La pollution atmosphérique d`une gare parisienne : la gare
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La pollution atmosphérique d`une gare parisienne : la gare
Une campagne à l’échelle du quartier Un modèle de dispersion des polluants dans les rues Une situation qui devrait s’améliorer A www.airparif.asso.fr AIRP ctualité RIF N°19 - Juillet 2003 les disponib de sont tu é e tt e ant c concern ’Airparif s”. rapports e Web d it s blication Les deux le sur : “nos pu e u q ri b .fr - ru arif.asso www.airp SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L ’ AI R EN ILE -DE-FRANCE C ertaines gares parisiennes comme la gare de l'Est font l'objet d'une activité importante de locomotives Diesel utilisées sur les liaisons régionales et quelques grandes lignes, comme le Paris-Bâle, ou encore comme engins de manœuvre pour déplacer les rames. Les mouvements quotidiens de ces locomotives (quatre vingt par jour à la gare de l'Est) entraînent-ils un surplus de pollution auquel seraient exposés les voyageurs à l'intérieur même des gares (100 000 voyageurs transitent chaque jour par le hall d'accueil de la gare de l'Est), le personnel de la SNCF, voire les riverains directs et plus généralement le quartier environnant ? C'est pour répondre à ces questions qu'Airparif, à la demande du Conseil Régional d'Ile-de-France et avec le soutien de la ville de Paris, avait effectué dès 2001 une première étude ayant donné lieu à des mesures intensives de la qualité de l'air dans le quartier de la gare de l'Est. Ces mesures ont été complétées en 2002 par une deuxième phase d'étude à l'aide d'outils de modélisation visant à quantifier et à comprendre plus en détails la contribution des locomotives Diesel dans les niveaux de pollution relevés lors de la campagne de mesure. Cliché AIRPARIF C G Véhicule laboratoire d’Airparif à l’intérieur de la gare de l’Est. La pollution atmospherique d’une gare parisienne : la gare de l’Est Les interrogations autour de l'impact éventuel des locomotives Diesel utilisées à la gare de l'Est, ont donné lieu dans un premier temps à une campagne de mesures qui a mis en évidence à l'intérieur de cette gare et à proximité immédiate des locomotives des concentrations plus fortes de certains polluants liés au trafic ferroviaire Diesel : oxydes d'azote et particules fines. Aujourd'hui, des simulations de la dispersion des polluants sur le secteur de la gare de l'Est à l'aide de modèles informatiques viennent d'être achevées. Elles permettent de quantifier plus précisément la contribution des locomotives Diesel aux concentrations de polluants dans ce quartier, déjà concerné par un trafic routier très intense. Ainsi, à l’échelle d’une journée, le trafic ferroviaire ne représente que 10 à 20% des émissions polluantes du quartier étudié (1km sur 1km autour de la gare de l'Est). Mais dans certaines configurations, la contribution à la pollution des locomotives diesel peut atteindre sur un court laps de temps des valeurs localement supérieures à 60% lorsque les conditions de dispersion sont défavorables (vent faible par exemple). L'adoption par la SNCF d'un nouveau mode d'exploitation des locomotives, combinée à leur remotorisation future, devrait permettre à terme de diminuer de façon importante les émissions des locomotives Diesel et donc de réduire les niveaux de pollution engendrés ainsi que l'étendue de cette pollution sur le quartier. voies de circulation des trains rue La Fayette voies de circulation des trains de l’E s du f rue rue gare Sa int -M ar t in ette afay rue L au bo urg gare d u Nor d du f ette afay L e u r au bo urg gare d u Nor d Sa int -M ar t in rue du Faubourg Saint Martin Source Airparif GARE DU NORD gare t de l’E s t boulevard de Magenta GARE DE L’EST Figure 1 Figure 2A Cependant, si l'on tient compte des taux d'émission spécifiques des locomotives Diesel CC 72 000 (le type de locomotive le plus utilisé à la gare de l'Est mais aussi le plus polluant) transmis par la SNCF pour différents modes de régime moteur (ralenti, arrivée, chauffage de rame, départ), deux polluants s'avèrent être des traceurs des activités ferroviaires Diesel : les oxydes d'azote au premier rang et les particules dans une moindre mesure. A titre d'exemple, en mode “chauffage de rame” correspondant au conditionnement de la rame (avec le chauffage ou la ventilation des wagons par exemple), les émissions d'oxydes d'azote d'une locomotive Diesel sont équivalentes à celles que produiraient environ 250 voitures particulières roulant à 50 km/h, pour des durées de fonctionnement similaires. Les résultats de la campagne ont montré que, dominée par la proximité du trafic routier, l'ambiance générale du quartier de la gare de l'Est est conforme à ce que l'on observe au centre de l'agglomération parisienne. Les niveaux “soutenus”, à la fois de dioxyde d'azote et de particules fines, sont très proches des niveaux observés sur la station permanente d'Airparif la plus proche, dans le 18ème arrondissement de Paris. Ainsi les objectifs de qualité nationaux pour le dioxyde d'azote (40 µg/m3 en moyenne annuelle) et pour le benzène (2 µg/m3 en moyenne annuelle) ne seraient pas respectés pour la plupart des sites équipés de EEE Alors que les concentrations en benzène, bon indicateur du trafic routier essence, sont comparables à l'intérieur de la gare de l'Est et dans l'agglomération parisienne, on observe par contre dans l'enceinte de cette gare des niveaux d'autres polluants gazeux (oxydes d'azote, monoxyde de carbone, particules fines) supérieurs, en moyenne, de 20 % à l'ambiance de fond de l'agglomération parisienne, permettant clairement d’identifier l'accumulation des émissions du trafic ferroviaire diesel. Cliché AIRPARIF Durant six semaines, dans un périmètre d'environ un kilomètre autour de la gare de l'Est, une trentaine de sites ont fait l'objet de mesures par Airparif avec la mise en place de deux types de dispositifs : des préleveurs passifs (analysés en laboratoire au bout de 15 jours d'exposition et renouvelés) complétés par des laboratoires mobiles sur quatre sites (équipés d'analyseurs automatiques, permettant de suivre les évolutions des niveaux de pollution en temps réel). Ces laboratoires ont été installés à l'intérieur des deux gares et dans l'entourage plus ou moins immédiat de la gare de l'Est (parvis, square de Verdun représentatif de l'ambiance au sens large du quartier, pont de la rue La Fayette surplombant les voies de chemin de fer). Toute une série de polluants a ainsi été suivis grâce à l'une ou l'autre de ces méthodes: oxydes d'azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), dioxyde de soufre, particules fines PM10 et très fines PM2.5, hydrocarbures aromatiques monocycliques, dont le benzène, et polycycliques, aldéhydes, carbone suie et carbone organique. préleveurs, alors qu'ils le seraient pour les particules fines (30 µg/m3 en moyenne annuelle). Cette signature conjointe, “oxydes d'azote - benzène”, dénote une influence importante et omniprésente des émissions du trafic routier essence dans ce secteur parisien (51 000 véhicules par jour sur le boulevard de Magenta, 37 000 sur le boulevard de Strasbourg, 21 500 dans la rue du Faubourg St Martin, 23 000 rue La Fayette). nécessité d'avoir recours à la modélisation numérique qui permet entre autres une analyse fine des phénomènes de bouffées et de leur dispersion. La contribution des locomotives Diesel à l'épreuve de la modélisation. Pour être en mesure de quantifier la part des locomotives Diesel dans le niveau de pollution du quartier, il a été nécessaire de modéliser la dispersion des polluants atmosphériques issus de différentes sources. Pour ce faire, les paramètres qui influencent cette dispersion ont été pris en compte : les conditions météorologiques (stabilité de l'atmosphère, direction et vitesse du vent) ainsi que la topologie du quartier (hauteur des bâtiments, largeur des rues, relief naturel,...). Sur le domaine d'étude de 1km par 1km, les principaux bâtiments ont ainsi été modélisés afin de tenir compte de leur rôle dans la dispersion des polluants (par exemple, la canalisation des écoulements dans les rues) (figure 1). De plus, au cours de la campagne, des bouffées brèves, intenses et très localisées d'oxydes d'azote ont été mises en évidence à l'intérieur de la gare La connaissance des mouvements de l'Est avec des concentrations cinq journaliers des locomotives Diesel, de fois plus élevées que celles relevées au G Mesures effectuées sur la passerelle de la rue La Fayette leur mode de fonctionnement (ralenti, surplomba nt les voies de la gare de l’Est. même moment sur la station chauffage de rame, …) et des quantités permanente de référence. D'autres bouffées, synchrones de de polluants associées, a permis de définir les émissions l'activité ferroviaire Diesel, ont également été détectées au droit globales d'origine ferroviaire durant une journée ouvrable immédiat des voies ferrées de la gare de l'Est, au niveau du standard (représentative de ce que l'on observe généralement pont de la rue La Fayette qui les surplombe. toute l'année). Ces émissions sont très localisées aux abords des voies ferrées et très discontinues dans le temps. Au contraire, Les niveaux de concentration des différents polluants à les émissions du trafic routier sont bien réparties dans toutes proximité de la gare de l'Est résultent d'une part de la les rues du domaine d'étude et tout au long de la journée, avec pollution de fond générée par l'agglomération parisienne cependant des maxima aux heures de pointe du matin et du dans son ensemble, d'autre part des émissions locales liées soir. principalement au trafic routier du quartier, auxquelles Le bilan des émissions du quartier pour un jour ouvrable s'additionnent les émissions des locomotives à motorisation standard montre qu’environ 20% des émissions d’oxyde Diesel. Cette omniprésence de la pollution due au trafic d’azote et 10% des émissions de particules peuvent être routier rend plus complexe la quantification précise de l'impact attibuées au trafic ferroviaire Diesel. du trafic ferroviaire Diesel à l'extérieur de la gare. D'où la Pour la modélisation, une période privilégiée d'étude de 6 AIRPARIF Actualité L N°19 - Juillet 2003 minutes (entre 9h15 - 9h20) a été choisie, les temps de calcul importants pour une description fine de la pollution du quartier ne permettant pas en effet d’envisager la description d’une journée complète. Elle correspond à la fois à l'heure de pointe du matin pour le trafic routier et au fonctionnement simultané dans la gare de l'Est de trois locomotives Diesel sur trois voies proches les unes des autres (avec une arrivée, un départ et des stationnements à quai, soit en en mode “chauffage de rame”, soit au ralenti), réellement observé. Pendant ces 6 minutes, les locomotives Diesel sont responsables de 47% des oxydes d'azote et de 33% des particules émises dans le quartier. Les modélisations de la dispersion des polluants (CO, NOx et particules) ont ensuite été appliquées à quatre conditions météorologiques différentes afin de se placer dans les situations les plus courantes et les plus représentatives de la climatologie francilienne : deux directions de vent (sud-ouest et nord-est) et deux vitesses de vent (vent faible, peu dispersif, de 2m/s et vent fort de 5m/s). En l'absence d'émissions Diesel d'origine ferroviaire, les simulations montrent que les concentrations en oxydes d'azote, imputables au seul trafic routier, peuvent atteindre localement des valeurs très élevées (de l'ordre de 1200 à 1400 µg/m3), typiquement observées par certaines stations de proximité du réseau Airparif (figure 2A). gare Ces maxima instantanés Nord du sont très localisés à certains endroits des principales artères du quartier : le boulevard de Magenta, la rue Lafayette ou la rue gare du Faubourg St Martin de l’ Est pour lesquels le trafic routier est important à l’heure de pointe Figure 3 (de l'ordre de 3000 Fig. 3 : Impact des conditions météorologiques sur le véhicules/heure pour le G pa n ache des émissions liées aux locomotives diesel. boulevard de Magenta Carte des pourcentages de concentration en NOx dus aux et la rue du Faubourg émissions ferroviaires après 6 minutes de fonction nement simulta né de trois locomotives Diesel (u ne arrivée, u n départ St Martin, 2000 véhicu- et des station nements en mode “Ch auffage de ra me”), avec u n les/heure pour la rue vent de Sud-Ouest de 5m /s. Le trait noir sur la carte délimite l a zone d'emprise à l'i ntérieur de l aquelle l a p a rt de Lafayette). responsabilité des locomotive Diesel varie de 25 à 90%. Avec La contribution des u n vent moins fort de 2m /s et donc moins dispersif, cette zone émissions Diesel d’ori- d'emprise des contributions Diesel est moins étendue (les d'h abitation sont touchées jusqu'à u ne dista nce de 200 gine ferroviaire aux zones mètres au lieu de 400) m ais les concentrations sont en valeur concentrations de absolue plus fortes. AIRPARIF Actualité L N°19 - Juillet 2003 25 attribuable au trafic ferroviaire Diesel Un important dispositif de mesure 02 G Fig 2 : Impact des locomotives Diesel sur la qualité de l’air du quartier de la gare de l’Est Concentrations en NOx, le m atin, au moment de l'heure de pointe du trafic, avec u n vent faible de Sud-Ouest de 2m /s, défavorable à la dispersion : (A) en l'absence de locomotives Diesel ; (B) en présence de 3 locomotives Diesel en fonction nement simulta né depuis 6 minutes (u ne arrivée, u n départ, des station nements en mode “Ch auffage de ra me”). Une contribution à la Pollution du quartier G Parvis de la gare l’Est sur lequel différentes mesures de pollua nts ont été effctuées. Pendant l'hiver 2001, Airparif a mis en place une importante campagne de surveillance de la qualité de l'air à la fois dans le secteur de la gare de l'Est mais aussi à la gare St Lazare (utilisée comme gare de “référence” car très fréquentée avec 400 000 voyageurs et 1600 trains par jour mais n'utilisant pas de locomotive Diesel). Cette campagne s'est déroulée en collaboration technique avec le Laboratoire d'Hygiène de la Ville de Paris et le Laboratoire Central de la Préfecture de Police. Figure 2B EEE Cliché AIRPARIF G Fig 1 : Description spatiale du quartier de la gare de l’Est utilisée pour évaluer la contribution des locomotivess Diesel à la pollution du quartier. 03 conditions de dispersion atmosphérique. Dans le cas d'un vent faible, cette persistance peut atteindre une dizaine de minutes après l'extinction des sources. La contribution du trafic ferroviaire Diesel reste cependant géographiquement localisée (sous le vent) et limitée dans le temps (figure 4). 2 mn 0 mn gare Nord du gare Nord du gar e de l’Es t gare Des voies de progrès identifiées. de l’ Est 25 Selon la SNCF, le mode d'exploitation des locomotives Diesel a été modifié depuis la campagne de mesure de 2001, afin de réduire au minimum le temps de chauffe en gare de l'Est (de l'ordre de 2 minutes) avant leur départ, 4 mn 9 mn en faveur de l'allongement du fonctionnement en mode “Ralenti” moins polluant (à l'arrêt le mode “Chauffage de gare gare rame” est 13 fois plus émetteur d’oxyde d’azote que le Nord du Nord du mode “Ralenti”). A moyen terme, la remotorisation de toutes les locomotives CC 72 000 de la gare de l'Est est prévue par la SNCF avec le soutien de la région Ile-de-France et de l'État, ce qui devrait réduire les émissions de tous les polluants en mode gare gare de l’ de l’ “Chauffage de rame” (de 45% pour les NOx, d'après les Est Est données SNCF), Figure 4 en mode ”Ralenti” (de 67% pour les G Fig . 4 : Persista nce du pa n ache d’oxyde d’azote. NOx) ou en mode gare Pourcentage de NOx proven a nt des locomotives Diesel à différentes échéa nces après l’extinction des “Départ” (de 32% Nord du locomotives (0, 2, 4 et 9 minutes) avec u n vent faible de Sud-Ouest, défavorable à la dispersion (2m /s). pour les NOx). La première locomotive remotorisée a polluants atmosphériques peut se révéler importante, s’agissant notamment été mise en service début 2003. des oxydes d’azote et des particules, les concentrations à une centaine de Le rythme prévu par la SNCF est mètres des locomotives peuvent atteindre des valeurs de 1800 µg/m3 pour gare d'une remotorisation par mois les oxydes d’azote et 200 µg/m3 pour les particules lorsque les conditions de l’ Est jusqu'à la remotorisation de la de dispersion sont défavorables (vent faible de 2 m/s) et que les totalité des 30 locomotives CC 72 000 intervenant en gare de l'Est. Les différents scénarios étudiés montrent une variation de l'impact du trafic ferroviaire Diesel, en terme de contribution globale à la pollution du quartier et vis-à-vis de la localisation des zones les plus touchées, selon les conditions météorologiques et le mode de fonctionnement de ces locomotives. Lorsque le vent vient du sud-ouest (secteur dominant en Ile-de-France), le parvis de la gare est complètement épargné par la pollution d'origine ferroviaire. En revanche, les oxydes d’azote émis par les locomotives se dispersent en formant un panache de pollution qui s'étend vers le Nord-Est au-dessus des voies ferrées et qui s'élargit en s'éloignant de la gare (figure 2B). Dans de mauvaises conditions de dispersion, par vent faible, la contribution des locomotives Diesel aux concentrations en oxydes d’azote peut atteindre localement 90% à proximité des voies ferrées et de 60 à 70%, à quelques centaines de mètres dans le quartier directement sous le vent (figure 3). Les modélisations du départ d'une locomotive Diesel confirment la formation pendant un laps de temps court d'un panache de polluants au-dessus du parcours de la motrice. Cette situation avait du reste été identifiée lors de la campagne de mesure sur la passerelle surplombant les voies de la gare de l'Est par l'observation de phénomènes de bouffées. D'autre part, l'impact du trafic ferroviaire Diesel ne disparaît pas immédiatement après le départ ou l'arrêt des locomotives. Il existe des phénomènes de persistance dans l'air du quartier, variables en fonction des Des modélisations ont donc été réalisées en prenant en compte les conditions d'amélioration actuelles (réduction du temps de chauffe au minimum) (figure.5A) et celles prévues dans le futur (remotorisation de toutes les locomotives et réduction du temps de chauffe) (figure 5B). L'association de la réduction des périodes de chauffe en gare de l'Est et de la remotorisation des locomotives conduira à une réduction significative de l'impact du trafic ferroviaire Diesel pour l'ensemble du quartier par rapport à la situation initiale de 2000. Cette réduction concernera les maxima de pollution atteints, les dimensions du secteur le plus concerné du quartier ainsi que la durée de persistance des bouffées de pollution.L§ A gare Nord du 25 locomotives en stationnement sont en mode de fonctionnement “Chauffage de rame”, fortement émetteur de ces deux polluants. gare de l’ Est B G Fig.5 : Effets attendus de la réduction du temps de ch auffe et de la remotorisation des locomotives Diesel. (A) Le nouveau mode d'exploitation des locomotives a perm is u ne prem ière a mélioration. Avec u n vent de Sud-Ouest de 5m /s, le plus fréquem ment observé en Ilede-Fra nce, les concentrations m axim ales en NOx chutent nettement en tête de quais et la zone d'emprise de l'impact des émissions ferroviaires Diesel est rétrécie. (B) Avec la remotorisation de tout le parc de locomotives Diesel, l a chute des concentrations est encore plus accentuée et surtout on obtient u ne di m i nution de moitié de la zone d'emprise sur le quartier. AIRPARIF - SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L’AIR EN ILE-DE-FRANCE A ctualité 04 EEE 7 rue Crillon 75004 PARIS Service communication : 01 44 59 47 64 L’information en direct - l’état de la qualité de l’air, les prévisions du lendemain : internet : www.airparif.asso.fr Directeur de la publication : Michel Elbel AIRPARIF Actualité L N°19- Juillet 2003 Figure 5
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