-dC par l’OCC et le laboratoire des Cliniques universitaires de Kinshasa». Et de poursuivre : «De la plante au produit médical, la plante aloès stimule l’organisme à s’autocorriger. Les produits issus de la plante d’aloès ont prouvé de quoi ils sont capables et ont été couronnés par le prix du Conseil scientifique international de l’Aloes, réputé en identification de la consistance et de la pureté». Sur des risques ayant trait à la prise des médicaments à base d’Aloès, Louis Kasole fait remarquer que les laboratoires ont prouvé scientifiquement qu’il n’y a aucun risque en se faisant soigner avec des produits Aloe Vera. «Cependant, il faut observer tous les principes établis par l’administrateur du produit», insiste-t-il. Problématique. Beaucoup pensent que la problématique de la vente de produits médicaux traditionnels doit interpeller les autorités sanitaires de la R-dC en vue de la réforme de la législation. «Face à la popularité croissante de ces produits et de leur thérapie, il se pose la question de leur innocuité. C’est pourquoi, il faut réglementer l’usage des médicaments traditionnels. Autrement, ces médecines parallèles vont créer un environnementdangereux avec comme résultat des effets indésirables et d’autres problèmes de santé», recommande un médecin des CUK. Il en est de même des produits des tradipraticiens qui sont en vente libre. Souvent, ce sont des charlatans qui se livrent à la vente sans pour autant avoir une qualification ou suivi une formation en la matière. Selon des statistiques, dans les pays en voie de développement, la pauvreté est à la base du recours aux thérapies traditionnelles par la population. Entre-temps, les tradi-praticiens se mobilisent pour leur à moins de 1000 jours de l’échéance de l’ambitieux projet OMD, quel bilan? H uit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont été définis en 2000 quand un certain nombre d’agences des Nations Unies (ONU) s’étaient réunies à leur quartier général de New York. Ces agences de l’ONU promirent que d’ici à 2015, elles auraient réduit la pauvreté et la faim dans le monde de moitié, se seraient battues contre le changement climatique et les maladies, auraient résolu le problème du manque d’eau potable et accru les droits des femmes et des filles en matière d’éducation. Ce n’était pas la première fois que les dirigeants mondiaux faisaient de telles promesses grandioses. La voix de nombreuses critiques, en particulier en Afrique, s’était élevée, avec un fond de cynisme, arguant que de telles promesses étaient très ambitieuses et en définitive vouées à être abandonnées. Tout de même, si beaucoup reste à faire, certains optimistes font valoir que ces objectifs ont aidé à affiner les objectifs de la politique publique des États, en particulier dans le monde en développement. Selon Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies, 600 millions de personnes ont été sorties de la pauvreté. Des petites filles et des femmes du monde entier ont bénéficié de l’enseignement primaire. Il y a eu une baisse de la mortalité infantile et de la délinquance juvénile. Les investissements injectés dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida ont contribué à sauver des vies. En dépit des opinions défendues par le secrétaire général, il paraît clair que les OMD étaient très ambitieux. Tel est notamment le cas au Cameroun, où le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a déjà entamé un partenariat avec les organisations non gouvernementales (ONG) pour un agenda postOMD. Lents progrès. Plusieurs raisons expliquent la lente réalisation des OMD. Une des principales raisons pour lesquelles ces objectifs ne pourront être réalisés en un temps record vient de l’aide financière non coordonnée, en particulier aux États en Afrique. Une grande partie de l’aide financière, envoyée aux administrations centrales par les agences de l’ONU, a été par ailleurs détournée par des fonctionnaires corrompus. Une partie de cet argent a été placé sur des comptes bancaires en Suisse en particulier. L’ONU est bien consciente de ces opérations malveillantes, mais très peu a été fait pour s’assurer que l’aide financière destinée aux pauvres et aux miséreux du monde soit utilisée à bon escient. Une autre raison majeure pour laquelle les OMD ne pourront être réalisés en un temps record est que la plupart des agences de l’ONU préfèrent opérer avec les administrations centrales plutôt que de s’adresser aux partenaires de développement comme des groupes de la société civile et des ONG. Il est vrai que la société civile et les ONG ne sont pas aussi organisées. Malgré ce fait, la plupart de ces groupes de la société civile et ONG sont en mesure de canaliser les fonds judicieusement vers les communautés dans le besoin. Le PNUD au Cameroun semble avoir compris que travailler uniquement avec les gouvernements ne peut résoudre le casse-tête des OMD raison pour laquelle il y existe désormais une grande implication des organisations de la société civile et des ONG à travers tout le territoire national. Si certaines préoccupations tourmentent la communauté du développement au sujet de la réalisation des OMD d’ici 2015, il est aussi vital de remédier à certains torts commis dans le passé par le système des Nations Unies. Si la priorité est donnée par le système des Nations Unies aux créations d’emplois et aux véritables privatisations (pas entre «copains», mais dans la transparence et l’Etat de droit) sans coercition étatique, plutôt qu’à l’aide financière, alors il peut être possible d’atteindre les OMD en un temps record. En outre, si les groupes de la société civile et les ONG en particulier en Afrique sont bien structurés et organisés, ils pourraient alors facilement aider le système des Nations Unies dans la réalisation des OMD d’ici 2015. L’aide financière seule ne peut pas résoudre les problèmes, une approche holistique est très importante pour la réalisation des OMD en un temps record. CHOFOR CHE n reconnaissance juridique. Ils se lancent dans la recherche scientifique et envisagent d’adapter les produits de la médecine traditionnelle à base des plantes naturelles aux normes de la médecine moderne. Marginalisée parce que non encore agréée par le ministère de la Santé publique, la médecinetraditionnelleen R-dC prend pourtant de l’ampleur depuis plusieurs décennies. Si dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique australe, la pratique de cette médecine dite ancestrale est mise sur le même pied d’égalité que la médecine moderne, en R-dC, il n’y a pas encore des textes réglementaires. Un projet de loi dans ce sens devait être soumis au parlement. «Avec un cadre juridique approprié, la médecine traditionnelle congolaise ne sera plus une pratique tolérée, mais légale», déclare-t-on au Centre médical congolais Nsanga Lubangu. En 2007, l’OMS avait participé à l’élaboration de ce projet de loi avec le concours des médecins et des pharmaciens de la médecine traditionnelle ainsiquedesreprésentants de la médecine moderne. A l’Union nationale des guérisseurs congolais, on souligne que «la médecine traditionnelle congolaise est en train de reprendre sa vraie valeur devant les défaillances de la médecine moderne». On souhaite que le ministère de la Santé publique ouvre des espaces dans les hôpitaux d’État pour les tradi-praticiens en vue d’une collaboration avec la médecine moderne : «L’État devrait nous octroyer des crédits pour soutenir la recherche et le développement dans le domaine de la médecine traditionnelle». Un groupe de tradipraticiens qui militent pour «un Congo sans malaria» s’est lancé dans la recherche des médicamentstraditionnels capables de guérir la malaria. Ils ont déjà produit la Méyamycin mise à jour par le Centre de recherche des médicamentstraditionnels améliorés (CRMTA), dirigé par le pharmacien Basile N’tondele Diazolo. Prescrit désormais dans plusieurs formations hospitalières, après des tests aux CUK, ce produit fait ses preuves. Le ministère de la Santé interpelle la population r-dcongolaise, particulièrement les tradi-praticiens, les pharmaciens, les chercheurs, les ONG et les producteurs de médicamentstraditionnels améliorés. Tous ces acteurs de la sauvegarde des plantes médicinales doivent contribuer à l’utilisation responsable, durable et judicieuse en faveur de générations futures. Ces plantes constituent une ressource précieuse pour le pays et nécessitent des mesures incitatives pour arrêter des stratégies de conservation et de valorisation, telles que la création des pépinières et jardins des plantes médicinales. La culture des plantes médicinales, la mobilisation des ressources et le développement d’un plaidoyer pour encourager des études de bio prospection des plantes médicinales. Le danger est réel, celui de voir des plantes aux vertus thérapeutiquesdisparaître de la flore à cause de la prolifération des points de vente de ces plantes, l’utilisation incontrôlée et sa demande sur le marché local et international. «La vente de médicaments à base des plantes doit être réglementée car ils peuvent causer des intoxications puisque mal dosés», souligne Basile Ntondele. La R-dC dispose d’un programme national de promotion de la médecine traditionnelle qui a pour mission de développer et de promouvoir cette médecine. TONY NGANGA n Pharmaciens, biologistes et chimistes se liguent pour assurer la qualité des biens livrés au commerce C onscients du rôle que le laboratoirejoue dans la vie, pharmaciens,biologistes, chimistes agronomes et miniers de la R-dC décident de mutualiser leurs ressources et compétences en créant une association nationale dénommée «Association congolaise des laboratoires» (ASCOLAB). Témoin privilégié de l’événement, le directeur général de l’Office congolais de contrôle (OCC), Albert Kasongo Mukonzo, a rappelé que c’est «près d’un an, jour après jour, sous le patronage du ministre de l’Economie et du Commerce, à l’occasion de la célébration par l’OCC de la journée internationale de l’accréditation» que l’annonce de la mise en place de cette association avait été faite. Et depuis, chaque jour, a-t-il déclaré, avec le ministre de l’Economie et du Commerce, ils ont pris la mesure de l’engagement pour l’éclosion d’une infrastructure de qualité et performante en R-dC. Ce qui passe notamment par l’avènement des laboratoires d’essais performants dans tous les domaines d’activités ; évaluation de la conformité, santé, mines, agriculture, etc. Pourquoi une association LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 21. congolaise des laboratoires ? La mise en place de cette association répond à un souci. Lors de la célébration de la célébration de la journée internationale de l’accréditation, a fait remarquer Albert Kasongo, la préoccupation commune aux Etats et aux organismes partenaires dans la régulation des transactionscommerciales et de la production industrielle est d’assurer en particulier la qualité des biens livrés au commerce. Echanges. «Cette qualité n’est pas seulement tributaire des caractéristiques intrinsèques des produits ou des systèmes, mais aussi de la compétence desévaluateurs,personnes morales et physiques. L’assurance de la qualité, passant au mieux par l’accréditation des laboratoires d’essais et d’étalonnage, a un prix qui exige une conjugaison des ressources et des compétences». En accompagnant l’initiative de la mise en place de entend «soutenir le renforcement d’échanges multiformes et la promotion commune des laboratoires en R-dC ; promouvoir l’échange de toutes les formes d’expériences scientifiques et techniques, toute forme de coopération scientifique et technique entre laboratoires associés avec des réseaux de laboratoires européens, américains, asiatiques et africains, plus avancés dans l’accréditation, c’est-àdire la reconnaissance internationale de la satisfaction aux exigencesdecompétence pour les laboratoires d’essais et d’étalonnage. Encouragée par le ministère de l’Economie et du Commerce ainsi que par l’OCC, l’ASCOLAB permettra à la R-dC de jouer, à travers les laboratoires affiliés, un rôle actif au niveau des normes et travaux de l’Organisation internationale de la normalisation (ISO), des organismes internationaux d’accréditation comme la SADCAS, le COFRAC, l’ILAC ou l’IAF. L’opération de lancement de l’ASCOLAB a bénéficié du partenariat de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le laboratoire national de métrologie d’Allemagne (PTB), la société de surveillance minière (SSM), la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC), la Générale des carrières et des mines (GECAMINES), la Société congolaise d’industrie de raffinage (SOCIR). NZILA MUNGENGA SENDA n analyse | Face à l’activisme politique qui voit jour, et si on faisait un rêve Les rebelles du M23 ont beau se faire délester de leurs Seigneurs de guerre et de leurs hommes de troupe, cela ne change rien: le dernier mot revient au Rwanda Mardi 20 décembre 2011, jour historique. à la Cité de l’UA, après ses deuxièmes élections, tout un pays investissait dans le faste son Chef de l’état. Le soft numérique-de paulin. L e M23 n’en démord pas. à se demander quand il parle, c’est au nom de qui! Il multiple les lettres adressées aux Parlements nationaux - Afrique du Sud, Tanzanie - pour tenter de les dissuader d’envoyer des troupes combattre dans les Kivu, et - même - les mises en garde. ... «Les rebelles du M23 se sont toujours imposés face à des forces plus importantes et mieux équipées. La même chose arrivera à la brigade d’intervention si votre sagesse ne parvient pas à (…) arrêter cette dangereuse aventure», écrit le nouveau chef politique du M23, Bertrand Bisimwa au Parlement tanzanien. Le M23 serait-il si sûr de ses forces ou parle-t-il par peur d’être écrasé? Le passé récent rappelle un certain Saddam Hussein (Irak), un certain Mouammar Kadhafi (Libye) et, tout récemment les Djihadistes, wahhabites, salafistes (Mali) et autres preneurs d’otages étrangers. Saddam Hussein avait promis la fin de l’Amérique dans le désert (il détruirait Israël). Kadhafi avait juré de rendre la Méditerranée rouge de sang... Au Mali, dès que les premières bombes françaises furent lâchées au-dessus des zones occupées, nul n’entendit plus Acqmi, ni Mujao, ni, ni qui squattaient aux portes de la Capitale Bamako! C’est le Rwanda, rien que le Rwanda. Le M23 peut toujours tenter le tout pour le tout. Après avoir adressé du courrier au Parlement sud-africain, c’est donc au tour de la Tanzanie de recevoir la même missive. Les rebelles du Nord Kivu veulent décourager l’envoi des troupes de la brigade d’intervention de la Monusco, décidée par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour neutraliser les groupes armés actifs dans les Kivu, en premier, le M23. à ce jour, personne ne leur a prêté oreille. Ministre tanzanien des Affaires étrangères, Bernard Membe a donné, samedi 4 mai, la position de son gouvernement. «Ce ne sont que des intimidations. Qu’ils arrêtent ça. S’ils nous provoquent, nous riposterons à temps», a répondu Bernard Membe devant l’Assemblée nationale de son pays. Le ministre accuse le M23 de violer, de tuer et de provoquer les déplacements des milliers de personnes dans le Nord-Kivu, rappelant la volonté de son pays de secourir les Congolais. «Notre armée est forte et nous irons en RDC comme avocat de la paix pour la restaurer…». Le 3 avril dernier, le mouvement rebelle M23 avait adressé le même courrier au Parlement sud-africain. Général de brigade, Xolani Mabanga, porteparole de l’armée sudafricaine, a réagi sans attendre: «Nous prenons note [des menaces du M23 et] nous allons nous déployer comme ordonné par le gouvernement, et rien ne va nous en dissuader ou nous faire peur. Nous ne sommes pas intimidés». «L’un de nos devoirs est d’aller en guerre, de faire la guerre et de gagner la guerre», ajoutait le Général de brigade. Autre pays qui fournira les troupes à la Brigade spéciale de la Monusco, le Malawi. à ce jour, Bisimwa n’a pas encore signé sa lettre au Parlement de Lilongwe. Mais ça ne saurait traîner, à ce que l’on voit. Pauvres Congolais, faut-il le reconnaître. Après tous ces chefs de guerre qui, après l’Afdl, ont fait parler d’eux - Ernest Wamba Dia Wamba, Jean-Pierre Ondekane, Vincent de Paul Lunda Bululu, émile Ilunga Kalambo, Adolphe Onusumba Yemba, Azarias Ruberwa Manywa, Moïse Nyarugabo, Jean-Pierre Bemba Gombo, etc., il y a toujours des Congolais pour répondre à l’appel du Rwanda en vue de l’aider à faire valoir la perception de ses questions sécuritaires vitales liées à son existence. En réalité, le M23 a beau se délester de tout ses seigneurs de guerre, Jules Mutebusti, Laurent Nkunda(Batware), Bosco Ntaganda, JeanMarie Runiga Rugerero et demain... Bertrand Bisimwa - et ses hommes qui désormais affluent les camps de la Monusco - il y aura toujours quelqu’un pour reprendre la main et faire valoir les thèses rwandaises. Alors qu’on entend le mot frustration à la bouche, il faut se demander si quelqu’un saura jamais un jour vider celles-ci. Déjà au sein de nos propres par- LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 5. tis politiques, lorsque nous mettons souvent légitimement en avant nos nôtres - femmes et enfants -, nos Camarades nous approuvent-ils toujours même si par respect - ou par discipline - ils acquiescent publiquement nos choix? hommes et les femmes de valeur. Lorsqu’on fait valoir les «poids» politiques respectifs de nos partis en comptant sur le nombre de nos élus, combien de chefs de partis sont-ils prêts à se regarder dans le blanc de l’œil dans le miroir sans avoir honte d’eux? Au moment où le débat sur la reformation de la Commission électorale Nationale indépendante prend corps à l’Assemblée nationale avec la désignation des nouveaux animateurs, l’heure a sonné que le Président de la République qui seul fait face à l’opprobre née des d’incroyables dysfonctionnements de la Céni et doit seul s’expliquer face à la Communauté internationale s’assume, en recherchant les hommes et les femmes de valeur - que ceux-ci viennent des partis majoritaires ou des partis minoritaires, qu’importe! - l’essentiel est qu’ils jouissent de la crédibilité morale nécessaire pour redonner un sens à ce pays. Il est en tout inacceptable que ceux qui ont acheté des Députés contre argent comptant et trébuchant dans les bureaux de vote, les centres de compilation ou en Cour suprême, réussissent à perpétrer leur forfait. Si la Céni nouvelle formule a vocation de corriger les dysfonctionnements d’hier et si l’homme qui a le plus souffert de l’incurie de cette Cénilà est le Chef de l’état, il lui revient à lui - et à lui seul - d’arrêter le déclin. Mettre les gaz en période d’incertitude C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique. Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 20. l’actus | Koyagialo et Busa vont s’affronter pour le poste de gouverneur à l’équateur L ors des dernières confrontations électorales pour le poste de gouverneur, c’est la MP (alors AMP) qui avait fait mordre la poussière à l’opposition qui présentait deux candidats au moins. Jean Claude Baende Etaf’Eliko (Maj.) réunit ainsi 60 voix sur 108 sur sa liste contre 28 voix pour JeanLucien Busa Tongba (MLC), et 20 voix pour Gabriel Bolenge. Membre PDC de José Endundo Bononge, Bolenge était en indélicatesse avec son parti d’origine. Tandis qu’avec zéro voix, le candidat kengiste, le Sénateur Michel Bongongo clôturait la marche. Le grand enseignement du scrutin du 13 novembre 2009? Le match s’était joué entre la MP et l’opposition du MLC (Jean-Pierre Bemba Gombo). On sait que Jean-Lucien Busa Tongba avait fait état d’irrégularités et accusé la Majorité présidentielle de «corruption», ce qu’avait rejeté Louis-Léonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo qui coachait le candidat AMP JeanClaude Baende. Depuis le week-end, on sait que le candidat malheureux de l’opposition en 2009 devra affronter le coach du candidat de la MP. C’est donc Louis-Léonce Koyagialo. Busa et Koyagialo ont chacun déposé son dossier de candidature à Mbandaka, chef lieu de la province. à dr., l’ancien PM intérimaire Louis-Léonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo (Maj). à g., le Député (Bodjala, opp. MLC) Jean-Lucien Bussa Tongba. Ci-bas, l’ancien Gouverneur révoqué JC Baende. dr. Après avoir fixé le scrutin pour le 27 mai, la CéNI le prévoit au 7 juin, expliquant que nombre de candidats avaient sollicité un report. Une question reste à régler: est-ce le Bureau actuel de la CéNI ou celui que l’Assemblée nationale est occupé à mettre en place qui organisera ce scrutin? BUSA dans son meilleur rôle. Il reste que ce sont deux personnes qui connaissent parfaitement le terrain qui vont s’affronter. Ancien collaborateur de l’homme fort du régime Mobutu, Félix Vunduawe Te Pemako (directeur de cabinet de Mobutu), Busa qui passe pour l’un des deux hommes clé de Jean-Pierre Bemba, se trouve à l’équateur sur ses terres. élu de Budjala (Sud Oubangui, en 2006), il a été cité en KOYA SOUVENT à LA manœuvre. La province a toujours élu, les yeux fermés, ceux qui se réclament de l’ancien Président. En 2006, à la Présidentielle, la province fit carton plein à Bemba. En 2011, en l’absence de Bemba, ce fut à Léon Kengo wa Dondo et à étienne Tshisekedi (pour d’autres raisons) de récolter la mise au détriment du candidat de la MP, Joseph Kabila Kabange. «C’est le gouvernement de la RDC qui a donné ces chiffres. Nous ne faisons que constater et mettre en lumière la vérité», s’est défendue Juliette Perreard qui demandeaugouvernement «de tirer profit de ce rapport et de ce classement». «On demande au gouvernement de prendre (ce rapport) comme un soutien, comme une aide pour avancer et peut-être l’année prochaine (le pays pourrait) se retrouver sur une autre position dans ce classement», indique-telle. En août 2012, le coordonnateur des programmes santé et nutrition de Save the children, Dr Arsène Niangoran, avait annoncé que l’ONG projetait de réduire le taux de mortalité infantile dans notre pays de 158 décès pour 1.000 naissances vivantes à 65 pour 1.000 par an d’ici 2015. La réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans figure parmi les OMD (Objectifs du millénaire pour le développement). Selon l’Unicef, environ 29.000 enfants de moins de cinq ans - soit toutes les 21 minutes - meurent chaque jour, «principalement des causes qui auraient pu être évitées». à en croire l’Unicef, agence des Nations unies, plus de 70 % de près de 11 millions de décès d’enfants enregistrés tous les ans sont attribuables à six causes principales : la diarrhée, le paludisme, les infections néonatales, la pneumonie, un accouchement prématuré ou un manque d’oxygène à la naissance. 2011 comme le meilleur élu de la province en nombre de voix récoltées et ici, la fidélité aux Mobutu paie. Depuis la fin du Léopard, la province se dit orpheline et rêve du grand soir: sa revanche. Un rapport de l’ONG Save the Childrens fait part d’une hécatombe de bébés en RDC E nviron 6,9 millions de nouveau-nés meurent chaque année dans notre pays le jour de leur naissance, et cela «correspond à la population entière de la ville de Londres», indique un rapport de l’ONG internationale Save the Children intitulé «Situation des mères dans le monde» publié mardi 7 mai dans la Capitale et rélayé par les médias à Kinshasa. Le rapport qui fait état de cette véritable hécatombe a été commenté par Mme Juliette Perreard, coordinatrice en charge des médias et communications de cette ONG qui a expliqué que chaque année, un million de nouveaunés meurent le jour de leur naissance dans notre pays. Le même document place notre pays à la dernière position du classement des 176 pays suivant l’indice des mères qui meurent à l’accouchement. Selon le rapport, une femme ou une fille congolaise sur 30 risque de mourir en raison de problèmes liés à la maternité, notamment au moment de l’accouchement. Dans le pays en tête de ce classement, la Finlande, ce risque existe pour une femme sur 12.200. positiver ce rapport. Pour mener cette étude, Save the children a comparé la situation dans 176 pays dans les domaines de la santé, de la mortalité infantile, de l’éducation, des revenus et du statut des mères. Si l’équateur rêve d’un «Mobutiste», il n’y a pas mieux que LouisLéonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo. Ce pourrait être un argument pour l’ancien Premier ministre intérimaire (du 7 mars au 9 mai 2012) qui fut aussi Vice-Premier ministre en charge des Postes et NTI (Nouvelles technologies de l’Information) après avoir géré longtemps la Majorité présidentielle comme secrétaire exécutif adjoint, puis comme secrétaire exécutif a.i après la démission du titulaire Augustin Katumba Mwanke. Né à Yakoma (Nord Ubangui) en 1947, Koyagialo est surtout connu comme ce gouverneur du Katanga (alors Shaba) qui fit la prison dans l’affaire du «massacre» du campus universitaire de Lubumbashi qui accéléra la chute du régime Mobutu. Il fut cité comme témoin et - pire comme complice - et accepta de jouer le rôle de verrou. Cet épisode de sa vie a marqué profondément l’homme et pourrait expliquer, à en croire des analystes, pourquoi Koyagialo qui donne de lui l’image d’un grand commis de l’état, décida d’«effacer» tout de sa mémoire et de recommencer sa vie en se rapprochant d’abord du PPRD puis en en prenant la carte. Ce qui est considéré à l’équateur comme un acte de trahison... Bien que jamais élu à ce jour, Koyagialo a néanmoins souvent été à la manœuvre. En 2006 et en 2011, il fut le témoin à la Présidentielle du Candidat de la Majorité, Joseph Kabila Kabange et il conduisit à la victoire nombre de candidats de la Majorité au poste de gouverneur. Ce fut le cas du gouverneur du Sud-Kivu. Ce fut aussi le cas du Gouverneur du Maniema. Blanchi sous le harnais de l’organistion, l’occasion lui est enfin donnée de jouer pour lui-même. Selon d’aucuns, en Accréditation d’ambassadeurs P lusieurs ambassadeurs accrédités dans notre pays ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République. La cérémonie s’est déroulée jeudi 9 mai au Palais de la Nation, siège de la présidence de la République. Parmi ces nouveaux ambassadeurs, il faut signaler, Mme Diane Corner, ambassadeur du Royaume-Uni, devenant ainsi officiellement le dix-septième ambassadeur accrédité dans notre pays. Mme Diane Corner entame son mandat en RDC dans un contexte d’efforts internationaux visant à réaliser une paix durable au conflit dans les Kivu. Mme Diane Corner a rejoint le Foreign Office en 1982. Affectée à Kuala Lumpur, en Malaisie, comme deuxième Secrétaire politique de 1985 à 1988. De 1989 à 1991, elle a pris l’initiative sur la politique menée à l’égard de l’Angola, du Mozam- LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 6. bique et d’autres pays de la SADC. De 1991 à 1993, elle a travaillé sur le dossier ChineHong Kong et le Moyen Orient. De 1994 à 1998, elle a été Chef de Mission adjoint auprès de l’Ambassade britannique à Berlin. De 2001 à 2003, elle a été Hautcommissaire britannique adjoint à Harare, au Zimbabwe. «La signature de l’accord-cadre d’AddisAbeba, le déploiement de la brigade internationale dotée d’un mandat renforcé et la désignation de Mme Mary Robinson comme Envoyée Spéciale pour la Région des Grands Lacs offrent une réelle opportunité de voir naître une paix durable. Le Royaume-Uni s’est engagé à soutenir ce travail pour mettre un terme au conflit», a déclaré le nouvel ambassadeur. Autres ambassadeurs accrédités par le Président de la République: ceux du Portugal, de Slovaquie, de Finlande, d’éthiopie et de Danemark. déposant son dossier à Mbandaka, Busa a fait fort, même très fort. Mais d’ici le 7 juin, le chemin est encore long. alunga mbuwa n Déluge de candidats I ls n’ont jamais été aussi nombreux: ils seraient 25 candidats au moins à prendre le départ pour le poste de gouverneur à l’équateur. Signe que le consensus sera difficile à trouver. Dans sa tombe de Rabat, Mobutu se retournera plusieurs fois... Le cardinal Monsengwo opposé au mariage entre personnes de même sexe L ors d’un point de presse samedi 4 mai au Centre Lindonge, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a invité le peuple congolais, notamment les fidèles catholiques, «à l’union des cœurs» pendant cette année jubilaire. Il s’est également prononcé sur le débat portant au «mariage homosexuel» qui fait rage en Occident. Pour Mgr Laurent Monsengwo, «c’est la foi chrétienne qui va donner le changement». L’archevêque de la capitale a qualifié le «mariage homosexuel» «d’œuvre satanique». Alors qu’il était l’archevêque de Buenos Aires, l’actuer Saint Père a participé à un débat, en 2010, au cours duquel il a déclaré voir dans ce projet de mariage «le dessein du Démon, responsable du péché en ce monde, qui cherche sournoisement à détruire l’image de Dieu: un homme, une femme, qui reçoivent le mandat de croître, de se multiplier, et de dominer la terre». Benoît XVI partage parfaitement cette vue. Cela n’empêche pas la France - qui proclame la laïcité - de légaliser le mariage entre personnes de même sexe. Il faut souligner que ce phénomène est aussi courant dans notre pays. De là, le coup de gueule de Monsengwo. ma vie | Les états-Unis, terre d’exil par excellence pour journalistes africains craignant pour leur liberté F uyant des régimes corrompus et violents pour les uns, et la misère de l’Afrique, pour les autres, des journalistes africains tentent de se reconstruire dans les villes américaines. Une liberté qui ne leur permet pas forcément de continuer leur métier. Kassahun Yilma vivait réfugié à Nairobi depuis deux ans. Ce journaliste éthiopien de l’hebdomadaire «Addis Neger», une des dernières voix indépendantes d’Ethiopie (la version papier a cessé de paraître fin 2009), est aujourd’hui un réfugié politique aux Etats-Unis. Depuis bientôt trois mois, il habite dans une petite ville du nord-ouest de la Pennsylvanie. Mais s’il est libre, Kassahun Yilma n’a pas fini de se battre pour autant. Car tout est à reconstruire. A commencer par sa carrière. Au Kenya, dans l’attente de son visa américain, l’ancien «senior reporter» a pu continuer à écrire pour la version en ligne d’«Addis Neger». Mais, à plus de 12.000 Km de sa région, il ne sait pas s’il pourra encore exercer ce métier qu’il considère comme un sacerdoce. «Certes, je n’ai plus d’attaques de panique. Il y a une lueur d’espoir et j’ai un droit nouveau: celui de pouvoir travailler en toute liberté. Mais je suis lucide, aujourd’hui c’est mon métier qui est menacé», confie Kassahun Yilma. Pour beaucoup de journalistes africains censurés ou menacés dans leurs pays d’origine, les Etats-Unis symbolisent la terre d’asile rêvée, le pays de la liberté, l’espoir de pouvoir travailler sans risquer sa vie à chaque article. Le pays est d’ailleurs celui qui a accueilli le plus de journalistes en exil lors des dix dernières années (180 selon le dernier rapport du Commitee to Protect Journalists (CPJ). Toutefois, y arriver relève du parcours du combattant. «Les démarches sont longues et compliquées», confirme Maria SalazarFerro, en charge du programme d’assistance des journalistes au CPJ à New York. «Dernier exemple en date: il s’agit là encore d’un Ethiopien. Son dossier de demande d’asile a été accepté il y a plus de trois mois, après plus de deux ans de démarches. Mais il attend toujours son visa... Les autorités américaines évoquent des raisons de sécurité. Malgré notre soutien et nos pressions, la procédure traîne encore». Une fois arrivé sur le sol américain, le soulagement est de courte durée. Aux difficultés financières s’ajoute une dure réalité: la probabilité de retravailler dans un média un jour est mince. «Nous recevons 200 dollars chaque mois pour l’électricité, le gaz et autres frais fixes. Nous avons aussi droit à des coupons alimentaires à hauteur de 367 dollars et notre loyer est pris en charge pendant trois ou quatre mois. Enfin, nous bénéficions d’une assurance médicale pendant huit mois ». Des aides provisoires, ce qui pressent les réfugiés à trouver rapidement un autre moyen de survie. «Je savais que ce serait difficile, concède Kassahun Yilma. Et j’ai bien conscience qu’il va bientôt falloir faire des choix en terme de carrière». C’est là que le bât blesse. Durant les dix dernières années, seuls 22% des journalistes exilés (toutes nationalités confondues) sont parvenus à garder un pied dans le métier. Les «success stories» font figure d’exceptions. «La transition est difficile. Il y a d’abord la barrière de la langue, explique Mohammed Keita, le coordinateur du soutien aux journalistes africains au CPJ. Mais aussi leur état psychologique: certains ont subi des tortures, ou des peines d’emprisonnement, ils arrivent ici dans un état proche de la dépression». Quelques rares journalistes en exil sont parvenus à intégrer un média dans leur pays d’accueil, mais la plupart ont été contraints d’accepter de changer de carrière: des rédacteurs en chef sont aujourd’hui livreurs, et des reporters gardent les portes des clubs huppés de Washington. Quelques-uns, toutefois, ont refusé d’abandonner leur métier coûte que coûte. Ils ont entrepris de repartir à zéro en créant leur site web d’information. C’est le choix qu’a fait Agnès Tailé. Journaliste reconnue au Cameroun pour avoir animé une émission de libre antenne traitant des affaires de corruption et de violation des droits de l’homme, la jeune femme a quitté son pays après avoir été victime de violences et d’intimidations. En 2009, peu de temps après avoir reçu le Prix du Courage en Journalisme par International Women’s Media Foundation, Agnès Tailé s’est sentie plus que jamais en danger. Elle a choisi les Etats-Unis comme refuge. Une fois arrivée à New York, elle a pris contact avec les organisations de défense des journalistes. «Je ne m’imaginais pas vivre en enterrant le journalisme», se souvient-elle. Quelques mois plus tard, elle a lancé son site web : le Septentrion. Dans cette entreprise, elle est épaulée par l’école de journalisme de The City University of New York (CUNY), où elle n’est autre que la «journaliste internationale en résidence» pour l’année 2011/2012, un programme lancé il y a quatre ans par le CPJ. «Une expérience riche en opportunités, dit-elle. Le programme offre la possibilité de participer à tous les cours dispensés sur le Campus: il y a de quoi se perdre en voulant tout apprendre à la fois!». Agnès Tailé a choisi de suivre le programme «journalisme entrepreneurial» de l’école. Et c’est d’ailleurs en véritable chef d’entreprise qu’elle a monté le Septentrion. Malgré tout son enthousiasme, la journaliste reconnaît qu’il est difficile de vivre grâce à un site Internet. «C’est un suicide financier! Après un an d’existence, nous avons toujours zéro revenu... Mais je reste confiante: je travaille avec une équipe jeune et efficace, et nous venons d’ailleurs de lancer un hebdomadaire en version papier. Nous avons en effet trouvé des partenaires pour nous aider à sortir l’information du fin fond des villages, et pour la relayer partout au Cameroun et dans le reste du monde». Agnès Tailé s’estime chanceuse: elle peut compter sur le soutien financier de son mari. Le mal du pays et du métier. Comment dissuader les jeunes à ne pas mettre leur vie en péril en voulant échapper à la misère U n constat : la situation économique ne permet pas aux pays africains de retenir leurs jeunesses facilement éblouies par un miroir aux alouettes. Chaque année, les jeunes sont tentés par l’immigration clandestine en Europe. Malgré la présence de la police à la frontière, la rigueur des contrôles et des législations en la matière. En Europe, on commence à considérer les immigrés clandestins comme «un nouveau genre d’aventuriers qu’une société inégalitaire a engendré». Aujourd’hui, commente un défenseur des droits de l’homme, on a compris qu’il ne servait à rien de les arrêter. «Beaucoup de jeunes africains cherchent à rejoindre l’Europe, comment les dissuader de risquer leur vie pour échapper à la misère, alors que rien n’est fait pour endiguer le chômage. Pour quelle raison ? Parce qu’ils rêvent de mieux ?», explique-t-il. Et de poursuivre : «On ne peut pas arrêter les rêves. C’est toujours pénible de dire à quelqu’un qu’il doit rester alors que l’immigration est un processus naturel et historique… C’est tout un système qu’il faut briser plutôt que le rêve, apprendre aux gens qu’il y a mieux que de vendre la maison et les bijoux pour envoyer clandestinement le gamin en Europe, car c’est un véritable processus et projet familial». Quand l’innocence cède le pas à l’instinct. En R-dC, l’Office international pour la migration (OIM), la Direction générale de migration (DGM), le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade de Suisse ont entamé, le 30 mars 2012, une réflexion sur la manière d’organiser la migration (régulière) des R-dCongolais. Beaucoup de R-dCongolais meurent en déplacement sans arriver à leurs destinations dont l’Occident, l’Afrique du Sud, ou ailleurs. D’où la nécessité, pour la R-dC, d’organiser une migration régulière. Impact social. A voir le nombre des R-dCongolais qui désirent s’expatrier, l’on comprend que le mouvement migratoire des personnes a une grande ampleur chez nous, tant en ce qui concerne l’émigration que l’immigration. L’identification des R-dCongolais (600.000) réalisée par l’ambassadeur de la R-dC au Congo Brazzaville, Christophe Muzungu, serait plus intéressante si l’on pouvait connaître le nombre des BrazzaCongolais qui ont émigré vers la R-dC. L’on peut extrapoler en se basant sur le nombre des habitants de chaque pays, que la pression migratoire des R-dCongolais vers le Congo est de loin supérieure à celle des Brazza-Congolais vers la R-dC. Au niveau des migrations vers la R-dC des Africains en général, la DGM nous apprend qu’elles sont d’une ampleur négligeable puisque de manière périodique, cette direction tombe sur des clandestins ouest-africains, libanais, pakistanais, etc. Il serait erroné de penser que la migration des populations d’un pays vers un autre est un mal en soi. De tous les temps, les migrations des personnes ont toujours été signalées. Elles sont motivées par plusieurs causes qui sont permanentes à travers les époques de l’histoire humaine, dont la recherche du bien ou du mieux-être économico-social ou politique qui suppose plus d‘aisance matérielle, plus de possibilité d’épanouissement moral et intellectuel, plus de liberté de pensée et d’action dans le pays où on immigre que dans celui d’où on émigre. Puisque les migrations sont parfois préjudiciables aux pays de provenance ou de destination des migrants, d’une part, et que, d’autre part, les migrants ont des droits en tant que personnes humaines, la communauté internationale a cru bon mettre en place une organisation qui s’occupe de ce phénomène. Les migrations d’un pays vers un autre ou dans les pays, peuvent être préjudiciables au premier pays par le fait qu’elles occasionnent des fuites de cerveaux et de la maind’œuvre nécessaires au développement du pays dont il est question. Le pays d’immigration, celui qui reçoit les migrants, peut connaître des situations difficiles dues à une augmentation exagérée du nombre des personnes à nourrir, à héberger, à placer dans l’emploi, à soigner etc. Et puisqu’il n’est pas en mesure de le faire, il peut sombrer dans la violence, la prostitution etc. Voilà pourquoi tous les pays du monde tiennent à contrôler les mouvements migratoires dans tous les sens, même si certains pays tels que le Canada ne voient pas d’un mauvais œil les immigrations sur leurs sols si elles se font en bonne et due forme. En fait, les migrations dans un pays peuvent lui faire bénéficier des avantages que le pays de provenance des migrants perd, à savoir l’apport des cerveaux et de la main-d’œuvre. Qu’elle soit ou non bénéfique à un pays, les migrations, les immigrations surtout, sont redoutées par tous les pays du monde. D’où des règlements administratifs, parfois exagérément sévères comme dans les pays de l’espace Schengen, pour réduire le phénomène. La R-dC, en tant qu’Etat souverain, protège aussi son territoire contre des immigrations clandestines. En revanche, elle devrait tout faire pour que sa population, surtout dans la tranche des jeunes, ne se lance pas dans l’exode hors du pays. Les migrations clandestines mettent journalièrement des milliers de personnes dans des situations humiliantes parfois tragiques, soit en cours du voyage, soit à la destination. Des hommes et des femmes embarqués dans des charters ou des avions cargos depuis l’Europe jusque dans des aéroports des capitales africaines dont la nôtre sont monnaies courantes. On a très souvent épilogué sur les voies et moyens de mettre fin aux migrations clandestines. L’un des voies et moyens les plus préconisés en ce qui concerne l’Afrique, dont la R-dC, est d’assurer le minimum de bien-être économique et social à la population,depromouvoir les libertés individuelles et l’Etat de droit. J-CHRISTOPHE MUYAYA n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 19. La journaliste affirme d’ailleurs ne pas avoir créé le Septentrion pour gagner de l’argent : «Il s’agit avant tout de jouer le rôle social qui est le mien, même loin des frontières de ce pays qui m’est cher». Internet représente en effet un outil formidable pour ces journalistes en exil. Mohammed Keita ne dit pas autre chose: «En plus de leur permettre de garder le contact avec les leurs, c’est souvent le seul moyen pour eux de faire entendre leur voix». A l’abri des menaces, ils ont enfin la possibilité d’écrire en toute liberté. Reste que le modèle économique est bancal, et que ces journalistes n’échappent pas toujours aux censeurs de leur pays d’origine, qui n’hésitent pas à lancer des attaques cybernétiques contre ces sites qui dérangent. «Nous sommes une épine dans leur pied car nous visons juste!», lance le journaliste nigérian Sowore Omoyele. Cette liberté d’expression n’est pas de tout repos, même depuis le sol américain. Sowore Omoyele le confirme, lui qui a créé Sahara Reporters depuis New York: «Nous sommes régulièrement victimes de piratage!». Son site, une sorte de plate-forme citoyenne, dénonce sans relâche la corruption et les malversations en cours au Nigeria. Avec près d’un million de visiteurs par mois, Sahara Reporters est devenu un véritable phénomène au pays. CHARLOTTE ALIX n Le festival Vues d’Afrique fait honneur à la RDC L e plus important événement canadien dédié à la créativité des cinéastes africains et créoles a levé le voile, le 26 avril dernier. Durant 10 jours, plus de 100 productions ont été projetées à Montréal, puis à Québec et Ottawa. Ces œuvres diverses, réalisées à la fois par les maîtres du genre et par la relève, proviennent d’une trentaine de pays. Fictions, courts métrages et longs métrages, documentaires et séries ont été au programme de la 29è édition du Festival de cinéma «Vues d’Afrique» qui propose de découvrir un cinéma rare. Bien plus, des activités et tables rondes ont permis de cerner l’essence de cet art et ses réalités qui inspirent acteurs, réalisateurs et producteurs. Une formule conviviale développée avec brio par l’équipe du festival et qu’apprécient les habitués montréalais du festival. Parmi ces rendez-vous annexes, celui d’Amnesty International autour du documentaire sur l’excision «La plaie et le couteau», réalisé par Agnès-Maritza Boulmer. La question des droits des enfants a été également au centre des débats, notamment à travers le film d’ouverture de P-H Wajnberg, «Kinshasa Kids» qui met en vedette l’actrice r-dcongolaise Rachel Mwanza, héroïne du film «Rebelle» de Kim Nguyen qui aborde le destin des enfants soldats. Ce long-métrage avait été présenté en janvier 2013, lors des Oscars dans la catégorie «meilleur film en langue étrangère». Un focus spécial sur les dirigeants politiques africains Thomas Sankara, Robert Mugabe et Moïse Katumbi a marqué le festival cette année avec des documentairespercutants. Les soulèvements du «printemps arabe» ont été dans la mire, avec la présence de réalisateurs venus pour l’occasion d’Algérie, d’Égypte, du Maroc et de la Tunisie. Trois films phare ont été projetés : «Le temps du terrorisme», «Même pas mal» et «Les mécréants». Une vitrine sur le conflit malien, avec l’expérience de la journaliste Sophie Langlois de Radio-Canada a constitué, sans doute, un autre moment fort de l’événement annuel. L’avenir des séries audiovisuelles africaines a été aussi débattu lors du plus important festival de cinéma hors Afrique. La personnalité honorée lors de cette édition 2013, la cinéaste francocamerounaise, Osvalde Lewat, a reçu le prix Micheline Vaillancourt décerné par le Conseil international des radiostélévisions d’expression française (CIRTEF). Une passerelle. Le Festival international de cinéma Vues d’Afrique de Montréal au Canada qui s’inscrit désormais dans la durée, est devenu une passerelle pour les cinéastes africains de la diaspora. C’est un grand rendez-vous du cinéma africain et antillais, où il est proposé aux cinéphiles une sélection d’œuvres cinématographiques diversifiée : des longs, moyens et courts métrages, des documentaires et des séries qui évoquent diverses réalités contemporaines de l’Afrique et des pays créoles. Événement important pour la promotion du 7è art de la diaspora africaine. Pour la 28è édition, le festival a proposé au public plus de 100 films, longs et courts métrages ainsi que documentaires. Treize œuvres sont sorties du lot, notamment le long métrage «Toiles d’araignée» du Malien Ibrahima Touré, lauréat du Prix de l’Organisation internationale de la Francophonie. C’est un film poignant adapté du roman d’Ibrahima Ly, détenu sous le régime de la junte militaire dans les années 70. ALAIN DIAVITA n à la veille de l’arrivée de la fibre optique Airtel lance sa 3G: une 3.75G Ci-haut et ci-bas, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba délivre son discours devant les cadres d’Airtel RdC et devant le directeur général Louis Lubala. droits réservés. rançois la France et l’Europe l’Internet compte 3,2 Hollande font face à une crise milliards de messages qui a totalisé économique aiguë, Facebook et 350 mardi 7 mai le gouvernement milliards tweets sont un an de présidence français trouve dans échangés par jour. lors d’un séminaire la modernisation On peut en imaginer gouvernemental de et donc dans le l’impact financier et travail studieux à numérique et les économique. L’Inde l’élysée auquel ont nouvelles technologies a atteint le statut de pris part tous ses de l’information et de pays émergent grâce ministres en tête le la communication un aux TIC. Des pays Premier ministre secteur pouvant aider d’Amérique latine François Fillon, a à sortir de la crise. mêmement. D’où ce mis le cap sur le Les chiffres parlent qui fait tant plaisir numérique comme axe d‘eux-mêmes. au ministre Tryphon prioritaire de l’anLe monde compte Kin-kiey Mulumba II de sa présidence, aujourd’hui 1 milliard à chaque fois qu’il puis sur les nouvelles d’abonnés au réseau franchit une étape technologies comme social Facebook et dans la modernisation axe n°3. Signe que les si Facebook était du pays par les TIC. télécommunications un pays, il serait le C’est le cas mercredi 8 et les TIC sont un troisième pays le plus mai lorsqu’il a lancé, secteur porteur de peuplé au monde sur l’un des sites de richesses et créateur après la Chine et la firme Airtel-RDC d’emplois et qu’elles l’Inde. Quant au à Kin-Barumbu, la sont au cœur du réseau Twitter, il technologie 3G, mieux développement dans le compte 500 millions la 3,75G. Le ministre monde. au moment où d’abonnés. Par jour, n’a pas tari d’éloges. F LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 7. Le gouvernement réaffirme son engagement à accélérer le processus de la réforme de la police L a loi organique portant organisation et fonctionnement de la PNC prévoit un moratoire de 3 ans pour que celleci s’adapte aux dispositions de sa réforme. Etat des lieux. Véritable plate-forme de dialogue et d’échange entre les différentes parties prenantes de la réforme de la police, le Comité du suivi de cette réforme a tenu, le 26 avril 2013, sa 8è réunion plénière. Cette réunion intervient au moment où le gouvernement vient de réaffirmersonengagement d’accélérer le processus de cette réforme, notamment à travers l’adoption, lors du conseil des ministres, le 8 avril 2013, du plan quinquennal budgétisé de la réforme de la police nationale. A la réunion politique précédente du Comité de suivi de la réforme de la police (CSRP), le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Richard Muyej Mangez, avait annoncé ses priorités pour la réforme de la Police nationale congolaise (PNC). Ces priorités, souligne-t-il, s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du président de la République, Joseph Kabila Kabange, sur la révolution de la modernité, ainsi que le programme d’actions du gouvernement. Trois axes avaient été mis en exergue, à savoir: la programmation et la budgétisation des projets de la réforme ; la finalisation du cadre légal et réglementaire et enfin l’accélération de la mise en œuvre de la réforme. «Aujourd’hui, estime le ministre de l’Intérieur, il est temps de faire le bilan du travail effectué depuis et de présenter les premières avancées. De même, il est l’heure d’impulser une nouvelle dynamique à la réforme du secteur de sécurité en général et celle de la police en particulier». Ce document de programmation nationale répond à trois objectifs. Il définit les priorités du gouvernement dans la réforme de la police ; il détermine, à titre indicatif, les ressources nécessaires à mobiliser pour la mise en œuvre ; enfin, il permet auxpartenairestechniques et financiers de s’aligner sur les priorités définies par le gouvernement r-dcongolais. Par ailleurs, le plan d’action quinquennal s’inscrit dans le processus de la réforme et découle du 300 policières et policiers de Kinshasa formés à la police de proximité. DR. cadre stratégique à long terme sur 15 ans (20102025), validé par le CSRP à la fin de l’année 2009. Il circonscrit les axes d’intervention et les domaines prioritaires dans lesquels il convient de poursuivre et de renforcer la réforme de la police à l’horizon 2016. Sur le plan politique, ce plan d’action offre également une réponse partielle à l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la R-dC, signé par le président de la République, le 24 février 2013, qui demande au gouvernement de la R-dC de «Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police». Pour le ministre Muyej, le commissaire général de la PNC doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ce plan. Dans ce cadre, il a décidé d’installer un dispositif de mise en œuvre au sein même du commissariat général, qui pilote la réalisation effective des projets relatifs à la réforme de la police. Un plan opérationnel le complètera, en planifiant des différentes activités prioritaires dans le temps sur base d’une répartition partagée des tâches. Le cap est fixé. Le gouvernement réaffirme sa volonté d’accroitre sa part de financement de la réforme de la police. A ce sujet, il s’attèle à l’élaboration d’un projet de loi de programmation portant sur les dépenses d’investissement et de fonctionnement relatives à la mise en œuvre de la réforme de la police qui s’inspire de la budgétisation indicative annexée au plan d’action quinquennal. Le ministre de l’Intérieur présentera et défendra ce projet de loi au Parlement, pour son adoption au cours de cette année, afin que cette loi de programmation génère le plus rapidement possible des effets sur les lois de finances. Audelà des financements de la réforme elle-même, le budget de l’Etat continuera de prévoir des augmentations pour le fonctionnement de la police. Particulièrement les augmentations de salaires des policiers, dès que la loi portant statut des policiers sera promulguée et appliquée. Le gouvernement compte, dans ce processus de la réforme de la police, sur une société civile et des partenaires engagés, comme l’Union Européenne, la coopération britannique (DFID), la MONUSCO, l’EUPOL, la coopération japonaise (JICA), le PNUD, l’Angola, l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne, la Suède, la Belgique, les États-Unis d’Amérique, etc. C’est dire que le PAQ est dorénavant l’instrument de référence par excellence de toutes les actions dans le domaine de la réforme de la police. Le PAQ n’est pas uniquement le plan du gouvernement. C’est aussi le plan de la police, des partenairesinternationaux, de la société civile et in fine de la population. Pour qu’ensemble, on gagne le pari de disposer d’une police moderne, républicaine, apolitique, professionnelle, qui réponde aux standards internationaux, à la hauteur de la grandeur et des ambitions de la R-dC. Maintenant que le PAQ est approuvé par le gouvernement, le SE/CSRP articulera l’essentiel de ses activités autour de la coordination des appuis des partenaires dans le cadre de ce plan d’action. Et pour ce faire, des réunions techniques seront davantage organisées ; le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de ce plan d’action en proposant les ajustements nécessaires en vue d’atteindre les objectifs fixés ; la sensibilisation de tous à la réforme de la police ; la poursuite de l’élaboration des textes d’application de la loi organique et de la loi portantstatutdupersonnel de carrière de la PNC, dès qu’elle sera promulguée ; la conceptualisation de la réforme là où les besoins se font encore sentir. Pour rappel, en adoptant la loi organique de la PNC, le législateur r-dcongolais a opté pour une police, service public, civil, accessible et à l’écoute de la population. Cette innovation nécessite d’importants travaux préparatoires de fond pour l’élaboration des textes d’application de ladite loi. Actuellement, en ce qui concerne les textes d’application de la loi organique de la PNC, 3 textes d’application ont été élaborés et transmis au gouvernement. Il s’agit de l’avant-projet de décret relatif à l’organisation et au fonctionnement du commissariat général, l’avant-projet de décret relatif au service juridique et du contentieux et de l’avant-projet de décret relatif à l’organisation et fonctionnement de la Direction générale des écoles et formations. Six textes sont en cours de finalisation. Il s’agit de quatre décrets devant déterminer l’organisation et le fonctionnement des structures de la PNC prévues par l’article 24 de la loi organique : le Conseil supérieur de la police ; l’Inspection générale de la PNC ; les commissariats provinciaux ; les Unités territoriales et locales ; un projet de loi de programmation portant sur les dépenses d’investissement et de fonctionnement relatives à la mise en œuvre de la réforme de la police nationale congolaise (prévue par la loi organique dans son article 90) ; un projet de décret portant création, organisation et fonctionnement des conseils locaux de sécurité dans le cadre de la police de proximité. Sept autres textes sont au niveau des travaux préparatoires. S’agissant des textes d’application de la loi portantstatutdupersonnel de carrière de la PNC, 2 textes d’application ont été élaborés, à savoir l’avant-projet de Code de déontologie et celui relatif aux Conseils d’enquête et de discipline. La loi organique portant organisation et fonctionnement de la PNC prévoit un moratoire de 3 ans pour que la PNC s’adapte aux dispositions de cette loi. Grâce aux efforts conjugués, la R-dC est en passe de se doter de textes qui précisent les missions de différentes structures de la PNC. Dans le cadre de l’expérimentation de la police de proximité consacrée par la loi organique comme nouveau mode de fonctionnement des services de police, plusieurs activités ont été réalisées tant à Kinshasa que dans les 3 villes pilotes : Matadi, Kananga et Bukavu. Il s’agit notamment de la formation de 1.480 policiers sur 2.220 prévus ; la construction et l’équipement des centres de commandement, de coordination et de contrôle des opérations (C3C) au commissariat général ainsi que dans les trois villes pilotes. Parallèlement à l’érection de cet outil de commandement, le gouvernement finance le projet d’installation d’un call center, dénommé projet 112, qui apportera à n’en point douter une valeur ajoutée réelle dans la sécurisation de la populationenpermettantà la police d’être d’avantage à l’écoute et plus proche de la population. Enfin, en ce qui concerne la police de proximité, un autre projet d’expérimentation est en cours d’exécution à Bunia, où les premières constructions des commissariats et souscommissariats ont débuté. S’agissant des nouvelles technologies de l’information, la mise en place d’un réseau intranet, dont les VSAT sont en cours d’installation, permettra de faciliter et de sécuriser les communications du niveau central jusqu’au plus bas échelon de la police. En ce qui concerne la formation, il y a lieu de noter le début de formation de base au profit des policiers non formés en attendant la mise en œuvre des programmes de formations classiques. A cet effet, le commissariat général se prépare à organiser la formation de 5.500 policiers qui seront recrutés sur l’ensemble du territoire national. En outre, il y a lieu d’épingler la mise à disposition, par le gouvernement, du site devant accueillir l’académie de police. Enfin, plusieurs autres projets sont en train d’être développés dans le domaine de la formation, de la lutte contre les violences basées sur le genre, de la logistique et du budget et finances. Tous ces projets de la mise en œuvre de la réforme connaissent des écueils de divers ordres qui risquent de préjudicier la programmation et la conduite de la mise en œuvre. Les difficultés rencontrées sont essentiellement d’ordre législatif, financier, matériel et technique. SIPA MUNDELE n La précision du fait La recherche du détail La puissance du verbe La pertinence de l’analyse La force d’un média. www.lesoftonline.net | wwww.lesoft.be Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 18. le Journal de qualité par excellence since 1989 grand angle | Un investissement de plus d’un milliard USD U ne fois n’est pas coutume, le ministre des PT&NTIC s’est lâché mercredi 8 mai lors du lancement du produit G3 de l’opérateur cellulaire Airtel. Sans rien cacher de son cœur face à l’importance et à la qualité de l’investissement réalisé par le premier opérateur du pays en nombre d’abonnés 8 millions au moins dans le pays - Tryphon Kin-kiey Mulumba a vanté le sérieux d’une marque commerciale qui n’a démonté aucun pylône en province en se redimensionnant sur des niches rentables, érige des immeubles dans le pays et est en R-dC pour rester, et non pour «faire un coup». Monsieur le Directeur Général d’Airtel-RDC, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Distingués invités, Je dois dire que nous étions - un peu? - non - ne mentons pas: nous étions inquiets, très inquiets. Nous? Les milliers d’abonnés qui avons fait confiance au réseau Airtel. Comment le poids lourd de la téléphonie mobile, qui pèse 8 millions d’abonnés, compte sur une base arrière tenue par sa maison mère avec des reins solides, a manqué la course de la technologie mobile de troisième génération, la 3G, lui, le premier, à avoir versé comptant, sans rechigner une seconde, ses 15 millions de dollars au compte du Trésor public alors que tous avaient reçu la fameuse note de taxation puis, la note de perception, le même jour, au même moment? La réponse? Elle est technique; elle est commerciale! Mieux vaut tard que jamais… Airtel qui est fourbie d’expérience accumulée sous d’autres cieux - je sais de quoi je parle -, blanchi sous le harnais de la haute technologie, a voulu se donner du temps, des moyens, les moyens, tous les moyens et attendre le jour «J». Rien ne sert de courir, il faut partir à point… Cela est surtout vrai dans ce secteur de haute technologie! Mieux vaut fournir le meilleur service possible! Et voilà! Non pas la 3G, mais la 3G Plus, à l’arrivée sur le site d’Airtel, le ministre se fait présenter les hauts cadres de Airtel-RDC par le directeur général Louis Lubala. LE Soft numérique-De paulin. la 3G améliorée, la 3.75 G! Qui dit mieux? 3.75 G Supersonique, carrément! Ministre en charge des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, ce jour est un jour de joie, un jour de bonheur, qui nous voit pour ainsi dire boucler boucle. Il reste - c’est vrai notre petit dernier, connu de vous tous, à rejoindre cette technologie 3G, peutêtre qu’il fera la 3,9G, qui sait? - et, l’envie vient en mangeant, un autre petit petit dernier du Secteur déjà en route! Qui sait? Mais ce n’est pas ici que je dévoilerai ce secret bien gardé… Après le déluge de pluie qui a douché exceptionnellement la ville vendredi 3 mai mais c’est vrai qu’après la pluie le beau temps et la pluie est signe de fécondité - voici donc aujourd’hui le poids lourd de la téléphonie mobile, basculer, tout sûr de lui, dans la technologie de cette génération, avec lui, ses abonnés. Poids lourd, ce sont 8 millions d’abonnés! Ce sont plus de 1.065 sites répartis sur l’ensemble du pays. Qui n’a jamais à ce jour démonté une seule antenne, pas à ma connaissance, bien au contraire, il en ajoute jour après jour… Et, jour après jour, il construit - ici on est chez lui - comme ailleurs en province! Poids lourd, ce sont plus de quatre cents villes et localités. Il est ici pour rester, non pour faire un coup, et s’en aller! Poids lourd, Airtel-RDC appartient à un groupe de notoriété - dont le CEO et propriétaire, Sunil Bharti Mittal, venu de l’Inde, ce pays leader en Nouvelles technologies, était fin février, à Barcelone, en Espagne, la grande attraction de la communauté mondiale destélécommunications mobiles, à l’occasion du Salon Mondial du Numérique, en premier lieu, la grande attraction des Ministres en charge des Télécommunications. à Barcelone où nous avons appris que nous, Ministres des Télécommunications, étions aussi et surtout Ministres de l’éducation Nationale… Monsieur le Directeur Général, je vous prie de renouveler à M. Mittal l’expression de ma parfaite considération. Ce Groupe - Bharti Airtel - possède un parc lourd de 271 millions d’abonnés dans le monde, répartis sur trois continents - 17 pays en Afrique, 4 en Asie dont l’Inde et deux réseaux partenaires en Europe. Nous avons donc face à nous un géant, qui, au Congo, et, depuis 2000, fait confiance à ce pays, en réalisant un investissement qui dépasse le milliard de dollars, fournit du travail à 500 agents et cadres, entraîne plus de 10.000 emplois! Messieurs et Mesdames, mon bonheur, c’est celui d’un homme qui, grâce aux circonstances divines - tout est Dieu sur Terre - est à la rencontre avec l’Histoire, et fait jonction avec la technologie. En arrivant à la tête de ce Ministère - pour lequel je ne cesse de remercier le Président de la République, Chef de l’état Joseph Kabila Kabange et le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Augustin Matata Ponyo Mapon -, j’ai appuyé le bouton d’un cinquième opérateur et, très vite, quatre opérateurs prenaient la course de la modernité via la 3G, après avoir longtemps tergiversé, longtemps attendu... C’est avec bonheur que, jour après jour, je participe à cet avancement technologique avec le Mobile Banking dont Airtel fut pionnier - je me rappelle ce fut au Memling - qui nous apporte notre compte bancaire dans notre téléphone mobile, nous permet d’avoir notre cash, grâce à notre téléphone mobile - devenu notre portefeuilleélectronique - assis dans notre salon, debout dans la rue ou en marchant, sans déployer le moindre effort, et nous fait oublier les ATM, qui, trop souvent, sont hélas! vides de billets de banque! C’est avec bonheur que, jour après jour, je participemodestementà la conduite du pays sur la voie de la Révolution de la modernité que prône le Chef de l’état! C’est avec bonheur que, comme Ministre du Secteur, j’aide notre pays à basculer dans la Société de l’Information, engagé dans la réduction de la fracture numérique, dont c’est le grand défi LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 8. à relever … C’est avec plaisir que, jour et nuit, nous travaillons à cet avancement technologique. Messieurs et Mesdames, l’enjeu est de fournir, à toutes les couches de notre population, des services à valeur ajoutée mais aussi et surtout, de donner le téléphone mobile, la tablette tactile, l’ordinateur, bref, la connectivité à haut débit à tous, à commencer dans les zones rurales enclavées. La connectivité doit être à la portée de tous, et les chiffres actuels qu’affiche notre pays, sont inacceptables. C’est une exigence d’état, me semble-t-il. Nous voudrions à ce propos assurer nos compatriotes. La Société de l’Information hier, ce fut le Satellite - trop coûteux, peu démocratique, exposé aux aléas de modifications atmosphériques et ce le sera encore mais moins... La fibre optique qui arrive, très vite, très bientôt - tout est prêt, oui, très très bientôt! -, apporte les réponses à ces problèmes. Elle est plus fiable, plus sécurisée, au plus bas prix. Elle règlera tous ces problèmes que rencontrent les opérateurs avec des pertes de signal, comme ce matin encore... Ce pays qui, dès 1986, fut le premier sur le Continent, à lancer, avec la compagnie Télécel, la téléphonie mobile, avant plusieurs pays européens, veut retrouver son statut. Il veut désenclaver les zones rurales et ouvrir l’accès à la Société du Savoir. Cela n’est que justice. Ce téléphone portable - et plus généralement les composants électroniques, condensateurs et filtres à onde de surface auraient-ils vu le jour sans ce minerai rare, la Colombite-Tantalite dit Coltan, dont le Kivu détient 60 à 80% des réserves mondiales? Ce pays a vocation d’être une Sillicon Valley, un pays intelligent. Et voilà pourquoi nous saluons cette boucle en voie d’être bouclée avec l’offre par Airtel de la technologie de 3 G, pardonnez-moi la 3,75 G. Fait à Kinshasa le 8 mai 2013 Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba. prestige de l’auto | Le Station Wagon de Land Cruiser V8 A à l’intérieur, le restylage des instruments de bord donne une touche plus design et pour les équipements Toyota annonce une amélioration du système de l’antipatinage. Drréservés. pparu en 2007, le Land Cruiser V8 subit quelques modifications pour sa version 2012. Nouveau design avec un gros bouclier avant qui cependant a moins de porte à faux que le précédent, des antis brouillards encastrés, une calandre massive encadrée par des optiques intégrant des LED pour le jour et des projecteurs bi xenon HID. Les rétroviseurs intègrent un rappel de clignotant et une caméra latérale. De nouvelles jantes en 18" ou 20" équipent les versions Légende et Lounge. à l’arrière, ce sont les optiques qui sont modifiées en s’inspirant du design des feux avant. à l’intérieur, l’habitacle est toujours aussi fonctionnel et la qualité de finition est premium. La console centrale est revu et plus ergonomique mais toujours aussi élégante avec une finition noir laquée. Le moteur V8 turbodiesel de 4.461 cm3 du Land Cruiser Station Wagon V8 2012 évolue pour satisfaire aux normes antipollution Euro 5. Ainsi, accouplé à une boîte automatique six vitesses, il développe 272 ch à 3.600 tr/min et un couple impressionnant de 650 Nm à 1 600-2 800 tr/min. Assistance en tout terrain. Crawl Control avec assistance au braquage. En position L4 (gamme courte 4X4) et si la voiture roule à moins de 25 km/h, il est possible de solliciter le régulateur de progression lente Crawl Control soit seul, soit conjointement à la Sélection Multi-Terrain. Ce dispositif aide à monter ou descendre une déclivité au pas, ou encore à libérer un véhicule coincé, sans avoir à toucher aux pédales. Il comporte maintenant cinq pas de réglage de Version 2013, petit tout du propriétaire L la vitesse. Nouveauté: ce système s’adjoint une assistance au braquage qui permet au conducteur d’effectuer des virages extrêmement serrés d’un coup, sans s’y reprendre par une marche arrière. Opérationnelle en-dessous de 10 km/h, cette fonction réagit aux sollicitations de la direction en freinant la roue arrière située du côté où tourne la voiture. La force de freinage de la roue augmenteautomatiquement avec l’angle de braquageréduisant ainsi le rayon de braquage du Land Cruiser. Sélection Multi-terrain. Le système de Sélection Multi-terrain du Land Cruiser Station Wagon V8 2012 modifie automatiquement les systèmes d’accélération, de freinage et de contrôle de motricité en fonction des conditions rencontrées en tout-terrain, afin de fournir au conducteur une maîtrise et une motricité maximales, quel que soit le scéna- rio. La boîte de transfert étant en position L4 (gamme courte 4x4), ce dispositif permet de choisir entre cinq types de terrain: Boue et sable, Cailloux instables, Terrain bosselé, Rochers et poussière, et enfin Rochers. Quand la Sélection est active, le nouvel écran Multi-terrain affiche automatiquement sur l’écran de navigation de 20 cm (8») le champ de vision autour du véhicule. Quel que soit le mode retenu, il est possible de bloquer le différentiel central pour plus encore de motricité et même également le différentiel arrière dans les conditions extrêmes. Caméras et écran Multiterrain. D’un fonctionnement parallèle à celui de la Sélection Multi-terrain, le nouvel Écran Multiterrain présente les images reçues de quatre caméras extérieures sur l’écran de navigation de 20 cm (8»). En tout-terrain, il donne au conducteur une large vision des abords immédiats du Land Cruiser Station Wagon V8 2012 qui échappent à sa vue directe, en marche avant comme en marche arrière. En plus des caméras avant et arrière, le système repose sur des caméras intégrées aux rétroviseurs extérieurs et capables de filmer vers l’avant ou vers l’arrière. Grâce au mode d’affichage multiple, il est possible de visualiser, au choix, l’avant et les côtés simultanément ou indépendamment. Lorsque l’on passe la boîte automatique en marche arrière, l’affichage bascule automatiquement en vue arrière. La caméra frontale est équipée d’un objectif grand angle afin d’assurer la plus large vision possible. Les zones classiquement hors champ de vision, du bord avant du capot à 50 cm devant le bouclier, deviennent alors visibles. L’Écran Multiterrain affiche aussi tout un ensemble de rensei- gnements supplémentaires sur les vues avant et latérales, y compris le champ de vision des caméras et l’emplacement des obstacles détectés par le sonar. Qui plus est, pour aider le conducteur à évaluer les distances et à éviter les écueils, il affiche la position au sol des pneus avant et arrière, des lignes de guidage liées à la direction prédisant le trajet des pneus avant, ainsi que des lignes parallèles matérialisant la largeur et la longueur du véhicule. Affichage de l’angle de braquage des roues En complément des lignes de guidage prédisant le parcours des roues, le Land Cruiser Station Wagon V8 2012 dispose d’un affichage de l’angle de braquage des roues. Il s’actionne via le commutateur multifonction lorsque la Sélection Multi-terrain est activée, et projette en temps réel des lignes de guidage liées au braquage de la direction, sur l’écran couleur TFT haute résolution LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 17. de l’ordinateur de bord. En se déplaçant par sept incréments, elles renseignentenpermanence le conducteur sur le changementd’angledes roues, de 0 à 45°. Cet affichage est également commode pour se garer, en rappelant d’un coup d’oeil l’angle de braquage et l’orientation des roues. assistance hydraulique variable Sur le Land Cruiser Station Wagon V8 2012, la direction assistée hydraulique très robuste dispose désormais d’une assistance variable VFC (Variable Flow Control) : celleci procure une réponse et un ressenti directs à vitesse de croisière, tout en facilitant les manoeuvres de stationnement. Un réglage spécifique à la conduite tout-terrain stabilise l’assistance directionnelle, ce qui permet au conducteur de percevoir précisément le niveau d’adhérence des pneus en toutes circonstances. orsque le Station Wagon Land Cruiser V8 213 s'ébroua très gentiment dans la boue, cela fait les affaires du photographe. Sur cette nouvelle version de Toyota VDJ200, l'évolution de style n’est pas flagrante au premier coup d’œil. Petit tour du tour donc du propriétaire avec à l’extérieur une nouvelle face avant avec un nouveau bouclier intégrant des phares antibrouillard, une calandre à lames chromées et des blocs optiques à LED. Des nouvelles jantes font leurs apparitions et des rétroviseurs redessinés. à l'intérieur, le restylage des instruments de bord donne une touche plus design et pour les équipements Toyota annonce une amélioration du système de l'antipatinage. Lors de franchissement, le conducteur pourra s'appuyer sur le «Craw Control» agissant comme un régulateur de vitesse pour terrains accidentés. à ce jour, ce nouveau Land Cruiser VDJ200 ne dispose que d'une seule motorisation pour le marché japonais. Il s'agit du V8 de 4,6 l développant une puissance de 318 chevaux et 460 Nm de couple associé à une transmission automatique. Déjà commercialisé au Japon, Toyota n’a par contre pas encore communiqué de date pour une distribution de son SW sur d’autres marchés, l’Europe y compris. Et le marché africain - dont celui de R-dC - attendra. Sauf à se rendre au pays du Soleil levant. grand angle | Ce fut le grand jour pour Airtel Congo Mise en place terminée. Le maître des céans fait le contrôle des troupes - les Hauts Cadres d’Airtel - peu avant l’annonce de l’arrivée du ministre des PT&NTIC. LE Soft numérique-De paulin. Ci-haut à g., le ministre des PT&NTIC est pris en charge et dirigé vers le studio pour la séance de présentation. Ci-haut à dr., la présentation dans le studio. Ci-bas à g., avec le Directeur général d’Airtel Louis Lubala. à dr, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba délivrant, à l’issue de la manifestation, son discours aux cadres et agents d’Airtel-RDC. LE Soft numérique-De paulin. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 9. ma vie | Pour remédier au chômage des jeunes, la recette passe par des solutions immédiates et à court terme D evenu une constante de la situation économique, le chômage touche plus de 80% de la population active, particulièrement les jeunes. Des analystes socio-politiques estiment que tout espoir de paix durable en R-dC passe par l’emploi des jeunes ou la création des conditions socioéconomiques qui permettent aux jeunes de disposer des ressources suffisantes pour se prendre en charge. Qu’entend-on par jeunes? Les causes du chômage sont les mêmes en R-dC que dans l’ensemble des pays africains au sud du Sahara. Gumissi Mutume souligne: «Le chômage en Afrique s’explique par un ensemble complexe de facteurs, notamment la stagnation ou la morosité d’économies qui ne croissent pas rapidement pour produire suffisamment d’emplois pour une population en hausse. D’après des spécialistes du développement, il faudrait que l’économie africaine croisse de 7% par an pour que l’on puisse réduire de moitié d’ici à 2015 le pourcentage des personnes vivant dans la pauvreté, objectif adoptéparlacommunauté internationale». Et de poursuivre : «Les faibles taux d’alphabétisation et les systèmes éducatifs qui ne dotent pas les jeunes des compétences nécessaires alimentent également le chômage». A ces facteurs générateurs de chômage qui sont communs à tous les pays africains subsahariens, il y en a qui sont spécifiques aux pays post-conflit (ou en conflit) comme la R-dC. Au sujet de ces pays, Gumissi Mutume écrit : «Dans un certain nombre de pays africains, le chômage des jeunes s’inscrit dans un cercle vicieux. Les jeunes chômeurs risquent davantage de gonfler les rangs des mouvements rebelles, des armées et des milices progouvernementaux qui s’affrontent lors de nombreuses guerres du continent. La guerre ne fait ensuite qu’aggraver le chômage du fait de son impact sur l’économie, l’infrastructure et les ressources humaines. Il s’agit donc de mettre fin à ce cercle vicieux, déclare Joseph Legwaila, secrétaire général adjoint de l’ONU et conseiller spécial pour l’Afrique. Pour cela, il est indispensable que les jeunes (entre 15 et 35 ans) soient occupés de façon productive. Dans un rapport récent de l’ONU sur le chômage des jeunes et l’insécurité en Afrique de l’Ouest, le taux de chômage élevé des jeunes des deux sexes dans cette région est qualifié de «bombe à retardement». D’après ce rapport, les progrès et la sécurité de toute la région sont menacés par le nombre croissant des jeunes qui n’ont aucune possibilité de pouvoir un jour gagner leur vie correctement. Ce qui est dit des pays postconflit ouest-africains, est valable pour la R-dC. Qui est un pays post-conflit. D’abord des emplois Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, aussitôt arrivé aux affaires, a marqué sa détermination à mettre fin à la délinquance juvénile en utilisant des grands moyens. Parmi ces moyens, il y a bien sûr la rigueur de la loi qui doit être strictement appliquée désormais à l’endroit des hors la loi. Mais il est tout à fait conscient que la répression, aussi forte qu’elle soit, ne viendra jamais totalement à bout des «Kuluna» qui sont tous presque des jeunes sans emploi et donc confrontés à une situation sociale souvent lamentable. Voilà pourquoi il a prévu, dans son programme une panoplie d’objectifs socio-économiques visant la réduction du chômage des jeunes et de la pauvreté. Faisant preuve d’honnêteté intellectuelle, Matata Ponyo commence par faire l’état des lieux du secteur de l’emploi en R-dC : «Le taux de chômage en R-dC, selon les statistiques officielles, tournerait autour de 80% de la population active (15 à 64 ans). Abstraction faite des travailleurs informels et des exploitants agricoles familiaux, le même taux de pauvreté dans les milieux ruraux avoisinerait les 76%. De ces statistiques, la proportion des jeunes sans travail et pauvre va toujours croissant à cause de l’augmentation rapide de la population». Le constat fait par le Premier ministre r-dcongolais, n’est pas très loin de celui fait, en 2008 par Gumissi Mutume selon lequel, en 2003, les jeunes (de 15 à 24) représentaient 63% des chômeurs en Afrique subsaharienne alors qu’ils ne constituaient que 33% de la population. Dans son plan d’action, Investir dans la jeunesse, un impératif A u total, 13.552 emplois ont été créés, en 2012, en R-dC, a indiqué le ministre r-dcongolais de l’Emploi et du Travail, Modeste Bahati Lukwebo, le 1er mai 2013, à l’occasion de la fête internationale du travail. Dans les détails, 1,925 emplois ont été créés dans le secteur primaire, 2,558 dans le secteur secondaire et 9,069 dans le secteur tertiaire, a-til précisé, s’appuyant sur des statistiques récentes. Tout en saluant «des efforts entrepris pour la promotion de l’emploi, du travail décent, de la formation professionnelle et de la protection sociale», Bahati Lukwebo a fait savoir que «malgré cette tendance d’absorption du chômage, l’impact reste insignifiant par rapport au pourcentage très élevé des chômeurs». Pour lui, il y a nécessité d’«agir en urgencecontrelechômage en général et celui des jeunes en particulier, cette tranche d’âge constituant la main-d’oeuvre la plus importante de la nation». D’après le PNUD, qui cite une étude sur le chômage en R-dC, les jeunes de 15 à 24 ans vivant en milieu urbain sont plus touchés par le chômage. Leur taux de chômage (32,23%) est largement supérieur à la moyenne nationale (17,8%). Investir dans la jeunesse est un impératif pour la R-dC qui compte sur une population de 68 millions d’habitants, 22 millions de jeunes au chômage. À la recherche d’une nouvelle orientation, le PROYEN (Youth Employment Network) avait organisé à Kinshasa, en décembre 2010, une réflexion sur la problématique de l’emploi des jeunes dans notre pays. Les participants étaient arrivés à la conclusion que les secteurs de l’agriculture et des infrastructures sont les deux domaines qui puissent actuellement occuper la jeunesse r-dcongolaise. Rappel des faits. Tout est parti de la lettre du président de la République, Joseph Kabila Kabange, du 22 mai 2005, adressée au secrétaire général des Nations Unies avec le vœu du gouvernement r-dcongolais de se joindre au Réseau pour l’emploi des jeunes (YEN) aux fins de pouvoir mieux tenir l’engagement pris en vertu de la Déclaration des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cet engagement consiste à formuler et appliquer les stratégies qui donnent aux jeunes, partout dans le monde, une chance réelle de trouver un travail décent et durable. En réponse à cette démarche, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies, avait félicité le président de la R-dC pour cette initiative combien louable et l’avait invité à continuer à œuvrer dans le concert des nations et en partenariat avec les agences des Nations Unies pour la réalisation de ces objectifs. Le plan d’action national pour l’emploi des jeunes a bénéficié, pour son élaboration, de l’appui technique et financier du Bureau international du travail (BIT) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce plan, selon un rapport du ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a l’avantage de prévoir, pour une période expérimentale de 3 ans, soit de 2009 à 2011, un coût de 4.545.000 dollars comme mobilisation externe. Des observations de taille méritent d’être épinglées : «Un nombre important des jeunes étudient mais peu ont accès à un emploi décent, réellement productif et rémunérateur. De cette façon, bon nombre de jeunes sont sous-employés, réduits au chômage, à la recherche d’un emploi ou situés entre deux emplois, ont des durées de travail inacceptables, dans les emplois informels, intermittents et instables». Dans les recommandations de 2010, les participants à cet atelier déploraient l’absence de redynamisation de l’emploi : «Que l’État fasse partir à la retraite ceux qui remplissent les critères fixés par la Fonction publique en R-dC. Ces derniers, en gardant leurs postes, donnent de la peine aux jeunes qui veulent bien être engagés». Au PROYEN, on note que le gouvernement avait besoin de ce plan d’action pour l’emploi des jeunes. Que les moyens humains existent, cependant, les moyens financiers font défaut. Les participants à cet atelier avaient préconisé dans un premier temps que 138.548 emplois jeunes puissent être créés dans le secteur agricole et 120.000 dans celui des infrastructures. Ces emplois exigent un investissement de 500 millions de dollars. La R-dC, aux vastes campagnes, peut revendiquer le rôle présumé de «grenier d’Afrique» grâce aux immenses ressources humaines et naturelles inexploitées. Cette prétention de mère nourricière de l’Afrique reste encore lettre morte en raison de plusieurs contraintes et difficultés liées au manque d’équipement pouvant donner de pratiquer une agriculture intensivement moderne. «La campagne, source naturelle des paysages variés, vit et se transforme au rythme des activités humaines plus particulièrementagricoles. Lorsque ces activités prospèrent bien, la vie des hommes change. Mais quand la nature domine, l’homme cède le pas, les activités diminuent et la vie se meurt», analyse Paulin Ossit du ministère de l’Agriculture. Les indicateurs socioéconomiquescomparatifs, indique-t-il, classent le pays au bas de l’échelle suivant les critères des Nations Unies. NZILA MUNGENGA SENDA n Matata Ponyo donne toute la mesure de l’état de pauvreté dans lequel se trouvent ses concitoyens lorsqu’il dit : «Evalué à 71%, le taux de pauvreté de la R-dC reste parmi les plus élevés d’Afrique. Et l’indice de développement humain (IDH) est estimé à 0,239, en 2010, contre une moyenne de 0,389 pour les pays d’Afrique subsahariens». La situation de l’emploi est donc préoccupante en R-dC. Aggravée par d’autres facteurs négatifs, cette situation n’est certainement pas étrangère à la montée de la violence et de l’agressivité dans le pays. C’est donc avec un sens élevé de responsabilité que le chef de l’équipe gouvernementale, a mis sur pied un programme d’action qui prévoit de développer et créer des initiatives innovantes d’emplois pour les jeunes désœuvrés, les pauvres et les villageois (cantonnage manuel, agriculture, coopératives des travailleurs, micro crédits…) ; de créer et renforcer les centres d’incubation en vue de favoriser la création d’emplois par la formation et l’encadrement des petits opérateurs privés ; de finaliser le processus d’élaboration de la politique nationale de promotion et de la formation professionnelle. Le programme a également pour objectifs de rendre opérationnel le dispositif institutionnel de micro finance en vue de libérer les initiatives entrepreneuriales dans les milieux ruraux et semi-ruraux ; d’assurer le paiement régulier des fonctionnaires de l’administration publique…); de doter des moyens conséquents les organismes publics et privés chargés de la promotion de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté (dont l’INPP) ; de renforcer les capacités techniques et financières d’encadrement et d’appui à la PME en vue de soutenir l’initiative privée et l’emploi tant dans les centres urbains que ruraux; d’accroître substantiellement le taux d’accès au crédit de long terme pour les PME/ PMI qui s’installent dans l’arrière-pays. La promotion de la classe moyenne et la protection du petit commerce, la consolidation et l’extension des activités de micro finances, la promotion de la croissance des secteurs économiques clés, le développementdusecteur agricole, élevage et pêche sont également des voies et moyens préconisés par le Premier ministre Matata Ponyo pour réduire le chômage et la pauvreté, notamment dans les milieux des jeunes, par la création des emplois. L’objectif global est de parvenir à réduire de moitié le taux de pauvreté en 2016. Ancien secrétaire exécutif de la CEA, Makho Dado Sarr, souligne : «Etant donné leur importance pour le développement des pays à faible revenu, les documentsstratégiquesde réduction de la pauvreté (mis au point avec l’aide de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international) pourraient constituer un bon outil de la promotion de l’emploi des jeunes». En dehors des jeunes qui ont été privés de l’emploi ou de la scolarité, il y a ceux, nombreux, qui ont été démobilisés des milices rebelles dans le cadre du programme DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion). Face à la recrudescence de la délinquance juvénile, l’on doit se demander si l’objectif du programme DDR a été atteint en R-dC. Au Libéria et en Sierra Leone, par exemple, 8% seulement des jeunes anciens combattants des milices étaient e réellement intégrés dans la société grâce à un emploi. En l’absence de statistiques, il est probable qu’en R-dC, le taux de réinsertion des ex-jeunes combattants soit de loin minime. Les travailleurs r-dcongolais ne représentent que 4% de la population active. Selon Ernest Korouma, le chômage des jeunes constitue avec la corruption et le trafic illicite de la drogue, des dangers majeurs pour la paix et la sécurité. J-CHRISTOPHE MUYAYA n Des jeunes voient l’entreprenariat et l’innovation un moyen de réussite L ’Afrique a fait la charité pendant trop longtemps. L’histoire traditionnelle à son propos a été celle d’un continent si pauvre qu’il ne peut pas par lui-même se libérer du carcan de la pauvreté, celle d’un continent frappé par la peste de la corruption et de situations économiquesdramatiques. La solution habituelle à ce bourbier, colportée par nos gouvernements à la communauté internationale a été celle de l’aide étrangère. Dans un Policy brief du bureau du conseiller spécial pour l’Afrique aux Nations Unies (OSAA) et de l’Initiative NEPAD-OCDE sur l’investissement en Afrique pour les décideurs africains et leurs partenaires de développement on peut lire : «L’Afrique reçoit environ 36% de l’aide mondiale totale, plus que toute autre partie du monde». Au cours des quatre dernières décennies, l’aide à l’Afrique a quadruplé, passant de près de 11 milliards à 44 milliards de dollars, avec une augmentation nette de près de 10 milliards de dollars au cours de la période 2005-2008 seulement. Nos gouvernements ont tendu la sébile de LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 16. l’Afrique, passant d’un pays développé à l’autre comme un pauvre demandant l’aumône. En tant qu’Africain qui aime son continent, je trouve cela ignoble et déshumanisant. Malheureusement, ce récit-là n’a relaté qu’un côté de l’histoire. Dans une conférence TED, en 2009, l’écrivain nigérian Chimamanda Adichie expliquait la catastrophe d’une «histoire unique», une histoire d’autant plus catastrophique lorsque les gouvernements africains sont les conteurs. Génération guépards. Je considère que notre histoire, notre identité en tant qu’Africains, n’est pas en sécurité entre les mains de bureaucrates globe-trotters et préfère me tourner vers la nouvelle génération d’intellectuels africains que l’économiste ghanéen George Ayittey appelle «la génération guépard». Beaucoup de ces «guépards» sont de jeunes Africains qui ne sont pas satisfaits du statu quo et sont prêts à raconter une autre version de l’histoire : leur histoire. Ces gens-là voient l’entreprenariat et l’innovation comme des moyens de réussite pour l’Afrique, soit un changement radical par rapport au paradigme de la centralisation et du contrôle étatique, qui a été la norme depuis trop longtemps. Ils racontent leur histoire de l’Afrique, celle d’une réussite économique, soulignant l’importance de l’entreprise privée et du capitalisme dans la réalisation de la croissance économique. Ces Africains créent des entreprises et lancent des groupes d’étudiants défendant une vision dans laquelle le capitalisme est une alternative viable au contrôle de l’État, insistant sur la capacité du marché à tirer des millions de gens de la pauvreté. Voilà à qui je peux faire confiance pour raconter notre histoire. Depuis 2010, l’entrepreneur nigérian Tony Elumelu a raconté son histoire : celle d’une Afrique ayant le potentiel pour répondre à ses défis économiques et sociaux récurrents par l’entreprise privée et l’entrepreneuriat plutôt que par l’aide ou la charité inter-étatique. Il fait la promotion de ce qu’il appelle l’Africapitalisme. Selon lui, «alors que l’entreprise privée et l’esprit d’entreprise prennent racine en Afrique, ils démontrent leur capacité à résoudre les problèmes sociaux. OLUMAYOWA OKEDIRAN n mon porte-monnaie | La BGFI Bank RDC montre ses griffes E La façade art-décor sur le 30 juin du nouveau siège de la BGFI Bank RDC dont le ruban symbolique est coupé par le PM Matata en présence du gouverneur Masangu. dréservés. n prononçant mardi 30 avril le discours d’inauguration du nouveau siège de la BGFI Bank RDC, le gouverneur JeanClaude Masangu Mulongo n’a pas tari d’éloges à l’endroit de cette banque dont la maison mère est gabonaise. «En seulement 24 mois d’activités, cette banque affiche des taux de croissance d’au moins deux fois la moyenne des taux de l’ensemble du secteur bancaire (...), à savoir, le total bilantaire et le volume des crédits et des dépôts». Puis: «Son réseau d’exploitation s’étend selon son plan d’implantation initial en dehors de Kinshasa. La banque est déjà à Matadi. Et d’ici peu, elle sera à Lubumbashi, MbujiMayi et Bunia». Puis: «S’agissant des indicateurs des ratios prudentiels, ceux de BGFI Bank sont au beau fixe. La banque est solide et est soutenue par sa maison mère basée à Libreville au Gabon, laquelle, soit dit en passant, a une surface financière de USD 600 millions de capital, et un total bilantaire de USD 6 milliards. Notons enfin qu’elle a été classée 1ère en Afrique Centrale et 43ème parmi les 500 premières banques africaines en 2012». Un exemple à suivre. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 10. mon porte-monnaie | Au Salon Congo, le Gouvernement organise des états généraux pro-Budget et sonne une mobilisation générale contre la fuite des recettes publiques S i ce n’est pas de la mobilisation générale qu’il s’est agi ou mieux d’états généraux, il faut inventer un mot pour qualifier les Assises nationales (2-4 mai 2013) réunies au Salon Congo du GHK sur le thème de «coulage» (lisez fuite) des recettes publiques de l’état. Placées sous le haut patronage du Président de la République dont les organisateurs avaient annoncé un «discours d’orientation», c’est le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon qui les a ouvertes en présence des parlementaires - les présidents des Commission écofin des deux Chambres en tête -, des membres du Gouvernement et des ambassadeurs accrédités dans le pays. Retenu par d’autres Emplois en nombre en Belgique B russels Airport peut être une locomotive importante pour une nouvelle croissance et est une mine d’or pour la création de nouveaux emplois et de valeur ajoutée, déclare Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport Company. Les dix prochaines années verront la création de 10.000 emplois supplémentaires. «Une augmentation de 10.000 emplois est même une estimation conservatrice si nous partons d'un scénario de croissance de 2,5 à 3% par an. C’est un rythme de croissance souvent pris comme base pour le développement de l’aviation en Europe pour la prochaine décennie», expliquait Arnaud Feist dans une interview au magazine Trends il y a quelques jours. Actuellement, Zaventem pourvoit 20.000 emplois directs, et 40.000 emplois indirects. Il y a deux ans, Brussels Airport avait annoncé un plan d’investissement de 460 millions d'euros pour divers projets de développement à l’aéroport, dont le Connector, un bâtiment souterrain qui reliera à partir de début 2015 le terminal passager avec le Pier A. La construction de ce Connector a commencé il y a quelques semaines. La société investit aussi activement dans le fret et l'aéroport prévoit encore 200 millions d'euros d'ici 2020 pour des travaux dinfrastructure à Brucargo. Le Vice-premier ministre en charge du Budget Daniel Mukoko Samba. dr. charges, le Chef de l’état constat pousse à un reca- «Je suis venu vous s’est fait représenter par drage à tous les niveaux. inviter à l’audace. Car c’est de l’audace que le Premier ministre. Les maux qui plombent Des ministres provinla collecte de ces recettes nous avons besoin pour faire les réformes dont ciaux en charge des sont bien connus: corplusieurs rapports monsecteurs productifs ruption, fraude, concus(Mines, Hydrocarbures, sion, interventionnisme, trent depuis longtemps Ressources naturelles, mauvaise organisation… la nécessité. J’invite Télécommunications et Ces maux sont tellement nos administrations à l’audace et elles auront NTIC, etc.) avaient fait décriés tous les jours les moyens que cette le voyage de Kinshasa qu’ils en sont arrivés à pour ce faire. De même perdre leur caractère cho- audace appelle. Ayez de que des responsables des quant dans notre société, l’audace chers fonctionservices générateurs des ils deviennent normaux. naires, et vous deviendrez l’aiguillon d’une recettes, les régies fiOn est en RDC, dit-on! nancières (DGDA, DGI, La corruption et la fraude révolution administrative sans précédent». DGRAD, etc.) au niveau détruisent le civisme et national que des onze la confiance du citoyen provinces. dans l’état et dans ceux Les discours de la jourqui le servent. Il nous née inaugurale marfaut mettre un terme à quaient l’ambition des ces pratiques. L’argent organisateurs - à savoir, public qui est détourné la vice-primature en par la fraude, c’est l’archarge du Budget et le gent qui est pris à ceux ministère des Finances - qui en ont le plus besoin, de mettre la barre assez c’est l’argent qui n’ira haut. pas à l’éducation, à la Le potentiel fiscal du santé, à la lutte contre la pays, estimé par le pauvreté…». Premier ministre, est de Or, poursuit-il: CDF 20.000 milliards «Dans l’histoire des peumais il fait l’objet de ples et de tous temps, fraude, de corruption, faibles recettes publiques d’exonérations fantaiet fuite de revenus de sistes. Le gouvernement l’état ont été l’équivaveut y mettre un terme, lent de la limitation des en impliquant tous les perspectives de réalisaintervenants, les services tion des programmes et d’assiette. projets publics». L’ambition des assises Puis: «Après avoir gagné du Salon Congo est de certains paris, notamtenter de faire récupérer ment sur le plan macroéà l’état plus de la moiconomique et du secteur tié de ces recettes qui financier, nous sommes partent en fumée, dans maintenant en face de les poches des individus. véritables défis que Enjeu: aider le Gouvernous sommes appelés à nement de la République relever. Le chômage deà atteindre l’objectif de meure à un niveau élevé. 48 milliards de dollars La pauvreté et la précaen vue de financer son rité continuent d’alourdir programme d’action. le taux de mortalité. Les Dans cet effort, l’implibesoins en infrastructucation de tous et de tout res de base et en biens un chacun est indispen- publics sont considérasable. bles face à une offre très Intervenant en ouverture, limitée. Le chemin vers le Vice-premier ministre les Objectifs du millénaiMukoko en charge du re pour le développement Budget, Daniel Mukoko est encore long». Samba a planté le décor: «Aujourd’hui, le constat appel est facile à dresser, à l’audace. n’ayons pas honte de «Le but de ces assises le dire, le niveau des n’est pas de trop fiscalirecettes que nous avons ser l’économie nationale, dans notre pays est très mais de proposer des faible par rapport à notre stratégiesderécupération potentiel. Le décalage de recettes qui auraient entre les recettes attendû entrer dans les caisses dues et celles réellement du Trésor et qui ne le encaissées est criant. Ce sont pas encore». Mukoko Samba fait part de «la sous fiscalisation, voire l’absence d’une fiscalisation de certaines fractions de l’économie nationale, notamment le secteur minier, pétrolier et informel (...) à l’origine d’un coulage non négligeable des recettes». Il en appelle à «plus d’esprit civique, davantage de confiance dans le chef de nos citoyens et davantage de respect pour tous les fonctionnaires». «Il ne s’agira pas de faire un rapport de plus» mais «les travaux doivent déboucher sur le dressage d’un diagnostic précis, sans complaisance, sans tabou sur nos handicaps en matière de recettes publiques». Les propositions attendues le seront en termes de solutions concrètes et seront mises en application. Dans le discours d’ouverture des Assises, le Premier ministre pose l’importance de «réfléchir ensemble sur les voies et les moyens de booster les recettes publiques afin d’élargir les possibilités de financement du développement LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 15. national, une question qui intéresse tous les acteurs qui œuvrent, chacun dans son domaine respectif, pour le progrès de notre pays». «Au regard du niveau actuel de nos performances, une réflexion s’impose sur les voies et moyens d’accroître considérablement nos recettes publiques, à travers des mécanismes de mobilisation beaucoup plus efficients». Matata Ponyo pose «la nécessitéd’élargissement de l’assiette fiscale, à travers la fiscalisation des activités du secteur informel et la rationalisation des exonérations, entre autres dans le secteur minier». Et appelle à «la maîtrise du répertoire des contribuablesetassujettis ainsi que des données qui servent de base au calcul des droits dus au Trésor public». Il invite à «veiller à la cohérence entre les sommes mises en recouvrement et les encaissements effectifs au compte du Trésor public. à cet égard, il y a lieu de repenser le système de contrôle et d’audit tant interne qu’externe en vue de le hisser au niveau des standards internationaux». «Le coulage est un mal qui ronge la société congolaise et qui appelle la vigilance de tous les citoyens, à quelque niveau que ce soit», poursuit le Premier ministre. Ces assises sont loin d’être une initiative isolée. Elles s’inscrivent dans un cadre bien défini, explique Augustin Matata Ponyo citant d’autres rencontres du genre. Tel l’Atelier sur la mobilisation des recettes non fiscales réuni en juin dernier ou la conférence sur la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier, organisée à Lubumbashi au début d’année. Il ne s’agit pas simplement de poser des diagnostics pour aboutir à des vœux pieux. Il s’agit de mettre en place des stratégies sanctionnées par des propositions concrètes et un chronogramme précis de mise en œuvre». Avec ces initiatives, le gouvernement veut arriver à «moins de corruption, moins de fraude». alunga mbuwa n mon porte-monnaie | Turkish Airlines va voler sept jours sur sept vers Kinshasa L a RDC et la Turquie ont signé le 1er mai un accord fixant les termes d’exploitation des services aériens entre les deux pays. à l’issue de cet accord, la Turquie a obtenu des fréquences de sept jours sur sept pour ses vols passagers et cargo à destination et au départ de la RDC. Du bonheur pour les passagers. La cérémonie a eu lieu lors de la conférence de l’aviation civile Turquie-Amérique latine tenue à Izmir, en Turquie, à laquelle a participé le ministre des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba Mwana Ngongo. Jusqu’à la signature de cet accord, la compagnie aérienne Turkish Airlines desservait Kinshasa sur base d’un mémorandum d’entente. Ce dernier ne lui octroyait que quelques fréquences de vols par semaine. La compagnie turque dispose désormais de la latitude d’exploiter ses fréquences selon son désir. La multiplication des fréquences entre Kinshasa et Istanbul aura un impact sur le coût du billet des vols inter- nationaux en RDC et cela, pour le bonheur des passagers congolais et des opérateurs, dont nombre se ravitaillent en marchandises en Turquie. Cependant, le prix du précieux sésame reste encore élevé pour les vols domestiques, souvent beaucoup plus élevés que les vols internationaux. Aujourd’hui, les compagnies Air France et Brussels Airlines qui ont un monopole de fait sur les lignes Kinshasa-Europe pratiquent des prix exorbitants prétextant que le pays est «encore peu fréquentable» réalisant pourtant sur cette ligne des chiffres d’affaires qui donnent du vertige. Quand un billet ParisJohannesbourg revient à 500 USD, il vous en faut trois fois plus pour Kinshasa. Il en est de même d’un billet sur Nairobi, très peu onéreux. Au ministère des TransComs, on affirme que le ministre Justin Kalumba veut établir un partenariat avec Turkish Airlines dans le cadre de la création d’une nouvelle compagnie nationale congolaise, autre que les Lignes Aériennes Congolaises, LAC en faillite.. L’expertise chinoise dans l’entretien d’avion est remise en cause par des pilotes U n syndicat de pilotes d'Air France a fait part jeudi 9 mai d'inquiétudes liées à l'entretien d'avions en Chine, faisant état de plusieurs «incidents graves» survenus après que des appareils sont passés par la société Taeco Taeco, dont la responsabilité est écartée par la compagnie aérienne. Dans un communiqué, le syndicat Alter rapporte que le 7 avril, un A340 d'Air France qui devait effectuer une liaison Paris-Caracas, a dû être dérouté vers les Açores «pour raisons techniques», après divers incidents allant du débordement des toilettes à la perte de réception des deux radios haute fréquence. Selon Alter, l'avion effectuait son premier vol commercial après une «grande visite» (contrôle approfondi) réalisée dans les ateliers d'entretien de l'entreprise chinoise Taeco à Xiamen dans le sud-est du pays. Interrogée par l'Afp, Air France a écarté Des pilotes d’Air France boudent l’entretien d’avions fait en Chine. dr. tout lien entre l'entreest internationalement autres incidents. Deux tien réalisé en Chine reconnue et travaille portaient deux sur et les raisons qui ont pour toutes les grandes B747. Il s'agissait contraint l'avion à se des compagnies monselon Alter d'un «monposer aux Açores. diales», a-t-elle ajouté. tage défectueux de la «Cette société chinoise Selon elle, les inspeccinématique de becs" est internationalement tions de l'appareil, et d'une «peinture reconnue», dit Air après son déroutement ne respectant pas les France sur les Açores, «n'ont critères de certification «La compagnie donné lieu qu'à quelà la chaleur». Un autre confirme qu'aucun des ques opérations de incident concernait éléments ayant mené maintenance mineuun A340 en novemau déroutement par res». Toutefois, d'après bre 2011 et portait précaution de l'avion le syndicat de pilotes sur l'«absence d'une n'est en relation avec minoritaire chez Air trentaine de vis sur un les opérations d'entreFrance, «ce nouvel panneau de carénage» tien réalisées par la so- incident n'est que le d'une aile. ciété Taeco en Chine», dernier en date d'une à la suite de ce dernier a affirmé une portetrop longue série». incident, Air France parole. «Cette société Il a rappelé trois avait suspendu les «grandes visites» chez Taeco, un des leaders dans l'entretien des gros porteurs mais, indique Alter, l'entreprise est revenue «quelque temps après sur cette sage résolution de manière unilatérale et ce, pour des raisons purement financières». «Devant l'accumulation inconséquente pour la sécurité des vols d'Air France d'incidents graves mettant en cause l'entretien effectué dans les ateliers de l'entreprise Taeco, Alter demande que la direction mette un terme définitif à cette externalisation de l'entretien de nos avions long courriers... avant que ne survienne l'incident de trop». «Après l'incident du 7 avril, on a écrit à notre PDG pour lui demander de suspendre les relations avec Taeco», a dit à l'Afp Guillaume Pollard, représentant du syndicat Alter. Il a précisé n'avoir eu aucun retour de la compagnie et a ajouté ne pas savoir depuis quand le groupe fait de nouveau appel à l'entreprise chinoise car, dit-il, Air France ne l'a «bien entendu pas crié sur les toits». Le Gouvernement s’emploie à relancer l’agriculture et injecte 15 millions de dollars sur 55 millions prévus dans le DAIPN à la veille de l’an-2 de son équipe gouvernementale, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon a présidé jeudi 9 mai une cérémonie de relance du DAIPN, le Domaine agro-industriel présidentiel de la N’Sele. Quatre ministres en tête celui de l’Agriculture et du Développement rural, de l’économie et Commerce, de l’Industrie et des Finances ont procédé à la signature, devant le Premier ministre, du contrat qui va lier un groupe israélien et le Gouvernement r-dcongolais. Le projet nécessite 55 millions de dollars et le gouvernement s’est engagé à payer, dès le lendemain de la signature de ce contrat, c’est-à-dire vendredi 10 mai, 15 millions de dollars US sur fonds propres. La grande bataille pour la sécurité alimentaire a commencé, a estimé le ministre Jean Chrisostome Vahamwiti Mukesyayira en charge de l’Agriculture. Une vue de la cérémonie de signature du contrat de relance du DAIPN jeudi 9 mai 2013 sur le site de la N’Sele présidée par le PM Matata. dréservés. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 11. notes de conjoncture économique | Le marché interbancaire est l’objet d’engouement: CDF 347 milliards (suite de la page 13). Au 25 avril, il enregistre un excédent de 0,5 milliard de CDF résultant des encaissements de 16,3 milliards et des décaissements de 15,8 milliards. La Banque s’en tient à sa volonté politique de réduire son déficit de trésorerie; et pour le mois en cours un déficit zéro est également attendu. Les encaissements ont représenté 91,0 % de leurs prévisions contre des décaissements de 88,3 %. Les décaissements sont dus principalement aux dépenses courantes et celles de politique monétaire et intérêt général. En tant qu’entreprise, le plan de trésorerie de la BCC a dégagé à la période sous-revue un excédent de 4,8 milliards de CDF. En cumul, il se dégage un excédent de 0,8 milliard de CDF. Le marché des changes. Au 26 avril 2013, il s’est observé une relative stabilité sur les différents compartimentsdumarché des changes. En effet, le marché interbancaire a renseigné une dépréciation de 0,4 % tandis qu’au marché parallèle, il a été observé une variation quasi-nulle. Le taux indicatif s’est établi à 919,50 CDF alors qu’au marché devises au 25 avril 2013 renseigne des recettes de 57,96 millions de USD et des dépenses de 93,18 millions, soit un déficit de 35,22 millions contre un excédent prévu de 29,48 millions de USD. Cette situation est consécutive à l’exécution des dépenses au-delà des prévisions et d’une sous mobilisation des recettes. Le dépassement s’observe principalement au niveau du Trésor dans les rubriquesfonctionnement de l’armée et dans le paiement des fournisseurs étrangers. En cumul annuel, l’exécution du budget affiche une accumulation nette parallèle le taux a été de 922,00 CDF. w Transactions en devises sur le marché des changes. Au 26 avril 2013, les transaction en devises sur le marché des changes ont fait état d’une offre nette de devises de 1,79 million de USD. En cumul mensuel, le volume global des transactions a atteint, à cette date, un niveau de 369,66 millions de USD provenant des achats de 187,10 millions et des ventes de 182,47 millions. w Budget en devises. L’exécution du budget en Budget en devises 2013 (en millions de U5D). des devises de 72,36 millions. w Réserves internationales. D’une semaine à l’autre, les réserves internationales ont baissé de 24,6 millions de usd, se situant à 1.706,8 millions de USD au 25 avril contre 1.731,4 millions au 17 avril 2013. Cette baisse a été induite principalement par l’exécution des dépenses de fonctionnement de l’Armée, des Institutions ainsi que des paiements des diverses créances. Ce niveau des réserves correspond à 9,77 semaines d’importation des biens et services. w Marché monétaire. Au 26 avril 2013, le guichet des prêts à court terme demeure toujours inactif depuis le début de l’année tandis que celui des facilités permanentes reprend peu à peu ses activités. Aux mois de mars et avril 2013, il a été noté, en cumul, un montant de 13,91 milliards de CDF. Le marché interbancaire continue à observer un engouement des opérations, enregistrant ainsi un volume mensuel de 347,1 milliards de CDF contre 15,3 milliards à la période correspondante de 2012. Ces transactions se sont dénouées au taux moyen pondéré de 2,7%. En cumul, il est fait état d’un volume de 1.222,8 milliards de CDF. w Marché des titres BTR. L’encours est demeuré à son niveau de la semaine passée, soit 90,0 milliards de CDF au 24 avril, entrainant une variation hebdomadaire nulle et une injection annuelle de 5,0 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré du BTR à 7 jours a baissé de 0,04 point de pourcentage, se situant à 0,13 %. En termes réels, sa marge demeure toujours négative, se situant à -0,6 point en référence à l’indice de l’INS. Quant au taux directeur réel, sa marge de positivité s’est maintenue à 2,3 points. Le coût financier hebdomadaire lié au BTR s’est situe à 218,0 mille CDF au 24 avril 2013 contre 16,0 millions à la période correspondante de 2012. En cumul, les charges se sont établies à 450,1 millions de CDF contre 5.744,0 millions à la même période de 2012. RUBRIQUES Janv. Févr. Mars 10 avril 17 avril 25 avril Cumul au 25 avril Cumul au 25 avril 1. FLUX PROJETES EN RECETTES 97,05 101,47 193,96 21,90 41,41 57,96 450,44 473,46 A. Recettes d’exploitation 2,83 3,24 3,44 1,59 2,50 3,44 12,95 14,20 1. Redevance de contrôle de chanqe 2,69 2,88 2,96 1,40 2,04 2,82 11,34 14,00 B. Opérations de change 94,22 98,23 190,52 20,30 38,92 54,52 437,49 459,26 1 . Rachats recettes fiscales et non fisc. 78,22 91,73 169,03 20,30 38,92 54,52 393,51 369,26 Recettes pétrolières 40,89 53,18 111,08 - - 5,14 210,28 186,70 Recettes minières 36,26 33,22 53,35 19,94 38,37 48,62 171,44 172,56 3. Achats interbancaires/ Adjudications 16,00 6,50 0,50 - - - 23,00 90,00 II. FLUX PROJETS EN DEPENSES 116,15 63,77 104,98 27,97 52,03 93,18 378,08 370,50 A. Dépenses du Trésor 85,68 59,56 95,97 25,51 48,26 88,17 329,40 316,81 1. Service de la dette extérieure Prévisions émissions 7,62 5,55 10,60 - 0,37 8,88 32,65 52,58 2. Paiements diverses créances Emissions = (A) 16,55 14,32 13,72 2,16 2,16 11,51 56,10 79,23 3. Fonctionnement 61,51 39,71 71,65 23,35 45,73 67,78 240,65 185,00 Destructions = (B) Institutions 24,14 12,44 15,70 6,67 10,09 13,49 65,78 40,00 B. Dépenses de la BCC Emissions nettes (C)=(A)- 17.924,14 19.000,00 (B) 30,47 4,19 9,01 2,46 3,77 5,01 48,65 53,69 Recyclage 5. ventes interbancaires 24,00 - - - - - 24,00 24,00 BALANCE -19,10 37,69 88,98 -6,08 -10,62 -35,22 72,36 102,96 w évolution de l’encaisse monétaire. Au 25 avril, les émissions nettes cumulées se sont établies à 31,6 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 331,0 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,0 % contre 40,0 % pour le Siège. Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. La situation monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire au 25 avril 2013 ont induit une ponction nette de 39,3 milliards de CDF contre une injection programmée de 13,1 milliards. Cet écart de 52,4 milliards est imputable à une contraction des avoirs intérieurs nets. w évolution des facteurs autonomes. Les facteurs autonomes ont injecté 16,3 milliards de CDF contre une programmation de 11,1 milliards de CDF. Cette situation est liée au comportement des avoirs extérieurs nets. w évolution des facteurs institutionnels. Les instruments de politique monétaire ont contribué à des ponctions de la liquidité d’un montant de 55,7 milliards de CDF. évolution de l’encaisse monétaire (en millions de CDF). Prév. Mars. Réal. Mars. Taux d’exéc en % Prév. Avril Avril Cumul/ An 18.000,00 19.000,00 20.690,00 11.960,00 69.650,00 17.924,14 19.000,00 20.290,00 9.850,00 67.064,14 18.750,00 16.672,10 35.422,10 1.540,00 -6.822,10 31.642,04 Janv - Fév Mars - 116.240,09 70.853,74 70.057,99 73.880,85 331.032,67 100% dont au Siege 46.435,72 24.441,47 30.942,89 30.721,19 132.541,27 0,40 dont en provinces (*) 43.159,66 198.491,40 0,60 69.804,37 46.412,27 39.115,10 Evolution des facteurs autonomes et institutionnels. Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF). Rubriques w évolution des avoirs libres des banques. Au 26 avril 2013, le compte courant des banques a connu, d’une semaine à l’autre, une augmentation de 33,1 milliards de CDF, s’établissant à 264,9 milliards contre 231,8 milliards. La moyenne des réserves obligatoires notifiée aux banques pour la période du 15 avril au 14 mai 2013 se chiffre à 144,0 milliards de CDF, entrainant un niveau des avoirs libres de 120,9 milliards de CDF. Réal. Avril au 25 Taux d’exéc. en% Variation en milliards de CDF Programmation 25 avril 2013 Réalisation flux 25 avril 13 Ecart 1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.) 11,1 16,3 5,3 a) AEN 76,8 66,4 -10,4 b) AIN -65,7 -50,1 15,6 - Crédits intérieurs -125,2 -139,7 -14,4 * CNE -109,8 -135,1 -25,3 * Créances sur BCM (RME) -15,5 -4,6 10,9 * Créances sur secteur privé 0,0 0,0 0,0 - APN hors BTR 59,5 89,6 30,1 2. Fact. Institutionnels -2,0 55,7 57,7 a) Encours BTR 0,5 -5,0 -5,6 b) Réserve Obliqatoire -2,6 65,3 67,8 Encaissements 21.533 22.197 103,1 17.925 16.313 91,0 Dép. BCC Entreprise 16.711 16.555 99,1 13.535 11.476 84,8 - Charges courantes 12.106 11.982 99,0 11.450 10.102 88,2 - Dép. d’investiss. 4.605 5.397 117,2 2.085 1.374 65,9 Résultat BCC Entrep. 4.822 4.092 84,9 4.390 4.837 Dép./ Pol mon et Int Gén. 4.822 4.291 89,0 4.390 4.452 101,4 - Chges d’expl. mon. 3.331 3.692 110,8 3.321 2.319 69,8 - Chrges d’exploit banc. 1.077 787 73,1 650 1.725 265,4 - Autres chges/intér. Publ 414 282 68,1 419 408 97,4 Débours à récuperer - -116 0 -109 TVA - - 0,0 0 0 0,0 c) Encours refinancement 0,0 4,6 4,6 21.533 22.024 102,3 17.925 15.819 88,3 Fact.Instit. Fact. Auton. (a) 13,1 -39,3 -52,4 - 173 - 494 II. Décaissements III. Solde (+) injection; (-) ponction LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 14. notes de conjoncture économique | Notes de conjoncture économique L blé et du soja ont baissé, d’une semaine à l’autre, de respectivement 3,8 %, 0,2 % et 0,1 %. Le cours du cuivre a poursuivi sa chute, se situant à 7.033,0 USD la tonne, soit une baisse de 0,5 % par rapport à la semaine précédente. Pour ce qui est du cours du pétrole brut, il s’est établi à 102,87 USD le baril venant de 99,6 USD une semaine plus tôt. avril 2013, elle s’est établie à 1,3013 contre 1,3114 une semaine plus tôt. D’autre part, celle entre le dollar Australien (AUD) et le dollar américain (USD) persiste dans la baisse de la monnaie Australienne. En effet, la parité entre ces deux monnaies s’est située à 1,0286 au 26 avril 2013 contre 1,0301 la semaine d’avant. Les facteurs ayant été à la base de la dépréciation du dollar australien il y a deux semaines continuent encore d’influer négativement sur la valeur de cette monnaie, à Savoir les mauvais chiffres sur l’emploi. Comparativement à la semaine passée, au courant de la semaine sous analyse, les cours de produits agricoles et miniers se sont inscrits en baisse alors que ceux des produits énergétiques ont progressé. Les cours du maïs, du ’inflation demeure sous contrôle à la dernière semaine du mois d’avril 2013. Le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005 point, se situant à 0,012 % contre 0,017%, soit un taux d’inflation de 0,238 % en cumul annuel. à l’international. De son avis, l’accent doit être mis sur un meilleur équilibrage des stratégies - monétaire, budgétaire et structurelle - en particulier sur les réformes budgétaires et structurelles à moyen terme plutôt que de donner une place trop importante à la politique monétaire. Les marchés. La parité Euro/Dollar américain se maintient autour de 1,30. Au 26 Prix intérieurs. L’inflation demeure sous contrôle à la dernière semaine du mois d’avril 2013. Le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005 point, se situant à 0,012 % contre 0,017%, soit un taux d’inflation de 0,238 % en cumul annuel. La prolongation de cettetendanceramènerait le taux d’inflation à fin décembre 2013 à 0,730 %. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,696%. Concernant le secteur extérieur, au 26 avril 2013, le marché des changes est demeuré calme. Le marché interbancaire a renseigné une dépréciation de 0,4 % tandis qu’au marché parallèle, il a été observé une variation quasi-nulle du taux de change. D’une semaine à l’autre, les réserves internationales ont baissé de 24,6 millions de USD, se situant à 1706,8 millions de usa au 25 avril contre 1731 millions au 17 avril 2013. Ce niveau représente 9,77 semaines d’importations des biens et services. S’agissant de la gestion des finances publiques, au 26 avril 2013, le Compte Général du Trésor affiche un déficit mensuel de 66,3 milliards de CDF. En effet, Les recettes ont atteint 190,7 milliards de CDF alors que Les dépenses se sont évolution du cours des produits céréaliers 1200 Maïs Blé Soja 800 25/04/13 24/04/13 23/04/13 22/04/13 19/04/13 12/04/13 05/04/13 29/03/13 27/03/13 15/03/13 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 08/02/13 02/01/13 31/12/12 400 évolution du cours du cuivre. 8000,0.00 6000,0.00 25/04/13 24/04/13 23/04/13 22/04/13 19/04/13 12/04/13 05/04/13 29/03/13 27/03/13 15/03/13 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 08/02/13 02/01/13 2000,0.00 31/12/12 4000,0.00 évolution DU cours du pétrole brut (londres). 110 90 70 25/04/13 24/04/13 23/04/13 22/04/13 19/04/13 12/04/13 05/04/13 29/03/13 27/03/13 15/03/13 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 08/02/13 02/01/13 31/12/12 50 situées à 257,1 milliards, influencées la paie des agents et fonctionnaires de l’état. En cumul, le solde est excédentaire de 38,4 milliards de CDF. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 25 avril, il enregistre un excédent de 0,5 milliard de CDF résultant des encaissements de 16,3 milliards et des décaissements de 15,8 milliards. La Banque s’en tient à sa volonté politique de réduire son déficit de trésorerie. Pour le mois en cours, un déficit zéro est également attendu. En cumul, il se dégage un excédent de 0,8 milliard de CDF. Dans le secteur monétaire, le taux directeur de La Banque demeure à 3%. Le marché interbancaire reste actif et les opérations se sont dénouées au taux de 2,7%. S’agissant du marché de titres BTR, l’encours a été maintenu à 90 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré nominal des BTR à 7 jours s’est situé à 0,13 %. Les dépôts bancaires au mois de mars 2013 ont augmenté de 4,6 % par rapport à décembre 2012 et de 8,9 % par rapport à février 2013. Le crédit à la clientèle a augmenté de 1,4 %, d’un mois à l’autre, et de 4,7 % par rapport à fin décembre 2012. Tous les objectifs de la politique monétaire demeurent sous contrôle. à la politique monétaire. Pour rappel, dans la nouvelle édition des perspectives économiques mondiales du FMI, publiée en date du 16 avril 2013, la croissance mondiale devrait se situer à 3,3 % contre un taux de 3,5 % projeté en janvier 2013 et une réalisation de 3,2 % en 2012. Aperçu de l’économie mondiale. Le Bulletin du FMI du 20 avril 2013 indique les mesures à prendre pour dynamiser la reprise de l’activité mondiale. De l’avis du FMI, il n’existe pas de remède unique qui puisse ramener à un niveau normal de croissance et d’emploi. La croissance et l’emploi ne devraient pas reposer sur un seul type de politique. Ainsi, préconise-t-il un dosage varié de politiques économiques pour remettre l’économie mondiale sur une trajectoire de croissance soutenue et équilibrée. Pour ce faire, une politique monétaire accommodante était appropriée à court terme, mais des actions sur les plans budgétaire et structurel étaient aussi nécessaires. Ainsi l’accent doit être mis sur un meilleur équilibrage des stratégies - monétaire, budgétaire et structurelle - en particulier sur les reformes budgétaires et structurelles à moyen terme plutôt que de donner une place trop importante Pool Amérique. Aux états-Unis, après une hausse de l’activité de 0,4 % au quatrième trimestre 2012, la croissance s’est établie à 2,5 % en rythme annualisé sur les trois premiers mois de l’année 2013 contre une prévision de 3 %. Les perspectives de la croissance économique du FMI font état d’une croissance économique de 1,9 % en 2013 et 3,0 % en 2014. Ce niveau qui semble insuffisant pour faire reculer sensiblement le taux de chômage sera atteint malgré un assainissement budgétaire très vigoureux, environ 1,8 % du PIB. évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques. Pool Europe. En 2012, d’après les chiffres fournis par EuroStat, les 27 pays européens, à l’exception de l’Allemagne, affichent un déficit public égal à 4 % du PIB, en amélioration, tandis que la dette dépasse 85% du PIB. L’amélioration relative des déficits budgétaires en Europe s’est effectuée aux dépens de la dette, qui continue de progresser en raison de la faiblesse de la croissance. Ainsi, 21 pays de l’Union européenneonteudavantage recours à l’endettement pour couvrir leurs dépenses. Le plus faible endettement public est relevé en Estonie: 10 % du PIB. Mais dans 14 pays, la dette dépasse 60% du PIB. Dans la Zone euro, l’endettement atteint à certains cas en moyenne 90% du PIB, avec en tête la Grèce (156 % du PIB) et l’Italie (127%). L’Australie. D’après le rapport du FMI, les pays émergents se portent bien. La croissance potentielle a diminué apparemment dans un certain nombre de grands pays émergents par rapport à sa tendance d’avant la crise. Bien que les circonstances varient d’un pays à l’autre, une partie de cette baisse trouve son origine dans Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique 31-déc-12 31-janv 28-fév 27-mars 04-avril 11-avril 17-avril 24-avril Var. hebdo (en %) Produits agricoles Mais USD/T. 271,75 272,33 264,71 269,49 231,34 239,52 246,05 236,67 -3,81 Blé USD/T. 770,75 782,00 708,00 735,75 292,50 698,00 705,00 703,75 -0,18 Soja USD/T 531,99 540,26 542,46 534,19 504,41 515,81 522,06 521,60 -0,09 Produits miniers Cuivre USD/T. 7.914,5 8.168,0 7.825,0 7.569,50 7.326,00 7.509,5 7.065,0 7033,0 -0,45 Cobalt USD/T. 25.644,21 26.460,0 26.195,41 25.137,00 25.137,0 25.137,0 25.137,0 25.137,0 0 103,82 97,5 102,87 5,51 Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres 111,25 115,72 111,80 109,69 106,42 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 12 des distorsions liées à la politique économique menée. Les pays émergents font face à des problèmes différents, parmi lesquels la gestion des flux de capitaux. Compte tenu des perspectives foncièrement favorables dans les pays émergents ainsi que des faibles taux d’intérêt dans les pays avancés, il est probable que de nombreuxpaysémergents continuerontd’enregistrer des entrées de capitaux nettes et de subir des pressions sur leur monnaie. Ce processus est souhaitable car il fait partie du rééquilibrage mondial nécessaire pour que l’économie mondiale se rétablisse. Par ailleurs, les flux de capitaux peuvent être volatils dans ces pays, compliquant ainsi la gestion macroéconomique. Pool Asie. En Asie, les estimations de la croissance du FMI devraient se maintenir à leurs niveaux annoncées en janvier, soit 7,1 %. En chine, la croissance, bien qu’en léger recul, devrait rester robuste autour de 8 %. Au Japon, la politique du nouveau Gouvernement qui repose sur un assouplissement quantitatif agressif, un objectif d’inflation positive, une relance budgétaire et des réformes structurelles, devrait stimuler la croissance économique à court terme, laquelle est projetée à 1,6 % pour 2013. Pool Afrique. Selon le rapport piloté conjointement par la Commission économique des Nations Unies et l’Union Africaine, le continent africain a la possibilité de devenir une puissance économique mondiale au moyen d’une stratégie d’industrialisation fondée sur les matières premières. Les dirigeants africains doivent mettre à profit les ressources dont le continent est richement doté afin de relever le défi crucial du chômage des jeunes et de lutter contre la pauvreté et l’inégalité des sexes. Pour stimuler cet objectif, le rapport appelle il s’attaquer aux goulots d’étranglement, notamment les infrastructures. Par ailleurs, selon le bulletin du FMI, l’Afrique connaît une croissance dynamique mais il reste des défis à relever. Les pays africains devront s’employer à améliorer leur infrastructure et s’attaquer au chômage pour préserver leur croissance dynamique. Un appel a été lancé pour: w une plus grande intégration régionale et un renforcement des liens commerciaux entre pays africains afin d’entretenir unecroissancedynamique sur le continent; w une amélioration des infrastructures pour accroître l’efficience des secteurs d’activité; w une mise en œuvre de l’agriculture de deuxième génération qui devrait offrir aux jeunes africains dotés de la formation voulue des moyens stables de gagner leur vie, tout en (suite en page 13). notes de conjoncture économique | Malgré la détérioration des conditions sécuritaires dans les Kivu, les patrons restent optimistes sur l’évolution économique du pays produisant suffisamment de denrées pour la région; w l’adoption de politiques propices à l’emploi et facilitant La mobilité de la main-d’œuvre qualifiée entre les pays. Comparativement à la semaine passée, au courant de la semaine sous analyse, les cours de produits agricoles et miniers se sont inscrits en baisse alors que ceux des produits énergétiques ont progressé. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Produits agricoles: blé, maïs, soja. Les cours de produits (suite de la page 12). américaine au premier trimestre 2013 lesquelles apparaissent inférieures aux prévisions vorable ainsi que les inquiétudes sur la demande de la Chine. agricoles ont enregistré des baisses de 3,8 %, 0,2 % et 0,1 % respectivement pour le maïs, le blé et le soja par rapport à la semaine d’avant. A la base de cette situation, il est relevé notamment la réduction de la prime de risque sur la production des céréales suite à l’annonce de l’arrivée d’une météo plus chaude et fa- Produits miniers: le cuivre. Le cours du cuivre persiste dans la baisse. Il a de nouveau enregistré un repli de 0,5 % par rapport à la semaine précédente suite notamment aux statistiques sur la croissance Produits énergétiques. Au 25 avril 2013, après s’être situe sous le seuil de 100 USD au terme de la semaine passée, le baril a atteint 102,87 USO, soit une hausse de 5,5% expliquée notamment par la publication des chiffres du Département américain de l’énergie faisant état de baisse des réserves. évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS). Cumul janvier Cumul février Cumul mars 1ère sem avril 2ème sem avril 3ème sem avril 4ème sem avril Taux d’inflation hebdomadaire 2012 1,63 0,50 0,09 0,03 0,01 0,01 0,01 Taux d’inflation hebdomadaire 2013 0,07 0,07 0,05 0,013 0,012 0,017 0,012 Marchés des devises. La parité Euro/Dollar américain se maintient autour de 1,30. Au 26 avril 2013, elle s’est établie à 1,3013 contre 1,3114 une semaine plus tôt. D’autre part, celle entre le dollar Australien (AUD) et le dollar américain (USD) persiste dans la baisse de la monnaie Australienne. En effet, la parité entre ces deux monnaies s’est fixée à 1,0286 au 26 avril 2013 contre 1,0301 la semaine d’avant. Les facteurs ayant été à la base de la dépréciation du dollar australien il y a deux semaines continuent encore d’influer négativement sur la valeur de cette monnaie. Source : INS évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013. 0,035 0,03 0,03 0,026 0,025 0,02 0,015 0,01 0,012 0,01 0,005 4ème sem avr 3ème sem avr 2ème sem avr 1ère sem avr 4ème sem mar 3ème sem mar 2ème sem mar 1ère sem mar 4ème sem fév 3ème sem fév 2ème sem fév 1ère sem fév 5ème sem jan 4ème sem jan 3ème sem jan 2ème sem jan 1ère sem jan 0 à l’interne. Secteur réel. La Production intérieure. w Taux d’activité. En dépit de la reprise hésitante de l’économie mondiale, l’économie congolaise table sur une croissance économique de 8,2 % en 2013, soit 3,0 points de plus que la moyenne projetée pour l’Afrique. Cette croissance sera essentiellement impulsée par: (i) le dynamisme du secteur minier à travers l’évolution favorable des cours mondiaux et du volume de production, évolution comparée de l’inflation à Kinshasa et Nationale 0,074 0,071 0,03 inflation à Kinshasa inflation nationale 0,026 0,014 4ème sem avr 3ème sem avr 2ème sem avr 1ère sem avr 4ème sem mar 3ème sem mar 2ème sem mar 1ère sem mar 4ème sem fév 3ème sem fév 2ème sem fév 1ère sem fév 5ème sem jan 4ème sem jan 3ème sem jan 2ème sem jan 0,012 1ère sem jan 0,08 0,07 0,06 0,05 0,04 0,03 0,02 0,01 0 Evolution trimestrielle comparée des opérations financières de l’Etat entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 2013 Janvier Février Mars Cumul Janvier Février Mars Cumul Variation 2013/2012 26 avril 2013 Recettes 224,34 252,64 351,66 829,14 289,17 271,55 463,84 1024,56 195,42 190,72 Dépenses 224,42 225,32 243,75 693,89 254,45 243,06 422,24 919,74 225,86 257,11 Solde 0,01 27,32 107,92 135,25 34,72 28,49 41,60 104,81 -30,44 -66,39 Solde sans rec de particip. 0,01 27,32 107,92 135,25 34,72 28,49 41,60 104,61 -30,44 -66,39 Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 2013 Janvier Février Mars Cumul Janvier Février Mars Cumul Variation 2013/2012 25 avril 2013 I. Encaissements 14,05 16,19 17,06 47,29 16,87 15,97 22,46 55,29 8,01 16,30 II Decaissements 17,90 21,42 20,85 61,17 16,73 15,90 22,37 54,99 5,18 15,80 III Résultat -3,85 -65,24 -3,80 -12,89 0,14 0,08 0,09 0,30 13,19 0,49 (ii) du commerce de gros et de détail sous l’effet du secteur minier et (iii) des bâtiments et travaux publics grâce à la poursuite des travaux de reconstruction en vue de la modernisation du pays. w Le baromètre de conjoncture. Bien qu’en recul par rapport au mois précédent, en raison principalement de la détérioration des conditions sécuritaires au Sud et à l’Est du pays où se localisent les grandes entreprises minières, le solde d’opinion des chefs d’entreprises révèle que ces derniers demeurent confiants quant à l’évolution favorable de la conjoncture économique en RDC et tablent, à court terme, sur de bonnes perspectives en 2013. En effet, le solde global brut de leurs opinions se situe à +15,9 % en mars contre 27,4 % un mois auparavant. Cette évolution positive tend à confirmer la poursuite, en 2013, du dynamisme qui a caractérisé l’activité économique nationale en 2012. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. L’analyse par secteurs d’activités fait ressortir ce qui suit: w Dans le secteur des industries manufacturières, il s’observe une baisse d’optimisme dans le chef des entrepreneurs, en raison notamment de l’effritement des commandes de produits manufacturés (agro-alimentaires et textiles particulièrement) après les festivités de fin d’année. w Dans les industries extractives: le recul de la confiance est attribuable essentiellement au mouvement d’insécurité enregistré dans la ville de Lubumbashi par les éléments Maï-Maï le 17 mars dernier, occasionnant le retournement de tendance dans l’opinion des entrepreneurs dans ce secteur. w Quant au secteur de la construction, le fléchissement du solde d’opinions est consécutif il l’attentisme qui caractérise la poursuite des travaux de reconstruction et de modernisation sur les différents chantiers. En ce qui concerne le secteur des services, en dépit du léger recul de la confiance des chefs d’entreprise, l’optimisme demeure intense quant aux activités de Poste et Télécommunications et Réparation, à la suite de la demande des services de communications et du commerce électronique au moyen de nouvelles technologies de L’information et des télécommu- nications qui s’annonce de plus en plus croissante. Les prix intérieurs. à la dernière semaine du mois d’avril 2013, l’inflation demeure sous contrôle. D’une semaine à l’autre, le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005 point, se situant à 0,012 % contre 0,017 %, soit un taux d’inflation de 0,238 % en cumul annuel. La prolongation de cette tendance ramènerait le taux d’inflation à fin décembre 2013 à 0,730 %. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,696 %. Parallèlement sur la place de Kinshasa, une détente du taux d’inflation a été observée. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,014 % au cours de la semaine sous analyse contre 0,022 % la semaine d’avant. Secteur public. éxécution des opérations financières de l’état. La situation financière du Trésor, au premier trimestre de l’année 2013 aurait dû être performante, n’eut été la constitution d’un dépôt de 100,0 milliards de CDF dans le souscompte des interventions économiques. En cumul, elle s’est clôturée par un excédent de 104,8 milliards de CDF contre 27,8 milliards attendus. Au 26 avril 2013, le Compte Général du Trésor affiche un déficit mensuel de 66,3 milliards de CDF. En effet, les recettes ont atteint 190,7 milliards de CDF, alors que les dépenses se sont situées à 257,1 milliards, influencées par la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. En cumul annuel, le solde est excédentaire de 38,4 milliards de CDF. La composition des recettes du Trésor reste dominée principalement par les recettes fiscales de la DGDA et de la DGI. Quant à l’exécution des dépenses du Trésor pendant la période sous-revue, elle laisse apparaître une prépondérance des dépenses courantes dont les charges liées aux rémunérations, aux frais de fonctionnement, aux rétrocessions ainsi qu’aux autres dépenses urgentes de l’état. évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale. L’exécution du plan de trésorerie de la BCC, pour le premier trimestre 2013, s’est soldée par un léger excédent de trésorerie de 0,3 milliard de CDF contre une prévision de solde zéro. (suite en page 14). évolution du solde brut d’opinions en 2013. 2012 2013 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janvier Février Mars Solde global brut -19,5 18,1 22,2 13,7 9,9 -3,9 19,2 -2,1 37,7 10,8 14,4 11,6 12,2 27,4 15,9 Industries manufacturières -16,7 7,4 -10 16,3 2,2 0,0 1,6 23,1 4,2 56,7 18,7 29,8 16,9 13,2 10,1 Industries extractives -24,6 0,0 55,0 33,3 5,5 -9,1 30,9 -18,1 45,9 14,3 23,4 12,5 12,0 39,1 20,0 Construction 6,3 29,2 1,2 -21,6 7,1 17,6 -13,1 -10,9 17,4 6,6 1,1 25,0 14,1 13,0 8,1 Services -9,3 50,9 2,1 15,6 42,2 -4,2 -2,5 14,8 55,4 -12,2 -4l,2 -38,4 8,7 7,6 5,2 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1226 | PAGE 13
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