fleur de parole 5 - CF

Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
FLEUR DE PAROLE
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Association Romande
Pour la communication
Facilitée
L’écologie
L’écologie passe par l’écologie de soi ;
Le respect de soi, la connaissance de soi,
Amènent le respect des autres et de la place de chaque personne.
Aussi la valeur reconnue de chacun
Amène la considération pour chaque être vivant :
Plante, même caillou, aussi animal.
L’équilibre est trouvé
Bruno, 2006
SOMMAIRE
- Editorial
- La CF, cadeau de ceux qui ne parlent pas à ceux qui parlent
- Paroles de facilités : L'écologie
- La formation TMPP en Suisse romande
- L'atelier pratique en CF
- L'intervision et la supervision
- Vous avez la parole
- Agenda
- Formation
P.2
P.2
P.4
P.9
P.10
P.10
P.11
P.11
P.12
Comité de rédaction :
Membres : Les facilités d’institutions, Comité "CF Romandie"
Responsable de publication : M-C. Opoczynski
Mise en page : A. Baechler
Impression : La Castalie, atelier D17 "CopyService", 1870 Monthey
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
EDITORIAL
Par Nicolas,
facilité par Marie-Claire Opoczynski
*****
Etre humain est une lourde responsabilité.
Dès le berceau nous sommes en devenir
par l’apprentissage. Apprendre sera notre
condition durant toute la vie. Plus nous
apprenons, moins nous savons et plus nous
nous enrichissons. La CF est le véhicule
parmi d’autres pour nous conduire vers la
richesse de l’être profond avec lequel nous
écrivons. Le seul but est le développement
d’autrui mutuellement consentit.
C’est en devenant partenaires de notre
environnement que nous pouvons nous
relier au sens profond de l’être quel qu’en
soit la nature.
Relier la formation en CF et l’écologie de
l’être, au sens prendre en compte son
environnement, devient une source d’étude
du respect et des valeurs. C’est rencontrer
le monde intérieur et le mettre en
résonnance avec les écosystèmes qui nous
entourent.
Bon apprentissage et bon développement !
La CF, cadeau de ceux qui ne
parlent pas à ceux qui parlent.
Michel Marcadé, formateur CF
*****
Une soixantaine de personnes étaient là, le
10 novembre 2007, dans la grande salle de
la Fondation St George, à Yverdon, pour
écouter Marie Vialard-Hauser.
Marie Vialard, 38 ans, riche d'une lourde et
forte expérience. Une mère de famille
éduquant ses trois enfants et interrogée
fortement par le polyhandicap et la cécité
de sa fille Lucile, 12 ans. Une combattante
qui nous a livré, à la fois, ses cris de
désespoir et son enthousiasme confiant et
plein de reconnaissance dans son livre
récent "Tu nous a ouvert les yeux".
désemparée. Il y eut l'incompréhension
rencontrée chez les professionnels, la
jalousie ressentie par rapport aux autres
mamans, l'impression que c'est injuste, que
cela n'a pas de sens et qu'on se trouve
devant un mur.
Et puis, plus intérieurement, le sentiment
de culpabilité inévitable: "Qu'ai-je fait de
travers pendant la grossesse ? " Dans une
telle situation, notre culpabilité, on la
construit, nous dit-elle.
On est "sidéré", ce mot fort qui porte en lui
la stupéfaction et la dimension cosmique
des astres. Et, ne trouvant pas de sens, on
fuit en avant dans l'activisme.
Les médecins, les soignants, malgré parfois
leur dévouement apparent, semblent
inadaptés à la situation vécue devant eux.
Seuls d'autres parents rencontrés, parfois
au hasard des lectures apportent comme un
écho. Ainsi "Le miroir brisé" de Simone
Sausse. Elle va y retrouver l'indicible désir
de meurtre qui vient assaillir, le jour où
tout est sombre et insensé et où la seule
Dès les premières phrases, ce 10 novembre
au matin, on sait qu'on sera entrainé dans
le sillage d'une aventure extraordinaire,
d'une richesse incomparable et qu'on ne
peut pourtant souhaiter à personne. Une
"épreuve du feu", nous dit Marie. Elle
clame pourtant que c'est une chance pour
elle d'être la mère de Lucile.
Cette chance, il lui a fallu du temps pour la
percevoir. Il lui a fallu passer par la révolte
compréhensible de la mère blessée et
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numéro 5
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dont on parle: "Si cela vous fait du bien à
vous...." entend-t-on.
C'est pourtant l'identité de Lucile qui se
révèle peu à peu. Cela ne fait plus de doute
pour ses parents. L'objet du doute s'est
même inversé. On accepte des hypothèses
qu'on n'avait pas envisagées et on dit: "Qui
sait ?"
issue valable pour l'enfant parait de "ne pas
être".
Il est vrai que la société légalise
aujourd'hui une telle décision, si le
handicap grave est détecté avant le 9ème
mois de grossesse. Mais après...? Après on
est seul devant le problème, nous dit
Marie. Et, dans le marasme provoqué par
l'épreuve, inconsciemment tout s'inverse.
Pour cacher le désir de voir l'enfant
disparaître, on devient captateur, on ne le
confie à personne.
À cette étape du chemin, où on se focalise
sur "ce qui manque", si la CF avait été là,
nous dit Marie, elle n'aurait sans doute pas
été supportable.
Il est vrai que les textes apportent parfois
des informations surprenantes. Comment
Lucile peut-elle évoquer un évènement
survenu en Afrique, alors que son oncle y
est victime d'un accident de la route dont
personne n'est informé? Comment sait-elle
qu'un bébé qui vient de naitre a de graves
problèmes respiratoires ? Est-ce elle ? Estce moi ? se questionne Marie.
Puis il arrive avec le temps que des portes,
des fenêtres s'ouvrent. Des rencontres, des
formations, des lectures. C'est la formation
en relation d'aide, la rencontre de la
psychogénéalogie, les deux livres d'AnneMarguerite Vexiau.
D'un côté, on doit reconnaître que les
repaires sur lesquels on avait construit
jusque là sont inopérants et s'écroulent. La
maison est de nouveau ébranlée. Mais c'est
dans cette nouvelle fragilité qu'apparait la
CF. Quel crédit apporter à cela ? On essaie.
On doute. C'est le grand frère de 12 ans qui
est le plus confiant et entraine les parents:
"Moi je sais qu'elle parle. On se parle."
Marie se forme en CF. Les premiers essais
de Marie ne sont pas évidents. Sa main en
ressort griffée. Peu à peu un dialogue va
s'instaurer entre mère et fille dont témoigne
clairement le comportement de Lucile
pendant les séances. Il y a des validations.
Papa se forme aussi en CF.
Alors, nouvelle surprise: on attend que
Lucile s'exprime sur des choses concrètes,
mais elle emmène ses parents sur des
terrains beaucoup plus élevés auxquels ils
ne s'attendent pas.
"Qui sait ?" pourrait-on aussi répondre là
encore à Marie. Il y a une dimension de
mystère dans une telle relation. Et le mot
"mystère" qu'on emploie aujourd'hui,
lorsqu'on est devant quelque chose
d'inexplicable , fut autrefois considéré
comme la porte qu'on ne peut ouvrir
qu'après avoir accompli un chemin ardu
d'initiation. Et si le chemin que nous décrit
Marie Vialard en était un pour notre
époque ? Si la véritable dimension de la
personne handicapée, son humanité intègre
ne pouvait vraiment se révéler à notre
regard qu'après un tel chemin ? Cela
pourrait aussi expliquer que seuls ceux qui
l'ont accompli peuvent en parler et se
comprendre
vraiment.
Les
savoirs
professionnels aussi compétents et dévoués
soient-ils arrivent loin derrière une telle
connaissance.
C'est ainsi que j'entends encore l'ultime
souhait formulé par Marie Vialard, à
Yverdon ce 10 novembre dernier: "Je rêve
qu'un jour on puisse accueillir un enfant
handicapé avec le même bonheur qu'un
autre enfant". Si la CF avait aidé à
formuler un tel voeu, ce serait déjà
beaucoup. Cela se révèle, en tout cas, être
beaucoup
plus
qu'un
moyen
de
communication.
Tout cela est bien difficile à comprendre
pour l'entourage, la famille, les amis. À
comprendre et à accepter. Cela va trop
loin. Ceux qui étaient proches prennent de
la distance. Ce qu'on perçoit de Lucile ne
peut être mis en relation avec les écrits
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que dans la présence des corps.
Aujourd’hui ce que je veux dire c’est
qu’une danse nous est comme offerte par la
vie et je suis simplement heureuse d’être
dans la même danse que vous. Je vous
envoie juste un grand merci pour toute la
force que vous mettez dans ouvrir les
oreilles du coeur des gens qui n’ont pas
encore mené leurs yeux au-delà des
apparences. Un grand merci.”
Lucile avec Marie, le 7.11.2007
Voici le texte tapé avec Lucile le 7.11.07,
avant la conférence de Marie et que celleci m’a confié :
“Je suis contente que tu ailles en Suisse et
rencontres des autres en partage de coeur.
Je leur dis bien d’être sûrs que tout nous
relie et que mes amis de là-bas sont déjà
dans mon coeur. Je suis en espoir qu’un
jour je puisse moi aussi faire voyage loin
pour dire les choses qui ne peuvent se dire
Textes de personnes facilitées sur le thème de l’écologie
Le secret de l’écologie c’est le bon sens. Je voudrais parler du bon sens, le sens du respect de
toute chose, de toute forme de vie. Le vrai bonheur est dans la reconnaissance du vivant. Pour
être dans la reconnaissance, il faut prendre le temps d’observer, de réaliser la multitude de
facteurs ayant amené l’élément observé à préexister et trouver forme. Par l’observation de la
vie tu développes le respect et tu n’as plus d’autre choix que de préserver le vivant, quelle
qu’en soit la forme. Alors, l’écologie s’impose d’elle-même.
Peut-on manger de la viande ou faut-il s’abstenir ?
Oui tu peux si tu vivifies le corps par la pensée du processus vivant de l’organisme que tu
consommes.
C’est être conscient du processus de vie de l’aliment par le respect de la vie qu’il a été : vie
animale ou végétale ou minérale, c’est pareil
Nicolas
Je me résonne
Je me résonne pour la terre.
Devant tous ces emballages,
Je me demande comment être raisonnable
Je vais au marché avec mon panier,
J’achète les produits chez les agriculteurs
Je connais leur travail.
Je bois l’eau en bouteille,
Et j’utilise le verre comme vase à fleurs.
Je mets les emballages dans les bons containers,
Et je mets les épluchures au compost
Je sais que l’effort est à faire,
Et je vois que le monde doit changer ;
Ainsi nous pourrons voir le monde
Avec les yeux du respect
André, le 21.11.05
Note : les phrases écrites en italique sont exprimées par la facilitante ou le facilitant
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Mon cœur est proche de la nature et parfois je ressens ce qu’elle vit.
Je voudrais parler pour elle :
De nous elle attend le secours pour respirer mieux.
Tu es, nous sommes, les médecins de la terre.
Je vous dis pour elle :
Devenons plus compréhensifs et intelligents devant sa difficulté à respirer.
Nous devons soigner nos parcs et jardins, montrer l’exemple en rendant beau nos alentours.
Si chacun fait un peu, nous serons des millions à encourager la terre à vivre
Nicolas
Ma Terre
Je vous crie d’écouter ma voix.
La Terre est en danger de mort,
Réveillez-vous hommes de bonté !
La Terre vous appelle.
Chère Terre notre mère,
J’entends ton cri de détresse
Combien de souffrances endurées ?
Combien de pleurs versés ?
Les rivières en débordent
Combien de vents soufflés ?
Pour faire entendre ta voix
Combien de volcans activés ?
Pour faire voir ta colère
Ma chère mère Terre,
L’appel est lancé.
Je garde espoir de te sauver
De nos fous destructeurs.
Je prie afin de te donner
Les remèdes de ta guérison,
Afin de porter à toi
Le courage de trouver la force de guérison,
Pour ton salut et pour le nôtre.
J’entends tes larmes de désespoir,
Je sens les vides de ton être.
Mère Terre, mère d’Amour
Je parle pour toi
Réveillez-vous hommes cruels et égoïstes !
Sophie
Que penses-tu de l’écologie ?
Hélène respire les mots.
Hélène respire la vie.
Ma vie est dans la nature verte de chez
moi.
Je plonge mes yeux dans le ciel de mes
regards.
De ma route, je vois le lac, les montagnes,
la forêt.
Je respire la beauté par mes yeux.
Je respire par les mots en cf.
Je respire les saisons par l’air qui donne la
vie.
Etre sans air bon est casseur de ma
respiration.
Ici, je suis à la découverte des joies de la
nature. Je plante au jardin, je récolte, et je
respire les saisons de ma vie.
La vie noire des villes détruit la vie des
êtres neufs.
Les enfants doivent vivre dans la bonne
respiration, la respiration de la nature, la
respiration de vie de l’homme.
Moi, je suis dans le voir, dans la dépense,
je donne peu de moi, je donne avec force
de mon cœur, je donne la respiration juste
et la joie des beautés de la nature dans mes
yeux.
Nous sommes à regarder la vie autour de
nous, il faut grandir son cœur et embellir la
nature avec notre cœur.
La vie est la respiration des cœurs, des
mots, des yeux.
Hélène
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
Ne pas se laisser envahir de produits mais
rechercher des choses naturelles.
Demander des produits à recharger ;
Mais surtout ne pas laisser la lumière
allumée inutilement, ne pas laisser couler
l’eau inutilement
Pierric
Le grand problème du siècle, les déchets.
Comment faire machine arrière ? Souvent
je me demande. Je suis convaincu de la
réalité pour nous réveiller et trouver des
solutions.
Ne pas utiliser de sachets plastic mais un
sac à dos.
Concernant le texte qui suit, lorsque Caroline parle du "lance flamme", elle fait référence au
film de Yann Arthus Bertrand sur la destruction des forêts d’eucalyptus en Tasmanie. Des
exploitants de bois, peu scrupuleux, jettent des bombes d’un dérivé du napalm, qui mettent le
feu à ces arbres millénaires. Un vrai désastre écologique, au nom du profit à court terme
(comme toujours). Caroline avait regardé cette émission avec son papa, la veille de sa
rencontre avec Anne-Catherine. Une belle validation, car, bien sûr, la facilitante n’était pas au
courant de cela !
Line, sa maman
Caroline, le 13.2.08
Facilitée par Anne-Catherine
Que penses-tu de l'homme et de son intervention dans la nature ?
Il la détruit à petit feu, non au lance flamme. Il est fou… il s'autodétruit et ne le voit même
pas. Il vit pour son confort d’aujourd’hui mais oublie qu’il n est que de passage. La terre lui
est prêtée pour un temps et lui se croit tout-puissant, au-dessus des lois.
Que proposes-tu ?
Regarder plus loin que le bout de son nez. Revenir à plus de simplicité et d’authenticité. En
plus, être plus vrai avec la nature amène être plus vrai avec son voisin. Si on respecte le plus
petit animal on respecte aussi son voisin. C'est un tout. Tout est lié à tout.
Par quoi faut-il commencer ?
Chacun doit se responsabiliser. Commencer petit, par des actes faciles, se rapprocher de la
nature nous rendra meilleurs.
Caroline, 12.02.2008
Facilitée par Line
Je demande à Caroline de s’exprimer sur l’écologie, le thème pour ce numéro de Fleur de
Parole
Ecologie, mot très actuel puisque devenu si important. Sans ce mot la planète va se mourir et
nous avec. La planète est comme nous, les handicapés, on ne l’entend pas, on oublie ses
besoins, comme nous à qui on ne veut pas donner parole. Pourtant notre parole est importante,
elle est source de vie car nous ressentons des choses qui vous échappent car trop bien dans
votre corps vous oubliez d’écouter votre cœur. Chez nous le cœur est grand et ouvert et nous
entendons la planète gémir et souffrir. Nous devons réapprendre à l’aimer et à la respecter car
elle, elle nous aime. Nous pouvons être vos guides sur ce chemin-là, prenez notre main et
suivez-nous.
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
Nicolas intitule sa peinture : "La terre en perte. Sommeil des hommes, perte sans nom."
Nous sommes à la fin de l'automne2007. La feuille est coupée en deux par la diagonale,
présentant un côté clair et un côté sombre. Nicolas commence par le noir, puis le rouge
carmin. Il apporte ensuite le jaune dans un mouvement arrondi... Ce mouvement se poursuit
dans le rouge pour former un cercle. Enfin il ajoute le bleu. Après avoir peint, Nicolas
s'exprime en CF :
"L'or des arbres se perd vite. Le froid passe son haleine glacée sur les feuilles. Je pâlis d'être
là dehors. A l'intérieur il fait chaud.
L'homme et sa main pour peindre deviennent chauds quand la joie est là. Mais si la peur
l'attend, la main tremble et se glace.
Je désire toujours bien chaud, avoir bien à manger pour bien vivre.
Dans les pays la faim laisse des morts, même des enfants, sans maladie.
Je suis horrifié quand j'entends que les restes des repas vont à la poubelle.
Si on avait la paix (dans le monde), la faim se laisserait mourir elle-même !..."
(Nicolas se met à rire)
"Fou sans coeur et sans tête, le monde aime l'argent. Trop rares les hommes justes !
Questions sans réponse. Je pense beaucoup mais ne peux pas changer. Pourtant je veux
l'écrire pour le partager.
Oui, parler pour donner mon avis, pour laisser les parents réfléchir..."
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
Voitures rouges inondées
Nicolas commence par peindre des formes rouges entourées de bleu. Il s'explique ensuite en
CF par le message suivant :
" Inondations pour tous car la pluie tombera longtemps.
Ca changera quand les puissants modifieront le présent pourri. Les voitures sont trop et
polluent.
Maman me fait crainte quand elle prend la voiture pour partir.
Prendre la voiture est dangereux, pourtant personne ne s'en passe.
Les voitures, l'eau peut les recouvrir et elles disparaissent.
Si terrible est la pluie, terrible aussi est le nettoyage. Moi je pense pour la planète. Pour la
terre le nettoyage c'est le mieux à cause des hommes sans oreille.
Lutter pour qu'il entende. Il passe partout et il reste sourd.
Moi j'ai la chance d'être en montagne, l'eau descend toujours plus bas.
Mais moi j'aime le bonheur pour tous. Le choix est entre nos mains."
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Avril 2008
La formation TMPP
en Suisse romande
Michel Marcadé, formateur CF
*****
La formation en communication facilitée
dans l'espace francophone a longtemps été
assumée par Anne-Marguerite Vexiau. Elle
se déroulait, la plupart du temps, à Paris
dans le cadre de EPICEA, structure gérée
par Anne-Marguerite Vexiau. Au début des
années 2000, le relais fut pris par
l'association TMPP et la structure de
formation devint "Ecole de formation à la
CF et Psychophanie TMPP". Ceci pour la
distinguer clairement d'initiatives de
formation parallèles diverses qui avaient
peu à peu vu le jour et ne se rencontraient
plus sur une base commune.
L'école de formation TMPP comporte
actuellement 8 pôles de formation:
Clermont-Ferrand, Hyères-Toulon, Lyon,
Belgique-Charleroy (pratique), Nantes,
Paris, Suisse Romande, Toulouse.
et Effeta, CF-Romandie étant née en 2002
de rencontres entre personnes ayant suivi
les formations d'Epicea et/ou d'Effeta.
Depuis 1998, de nombreuses personnes ont
ainsi approché la CF et la Psychophanie
par un stage de formation en Suisse
romande. Cela ne veut pas dire que toutes
sont devenues "facilitantes". Cependant on
peut certainement penser que cela
contribue à la bonne perception de la CF
dans notre région. Enfin, il n'est pas
négligeable de constater que 32 personnes
ont actuellement atteint le niveau 3 de
formation et que 6 personnes arrivent au
stade de la certification après défense d'un
mémoire.
L'association CF-Romandie est soucieuse
de contribuer à maintenir et entretenir les
exigences de formation élaborées dans le
cadre de l'école TMPP ainsi que la Charte
éthique qui lui est liée. Cela lui parait une
bonne garantie, tant pour les utilisateurs
(individus et institutions) que pour les
praticiens. Dans le cadre de sa commission
des praticiens/nes, elle veille à faire vivre
ces exigences sur le terrain. C'est ainsi
qu'ont vu le jour des ateliers de pratique
animés une matinée par mois. De même,
une nouvelle exigence de formation voit le
jour actuellement avec l'obligation faite
aux personnes qui souhaitent suivre tout ou
partie du cursus de formation, de
rencontrer régulièrement un/e praticien/ne
référent/e. Ce qui est recherché dans ces
nouvelles modalités: assurer un cursus de
formation qui associe à part égale théorie
et pratique et donner une image claire de
référence.
La communication facilitée ouvre l'accès à
une pratique thérapeutique appelée
Psychophanie qui agit plus en profondeur
et nécessite des conditions d'admission et
une formation adaptées à cette dimension.
C'est ce qui s'approfondit à partir du niveau
3 de formation. De plus, Anne-Marguerite
Vexiau est à l'origine de l'Ecole de
Formation à la Communication Facilitée et
Psychophanie de TMPP, qui est chargée de
certifier les praticiens en CF et
psychophanie. Ce dernier terme reste sa
propriété.
Le pôle de Suisse romande a pour sigle
"Effeta-Formation", il est animé par
Michel Marcadé depuis 1998 à qui AnneMarguerite Vexiau avait demandé de
prendre le relais dans notre région. Il y a,
de fait, des liens étroits entre CF-Romandie
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
L’atelier pratique en CF
Par Isabelle Courrier, facilitante et l'une des
animatrices de cet atelier
*****
Cet atelier a vu le jour suite aux demandes
de parents voulant pratiquer la CF auprès
de leur enfant, et avoir un lieu d’échanges,
de partages.
Durant quelques temps, des parents
venaient accompagnés de leur enfant,
l’expérience était enrichissante pour tous.
Peu à peu, et pour différentes raisons
(transport,
fatigabilité,
durée
des
séances…), les enfants n’ont plus participé.
Ce groupe est actuellement composé de
parents et de professionnels de la santé
(pédagogue éducatif, thérapeute), il se
retrouve une fois par mois à St-Prex.
Le but de ces rencontres est de favoriser
l’apprentissage de la CF, de s’entraîner, à
partir d’exercices variés, avec différentes
personnes.
Ces moments offrent la possibilité d’avoir
des échanges sur les pratiques de chacun et
de partager les difficultés rencontrées ou
les "victoires".
Ces ateliers pratiques ont permis à
plusieurs personnes de se former, de
devenir autonome dans la"frappe" et de
pouvoir pratiquer à l’extérieur.
Cet atelier est annoncé à toute personne
ayant
suivi
la
formation
CF1.
L’intervision et la supervision
Par Marie-Claire Opoczynski, facilitante
*****
Source des définitions : PV de la rencontre
du groupe pilote TMPP du 17-18 10 2004.
En 2007, un groupe s’est créé en Valais.
Pour contacter les responsables, voir la
rubrique "formation" en fin de bulletin ou
sur le site Internet de CF-Romandie.
L’intervision :
Plusieurs facilitants se retrouvent une ou
deux fois/an avec un interviseur (facilitant
confirmé, formateur) pour partager leur
vécu, poser leurs questions, travailler sur
des textes.
Ce n’est pas un atelier d’entraînement.
La supervision :
Le facilitant doit être supervisé par un
thérapeute en séance individuelle pour
analyser son ressenti pendant les séances
avec ses patients. En supervision, on ne
travaille pas sur les textes ni sur le contenu
des séances.
Suite au CF2 de 2002, c’est à l’initiative
de personnes en formation qu’a été créé en
Suisse romande le premier groupe
d’intervision. Sous la responsabilité
déléguée par Michel Marcadé, ce groupe,
d’abord simple lieu d’échange, a évolué et
pris corps au fur et à mesure de l’avancée
en
formation
de
ses
membres.
Actuellement, le groupe est géré par une
facilitante de niveau CF5. Les rencontres
ont lieu 2 fois par année. Les thèmes
abordés sont adaptés aux personnes
présentes et traités en fonction du niveau
de formation de chacun. Le groupe est un
soutien pour ses membres et veille à ce que
la pratique de la CF soit conforme à la
charte du facilitant de TMPP.
Indispensable pour analyser son vécu de
facilitant avec distance et objectivité, la
supervision est un outil pertinent pour
prendre conscience des enjeux relationnels
et
émotionnels.
Il
favorise
le
développement
personnel
et
la
connaissance de soi. De fait, il met en
lumière les interactions entre facilitant et
facilité et relève les éléments de vécu
propres au facilitant.
La commission de praticiens de CFRomandie a élaboré une liste de
superviseurs. Je la tiens à votre disposition.
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
Vous avez la parole
Votre avis et vos questions, vos textes nous intéressent.
N’hésitez pas à nous écrire.
Prochaine parution de FLEUR DE PAROLE : novembre 2008
Prochain thème d’écriture en CF:
« Le sens de la vie »
Vos textes sont à envoyer avant le 31 AOUT 2008 à :
Marie-Claire Opoczynski, 3 imp. des Noisetiers, F-25370 LES HOPITAUX-NEUFS
Courriel : [email protected]
Adresse du secrétariat CF Romandie
Christiane Doll
CF-Romandie, CP 12, 1162 St-Prex
Courriel : [email protected]
Sites Internet
CF-Romandie :
Michel Marcadé :
TMPP :
http://www.cf-romandie.ch
http://www.effeta.org
http://www.tmpp.net/
Agenda
Table Ronde pour les directeurs, médecins et facilitants d’institutions
où la CF est pratiquée
Le 08 novembre 2008
De 9h30 à 12h
Au CSC « Le Château » 1040 St-Barthélemy
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Fleur de Parole
numéro 5
Avril 2008
Formations
CF1
CF2
CF3
CF4
CF5
15-16 oct. 2008
27-28 nov. 2008
16-17 juin 2008
20-21 juin 2008
27-28 sept. 2008
02-03 oct. 2008
20-21 nov. 2008
7-8 juin 2008
17-18 oct. 2008
16-17 mai 2008
18-19 sept. 2008
10-11 déc. 2008
22-23 nov. 2008
Paris
Lausanne/Morges
Paris
Belle-Île-en Mer
Lyon
Lausanne/Morges
Paris
Lyon
Nantes
Paris
Lausanne/Morges
Paris
Lyon
Michel Marcadé
Michel Marcadé
Michel Marcadé
Michel Marcadé
Patrice Le Roux
Michel Marcadé
TMPP
EFFETA
TMPP
FRAPP
TREFLE A 4 F.
EFFETA
TMPP
TREFLE A 4 F.
FRAPP
TMPP
EFFETA
TMPP
TREFLE A 4 F.
EFFETA, M. Marcadé, 5 Ch. de la Bergère, CH-1188 GIMEL
0041(0)21 828 21 51 [email protected] http://www.effeta.org
FRAPP, Patrice Le Roux, 3 rue de Chateaubriand, F-44000 NANTES
0033(0)2 51 88 96 22 [email protected]
TREFLE A QUATRE FEUILLES, Andrée Studlé, 7 Rue de la Compassion,
F-69530 BRIGNAIS
0033(0)4 72 31 04 47 [email protected]
Association SÉSAME, Dominique BIAU, 2520 route de l'Amanarre, F-83400 HYERES
0033(0)4 94 63 18 00 [email protected]
TMPP, Janine Lioret, 6, Villa Carman, F-92160 ANTONY (PARIS)
0033 (0)1 47 70 35 46 [email protected] http://www.tmpp.net
Ateliers d’entraînement à la CF
Lieu : Fondation Perceval, Cafétéria la Passerelle, CH-1162 ST-PREX
Dates et heures : 26 avril, 31 mai, 21 juin 2008, de 9h30 à 12h00
Sonia Corradini :
Ruelle du Château 2A, CH-1142 PAMPIGNY,
Tel : 021 800 04 28 Courriel :[email protected]
Catherine Donnet :
Epondaz 7, CH-1162 ST-PREX,
Tel : 021 806 46 42 Courriel : [email protected]
Isabelle Courrier :
Impasse au Loup, CH-1147 MONTRICHER
Tel : 021 801 50 83 Courriel : [email protected]
Intervision pour les facilitants dès le niveau CF 3
Lieu : Centre social et curatif Le Château, CH-1040 ST-BARTHELEMY, VD
Dates et heures : Samedis 17 mai 2008 et 13 septembre 2008, de 9h30 à 17h00
Marie-Claire Opoczynski, 3 Imp. des Noisetiers, F-25370 Les HOPITAUX-NEUFS
Tel : 0033 381 49 05 34 Courriel : [email protected]
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