Si on faisait un rêve? Le pays peut mettre une sourdine et
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Si on faisait un rêve? Le pays peut mettre une sourdine et
i n t e r n a t i o n a l Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps Sécurité d’abord www.lesoftonline.net since 1989 www.lesoft.be N°1225 | 1ère éd. lundi 6 Mai 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA Si on faisait un rêve? Le pays peut mettre une sourdine et ne voir que ce qui nous unit T Mardi 20 décembre 2011, esplanade de la Cité de l’UA. Après ses deuxièmes élections, le Congo intronisait dans le faste son Président de la République. Le soft numérique-de paulin. avenir. Pour peu que out de go, combattants comme temps que les rapports comprendre que les beau entrer en transe, Joseph Kabila prêta les Congolais soient disons-le nous l’apprend - estde force à l’internaquestions de sécuréclamer la résorption serment devant la sans déce une nouvelle? - la tional n’auront pas rité, liées à sa propre de frustrations, poser Nation et devant Dieu, conscients, faisons un rêve: Si le pays poutour: le Monusco avec ceux évolué significativeexistence, à sa survie tous les préalables, se tout a été fait pour vait taire ses diverMouvement qui auraient quitté ment, le M-23 ou un comme pays et état, partager les morceaux que jamais le Présigences, mettre une du 23 mars a beau les montagnes pour autre de son espèce passent obligatoired’un gâteau introuvadent de la République sourdine à ce qui le se délester de tous rejoindre ses camps de - peu importe! - exisment avant toute autre ble, quand les armes ne trouve sommeil et divise pour ne voir que ses chefs de guerre fortune, aussi longtera toujours et metconsidération politiviendront à parler, la ne trouve le temps de Mutebusti, Nkunda, temps que le Rwanda tra notre pays face cienne ou conjoncturéalisation de frustrapenser Congo et tout a ce qui le rassemble au plus haut niveau, Ntaganda, Runiga, et n’aura pas changé aux mêmes défis, relle. Ces questions, tions dans la Capitale été mis en place pour c’est-à-dire, le Congo? demain... Bertrand Bi- de perception sur ses aujourd’hui comme les hommes politiques changera quoi? Dele porter de réunion simwa - et de tous ses questions sécuritaires hier et le Congo a le les debatent-ils? à puis ce mardi du 20 en réunion, là où... on vitales et aussi longdevoir impératif de Kinshasa, ceux-ci ont décembre 2011 quand veut «négocier» notre Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008 internati o na l Mariage gay en Afrique du Sud www.lesoftonline.net www.lesoft.be since 1989 soutiennent l’idée, les plus nombreux, et ceux qui restent dubitatifs. L’Afrique du Sud demeure le seul pays africain où le mariage homosexuel est autorisé et le seul aussi à accueillir chaque année une Marche des fiertés (ou Gay Pride) digne de ce nom. De quoi susciter l’admiration, jusqu’en Europe. Une fierté qui ne doit cependant pas faire oublier les nombreuses discriminations envers les personnes LGBT en Afrique du Sud, notamment dénoncées dans un rapport de Human Rights Watch, en décembre 2011. Le baiser des heureux mariés - l’un est informaticien, l’autre travaille dans un cabinet d’audit - a été échangé devant 200 convives, accompagné d’applaudissements et de youyous. La Nation Arc-en-Ciel est en avance sur l’Europe. Elle accueille chaque année une Gay Pride digne de ce nom. dréservés. tres». Une idée qui parce que les deux jeuupes de raphia, siècle. Le mariage gay thole, tous deux âgés de échangé devant près n’aurait pas provoqué la nes hommes ont bénéde 200 convives, a été bracelets, gilets n’est pas une nouveauté 27 ans, qui ont célébré en peau de léo- pour l’Afrique du Sud: leur union, dans un petit accompagné d’applau- moindre réticence dans ficié du soutien de leurs le village, souligne la proches. En effet, les pard, boucliers la nation Arc-en-ciel, village du KwaZulu-Na- dissements et de youdeux familles des époux et autres parupionnière en la matière, tal et dans la tradition de yous. Habillés en tenue chaîne eNCA. Les deux époux souhaitent égaétaient présentes à la traditionnelle zouloue, res de guerriers: avait ouvert le maleurs ancêtres. les deux jeunes hommes lement adopter, comme cérémonie. Le reportage l’Afrique du Sud vient riage et l’adoption aux de la chaîne eNCA, dont l’un est informati- ils l’ont expliqué à la de célébrer son tout couples du même sexe des Parents fin de la cérémonie: «Il qui a accompagné le cien et l’autre travaille premier mariage homo- en 2006, bien avant un consentants. dans un cabinet d’audit est important que nous couple tout le long de sexuel dans la plus pure certain nombre de pays Les jeunes époux ont ayons des enfants (…), la préparation de son expliquent dans le retradition des Zoulous, occidentaux. Mais cette fait l’objet d’un long mariage traditionnel, portage avoir souhaité, la famille est imporce peuple d’Afrique fois, ce sont donc deux reportage de la chaîne permet de saisir les après leur mariage civil, tante pour nous». Si ce australe, qui se trouve jeunes descendants de télévision sud-afrimariage traditionnel a différentes positions de se marier «comme le principalement dans du roi Chaka, Tshepo caine eNCA. Le baipu avoir lieu, c’est aussi ces proches. Ceux qui faisaient leurs ancêle pays depuis le XIVe Modisane et Thoba Siser des heureux élus, J Rixe au Parlement vénézuélien, visages tuméfiés D es députés vénézuéliens en sont venus aux mains mardi 30 mars en plein Parlement et plusieurs d’entre eux ont fini le visage en sang après une session houleuse consacrée aux résultats contestés de l’élection présidentielle.Selon l’opposition, sept de ses élus ont été molestés et blessés alors qu’ils protestaient contre l’interdiction qui leur était faite de prendre la parole tant qu’ils ne reconnaîtraient pas la victoire du chaviste Nicolas Maduro à l’élection du 14 avril. «Ils peuvent nous frapper, nous emprisonner, nous tuer, mais nous ne renoncerons pas à nos principes», a déclaré à une chaîne de télévision locale un élu de l’opposition, Julio Borges, le visage contusionné et ensanglanté. Les échauffourées ont éclaté lorsque l’Assem- Un élu de l’opposition, le visage contusionné et ensanglanté après les échauffourées à l’Assemblée nationale. dr. Capriles. «Jusqu’à ce aux opposants de s’expri- d’Hugo Chavez, contesblée nationale, domitée par leur chef de file et qu’ils reconnaissent les mer tant qu’ils n’auront née par les partisans de Nicolas Maduro, a adopté pasreconnupubliquement candidat malheureux à la autorités, les institutions de la République, la voprésidentielle, Henrique la victoire de l’héritier une mesure qui interdit lonté souveraine de notre peuple, les Députés de l’opposition pourront aller parler (aux médias privés) mais pas ici à l’Assemblée nationale», a déclaré le président du Parlement, Diosdado Cabello. Les partisans de Maduro et d’Henrique Capriles se sont mutuellement accusés d’avoir débuté les hostilités, qui se sont déroulées alors que le Parlement siégeait à huis clos. Samedi, Nicolas Maduro a qualifié de «grand chef des diables» son homologue américain Barack Obama, qui la veille s'était refusé à reconnaître sa courte victoire à la présidentielle contestée du 14 avril. Maduro soutient que les récentes violences qui ont suivi l’élection, comme la rixe qui a opposé au parlement des députés de la majorité et de l'opposition, sont soutenues par Washington. Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008. FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action [email protected] [email protected] Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Conseil de direction Mireille Kin-kiey Ngingi Mpanza. Gasha Kin-kiey. Christophe Dandi Lukeba. Directeur général Gasha Kin-kiey. Directeur. Christophe Dandi Lukeba. Assistant Yves Soda. Comité éditorial. T. Matotu, D. Dadei. Nzila Mungenga Senda, Rédacteur en chef. Pold Levy. Dossiers et Documents. Tshimanga Dolay. Secrétaires de rédaction. Patience Kinvula, Nzila Mungenga Senda. L’actu. Chef de service: Nzila Mungenge. Mardochée Ngombe. Mon porte-monnaie. Patience Kinvula. Ma vie. Chef de service Christophe Muyaya Wowo Bukwey. Daniel Cassinon Mpoyi. Commercial. Alain Bubu Tél. 0812295973. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Immeuble BoTour KinshasaGombe. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2012 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP. BELGIUM analyse | Face à l’activisme politique qui voit jour, et si on faisait un rêve Les rebelles du M23 ont beau se faire délester de leurs Seigneurs de guerre et de leurs hommes de troupe, cela ne change rien: le dernier mot revient au Rwanda L Mardi 20 décembre 2011, jour historique. à la Cité de l’UA, après ses deuxièmes élections, tout un pays investissait dans le faste son Chef de l’état. Le soft numérique-de paulin. e M23 n’en Djihadistes, wahhabide sécurité des Nations sud-africain. Paul Lunda Bululu, tis politiques, lorsque d’incroyables dysfoncdémord pas. tes, salafistes (Mali) et Unies pour neutraliser Général de brigade, émile Ilunga Kalambo, nous mettons souvent tionnements de la Céni à se deman- autres preneurs d’otages les groupes armés actifs Xolani Mabanga, porte- Adolphe Onusumba légitimement en avant et doit seul s’expliquer der quand il étrangers. dans les Kivu, en preparole de l’armée sudYemba, Azarias Rubenos nôtres - femmes et face à la Communauté parle, c’est Saddam Hussein avait mier, le M23. à ce jour, africaine, a réagi sans rwa Manywa, Moïse enfants -, nos Camarainternationale s’assume, au nom de qui! Il multi- promis la fin de l’Amépersonne ne leur a prêté attendre: «Nous prenons Nyarugabo, Jean-Pierre des nous approuvent-ils en recherchant les ple les lettres adressées rique dans le désert (il oreille. note [des menaces du Bemba Gombo, etc., il y toujours même si par hommes et les femmes aux Parlements natiodétruirait Israël). KadMinistre tanzanien M23 et] nous allons a toujours des Congolais respect - ou par discide valeur - que ceux-ci naux - Afrique du Sud, hafi avait juré de rendre des Affaires étrangènous déployer comme pour répondre à l’appel pline - ils acquiescent viennent des partis maTanzanie - pour tenter la Méditerranée rouge res, Bernard Membe a ordonné par le gouver- du Rwanda en vue de publiquement nos joritaires ou des partis de les dissuader d’ende sang... Au Mali, dès donné, samedi 4 mai, la nement, et rien ne va l’aider à faire valoir la choix? minoritaires, qu’imporvoyer des troupes com- que les premières bom- position de son gouver- nous en dissuader ou perception de ses queste! - l’essentiel est qu’ils battre dans les Kivu, bes françaises furent nement. «Ce ne sont nous faire peur. Nous ne tions sécuritaires vitales hommes et jouissent de la crédibiet - même - les mises en lâchées au-dessus des que des intimidations. sommes pas intimidés». liées à son existence. les femmes de lité morale nécessaire garde. ... «Les rebelles zones occupées, nul Qu’ils arrêtent ça. S’ils «L’un de nos devoirs En réalité, le M23 a valeur. pour redonner un sens à du M23 se sont toujours n’entendit plus Acqmi, nous provoquent, nous est d’aller en guerre, de beau se délester de tout - Lorsqu’on fait valoir les ce pays. imposés face à des ni Mujao, ni, ni qui riposterons à temps», a faire la guerre et de ga- ses seigneurs de guerre, «poids» politiques resIl est en tout inaccepforces plus importantes squattaient aux portes répondu Bernard Mem- gner la guerre», ajoutait Jules Mutebusti, Laupectifs de nos partis en table que ceux qui ont et mieux équipées. La de la Capitale Bamako! be devant l’Assemblée le Général de brigade. rent Nkunda(Batware), comptant sur le nombre acheté des Députés même chose arrivera à nationale de son pays. Autre pays qui fournira Bosco Ntaganda, Jeande nos élus, combien de contre argent comptant la brigade d’intervenC’est le Le ministre accuse le les troupes à la Brigade Marie Runiga Rugerero chefs de partis sont-ils et trébuchant dans les tion si votre sagesse Rwanda, rien M23 de violer, de tuer spéciale de la Monusco, et demain... Bertrand prêts à se regarder dans bureaux de vote, les ne parvient pas à (…) que le Rwanda. et de provoquer les dé- le Malawi. Bisimwa - et ses homle blanc de l’œil dans le centres de compilation arrêter cette dangereuse Le M23 peut toujours placements des milliers à ce jour, Bisimwa mes qui désormais miroir sans avoir honte ou en Cour suprême, aventure», écrit le nou- tenter le tout pour de personnes dans le n’a pas encore signé sa affluent les camps de d’eux? réussissent à perpétrer veau chef politique du le tout. Après avoir Nord-Kivu, rappelant la lettre au Parlement de la Monusco - il y aura Au moment où le débat leur forfait. Si la Céni M23, Bertrand Bisimwa adressé du courrier au volonté de son pays de Lilongwe. Mais ça ne toujours quelqu’un pour sur la reformation de nouvelle formule a au Parlement tanzanien. Parlement sud-africain, secourir les Congolais. saurait traîner, à ce que reprendre la main et la Commission élecvocation de corriger les Le M23 serait-il si sûr c’est donc au tour de «Notre armée est forte l’on voit. faire valoir les thèses torale Nationale indédysfonctionnements de ses forces ou parla Tanzanie de recevoir et nous irons en RDC Pauvres Congolais, rwandaises. pendante prend corps à d’hier et si l’homme le-t-il par peur d’être la même missive. Les comme avocat de la faut-il le reconnaître. Alors qu’on entend l’Assemblée nationale qui a le plus souffert de écrasé? Le passé récent rebelles du Nord Kivu paix pour la restauAprès tous ces chefs le mot frustration à la avec la désignation des l’incurie de cette Cénirappelle un certain veulent décourager rer…». de guerre qui, après bouche, il faut se denouveaux animateurs, là est le Chef de l’état, Saddam Hussein (Irak), l’envoi des troupes de Le 3 avril dernier, le l’Afdl, ont fait parler mander si quelqu’un l’heure a sonné que le il lui revient à lui - et un certain Mouamla brigade d’intervenmouvement rebelle M23 d’eux - Ernest Wamba saura jamais un jour Président de la Répuà lui seul - d’arrêter le mar Kadhafi (Libye) tion de la Monusco, avait adressé le même Dia Wamba, Jean-Pierre vider celles-ci. Déjà au blique qui seul fait face déclin. et, tout récemment les décidée par le Conseil courrier au Parlement Ondekane, Vincent de sein de nos propres par- à l’opprobre née des LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 2. Ce que la femme ignore sur l’homme L oin des clichés, on vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des hommes. En 7 leçons. w 1. Les hommes aussi aiment les préliminaires Et pour deux raisons principales. Un, l’homme aussi a plus d’une zone érogène et les préliminaires, cela permet d’en stimuler plusieurs à la fois… Deux, les préliminaires plaisent aux femmes et l’homme cherche à donner du plaisir à sa partenaire! w 2. Les hommes trouvent le sexe de la femme «beau». Ces messieurs vouent au à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas tant la performance sexuelle que l’émotion du moment qu’ils gardent en mémoire. w 4. Les hommes peuvent simuler. Si, si c’est possible et ça existe. Pas envie, pas la tête, pas la forme, l’homme peut aussi faire semblant d’avoir atteint l’orgasme. D’autant qu’avec un préservatif, la partenaire ne peut pas savoir s’il y a eu ou non éjaculation. Il n’est pas multi-orgasmique. Il a une période de rémission après la jouissance. dr. sexe féminin une véritable adoration. Ils le trouvent «beau», un point, c’est tout! w 3. Leur première fois = émotion. Eh oui, les La journée idéale S Une étude scientifique est catégorique. dréservés. 82 minutes de socialiimple resation, 78 minutes pour cette: passe relaxer, 75 minutes sez plus de de repas et 68 minutes temps au pour pratiquer un sport. lit à faire Mais les tâches les plus l’amour ou rébarbatives ne sont pas la sieste et moins au absentes de l'emploi du travail avec vos dostemps. L'astuce, c'est siers! Sérieux? de les fragmenter en C'est quoi la journée petit morceaux pour parfaite? C'est à cette question que des cher- les rendre plus supportables. Ainsi, au lieu cheurs américains et de faire le ménage le allemands, Sebastian samedi après-midi et de Pokutta et Christian vous gâcher une partie Kroll, ont tenté de répondre en publiant une de la journée, il faudrait plutôt s'en occuper 47 étude intitulée «Juste minutes par jour. Sans pour un jour parfait? oublier 50 minutes de Développer un emploi du temps optimisé pour cuisine et 46 minutes le bonheur», dans le très pour l'éducation des enfants. sérieux Journal of Economic Psychology. Plule sexe nous tôt que de se focaliser, comme d'autres spécia- occupe 7 minulistes, sur les caractéris- tes par jour. tiques de la vie de cha- Attention cependant, à garder un strict équilicun (revenus, mariage, bre entre chaque actiamis, famille…), ils ont opté pour une méthode vité. Car les tâches les plus agréables le sont particulière, le «Day reconstruction Method» généralement moins, (méthodedereconstruc- quand elles durent ou quand on les pratiques tion de journée). Une trop souvent. analyse, relayée par le site internet Quartz, qui Ainsi, même si vous aimez faire du shopse base sur la satisping, manger ou regarfaction ressentie après chaque occupation de la der la télévision, le faire cinq heures par jour fivie quotidienne. nirait par vous ennuyer. L'étude rappelle égaleMieux répartir ment, qu'entre le rêve les tâches ingrates. et la réalité, le fossé est grand. Nous passons Sur une journée de 16 heures (vu qu'on passe en effet 244 minutes en moyenne 8 heures à par jour en moyenne à travailler, contre seudormir), le programme lement 7 minutes de parfait comprend, par sexe… Que la vie est ordre d'importance: mal faite! 106 minutes de sexe, hommes aussi gardent un souvenir ému de leur toute première fois. Et contrairement w 5. Leur position préférée? Sans surprise, la position préférée des hommes n’est autre que la levrette. Ce qui est moins connu, c’est la véritable raison de cette préférence: loin du cliché de la position de la femme «soumise», loin de l’idée éculée que l’homme préfère faire face aux fesses de sa partenaire plutôt qu’à son visage, la réalité est toute autre: ce serait simplement la position la plus favorable au mouvement régulier de va-et-vient. w 6. Les hommes peuvent apprendre à prolonger leur plaisir. Avec un peu de pratique, les hommes peuvent arriver à différer leur orgasme. Pour cela, il leur faut apprendre à focaliser leur concentration sur autre chose que le moment présent. w 7. L’homme n’est pas multi-orgasmique. L’homme connaît une période de rémission après la jouissance. Même si l’érection persiste, il lui est «techniquement» impossible d’avoir un nouvel orgasme avant un certain temps (de 10 à 30 minutes selon les hommes). Mais possible d’en profiter pour un câlin… Alors, qu’en dites-les mâles? Au moins, faites-le nous savoir. Comment aime-t-on leur poitrine C omme toujours, cette croyance a de solides fondements. Le sein renvoie à notre petite enfance, notre besoin d’être comblés. Gros, il apparaît inépuisable, source de réconfort et de sécurité dans sa capacité à nous remplir. À cette dimension «maternante», s’ajoute la dimension sexuée: l’homme, toujours curieux du sexe féminin si bien caché, est rassuré par ces gros seins, dévoilés, aisément manipulables. De son côté, la femme, souvent dubitative elle aussi face à son sexe à l’apparence discrète, réalise le pouvoir que lui donne sa volumineuse poitrine et en fait un atout de séduction. À l’instar du pistil des fleurs qui, plus il est protubérant et coloré, plus il devient attractif pour les insectes mâles! Mais l’inconscient se moque parfois des lois de la nature et s’invite dans la danse. Selon leur histoire personnelle, les hommes n’auront pas tous un attrait pour les gros seins, le même désir de plénitude, de sécurité. Si la mère a été perçue étouffante, ou «ogresse» insatiable, cette forte poitrine va raviver des souvenirs moins joyeux. Elle peut lui rappeler la douloureuse différence entre la toutepuissance maternelle et sa dépendance de petit garçon. Cette dernière n’était pas envahissante? Si l’homme a une image défaillante de lui-même, il peut préférer sentir sa partenaire en manque pour pouvoir la combler de sa virilité. Les gros seins deviennent alors anxiogènes, non parce qu’ils sont débordants, mais parce qu’ils soulèvent sa crainte de ne pas être à la hauteur. De même, la femme peut être perçue comme agressive, faisant de ses seins volumineux des objets de Les hommes aiment-ils toujours les gros seins? dr. rivalité avec l’homme. En l’image de soi. Or, peu de dardant sa poitrine, elle femmes en sont satisfailui montre qu’elle aussi tes. Comment apprendre a de puissants attributs à l’aimer, se réconcilier sexuels : plus ils sont avec elle, l’entretenir et imposants et gros, plus ils l’embellir? Certaines nous peuvent faire peur à son en parlent, d’autres ont partenaire. accepté de se dévoiler. Ajoutons que ce qui «Trop petits, trop gros, rappelle le maternel n’est douloureux, gonflés, pas toujours synonyme distendus, fuyants, en d’érotisme pour l’homme, poire alors qu’elles les tant s’en faut. Ce qui nous auraient aimés en forme conduit à faire l’amour de pomme… Peu de femmobilise des fantasmes mes aiment leurs seins. souvent plus bizarres les «Beaucoup d’entre elles uns que les autres. Parmi me racontent qu’elles eux, le fantasme oedipien pleurent en les regardant du petit garçon qui veut dans leur salle de bains, rivaliser avec son papa et le soir», raconte Valérie posséder sa maman peut, Supper, créatrice d’un face à cette dimension «atelier seins» organisé à maternelle des seins, Paris. Marie, 40 ans, déremonter à la surface. testait tellement voir cette Comment l’homme va-t-il partie de son corps qu’elle faire face à ce fantasmeconfi e avoir fait enlever là? Va-t-il l’accueillir ou la partie de son miroir où être stoppé dans son élan elle les voyait: «Quand sexuel par ce scénario? je me mets devant mon Par ailleurs, lors des lavabo, je ne veux regarpréliminaires, l’homme der que mon visage. Les s’amuse souvent à titiller maternités et l’allaitement les seins, les mordiller, ont, je trouve, considérales téter peut-être, et peut blement abîmé mes seins. se trouver surpris d’être Ils étaient jolis. Je ne les soudain dans la position reconnais plus». d’un nourrisson enfoui Difficile d’accepter, dans cette poitrine géné- pour les femmes, que cet reuse. Certaines femmes attribut essentiel de leur en ont elles-mêmes horsexe se modifi e autant au reur, ayant l’impression fil des ans. Mais pourquoi de nourrir un bébé, et non entretiennent-elles un de faire l’amour avec un rapport aussi ambivalent homme. et fort avec eux? ExpliPour l’un comme pour cations d’Hélène Parat, l’autre, il est toujours psychanalyste: «Les seins difficile d’accepter ses sont la marque de la fémiambivalences, d’où leur nité. Ils sont un signe de tentative de toujours scin- maturité et de séduction, der le sexuel du parental». mais aussi un symbole de l’insatisfaction de la Aimer ses seins. femme par rapport à son Symbole de féminité, propre corps : le sein la poitrine met en jeu n’est jamais assez beau ni LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 23. assez réconfortant parce qu’il ne correspond pas à l’idéal que, petite fille, nous nous sommes forgé. Les femmes ne naissent pas avec leur poitrine, qui reste longtemps virtuelle pour elles. Elles la rêvent pendant des années». D’où un décalage avec la réalité. Monique Ayoun, journaliste et écrivaine, auteure d’un drôle et joli livre sur ses seins, se souvient du traumatisme lorsque ces derniers ont poussé: «J’avais 11 ans et demi. Au départ, je n’étais pas mécontente, mais ils ont été trop loin. Ils étaient très opulents et j’avais l’impression de disparaître derrière eux. J’en ai été très complexée. Heureusement, ma mère, qui avait vécu la même situation, m’a entourée, aidée à assumer. Elle m’a emmenée choisir mon premier soutien-gorge, m’a expliqué comment entretenir mes seins, me disait que j’étais belle». Monique assume aujourd’hui fièrement une très belle poitrine que le temps n’a pas abîmée. Elle rend grâce à l’oeil maternel, qui joue un rôle clé, confi rment les psychanalystes, dans ce rapport aimant ou diffi cile que nous cultivons avec eux. Ravissante trentenaire, Sarah se souvient, elle, d’une parole très différente: «Un jour, ma mère m’a dit, alors que je me penchais vers l’avant: «Tiens c’est marrant, tes seins, on dirait des pis de chèvre». Cette remarque m’a flinguée…» Les masser pour se les réapproprier. Les regards des mères, des proches et des hommes, les représentations culturelles et symboliques dont leurs seins font l’objet échappent aux femmes. Elles n’ont pas de prise sur ce signe extérieur de leur identité. Et il n’y a pas d’entre-deux: soit ils sont assimilés à un objet érotique, soit à la maternité et à l’allaitement. Comment alors nouer un lien paisible avec eux? Chiara, masseuse qui dispense la formation créée par Valérie Supper, voit défiler beaucoup de femmes bloquées: «La poitrine est à la fois un tabou et un cliché. Elle est dotée d’une dimension sexuelle, qui peut même être vulgaire et sale. D’où la difficulté à s’en approcher. Or c’est nécessaire: notre corps n’est pas un objet dont nous pouvons changer les pièces quand elles sont cassées. Nous devons en prendre soin». Et pour se réapproprier sa féminité, pour accepter cette zone si sensible et l’embellir, rien de plus efficace que de la toucher, en optant pour des gestes de bien-être simples, dénués de toute connotation sexuelle ou médicale. Dans son atelier, Valérie Supper propose différents exercices d’automassage. Leur objectif? «Insuffler de la vie, de la conscience dans la poitrine. Pour l’assumer et la faire rayonner, mais également parce qu’un organe dont nous nous soucions se défend mieux contre des agressions potentielles». Parmi les mouvements proposés, deux peuvent être pratiqués quotidiennement sous la douche, dans son bain ou juste après. Le premier geste permet de drainer la lymphe et stimuler doucement la circulation sanguine: placer une main sous le sein qui lui est opposé, puis dessiner un huit couché en passant d’un sein à l’autre et en massant leur galbe. Le second consiste en un pétrissage doux, pour activer la circulation: de la main opposée au sein, se saisir de tout son galbe ; le masser doucement dans tous les sens, puis le faire rouler sur le muscle pectoral dans des mouvements amples et circulaires, trois fois dans chaque sens. analyse | Le M23 n’a qu’à bien se tenir L e M23 a pris le contrôle de la ville de Goma en novembre 2012, ils se sont retirés de cette ville en échange avec l’ouverture des pourparlers avec le président Kabila. Les pourparlers ont débuté le 9 décembre 2012 à Kampala. Kivu: le passage de Mary Robinson confirme l’engagement international Le passage au Kivu de Mme Robinson, l’envoyée spéciale de l’ONU en tournée dans la région des Grands lacs, a confirmé l’attitude nouvelle de la communauté internationale: l’émotion suscitée par les violations massives des droits de l’homme s’accompagne désormais de la ferme détermination d’agir pour mettre fin au cycle des rébellions. D’ici juin, les premiers contingents de la Brigade d’intervention africaine sont Mme Mary Robinson. droits réservés. ougandais. attendus au Nord Kivu Dotée d’un mandat plus et les opérations milioffensif que les 17.500 taires devraient commencer en juillet. Cette Casques bleus de la Monusco, les militaibrigade comptera un total de 3.069 hommes, res venus d’Afrique du et elle sera aidée par des Sud, de Tanzanie et du drones qui permettront Malawi auront deux groupes pour principad’observer les mouveles cibles: les rebelles ments sur la frontière hutus des FDLR (Forces entre le Congo et ses démocratiques pour la voisins rwandais et libération du Rwanda) et le mouvement M23, composé de militaires tutsis appuyés par Kigali. La seule perspective d’une intervention militaire «robuste» a déjà provoqué des réactions: les rebelles hutus, présents au Congo depuis la fin du génocide de 1994, ont accéléré le retour au Rwanda de leurs familles et desserré leur emprise militaire sur les populations congolaises. Quant au M23, il a été affaibli par la défection du groupe de Bosco Ntaganda, actuellement interrogé par la Cour pénale internationale et 600 de ses militaires sont immobilisés dans un camp de réfugiés au Rwanda en compagnie de leur chef politique, le pasteur Runiga. Quant à la faction demeurée au Congo, dirigée par le général Sultani Makenga, elle apparaît à la fois affaiblie sur le plan militaire et ferme sur le plan politique. En effet, le mouvement est miné par les désertions, malgré les mesures de surveillance adoptées par les officiers qui ont, entre autres, fait saisir les portables de leurs hommes. Julien Paluku, le gouverneur du Nord Kivu, a déclaré que depuis novembre, 519 militaires du M23 s’étaient rendus dans les différentes bases de la Monusco parmi lesquels 116 ont déclaré être de nationalité rwandaise. Cet affaiblissement militaire n’empêche pas l’action politique: le M23 s’est adressé aux Parlements de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie pour tenter de les dissuader d’envoyer des troupes. Il a, selon la société civile du Nord Kivu, nommé deux administrateurs dans les territoires sous son contrôle, Rutshuru et Nyiragongo. Enfin, alors que sont suspendus les pourparlers de paix de Kampala entre la rébellion et des représentants du gouvernement, le M23 exige un cessez le feu avant de reprendre des négociations que beaucoup, à Kinshasa, jugent désormais sans objet… à chaque étape de son passage dans la région, Mme Robinson a insisté sur l’importance de l’«accord cadre» signé à Addis Abeba par onze chefs d’état africains, qui s’étaient engagés à ne plus soutenir les rebelles tandis que Kinshasa avait promis d’accélérer la réforme de l’armée. Sa visite a confirmé que la crise avait pris une nouvelle tournure: de nouveaux acteurs régionaux sont apparus, appuyant Kinshasa dans sa volonté de rétablir l’autorité de l’état à l’est du pays. La détermination de l’Afrique du Sud n’est guère surprenante: le président Zuma apporta une aide logistique importante lors des élections de 2011 et fut le premier à féliciter le président Kabila. L’Afrique du Sud espère aussi que le projet de barrage à Inga II améliorera l’approvisionnement énergétique du pays, à raison de 2.600 megawatts par an. Quant à la Tanzanie - un pays où le président Kabila a passé sa jeunesse - son implication représente l’élément le plus neuf de l’équation: en effet, le pays de feu le président Nyerere est en quelque sorte le «parrain» des présidents Museveni et Kagame qui s’y sont formés à la lutte de libération au début des années 80. Les deux chefs d’état, accusés de soutenir le M23 et de vouloir étendre leur influence sur l’Est du Congo, ne sous-estiment ni les capacités de l’armée tanzanienne ni la détermination du président Kikwete, un ancien militaire lui aussi… Koyagialo est surtout connu comme ce gouverneur du Katanga (alors Shaba) qui fit la prison dans l’affaire du «massacre» du campus universitaire de Lubumbashi qui accéléra la chute du régime Mobutu. Il fut cité comme témoin et - pire comme complice - et accepta de jouer le rôle de verrou. Cet épisode de sa vie a marqué profondément l’homme et pourrait expliquer, à en croire des analystes, pourquoi Koyagialo qui donne de lui l’image d’un grand commis de l’état, décida d’«effacer» tout de sa mémoire et de recommencer sa vie en se rapprochant d’abord du PPRD puis en en prenant la carte. Ce qui est considéré à l’équateur comme un acte de trahison... Bien que jamais élu à ce jour, Koyagialo a néanmoins souvent été à la manœuvre. En 2006 et en 2011, il fut le témoin à la Présidentielle du Candidat de la Majorité, Joseph Kabila Kabange et il conduisit à la victoire nombre de candidats de la Majorité au poste de gouverneur. Ce fut le cas du gouverneur du Sud-Kivu. Ce fut aussi le cas du Gouverneur du Maniema. Blanchi sous le harnais de l’organistion, l’occasion lui est enfin donnée de jouer pour lui-même. Selon d’aucuns, en déposant son dossier à Mbandaka, Busa a fait fort, même très fort. Mais d’ici le 7 mai, le chemin est encore long. A colette breackma n EXPERTISE. Les En province de l’équateur, le décor se met en place heures pour les confrontations au poste de gouverneur comptées L ors des dernières confrontations électorales pour le poste de gouverneur, c’est la MP (alors AMP) qui avait fait mordre la poussière à l’opposition qui présentait deux candidats au moins. Jean Claude Baende Etaf’Eliko (Maj.) réunit ainsi 60 voix sur 108 sur sa liste contre 28 voix pour Jean-Lucien Busa Tongba (MLC), et 20 voix pour Gabriel Bolenge. Membre PDC de José Endundo Bononge, Bolenge était en indélicatesse avec son parti d’origine. Tandis qu’avec zéro voix, le candidat kengiste, le Sénateur Michel Bongongo clôturait la marche. Le grand enseignement du scrutin du 13 novembre 2009? Le match s’était joué entre la MP et l’opposition du MLC (Jean-Pierre Bemba Gombo). On sait que Jean-Lucien Busa Tongba avait fait état d’irrégularités et accusé la Majorité présidentielle de «corruption», ce qu’avait rejeté Louis-Léonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo qui coachait le candidat AMP JeanClaude Baende. Depuis le week-end, on sait que le candidat malheureux de l’opposition en 2009 devra affronter le coach du candidat de la MP. C’est donc Louis-Léonce Koyagialo. Busa et Koyagialo ont chacun déposé son dossier de candidature à Mbandaka, chef lieu de à dr., l’ancien PM intérimaire Louis-Léonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo (Maj). à g., le Député (Bodjala, opp. MLC) Jean-Lucien Bussa Tongba. Ci-bas, l’ancien Gouverneur révoqué JC Baende. dr. la province. Après avoir fixé le scrutin pour le 27 mai, la CéNI le prévoit au 7 juin, expliquant que nombre de candidats avaient sollicité un report. Une question reste à régler: est-ce le Bureau actuel de la CéNI ou celui que l’Assemblée nationale est occupé à mettre en place qui organisera ce scrutin? BUSA dans son meilleur rôle. Il reste que ce sont deux personnes qui connaissent parfaitement le terrain qui vont s’affronter. Ancien collaborateur de l’homme fort du régime Mobutu, Félix Vunduawe Te Pemako (directeur de cabinet de Mobutu), Busa qui passe pour l’un des deux hommes clé de Jean-Pierre Bemba, se trouve à l’équateur de récolter la mise au détriment du candidat de la MP, Joseph Kabila Kabange. sur ses terres. élu de Budjala (Sud Oubangui, en 2006), il a été cité en 2011 comme le meilleur élu de la province en nombre de voix récoltées et ici, la fidélité aux Mobutu paie. Depuis la fin du Léopard, la province se dit orpheline et rêve du grand soir: sa revanche. La province a toujours élu, les yeux fermés, ceux qui se réclament de l’ancien Président. En 2006, à la Présidentielle, la province fit carton plein à Bemba. En 2011, en l’absence de Bemba, ce fut à Léon Kengo wa Dondo et à étienne Tshisekedi (pour d’autres raisons) KOYA SOUVENT à LA manœuvre. Si l’équateur rêve d’un «Mobutiste», il n’y a pas mieux que LouisLéonce Koyagialo Ngbase Te Gerengbo. Ce pourrait être un argument pour l’ancien Premier ministre intérimaire (du 7 mars au 9 mai 2012) qui fut aussi Vice-Premier ministre en charge des Postes et NTI (Nouvelles technologies de l’Information) après avoir géré longtemps la Majorité présidentielle comme secrétaire exécutif adjoint, puis comme secrétaire exécutif a.i après la démission du titulaire Augustin Katumba Mwanke. Né à Yakoma (Nord Ubangui) en 1947, LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 3. alunga mbuwa n vec l’engagement annoncé et confirmé de l’armée tanzanienne, cela paraît comme la fin des haricots pour le M23. Si cette rébellion prend ses forces au Rwanda, le Rwanda de Paul Kagame très pragmatique ne paraît pouvoir être disposé à oser défier son puissant frère de l’Est de qui dépend son économie. Il suffit de regarder sur la carte: comme le Burundi, le Rwanda s’affiche comme une petite oreille de la puissante Tanzanie. On pourrait dire que cela ne signifie rien et prendre l’exemple de la RDC encore plus forte du point de vue de son étendue géographique et que le Rwanda paraît avoir mise à genoux! C’est oublier le rôle historique de parrain militaire qui fit celui de la Tanzanie pour les régimes de Kampala et de Kigali. à cela, il faut ajouter l’Afrique du Sud. Après le revers essuyé à Bangui, Jacob Zuma paraît avoir une revanche à prendre sur le théâtre africain et le Kivu est le bienvenu. Il entend affirmer sa puissance et son leadership. Prétoria ne lésinera sur aucun moyen donner une leçon à quiconque le défiera. Le M23 n’a qu’à bien se tenir. alunga mbuwa n Pourquoi son opus met du temps à sortir F erré Gola prépare son troisième album «Boîte noire» qu’il compte lancer dans les bacs en juin prochain. Au cours d’une émission diffusée dimanche 14 avril 2013 sur les antennes de la Télévision nationale, l’artiste a affirmé que les titres chantés en rythme rumba sont déjà enregistrés et que les animateurs sont aussi en plein studio pour les chansons dansantes. Ancien chanteur de Wenge Musica M.M de Werrason et Quartier Latin International de Koffi Olomide, Ferre Gola dit qu’il a introduit un nouveau rythme dans son album, «le Kuduro» (ce genre musical d’origine angolaise qui est un mélange de Break dance de Semba), d’électro accompagné par des instruments africains). Il explique également pourquoi il a pris quatre ans pour préparer cet Ferre Gola. DR. album. «Je veux que le travail soit bien fait, même si toute œuvre humaine est imperfectible», indiquet-il. Par ailleurs, le chanteur nie avoir été arrêté à Paris, en France. Ancien chanteur de Wenge Musica «4 fois 4», Ferré Gola est resté avec Werrason après la scission de ce groupe, en 2004, il quitte Werrason et crée avec d’autres musiciens du groupe «Les Marquis de Maison Mère». L’année suivante, il intègre le groupe de Koffi Olomide donc le «Quartier latin international» qu’il quitte en 2006 pour démarrer sa carrière solo. Il sort son premier album intitulé «Sens interdit» en janvier 2007, «Qui est derrière toi» en 2009 puis «Boîte noire» en 2013. en tournée à Kinshasa. Chœur la Grâce s’emploie depuis son existence à revisiter la mémoire de la tradition, la sagesse africaine par un mode d’expression tout à fait particulier, la chorale. Son répertoire renferme des poèmes, des palabres, des énigmes, des proverbes, des narrations et autres oracles des ancêtres. «Chœur La Grâce» va se produire le jeudi 25 avril à 20 heures au Tarmac des Auteurs à Kintambo et le samedi 27 avril à 16 heures au Centre Acadex (Kimbondo) à Kinshasa à travers le spectacle « Au cœur de l’Afrique », sous la direction artistique d’Ambroise Kua¬Nzambi Toko. Dans ce spectacle, l’âme du peuple Kongo transparaît au travers de sa langue richissime et simple, que le chant, monodique ou polyphonique, antiphoné ou responsorial, sacré ou profane, rituel ou fonctionnel et véritable parure du verbe a toujours eu le sacré rôle de porter depuis la nuit des temps, en livrant les secrets intimes de la tradition, la passion d’un peuple, sa conception du monde et surtout véhiculant des messages profonds dans une rhétorique très variée. Cette démarche artistique est dirigée de main de maître par un maestro en la personne d’Ambroise Kua Nzambi Toko et Tino Mvibudulu Muyete. Pour la petite histoire, Chœur la Grâce est une formation musicale mixte créée le dimanche 04 août 1985 sur initiative de Samy Diasonama Ndungidi, Mundete Pedro Antonio, Danny Kabeya Lumbala, Nlandu Wazolua et Ambroise Kua Nzambi Toko, au sein d’une association culturelle dénommée «Union des Jeunes Chrétiens», UJC en sigle. Il est composé depuis sa création, d’une sélection de chefs de chœurs et choristes œuvrant dans différentes communautés et églises chrétiennes de Kinshasa. Le double avantage qu’a toujours possédé Chœur La Grâce, est de compter dans ses rangs de chefs de chœur, une cinquantaine depuis sa création, et d’être dirigé par un chef compositeur, chercheur, opérateur culturel, l’un des plus actifs de sa génération, qui a sensiblement contribué au développement de plusieurs chœurs mixtes protestants tant à Kinshasa, à l’intérieur de la R-dC qu’à l’étranger, principalement à Luanda génération des étudiants congolais de Belgique, c’est à Liège que Kasanda René a fait ses études supérieures à l’EIDE qu’il a bouclé comme Licencié en Criminologie. C’est d’ailleurs à cette époque qu’il a embrassé la musique par le truchement de l’orchestre « Los Nickelos » aux côtés de Zatho (professeur Kinzonzi) et des autres et il sera remarqué de par sa voix très perceptible dans la chanson « Bolingo ya téléphone ». Peu de temps après, à son retour au pays en 1966 Karé fera la connaissance du Seigneur Ley et sera retenu comme musicien actif au sein de l’orchestre « African Fiesta National » qui deviendra plus tard « Afrisa International ». Avec ce groupe, il s’est rendu en 1967 avec Tabu Ley, Sam Mangwana, Ndombe Opetum et les autres à l’Exposition de Montréal. Et du 13 au 29 décembre 1970, toujours avec le concours de l’Afrisa International, Kasanda René a fait partie de la délégation de cet orchestre à l’Olympia de Paris. Avec cette formation musicale, Karé a effectué de nombreuses tournées dans le monde notamment en Belgique, en Allemagne, en Italie, en France et en Afrique où ils ont été un peu partout : Brazzaville, Libreville, N’Djamena, Abidjan, Tunis, Dakar, Kampala, Dar es Salam, Lusaka, Bangui, Yaoundé, etc., sont autant des capitales du continent où l’équipe de Tabu Ley avait été bien scotché. Marié à Mme Manatshitu Brigitte, Kasanda René est père de 7 enfants dont une fille et six garçons. Ils résident sur l’avenue Kanioka n°15 au quartier Muziami à Bibwa dans la commune de la N’sele. Très téméraire, Karé poursuit une carrière solo et se retrouve aujourd’hui et, par moment, encadreur technique ou directeur artistique du groupe musical du Professeur Joseph Ingwe Gingwe avec lequel il se propose, dans les tout prochains jours, enregistrer un maxi-single en hommage à Ndombe Opetum qui comportera trois titres : « Hommage à Ndombe Opetum », « Mwasi ya kitoko mingi Patricia » et « Yo na nani ? » Wemba recourt à la voix de Barbara Qu’est devenu Kassanda René, ancien de l’Afrisa de Tabu Ley? P apa Wemba est en train de préparer un nouvel opus qui va s’intituler « Maître d’école, rumba na rumba ». Alors que cette œuvre se trouve encore en chantier, les échos les plus favorables font état du succès qu’elle va remporter. Et pour cause ? De même qu’il avait fait avec son précédent album « 10 milles kilos ya ba soucis » en faisant chanter Nathalie Makoma, de même cette-fois ci, Papa Wemba va faire chanter la dulcinée Barbara Kanam dans « Maître d’école, rumba na rumba ». C’est qui cette chanteuse qui vient de retenir l’attention d’Ekumany ? ...En 1991, alors qu’elle séjourne en Afrique du Sud, Barbara Kanam accepte une proposition lui faite pour auditionner et interpréter une œuvre du groupe « Dévotion » de Johannesburg. Sans surprise, elle sera retenue parmi tant d’autres candidates. Débutera ainsi pour elle, une carrière de chanteuse de variété très sollicitée. Elle sera par la suite invitée à participer à plusieurs tournées et festivals en Afrique australe. Alors que de nombreux mentors courent après elle pour la réalisation de son album solo, la chanteuse plaque tout le monde et C Barbara Kanan. DR. s’adonne d’abord à ses études. Néanmoins, elle en profitera pour apprendre à jouer à la guitare. Et, depuis lors, elle maîtrise avec dextérité cet instrument à six cordes qui, en 1993, à travers un répertoire acoustique qu’elle avait mis sur pied, lui a permis d’entamer en Afrique du sud, avec succès et sourire aux lèvres, une tournée « One Woman Acoustic Show » qui sera sanctionnée par une entrée. Mais, en passant, elle a rejoint, en 1995, soit deux ans après, à Abidjan, principalement au quartier chaud de Cocody, la chorale très remarquable de la jeune chanteuse dans l’échiquier de la chanson continentale. Baptisée « Grâce » qui avait pignon sur rue… Aujourd’hui, Papa Wemba, en connaisseur incontestable, vient de faire recours à la voix angélique de cette chanteuse pour apporter une autre touche à son œuvre. Attendons voir. DANIEL CASSINON MPOYI n ’est la question que d’aucuns se posent pour connaître ce que sont devenus certains noms qui, à l’époque, avaient fait la une de l’actualité musicale en R-dC. C’est dans ce contexte que nous sommes allés dénicher à Bibwa, dans la commune de la N’Sele, le doyen Kasanda René, ce chanteur qui, depuis de nombreuses années, avait fait la pluie et le beau temps au côté du Seigneur Tabu Ley. Certains avaient même pensé qu’il n’était plus de ce monde. Toujours souriant comme dans son us, il est allé droit au but pour nous dire que présentement il poursuit une carrière solo. En artiste indépendant, il est l’inspecteur général de la défunte « Soneca » et s’adonne activement à la chasse aux pirates des œuvres de l’esprit. Sa biographie Originaire de la province du Kasaï Oriental, Kasanda René dit « Karé », est né à Bakwasumba, le 10 septembre 1945 de papa Tshibanda Bilolo et de maman Meta. C’est dès son jeune âge qu’il a débarqué à Kinshasa pour entamer ses études primaires à l’école St Jean Bosco de la commune de Barumbu avant d’aller faire ses humanités à l’Athénée de Lemba dans la municipalité du même nom. Se retrouvant dans la Discographie Auteur-compositeuravéré, le chanteur Kasanda René possède une riche discographie et compte encore pondre d’autres titres qui prouveront sa grandeur d’esprit. Dans cette attente, quelques titres font la fierté de cet auteur infatigable dont : « Kasala », « Avanzei », « Dadah Alphonsine », « Muwoso Muwoso », « Zunguluke », « Mbuli », « Mwametela wa tshikuluka », « Liteya ya baboti », « Liteya », « Olingi naloba lisusu », « Africa mobimba eleli Kalé », « Pondu ya limbondo »,… DANIEL CASSINON MPOYI n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 22. en Angola, à Brazzaville, Paris, Berlin, Madrid, Suisse, précisément dans les milieux de la diaspora congolaise. L’un des plus grands succès récoltés par Chœur la Grâce en République Démocratique du Congo, est le fait d’avoir réussi à s’étoffer un répertoire typiquement congolais à partir du fond musical ayant pu résister aux vents et courants dévastateurs du patrimoine culturel ethnique du Congo. Les chants mélancoliques des Maniangas, des Ngbandis, les rythmes vifs etenvoûtantsdesguerriers Mbunzas, les sonorités rustiques Lokelés, le charme des chants Topokés, les attrayantes mélodies Lubas, les chansons des pèlerins Kongos, berceuses sacrées des Tetelas, le rythme champêtre Mongo, les chants humoristiques des Bambalas, les rythmes spondés Vombes, un véritable buffet artistique formant quatre programmes différents dont : Zimboka za bantu, Zingana, Mélopées d’Afrique noire et Negro folk du Congo. DANIEL CASSINON MPOYI n Sandra Lina prépare l’opus «Beta Bien» A ncienne danseuse de Koffi Olomide International et de JB Mpiana dans Wenge Bcbg, celle qu’on appelait Sandra Lina vient d’opter pour la chanson. Et dans sa nouvelle carapace, elle se trouve actuellement à Kolwezi dans la province du Katanga où elle évolue sous la coulpe de la maison «DG production». Saisissant la balle au bon et pour se définir et prouver à la face du monde de quel bois elle se réchauffe, elle est entrée au studio pour enregistrer son premier album qui sera baptisé «Beta bien». Les travaux se déroulent normalement et ceux qui ont eu l’occasion de suivre le cheminement de Sandra Lina qui se pseudonyme Sandra ba beautés», sont unanimes de reconnaître que cette nouvelle coqueluche de la chanson congolaise saura déplacer les montagnes si elle prenait ce qu’elle a inscrit dans son nouvel agenda au sérieux. Après Kolwezi, Sandra ba beauté est attendue à Kinshasa pour la promotion de « Beta bien ». Nous en reparlerons. Luciana Demingongo et Ray Lema ont animé un concert à Londres Le chanteur Luciana Demingongo, patron de l’orchestre «Nouvelle Vision» revient d’un concert à Londres, en Grande Bretagne, où il s’est produit en compagnie de l’intrépide Ray Lema. Ensemble, ils ont mis tout le monde d’accord de part leur façon de jouer et l’on continue à parler d’eux dans la capitale britannique où avec leur prestation, Luciana et Ray Lema ont réussi à faire parler les montagnes. De retour à Paris. Demingongo n’est pas resté les bras croisés. Au contraire, très actif, il a vite fait de répondre à d’autres invitations qui sont tombées Luciana. DR. sur sa table pour des productions scéniques et pour des travaux au studio pour le compte des autres. Cherchant à soigner son image de marque à Kinshasa qu’il a quitté depuis plus de trente ans et où se trouve son orchestre, des dispositions sont en train de prendre pour faire préserver ses talents. Aujourd’hui, les choses se trouvent entre les mains de l’Abbé Hugo qui s’occupe de la gestion de l’orchestre «Nouvelle Vision» et du Pasteur Bidombele qui est retenu comme conseiller au sein du groupe. C’est ainsi qu’en attendant l’arrivée de Luciana Demingongo à Kinshasa, selon le porte-parole du groupe, le guitariste Mackson, l’orchestre « Nouvelle Vision » va casser avec le silence pour se produire continuellement à travers la capitale congolaise. Quand à l’album «Zanzibar» qui est déjà sur le marché à Paris, son arrivée à Kinshasa ne dépend plus que du propriétaire de la maison Diego Music qui va s’occuper de sa commercialisation. DANIEL CASSINON MPOYI n les couloirs de la passion et du crime | Matondo David Business était un faux agent de l’INSS, le petit «ligablo» kinois réussit à se faire payer à la BCC I l est un adage qui dit qu’on sait quand commence un procès, mais on ne sait pas quand il se termine. Le plus difficile dans les cours et tribunaux, c’est l’exécution des jugements qui ressemble fort à un parcours du combattant. Devant le Tribunal de Grande Instance de la Gombe, deux agents de la Banque centrale du Congo sont poursuivis pour faux et usage de faux, escroquerie et complicité dans une affaire de tournement de 149.342.000 CDF de l’Institut national de Sécurité Social. Les deux agents: Mukoka Nzengu et Kibale Ngola Jhon, tous deux réceptionnistes. En date du 10 aout 2012, en l’absence de l’Administrateur directeur général de l’INSS en mission à l’étranger, l’Administrateur directeur financier qui fait l’intérim et l’Administrateur directeur technique signent par dérogation six ordres de paiement déposer à la BCC pour le décaissement des fonds au profit de l’INSS. Le même jour, l’agent de courrier de l’INSS prend soin de déposer ces ordres de paiements à la BCC. Arrivé à la Banque, il sera reçu par les réceptionnistes Mukoka Nzengu et Kibale Ngola Jhon qui accusent réception de ces ordres de paiement. Négligence au service. Dans le cadre de leurs attributions, il est d’habitude qu’à chaque fois qu’ils reçoivent les courriers, ils prennent soin d’enregistrer les documents à la minute qui suit. Pour le cas sous examen, Mukoka et Kibale n’ont pas enregistré ces ordres de paiement le même jour, à la date du 10 août 2012 qui était un vendredi à 10 heures «reprise à l’accusé de réception de l’INSS». Ces derniers gardent ces ordres de paiement pendant tout le week end et lundi 13 août 2012 à 10 heures, ils réceptionnent d’autres OP en provenance du même INSS reprenant les mêmes numéros sur des formules de papier différentes. Surprise: les premiers OP reçus avant seront enregistrés dans le cahier registre de la Banque qu’aux aprèsmidi du lundi 13 aout. Quelques jours plus tard, un homme d’affaires du nom de Matondo David se présente à la BCC avec des documents livrés par l’INSS lui donnant mandat de retirer des fonds pour le compte de l’INSS. Après le traitement du dossier, la BCC ordonne le décaissement de la somme de 149.342.000 CDF par virement bancaire à la Bank Of Africa, BOA au bénéfice du compte de Matondo David Business. Les fonds que Matondo reçoit par virement en provenance partent le même jour en fumée. Constatant le retard de décaissement par la BCC, le préposé de l’INSS a voulu s’enquérir de la situation auprès de la Banque centrale du Congo et fait la triste découverte: Matondo David Business a perçu indûment les fonds pour le compte de l’INSS. Voilà comment l’affaire a éclaté. D’autre part, le comité de gestion 3 hectares de Terrains à vendre à pas de géant le développement arrive, c’est le moment d’investir dans la pierre qui dure. à une minute de la Nationale N°1, dans le quartier huppé de Binza UPN, devenez propriétaire en érigeant une ou de superbe(s) villa(s) sur un site imprenable. Appelez le journal qui transmettra tél 0993057455 Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps le Journal de qualité par excellence since 1989 édition exclusive. de l’INSS a déposé une plainte à l’inspection générale de police de parquet contre inconnu en date du 29 août 2012. En réaction, la BCC a suspendu l’exécution des cinq autres OP en étude au niveau de ses services. Mukoka Nzengu et Kibale Ngola Jhon les réceptionnistes de la BCC sont depuis aux arrêts. «Les deux agents de la Banque centrale du Congo ont aidé l’escroc d’introduire à la BCC les documents qui n’avaient rien à voir avec l’INSS», déclare le conseil d’avocat de l’INSS lors de sa plaidoirie. «Ils ont facilité la falsification des documents originaux livrés par l’INSS par un réseau mafieux que la justice doit mettre hors d’état de nuire», explique le conseil. Pour le conseil, Mukoka et Kibale sont tombés sous le coup de l’article 126 du Code pénal congolais qui stipule que tout fonctionnaire ou officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, aura délivré un faux certificat, falsifié un certificat, fait usage d’un certificat faux ou falsifié, sera puni d’une servitude pénale de trois à cinq ans et d’une amende de cent à mille zaïres, ou d’une amende de ces peines seulement». pouvant établir les infractions qui ont été portée devant les juges du TGI/Matete en charge de la partie civile dans ladite cause. Esuite, l’exception de l’Obscuri liberi (l’initiateur de l’exploit qui a saisi le TGI/Matete n’a pas précisé le lieu de la commission de l’infraction soumise aux juges). Pour les conseils de la partie défenderesse, la citation directe qui a saisi le tribunal de Matete est une inopportune du fait que pour les mêmes faits opposant les mêmes parties, une plainte a été déposéedevantletribunal de grande instance de la Gombe et que ce dernier pour raison de compétence territoriale, avait renvoyé cette affaire devant le TGI/Matete qui est le juge naturel de Marie Louise Ekpoli et consorts. Au sujet de ces exceptions, la partie civile sous RP27921 élysée Biata Kasha par ces conseils ont répliqué devant le tribunal en soulignant que le juge pénal est un juge actif et non civil. Par rapport au fait, les parties apportent les faits au tribunal et c’est à ce dernier d’établir les infractions et non aux parties de se substituées à l’organe de la loi afin de qualifier les infractions. à l’issue de ce débat, le ministère public a pris la parole pour donner son avis sur le banc. à propos de la prématurité,le ministère public estime que le fait pour la partie défenderesse dans la présente cause de déclarer devant le tribunal que la citation directe de la partie civile n’était pas irrecevable est un motif de dire au tribunal d’examiner le fond de l’affaire pour établir les infractions mis en charge des prévenues.Tandis que l’exception de l’obscuri liberi consiste à ce que l’identité de la personne qui saisi une juridiction soit connue claire, le lieu de la commission de fait et la date. Dans le cas d’espèce, seule l’instruction de la cause permettra au TGI/Matete de tranché la question de savoir si les infractions mise en charge des citées sont établit ou non. Pour lui, les exceptions soulevées par la partie défenderesse doit être déclarées par le tribunal recevable à la forme et non fondé pour le fonds. C’est dans cette optique que le ministère public à inviter les parties à passer à l’instruction pour connaitre le fond de l’affaire. Avant de passer la parole aux parties pour exposé le fait de la cause, le tribunal a aussi éclaire la lanterne des parties à ce qui concerne le deux exceptions ou préalables qui ont été soulevées par la partie défenderesse dans ladite cause. Quant au tribunal, pour l’exception de l’obscuri liberi, dans leurs motivations pour soutenir cette exception. Le tribunal noté que les citées (Marie Louise Ekpoli et consorts) n’avaient pas démontré une quelconque difficulté à organisé leur défense. En effet, dit-il, en invoquant le moyen de la prématuré de l’action, elles démontrent en même temps avoir compris le fait mis à leurs charge et lesquels ont été rapporté devant le procureur de la république et qui font l’objet du RP 27996. Le TGI/Matete est d’avis que les citées ont compris ce qui leur est reproché et c’est à ce titre qu’elles ont estimé qu’il était prématuré de dire que ces faits sont constutif de dénonciation calomnieuse et d’imputations dommageables à ce qui concerne la première citée (Marie Louise Ekpoli) et la prévention de faux témoignage à ce qui concerne le trois autres citées. De ce qui suit, ce moyen sera irrecevable au sujet de la prématurité de l’action sous le RP27921. Il est de jurisprudence constance que le juge qui est saisi de l’action est le seul compétent pour trancher le point de savoir si le fait dénoncé est vrai ou faux Qui d’ajouter que pour l’exception d’Obscuri liberi, ce n’est pas du fait que le conditionnel à été utilisé dans l’exploit introductif d’instance que cela soit à la base de l’obscuri liberi de la présente cause. D’autant plus que toutes les parties sont d’accord que les faits reprochés aux parties se sont déroulés au quartier Motel Fikin dans la commune de Limete. à ce titre, le juge qui est censé à connaitre cette cause est celui du ressort de Matete. «Les exceptions soulevées par la partie défenderesse dans cette cause est tout simplement dilatoire car de la police, au cassier judiciaire en passant par le Parquet général de la république puis le tribunal de grande instance de la Gombe toutes les parties sont informées des faits de cette cause. Après l’avis du tribunal et celui du ministère public concernant les exceptions Biata dira aux dames vendeuses qu’elle était venue la cherché pour l’abattre et comme elle était hors de sa résidence, celle-ci appris soin de laissé un message pour elle auprès de ces dames qu’elle était à sa recherche et d’instruire de l’insulter qu’elle est pute et voleuse de marie d’autrui. «Dans son message, élysée Biata avait dit aux femmes vendeuses de Malewa qu’elles devaient m’injurier que suis une pute et j’étais couchée moi et ma mère par José Makila l’ancien gouverneur de la province de l’équateur», a souligné Marie Louise Ekpoli, lors de sa défense à l’audience publique du TGI/Matete le mardi 30 avril dernier. D’ajouter qu’après avoir appris qu’élysée Biata était cadre à la DGDA, elle avait mené les enquêtes pour avoir les informations sur cette dernière. Parcourant son agenda, elle se rendit compte qu’elle avait un ami qui est un homme marié et sousdirecteur à la DGDA, actuellement en mutation à Lubumbashi (Abda Etile Bekile). C’est alors qu’elle apprendra qu’il avait entretenu des relationsextra-conjugales avec Biata qui avaient mal tourné. Et l’affaire avait été soldée par la signature d’un acte transactionnel. Suite à cela, elle a compris que élysée Biata en veut à sa vie juste pour les relations qu’elle entretient avec son excopain qui en plus un homme marié. Qu’elle est une femme politique de l’opposition, qu’elle a déjà faite des grandes déclarations ou participer à des grandes réunions politiques dans ce pays. «Si quelqu’un porte atteinte à ma vie, explique Marie Louise Ekpoli, l’opinion nationaleetinternationale aura des yeux braqués vers le gouvernement en place et on va peut-être oublier qu’il y a quelque qui voulait à ma vie. étant républicaine et respectueuse des lois de la République, elle a donc vu un un juge pour que la justice soit faite. C’est la plainte déposée auprès de la police et des autorités judiciaires qui fait aujourd’hui l’objet d’une citation directe pour imputations dommageables et calomnies qui pèsent sur Ekpoli. ALAIN DIAVITA n L’ex-Députée du MLC avait oublié avoir perdu l’immunité parlementaire P our une affaire d’amour, l’ex-Députée MLC est trainée devant le Tribunal de Grande instance de Matete pour imputation dommageable, faux témoignage et dénonciation calomnieuse. Dans son audience publique du mardi 30 avril dernier, le tribunal de grande instance de Matete a instruit seulement la prévention de faux témoignage et a renvoyé l’affaire à son audience publique du 7 mai pour continuer l’instruction de l’affaire pour le reste des préventions:dénonciation calomnieuse et imputationdommageable. Dans cette affaire, deux femmes - l’une ayant entretenu des relations extraconjugales avec un homme marié et l’autre entretenant elle aussi des relations extraconjugales avec le même homme se retrouvent devant un juge après s’être promises la mort. Devant le juge de Matete, la Députée honoraire Marie Louise Ekpoli, élue en 2006 de la ville de Lisala, équateur sur la liste MLC/Alliés est citée pour imputations dommageables et dénonciation calomnieuse. Tandis que les trois dames vendeuses de Malewa, Véronique Mukesa, Marthe Likela et élysée Mundela sont citées pour faux témoignage. élysée Biata Kasha, cadre à la DGDA (douanes) par citation directe a saisi le tribunal pour être rétablie. Elle charge l’ex-Députée Marie Louise Ekpoli. Dans cette même affaire, élysée Biata Kasha sollicite du juge de Matete que le trois complices de Marie Louise Ekpoli soient condamnées pour faux témoignages et dénonciation calomnieuse. Après un débat houleux sur la saisine du tribunal, la partie défenderesse dans la cause RP21921 (Marie Louise Ekpoli) par ces conseils a soulevé devant la barre deux exceptions dont la prématuration de cette action portée devant ce tribunal du fait que sur la même cause opposant les mêmes personnes, le ministère public avait été saisi par la partie défenderesse. Jusqu’à la date de la tenue de cette audience publique, ce dernier n’avait pas encore rendu son jugement LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 4. M NGOMBEn ma vie | Entre médicaments asiatiques, américains et locaux, le malade ne sait plus où donner de la tête D epuis 2011, nous sommes en plein dans la 2è décennie de la stratégie régionale pour la promotion du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé. Quel est l’état de la situation ? La polémique sur les médecines parallèles se corse davantage. En 2011, la communauté africaine s’est penchée sur la conservation des plantes médicinales. Les résultats de cette réflexion devraient en principe être déjà rendus publics. Mais enattendant,quelhéritage pour l’Afrique ? Depuis plus d’une décennie déjà, la communauté africaine tente de valoriser la médecine traditionnelle. Mais on assiste aussi à une véritable razzia de ces médecines qui nous viennent de l’Asie, plus précisément de la Chine et de l’Amérique. Il y a quelques années, le service de laboratoire de neurologie des Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK) avait jeté un pavé dans la mare. Selon un rapport de ce service, les produits médicaux traditionnels importés auraient des effets néfastes sur les patients qui les utilisent dans l’espoir de guérison. Selon les laborantins des CUK, 17 personnes ayant suivi un traitement à base de ces produits avaient souffert d’insuffisance rénale. Ce rapport tirait donc la sonnette d’alarme. Dans l’opinion, la prolifération des médecines parallèles est perçue comme une bonne chose parce que moins coûteuse. Cependant, elles inquiètent les médecins et les pharmaciens du fait de leurs vertus curatives qui restent à prouver scientifiquement. À la 3ème Division de pharmacie et de laboratoire du ministère de la Santé publique, le dossier semble enfoui dans les tiroirs. C’est ici que toutes les autorisations sont accordées et les analyses de conformité effectuées. Personne, ici, ne veut parler de la question. On préfère se taire. «Pourtant, les révélations des Cliniques universitaires devaient leur servir de prétexte pour diligenter une enquête», explique un médecin. Un agent de ce service délie néanmoins sa langue. Il confie qu’il y a anguille sous roche : «Nous ne comprenons pas pourquoi cette enquête traîne. Nous avons l’impression qu’il y a une main noire derrière cette affaire». En tout cas, cette enquête est souhaitée par les fonctionnaires de la 3ème Division du ministère de la Santé pour qu’on établisse les responsabilités des maisons qui sont incriminées. Mais la question divise. Les pharmaciens estiment qu’il revient à l’Ordre des pharmaciens d’examiner le problème. Pour d’autres, c’est au ministère de la Santé publique que revient la tâche pour remettre de l’ordre dans ce secteur, notamment en proposant une nouvelle réglementation en la matière. Pour l’instant, les maisons qui pratiquent la médecine parallèle gardent le silence. Seule la maison Aloe Vera donne de la voix. Cette maison fait la promotion des médicaments Aloe Vera à base des plantes naturelles cultivées dans des grandes plantations des États-Unis. Louis Kasole explique que les produits issus de plantes naturelles sont sains : «L’objectif est d’être utilisé à des fins médicales. Ils sont soumis à des tests et contrôles de qualité à partir du laboratoire d’Arizona, aux USA. Ces produits sont à nouveau testés en R-dC par l’OCC et le laboratoire des Cliniques universitaires de Kinshasa». Et de poursuivre : «De la plante au produit médical, la plante aloès stimule l’organisme à s’autocorriger. Les produits issus de la plante d’aloès ont prouvé de quoi ils sont capables et ont été couronnés par le prix du Conseil scientifique international de l’Aloes, réputé en identification de la consistance et de la pureté». Sur des risques ayant trait à la prise des médicaments à base d’Aloès, Louis Kasole fait remarquer que les laboratoires ont prouvé scientifiquement qu’il n’y a aucun risque en se faisant soigner avec des produits Aloe Vera. «Cependant, il faut observer tous les principes établis par l’administrateur du produit», insiste-t-il. Problématique. Beaucoup pensent que la problématique de la vente de produits médicaux traditionnels doit interpeller les autorités sanitaires de la R-dC en vue de la réforme de la législation. «Face à la popularité croissante de ces produits et de leur thérapie, il se pose la question de leur innocuité. C’est pourquoi, il faut réglementer l’usage des médicaments traditionnels. Autrement, ces médecines parallèles vont créer un environnementdangereux avec comme résultat des effets indésirables et d’autres problèmes de santé», recommande un médecin des CUK. Il en est de même des produits des tradipraticiens qui sont en vente libre. Souvent, ce sont des charlatans qui se livrent à la vente sans pour autant avoir une qualification ou suivi une formation en la matière. Selon des statistiques, dans les pays en voie de développement, la pauvreté est à la base du recours aux thérapies traditionnelles par la population. Entre-temps, les tradi-praticiens se mobilisent pour leur à moins de 1000 jours de l’échéance de l’ambitieux projet OMD, quel bilan? H uit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont été définis en 2000 quand un certain nombre d’agences des Nations Unies (ONU) s’étaient réunies à leur quartier général de New York. Ces agences de l’ONU promirent que d’ici à 2015, elles auraient réduit la pauvreté et la faim dans le monde de moitié, se seraient battues contre le changement climatique et les maladies, auraient résolu le problème du manque d’eau potable et accru les droits des femmes et des filles en matière d’éducation. Ce n’était pas la première fois que les dirigeants mondiaux faisaient de telles promesses grandioses. La voix de nombreuses critiques, en particulier en Afrique, s’était élevée, avec un fond de cynisme, arguant que de telles promesses étaient très ambitieuses et en définitive vouées à être abandonnées. Tout de même, si beaucoup reste à faire, certains optimistes font valoir que ces objectifs ont aidé à affiner les objectifs de la politique publique des États, en particulier dans le monde en développement. Selon Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations Unies, 600 millions de personnes ont été sorties de la pauvreté. Des petites filles et des femmes du monde entier ont bénéficié de l’enseignement primaire. Il y a eu une baisse de la mortalité infantile et de la délinquance juvénile. Les investissements injectés dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida ont contribué à sauver des vies. En dépit des opinions défendues par le secrétaire général, il paraît clair que les OMD étaient très ambitieux. Tel est notamment le cas au Cameroun, où le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a déjà entamé un partenariat avec les organisations non gouvernementales (ONG) pour un agenda postOMD. Lents progrès. Plusieurs raisons expliquent la lente réalisation des OMD. Une des principales raisons pour lesquelles ces objectifs ne pourront être réalisés en un temps record vient de l’aide financière non coordonnée, en particulier aux États en Afrique. Une grande partie de l’aide financière, envoyée aux administrations centrales par les agences de l’ONU, a été par ailleurs détournée par des fonctionnaires corrompus. Une partie de cet argent a été placé sur des comptes bancaires en Suisse en particulier. L’ONU est bien consciente de ces opérations malveillantes, mais très peu a été fait pour s’assurer que l’aide financière destinée aux pauvres et aux miséreux du monde soit utilisée à bon escient. Une autre raison majeure pour laquelle les OMD ne pourront être réalisés en un temps record est que la plupart des agences de l’ONU préfèrent opérer avec les administrations centrales plutôt que de s’adresser aux partenaires de développement comme des groupes de la société civile et des ONG. Il est vrai que la société civile et les ONG ne sont pas aussi organisées. Malgré ce fait, la plupart de ces groupes de la société civile et ONG sont en mesure de canaliser les fonds judicieusement vers les communautés dans le besoin. Le PNUD au Cameroun semble avoir compris que travailler uniquement avec les gouvernements ne peut résoudre le casse-tête des OMD raison pour laquelle il y existe désormais une grande implication des organisations de la société civile et des ONG à travers tout le territoire national. Si certaines préoccupations tourmentent la communauté du développement au sujet de la réalisation des OMD d’ici 2015, il est aussi vital de remédier à certains torts commis dans le passé par le système des Nations Unies. Si la priorité est donnée par le système des Nations Unies aux créations d’emplois et aux véritables privatisations (pas entre «copains», mais dans la transparence et l’Etat de droit) sans coercition étatique, plutôt qu’à l’aide financière, alors il peut être possible d’atteindre les OMD en un temps record. En outre, si les groupes de la société civile et les ONG en particulier en Afrique sont bien structurés et organisés, ils pourraient alors facilement aider le système des Nations Unies dans la réalisation des OMD d’ici 2015. L’aide financière seule ne peut pas résoudre les problèmes, une approche holistique est très importante pour la réalisation des OMD en un temps record. CHOFOR CHE n reconnaissance juridique. Ils se lancent dans la recherche scientifique et envisagent d’adapter les produits de la médecine traditionnelle à base des plantes naturelles aux normes de la médecine moderne. Marginalisée parce que non encore agréée par le ministère de la Santé publique, la médecinetraditionnelleen R-dC prend pourtant de l’ampleur depuis plusieurs décennies. Si dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique australe, la pratique de cette médecine dite ancestrale est mise sur le même pied d’égalité que la médecine moderne, en R-dC, il n’y a pas encore des textes réglementaires. Un projet de loi dans ce sens devait être soumis au parlement. «Avec un cadre juridique approprié, la médecine traditionnelle congolaise ne sera plus une pratique tolérée, mais légale», déclare-t-on au Centre médical congolais Nsanga Lubangu. En 2007, l’OMS avait participé à l’élaboration de ce projet de loi avec le concours des médecins et des pharmaciens de la médecine traditionnelle ainsiquedesreprésentants de la médecine moderne. A l’Union nationale des guérisseurs congolais, on souligne que «la médecine traditionnelle congolaise est en train de reprendre sa vraie valeur devant les défaillances de la médecine moderne». On souhaite que le ministère de la Santé publique ouvre des espaces dans les hôpitaux d’État pour les tradi-praticiens en vue d’une collaboration avec la médecine moderne : «L’État devrait nous octroyer des crédits pour soutenir la recherche et le développement dans le domaine de la médecine traditionnelle». Un groupe de tradipraticiens qui militent pour «un Congo sans malaria» s’est lancé dans la recherche des médicamentstraditionnels capables de guérir la malaria. Ils ont déjà produit la Méyamycin mise à jour par le Centre de recherche des médicamentstraditionnels améliorés (CRMTA), dirigé par le pharmacien Basile N’tondele Diazolo. Prescrit désormais dans plusieurs formations hospitalières, après des tests aux CUK, ce produit fait ses preuves. Le ministère de la Santé interpelle la population r-dcongolaise, particulièrement les tradi-praticiens, les pharmaciens, les chercheurs, les ONG et les producteurs de médicamentstraditionnels améliorés. Tous ces acteurs de la sauvegarde des plantes médicinales doivent contribuer à l’utilisation responsable, durable et judicieuse en faveur de générations futures. Ces plantes constituent une ressource précieuse pour le pays et nécessitent des mesures incitatives pour arrêter des stratégies de conservation et de valorisation, telles que la création des pépinières et jardins des plantes médicinales. La culture des plantes médicinales, la mobilisation des ressources et le développement d’un plaidoyer pour encourager des études de bio prospection des plantes médicinales. Le danger est réel, celui de voir des plantes aux vertus thérapeutiquesdisparaître de la flore à cause de la prolifération des points de vente de ces plantes, l’utilisation incontrôlée et sa demande sur le marché local et international. «La vente de médicaments à base des plantes doit être réglementée car ils peuvent causer des intoxications puisque mal dosés», souligne Basile Ntondele. La R-dC dispose d’un programme national de promotion de la médecine traditionnelle qui a pour mission de développer et de promouvoir cette médecine. TONY NGANGA n Pharmaciens, biologistes et chimistes se liguent pour assurer la qualité des biens livrés au commerce C onscients du rôle que le laboratoirejoue dans la vie, pharmaciens,biologistes, chimistes agronomes et miniers de la R-dC décident de mutualiser leurs ressources et compétences en créant une association nationale dénommée «Association congolaise des laboratoires» (ASCOLAB). Témoin privilégié de l’événement, le directeur général de l’Office congolais de contrôle (OCC), Albert Kasongo Mukonzo, a rappelé que c’est «près d’un an, jour après jour, sous le patronage du ministre de l’Economie et du Commerce, à l’occasion de la célébration par l’OCC de la journée internationale de l’accréditation» que l’annonce de la mise en place de cette association avait été faite. Et depuis, chaque jour, a-t-il déclaré, avec le ministre de l’Economie et du Commerce, ils ont pris la mesure de l’engagement pour l’éclosion d’une infrastructure de qualité et performante en R-dC. Ce qui passe notamment par l’avènement des laboratoires d’essais performants dans tous les domaines d’activités ; évaluation de la conformité, santé, mines, agriculture, etc. Pourquoi une association LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 21. congolaise des laboratoires ? La mise en place de cette association répond à un souci. Lors de la célébration de la célébration de la journée internationale de l’accréditation, a fait remarquer Albert Kasongo, la préoccupation commune aux Etats et aux organismes partenaires dans la régulation des transactionscommerciales et de la production industrielle est d’assurer en particulier la qualité des biens livrés au commerce. Echanges. «Cette qualité n’est pas seulement tributaire des caractéristiques intrinsèques des produits ou des systèmes, mais aussi de la compétence desévaluateurs,personnes morales et physiques. L’assurance de la qualité, passant au mieux par l’accréditation des laboratoires d’essais et d’étalonnage, a un prix qui exige une conjugaison des ressources et des compétences». En accompagnant l’initiative de la mise en place de entend «soutenir le renforcement d’échanges multiformes et la promotion commune des laboratoires en R-dC ; promouvoir l’échange de toutes les formes d’expériences scientifiques et techniques, toute forme de coopération scientifique et technique entre laboratoires associés avec des réseaux de laboratoires européens, américains, asiatiques et africains, plus avancés dans l’accréditation, c’est-àdire la reconnaissance internationale de la satisfaction aux exigencesdecompétence pour les laboratoires d’essais et d’étalonnage. Encouragée par le ministère de l’Economie et du Commerce ainsi que par l’OCC, l’ASCOLAB permettra à la R-dC de jouer, à travers les laboratoires affiliés, un rôle actif au niveau des normes et travaux de l’Organisation internationale de la normalisation (ISO), des organismes internationaux d’accréditation comme la SADCAS, le COFRAC, l’ILAC ou l’IAF. L’opération de lancement de l’ASCOLAB a bénéficié du partenariat de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le laboratoire national de métrologie d’Allemagne (PTB), la société de surveillance minière (SSM), la Banque internationale pour l’Afrique au Congo (BIAC), la Générale des carrières et des mines (GECAMINES), la Société congolaise d’industrie de raffinage (SOCIR). NZILA MUNGENGA SENDA n L’économie numérique annoncée et attendue La fibre en ligne D depuis le 11 mai 2012, cela fait débat. Deux jours après l’entrée en fonction du Gouvernement du Premier ministre Matata Ponyo (après l’investiture à l’Assemblée nationale), quatorze pays, membres du Consortium international West Africa Cable System, firent leur entrée dans l’Histoire. Ils basculaient sur les autoroutes de l’information et accédaient à la Société de l’Information par l’un des câbles qui partent de l’Europe, ceinturent le Continent et qui, s’agissant de celui de WACS, se déroule sur la Côte Ouest, depuis Londres en Grande Bretagne, longe l’Afrique au large jusqu’à Cape Town au site de Yzerfontein, en Afrique du Sud. Ce câble traverse mer et océan, enfoui au fond des eaux, avec 15 stations terminales, Melkbosstrand, Walvis Bay, Luanda, Muanda, Pointe Noire, Douala, Lagos, Lome, Accra, Abidjan, Cap Vert, Alta Vista, Sesimbra, etc. Ils étaient quatorze pays au départ. Treize ont pris la course! Un - et un seul - le Congo Démocratique, est resté sur le quai! Resté sur le quai à la suite d’actes de mauvaise gouvernance punis de façon exemplaire par le Chef de l’état, Joseph Kabila Kabange. Mieux vaut tard que jamais. Notre pays a fini par disposer d’un point d’atterrage - un ouvrage qui fait honneur au pays - et la connexion à la fibre optique devient réalité. Il reste à procéder au lancement et à l’exploitation commerciale. Le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba l’a déclaré aux journalistes. «Cette grossesse a été difficile, la naissance s’est déroulée dans la douleur, mais ce qui compte c’est le résultat qui réjouit tout le monde: le bébé et la mère se portent à merveille. Seul reste le baptême. Il va falloir trouver le curé, apprêter la layette, disposer d’un petit fonds afin d’apprêter la maison, qu’elle soit belle quand les inviter viendront prendre un verre et un repas. Il faut que la fête soit une réussite». Le ministre s’y emploie. T. Matotu n Reportage en conditions extrêmes. Le Beach Man Hole, le point de rencontre où le câble sous-marin à fibre optique du consortium WACS rencontre celui sous-terrain à fibre optique construit par le Chinois CITCC. Tout achevé. Sauf à planter du gazon et à ériger un jardin de fleurs en vue de stabiliser le sol, on attend que l’ouverture. le soft numérique-de paulin. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 5. Mettre les gaz en période d’incertitude C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique. Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 20. reportage en conditions extrêmes | Voyage kamikaze au commencement du pays Revu et corrigé. C Sur la berge, un voyage extrême! On a annoncé un début d’éboulemement de terre qui menacerait le Beach Man Hole, le ministre Kin-kiey inspecte. le soft numérique-De paulin. ahincaha, le pays avance vers cette mutation technologique et économique majeure attendue et annoncée: le passage à la fibre optique internationale qui le basculera dans le haut débit - voire le très haut débit -, le rendez-vous de modernité, et fera oublier le satellite et des fuites de signal dont certaines ont pour origine les perturbations atmosphériques. Pour la troisième fois, une date annoncée n’a pu se tenir. En première ligne, le ministre en charge du dossier, Tryphon Kin-kiey Mulumba outré, a fait le déplacement du site. Voyage de kamikaze au commencement du pays. Au départ du samouraï pour le sacrifice, le soldat candidat au suicide voue allégeance à l’Empereur, récite un tanka pour dire adieu en pensant au devoir sacré de sacrifice suprême qu’il s’apprête à accomplir, prend une gorgée de l’ultime saké en se tournant dans la direction de sa région de naissance avant de hurler, le fameux cri, le «Tennō heika banzai» (Longue vie à Sa Majesté l’Empereur), question de se donner du courage... Du courage voire de la témérité, il en avait besoin, le ministre. Comme de la peste, les automobilistes redoutent la Nationale n°1, dans son tronçon Ouest et, en réalité, s’ils s’y aventurent, c’est comme par devoir, contraint et forcé. Au volant de votre bête, sur cette partie de notre unique Nationale, vous prenez deux voire trois fois de risques de faire un tonneau que sur la partie Est qui file de Kinshasa à Kikwit, en passant par Kenge et Masimanimba. Ici, vous pouvez vous permettre de faire du rallye, vous n’aurez qu’un problème: les innombrables dos d’âne qui vous contraignent de ralentir en vous sau- vant la vie. à l’inverse, aller au Bas Congo relève littéralement de la bravoure... Là où vous prendrez allègrement le chemin de Bandundu, au Bas Congo, il vous faut vous remettre à DieuLe-Père-Tout-Puissant par deux voire par trois fois. Ceux qui, malgré tout, se risquent, soit pour besoin d’affaires, soit pour accompagner un parent à son lieu de sépulture, reviennent avec un mort sous le bras voire plusieurs, suite à un accident de circulation... Outre que ce tronçon est bondé d’escarpements de mort - au sortir de Kinshasa ou à l’approche de la grande ville de Matadi qui ressemble drôlement à s’y méprendre comme à l’entrée de la Capitale rwandaise Kigali pour qui arrive de Goma en passant par Gisenyi et Ruhengeri, il faut compter avec des camions locomotives qui tirent d’énormes es Dans le jardin, on aperçoit des lampes au sol ou plantées donnant de l’allure. LE Soft numérique-De paulin. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 6. conteneurs déboulant de Kinshasa où ils ont déchargé ou surgissant des ports avec leurs chargements. On a tendance à l’oublier, cette voie conduit vers deux ports, Matadi et Boma sans lesquels la Capitale voire le pays, ne vaudrait pas un penny... Rien à Signaler, jusqu’à Matadi. Quand le 20 avril, le ministre Tryphon Kinkiey Mulumba annonce qu’il prendra la route plutôt que l’avion - trop cher, pas d’argent, trop risqué par ces temps des crashs aériens en continu - pour se rendre à Muanda, là où commence le pays, à l’Océan Atlantique, en visite d’inspection pour tenter de cerner le mystère des reports successifs de l’inauguration de la station d’atterrage de la fibre optique internationale, ceux qui forment sa suite se demandent si le ministre des PT&NTIC a bien été inspiré! Tous savent qu’il aime à prendre son volant - il dit vouloir conjurer luimême son sort - mais nul n’oublie que Muanda est à 750 kms de la Capitale... Au volant, c’est extrême! Il se trouve que la veille, les routiers ont annoncé avoir levé le mot d’ordre de grève qu’ils observaient depuis plusieurs jours pour contester leurs conditions de vie médiocres, et qui a failli anéantir les activités commerciales et l’économie du pays. Lever le mot d’ordre de grève pour les routiers signifie qu’ils vont dès le lendemain se ruer sur la Nationale pour regagner Kinshasa avec leurs énormes conteneurs bondés ou se rendre aux ports pour charger... Si Bison Futé existait chez nous, distillant des infos route, il aurait annoncé rouge écarlate! Le ministre Kin-kiey n’est pas homme à changer d’avis. Sa décision est prise, elle sera d’application. La mission est kamikaze, il n’a aucun choix. L’honneur du pays est en jeu! Kin-kiey a offert un ticket d’avion à qui le désire de son staff. Quatre membres ont été tentés. C’est un petit avion de brousse qui a décollé en toussotant sur une piste dangereuse à Ndolo, célèbre pour un crash spectaculaire quand un Antonov ukrainien sorti de piste, sous les années Mobutu, avait foncé droit sur le marché Type Ka tout proche, fauchant des centaines de (suite en page 7). ma vie | Les états-Unis, terre d’exil par excellence pour journalistes africains craignant pour leur liberté F uyant des régimes corrompus et violents pour les uns, et la misère de l’Afrique, pour les autres, des journalistes africains tentent de se reconstruire dans les villes américaines. Une liberté qui ne leur permet pas forcément de continuer leur métier. Kassahun Yilma vivait réfugié à Nairobi depuis deux ans. Ce journaliste éthiopien de l’hebdomadaire «Addis Neger», une des dernières voix indépendantes d’Ethiopie (la version papier a cessé de paraître fin 2009), est aujourd’hui un réfugié politique aux Etats-Unis. Depuis bientôt trois mois, il habite dans une petite ville du nord-ouest de la Pennsylvanie. Mais s’il est libre, Kassahun Yilma n’a pas fini de se battre pour autant. Car tout est à reconstruire. A commencer par sa carrière. Au Kenya, dans l’attente de son visa américain, l’ancien «senior reporter» a pu continuer à écrire pour la version en ligne d’«Addis Neger». Mais, à plus de 12.000 Km de sa région, il ne sait pas s’il pourra encore exercer ce métier qu’il considère comme un sacerdoce. «Certes, je n’ai plus d’attaques de panique. Il y a une lueur d’espoir et j’ai un droit nouveau: celui de pouvoir travailler en toute liberté. Mais je suis lucide, aujourd’hui c’est mon métier qui est menacé», confie Kassahun Yilma. Pour beaucoup de journalistes africains censurés ou menacés dans leurs pays d’origine, les Etats-Unis symbolisent la terre d’asile rêvée, le pays de la liberté, l’espoir de pouvoir travailler sans risquer sa vie à chaque article. Le pays est d’ailleurs celui qui a accueilli le plus de journalistes en exil lors des dix dernières années (180 selon le dernier rapport du Commitee to Protect Journalists (CPJ). Toutefois, y arriver relève du parcours du combattant. «Les démarches sont longues et compliquées», confirme Maria SalazarFerro, en charge du programme d’assistance des journalistes au CPJ à New York. «Dernier exemple en date: il s’agit là encore d’un Ethiopien. Son dossier de demande d’asile a été accepté il y a plus de trois mois, après plus de deux ans de démarches. Mais il attend toujours son visa... Les autorités américaines évoquent des raisons de sécurité. Malgré notre soutien et nos pressions, la procédure traîne encore». Une fois arrivé sur le sol américain, le soulagement est de courte durée. Aux difficultés financières s’ajoute une dure réalité: la probabilité de retravailler dans un média un jour est mince. «Nous recevons 200 dollars chaque mois pour l’électricité, le gaz et autres frais fixes. Nous avons aussi droit à des coupons alimentaires à hauteur de 367 dollars et notre loyer est pris en charge pendant trois ou quatre mois. Enfin, nous bénéficions d’une assurance médicale pendant huit mois ». Des aides provisoires, ce qui pressent les réfugiés à trouver rapidement un autre moyen de survie. «Je savais que ce serait difficile, concède Kassahun Yilma. Et j’ai bien conscience qu’il va bientôt falloir faire des choix en terme de carrière». C’est là que le bât blesse. Durant les dix dernières années, seuls 22% des journalistes exilés (toutes nationalités confondues) sont parvenus à garder un pied dans le métier. Les «success stories» font figure d’exceptions. «La transition est difficile. Il y a d’abord la barrière de la langue, explique Mohammed Keita, le coordinateur du soutien aux journalistes africains au CPJ. Mais aussi leur état psychologique: certains ont subi des tortures, ou des peines d’emprisonnement, ils arrivent ici dans un état proche de la dépression». Quelques rares journalistes en exil sont parvenus à intégrer un média dans leur pays d’accueil, mais la plupart ont été contraints d’accepter de changer de carrière: des rédacteurs en chef sont aujourd’hui livreurs, et des reporters gardent les portes des clubs huppés de Washington. Quelques-uns, toutefois, ont refusé d’abandonner leur métier coûte que coûte. Ils ont entrepris de repartir à zéro en créant leur site web d’information. C’est le choix qu’a fait Agnès Tailé. Journaliste reconnue au Cameroun pour avoir animé une émission de libre antenne traitant des affaires de corruption et de violation des droits de l’homme, la jeune femme a quitté son pays après avoir été victime de violences et d’intimidations. En 2009, peu de temps après avoir reçu le Prix du Courage en Journalisme par International Women’s Media Foundation, Agnès Tailé s’est sentie plus que jamais en danger. Elle a choisi les Etats-Unis comme refuge. Une fois arrivée à New York, elle a pris contact avec les organisations de défense des journalistes. «Je ne m’imaginais pas vivre en enterrant le journalisme», se souvient-elle. Quelques mois plus tard, elle a lancé son site web : le Septentrion. Dans cette entreprise, elle est épaulée par l’école de journalisme de The City University of New York (CUNY), où elle n’est autre que la «journaliste internationale en résidence» pour l’année 2011/2012, un programme lancé il y a quatre ans par le CPJ. «Une expérience riche en opportunités, dit-elle. Le programme offre la possibilité de participer à tous les cours dispensés sur le Campus: il y a de quoi se perdre en voulant tout apprendre à la fois!». Agnès Tailé a choisi de suivre le programme «journalisme entrepreneurial» de l’école. Et c’est d’ailleurs en véritable chef d’entreprise qu’elle a monté le Septentrion. Malgré tout son enthousiasme, la journaliste reconnaît qu’il est difficile de vivre grâce à un site Internet. «C’est un suicide financier! Après un an d’existence, nous avons toujours zéro revenu... Mais je reste confiante: je travaille avec une équipe jeune et efficace, et nous venons d’ailleurs de lancer un hebdomadaire en version papier. Nous avons en effet trouvé des partenaires pour nous aider à sortir l’information du fin fond des villages, et pour la relayer partout au Cameroun et dans le reste du monde». Agnès Tailé s’estime chanceuse: elle peut compter sur le soutien financier de son mari. Le mal du pays et du métier. Comment dissuader les jeunes à ne pas mettre leur vie en péril en voulant échapper à la misère U n constat : la situation économique ne permet pas aux pays africains de retenir leurs jeunesses facilement éblouies par un miroir aux alouettes. Chaque année, les jeunes sont tentés par l’immigration clandestine en Europe. Malgré la présence de la police à la frontière, la rigueur des contrôles et des législations en la matière. En Europe, on commence à considérer les immigrés clandestins comme «un nouveau genre d’aventuriers qu’une société inégalitaire a engendré». Aujourd’hui, commente un défenseur des droits de l’homme, on a compris qu’il ne servait à rien de les arrêter. «Beaucoup de jeunes africains cherchent à rejoindre l’Europe, comment les dissuader de risquer leur vie pour échapper à la misère, alors que rien n’est fait pour endiguer le chômage. Pour quelle raison ? Parce qu’ils rêvent de mieux ?», explique-t-il. Et de poursuivre : «On ne peut pas arrêter les rêves. C’est toujours pénible de dire à quelqu’un qu’il doit rester alors que l’immigration est un processus naturel et historique… C’est tout un système qu’il faut briser plutôt que le rêve, apprendre aux gens qu’il y a mieux que de vendre la maison et les bijoux pour envoyer clandestinement le gamin en Europe, car c’est un véritable processus et projet familial». Quand l’innocence cède le pas à l’instinct. En R-dC, l’Office international pour la migration (OIM), la Direction générale de migration (DGM), le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade de Suisse ont entamé, le 30 mars 2012, une réflexion sur la manière d’organiser la migration (régulière) des R-dCongolais. Beaucoup de R-dCongolais meurent en déplacement sans arriver à leurs destinations dont l’Occident, l’Afrique du Sud, ou ailleurs. D’où la nécessité, pour la R-dC, d’organiser une migration régulière. Impact social. A voir le nombre des R-dCongolais qui désirent s’expatrier, l’on comprend que le mouvement migratoire des personnes a une grande ampleur chez nous, tant en ce qui concerne l’émigration que l’immigration. L’identification des R-dCongolais (600.000) réalisée par l’ambassadeur de la R-dC au Congo Brazzaville, Christophe Muzungu, serait plus intéressante si l’on pouvait connaître le nombre des BrazzaCongolais qui ont émigré vers la R-dC. L’on peut extrapoler en se basant sur le nombre des habitants de chaque pays, que la pression migratoire des R-dCongolais vers le Congo est de loin supérieure à celle des Brazza-Congolais vers la R-dC. Au niveau des migrations vers la R-dC des Africains en général, la DGM nous apprend qu’elles sont d’une ampleur négligeable puisque de manière périodique, cette direction tombe sur des clandestins ouest-africains, libanais, pakistanais, etc. Il serait erroné de penser que la migration des populations d’un pays vers un autre est un mal en soi. De tous les temps, les migrations des personnes ont toujours été signalées. Elles sont motivées par plusieurs causes qui sont permanentes à travers les époques de l’histoire humaine, dont la recherche du bien ou du mieux-être économico-social ou politique qui suppose plus d‘aisance matérielle, plus de possibilité d’épanouissement moral et intellectuel, plus de liberté de pensée et d’action dans le pays où on immigre que dans celui d’où on émigre. Puisque les migrations sont parfois préjudiciables aux pays de provenance ou de destination des migrants, d’une part, et que, d’autre part, les migrants ont des droits en tant que personnes humaines, la communauté internationale a cru bon mettre en place une organisation qui s’occupe de ce phénomène. Les migrations d’un pays vers un autre ou dans les pays, peuvent être préjudiciables au premier pays par le fait qu’elles occasionnent des fuites de cerveaux et de la maind’œuvre nécessaires au développement du pays dont il est question. Le pays d’immigration, celui qui reçoit les migrants, peut connaître des situations difficiles dues à une augmentation exagérée du nombre des personnes à nourrir, à héberger, à placer dans l’emploi, à soigner etc. Et puisqu’il n’est pas en mesure de le faire, il peut sombrer dans la violence, la prostitution etc. Voilà pourquoi tous les pays du monde tiennent à contrôler les mouvements migratoires dans tous les sens, même si certains pays tels que le Canada ne voient pas d’un mauvais œil les immigrations sur leurs sols si elles se font en bonne et due forme. En fait, les migrations dans un pays peuvent lui faire bénéficier des avantages que le pays de provenance des migrants perd, à savoir l’apport des cerveaux et de la main-d’œuvre. Qu’elle soit ou non bénéfique à un pays, les migrations, les immigrations surtout, sont redoutées par tous les pays du monde. D’où des règlements administratifs, parfois exagérément sévères comme dans les pays de l’espace Schengen, pour réduire le phénomène. La R-dC, en tant qu’Etat souverain, protège aussi son territoire contre des immigrations clandestines. En revanche, elle devrait tout faire pour que sa population, surtout dans la tranche des jeunes, ne se lance pas dans l’exode hors du pays. Les migrations clandestines mettent journalièrement des milliers de personnes dans des situations humiliantes parfois tragiques, soit en cours du voyage, soit à la destination. Des hommes et des femmes embarqués dans des charters ou des avions cargos depuis l’Europe jusque dans des aéroports des capitales africaines dont la nôtre sont monnaies courantes. On a très souvent épilogué sur les voies et moyens de mettre fin aux migrations clandestines. L’un des voies et moyens les plus préconisés en ce qui concerne l’Afrique, dont la R-dC, est d’assurer le minimum de bien-être économique et social à la population,depromouvoir les libertés individuelles et l’Etat de droit. J-CHRISTOPHE MUYAYA n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 19. La journaliste affirme d’ailleurs ne pas avoir créé le Septentrion pour gagner de l’argent : «Il s’agit avant tout de jouer le rôle social qui est le mien, même loin des frontières de ce pays qui m’est cher». Internet représente en effet un outil formidable pour ces journalistes en exil. Mohammed Keita ne dit pas autre chose: «En plus de leur permettre de garder le contact avec les leurs, c’est souvent le seul moyen pour eux de faire entendre leur voix». A l’abri des menaces, ils ont enfin la possibilité d’écrire en toute liberté. Reste que le modèle économique est bancal, et que ces journalistes n’échappent pas toujours aux censeurs de leur pays d’origine, qui n’hésitent pas à lancer des attaques cybernétiques contre ces sites qui dérangent. «Nous sommes une épine dans leur pied car nous visons juste!», lance le journaliste nigérian Sowore Omoyele. Cette liberté d’expression n’est pas de tout repos, même depuis le sol américain. Sowore Omoyele le confirme, lui qui a créé Sahara Reporters depuis New York: «Nous sommes régulièrement victimes de piratage!». Son site, une sorte de plate-forme citoyenne, dénonce sans relâche la corruption et les malversations en cours au Nigeria. Avec près d’un million de visiteurs par mois, Sahara Reporters est devenu un véritable phénomène au pays. CHARLOTTE ALIX n Le festival Vues d’Afrique fait honneur à la RDC L e plus important événement canadien dédié à la créativité des cinéastes africains et créoles a levé le voile, le 26 avril dernier. Durant 10 jours, plus de 100 productions ont été projetées à Montréal, puis à Québec et Ottawa. Ces œuvres diverses, réalisées à la fois par les maîtres du genre et par la relève, proviennent d’une trentaine de pays. Fictions, courts métrages et longs métrages, documentaires et séries ont été au programme de la 29è édition du Festival de cinéma «Vues d’Afrique» qui propose de découvrir un cinéma rare. Bien plus, des activités et tables rondes ont permis de cerner l’essence de cet art et ses réalités qui inspirent acteurs, réalisateurs et producteurs. Une formule conviviale développée avec brio par l’équipe du festival et qu’apprécient les habitués montréalais du festival. Parmi ces rendez-vous annexes, celui d’Amnesty International autour du documentaire sur l’excision «La plaie et le couteau», réalisé par Agnès-Maritza Boulmer. La question des droits des enfants a été également au centre des débats, notamment à travers le film d’ouverture de P-H Wajnberg, «Kinshasa Kids» qui met en vedette l’actrice r-dcongolaise Rachel Mwanza, héroïne du film «Rebelle» de Kim Nguyen qui aborde le destin des enfants soldats. Ce long-métrage avait été présenté en janvier 2013, lors des Oscars dans la catégorie «meilleur film en langue étrangère». Un focus spécial sur les dirigeants politiques africains Thomas Sankara, Robert Mugabe et Moïse Katumbi a marqué le festival cette année avec des documentairespercutants. Les soulèvements du «printemps arabe» ont été dans la mire, avec la présence de réalisateurs venus pour l’occasion d’Algérie, d’Égypte, du Maroc et de la Tunisie. Trois films phare ont été projetés : «Le temps du terrorisme», «Même pas mal» et «Les mécréants». Une vitrine sur le conflit malien, avec l’expérience de la journaliste Sophie Langlois de Radio-Canada a constitué, sans doute, un autre moment fort de l’événement annuel. L’avenir des séries audiovisuelles africaines a été aussi débattu lors du plus important festival de cinéma hors Afrique. La personnalité honorée lors de cette édition 2013, la cinéaste francocamerounaise, Osvalde Lewat, a reçu le prix Micheline Vaillancourt décerné par le Conseil international des radiostélévisions d’expression française (CIRTEF). Une passerelle. Le Festival international de cinéma Vues d’Afrique de Montréal au Canada qui s’inscrit désormais dans la durée, est devenu une passerelle pour les cinéastes africains de la diaspora. C’est un grand rendez-vous du cinéma africain et antillais, où il est proposé aux cinéphiles une sélection d’œuvres cinématographiques diversifiée : des longs, moyens et courts métrages, des documentaires et des séries qui évoquent diverses réalités contemporaines de l’Afrique et des pays créoles. Événement important pour la promotion du 7è art de la diaspora africaine. Pour la 28è édition, le festival a proposé au public plus de 100 films, longs et courts métrages ainsi que documentaires. Treize œuvres sont sorties du lot, notamment le long métrage «Toiles d’araignée» du Malien Ibrahima Touré, lauréat du Prix de l’Organisation internationale de la Francophonie. C’est un film poignant adapté du roman d’Ibrahima Ly, détenu sous le régime de la junte militaire dans les années 70. ALAIN DIAVITA n reportage en conditions extrêmes | L’ouvrage fait honneur à la République Jusqu’au pavé qui orne le sol, rien ne paraît manquer plus désormais au Point d’atterrage pour que le pays soit connecté à la fibre internationale WACS. Le soft numérique-de paulin. (suite de ka page 6). personnes, et fragilisa le gouvernement. Les quatre occupants du ministère des PT&NTIC ont eu très peur au décollage et ont vite fait de se confier à DieuTout-Puissant avant de fermer l’œil tout le temps qu’a duré le vol, une quarantaine de minutes qui paraissent avoir été une éternité... Et le gros des troupes a pris la route avec le ministre... Jusqu’à Matadi, à 365 kms, il n’y a rien à signaler. Les cinq véhicules de la suite ont bien roulé. Le navire amiral - le Yacht du ministre qu’il affectionne - a glissé sur le macadam, loin en tête de la diligence comme à l’habitude, semant le reste du convoi. Il faut croire que cette bête sortie des usines réputées de Stuttgart a été conçue pour ce genre de voyage... Parti à 10 heures à Kinshasa, le convoi a atteint Matadi peu après 15 heures. Protocole oblige, le ministre doit saluer le gouverneur de province, Jacques Mbadu Nsitu, qu’il connaît et admire depuis les longues années du Palais du Peuple. à les voir se parler, entre les deux hommes, c’est larrons en foire. Sénateur à la législature passée (et, drôlement présente), celui qui fut gouverneur du Bas Congo d’octobre 2006 à mars 2007 (désigné entre les deux tours de la Présidentielle, et qui sauva la Majorité présidentielle d’un naufrage électoral consommé dans une province depuis la fin des années Kasavubu traditionnellement anti-régime) a retrouvé fin octobre 2012 comme il l’a laissé son bureau lors d’un scrutin très disputé qui l’opposait en indépendant au sortant Déo Nkusu Kunzi Bikawa, soutenu par la Majorité présidentielle (17 voix contre 11). Mbadu a quitté la Chambre basse où il siégeait depuis les dernières élections. Membre de la Majorité présidentielle, fort de ses états de service dans le Mayombé où le Chef de l’état Joseph Kabila Kabange a eu des voix dans le Bas Congo, cet homme qui avait lancé sa campagne pour les Législatives de 2011 huché sur un tracteur, avait expliqué qu’il n’avait pas vocation à passer son temps sur un strapontin mais à gérer les affaires de l’état. Proche de la Banque Mondiale, il brandissait un projet de développement d’une province à l’histoire glorieuse. Sauf s’il obtenait un maroquin à Kinshasa, il briguerait et prendrait sans coup férir la province... Mbadu a fédéré le Mayombé en candidat unique, quand d’autres se sont lancés dans la course dans le désordre, à plusieurs. Promesse tenue! à tel point que les 11 Députés qui avaient voté Déo Nkusu vont, lors de l’examen et de la défense du Budget du Gouverneur, rallier le nouveau Gouverneur au point où celui-ci fait aujourd’hui carton plein à l’Assemblée provinciale... Cet homme avenant a dit ne vouloir laisser partir le ministre sous aucun prétexte, pas avant une savoureuse pause-café qu’il a fait préparer en sa résidence officielle en voie de subir une cure de jouvence... Il a même offert de faire l’éclaireur jusqu’à Boma, la prochaine étape, à trois heures de route, sur une piste qu’aucun de la suite de Kinshasa n’avait jamais auparavant empruntée. L’offre fit disparaître toutes les appréhensions. Le convoi se mettra sous cette haute protection d’autant que le départ tarde à être donné, qu’il pourrait intervenir à la tombée de la nuit voire pire, en pleine nuit - le gouverneur a encore des audiences à accorder et une montagne de signataires à libérer -, que le ministre doit se trouver à Muanda - symbole fort! - quoi qu’il en coûte, la veille du 22 avril, date annoncée de la cérémonie d’inauguration du Point d’atterrage. Ici comme là-bas TOUT est ravissement. Aller de Matadi à Boma c’est comme aller en enfer. Non seulement la voie est dangereusement escarpée, on s’y croirait rouler sur une terre qui a tremblé! Ceux qui, à Kinshasa, vont à l’Université en traversant la commune de Ngaba, seront moins dépaysés. Quand de nuit, vous rencontrez ces longs serpents de route qui vous foncent pleins feux au visage, venant de Boma, le port d’où débarquent les «occasions d’Europe» dédiées à notre cimetière, dans le véhicule, il ne vous reste qu’à faire précipitamment un signe de croix! Quand on apprend que le ministre des Travaux publics et Aménagement du territoire a pris ses quartiers dans la contrée, l’espoir est permis... Cela dit, on pourrait se plaindre de tout, sauf de cet accueil sans prix auquel la délégation a droit à Boma, dans le latifundiaire Salon Lumières de la villa privée de Mbadu, perchée sur les hauteurs imprenables de la ville. Il est 21h30’ quand le convoi fait son entrée dans cette cour d’où, au loin, les navires approchant du port, offrent à l’œil un régal... C’est le lendemain - après une nuit réparatrice - que le convoi reprend la route et atteint Muanda peu avant 17 heures. Attendant de mieux organiser sa propre venue à Muanda qu’il n’a pas encore visité depuis son retour à la tête du Bas Congo, le gouverneur a joint à la délégation son ministre provincial en charge des Mines et TIC Anselme Mbaku Nimy et la maire de la ville de Boma Marie-José Nsuani de qui dépend aussi Muanda. Longue de 120 kms, cette étape est physiquement la plus éprouvante. Le convoi avait quitté trois heures plus tôt Boma où tout est Histoire: le vieux port où sont entassées quelques vieilles «occasions d’Europe» qui attendent d’aller tuer ou mourir sur le tronçon KinKikwit, la maison sur pilotis modulable du 1er Gouverneur général de l’état Indépendant du Congo, le baobab que Stanley perça pour y passer trois nuits dans ses entrailles du 9 au 11 août 1877, dans des conditions extrêmes, la première Cathédrale du pays arrivée en pièces détachées du port d’Anvers à bord d’un navire, réplique en miniature de Saints-Michel-etGudule de Bruxelles, la maison et le cimetière de Joseph Kasavubu, le premier président du pays, l’épave de l’unique voiture de marque Mercedes de cet homme austère qui finit ses jours ici en ermite, les restes des deux Cadillac de collection qui firent certainement les premiers véhicules à moteur à rouler dans le pays et qui appartiennent à un couple d’Al- LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 7. lemands qui se lança dans la pêcherie industrielle et de là ce nom de Ficher (pêcheur) que les habitants leur collèrent ainsi qu’à la ville basse, la première école du pays - la Colonie Scolaire de Boma aujourd’hui Institut Boma Mungu, d’où sont sortis tous les premiers cadres du Congo Indépendant, etc. Il faut des jours pour qui veut aller à la rencontre de l’Histoire dans cette ville ocre... Muanda c’est différent. Certes, il y a ces lieux centenaires et ces projets innovants. La ville maritime attire des promoteurs. Mais il faut d’abord s’assurer de trouver un lit. La délégation venue par l’avion de brousse s’est débrouillée comme elle a pu. Mine défaite hors saison. Il faut aller à l’essentiel, sans avoir à attendre, mettre le cap sur le Point d’atterrage! Surprise! Fièrement, pimpant neuf, de son bleu, rouge et jaune, le drapeau tricolore flotte au vent. Les extérieurs sont d’apparence correcte, rien à envier à une succession de villas sud-africaines. La clôture en barres de fer métallique fait penser à du grand art, tout comme le sol dont l’entrée en pavés force l’admiration. Dans les jardins, on aperçoit deux types de lampes, les unes couchées au sol pour illuminer des fleurs à venir, les autres plantées. L’homme ou l’entreprise qui a conduit ces travaux doit avoir du goût... Mais des parties de sol servant de bacs de fleurs restent encore nues. Par endroits, il manque du gazon... Si cela n’est pas un préalable à la cérémonie de remise reprise, du travail doit être fait pour parachever l’ouvrage. Le jour du passage des témoins, aucun détail ne devrait être négligé. Après les extérieurs, au tour des parties nobles. Ici, tout est ravissement. Couloirs et pièces sont de parfaites œuvres d’architecture moderne. Très fonctionnelles. Les climatiseurs répondent et envoient le froid nécessaire au bon fonctionnement d’un matériel électronique très sensible. Les racks en forme de grosses armoires qui enferment les équipements sont debout, tout comme les écrans d’ordinateur. En revanche, pas un meuble et les ordinateurs traînent au sol... Rien à signaler: tout est en règle. Le système de surveillance électronique est en place. Se courbant pour naviguer sur un écran, un agent nous fait visionner l’arrivée et le déploiement de la délégation. Aucun mouvement ne peut être ignoré, haute sécurité oblige! «Tout est en règle. Il n’y (suite en page 8). Le gouvernement réaffirme son engagement à accélérer le processus de la réforme de la police L a loi organique portant organisation et fonctionnement de la PNC prévoit un moratoire de 3 ans pour que celleci s’adapte aux dispositions de sa réforme. Etat des lieux. Véritable plate-forme de dialogue et d’échange entre les différentes parties prenantes de la réforme de la police, le Comité du suivi de cette réforme a tenu, le 26 avril 2013, sa 8è réunion plénière. Cette réunion intervient au moment où le gouvernement vient de réaffirmersonengagement d’accélérer le processus de cette réforme, notamment à travers l’adoption, lors du conseil des ministres, le 8 avril 2013, du plan quinquennal budgétisé de la réforme de la police nationale. A la réunion politique précédente du Comité de suivi de la réforme de la police (CSRP), le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Richard Muyej Mangez, avait annoncé ses priorités pour la réforme de la Police nationale congolaise (PNC). Ces priorités, souligne-t-il, s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du président de la République, Joseph Kabila Kabange, sur la révolution de la modernité, ainsi que le programme d’actions du gouvernement. Trois axes avaient été mis en exergue, à savoir: la programmation et la budgétisation des projets de la réforme ; la finalisation du cadre légal et réglementaire et enfin l’accélération de la mise en œuvre de la réforme. «Aujourd’hui, estime le ministre de l’Intérieur, il est temps de faire le bilan du travail effectué depuis et de présenter les premières avancées. De même, il est l’heure d’impulser une nouvelle dynamique à la réforme du secteur de sécurité en général et celle de la police en particulier». Ce document de programmation nationale répond à trois objectifs. Il définit les priorités du gouvernement dans la réforme de la police ; il détermine, à titre indicatif, les ressources nécessaires à mobiliser pour la mise en œuvre ; enfin, il permet auxpartenairestechniques et financiers de s’aligner sur les priorités définies par le gouvernement r-dcongolais. Par ailleurs, le plan d’action quinquennal s’inscrit dans le processus de la réforme et découle du 300 policières et policiers de Kinshasa formés à la police de proximité. DR. cadre stratégique à long terme sur 15 ans (20102025), validé par le CSRP à la fin de l’année 2009. Il circonscrit les axes d’intervention et les domaines prioritaires dans lesquels il convient de poursuivre et de renforcer la réforme de la police à l’horizon 2016. Sur le plan politique, ce plan d’action offre également une réponse partielle à l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la R-dC, signé par le président de la République, le 24 février 2013, qui demande au gouvernement de la R-dC de «Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police». Pour le ministre Muyej, le commissaire général de la PNC doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ce plan. Dans ce cadre, il a décidé d’installer un dispositif de mise en œuvre au sein même du commissariat général, qui pilote la réalisation effective des projets relatifs à la réforme de la police. Un plan opérationnel le complètera, en planifiant des différentes activités prioritaires dans le temps sur base d’une répartition partagée des tâches. Le cap est fixé. Le gouvernement réaffirme sa volonté d’accroitre sa part de financement de la réforme de la police. A ce sujet, il s’attèle à l’élaboration d’un projet de loi de programmation portant sur les dépenses d’investissement et de fonctionnement relatives à la mise en œuvre de la réforme de la police qui s’inspire de la budgétisation indicative annexée au plan d’action quinquennal. Le ministre de l’Intérieur présentera et défendra ce projet de loi au Parlement, pour son adoption au cours de cette année, afin que cette loi de programmation génère le plus rapidement possible des effets sur les lois de finances. Audelà des financements de la réforme elle-même, le budget de l’Etat continuera de prévoir des augmentations pour le fonctionnement de la police. Particulièrement les augmentations de salaires des policiers, dès que la loi portant statut des policiers sera promulguée et appliquée. Le gouvernement compte, dans ce processus de la réforme de la police, sur une société civile et des partenaires engagés, comme l’Union Européenne, la coopération britannique (DFID), la MONUSCO, l’EUPOL, la coopération japonaise (JICA), le PNUD, l’Angola, l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne, la Suède, la Belgique, les États-Unis d’Amérique, etc. C’est dire que le PAQ est dorénavant l’instrument de référence par excellence de toutes les actions dans le domaine de la réforme de la police. Le PAQ n’est pas uniquement le plan du gouvernement. C’est aussi le plan de la police, des partenairesinternationaux, de la société civile et in fine de la population. Pour qu’ensemble, on gagne le pari de disposer d’une police moderne, républicaine, apolitique, professionnelle, qui réponde aux standards internationaux, à la hauteur de la grandeur et des ambitions de la R-dC. Maintenant que le PAQ est approuvé par le gouvernement, le SE/CSRP articulera l’essentiel de ses activités autour de la coordination des appuis des partenaires dans le cadre de ce plan d’action. Et pour ce faire, des réunions techniques seront davantage organisées ; le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de ce plan d’action en proposant les ajustements nécessaires en vue d’atteindre les objectifs fixés ; la sensibilisation de tous à la réforme de la police ; la poursuite de l’élaboration des textes d’application de la loi organique et de la loi portantstatutdupersonnel de carrière de la PNC, dès qu’elle sera promulguée ; la conceptualisation de la réforme là où les besoins se font encore sentir. Pour rappel, en adoptant la loi organique de la PNC, le législateur r-dcongolais a opté pour une police, service public, civil, accessible et à l’écoute de la population. Cette innovation nécessite d’importants travaux préparatoires de fond pour l’élaboration des textes d’application de ladite loi. Actuellement, en ce qui concerne les textes d’application de la loi organique de la PNC, 3 textes d’application ont été élaborés et transmis au gouvernement. Il s’agit de l’avant-projet de décret relatif à l’organisation et au fonctionnement du commissariat général, l’avant-projet de décret relatif au service juridique et du contentieux et de l’avant-projet de décret relatif à l’organisation et fonctionnement de la Direction générale des écoles et formations. Six textes sont en cours de finalisation. Il s’agit de quatre décrets devant déterminer l’organisation et le fonctionnement des structures de la PNC prévues par l’article 24 de la loi organique : le Conseil supérieur de la police ; l’Inspection générale de la PNC ; les commissariats provinciaux ; les Unités territoriales et locales ; un projet de loi de programmation portant sur les dépenses d’investissement et de fonctionnement relatives à la mise en œuvre de la réforme de la police nationale congolaise (prévue par la loi organique dans son article 90) ; un projet de décret portant création, organisation et fonctionnement des conseils locaux de sécurité dans le cadre de la police de proximité. Sept autres textes sont au niveau des travaux préparatoires. S’agissant des textes d’application de la loi portantstatutdupersonnel de carrière de la PNC, 2 textes d’application ont été élaborés, à savoir l’avant-projet de Code de déontologie et celui relatif aux Conseils d’enquête et de discipline. La loi organique portant organisation et fonctionnement de la PNC prévoit un moratoire de 3 ans pour que la PNC s’adapte aux dispositions de cette loi. Grâce aux efforts conjugués, la R-dC est en passe de se doter de textes qui précisent les missions de différentes structures de la PNC. Dans le cadre de l’expérimentation de la police de proximité consacrée par la loi organique comme nouveau mode de fonctionnement des services de police, plusieurs activités ont été réalisées tant à Kinshasa que dans les 3 villes pilotes : Matadi, Kananga et Bukavu. Il s’agit notamment de la formation de 1.480 policiers sur 2.220 prévus ; la construction et l’équipement des centres de commandement, de coordination et de contrôle des opérations (C3C) au commissariat général ainsi que dans les trois villes pilotes. Parallèlement à l’érection de cet outil de commandement, le gouvernement finance le projet d’installation d’un call center, dénommé projet 112, qui apportera à n’en point douter une valeur ajoutée réelle dans la sécurisation de la populationenpermettantà la police d’être d’avantage à l’écoute et plus proche de la population. Enfin, en ce qui concerne la police de proximité, un autre projet d’expérimentation est en cours d’exécution à Bunia, où les premières constructions des commissariats et souscommissariats ont débuté. S’agissant des nouvelles technologies de l’information, la mise en place d’un réseau intranet, dont les VSAT sont en cours d’installation, permettra de faciliter et de sécuriser les communications du niveau central jusqu’au plus bas échelon de la police. En ce qui concerne la formation, il y a lieu de noter le début de formation de base au profit des policiers non formés en attendant la mise en œuvre des programmes de formations classiques. A cet effet, le commissariat général se prépare à organiser la formation de 5.500 policiers qui seront recrutés sur l’ensemble du territoire national. En outre, il y a lieu d’épingler la mise à disposition, par le gouvernement, du site devant accueillir l’académie de police. Enfin, plusieurs autres projets sont en train d’être développés dans le domaine de la formation, de la lutte contre les violences basées sur le genre, de la logistique et du budget et finances. Tous ces projets de la mise en œuvre de la réforme connaissent des écueils de divers ordres qui risquent de préjudicier la programmation et la conduite de la mise en œuvre. Les difficultés rencontrées sont essentiellement d’ordre législatif, financier, matériel et technique. SIPA MUNDELE n La précision du fait La recherche du détail La puissance du verbe La pertinence de l’analyse La force d’un média. www.lesoftonline.net | wwww.lesoft.be Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 18. le Journal de qualité par excellence since 1989 reportage | Sans opérateurs, la Station ne vaut pas un penny (suite de la page 7). a rien à signaler», s’assure l’agent, satisfait de sa démonstration, avant de nous inviter à visiter la salle des batteries de réserve, puis les trois énormes groupes électrogènes de secours protégés sous un abri. C’est la norme... Signe qu’il est impensable que la station tombe un jour en panne à la suite d’un manque d’alimentation électrique. Si tout est en règle, il existe un point qu’il reste à visiter: le Beach Man Hole, sur la berge de l’océan, le point de rencontre où le câble sous-marin à fibre optique du consortium WACS rencontre celui sous-terrain à fibre optique construit par le Chinois CITCC et qui portera le haut débit à l’intérieur du pays. En mai 2012, au passage du ministre, dès le lendemain de sa prise de fonctions, ce point de rencontre n’était qu’une chambre de visite béante qui ressemblait à une bouche conduisant vers un couloir souterrain. Il était prévu d’y ériger un ouvrage de maçonnerie. Bientôt, il va faire nuit! Les véhicules se précipitent en glissant sur du macadam tout noir, tout propre, qui redonne de la valeur au site... à la berge, tout est achevé. Un an plus tard, le trou béant a disparu. Sauf à planter du gazon et à ériger un jardin de fleurs en vue de stabiliser le sol, on n’attend plus que les hôtes de marque. Tout comme tout Muanda. Depuis des mois, les habitants ont rafraîchi les murs des maisons et balaient les devants des habitations. Ils savent que la ville attend un événement et ne comprennent pas l’interminable attente. «à quoi jouent ces Messieurs de Kin?», s’énerve un jeune. «Pourquoi l’inauguration se faitelle attendre?» Qui doit et comment répondre? Avons-nous les bonnes informations? Le ministre Kin-kiey a annoncé une première fois la date du 26 mars. Retenue dans l’agenda de nombre d’autorités devant faire le déplacement, à la toute dernière minute, WACS a fait savoir que son compte en banque n’avait pas reçu le solde des 3 millions USD dû par l’état pour confirmer la cérémonie de remise reprise. Là où un simple SWIFT aurait suffi pour mettre le consortium en confiance, WACS a exigé la réalisation effective de l’opération. Il réclame l’inscription physique de ce fonds dans son compte. Quand cela arrive, on est déjà au-delà du 26 mars! Mais, au lendemain de la réception de ce solde, Le gouverneur du Bas Congo Jacques Mbadu Nsitu lors de l’audience accordée au ministre des PT&NTIC Tryphon Kin-kiey Mulumba dans son cabinet de travail à Matadi. le soft numérique-De paulin. le consortium adresse une sympathique correspondance officielle à la partie congolaise, explique que le pays ne doit plus rien désormais au consortium qui, fort de ce paiement, fixe la date du 19 avril comme celle de la tenue de son conseil d’administration à Muanda. C’est le protocole de remise reprise. C’est à cette date que la station jusqu’ici sous la responsabilité de l’équipementier français Alcaltel-Lucent, serait réceptionnée par WACS, qui, à son tour, après une inspection de routine, la remettrait à la partie congolaise. C’est le protocole. Tout logiquement, WACS annonçait pour le 22 avril le jour de cette remise reprise qui coïnciderait avec l’inauguration et la miseenfonctionnement de la station et de la connexion internationale. Kinshasa attendait ce 22 avril qui n’a pas tenu non plus promesse. Qu’est-ce qui a coincé? Pourquoi ce deuxième ou troisième report? Le ministre veut savoir… Lors des préparatifs du Sommet de la Francophonie, il avait été annoncé que la connexion internationale à la fibre optique allait être réalisée avant ces Assises. Réunie au cabinet du ministre, une équipe de crise avait voulu donner des capacités aux hôtes de marque et aux nombreux journalistes attendus... Il faut faire état de la «particularité» du «Système WACS», d’après ce qu’on en sait, et noter que ce ne sont pas les états qui représentent les pays au consortium, ce sont les opérateurs «historiques». Vodacom, Telkom, MTN Group, Broadband Infraco, Tata Communications/Neotel (pour l’Afrique du Sud), Togo Telecom (pour le Togo), Telecom Namibia (pour la Namibie), Portugal Telecom/Cabo Verde Telecom (pour le Cap Vert), Congo Télécom (pour le Congo Brazzaville), Angola Cables (pour l’Angola) et l’OCPT depuis transformée en SCPT (pour la RDC). à toutes les réunions de WACS où toutes les décisions sont prises et annoncées, notre pays est représenté par la SCPT (Société congolaise des Postes et télécommunications) et c’est par elle via son administrateur-directeur général a.i Patrice Mbatika que le pays est informé des annonces de WACS. à Matadi, sur le chemin de retour, lors d’un deuxième night stop et à l’issue d’une visite au gouverneur, pressé de questions des journalistes, le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba réfléchit à haute voix, en posant une série de questions. «Alors que la République ne doit plus aucun sou à WACS, pourquoi WACS ne s’est pas rendu le 19 avril à Muanda comme il nous l’avait annoncé lui-même? Pourquoi ce troisième report qui n’obéit à aucune logique? Avons-nous eu à ce jour les bonnes informations? Ne faut-il pas penser à mettre en place une structure d’accompagnement qui prenne directement contact avec WACS pour savoir exactement de quoi ça retourne»? Au cabinet des PT&NTIC, on a juré que plus que jamais, le pays doit connaître la date de l’inauguration de son Point d’atterrage. Pour tout boucler, une dizaine de jours suffiraient. Mais la SCPT a besoin d’une petite trésorerie. En réalité, rien de si important! Mais la SCPT en est cruellement dépourvue! Elle aurait pu lever les fonds sur le marché interbancaire local qui déborde de crédit, fait du crédit à qui jouit du crédit! On ne prête qu’aux riches! La tragédie! Partout où elle a frappé à la porte, la réponse a été courtoise, si ce n’est le dédain! La SCPT n’a que ses yeux pour pleurer. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 8. Se pose le problème de crédibilité et de compétence. L’entreprise publique se tourne vers l’état propriétaire - le Père bienfaiteur - dont les comptes sonnent creux et en proie à moult demandes et n’a pas la mémoire courte. Il se rappelle le passé tout récent et peu glorieux de l’entreprise... Résultat des courses, il faut attendre, attendre, attendre! Jusqu’à quand? à ce train, côté opérateurs sans lesquels le Point d’atterrage ne vaut pas un penny, les derniers lambeaux de crédibilité se désagrègent. à se demander paradoxalement si le satellite n’est pas le mal nécessaire! C’est franchement à dormir debout! Car il faut penser aux rings métropolitains à construire dans les villes et cités. Ni la SCPT, ni l’état n’ont un sou. Il faut du capital, du gros. Seule façon de mettre un Secteur porteur sur orbite et de booster l’économie numérique. La quadrature du cercle... L’état doit s’assumer s’il veut porter la croissance, aller à l’émergence, sur la voie de l’Inde et de l’Amérique latine. Lever les options et aller de l’avant pour un projet dont la longue attente plombe les affaires. T. Matotu n prestige de l’auto | Le Station Wagon de Land Cruiser V8 A à l’intérieur, le restylage des instruments de bord donne une touche plus design et pour les équipements Toyota annonce une amélioration du système de l’antipatinage. Drréservés. pparu en 2007, le Land Cruiser V8 subit quelques modifications pour sa version 2012. Nouveau design avec un gros bouclier avant qui cependant a moins de porte à faux que le précédent, des antis brouillards encastrés, une calandre massive encadrée par des optiques intégrant des LED pour le jour et des projecteurs bi xenon HID. Les rétroviseurs intègrent un rappel de clignotant et une caméra latérale. De nouvelles jantes en 18" ou 20" équipent les versions Légende et Lounge. à l’arrière, ce sont les optiques qui sont modifiées en s’inspirant du design des feux avant. à l’intérieur, l’habitacle est toujours aussi fonctionnel et la qualité de finition est premium. La console centrale est revu et plus ergonomique mais toujours aussi élégante avec une finition noir laquée. Le moteur V8 turbodiesel de 4.461 cm3 du Land Cruiser Station Wagon V8 2012 évolue pour satisfaire aux normes antipollution Euro 5. Ainsi, accouplé à une boîte automatique six vitesses, il développe 272 ch à 3.600 tr/min et un couple impressionnant de 650 Nm à 1 600-2 800 tr/min. Assistance en tout terrain. Crawl Control avec assistance au braquage. En position L4 (gamme courte 4X4) et si la voiture roule à moins de 25 km/h, il est possible de solliciter le régulateur de progression lente Crawl Control soit seul, soit conjointement à la Sélection Multi-Terrain. Ce dispositif aide à monter ou descendre une déclivité au pas, ou encore à libérer un véhicule coincé, sans avoir à toucher aux pédales. Il comporte maintenant cinq pas de réglage de Version 2013, petit tout du propriétaire L la vitesse. Nouveauté: ce système s’adjoint une assistance au braquage qui permet au conducteur d’effectuer des virages extrêmement serrés d’un coup, sans s’y reprendre par une marche arrière. Opérationnelle en-dessous de 10 km/h, cette fonction réagit aux sollicitations de la direction en freinant la roue arrière située du côté où tourne la voiture. La force de freinage de la roue augmenteautomatiquement avec l’angle de braquageréduisant ainsi le rayon de braquage du Land Cruiser. Sélection Multi-terrain. Le système de Sélection Multi-terrain du Land Cruiser Station Wagon V8 2012 modifie automatiquement les systèmes d’accélération, de freinage et de contrôle de motricité en fonction des conditions rencontrées en tout-terrain, afin de fournir au conducteur une maîtrise et une motricité maximales, quel que soit le scéna- rio. La boîte de transfert étant en position L4 (gamme courte 4x4), ce dispositif permet de choisir entre cinq types de terrain: Boue et sable, Cailloux instables, Terrain bosselé, Rochers et poussière, et enfin Rochers. Quand la Sélection est active, le nouvel écran Multi-terrain affiche automatiquement sur l’écran de navigation de 20 cm (8») le champ de vision autour du véhicule. Quel que soit le mode retenu, il est possible de bloquer le différentiel central pour plus encore de motricité et même également le différentiel arrière dans les conditions extrêmes. Caméras et écran Multiterrain. D’un fonctionnement parallèle à celui de la Sélection Multi-terrain, le nouvel Écran Multiterrain présente les images reçues de quatre caméras extérieures sur l’écran de navigation de 20 cm (8»). En tout-terrain, il donne au conducteur une large vision des abords immédiats du Land Cruiser Station Wagon V8 2012 qui échappent à sa vue directe, en marche avant comme en marche arrière. En plus des caméras avant et arrière, le système repose sur des caméras intégrées aux rétroviseurs extérieurs et capables de filmer vers l’avant ou vers l’arrière. Grâce au mode d’affichage multiple, il est possible de visualiser, au choix, l’avant et les côtés simultanément ou indépendamment. Lorsque l’on passe la boîte automatique en marche arrière, l’affichage bascule automatiquement en vue arrière. La caméra frontale est équipée d’un objectif grand angle afin d’assurer la plus large vision possible. Les zones classiquement hors champ de vision, du bord avant du capot à 50 cm devant le bouclier, deviennent alors visibles. L’Écran Multiterrain affiche aussi tout un ensemble de rensei- gnements supplémentaires sur les vues avant et latérales, y compris le champ de vision des caméras et l’emplacement des obstacles détectés par le sonar. Qui plus est, pour aider le conducteur à évaluer les distances et à éviter les écueils, il affiche la position au sol des pneus avant et arrière, des lignes de guidage liées à la direction prédisant le trajet des pneus avant, ainsi que des lignes parallèles matérialisant la largeur et la longueur du véhicule. Affichage de l’angle de braquage des roues En complément des lignes de guidage prédisant le parcours des roues, le Land Cruiser Station Wagon V8 2012 dispose d’un affichage de l’angle de braquage des roues. Il s’actionne via le commutateur multifonction lorsque la Sélection Multi-terrain est activée, et projette en temps réel des lignes de guidage liées au braquage de la direction, sur l’écran couleur TFT haute résolution LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 17. de l’ordinateur de bord. En se déplaçant par sept incréments, elles renseignentenpermanence le conducteur sur le changementd’angledes roues, de 0 à 45°. Cet affichage est également commode pour se garer, en rappelant d’un coup d’oeil l’angle de braquage et l’orientation des roues. assistance hydraulique variable Sur le Land Cruiser Station Wagon V8 2012, la direction assistée hydraulique très robuste dispose désormais d’une assistance variable VFC (Variable Flow Control) : celleci procure une réponse et un ressenti directs à vitesse de croisière, tout en facilitant les manoeuvres de stationnement. Un réglage spécifique à la conduite tout-terrain stabilise l’assistance directionnelle, ce qui permet au conducteur de percevoir précisément le niveau d’adhérence des pneus en toutes circonstances. orsque le Station Wagon Land Cruiser V8 213 s'ébroua très gentiment dans la boue, cela fait les affaires du photographe. Sur cette nouvelle version de Toyota VDJ200, l'évolution de style n’est pas flagrante au premier coup d’œil. Petit tour du tour donc du propriétaire avec à l’extérieur une nouvelle face avant avec un nouveau bouclier intégrant des phares antibrouillard, une calandre à lames chromées et des blocs optiques à LED. Des nouvelles jantes font leurs apparitions et des rétroviseurs redessinés. à l'intérieur, le restylage des instruments de bord donne une touche plus design et pour les équipements Toyota annonce une amélioration du système de l'antipatinage. Lors de franchissement, le conducteur pourra s'appuyer sur le «Craw Control» agissant comme un régulateur de vitesse pour terrains accidentés. à ce jour, ce nouveau Land Cruiser VDJ200 ne dispose que d'une seule motorisation pour le marché japonais. Il s'agit du V8 de 4,6 l développant une puissance de 318 chevaux et 460 Nm de couple associé à une transmission automatique. Déjà commercialisé au Japon, Toyota n’a par contre pas encore communiqué de date pour une distribution de son SW sur d’autres marchés, l’Europe y compris. Et le marché africain - dont celui de R-dC - attendra. Sauf à se rendre au pays du Soleil levant. mon porte-monnaie | La BGFI Bank RDC montre ses griffes E La façade art-décor sur le 30 juin du nouveau siège de la BGFI Bank RDC dont le ruban symbolique est coupé par le PM Matata en présence du gouverneur Masangu. dréservés. n prononçant mardi 30 avril le discours d’inauguration du nouveau siège de la BGFI Bank RDC, le gouverneur JeanClaude Masangu Mulongo n’a pas tari d’éloges à l’endroit de cette banque dont la maison mère est gabonaise. «En seulement 24 mois d’activités, cette banque affiche des taux de croissance d’au moins deux fois la moyenne des taux de l’ensemble du secteur bancaire (...), à savoir, le total bilantaire et le volume des crédits et des dépôts». Puis: «Son réseau d’exploitation s’étend selon son plan d’implantation initial en dehors de Kinshasa. La banque est déjà à Matadi. Et d’ici peu, elle sera à Lubumbashi, MbujiMayi et Bunia». Puis: «S’agissant des indicateurs des ratios prudentiels, ceux de BGFI Bank sont au beau fixe. La banque est solide et est soutenue par sa maison mère basée à Libreville au Gabon, laquelle, soit dit en passant, a une surface financière de USD 600 millions de capital, et un total bilantaire de USD 6 milliards. Notons enfin qu’elle a été classée 1ère en Afrique Centrale et 43ème parmi les 500 premières banques africaines en 2012». Un exemple à suivre. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1224 | PAGE 9. ma vie | Pour remédier au chômage des jeunes, la recette passe par des solutions immédiates et à court terme D evenu une constante de la situation économique, le chômage touche plus de 80% de la population active, particulièrement les jeunes. Des analystes socio-politiques estiment que tout espoir de paix durable en R-dC passe par l’emploi des jeunes ou la création des conditions socioéconomiques qui permettent aux jeunes de disposer des ressources suffisantes pour se prendre en charge. Qu’entend-on par jeunes? Les causes du chômage sont les mêmes en R-dC que dans l’ensemble des pays africains au sud du Sahara. Gumissi Mutume souligne: «Le chômage en Afrique s’explique par un ensemble complexe de facteurs, notamment la stagnation ou la morosité d’économies qui ne croissent pas rapidement pour produire suffisamment d’emplois pour une population en hausse. D’après des spécialistes du développement, il faudrait que l’économie africaine croisse de 7% par an pour que l’on puisse réduire de moitié d’ici à 2015 le pourcentage des personnes vivant dans la pauvreté, objectif adoptéparlacommunauté internationale». Et de poursuivre : «Les faibles taux d’alphabétisation et les systèmes éducatifs qui ne dotent pas les jeunes des compétences nécessaires alimentent également le chômage». A ces facteurs générateurs de chômage qui sont communs à tous les pays africains subsahariens, il y en a qui sont spécifiques aux pays post-conflit (ou en conflit) comme la R-dC. Au sujet de ces pays, Gumissi Mutume écrit : «Dans un certain nombre de pays africains, le chômage des jeunes s’inscrit dans un cercle vicieux. Les jeunes chômeurs risquent davantage de gonfler les rangs des mouvements rebelles, des armées et des milices progouvernementaux qui s’affrontent lors de nombreuses guerres du continent. La guerre ne fait ensuite qu’aggraver le chômage du fait de son impact sur l’économie, l’infrastructure et les ressources humaines. Il s’agit donc de mettre fin à ce cercle vicieux, déclare Joseph Legwaila, secrétaire général adjoint de l’ONU et conseiller spécial pour l’Afrique. Pour cela, il est indispensable que les jeunes (entre 15 et 35 ans) soient occupés de façon productive. Dans un rapport récent de l’ONU sur le chômage des jeunes et l’insécurité en Afrique de l’Ouest, le taux de chômage élevé des jeunes des deux sexes dans cette région est qualifié de «bombe à retardement». D’après ce rapport, les progrès et la sécurité de toute la région sont menacés par le nombre croissant des jeunes qui n’ont aucune possibilité de pouvoir un jour gagner leur vie correctement. Ce qui est dit des pays postconflit ouest-africains, est valable pour la R-dC. Qui est un pays post-conflit. D’abord des emplois Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, aussitôt arrivé aux affaires, a marqué sa détermination à mettre fin à la délinquance juvénile en utilisant des grands moyens. Parmi ces moyens, il y a bien sûr la rigueur de la loi qui doit être strictement appliquée désormais à l’endroit des hors la loi. Mais il est tout à fait conscient que la répression, aussi forte qu’elle soit, ne viendra jamais totalement à bout des «Kuluna» qui sont tous presque des jeunes sans emploi et donc confrontés à une situation sociale souvent lamentable. Voilà pourquoi il a prévu, dans son programme une panoplie d’objectifs socio-économiques visant la réduction du chômage des jeunes et de la pauvreté. Faisant preuve d’honnêteté intellectuelle, Matata Ponyo commence par faire l’état des lieux du secteur de l’emploi en R-dC : «Le taux de chômage en R-dC, selon les statistiques officielles, tournerait autour de 80% de la population active (15 à 64 ans). Abstraction faite des travailleurs informels et des exploitants agricoles familiaux, le même taux de pauvreté dans les milieux ruraux avoisinerait les 76%. De ces statistiques, la proportion des jeunes sans travail et pauvre va toujours croissant à cause de l’augmentation rapide de la population». Le constat fait par le Premier ministre r-dcongolais, n’est pas très loin de celui fait, en 2008 par Gumissi Mutume selon lequel, en 2003, les jeunes (de 15 à 24) représentaient 63% des chômeurs en Afrique subsaharienne alors qu’ils ne constituaient que 33% de la population. Dans son plan d’action, Investir dans la jeunesse, un impératif A u total, 13.552 emplois ont été créés, en 2012, en R-dC, a indiqué le ministre r-dcongolais de l’Emploi et du Travail, Modeste Bahati Lukwebo, le 1er mai 2013, à l’occasion de la fête internationale du travail. Dans les détails, 1,925 emplois ont été créés dans le secteur primaire, 2,558 dans le secteur secondaire et 9,069 dans le secteur tertiaire, a-til précisé, s’appuyant sur des statistiques récentes. Tout en saluant «des efforts entrepris pour la promotion de l’emploi, du travail décent, de la formation professionnelle et de la protection sociale», Bahati Lukwebo a fait savoir que «malgré cette tendance d’absorption du chômage, l’impact reste insignifiant par rapport au pourcentage très élevé des chômeurs». Pour lui, il y a nécessité d’«agir en urgencecontrelechômage en général et celui des jeunes en particulier, cette tranche d’âge constituant la main-d’oeuvre la plus importante de la nation». D’après le PNUD, qui cite une étude sur le chômage en R-dC, les jeunes de 15 à 24 ans vivant en milieu urbain sont plus touchés par le chômage. Leur taux de chômage (32,23%) est largement supérieur à la moyenne nationale (17,8%). Investir dans la jeunesse est un impératif pour la R-dC qui compte sur une population de 68 millions d’habitants, 22 millions de jeunes au chômage. À la recherche d’une nouvelle orientation, le PROYEN (Youth Employment Network) avait organisé à Kinshasa, en décembre 2010, une réflexion sur la problématique de l’emploi des jeunes dans notre pays. Les participants étaient arrivés à la conclusion que les secteurs de l’agriculture et des infrastructures sont les deux domaines qui puissent actuellement occuper la jeunesse r-dcongolaise. Rappel des faits. Tout est parti de la lettre du président de la République, Joseph Kabila Kabange, du 22 mai 2005, adressée au secrétaire général des Nations Unies avec le vœu du gouvernement r-dcongolais de se joindre au Réseau pour l’emploi des jeunes (YEN) aux fins de pouvoir mieux tenir l’engagement pris en vertu de la Déclaration des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Cet engagement consiste à formuler et appliquer les stratégies qui donnent aux jeunes, partout dans le monde, une chance réelle de trouver un travail décent et durable. En réponse à cette démarche, Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations Unies, avait félicité le président de la R-dC pour cette initiative combien louable et l’avait invité à continuer à œuvrer dans le concert des nations et en partenariat avec les agences des Nations Unies pour la réalisation de ces objectifs. Le plan d’action national pour l’emploi des jeunes a bénéficié, pour son élaboration, de l’appui technique et financier du Bureau international du travail (BIT) et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce plan, selon un rapport du ministère de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a l’avantage de prévoir, pour une période expérimentale de 3 ans, soit de 2009 à 2011, un coût de 4.545.000 dollars comme mobilisation externe. Des observations de taille méritent d’être épinglées : «Un nombre important des jeunes étudient mais peu ont accès à un emploi décent, réellement productif et rémunérateur. De cette façon, bon nombre de jeunes sont sous-employés, réduits au chômage, à la recherche d’un emploi ou situés entre deux emplois, ont des durées de travail inacceptables, dans les emplois informels, intermittents et instables». Dans les recommandations de 2010, les participants à cet atelier déploraient l’absence de redynamisation de l’emploi : «Que l’État fasse partir à la retraite ceux qui remplissent les critères fixés par la Fonction publique en R-dC. Ces derniers, en gardant leurs postes, donnent de la peine aux jeunes qui veulent bien être engagés». Au PROYEN, on note que le gouvernement avait besoin de ce plan d’action pour l’emploi des jeunes. Que les moyens humains existent, cependant, les moyens financiers font défaut. Les participants à cet atelier avaient préconisé dans un premier temps que 138.548 emplois jeunes puissent être créés dans le secteur agricole et 120.000 dans celui des infrastructures. Ces emplois exigent un investissement de 500 millions de dollars. La R-dC, aux vastes campagnes, peut revendiquer le rôle présumé de «grenier d’Afrique» grâce aux immenses ressources humaines et naturelles inexploitées. Cette prétention de mère nourricière de l’Afrique reste encore lettre morte en raison de plusieurs contraintes et difficultés liées au manque d’équipement pouvant donner de pratiquer une agriculture intensivement moderne. «La campagne, source naturelle des paysages variés, vit et se transforme au rythme des activités humaines plus particulièrementagricoles. Lorsque ces activités prospèrent bien, la vie des hommes change. Mais quand la nature domine, l’homme cède le pas, les activités diminuent et la vie se meurt», analyse Paulin Ossit du ministère de l’Agriculture. Les indicateurs socioéconomiquescomparatifs, indique-t-il, classent le pays au bas de l’échelle suivant les critères des Nations Unies. NZILA MUNGENGA SENDA n Matata Ponyo donne toute la mesure de l’état de pauvreté dans lequel se trouvent ses concitoyens lorsqu’il dit : «Evalué à 71%, le taux de pauvreté de la R-dC reste parmi les plus élevés d’Afrique. Et l’indice de développement humain (IDH) est estimé à 0,239, en 2010, contre une moyenne de 0,389 pour les pays d’Afrique subsahariens». La situation de l’emploi est donc préoccupante en R-dC. Aggravée par d’autres facteurs négatifs, cette situation n’est certainement pas étrangère à la montée de la violence et de l’agressivité dans le pays. C’est donc avec un sens élevé de responsabilité que le chef de l’équipe gouvernementale, a mis sur pied un programme d’action qui prévoit de développer et créer des initiatives innovantes d’emplois pour les jeunes désœuvrés, les pauvres et les villageois (cantonnage manuel, agriculture, coopératives des travailleurs, micro crédits…) ; de créer et renforcer les centres d’incubation en vue de favoriser la création d’emplois par la formation et l’encadrement des petits opérateurs privés ; de finaliser le processus d’élaboration de la politique nationale de promotion et de la formation professionnelle. Le programme a également pour objectifs de rendre opérationnel le dispositif institutionnel de micro finance en vue de libérer les initiatives entrepreneuriales dans les milieux ruraux et semi-ruraux ; d’assurer le paiement régulier des fonctionnaires de l’administration publique…); de doter des moyens conséquents les organismes publics et privés chargés de la promotion de l’emploi et de la lutte contre la pauvreté (dont l’INPP) ; de renforcer les capacités techniques et financières d’encadrement et d’appui à la PME en vue de soutenir l’initiative privée et l’emploi tant dans les centres urbains que ruraux; d’accroître substantiellement le taux d’accès au crédit de long terme pour les PME/ PMI qui s’installent dans l’arrière-pays. La promotion de la classe moyenne et la protection du petit commerce, la consolidation et l’extension des activités de micro finances, la promotion de la croissance des secteurs économiques clés, le développementdusecteur agricole, élevage et pêche sont également des voies et moyens préconisés par le Premier ministre Matata Ponyo pour réduire le chômage et la pauvreté, notamment dans les milieux des jeunes, par la création des emplois. L’objectif global est de parvenir à réduire de moitié le taux de pauvreté en 2016. Ancien secrétaire exécutif de la CEA, Makho Dado Sarr, souligne : «Etant donné leur importance pour le développement des pays à faible revenu, les documentsstratégiquesde réduction de la pauvreté (mis au point avec l’aide de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire international) pourraient constituer un bon outil de la promotion de l’emploi des jeunes». En dehors des jeunes qui ont été privés de l’emploi ou de la scolarité, il y a ceux, nombreux, qui ont été démobilisés des milices rebelles dans le cadre du programme DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion). Face à la recrudescence de la délinquance juvénile, l’on doit se demander si l’objectif du programme DDR a été atteint en R-dC. Au Libéria et en Sierra Leone, par exemple, 8% seulement des jeunes anciens combattants des milices étaient e réellement intégrés dans la société grâce à un emploi. En l’absence de statistiques, il est probable qu’en R-dC, le taux de réinsertion des ex-jeunes combattants soit de loin minime. Les travailleurs r-dcongolais ne représentent que 4% de la population active. Selon Ernest Korouma, le chômage des jeunes constitue avec la corruption et le trafic illicite de la drogue, des dangers majeurs pour la paix et la sécurité. J-CHRISTOPHE MUYAYA n Des jeunes voient l’entreprenariat et l’innovation un moyen de réussite L ’Afrique a fait la charité pendant trop longtemps. L’histoire traditionnelle à son propos a été celle d’un continent si pauvre qu’il ne peut pas par lui-même se libérer du carcan de la pauvreté, celle d’un continent frappé par la peste de la corruption et de situations économiquesdramatiques. La solution habituelle à ce bourbier, colportée par nos gouvernements à la communauté internationale a été celle de l’aide étrangère. Dans un Policy brief du bureau du conseiller spécial pour l’Afrique aux Nations Unies (OSAA) et de l’Initiative NEPAD-OCDE sur l’investissement en Afrique pour les décideurs africains et leurs partenaires de développement on peut lire : «L’Afrique reçoit environ 36% de l’aide mondiale totale, plus que toute autre partie du monde». Au cours des quatre dernières décennies, l’aide à l’Afrique a quadruplé, passant de près de 11 milliards à 44 milliards de dollars, avec une augmentation nette de près de 10 milliards de dollars au cours de la période 2005-2008 seulement. Nos gouvernements ont tendu la sébile de LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 16. l’Afrique, passant d’un pays développé à l’autre comme un pauvre demandant l’aumône. En tant qu’Africain qui aime son continent, je trouve cela ignoble et déshumanisant. Malheureusement, ce récit-là n’a relaté qu’un côté de l’histoire. Dans une conférence TED, en 2009, l’écrivain nigérian Chimamanda Adichie expliquait la catastrophe d’une «histoire unique», une histoire d’autant plus catastrophique lorsque les gouvernements africains sont les conteurs. Génération guépards. Je considère que notre histoire, notre identité en tant qu’Africains, n’est pas en sécurité entre les mains de bureaucrates globe-trotters et préfère me tourner vers la nouvelle génération d’intellectuels africains que l’économiste ghanéen George Ayittey appelle «la génération guépard». Beaucoup de ces «guépards» sont de jeunes Africains qui ne sont pas satisfaits du statu quo et sont prêts à raconter une autre version de l’histoire : leur histoire. Ces gens-là voient l’entreprenariat et l’innovation comme des moyens de réussite pour l’Afrique, soit un changement radical par rapport au paradigme de la centralisation et du contrôle étatique, qui a été la norme depuis trop longtemps. Ils racontent leur histoire de l’Afrique, celle d’une réussite économique, soulignant l’importance de l’entreprise privée et du capitalisme dans la réalisation de la croissance économique. Ces Africains créent des entreprises et lancent des groupes d’étudiants défendant une vision dans laquelle le capitalisme est une alternative viable au contrôle de l’État, insistant sur la capacité du marché à tirer des millions de gens de la pauvreté. Voilà à qui je peux faire confiance pour raconter notre histoire. Depuis 2010, l’entrepreneur nigérian Tony Elumelu a raconté son histoire : celle d’une Afrique ayant le potentiel pour répondre à ses défis économiques et sociaux récurrents par l’entreprise privée et l’entrepreneuriat plutôt que par l’aide ou la charité inter-étatique. Il fait la promotion de ce qu’il appelle l’Africapitalisme. Selon lui, «alors que l’entreprise privée et l’esprit d’entreprise prennent racine en Afrique, ils démontrent leur capacité à résoudre les problèmes sociaux. OLUMAYOWA OKEDIRAN n mon porte-monnaie | Devant le PM Matata Ponyo, le Gouverneur Jean-Claude Masangu ouvre le nouveau siège huppé de la BGFI Bank O uverte en octobre 2010 à son siège de la place Forescom, la BGFI Bank RDC a déménagé et a désormais pignon sur… boulevard. Son nouveau siège sur le 30 juin, dans le quartier huppé de la Gombe, là où le m2 est sans doute le plus cher du pays, a réuni, à l’occasion de son inauguration mardi 30 avril, tout le gratin financier de la Capitale. Pour accompagner le petit dernier de la famille, tous les patrons succursales sousrégionales BGFI ont fait le déplacement de Kinshasa mais c’est la présence exceptionnelle du Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon qui a remonté encore la cote de l’événement. Très inspiré, le gouverneur de la Banque centrale du Congo Jean-Claude Masangu Mulongo n’a pas tari d’éloges sur cette banque qu’il a citée en modèle dans son discours ci-après. La Banque Centrale du Congo est sensible à l’invitation qui lui a été adressée par BGFI Bank RDC à l’occasion de l’inauguration de l’immeuble qui abritera désormais son Siège social. Véritable chef-d’œuvre architectural réalisé juste après deux ans d’activité, cet immeuble traduit sans conteste I’ambition des dirigeants de cette banque de jouer un rôle de premier plan dans l’univers de la communauté bancaire nationale. Permettezmoi de prime abord de présenter le paysage financier congolais avant de parler de BGFI Bank. Celui-ci a connu un essor notable au cours de ces dernières années, nonobstantlesliquidations intervenues des 14 banques et 58 Institutions de microfinance jugées insolvables ou irrémédiablement compromises. En effet, au 31 mars 2013, le secteur financier agréé et sous supervision de la Banque Centrale se révèle être un secteur dynamique, innovant et introduisantrégulièrement des produits et services de dernière génération, rentable et en pleine expansion et participant à ce titre au financement de l’économie pour un développement durable de la République Démocratique du Congo. Tenez. En 2012, Ie secteur bancaire a enregistre une croissance globale de 30% du total bilantaire, 33 % des dépôts, 35 % des crédits et 23 % du produit net bancaire, et ce, par rapport à l’exercice 2011. Ce secteur est en pleine expansion géographique, de Kinshasa la Capitale aux Chefs-lieux des Provinces et Districts, sans oublier leurs faubourgs respectifs et Le bâtiment administratif de la RVA à N’dolo. DRoits RÉSERVÉS. Le gouverneur Jean-Claude Masangu Mulongo lors de son discours. dréservés. suffisance une confiance électronique et autres I’arrière-pays. toujours croissante du institutions financières Contre 43 en 2001, il public vis-à-vis du cœur spécialisée tels la SOFIDE totalise aujourd’hui 4 du système financier de et Ie FPI. Par rapport à millions de comptes notre pays? N’eussent la population globale repartis dans 257 été les quelques retards institutions agréées par la nationale estimée à 70 enregistres dans Banque Centrale que sont millions de congolais, les I’adoption des textes les banques commerciales, 4 millions de comptes législatifs, Ie secteur ouverts représentent un les Institutions de bancaire aurait affiche taux de bancarisation de microfinance, les de bien meilleures Coopératives d’Epargne et 5,7 % alors qu’il y a dix performances. ans, il était a peine de +/de Crédit, les Bureaux de 2 %. Quel progrès! change, les Messageries Distingués Invités, Cette belle progression financières, les Mesdames et Messieurs. établissementsdemonnaie ne démontre-t-elle pas à Pour revenir à BGFI Bank RDC, en seulement 24 mois d’activités, la banque affiche des taux de croissance d’au moins deux fois la moyenne des taux de l’ensemble du secteur bancaire cités ci-avant, à savoir, le total bilantaire et Ie volume des crédits et des dépôts. Par ailleurs, son réseau d’exploitation s’étend selon son plan d’implantation initial en dehors de Kinshasa. La banque est déjà à Matadi. Et d’ici peu, elle sera à Lubumbashi, Mbuji-Mayi et Bunia. Je ne fermerai pas ce chapitre sans confier que, s’agissant des indicateurs des ratios prudentiels, ceux de BGFI Bank sont au beau fixe. La banque est solide et est soutenue par sa maison mère basée à Libreville au Gabon, laquelle, soit dit en passant, a une surface financière de USD 600 millions de capital, et un total bilantaire de USD 6 milliards. Notons enfin qu’elle a été classée 1ère en Afrique Centrale et 43 ème parmi les 500 premières banques africaines en 2012. à ce propos, je m’en voudrais de ne pas rappeler que dans mon discours inaugural d’ouverture officielle de BGFI Bank RDC, le lundi 4 octobre 2010, j’avais souligné l’engagement et la détermination de ses actionnaires qui n’avaient pas hésite à financer Ie démarrage des activités de cette banque avec un capital totalement libéré de USD 25 millions alors que Ie minimum requis à l’époque n’était que de USD 10 millions. Je tiens à féliciter très sincèrement au nom de la Banque Centrale, les actionnaires, particulièrement I’Actionnaire de référence BGFI Bank, pour avoir cru en la République Démocratique du Congo. J’adresse aussi mes encouragements et mes félicitations aux dirigeants, cadres et agents œuvrant tant au Siège que dans les Agences. Ils ont donné la preuve de leur savoirfaire. Je les exhorte à continuer sur cette lancée, voire même à I’accélérer! Pour terminer ce message de soutien, il ne me reste plus qu’à réitérer nos vœux de longévité à BGFI Bank RDC en la rassurant qu’elle peut toujours compter sur la Banque Centrale du Congo pour l’accompagner dans sa croissance et son développement. Vous me pardonnerez encore de saisir cette opportunité pour formuler un autre vœu, celui de voir BGFI Bank construire encore d’autres bâtiments notamment en provinces, tout aussi jolis et beaux que celui-ci. Là aussi, croyez¬-moi, la Banque Centrale, et en particulier son Gouverneur, vous accompagnerontàchaque inauguration. Vive BGFIBank RDC! Vive le système bancaire congolais! Je vous remercie. financiers peuvent apprécier correctement les risques auxquels ils s’exposent, principalement la hauteur de l’endettement global de leurs clients auprès de l’ensemble du système bancaire y compris le FPI et la SOFIDE». Ci-après, le discours du Gouverneur: «Il y a 28 jours à peine, la Banque Centrale du Congo a procédé au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa au lancement officiel de l’Applicatif de production automatique de la Balance des Paiements, ISYS-BDP en sigle. Profitant de l’occasion, le modérateur de la séance avait laissé entendre l’imminence de la tenue des présentes assises. Aujourd’hui, le cadre enchanteur de cet Auditorium du Fleuve Congo Hôtel, en nous offrant son hospitalité, permet de nous rassembler à nouveau dans la perspective du lancement officiel d’un J-C. MASANGU MULONGO Gouverneur de la Banque Centrale du Congo. La Banque Centrale dévoile son appareil de traque de «bad boys» L a Banque Centrale va désormais mieux traquer les mauvais clients des banques commerciales et autres institutions financières du pays. Elle a mis au point un dispositif qui modernise sa Centrale des Risques. Il s’agit d’un applicatif informatique appelé «ISYS-CERI» que le gouverneur JeanClaude Masangu Mulongo a présenté tout récemment aux dirigeants des banques commerciales du pays lors d’une séance à l’Hôtel Fleuve Congo. «Le principe de fonctionnement d’une Centrale des Risques consiste en la collecte d’informations sur les crédits octroyés par les institutions financières telles que l’identité des bénéficiaires et la hauteur des financements accordés, afin de les restituer à leur demande aux établissements de crédit, sous forme agrégée. Ainsi, ces établissements LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 10. (suite en page 11). mon porte-monnaie | Au Salon Congo, le Gouvernement organise des états généraux pro-Budget et sonne une mobilisation générale contre la fuite des recettes publiques S i ce n’est pas de la mobilisation générale qu’il s’est agi ou mieux d’états généraux, il faut inventer un mot pour qualifier les Assises nationales (2-4 mai 2013) réunies au Salon Congo du GHK sur le thème de «coulage» (lisez fuite) des recettes publiques de l’état. Placées sous le haut patronage du Président de la République dont les organisateurs avaient annoncé un «discours d’orientation», c’est le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon qui les a ouvertes en présence des parlementaires - les présidents des Commission écofin des deux Chambres en tête -, des membres du Gouvernement et des ambassadeurs accrédités dans le pays. Retenu par d’autres Emplois en nombre en Belgique B russels Airport peut être une locomotive importante pour une nouvelle croissance et est une mine d’or pour la création de nouveaux emplois et de valeur ajoutée, déclare Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport Company. Les dix prochaines années verront la création de 10.000 emplois supplémentaires. «Une augmentation de 10.000 emplois est même une estimation conservatrice si nous partons d'un scénario de croissance de 2,5 à 3% par an. C’est un rythme de croissance souvent pris comme base pour le développement de l’aviation en Europe pour la prochaine décennie», expliquait Arnaud Feist dans une interview au magazine Trends il y a quelques jours. Actuellement, Zaventem pourvoit 20.000 emplois directs, et 40.000 emplois indirects. Il y a deux ans, Brussels Airport avait annoncé un plan d’investissement de 460 millions d'euros pour divers projets de développement à l’aéroport, dont le Connector, un bâtiment souterrain qui reliera à partir de début 2015 le terminal passager avec le Pier A. La construction de ce Connector a commencé il y a quelques semaines. La société investit aussi activement dans le fret et l'aéroport prévoit encore 200 millions d'euros d'ici 2020 pour des travaux dinfrastructure à Brucargo. Le Vice-premier ministre en charge du Budget Daniel Mukoko Samba. dr. charges, le Chef de l’état constat pousse à un reca- «Je suis venu vous s’est fait représenter par drage à tous les niveaux. inviter à l’audace. Car c’est de l’audace que le Premier ministre. Les maux qui plombent Des ministres provinla collecte de ces recettes nous avons besoin pour faire les réformes dont ciaux en charge des sont bien connus: corplusieurs rapports monsecteurs productifs ruption, fraude, concus(Mines, Hydrocarbures, sion, interventionnisme, trent depuis longtemps Ressources naturelles, mauvaise organisation… la nécessité. J’invite Télécommunications et Ces maux sont tellement nos administrations à l’audace et elles auront NTIC, etc.) avaient fait décriés tous les jours les moyens que cette le voyage de Kinshasa qu’ils en sont arrivés à pour ce faire. De même perdre leur caractère cho- audace appelle. Ayez de que des responsables des quant dans notre société, l’audace chers fonctionservices générateurs des ils deviennent normaux. naires, et vous deviendrez l’aiguillon d’une recettes, les régies fiOn est en RDC, dit-on! nancières (DGDA, DGI, La corruption et la fraude révolution administrative sans précédent». DGRAD, etc.) au niveau détruisent le civisme et national que des onze la confiance du citoyen provinces. dans l’état et dans ceux Les discours de la jourqui le servent. Il nous née inaugurale marfaut mettre un terme à quaient l’ambition des ces pratiques. L’argent organisateurs - à savoir, public qui est détourné la vice-primature en par la fraude, c’est l’archarge du Budget et le gent qui est pris à ceux ministère des Finances - qui en ont le plus besoin, de mettre la barre assez c’est l’argent qui n’ira haut. pas à l’éducation, à la Le potentiel fiscal du santé, à la lutte contre la pays, estimé par le pauvreté…». Premier ministre, est de Or, poursuit-il: CDF 20.000 milliards «Dans l’histoire des peumais il fait l’objet de ples et de tous temps, fraude, de corruption, faibles recettes publiques d’exonérations fantaiet fuite de revenus de sistes. Le gouvernement l’état ont été l’équivaveut y mettre un terme, lent de la limitation des en impliquant tous les perspectives de réalisaintervenants, les services tion des programmes et d’assiette. projets publics». L’ambition des assises Puis: «Après avoir gagné du Salon Congo est de certains paris, notamtenter de faire récupérer ment sur le plan macroéà l’état plus de la moiconomique et du secteur tié de ces recettes qui financier, nous sommes partent en fumée, dans maintenant en face de les poches des individus. véritables défis que Enjeu: aider le Gouvernous sommes appelés à nement de la République relever. Le chômage deà atteindre l’objectif de meure à un niveau élevé. 48 milliards de dollars La pauvreté et la précaen vue de financer son rité continuent d’alourdir programme d’action. le taux de mortalité. Les Dans cet effort, l’implibesoins en infrastructucation de tous et de tout res de base et en biens un chacun est indispen- publics sont considérasable. bles face à une offre très Intervenant en ouverture, limitée. Le chemin vers le Vice-premier ministre les Objectifs du millénaiMukoko en charge du re pour le développement Budget, Daniel Mukoko est encore long». Samba a planté le décor: «Aujourd’hui, le constat appel est facile à dresser, à l’audace. n’ayons pas honte de «Le but de ces assises le dire, le niveau des n’est pas de trop fiscalirecettes que nous avons ser l’économie nationale, dans notre pays est très mais de proposer des faible par rapport à notre stratégiesderécupération potentiel. Le décalage de recettes qui auraient entre les recettes attendû entrer dans les caisses dues et celles réellement du Trésor et qui ne le encaissées est criant. Ce sont pas encore». Mukoko Samba fait part de «la sous fiscalisation, voire l’absence d’une fiscalisation de certaines fractions de l’économie nationale, notamment le secteur minier, pétrolier et informel (...) à l’origine d’un coulage non négligeable des recettes». Il en appelle à «plus d’esprit civique, davantage de confiance dans le chef de nos citoyens et davantage de respect pour tous les fonctionnaires». «Il ne s’agira pas de faire un rapport de plus» mais «les travaux doivent déboucher sur le dressage d’un diagnostic précis, sans complaisance, sans tabou sur nos handicaps en matière de recettes publiques». Les propositions attendues le seront en termes de solutions concrètes et seront mises en application. Dans le discours d’ouverture des Assises, le Premier ministre pose l’importance de «réfléchir ensemble sur les voies et les moyens de booster les recettes publiques afin d’élargir les possibilités de financement du développement LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 15. national, une question qui intéresse tous les acteurs qui œuvrent, chacun dans son domaine respectif, pour le progrès de notre pays». «Au regard du niveau actuel de nos performances, une réflexion s’impose sur les voies et moyens d’accroître considérablement nos recettes publiques, à travers des mécanismes de mobilisation beaucoup plus efficients». Matata Ponyo pose «la nécessitéd’élargissement de l’assiette fiscale, à travers la fiscalisation des activités du secteur informel et la rationalisation des exonérations, entre autres dans le secteur minier». Et appelle à «la maîtrise du répertoire des contribuablesetassujettis ainsi que des données qui servent de base au calcul des droits dus au Trésor public». Il invite à «veiller à la cohérence entre les sommes mises en recouvrement et les encaissements effectifs au compte du Trésor public. à cet égard, il y a lieu de repenser le système de contrôle et d’audit tant interne qu’externe en vue de le hisser au niveau des standards internationaux». «Le coulage est un mal qui ronge la société congolaise et qui appelle la vigilance de tous les citoyens, à quelque niveau que ce soit», poursuit le Premier ministre. Ces assises sont loin d’être une initiative isolée. Elles s’inscrivent dans un cadre bien défini, explique Augustin Matata Ponyo citant d’autres rencontres du genre. Tel l’Atelier sur la mobilisation des recettes non fiscales réuni en juin dernier ou la conférence sur la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier, organisée à Lubumbashi au début d’année. Il ne s’agit pas simplement de poser des diagnostics pour aboutir à des vœux pieux. Il s’agit de mettre en place des stratégies sanctionnées par des propositions concrètes et un chronogramme précis de mise en œuvre». Avec ces initiatives, le gouvernement veut arriver à «moins de corruption, moins de fraude». alunga mbuwa n mon porte-monnaie | La Banque Centrale du Congo dévoile son instrument de lutte contre les «bad boys» (suite de la page 10). autre applicatif, à savoir l’Applicatif informatique pour la modernisation de la Centrale des Risques, «ISYS-CERI» en sigle, développé, tout comme son prédécesseur cité ci-avant, en interne, par la Banque Centrale du Congo. Avant de poursuivre mon exposé, vous me permettrez d’entrée de jeu, d’en donner les lignes de faîte. Ainsi, mon allocution se déclinera en: Primo: un résumé de l’état des lieux du fonctionnement actuel de la Centrale des Risques en République Démocratique du Congo et des raisons qui ont motivé sa modernisation; Secundo: un bref aperçu de l’état d’avancement des travaux portant modernisation de la Centrale des Risques; Tertio: les avantages que générera l’Application «ISYS-CERI» qui, soit dit en passant, sera mise en production à partir de ce jour. Distingués Invités, Mesdames et Messieurs. Le principe de fonctionnement d’une Centrale des Risques est simple. II consiste en la collecte d’informations sur les crédits octroyés par les institutions financières telles que l’identité des bénéficiaires et la hauteur des financements accordés, afin de les restituer à leur demande aux établissements de crédit, sous forme agrégée. Ainsi, ces établissements financiers peuvent apprécier correctement les risques auxquels ils s’exposent, principalementlahauteur de l’endettement global de leurs clients auprès de l’ensemble du système bancaire y compris le FPI et la SOFIDE. II s’agit, en d’autres termes, d’un moyen permettant de disposer d’éléments probants pour une prise de décisions idoines en matière d’octroi de crédits aux operateurs économiques. Ajoutons toutefois que pour être efficace, cet outil requiert deux qualités majeures: la fiabilité de l’information collectée d’une part, et, d’autre part, la rapidité dans la restitution de l’information. Distingues Invités; Mesdames et Messieurs. Voyons maintenant au regard de ce qui précède, comment fonctionne au jour d’aujourd’hui, la Centrale des Risques en République Démocratique du Congo. Son fonctionnement se caractérise essentiellement par une asymétrie de l’information, générée par plusieurs facteurs, dont: (i) l’absence de contrôle et de validation automatiques dans Ie système, due au manque d’un dispositif intégré de fiabilisation des données; (ii) une base de données faible en informations; (iii) l’utilisation du support papier pour requérir les informations; (iv) l’accès difficile aux informations; (v) l’immatriculation quasi manuelle des clients; (vi) un relevé non fiable des emprunteurs a cause des doublons dus a l’absence d’identifiant unique; (vii) une tarification sur base des déclarations des encours. Comme on pouvait s’y attendre, pareille situation n’est nullement en mesure de donner satisfaction aux affilies pour les orienter dans la gestion d’octroi des crédits. En réaction à ces carences, la Banque Centrale, dans le cadre de sa vision et de l’exécution de son Plan Stratégique, s’est engagée à améliorer significativement les services de la Centrale des Risques existante en s’inspirant des normes d’une bonne Centrale des Risques telles que définies par la Société Financière Internationale (SFI) du Groupe de la Banque Mondiale, notamment sur la qualité et l’exhaustivité de l’information, la rapidité d’accès a la base de données ainsi que sur la norme minimum de satisfaction des utilisateurs de la Centrale. Il importe de signaler que l’institut d’Emission, dans le cadre de ce projet, bénéficie de l’appui et du concours aussi bien du Gouvernement que des partenaires au développement, principalement la Banque Mondiale et la Coopération Allemande via la KFW. C’est ici le lieu de leur exprimer publiquement, au nom de la Banque Centrale, notre profonde gratitude. Distingués Invités; Mesdames et Messieurs. S’agissant de la modernisation de la Centrale elle-même, celle-ci s’inscrit dans un processus en deux étapes. La première, que nous inaugurons aujourd’hui, concerne le développement et le lancement de l’applicatif informatique ISYSCERI. L’aboutissement des travaux de cette phase était subordonné notamment à l’organisation des missions d’imprégnation auprès d’autres Banques Centrales, en l’occurrence la Bank AI Maghrib du Maroc et la Banque d’Algérie, à l’acquisition de nombreux équipements informatiques ainsi qu’à la formation des utilisateurs finaux que sont les gestionnaires de crédit et informaticiens des établissements assujettis. Distingués Invités; Mesdames et Messieurs. La seconde phase de la modernisation de la Centrale des Risques à la Banque Centrale, quant à elle, vise l’externalisation des activités de cette Centrale notamment au terme de la création d’une entité juridique indépendante, propriété à 100 % de l’institut d’Emission mais appelée à opérer par le biais d’une gestion privatisée en sous-traitance, grâce à un contrat de délégation de service public qui sera financé par la KFW. D’après notre chronogramme, cette deuxième phase sera opérationnelle des le premier trimestre 2014. Par ailleurs, l’Equipe du Projet mis en place pour cette phase a poursuivi ses travaux avec le Consultant recrute par la même firme allemande KFW. En termes de bilan provisoire, les actions suivantes ont déjà été examinées au sont en cours d’examen dans ce même contexte: (i) l’adoption du plan d’affaires du Projet de modernisation de la Centrale des Risques; (ii) la création de «la Société de la Centrale des Risques», en sigle SOCERI ainsi que la désignation de ses principaux dirigeants; (iii) l’examen en cours du projet de convention définissant les responsabilités des différentes parties prenantes que sont la Banque Centrale, la KFW et la SOCERI; (iv) l’élaboration en cours du projet de contrat de délégation de service public devant permettre à la Banque Centrale de privatiser la sous-traitance de ces activités; (v) l’élaboration d’une batterie d’instructions pour la gestion et le fonctionnement de la SOCERI. Quelles sont les principales innovations et les avantages qu’offre le nouvel Applicatif «ISYSCERI»? Une des innovations majeures concerne l’intégration des Institutions de Microfinance et des Coopératives d’Epargne et de Crédit ainsi que du FPI et de la SOFIDE, dans Ie cadre règlementaire de la Centrale des Risques. Par ce biais, seront pris en compte non seulement un plus grand nombre d’informations sur l’identification précise des emprunteurs mais aussi sur l’exhaustivité des crédits accordes sans aucune limite de seuil, et ce sur toute l’étendue de la République. Dans le même ordre d’idées, il importe d’épingler la rénovation de l’architecture fonctionnelle de la nouvelle Centrale des Risques, suite à l’automatisation entraînant ipso facto: wlasuppressioncomplète du support papier; w la transmission et la consultation des informations en ligne sans passer par la Banque Centrale; w la responsabilisation des établissements financiers dans les opérations d’immatriculation, la Centrale des Risques n’intervenant désormais qu’au niveau de la validation des données postées; w la possibilité pour les emprunteurs de consulter via leurs institutions financières les informations les concernant au de solliciter des rectifications éventuelles; et enfin, l’instauration d’un modèle de tarification base sur les fréquences de consultation en sus des frais de fonctionnement annuels. Distingues Invités; Mesdames et Messieurs. Cet exposé, qui vient s’ajouter à tant d’autres que la Haute Direction de la Banque Centrale du Congo présente, avec une régularité de métronome depuis une bonne dizaine d’années, est un témoignage de plus de sa constance et de sa détermination à hisser de manière indéniable l’institut d’Emission sur l’orbite de la modernité, de l’innovation et de l’efficience afin d’assurer à l’économie congolaise un développement durable. Mais cette réussite est tributaire aussi de l’implication volontariste de toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse des intervenants au des bénéficiaires de cette importante reforme visant la modernisation de la Centrale des Risques en République Démocratique du Congo. Aussi, je lance un appel vibrant a taus les concernes pour qu’ils s’investissent en toute responsabilité dans ce Projet. Je vous remercie de votre bonne attention. J-C. MASANGU MULONGO Gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Banque Centrale du Congo LE GOUVERNEUR AVIS DE REPORT DE LA DA TE DE REMISE DES OFFRES N° Avis : AON N° 001/BCC/CM/SO/2013 Pays : République Démocratique du Congo (RDC) Source de financement : Banque Centrale du Congo (BCC) Marché de prestation de services : Fourniture des mobiliers d’archivage à la Banque Centrale du Congo La date limite de remise des offres, fixée initialement au 30 avril 2013 à 10h00’, pour le dossier susmentionné, est reportée au 16 mai 2013 à 10h00’, L’ouverture des plis sera organisée le même jour à 10h30’ dans la salle de réunion de la Direction Juridique de la Banque Centrale du Congo. Les candidats intéressés peuvent obtenir le Dossier d’Appel d’Offres et toute information au sujet du présent dossier au niveau de la Sous-Direction des Approvisionnements de la BCC de 9 heures à 11h00’ (du lundi au vendredi). Les offres doivent être adressées à :Fait à Kinshasa, le 18 janvier 2013 Banque Centrale du Congo (BCC) Commission des Marchés Direction de l’Administration Générale Service Relations Extérieurs et Courrier 563, Boulevard Colonel Tshatshi Kinshasa / Gombe - République Démocratique du Congo LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 11. notes de conjoncture économique | Le marché interbancaire est l’objet d’engouement: CDF 347 milliards (suite de la page 13). Au 25 avril, il enregistre un excédent de 0,5 milliard de CDF résultant des encaissements de 16,3 milliards et des décaissements de 15,8 milliards. La Banque s’en tient à sa volonté politique de réduire son déficit de trésorerie; et pour le mois en cours un déficit zéro est également attendu. Les encaissements ont représenté 91,0 % de leurs prévisions contre des décaissements de 88,3 %. Les décaissements sont dus principalement aux dépenses courantes et celles de politique monétaire et intérêt général. En tant qu’entreprise, le plan de trésorerie de la BCC a dégagé à la période sous-revue un excédent de 4,8 milliards de CDF. En cumul, il se dégage un excédent de 0,8 milliard de CDF. Le marché des changes. Au 26 avril 2013, il s’est observé une relative stabilité sur les différents compartimentsdumarché des changes. En effet, le marché interbancaire a renseigné une dépréciation de 0,4 % tandis qu’au marché parallèle, il a été observé une variation quasi-nulle. Le taux indicatif s’est établi à 919,50 CDF alors qu’au marché devises au 25 avril 2013 renseigne des recettes de 57,96 millions de USD et des dépenses de 93,18 millions, soit un déficit de 35,22 millions contre un excédent prévu de 29,48 millions de USD. Cette situation est consécutive à l’exécution des dépenses au-delà des prévisions et d’une sous mobilisation des recettes. Le dépassement s’observe principalement au niveau du Trésor dans les rubriquesfonctionnement de l’armée et dans le paiement des fournisseurs étrangers. En cumul annuel, l’exécution du budget affiche une accumulation nette parallèle le taux a été de 922,00 CDF. w Transactions en devises sur le marché des changes. Au 26 avril 2013, les transaction en devises sur le marché des changes ont fait état d’une offre nette de devises de 1,79 million de USD. En cumul mensuel, le volume global des transactions a atteint, à cette date, un niveau de 369,66 millions de USD provenant des achats de 187,10 millions et des ventes de 182,47 millions. w Budget en devises. L’exécution du budget en Budget en devises 2013 (en millions de U5D). des devises de 72,36 millions. w Réserves internationales. D’une semaine à l’autre, les réserves internationales ont baissé de 24,6 millions de usd, se situant à 1.706,8 millions de USD au 25 avril contre 1.731,4 millions au 17 avril 2013. Cette baisse a été induite principalement par l’exécution des dépenses de fonctionnement de l’Armée, des Institutions ainsi que des paiements des diverses créances. Ce niveau des réserves correspond à 9,77 semaines d’importation des biens et services. w Marché monétaire. Au 26 avril 2013, le guichet des prêts à court terme demeure toujours inactif depuis le début de l’année tandis que celui des facilités permanentes reprend peu à peu ses activités. Aux mois de mars et avril 2013, il a été noté, en cumul, un montant de 13,91 milliards de CDF. Le marché interbancaire continue à observer un engouement des opérations, enregistrant ainsi un volume mensuel de 347,1 milliards de CDF contre 15,3 milliards à la période correspondante de 2012. Ces transactions se sont dénouées au taux moyen pondéré de 2,7%. En cumul, il est fait état d’un volume de 1.222,8 milliards de CDF. w Marché des titres BTR. L’encours est demeuré à son niveau de la semaine passée, soit 90,0 milliards de CDF au 24 avril, entrainant une variation hebdomadaire nulle et une injection annuelle de 5,0 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré du BTR à 7 jours a baissé de 0,04 point de pourcentage, se situant à 0,13 %. En termes réels, sa marge demeure toujours négative, se situant à -0,6 point en référence à l’indice de l’INS. Quant au taux directeur réel, sa marge de positivité s’est maintenue à 2,3 points. Le coût financier hebdomadaire lié au BTR s’est situe à 218,0 mille CDF au 24 avril 2013 contre 16,0 millions à la période correspondante de 2012. En cumul, les charges se sont établies à 450,1 millions de CDF contre 5.744,0 millions à la même période de 2012. RUBRIQUES Janv. Févr. Mars 10 avril 17 avril 25 avril Cumul au 25 avril Cumul au 25 avril 1. FLUX PROJETES EN RECETTES 97,05 101,47 193,96 21,90 41,41 57,96 450,44 473,46 A. Recettes d’exploitation 2,83 3,24 3,44 1,59 2,50 3,44 12,95 14,20 1. Redevance de contrôle de chanqe 2,69 2,88 2,96 1,40 2,04 2,82 11,34 14,00 B. Opérations de change 94,22 98,23 190,52 20,30 38,92 54,52 437,49 459,26 1 . Rachats recettes fiscales et non fisc. 78,22 91,73 169,03 20,30 38,92 54,52 393,51 369,26 Recettes pétrolières 40,89 53,18 111,08 - - 5,14 210,28 186,70 Recettes minières 36,26 33,22 53,35 19,94 38,37 48,62 171,44 172,56 3. Achats interbancaires/ Adjudications 16,00 6,50 0,50 - - - 23,00 90,00 II. FLUX PROJETS EN DEPENSES 116,15 63,77 104,98 27,97 52,03 93,18 378,08 370,50 A. Dépenses du Trésor 85,68 59,56 95,97 25,51 48,26 88,17 329,40 316,81 1. Service de la dette extérieure Prévisions émissions 7,62 5,55 10,60 - 0,37 8,88 32,65 52,58 2. Paiements diverses créances Emissions = (A) 16,55 14,32 13,72 2,16 2,16 11,51 56,10 79,23 3. Fonctionnement 61,51 39,71 71,65 23,35 45,73 67,78 240,65 185,00 Destructions = (B) Institutions 24,14 12,44 15,70 6,67 10,09 13,49 65,78 40,00 B. Dépenses de la BCC Emissions nettes (C)=(A)- 17.924,14 19.000,00 (B) 30,47 4,19 9,01 2,46 3,77 5,01 48,65 53,69 Recyclage 5. ventes interbancaires 24,00 - - - - - 24,00 24,00 BALANCE -19,10 37,69 88,98 -6,08 -10,62 -35,22 72,36 102,96 w évolution de l’encaisse monétaire. Au 25 avril, les émissions nettes cumulées se sont établies à 31,6 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 331,0 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,0 % contre 40,0 % pour le Siège. Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. La situation monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire au 25 avril 2013 ont induit une ponction nette de 39,3 milliards de CDF contre une injection programmée de 13,1 milliards. Cet écart de 52,4 milliards est imputable à une contraction des avoirs intérieurs nets. w évolution des facteurs autonomes. Les facteurs autonomes ont injecté 16,3 milliards de CDF contre une programmation de 11,1 milliards de CDF. Cette situation est liée au comportement des avoirs extérieurs nets. w évolution des facteurs institutionnels. Les instruments de politique monétaire ont contribué à des ponctions de la liquidité d’un montant de 55,7 milliards de CDF. évolution de l’encaisse monétaire (en millions de CDF). Prév. Mars. Réal. Mars. Taux d’exéc en % Prév. Avril Avril Cumul/ An 18.000,00 19.000,00 20.690,00 11.960,00 69.650,00 17.924,14 19.000,00 20.290,00 9.850,00 67.064,14 18.750,00 16.672,10 35.422,10 1.540,00 -6.822,10 31.642,04 Janv - Fév Mars - 116.240,09 70.853,74 70.057,99 73.880,85 331.032,67 100% dont au Siege 46.435,72 24.441,47 30.942,89 30.721,19 132.541,27 0,40 dont en provinces (*) 43.159,66 198.491,40 0,60 69.804,37 46.412,27 39.115,10 Evolution des facteurs autonomes et institutionnels. Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF). Rubriques w évolution des avoirs libres des banques. Au 26 avril 2013, le compte courant des banques a connu, d’une semaine à l’autre, une augmentation de 33,1 milliards de CDF, s’établissant à 264,9 milliards contre 231,8 milliards. La moyenne des réserves obligatoires notifiée aux banques pour la période du 15 avril au 14 mai 2013 se chiffre à 144,0 milliards de CDF, entrainant un niveau des avoirs libres de 120,9 milliards de CDF. Réal. Avril au 25 Taux d’exéc. en% Variation en milliards de CDF Programmation 25 avril 2013 Réalisation flux 25 avril 13 Ecart 1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.) 11,1 16,3 5,3 a) AEN 76,8 66,4 -10,4 b) AIN -65,7 -50,1 15,6 - Crédits intérieurs -125,2 -139,7 -14,4 * CNE -109,8 -135,1 -25,3 * Créances sur BCM (RME) -15,5 -4,6 10,9 * Créances sur secteur privé 0,0 0,0 0,0 - APN hors BTR 59,5 89,6 30,1 2. Fact. Institutionnels -2,0 55,7 57,7 a) Encours BTR 0,5 -5,0 -5,6 b) Réserve Obliqatoire -2,6 65,3 67,8 Encaissements 21.533 22.197 103,1 17.925 16.313 91,0 Dép. BCC Entreprise 16.711 16.555 99,1 13.535 11.476 84,8 - Charges courantes 12.106 11.982 99,0 11.450 10.102 88,2 - Dép. d’investiss. 4.605 5.397 117,2 2.085 1.374 65,9 Résultat BCC Entrep. 4.822 4.092 84,9 4.390 4.837 Dép./ Pol mon et Int Gén. 4.822 4.291 89,0 4.390 4.452 101,4 - Chges d’expl. mon. 3.331 3.692 110,8 3.321 2.319 69,8 - Chrges d’exploit banc. 1.077 787 73,1 650 1.725 265,4 - Autres chges/intér. Publ 414 282 68,1 419 408 97,4 Débours à récuperer - -116 0 -109 TVA - - 0,0 0 0 0,0 c) Encours refinancement 0,0 4,6 4,6 21.533 22.024 102,3 17.925 15.819 88,3 Fact.Instit. Fact. Auton. (a) 13,1 -39,3 -52,4 - 173 - 494 II. Décaissements III. Solde (+) injection; (-) ponction LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 14. notes de conjoncture économique | Notes de conjoncture économique L blé et du soja ont baissé, d’une semaine à l’autre, de respectivement 3,8 %, 0,2 % et 0,1 %. Le cours du cuivre a poursuivi sa chute, se situant à 7.033,0 USD la tonne, soit une baisse de 0,5 % par rapport à la semaine précédente. Pour ce qui est du cours du pétrole brut, il s’est établi à 102,87 USD le baril venant de 99,6 USD une semaine plus tôt. avril 2013, elle s’est établie à 1,3013 contre 1,3114 une semaine plus tôt. D’autre part, celle entre le dollar Australien (AUD) et le dollar américain (USD) persiste dans la baisse de la monnaie Australienne. En effet, la parité entre ces deux monnaies s’est située à 1,0286 au 26 avril 2013 contre 1,0301 la semaine d’avant. Les facteurs ayant été à la base de la dépréciation du dollar australien il y a deux semaines continuent encore d’influer négativement sur la valeur de cette monnaie, à Savoir les mauvais chiffres sur l’emploi. Comparativement à la semaine passée, au courant de la semaine sous analyse, les cours de produits agricoles et miniers se sont inscrits en baisse alors que ceux des produits énergétiques ont progressé. Les cours du maïs, du ’inflation demeure sous contrôle à la dernière semaine du mois d’avril 2013. Le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005 point, se situant à 0,012 % contre 0,017%, soit un taux d’inflation de 0,238 % en cumul annuel. à l’international. De son avis, l’accent doit être mis sur un meilleur équilibrage des stratégies - monétaire, budgétaire et structurelle - en particulier sur les réformes budgétaires et structurelles à moyen terme plutôt que de donner une place trop importante à la politique monétaire. Les marchés. La parité Euro/Dollar américain se maintient autour de 1,30. Au 26 Prix intérieurs. L’inflation demeure sous contrôle à la dernière semaine du mois d’avril 2013. Le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005 point, se situant à 0,012 % contre 0,017%, soit un taux d’inflation de 0,238 % en cumul annuel. La prolongation de cettetendanceramènerait le taux d’inflation à fin décembre 2013 à 0,730 %. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,696%. Concernant le secteur extérieur, au 26 avril 2013, le marché des changes est demeuré calme. Le marché interbancaire a renseigné une dépréciation de 0,4 % tandis qu’au marché parallèle, il a été observé une variation quasi-nulle du taux de change. D’une semaine à l’autre, les réserves internationales ont baissé de 24,6 millions de USD, se situant à 1706,8 millions de usa au 25 avril contre 1731 millions au 17 avril 2013. Ce niveau représente 9,77 semaines d’importations des biens et services. S’agissant de la gestion des finances publiques, au 26 avril 2013, le Compte Général du Trésor affiche un déficit mensuel de 66,3 milliards de CDF. En effet, Les recettes ont atteint 190,7 milliards de CDF alors que Les dépenses se sont évolution du cours des produits céréaliers 1200 Maïs Blé Soja 800 25/04/13 24/04/13 23/04/13 22/04/13 19/04/13 12/04/13 05/04/13 29/03/13 27/03/13 15/03/13 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 08/02/13 02/01/13 31/12/12 400 évolution du cours du cuivre. 8000,0.00 6000,0.00 25/04/13 24/04/13 23/04/13 22/04/13 19/04/13 12/04/13 05/04/13 29/03/13 27/03/13 15/03/13 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 08/02/13 02/01/13 2000,0.00 31/12/12 4000,0.00 évolution DU cours du pétrole brut (londres). 110 90 70 25/04/13 24/04/13 23/04/13 22/04/13 19/04/13 12/04/13 05/04/13 29/03/13 27/03/13 15/03/13 08/03/13 1/03/13 22/02/13 15/02/13 08/02/13 02/01/13 31/12/12 50 situées à 257,1 milliards, influencées la paie des agents et fonctionnaires de l’état. En cumul, le solde est excédentaire de 38,4 milliards de CDF. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 25 avril, il enregistre un excédent de 0,5 milliard de CDF résultant des encaissements de 16,3 milliards et des décaissements de 15,8 milliards. La Banque s’en tient à sa volonté politique de réduire son déficit de trésorerie. Pour le mois en cours, un déficit zéro est également attendu. En cumul, il se dégage un excédent de 0,8 milliard de CDF. Dans le secteur monétaire, le taux directeur de La Banque demeure à 3%. Le marché interbancaire reste actif et les opérations se sont dénouées au taux de 2,7%. S’agissant du marché de titres BTR, l’encours a été maintenu à 90 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré nominal des BTR à 7 jours s’est situé à 0,13 %. Les dépôts bancaires au mois de mars 2013 ont augmenté de 4,6 % par rapport à décembre 2012 et de 8,9 % par rapport à février 2013. Le crédit à la clientèle a augmenté de 1,4 %, d’un mois à l’autre, et de 4,7 % par rapport à fin décembre 2012. Tous les objectifs de la politique monétaire demeurent sous contrôle. à la politique monétaire. Pour rappel, dans la nouvelle édition des perspectives économiques mondiales du FMI, publiée en date du 16 avril 2013, la croissance mondiale devrait se situer à 3,3 % contre un taux de 3,5 % projeté en janvier 2013 et une réalisation de 3,2 % en 2012. Aperçu de l’économie mondiale. Le Bulletin du FMI du 20 avril 2013 indique les mesures à prendre pour dynamiser la reprise de l’activité mondiale. De l’avis du FMI, il n’existe pas de remède unique qui puisse ramener à un niveau normal de croissance et d’emploi. La croissance et l’emploi ne devraient pas reposer sur un seul type de politique. Ainsi, préconise-t-il un dosage varié de politiques économiques pour remettre l’économie mondiale sur une trajectoire de croissance soutenue et équilibrée. Pour ce faire, une politique monétaire accommodante était appropriée à court terme, mais des actions sur les plans budgétaire et structurel étaient aussi nécessaires. Ainsi l’accent doit être mis sur un meilleur équilibrage des stratégies - monétaire, budgétaire et structurelle - en particulier sur les reformes budgétaires et structurelles à moyen terme plutôt que de donner une place trop importante Pool Amérique. Aux états-Unis, après une hausse de l’activité de 0,4 % au quatrième trimestre 2012, la croissance s’est établie à 2,5 % en rythme annualisé sur les trois premiers mois de l’année 2013 contre une prévision de 3 %. Les perspectives de la croissance économique du FMI font état d’une croissance économique de 1,9 % en 2013 et 3,0 % en 2014. Ce niveau qui semble insuffisant pour faire reculer sensiblement le taux de chômage sera atteint malgré un assainissement budgétaire très vigoureux, environ 1,8 % du PIB. évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques. Pool Europe. En 2012, d’après les chiffres fournis par EuroStat, les 27 pays européens, à l’exception de l’Allemagne, affichent un déficit public égal à 4 % du PIB, en amélioration, tandis que la dette dépasse 85% du PIB. L’amélioration relative des déficits budgétaires en Europe s’est effectuée aux dépens de la dette, qui continue de progresser en raison de la faiblesse de la croissance. Ainsi, 21 pays de l’Union européenneonteudavantage recours à l’endettement pour couvrir leurs dépenses. Le plus faible endettement public est relevé en Estonie: 10 % du PIB. Mais dans 14 pays, la dette dépasse 60% du PIB. Dans la Zone euro, l’endettement atteint à certains cas en moyenne 90% du PIB, avec en tête la Grèce (156 % du PIB) et l’Italie (127%). L’Australie. D’après le rapport du FMI, les pays émergents se portent bien. La croissance potentielle a diminué apparemment dans un certain nombre de grands pays émergents par rapport à sa tendance d’avant la crise. Bien que les circonstances varient d’un pays à l’autre, une partie de cette baisse trouve son origine dans Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique 31-déc-12 31-janv 28-fév 27-mars 04-avril 11-avril 17-avril 24-avril Var. hebdo (en %) Produits agricoles Mais USD/T. 271,75 272,33 264,71 269,49 231,34 239,52 246,05 236,67 -3,81 Blé USD/T. 770,75 782,00 708,00 735,75 292,50 698,00 705,00 703,75 -0,18 Soja USD/T 531,99 540,26 542,46 534,19 504,41 515,81 522,06 521,60 -0,09 Produits miniers Cuivre USD/T. 7.914,5 8.168,0 7.825,0 7.569,50 7.326,00 7.509,5 7.065,0 7033,0 -0,45 Cobalt USD/T. 25.644,21 26.460,0 26.195,41 25.137,00 25.137,0 25.137,0 25.137,0 25.137,0 0 103,82 97,5 102,87 5,51 Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres 111,25 115,72 111,80 109,69 106,42 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 12 des distorsions liées à la politique économique menée. Les pays émergents font face à des problèmes différents, parmi lesquels la gestion des flux de capitaux. Compte tenu des perspectives foncièrement favorables dans les pays émergents ainsi que des faibles taux d’intérêt dans les pays avancés, il est probable que de nombreuxpaysémergents continuerontd’enregistrer des entrées de capitaux nettes et de subir des pressions sur leur monnaie. Ce processus est souhaitable car il fait partie du rééquilibrage mondial nécessaire pour que l’économie mondiale se rétablisse. Par ailleurs, les flux de capitaux peuvent être volatils dans ces pays, compliquant ainsi la gestion macroéconomique. Pool Asie. En Asie, les estimations de la croissance du FMI devraient se maintenir à leurs niveaux annoncées en janvier, soit 7,1 %. En chine, la croissance, bien qu’en léger recul, devrait rester robuste autour de 8 %. Au Japon, la politique du nouveau Gouvernement qui repose sur un assouplissement quantitatif agressif, un objectif d’inflation positive, une relance budgétaire et des réformes structurelles, devrait stimuler la croissance économique à court terme, laquelle est projetée à 1,6 % pour 2013. Pool Afrique. Selon le rapport piloté conjointement par la Commission économique des Nations Unies et l’Union Africaine, le continent africain a la possibilité de devenir une puissance économique mondiale au moyen d’une stratégie d’industrialisation fondée sur les matières premières. Les dirigeants africains doivent mettre à profit les ressources dont le continent est richement doté afin de relever le défi crucial du chômage des jeunes et de lutter contre la pauvreté et l’inégalité des sexes. Pour stimuler cet objectif, le rapport appelle il s’attaquer aux goulots d’étranglement, notamment les infrastructures. Par ailleurs, selon le bulletin du FMI, l’Afrique connaît une croissance dynamique mais il reste des défis à relever. Les pays africains devront s’employer à améliorer leur infrastructure et s’attaquer au chômage pour préserver leur croissance dynamique. Un appel a été lancé pour: w une plus grande intégration régionale et un renforcement des liens commerciaux entre pays africains afin d’entretenir unecroissancedynamique sur le continent; w une amélioration des infrastructures pour accroître l’efficience des secteurs d’activité; w une mise en œuvre de l’agriculture de deuxième génération qui devrait offrir aux jeunes africains dotés de la formation voulue des moyens stables de gagner leur vie, tout en (suite en page 13). notes de conjoncture économique | Malgré la détérioration des conditions sécuritaires dans les Kivu, les patrons restent optimistes sur l’évolution économique du pays produisant suffisamment de denrées pour la région; w l’adoption de politiques propices à l’emploi et facilitant La mobilité de la main-d’œuvre qualifiée entre les pays. Comparativement à la semaine passée, au courant de la semaine sous analyse, les cours de produits agricoles et miniers se sont inscrits en baisse alors que ceux des produits énergétiques ont progressé. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Produits agricoles: blé, maïs, soja. Les cours de produits (suite de la page 12). américaine au premier trimestre 2013 lesquelles apparaissent inférieures aux prévisions vorable ainsi que les inquiétudes sur la demande de la Chine. agricoles ont enregistré des baisses de 3,8 %, 0,2 % et 0,1 % respectivement pour le maïs, le blé et le soja par rapport à la semaine d’avant. A la base de cette situation, il est relevé notamment la réduction de la prime de risque sur la production des céréales suite à l’annonce de l’arrivée d’une météo plus chaude et fa- Produits miniers: le cuivre. Le cours du cuivre persiste dans la baisse. Il a de nouveau enregistré un repli de 0,5 % par rapport à la semaine précédente suite notamment aux statistiques sur la croissance Produits énergétiques. Au 25 avril 2013, après s’être situe sous le seuil de 100 USD au terme de la semaine passée, le baril a atteint 102,87 USO, soit une hausse de 5,5% expliquée notamment par la publication des chiffres du Département américain de l’énergie faisant état de baisse des réserves. évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS). Cumul janvier Cumul février Cumul mars 1ère sem avril 2ème sem avril 3ème sem avril 4ème sem avril Taux d’inflation hebdomadaire 2012 1,63 0,50 0,09 0,03 0,01 0,01 0,01 Taux d’inflation hebdomadaire 2013 0,07 0,07 0,05 0,013 0,012 0,017 0,012 Marchés des devises. La parité Euro/Dollar américain se maintient autour de 1,30. Au 26 avril 2013, elle s’est établie à 1,3013 contre 1,3114 une semaine plus tôt. D’autre part, celle entre le dollar Australien (AUD) et le dollar américain (USD) persiste dans la baisse de la monnaie Australienne. En effet, la parité entre ces deux monnaies s’est fixée à 1,0286 au 26 avril 2013 contre 1,0301 la semaine d’avant. Les facteurs ayant été à la base de la dépréciation du dollar australien il y a deux semaines continuent encore d’influer négativement sur la valeur de cette monnaie. Source : INS évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013. 0,035 0,03 0,03 0,026 0,025 0,02 0,015 0,01 0,012 0,01 0,005 4ème sem avr 3ème sem avr 2ème sem avr 1ère sem avr 4ème sem mar 3ème sem mar 2ème sem mar 1ère sem mar 4ème sem fév 3ème sem fév 2ème sem fév 1ère sem fév 5ème sem jan 4ème sem jan 3ème sem jan 2ème sem jan 1ère sem jan 0 à l’interne. Secteur réel. La Production intérieure. w Taux d’activité. En dépit de la reprise hésitante de l’économie mondiale, l’économie congolaise table sur une croissance économique de 8,2 % en 2013, soit 3,0 points de plus que la moyenne projetée pour l’Afrique. Cette croissance sera essentiellement impulsée par: (i) le dynamisme du secteur minier à travers l’évolution favorable des cours mondiaux et du volume de production, évolution comparée de l’inflation à Kinshasa et Nationale 0,074 0,071 0,03 inflation à Kinshasa inflation nationale 0,026 0,014 4ème sem avr 3ème sem avr 2ème sem avr 1ère sem avr 4ème sem mar 3ème sem mar 2ème sem mar 1ère sem mar 4ème sem fév 3ème sem fév 2ème sem fév 1ère sem fév 5ème sem jan 4ème sem jan 3ème sem jan 2ème sem jan 0,012 1ère sem jan 0,08 0,07 0,06 0,05 0,04 0,03 0,02 0,01 0 Evolution trimestrielle comparée des opérations financières de l’Etat entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 2013 Janvier Février Mars Cumul Janvier Février Mars Cumul Variation 2013/2012 26 avril 2013 Recettes 224,34 252,64 351,66 829,14 289,17 271,55 463,84 1024,56 195,42 190,72 Dépenses 224,42 225,32 243,75 693,89 254,45 243,06 422,24 919,74 225,86 257,11 Solde 0,01 27,32 107,92 135,25 34,72 28,49 41,60 104,81 -30,44 -66,39 Solde sans rec de particip. 0,01 27,32 107,92 135,25 34,72 28,49 41,60 104,61 -30,44 -66,39 Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 2013 Janvier Février Mars Cumul Janvier Février Mars Cumul Variation 2013/2012 25 avril 2013 I. Encaissements 14,05 16,19 17,06 47,29 16,87 15,97 22,46 55,29 8,01 16,30 II Decaissements 17,90 21,42 20,85 61,17 16,73 15,90 22,37 54,99 5,18 15,80 III Résultat -3,85 -65,24 -3,80 -12,89 0,14 0,08 0,09 0,30 13,19 0,49 (ii) du commerce de gros et de détail sous l’effet du secteur minier et (iii) des bâtiments et travaux publics grâce à la poursuite des travaux de reconstruction en vue de la modernisation du pays. w Le baromètre de conjoncture. Bien qu’en recul par rapport au mois précédent, en raison principalement de la détérioration des conditions sécuritaires au Sud et à l’Est du pays où se localisent les grandes entreprises minières, le solde d’opinion des chefs d’entreprises révèle que ces derniers demeurent confiants quant à l’évolution favorable de la conjoncture économique en RDC et tablent, à court terme, sur de bonnes perspectives en 2013. En effet, le solde global brut de leurs opinions se situe à +15,9 % en mars contre 27,4 % un mois auparavant. Cette évolution positive tend à confirmer la poursuite, en 2013, du dynamisme qui a caractérisé l’activité économique nationale en 2012. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. L’analyse par secteurs d’activités fait ressortir ce qui suit: w Dans le secteur des industries manufacturières, il s’observe une baisse d’optimisme dans le chef des entrepreneurs, en raison notamment de l’effritement des commandes de produits manufacturés (agro-alimentaires et textiles particulièrement) après les festivités de fin d’année. w Dans les industries extractives: le recul de la confiance est attribuable essentiellement au mouvement d’insécurité enregistré dans la ville de Lubumbashi par les éléments Maï-Maï le 17 mars dernier, occasionnant le retournement de tendance dans l’opinion des entrepreneurs dans ce secteur. w Quant au secteur de la construction, le fléchissement du solde d’opinions est consécutif il l’attentisme qui caractérise la poursuite des travaux de reconstruction et de modernisation sur les différents chantiers. En ce qui concerne le secteur des services, en dépit du léger recul de la confiance des chefs d’entreprise, l’optimisme demeure intense quant aux activités de Poste et Télécommunications et Réparation, à la suite de la demande des services de communications et du commerce électronique au moyen de nouvelles technologies de L’information et des télécommu- nications qui s’annonce de plus en plus croissante. Les prix intérieurs. à la dernière semaine du mois d’avril 2013, l’inflation demeure sous contrôle. D’une semaine à l’autre, le rythme hebdomadaire de formation des prix intérieurs a reculé de 0,005 point, se situant à 0,012 % contre 0,017 %, soit un taux d’inflation de 0,238 % en cumul annuel. La prolongation de cette tendance ramènerait le taux d’inflation à fin décembre 2013 à 0,730 %. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,696 %. Parallèlement sur la place de Kinshasa, une détente du taux d’inflation a été observée. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,014 % au cours de la semaine sous analyse contre 0,022 % la semaine d’avant. Secteur public. éxécution des opérations financières de l’état. La situation financière du Trésor, au premier trimestre de l’année 2013 aurait dû être performante, n’eut été la constitution d’un dépôt de 100,0 milliards de CDF dans le souscompte des interventions économiques. En cumul, elle s’est clôturée par un excédent de 104,8 milliards de CDF contre 27,8 milliards attendus. Au 26 avril 2013, le Compte Général du Trésor affiche un déficit mensuel de 66,3 milliards de CDF. En effet, les recettes ont atteint 190,7 milliards de CDF, alors que les dépenses se sont situées à 257,1 milliards, influencées par la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. En cumul annuel, le solde est excédentaire de 38,4 milliards de CDF. La composition des recettes du Trésor reste dominée principalement par les recettes fiscales de la DGDA et de la DGI. Quant à l’exécution des dépenses du Trésor pendant la période sous-revue, elle laisse apparaître une prépondérance des dépenses courantes dont les charges liées aux rémunérations, aux frais de fonctionnement, aux rétrocessions ainsi qu’aux autres dépenses urgentes de l’état. évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale. L’exécution du plan de trésorerie de la BCC, pour le premier trimestre 2013, s’est soldée par un léger excédent de trésorerie de 0,3 milliard de CDF contre une prévision de solde zéro. (suite en page 14). évolution du solde brut d’opinions en 2013. 2012 2013 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janvier Février Mars Solde global brut -19,5 18,1 22,2 13,7 9,9 -3,9 19,2 -2,1 37,7 10,8 14,4 11,6 12,2 27,4 15,9 Industries manufacturières -16,7 7,4 -10 16,3 2,2 0,0 1,6 23,1 4,2 56,7 18,7 29,8 16,9 13,2 10,1 Industries extractives -24,6 0,0 55,0 33,3 5,5 -9,1 30,9 -18,1 45,9 14,3 23,4 12,5 12,0 39,1 20,0 Construction 6,3 29,2 1,2 -21,6 7,1 17,6 -13,1 -10,9 17,4 6,6 1,1 25,0 14,1 13,0 8,1 Services -9,3 50,9 2,1 15,6 42,2 -4,2 -2,5 14,8 55,4 -12,2 -4l,2 -38,4 8,7 7,6 5,2 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1225 | PAGE 13
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