Murmures 15 - Murmures Magazine
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Murmures 15 - Murmures Magazine
AN I M E MANGA LIVRES BD GAM ES TECHNOLOG I E TR ANSPORT VOYAGE ARTS TH E ATRE CIN EMA M US IQUE SOCIETE > Grand concours ! Voulez-vous un Motorola RAZR V3i ? A gagner des DVD Narnia > Sortie La Chaux-de-Fonds By Night Divin, le Divino Club ? > Musique Gotthard : Made In Switzerland The Gathering : Un trip rock lumineux > Cinéma NIFFF 2006 : Un cru prometteur American Dreamz : Télé thrash aux USA > DVD Le prince de Bel-Air : Souvenirs, souvenirs... Kiss Kiss Bang Bang : Une comédie noire jouissive > Voyage Eclipse du soleil au Niger Un vol en parapente > Transport Utile et agréable, la Mazda 6 La frime assurée en BMW Z4 > Technologie Les nouveautés Mio Technology Cowon A2 : Un concentré de technologie > BD Malka : Touche-à-tout de génie Pellé : Dessinateur et artisan > Manga Spirit Of Wonder : Un univers de contemplation Ichigo 100% : Humour garanti G R AT U I T UNE PUBLICATION DU COLLECTIF N°15 ÉTÉ 2006 www.murmures.info © Stéphane Rieder Contenu > > Chères Murmuriennes, chers Murmuriens, Servez-vous une boisson bien fraîche, installez-vous sur votre chaise longue au soleil (s’il ne fait pas beau, le canapé fera bien l’affaire) et ouvrez ce dernier numéro de Murmures avant la pause estivale, vous y trouverez de quoi passer quelques moments bien agréables : une interview des Suisses les plus connus sur la scène musicale internationale, à savoir Gotthard, un article sur Mandat International qui organise la Journée Culturelle des Peuples Autochtones à Genève, un carnet de route d’un voyage au Niger pour y admirer une éclipse de soleil spectaculaire, les impressions de vol de deux parapentistes en herbe, une interview du dessinateur de la BD ‘Orbital’, Serge Pellé, sans oublier des chroniques de CD, de jeux vidéo, de livres, de DVD, etc. En bref, encore un numéro passionnant ! Et Murmures vous réserve une belle surprise pour la rentrée. En effet, nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer avec plaisir que le numéro de septembre sera consacré en grande partie au pays du soleil levant : vous pourrez entre autres lire un récit de voyage, découvrir des auteurs, des musiciens ou encore des cinéastes japonais, dévorer des chroniques de mangas, en apprendre plus long sur certains aspects de la culture nipponne,... Un spécial Japon qui promet d’être dépaysant donc ! > Murmures Magazine > Version 15 Tel. : ++41 22 / 796 23 61 Fax : ++41 22 / 796 23 69 [email protected] www.murmures.info www.helveticarts.com Compte Postal : 17-407699-2 Contact Rubriques > Société : Katia Margraf ([email protected]) Sortir : Carlos Mühlig ([email protected]) Musique : Joelle Michaud ([email protected]) CD : Ghassan Yazigi ([email protected]) Cinéma : Yamine Guettari ([email protected]) Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected]) Voyage : Katia Margraf ([email protected]) Transport : Layla Ben Salem ([email protected]) Technologie : Carlos Mühlig ([email protected]) Jeux Vidéo : André Kurz, Alexandre Thomas ([email protected]) Bédé : Yamine Guettari ([email protected]) Livre : Katia Margraf ([email protected]) Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected]) Impression > Atar / Vernier Directeur de Publication > David Margraf Rédacteur en Chef > David Margraf Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf Responsable Publicité > David Margraf Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch Image Couverture > © Disney Enterprises, Inc. & Pixar Illustrations > Stéphane Rieder Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari Website > Ashtom ([email protected]) Rédacteurs & Collaborateurs > Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin, Christian & Christel Hamm, Frank Bader, Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges, Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin, Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexis Laipsker, Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza, Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Chloé Dethurens, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Sergio Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi, Benjamin d’Alguerre, > Eté 2006 Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique. Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel. Helvetic'Arts / Murmures Case Postale 54 CH - 1211 Genève 28 > Nos Partenaires: Alors avec cela, je vous laisse à votre lecture et je vous souhaite un agréable été et de belles vacances ! On se retrouve, frais et dispo, en septembre ! Katia Margraf > Société > Le Vieux Diplodocus > Sortir > Abonnement > Musique / Lives & Previews > Musique / Interviews & Articles > Musique / CD’s > Musique / DVD’s > Cinéma / Interviews & Articles > Cinéma / DVD’s > Cinéma / CD’s B.O. > Arts / Théâtre > Voyage > Transports > Technologie > Games > Bédé > Livres > Manga > Animé 2>7 5 8 > 10 9 12 14 > 19 20 > 23 24 26 > 30 31 > 34 35 37 > 38 40 > 43 45 > 46 47 > 48 50 > 53 54 > 56 58 > 60 62 > 63 64 Christelle Genier, Oscar Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Nathalie Cornier, Greg Borel, Franck Potvin, Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra Meintassis, Filipe Almeida, Mara Morariu, Selsa Maadi, Séverine Gonzalez, Victor Theurer, Natalia Aparicio, Pierre-Alain Surdez, Lucien Vuille, Séverine Gonzalez, Nikki Raeber, Jean-Yves Crettenand, Valentine Pache, Joel Espi, Sarah Layani. Remerciements > A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office, Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] ABC Software, Koch Media, Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre] Omnibus, Rivages, J’ai Lu, Zoé, Points Seuil, Calmann-Lévy, Presses de la Cité, Pocket. [Transport] Mazda (Suisse) SA, BMW (Schweiz) AG. [Théâtre] Orbite, théâtre du Poche. [Hardware] Logitech, Panasonic, Nokia, Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson. Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer ! Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine. Merci! SO C I E T E î > Les Amis du Tibet Créée en septembre 1985, l’association à but non lucratif Les Amis du Tibet, reconnue d’utilité publique dans le canton de Genève, se consacre à la sauvegarde de la culture tibétaine, principalement par le biais de parrainages d’enfants réfugiés en Inde. Mais ce n’est pas tout. En collaboration avec les autorités tibétaines en exil, l’association met également sur pied divers projets d’aide au développement, tels que construction d’écoles, d’éoliennes, de ponts, de puits, etc. Petit tour d’horizon d’une association qui mérite une présentation. L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R 02 L’histoire du Tibet et de ses habitants n’est plus un mystère pour personne. Depuis 1959, après la sanglante répression de la révolte populaire antichinoise, plus de cent mille Tibétains ont été contraints à l’exil. La grande majorité s’est réfugiée au nord de l’Inde, à Dharamsala, où un gouvernement en exil s’est installé grâce au soutien du gouvernement indien et où réside actuellement le quatorzième Dalaï Lama. Mais ce que l’on sait peut-être moins ici, c’est que le flot de réfugiés ne se tarit pas et que chaque jour des nouveaux arrivants affluent dans les communautés tibétaines. Les conditions de vie sont loin d’y être toujours idéales par manque de moyens : les soins médicaux font défaut, les ressources sont maigres, l’éducation est hors de budget… Il est vite apparu que les jeunes et les enfants étaient la clé pour la sauvegarde de la culture tibétaine et qu’il fallait donc tout mettre en œuvre pour les protéger, leur offrir une éducation et leur enseigner les traditions tibétaines. Grâce à l’aide extérieure de diverses associations privées, des écoles et des villages d’enfants ont pu ainsi être créés. enfants qui, aujourd’hui encore, doivent fuir le Tibet. Actuellement, plus de mille quatre cent enfants des TCV sont parrainés par le biais des Amis du Tibet. Les parrains sont dûment informés de l’histoire, souvent déchirante, de leur filleul qui arrive en Inde, bien souvent sans aucun membre de sa famille, après des semaines de marche. Parrains et filleuls peuvent communiquer par courrier (en anglais, l’association fournit des traductions en cas de besoin) et s’échanger des photos pour en savoir plus l’un sur l’autre et sur leur culture. Il n’est pas rare de voir des parrains et marraines se rendre même sur place pour rencontrer leur jeune protégé et lui apporter des petits cadeaux (habits, jeux, médicaments, etc). La cotisation versée (30 CHF par mois) sert à couvrir une partie des frais courants tels que nourriture, matériel scolaire, etc, et à améliorer le quotidien par l’achat d’un fruit de temps en temps par exemple. Une fois que l’enfant a terminé sa scolarité obligatoire, le parrain a le choix entre continuer à le financer dans ses études ou alors demander à l’association de lui trouver un nouveau filleul. Il peut arriver aussi, dans le cas de parrainage d’adolescents, que le filleul décide de rentrer au Tibet pour retrouver les siens et laisse tomber ses études. Mais les Amis du Tibet ne s’arrêtent pas aux parrainages d’enfants. L’association offre en outre des bourses d’études aux jeunes Tibétains et fournit des aides ponctuelles sous la forme de distribution de lunettes (offertes par des opticiens suisses romands), d’habits, de nourriture, etc. L’association participe aussi activement à la mise sur pied de différents projets d’aide au développement : construction de deux dortoirs avec réfectoire pour une quarantaine d’enfants à Chowkur (Inde du sud), construction de l’école du monastère de Sera Je à Bylakuppe (Inde du sud) avec seize classes, une bibliothèque et des réfectoires, construction d’un pont à Timalapura (Inde du sud) ou encore construction de serres écologiques dans l’Amdo (ancienne province de l’est du Tibet). Ayant rapidement réalisé l’importance de l’eau dans les villages, l’association a participé à la construction d’un système d’irrigation entre une source et le village à Lengzhai (Tibet) et à Zhihaimai, permettant ainsi à chaque foyer d’avoir accès à de l’eau potable et dégageant les femmes et les enfants de la corvée d’eau qui leur prend entre cinq et six heures par jour ; les premières pourront consacrer plus de temps à la production agricole et les seconds pourront aller à l’école. Dans ces deux villages, un comité d’habitants sera constitué pour contrôler l’utilisation de l’eau. L’association genevoise Les Amis du Tibet organise quant à elle des parrainages d’enfants, travaillant en étroite collaboration avec les ‘Tibetan Children’s Villages’ ou villages d’enfants tibétains (TCV), dirigés par la jeune sœur du Dalaï Lama. Fondés en 1972, ces villages s’occupent actuellement de quelque 16’000 enfants et adolescents dans trente écoles, crèches et pensionnats. Les enfants pris en charge par cette organisation comptent tous parmi les plus pauvres. Mais les TCV offrent aussi un nouveau foyer aux Les Amis du Tibet c’est donc une association qui essaie d’améliorer le quotidien d’hommes, de femmes et d’enfants qui vivent des situations qu’on ne peut même pas imaginer par chez nous. AN I M E M A N GA [Katia] Les Amis du Tibet Mme Nicole Jaccoud 7 rue Beaumont 1206 Genève tél. : 022 346 60 46 [email protected] http://amistibetgeneve.free.fr. AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E î > Enquête au cœur d’une Murder Party Le 10 mars 2006 s’est déroulée l’une des cinquante soiréesenquêtes qui ont lieu en Suisse chaque année. Notre reportage au cœur de ‘Monster Hearts’, une soirée à couper le souffle et faire se retourner Agatha Christie dans son cercueil. À conseiller à tous ceux qui ont un jour rêvé d’être détective ou agent secret. Il est 19 heures, une tempête de neige fait rage sur la ferme isolée entre forêt et marais où une quinzaine de personnes attendent le début de la partie. Les joueurs ont entre 18 et 45 ans, ils sont venus de toute la Suisse romande pour participer à cette soirée-enquête, ou ‘Murder’ pour les intimes. Une lettre reçue quelques semaines auparavant invitait les participants à se rendre dans le manoir du professeur Adams qui souhaitait leur présenter le fruit de ses recherches archéologiques. CINEMA M US I Q U E SORT I R 04 AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS Bien vite l’atmosphère devient effrayante : des morts-vivants apparaissent aux quatre coins de la maison rendant plus compliquée que prévu l’enquête sur la disparition du professeur Adams. Au fur et à mesure qu’ils s’égayent en quête de nouvelles pistes ou de munitions pour ralentir les ennemis, certains joueurs disparaissent mystérieusement dans la grange, alors que le nombre de zombies augmente. La fin du jeu se solde par une victoire (à la Pyrrhus) des joueurs, car seulement deux survivants réussiront à s’échapper des griffes des morts-vivants emportant avec eux les derniers indices du drame et la précieuse relique découverte par le Pr. Adams : la fameuse lance de Longinus. Une dernière fois, je relis mon ‘background’ personnel : quelques feuilles reçues quatre jours auparavant par e-mail, racontant la vie du personnage à incarner, ses compétences (déchiffrer les hiéroglyphes, crocheter une serrure...), ses sombres secrets (une traîtrise, un meurtre à cacher...), et ses buts à atteindre durant la soirée. Je me concentre sur mon personnage, car il va falloir l’interpréter, lui donner vie en s’inspirant du background ! Les autres participants sont déjà dans l’humeur de leur personnage : la cambrioleuse toute de noir vêtue adopte une attitude séductrice et féline, le footballeur américain, naïf et téméraire comme dans tout bon film d’horreur, le vieux professeur d’histoire bougon, l’archéologue aventurière, ou le mystérieux inspecteur de police qui paraît cacher une trouble personnalité, tous sont déguisés et prêts à affronter une nuit d’enquête. Enfin l’organisateur donne le feu vert après quelques explications sur les règles du jeu, un exemple : on ne se touche pas physiquement (les combats sont réglés grâce à des cartes de compétence, suivis d’une simulation). Et puis l’horloge sonne 20 heures. Soudain toutes les lumières s’éteignent, en termes de jeu, cela signifie que les plombs ont sauté, mais aussi que la partie vient de commencer. Les joueurs découvrent peu à peu les lieux avec leur lampe de poche : le bureau où traîne le journal du professeur Adams mystérieusement disparu, puis une grange où d’étranges expériences semblent avoir eu lieu, ensuite la cave dans laquelle une pléiade d’indices a été dissimulée (mais tous ne seront pas trouvés par les joueurs pourtant déterminés à passer l’endroit au peigne fin)... Alors que nous sommes en train de rassembler les pièces d’un puzzle ésotérico-scientifique survient un inquiétant personnage aux allures de zombie déjanté (incarné par un organisateur) qui met en fuite les importuns venus fouiner sur son territoire ! Les joueurs comprennent vite que son comportement étrange cache quelque chose. N’écoutant que mon courage, je prends le parti de me cacher dans le grenier avec un autre joueur (ils ne nous auront pas vivants !), pendant que d’autres décident de tenter de parlementer avec le mystérieux personnage pour découvrir ce qui se trame dans cette maison hantée. À la fin de la soirée, les joueurs sont fatigués mais heureux. Certains échangent avec animation leurs avis sur les complots mis à jour lors de l’enquête, d’autres enlèvent les dernières traces de maquillage macabre attestant de leur passage à l’état de créature mort-vivante. Il est passé minuit, l’organisateur fait un bref débriefing sur les événements de la soirée, démêlant avec les joueurs les intrigues et expliquant les clés du scénario. Intrigue politico-religieuse sous couverture d’expérience pharmaceutique avec une touche de mystère archéologique. Les participants posent leurs questions et révèlent les secrets de leur personnage. Et l’on découvre qu’aucun n’était vraiment celui qu’il prétendait être. Pourtant une énigme demeure en suspens, qu’adviendra-t-il du virus permettant aux morts de se relever ? Pour le savoir, un seul moyen : se rendre à la prochaine Murder Party. Pour plus d’infos sur les activités ‘rôlistiques’ dans votre région voici quelques sites très actifs en Suisse romande : www.aufildujeu.com le site de référence pour les GN (jeu de rôle grandeur nature) et murder parties en Suisse romande et France voisine http://lepactedeslapins.ifrance.com organisateurs de murder parties et GN (Neuchâtel/ Jura) www.lahorde.net organisateurs de GN et murder parties (Genève) www.exfalsio.org organisateurs de GN (Vaud) [Natalia Aparicio] S O C I E TE SO RT I R Salut les p’tits Dinos , Hier soir, le vent venu d’Armorique m’a chuchoté cette légende celte (voire sexe) : CINEMA A RT S GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E 1211 Genève 28 BD Le vieux Dicodoplus Case postale 54 LIVRES Si un jour vous allez en Bretag ne, respectez les phares et pensez à la sorcière, kenavo ! Murmures Magazine M A N GA Le lendemain, la sorcière îlienne érigea des phares en forme de phallus qu’elle pouvait dresser ou détruire d’une seule main. Dès lors, avant une escapade érotique, quel marin osa défier la sorcière ?” les p’tits Dinos AN I M E Un jour, un des marins s’aventura jusqu’à Audierne, son regard se posa sur une lutine perverse, amoureux fou, il s’amarra à ses fantasmes. Sa compag ne voulut le rejoindre et se noya dans ses larmes. M US I Q U E “Sur l’île de Sein vivait une communauté harmonieuse. A l’aube les hommes partaient pêcher, les femmes labouraient les maigres parcelles de terre. Au retour de leurs maris, le repas variait suivant le fruit des filets. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E î 06 La Journée Culturelle des Peuples Autochtones clôturera les réunions du groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones qui se tiendra du 31 juillet au 4 août au Palais des Nations à Genève. Pendant une semaine, les représentants autochtones débattront sur des sujets aussi divers que la protection du patrimoine culturel, la santé, la protection de l’environnement ou l’éducation. Alors que les peuples autochtones possèdent des connaissances et un patrimoine culturel exceptionnels, ils sont souvent marginalisés et confrontés à de nombreuses difficultés. Si l’on compte quatre cent millions d’autochtones dans le monde, ce sont plusieurs centaines d’entre eux qui participent au groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones qui se déroule chaque été à Genève. Créé en 1982, le groupe de travail est rattaché à la souscommission des Droits de l’Homme. La Journée Culturelle de Peuples Autochtones est parrainée par la Commission suisse pour l’UNESCO et par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et bénéficie du soutien de la Fédération Genevoise de Coopération. Pour la deuxième année consécutive, l’association Traditions pour Demain – oeuvrant pour la promotion des peuples autochtones d’Amérique latine – participera à l’organisation de l’événement. Journée Culturelle des Peuples Autochtones Samedi 5 août 2006, de midi à minuit Centre d’Accueil de Mandat International 31, ch. William Rappard – 1293 Bellevue Bus V - arrêt Valavran Possibilités de covoiturage : www.covoiturage.ch Melissa Burkhard 022 919 05 21 ou 022 959 88 55 [email protected] www.mandint.org SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E [Melissa et Bolmar] TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Cet événement vous permettra d’aller à la rencontre des populations autochtones et de connaître le travail de ceux qui luttent pour la reconnaissance de leurs droits et de leurs cultures. Chants quetchuas, musique de Sibérie, danses, expositions de photos et de peintures, films, jeux pour les enfants, monte de cheval cheyenne, et contes mexicains vous feront voyager au-delà de nos frontières helvétiques. Vos papilles pourront apprécier des préparations culinaires traditionnelles, dont une pachamanca : plat typique de la Cordillère des Andes. GAM E S Pour toutes informations complémentaires sur la Journée Culturelle des Peuples Autochtones ou sur les activités de Mandat International en général, vous pouvez consulter le site web ou prendre contact avec eux par email. Alors rendez-vous le 5 août à Bellevue ! BD Comme mentionné plus haut, les activités de Mandat International sont développées grâce à un investissement bénévole important. Vu la grande variété des activités de Mandat International et du Centre d’Accueil, toutes les personnes motivées et compétentes sont les bienvenues. Il y a plusieurs moyens d’aider. Des stages variés et intéressants sont proposés dans les domaines suivants : le développement d’un projet, la création de dossiers thématiques, le soutien et suivi de conférences ou encore une aide documentaliste. Si vous voulez aider de manière ponctuelle, hors du cadre d’un stage, vous êtes les bienvenus également. En vous proposant par exemple comme bénévole lors de la Journée Culturelle des Peuples Autochtones. Si vous avez envie de connaître un grand événement interculturel de l’intérieur et si vous êtes disponible pour donner un coup de main à l’équipe sympathique de volontaires ce jour-là ou avant, pour aider à la mettre en place, l’occasion est à saisir. Cela peut être une expérience très enrichissante dans un milieu culturel varié et intéressant. LIVRES Depuis 2004, Mandat International organise une grande Journée Culturelle des Peuples Autochtones destinée au public dans le cadre enchanteur du Centre d’Accueil pour les Délégations et Organisations Non Gouvernementales. L’entrée est libre et gratuite et la manifestation dure de midi à minuit. Mais qui est en fait Mandat International ? Il s’agit d’une fondation d’utilité publique qui soutient la participation des délégués non gouvernementaux (ONG, communautés autochtones, centres de recherche, etc.) aux conférences internationales. Elle gère le Centre d’Accueil pour les Délégations et Organisations Non Gouvernementales qui permet d’héberger, d’informer, d’orienter et d’accompagner les délégués des pays en développement. La plupart de ses projets reposent sur du bénévolat et visent à promouvoir la coopération internationale. Mandat International gère également un centre de documentation, ainsi que plusieurs sites d’information sur Internet (www. mandint.org). 07 M A N GA Si vous passez par Bellevue (Genève) le samedi 5 août 2006, vous risquez de croiser l’un des représentants des peuples Amérindiens, Berbères, Papous ou encore Inuit. Demandez-lui alors de vous montrer le chemin menant au Centre d’Accueil de Mandat International, grande bâtisse accueillante au milieu de la campagne genevoise. C’est là que vous pourrez découvrir, dans une ambiance chaleureuse et festive, les richesses des cultures autochtones de notre monde. î AN I M E > Journée Culturelle des Peuples Autochtones SO C I E T E SORT I R – > Noctambus Dès son entrée au Divino, on est surpris par l’excellent travail effectué pour l’aménagement de l’espace du club par toute l’équipe pour offrir à sa clientèle un espace de convivialité parfaitement illuminé pour les nombreux danseurs qui ondulent leur corps sur le ‘dancefloor’, qui se trouve en plein centre du club. Entièrement réaménagée, la déco exploite parfaitement l’énorme superficie du club en dispersant rien de moins que trois bars un peu partout autour de la piste de danse. Des bars aux styles différents et stratégiquement bien placés : Le premier fait de bois est situé juste en face du DJ, le deuxième se trouve juste au bord de la piste de danse et le troisième qui offre un espace de tranquillité pour pouvoir respirer et siroter un cocktail, se trouve juste en dessous du coin VIP, un coin qui peut tout de même accueillir facilement une cinquantaine de personnes et offre à ses nombreux habitués un grand espace fun pour faire la fête. BD L I V R ES Après avoir célébré ses dix ans cet hiver avec les 200 gagnants du jeu concours – spécial anniversaire, les Noctambus vous préparent un bel été avec au programme plus de spectacles, plus de dialogue, plus de temps et plus de musique ! A partir du 26 mai 2006, les lignes Noctambus des trams N13 et N15 ont un nouveau terminus prolongé jusqu’à Palettes et des horaires modifiés. La ligne de tram N16 a également un nouvel horaire. Retrouvez tous les détails des itinéraires et des horaires sur le site Internet des Noctambus www.noctambus.ch. Situé stratégiquement entre Genève et Lausanne, tout près du Bowling de Gland, le Divino Club possède des tarifs d’entrée et des consommations très accessibles (vous serez très surpris par les prix !) qui défient toutes concurrences. Nul doute que ce Club va faire des adeptes ! [Carlos Mühlig] Avenue du Mont Blanc 38, Gland, www.divino.ch > Le Cult Club Lausanne, une ville qui ne cesse de se modifier et de proposer des nouveaux lieux alternatifs pour devenir peu à peu tout simplement la capitale de la nuit ! Parmi cette multitude d’endroits pour faire la fête, attardons-nous sur le Cult Club. Déjà connu par les nombreux ‘night clubbers’ qui le fréquentent, il compte parmi les endroits les plus courtisés par les Suisses romands. GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E 08 > Divino Club Le Cult Club est l’un des endroits qui met en avant la cité lausannoise en proposant à ses nombreux visiteurs des soirées variées pour satisfaire tous les goûts. Avec des soirées Latino, Ladies Nights ou encore avec des soirées à thèmes comme les Celebreighties, le Cult Club est vraiment un endroit unique en son genre qui vous plonge dans une ambiance purement années 70 avec un décor en blanc aux lumières froides ou chaudes. Pas trop grand mais pas trop petit non plus, le Cult nous offre une programmation très diversifiée et cela tout au long de l’année. Le club est à (re-) découvrir avec sa nouvelle surface VIP. Désormais, pour savoir où sortir en région et annoncer un évènement nocturne, le site des Noctambus propose aux internautes d’annoncer gratuitement leurs agendas culturels nocturnes. A noter déjà : de mai à septembre 2006, les Noctambus vous donnent rendez-vous un lundi par mois pour participer à la Monday Night Skate. Il s’agit d’une ballade nocturne en roller à travers la ville. Premier rassemblement le 29 mai 2006 dès 19h00 sur la place Neuve à Genève. Tous les détails sur www.mondaynightskate.ch. Les Noctambus sont aussi heureux d’annoncer leur nouveau partenariat avec naxoo, la TV se déchaîne sur www.naxoo.ch. Les Noctambus : services de transports publics nocturnes genevois, fondés par les membres des parlements des jeunes de Meyrin et de Genève avec le soutien des communes en 1995 desservent actuellement 60 communes avec 12 lignes en circulation tous les vendredis et samedis, de minuit à 3h45 (dernier départ). Le réseau Noctambus est aujourd’hui un produit des Transports Publics Genevois qui propose une offre complète de transports urbains collectifs intégrée à Unireso® avec une fréquence de 20 minutes entre minuit et deux heures du matin. Les modérateurs Noctambus sont toujours présents sur certains bus du réseau pour faciliter l’accueil des clients et veiller à ce que les meilleures conditions de transport soient remplies. Depuis l’intensification des dessertes sur le réseau urbain, la fréquentation des Noctambus a véritablement explosé… Un succès qui est partagé avec quelque 300 000 usagers comptabilisés pour l’année 2005. Au fil des années, les Noctambus ont évolué pour devenir non seulement le moyen de transport nocturne pour rentrer facilement à la maison pour les jeunes et les moins jeunes de la région franco-valdo-genevoise mais aussi et surtout un véritable atout pour se déplacer en ville en toute sécurité et vivre au rythme de la nuit. [Sylvia Clementi] www.noctambus.ch Un joyau qui a su trouver ses marques auprès d’une clientèle branchée, jeune et select qui reste satisfaite depuis de nombreuses années des musiques électroniques et des nombreux artistes R’n’B de passage par la capitale vaudoise ! AN I M E M A N GA [Carlos Mühlig] Place Chauderon 18, Lausanne, www.cult-club.ch > CONCOURS ‘Cult Club’ > CONCOURS ‘Divino Club’ Gagne des invitations pour une soirée au Cult Club en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des invitations pour une soirée au Divino Club en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci au Cult Club Merci au Divino Club CHF 25.– CHF 35.– CHF 60.– CHF 100.– / / / / 16 € 25 € 40 € 65 € 6 numéros 6 numéros + 1 cadeau 12 numéros + 2 cadeaux 12 numéros + 5 cadeaux A RT S A B C D SO RT I R S O C I E TE et choisissez votre offre ci-dessous! M US I Q U E Murmures Magazine CINEMA Abonnez-vous à 8 uis nous renvoyer ! couper p lir, dé p m A re UNE PUBLICATION DU COLLECTIF Nom et prénom Date de naissance Adresse NPA-Lieu E-mail Formule désirée Téléphone A Comment avez-vous découvert Murmures ? © S. Gonzalez Helvetic’Arts Murmures Magazine CP 54 – 1211 Genève 28 Tél. +41 22 796 23 61 Fax +41 22 796 23 69 www.murmures.info CCP 17-614254-0 Signature B Indiquez dans l’ordre vos cadeaux choisis pour l’abonnement : Pour la Suisse C / / D / / / / Nom et prénom du parrain : / / / TECHNOLOGIE TR AN S P O RT GAM E S BD 7 Pour la France Contactez-nous par e-mail [email protected] ou sur notre site internet. AN I M E 6 LIVRES 4 PMT «Toping from Below» MotherKingdom «Sleeping Subway» 5 Will Young «Keep On» 3 Jewel «Goodbye Alice in Wonderland» 2 Deep Metal Mechanic «Urban Guerilla'» 1 Humphrey «Humphrey» Deadly Cargo T-Pain ìRappa Ternt Sanga Plus de cadeaux en vous abonnant sur www.murmures.info/abo M A N GA Ils vous seront envoyés dans la limite des stocks disponibles. VOYAG E Choisissez vos cadeaux par ordre de préférence! SO C I E T E SORT I R – L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E 10 > La Chaux-de-Fonds by Night Fatigués des éternels ‘Alors ce soir, Genève ou Lausanne ?’, envie de découvrir d’autres horizons ? Murmures s’est rendu tout au nord de la Suisse, là-haut sur la montagne, là où les gens savent être chaleureux même sous la glace, pour dénicher les meilleurs spots de sortie de La Chaux-de-Fonds, troisième ville de Romandie. Premier arrêt au café du centre culturel de l’ABC, où se mêle la faune trentenaire de toute la région, une clientèle de jeunes, d’artistes et d’intellos bohème. Pour débuter la soirée, pourquoi pas une petite toile ? L’ABC propose pour le mois de juin le film ‘Il Caïmano’ de Nanni Moretti, en V.O. pour faire rêver d’Italie vos oreilles. Après cela, une halte pour les papilles s’impose dans le café confortable et coloré : assiettes délicieuses, parfois exotiques, concoctées par le chef cuisinier sri lankais. Soupes ou salades dès 4.50 CHF, et surtout un sublime moelleux au chocolat qui fond dans la bouche, pas dans la main. Pour ceux qui passent juste boire un verre : un choix de bières étrangères tirées à la pression, des vins, des thés et des sirops pour tous les goûts. Le lieu est idéal pour faire de nouvelles rencontres (les Chaux-de-fonniers sont incroyablement chaleureux, vous risquez de ne plus jamais vouloir rentrer chez vous !) au bar ou dans les fauteuils douillets au fond de la salle, où les discussions philosophiques vont bon train. Départ pour le nouveau bar de La Tchaux, ‘La Boca’. Ouvert au mois de février de cette année, La Boca, toute peinte de rouge éclatant tel une bouche prête à croquer la nuit, est le nouveau passage obligé pour débuter une ‘noce’ dans la ville du Corbusier. Avec sa petite salle lounge où trônent un piano pour les artistes, des bouquins et atlas pour faire rêver, un fauteuil à bascule anachronique et un jeu de go pour les plus courageux, on vient y boire un verre, grignoter une ‘pizzalade à la Norbertine’ (spécialité bocacienne) ou se trémousser au son d’un DJ hip-hop, electro ou reggae selon la soirée. Chaque mois, les murs vermillon se couvrent des oeuvres d’un artiste de la région, les deux jeunes gérants voulant faire de ‘La Boca’ un lieu d’échange inter-culturel, inter-éthnique et surtout intéressant, même pour les fêtards les plus déjantés. Les nuits se finissant généralement au mythique Bikini Test, n’oubliez pas de vous arrêter en chemin à l’alternatif Antabuse, au convivial P’tit Paris ou au stylé Numéro 9. [Natalia Aparicio] Café ABC, Rue du Coq 11, La Chaux-de-Fonds, www.ABC-culture.ch La Boca, Rue du progrès 65, La Chaux-de-Fonds, www.laboca.ch > Le Bypass Genève est certainement connue comme l’une des villes les plus touristiques de Suisse, car nombreux sont les visiteurs étrangers qui la fréquentent pendant la journée et surtout pendant l’été. Le soir c’est toute une foule de gens désireux de faire la fête dans un lieu chic et glamour qui s’y rassemble. Ce type de clientèle saura dorénavant qu’un nouveau lieu vient de renaître, pas si loin du centre de Genève, tout équipé pour le meilleur confort de ces futurs clients et habitués, qu’ils soient étrangers ou de la région. En effet, depuis sa ré-ouverture fin 2005, le Bypass n’a cessé de faire parler de lui avec des critiques très positives sur son avenir. C’est un lieu unique de 500m2 repartis sur trois espaces à l’architecture simple mais luxueuse, composée de matériaux élégants tels que cuir blanc, bois et verre fumé ou encore marbre. Tout ceci réalisé tout de même par l’un des meilleurs studios d’architecture en Europe, élu par le ‘Night Design Magazine’. Le club est aussi doté des dernières technologies en matière de son, de lumière et d’image ce qui met vraiment en avant la qualité de l’établissement. Avec son espace ‘Entreprise’, ce lieu particulier, baignant dans une atmosphère déjà très ‘lounge’, est un endroit excellent pour l’organisation de soirées d’entreprises, pour le lancement de produits, des défilés de mode ou encore pour des concerts privés. Le Bypass peut accueillir ainsi des dîners assis jusqu’à 300 personnes, des cocktails dits ‘dînatoires’ jusqu’à 700 personnes ou bien encore des soirées à thèmes jusqu’à 1000 personnes. Vous l’aurez remarqué, un lieu comme celui-là, qui peut accueillir et offrir ce type de prestations, reste assez rare mais pas unique dans une ville où le monde de la nuit est toujours en manque d’innovation. Le Bypass est peut-être le club qui attirera la curiosité des nombreux visiteurs de Genève dans les mois à venir, grâce notamment aux soirées Jet-Set, qui accueillent des stars nationales comme internationales, telles que le groupe Organiz, Céline Nusbaumer, Smaïn ou encore Gwendale Peizerat qui ont été présents pour la soirée d’inauguration officielle. Encore des nombreuses soirées à thèmes et avec des invités de prestige, qui seront par ailleurs bien accueillis dans le carré baroque bien protégé et à l’écart des nombreux importuns, seront au programme à l’avenir au Bypass et nul doute que les fans de soirées glamour et chics seront au rendez-vous ainsi que les hommes d’affaires, mannequins et autres décideurs. Attention tout de même aux dépenses ! [Carlos Mühlig] AN I M E M A N GA Route des Jeunes 9, Les Acacias, www.bypass.ch > CONCOURS ‘Bypass’ Gagne des invitations pour une soirée au Bypass en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci au Bypass AN I M E M A N GA un wee Festival (UK) Readreisnprgix cool sur & d'aut k.ch c o r n o i s s www.mi LIVRES e Gagn k-end au BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ± > Guns N’ Roses Septième édition pour ce festival plutôt passé inaperçu jusqu’ici, peut-être tout simplement parce qu’il se veut gratuit et destiné aux familles. Les artistes qui s’y sont produits ne sont pas plus connus (BZH, Fahrenheit, Stone City Blues Band), mais qu’importe, l’essentiel est de passer un bon moment. Séparé en trois soirées à thème, le festival a choisi de laisser la place au metal hurlant pour le premier jour. Le rock celtique sera à l’honneur le lendemain. Quant au samedi, la world music viendra apporter quelques couleurs exotiques. Pour la première fois, le festival proposera une soirée le mercredi avec un spectacle de grande dimension. Soirée appelée ‘Exclusivité’ qui mettra à disposition les infrastructures du festival pour un groupe ou une société. Au début des années nonante, ils étaient le plus grand groupe rock en circulation. Nés dans les locaux les plus fumeux de Los Angeles, ils étaient arrivés à remplir les plus grands stades du monde. Le succès est atteint avec ‘Appetite For Destruction’ en 1987, un concentré de hard rock et street rock’n’roll qui déborde de rage et de sueur. A la suite de la sortie de ‘Use Your Illusion’ en 1991, ils obtiennent un statut de rockstars interplanétaires. Après sera le début du déclin dû à des problèmes internes et le départ de tous les membres originaux qui laissent Axl gérer un groupe dont il détient les droits du nom. Treize ans plus tard, ils reviennent en Suisse pour un concert au Hallenstadion. Il ne s’agit plus de la formation originale, mais quand même un événement à ne pas rater ! [Anna K.] [Andy G.] www.colombestival.ch www.goodnews.ch du 23 au 26 août 2006, Lausanne > Festilac GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 12 > Colombestival du 21 au 24 juin 2006, Collex Voici la quatrième édition du Festilac, Open Air acoustique et vocal qui ouvre sur la voie de l’été. Dans un cadre idyllique, le festival mise non seulement sur une programmation des plus alléchantes, mais aussi sur une décoration particulièrement soignée. Cette année, l’ambiance sera chaude, rappelant par la décoration et des jeux de lumière, la chaleur du Brésil. La première soirée se veut nostalgique avec des artistes qui ont fait un tabac dans les années 80, entre autres Jimmy Sommerville, les Bananarama, Emile (chanteur du groupe Gold). Pour les autres soirs, des artistes confirmés tels que Nicoletta, Anggun, Daniela Mercury, etc. Le festival n’a pas oublié les fans de foot qui pourront suivre les matchs sur écrans géants sous une tente, entre les concerts. 21 juin 2006, Hallenstadion, Zürich > Foire Aux Vins du 11 au 20 août 2006, Colmar Quasiment dix jours de concerts ! La Foire Aux Vins ne recule devant aucun moyen pour attirer les foules avec une programmation éclectique mais surtout des noms qui donnent l’eau à la bouche comme Raphael, l’homme qui a affolé les compteurs de ventes en 2005, ainsi que les révélations Amadou et Mariam. Comment ne pas trouver son bonheur avec des artistes aussi différents et renommés que Jean-Louis Aubert, La Grande Sophie, Indochine, Jamiroquai ou Benabar ? Côté rock’n’roll, place tout d’abord à Robert ‘The God’ Plant ou l’ancienne génération qui va mettre tout le monde d’accord pour ensuite faire place aux jeunots de Placebo et Franz Ferdinand Bien que l’on regrette qu’il n’y ait qu’un voire deux artistes par soir, la Foire s’annonce belle à Colmar ! [Anna K.] [Carole-lyne Klay] www.foire-colmar.com www.festilac.com > Montreux Jazz Festival du 30 juin au 15 juillet 2006 AN I M E M A N GA L I V R ES BD 2006 voit arriver non seulement la quarantième édition du Montreux Jazz Festival, mais également les septante ans de son créateur, Claude Nobs. La programmation sera à la hauteur des deux événements ! Le Montreux Jazz fera une fois de plus la part belle au rock, avec notamment dEUS (12 juillet) actuellement en tournée, Deep Purple (15 juillet), Gotthard (14 juillet) qui vient de sortir un album live enregistré lors d’un méga concert à Zurich, ou The Strokes (14 juillet, déjà complet) : Les New-Yorkais ont lancé en janvier leur troisième album ‘First Impressions Of Earth’ et viendront en exclusivité suisse. Il y aura une trentaine d’autres exclusivités comme Van Morrison (2 juillet), Sting et Morissey (11 juillet). B.B. King, le 3 juillet, nous donnera une occasion unique de le voir, puisqu’il s’agit de sa dernière tournée européenne. Côté jazz, citons le saxophoniste David Sanborn et Al Jarreau (3 juillet), Diana Krall (5 juillet, déjà complet) ou encore Herbie Hancock (11 juillet). ‘The Essential Herbie Hancock’, rétrospective de son œuvre, a été éditée cette année. Les traditionnelles nuits brésiliennes auront lieu les 7 et 8 juillet. Carlos Santana viendra les 9, 10 et 12 juillet, pour trois différents projets ! Et enfin, citons encore un hommage à Claude Nougaro, rendu le 10 juillet, par entre autres Bernard Lavilliers, Victoria Abril et Arthur H. A ne pas oublier non plus, l’ambiance unique du festival off, sur les quais de Montreux, qui permet de sympathiques découvertes. Ce ne sont pas moins de quatre-vingt formations qui donneront des concerts sur les seize scènes gratuites ! [Nikki Raeber] www.montreuxjazz.com > CONCOURS ‘Festilac’ > CONCOURS ‘Foire Aux Vins’ Gagne une invitation pour le ‘Festilac’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne une invitation pour la ‘Foire Aux Vins’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Festilac Merci à la Foire Aux Vins SO C I E T E > Boodaman SORT I R Celyane (de Perroy) est le groupe romand de rock français qui monte ! Après un premier album éponyme sorti en octobre 2005, ils ont entamé une tournée qui comprend encore beaucoup de dates cet été. Celyane ose varier les genres. Entretien avec Fred, chanteur et guitariste, et Fabien, bassiste, qui se prêtent au jeu de l’interview, décontractés, au bord du lac. Boodaman s’est produit plusieurs fois sur scène ces derniers temps. Outre la promotion de son album ‘New Environment’ produit par le label genevois Pragma Music, il est un musicien, un vrai, pour qui la prestation scénique est un élément primordial. M US I Q U E > Celyane ≤ 14 CINEMA Quelle est la part de répétition avec les musiciens ? > Elle est importante, comme pour n’importe quel groupe. Si le son sort de machines, si nous avons des pilotes informatiques, la musique vient toujours des mêmes hommes. La préparation est indispensable. Comment choisit-on le programme ? > Plus que le lieu c’est le public qui va déterminer quel set sera joué. Actuellement j’en ai deux : un pour les clubs, plus pointu et destiné aux connaisseurs, et l’autre orienté tout public, plus centré sur des ambiances musicales pour des événements tels que la Fête de la Musique. ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD L I V R ES M A N GA AN I M E La musique électronique est par essence enregistrée. Le live est-il lié au progrès technologique ? > Je suis en partie d’accord, le progrès rend la réalisation d’un live électro plus accessible. Toutefois avec du travail on faisait la même chose il y a dix ans. Au début je ne travaillais qu’avec des instruments pilotés sans ordinateur. Je me jurais alors de ne jamais en utiliser. Le PC est devenu entre-temps un élément important. Quelle est la question que vous n’aimez pas que l’on vous pose ? > Fred : Qu’on nous demande si on est un groupe engagé. On a fait une chanson sur les sans-papiers, mais c’est juste parce qu’on était inspirés par le thème, c’est tout. > Fab : Non, on n’est pas engagés, on fait de la musique pour le plaisir, parce que ça nous plaît. Nous ne défendons pas de cause Et quelle question aimeriez-vous qu’on vous pose ? > Fred : Qu’est-ce que ça fait d’être aussi célèbres ? (rires) En fait, je pense que ça m’amuserait les premières fois, puis plus vraiment. > Fab : Et puis, on ne veut pas forcément devenir célèbres. Ce qui serait cool, c’est qu’on puisse vivre de notre musique. Ce programme est-il rigide ? > En partie bien sûr puisque je me base sur des boucles, des séquences programmées. Mais j’ai toujours un synthé au moins, ce qui me permet à tout moment d’intervenir dans le développement en accord avec les attentes du public. Et je garde aussi une piste de secours. Tu es aussi DJ… > Je suis avant tout musicien et j’ai dû me mettre au mixage. Travailler avec des disques est plus facile. Si les gens n’aiment pas ta plaque, tu la changes et le tour est joué. Si c’est ta musique qui déplait tu te trouves très mal. Et il m’est arrivé aussi de suer le chaud et le froid lors d’un live pour m’entendre dire ‘Cool ton mix, t’as trouvé où les disques ?’ On reste assimilé à un DJ et seule une minorité d’initiés comprend le travail réalisé. Comment le groupe s’est-il créé ? > Fred : A la base, avec mon frère (Gilles, guitare), on faisait des projets en anglais. Puis on s’est retrouvés sans groupe. Et j’avais remarqué que les gens se foutaient des textes que j’écrivais, j’avais l’impression de servir à rien. Alors on a décidé de passer au français et de refaire un groupe. On a passé pas mal d’annonces. Beaucoup de ceux qui répondaient étaient des mecs de plus de quarante ans, mais on a préféré taper dans le mineur (rires, Fab a quand même vingt et un ans maintenant !). On s’est tout de suite trouvés, et trois mois après, on enregistrait les premières chansons avec Fab et Seb (à la batterie). > Fab : C’était peut-être un coup de chance. Puis tout a été très vite. Moi c’est mon premier groupe. Je voulais juste faire de la musique avec des gens. Et le fait que ça ait été vite, ça me plaît, j’aime bien. Comment composez-vous vos chansons ? > Fab : C’est Gilles et Fred qui arrivent avec les premières idées, les premières mélodies à la guitare. Puis on développe tous ensemble. Et en dernier, Fred écrit les paroles. > Fred : Pendant des mois, je chante n’importe quoi sur les musiques. Puis après seulement, je commence à écrire les textes. Je me base toujours sur deux-trois phrases sympas et je tourne autour. J’aime jouer avec les mots. Nous retrouverons Celyane en concert entre autres au Paléo le 18 juillet, ainsi qu’en France, au Rock’n Poche, le 29 juillet. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller regarder leur site internet. Ne t’adresserais-tu qu’à eux ? > Surtout pas ! S’il est vrai que nombre de personnes ne se soucient guère de qui passe la musique, cette majorité est peut-être plus sensible à la musique dans son sens absolu. Pour la plupart l’électro c’est du ‘boum-tchak’. Mais dans un live les gens voient les machines, les câbles et ils sont souvent curieux. J’ai passé de merveilleux moments à expliquer comment je venais de faire mon show à des personnes mille fois plus ouvertes que certains puristes technoïdes. Comme dans tous les arts, il s’agit d’abord de sentiments ! [Nikki Raeber] [Etienne K] www.celyane.com www.boodaman.com > CONCOURS ‘Celyane’ > CONCOURS ‘Boodaman’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Celyane’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘New Environment’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Irascible Merci à Pragma Music Ensemble Vide, groupe genevois, est bien présent dans notre paysage. Fondé en 2001, ils comptent déjà deux albums à leur actif et nombre de concerts conséquents et pas des moindres, entre autres Festival Voix de Fêtes, Chat Noir, etc.. Pour la sortie de leur nouveau double album, ‘La cerise sur le gâteau’, j’ai rencontré Claire (chanteuse) pour en parler. Ayant créé la surprise avec leur premier album éponyme en proposant une recette inédite faite de reprises version bossa de classiques new wave et de post punk, les Français de Nouvelle Vague remettent le couvert avec ‘Bande à part’ qui poursuit le travail en offrant ce deuxième volet tout aussi inspiré et d’une élégance certaine. Marc Collin nous en parle. M US I Q U E Pourrais-tu nous présenter le groupe ? > C’est quatre personnes, Christophe qui chante et joue de la guitare, moi qui chante, Johannes à la guitare électrique, mandoline et harmonica, Nimrod piano et accordéon. Il y a des musiciens invités sur nos albums, mais sur scène nous sommes quatre. C’est difficile de définir notre groupe… nous faisons de la chanson francophone, il y a un texte et ensuite une musique qui vient le porter, il y a un esprit assez libre, c’est léger, ludique, avec un certain deuxième degré. Sarah Gabay, scénariste du film ‘Les petites couleurs’, a réalisé la pochette de notre dernier double album. Pour nous, les photos utilisées sont très importantes. Les visuels et la musique traduisent un certain univers qu’on avait envie de transmettre. La photo du télésiège est toute une histoire... nous somme partis à Chamonix, on a fait les photos à 7h du matin, avant que le télésiège soit mis en marche. Mais il a été mis en marche à 8h quand nous étions encore dessus, on a dû sauter... SO C I E T E > Nouvelle Vague SORT I R > Ensemble Vide ≤ Après la sortie de votre précédent album, vous avez fait beaucoup de concerts ; allez-vous faire de même pour celui-ci ? > On va en faire plus, pour nous le but c’est de jouer. Notre nouvel album existe, il va mener sa vie et on veut jouer. [Carole-lyne Klay] www.ensemblevide.ch Vous semblez proches du monde du cinéma, tant au niveau approche d’un morceau que du titre du second album qui fait référence à Godard… > Mon premier truc c’était d’être réalisateur donc j’ai fait l’école de cinéma. Même si j’ai complètement arrêté pour faire de la musique, forcément ça ressort. Ce sont vraiment mes deux passions donc elles sont présentes sans que ce soit vraiment conscient. Mais oui il y a plein de références au cinéma dans les arrangements, la production et les titres. Je fais aussi des musiques de film et j’aime envisager un morceau comme un petit film. J’aime savoir ce que ça génère comme émotion en imaginant ces scènes. Penses-tu que l’album suivant continuera l’aventure dans le même sens ? > Oui. En fait, on était partis pour un seul album, mais vu que ça fonctionne, je pense qu’il y a encore matière à faire quelque chose car il y a plein d’autres morceaux excellents. Ce sera le dernier car j’aime bien les trilogies. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S Comment avez-vous travaillé sur ce nouvel album et en quoi est-il différent du précédent ? > C’est un double album qui part dans plusieurs directions au niveau musical, c’est-à-dire qu’il y a une direction plus rock, disco, samba. On a essayé d’explorer, de trouver la musique qui collait le mieux à ce qu’on raconte. Il est moins intimiste, il est plus arrangé, plus produit, toutes les chansons sont nouvelles. ‘La cerise sur le gâteau’ a été produit en studio, il y a dix chansons, il est plus rythmé. ‘Lunday Afternoon’, composé de neuf chansons, a été enregistré lors d’un petit concert live, il est plus fragile et intimiste. BD Est-ce que votre premier album a bien fonctionné et a-t-il réussi à dépasser les frontières suisses ? > Non, mais le Röstigraben. Ils ont tous été écoulés, on en a vendu environ sept cents. On a eu du plaisir à donner des concerts en Suisse allemande, où on nous a toujours accueillis chaleureusement. Etes-vous de ceux qui pensent que rien de nouveau ne sort maintenant car tout a été fait ? > Il y a des choses intéressantes qui sortent. Avant l’underground passait au grand public. Maintenant ça n’existe quasiment plus. L’underground est séparé dans des micro-scènes qui restent underground. Il ne se passe rien pour le grand public. Du coup, on se penche sur le passé. Quand j’étais gamin, on écoutait de la musique de l’époque. Il ne me serait jamais venu à l’idée d’acheter un disque des Beatles. Maintenant, c’est différent, on est plus tournés vers le passé. C’est ce qui fait le succès de Nouvelle Vague. Le succès d’un disque c’est souvent une question de chance, d’être là au bon moment. LIVRES Vous avez cartonné avec votre premier album, comment avez-vous eu cette idée de mélanger new wave et bossa ? > Lorsque j’étais jeune, j’étais un grand fan de new wave. C’était vraiment ma culture musicale. Ensuite, je suis devenu producteur, compositeur et j’ai commencé à analyser ces morceaux et je me suis dit qu’il y en avait de très beaux. On dit toujours qu’un bon morceau tient bien guitare/voix. J’ai eu envie d’écouter ce que ça donnait avec un côté bossa car je trouve que c’est la meilleure musique pour accompagner une chanson et voilà. VOYAG E ARTS CINEMA 15 > CONCOURS ‘Ensemble Vide’ > CONCOURS ‘Nouvelle Vague’ Gagne un exemplaire de l’album ‘La cerise sur le gâteau’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Bande à part’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Ensemble Vide Merci à Musikvertrieb AN I M E www.nouvellesvagues.com M A N GA [Anna K.] S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E CINEMA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S Longue vie aux gagnants AN I M E Cayenne M A N GA Série 2006 Jusqu'à Fr. 4000.– par mois et pour toujours. Rento Attitude: Plus besoin de pointer pour gagner. Comment est venue l’idée de la pochette ? Et de la collaboration avec Fabian Sbarro ? > J’ai rencontré Fabian par un ami dont il avait fait la pochette de son groupe de jazz. Je l’ai fait venir en concert, il a beaucoup aimé et accepté de faire la pochette. Qu’apporte Raphaël Noir dans la mise en scène ? > Par rapport aux concerts normaux et au disque, c’est qu’il y a beaucoup plus une mise en danger. Il a travaillé avec tout le groupe, pas qu’avec moi. On a beaucoup bossé les attitudes pour qu’on soit homogènes. Il arrive à faire comprendre aux gens ce qu’il faut faire pour que ce soit bien pour tous. Il amène beaucoup de force. Comment se déroule un moment de composition ? D’abord texte ou musique ? > J’ai des carnets où j’écris plein de choses par thème. Après la musique. Mais je suis plus thème en général. Et très mélodie aussi. D’où t’es venue l’idée d’utiliser une guitare à 12 cordes ? > Etant bercé par la chanson française, j’ai vu Renaud et Jean-Louis Aubert qui en avaient une. J’en ai acheté une que j’ai toujours sur scène. Elle a du vécu derrière elle, je l’aime beaucoup. Avec quelle formation préfères-tu jouer ? Solo, trio, groupe ? > Maintenant je préfère vraiment en groupe. En duo aussi, avec d’autres artistes comme Lole ou K. Quel est ton moyen de décompression ? > Me balader dans la nature, des choses simples qui font du bien ! Les gens aiment classer la musique. Comment classes-tu la tienne ? > Chanson rock. Des textes en français, mais sur scène ça bouge beaucoup avec un côté énergique. Donne-moi un mot qui caractérise le mieux ta musique ! > Sincère. Quelles sont tes influences ? > Il y en a beaucoup. J’aime bien U2, Matchbox 20, John Mellencamp, Bruce Springsteen, Bob Dylan, Coldplay, REM, Seal, Ezio, David Bowie... il y en a tellement ! Que penses-tu de la scène rock en Suisse ? > Je pense que nous faisons des progrès ! (rires) Mais c’est drôle, tu as déjà entendu des trucs comme ‘c’est pas mal... pour un groupe suisse’ ? Bien sûr que c’est pas mal, pourquoi cela ne serait pas bien juste parce que c’est fait en Suisse ? Nous avons beaucoup de bons musiciens dans notre pays, comme Stefan Eicher, Dieter Meier ou des groupes comme Lovebugs, Core22… Mais en Suisse, nous n’avons pas ce culte de la star. C’est bien si ça nous aide à garder les pieds sur terre. Mais le problème c’est que nous avons tendance à sous-estimer nos produits suisses. Et ce n’est pas le meilleur moyen pour vendre. Je ne comprends pas : pourquoi ne pas soutenir notre musique ? Nous avons des grands talents. Quels sont tes projets ? > Je travaille sur plusieurs choses. J’ai produit des morceaux pour un groupe et je viens de finir une production avec un groupe bernois. Je travaille aussi sur de nouvelles chansons pour le prochain album. Mon groupe et moi préparons aussi des concerts. Nous jouerons à l’Open Air de Huttwil le 7 juillet prochain. [Katia] www.ad-rian.com SORT I R SO C I E T E ‘Coming Home’ est sorti en mars. Comment est-il perçu ? > Il est bien accueilli, surtout en Romandie. Mais aussi en Suisse alémanique, nous passons de plus en plus à la radio. Je suis conscient que c’est difficile de passer à la radio et je me sens privilégié d’entendre ma musique sur les ondes. M US I Q U E Pourquoi t’es-tu dirigé dans le monde de la musique ? > C’est plutôt la musique qui m’a choisi ! Un jour tu prends une guitare, tu chantes, et puis tu vois les regards qui changent ! Cela te pousse à continuer et tu y prends du plaisir. Ça provoque une émotion. Pourquoi es-tu revenu en Europe après tant d’années aux Etats-Unis ? > Une partie de moi aime l’Europe parce que mes racines sont là. Mais l’autre partie aime les Etats-Unis parce qu’il y a beaucoup de choses que j’y ai apprises et vécues. Mais quand Clinton a quitté la Maison Blanche, un sérieux conflit a commencé pour moi. J’ai décidé d’en faire une chanson, comme beaucoup d’autres compositeurs, rien de nouveau mais de mon point de vue personnel, très important. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés à regarder les activités criminelles du gouvernement Bush. Il n’y a aucune excuse pour la guerre ou la torture. ≤ 17 GAM E S Peux-tu te présenter en deux mots ? > Marc Aymon, 24 ans, Valaisan, suite à une aventure en groupe j’ai sorti mon premier disque solo en janvier. CINEMA Ad-Rian, Adrian Sturzenegger de son vrai nom, a joué dans un groupe de rock à Los Angeles avant de faire de la musique dans les rues de grandes villes européennes puis de fonder en Suisse le groupe Cinéma Paradiso. Aujourd’hui, il revient en solo avec un album de pur pop rock, intitulé ‘Coming Home’. Il nous en dit plus sur lui et sur sa musique. ARTS A l’occasion de ses futurs concerts sur de grandes scènes (Francomanias de Bulle, La Fiesta de Payerne, Festival de la Cité Lausanne, Paléo) et de la sortie de son premier CD, j’ai rencontré Marc Aymon à Lausanne. VOYAG E > Ad-Rian TECHNOLOGIE T R A N S P O RT > Marc Aymon A qui aimerais-tu écrire une chanson ? > Deux chansons sont en cours, mais chut, c’est secret ! Les chansons sont offertes à ceux qui les entendent. BD Comment considères-tu le média internet ? > Absolument génial, en même temps ça a tendance à devenir n’importe quoi. J’aime bien le site, le fait que ça unisse les gens. Mais ça ne remplace pas un téléphone ou une lettre. [Séverine] > CONCOURS ‘Marc Aymon’ > CONCOURS ‘Ad-Rian’ Gagne un exemplaire de l’album ‘L’Astronaute’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Coming Home’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Marc Aymon Merci à K-tel AN I M E M A N GA LIVRES www.marcaymon.com SO C I E T E SORT I R Quinze ans d’existence pour ce groupe aussi exemplaire que méconnu. Une évolution incroyable qui les a menés d’un metal lourd et sombre à un trip rock lumineux et expérimental, avec comme emblème de charme la délicieuse Anneke Van Giersbergen et sa voix puissante ou tout en nuance. ‘Home’, intense et chaleureux, vient consacrer des Hollandais au sommet de leur art. Une expérience présentée par Frank, le clavier du groupe. M US I Q U E > The Gathering Tout d’abord comment va Anneke ? > Elle va bien mieux. Elle se repose. Nous avons dû annuler toute la tournée européenne jusqu’à fin mai pour qu’elle puisse récupérer complètement. Elle a eu une grave infection des bronches et ce qui comptait le plus était sa guérison. ≤ CINEMA 18 La pochette est assez sombre dans ses tons et en même temps elle représente un dessin d’enfant. C’est un peu paradoxal, non ? > En fait, on ne sait pas qui l’a faite. C’était un graffiti vu dans une banlieue en Allemagne. Le photographe l’a prise parce qu’il trouvait que c’était un dessin chouette. C’est un symbole plutôt sympa, ce personnage qui se met les mains sur le cœur à la recherche de quelque chose. Il n’y a pas vraiment d’idée derrière tout ça. ARTS Vous êtes toujours considérés comme un groupe de metal, comment expliquez-vous l’amour indéfectible de cette scène ? > Je n’en sais rien. Nous sommes nés dans cette scène et les gens se souviennent de notre nom. Et tu n’oublies jamais d’où tu viens. Ce n’est pas un problème pour nous. Heureusement, il y a aussi des gens de la scène gothique et d’autres scènes qui sont attirés par notre musique. Nous faisons une musique alternative. VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD L I V R ES M A N GA AN I M E Personnellement, je trouve que c’est un luxe de pouvoir inclure un morceau comme ‘Solace’ qui est très décalé par rapport au reste de l’album, comme pouvait aussi l’être ‘Liberty Bell’ sur ‘How To Measure A Planet’. Qu’en penses-tu ? > Je suis assez d’accord. Je pense que cette chanson est très importante à ce moment-là de l’album. Juste avant, il y a deux morceaux plus calmes et si tu ne casses pas ce rythme, ça peut être une spirale mélancolique qui peut tuer tout intérêt. De toute façon, nous ne nous soucions pas vraiment de ce que pensent les gens. On aime beaucoup cette chanson. C’est important pour nous d’écrire de bonnes chansons et si elles sont bonnes elles finissent sur l’album. Parlons de ‘A Sound Relief’, votre DVD live sorti en début d’année. Pourquoi avez-vous décidé d’enregistrer deux fois un concert identique au lieu peut-être d’essayer d’autres morceaux durant le second ? > Simplement pour des raisons techniques. Nous voulions être sûrs du résultat et nous avons décidé d’enregistrer deux fois le même concert et de prendre la meilleure version. Mais je dois t’avouer que la plupart des morceaux viennent du premier. Nous étions sans doute plus spontanés. Qu’avez-vous pensé en voyant tous ces fans venus des quatre coins du monde ? > C’est très spécial bien sûr. On ne pensait pas en voir autant à vrai dire. C’est une petite communauté qui aime se rencontrer pour partager leurs cultures. Nous en sommes plutôt fiers. Ça nous a réchauffé le cœur de voir tous ces gens. Avec la version live de ‘Alone’, on aurait pu s’attendre à quelque chose de plus heavy, mais à l’écoute de ‘Home’ ce n’est pas vraiment le cas. Comment en êtes-vous arrivés à cette atmosphère plutôt tranquille ? > En fait, je n’en sais rien. Je crois que je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. Il y a des morceaux calmes, mais d’autres plus heavy. Si tu écoutes un morceau comme ‘A Noise Severe’, il y a des guitares heavy ou encore sur ‘Solace’ ou même ‘Home’. Mais qu’entends-tu par heavy exactement ? Sur ‘Mandylion’ les guitares étaient vraiment heavy par exemple. > Je ne suis pas d’accord, mais c’est là tout le symbole de la perception de la musique. Nous écoutons plein de styles différents. Des groupes indépendants surtout venant d’Angleterre et la définition de heavy est vraiment différente de celle de beaucoup de gens. Pour nous, heavy, ce sont aussi des émotions ou des tempo. La façon dont nous sonnons sur ‘Mandylion’ ou ‘Nighttime Birds’, nous l’avons entendu des milliers de fois et nous ne voulons plus le répéter. Je pense qu’il y a vraiment des morceaux heavy et pleins d’émotions sur ‘Home’. Nous sommes en 2006. ‘Mandylion’ date d’il y a presque dix ans. Nous avons changé, évolué. Le côté heavy s’exprime d’une manière différente et nous trouvons cet album heavy. Mais nous avons déjà entendu cette question plusieurs fois. Je crois que c’est très personnel la perception que tu as d’un album. > CONCOURS ‘The Gathering’ Gagne un t-shirt du groupe ‘The Gathering’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Musikvertrieb C’est le premier album studio sans Hugo et avec Marjolein, comment cela s’est-il passé ? > Très bien. Elle a fait du bon boulot je trouve. La basse bien sûr, mais elle a aussi apporté beaucoup d’idées importantes et a même joué des parties de guitare, par exemple sur ‘Waking Hour’. Elle a aussi fait des backing vocaux ce qui donne une chouette couleur à certains morceaux. Il y a un gros travail sur les vocaux, avez-vous passé beaucoup de temps sur ce point ? > Pas tant que ça. Deux ou trois jours. Mais c’est vrai que le résultat sonne très à fleur de peau. Anneke vit vraiment ce qu’elle chante et ça me plaît beaucoup. [Anna K.] www.gathering.nl Un dernier mot pour nos lecteurs romands… >Ecoutez ! Ecoutez ! Et écoutez ! Vous allez certainement aimer le nouveau ‘live’ qui est sorti et venez nous voir au Montreux Festival au mois de juillet ! [Thierry] [Katia et Hugo] www.dagoba.com www.gotthard.com > CONCOURS ‘Dagoba’ > CONCOURS ‘Gotthard’ Gagne un exemplaire de l’album ‘What Hell Is About’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Made In Switzerland’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Season Of Mist SORT I R SO C I E T E Trente-quatre dates en support d’In Flames et Sepultura, une quarantaine jusqu’en décembre. Un vrai marathon ? > On devait faire la tournée américaine en première partie d’In Flames et Sepultura aux Etats-Unis, mais on a eu des problèmes de visas. Du coup, le management s’est replié sur la tournée européenne. Et c’est une très bonne chose, ça nous permet d’attaquer le marché européen. C’est vrai que c’est un rythme effréné mais quand on fait de la musique, la scène reste l’objectif. Donc on y va et on donne tout ce que l’on a. On finit ce marathon à L’Elysée Montmartre en décembre. (Ils seront à l’Usine au mois de septembre) Comment s’annonce l’avenir pour Gotthard ? > Très bien. On commencera par une série de concerts en Suisse et par une petite tournée en Allemagne avant que la saison des festivals débute. Pendant la période des festivals on jouera en Italie, en Espagne, en Norvège et dans beaucoup d’autres pays européens afin de présenter également l’album live. Et en octobre prochain, on visitera l’Amérique latine. On visitera le Brésil, l’Argentine et le Mexique, où justement on se produira avec Rammstein devant 50’000 personnes ! Par la suite, nous retournerons en Russie, pays qui nous a superbement bien accueillis et où la réception du public a été magnifique. Lors de notre dernière tournée à Moscou et St-Petersbourg on a fait salle comble. On y prévoit une quinzaine de concerts. M A N GA Les textes ne sont pas à proprement parler un hymne à la joie de vivre. Qu’est-ce qui vous a guidé pour l’écriture ? > C’est Shawter qui les a écrits. Il était dans une période sombre. Il y a mis, malgré tout, des touches d’espoir. Tout n’est pas désespéré. Les textes sont très marqués, très personnels. Plus personnels que sur le premier album où ils étaient plus généralistes. BD Vortex (bassiste de Dimmu Borgir) en guest… Comment avez-vous fait ? > Quand on a composé ces deux morceaux, on voulait une voix un peu plus lyrique, plus heavy, genre Vortex. Sous forme de boutade, quand on a signé chez Season Of Mist, nous leur avons dit : ‘Le top serait d’avoir Vortex !’. Et là, Mickael l’appelle et lui envoie les pré-prod. Deux jours après, Vortex nous téléphonait pour donner son OK ! Quand on a écouté les morceaux, c’était magique. Cette voix qui sort comme un ange sur des gros blasts. GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Est-ce que le fait d’avoir Tue Madsen aux manettes y serait pour beaucoup ? > Non en fait, quand on est entré en studio, tout était déjà écrit. On a passé beaucoup de temps à répéter, peaufiner. On est très perfectionnistes. Tue nous a dit : ‘C’est votre album. Vous le faites sonner comme vous voulez. Moi je m’adapte’. Il est plus intervenu au niveau technique. On voulait un côté live sur cet album, un côté moins froid, moins clinique. LIVRES Vos influences, qui vous ont souvent été reprochées par le passé, me semblent plus distillées. Dagoba aurait-il trouvé son propre son ? > Aujourd’hui, on est plus mûrs, plus réfléchis. Nos influences sont plus absorbées. Pour ‘What Hell Is About’, on a voulu créer des atmosphères. On a apporté des symphonies, des violons, des pianos. Créer une ambiance très sombre et puissante à la fois. On voulait faire entrer les gens dans notre enfer. Justement, pourquoi ce CD/DVD ? On peut l’assimiler comme un cadeau à vos fans ? > Oui, en quelque sorte on peut le présenter comme ça. Notre nouveau disque vient d’une demande de nos fans pour avoir un album live puisque cela fait déjà seize ans que nous existons et il n’existait pas d’album live. Il représente toute notre histoire et tout notre univers musical. On pourrait le voir comme un Best Of de notre groupe. Le CD contient dix-sept chansons et le DVD en contient vingt-deux. Le réalisateur du DVD a auparavant travaillé avec les Rolling Stones, donc c’était un privilège de pouvoir travailler avec lui. 19 Merci à Gadget Records AN I M E Après avoir entendu le dernier opus de Dagoba, je ne pouvais les rater au Festimétal le 6 mai dernier où j’ai même eu la chance de rencontrer Werther et de discuter de l’actualité du groupe. M US I Q U E Comment se passe cette tournée ? > Cela se passe super bien. On a commencé en août 2005 avec quelques festivals en Suisse alémanique et après on est partis en Hollande, en Allemagne et en Autriche. En octobre, on a débuté la grande tournée européenne qui a duré deux mois et demi. On est passé de l’Angleterre à la Russie, en passant en Espagne, au Portugal, en Slovénie, en Croatie, en Hongrie et bien d’autres pays européens. Notre avant-dernier concert était au Hallenstadion à Zurich où on a enregistré le CD/DVD ‘Made In Switzerland’ qui est sur le marché actuellement. ≤ CINEMA Le groupe suisse de rock Gotthard a sorti le 28 avril 2006 son dernier album ‘Made In Switzerland’. Cet album, enregistré en live lors de son concert au Hallenstadion, représente la consécration internationale d’un des groupes les plus populaires que notre pays n’ait jamais connu. Rencontre avec Freddy (guitariste) qui nous parle de la tournée, du nouvel album et des projets du groupe. ARTS > Gotthard VOYAG E > Dagoba SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ CINEMA 20 > John Butler Trio Live At St. Gallen Sony BMG Warner Music / Atlantic Un an après la sortie du CD ‘Devils And Dust’, le Boss, de son surnom, revient avec un album country-folk. Ici, les compositions ne sont pas de Bruce Springsteen lui-même, mais de Pete Seeger, artiste phare de la folk américaine dans les années cinquante / soixante. Ballades, negro-spirituals et chants traditionnels, accompagnés par des violons, des banjos ou des chœurs gospel composent cet album, comme un hommage aux racines de la musique américaine. Enregistré en studio dans les conditions du live, ‘We Shall Overcome’ est un album authentique qui peut surprendre au premier abord, mais qui est rempli d’une joie de vivre et d’une émotion captivantes. Après trente années de carrière, Bruce Springsteen étonne encore en dévoilant un nouvel aspect de son talent. [Myriam] Coup de cœur ! Je crois bien que c’est le mot qui convient à cet artiste et à cet album. J’étais avec des amis au Caprices Festival cet hiver et on m’avait dit que ça valait la peine. Et je suis resté scotché ! John Butler Trio dégage une telle énergie qu’il est difficile de croire qu’ils sont que trois sur scène. Que ce soit sur sa six ou sa onze cordes, cet artiste qui est parti de rien, si ce n’est de faire la manche dans les rues d’Australie en vendant des cassettes enregistrées, réussit à vous hérisser le poil dans le bon sens ! Une véritable baffe qu’il fait bon de recevoir ! Et cet album live, enregistré à Saint-Gall en juillet dernier, dégage parfaitement l’état d’esprit dans lequel on se retrouve au milieu d’un de ses concerts. Un vrai plaisir. [Ghassan] www.johnbutlertrio.com GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS www.brucespringsteen.net > Open Season Step By Step > SheSays SheSays Leech Redda EMI Roots ! La Suisse n’est pas la Jamaïque et Winterthur n’est pas Kingston et pourtant ça n’empêche pas cette formation helvétique d’y avoir mis en boîte un nouveau single du plus bel effet. Composé du titre phare ‘Step By Step’ ainsi que de la face B ‘Wanted’, il est agrémenté du clip du single dans un style très suisse avec ses monts enneigés ainsi que de quatre remix dont les plus intéressants sont ceux qui flirtent avec la dub. Déjà auteurs de deux longs formats, d’un live ainsi que d’un simple tous sortis chez nos compatriotes de Leech Redda, les neuf membres d’Open Season suivent leur route en pratiquant un reggae gentillet très classique, qui lorgne vers le rocksteady, bénéficiant d’une production irréprochable qui n’a pas à pâlir si on la compare avec les sorties des cadors du style. [Christian] A la première écoute du disque, on a l’impression d’avoir à faire à un groupe aux origines irlandaises ou britanniques. Que nenni ! SheSays est bel est bien une formation autrichienne, aussi surprenant que cela puisse paraître. Ce premier album a vu le jour suite au plus grand concours musical d’Autriche de groupes rock ‘Soundcheck Spezial’, que SheSays a d’ailleurs remporté en novembre dernier. Sur des airs rock s’inspirant des Corrs et d’Alanis Morissette entre autres, le quatuor, formé en 2004, a comme but d’emmener l’auditeur dans un voyage tapissé d’émotions et de fantaisie. D’ailleurs, ils se définissent volontiers comme un groupe de emopoprock, du pop rock émotionnel. Les morceaux sont bien ficelés, l’album est même très agréable à écouter, mais on sent malgré tout planer un air de déjà-vu. [Ghassan] www.openseason.ch www.shesays.cc > Tears for Fears Secret World > Top Of The Clubs 30 Kontor / Phonag XIII Bis Records Kontor se rattrape du décevant numéro précédent. Ce trentième opus de Top Of The Clubs regorge de bons tracks. On est maintenant dans un club, pas dans une discothèque. Les trois disques conservent une unité dans le genre : une tek-house pas trop rapide, souvent inventive dont les voix ne sont pas absentes avec des vrais sons électroniques et des effets judicieusement employés. Le travail d’enregistrement est propre. Les trois mixes très pros réalisés par Markus Gordeweg, John Acquaviva, Moston & Mallente et Jean-Claude Adès vont vous permettre de reconnaître vos tracks préférés dans le set de votre DJ préféré. S’il y a ça et là des concessions commerciales, ce triple mérite une écoute détaillée. Il sera très utile à tout DJ travaillant avec des CD pour faire un bon set bien dansant. [Etienne K] BD Une année après leur come back et la tournée qui a suivi, les Tears for Fears nous proposent ce CD / DVD live enregistré à l’occasion de leur concert à Paris le 18 juin 2005. Cet album nous fait (re)vivre neuf titres joués devant le public français, ainsi que deux chansons inédites. On y retrouve bien entendu leurs grands tubes ‘Shout’, ‘Mad World’, ‘Sowing The Seeds Of Love’ et ‘Everybody Wants To Rule The World’, mais aussi le nouveau single ‘Secret World’. La version filmée du concert est belle et agréable à regarder. L’usage de nombreux effets visuels lui donne une atmosphère particulière, bien qu’un peu artificielle. Exclusivité française, cet excellent disque est à conseiller autant aux fans qu’à ceux qui souhaitent découvrir ce groupe qui a marqué les années 80. [Vincent] L I V R ES M A N GA AN I M E > Bruce Springsteen We Shall Overcome www.kontor.com www.tearsforfears.net > CONCOURS ‘Bruce Springsteen’ > CONCOURS ‘Open Season’ Gagne un exemplaire de l’album ‘We Shall Overcom’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Step By Step’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Sony BMG Merci à Leech Redda S O C I E TE TECHNOLOGIE TR AN S P O RT GAM E S BD LIVRES M A N GA Albums déjà dans les bacs – En écoute, le catalogue de Gentlemen sur www.gentlemen.ch AN I M E For Fans of Shellac and The Smashing Pumpkins. VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E Repérages Couleur 3 For Fans of The Divine Comedy and Robert Wyatt. SO RT I R PRESENTS... WWW.GENTLEMEN.CH SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 22 > Ad-Rian Coming Home > Anthony Chaplain Contre vents et marées… Creative Lounge / K-Tel Sony BMG Dans ses jeunes années, Ad-Rian, Adrian Sturzenegger de son vrai nom, a joué dans un groupe de rock à Los Angeles avant de faire de la musique dans les rues de grandes villes européennes. En Suisse, il a fondé Cinéma Paradiso et sorti un album, ‘Adrenalin’. Et aujourd’hui, il revient sous le pseudo de Ad-Rian avec un album de pur pop rock. Faisant farouchement penser à du Bon Jovi, au niveau du style musical comme au niveau de la voix, ‘Coming Home’ compte quatorze morceaux qui alternent ballades douces (‘For A Rainy Day’, ‘Stand By You’) et titres un peu plus énergiques (‘If Love Is Your Religion’, ‘Hypersonic’). Cet album n’est certainement pas destiné à révolutionner le monde de la musique, mais il n’est pas désagréable à écouter en lisant un bon bouquin au coin du feu un jour de pluie. [Katia] Ah ! La Bretagne ! Pays des crêpes, du beurre salé, de la voile… Sans oublier la musique celtique ! Et Anthony Chaplain fait partie de ces jeunes talents qui ne se contentent pas de s’asseoir sur l’héritage des Celtes, mais de créer, de chanter ses propres compositions sorties de ses tripes. Chaplain, cet accordéoniste du nord de la Bretagne, nous livre un premier album plein de sentiments, de vécu et d’émotions. Le tout sur un air rock et celtique à la fois. Ses chansons pourraient nous laisser imaginer une scène dans un confessionnal sur un fond musical de Soldat Louis. Grâce à sa chanson ‘Marie la Dondaine’, Anthony Chaplain s’est retrouvé en finale des Voix de la Chance 2003, grosse tournée estivale qui lui a permis d’écumer les scènes françaises. [Ghassan] www.ad-rian.com www.anthonychaplain.com > Kalles Kaviar Lime Time > NOFX Wolves In Wolves Clothing Leech Redda Fat Wreck Chords Le charme désuet du rocksteady murmuré par une voix féminine a ses bons côtés à n’en point douter, l’un d’eux est certainement d’apaiser l’auditeur par la rondeur de ses sonorités et l’autre peut être celui de le faire voyager rien qu’en fermant les yeux pendant qu’il se plonge dans ce sensuel exercice de style. L’inconvénient avec ce style est, en ce qui me concerne, la semi-apathie qu’il procure en moi tant tout est lisse, lustré, brillant et redondant. Il n’empêche que ce troisième album de Kalles Kaviar est rudement bien ficelé et que quand retentissent les cuivres majestueux de ‘Gunboat Beach’ je me surprends moi-même à dodeliner de la tête et marteler le sol des pieds en rythme sur cet air fleurant bon la joie de vivre. Un bon antidépresseur au final ! [Christian] En voiture Simone ! La bande du gros Mike est dans la place avec un nouveau long format sous le bras ainsi qu’un nouveau clip irrévérencieux pour illustrer le premier single de celui-ci. Persistant dans la croisade politique dont ils se sont investis euxmême, les Californiens ne prennent aucun risque en sortant un album peaufiné dans ses moindres détails dont le rendu a une efficacité redoutable. Cette nouvelle sortie fera le bonheur de ses nombreux fans ainsi que des amateurs de tous bords qui suivent ce groupe hors norme devenu incontournable dans le circuit punk au sens large. Fort de son statut actuel, ainsi que de l’aura que celui-ci lui confère, le groupe profite de cette nouvelle production pour régler ses comptes avec le petit monde de l’industrie musicale. [Christian] www.kalleskaviar.ch www.nofx.org > Venus The Red Room > Voie Sensible Pensées Bang ! / Disques Office Production Bernunes 14 Pour ce troisième album, Venus nous ouvre grand ses portes de la chambre rouge. Pour ce faire, le groupe a décidé de s’associer à Head, qui avait déjà travaillé avec des ténors tels que PJ Harvey, Marianne Faithfull ou encore Massive Attack. ‘The Red Room’ nous emmène dans un monde introverti dans une atmosphère blues rock très attachante. Contrairement à d’autres productions, Marc Huygens, leader du groupe, a voulu simplifier le tout pour ne garder que l’essentiel. Et ce goût de l’économie a du bon ! Le quartet belge a même poussé le goût du minimalisme à tel point qu’ils ont enregistré tout en une prise, afin de faire ressortir tous les sentiments et de ne pas avoir le moyen de tricher. Et c’est une vraie réussite. Quoi de plus authentique que de voir Venus qui se dénude ? [Ghassan] Avec ce nom si délicat, Voie Sensible est un groupe suisse qui a dix ans déjà. Il évolue dans un créneau plutôt jazzy, ambiant, très easy listening, et musicalement c’est très sympa et assez recherché. Le groupe s’est donné les moyens, puisqu’il est allé enregistrer dans un bon studio lausannois. Le packaging est très sympathique, on retrouve la galette de 12cm dans un habillage de vieux cahier années 40-50. Par contre, quand on écoute le CD, on a vite une impression d’ennui. Les titres sont assez répétitifs et la mélodie n’est pas moins monotone, presque peu intéressante à la longue. De plus, le mix des morceaux se révèle être assez bateau dans ce style et n’aide pas les chansons à se mettre en valeur. C’est fort dommage, car musicalement il y avait une bonne recherche. [Cohy] www.venusmusic.be www.voiesensible.com > CONCOURS ‘Hateful Monday’ > CONCOURS ‘Chaplain’ Gagne un exemplaire de l’album ‘The Last March Of The Ignorants’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Contre vents et marées…’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Hateful Monday Merci à Sony BMG SO C I E T E > Hateful Monday The Last March Of The Ignorants > Madrugada Live At Tralfamadore www.madrugada.net > Métissages Vol.1 > The Raconteurs Broken Boy Soldier www.theraconteurs.com www.couleur3.ch > Soldout Stop Talking > Will Young Keep On Anorak Supersport / Disques Office Sony BMG Y en aurait-il déjà plus dans les bacs ? Mais non, Soldout est le nom de ce duo qui nous arrive tout droit de la Belgique. ‘Stop Talking’ est leur premier album aux sonorités electro-pop. De la musique pour bouger, danser, se divertir, Charlotte et David ne veulent pas se prendre la tête. Il faut prendre la musique comme elle vient, et non pas chercher à réfléchir. Alors que les compositions sont faites sur des bases de guitare acoustique, le groupe a le don de les convertir en electro minimaliste et saturée. Avec leur morceau phare ‘I Don’t Want To Have Sex With You’, la formation va faire des ravages, aussi bien en concert qu’auprès des clubbers. Un peu radical comme titre, mais Charlotte nous redonne espoir sur ‘Maybe Tomorow’. On n’a pas fini d’en parler. [Ghassan] William Young nous livre avec ‘Keep On’ son troisième album. C’est en 2002 que ce jeune Anglais, de 23 ans à l’époque, s’est fait connaître en remportant la ‘Pop Idol’, l’émission britannique équivalente à ‘La Nouvelle Star’. Tout laissait penser que sa carrière pouvait faire un feu de paille, mais au lieu de ça il a remporté le ‘Brit Award’ de meilleure révélation de l’année 2003. Et il s’exporte même en dehors de Grande-Bretagne ! Pour son dernier opus, le chanteur varie les morceaux de funk pop et des airs bien plus tranquilles. Il réussit à imprimer une certaine cadence lorsqu’il s’amuse avec des sons de funk synthétique, mais les morceaux plus calmes de la nouvelle pop star sont un tantinet trop mielleux, dus à des orchestrations trop insistantes. [Ghassan] > CONCOURS ‘The Raconteurs’ > CONCOURS ‘Soldout’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Broken By Soldier’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Stop Talking’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Musikvertrieb VOYAG E www.will-youngonline.com M A N GA www.soldout.be TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Prenez Jack White des White Stripes, la section rythmique des Greenhornes et le songwriter Brendan Benson et vous obtiendrez les excellents Raconteurs. Ce all-star band est un génial mélange de rock criant des premiers cités et du côté délicieusement retro des seconds, ainsi que des mélodies finement ciselées du troisième. Passé le premier morceau volontairement racoleur, BBS assume nonchalemment son rock désabusé (‘Together’). Nourri au biberons dylanesque, zeppelinien ou encore velvetien, les Raconteurs ont peine à se retrouver dans un son moderne et se coucheraient plutôt du côté de l’ancienne génération. Le coup des vieilles casseroles, en l’occurrence du vieux Moog, fonctionne dans ce cas à merveille. On s’incline devant ces messieurs ! [Anna K.] GAM E S Third Man Rec / Musikvertrieb BD Ce premier volume de ‘Métissages’ fait par l’équipe de Couleur 3 est ce genre de compilation qui vous fait découvrir à travers un voyage culturel des musiques aux sons oubliés ou originaux. Mélange de pop au son electro, de jazz au son créole ou encore ce nouveau son surnommé le ‘Jazzanova anglais’ proposé par ‘Bugz In The Attic’, un collectif qui s’est approprié ce ‘Booty La Lapour’ pour en faire un de leurs classiques qui continue à tourner sur les platines, ‘Métissages’ est une création pure, complexe et riche qui fusionne à la perfection quasiment tous les sons existant dans le monde de la musique. Un monde qui n’arrête pas de se renouveler grâce à tous ceux qui produisent dans l’ombre et que par manque de notoriété restent cachés derrière une fenêtre musicale très formatée ! [Carlos Mühlig] 23 LIVRES Couleur 3 M US I Q U E www.hatefulmonday.com ≥ CINEMA Pour ceux qui ne connaissent pas Madrugada, c’est une formation norvégienne de rock et blues rock, et non pas un autre septet du même nom qui joue de la samba brésilienne. Après quatre albums studio, le groupe a voulu proposer un aperçu de leurs prestations en concert. On y retrouve des interprétations de leurs quatre albums précédents enregistrées entre 2003, en Belgique, et fin 2005, en Norvège. Les versions sont saisissantes, révélant leurs différentes influences telles que Bob Dylan, Neil Young ou Velvet Underground. L’album est très agréable à écouter, et on arrive parfaitement à se plonger dans l’atmosphère des concerts. Cet album nous offre également un CD bonus de trois titres langoureux, toujours en live, sur lesquels le groupe s’est permis de jouer un peu plus en longueur. [Ghassan] ARTS Après près de dix ans d’existence, Hateful Monday revient en force avec cet album. Punk rock en puissance, les Genevois ont gagné le cœur de tous ceux qui ne jurent que par les groupes américains et anglais. L’album enchaîne onze titres de pur esprit rock’n’roll, la bande à Reverend Seb nous surprend par sa justesse et le bon rendu de cet album. De plus, les textes engagés (‘Pawn Of The Government’, ‘I Suppose Chomsky’s Right’) nous confirment qu’Hateful Monday ne fait pas figuration. Alors pas besoin d’aller à l’étranger si vous cherchez un bon groupe punk rock, Hateful Monday n’a plus rien à envier à ses propres groupes de prédilection. L’album a été produit par Serge Morattel et masterisé par Eddie Schreyer (NOFX, Bad Religion, Slipknot,...). Rien que ça ! [Luc Monsciani] Merci à Headstrong AN I M E GPS Prod SORT I R EMI SO C I E T E > Jack Johnson and Friends A Weekend at the Greek / Live in Japan > Jay-Z Fade To Black Paramount SORT I R Brushfire Films Fans de bon rap en général et de Jay-Z en particulier, réjouissez-vous ! Ce DVD retrace son exceptionnel concert d’adieux de novembre 2003, dans un Madison Square Garden archi-comble et en fusion. Entouré des poulains de son label Roc-A-Fella et de prestigieux invités (R. Kelly, Beyoncé, P. Diddy, Mary J. Blige…), Jay-Z offre un show énorme devant un public reprenant à tue-tête les classiques tels ‘Big Pimpin’, ‘Dead Presidents’ ou ‘Hard Knock Life’. En parallèle on suit le making of de son album testament ‘The Black Album’, et son travail exigeant avec les meilleurs producteurs. Des stars reconnues parlent de lui et de sa fulgurante ascension. Un DVD à la gloire de Jay-Z, mais qui montre néanmoins des aspects intéressants du personnage. L’image et le son sont excellents, alors régalez-vous ! [Yamine Guettari] M US I Q U E Fort de son récent succès dans nos contrées après trois albums et une bande originale de film, le surfeur romantique et ses balades à la guitare acoustique semble décidé à diriger sa carrière à sa manière et produit lui-même son propre DVD sous son jeune label Brushfire Films. Pas un simple live ou reportage, mais un double DVD bien complet. D’une part un film documentaire ainsi que des sessions avec le groupe qui le suit en tournée, le tout autour de la tournée ‘Between Dreams’, et d’autre part sur la seconde galette le live au Japon de la tournée ‘On And On’, entrecoupé de courtes séquences relatant le voyage et ses aléas. Une féerie pour qui aime la musique de M. Johnson dont vous connaîtrez mieux le parcours au terme du visionnage. [Frux] ≥ L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 24 www.jackjohnsonmusic.com www.jayzonline.com > Joni Mitchell Refuge Of The Roads > Seal Videos 1991-2004 Warner Music Warner Music Belle surprise avec ce magnifique DVD dans lequel on découvre une artiste rare qui nous fait découvrir à travers un voyage visuel la majorité des titres issus de son album de 1982 ‘Wild Things Run Fast’. C’est au terme de sa tournée mondiale, qui débuta le 4 mars 1983 à Osaka, qu’elle réalise une vidéo des meilleurs moments de ses concerts, enrichie d’un montage de séquences diverses aux tonalités de ses chansons et avec quelques morceaux enregistrés autour de 1970, tels que ‘Ladies Of The Canyon’ ou ‘Mingus’ en 1979. En fin de compte, ‘Refuge Of The Roads’ s’apparente plus à une œuvre artistique malgré son côté ‘promotion télévisée’ dû aux suites de clips formatés. Par conséquent, il est difficile de mettre en défaut la qualité des œuvres ou de l’interprétation ! [Carlos Mühlig] En parallèle avec la parution de son Best Of, Seal nous propose une compilation (non exhaustive) de ses différents tubes adaptés en vidéos. Ceux-ci ont, dans l’ensemble, assez bien vieilli et sont restés aussi plaisants à regarder qu’à écouter. On les retrouve placés ici dans un ordre chronologique, de ses premiers succès ‘Killer’ et ‘Crazy’, pour arriver jusqu’à ‘Walk On By’. La progression est visible : du jeu de contraste entre noir et blanc, on passe à une caméra tournant autour du chanteur pour aboutir à des minirécits plus fouillés. Les images mettent bien en valeur cette touche de spiritualité et d’émotion qui caractérise le chant et la musique de Seal. Dommage en revanche que ce DVD soit si court. On aurait bien souhaité voir ces clips accompagnés de quelques making of et d’interviews. [Vincent] www.jonimitchell.com www.seal.com > Simon and Garfunkel Old Friends Live On Stage > Tori Amos Fade To Red Sony BMG Warner Music Ce DVD conviendra aux nostalgiques des années 70 ou ceux qui, comme moi, ont été contaminés par les disques de leurs parents. L’émotion est au rendezvous lorsque deux vieux amis se retrouvent pour interpréter les chansons qui ont marqué toute une génération. Paul Simon et Art Garfunkel nous livrent leurs classiques (‘Mrs Robinson’, indissociable du film ‘Le Lauréat’, ‘The Sound of Silence’, ‘Scarborough Fair’,...). L’écoute de la chanson ‘Old Friends’, après avoir parcouru les bonus qui retracent leur âge d’or, est particulièrement émouvante. Malgré tout, ce DVD intéressera essentiellement les fans les plus convaincus, car on n’y retrouve pas grand-chose de nouveau qu’on ne connaisse déjà, si ce n’est des bonus d’émissions des années 70. [Isandre] Après vingt ans de carrière, l’Américaine Tori Amos, Myra Ellen Amos de son vrai nom, nous livre son premier DVD de clips. Dans la boîte, on retrouve deux galettes, ce qui est un moindre mal pour le temps qu’elle nous a fait attendre. Les images des vidéos sont soignées et belles, mais on peut leur reprocher un certain minimalisme dans les scénarii. On y retrouve souvent un schéma classique de Tori Amos installée devant son piano, ce qui est un cliché de la pianiste pour ses groupies. Ce stéréotype est d’autant plus dommage que les textes de la chanteuse sont émouvants et authentiques. Les fans apprécieront également les bonus comportant le making of et deux vidéos supplémentaires, ainsi que les commentaires de Tori Amos en sous-titres sur tous les clips évoquant des anecdotes. [Ghassan] AN I M E M A N GA www.simonandgarfunkel.com www.toriamos.com > CONCOURS ‘Kalles Kaviar’ > CONCOURS ‘Will Young’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Lime Time’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Keep On’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Leech Reeda Merci à Sony BMG SO C I E T E SORT I R M US I Q U E O LIVRES M A N GA On peut le tourner et le retourner dans tous les sens. Le nouveau Nokia 3250 renferme beaucoup de musique, de communication et d’images. Il est doté d’une mémoire permettant de sauvegarder jusqu’à 750 titres de qualité CD, d’un appareil photo 2 mégapixels avec zoom numérique x4, de nombreuses applications pour les logiciels S60 et de Nokia XpressMusic pour accéder rapidement et simplement à ta musique. www.nokia.ch AN I M E ©2006 Nokia. La taille de la carte mémoire contenu dans le coffret de vente peut varier. BD Turn to the music. GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 25 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ∏ De David Zucker Avec Anna Faris et Carmen Electra Buena Vista International Cindy Campbell, aussi blonde que naïve, a cette fois-ci trouvé une place d’aide à domicile auprès d’une étrange vieille dame, dans une maison hantée par un effrayant fantôme. Notre héroïne, pas très maligne, se retrouve très vite au cœur de l’action, essayant de déchiffrer de sinistres messages de l’au-delà et s’efforçant de sauver la planète d’une destruction totale, tout en découvrant l’amour dans des circonstances rocambolesques. Dans son délirant combat pour sauver l’humanité, elle devra affronter des catastrophes aériennes, des idiots du village, des rappeurs déjantés, des tueurs fous, des extraterrestres géants, ou encore Oprah Winfrey, la star du petit écran américain. Trois ans après le troisième volet, David Zucker remet le couvert avec le quatrième et normalement dernier opus de ‘Scary Movie’. Au programme : de l’humour gras et des gags basiques qui parodient bon nombre de films, le jeu consistant cette fois à faire marcher ses connaissances cinématographiques et à repérer les films tournés en dérision. Le problème c’est que ce quatrième opus fait souvent appel à une culture très américaine, pas sûr que toutes les références soient forcément évidentes pour le public européen. La couleur est d’ailleurs annoncée d’entrée avec une parodie de la séquence d’ouverture de ‘Saw’, avec dans les rôles des victimes menottées le basketteur Shaquille O’Neal et le Dr Phil, animateur d’un talk show outre-atlantique. Si par la suite, on retrouve un canevas plus international avec une histoire qui mixe plus ou moins habilement ‘The Grudge’, ‘La guerre des mondes’, ‘Le village’, ‘BrokeBack Mountain’ et ‘Million Dollar Baby’, les références strictement américaines restent légion. BD L I V R ES M A N GA AN I M E Un phénomène par contre immuable des Scary Movie, c’est le niveau très gras de l’humour et cette suite vole au plus bas : les gags sexuels ou scatologiques sont au rendez-vous. La première moitié du film semble construite sur une trame, par contre la deuxième moitié se termine par une suite de scènes disparates, assemblées de manière incohérente et de moins en moins hilarantes, qui ne prêtent même plus à sourire vers la fin et donne l’impression que l’auteur a simplement voulu caser un maximum de gags. Que vient faire la scène finale où, sur le plateau d’Oprah Winfrey, Tom Cruise est ridiculisé suite à une prestation réelle il y a quelques mois ? Après quatre films, on a l’impression que le filon est épuisé et qu’il serait temps de passer à autre chose. Bref, un film à réserver aux inconditionnels. [Selsa] www.scarymovie.com > Faim de vie > L’expérience IMAX De Benjamin Tobler Avec Valentine Bratschi (90 ans), Marie Gimeno (87 ans), Roger Horber (82 ans), et Antoinette Polo Monod (63 ans) Agora films Le Musée Suisse des Transports, à Lucerne, offre une expérience unique dans notre pays : un cinéthéâtre IMAX. Pour ceux qui l’ignorent, l’IMAX combine un écran vraiment géant (environ 500m2 !), un format de film unique (70mm) et une projection horizontale pour une image plus nette que sur l’écran d’un cinéma traditionnel. Ajoutez à cela un son Hi-Fi numérique de six canaux de 22 000 watts, et le résultat est tout simplement à couper le souffle : nous ne sommes plus au cinéma, nous sommes projetés au cœur du film ! GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 26 > Scary Movie 4 Ce film traite d’un sujet peu vendeur, les personnes âgées. Trois portraits nous sont proposés, ainsi que celui d’une employée de l’institution genevoise Beau Séjour. Nous découvrons ces personnes dans leur quotidien : les soins, les repas, le retour sur leur passé, leurs espérances, les blessures psychiques, la peur de la mort. Le réalisateur, un infirmier, a voulu donner la parole à ces personnes qui sont souvent mises au ban de la société. On ne leur demande plus leur avis, on pense qu’elles n’ont pas de désirs ni de buts, ce qui peut être vrai, mais pas pour toutes, loin de là. La caméra fixe nous donne l’impression de faire partie de la scène, d’être une des personnes soignantes, cela crée une sorte d’intimité troublante. J’ai trouvé que certains passages étaient très touchants, cela fait s’interroger : comment sera-t-on lorsque ce sera notre tour ? Inévitablement, on pense à sa grand-mère, à son grand-père, aux personnes âgées qu’il y a autour de nous, de ce qu’elles osent nous dire et de ce qu’elles taisent par peur, pudeur ou honte... Un documentaire sensible, qui fait réfléchir sur un sujet qui nous concerne tous. Un des cinq films à voir dans la magnifique salle du Musée, qui compte plus de 400 places, est un documentaire sur les Vikings. La légende a fait de ce peuple scandinave, qui a conquis de nombreux territoires, des barbares sans peur et sans reproche, mais c’était aussi des fermiers qui rêvaient de terres fertiles. Passionnant et instructif, ‘Vikings’ plaira à tout un chacun venu découvrir le cinéma IMAX grâce à son contenu visuel époustouflant. Le film est en allemand mais le spectateur peut écouter les commentaires en plusieurs langues (français, italien et anglais) grâce à un système d’écouteurs très pratique. Si les films proposés sont disponibles en DVD, la seule façon de les apprécier à leur juste valeur, c’est l’IMAX ! [Katia] www.verkehrshaus.ch [Carole-lyne Klay] > CONCOURS ‘Scary Movie 4’ > CONCOURS ‘Le cercle parfait’ Gagne des places pour ‘Scary Movie 4’, des t-shirts et des I-Pod Case en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Le cercle parfait’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International Merci à Impuls Home Entertainment SO C I E T E ‘Cars’ a nécessité quatre ans et demi de labeur et le moins que l’on puisse dire c’est que cela se voit. Je pensais que la qualité des ‘Indestructibles’ constituerait une limite difficilement franchissable, que nenni ! L’image et les décors sont somptueux, alliant finesse et luminosité. L’animation n’est pas en reste, plus fluide c’est difficilement possible. Quant aux voitures... C’était un vrai challenge de les rendre ‘humaines’, et il est brillamment réussi, tant elles semblent toutes vivantes (les doubleurs apportant aussi beaucoup). Et la cerise sur le gâteau est un nouvel effet bluffant, le ‘ray tracing’ qui permet de refléter en permanence le paysage sur les carrosseries rutilantes des bolides. Visuellement, ‘Cars’ est une grande claque. Mais un bon film d’animation, c’est aussi un scénario solide, et Pixar nous offre une balade nostalgique dont la morale pourrait se résumer à ‘ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage’. Flash Mc Queen est un jeune bolide qui n’a comme seul objectif que de gagner des courses. Frimeur, solitaire, égoïste, il va échouer par accident à Radiator Springs alors qu’il faisait route pour la Californie et l’ultime course qui lui promettait le titre de champion. Dans ce bled paumé, il va rencontrer la jolie Porsche Sally et se faire des amis qui lui apprendront que la vie est plus qu’une simple course. C’est un film très américain dans son culte de la voiture (l’ouverture à la ‘Jour de tonnerre’ est saisissante) et de l’époque bénie de la route 66, où on prenait le temps de vivre et on se souciait de son voisin. Mais l’humour est aussi très présent, avec de nombreuses situations, clins d’œil (ne ratez pas le générique final !) et personnages burlesques qui permettent de toucher aussi les plus jeunes. Cet hymne à l’amitié et à un temps révolu, plus sage que les précédents Pixar, porte des valeurs très Disney. Pixar se rangerait-il des voitures ? Bien que ce parti pris ne gâche en rien cet excellent film, on espère qu’à travers la fusion avec Disney, Pixar ne perdra pas son impertinence. SORT I R Ce film d’animation devait être le dernier de la fructueuse collaboration entre Pixar et Disney, les jeunes studios ayant décidé de voler de leurs propres ailes, encouragés par un succès grandissant. Mais il sera finalement le dernier avant le rachat de Pixar par Disney, les deux sociétés s’étant finalement mises d’accord pour joindre leur avenir, Pixar devenant la division animation de la firme Disney. M US I Q U E De John Lasseter Avec les voix de Guillaume Canet, Cécile de France et Samuel Le Bihan Buena Vista International CINEMA > Cars ∏ 27 De plus, le festival n’oublie pas tous ceux qui feront le fantastique de demain. Deux concours de courts-métrages, suisses et européens, sont prévus, le genre étant très prisé par les cinéastes débutants. Le NIFFF c’est également l’occasion de rencontrer de prestigieux invités (Terry Gilliam en 2005, Roger Corman en 2004). Cette année, Neuchâtel accueillera le créateur des mortsvivants, le génial George Romero. Bien connu des amateurs de films d’horreur, ce réalisateur culte commença sa carrière en 1968 avec un film majeur, ‘La nuit des morts-vivants’, influençant tout un pan du cinéma de genre. Travaillant en marge d’Hollywood, Romero applique à ses films un côté très critique et réaliste par rapport aux préoccupations sociales et politiques des différentes époques traversées, tout en restant fun et jubilatoires. Une occasion unique de venir côtoyer cette véritable icône du fantastique. BD GAM E S Tout d’abord la Compétition Internationale présentera un panorama du cinéma fantastique actuel. En une dizaine de films de provenances diverses, cette section exposera un bilan éclectique de la vitalité du genre dans le monde. La Compétition Asiatique nous donnera quant à elle une nouvelle occasion de découvrir ces perles exotiques sur grand écran. Très à la mode depuis quelques années, le cinéma d’Asie reste encore inexploité dans nos vertes contrées, malgré une production foisonnante d’une richesse incroyable. Du Japon au Vietnam, en passant par la Corée, le NIFFF est l’endroit idéal pour vous initier à cette cinématographie pas comme les autres. Le programme complet sera disponible à partir du 15 juin sur le site du festival, ainsi que toutes les informations nécessaires et bien plus. Alors plus d’excuses, sortez vos pieux et vos machettes, aiguisez-les et marchez sur Neuchâtel, des zombies affamés vous y attendent... [Jean-Yves] www.nifff.ch > CONCOURS ‘Cars’ > CONCOURS ‘Match Point’ Gagne des places pour ‘Cars’ et des ‘goodies bags’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Match Point’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International LIVRES Pour sa sixième édition, le festival du film fantastique de Neuchâtel, le NIFFF pour les intimes, a décidé de nous gâter. Plus de soixante films seront présentés à un public grandissant année après année, répartis sur plusieurs compétitions. Merci à Impuls Home Entertainment M A N GA 6e Festival du film fantastique de Neuchâtel du 3 au 9 juillet 2006 Cerise sur le gâteau, la rétrospective 2006 est consacrée aux super héros. Mais pas n’importe lesquels, les Vrais. Ceux qui ont fait le bonheur et la gloire du cinéma d’exploitation des seventies, des personnages psychédéliques en provenance du Japon, de la Turquie, des Philippines, du Mexique, etc. Une quinzaine de films inédits et rares seront projetés, faisant définitivement du NIFFF l’endroit à ne pas manquer. AN I M E > Le NIFFF TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E www.disney.fr/FilmsDisney/cars ARTS [Yamine Guettari] De Kohei Oguri Avec Karen, Hiromitsu Tosaka et Tadanobu Asano Trigon Films SO C I E T E CINEMA M US I Q U E SORT I R > Umoregi, la forêt oubliée ∏ VOYAG E ARTS 28 Kohei Oguri n’a que cinq long-métrages à son actif, mais il s’est déjà fait remarquer dans de nombreux festivals, d’ailleurs ‘Umoregi’ a été projeté à la quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes 2005. Dans une petite ville montagneuse du Japon, adultes et adolescents vivent dans des mondes séparés. Tandis que les adolescents s’inventent des histoires fantastiques, les adultes poursuivent leur quotidien sans enthousiasme. Les deux générations n’ont a priori aucune chance de se rencontrer, et pourtant une tempête va bouleverser leur vie à tous : l’éboulement provoqué va dévoiler l’existence d’une forêt pétrifiée enfouie depuis des siècles. Alors que réalité et imaginaire s’entremêleront progressivement, les habitants auront peut-être ainsi une chance de se retrouver. Ce film revient aux sources basiques du fantastique : la subtile altération de notre environnement. Mais il prend son temps pour distiller ce changement et perd ainsi de nombreux spectateurs en route. Néanmoins la grande poésie et l’extrême beauté de certains plans, ainsi que sa réflexion sur les difficultés de communication et l’exil forcé des personnes âgées, rachètent ce film onirique audacieux. L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT [Yamine Guettari] www.umoregi.info > On va s’aimer De Ivan Calbérac Avec Julien Boisselier et Alexandra Lamy Monopole Pathé Films L’amour... quelle histoire ! Le jour où Laurent rencontre Elodie, les choses se compliquent drôlement dans sa vie : coup de foudre ou coup de folie ? Elodie est la copine de François, le meilleur ami de Laurent. Jusquelà Laurent menait une vie calme et routinière. En couple avec Camille, ils paraissaient heureux. Mais Elodie arrive et redistribue les cartes de l’amour, tantôt charnelles, tantôt sentimentales. Sur le mode de la comédie, Ivan Calbérac mélange les genres pour ce chassé-croisé amoureux entre une bande d’amis. Comédie musicale, danse, le procédé peut surprendre, mais passé la surprise de la première chanson populaire entonnée par les personnages, l’idée séduit par sa légèreté et se fond très bien dans le récit grâce à une mise en scène subtile. Reprenant le concept de ‘On connaît la chanson’ d’Alain Resnais, le film est parsemé de séquences chantées, censées représenter l’état mental des personnages. Les comédiens sont parfaits. Alexandra Lamy est irrésistible en femme forte qui finalement recherche un homme pour la protéger tandis que Gilles Lelouche campe un macho pas si macho que ça. La prestation de Patrick Chesnais vaut également le détour, vive les cocus ! AN I M E M A N GA [Jean-Yves] http://tfmdistribution.fr/onvasaimer/index.htm > CONCOURS ‘On va s’aimer’ Gagne des places pour ‘On va s’aimer’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Monopole Pathé Films Un festival de courts-métrages est né à Lausanne et la capitale vaudoise risque bien de devenir la référence suisse de cet exercice très particulier par lequel bien des plus grands ont commencé. Le concept de cette première édition du Time Film Festival est le temps et la façon dont il va être géré par les réalisateurs. En effet, ils devront faire passer une idée ou traiter un thème (sur des sujets totalement libres) en un temps imparti très court ! Ouverts aux jeunes talents, avec la volonté affirmée d’en dénicher quelques-uns, le festival montrera les travaux de réalisateurs confirmés ou amateurs, au travers d’une soixantaine de films présentés au Flon, en plein air et par tous les temps ! Des pèlerines seront même distribuées en cas de météo peu clémente, pour ne pas donner d’excuses aux plus frileux. Notons aussi que de nombreux pays, outre la Suisse bien sûr, seront représentés : Australie, Autriche, Espagne, France, Grande-Bretagne Irlande, Pays-Bas, Turquie, et même Singapour. Cela assure une grande diversité dans l’approche technique et les thèmes abordés : fantastique, contes ingénieux, réflexion sur des problèmes de société, rêveries, histoires de couples, érotisme, etc. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT www.timefilmfestival.ch GAM E S www.uipfrance.com/sites/americandreamz BD [Joel Espi] LIVRES [Carole-lyne Klay] M A N GA Pour une comédie, je ne l’ai pas trouvée très drôle... bien que des absurdités qui font référence à la réalité m’aient fait sourire. Le film aborde plusieurs thèmes de société et d’actualité, comme la télé réalité et son impact sur la société. Le président est ridiculisé et laisse penser à un certain président en place actuellement aux Etats-Unis. Paul Weitz critique et aborde ces différents points sans aller trop loin, cela reste avant tout une comédie politiquement correcte, bien que l’Amérique montrée soit assez critiquée. Si vous allez voir ce film pour la prestation des acteurs, vous serez sûrement ravis, mais ne vous attendez pas à une comédie qui vous fera vibrer les zygomatiques. Evalués par un jury de cinq personnalités culturelles, cinématographiques ou politiques, trois catégories distingueront les films : moins de 1 minute, moins de 3 minutes et moins de 6 minutes. Tous les courts ne devront pas dépasser cette dernière durée, qui permettra à la soixantaine de films d’être projetés sur les deux jours du festival. La grande originalité réside aussi dans l’ouverture aux nouvelles technologies visuelles comme les appareils photos numériques et autres téléphones portables, et aussi à l’animation en 3D. Découverte de nouveaux talents, plate-forme pour rencontres entre passionnés, gratuité durant tout le week-end, stands de boissons et de nourriture, le festival comporte tous les éléments d’une fête du cinéma sans strass ni prise de tête. Vendredi, la fête se prolongera d’ailleurs au D! Club, ancien cinéma reconverti en boîte de nuit, qui permettra aux festivaliers de finir la première soirée en beauté. Encouragez cette remarquable initiative en vous rendant très nombreux sur l’Esplanade du Flon les 16 et 17 juin prochains ! > CONCOURS ‘American Dreamz’ > CONCOURS ‘Doom’ Gagne des places pour ‘American Dreamz’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Doom’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à UIP 29 Merci à Universal Pictures AN I M E Après ‘American Pie’, Paul Weitz nous revient avec une comédie destinée à un plus large public. C’est sa deuxième collaboration avec Hugh Grant, qu’il avait déjà dirigé dans ‘Pour un garçon’. Le rôle du présentateur aux dents longues, imbu de lui-même et ne se préoccupant que de choses superflues, va comme un gant à Hugh Grant. Dennis Quaid joue également à merveille ce président désabusé, qui apprend sans émotion qu’il est réélu. Une sorte de marionnette qui se pose un peu tardivement des questions de fond, sur par exemple la guerre en Irak et sa raison d’être. ∏ VOYAG E Martin Tweed (Hugh Grant), présentateur vedette, veut aller toujours plus loin et être plus réel, quitte à déplaire. Je le cite : ‘Je veux de vrais êtres humains. Des gens qui ont des défauts. Bref, des tarés. Trouvez-moi des tarés !’ Il demande donc à son équipe de mettre en place une campagne de recrutement et de trouver quelques personnes selon des critères bien définis. Il veut entre autres un juif, un Arabe, une femme que les hommes auraient envie de dévorer, etc. Pour mettre toutes les chances de son côté, afin de faire exploser l’audimat, Tweed a l’idée d’inviter le président Staton (Dennis Quaid) qui vient d’être réélu. En effet, le président est en pleine crise existentielle, complètement à côté de ses pompes. Sa popularité est sur le déclin et son conseiller (Willem Dafoe) commence à être inquiet de cette situation. Participer à cette émission pourra peut-être tout résoudre pour le président... SO C I E T E American Dreamz est une émission de variété à forte audience, suivie par de nombreux Américains, toutes catégories confondues. Des jeunes doivent s’affronter en chantant, pour devenir la nouvelle star de demain. C’est un peu le rêve américain pour tous les jeunes qui rêvent de passer dans cette émission. SORT I R 16-17 juin 2006, Esplanade du Flon, Lausanne M US I Q U E De Paul Weitz Avec Dennis Quaid, Hugh Grant et Willem Dafoe UIP CINEMA > Time Film Festival 2006 ARTS > American Dreamz De John Moore Avec Julia Stiles, Liev Schreiber et Mia Farrow 20th Century fox > Poseidon SO C I E T E M US I Q U E SORT I R > 666, la malédiction CINEMA De Wolfgang Petersen Avec Josh Lucas, Kurt Russell, Emmy Rossum et Richard Dreyfus Warner Bros ∏ Depuis quelques années, la mode à Hollywood est aux remakes. Après ‘Massacre à la tronçonneuse’, ‘The Fog’, voici donc cette nouvelle ‘Malédiction’. Le film original, de Richard Donner, date de 1976 et n’a pas pris une ride, ceci grâce à une mise en scène classieuse et une économie de moyens salutaire. Alors pourquoi cette relecture ? A l’époque, le genre fantastique n’avait pas trop les faveurs de la profession, considéré comme mineur, les budgets de ces productions étaient rarement élevés. Actuellement, avec un public cible beaucoup plus jeune, les producteurs d’Hollywood ont bien vite compris que le fantastique et l’horreur sont de bons filons pour multiplier les billets verts. Quoi de plus naturel alors que de puiser dans le bestiaire du fantastique. Et l’originalité dans tout ça ? Aux commandes de ce remake nous retrouvons John Moore (‘En territoire ennemi’), efficace tâcheron de films d’action. David Seltzer reprend son poste de scénariste et réadapte son histoire de manière à ce que le film et les personnages soient parfaitement contemporains. A part quelques changements, l’histoire reste la même. Robert Thorn, diplomate américain en poste à Rome, apprend la mort de son nouveau-né. Désespéré, voulant protéger son épouse, il accepte la proposition d’un prêtre de remplacer le bébé par un autre enfant dont la mère vient de mourir en le mettant au monde. Cinq ans plus tard tout semble alors parfait, la famille Thorn est heureuse, Robert vient d’être nommé premier ambassadeur à Londres. Mais très vite Damien devient de plus en plus étrange, des personnes meurent aux alentours de la famille Thorn. De mystérieux avertissements se multiplient à leur encontre. Robert Thorn va peu à peu découvrir les conséquences du lourd secret qu’il porte depuis cinq ans. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 30 ‘Poseidon’ est le remake du classique du film catastrophe ‘L’aventure du Poséidon’ avec Gene Hackman, sorti en 1973 et réalisé par Ronald Neame. C’est l’histoire d’un bateau de croisière luxueux plein de riches et brillantes personnes. Le soir du Nouvel An, alors que tout le monde ne pense qu’à s’amuser et que le temps est calme, l’impossible arrive : le navire se voit soudain frappé par un mur d’eau dévastateur de plusieurs dizaines de mètres. Ce phénomène existe bel et bien et n’a rien à voir avec un tsunami (causé par les tremblements de terre), il s’agit d’une ‘rogue wave’, un phénomène très rare qui résulte probablement de la conjonction d’ondes de plusieurs vagues et aboutit à une vague géante isolée. Instantanément retourné, le paquebot ne tarde pas à sombrer. Les passagers prisonniers à l’intérieur n’ont que peu de temps pour tenter de trouver une issue et échapper à une mort certaine, tandis que s’abattent sur eux des objets en tout genre et que les secours n’arriveront pas avant plusieurs heures. La catastrophe révélera le pire et le meilleur de chacun des personnages. Cette version 2006 satisfait toutes nos attentes en matière d’effets spéciaux, de cascades inutiles et de chances de survie très maigres, et même en morts affreuses et tas de cadavres. Comme on s’y attend, les prestations d’acteurs ne sont pas époustouflantes : elles vont de moyennes (Rossum) à médiocres (Richard Dreyfus). Dreyfus se targue de jouer ici son premier personnage (intentionnellement) homosexuel mais il aurait dû laisser parler son rôle de lui-même (et le laisser reposer au fond de l’océan). Lucas est magnifique avec sa barbe de deux jours, ses yeux bleus et son large sourire ; le pouvoir de son sex appeal aurait pu à lui seul repousser la vague. Les craintes sincères de Rossum quant à leurs chances de survie annoncent au spectateur qu’ils vont peut-être échouer ; c’est sur sa performance que repose le film. Cette nouvelle adaptation souffre d’emblée de la comparaison avec l’original. De trop vouloir reproduire les mêmes scènes, Moore dénature son film. Et au final ‘La malédiction’ 2006 n’est pas très différente du tout-venant hollywoodien actuel et le nouveau Damien ne risque pas de vous donner des cauchemars. Pourtant, après une ouverture pleine d’énergie et un générique original, on pouvait s’attendre à mieux. Restent certaines scènes très efficaces, comme entre autres le suicide de la bonne ou la scène de décapitation, une belle brochette d’acteurs talentueux et une excellente bande-originale de Marco Beltrami. Une chose encore, pour les distraits, soyez bien attentifs à la couleur rouge... Petersen n’est pas un novice en matière de films à grand spectacle, ayant déjà réalisé entre autres ‘En pleine tempête’ et ‘Troie’. Sa marque spécifique est son traitement réaliste des effets visuels : la vague géante et l’hystérie qui suit le retournement du navire, renversant tables, services et hôtes du restaurant. En résumé, ‘Poseidon’ nous offre ni plus ni moins ce qu’il annonce : des gens magnifiques dans des situations dangereuses et prenantes. A noter qu’il n’annonce aucun développement au niveau des personnages. [Jean-Yves] [Jenifer Cross] www.theomenmovie.com/fr wwws.warnerbros.fr/poseidon/ > CONCOURS ‘666, la malédiction’ > CONCOURS ‘Poseidon’ Gagne des places pour ‘666, la malédiction’ ainsi que des t-shirts et casquettes en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘Poseidon’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Videophon Merci à Warner Bros SO C I E T E [Yamine Guettari] > In Her Shoes > Kiss Kiss Bang Bang De Curtis Hanson Avec Cameron Diaz et Toni Colette Warner Home Video De Shane Black Avec Robert Downey Jr et Val Kilmer Warner Home Video Rose et Maggie sont deux sœurs complices malgré leur caractère et physique complètement opposés. La première, mal dans sa peau, se noie dans son travail d’avocate tandis que l’autre peine à trouver un job à cause de sa dyslexie et son immaturité. Rose trouve du réconfort en s’achetant des chaussures que sa sœur ne peut s’empêcher d’emprunter. Un jour, Maggie découvre des lettres cachées écrites par une grand-mère inconnue, qui fait resurgir un lourd secret de famille. S’étant fâchée avec sa sœur, elle décide de partir en Floride rencontrer son aïeule tandis que Rose décide de démissionner. Leur grand-mère parviendra-t-elle à les réconcilier ? Un film basé sur les liens familiaux rempli d’humour et de rebondissements, interprété par deux actrices talentueuses. Ce film fut l’excellente surprise du festival de Cannes 2005. Première réalisation du surdoué scénariste de ‘L’arme fatale’ ou ‘Last Action Hero’, on savoure une jubilatoire comédie douce-amère, mêlant les codes du film noir et la comédie iconoclaste. Harry, voleur en fuite (le trop rare Robert Downey Jr), se retrouve accidentellement dans un casting de film et fait équipe avec un privé gay (Val Kilmer, à contreemploi) qui doit le former à son rôle pour le rendre crédible. Mais au cours de leurs tribulations, ils vont se retrouver mêlés à un vrai meurtre. Le rendu de l’image est somptueux, mais les bonus (un court bêtisier et les commentaires des acteurs et du réalisateur) sont un peu légers pour un si remarquable film, salutairement décalé. π 31 De Wes Craven Avec Rachel McAdams et Cillian Murphy Universal Pictures Dans un étouffant petit village de campagne du sud espagnol, deux familles se détestent, suite à un différend concernant les limites de leurs terrains. Cette querelle lance une tragédie inéluctable, selon la séculaire loi du Talion. Inspirés d’un fait divers qui choqua l’Espagne toute entière, les crimes commis dans ce film sont réels, mais les personnages fictifs. Il en ressort une horreur sordide, de voir que ce qui a commencé par une ‘simple’ haine entre deux familles s’est changé en l’exclusion du village d’une des familles, pour finir par un bain de sang. Pas de doublage français (pistes en espagnol et anglais seulement), avec un son de qualité très moyenne. En bonus, un making of qui nous donne des informations intéressantes. Lisa Reisert, une jeune femme qui a une peur bleue de prendre l’avion, et Jackson, un inconnu qu’elle a rencontré à l’aéroport, se retrouvent placés côte à côte dans l’avion. Lorsqu’ils décollent en direction de Miami, Lisa découvre que Jackson n’est pas celui qu’elle pensait être. Il participe à un complot destiné à éliminer le directeur adjoint à la sécurité du territoire. Lisa se retrouve être la clé du succès de l’opération : si elle n’obéit pas, il suffit d’un coup de téléphone de Jackson pour que son père soit tué. Le réalisateur de ‘Freddy’ et de ‘Scream’ nous signe un thriller qui n’atteint pas le niveau de ses anciennes réalisations. Toutefois, on se laisse prendre au jeu de ce suspense psychologique, qui n’a rien à voir avec l’horreur. [Carole-lyne Klay] [Andrek] VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT De Carlos Saura Avec Juan Diego, Victoria Abril et José Garcia Artedis / Willy Lugeon GAM E S > Red Eye : Sous haute pression M A N GA > Le 7ème jour BD [Yamine Guettari] [Valentine] > CONCOURS ‘Kiss Kiss Bang Bang’ > CONCOURS ‘Le 7ème jour’ Gagne le DVD ‘Kiss Kiss Bang Bang’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Le 7ème jour’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video SORT I R [Yamine Guettari] M US I Q U E Albert Dupontel est un comique doué et atypique, à l’univers barré et à l’humour noir corrosif. Passé maintenant au cinéma avec succès, ces deux DVD, disponibles désormais séparément, retracent les débuts de sa carrière avec ses deux spectacles de 1991 et 1992. C’est un grand plaisir de retrouver ses énormes sketchs, en particulier ‘Rambo’ et ‘Burt le super flic’, mais aussi ‘Les filles’. Jouant beaucoup sur des personnages d’ahuris débiles, l’humour est autant visuel que dans les textes provocateurs et décalés. On trouvera en outre quinze (dispensables) sales histoires (programme court qu’il avait fait pour Canal+) qui sont très inégales. Au total deux heures quarante de bonne rigolade, pour les adeptes d’humour avec du poil. ARTS Au seuil de la quarantaine, Andy est le prototype du ‘nerd’ : collectionneur de figurines de super héros, circule en vélo, propre sur lui, timide et effacé. Quand ses collègues découvrent qu’en plus de cela il est puceau, ils décident de prendre les choses en main, avec un succès très mitigé. C’est alors qu’il rencontre Trish, charmante mère célibataire qui lui convient tout à fait. Va-t-il surmonter son ‘handicap’ et enfin trouver l’âme sœur ? Une comédie sympathique et relativement fine, avec aussi quelques gags très gras et néanmoins très drôles. Steve Carell est épatant en adulescent décalé. Les bonus sont très fournis, avec un bêtisier, des scènes inédites, les variantes sur les dialogues et un gros plan sur l’hilarante scène d’épilation. CINEMA De et avec Albert Dupontel France Télévision / Disque Office LIVRES De Judd Apatow Avec Steve Carell et Catherine Keener Universal Pictures > Albert Dupontel : le sale DVD Merci à Willy Lugeon AN I M E > 40 ans, toujours puceau SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA π TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 32 > Les noces funèbres De Cameron Crowe Avec Orlando Bloom et Susan Sarandon Warner Home Vidéo De Tim Burton Avec les voix de Johnny Deep et Helena Bonham Carter Warner Home Vidéo Drew Baylor, un jeune designer de chaussures de sport, ruine sa compagnie à la suite du fiasco total de sa dernière création. Au bord de la déprime, il apprend au même moment le décès de son père. Il doit se rendre dans le Kentucky afin de régler les détails de la cérémonie car sa mère est dépassée par les évènements. Il rencontre dans l’avion Claire, une malicieuse hôtesse de l’air qui s’éprend de lui dès le premier regard. Elle va l’aider à surmonter son fiasco et à faire son deuil afin de repartir du bon pied. Il suit ses conseils et part faire un voyage de quarante-huit heures seul en voiture avec pour unique compagnie, l’urne funéraire de son père. Le film traîne un peu en longueur à la fin mais les prestations des acteurs sont excellentes. Un film d’animation de Tim Burton est toujours un événement, après la grande réussite de ‘L’étrange Noël de Monsieur Jack’. Et on est dans sa droite lignée pour cette histoire qui se passe au pays des morts (un endroit fort joyeux d’ailleurs). La veille de son mariage arrangé avec la diaphane Victoria, Victor prend malheureusement pour épouse une mystérieuse mariée morte en lui passant la bague au doigt. Elle l’entraîne dans son monde, qui lui plaira plus qu’il n’aurait pu le croire... Un film burtonien, ne serait-ce la fin un peu trop ‘happy end’. Le DVD est rempli de bonus intéressants qui montrent tout le travail titanesque derrière la stop motion, ainsi que le travail sur la musique et le doublage. A déguster sans modération ! [Valentine] [Yamine Guettari] > Oliver Twist > St Jacques... La Mecque De Roman Polanski Avec Ben Kingsley et Barney Clark Pathé / Dinifan De Colline Serreau Avec Muriel Robin et Pascal Légitimus, Aventi / Impuls Home Entertainment Oliver Twist, orphelin de l’Angleterre victorienne, lutte contre la société pour trouver sa place. Quand le génie de Dickens et celui de Polanski se rencontrent, on a la chance de pouvoir voir un chef d’œuvre après l’avoir lu. Les personnages de Dickens, dont les traits caricaturaux trahissent le caractère, sont admirablement rendus : des marchands sordides qui tentent de tirer profit de plus pauvres qu’eux, à Fagin (excellent Kingsley), le chef et presque père de la bande des voleurs, personnage trouble, mauvais et pourtant attachant, en passant par l’horrible Sykes, psychopathe en puissance. A voir absolument (et à lire ou relire aussi). Un bémol, avec des bonus bien maigres pour un tel film (bande-annonces, journal de bord de B. Clark, et c’est tout). Au décès de leur mère, deux frères et leur sœur se voient contraints pour toucher leur héritage de faire ensemble un pèlerinage à St Jacques de Compostelle. Ils devront surmonter leur antipathie réciproque et mettre de côté leur égoïsme durant ce voyage initiatique. Ils rejoignent un groupe de six pèlerins composés notamment de deux jeunes musulmans dont l’un, un peu naïf, pense se rendre à la Mecque. La mise en scène est soignée, ainsi que les dialogues pleins d’humour et d’émotion sur les thèmes de la tolérance et la compassion. Les magnifiques paysages et les excellentes prestations de Muriel Robin et Pascal Légitimus rendent ce film très agréable. Les inconditionnels de Colline Serreau apprécieront. [Valentine] BD GAM E S [Isandre] L I V R ES M A N GA AN I M E > Elisabeth Town > The Descent > Walk The Line De Neil Marshall Avec Shauna Mcdonald et Natalie Mendoza Warner Home Vidéo De James Mangold Avec Joaquin Phoenix et Reese Witherspoon 20th Century Fox / Videophon Après ‘Dog Soldiers’, Neil Marshall revient avec un survival au féminin d’une efficacité redoutable. Une année après avoir perdu son mari et sa fille dans un accident de la route, Sarah est invitée par ses amies pour un week-end de spéléologie. A peine descendues dans la grotte, un éboulement bloque la sortie, les forçant à chercher une autre issue. Très vite la tension monte quand les six jeunes femmes réalisent qu’elles ne sont pas seules : quelque chose les guette, tapi dans l’obscurité... Dès les premières minutes, le réalisateur nous scotche à notre siège et ne nous lâchera plus jusqu’au final étourdissant de cette expérience claustrophobe jouissive. Côté bonus, une bande annonce et un making of promotionnel qui s’avère néanmoins intéressant. Pas facile de succéder à ‘Ray’ dans la série des films autobiographiques, spécialement quand le personnage traité est surtout connu des Américains et a eu un destin assez lisse. Nous suivons les premiers pas de Johnny Cash et sa compagne June Carter qui formaient un couple d’amoureux terribles qui a fait vibrer l’Amérique. Plutôt que de s’attarder sur les légers accrocs de la vie de Cash, Mangold s’étend sur l’étrange love story de nos tourtereaux qui ne se rapprochaient jamais autant que sur scène. Un point de vue intelligent qui permet de le différencier des autres films autobiographiques sur Elvis ou Tina Turner. Côté son, les possesseurs du DTS seront comblés ; pour les autres, le 5.1 manque un peu de relief mais reste correct. [Jean-Yves] [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Walk The Line’ > CONCOURS ‘Les noces funèbres’ Gagne le DVD ‘Walk The Line’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Les noces funèbres’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Videophon Merci à Warner Home Video AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS π CINEMA 33 M US I Q U E SORT I R SO C I E T E SO C I E T E > Code Quantum saison 1 > FBI, portés disparus Universal Pictures saisons 1 et 2 Warner Home Video CINEMA M US I Q U E SORT I R Seize ans après sa première diffusion, cette série extrêmement connue nous arrive dans un coffret 3 DVD contenant le pilote de 90 minutes et les sept premiers épisodes. Cette remarquable série au long cours conte les trépidantes aventures du docteur Sam Beckett (l’impeccable Scott Bakula) dont l’esprit est projeté dans l’esprit de corps inconnus dans d’autres époques, suite à une expérimentation ratée sur le voyage temporel. Pour changer de corps et retrouver son époque, il devra résoudre les problèmes de son hôte temporaire : il sera ainsi homme ou femme, homme de main ou cosmonaute, musicien célèbre ou noir en but au racisme... Aidé par l’hologramme déjanté Al (le bondissant Dean Stockwell), qui peut le suivre dans ses voyages et l’informer de l’époque et des connaissances qu’il doit avoir, Sam relèvera de nombreux défis, faisant preuve à chaque fois de grandes qualités humaines et d’une vraie empathie envers les personnes qu’il habite. La série date de 1989, donc il ne faudra pas s’offusquer si l’image est un peu granuleuse par moments, mais cela ne gâche en rien le plaisir qu’on éprouve à retrouver le docteur Beckett. π ARTS 34 L’agent Jack Malone (Anthony LaPaglia, Golden Globe Award en 2003 du meilleur acteur dans une série pour ce rôle) et son équipe travaillent au FBI. Leur mission : retrouver les personnes disparues. Chaque épisode s’intéresse à un cas précis, dans des situations très différentes. La première saison installe les personnages des agents, leurs relations entre eux tandis que la seconde saison devient plus sombre et plus maîtrisée. La série est construite sur un suspense qui tient en haleine : pourquoi cette disparition ? Va-t-on retrouver à temps la personne disparue ? Et s’intéresse à des problèmes qui touchent la société américaine : terrorisme, guerre en Irak, euthanasie, sectes, etc. En parallèle des cas de personnes disparues, les personnages des agents ont également des personnalités très humaines et marquées. Chaque épisode ne dure que quarante minutes mais attention, ne prévoyez de commencer à les regarder que lorsque vous aurez un peu de temps devant vous. Il est fort probable que si vous accrochez, vous allez tous les regarder à la suite ! CARACTÉRISTIQUES : 937 et 1008 minutes ; anglais, italien et français en Dolby Digital 2.0. CARACTÉRISTIQUES : Le pilote plus 7 épisodes pour un total de 520 minutes environ en anglais Dolby Digital 5.1, français Dolby 2.0 BONUS : commentaires audio dans le pilote, scènes coupées, le motif et les empreintes digitales. VOYAG E [Yamine Guettari] TECHNOLOGIE T R A N S P O RT [Isandre] > Le Prince de Bel-Air > Smallville saison 4 saison 1 et 2 Warner Home Video Warner Home Video A l’heure où la cinquième saison est programmée à la télévision, la quatrième saison fait son apparition afin de satisfaire les nombreux fans de cette passionnante et originale adaptation de la légende de Superman. Une quatrième saison qui se révèle riche en émotions et en actions durant 22 épisodes. L’une des principales intrigues de cette saison est notamment la quête de trois cristaux kryptoniques, les tentatives ininterrompues de Clark pour protéger la terre contre la force destructive de ces pierres mystérieuses mais aussi l’apparition de Lois Lane qui fait son entrée à Smallville, une entrée qui ne laissera personne indifférent ! Avec Lex, qui tombe de plus en plus sous l’emprise du mal, Clark, qui se découvre une nouvelle vocation, n’est pas près d’oublier sa dernière année scolaire ! Un coffret très complet et rempli de bonus dans chaque DVD, les fans seront conquis et cela même si les premiers épisodes sont lents au démarrage. Décidément cette année est sous le signe de Superman ! BD GAM E S Tous ceux qui ont entre 25 et 35 ans ont dû tomber sur cette excellente série qui les accueillait à la sortie des cours. Je m’en souviens comme une des rares séries pour ado complètement décalée, à mille lieux de ‘Beverly Hills’. Will Smith, superstar en devenir, faisait ses débuts d’acteur, en interprétant à merveille un jeune noir d’un quartier chaud de Philadelphie qui est envoyé par sa mère à l’abri des ennuis chez sa tante et son oncle, qui vivent dans le quartier super chic de Bel-Air à Los Angeles. L’humour part du décalage entre Will, qui débarque de la rue, et la vie cossue et pincée de sa famille d’adoption, bien représentée par la pourrie gâtée Hilary et l’élève modèle Carlton (un des personnages les plus drôles, avec le légendaire majordome Geoffrey, qui cache bien son jeu). Will Smith n’en rate pas une pour notre plus grand plaisir, avec toujours une morale à la fin quand même. Cette série a à peine vieilli et reste une référence. CARACTÉRISTIQUES : 49 épisodes pour 1160 minutes environ en français, anglais, italien en 2.0 Dolby Surround. CARACTÉRISTIQUES : 22 épisodes de 41 minutes environ en français, anglais, italien en 2.0 Dolby Surround, sous-titres. L I V R ES BONUS : ‘Back to Bel-Air, a fresh look’ (un très intéressant retour avec les acteurs et les producteurs sur le début de la série) ; bêtisier de Bel-Air ; best of de la seconde saison. BONUS : Scènes inédites, des commentaires audio, dans la peau de Lois Lane… [Carlos Mühlig] AN I M E M A N GA [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Smallville’ > CONCOURS ‘40 ans, toujours puceau’ Gagne la saison 4 de ‘Smallville’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘40 ans, toujours puceau’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video Merci à Universal Pictures C’est à un choc de style que nous convie cette BO, avec d’un côté des morceaux sentimentaux de Céline Dion, des reprises sacrilège qui montrent bien la fainéantise artistique actuelle (‘Eye Of The Tiger’ par Amel Bent, ‘Get Down On It’ par Matt Pokora, et même un regrettable remix du ‘Can’t Touch This’ de Mc Hammer par Billy Crawford), et de l’autre treize morceaux de la partition orchestrale d’Alexandre Azaria. Le très doué compositeur de ‘Fanfan la Tulipe’ et ‘Les Dalton’ nous livre ici un travail frileux, fort bien écrit et exécuté mais peu original. On sent du John Barry dans le morceau le plus marquant (‘Les Vikings’), mais pour le reste on cherche vainement personnalité et thèmes forts : c’est un simple score d’ambiance, assez bon mais sans plus. Ce film italien a été nominé aux Oscars 2006 dans la catégorie du meilleur film étranger. Il raconte le traumatisme incestueux soudain resurgi du passé qui vient gâcher la vie apparemment bien équilibrée d’une jeune actrice. On a donc affaire à un drame psychologique. Qui a dit qu’on allait avoir droit à des plages intimistes au violon et violoncelle ? Il a gagné la BO du film ! Franco Piersanti, compositeur reconnu en Italie avec déjà une dizaine de travaux derrière lui, crée une ambiance tendue et oppressante, tout en demi-teinte, à peine troublée ici et là par des plages plus légères. On notera aussi quelques extraits de la BO d’ ‘Eyes Wide Shut’ composée par la violoniste Jocelyn Pook, bien dans le ton général. Un bon disque pour les amateurs de BO intimistes. SO C I E T E Franco Piersanti et divers artistes EMI SORT I R Alexandre Azaria et divers artistes Sony BMG M US I Q U E > La Bestia nel Cuore CINEMA > Astérix et les Vikings O 35 [Yamine Guettari] [Yamine Guettari] Pour la bande originale de son premier film épatant, déjanté et magnifique, Liev Schreiber a fait appel au musicien de talent Paul Cantelon. Ce compositeur atypique se détache par son histoire personnelle (un accident de voiture le rendit amnésique durant son adolescence et il dut réapprendre le piano et le violon avec lesquels il promettait une carrière exceptionnelle) qui donne à sa musique des mélodies dont émanent une forte nostalgie et un sentiment de bonheur perdu. Le thème original digne du meilleur des road-movies est très subtilement mêlé à de la musique d’Europe de l’Est (traditionnelle et plus contemporaine). Pour ceux qui ont aimé ce film aux influences kusturiciennes, cette bande originale est une façon de le revivre à chaque instant ! [Sarah Layani] ARTS Yuki Kajiura Kaze / Wasabi Records Habituée des bandes originales d’anime, Yuki Kajiura a une patte très reconnaissable : piano, guitares électriques, chants religieux, violon, violoncelle, flûte, percussions électroniques, le tout au service d’une musique simple qui se met au service de l’image. L’histoire, un conte romantico-gothique dans lequel le fantôme d’une charmante petite fille va charmer un jeune homme et l’utiliser pour assouvir sa vengeance, demande une ambiance sombre, mystique et mélancolique que Kajiura fournit à merveille (‘Regret’, ‘Underflow’). Mais les éclairs d’angoisse ou de violence sont aussi présents (‘Silent Ceremony’, ‘Unhallowed’). Cette agréable BO se clôt par une chanson interprétée par la doubleuse de Cosette, qui montre un beau brin de voix, suave et mélancolique. VOYAG E Paul Cantelon TVT Records/ Warner Independent Pictures > Le portrait de la petite Cosette TECHNOLOGIE T R A N S P O RT > Everything Is Illuminated Alan Silvestri et divers artistes Walt Disney Records Divers artistes Milan Records Conformément à son habitude, Disney sort la BO de son film d’animation (un anodin et involontaire repompage de ‘Madagascar’) en mélangeant des chansons entraînantes et des extraits du score, composé par le prolifique Alan Silvestri (‘Predator’, ‘Retour vers le futur’, ‘Forrest Gump’, ‘Stuart Little’...). Une chanson pop rock pêchue d’Everlife pour commencer, suivie d’une ballade de Lifehouse et d’un morceau big band-esque de Big Bad Voodoo Daddy, cela donne une variation de style sympathique. Le ‘Really Nice Day’, hymne africain parodique interprété par le Monthy Python Eric Idle, donne la touche africaine nécessaire. Quant à la musique de Silvestri, elle est très énergique, pleine de vents ronflants, avec un thème récurrent qui fait très ‘épopée western’. Entraînant ! ‘Tsotsi’ est un film sud-africain retraçant la soudaine et inattendue rédemption d’un jeune chef de gang écorché de la vie. Créant un vrai engouement autour de lui, pour être finalement récompensé par l’Oscar du meilleur film étranger cette année, sa musique est variée et retranscrit à la fois ses racines africaines et le côté gangster du ghetto présent dans le film. D’un côté du kwaito (un style sud africain, mix de R’n’B et de gangsta rap chanté en langue locale), interprété par Zola (qui joue dans le film), artiste sorti du ghetto de Johannesburg. De l’autre des instrumentales plus calmes composées par Mark Kilian et Paul Hepker, mélange réussi d’orchestre et de musique ethnique, enrichi par les vocaux pleins d’émotion de Vusi Mahlasela. Une BO originale, qui vaut le coup d’oreille. BD > Tsotsi LIVRES > The Wild GAM E S [Yamine Guettari] [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Rencontres à Elizabethtown’ > CONCOURS ‘In Her Shoes’ Gagne le DVD ‘Rencontres à Elizabethtown’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘In Her Shoes’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Rainbow Entertainement Merci à Videophon AN I M E M A N GA [Yamine Guettari] SO C I E T E colombestival lausanne open air 24 au 26 août’06 CINEMA M US I Q U E SORT I R www.colombestival.ch ARTS Æ AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E 36 Drown in Sin MXD Tamuera Celyane Sideburn Hechizo Gaëtan Stéphane Wild Nathalie Manser Beau Lac de Bâle PAO . . . théâtre danse spectacles de rue expositions SO C I E T E SORT I R M US I Q U E La troupe alémanique Öff-Öff propose depuis 2001 des spectacles chorégraphiques originaux. La scène devient verticale et la danse se mâtine d’escalade, d’acrobaties et de théâtre. Leur nouveau spectacle se déroule ainsi sur une gigantesque structure mobile. Öff-Öff a voulu sortir du carcan de la scène en utilisant les trois dimensions, les danseurs sont donc aussi des grimpeurs, des acrobates et des acteurs. La loi de la gravité impose une solution technique : cordes, roues mobiles ou fixes, trapèzes multiples, planche-plongeoir tendue dans le vide. CINEMA Jacques Guilbert, Thomas Boucart et Pascale Crombez (metteuse en scène) sont tous trois animés par la même passion : le théâtre sous toutes ses formes. Ces touche-à-tout (cabaret, spectacle de rue, match d’impro) ont une particularité : Ils viennent interpréter ‘Cravate Club’ également chez vous ! Il suffit de déplacer un peu les meubles, quelques chaises pour vos amis et le tour est joué ! Nos adeptes du spectacle itinérant s’adapteront sans difficulté, si tant est que cela en soit une, à l’intimité de votre salon. Du coup, vous n’êtes plus spectateurs mais observateurs privilégiés d’une tranche de vie entre deux amis de longue date qui pourraient très bien faire partie de votre entourage. Dans ce huit clos, tous les méandres de l’être humain sont abordés : l’amour, l’amitié, la trahison, le doute, le mensonge, la haine. Avec une question essentielle : c’est quoi le bonheur ? Vaste sujet qui vous donnera sûrement l’occasion de refaire le monde. En cas d’intérêt, un e-mail suffit ! Centre sportif EPFL-UNIL, Lausanne du 1er juin au 27 juillet 2006 L’image de constante évolution est l’une des clés de ‘Orbite’. Tout notre univers physique répond en grande partie à ces lois d’équilibre temporaire. Il en va de même de notre psyché. La partie théâtrale est donc une interrogation sur le mouvement de la pensée, son transfert compris et accepté. L’Histoire est-elle un éternel recommencement ? La technologie serait-elle un carcan qui nous enferme et nous empêche de voir ? Le gouffre entre une minorité de nantis et une horde de désespérés peut-il se combler sans douleur ? Si les réponses ne sont pas données par un passage en Orbite dans la station spatiale, ses occupants nous feront à coup sûr rêver à un monde meilleur. [Thierry] [email protected] [email protected] [email protected] Æ ARTS Chérie, ce soir on pousse les meubles, le théâtre vient à la maison. Idée saugrenue ? Pas tant que ça. C’est après leur dernière représentation de la pièce ‘Cravate Club’ au théâtre des Monteurs d’images que j’ai rencontré ce trio peu commun. > Orbite 37 VOYAG E > Cravate Club... ...à domicile ! [Etienne K] www.orbite.tv TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Evariste se croyant maître de la création va choisir de faire engrosser Violette, la bossue, par Jacob, bel apollon mais idiot. Dans le contrat signé par Jacob pour accomplir cette tâche, il est mentionné qu’une fois Violette enceinte, il devra disparaître de sa vie. Seulement voilà, les plans machiavéliques d’Evariste sont perturbés par un élément de taille : notre beau Jacob va s’amouracher du laideron. Au départ, il est difficile de comprendre le but de la pièce mais petit à petit on se rend compte que derrière la copulation du beau et de la bête, il y a le rêve terrible d’Evariste qui croit en une humanité à la fois laide et belle, comme si soudain l’homme pouvait devenir une œuvre d’art sombre et attirante. La langue de Rebetez est à la fois sale et appétissante, et elle flirte toujours avec l’absurde, tout en nous renvoyant l’image de notre propre monde en pleine figure. Un monde où les savants deviennent fous voulant défier le secret de la vie. A voir absolument ! C’est dans la jolie commune de Cologny que Martin Bodmer a installé en 1951 sa bibliothèque. Il a pu constituer une collection importante de livres, après avoir hérité de la fortune de son père. Il a collaboré avec la Croix-Rouge pour développer son idée d’‘un secours intellectuel’ aux prisonniers. En 2003, le musée a réouvert ses portes après avoir été rénové, permettant de conserver ces trésors de manière optimale. Imaginez trois grandes pièces où sont exposés des livres aussi différents que le livre des Morts, Hamlet de William Shakespeare et des partitions de Beethoven. Une sorte d’émotion règne, c’est peut-être dû à ces trésors d’origine qui remontent pour certains à avant Jésus-Christ. GAM E S Cette pièce du Jurassien Camille Rebetez est pour le moins étrange. ‘La monstruosité est l’avenir de l’homme’, lance Evariste, héros de cette fable dans laquelle l’homme veut se mesurer à Dieu. Du 8 avril au 16 juillet 2006 a lieu une exposition temporaire sur les livres illustrés par Pablo Picasso. On y découvre des lithographies pour des livres de Pablo Neruda, Paul Valéry, Arthur Rimbaud, etc. BD Le Poche, Genève du 5 au 25 juin 2006 > Fondation Martin Bodmer Ce musée gagne à être connu, je vous encourage à y faire un tour, prévoyez au moins deux heures, car si vous lisez le petit livre donné, le temps passe très vite. Depuis le centre ville, en suivant le bord du lac, c’est une charmante ballade en s’y rendant à pied, vélo, patin à roulettes, etc. LIVRES > Nature morte avec œuf [Carole-lyne Klay] www.fondationbodmer.org [Nathalie] > CONCOURS ‘Orbite’ }À>« VÊ`iÃ}\ÊLÚ>v}]ÊLiÞÊ > CONCOURS ‘Nature morte avec œuf’ Ã>]Ê>ÌiiÀÊvØÀÊ}iÃÌ>ÌÕ}]ÊLi ÀÊ|Ê« Ì\ÊiÃÌ iÀÊâiÀ>]ÊÜ Üܰiâ>°V Ê -* / Ê , Ê /,Ê Ê/ Ê/,, M A N GA www.lepoche.ch 6iiÊÊ-Ì Ó£ £xÊ >`ÌviÃÌÊ®ÊÓn°ÉÓ°ä I,iÃÌ>ÕÀ >Àq->®]Ê££°qÓÓ° {°ÊÊ|ÊÊ<Õ} ÊÊ>`Ã}i >ÕÃ>i>ÌÃÊ `mÃÊ £ ääÊ äǰÊÊÓ£ ää Ê>Àq-> i`i«>ÌâÊ£n°qÓ \Ê>}>à ®ÊÊÊ|ÊÊiÀ ÃÊ>VÊÉÊä Ê Ê |Ê Ê iÌÃÊ iIÊÊ>ÃÜ £°äx°ÊÊÓä {xÊÊ|ÊÊ>Õ -ÕÃÃi\Ê Ó£ÊÓ£ÎÊnx iÀ>Ài>Êä /ViÌVÀ ÊnxÊÉÊÜÜÜ °qÓȰän Ã>iIÊÊ iÌÀiÊë iÀÊ ÉÊ °v>V°V Ê| ÊÊvÃÊÜÜ ÜÜܰÌViÌVÀiÀ°V°ÊÊÓä ÎäÊ iÀq-> ÀÌvÊ1 *Ê Ü°ÀLÌi°Ì Ê ÉÊ äääÊ ®ÊÊ|ÊÊ>À Õ À}ÞÊ䣰ä ÛÊÊ|ÊÊ nääÊ nääÊ ÃÊÊiÃÌÛ> Ȱqän°äÇ Ê £°£É°® Ê®Ê䣰 ° ÉäÓ°ä°ÊÊ| Ê ÉÊ ÜÜܰÀL Ìi°ÌÛÊ ÉÊ Ê Gagne une invitation pour deux personnes pour cette pièce en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne une invitation pour ce spectacle en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci au Théâtre du Poche Merci à Orbite AN I M E vvÊvvÊ«À` ÕVÌÃÊÊÌ ÕÀÊÓääÈ SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS ü Née du projet d’un jeune passionné de glisse en tout genre, la marque Late : Swiss Clothes va très prochainement sortir une nouvelle collection de streetwear. Sa devise : qualité, originalité et accessibilité. Rencontre avec son créateur, Riko, 31 ans, habitant de Versoix. Comment et pourquoi est né le projet Late ? > L’idée de créer Late m’est venue en 1998, suite à l’achat d’un sac dans un squat à Genève. Deux ou trois ans après, je voulais en acheter un similaire, mais il n’existait plus. J’ai donc décidé de fabriquer mon propre modèle. Et c’est alors que mes amis m’ont demandé de leur en créer un également : ainsi, le concept s’est de plus en plus répandu. J’ai alors décidé de créer une marque bien différente des autres existant déjà. Je suis passionné de sports de glisse en tout genre, mais ce qui ne me plait pas dans le streetwear aujourd’hui, c’est le fait qu’il soit produit par de grandes multinationales, et qu’il soit, en conséquent, cher et de mauvaise qualité. Mon but est de changer tout cela, en créant des produits accessibles à tous. Comment les vêtements sont-ils produits ? > Je conçois tous les modèles Late du début à la fin, du design en passant par la couture. Je dois donc assumer différents corps de métiers à moi tout seul. C’est assez atypique puisque je possède une formation de maçon à la base. J’ai pourtant commencé avec les machines à coudre de ma grand-mère et de ma mère, pour pouvoir ensuite m’acheter une machine industrielle. J’ai également pu acquérir une presse pour les transferts. Tous mes produits sont donc confectionnés depuis mon atelier. Tout est très artisanal. VOYAG E 38 > Late, Swiss Clothes Où peut-on se procurer vos produits ? > Actuellement, les accessoires Late se trouvent dans des boutiques telles que Maniak à Genève et Lausanne, Doodah, Beach Mountain et Plastic Fantastic. On les trouve donc principalement en Suisse romande, mais également en France et en Espagne, où les ceintures en boucle de ceinture d’avion ont très bien marché. Mais il faut dire que distribuer une collection qui n’est pas encore complète s’avère assez difficile. Dans environ un mois, les produits seront également en vente sur le site et par le biais d’un catalogue. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD L I V R ES M A N GA AN I M E Certains de vos vêtements sont crées à partir de toile de voile, pouvez-vous expliquer cette technique de fabrication ? > Ce concept a été créé en 2004, en collaboration avec un collègue, Antoine, constructeur de bateaux et amateur de voile. Le but de ce projet est d’utiliser des voiles de bateau comme matériau de création d’accessoires, d’où son nom ‘Lake, collection Grand-Large’. Là aussi, l’idée est partie d’un portemonnaie qu’Antoine avait fabriqué avec de la voile de bateau : ses amis ont apprécié et ont voulu qu’il leur en confectionne. En automne dernier, je lui ai proposé de relancer le projet et que l’on s’associe pour diversifier les modèles, qui sont aujourd’hui au nombre de six. Il faut souligner que cette technique est basée sur des matériaux recyclés : il s’agit de récupérer des voiles et de les utiliser. Nous créons principalement des porte-monnaie, des bananes, etc. Notre but aujourd’hui est de lancer une série de sacs à main pour femmes. Nous montons d’ailleurs actuellement un petit site de production aux Philippines, grâce à l’un de nos amis qui s’y est expatrié. Nous employons les membres de sa famille, avec de bons salaires. Là aussi, tout est donc très artisanal. Quels sont vos projets pour le futur ? > Comme dit plus haut, notre prochaine étape est de finir la construction du site lake.ch et de permettre ainsi la vente online. La diversification des modèles de Late et de Lake est également une de nos prochaines tâches. Nous voudrions par ailleurs mettre l’accent sur une présence accrue lors des festivals suisses romands, avec un stand de nos produits, pour faire découvrir notre marque au public présent. [Chloé D.] Votre projet obtient-il le succès escompté ? Comment crée-t-on une marque de vêtements en Suisse à l’heure où le marché est saturé de grandes marques ? > Créer une marque de vêtements seul n’est pas une mince affaire, effectivement. C’est assez dur d’arriver avec un projet en tant que jeune et de trouver du soutien. Mais la distribution de mes produits s’élargit de plus en plus, et je suis sur le point de sortir une collection de streetwear. J’aimerais trouver des partenaires financiers, tout en restant actionnaire majoritaire, évidemment. Je peux donc dire que Late est une affaire qui marche. Mais il ne faut pas être utopique. Pour l’instant, il m’est impossible de vivre uniquement de cette activité : il y a peu de mécènes en Suisse qui seraient prêts à soutenir ce projet. Quant aux distributeurs, ils prennent une marge énorme sur les produits. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a poussé à créer Late : j’ai de la peine à m’identifier aux grandes marques américaines de streetwear qui sont vendues à des prix faramineux, alors que leur coût de production est bas. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai inclus le terme Swiss Clothes dans le nom de la marque. Je suis en peu en guerre contre ces grands distributeurs. Mon but est de vendre principalement sur le site internet, et d’ouvrir ensuite mon propre shop. www.late.ch > CONCOURS ‘LATE’ Gagne une sacoche ou un porte-monnaie de la gamme ‘LAKE’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à LATE Swiss Clothes S O C I E TE VOYAG E TECHNOLOGIE TR AN S P O RT GAM E S BD LIVRES M A N GA Des tarifs désormais xtra-intéressants pour les moins de 26 ans. Avec les abonnements Xtra-liberty, tu téléphones toute la nuit gratuitement*. La journée, tu bénéficies du tarif avantageux dès 50 ct.* par heure et envoies jusqu’à 100 SMS gratuits par mois. Tu trouveras des infos sur Xtra-liberty et d’autres offres xtra-avantageuses partout où l’on trouve Swisscom Mobile et sur swisscom-mobile.ch/xtra. AN I M E * Avec abonnement NATEL® swiss xtra-liberty (CHF 25.–/mois). Valable pour les appels nationaux sur le réseau Swisscom Mobile et le réseau fixe suisse. PUBLICIS A RT S CINEMA M US I Q U E Téléphoner gratuitement de 20 heures jusqu’à l’aube. SO RT I R Xtra-liberty. La nuit t’appartient. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT 40 Eclipse de soleil dans le Ténéré Le 29 mars dernier, l’Afrique était traversée par l’ombre de la lune, qui passait devant le soleil et offrait ainsi quelques minutes d’obscurité aux chanceux qui se trouvaient sur son trajet. C’est avec ce prétexte astronomique que plusieurs dizaines d’Européens sont partis à la découverte de ce pays méconnu : le Niger. Situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, il est partagé entre Sahara, Sahel et forêt tropicale, mais pour ce rendez-vous céleste, seule la partie saharienne, le Ténéré, était au programme d’une semaine. Premier jour, vol Paris – Agadez. L’atterrissage se fait au milieu de nulle part. Le choc est violent, après l’Europe grise et froide, un soleil de plomb et ce vent chaud. Un tampon dans le passeport © Gentina et nous voilà plongés dans l’ambiance : des gamins courent, chacun cherche un repère dans cette foule inconnue, on nous interpelle. Des 4x4, les bagages sont là ? Peut-être. Quelques visages familiers, je monte. Après quelques minutes, le départ. Les rues défilent et nous nous rendons compte que tout est réel. Très vite, nous laissons la ville derrière nous, plusieurs heures de route nous attendent. La piste slalome parmi les contreforts du massif volcanique de l’Aïr ; le paysage lunaire est parsemé de quelques arbres. Nous traversons des villages avec toujours ces regards d’enfants curieux. Le soleil se couche, il est 18 heures, nous faisons halte entre les arbres dans un oued pour la nuit, mais avant repas, royal : couscous, suivi du thé à la menthe traditionnel. Deuxième jour. Nous reprenons la route après le petit-déjeuner, à midi, dernier repas sous un arbre, après il n’y aura plus que du sable... Effectivement les dernières broussailles abandonnées, ce n’est plus que variations sur le thème de la dune. Grande, petite, sculptée, bosselée... Le jour touche déjà à sa fin, il faut bivouaquer avant d’avoir atteint l’Arbre du Ténéré, mais le ciel incroyablement étoilé des dunes nous fait vite oublier ce retard. Troisième jour, l’Arbre du Ténéré. Seul arbre au cœur du désert de sable, il y a des années, il a pourtant été percuté par un véhicule... Une © Lienhard sculpture le remplace et reste, grâce au puits, une halte obligée pour les convois. Le lieu est presque touristique, plusieurs groupes s’y retrouvent. Le vent se lève et rend le voyage plus difficile, la mécanique souffre et chaque dune à passer devient un risque. La panne tant redoutée arrive, c’est le disque de l’embrayage qui a grillé. Mais rien n’arrête nos guides Touaregs : par près de 40°, dans le vent de sable, ils réparent et nous repartons ! Nous nous arrêtons pour le bivouac aux portes de l’oasis de Fachi. attaquons la route. Plusieurs groupes se suivent, l’image est digne du Paris Dakar. Le talent de nos chauffeurs nous permet d’arriver à l’oasis de Bilma, le site de l’éclipse, en fin de journée. La journée se termine par une veillée aux étoiles avec les légendes touaregs, magique. Cinquième jour, © Despres l’éclipse ! Les lunettes offertes par Optique Perret sont distribuées, ici tous veulent voir le soleil. Soudain, un convoi de voitures militaires... Deux ministres, accompagnés du gouverneur de la province, viennent regarder l’astre du jour avec le télescope, sous l’œil de la caméra de TV5 ! Une rencontre aussi imprévue qu’amicale. Vient enfin la totalité, le jour s’arrête, le soleil devient noir, encerclé de son anneau de lumière. C’est la fin du monde, un nouveau commencement, une bouteille de champagne est débouchée. Puis la journée reprend par la visite des salines avant de continuer le voyage. Sixième jour, après une nouvelle nuit dans le sable et plusieurs dizaines de kilomètres de dunes avalés, nous passons en fin de journée près des montagnes d’Achegour, paysage irréel perdu dans le Ténéré. Nouveaux problèmes, le disque d’embrayage doit © Gentina définitivement être changé et une suspension est cassée, mais devenus philosophes, nous ne nous inquiétons plus et notre confiance n’est pas déçue, quelques heures plus tard avec quelques bouts de bois et une ingéniosité à toute épreuve nous continuons ! Septième jour, après une fin de voyage éprouvante à cause du vent de sable, nous parvenons à nouveau à Agadez. Quelques souvenirs, une ballade dans les rues presque trop civilisées et voilà notre dernier bivouac. C’est l’occasion des adieux avec nos guides, l’émotion est palpable, un véritable lien d’amitié s’est tissé durant cette semaine. Huitième jour, le départ, cinq heures de vol et nous revoilà à Paris, sans décalage horaire, mais complètement déphasés avec le monde occidental, riches du désert et avec le souvenir d’une expérience unique, inoubliable. Ce voyage nous laisse une emprunte indélébile : nous avons découvert des gens formidables, un pays accueillant, authentique et épargné par le tourisme de masse, qui offre de bonnes conditions de voyage. A mentionner également, les réserves naturelles et les trésors archéologiques et géologiques qui invitent à poursuivre la découverte du Niger. [N. Naromov] Quatrième jour, quelques inquiétudes apparaissent, il faut être sur le site de l’éclipse avant demain et il nous reste deux cents kilomètres à parcourir... Nous passons Fachi rapidement et Agharous, agence locale de guides Touaregs : [email protected] AN I M E > CONCOURS ‘JPM Guides’ Gagne d’un guide de conversation JPM espagnol, anglais ou italien en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides EXPOSITION SPÉCIALE AU MUSÉE SUISSE DES TRANSPORTS À LUCERNE AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA AR T S VOYAG E j M A N GA L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT 42 Aquaparc – Le Bouveret relaxer et prendre soin de vous. Sans oublier l’aquabar ! Quel bonheur de siroter un cocktail tout en étant dans l’eau ! Et depuis 2005, Aquaparc a ouvert un nouvel espace surveillé réservé aux enfants de trois à sept ans. Entourés d’une animatrice spécialisée, ils seront pris en charge gratuitement pendant une heure et demie. Cela permet aux parents de profiter de Paradise Land en toute tranquillité ! La température de l’eau frise les 32°, il y a des palmiers un peu partout, des vagues font onduler la surface des bassins, une rivière passe à proximité et on a vue sur les montagnes d’un côté et sur un magnifique lac de l’autre. Où sommes-nous, me demanderez-vous. Eh bien pas dans une île exotique bien loin de chez nous, mais au bout du lac Léman, au Bouveret plus précisément. C’est là en effet que se trouve Aquaparc, l’un des plus grands parcs aquatiques indoor d’Europe, un endroit fort sympathique qui vous permettra de passer une journée exotique et amusante en famille ou entre amis. Allons y faire un tour pour voir de plus près de quoi il retourne… Sur une surface de 15 000 m2, ces ‘Caraïbes sur Léman’ ont ouvert leurs portes en 1999 et depuis leur taux de fréquentation n’a cessé de croître. Pas étonnant lorsque l’on se rend compte de ce qu’ils proposent en matière de divertissement familial. Divisé en trois mondes thématiques bien distincts, Jungle Land, Cap’tain Kids’ Land et Paradise Land, chacun y trouvera son compte. Pour les plus téméraires, Jungle Land est l’endroit idéal pour les sensations fortes : pas moins de sept toboggans géants vous attendent pour vous faire monter l’adrénaline ! Glissez à toute vitesse dans les virages sinueux du Morgan’s Thrill qui prend son départ à 20m de hauteur ou installez-vous sur l’une des bouées deux places et descendez le Blackbird’s Cannon, vous aurez droit à une descente de 177m de long dans le noir absolu avec des effets de son et lumière tout à fait surprenants ; ou si vous préférez, essayez le Pelican’s Dive, mais attention à l’atterrissage, une chute libre dans un bassin profond de 3m60 vous attend au tournant ! Vu que le parc est grand, il n’y a pas trop d’attente en haut des toboggans, c’est agréable. Un magnifique bateau de pirates attend les petits et les grands dans Cap’tain Kids’ Land. Armé de six canons à eau, de plusieurs jeux interactifs amusants, d’un toboggan aquatique et d’un pont suspendu, il sera un terrain de jeu idéal pour vos têtes blondes. Mais ce n’est pas tout ce qu’a à offrir ce monde. Laissez-vous emporter sur la Lazy River le long d’un parcours sinueux à courant, profitez de la balade, confortablement installé dans une bouée, mais attention aux canons à eau qui risquent de vous prendre pour cible ! En parlant de tranquillité d’esprit, il faut savoir que toutes les attractions sont surveillées par des surveillants-sauveteurs et que des caméras sont disposées dans l’ensemble du parc. On ne rigole pas avec la sécurité dans un tel parc d’attractions où les risques de noyage ne sont pas exclus à cause du monde, des vagues, des toboggans, etc. On n’est jamais trop prudent ! Si les trois mondes que je viens de décrire sont à l’intérieur et sont accessibles en toute saison, Aquaparc s’est également doté d’une plage de sable fin avec un accès direct au lac pour pouvoir profiter du soleil en été (jusqu’au 28 août). Piscine de 25m, rivière, toboggans et terrains de beach volley font de cet espace extérieur un vrai régal. Quoi de mieux que de bronzer un moment au bord du lac avant de retourner se faire secouer dans les toboggans ? Si vous avez un petit creux, pas de problème, trois restaurants vous attendent. Le Croc’Café offre de la petite restauration, telle que sandwichs, pizzas, salades, glaces, que vous pourrez déguster sur la terrasse en été. La Lagune est un restaurant situé en dehors du parc auquel vous pouvez accéder par une passerelle. Et finalement, il y a un MacDonald’s. A noter que les piques-niques ne sont pas autorisés dans l’enceinte du parc aquatique, ce que je trouve dommage. Côté informations pratiques, sachez que Aquaparc est ouvert toute l’année de 10h30 à 19h30 en hiver et 20h30 en été (jusqu’à 21h30 les vendredis et samedis, les vacances scolaires et les jours fériés). L’entrée n’est pas donnée, il faut compter 44 CHF par adulte pour toute la journée (ou 40 CHF pour une demi-journée) et 36 CHF pour les enfants. Heureusement, il existe une formule avantageuse pour les familles avec deux enfants. Le parc a mis au point un système bien pratique : la clé qui vous sert à ouvrir un casier personnel pour vos affaires peut être chargée avec de l’argent et utilisée partout dans le parc. Accrochée à votre poignet, elle ne dérange pas et permet de laisser le portefeuille bien en sécurité dans le casier. En résumé, Aquaparc c’est l’endroit idéal pour passer une journée en été ou quelques heures après le ski en hiver. Tout le monde y trouve son compte pour autant qu’on aime l’eau ! [Katia] Le troisième monde, Paradise Land, est un espace de détente après toutes ces folles attractions. Saunas, hammams, solariums, massages, bains, tout est là pour vous permettre de vous www.aquaparc.ch AN I M E > CONCOURS ‘AQUAPARC’ Gagne des invitations pour Aquaparc en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Aquaparc Après environ vingt minutes de vol, il faut atterrir. Mais une fois encore, cela se passe très bien, il suffit de faire trois pas au sol et voilà, on est debout sur la terre ferme ! Et très heureux de l’expérience que l’on vient de vivre ! Pendant un moment, on s’est pris pour des oiseaux ! Après avoir plié la voile, on se pose sur la terrasse pour boire un verre et discuter un peu avec Gilles qui répond à nos questions. VOYAG E AR T S CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E Merci encore au Centre Genève Vol Libre pour nous avoir permis de vivre cette belle expérience, et merci surtout à Gilles et François ! TECHNOLOGIE T R A N S P O RT 43 GAM E S Quels sont les risques ? > Depuis les débuts du parapente en 1985, on a fait des progrès, on a de la pédagogie, on connaît la météo, les engins sont très sûrs, donc on peut faire du parapente de façon à ce que ça ne soit pas plus dangereux que prendre sa voiture. Le tout c’est de se donner les moyens d’apprendre comme il faut. Et c’est des questions de choix, il ne faut pas voler dans du trop fort par exemple, il y a des jours où même le champion du monde ne va pas voler. On dit toujours que ce n’est pas une erreur ou deux qui vont causer l’accident. On a une grosse marge de sécurité. J’ai plus de quatre mille biplaces à mon actif et je n’ai jamais eu d’accident grave. Ce n’est pas un truc de tête brûlée. j BD Quel genre de personnes vient faire des vols chez vous ? > En biplace, on a tout le monde, ça commence à 5-6 ans et puis ça va jusqu’à tard. Il y a deux ans on a fait voler un monsieur de cent ans ! Bon c’est exceptionnel, il faut qu’il soit en bonne forme, qu’il puisse bien se tenir debout et qu’il ait envie. Mais c’est pour dire que vraiment il n’y a pas de limite. Au niveau condition physique, le biplace est vraiment ouvert à tout le monde, sportif ou pas. Après je dirais qu’il y a plus de femmes que d’hommes qui viennent faire du biplace. Les femmes vont plus facilement donner leur confiance à quelqu’un et se laisser emmener, les hommes veulent plus apprendre par euxmêmes. Après au niveau de l’enseignement, c’est assez accessible aussi ; par contre il y a un petit peu d’effort physique au début, mais bon ce n’est pas grand-chose, c’est une question de motivation. [Katia] www.paradelta.ch M A N GA Le jour dit, il fait beau, le vol aura bien lieu, nous a-t-on confirmé par téléphone le matin. Située à Troinex, l’école se compose de plusieurs petits bâtiments et d’une belle terrasse, l’ambiance y est décontractée et très conviviale, tout le monde se connaît. Tout d’abord on nous propose des chaussures de marche montantes et un coupevent. On est prêt, on monte dans le minibus avec bon nombre de parapentistes et nos deux pilotes, Gilles et François, et c’est le départ pour le Salève. Arrivés en haut, on commence à sentir un peu le stress, c’est quand même assez haut ici, mine de rien… Mais heureusement nos deux biplaceurs savent nous rassurer, ils déplient la voile de 40m2 et nous expliquent ce qui va se passer. Une fois équipés de notre casque et de notre espèce de sac au dos qui fera office de siège en vol et auquel le pilote s’attache, on démarre. Qui l’eut cru, l’envol se fait tout en douceur ! On fait quelques pas de course sur une légère pente et tout d’un coup on se sent tiré vers le haut et on décolle ! Pas le temps de dire ouf qu’on est déjà dans les airs ! François me fait asseoir et c’est parti pour une balade des plus agréables ! Installée sur mon siège, je profite du panorama qui se déroule à mes pieds : le Salève d’un côté, où l’on voit des promeneurs, des grimpeurs et parfois des animaux, et Genève de l’autre, avec sa rade et son jet d’eau ! Je peux même sortir mon appareil photos ! Quel bonheur ! On fait plusieurs allersretours le long de la montagne, François m’explique que c’est pour essayer de trouver des courants d’airs chauds qui nous maintiendront à la même altitude. Et gentiment on descend, tout en douceur. Comme je ne souhaite pas faire de cabrioles, je peux en compensation prendre les rênes de notre engin ! Quelle sensation, c’est moi qui dirige notre parapente ! Comment devient-on instructeur de parapente? > Par passion. On commence d’abord par apprendre à voler et puis quand on a un bon niveau on peut penser à passer le monitorat. Après il y a des formations pour devenir instructeur. En Suisse, il y a deux formations : une pour devenir biplaceur professionnel, donc pour emmener des gens comme on a fait aujourd’hui, et une pour être instructeur, pour apprendre aux autres à voler. On acquiert une certaine expérience, on apprend un peu de pédagogie, un peu de réglementation et on passe un examen final avec éventuellement un peu de compétition. C’est un métier passion, c’est un peu saisonnier, ça ne rapporte pas beaucoup d’argent et ça prend beaucoup de temps. Mais c’est une passion, il faut aimer être avec les gens, être dans la nature et voler bien sûr. Destinations proches ou lointaines, touristiques ou peu connues, la collection Cap sur vous offre un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde. [email protected] AN I M E On voit souvent en été des parapentes descendre du Salève. Quelle sensation cela doit être de voler comme ça, libre comme l’air, au-dessus de Genève, me suis-je souvent dit. Et pourquoi ne pas essayer ? Nous avons pris contact avec le Centre Genève Vol Libre, qu’on nous avait recommandé pour leur sérieux et qui propose des vols initiatiques en biplace. C’est parti… LIVRES Vol en parapente SO C I E T E > Mazda 6 SW Sport > CONCOURS ‘Mazda’ Gagne une superbe veste en cuir ‘type aviateur’ Mazda MX-5, taille L en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Mazda (Suisse) SA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT POINTS FORTS : - l’habitabilité record - le comportement routier - la ligne séduisante - le rapport qualité/prix é 45 POINTS À AMÉLIORER : - la console centrale un peu chargée - les reflets sur les éléments laqués [Layla] GAM E S www.mazda.ch Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 5/5 4690 / 1780 / 1480 mm 11.6 m 64 l 1480 kg 505–1712 l 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 2261 cm3 166 ch à 6500 t/min 207 Nm à 4000 t/min 9.2 secondes 209 km/h 11.7 l / 100 km 7.1 l / 100 km 8.8 l / 100 km 210 g / km E BD FICHE SIGNALÉTIQUE LIVRES Mais ce qu’on demande à une voiture, c’est qu’elle roule non ? Eh bien, de ce point de vue là, Mazda a encore mis le paquet, à mon entière satisfaction ! Animé par un moteur 2.3 litres des plus compétitifs, le véhicule de test était équipé d’une boîte à vitesses automatique/séquentielle totalement bluffante. Les passages de vitesses en mode séquentiel sont d’une rapidité et d’une souplesse phénoménales. De tous les systèmes testés, c’est le seul qui m’ait satisfaite et me ferait changer d’avis lors d’un prochain achat. Dans cette configuration, on retrouve des sensations dignes d’une sportive. En optant pour le mode tout auto, les paramètres poussent à l’économie de carburant, ce qui devient une nécessité par les temps qui courent. Des performances exceptionnelles sont dangereuses sans une bonne tenue de route et là encore, c’est le top, la Mazda 6 colle au plancher. Pour les montagnards, la gamme propose également un modèle quatre roues motrices, un plus apprécié de nombreux acheteurs. Bien qu’imposante, la Mazda 6 est très facile à conduire J’espère que vous l’aurez compris, ce break Mazda 6 est vraiment une familiale idéale. Espace, agrément de conduite, sportivité et élégance, tout est réuni pour faire un cocktail euphorisant ! Le prix de base du modèle est 39’070.-, correct pour la gamme, comptez un peu plus pour d’éventuelles options. Confidences pour confidences, je peux vous dire que les Mazda en général sont des véhicules très solides. Ma première voiture en était une et elle a bien souffert sous mon pied inexpérimenté, sans jamais rechigner…. Si vous pensez agrandir votre foyer avec… un Saint-Bernard, faites un tour chez Mazda, ça vaut le coup ! M A N GA Pour pénétrer à bord du break de chasse, pas de clef, ça fait vieux jeu maintenant. Une carte fait office de télécommande pour l’ouverture des portes et il suffit de la garder sur soi dans l’habitacle pour pouvoir démarrer la voiture. L’agencement intérieur est, on peut le dire, vraiment nickel. Tous les passagers sont super à l’aise, grâce au confort des sièges et banquettes, mais aussi en raison de l’immense espace dont ils disposent. La sellerie cuir est proposée avec les sièges chauffants et celui du conducteur est à réglage électrique, avec mémorisation de trois positions. Quelle que soit sa morphologie, chaque conducteur peut se sentir bien au volant de cette Mazda 6. Les matériaux employés pour les différents éléments sont de bonne qualité. Du côté des rangements, il y a de quoi satisfaire les plus exigeants d’entre nous : outre les espaces plantés un peu partout dans l’habitacle, le coffre a un volume impressionnant qui engouffre tout ce qu’on peut juger utile d’y mettre. Que les allergiques aux cartes routières se rassurent, la Mazda 6 peut en option être pourvue d’un système de navigation GPS fort précis avec écran escamotable. Le sound system Bose avec chargeur six CD, sept haut-parleurs et commandes au volant est performant, comme on peut s’y attendre. Pour les équipements trendy, on retrouve les classiques, soit la climatisation automatique, l’ordinateur de bord et le régulateur de vitesse. et ne nécessite pas d’aptitudes particulières. En revanche, il est là vraiment utile de s’équiper d’un système d’aide au parcage car les quelques 4.7 mètres ne sont pas évidents à caser dans toutes les places. Pour la sécurité, tout ce dont on peut rêver est disponible de série : ABS, assistance au freinage d’urgence, éventail complet d’airbags, fixation Isofix à l’arrière. Un ingénieux système détecte également les passagers arrière et permet de savoir qui n’a pas croché sa ceinture de sécurité. AN I M E Tout en longueur, la ligne de la Mazda 6 est très dynamique et laisse supposer un caractère bien trempé. Les optiques, tant avant qu’arrière, sont bien travaillés et débordent sur les côtés, assurant une bonne visibilité des autres usagers. Peu de chrome sur ce modèle, ça se limite à une baguette au-dessus du logo fixé sur la calandre et aux deux prises d’air implantées de chaque côté de la face. Des grilles nid d’abeille protègent les diverses ouvertures. L’aspect extérieur se jugeant sur photos, il me paraît plus adapté de m’attarder sur d’autres points, alors en voiture Simone ! CINEMA M US I Q U E SORT I R Après un facelift très léger, la Mazda 6 nous revient, plus belle que jamais. Elle prend cette fois la forme d’un break grand, pratique et élégant à la fois. On en rêvait, Mazda l’a fait ! Taillé pour l’été, le roadster Z4 de chez BMW ne demande qu’à tomber la capote. Une fois n’est pas coutume, pour avoir du succès, sortez découverts… D’après les études de marché BMW, le public cible européen de ce cabriolet est un homme de 44 ans, cadre dirigeant, marié m ais sans enfants ; en résumé, un jeune cadre dynamique. Mais pourquoi s’intéresse-t-il autant à cette voiture ? Facile : avant opulent et petit arrière serré, le parallèle est vite fait, non ? De plus, comme me l’a fait remarquer une amie, au volant d’un engin pareil, ils s’imaginent être James Bond ! Bon trêve de plaisanterie, elle vous plaît cette Z4 ? Elle fait en tout cas tout pour vous séduire, mêlant courbes et arêtes, pleins et creux, moderne et retro. On retrouve aussi la calandre classique et pour être bien reconnaissable, le logo s’invite partout où il le peut : capot, coffre, jantes et rappel de clignotants. Pour ceux qui la suivent, la Z4 est des mieux réussies ; les feux arrière ont une magnifique découpe et la lèvre montante sur le bord supérieur du coffre, couvrant le feu stop central, est une invitation à la collision. Maintenant, jouons-la James Bond girl… SO C I E T E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R > BMW Z4 L I V R ES BD GAM E S 46 M A N GA Pour résumer, si vous aimez vous faire remarquer dans la rue, sentir les regards envieux et quelque peu intéressés, la Z4 est faite pour vous. Les filles, vous prenez ou pas, mais c’est un véritable aspirateur à mecs ! Faudra par contre ne pas être trop gourmande car une biplace ne vous permettra d’en choisir qu’un à la fois… Pour se pavaner au volant du roadster Z4, il faudra tout de même débourser 48’800.- pour la version light et les options peuvent rapidement chiffrer, à vous de voir… POINTS FORTS : - le look innovant - l’équipement de sécurité - quasiment pas d’angle mort POINTS À AMÉLIORER : - le toucher des surfaces plastiques - le prix un peu freinant é AN I M E Mais d’aucun préfèreront sans doute la sonorité du quatre cylindres vrombissant sous le capot. Le modèle testé était en effet équipé du moteur 2.0, mais la gamme est étoffée et offre aux amateurs des moulins jusqu’à 3.0, sans compter la Z4M. S’il est plaisant à conduire, les performances du véhicule éprouvé sont correctes sans pour autant en faire une bête de course, mais est-ce vraiment nécessaire ? Rouler en cabrio me semble plus un style qu’une recherche de performances. Mais bon, elle tient plutôt bien le pavé la petite, il n’y a pas de quoi se plaindre. La boîte 6 est agréable à pratiquer, mais le passage de la marche arrière me demandait l’aide de la main gauche, pas fortiche la fille… Pour les manœuvres de parcage latéral, ce n’est pas évident du premier coup, les proportions de la voiture n’étant pas celles dont on a l’habitude, mais on prend vite le pli. Du fait de son centre de gravité extrêmement bas et aidée par le contrôle dynamique de la stabilité incluant le DTC (clin d’œil au WCS), elle ne craint pas les virages et c’est tant mieux ! Au niveau de la sécurité, tant passive qu’active, BMW n’a pas rechigné à mettre le paquet, soulignons ici l’effort esthétique réalisé sur les arceaux de sécurité. La pitchounette s’en sort avec un score de quatre étoiles au crash-test EuroNCAP, le maximum étant cinq, joli pour un cabriolet. [Layla] www.bmw.ch L’accès au petit carrosse n’est pas très aisé, normal on se retrouve au ras du sol. Une fois bien calés dans les sièges, on s’y sent bien, à condition de ne pas être un champion de basket. Ce qui attire de suite l’œil, c’est le volant : tout petit, tout mignon, on rêverait tous d’en avoir un pareil dans nos voitures ; faut dire que ça fait sport ! A mon grand étonnement, l’habitacle est d’une sobriété limite tristounette, volonté d’un design épuré ou rigueur germanique ? Mais où sont passés les multitudes de boutons et gadgets de 007 ? Consolonsnous avec les commandes de la climatisation automatique de série qui permet un réglage très fin du flux d’air. Pour planquer notre petite panoplie d’agent secret, divers rangements sont à portée de main de part et d’autre, notamment un ensemble sis derrière les dossiers des sièges. Le coffre n’est pas si mini qu’on pourrait le penser, on arrive quand même à aller faire les courses sans se priver ! Eh mais il fait beau, si on allait draguer un peu cheveux au vent ? C’est parti mon kiki ! En deux temps trois mouvements, sur pression d’un simple bouton, la capote se range et le ciel est à nous. Grâce au pare-vent arrière, on ne gâche même plus son brushing, quel bonheur ! Côté musique, il y a ce qu’il faut et on peut de la sorte faire découvrir ses goûts musicaux aux voisins de bitume. > CONCOURS ‘BMW’ Gagne un porte-clés nickelé ou une tasse de collection au design BMW Z4 en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à BMW (Schweiz) AG FICHE SIGNALÉTIQUE Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 2/2 4091 / 1781 / 1299 mm 9.8 m 55 l 1295 kg 240–260 l 4 cylindres en ligne, 4 soupapes 1995 cm3 150 ch à 6200 t/min 200 Nm à 3600 t/min 8.2 secondes 220 km/h 10.8 l / 100 km 5.6 l / 100 km 7.5 l / 100 km 181 g / km D Le confort d’un téléphone sans fil dernière génération allié aux avantages d’internet. Tel pourrait être le credo de ce téléphone qui se branche non pas sur une prise téléphonique mais sur un ordinateur. Le dernier-né de Switel vous permettra ainsi d’appeler, sans vous ruiner, votre oncle d’Amérique tout en surveillant les frites dans le four ou en arrosant les géraniums sur le balcon. L’avantage de faire transiter les communications par internet c’est que ça laisse présager de substantielles économies. De plus, comme l’IPF800 est entièrement compatible Skype, il prend en charge le répertoire téléphonique du logiciel et chaque modification de celui-ci se répercutera instantanément dans l’appareil. Quant à la qualité des communications, que ce soit pour un correspondant Skype ou un abonné classique, aucune perte de qualité n’a été constatée durant nos tests. A noter toutefois quelques défauts comme l’écran de petite taille, pas forcément très lisible, et surtout, le fait de devoir laisser l’ordinateur allumé en permanence pour pouvoir passer ses appels et être joint. On attend impatiemment la prochaine génération de ‘Dual Phones’, qui se branchera à la fois sur le réseau téléphonique standard et sur l’ordinateur et qui devrait supprimer cet inconvénient. SO C I E T E SORT I R ARTS CINEMA M US I Q U E > Switel IPF800 VOYAG E www.pioneer.ch TECHNOLOGIE T R A N S P O RT www.sanyo.com [Katia] ¡ 47 GAM E S [Carlos Mühlig] Le tuner est plutôt facile à installer, facile à utiliser et fait classe sur le tableau de bord. Petit bémol néanmoins : le bouton du volume est trop petit. Mais c’est un détail ! BD Pour conclure, le Sanyo Xacti HD1 fait tout de suite bonne impression car on n’a pas du tout l’impression de se retrouver avec un appareil de type gadget entre les mains et c’est plutôt bien étant donné son prix élevé. Cela dit, Sanyo ne se montre pas avare en accessoires puisque l’appareil sera livré avec un ensemble complet incluant les câbles, une station d’accueil USB 2.0, un adaptateur pour se passer de la station, une télécommande ou encore une carte mémoire de 1Go ! Petit tour d’horizon de ses prestations techniques. Tout d’abord, pour que tout un chacun puisse écouter la musique stockée sur son lecteur MP3 tout en conduisant, le Pioneer DEH-30MP est muni d’une entrée AUX située à l’arrière de l’appareil. Pas très pratique me direz-vous d’aller brancher son appareil derrière la console de bord mais ça évite les fils qui pendent partout. Deuxième équipement à noter, le Easy Equalizer Plus offre, grâce à son égaliseur paramétrique trois bandes programmable intégré, une qualité sonore exceptionnelle adaptable à l’espace intérieur du véhicule. La rondeur du rendu sonore est garantie par un duplexeur de subwoofer intégré et deux sorties préamplificateur et un étage MOSFET de 4x50 Watts complètent le tout. [Selsa] www.switel.com LIVRES Le Xacti HD1 peut enregistrer des vidéos au format HD 720p mais il est aussi un appareil photo numérique plus classique avec une résolution de 5 méga pixels. Il enregistre les photos et aussi les vidéos sur une carte SD, laissant par la même occasion les cassettes au souvenir du passé. L’une des caractéristiques principales de cet appareil est son écran assez grand de 2.2’’ de diagonal avec affichage OLED au lieu du traditionnel LCD pour un visionnage optimal. L’écran s’articule dans tous les sens et peut se refermer contre l’appareil pour protéger la partie affichage lors du transport de l’appareil. L’appareil possède aussi un zoom optique puissant de 5x et une amplitude totale de 10x (ouverture maximale de F/3.5), qui peut dans certains cas servir pour filmer des objets de très loin. D’ailleurs, son utilisation reste très simple car tous les boutons se trouvent à l’arrière de l’appareil, afin de pouvoir entièrement le contrôler avec le pouce. Le son n’est pas en reste car le HD1 enregistre le son en stéréo en 48 kHz et en 16 bits. Normalement rien d’extraordinaire, mais le plus c’est que le constructeur l’a doté d’une prise pour connecter un micro externe ; à ma connaissance, Sanyo et Samsung sont les seuls constructeurs à fournir cette possibilité sur des caméscopes enregistrant sur disque dur ou carte mémoire. Quant à cette dernière, lorsque la capacité de mémoire disponible devient critique, il faudra penser à abandonner la HD car elle nécessite un espace de 1 Go pour 15 minutes environ de film, sachant que la même quantité de mémoire permet d’enregistrer 45 minutes environ de film à un standard classique. Le seul bémol de cette technologie c’est qu’il faut nécessairement une carte mémoire ‘grande vitesse’, avec un taux de transfert de 9 Mo/s minimum pour exploiter la HD. A l’heure où tous les jeunes se baladent avec un lecteur MP3 dans la poche ou autour du cou, quoi de plus logique que de pouvoir lire ce format aussi dans sa voiture ? C’est pour satisfaire les conducteurs de moins de vingt-cinq ans que Pioneer a conçu un tuner CD MP3 au design moderne, aux performances de qualité et au prix très intéressant. M A N GA Cette petite merveille a été présentée pour la première fois au salon CES de Las Vegas où l’appareil a conquis le public par son côté réduit et très léger mais surtout parce que c’est le premier appareil photo numérique-caméscope haute définition au monde. > Pioneer DEH-30MP AN I M E > Sanyo Xacti HD1 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA > Cinergy Hybrid T USB XS > Mio A701 et le Mio C710 Europe Pour vous qui aimez regarder la télévision et en particulier sur votre PC, qu’il soit portable ou de bureau, Terratec lance cette année une clef haute technologie qui vous permettra de regarder les chaînes gratuites de la TNT mais également les chaînes hertziennes sur votre ordinateur. Profitant des prochains départs en vacances, Mio Technology nous dévoile quelques compagnons GPS qui vont se révéler très efficaces dans n’importe quel pays. Dans un équipement réduit au strict minimum, la Cinergy Hybrid T USB XS devient votre compagnon TV en toute circonstance, grâce à son utilisation simplifiée. Ce concentré de design et de technologie peut vous suivre dans tous vos déplacements, car il suffit de raccorder cette clef au PC ou portable et d’utiliser l’antenne compacte fournie. Ensuite libre à vous de regarder la TV en toute tranquillité ou d’enregistrer vos programmes TV et TNT. En effet, plus qu’un simple adaptateur TV et TNT, cette clef vous permet d’enregistrer vos programmes favoris, de faire votre propre choix avec le guide électronique des programmes (EPG) qui vous aide à trouver rapidement votre émission favorite ou encore de créer votre propre vidéothèque en gravant l’intégralité de vos sélections sur DVD ou CD. ARTS Grâce aux différentes fonctionnalités proposées par ce petit appareil, vous êtes libres de voyager car Terratec vous ouvre les portes de la télévision ! Le Mio A701 (PDA + GPS + Phone) est le compagnon idéal pour ceux qui aiment les appareils discrets et efficaces à la fois. Avec un poids de 148gr. et une dimension de 57 x 107 x 18,8 mm, c’est un appareil qui se transporte très agréablement. Possédant une autonomie de 4 heures en conversation, 200 heures en standby, une mémoire RAM de 64 Mo, une mémoire ROM de 512 Mo, l’utilisation de différents programmes comme le Microsoft Office Data ou encore Microsoft Media Player est très aisée. A savoir qu’il est fourni avec une carte d’Europe qui vous permettra un meilleur voyage. Sinon pour les plus classiques, il existe aussi le Mio C710 Europe qui est livré avec le software Mio Map V3 ainsi que les cartes détaillées de pays européens sur la mémoire flash intégrée de 2048 Mo. La particularité de cet appareil est que vous pouvez l’utiliser comme kit mains-libres dans votre véhicule grâce à la technologie Bluetooth. Puis, vous serez aussi averti des bouchons ou des ralentissements sur les autoroutes à l’aide du module d’informations routières TMC intégré à ce GPS, gratuit et sans abonnement ! [Carlos Mühlig] [Carlos Mühlig] www.mio-tech.be TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E www.terratec.com ¡ L I V R ES BD GAM E S 48 > Cowon A2 Au premier abord, le dernier-né de Cowon avec ses 300 grammes paraît bien massif en main, et au deuxième abord aussi... Mais c’est peut-être là son unique défaut, car une fois allumé, ce ne seront que des étoiles plein les mirettes et des vibes plein les oreilles grâce à son écran de 10 cm de diagonal format 16/9 et à ses hauts-parleurs stéréos d’excellente qualité. Un vrai petit concentré de technologie ! Il ne sait pas faire le thé à la menthe ni les nouilles japonaises sauce teriyaki mais par contre il fait assez fort dans la reconnaissance des formats multimédia puisqu’il gère avec brio les MP3, WMA, OGG et WAV en audio, les DIVX, XVID, WMV9 et MPEG4 en vidéo et les JPEG, BMP ou encore les PNG en photos. Le système de navigation comporte une manette de direction et quatre boutons, et c’est tout ! Mais il se révèle assez intuitif et facile d’utilisation à l’usage. Aucun problème pour se balader dans les sous-menus et faire admirer sa collection de photos de vacances au Cap d’Agde à sa charmante voisine. Mais le point fort de cet appareil, c’est son petit côté enregistreur numérique. Enregistreur audio tout d’abord ; branchez-y n’importe quelle source audio et il l’encodera en MP3, avec un échantillonnage frisant les 200 Kbits. Outre les orgues de Barbarie non pris en charge, les lecteurs MP3 ou les chaînes HiFi ne lui poseront aucun problème. Même votre propre voix ne le contrariera pas puisque l’A2 possède un micro d’excellente facture et fait donc office de dictaphone de secours version grand luxe tout de même, option qui pourrait également vous sauver la mise avec un gramophone (c’est votre grand-mère qui va être contente...). Comme le Cowon possède également une radio, il eut été étonnant que cet enregistreur émérite ne sache pas s’en accommoder. La vidéo ne lui pose pas plus de problèmes que l’audio : vous pourrez non seulement transférer votre collection de Bruce Lee pour les visionner dans le train mais également enregistrer depuis de multiples sources vidéo (télévision, DVD, caméscope). L’A2 compte encore deux fonctionnalités bluffantes : la fonction alarme qui permet, comme sur un vrai magnétoscope, de programmer les émissions que l’on veut enregistrer, et la possibilité de faire des captures d’écran à la volée des films que vous êtes en train de regarder. Un vrai petit bijou qu’on vous dit ! A noter encore que la fonction tuner TV est intégrée mais pas encore disponible. Gageons qu’elle le sera prochainement et que l’A2 aura alors tout d’un grand ! AN I M E M A N GA [Selsa] www.cowon.ch GUNS N‘ ROSES + AVENGED SEVENFOLD only swiss show! WE 21. JUNE 2006 Hallenstadion Zurich S O C I E TE presents A Free & Virgin production in association with Good News SA 19. AUGUST 2006 Rohstofflager Zurich BINGO TOUR 2006 BELA B. Y LOS HELMSTEDT FR 22. SEPTEMBER 2006 Rohstofflager Zurich FREE & VIRGIN, ISHTAR MUSIC SARL AND GOOD NEWS PRODUCTION PRESENTS: PLACEBO FR 06. OKTOBER 2006 Hallenstadion Zurich M US I Q U E SO RT I R BODY COUNT FEAT. ICE-T THE UNHOLY ALLIANCE CHAPTER II CINEMA SLAYER IN FLAMES CHILDREN OF BODOM LAMB OF GOD THINE EYES BLEED MO 23. OCTOBER 2006 Eulachhalle Winterthur FARIN URLAUB RACING TEAM TU 07. NOVEMBER 2006 Volkshaus Zurich A RT S Hot! Hot! Hot! LACUNA COIL + SPECIAL GUESTS www.starticket.ch TECHNOLOGIE TR AN S P O RT www.ticketcorner.com GAM E S www.freeandvirgin.com BD TU 05. DECEMBER 2006 Hallenstadion Zurich LIVRES IRON MAIDEN WITH SPECIAL GUEST: TRIVIUM M A N GA FREE & VIRGIN GROUP AND GOOD NEWS PRODUCTIONS PRESENT: AN I M E WE 08. NOVEMBER 2006 Rohstofflager Zurich VOYAG E only swiss show! SO C I E T E SORT I R M US I Q U E Premier FPS sur la portable de Nintendo, il nous montre à quel point l’écran tactile peut améliorer la maniabilité. Le stylet permet de regarder alentour ou de cibler un ennemi ; si ce n’est pas encore aussi précis qu’avec une souris, ça s’en approche drôlement. Alors que l’écran du haut affiche l’action, celui du bas est un panneau de contrôle par lequel on choisit son arme. Grande nouveauté pour la franchise Metroid : la présence d’un multiplayer digne de ce nom après de timides essais sur la Gamecube. On peut jouer à 4 sans fil ainsi qu’en ligne, ce qui donne un second souffle au titre après avoir fini le mode solo un peu trop linéaire. Graphiquement, on a la preuve qu’il est possible d’avoir de la belle 3D sur DS. L’ambiance y est et malgré quelques défauts, Metroid Prime Hunters est un titre à côté duquel il ne faut pas passer. Arrivant assez tard sur Nintendo DS et surtout après un excellent Meteos, Tetris se devait de proposer des challenges différents et excitants. Et force est de constater que le pari est réussi. Un univers sympa avec plein de clins d’œil aux personnages culte de la firme Nintendo. Des modes de jeu très diversifiés qui vont du simple mode ‘Standard’ connu de tous à des modes multijoueurs (avec connection Wi-Fi) ou contre le CPU. On trouve aussi un mode ‘Pousser’ qui déplace les blocs empilés dans le camp de l’adversaire à chaque fois qu’on arrive à compléter deux lignes en même temps, un mode ‘Toucher’ avec le stylet, un mode ‘Puzzle’, un mode ‘Attraper’ ou le plus intéressant avec le mode ‘Mission’ où vous devrez finir vos lignes avec certaines pièces uniquement. Tetris réussit le pari difficile de faire du neuf avec de l’ancien et réussit à reprendre la première marche du podium des jeux de réflexion. GENRE : FPS ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Nintendo TESTÉ SUR : Nintendo DS GENRE : Réflexion ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Nintendo TESTÉ SUR : Nintendo DS [Ashtom] [Indy] www.metroidhunters.com www.tetrisds.com > Megaman Powered Up > Syphon Filter: Dark Mirror Suite au remake de Megaman X sur la Super Nintendo, c’est au tour du remake du premier opus de la NES d’avoir droit à son lifting sur PSP. Donc, historiquement parlant, il s’agit du tout premier Megaman mais c’est le deuxième à sortir sur la console PSP. Vous avez compris ? Jouer les sauveurs du monde n’est pas de tout repos et voici un jeu d’action qui nous le prouve à nouveau. Gabe Logan est un émérite agent du gouvernement. Lors d’une mission en Alaska, il découvre ce qui ressemble bien à un projet secret d’armement appelé Dark Mirror. Vous devez alors pénétrer le territoire ennemi pour y déterrer des informations. Mais la Section Rouge se trouve sans cesse sur votre chemin, recherchant probablement la même chose que vous. Jouant tantôt avec Logan, tantôt avec sa partenaire Lian Xing, il faudra aussi guider et protéger d’autres personnages pour qu’ils vous filent un coup de main par la suite. Un arsenal impressionnant est à disposition : lunettes infrarouge, fusils d’assaut et pistolets silencieux etc. Le scénario, sur 23 niveaux, est un peu décousu et n’est qu’un prétexte aux explosives scènes d’action. La maniabilité un peu obscure au début devient ensuite très intuitive. Rajoutez à cela des décors tout en détails, une musique soignée, un mode multijoueur en ligne, une IA tout à fait honorable et vous obtenez un jeu trépidant dont il est difficile de décrocher ! GAM E S TECHNOLOGIE TR A N S P O RT VOYAG E Présent lors du lancement de la DS sous la forme d’une démo technique, Metroid Prime Hunters arrive enfin dans sa version finale. Incarnant l’éternelle Samus Aran, chasseuse de prime de son état, vous interceptez un message de source inconnue révélant la présence dans un endroit reculé de la galaxie d’un objet conférant une puissance formidable. CINEMA > Tetris DS ARTS > Metroid Prime Hunters ƒ L I V R ES BD 50 Il y a quand même un peu d’abus de la part de Capcom à profiter de notre nostalgie pour ce jeu vidéo original. Car au final, le remake en question ne propose rien de surprenant si ce n’est une reprise esthétique et audacieuse de retourner combattre Ice Man, Cut Man ou encore Fire Man et de finir par ce bon vieux Docteur Willy. Quoi qu’il en soit, ce jeu se veut accessible au plus grand nombre grâce à sa difficulté paramétrable à n’importe quel moment du jeu. Le mode facile est ainsi une véritable ballade de santé et si vous n’avez pas les nerfs assez solides, évitez de jouer à la version originale, qui, disons-le franchement, est juste d’une difficulté ahurissante. A noter l’apparition de deux nouveaux boss qui viennent s’ajouter aux huit déjà présents ce qui monte le total de niveaux à 10, sans compter les 4 niveaux finaux de la forteresse du Dr Willy. Bref, niveau durée de vie ce Megaman reste correct ! GENRE : Action ÉDITEUR : Capcom DÉVELOPPEUR : Capcom TESTÉ SUR : PSP Qui ne connaît pas ou n’a jamais entendu parler du classique des classiques des jeux vidéo, soit Tetris ? Difficile d’avoir échappé jusqu’à présent à ce jeu culte ainsi qu’aux nombreux dérivés que celui-ci a engendrés. GENRE : Action / aventure ÉDITEUR : Sony Computer Entertainment America DÉVELOPPEUR : Sony Computer Entertainment America TESTÉ SUR : PSP [Ashtom] www.us.playstation.com/PSP/Games/UCUS-98641/OGS [Carlos Mühlig] AN I M E M A N GA www.capcom.com > CONCOURS ‘MegaMan Powered Up’ > CONCOURS ‘MegaMan Maverick Hunter X’ Gagne des jeux ‘MegaMan Powered Up’ sur PSP en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des jeux ‘MegaMan Maverick Hunter X’ sur PSP en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à ABC Software (réservé aux abonnés) Merci à ABC Software SO C I E T E Qui aurait cru qu’un jour on verrait un mélange des genres aussi peu conventionnel ? Se revendiquant à la fois un flipper et un jeu de stratégie guerrière, Odama détonne par son originalité. Dépeignant des combats dans un Japon médiéval, il met en scène une boule aux pouvoirs magiques permettant de donner la victoire à celui qui la maîtrisera. Mais cela n’est pas donné à tout le monde : en plus de frapper la boule avec les flippers pour dégommer les ennemis et ramasser les bonus, il faut aussi guider ses hommes à l’aide du micro fourni avec le jeu afin qu’ils escortent la cloche Nin-ten jusqu’en haut de l’écran. Les ordres sont bien compris et le contrôle à la manette est bien pensé mais gérer ces deux aspects du gameplay devient vite compliqué et seuls les acharnés parviendront à y trouver du plaisir. Surtout que côté graphisme ce n’est pas non plus du grand art même si finalement ce n’est pas l’objectif d’un tel jeu. Il se dégage toutefois une ambiance fun et sympathique au fil des parties. L’absurdité de la situation et les commentaires de certains de vos soldats les plus culottés ajoutent un peu de folie à ce titre qui en a bien besoin pour espérer séduire le joueur lambda. ARTS GENRE : Flipper stratégique ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : Vivarium TESTÉ SUR : Gamecube [Ashtom] Les développeurs de Super Monkey Ball Adventure, prévu pour la mi-juin 2006, ont fait prendre à cette franchise populaire un virage à 180° en comparaison avec les versions précédentes. L’idée est de sortir Aiai et sa bande de copains d’un jeu 100% énigmes pour les plonger dans un jeu d’aventure. > Top Spin 2 Plus beau, plus fluide, plus de joueurs professionnels du circuit (24 en tout, dont notre Federer fédéral), plus de possibilités, pour une fois cette accumulation de superlatifs ne cache pas un game-play bancal. La partie en solitaire est bien réalisée et vous devrez assumer vos choix, depuis la création détaillée de son physique jusqu’aux finales des plus grands tournois de la planète. Et le chemin est long puisque vous débuterez à la deux-centième place du classement ! Mais le jeu prend toute sa saveur en groupe. A vous les tournois effrénés : jusqu’à quatre personnes peuvent se présenter sur le court. Les nombreuses possibilités de coups rendent le jeu très réactif et peu répétitif. Les mouvements des joueurs sont des plus réalistes, les éclairages enfin crédibles, bref on s’y croit vraiment. Les capacités de la console sont bien exploitées. Quand on ajoute le système Xbox live il devient alors possible de se faire un petit match à tout moment. Votre adversaire vous lâchera un amorti croisé dont vous connaissez la parade, un puissant retour lifté vers la gauche qui encadre la ligne... Jeu, set et match, Miss Sharapova ! GENRE : Plates-formes/Aventure ÉDITEUR : Sega DÉVELOPPEUR : Traveller’s Tales TESTÉ SUR : PS2 EXISTE AUSSI SUR : PSP et Gamecube GENRE : Sport ÉDITEUR : Take 2 DÉVELOPPEUR : Indie Built TESTÉ SUR : Xbox 360 EXISTE AUSSI SUR : Game Boy Advance et Nintendo DS [Andrek] www.segafrance.fr/fr/Game/271.html ƒ 51 LIVRES Il s’avère que les cinq royaumes Monkey sont en pleine confusion. Certains singes se livrent à un sombre trafic instaurant un climat de peur et surtout divisant les territoires. Vous devez donc aider Aiai à secourir ses congénères et résoudre des énigmes à travers soixante quêtes, plus une cinquantaine de casse-tête et de personnages à rencontrer. Le tout à travers les cinq royaumes que comprend cet univers. Quant à la maniabilité, elle est simple à maîtriser, sans compter le vaste choix de mouvements : s’accrocher aux murs, rebondir, planer, glisser, porter des coups et même devenir invisible. Graphiquement, ce n’est pas une révolution comparé à la version précédente sortie sur PS2, mais le fun que procure ce jeu compense largement ce détail. GAM E S > Super Monkey Ball Adventure BD www.easports2006fifaworldcup.com TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E http://odama.nintendo.com [Lucien] [Etienne K.] www.topspin2.com > CONCOURS ‘Street Fighter Alpha 3 Max’ Gagne des jeux ‘Street Fighter Alpha 3 Max’ sur PSP en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à ABC Software M A N GA GENRE : Sport ÉDITEUR : Electronics Arts DÉVELOPPEUR : EA Sports TESTÉ SUR : PS2 EXISTE AUSSI SUR : Xbox 360 et PC AN I M E Comme tous les FIFA, ce titre est orienté en direction de l’arcade plutôt que de la simulation. La prise en main est très rapide et même un néophyte se trouve vite capable de faire tout ce dont il rêve en secret. Le graphisme et l’animation sont de qualité et le connaisseur reconnaît du premier coup d’œil les footballeurs. L’ambiance sonore est dynamique et les commentaires intéressants. Ce jeu est trop court tout seul mais parfait entre amis ! SORT I R Toujours à l’affût d’un juteux filon, EA propose une version spéciale de son jeu de football annuel, aux couleurs de la Coupe du Monde de Football, qui a lieu en Allemagne (si vous n’êtes pas au courant, c’est que vous vivez dans votre frigidaire). EA propose deux modes de jeu inédits qui ne figuraient pas sur FIFA 06 sorti en septembre et de nouvelles équipes nationales, portant à 126 les équipes jouables. Le mode ‘Coupe du Monde’ a pour objectif de faire traverser à son équipe favorite les qualifications puis de tenter de décrocher la Coupe du Monde. Le mode ‘Défi Mondial’ permet de revivre des grands moments de l’histoire du football et de débloquer d’anciens joueurs légendaires. M US I Q U E > Odama CINEMA > Fifa World Cup 2006 AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S ƒ 52 TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E AR T S CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E GENRE : FPS ÉDITEUR : Ubisoft DÉVELOPPEUR : Bethesda Softworks TESTÉ SUR : PC GENRE : Aventure ÉDITEUR : Nobilis DÉVELOPPEUR : Kheops Studio TESTÉ SUR : PC [Ashtom] [Andrek] www.callofcthulhu.com www.secrets-of-da-vinci.fr > Emergency 4 > City Life GENRE : Stratégie temps réel ÉDITEUR : Take Two Interactive DÉVELOPPEUR : Sixteen Tons Entertainment TESTÉ SUR : PC AR T S VOYAG E [Ashtom] [Ashtom] www.emergency4.fr ƒ 53 LIVRES GENRE : Simulation ÉDITEUR : Focus Home Interactive DÉVELOPPEUR : Monte Cristo Games TESTÉ SUR : PC TECHNOLOGIE T R A N S P O RT En effet, il s’agira de créer sa ville tout en respectant le mode de vie de ses citoyens. Avec 6 niveaux de classe sociale (les élites, les cols blancs, les bobos, les alters, les cols bleus et les démunis), il vous faudra organiser tout ce beau monde afin d’empêcher les conflits entre les cultures incompatibles, prévoir suffisamment de gens d’une certaine classe pour éviter la pénurie de personnel ainsi que garantir l’ascension sociale de vos citoyens. Les graphismes font preuve d’un niveau de détail très poussé. Il est même possible de zoomer au maximum et de visiter sa ville comme si vous y étiez. Les musiques, habituellement d’ascenseur, ont dans City Life un peu plus de personnalité ce qui n’est pas pour déplaire. Voilà un city builder au concept frais et original comme on en attendait depuis longtemps. GAM E S Aux premiers abords, City Life est une resucée de Sim City comme on en voit tous les jours. Détrompez-vous ! Ce jeu offre quelque chose de nouveau qui redonne un beau coup de fouet au genre. Oubliez les canalisations et autres lignes électriques, City Life pousse l’urbanisme à un autre niveau, plus social celui-ci. BD Qui n’a pas voulu être pompier, policier ou médecin dans sa jeunesse ? Maintenant, grâce à Emergency 4, vous pouvez être tout ça à la fois et sans bouger de votre chaise. Dans la peau d’un chef d’intervention, le joueur doit coordonner les différentes forces de sécurité de sa ville pour la protéger des flammes et de la criminalité et pour garder ses concitoyens en bonne santé. Le mode de jeu principal propose des situations variées : un accident de chantier, un incendie dans un entrepôt ou encore une prise d’otage. Entre chaque mission, une séquence d’interventions mineures permet de gagner des crédits pour améliorer les effectifs des forces d’intervention. De très bonne facture, Emergency 4 possède des graphismes très réalistes malgré quelques bugs d’affichage. L’immersion immédiate retransmet toute la tension et le stress inhérents aux situations de désastre. Un mode multijoueurs offre la possibilité de coopérer avec des amis pour résoudre une crise. Il est même prévu de quoi personnaliser le jeu avec de nouvelles missions. Bien que son packaging ne soit pas très attirant, Emergency 4 est en fait une très bonne surprise qui vous tiendra en haleine de bonnes heures. SO C I E T E Au cœur de la renaissance, vous incarnez Valdo, un jeune et ambitieux apprenti récemment renvoyé par le disciple du défunt Léonard de Vinci. Pour se venger, il décide alors de partir à la recherche d’un manuscrit du génie pour le compte d’un mystérieux commanditaire. Pour arriver à vos fins, vous allez devoir, à travers quatorze chapitres de l’aventure, parcourir le Château du Clos dans les moindres recoins, résoudre des dizaines d’énigmes ainsi que remettre en état certaines inventions du génie. Graphiquement, la modélisation photoréaliste de la dernière demeure de Léonard De Vinci est bien réussie. De plus, la prise en main est très simple. Le jeu est basé sur le système ‘point and click’. Lorsque l’on survole une zone avec le pointeur de la souris et qu’une action est possible, le curseur change d’aspect pour permettre de se déplacer, de ramasser ou d’utiliser quelque chose, etc. Cette production 100% française nous offre un scénario original qui, selon vos relations avec les personnages ainsi qu’en fonction des bonnes ou mauvaises actions effectuées, pourra connaître plusieurs dénouements différents. le manuscrit interdit SORT I R La mythologie de Lovecraft en a fait fantasmer plus d’un et à présent le cauchemar est palpable dans cette nouvelle adaptation. Jack Walters est un jeune détective qui, fort de ses récents succès, trouve sur sa route une secte inquiétante, adoratrice de dieux aquatiques, qui va l’emmener de l’autre côté du rationnel. Alternant judicieusement les phases d’enquête et d’action, DCotE propose une expérience de jeu intense : on est tendu et prêt à sursauter au moindre bruit suspect ; parfois on transpire et parfois on souffle de soulagement. La maniabilité du perso n’est pas toujours idéale et il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour passer certains chapitres critiques. Les situations de stress diminueront la santé mentale du personnage et les symptômes de folie seront alors visibles à l’écran de même que les blessures entraveront la mobilité du détective. L’ambiance du jeu est prenante avec ses décors sombres et quelques astuces de mise en scène du plus bel effet. On pourrait sûrement attendre mieux à notre époque mais finalement les graphismes et la bande son remplissent correctement leur rôle. Voilà un jeu qui devrait satisfaire les joueurs en manque d’émotions. Dark Corners Of The Earth M US I Q U E > The Secrets Of Da Vinci CINEMA > Call Of Cthulhu > CONCOURS ‘Call Of Cthulhu’ > CONCOURS ‘Emergency 4’ Gagne des jeux ‘Call Of Cthulhu’ pour PC en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des jeux ‘Emergency 4’ pour PC en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Ubisoft Merci à Gamecity AN I M E M A N GA www.citylife-lejeu.com SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA > Marc Riou De nombreux auteurs étaient présents au salon du livre de Genève 2006, dont Serge Pellé, un dessinateur qui a plusieurs cordes à son arc : la BD bien sûr, mais aussi l’animation, le design de décors ou de meubles. Des activités où sa faculté pour créer des choses non seulement belles mais aussi fonctionnelles peut s’exprimer, comme on le voit dans les décors et vaisseaux d’‘Orbital’, son dernier projet. On continue avec le dessinateur de la très glauque et très réussie série ‘Seed’, qui nous parle de sa vraie passion pour le dessin et des influences très modernes sur son travail. Ce qui frappe tout de suite dans ton dessin, c’est un style comics, avec des grands aplats de noir et un trait ‘épais’, assez peu commun chez les dessinateurs européens. > En effet et je le revendique à fond. Ma culture de dessin c’est le comics avant tout, avec des auteurs légendaires comme Milton Canif ou Will Eisner. En dehors de ça, où puises-tu pour ton travail, qu’est-ce qui t’intéresse ? > Le manga aussi, j’en lis beaucoup, principalement ‘Coq de combat’ dont l’univers très dur et l’anti-héros charismatique me touchent beaucoup, mais aussi l’œuvre de Tezuka qui est un mangaka hors normes. Je suis aussi très intéressé par le cinéma de genre, je suis un boulimique de cinéma. Cela se ressent dans le cadrage de ‘Seed’… > Cela vient beaucoup de Cruz, le scénariste, il pense la BD plan par plan, avec les dialogues bien définis pour chaque case. Il voudrait d’ailleurs s’attaquer au cinéma… Et comment se passe la collaboration avec un scénariste à l’autre bout du monde ? > Vu qu’il habite aux Etats-Unis, c’est l’éditeur qui nous a mis en rapport. On ne s’est jamais rencontré, mais le tête-à-tête ne me manque pas. Je respecte son travail en faisant une adaptation quasiment sans retoucher ses points de vue, et de mon côté, j’ai une grande liberté. On a la même approche. GAM E S VOYAG E Vu ton parcours, tu ne sembles pas être rentré facilement dans la BD ? > J’ai commencé par travailler dans le graphisme publicitaire et je me suis tourné vers la BD plus tard et petit à petit, parce qu’être maquettiste publicitaire devenait laborieux pour moi. En 93, j’ai commencé par des albums de commande chez Vents d’Ouest avec Mosdi, ce qui m’a permis de me former. Ensuite j’ai commencé une série (‘Le grand chambardement’, sous le pseudo de Torgnoll) chez un éditeur qui a malheureusement coulé, et je me suis tourné vers l’animation (story-board et pré-design pour des séries TV), ainsi que la création de décors de théâtre et de meubles (des bibliothèques uniques pour BD-philes). Je rencontre Brunschwig en 2004, qui me propose pour ‘Orbital’ : le projet m’a plu et je me suis lancé. TECHNOLOGIE T R A N S P O RT ARTS > Pellé BD ( L I V R ES 54 Comment se passe le travail avec Runberg, le scénariste ? > C’est curieux mais on n’a pas eu tant d’échanges que ça, on a dû se voir dix heures maximum. On s’est très bien entendu, son scénario était très clair, donc pas besoin de trop se prendre la tête. J’ai une grande liberté pour le dessin, et j’apporte aussi des idées dans les concepts : le design de Mezoke (l’héroïne), les techniques d’attaque de leur vaisseau, le Névronome… En parlant de Mezoke, le fait qu’elle soit une alien noire n’est pas un hasard ? > Non, évidemment. La xénophobie et le refus de l’altérité sont des thèmes abordés dans ‘Orbital’. En plus, je trouvais le contraste intéressant avec les pastels des décors. D’ailleurs ce projet me plaît bien car c’est de la SF dure, assez noire, et je trouve que ça change du reste. Ton style de dessin a une légère parenté avec Gimenez et Bilal, non ? > Bilal est un des auteurs que j’admire, c’est vrai, et on peut aussi dire que la palette de couleurs utilisée est voisine de celle de ‘La caste des Méta Barons’. On peut aussi voir une parenté avec ‘Valérian’… Tu as d’autres projets en tête ? > Maintenant que j’ai bien apprivoisé le médium BD, j’ai envie d’aller dans un graphisme plus épuré, plus poétique, pour un projet complètement différent. J’ai un univers onirique à la Philémon en potentiel, il faudra juste que je sache le vendre. Pour les dessins des masques, tu t’es inspiré de ceux de certaines régions du globe ? > Etonnamment, je suis parti de rien, ça venait surtout de mes anciens croquis. En fait j’utilise très peu de documentation, c’est plutôt l’image rémanente de tout ce que je vois/lis qui ressort. On retrouve un peu des lignes des tatouages des tribus de Nouvelle-Zélande, les dents recourbées des statues indonésiennes... c’est un patchwork. Comment se présente la suite ? > ‘Seed’ est prévu en trois tomes, la fin sortira d’ici un an. Ensuite je voudrais partir sur un projet personnel, y compris le scénario, travailler sur une idée libertaire dans un cadre d’horreur. Un peu comme Romero qui avait critiqué le consumérisme avec ses films de zombies. Mais cela prend du temps et il faudrait que je le prenne... Tu es plutôt dessin ou scénario alors ? > C’est la magie du dessin qui me motive, j’aimerais aussi faire des bouquins d’illustration. Mais pas de la peinture, qui est un autre processus, plus long, assez éloigné de la simplicité et l’immédiateté que je recherche pour mon travail. [Yamine Guettari] AN I M E M A N GA [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Orbital’ > CONCOURS ‘Seed’ Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Orbital’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 2 de ‘Seed’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à SO C I E T E Tu n’es pas spécialisé en droit financier et pourtant ‘Section financière’ tourne autour de ça… > En fait le droit de la presse ouvre aussi sur ce genre de domaines… La justice en général et la délinquance financière en particulier sont un monde qui fascine. Et puis je n’hésite pas à ressortir mes vieux bouquins pour ne pas dire de bêtises. Quelles sont tes influences ? > Elles sont multiples : le mouvement pop art et le monde cinématographique entre autres. Le cinéma de Fellini et l’univers de Pinocchio ont inspiré Zombini, le monde de ‘Freaks’ avec la scène culte de ‘la monstrueuse parade’ a pu inspirer la scène du cirque. Il y a aussi bien sûr le cinéma de Tim Burton, comment y rester insensible ? En BD, il y a bien entendu les grands classiques comme Franklin. Dans ‘Section financière’ penses-tu refléter une certaine réalité ? > Cette BD est avant tout une BD d’action, traitée sous un angle judiciaire. Il n’y a pas de volonté de faire la morale au FMI, bien au contraire. Par la suite, il y a d’ailleurs, en plus d’une dimension surnaturelle qui va s’affirmer, un brouillage des pistes qui va montrer que les ‘méchants’ sont difficiles à distinguer des ‘gentils’. J’aime beaucoup avoir une approche non-manichéenne des choses, je veux faire passer ça dans mes scénarios : le monde est complexe et il faut se méfier des idées trop bien ancrées. Comment s’est passés votre collaboration sur ‘Karma’ et votre travail avec le scénariste ? > J’ai d’abord soumis mon univers à l’éditeur et celui-ci m’a demandé d’aller plus loin. L’idée était de réaliser une série mêlant poésie, aventure et émotion. Tous ces aspects n’étaient pas retranscrits avec le premier scénariste, mais Janssens (l’actuel scénariste) m’a permis de tous les inclure. Le travail avec le scénariste peut être parfois un peu difficile car il est lui-même dessinateur et il dessine en écrivant son scénario, il ne voit donc pas forcément les choses de la même manière que moi. Quels sont tes projets ? > Je suis pour l’instant à 100% sur un projet de one-shot de 130 pages top secret qui sortira en novembre. Le tome 2 de ‘Section financière’ sortira en janvier prochain (le nombre total de tomes n’est pas fixé) et je peux d’ores et déjà dire que ‘L’Ordre de Cicéron’ se finira en quatre tomes. Comment va évoluer la série ? > ‘Karma’ en est actuellement à son tome 2 sur 5. Je souhaiterais éventuellement une adaptation animée, même si le sujet n’est pas forcément politiquement correct. Dans ‘Karma’, il ne s’agit d’ailleurs pas d’une critique, mais plutôt de dire que chaque personnage contient une part de lumière et une part d’obscurité. D’ailleurs dans la suite de la série il n’y aura pas forcément des anges, j’aimerais plus développer d’autres thèmes comme Outrelieu. M US I Q U E SORT I R Peux-tu présenter un peu ton parcours ? > J’ai suivi une formation à l’Académie des beaux-arts en Belgique, où j’étudiais surtout la peinture et l’illustration, même si je ne suivais pas forcément les cours avec assiduité. J’ai commencé la BD dans les années 80 avec des publications pour le journal Spirou où je réalisais des histoires courtes. CINEMA Ton parcours est pour le moins atypique, non ? > En effet j’ai commencé par des études d’avocat que j’ai terminées à 23 ans. Je suis rentré tout de suite dans le cabinet de Maître Kiejman (nda : un célèbre avocat français spécialisé dans les droits de l’homme et le droit de la presse). Depuis 1992 je suis avocat de Charlie Hebdo et défends le journal entre autres contre les attaques d’associations religieuses intégristes (nda : Charlie Hebdo a été attaqué en justice pour avoir publié les caricatures de Mahomet). Je suis resté sept ans dans le cabinet avant de me mettre à mon compte. L’envie d’écrire des scénarios de BD m’a toujours démangé. Je m’y suis donc mis en autodidacte en parallèle de mon travail, en bouquinant et en écrivant mes premiers essais que j’ai envoyés aux éditeurs sans succès. C’est là qu’Eringel me prend sous son aile et m’ouvre des portes. Après un dîner avec un directeur de Glénat c’est le déclic : il me conseille de m’éloigner de mes histoires de SF pour parler de mon domaine, de ce que je connais. Le succès est alors aussi inattendu qu’immédiat ! ARTS Peut-on être à la fois avocat et scénariste de BD ? ‘Bien sûr, mais ça demande de l’organisation !’ vous dira Richard Malka. Premier scénario et premier coup de maître avec ‘L’Ordre de Cicéron’, le brillant Malka ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. VOYAG E Artiste aux influences multiples, Fabrizio Borrini nous présente l’œuvre dont il est le dessinateur, ‘Karma’, où le lecteur assiste avec bonheur aux tribulations d’un petit diable dans un univers où les monstres ne sont peut-être pas si monstrueux et les anges peut-être pas aussi angéliques que ça… TECHNOLOGIE T R A N S P O RT > Malka GAM E S > Fabrizio Borrini [Yamine Guettari] BD ( 55 LIVRES En lisant ‘Karma’, je me suis rendu compte que la série semble à destination des enfants mais qu’en réalité, elle vise plutôt un public adulte ? > Oui, c’est vrai que la couverture peut créer une certaine confusion. Mais aujourd’hui, les enfants comprennent beaucoup de choses, notamment du fait de lectures comme ‘Harry Potter’. En réalité, ‘Karma’ est tout public, mais il est vrai, pas forcément pour les enfants. > CONCOURS ‘Section fi nancière’ Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Karma’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Section financière’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à AN I M E > CONCOURS ‘Karma’ M A N GA [Jeoffrey Rambinintsoa] SO C I E T E > Une aventure rocambolesque de… Attila le Fléau de Dieu SORT I R Armoire à glace patibulaire, armé jusqu’aux dents et spécialiste du couteau XXL, Mack, alias Clownface, est un tueur à gages, une pointure. Alors qu’il gère tranquillement ses contrats, il voit débouler dans ses affaires sa fille Panda. Signes particuliers : colérique, immature, lunatique, armée, dangereuse et... diablement mignonne ! Elle veut épauler papa dans son business, et il n’est bien entendu pas d’accord, du moins au début. Suivront des mésaventures dignes des meilleurs Tarantino : généreuses fusillades, grosses explosions, et bien sûr des méchants folkloriques. Jason Pearson signe ici une de ses meilleures œuvres. Le dessin est percutant et nerveux, le scénario est béton, l’histoire est sans concession, baignant dans l’hémoglobine et l’humour noir. Un régal ! [Rachid Guettari] CINEMA M US I Q U E Après Freud et Van Gogh, le prolifique Larcenet s’attaque à Attila, descendant la figure historique de son piédestal en la passant à la moulinette de son humour décalé. Car ce n’est pas le conquérant sanguinaire que l’on va découvrir, mais l’homme en proie à la dépression. Car après avoir conquis le monde, il se trouve sans but et perd le goût de vivre. Il se tourne donc vers Dieu pour le défier, mais le Très Haut ne l’entend pas de cette oreille et le prie de réfléchir à sa vie, plutôt que de chercher la bagarre stérile. Une troisième aventure plus philosophique, dont Larcenet a confié le dessin à Casanave, qui a un style proche mais subtilement différent du scénariste. On rit et on médite aussi, avec cette BD ludique et intelligente. [Yamine Guettari] > Servitude, T.1 : le chant d’Anorœr ARTS > Orbital, T.1 : Cicatrices Pellé / Runberg Dupuis David / Bourgier Soleil GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E Difficile de se faire remarquer parmi les nombreuses BD de SF, c’est pourtant la gageure que réussit ce premier tome d’Orbital. Dans un futur très lointain, Caleb, jeune terrien, va former un binôme de choc avec Mézoké une (un ?) alien Sanjarr, au sein de l’ODI. Ce sont les premiers de leur race à être admis au sein de cette prestigieuse organisation chargée de préserver la paix galactique, et c’est tout un symbole car les humains ont livré une guerre sans merci aux Sanjarrs. Pour leur première mission, ils partent pour Senestam où un groupe d’exilés humains exploite illégalement une mine Jävlode. L’univers géopolitiquement complexe est fort bien construit, et Pellé a su mettre avec inventivité en dessins cet univers dur et assez glauque, en privilégiant les pastels. [Yamine Guettari] BD L I V R ES 56 M A N GA Jason Pearson Delcourt Larcenet / Casanave Dargaud ( AN I M E > Body Bag, T.1 : Bonne fête, Papa ! Qu’est-ce qui distingue ‘Servitude’ de la masse de BD d’héroïc-fantasy qui inondent les rayons ? Tout d’abord un dessin réaliste expressif, dans des tons sépias qui illustrent bien cet univers crépusculaire, donnant toute sa puissance dans une saisissante double page montrant le face à face entre un guerrier et un splendide dragon. Ensuite, le scénario, sans être très original, crée un monde intéressant, dans lequel une dynastie vieillissante de puissants rois voit son royaume confronté à de vieux ennemis, les Drekkars (dont l’apparence est inspirée avec goût des samouraïs). Kiriel, un fidèle guerrier récemment anobli, va tenter de venger la mort de sa compagne, la fille du Roi, et de démêler le complot qui menace le Royaume des Fils de la Terre. Une série à suivre. [Yamine Guettari] > La tranchée, T.1 : Sauveur > Sur les traces de Dracula : Vlad l’Empaleur Adam / Cady / Marchetti Vents d’Ouest Hermann / Yves H. Casterman 1917, une tranchée à la limite du front, l’horreur de la guerre, les barrages d’artillerie qui réduisent tout en miette, les gaz qui tuent silencieusement dans d’atroces souffrances, la boue, le sang, la merde... Le lieutenant Sauveur porte un message à l’étatmajor et tombe au détour d’une tranchée sur un cadavre poignardé par une baïonnette française, le soldat Eugène Méat. C’est tout frais et les coupables potentiels sont légion : une poignée de coriaces qui en ont vu de durs et qui avaient tous une bonne raison de le liquider entourent le corps. Sauveur décide de mener l’enquête par principe, mais sans doute aussi pour oublier un moment la guerre. Une superbe BD âpre, au dessin tranchant et expressif, qui crée une ambiance plombée grâce à ses couleurs brunâtres. [Yamine Guettari] L’Histoire, à peine romancée, est souvent bien plus palpitante que la fiction. C’est le cas de ce récit des aventures de Vlad Dracul, dit Dracula (le Dragon), souverain de Valachie, état pris entre le marteau de l’Empire Ottoman et l’enclume du Royaume de Hongrie. Exilé comme otage dès son plus jeune âge à Constantinople, contraint de s’allier avec la Sublime Porte pour récupérer ses terres, il décida d’utiliser la cruauté la plus extrême pour asseoir son règne. Important le supplice du pal pour marquer les esprits, il n’hésita pas à empaler plus de vingt mille valaques, ralliés à son petit frère Radu, et soldats turcs, ce qui fit rebrousser chemin au corps expéditionnaire du Sultan venu le renverser. Une reconstitution fidèle, soignée et instructive. [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Attila le Hun’ > CONCOURS ‘Servitude’ Gagne un exemplaire de ‘Attila le Hun, le Fléau de Dieu’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Servitude’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à Fnac Rive Fnac Lausanne Fnac Fribourg Centre commercial Av. Louis Casaï 27 Genève 16, rue de Rive Genève Place Bel-Air Lausanne Centre commercial Av. de la Gare 10 Fribourg S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E AN I M E Fnac Balexert M A N GA LIVRES BD GAM E S TECHNOLOGIE TR AN S P O RT VOYAG E A RT S Découvrez, dans ce recueil de nouvelles fantastiques, les douze lauréats du concours Révélation Fnac Littérature 2006 CINEMA A la Fnac, Les jeunes talents se découvrent SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TECHNOLOGIE T R A N S P O RT GAM E S BD L I V R ES ® > Pierre Grimbert Jeune et brillant auteur de fantasy, Pierre Grimbert est souvent comparé au couple Eddings, c’est pas peu dire ! Surtout connu pour son fascinant cycle ‘Le secret de Ji’, il a décidé d’y donner une suite avec ‘Les enfants de Ji’, dont le cinquième et dernier tome est prévu pour juin 2006. Comment êtes-vous arrivé à l’écriture ? > J’ai plutôt l’impression que c’est l’écriture qui est venue à moi… C’était la suite inévitable d’une passion pour le livre, qui remonte à l’enfance. Ainsi, après un bac scientifique, je me suis orienté vers des études supérieures de gestion de bibliothèque, pour exercer cette fonction pendant un an et demi. Puis j’ai repris des études avec le désir de devenir libraire, mais c’est finalement la partie ‘fabrication du livre’ du programme qui m’a fasciné… Je suis ainsi devenu maquettiste PAO, pendant de (trop) longues années. Parallèlement à cela, je m’essayais à l’écriture de BD, mais sans aboutissement, faute de partenariat avec un dessinateur. Et ce n’est qu’à vingt-cinq ans que je me suis vraiment attelé à la rédaction d’un roman. J’ai poursuivi une double activité pendant un peu plus de deux ans, pour finalement me consacrer entièrement à l’écriture, depuis début 98. À ce jour, j’ai signé une vingtaine de titres. Quels sont les auteurs de fantasy qui vous influencent ? > Eh bien, je ne lis plus du tout de fantasy (sauf dans le cadre de mon travail d’éditeur), aussi ne puis-je parler que d’anciennes lectures. J’ai une grande admiration pour Jack Vance, Fritz Leiber, M. Moorcock, et Ursula Le Guin, pour en citer quelques-uns. Mais les critiques comparent plus volontiers mon style avec celui du couple Eddings, alors, pourquoi pas ? La référence est plus que plaisante. Je devance une autre question : pourquoi ne plus lire de fantasy ? Pas par lassitude du genre, en tout cas. J’ai simplement trop peur de prendre une grande claque d’humilité, en découvrant des textes superbes qui me pousseraient à penser : ‘Comment oserais-je encore écrire après avoir lu ça ?’ Je redoute aussi d’être émerveillé par des idées magnifiques, que, du coup, je m’interdirais d’utiliser, puisqu’elles sont issues d’un autre imaginaire. Bref, j’évite de lire de la fantasy pour garder ma propre liberté de création. Combien de temps faut-il pour écrire un roman tel que ‘Le secret de Ji’ ? > À l’origine, je ne voulais écrire qu’UN roman. Mais après la première centaine de pages, et considérant l’énorme paquet de notes qui attendait encore d’être utilisé, j’ai dû admettre que ‘Le secret de Ji’ prenait la tournure d’un cycle… Je me suis alors posé la question de continuer ou pas, puisque la tâche se présentait sous un jour beaucoup plus long que prévu, et que la recherche d’un éditeur s’annonçait nettement plus difficile. J’ai poursuivi malgré tout et, pour répondre à la question, l’écriture du premier tome a dû prendre cinq-six mois, en travaillant le soir et le week-end. Vous avez aussi écrit pour la jeunesse. Pourquoi ce choix et en quoi est-ce différent ? > La fantasy se prête très bien à l’écriture jeunesse, et je n’avais aucune raison de ne pas vouloir y toucher. Quant aux différences, elles sont celles que vous pouvez imaginer : vocabulaire simplifié, auto-censure de scènes trop violentes, etc. Il y avait une autre contrainte à l’époque, qui a sauté avec le succès de Harry Potter : la taille du roman. On pensait que les jeunes lecteurs étaient incapables de se plonger dans un pavé de six cent pages. On se trompait. Quel genre de livres prévoyez-vous de publier ? > Pour l’instant, uniquement de la fantasy francophone adulte. Mais le sens que nous donnons au mot fantasy est très large, et nous travaillons sur des manuscrits qui sont parfois très loin de Tolkien et de l’image traditionnelle du genre. Le programme de cette année comprend les suites des cycles de JeanLuc Bizien, Laurent Genefort, Audrey Françaix et moi-même, ainsi que le premier tome d’un cycle de Johan Heliot. Des projets ? > Après le ‘Sang du Jal’, dernier tome des ‘Enfants de Ji’, je pense partir sur quelque chose au ton un peu plus léger, histoire de changer d’ambiance. Ce sera donc vraisemblablement un roman (de fantasy bien sûr) à vocation humoristique. Ensuite… je ne sais pas encore, c’est trop tôt pour en parler. Comme tous mes confrères, j’ai plus d’idées que de temps à consacrer à les développer, et le problème se pose surtout au niveau du choix ! http://perso.wanadoo.fr/ed-octobre/ [Katia] Pourquoi avoir fondé les éditions Octobre ? > Après avoir été bibliothécaire, imprimeur, libraire (3 jours !) et auteur, comment aurais-je pu éviter de devenir éditeur ? Plus sérieusement, nous souhaitions davantage (encore) de liberté de création, et en cela nous sommes désormais comblés. Quelle plus belle chose pour un romancier de penser qu’il peut écrire le livre qu’il souhaite, puisque celui-ci sera de toute façon produit, selon ses souhaits qui plus est, et mis à disposition des lecteurs ? Nous voulions aussi découvrir autre chose, partager une nouvelle expérience, et en cela l’édition est une activité très intéressante. Enfin, nous sommes très fiers de permettre à des textes d’autres auteurs d’exister, et de contribuer à la carrière de ces artistes. AN I M E M A N GA 58 > CONCOURS ‘Et si une Suisse fantastique…’ > CONCOURS ‘Le secret de Ji’ Gagne un exemplaire de ‘Et si une Suisse fantastique m’était contée…’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Le secret de Ji’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux éditions Merci à J’ai Lu Voici un recueil de nouvelles écrites par des écrivains débutants. Le point commun de toutes ces nouvelles ? La Suisse, bien sûr. Vous allez vivre, pêle-mêle, une histoire de fantôme près du lac, connaître une fée, plus exactement la fée verte, découvrir que les ordinateurs ont leurs propres consciences, constater la défiguration aussi bien étrange que monstrueuse du visage d’une partie de la population, vivre la folie meurtrière d’un homme sans histoire. J’aimerais raconter plus longuement ces nouvelles, tellement elles m’ont ému et touché mais je ne voudrais pas gâcher votre plaisir. Cet ouvrage permet de confirmer, pour ceux qui ne le croyaient plus, que des écrivains amateurs sont bel et bien parmi nous, prêts à nous conter d’autres nouvelles histoires. [Pierre-Alain] > Le Zahir > Passeport Loisirs 2006 Paulo Coelho / éd. J’ai Lu Éd. Général Média Un homme veut savoir pourquoi sa femme l’a quitté sans rien dire. Cette quête s’est vite transformée en parcours initiatique. Il a redécouvert un sens à tout, que ce soit sur l’existence, la vie de couple, le sexe, la réalité de la guerre... Pour quelqu’un qui a lutté au nom de la liberté, ce chemin lui fait découvrir que la liberté n’est pas l’absence d’engagement mais qu’une sensation, que la stabilité s’accompagne d’un profond ennui, et que le bonheur est entaché d’impermanence. Il a alors choisi d’affronter le risque de voir ses rêves mal tourner plutôt que d’y penser sans arrêt. Lecture philosophique, dans la même lignée que ‘L’alchimiste’ mais en plus édulcoré, ce livre de poche est à amener avec vous en vacances, afin de mieux savourer la ‘substantifique moelle’. [Lancelot] Vous aimeriez bien sortir un peu le dimanche mais vous n’avez pas toujours d’idée d’activité ou de visite qui pourrait plaire à toute la famille. En plus, de telles sorties reviennent assez vite cher. Le Passeport Loisirs est la solution idéale. Non seulement c’est un vrai guide de loisirs, proposant plus de 180 idées d’escapades en Suisse romande et en France voisine, mais en plus il vous permet d’économiser des sous : pour chaque entrée payante, une entrée est offerte, et cela est valable pour un groupe jusqu’à six personnes. Les offres de loisirs sont très variées, combinant culture, nature, sport, aventure et détente : on trouvera en vrac des musées, des parcs aventure, des parcours de golf, des stations de ski, des écoles de voile, des centres thermaux, et j’en passe et des meilleures. [Katia] ® 59 > CONCOURS ‘Corée’ Gagne un exemplaire du livre ‘Passeport Loisirs 2006’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Corée, Voyageurs...’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à AN I M E > CONCOURS ‘Passeport Loisirs’ Merci à SO C I E T E Ce qui rend ce livre intéressant est qu’il puise directement à la source ses informations. En effet, les auteurs ont rencontré Albert Hofmann, chimiste suisse qui a découvert cette substance hallucinogène, et proposent une retranscription de leurs deux entretiens. Hofmann explique sa découverte en 1943, la popularité rapide du produit, son impact mais aussi ses effets qu’il a lui-même testés. C’est d’abord en psychothérapie qu’on pensait pouvoir utiliser ce composé chimique avant de conclure à sa non-efficacité dans le domaine. Rapidement égérie de la beat generation et à l’origine de ce qu’on nommera l’art psychédélique, cette drogue fut interdite en 1967. Seul reproche à faire à ce livre, le vocabulaire parfois très technique et qui aurait demandé une définition. [Oxana] SORT I R Divers auteurs / éd. Zoé M US I Q U E Gnoli & Volpi / éd. Payot & Rivages CINEMA > Et si une Suisse fantastique m’était contée… ARTS > Le LSD et les années psychédéliques VOYAG E La Corée, ce petit pays coincé entre la Chine et le Japon, n’est pas très connue. Elle reste mystérieuse pour de nombreux Occidentaux y compris de nos jours. Ce livre est un recueil de récits de voyage qui couvre une période allant de 1788 à 1938. Et ces récits sont absolument délicieux, leurs auteurs savent nous prendre par la main pour nous faire découvrir différents aspects de la Corée : De la campagne aux villes et villages, du nord au sud, des monastères aux prisons politiques, cette Corée réunie est bien loin de la modernité actuelle. Elle a choqué ses visiteurs par ses costumes, ses coutumes bien loin de celles des chrétiens. Ce recueil nous offre un fabuleux voyage dans le temps au sein d’un pays méconnu. A conseiller à ceux qui ont besoin d’évasion. [Nathalie] TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Un dialogue entre une fille (déjà adulte) et sa mère gynécologue sur ce qui est au centre de chaque femme et pourtant très négligé, y compris dans les manuels de médecine : le vagin. La demande (inhabituelle !) de la jeune femme ‘Maman, parlemoi de mon vagin’ va être prétexte à évoquer le côté médical mais aussi l’histoire de la gynécologie ou la place de la femme dans la société. Un livre passionnant (qui vous est ici recommandé par une personne d’ordinaire allergique au moindre terme médical), qui devrait être lu par toutes les femmes et par ceux qui s’intéressent à elles. La doctoresse Rinieri sait rendre ses propos ouverts et captivants, accrochant nos attentions par un ton frais et des anecdotes amusantes. A offrir à votre fille, votre mère ou à vous-même. Indispensable. [Isandre] GAM E S Récits de voyage / éd. Omnibus BD Dr C.Rinieri / éd. Ramsay LIVRES > Corée, Voyageurs au pays du matin calme M A N GA > Comment parler du vagin à ma fille SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS Barbara Hambly / éd. Points Harlan Coben / éd. Belfond Le pays d’hiver, contrée oubliée des rois. C’est là que vit Jenny, sorcière et compagne de John, le Fendragon, seigneur des lieux. Elle sauve par hasard un jeune noble, Gareth. Qui est lui à la recherche du Fendragon sur les ordres du roi. Car un terrible dragon noir fait des ravages dans le sud, et John est le seul à pouvoir le vaincre. Jenny les accompagne sans savoir ce qui l’attend. A leur arrivée dans le sud, ils devront aussi affronter les intrigues de Zyerne la magicienne. Mais c’est surtout sa rencontre avec Markebel le Noir qui va changer à tout jamais sa vie. John et Jenny avec l’aide de Gareth pourrontils vaincre le dragon sans y perdre la vie et leurs âmes sous le souffle brûlant du plus sombre des dragons ? Un roman qui nous réserve une belle surprise sur les dragons. A découvrir. [Janie] Grace Lawson, mariée, mère de deux enfants de six et huit ans, mène une vie heureuse avec son mari. Tout cela change le jour où, en regardant des photos qu’elle vient d’aller chercher chez le photographe, elle découvre une vieille photo datant d’une vingtaine d’années, toute jaunie ; on y voit cinq jeunes gens dont son mari et une jeune fille avec le visage barré d’une croix noire. Intriguée, elle montre la photo à son mari. Mais celui-ci ne répond pas à ses questions. Au lieu de quoi, il monte dans sa voiture et disparaît... Le cauchemar va alors commencer : traques, vengeances, assassinats sanglants... Harlan Coben, auteur entre autres de ‘Ne le dis à personne’, arrive une fois de plus à créer un formidable suspense qui nous tient en haleine du début à la fin du livre. J’adore... [Eliane] > L’homme squelette > Les guerriers de l’éternité, T.1 John C. Wright / éd. Calmann-Lévy L I V R ES BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E Cinquante ans après une collision entre deux avions de ligne au-dessus du Grand Canyon, un diamant d’une grande valeur, ayant appartenu à l’un des passagers, refait surface dans les mains d’un jeune indien Hopi. Ce sera le point de départ d’une incroyable aventure. A la demande de son ex-collègue, le sergent Jim Chee, le légendaire lieutenant de la police tribale Navajo, Joe Leaphorn, sera tiré de sa retraite pour venir en aide dans cette enquête pas comme les autres. Tony Hillerman poursuit son exploration de la culture amérindienne par le biais de ses fidèles personnages avec toujours autant de talent. Et c’est un pur bonheur de se retrouver à nouveau dans ces contrées mythiques ouvertes à tous les mystères. Un très bon roman pour découvrir l’un des maîtres du polar américain actuel. [Jean-Yves] 60 M A N GA > Juste un regard Tony Hillerman / éd. Rivages ® AN I M E > Fendragon Galen, quinze ans, est le dernier descendant d’une longue lignée de gardiens de la porte entre le monde de l’éveil gouverné par la science et celui du rêve où règne la magie. Une nuit, il entend le glas sonner, c’est le signe tant redouté d’une invasion des ténèbres. Il s’en va par le monde des rêves, sans savoir qu’il va être plongé par traîtrise dans un guetapens. Par chance, le bastion est protégé par la magie. Un jeune couple, Choucas et Wendy, jeune elfe qui a en elle l’âme de Galen sans le savoir, est embarqué dans l’aventure malgré eux ; ils vont tout tenter pour protéger le bastion et son veilleur endormi des forces maléfiques. Au début on s’y perd un peu dans un méli-mélo de légende et de mythologie, puis l’histoire se construit et on se laisse emporter par le récit. [Janie] > Les loups de Fenryder > Magie noire Alec Covin / éd. J’ai Lu John Case / éd. Presses de la Cité Pour Stanley Holder, le cauchemar commença quand il brisa le secret que lui avait confié sa grand-mère, libérant les loups. Ecrivain de livres d’épouvante à succès, Stanley Holder n’est plus que l’ombre de luimême, rongé par la peur depuis que les loups de Fenryder ont tué sa fille d’une horrible façon. Et ça continue. Une chose est certaine, il devra les affronter... En lisant ce roman, on pense d’emblée à Stephen King, tant la trame et le style en sont proches. Malgré une histoire sans grande originalité, ‘Les loups de Fenryder’ distille un bon suspense baigné de fantastique. Il faut plutôt chercher l’inédit dans le fait que le roman est écrit, une fois n’est pas coutume, par un Français, alors que l’histoire se passe entièrement aux Etats-Unis. Une nouvelle génération d’auteurs est née. [Jean-Yves] Alex Callahan n’a que peu de temps à passer avec ses jumeaux de six ans. Pour rattraper le temps perdu, il les emmène dans le parc d’attractions médiéval qu’ils voulaient tant visiter. Mais soudain, alors qu’ils assistent à un spectacle, les enfants disparaissent... La police entame des recherches, mais malgré le battage médiatique, cela n’aboutit à rien. Callahan décide de mener sa propre enquête et son intuition lui suggère que la gémellité des petits Kevin et Sean serait en fait la cause de leur enlèvement... John Case nous offre avec ce livre un excellent thriller, qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre de l’histoire. Plus l’enquête avance, plus on se prend à ressentir la même angoisse que le père des jumeaux, au fil de ses horribles découvertes. Une lecture parfaite pour l’été ! [Dimitra] > CONCOURS ‘Magie noire’ > CONCOURS ‘Juste un regard’ Gagne un exemplaire du livre ‘Magie noire’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Juste un regard’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux Presses de la Cité Merci à SO C I E T E > Ju-On vol.1 > Shong Yong, Takashi Shimizu / Miki Rinno Pika SORT I R Peux-tu te présenter un peu à nos lecteurs ? > J’ai un parcours plutôt professionnel puisque j’ai un BAC professionnel. J’ai été à l’Université deux semaines puis j’ai été embauché par une boîte de jeux vidéo, Kalisto. J’y ai travaillé sur des jeux comme Nightmare Creature. Après, j’ai travaillé avec Mad Monkey Studio où je suis directeur artistique. Par rapport aux mangas, mon objectif a toujours été avant tout de raconter une histoire. J’ai réalisé ma première histoire en 1996. J’ai voulu aller plus loin mais je n’ai pas pu alors j’ai sorti mon propre fanzine : Sho. Il s’agissait d’histoires courtes et d’une série récurrente permettant d’offrir quelque chose de construit. GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E AR T S CINEMA Parmi les auteurs appartenant à la nouvelle vague d’auteurs de ‘manga à l’européenne’, c’est un plaisir de vous présenter Shong Yong qui a autoédité un ‘manga’ plein d’émotion : ‘Le mont des lauriers’. M US I Q U E une reconnaissance méritée ! Pika nous présente un titre assez glauque. Adapté en film aux Etats-Unis avec le titre de ‘The Grudge’, ce manga en deux volumes (lui-même adapté de deux films d’horreur japonais) nous amène autour du mythe de la maison hantée et des revenants. Lorsque l’on recherche un appartement, il convient parfois d’écouter les conseils de l’agent immobilier, surtout lorsque celui-ci vous annonce que la maison est hantée et que ses précédents propriétaires sont morts dans des conditions morbides. Les films d’horreur ne sont pas trop de mon goût mais j’avoue que malgré des dessins de qualité très moyenne, le récit accroche bien le lecteur, le suspense est présent et l’ambiance vraiment oppressante. Voila donc un excellent manga dans la catégorie : ‘Mais quelle horreur !’ [Yamine Guettari] Quelles ont été tes influences ? > J’aime bien tout lire et tout comparer. Le résultat de ce que je fais est un mélange de BD belge, de comics et de manga. Au niveau manga, j’ai beaucoup apprécié Gunm ou Lodoss. > Samurai Deeper Kyo vol.26 Kamijyo Akimine Dark Kana Sur le ‘Monde des lauriers’, on ressent une profonde émotion et de la sincérité... > J’ai beaucoup mis de mon histoire personnelle. J’ai grandi dans une cité où j’ai vécu beaucoup d’histoires d’amitié. En fait, c’est là où j’ai grandi. Sur mon autre série, ‘Read Earth Chronology’, c’est plutôt l’action qui prédomine. Ce vingt-sixième volume commence fort avec la suite de l’affrontement entre Haira (devenu mince !) et Bontenmaru. Ce dernier se fait dominer jusqu’à ce que la bête qu’il est vraiment se réveille, et finit ainsi le combat durement commencé. Ensuite nous voyons comment Shinrei apprend que Fubuki a tué Taihaku, et décide de combattre son mentor ! Hélas le combat se termine aussi vite qu’arrive la défaite de Shinrei... Ce dernier est sauvé par Hishigi qui a pitié de lui, mais l’enferme dans une prison, d’où il est libéré par l’exRoi Rouge (ce dernier montre à Tokito des quatre Sages sa vraie puissance)! Le volume se termine sur le combat entre Shindara l’immortel et Yukimura, qui dévoile ainsi sa vraie puissance (et on découvre aussi ses apprentis ninjas) et ses motivations. [Blairioch] Quels sont tes projets ? > Au niveau professionnel, j’essaie de faire la suite de ‘Red Earth’ par plaisir et car on me demande souvent de faire la suite. J’espère passer professionnel en tant qu’auteur complet même si je n’aimerais pas que cela se fasse au détriment de ma famille. Comment travailles-tu ? > D’abord c’est une passion. En rentrant après m’être occupé de mes enfants, je travaille dessus parfois jusqu’à 4h du matin. Pour les gens qui veulent faire de la BD, je ne pense pas que les éditeurs empêchent d’en faire, il faut juste avoir envie de le faire. Quelques mots sur le Polymanga ? > Le Polymanga a un côté chaleureux qu’on ne retrouve pas à Angoulême ou d’autres festivals. On retrouve des passionnés et cela fait moins touriste. Aujourd’hui, en général comme à la JapanExpo, le public n’est plus trop curieux mais vient plutôt pour acheter quelques produits. > Polymanga Cette deuxième manifestation sur le thème des mangas a eu lieu au Centre de Congrès de Palexpo à Genève et si lors de la première édition les critiques étaient mitigées, cette suite s’est annoncée plus que satisfaisante pour tout l’ensemble des organisateurs. Les frontaliers comme les habitants de différents cantons suisses ont été nombreux à revenir et cela, malgré le beau temps. Ils ont pu apprécier les nombreuses projections d’animes, des présentations, des karaokés et beaucoup d’autres divertissements sans compter des invités de marque comme Tensai Okamura. Belle réussite, pour certains très inattendue, qui a su donner un plus à la folie du manga qui touche depuis un bon moment la Suisse et qui jusque-là n’avait pas vraiment sa propre manifestation. Pourvu que ça dure ! [Carlos Mühlig] Comment va évoluer selon toi le marché du manga ? > Pour le manga français, ça va décoller avec des auteurs qui se détacheront au fur et à mesure du manga japonais et adapteront leur style au marché. Pour le Japon, ce sera surtout en fonction de la mode. M A N GA L I V R ES BD [Jeoffrey Rambinintsoa] AN I M E 62 LA NOUVEAUTÉ DU MOIS > CONCOURS ‘Ju-On’ Gagne le volume 1 de ‘Ju-On’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Pika > Saru Lock vol.1 > Zero, le commencement Naoki Serizawa Pika Lim Dall-Young / Park Sung-Woo Tokebi Ce qui est bien avec les mangas c’est qu’on n’est jamais au bout de ses surprises : ce coup-ci, on a droit à ‘Super Serrurier sauve les belles en détresse’. En effet, le jeune Saru n’a pas son pareil pour crocheter les serrures. Avec son pote Yamamoto, qui tient le magasin d’à côté (BD et bien sûr des DVD porno), ils passent leur temps à fantasmer sur les belles filles des magazines. Saru est en particulier fondu de la jeune Yukki, et il ne pouvait se douter qu’à cause de son travail, il allait se retrouver si proche d’elle : il va devoir l’aider en récupérant une cassette porno tournée avec elle. Ce manga étant vendu sous plastique, je me doutais qu’il y aurait du sexe, mais aussi cru, pas vraiment. Malgré tout, c’est assez drôle, bien et ça se lit agréablement. Un plaisir coupable quoi. [Yamine Guettari] Sumire, son petit frère Shu et sa toute petite sœur Katsumi vivent dans l’errance, car Shu est un ESP, un être doté de très puissants pouvoirs mentaux grâce à son gêne zéro. Ils fuient l’ECS, une organisation qui les avait soumis dans leur enfance à des tests barbares pour découvrir le secret de leur pouvoir. Mais ils vont se trouver dans une bataille entre un ECS réformé, devenu une organisation de soutien pour ESP, commandé par Genji et sa maîtresse Natsuko, et le Lead, mystérieux concurrents, qui veulent se servir des ESP à des fins inavouables. Surmontant sa défiance, Shu va intégrer le lycée de l’ECS pour dompter son énorme potentiel... Une bonne série d’action avec un zest de sexe, un peu inspiré d’Akira, au dessin parfois léger mais correct. A suivre ! [Yamine Guettari] SO C I E T E Lorsque ce manga est arrivé entre mes mains, j’avoue avoir été un peu perplexe. Voila un groupe d’étudiants d’une université bouddhiste menant une activité, ma foi, assez spéciale : réaliser les derniers souhaits des morts et livrer leurs cadavres afin de délivrer leurs âmes. Tous les membres du groupe possèdent une faculté leur permettant de mener à bien cette mission : Numata peut trouver les corps grâce à son pendule, Makino est un expert dans l’embaumement des corps et Karatsu peut communiquer avec les morts. Voila un manga original mais qui ne décolle pas vraiment dans ce premier tome. Ce volume reste divertissant mais il faut espérer que les missions se révéleront plus trépidantes, l’histoire mieux développée et le dessin plus soigné. La suite se révélera sans doute plus intéressante. [Jeoffrey Rambinintsoa] SORT I R C’est en avant première (ce titre paraîtra fin juin) que j’ai le plaisir de vous présenter Ichigo 100%. Très attendu et dans la lignée de Video Girl, ce manga nous raconte l’histoire de Manaka, un jeune lycéen en quête d’une jeune fille… portant une culotte à fraise. Il ne sait rien de cette jeune fille, si ce n’est qu’il a retrouvé un cahier de mathématique au nom de Aya Tôjo. Mais ce cahier ne l’amènera apparemment pas à la bonne fille. Ses recherches le porteront plutôt vers Tsukasa, la fille la plus mignonne du lycée. Après une déclaration franchement tordante, Tsukasa accepte de sortir avec Manaka, mais celui-ci se rend alors compte de son erreur. Humour omniprésent, graphisme agréable et débordant d’énergie, Ichigo 100% saura conquérir les adeptes des comédies romantiques. [Jeoffrey Rambinintsoa] M US I Q U E Hosui Yamazaki Pika CINEMA Mizuki Kawashita Tonkam AR T S > Kurosagi VOYAG E > Ichigo 100% TECHNOLOGIE T R A N S P O RT Dans ce volume, on assiste à la ‘réunification’ entre Yoko et Gally, ce qui lui permet de découvrir la véritable puissance de l’art qu’elle pratique, le Panzer Kunst. De retour au tournoi, on peut constater que l’équipe de Gally prend un peu trop à la légère les combats, et se fait décimer jusqu’à l’arrivée de la réplique de Gally enfin réparée ! Ce dernier achève les membres de l’équipe adversaire non sans mal, et on apprend le passé de certains orphelins de l’équipe défaite, le Guntroll (un d’eux s’est retrouvé dans une autre équipe sous la figure d’un clown fanatique). Le ‘chef’ de cette équipe, grand manipulateur, se fait abattre par le chef de l’Echelle lui-même, car il aurait pu mettre en péril la sécurité de Zalem… Le volume s’achève ainsi sur la victoire de l’équipe de Gally. [Blairioch] GAM E S Natsuky Takaya possède vraiment une grande habilité pour réaliser des renversements de situations. Elle le prouve dans ce volume où Kureno, après avoir vu le DVD remis par Momiji, décide de voir Tohru pour lui dévoiler l’un des grands secrets de la famille Sôma. Il va sans dire que cette révélation va profondément attrister notre chère Tohru et très franchement va aussi étonner de nombreux lecteurs. Si Fruit Basket donnait à ses débuts une certaine ambiance joviale, l’histoire nous enfonce peu à peu dans de tristes et lourds secrets. Ce tome est l’un des plus importants de la série et les lecteurs qui attendaient certaines révélations ne seront pas déçus. Ce manga est sans conteste un excellent titre. Rebondissements et émotions sont au rendez-vous. A se procurer sans tarder ! [Jeoffrey Rambinintsoa] BD Yukito Kishiro Glénat LIVRES Natsuki Takaya Delcourt M A N GA > Gunm Last Order vol.7 63 > CONCOURS ‘Zero le commencement’ > CONCOURS ‘Kurosagi’ Gagne les volumes 1 et 2 de ‘Zero le commencement’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le volume 1 de ‘Kurosagi’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à Pika AN I M E > Fruit Basket vol.7 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS > Angelic Layer vol.6 Isamu Imakake/Hiroshi Onogi Dybex CLAMP Kaze Shin Kazama était prédestiné à un brillant avenir dans l’aviation civile. En effet, le voila tout juste fiancé avec la fille d’un des patrons d’une grande compagnie aérienne. Un grand moment de bonheur... jusqu’au jour où lors d’une soirée bien arrosée, Shin signe un contrat de mercenaire pilote de chasse dans la légion étrangère d’Asran. Il va sans dire que cet engagement n’enchante pas notre héros. Pour le rompre, les solutions sont minces : régler une somme de plus d’un million de dollars, respecter l’engagement de trois ans ou fuir et risquer l’exécution. Voila un anime reprenant un titre fondateur qui ravira les fans du style ‘Top Gun’. Vous trouverez également sur le DVD de nombreux suppléments comme des interviews, un livret sur la série, etc. : un travail de qualité. [Jeoffrey Rambinintsoa] C’est avec un peu d’amertume que je regarde ce dernier volume de Angelic Layer. Il est toujours difficile de se séparer de personnages attachants comme Misaki. Enfin, en plus d’un magnifique duel, vous trouverez dans cet ultime DVD ce que vous avez toujours voulu savoir... Qui se cache derrière le mystérieux ange ayant donné à Misaki l’envie de se lancer dans les tournois de Angelic Layer ? Et pour quelle raison Misaki a-t elle ce don si particulier pour manier avec une telle dextérité son ange ? Je vous laisse le plaisir de découvrir les réponses à tous ces mystères. Voila donc une bonne série signée CLAMP qui s’achève et que l’on prend définitivement plaisir à regarder. Au niveau des bonus, rien de particulier n’est proposé hormis un livret spécial dédié à la série et à l’univers d’Angelic Layer. [Jeoffrey Rambinintsoa] > Appleseed > Desert Punk vol.1 Shirow Masamune / Seishinsha Appleseed Film Partners Kaze Takayuki Inagaki / Hiroshi Yamaguchi Asian Star Cet anime se déroule dans un univers post apocalyptique rappelant Hokuto no Ken (Ken le survivant) ou Mad Max. La civilisation s’est vue détruite et il ne reste plus qu’un vaste désert et quelques ruines. Notre ‘petit’ héros, Desert Punk, survit dans ce contexte en étant que chasseur de prime. Dans le premier DVD, Desert Punk doit retrouver le chef d’une bande de malfrats pour récupérer une clé. Il fera la rencontre d’une charmante demoiselle au cours de sa mission... Les trois épisodes suivants mettent en scène un duel entre Desert Punk et un redoutable adversaire : Sniper Mirage. Côté DVD, un petit conseil : éviter la version française. Voila une série très agréable à regarder et amusante (un ‘Slayer’ post apocalyptique version chasseur de prime). [Jeoffrey Rambinintsoa] BD GAM E S TECHNOLOGIE T R A N S P O RT VOYAG E Attention, sortez vos portefeuilles car voilà encore un incontournable qu’il faudra absolument faire figurer dans votre dvdthèque ! Appleseed, le film d’animation adapté du manga éponyme, vient d’être édité chez Kaze dans un bel écrin et en édition limitée, s’il vous plaît ! Entièrement réalisés en 3D, les personnages sont traités en Toon Shading pour un rendu plus adapté au genre, et les mouvements sont appuyés par des acteurs réels filmés en Motion Capture, rendant l’action très réaliste et pourtant on reste bien dans un esprit d’Anime. Mais la 3D se donne la part belle dans le magnifique rendu des mechas chers à Shirow Masamune et qui ici prennent une dose de réalisme et un détail à couper le souffle. Une piqûre de rappel qui donne envie de replonger dans le manga originel ! [Frux] L I V R ES M A N GA AN I M E 64 > Area 88 > Spirit of Wonder > Witch Hunter Robin vol.1 Bandai Beez Studio Sunrise Beez Cet anime se divise en deux DVD. Le premier nous présente l’histoire d’un club de vieux scientifiques qui, fascinés par le système solaire, rêvent de voyager vers mars. Après cinquante années de rêve, le petit groupe décide de partir sur mars à l’aide d’une sorte de ballon dirigeable. Sur le deuxième DVD, nous découvrons Miss China, une jeune femme tenant un restaurant. Un scientifique fou et persuadé que sa nouvelle invention fonctionne, Dr. Brekenridge, accompagné par son assistant, vit au premier étage. Pauvre et définitivement trop timide, Jim pense qu’il peut utiliser l’invention du professeur pour créer un cadeau pour Miss China. Au niveau du DVD en VO (doublé en anglais), on retrouve tous les anime autour de Spirit of Wonder. Contemplation et traversée d’un doux rêve dans cet anime. [Jeoffrey Rambinintsoa] Le STN-J est la branche japonaise de l’organisation secrète Salomon qui repère et neutralise les sorciers qui utilisent leurs pouvoirs paranormaux (télékinésie, psychométrie...) de façon criminelle. Robin, quinze ans, est transférée de l’Italie, où elle a grandi, à sa terre natale nippone pour mettre ses puissants pouvoirs de pyrokinésie au service d’une jeune équipe dirigée par le ténébreux Amon, leader charismatique mais peu causant. On découvre les personnages et les enjeux du combat, mais surtout la difficile insertion de Robin dans ce nouvel univers. L’ambiance est gothique et moderne à la fois, tout de suite prenante, malgré un rythme assez lent. Pour cette réédition, la VF est soignée et il y a des bonus sympas (livret, extraits d’un concert de la chanteuse du générique). [Yamine Guettari] LE COUP DE CŒUR MURMURES L’ANIME DU MOIS > CONCOURS ‘Desert Punk’ > CONCOURS ‘Spirit of Wonder’ Gagne le volume 1 de ‘Desert Punk’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Spirit of Wonder’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Merci à !-!$/5 -! 2!0(!%,`2)!- 9/533/5.$/52 *5,)%.#,%2#` *%!.,/5)3!5"%24 2/"%240,!.4 !.$4(%342!.'%3%.3!4)/. ` ` *!-)2/15!) &2!.:&%2$).!.$` /` 0,!#%" ,!'2!. $%3/ "%.!"!2` 0()% 4%8!3 ` 3/)2²%35202)3 % ).$/#().%` & 2 ! ) 3 $ % , / # !4 ) / . % . 3 5 3