Murmures 12 - Murmures Magazine
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Murmures 12 - Murmures Magazine
> Société Les offres culturelles de Genève Le CommuniCafé > Sortir Les clubs branchés genevois Les soirées Celebreighties > Concerts Depeche Mode Tracy Chapman > Interviews Dozer, à consommer sans modération No One, pas si innocent... > Cinéma King Kong, le nouveau défi de Peter Jackson Chroniques de Narnia, bientôt saga à succès ? > Transport La fête en Fiesta S > Hardware Sony World ‘like.no.other’ > Games La Xbox 360 débarque ! La PSP cartonne > Bédé G R AT U I T UNE PUBLICATION DU COLLECTIF N°12 NOV-DÉC 2005 www.murmures.info Boulet se raconte au BD-Fil Le retour de Cubitus © Stéphane Rieder > Chères Murmuriennes, chers Murmuriens, Ça y est, on arrive gentiment en fin d’année. Une de plus. Tandis que les avions s’écrasent, que les mers se rebellent et que le vent fait des siennes, l’actualité du divertissement est toujours aussi présente. Certainement pour nous faire oublier que la vie n’est pas facile tous les jours. Murmures essaye simplement d’être un exutoire face au stress constant du quotidien. Car oui, la vie est belle au fond et il faut ouvrir les yeux. Il se passe tout un tas de belles choses autour de nous et il ne faut pas se laisser ronger par ce que nous montrent certains médias, tout n’est pas négatif. La vie est belle et il faut s’amuser. Murmures Magazine vous donne la possibilité de vous divertir dans tout un tas de domaines différents. Mais il en existe encore d’autres à la pelle. Contenu > rentrer tous ces cadeaux dans notre hotte et nous avons décidé de rajouter des pages pour votre plus grand plaisir. Tandis que certaines rubriques ont pris du poids, une nouvelle rubrique ‘Sortir’ voit le jour pour présenter des lieux que vous pourrez découvrir. Le monde de ‘Hell Ville’ dessiné par Stéphane Rieder débarque dans Murmures comme vous pouvez le voir cidessus. Nous espérons que cet univers vous plaira. Il est encore un peu tôt pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, mais ce n’est pas grave. Et si vous croisez le Père Noël, dites-lui que j’attends toujours mon projecteur vidéo. Faudrait pas me mettre en colère, non ? Bonne lecture à tous et festoyez bien, Oh oh oooohhh ! Vous remarquerez peut-être que ce numéro de fin d’année est plus gros que d’habitude. Nous n’arrivions pas à faire > Murmures Magazine > Version 12 Votre serviteur, David Margraf Tel. : ++41 22 / 796 23 61 Fax : ++41 22 / 796 23 69 [email protected] www.murmures.info www.helveticarts.com Compte Postal : 17-407699-2 Contact Rubriques > Société : Katia Margraf ([email protected]) Sortir : Carlos Mühlig ([email protected]) Musique : Joelle Michaud ([email protected]) CD : Etienne Kossovsky ([email protected]) Cinéma : Yamine Guettari ([email protected]) Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected]) Voyage : Katia Margraf ([email protected]) Transport : Layla Ben Salem ([email protected]) Technologie : Carlos Mühlig ([email protected]) Jeux Vidéo : Samuel Richard, André Kurz, Alexandre Thomas ([email protected]) Bédé : Yamine Guettari ([email protected]) Livre : Katia Margraf ([email protected]) Manga / Animé : Frank Bader ([email protected]) Impression > Atar / Vernier Directeur de Publication > David Margraf Rédacteur en Chef > David Margraf Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf Responsable Publicité > David Margraf Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch Image Couverture > Phil Bray ©DISNEY ENTERPRISES, INC. & WALDEN MEDIA Illustrations > Stéphane Rieder Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari, Etienne Kossovsky Website > Ashtom ([email protected]) Rédacteurs & Collaborateurs > Nathalie Najm, Christian Couturier, Dany, Christian Inderbitzin, Andrea Gaggioli, Christian & Christel Hamm, Sébastien Bandelier, Jonathan Henault, Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi, Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges, Vanessa Celli, Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin, Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexandre Thomas, Alexis Laipsker, Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Lena Baunaz, Josué Mendoza, Samuel Richard, André Kurz, Julien Di-Meo, Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Olivier Janin, Chloé Dethurens, Randy Schaller, > Novembre / Décembre 2005 Paraît 5 fois par an. Imprimé sur du papier écologique. Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel. Helvetic'Arts / Murmures Case Postale 54 CH - 1211 Genève 28 > Nos Partenaires: > Société > Le Vieux Diplodocus > Sortir > Abonnement > Musique / Lives & Previews > Musique / Interviews & Articles > Musique / CD’s > Musique / DVD’s > Cinéma / Interviews & Articles > Cinéma / DVD’s > Cinéma / CD’s B.O. > Arts / Théâtre > Voyage > Transports > Hardware > Games > Bédé > Livres > Manga > Animé 2>6 5 8 > 10 9 12 14 > 19 20 > 23 24 26 > 30 31 > 34 35 36 > 38 40 > 43 44 > 46 47 > 48 50 > 52 54 > 56 58 > 60 62 > 63 64 Xavier Bosson, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis, Myriam Genier, Chico Chirico, Sergio Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi, Vincent Sator, Benjamin d’Alguerre, Alain Wey, Christelle Genier, Etienne Kossovsky, Estelle Volanthen, Oscar Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann, Ali Azam, Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh, Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche, Max Menevault, Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Jeoffrey Rambinintsoa, Nathalie Cornier, Greg Borel, Franck Potvin. Remerciements > A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que: [Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music, Disques Office, Musikvertieb, Free&Virgin, Good News, Opus One, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista, Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan, Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] Waldmeier, ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft, Thali, MPE, ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Mabell, Dybex, Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution, Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet. [Livre] Interforum, Infolio, Rivages, Pocket, Bragelonne, Amalthée, Camion Blanc, Albin Michel, Antipodes, Gallimard. [Transport] Ford Motor Company Switzerland, Foire Suisse. [Théâtre] La Comédie de Genève, Beausobre, le Grütli, adc, Maison d’Ailleurs, Musée Rath. [Hardware] Logitech, Panasonic, Nokia, Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson. Et bien d’autres encore qui sont trop nombreux pour tous les nommer! Et une ola pour Services Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence du magazine. Merci! SO C I E T E î M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R 02 > Bookcrossing Qu’est-ce donc le bookcrossing ? Sans avoir un niveau d’anglais exceptionnel, on peut déjà en déduire qu’il va être question de livres à un moment donné de l’histoire. En fait, le bookcrossing est un petit phénomène de société qui doit son émergence en grande partie à Internet. Grâce à la toile, des passionnés de littérature de tout poil peuvent se retrouver et papoter bouquins par claviers interposés. L’idée de partager et d’échanger physiquement ses lectures avec tous ces autres bibliophile se fait vite sentir, il n’en fallait pas plus pour que naisse le bookcrossing. Le concept est très simple, il suffit d’abandonner – ou ‘libérer’ pour les initiés, ce qui est plus poétique – l’ouvrage choisi dans un lieu public dans l’espoir qu’il trouve place sur la table de chevet d’un quidam prêt à faire virevolter une fois encore ses pages. Il y a donc autour de nous, plusieurs livres qui attendent impatiemment un prochain lecteur. Les cabines téléphoniques, les trains, les gares, les cafés, les parcs, les toilettes publiques,… les endroits les plus courants mais aussi les plus insolites sont devenus de potentielles bibliothèques éphémères. Ne partez pas pour autant à la recherche sans vous initier quelque peu au monde du bookcrossing. Il existe plusieurs moyens de simplifier et de rendre plus croustillantes vos chasses à la lecture. Avant de libérer son livre, un bookcrosseur l’inscrit sur Internet et donne des précisions sur le lieu et le jour de sa libération. Il précise également de quel livre il s’agit, ce qui vous évitera de partir à la traque d’un livre sur les cent façons de préparer la viande de bœuf si vous êtes végétarien. Vous trouverez donc sur Internet la liste de tous les bouquins qui vous attendent dans votre région avec la date de libération. Petit conseil, il n’est sans doute plus nécessaire de partir à la recherche du livre qui a été déposé il y a vingt-et-un jours sur un banc public du centreville… Une fois votre quête terminée, vous trouverez à l’intérieur du livre un code qui vous permet de rassurer, sur le web, l’ancien propriétaire de l’œuvre. Encore un détail, vous trouverez également sur la toile des étiquettes qui vous permettront de ‘marquer’ un livre avant sa libération. Le bookcrosseur initié n’en sera que plus heureux de voir que son prédécesseur était un chevronné. Quelques sites intéressants: Le site américain, premier du genre : www.bookcrossing.com Et la version francophone : www.bookcrossing.com/forum/17 Le portail francophone : www. bookcrossingfrance.fr.st Un wiki (site évolutif et coopératif) très utile: www.bookcrossing.fr.st Le forum romand : www.bookcrossingromandie.ch [SeB] > Le CommuniCafé : quand les mots soulagent les maux ! C’est très prochainement que les portes du CommuniCafé vont s’ouvrir, pour offrir un espace de communication chaleureux et ouvert à tous. Ainsi, c’est dans l’écoute, la communication, le respect de chacun et le partage des expériences que va se développer ce nouveau projet novateur. Il est toujours plus facile de faire face aux tracas ainsi qu’aux épreuves quotidiennes lorsque l’on en parle à plusieurs. Les portes du CommuniCafé sont donc ouvertes pour toutes celles et tous ceux qui ont envie ou besoin de communiquer leurs problèmes pour trouver des solutions, même si selon Florian Irminger, secrétaire de Stop Suicide, ‘il va de soi que, au vu du réseau de Stop Suicide et de la manière dont la promotion est faite, le CommuniCafé s’adresse en priorité aux jeunes’. De plus, l’entourage (copines-copains par exemple) de celle ou celui qui ne va pas bien peut également y trouver des réponses. La règle est simple puisque hormis les règles que se fixent eux-mêmes les participants, il n’en existe pas : chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. En effet, pour Sandra Solai, l’une des psychologues accueillant le CommuniCafé, ‘c’est le contrat qui favorise une parole libre et respectueuse’. Silences, regards, paroles… tout être selon ses jours et ses humeurs souhaite extérioriser ses sentiments de différentes façons. Dans une ambiance apaisante, agréablement accompagné de pâtisseries et de boissons chaudes, le CommuniCafé est idéal pour permettre à ces moyens d’expression de se développer et à chacun de communiquer comme il l’entend. Cet espace informel a été mis en place par l’association Stop Suicide pour qu’il complète les lieux-ressources habituels. Comme l’explique Sandra Solai, ‘le CommuniCafé est un outil de prévention du suicide des jeunes, car il permet l’expression, la gestion de la vie, autour de valeurs’. Cependant, Thierry Kallfass, thérapeute et accueillant du CommuniCafé, a tenu à préciser que ‘le CommuniCafé n’est en aucun cas un groupe thérapeutique ou un lieu de prise en charge, il n’y est pas question de suivi médical ou thérapeutique. C’est un atelier de communication. Il tire toute sa richesse de la complémentarité qu’il pourra trouver avec d’autres lieux-ressources’. Pour finir, en ce qui concerne les informations pratiques, le CommuniCafé se déroule un mercredi sur deux à la Maison de Quartier de la Jonction (ave SteClotilde 18bis) de 19h15 à 20h30, les prochaines soirées étant donc prévues pour les 23 novembre et 7 décembre 2005. [Jeoffrey Rambinintsoa] AN I M E www.communicafe.ch AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R Cayenne SO C I E T E î 03 www.loterie.ch SO C I E T E î AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R 04 > APRÈS, association pour la promotion de l’économie sociale et solidaire En lisant ces trois termes, économie, sociale et solidaire, certains d’entre vous doivent avoir envie de stopper net leur lecture. ‘Encore une association qui va parler en termes conceptuels et académiques dont on ne va rien comprendre, qui va nous vendre du blabla et qui ne va rien changer…’ Et bien détrompez-vous, l’association APRÈS est née pour agir à plusieurs niveaux et elle ne compte pas rester statique. Elle a été fondée en 2003 par Christophe Dunand, Eric Rossiaud et Stanislas Zuin, tous trois actifs dans divers projets associatifs et coopératifs. Tout d’abord, l’association a organisé les premières rencontres de l’économie sociale et solidaire, respectivement les 18 et 19 novembre 2004, à Genève. Durant ces deux journées, plusieurs sujets ont été abordés, tels que le développement des associations, coopératives et fondations en Europe : quels perspectives et enjeux pour Genève et la Suisse ? Pendant les pauses, il y a eu des échanges concrets entre les différentes personnes présentes et le vendredi soir, des concerts ont eu lieu. Cette initiative soutenue par une cinquantaine d’associations actives dans différents milieux et coordonnée par APRÈS fut une réelle réussite, au niveau de la participation et de l’engouement qu’elle a suscités (plus de deux cents participants durant les deux jours). Le but en était de rapprocher et de dynamiser les organismes qui fonctionnent d’une manière économiquement sociale et solidaire. Afin qu’ils se connaissent les uns les autres, pour peut-être dans un autre temps faire appel les uns aux autres pour des prestations de services, etc. Au niveau cantonal, les postes de travail qui s’inscrivent dans cette dynamique sont de l’ordre de plusieurs milliers, ce qui n’est pas des moindres. Bon… c’est bien beau tout ça, mais qu’est-ce que c’est une structure économiquement sociale et solidaire ??? En bref, cela veut dire que le profit n’en est pas le but en soi. Incroyable…!!! Une autre économie plus éthique serait-elle donc possible ??? Sans que la structure coule en deux temps trois mouvements et en rendant des prestations de qualité ??? Pour que ces structures augmentent à vitesse grand V, c’est à nous consom’acteurs (comme l’a répété plusieurs fois Christophe Dunand) d’être attentifs et actifs à notre niveau. Chacun d’entre nous peut faire des choix et de ces choix découlent des conséquences qui peuvent changer les choses. Il est possible par exemple d’acheter des légumes de saison chez la coopérative Jardins de cocagne, d’arrêter d’acheter des livres dans les grandes librairies qui raflent tout le marché, de déposer son argent à la banque alternative, de manger bio aux Recyclables, etc. Pour ma part, je reste persuadée de la justesse de cette petite phrase : ‘Si tout le monde mettait sa poubelle au bon endroit, tout irait beaucoup mieux’. Etre un ‘consom’acteur’, c’est faire des choix en toute conscience, prendre en considération différents paramètres éthiques. Aujourd’hui on donne plus d’importance à son banquier qu’au professeur de ses enfants. Est-ce normal ? Qui décide de la normalité sinon la société, et la société c’est nous. Toi plus moi, etc… Donc il ne tient qu’à nous de la changer. Pour en revenir à l’association, elle compte maintenant de plus en plus dans le paysage genevois. Une assemblée générale a eu lieu le 15 juin, réunissant une quarantaine de personnes, il fut discuté des innovations du portail du site. A l’heure actuelle, il y a nonante-deux membres, et un groupe de travail est en train de constituer une charte contenant valeurs et principes d’actions, sorte de guide pour les activités menées par les organismes et les indépendants de l’économie sociale et solidaire. Dans le futur il y aura peut-être création d’une chambre de l’économie sociale et solidaire, ainsi que l’organisation de différents ateliers, conférences, etc, c’est une affaire à suivre. L’initiative prise par les trois fondateurs d’APRÈS se doit d’être chaudement félicitée. Vouloir rassembler les bonnes volontés n’est pas chose aisée et il faut parfois noter une concurrence entre certaines associations. Espérons que cette initiative prometteuse vivra longtemps et trouvera de nouvelles énergies, car il faut bien rappeler que le nombre fait la force et donne la constance. Bien souvent, on oublie combien d’heures sont offertes par des bénévoles pour vivre dans un monde plus en harmonie les uns avec les autres. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site www.apres-ge.ch où vous pourrez lire de nombreux articles de presse et où vous pourrez vous inscrire à la newsletter et bien sûr prendre connaissance des différentes structures économiquement sociales et solidaires établies sur le canton de Genève. [Carole-lyne Klay] www.apres-ge.ch Bien souvent l’économie se prête à des préjugés négatifs, elle fait généralement référence à l’argent. La pensée capitaliste ‘toujours plus pour toujours mieux’ reste une doctrine pour nombre d’entre nous. Mais tout le monde n’est pas de cet avis, car le niveau de vie augmente, mais la qualité de vie est en baisse. Eric Rossiaud Christophe Dunand Stanislas Zuin S O C I E TE SO RT I R Salut les p’tits Dinos, Ce mois, simple constat de frustrations bénéfiques : les p’tits Dinos Murmures Magazine Case postale 54 VOYAG E TR AN S P O RT HAR D WAR E GAM E S BD Le vieux Dicodoplus. 1211 Genève 28 LIVRES De mes déchirures muettes à mes violents murmures… chut, à bientôt ! M A N GA Mais si tu fais l’indifférente Ta présence deviendra gênante Je devrai te quitter Ou peut-être, te déchirer. AN I M E Aide-moi à trouver Comme par le passé Cette folle inspiration Qui germait à profusion ! ARTS Toi qui toujours as permis Que l’encre, comme sur un lit, Puisse s’étendre et s’éclater Au rythme de mes idées CINEMA M US I Q U E Feuille blanche de papier Inspire-moi s’il te plaît Je veux écrire Ne plus languir. SO C I E T E î CINEMA M US I Q U E SORT I R 06 > Genève et ses offres culturelles : dépasser la frontière avec la navette ‘Transculture’ Malgré le fait que le canton de Genève partage plus de 95% de ses frontières avec la France voisine et que les villes de Genève et d’Annemasse appartiennent à une même agglomération transfrontalière regroupant plus de 700’000 habitants, la collaboration à l’intérieur de cet espace régional reste difficile, que ce soit aux niveaux administratif, financier ou même culturel. Il semblerait que la frontière soit une réalité trop forte pour être dépassée, même pour les responsables politiques qui travaillent à une coordination de leurs politiques publiques depuis bien longtemps. C’est la culture, jouant un rôle essentiel pour rapprocher les gens et passer au-delà des frontières, qui va contribuer à créer un espace de vie commun aux deux régions. Le 19 octobre 2004, un pas essentiel a en effet été fait à ce niveau-là : les villes de Genève et Annemasse ont signé la convention-cadre pour une coopération culturelle, rapprochant ainsi ces deux ‘capitales culturelles’. Et très récemment, les deux partenaires ont décidé d’étendre encore cette collaboration en mettant sur pied une navette ‘Transculture’. Ce service est offert gratuitement par le Département des affaires culturelles de la Ville de Genève, le Service culturel de la Ville d’Annemasse et le centre culturel Château Rouge. Pour en profiter, il suffit de montrer son billet de spectacle au conducteur du bus ou de lui présenter sa carte Transculture. Cette dernière est gratuite et valable jusqu’en juin 2006 ; elle peut être obtenue dans de nombreux points dans les deux villes. Alors que bien souvent, on ne sait même pas ce qu’il se passe de l’autre côté de la frontière, chez des voisins pourtant si proches, cette collaboration est plus que bienvenue et a à coup sûr de beaux jours devant elle. Avec un transport aller-retour gratuit, plus d’hésitation, en route pour la culture!! www.ville-ge.ch/culture/culture_ tous/acces_bus.html AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS [Katia] Ce bus culturel entre Genève et Annemasse circule depuis le 30 septembre 2005. Il permet aux Genevois d’accéder facilement aux salles de Château Rouge à Annemasse et aux Annemassiens de profiter de la grande offre culturelle de Genève et de ses nombreuses salles, telles que le Grand Théâtre, le Grütli, le Théâtre Le Poche, l’Usine ou encore le Victoria Hall. Sur le plan pratique, la navette effectue les trajets du dimanche au jeudi avant et après les représentations à Château Rouge ; les vendredis et samedis, trois départs sont prévus dans les deux villes selon des horaires permettant d’assister aux spectacles et de revenir chez soi sans souci. > La carte ‘20 ans / 20 francs’ Afin que les jeunes puissent profi ter plus facilement des manifestations culturelles proposées à Genève sans pour autant dépenser tout leur argent de poche, le Département des affaires culturelles, avec le soutien du Département de l’instruction publique, propose la carte ‘20 ans / 20 francs’. Quel en est le principe? En fait, c’est assez simple. Cette carte est destinée aux jeunes entre dix et vingt ans (jusqu’au vingt et unième anniversaire) domiciliés dans le canton de Genève, elle est en vente pour vingt francs et est valable dix ans. Ça, c’était facile. Ce qu’il faut savoir surtout c’est à quoi elle sert : elle donne droit à des réductions pour des manifestations culturelles diverses à Genève, telles que pièces de théâtre, concerts, expositions, festivals musicaux et cinématographiques, discothèques, etc. Les réductions vont de deux francs à huit francs, toujours ça de gagné quand on est encore élève et qu’on n’a pas des masses d’argent sur soi ! Il y a plus d’une soixantaine d’endroits qui accordent des rabais aux détenteurs de cette carte. Parmi eux, on trouve la plupart des théâtres genevois, les Musées d’art et d’histoire, le musée international de la Croix-Rouge, Vernier sur Rock, Festival Voix de Fête, l’Orchestre de chambre de Genève, le Ballet du Grand Théâtre, Festival Cinéma Tout Ecran ou encore La Lanterne Magique. Pour bénéficier de leurs tarifs préférentiels, il suffit de présenter la carte à la caisse au moment d’acheter les billets. Il existe de nombreux points de vente, dont l’arcade d’information de la Ville de Genève, la bibliothèque de la Cité, le Muséum d’histoire naturelle ou encore le théâtre du Grütli, pour n’en citer que quelques-uns… Pour l’achat d’une carte, il sera demandé de présenter un document officiel attestant de l’âge et du lieu de domicile ; par ailleurs, la carte étant personnelle, une photo d’identité doit également être fournie. Attention, en cas de vol ou de perte, la carte n’est ni remboursée ni remplacée. La liste des points de vente ainsi que des endroits qui offrent des réductions aux jeunes détenteurs de la carte ‘20 ans / 20 francs’ se trouve sur le site Internet, où il est par ailleurs possible de commander la carte online. Comme vous pouvez le constater, la carte ‘20 ans / 20 francs’ est vraiment une excellente initiative pour aider les jeunes à accéder à la vie culturelle de la Ville de Genève et à les y encourager. Avec cette carte, ils n’auront pas d’excuse pour ne pas assister à quelques spectacles ou quelques concerts! www.20ans20francs.ch [Katia] AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R – CINEMA M US I Q U E 08 > La Crem’ Genève a longtemps manqué de lieux pour les noctambules. Son surnom de Calvingrad est aujourd’hui en passe de disparaître. Plus connu pour ses restaurants chics et ses travailleuses indépendantes, le boulevard Helvétique cache, à côté de l’ancien Griffins, un petit bar bien sympathique. Outre la possibilité de se boire une petite bibine pas trop chère, le gérant invite régulièrement de jeunes artistes à se produire. Il s’agit principalement des DJ’s, dont des sets à quatre platines donnés tous les mois par Plastic Fantastic. Mais pas seulement puisque le 1er octobre dernier la Genevoise Waterlily occupait les lieux pour un live chaleureux dont elle a le secret. A noter toutefois que le lieu est avant tout un lounge, le coin discothèque pouvant sembler bien petit aux habitués des grandes salles. Mais c’est aussi une des raisons qui font que les contacts sont peut-être plus faciles ici. A noter qu’il est plutôt aisé de parquer sa voiture dans un rayon très proche. La Crem’, c’est donc un nouvel endroit pour dégourdir ses jambes quand l’affiche est tentante ou que la vieille ville devient lassante. En résumé, un lieu petit mais sympathique, idéal à investir avec un groupe d’amis de débauche pour se bricoler une soirée sur mesure. [Etienne K] VOYAG E ARTS Club-lounge, bld Helvétique 10, Genève, www.lacrem.ch > Les Recyclables Un lieu sympathique et dynamique, toujours prêt à évoluer au fil des idées originales en respectant l’environnement. D’ailleurs, s’agit-il bien d’une librairie ? Ou plutôt d’un restaurant ? Le premier endroit du genre 100% non fumeur à Genève est tout ça à la fois, au gré de vos envies et de la programmation. Dans les rayons bien fournis, vous trouverez des ouvrages d’occasion, récents et en bon état. Bien entendu, vous pourrez acheter des livres et il vous sera également possible de proposer les vôtres. En échange, on vous donnera un bon utilisable dans la librairie ou le restaurant ou de l’argent liquide. Du côté de la restauration, tout est fait sur place, avec des produits frais du jour, et une partie de produits biologiques ou issus du commerce équitable. Les plats changent tous les jours, avec toujours au moins un plat Fourchette Verte et un plat végétarien. La ligne générale est donnée par une charte alimentaire visant à respecter six critères : produits biologiques, régionaux, de saison, artisanaux, issus du commerce équitable, et avec le moins d’emballage possible. Les Recyclables proposent également des spectacles divers que vous pourrez suivre en vous restaurant. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter le site : www.recyclables.ch [Isandre] BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT Café - Librairie - Restaurant, rue de Carouge 53, Genève > Le Scandale > Weetamix Club Genève et son métissage nous offrent dans bien des cas de belles surprises… le microcosme underground de notre cité peut compter sur d’innovants concepts de bars et restaurants. Le Scandale ne déroge pas à cette règle. Les lieux magiques sont bien souvent cachés. Ainsi en est-il du temple genevois de la musique électronique. En effet, vous présenter ce lieu, où se mêlent bonne cuisine, excellente programmation musicale et esprit de fête, résume largement bien la demande constante d’une clientèle genevoise toujours avide de renouveau. Quand Misako et Patrice reprennent cette ancienne plomberie de 500m2 de surface, ils donnent à Sébastien carte blanche pour la création d’un concept innovant. Pari tenu, quelques mois plus tard, le Scandale voit le jour. Ouvert du mardi au samedi de 11h00 du matin jusqu’à 2h00 non stop, les après-midi sont à l’honneur avec un concept tea-time, pâtisseries et relax-space, mais attention rien à voir avec le tea-room de quartier façon grand-maman ! Côté musique, dès le jeudi soir, le dj résident ‘Goo’ fait tourner les platines pour notre plus grand plaisir, ainsi que des lives deux fois par mois qui varient entre jazz, soul, funk, pop… La plateforme du Scandale donne aussi place à d’autres artistes locaux, dj’s, peintres, stylistes, photographes, qui grâce à cette base arrivent à exposer leurs talents à un public souvent curieux! Le maître des lieux, Dimitri, nous offre depuis douze ans la chance de nous régaler à l’écoute des plus grands DJs de la planète. Le lieu, très modulable, a évolué au fil des années pour parvenir aujourd’hui à un équilibre quasiparfait. Les 350 mètres carrés sont divisés en deux parties : d’une part un bar avec tables et bons fauteuils pour une pause détente pendant laquelle on peut vraiment discuter, le set principal passant en fond sonore. On peut ainsi à tout moment rejoindre la piste selon ses envies. Après un long et patient travail de réglage, les techniciens ont fait des merveilles. Un son riche, profond, ample sans la moindre distortion enrobe les danseurs. La plus belle boule à facettes de la ville nimbe le tout de ses reflets hypnotiques. Servis par un matériel sans concession, les meilleurs DJs de la planète se sentent ici à l’aise et cela s’entend. Le public n’est pas dupe et nombre d’amateurs n’hésitent pas à faire quelques kilomètres pour leur dose mensuelle de Weetamix. Et ils continueront de le faire puisque Dimitri nous propose une affiche très alléchante à aller découvrir sur son site. [Etienne K] [Sergio P] AN I M E M A N GA L I V R ES Bar - Pub, rue de Lausanne 24, Genève Club, rue Philibert-de-Sauvage 37, Genève www.weetamix.com > CONCOURS ‘Weetamix’ Gagne des entrées pour les prochaines soirées au Weetamix en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Weetamix S O C I E TE SO RT I R CINEMA Date de naissance E-mail 5 numéros + 1 cadeau : CHF 25.– / EUR 20.– 10 numéros + 2 cadeaux : CHF 50.– / EUR 40.– 10 numéros + 5 cadeaux : CHF 100.– / EUR 65.– ARTS Nom, prénom de l’abonné Adresse NPA/Ville Tél. Abonnement dès le numéro Formule désirée: M US I Q U E ABONNEZ-VOUS ONLINE SUR NOTRE SITE ET PROFITEZ D’ENCORE PLUS DE CADEAUX (disponibles dans la limite des stocks) VOYAG E TR AN S P O RT HAR D WAR E Contactez-nous par e-mail : [email protected] ou sur notre site internet GAM E S Numérote dans les cases ci-dessus ton ordre de préférence pour le choix des cadeaux. Pour la France : BD ‘Madagascar’ ‘L’Américain’ Santana ‘All that I am’ Phosphonic ‘Phosphonic’ Luke ‘La tête en arrière’ CCP 17-407699-2 LIVRES Helvetic’Arts Murmures Magazine Case postale 54 CH-1211 Genève 28 Tél. +41 22 796 23 61 Fax +41 22 796 23 69 www.murmures.info M A N GA Pour la Suisse : AN I M E ‘American Pie présente: No Limit !’ ‘Arsène Lupin’ Putumayo ‘Latin Lounge’ Him ‘Dark Life’ The Corrs ‘Home’ Comment as-tu découvert Murmures ? Nom, prénom du parrain SO C I E T E SORT I R – Lorsqu’on atteint un certain âge, les gens ont de moins en moins envie de sortir soit pour aller boire un verre soit pour aller danser. Certains ne fréquentent plus les bars et discothèques parce qu’ils en ont marre d’être dérangés par des jeunes ou par les disputes qu’ils occasionnent. D’autres ne sortent plus par manque de nouveauté et d’innovation dans la plupart des établissements. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E 10 > Celebreighties, les soirées interdites aux moins de 28 ans! En effet, en Suisse romande, c’est très difficile de trouver des endroits sympathiques, élégants et innovateurs (surtout à Genève !) et si on en trouve c’est souvent plein à craquer. Les soirées à thèmes, autrefois très nombreuses, ont aussi disparu ou se sont faites très rares, obligeant les gens à se contenter d’une programmation et d’un style communs à tous. Pourtant, il est évident que les soirées de ce genre attirent la foule et le succès ; malgré cela, peu d’établissements les proposent. Les Celebreighties, importées de Zürich où elles ont fait un véritable tabac, font par exemple partie des soirées à ne pas rater une à deux fois par mois. Elles proposent une soirée qui a pour thème : ‘Les soirées interdites aux moins de 28 ans’. Elle sont organisées tous les derniers vendredis du mois au b!Club – Le Baroque, et à Lausanne, elles ont lieu tous les premiers et troisièmes vendredis du mois au Cult Club. Une soirée pour faire la fête tout simplement avec de la bonne musique des années 70 à 80 et quelques hits du moment. Ces soirées sont faites pour ‘les gens qui savent apprécier les musiques de leurs plus jeunes années’. Et ce qui est appréciable de ces soirées, c’est le côté non assourdissant de la musique, ce qui permet de parler avec ses amis, d’écouter et de danser avec une bonne musique sans forcément finir le lendemain avec une voix cassée. Car vous danserez jusqu’au petit matin sur les rythmes endiablés de la funky music et autres genres musicaux anglo-saxons qui ont marqué à un moment ou un autre votre adolescence ou jeunesse. En plein cœur de la cité genevoise, Le Baroque, café lounge branché, vous attend avec une surface chic et luxueuse pour boire un verre ou manger quelque chose avant une nuit de folie. Descendez ensuite dans ses caves et vous vous retrouverez au b!Club qui vous ouvre depuis quelques mois une nouvelle surface complètement rénovée afin de vous offrir une ambiance très chic et très glamour pour passer une bonne soirée entre amis. Ce lieu sur deux étages vous proposera de passer un bon moment dans un endroit très distingué avec des DJs qui vous feront danser jusqu’au bout de la nuit. Le Cult Club de Lausanne, blanc et soigné, vous plonge aussi dans une ambiance années 70 avec un décor digne du Moloko d’Orange mécanique selon Kubrick. C’est un endroit où le décor est en constant changement ; certes, il n’est pas très grand mais pas trop petit non plus et l’ambiance est vraiment unique. Les gens sont chaleureux et les DJs sont toujours là pour mettre le feu sur les pistes. Le Cult Club est simple à trouver, il se trouve sous la place Chauderon à Lausanne et il suffit de suivre un accès qui ressemble beaucoup aux accès underground new-yorkais. Une fois dedans, libre à vous de faire la fête jusqu’au lever du soleil ! Ce sont donc des établissements qui se battent pour offrir une alternative aux nombreuses soirées déjà existantes, ces dernières se ressemblant toutes en fin de compte, surtout avec une décoration moyenne et un service réduit au minimum. Le Cult Club comme Le b!Club – Le Baroque sont des endroits qui vous invitent une à deux nuits par mois à venir vous amuser entre adultes afin de passer une soirée agréable dans un lieu unique pour les gens qui ne veulent pas se prendre la tête. Il est évident que vous pouvez y aller aussi à n’importe quel moment, le service et l’ambiance distinguée seront toujours les mêmes ! Ces soirées sont parfaites pour faire des rencontres avec des gens de plus ou moins le même âge, et pour ceux qui en ont marre des rencontres avec des jeunes, ces lieux vous permettront de trouver chaussure à votre pied. Et même pour une simple amitié, ces soirées permettent aussi d’aborder les gens et être abordé plus facilement. Mais attention, ce genre de soirées n’est pas là pour créer des ghettos ! Personnellement, je pense que c’est juste une soirée comme une autre où des gens d’un même âge se réunissent pour passer des moments agréables et ce n’est pas en une à deux nuits par mois que ces soirées créeront des ghettos, loin de là cette idée ! Les soirées interdites aux moins de 28 ans sont là pour vous offrir, une à deux fois par mois, une nouvelle ambiance et une nouvelle façon d’aller faire la fête entre amis. Donc, pour conclure, ces établissements vous offrent une meilleure et sympathique soirée dans un cadre unique, spécialement dédié à Celebreighties. [Carlos Mühlig] www.des28.ch > CONCOURS ‘Celebreighties’ Gagne des invitations pour les soirées Celebreighties en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Turnover M A N GA Le plus GRAND CHOIX à Genève Combi, Casques Vêtement en cuir, Vestes Gants, etc. AN I M E LIVRES www.jackcuir.com BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ± CINEMA 12 > Tracy Chapman 29 novembre 2005 Arena, Genève C’est au son de sa guitare acoustique et de son timbre de voix si particulier que la carrière de Tracy Chapman a été tracée avec son lot de succès plus ou moins marquants (‘Baby Can I Hold You’, ‘You’re The One’). C’est avec le percutant ‘Talking About A Revolution’ qu’elle s’impose dès son premier album en 1988, avec des paroles lourdes de sens, la musique n’étant qu’un accompagnement discret. Depuis, Tracy Chapman a sorti six albums dont le petit nouveau ‘Where You Live’ qu’elle viendra défendre le 29 novembre à l’Arena dans une ambiance plutôt intimiste pour autant qu’une salle comme celle-là puisse le permettre. Pour tout amateur de pop acoustique éclairée, de brûlots grinçants (sur le fond, pas sur la forme) et de chansons d’amour extrêmes (‘For My Lover’). [Anna K.] > ‘Quart d’heure américain’ au cinéma du Bourg à Lausanne Mettons tout de suite les pendules à l’heure : ce ‘Quart d’heure américain’ n’a rien à voir avec la comédie franchouillarde tournée dans les années 1980… C’est pourtant dans une salle de cinéma fraîchement transformée que les Lausannois de Melatonin nous présenteront leur nouvel album (le deuxième du nom) ce samedi 3 décembre dès 21 heures. Le groupe envahira la scène de l’ancien cinéma du Bourg accompagné de plusieurs invités et dispensera son rock touche-à-tout dans un concert d’ores et déjà annoncé sur leur site web comme ‘unique et différent’. Le folk mélodique d’Ajar occupera la première partie de cette soirée, qui sera aussi la première programmation rock de ce nouveau café-théâtre dont les quelque cent places assises (ou deux cents debouts) seront inaugurées le 25 novembre. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S T R A N S P O RT 3 décembre 2005, Lausanne H A R DWAR E VOYAG E ARTS www.tracychapman.com Le ‘Quart d’heure américain’ – dont la sortie est prévue pour le 29 novembre chez Irascible – mêle habilement le son brut du premier album de Melatonin (‘Alternatives’, 2003) avec la production plus sophistiquée du EP ‘D’un jour à l’autre’ (2001). Le groupe signe ainsi son meilleur disque, en dépit d’un son parfois brouillon. Rien n’y est aussi parfait que la sublime chanson-titre et l’album pèche par son éclectisme, mais il y a là suffisamment de rocks implacables, de mélodies originales et de textes efficaces pour réjouir les fans de rock français en manque de Noir Désir et ceux qui ont choisi de perdre la trace d’Hubert-Félix Thiéfaine quelque part dans les années 1990. Melatonin s’attaque même aux ‘parrains’ du genre avec une excellente reprise de Téléphone. > Depeche Mode 31 janvier 2006, Arena, Genève Depeche Mode aurait pu prendre une autre tournure. En 1981, l’année où ils enregistrèrent leur premier disque ‘Speak and Spell’, n’importe quelle autre compagnie discographique avec un niveau réduit de scrupules aurait sans autres embauché ces quatre jeunes sans expérience musicale, dans un parfait ‘fast food’ pour teenagers ou un produit en plus de la marque ‘New Romantic’. Mais eux-mêmes, depuis leurs débuts, s’entêtèrent pour ne pas faire partie de groupes comme les Spandau Ballet ou les Duran Duran avec qui ils disaient ne rien avoir à faire. Avec les premières critiques musicales, certains journalistes les comparaient déjà à des groupes plus sérieux comme les OMD ou Ultravox. Un autre des mythes que les Depeche Mode se sont efforcés de rayer, c’est aussi celui de leurs connexions avec les papes de la Techno. Au début des années 90, en pleine explosion de la house music, beaucoup de critiques voyaient en eux les véritables pères de cette tendance, reléguant les Kraftwerk au rang de grands-pères du mouvement électro. L’avis de Dave Gahan serait plus de baptiser leur musique comme de la pop futuriste. La suite de leur carrière ne laisse aucun doute quant au parcours de ces icônes pour des millions de personnes à travers le monde. Une tournée mondiale va honorer leur dernier travail intitulé ‘Playing the Angel’ qui est un des lancements les plus attendus de cet automne. Ils pourront compter avec une base de fans très fidèle depuis maintenant vingt-cinq ans et qui leur garantira très probablement un nouveau succès. La date en Suisse : Arena de Genève le 31 janvier 2006. [Sergio P] www.depechemode.com > Apologee Festival 26 novembre 2005, Bienne [nbs] Même si la grande période des festivals s’est terminée avec l’été, il reste toujours des événements musicaux à découvrir, même quand il fait froid. C’est le cas avec cet Apologee Festival qui se tiendra le 26 novembre prochain en plein cœur de la ville de Bienne, au centre de rencontres Doors 72 pour être précis. Au programme, du rock, du funk, du metal, du hip hop… un peu de tout donc. On y trouvera DJ Ice Sound, JBO, Royal Air Funk, une équipe de dix musiciens franco-suisses qui nous offre du funk en français, Tom & Jerry (Jerry Marotta, ex-batteur de Peter Gabriel), Rockingpless, Come N’ Go, groupe de jeunes Biennois déjantés qui présentera son album ‘Rhythm n’ Blood’, et finalement Prunk, groupe de metal neuchâtelois. Les portes de ce festival original s’ouvrent à 15h, soyez-y à l’heure! www.melatonin.cd [Katia] La preuve par le ‘live’ en tournée romande – dès le 12 novembre ! > CONCOURS ‘Fiona Apple’ > CONCOURS ‘Apologee Festival’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Extraordinary Machine’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne une invitation en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à SonyBMG Merci à Apologee Festival AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE M US I Q U E Que peux-tu nous dire sur l’actualité de DJ Madwave ? > Après un été passablement chargé au niveau des bookings et non des moindres : Music Week (Lloret del Mar, Espagne), Paradise in the City (Lyon, France), Street Parade, Energy, Lake Sensation, MAD ‘Mega Mousse’, Fêtes de la Musique et bien d’autres encore, la rentrée s’annonce, elle, un soupçon plus calme. Voici quelques dates qui valent le détour : le vendredi 30 septembre où je ferai un marathon spécial de six heures de temps à l’underground floor du MAD, et sans oublier la soirée officielle du label de Tiësto, à savoir Blackhole Recordings qui se tiendra le 29 octobre au Casino de la Rotonde à Neuchâtel. ≤ M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 14 AN I M E > DJ Madwave Madwave est sans conteste un des DJ phare de la scène trance romande aujourd’hui. Depuis plusieurs années, on peut entendre régulièrement son style très technique dans plusieurs clubs suisses de renommée. Mais une corde manque peut-être à l’arc de ce jeune DJ pour être propulsé vers des sommets encore plus appréciables : la production. SORT I R SO C I E T E > The Hellacopters Rassembleurs en diable, ces cinq Suédois pratiquent un rock’n’roll sauvage qui se dit fortement influencé par les icônes rock des années soixante, mais qu’ils pratiquent de manière beaucoup plus déglinguée que leurs idoles. Ils sortent ces jours le second single ‘I’m in the Band’ issu de leur récent album ‘Rock’n’roll is dead’. C’est à l’occasion de leur halte genevoise que je me suis entretenu avec Robert, l’homme qui malmène la batterie de la formation. Bienvenue au pays du punk’n’roll dont ces lascars sont les maîtres incontestés ! Vous avez sorti votre nouvel album pendant que vous tourniez dans les festivals estivaux. Comment le successeur de ‘By the Grace of God’ a-t-il été accueilli ? > Et bien certains morceaux comme notre nouveau single ont été particulièrement bien perçus, mais l’album en général a aussi reçu un très bon accueil. Le premier show que nous avons donné prenait place une semaine avant la sortie de l’album et tout le monde chantait et prenait du plaisir alors que les gens ne connaissaient pas les compositions. Comment était-ce de jouer dans les grosses manifestations de l’été devant un public pas là exclusivement pour vous et surtout avant que le soleil ne soit couché ? > Je pense que le meilleur type de salle pour nous c’est un club comme celui dans lequel nous jouons ce soir car ça marche parfaitement comme ça. Personnellement j’aime aussi jouer dans ces festivals pendant qu’il fait jour car tu touches des gens qui ne te connaissent pas et qui, pour certains, n’ont même jamais entendu parler de ton groupe. Le point positif c’est que tu peux toucher le public d’autres groupes présents. Quels sont les groupes qui vous ont vraiment entraînés dans ce style ? > Les formations des années soixante et septante nous ont beaucoup influencés. Nous aimons ce style rétro même si nous ne sonnons pas comme elles. Nous sommes nous-mêmes depuis ‘Supershitty to the Max’ jusqu’à notre nouvel album même si ces deux albums sonnent différemment. Jouer de manière sauvage a toujours été notre truc, mais nous jouons mieux maintenant. Tu as une présence active dans la scène trance en Suisse. Mais as-tu des projets dans le domaine de la production ? > J’ai déjà co-produit divers morceaux jusqu’à aujourd’hui, dont notamment ‘Pleasure’ (TBA) sorti sur la compilation de la Street Parade 2001 que j’avais mixée en live pour l’occasion. Toutes mes productions ont vu le jour grâce à différents studios et producteurs avec lesquels j’ai collaboré et j’ai depuis décidé d’investir dans la création de mon propre studio afin de pouvoir créer mes sons et travailler de manière totalement autonome. Le ‘1036 Sound Studio’ est opérationnel depuis peu et j’ai donc déjà débuté mon apprentissage avec les diverses machines et logiciels en espérant pouvoir réussir à m’exprimer pleinement d’ici quelques temps. Côté compilations, après avoir mixé six CD officiels en collaboration avec la maison de distribution TBA, mon contrat est maintenant arrivé à terme et je planche actuellement sur de nouveaux projets en la matière. A suivre ! Et quels objectifs te fixes-tu pour développer encore plus ta carrière ? > Mon principal objectif est donc de pouvoir composer et produire mes propres morceaux et pouvoir les présenter au public une fois que j’en serai 100% satisfait. D’autre part, mes expériences à l’étranger ont jusqu’ici été très positives (Polynésie, Allemagne, Italie, France, Espagne, etc.) et j’espère pouvoir m’y produire encore plus souvent et découvrir aussi des pays tels que les Pays-Bas où je n’ai encore pas eu l’occasion de mixer. [Chloé D.] www.djmadwave.ch Pour certaines personnes, vous êtes liés à la scène stoner. Comment expliques-tu le trend actuel de ce style musical ? > Je sais que certains nous considèrent comme faisant partie de cette scène, mais je ne sais pas d’où cela provient quand bien même j’aime personnellement ce style musical. Je suis un gros fan de Kyuss et Monster Magnet, mais je ne nous considère pas du tout comme faisant partie de cette scène car nous sonnons différemment et jouons plus vite. Je pense néanmoins que nos influences sont identiques. [Christian] www.hellacopters.com > CONCOURS ‘DJ Madwave’ Gagne l’album ‘Music speaks louder than Words’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à DJ Madwave Quelles sont vos influences musicales ? Quel style de musique écoutez-vous ? > Dennis : J’aime écouter Jimmy Hendrix et pas mal de groupes de rock, tels que les Foo Fighters, Queens of the Stone Age et aussi les groupes des années septante et quatre-vingt. Mais je ne me limite pas à un seul genre, j’aime la musique en général. > Martijn : J’aime vraiment beaucoup de groupes mais surtout j’essaie de trouver de la musique qui touche mon âme, ça peut être du jazz, ça peut être du Jimmy Hendrix, du Led Zeppelin, ou de la vieille musique soul que j’adore, et ça peut être aussi notre propre musique, du Kane (rires). Quels sont vos projets ? > Dennis : En ce moment, nous allons bosser sur la promo du dernier album. Nous espérons revenir pour le jouer live. Il va y avoir des singles qui vont être tirés de ‘Fearless’ et ensuite des vidéos. En fait, nous allons bosser sur cet album ces douze prochains mois. Quand pourrons-nous vous voir en concert en Romandie ? > Nous essayons de faire un peu des plans, mais bien sûr cela dépend aussi des festivals. Nous bossons là-dessus, peut-être jouerons-nous dans des petits clubs. > Dinand : Nous n’en avons pas encore vraiment parlé mais nous donnons quelques concerts en Allemagne à la fin de l’année, donc c’est très probable que nous passions par ici aussi. [Carlos et Katia] M US I Q U E SORT I R SO C I E T E Nous avons eu la chance de rencontrer le sympathique trio hollandais de Kane, de passage à Genève pour la promotion de son nouvel opus ‘Fearless’. Dennis, Martijn et Dinand nous parlent un peu du groupe et de leur musique. ≤ 15 CINEMA Vous avez donné pas mal de concerts cet été. Comment cela s’est-il passé ? > Martijn : En tout, nous avons fait quelques festivals en Belgique, par exemple, qui étaient très bien. Mais en Hollande, nous avons donné nos propres shows et ces concerts-là étaient très spéciaux pour nous parce que beaucoup, beaucoup de monde est venu nous voir et l’ambiance était super. En Europe, nous faisons de plus en plus de festivals, en Belgique, en Allemagne, en Suisse et c’est des bonnes expériences parce que ce sont des nouveaux endroits à découvrir, nous rencontrons plein de gens à qui nous pouvons apporter notre musique. ARTS Comment décririez-vous votre évolution depuis les débuts ? > Dennis : Je pense qu’on peut dire que nous avons toujours su être purs et énergiques et nous avons toujours réussi à faire passer des émotions à travers nos compositions et nos performances sur l’album. Mais bien sûr quand tu fais ça pour la première fois, tu ne sais pas très bien comment faire et tu apprends sur le tas. Je pense qu’en cinq ans, nous avons appris à le faire de mieux en mieux. VOYAG E > Kane > School of Audio Engineering (SAE) BD GAM E S [Etienne K] > CONCOURS ‘Kane’ L I V R ES L’accent est réellement mis sur la mise en pratique. A cet effet une collaboration très naturelle est née avec l’école de technique musicale (ETM). Des musiciens viennent travailler avec les ingénieurs qui eux-même sont ainsi initiés à des sensibilités artistiques parfois déconcertantes. Autre exemple : en Allemagne, la SAE organise régulièrement de gigantesques soirées à thèmes divers entièrement assurées par les élèves sur le plan qui les touche. Enfin les écoles ouvrent souvent leurs portes pour une journée pendant laquelle tout un chacun peut tester, pour une somme modique, ses capacités de futur réalisateur choyé par les producteurs. Les étudiants sont majoritairement des musiciens ou des DJ. Les premiers sont conscients de l’importance du travail de studio et les seconds trouvent là tous les moyens techniques de vérifier si en effet ils peuvent créer des disques et pas seulement les mixer. Pour les meilleurs il est enfin possible de couronner leur formation par un diplôme renommé et reconnu par tous les grands studios de la planète : ‘bachelor of arts’ dans le domaine choisi. A noter que l’école va bientôt reprendre une formation de producteur en musique acoustique (rock et jazz). Les diplômes s’obtiennent en vingt et un mois. Compte de tenu de la qualité des tous les facteurs le financement est certes conséquent. Mais la demande de techniciens sur ce marché est forte. Il y a encore de la place pour ceux qui ne sont pas rebutés par un travail infini sur du matos de dernière génération. M A N GA Fondée en 1976, la SAE forme depuis bientôt trente ans des techniciens audiovisuels plusieurs fois primés. Ses quarante-six écoles dispensent quotidiennement 250 cours à travers le monde. L’une d’elles officie à Genève et propose plusieurs formations depuis le classique ingénieur du son jusqu’au novateur réalisateur en médias numériques (vidéo et 3D) en passant par le pointu concepteur de musique électronique. Servis par un matériel de qualité sans concessions et des plus récents, les étudiants suivent un cursus théorique de qualité avec six professeurs et des intervenants extérieurs issus du milieu et quatre superviseurs/ maîtres de travaux issus de la SAE. Ainsi le contact avec le monde de la production n’est jamais coupé. Et une organisation des anciens prend bien souvent en compte le passage par une école du groupe. H A R DWAR E Dans un immeuble tout neuf, des locaux d’un standing professionnel offrent la possibilité d’une formation dans le monde du multimédia au sens large. T R A N S P O RT www.kane.nl (réservé aux abonnés) Merci à SonyBMG AN I M E www.sae.edu Gagne un exemplaire de l’album ‘Fearless’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. SO C I E T E SORT I R J’ai eu l’occasion de faire l’interview de Kemar, leader des No One, à l’occasion de la sortie de leur live et d’un super concert à l’Olympia le 10 octobre. Ils maîtrisent comme personne le style Rock House, je veux parler des Rinôcérôse, ces Montpelliérains pure souche qui nous ont fait l’honneur d’une interview pour nous dévoiler leur quatrième CD intitulé ‘Schizophonia’. Cet album, d’une énergie rare, nous délecte de guitares rock bien puissantes et de beats électro à toute épreuve qui se mêlent et se consomment sans retenue. Nous aurons la chance de les voir sur la scène de l’Usine de Genève le 24 novembre prochain. M US I Q U E > Rinôçérôse Rinôcérôse, comment est né le projet Schizophonia? > Patou : Nous n’étions pas pressés pour le réaliser, nous voulions prendre tout notre temps et explorer divers champs musicaux qui seraient sans limites. L’album nous a également permis de faire des rencontres humaines exceptionnelles ce qui donne à ce travail une belle dimension. CINEMA > No One Is Innocent Vous avez changé un peu de style par rapport à vos précédents albums, pourquoi ? > Je ne crois pas que nous ayons vraiment changé de style, il reste très rockélectro, avec des guitares agressives et percutantes ainsi que des beats très présents qui continuent dans la lignée de nos précédents albums. ≤ BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 16 Pourrais-tu faire un rapide historique du groupe? > Naissance du groupe en 1994, avec le bassiste et moi. On fait des chansons à la maison avec une espèce de rage à l’intérieur pour utiliser la musique pour parler des trucs qui nous emmerdent. Cela correspond à la période de tous ces groupes comme Nirvana et Rage qui ont envie d’hurler dans le micro. Suite au premier album, on enchaîne une grosse tournée. On se repose et on repart avec un deuxième album avec le même ton mais pas la même prod ; c’est un moment où le groupe a envie d’oser des choses, on travaille avec l’orchestre national de Barbès, Jimmy des Sans Complexes, l’album se fait dans l’écriture avec Maurice Dantec, l’écrivain. Pour votre retour sur le devant de la scène avec le groupe, tu t’attendais à avoir un aussi beau succès avec votre album ‘Révolution.com’ ? > C’est toujours difficile d’anticiper un succès, mais moi j’étais convaincu qu’on avait de bonnes chansons et que l’on restait fidèle au ton de No One. Les gens ont peut-être senti cela et ils nous ont suivis. C’était un album qu’on allait vraiment défendre à 100%. Pourquoi sortir un live maintenant, une attente des fans, une envie de montrer de quoi vous êtes capables sur scène ? > C’est surtout quand tu sais que ton vrai jardin c’est la scène, que l’on a passé un an et demi sur la route, qu’il s’est passé plein de choses, qu’on a vécu des moments forts. Et puis le groupe n’a jamais sorti de live et comme il existe depuis dix ans, c’était le moment. Et surtout ça correspond à un moment où j’arrive à écouter quatre-cinq morceaux en live en étant serein. Pour le concert à l’Olympia le 10 octobre, comment l’idée vous estelle venue ? > On était en fin de tournée, on a tourné pendant un an et demi, on a fait la Cigale l’année dernière et des festivals autour de Paris et comme cela s’est bien passé, jouer à l’Olympia c’est comme un cadeau que l’on se fait. Pour tous les gens qui défendent le groupe et pour passer un super moment avec les personnes qui vont venir, inviter des potes sur scène, provoquer un concert qui sera assez différent des autres puisqu’on est parisiens et pas mal de nos amis sont ici. Le futur de No One c’est ? > Il faut retrouver l’envie de s’amuser en composant. J’ai envie de me poser, d’écrire, de communiquer avec mes potes au sujet des chansons, de voyager un peu, de me ressourcer à travers tout ça pour faire le meilleur album possible, sans calcul. AN I M E M A N GA L I V R ES [Cohy] www.nooneisinnocent.net > CONCOURS ‘Rinôçérôse’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Schizophonia’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à TBA Vous pensez être arrivés au top de votre maturité musicale ou au contraire il vous reste encore des choses à explorer ? > Nous ne pensons pas être arrivés à la maturité dont tu parles, il nous reste au contraire plein de nouveaux sons à découvrir et à retravailler, nous aimons nous poser des contraintes artistiques et laisser la porte ouverte à une idée pour nous donner un fil rouge afin de pouvoir travailler sur un nouveau projet. Qu’est-ce qui a changé en vous depuis vos débuts en 1992 avec un groupe appelé les Maracas ? > Tellement de choses… les Maracas c’était du pop français, rien à voir avec notre style d’aujourd’hui, nos relations n’étant pas vraiment bonnes avec les autres composants du groupe. En 1994, nous avons créé avec Jean-Philippe, Rinôçérose, suite à ça nous voulions explorer les sonorités House, mais sans ordinateurs ; le résultat de ses explorations nous a menés à sortir notre premier travail, ‘Retrospective’. L’idée de vous expatrier hors de France vous a-t-elle déjà effleuré l’esprit ? > Bien sûr, mais pas pour toujours, une année éventuellement, mais maintenant avec nos familles cela devient un peu plus dur, rien que les tournées et les enregistrements ainsi que le travail en studio nous prennent beaucoup de temps hors de chez nous… mais qui sait !! Racontez-nous votre rencontre avec Moby ? > Extraordinaire, probablement l’un des plus beaux moments de notre carrière, il aime tellement la musique et c’est quelqu’un d’exceptionnellement humain envers tout ce qui l’entoure. [Serge P] www.rinocerose.com AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE Dozer est de retour sur nos platines avec un album flambant neuf intitulé ‘Through the Eyes of Heathens’. Ce chef d’œuvre est certainement le meilleur album du groupe à ce jour. Dozer a fait le point sur son actualité par l’intermédiaire de son extraordinaire guitariste Tommi qui s’est dépensé sur toutes les scènes du monde pour que le groupe accède à son statut actuel, celui d’une des locomotives du stoner mondial. SO C I E T E M US I Q U E SORT I R > Dozer ≤ 18 Pensez-vous que le fait de l’avoir mis en boîte dans un endroit aussi martial qu’une base militaire désaffectée a contribué au son agressif de ‘Through the Eyes of Heathens’ ? > J’ignore d’où vient ce son agressif, c’est juste la manière dont tout ça sonne, nous avons uniquement tenté de capturer l’énergie brute que nous avons sur scène et je pense que nous avons bien réussi notre job. Avant de nous rendre en studio pour enregistrer, nous avions débattu de la manière dont devait sonner cet album et avions conclu qu’il devait être le plus dur possible afin qu’il regorge d’énergie et nous botte le cul. Que pensez-vous du trend actuel du stoner ? > Le trend du stoner rock est en marche dans l’underground, il ne mourra jamais, mais ne sera jamais à la mode non plus. Bien entendu, certains groupes sortiront du contexte et arriveront dans les charts, mais ce ne sera jamais la prochaine grande mode. Ce serait cool si ça arrivait parce qu’il y a beaucoup de bons groupes qui pourraient avoir plus de public. Vous êtes considérés comme un très bon groupe de scène. Quand aurons-nous la chance d’avoir un live officiel de Dozer ? > Nous donnons toujours cent dix pourcent de nous-mêmes sur scène parce que nous ne pouvons rien cacher. Tout donner nous fait nous sentir bien et ça se transmet au public. Nous sommes là pour offrir du bon temps à notre public. Nous n’avons pas réellement projeté d’album live maintenant, mais qui sait, cela arrivera peut-être un jour…un double vinyle doré serait monstrueux ! Un peu comme ‘Alive’ de Kiss. Qu’allez-vous faire au retour de votre tournée européenne ? > Nous serons en Scandinavie pour une tournée au début de l’an prochain et une tournée aux States après. Nous espérons faire quelques festivals l’été prochain en Europe aussi. Nous allons nous consacrer essentiellement à Dozer, mais il y aura aussi du temps pour nos projets parallèles. J’enregistrerai un album avec Peder de Lowrider l’an prochain, nous avons déjà fait quelques bonnes démos qui sonnent bien ; un des morceaux sera sur la compilation ‘Sucking the Seventies vol. 2’. J’ignore quand cet album sortira, mais le temps nous le dira. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA > Princess Superstar Le rap est trop souvent connu pour son machisme jugé excessif et pour sa préférence des voix afro-américaines. Aussi quand une blonde new-yorkaise d’origine sicilienne prend le micro cela se remarque. Dring… dring… il est 11h30 à Manhattan et une jolie voix me répond. Bonjour ! Merci d’accepter cet appel matinal. Ce nouvel album ‘My Machine’ est très intéressant. Pourquoi donc ce titre ? > Bonjour ! J’ai pris ce titre en pensant tout d’abord à notre corps, cette merveilleuse machine dont nous n’avons pas assez conscience. Puis l’album racontant une histoire dans notre futur, la machine est aussi ce nouvel appareil qui permet de communiquer par la pensée. Enfin c’est aussi une réflexion sur notre société envahie par les machines au point d’en devenir extrêmement dépendante. D’où vient ce son si éloigné du rap classique ? > C’est un long travail de studio. Le producteur a fait un travail fantastique pour nous permettre d’obtenir ce son très new-yorkais. Trop souvent la musique est secondaire dans ce style, même s’il s’agit de mettre en avant les textes. Le but est de se rapprocher des sons électroniques que l’on peut entendre sur les dancefloors. Je me sens d’ailleurs plus proche du rap européen. Deviens-tu une autre personne en interprétant la Princesse Superstar ? > C’est tout à fait exact. Dans la vie, je suis plutôt timide et posée alors que sur scène le maquillage et les costumes me donnent une énergie incroyable. Et je peux dire des choses qu’il me serait difficile d’aborder autrement sur le sexe, la drogue, les problèmes que nous avons ici. Est-ce que la scène a changé depuis les événements du 11 septembre ? > Je dois dire que l’administration actuelle ne voit pas d’un très bon œil les réunions de jeunes politiquement incorrects. Aussi toute la scène a tendance à devenir plus underground. Les majors ne prennent plus aucun risque. Nous devons parfois penser à faire attention devant telle ou telle personne afin de ne pas hypothéquer sur notre carrière. Tu sais, nous avons été réellement traumatisés ici : par l’acte lui-même puis par le comportement de notre gouvernement. ‘My Machine’ est une réaction à cette ambiance. Avez-vous prévu une tournée en Europe ? > Nous avons déjà tourné en Amérique et récemment au Japon, où nous avons reçu un super accueil. Il est maintenant question d’une tournée européenne en 2006. Nous avons même un concert prévu en Suisse, à Berne vers le milieu de l’année. Je me réjouis d’ailleurs de pouvoir me produire devant un public pointu de connaisseurs avertis. [Christian] [Etienne K.] www.dozermusic.com www.princesssuperstar.com > CONCOURS ‘Dozer’ > CONCOURS ‘Princess Superstar’ Gagne l’album ‘Through The Eyes of Heathen’ ou un t-shirt en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘My Machine’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Molten Universe Merci à Namskeio Penses-tu que le prochain sera aussi spontané et naturel que celui-ci ? > Oui, il sera moins spontané, mais je voudrais aussi plus de temps en studio. On aura des morceaux plus atmosphériques, plus acoustiques parfois, plus variés au niveau des instruments. En résumé, plus contrastés. Une des raisons pour lesquelles cet album est bon, ce sont les Licks. Comment les as-tu rencontrés ? > (rires) Ils sont si beaux ! Ils ont tous des talents et des goûts différents. Todd, le guitariste qui était mon premier copain, je l’ai rencontré par ma sœur. J’ai rencontré tout le monde à travers d’autres personnes. Quand on te regarde, on se dit que tu es le genre de personne à pouvoir mourir sur scène. > ‘Oh my God.’ Oui en effet, j’ai cette envie de tout donner lorsque je suis sur scène. C’est une sorte de sacrifice pour la bonne cause. Pour moi, tout tourne autour de la connexion avec le public et son énergie. C’est de l’exorcisme. Oui, tu sembles très connectée à ton public. On peut voir des photos où tu plonges littéralement dedans. > (rires) Oui j’ai une sorte de confiance aveugle dans la foule. Je sais qu’elle me protégera. Certaines personnes se demandent pourquoi je fais ça, car c’est dangereux. Je pense au contraire que ces gens font attention et surtout font partie du concert à part entière. Il y a peut-être quelques cons, mais la plupart sont cool. M US I Q U E SORT I R SO C I E T E Comme les ordinateurs et la musique sont définitivement liés, comment considères-tu les gens qui se contentent de télécharger des morceaux sur le web et ne paient jamais les artistes ? > Je pense que toute la technologie ‘P2P’ est une grande opportunité pour les amoureux de musique. Ok, pas ou peu de sous pour les artistes, mais c’est le vingt-et-unième siècle et rien ne stoppera ce mouvement. En tant que musicien je veux diffuser ma musique, c’est tout ce que je veux. Si je peux me faire du fric avec ça tant mieux. Je me fous de savoir si Madonna vend dix millions de copies à la place de vingt et si les businessmen ont des problèmes financiers. C’est un problème que l’industrie musicale s’est créé toute seule et puis quoi, pourquoi ont-ils besoin de claquer deux millions de dollars dans la production d’un album ? H A R DWAR E Si on avait dû s’imaginer Juliette Lewis faisant de la musique, on aurait d’instinct pensé au rock. Pourquoi ce choix ? > Juliette : C’est une musique très émotionnelle et qui dégage l’énergie de donner. J’aime le rock car il est sans limite. Il y a tant de rocks différents. Etant établis à Bâle, vous vous trouvez sur trois pays différents et avez donc une vue assez globale des différentes structures offertes aux groupes pour aller de l’avant. Quel pays offre les meilleures ? > Notre cité est très ouverte et libérale. Un endroit agréable pour vivre car nous sommes proches de la France et, le plus important pour le groupe, de l’Allemagne. Bâle possède beaucoup de groupes, mais aucune structure de proximité n’existe. Tout se passe en basse ville de Zurich. L’Allemagne est le second marché mondial pour la musique et possède donc les meilleures structures. 19 [Christian] www.undergod.net GAM E S Juliette Lewis, ce nom ne vous est certainement pas inconnu ! Et pour cause, Juliette a joué aux côtés des plus grands… acteurs ! Rencontre décontractée au D ! Club avec la chanteuse qui n’aime pas le volume trop bas des salles suisses. ≤ CINEMA Salut Thommy, pourrais-tu brièvement présenter Undergod à nos lecteurs ? > J’ai commencé en nonante-sept quand j’ai quitté Gurd. Notre batteur de l’époque était un type avec qui j’avais déjà joué avant au sein d’Erotic Jesus. Nous avons eu de la peine à trouver le bassiste qu’il nous fallait, mais avec Patrick nous avons trouvé le gars parfait. La raison pour laquelle ce groupe est né c’est pour avoir le contrôle total sur nos créations parce que dans nos formations précédentes une tapée de choses allaient dans le mauvais sens ; les labels et les gens du business se sont foutus de nous en nous expliquant comment faire. A l’époque nous étions jeunes et peu expérimentés, mais la leçon a été assimilée avec Undergod. ARTS C’est désormais à quatre que nos compatriotes de derrière la barrière de rösti s’apprêtent à conquérir le vaste monde. Renforcée par une touche féminine pour son nouvel album ‘Killove’, la formation a tous les atouts en main pour aller disperser son rock indus aux quatre vents. C’est Thommy, guitariste et chanteur, qui nous a fait l’honneur de se confier sur l’actualité de ces rockeurs d’outre-sarine qui se distinguent dans un registre proche de Nine Inch Nails. VOYAG E > Undergod T R A N S P O RT > Juliette and the Licks BD Qu’est-ce qui est le plus excitant dans la musique ? > Il y a plusieurs choses. La première, lorsque tu écris une chanson pour la première fois. Le sentiment d’être amoureux. Tu es impatiente de la donner aux gens. Mais il n’y a rien de plus excitant que les concerts et ce sentiment d’unité avec le public qui se passe de temps en temps. Nous avons eu un concert à Berlin qui a été l’un des plus spéciaux. Je ne peux pas te décrire l’ambiance. Tout le monde donnait tellement d’amour et d’enthousiasme. Ça fait cliché, je sais. L I V R ES En un mot, peux-tu définir le concert de ce soir ? > (rires) ‘Oh my God’, un mot ! Je ne peux que dire que je ne sais pas ce qui va se passer. Ça va être énergique, vibrant et rock’n’roll ! [Anna K.] > CONCOURS ‘Undergod’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Killove’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à N-Gage AN I M E M A N GA www.julietteandthelicks.com SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA 20 > The Black Rebel Motorcycle Club Howl Domino / Musikvertrieb Echo Si certains groupes ont du mal à renouer avec l’inspiration après un succès commercial, tel n’est pas le cas de Franz Ferdinand qui sort un deuxième album encore plus abouti que le premier. Très attendu, ‘You Could Have It So Much Better’ ne déçoit pas un instant et positionne le sympathique quatuor écossais parmi les meilleurs groupes de rock du moment. Tous les ingrédients d’un vrai et bon disque de rock sont ici réunis : morceaux énergiques qui vont à cent à l’heure, avalanches de guitares. La présence de deux très belles ballades, ‘Eleanor Put Your Boots On’ et ‘Fade Together’, donne une richesse supplémentaire à l’album. Avec une apparente facilité, Franz Ferdinand aligne des tubes potentiels qui laissent l’auditeur admiratif. Absolument génial ! [Myriam] Soyez prévenus : si vous avez craqué sur ‘Take Them On, On Your Own’ vous allez avoir une sacrée surprise avec ‘Howl’. Point de grosses guitares garage rock teinté de mélodies à la ‘Oasis’, les trois rebelles nous la jouent… folk vintage, limite country parfois. Forcément à la première écoute on s’interroge, on est déçu et un tantinet énervé par ce retournement de veste. Puis on se rend compte de la voie prise par le groupe, mais malgré quelques bonnes compos, l’ensemble sonne fade. Saluons cependant la prise de risque artistique, une douche moins glacée aurait été peut-être plus judicieuse pour les fans. Une autre question se pose : comment vont-ils donc établir leur setlist ? Un album qui va certainement diviser et faire parler de lui dans le milieu. [Steff] www.franzferdinand.co.uk www.blackrebelmotorcycleclub.com > Macadam Pale Horses The Shores Become Visible > Noir Désir En public Urgence Disk Records Universal Composé de vétérans de la scène rock genevoise, ce quatuor puissant et inventif se situe quelque part dans la grande galaxie communément qualifiée de stoner. Allant de compos menées tambour battant dans la plus pure tradition de formations comme Isis à l’image de ‘At the Rate of the Medusa’ où les parties vocales se posent non pas comme un chant, mais comme un instrument supplémentaire, à des morceaux plus aériens comme ‘J’embrasserai ta plaie’ dans un style proche des Français de La Chair, ce disque comblera les amateurs de rock burné sans être bourrin ou abrutissant. Enregistré et mixé par Gabriel Farine, chanteur et bassiste de la formation, ce premier effort est, je l’espère, le début d’une longue série pour ces rockers de grande classe. [Christian] Ce deuxième CD live par une des plus grosses signatures du rock hexagonal est une reproduction fidèle de ce que le groupe a livré sur scène lors de la tournée triomphale ‘Des visages des figures’. On y retrouve une poignée de compositions extraites de l’album qui vit le groupe accéder au statut de star plus quelques reprises bien senties comme ‘Ces gens-là’ du Grand Jacques ou ‘21st Century Schizoid Man’ de King Crimson. Mais se succèdent aussi sur ces deux CD une quantité ahurissante de standards indés réarrangés de manière telle que les fans de la première heure auront tôt fait de se repasser le premier live ‘Dies Irae’ pour retrouver l’esprit originel de ce phénomène francophone. Tous ceux qui ont découvert ce groupe avec ‘Le vent nous portera’ apprécieront et les autres s’abstiendront. [Christian] BD GAM E S www.mph.name L I V R ES M A N GA AN I M E > Franz Ferdinand You Could Have It So Much Better www.noirdez.com > Vinz Vonlanthen Œil > V.I.R.U.S. Tôt ou tard tout se paye Auto-production / Leo records Autoprod / Nomad records La guitare est très certainement l’instrument révélé par le jazz. Depuis les premiers gospels jusqu’aux dernières créations, il n’y a pas de groupes sans guitariste. Vinz Vonlanthen est l’un d’entre eux. Sa maîtrise de l’instrument est telle qu’il invente dans cet album de nouvelles tablatures afin de tirer de son instrument des sons rarement entendus. Il est évident que cet album s’adresse à des oreilles entraînées habituées à une musique pas toujours facile. Le toucher du musicien est d’une grande finesse, les sons sortent de son instrument d’une telle façon que reconnaître une guitare est ardu, comme parfois l’est de suivre les phrasés complexes, arythmiques et atonaux de ses compositions à revers de la mode actuelle. Béotiens, passez votre chemin ! [Etienne K] Il y a tant de personnes qui pensent que parler en rythme sur une boucle piquée dans un vinyle connu constitue du rap. Ils ont tout faux. Le rap est intimement lié aux textes. V.I.R.U.S. nous en fait la démonstration dans cet album surprenant. Les paroles sont d’acier et la musique de cristal. Les sujets sont graves et les thèmes abordés font tous réfléchir sur la société des hommes. Cela fait longtemps que l’on n’a pas entendu des francophones s’amuser autant avec des mots qui ont un sens. La section musicale n’est pas en reste, délaissant les kicks lourds et les sons gras en vogue ces temps-ci. Décidément, notre rap lémanique laisse éclore de bien belles fleurs. Pour un premier jet le résultat est bon et demande juste un peu plus de naturel dans le phrasé de la voix. [Etienne K] > CONCOURS ‘V.I.R.U.S.’ > CONCOURS ‘Vinz Vonlanthen’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Tôt ou tard tout se paye’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Œil’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à V.I.R.U.S. Merci à Vinz Vonlanthen Nek Una Parte Di Me – European Tour S O C I E TE Mercredi 7 décembre 2005, 20h Maag EventHall Zurich M US I Q U E SO RT I R présente: James Blunt Mercredi 18 janvier 2006, 20h Hallenstadion Zurich Deep Purple Dimanche 19 février 2006, 19h Hallenstadion Zurich Black & White Tour 2006 Santana Lundi 22 mai 2006, 20h Hallenstadion Zurich LIVRES all that i am TOUR Vendredi 10 mars 2006, 20h Eulachhalle Winterthur HAR D WAR E Simple Minds Lundi 27 février 2006, 20h Maag EventHall Zurich GAM E S Farewell Tour BD Chris Rea TR AN S P O RT Lipservice – Tour 2005 ARTS Jeudi 8 décembre 2005, 20h Hallenstadion Zurich VOYAG E Gotthard CINEMA präsentiert Réservation au Ticketcorner par téléphone 0900 800 800 (CHF 1.19/min.) sur Internet: www.ticketcorner.com, chez Manor et CFF ainsi qu'à tous les autres points de vente Ticketcorners. www.goodnews.ch ou Info-Line 0900 57 30 30 (CHF 1.19/min.) AN I M E M A N GA ab SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ ARTS CINEMA 22 > Dionysos Monster in Love Muse / MV Disques Office Ce premier opus du groupe zurichois Colafluid est comme une compilation, une espèce de mélange de tout ce qui s’est fait ces cinquante dernières années. Même si le groupe affectionne le punk, il passe par toute une série de sonorités rock ou pop, de Londres à Seattle. La voix et le look de garçon effronté du chanteur Gage ainsi que du reste du groupe y sont sûrement pour quelque chose. D’ailleurs cette image est comme l’album. Présentation soignée, belle gueule (la couverture), et ambiance deuxième degré avec les intermèdes de répétitions qui ponctuent l’album. On pourrait penser que l’originalité n’est pas au rendez-vous, tant chaque riff rappelle tel groupe ou courant musical, mais l’originalité est cette fusion cohérente : du bon groupe suisse, du tout bon groupe rock. [Joël Espi] Le groupe français Dionysos est de retour avec un album qui va faire du bruit. Depuis dix ans, le petit groupe, à force d’albums, de tubes et de concerts, s’est forgé un nom qui compte dans le paysage de la musique francophone. Plus rock que le précédent album, les guitares parfois criardes sont accentuées sur certains morceaux. Dionysos jongle avec des morceaux en français et en anglais. On rentre dès la première chanson dans un univers peuplé de personnages fantastiques, impressionnants. Ils jouent avec les mots, comme avec leur douzième titre, ‘Tes lacets sont des fées’ qui passe en ce moment sur les ondes. La pochette illustrant un monstre tenant dans la main une danseuse, dans des couleurs rouges, nous met en appétit pour rentrer dans le voyage proposé par Dionysos. [Carole-lyne Klay] www.colafluid.ch www.dionyweb.com > Fiona Apple Extraordinary Machine > Mr. Qwertz Si t’as quelque chose à m’dire… SonyBMG Autoproduit BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E C’est sobrement accompagnée de quelques cordes et vents que Fiona Apple entame ‘Extraordinary Machine’, album qui aura mis six longues années avant de voir le jour. Six années pour donner une suite au sublime ‘When The Pawn’. E.M. se place dans la continuité de ses prédécesseurs si ce n’est ce retour aux morceaux moins alambiqués. Exit les quelques touches electro. La jeune femme peut par contre toujours s’appuyer sur des mélodies jazzifiantes et sur une voix cassée qui laisse deviner quelques cicatrices passées. Que ce soit sur des tempos plus marqués comme sur l’excellent ‘Get Him Back ou ‘Window’ ou des ballades telles que ‘O’Sailor’, Fiona Apple manie son art avec originalité mais aussi un certain cynisme. Chanteuse décalée, elle ravira les amateurs du fond et de la forme. [Anna K.] L I V R ES M A N GA AN I M E > Colafluid Southern Death Swing Un de mes premiers avatars de jeu vidéo s’appelait qwertz. C’est donc avec une curiosité non déguisée que l’album de Mr. Qwertz a retenu mon attention. Connu sur la scène sous le nom de Esteban, il nous propose une promenade dans différents grooves issus de l’électro. Si le début se fait en douceur par cinq tracks plutôt chill, les onze suivants massent plus : certains tracks trouveront naturellement leur place dans une track-list originale. Le son est bon, les compositions parfois un rien trop classiques. Mais il y a toujours une recherche aboutie quel que soit le style abordé… et tout y passe : chill, tek, house, planante… Voilà une galette locale qui restera collée au lecteur pour un petit moment. Décidemment la région est un vivier pour la musique de home-studio. [Etienne K] www.fionaapple.com www.mrqwertz.ch > Sigur rós Takk… > Sinéad O’Connor Throw Down Your Arms EMI Music Edel / MV Après ‘von’, ‘ágætis byrjun’ et ‘()’, le groupe islandais fait sa rentrée avec ‘Takk…’, un album tout en douceur et en intensité, comme seul Sigur rós sait le faire. Même s’il a abandonné l’idée de chanter en hopelandic – langue inventée lors du précédent album – pour revenir à l’islandais, la voix de Jónsi se love toujours merveilleusement dans les mélodies célestes qui ont fait la renommée du groupe. ‘Takk…’ se veut plus orchestral cependant, et l’utilisation de plus de basse, de piano, de cordes et de trompettes, rend l’album plus ‘chaud’, peut-être plus accessible également. Même si l’impression d’avoir déjà entendu certains airs se faire ressentir, l’écoute de ‘glósóli’ et de ‘Sæglópur’ reste d’un pur bonheur. Les amoureux des airs éthérés et envolées musicales chères à ce groupe en redemanderont. [Lena] Sinéad O’Connor, l’Irlandaise aux cheveux rasés, nous revient avec un double album ‘Throw Down Your Arms’. Elle est connue surtout depuis 1990 pour sa chanson ‘Nothing Compares To You’ qui a rencontré un vif succès. Adepte de la controverse, elle a bien souvent fait parler d’elle pour ses prises de position notamment sur l’IRA. Au fur et à mesure de ses albums, elle a flirté avec différents styles, rock, gospel, etc. Cet album marque son attachement au reggae, avec une version originale et une version dub. Sa voix s’adapte parfaitement à ce style, on ressent virtuosité et ferveur. La dernière chanson est une surprise agréable, ‘War’ de Bob Marley. Je ne saurais trop vous conseiller d’écouter de toute urgence ces deux CD. [Carole-lyne Klay] www.sineadoconnormusic.com www.sigur-ros.co.uk > CONCOURS ‘Mr. Qwertz’ > CONCOURS ‘Colafl uid’ Gagne l’album ‘Si t’as quelque chose à m’dire…’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire de l’album ‘Southern Death Wing’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Mr. Qwertz Merci à Musikvertrieb SO C I E T E > Dozer Through The Eyes Of Heathens 1SPGFTTJPOBMUSBJOJOH GPSZPVSGVUVSF BOTEFYQÏSJFODF 1MVTEFJOTUJUVUTËUSBWFSTMFNPOEF 3FDPOOBJTTBODFJOUFSOBUJPOBMF $VSTVTDPNQMFUKVTRVBV#" #BDIFMPSPGBSUTEJQMÙNFVOJWFSTJUBJSFJOUFSOBUJPOBM 1SPDIBJOFKPVSOÏFQPSUFTPVWFSUFT www.dozermusic.com 23 %JHJUBM'JMNBOE"OJNBUJPO Produit par le célèbe label berlinois Bpitch control, le duo allemand de Modeselektor nous propose avec cet album une large palette de leur savoir-faire. Parfois épaulés par des invités de renom (TTC, Paul St Hilaire) nos deux Germains – mais néanmoins cousins – explosent les styles : rap halluciné, ambient alienée, dance track explosif se succèdent sans se ressembler. Les treize pistes du CD sont bien construites et chacun pourra y trouver son bonheur, pourvu de ne point être imperméable aux sons électroniques. Il faut aussi noter l’organisation originale du CD présenté comme une émission de radio, les questions entrecoupant la liste des morceaux. Tout en découvrant un travail d’une grande variété de style, nous pouvons profiter des commentaires des deux artistes. [Etienne K] .JTFFOTDÒOF&DMBJSBHF5PVSOBHF .POUBHF$PNQPTJUJOH&õFUT TQÏDJBVY(SFFOTDSFFO*ODSVTUBUJPO %7%BVUIPSJOH% $SFBUJWF.FEJB T R A N S P O RT (SBQIJTNF*OUFSBDUJWJUÏ4DSFFO%FTJHO %7%BVUIPSJOH7JEÏP%*OUFSOFU )5.-$441)1.Z42-'MBTI "VEJP&OHJOFFS 5FDIOJRVFTPO&EJUBOBMPHJRVF .JYBHF&õFUT.*%*4BNQMJOH 4ZOUIÒTF.JDSPQIPOJF"DPVTUJRVF 4POPSJTBUJPO#SPBEDBTUJOH4UVEJP3FD &MFDUSPOJD.VTJD1SPEVDFS www.modeselektor.de )%SFDPSEJOH.*%*4BNQMJOH4FRVFODJOH 1SPEVDUJPO.JYBHF > Paul McCartney Chaos And Creation In The Backyard +PVSOÏFT%ÏDPVWFSUFT &O FYDMV TJ Ë(F WJUÏ OÒWF 1SPKFU EMI Music 3ÏBMJTBUJPODPNQMÒUFEFMJEFOUJUÏFUEFMBDPNNVOJ DBUJPOQPVSVOFFOUSFQSJTFmDUJWF Milliardaire, légende vivante, Paul McCartney a-t-il encore quelque chose à prouver ou même l’envie de surprendre ? Se poser cette question serait oublier qu’il est avant tout un créateur. Avec Nigel Godrich aux commandes (producteur de Radiohead), il semble que Paul McCartney ait voulu donner une nouvelle dimension à sa musique. Cependant, il ne faut pas s’attendre à trouver ici des expérimentations à la Radiohead, même si on aurait attendu un peu plus de ‘folie’ de la part de Godrich. Le parti pris de ce disque est de mettre en avant le songwriting avec des chansons acoustiques, souvent émouvantes, dont la simplicité n’a d’égal que la beauté. Sans artifices superflus, cet album touche à l’essence même de la musique pour atteindre une pureté et une sobriété rares. [Myriam] H A R DWAR E Bpitch control / Namskeio GAM E S F WFMM /PV 5*0/ ." '03 OÒWF Ë(F VOYAG E ARTS -F/PWFNCSFEFËI > Modeselektor Hello Mom ! +PVST $SFBUJWF.FEJBMF0DUPCSF 3ÏBMJTBUJPOEVMPHPHSBQIJRVFTFUEVTJUFJOUFSOFU BD %JHJUBM'JMNBOE"OJNBUJPOMF4FQUFNCSF 5PVSOBHFNPOUBHFFõFUTTQÏDJBVYFUBOJN% > CONCOURS ‘Opak’ Gagne l’album ‘Two Sleepwalkers on a tight Rope’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Opak 4"&*OTUJUVUF(FOÒWF4" "W$BSEJOBM.FSNJMMPE $)$BSPVHF 5ÏM FNBJMJOGP!TBFHFOFWFDI XXXTBFFEV M A N GA "EFMBJEF "NTUFSEBN "UIFOT "VDLMBOE #ZSPO #BZ #BOHBMPSF #BOHLPL #BSDFMPOB #FSMJO #SJTCBOF #SVTTFMT$IFOOBJ.BESBT $PJNCBUPS $PMPHOF 'SBOLGVSU (MBTHPX (FOFWB )BNCVSH ,VBMB-VNQVS -FJQ[JH -JWFSQPPM-POEPO-PT"OHFMFT-KVCMKBOB.BESJE.FMCPVSOF.JBNJ.JMBO.VNCBJ.VOJDI/BTIWJMMF/FX%FMIJ /FX :PSL 1BSJT 1FSUI 3PUUFSEBN 4JOHBQPSF 4UPDLIPMN 4UVUUHBSU 4ZEOFZ 5SJWBOESVN 7JFOOB :BOHPO AN I M E 'SBJTEJOTDSJQUJPO$)'+PVS /PNCSFEFQBSUJDJQBOUTMJNJUÏT L I V R ES "VEJP&OHJOFFSMF/PWFNCSF "KPVUEFTPOFUFõFUTTVSMBWJEÏPFUMFTJUFXFC www.paulmccartney.com (réservé aux abonnés) ≥ CINEMA En dix ans d’existence le quatuor suédois, une des références du stoner, ne m’a jamais déçu et ce n’est pas en alignant des pépites comme en contient ce quatrième album qu’ils vont le faire. Enregistré dans l’austérité d’une ex-forteresse de l’armée soviétique dans la baie d’Helsinki, cet album est direct et sans artifices. Produite par le groupe, cette œuvre est la plus aboutie de toute leur discographie. Sans jamais relâcher la pression, Dozer aligne titre sur titre avec une facilité déconcertante et retranscrit sur disque l’intensité scénique qui a largement contribué à l’estime que lui portent les aficionados du style. Point d’orgue de cette sortie ‘Until Man Exists No More’ avec la contribution de Troy Sanders de Mastodon mérite à lui seul l’achat de ce skeud. [Christian] M US I Q U E SORT I R Small Stone Records SO C I E T E SORT I R M US I Q U E ≥ CINEMA 24 > HIM Dark Light > The Beatles The First U.S. Visit Sire Records / Warner Music Apple / Capitol Studio Le dernier album des Finlandais de HIM (His Infernal Majesty), dont le charismatique chanteur et compositeur se nomme Ville Valo, est sorti fin septembre. Dans un style rock gothique, ils nous offrent un cocktail de chansons tant calmes et mélodieuses comme ‘Dark Light’, que plus rythmées et soutenues telles que ‘Under the Rose’ ou encore ‘Behind the Crimson Door’. Difficile de les assigner à une catégorie musicale, eux-mêmes se qualifiant comme étant un groupe de ‘Love Metal’. Le single ‘Rip Out the Wings of a Butterfly’ ainsi qu’un très bon marketing ont contribué au succès de ce dernier opus. Cet album est le premier que HIM enregistre aux Etats-Unis, à Los Angeles pour être précis. Ils comptent ainsi séduire l’Amérique, ce qui est chose faite pour l’Europe. [Andrek] Le 7 février 1964 la Beatlemania envahit les EtatsUnis : Ils débarquent aux USA et Granada TV (GB) demande à deux frères journalistes de suivre cette tournée. Dubitatifs, ils vont réaliser un documentaire qui marquera à jamais. Petite caméra rivée sur l’un, micro collé à l’autre, David et Albert Maysles vont suivre les Beatles de l’arrivée, dans les transports, à l’hôtel, au mythique Ed Sullivan Show, en concert… autant de plans qui font l’histoire. Au niveau musical, quel plaisir de se replonger en ces temps encore vierges et on sirote ce film pionnier mêlant musique, commentaires des artistes, shows sur scène et entre potes en dehors. Ce DVD est un indispensable, avec en prime un ‘making of’ et des commentaires de Albert Maysles. [Etienne K] www.beatles.com/firstus www.heartagram.com ARTS > Opak Two Sleepwalkers On A Tight Rope > David Byrne Live at Union Chapel Warner / BBC AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E Opak / Namskeio Prenez un fondu de l’échantillonage, un musicien touche-à-tout, une certaine rigueur dans les choix et beaucoup d’imagination talentueuse et vous obtiendrez un des groupes les plus atypiques du bassin lémanique. Oscillant entre jazz, ambient et musique électronique, les deux Vaudois d’Opak offrent un second album d’une richesse certaine. Le subtil mélange de boucles savamment déguisées – plusieurs proviennent du répertoire classique – et de jeu instrumental en temps réel prend très bien. C’est un véritable voyage musical qui nous est présenté. Les ambiances se succèdent, la base technologique sert de support aux élans poétiques. Voilà un album qui demande plusieurs écoutes avant de livrer tous ses secrets. Un coup de cœur à découvrir sur scène si vous le pouvez. [Etienne K] Londres est renommée pour ses exentricités. L’une d’entre elles est d’accueillir des rockers de renom dans une église. Le concert donné par David Byrne, génial leader des Talking Heads hélas muettes, en est un des exemples. Le public est sagement assis dans les travées de la chapelle et les musiciens occupent ce qui serait le chœur sanctifié et interdit d’accès. Fraîcheur et connivence sont les maîtremots de cette prestation. Outre ses succès en solo, Mr. Byrne reprend certains de ses anciens airs devenus au fil des reprises de véritables standards. Epaulée par des musiciens de grande qualité, la silhouette dégingandée de l’Américain continue à se trémousser sur sa musique d’une grande inventivité. Ses musiciens s’amusent avec lui, cela se voit et s’entend. [Etienne K] www.opakmusic.com www.davidbyrne.com > The Corrs Home > Jean-Michel Jarre Jarre In China Warner Music Warner Music Vision Voilà déjà dix ans que les Corrs nous enchantent avec leurs harmonies séraphiques et leurs mélodies imparables mélangeant pop, rock et musique celtique. Avec ‘Home’, ils se rapprochent un peu plus de leurs racines en reprenant des chansons traditionnelles irlandaises qui ont bercé leur enfance et les ont inspirés. Mais ‘Home’ n’est pas pour autant un disque de folklore. Plus acoustique que les autres albums du groupe, il garde le son si caractéristique des Corrs (qui ont réécrit les arrangements des chansons), tout en soulignant ce que la fratrie irlandaise doit à la musique de son pays. Avec ce disque, les Corrs montrent qu’ils ont su garder, après plusieurs années de succès, leur authenticité et leur identité, fait plutôt rare dans l’industrie musicale, et surtout dans le monde de la pop. [Myriam] Ce double dvd propose de revivre le concert légendaire d’un pionnier de l’électro dans la Cité Interdite à Pékin. Ce concert, retransmis en haute définition par la télévision chinoise à près d’un milliard de téléspectateurs, est le premier certifié THX. JMJ n’est pas seul puisqu’il est accompagné sur scène par des orchestres chinois et un chœur. Derrière cette prouesse technologique se trouve un très bon spectacle avec une programmation sans risque comportant notamment des morceaux d’Oxygene, Equinoxe ou Chronology. Le son et l’image sont de grande qualité mais la prestation scénique est quelque peu statique. Le second dvd contient un autre concert de Jarre (donné sur la place Tian’Anmen), un ‘makingof’ et divers bonus. Un CD audio du live est offert dans ce coffret plus que complet. [Ashtom] www.thecorrswebsite.com www.jeanmicheljarre.com > CONCOURS ‘Modeselektor’ > CONCOURS ‘The Gathering’ Gagne un exemplaire de l’album ‘Hello Mom !’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du DVD ‘A Sound Relief’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Namskeio Merci à Psychonaut Records Merci à Psychonaut Records SO C I E T E > Divers artistes Beautiful Voices > The Gathering A Sound Relief Psychonaut Records En mai, les Hollandais avaient investi, le temps d’une soirée, le majestueux Paradiso d’Amsterdam pour enregistrer ce qui allait devenir ‘A Sound Relief’ au visuel minimaliste superbe. Ambiance feutrée et admirative, fans venant de cinquante-six pays, son parfait, la soirée ne pouvait qu’être bonne. Anneke, toute souriante comme à son habitude, enchante le set à elle toute seule. Retraçant les meilleurs moments de leur carrière avec un léger favoritisme pour leur opus ‘How to Measure a Planet’, il se dégage de ce concert une chaleur douce et envoûtante, l’inédit ‘Alone’ laissant augurer le meilleur pour l’avenir. En bonus, on retrouve quelques moments de la dernière tournée (les Chiliens sont incroyables), une interview du groupe, des clips d’un esthétisme certain. [Anna K.] www.gathering.nl > CONCOURS ‘Beautiful Voices’ Gagne un exemplaire dédicacé du DVD ‘Beautiful Voices’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Nuclear Blast Records M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E www.faithless.co.uk GAM E S Pour son premier dvd live, Faithless offre un concert à l’Alexandra Palace de Londres. La formation, étoffée de plusieurs musiciens avec guitares, basses, batterie ainsi qu’une chanteuse venue remplacer Dido sur certains morceaux, restitue un son plus humain que ce que l’on a l’habitude d’entendre de Faithless. Entamant très rapidement sur l’incontournable ‘Insomnia’, Maxi Jazz, Rollo et Sister Bliss nous font découvrir toutes les facettes de leur musique sur 18 titres très représentatifs de leur touche inimitable, passant d’un ‘God is a DJ’ aérien pour finir en feu d’artifice avec ‘Salva Mea’. Les lumières, le son très travaillés et les angles de vues bien pensés rendent cependant un dvd live un peu lisse peut-être. Mais le public est là. Il ajoute un peu de folie à un show trop parfait. [Ashtom] BD SonyBMG L I V R ES > Faithless Live at Alexandra Palace 25 M A N GA www.nuclearblast.de O AN I M E Composé d’une grande variété de vocalises féminines, ce coffret présente un mélange d’envoûtantes voix émotionnelles et énergiques de femmes qui ont su s’imposer dans ce milieu largement dominé par le genre masculin. En découvrant la qualité du packaging, on se dit que le contenu ne peut que suivre et tel est le cas. Le DVD contient vingt-et-un clips, plus ou moins metal selon les groupes, et le CD se compose de dixsept chansons, différentes de celles du DVD bien sûr. De Nightwish, dont la voix est celle de la charismatique Tarja Turunen, à Xandria, en passant par Leaves’Eyes, Imperia et Doro, laissez-vous bercer par ce plaisir acoustique totalement féminin. Encore un exemple réussi de double album destiné à la chaîne stéréo ainsi qu’au lecteur de DVD. [Andrek] SORT I R Nuclear Blast S O C I E TE SO RT I R De Andrew Adamson Avec Georgie Henley, William Moseley et Skandar Keynes Buena Vista International La production Walt Disney de la période des fêtes de fin d’année ne dérogera pas à la règle : le merveilleux sera au rendez-vous, comme le montrent les quelques images déjà disponibles de ce film qui s’annonce comme un conte visuellement époustouflant. Rien d’étonnant à cet enchantement des prunelles lorsqu’on constate qui est derrière ce projet d’adaptation risqué, comme toutes les transpositions de la littérature vers le cinéma, de cette œuvre très connue des anglo-saxons. Mais avant d’éclairer la lanterne de ceux qui ne connaîtraient que de loin l’œuvre de Lewis, je vais tout de suite conforter dans leur sentiment ceux qui ont tilté sur le nom du réalisateur, ainsi que sur les dessins, et plus généralement l’ambiance que dégagent les photos du film : on est en effet dans le droit fil du renouveau de la fantasy au cinéma qu’ont ressuscité ‘Le Seigneur des anneaux’ et ‘Harry Potter’. Et les similitudes de ces trois projets sont nombreuses, outre les budgets pharaoniques, évidemment. Le réalisateur Andrew Adamson (néo-zélandais… comme Peter Jackson) est le réalisateur oscarisé des deux Shrek, et c’est son premier film avec des prises de vue ‘réelles’. Un premier test ambitieux pour un homme qui nous avait plus habitués à un regard décalé et ironique sur les contes de fées, alors que le monde de Lewis est des plus classiques. Au niveau de la recherche de l’esthétique générale, c’est John Howe qui relève le gant, l’illustrateur officiel de Tolkien ne craignant plus vraiment les défis après son travail unanimement acclamé. Les créatures mystiques et les effets spéciaux du film sont l’œuvre de l’oscarisé Richard Taylor et de son équipe WETA, qui avaient déjà créé le monde fantastique du ‘Seigneur des anneaux’. Pour la musique, Adamson rappelle son compositeur attitré Harry Gregson-Williams, déjà présent sur les deux Shrek. Un gage de qualité quand on se souvient de son travail en tandem avec Powell et en solo sur ‘Kingdom Of Heaven’. On notera encore au rang des points communs, le fait d’adapter une œuvre littéraire en plusieurs tomes (elle en compte sept… comme Harry Potter), qui connaît encore un grand succès depuis ses débuts en 1950. Vendue à 85 millions d’exemplaires dans le monde, traduite en 29 langues, l’œuvre de l’enseignant irlandais, intime de Tolkien, est une institution, à l’instar du ‘Seigneur des anneaux’ et de ‘Harry Potter’. L’attente est donc immense, d’autant que plusieurs générations connaissent le livre et que le succès des tentatives précédentes met une certaine pression sur Adamson. Pourtant, ‘Le monde de Narnia’ sera probablement plus facile à adapter, car son écriture est différente et laisse plus de marge. En effet, Lewis a moins voulu créer un monde complet et complexe que simplement raconter une histoire à sa filleule, exercice qui eut de si bons résultats que les tomes finirent par s’accumuler jusqu’à sept. Le conte est AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E > Le monde de Narnia : Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique > CONCOURS ‘Le monde de Narnia’ Gagne des places pour ‘Le monde de Narnia’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International assez classique : on suit les aventures épiques des Pevensie (Lucy, Edmund, Susan et Peter), quatre jeunes Anglais qui, en jouant à cache-cache dans la maison de campagne d’un vieux professeur, pénètrent dans le monde mystique de Narnia par une armoire magique. Là-bas, ils découvrent une terre enchantée, où se côtoient des animaux parlants, des nains, toute une faune étrange qui compte même des centaures et des géants. Il y règne pourtant un hiver éternel, dû au mauvais sort que lui a jeté la méchante Sorcière blanche, Jadis (Tilda Swinton, qui, après avoir joué l’Archange Gabriel dans ‘Constantine’, s’habitue aux personnages surnaturels). Sous la conduite du lion Aslan, le mystique Roi du pays, nos explorateurs en herbe mènent une lutte spectaculaire pour libérer Narnia du joug glacial de Jadis. La narration légère et humoristique de Lewis n’est pas fournie en détails descriptifs. Narnia est décrit dans ses grandes lignes, sans la complexité linguistique et historique qu’on trouve chez Tolkien, voire dans une moindre mesure chez Rowling. On peut donc penser que l’équipe du film aura plus de latitudes pour laisser s’exprimer son imagination dans la représentation de ce monde merveilleux, sans être attendue au coin du bois par une horde de fans intégristes. On notera aussi que Lewis était un fervent catholique, ce qui transparaît quelque peu dans son œuvre (Aslan est un personnage résolument christique), même si les enfants ne percevront probablement rien, Lewis s’étant bien gardé de faire du prosélytisme. Peut-on aussi lier ce côté religieux au fait que la violence soit mesurée et qu’on n’aura pas les ambiances sinistres d’Harry Potter ? Sans doute cela joue-t-il, mais peut-être l’auteur a-t-il simplement voulu écrire des fables bon enfant pleines de merveilleux. Et c’est sans doute ce que l’on pourra découvrir avec ravissement le 21 décembre sur les écrans romands. [Yamine Guettari] www.narnia-themovie.ch SO C I E T E > A History of Violence [nbs] M US I Q U E CINEMA ∏ ARTS 27 VOYAG E Après avoir fait perdre des centaines de millions de dollars à la fabrique de chaussures qui l’emploie, Drew Baylor (Orlando Bloom) est licencié sur-lechamp. Dans la foulée, Ellen, sa petite amie, le plaque également. Drew est désespéré et envisage de se suicider, lorsqu’il est appelé à retourner dans sa ville natale du Kentucky à la mort de son père. C’est à Drew qu’il incombe de veiller à ce que les dernières volontés de son défunt père soient exaucées. Pendant le voyage, il fait la connaissance d’une hôtesse de l’air dont il va tomber follement amoureux. Les nombreuses fans féminines vont être gâtées avec ce film qui met en scène un Orlando Bloom très naturel et séduisant, dans un rôle touchant et drôle. Accompagné de la splendide et ravissante Kirsten Dunst, il rayonne dans une comédie romantique et dramatique très réaliste. La participation remarquable d’Alec Baldwin et Jessica Biel apporte une touche supplémentaire à ce film déjà bien rempli en surprises. Cette romance, dirigée, écrite et co-produite par Cameron Crowe et Tom Cruise, semble être un futur carton dans le domaine des comédies sentimentales. À remarquer la BO très joyeuse et nostalgique choisie par Nancy Wilson. > In Her Shoes De Curtis Hanson Avec Cameron Diaz, Toni Collette et Shirley MacLaine 20th Century Fox Un retour sur grand écran tout en douceur et en qualité pour Cameron Diaz dans une comédie touchante et rigolote à la fois. Accompagnée de l’excellente Toni Collette, qui vole carrément la vedette à sa partenaire, et d’autres nombreux et excellents comédiens expérimentés, cette comédie n’est pas aussi inintéressante que le nom voudrait bien nous le faire croire ! Deux sœurs qui n’ont rien en commun, sauf leur pointure, vont se retrouver confrontées à des disputes qui vont les éloigner l’une de l’autre pendant un certain temps, le temps pour Maggie (Diaz) de se prendre en main et de laisser sa vie superficielle de côté. Sa solution, c’est peut-être de rencontrer sa grand-mère qu’elle pensait avoir perdue depuis la mort de sa mère ? En tout cas, de belles surprises l’attendent dans un endroit où la tranquillité mais aussi la bonne humeur règnent ! Si le début du film ressemble à une histoire banale basée sur un récit superficiel, je peux vous dire que ça vaut la peine d’attendre un peu, le film devenant de plus en plus intéressant au fur et à mesure que l’histoire avance et on découvre une comédie attachante, riche en émotions, basée sur le thème du vrai amour fraternel. H A R DWAR E T R A N S P O RT [Carlos Mühlig] GAM E S A l’exclusion de quelques giclées de sang (une des rares facilités de cette production très aboutie), les images de mutilation sont limitées à des gros plans statiques très courts. Ce sont bien les tiraillements psychologiques de Stall (et de sa femme) qui forment la seule violence qui nous soit ici proposée, efficacement explicités par l’antagonisme de deux scènes érotiques très sobres mais dont le réalisme cru coûtera sûrement au film l’adhésion d’une grande partie de ses spectateurs. Les autres s’amuseront du génie de Cronenberg, qui joue habilement – contrairement à son héros – de l’équilibre entre son très relatif assagissement et les vieux démons qui lui ont valu jusqu’ici la fascination de son public. De Cameron Crowe Avec Kirsten Dunst, Orlando Bloom et Susan Sarandon UIP BD Dans la filmographie de Cronenberg, ‘A History of Violence’ restera comme une parenthèse étonnamment traditionaliste – ou comme un film de transition. Il est en revanche indéniable que le réalisateur canadien (dont on retient notamment ‘La Mouche’, ‘Le festin nu’, ‘Crash’ et ‘eXistenZ’) met ici avec beaucoup d’intelligence son talent d’auteur controversé au service d’un scénario de facture hollywoodienne bien ficelé mais presque sans surprise. On y retrouve ainsi le thème convenu de la famille dans son idéal ‘américain’ et le cadre traditionnel de la bourgade sans importance, si propice à la construction d’un drame implacable. La réalisation joue de cette rigueur avec une extrême précision, empruntant aux classiques du genre la construction de l’intrigue et du suspense et l’utilisation parfois outrée des symboles culturels. Les dernières images du film, sorte de rédemption, sont les plus chargées à la fois du savoir-faire de Cronenberg et de cet académisme presque sans failles. > Elisabethtown L I V R ES Ce film raconte un basculement, celui de la vie simple d’un homme et de sa famille suite à un fait divers commun. Tom Stall (Mortensen) est un père de famille comblé, paisible gérant d’un snack-bar dans une ville sans surprise. Deux malfrats psychotiques vont faire surgir une autre facette de sa personnalité lorsqu’il les tuera froidement pour protéger les siens. Devenu héros local, Stall se retrouve à la une des médias. Il est pris dans un engrenage qui le confrontera aux pontes de la mafia de Philadelphie (Harris et un Hurt à contre-emploi) et surtout à une part sombre de lui-même dont il espérait pouvoir préserver sa femme (Bello) et ses deux enfants. SORT I R De David Cronenberg Avec Viggo Mortensen, Maria Bello, William Hurt et Ed Harris Warner Bros > CONCOURS ‘A History Of Violence’ > CONCOURS ‘Elisabethtown’ Gagne des places pour ‘A History Of Violence’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘Elisabethtown’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Bros. Merci à UIP AN I M E M A N GA [Carlos Mühlig] De Andrzej Bartkowiak Avec The Rock, Karl Urban, Rosamund Pike et Raz Adoti UIP Je vois déjà le sarcasme poindre à peine le titre du film lu par les fans de jeux vidéo. Mais attendez un peu et je vais vous démontrer pourquoi il ne faut pas tirer à boulets rouges sur ce film avant de lui avoir donné sa chance, parce qu’il a vraiment des atouts de son côté. SO C I E T E M US I Q U E SORT I R > Doom CINEMA Pour les étrangers au monde du jeu vidéo, il est bon de rappeler quelques détails sur ‘Doom’, ce jeu qui fut une révolution en son temps, ouvrant la voie triomphale des FPS (First Person Shooter). Créé par la petite firme texane ID Software en 1993, et reprenant le principe de la vue subjective déjà utilisé par Wolfenstein, il se démarqua par un aspect résolument gore et une impression d’immersion totale atteinte pour la première fois à cette époque. L’écran présentait ce que les yeux de notre avatar voyait, et on devait lutter durement pour combattre les légions de démons qui avaient envahi une base d’expérimentation martienne, dédale idéal pour abriter ces saloperies de bestioles. Des ‘Doom’ 2 et 3 suivirent, exploitant la même recette et devenant des succès à leur tour. ∏ Le but premier des producteurs et du réalisateur est justement que la sensation d’immersion profonde associée au concept du FPS soit transmise par le film le mieux possible. On se doute alors que le scénario est secondaire, et comment pourrait-il en être autrement alors que l’histoire de base du jeu vidéo est des plus simples : vous êtes lâché seul au milieu d’une base labyrinthique envahie de démons, tuez-les tous et sortez-vous en vivant ! Dans le film, on se rapproche plus du contexte de Doom 3 puisqu’une escouade de Marines (commandée par The Rock) est envoyée sur la base martienne d’Olduvai afin de contenir un accident. Suite à des expériences, une porte dimensionnelle s’est ouverte et des légions de démons ont envahi la base. Charge à eux de tout nettoyer, mais rien ne va se passer comme prévu, forcément… T R A N S P O RT Bon, nous sommes d’accord que, jusqu’à maintenant, les adaptations au cinéma des jeux vidéo cultes n’ont pas été ce que l’on peut appeler des francs succès. De ‘Mortal Kombat’ à ‘Super Mario Bros’, en passant par ‘Street Fighter’, ‘Tomb Raider’ et ‘Resident Evil’, on est souvent passé plus près du navet que du grand film (quoiqu’on puisse trouver un côté divertissant et rigolo dans le n’importe quoi foutraque de ces métrages : aaaaah le Blanka de ‘Street Fighter’…). Et je ne parle pas du tâcheron germanique Uwe Boll, qui, non content d’avoir massacré ‘Alone In The Dark’ et d’avoir osé réaliser un film à partir d’un jeu d’arcade aussi simpliste que ‘House Of The Dead’ (celui-là est un OVNI cheap qui vaut le coup d’œil rien que pour se marrer un bon coup), annonce des adaptations de ‘Bloodrayne’, ‘Dungeon Siege’, ‘Farcry’… Il y en a que le ridicule n’effraie pas, il les stimule plutôt. Le point vital dans ce genre d’entreprise sont les combats et les effets spéciaux. Et la production a mis toutes les chances de son côté en faisant appel au Studio Stan Winston (‘Alien’, ‘Predator’, ‘Terminator’) pour les CGI et Dion Lam (‘Matrix’ entre autres) pour les chorégraphies de combat. Et un consultant ex-militaire s’occupe de rendre l’escouade de Marines et ses tactiques de combat crédibles. Les moyens et la volonté d’être aussi proche que possible du jeu sont là donc. H A R DWAR E VOYAG E ARTS 28 Bref, cette adaptation a tout pour être réussie : le parti pris de jouer l’immersion comme dans le jeu (une séquence en vue subjective très prometteuse a été réalisée), une équipe compétente et expérimentée, un univers dépaysant. Espérons que le film tiendra ses promesses et sera un bon divertissement, rendant grâce au monument qu’est ‘Doom’. Mais dans cet océan de médiocrité il y a des films qui augurent de meilleures choses comme le ‘Silent Hill’ de Christophe Gans (‘Le Pacte des Loups’) ou précisément ce ‘Doom’, réalisé par un spécialiste du film d’action qui booste : Andrzej Bartkowiak. Il a déjà travaillé plusieurs fois avec le producteur à succès Joel Silver (la série ‘L’arme fatale’ entre autres) pour des films d’action mêlant arts martiaux et rap, tels que ‘Romeo Must Die’ ou ‘Cradle 2 To The Grave’ (‘En sursis’ dans la version francophone). Il est aussi un très renommé directeur de la photographie qui a servi des films comme ‘L’arme fatale 4’, ‘Treize jours’, ‘L’associé du diable’… Il met ici ses compétences au service d’un travail risqué, puisque les escouades de fans extrémistes, armés jusqu’aux dents de lance-roquettes et autres tronçonneuses, s’occuperont de son cas si le film n’est pas à la hauteur de leurs espérances. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Doom’ Gagne un appareil photo numérique ou des places pour ‘Doom’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista International www.doommovie.com S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E LIVRES M A N GA Trop chaud pour le cinema! ZZZXQLYHUVDOSLFWXUHVFK 'qVOHGpFHPEUHXQLTXHPHQWHQ AN I M E 'HVLJQ8QLYHUVDO6WXGLRV$OO5LJKWVUHVHUYHG BD GAM E S /HQRXYHDXPRUFHDXKLODUDQWG¶$PHULFDQ3LH 3DVGHOLPLWH3DVGHFHQVXUH3DVGHVWULQJ TR AN S P O RT Service Environnement 04 50 95 07 56 HAR D WAR E Contact Agenda 21 Action! En 2005, Annemasse publie son Agenda 21 ... SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ∏ De Peter Jackson Avec Naomi Watts, Adrien Brody et Jack Black UIP Peter Jackson réalise un rêve d’enfance en réalisant le second remake de ‘King Kong’, après celui de John Guillermin en 1976 (un film honnête dont les effets spéciaux étaient plutôt bons pour l’époque). Après le travail titanesque sur ‘Le Seigneur des anneaux’, il semble que l’entreprise soit au moins aussi difficile sur ce métrage, car ce perfectionniste de Jackson est comme d’habitude très limite sur ses délais. La deadline est la première du 5 décembre à New York ; et le 20 octobre, ce film à 200 millions de dollars était encore en pleine post-production... Le film original de 1933, réalisé par Merian Cooper et Ernest Schoedsack, a surtout frappé le public par ses effets spéciaux extraordinaires pour l’époque, conçus par Willis O’Brien (dont le fameux protégé Ray Harryhausen fera lui aussi des miracles plus tard). C’est donc fort logiquement que l’éminent et oscarisé studio WETA, qui a magnifiquement travaillé sur ‘Le Seigneur des anneaux’, relève le gant. Et Andy Serkis (Gollum) prêtera son faciès si expressif afin de donner vie au King Kong numérique, qui sera plus vrai que nature, n’en doutons pas. On comptera aussi sur Naomi Watts (‘Le Cercle’ 1 et 2, ‘Mulholland Drive’) pour incarner l’égérie du gorille, et Adrien Brody (‘Le pianiste’) dans le rôle de l’aventurier Jack Driscoll. Ce choix est un peu étrange dans la mesure où Brody est peu coutumier de ce type de rôle héroïque, mais on a aussi une autre surprise avec la présence de Jack Black (‘Rock Academy’) pour interpréter Carl Denham, le producteur à l’origine de tout. Il devrait apporter un peu de sa truculence à ce rôle. On peut s’interroger sur le bien-fondé de faire un remake de ce monument du septième art, mais les intentions de Peter Jackson semblent pures (et quand on connaît le bonhomme, on ne peut en douter) : il fait ça par amour pour le film, plutôt dans le but de raconter cette histoire avec sa sensibilité, sa vision et des effets spéciaux modernes. D’ailleurs, on retrouvera des dinosaures dans la version 2005, comme dans l’original, la fidélité à l’œuvre étant préférée à l’élimination de cet anachronisme. On peut donc espérer qu’en passant, il aidera son devancier à être redécouvert par un public qui pourrait s’effrayer devant un film en noir et blanc et sans effets spéciaux numériques. > La boîte noire > Lonesome Jim GAM E S BD L I V R ES M A N GA AN I M E [Yamine Guettari] www.kinkongfilm.ch De Richard Berry Avec José Garcia, Marion Cotillard et Michel Duchaussoy Monopole Pathé Films H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS 30 > King Kong De Steve Buscemi Avec Liv Tyler et Casey Affleck Xenix Films Ce film change des super productions américaines ou françaises, où l’on voit soit des super héros prêts à sauver le monde soit des films trop conservateurs et sans action ni réel modernisme. ‘La boîte noire’ est à la fois psychologique, dramatique et dynamique. Il se déroule (pour une partie) dans la belle région de Normandie, plus précisément à Cherbourg dans le Cotentin, qui offre des prises de vue et des paysages incroyables. José Garcia nous surprend agréablement dans un rôle obscur, si différent des précédents. Dans le film, il incarne Arthur, un personnage plongé pendant quelques heures dans un coma à la suite d’un accident de voiture très mystérieux. À son réveil, il se retrouve face à une curieuse aventure et a pas mal d’énigmes autour de sa vie. Dès cet instant commence pour Arthur une incroyable aventure remplie de mystères et d’incohérences. Il sera à la fois la victime, le coupable et l’enquêteur de sa nouvelle vie, une vie envahie par les traumatismes de son inconscient… Un film qui ne se résume pas si facilement que ça, notamment par la complexité du scénario, mais ça n’enlève rien à la qualité de ce thriller psychologique des plus captivants ! Jim, 27 ans, fauché et ex New-yorkais, revient malgré lui dans son Indiana natal, pour retrouver sa famille. Mais il lui est difficile de reprendre la vie qu’il a cherché à fuir. Il peine à admettre que c’est là sa seule chance, entre un père lointain, une mère qui le couve et un frère aîné déprimé et divorcé. Jim va jusqu’à pousser ce dernier à tenter de se suicider et finalement avoir un accident de voiture. Même sa rencontre avec une infirmière de l’hôpital peine à lui redonner espoir. C’est le rêve américain qui est revisité sous son véritable jour avec ce film : les espoirs se heurtent à la réalité, l’Oncle Sam de la famille s’appelle Evil et utilise l’usine paternelle pour fourguer sa drogue et Jim (Casey Affleck) est un héros apathique. Quant à l’ange rédempteur, incarné par Liv Tyler, il n’est autre qu’une mère qui élève seule son petit garçon et voit défiler les hommes dans sa vie. Loin de plonger le spectateur dans une dépression abyssale pourtant redoutée, ce film réussit le tour de force de donner à cette réalité pathétique un espoir de lendemain, tout en évitant les clichés et avec des acteurs convaincants. Au final, le monde reste tel qu’il est et les rêves ne tiennent qu’à notre façon de les réaliser. [Carlos Mühlig] [N. Naromov] > CONCOURS ‘La boîte noire’ > CONCOURS ‘Lonesome Jim’ Gagne des places pour ‘La boîte noire’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des places pour ‘Lonesome Jim’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Monopole Pathé Films Merci à Xenix Films > L’histoire de la Rome antique vol.1 et 2 De Christopher Nolan Avec Christian Bale et Katie Holmes SO C I E T E > Batman Begins [Yamine Guettari] [Yamine Guettari] > Ray > Nicholas Nickleby De Taylor Hackford Avec Jamie Foxx et Kerry Washington De Douglas McGrath Avec Jamie Bell et Christopher Plummer Au-delà de l’incroyable performance de Jamie Foxx dans le rôle mythique de Ray Charles (gagnant l’Oscar du meilleur acteur 2005), ‘Ray’ est un hommage à cet homme de génie au talent unique étonnamment rempli d’honnêteté. C’est ainsi que la vie du légendaire Ray Charles nous est dévoilée dans une édition collector deux DVD. Vous connaîtrez son amour pour la musique, son éducation, ses origines musicales, mais aussi ses zones d’ombres qui l’ont poursuivi pendant des années… Côté bonus, c’est la satisfaction de constater qu’ils sont bien à la hauteur du film. Un making of superbement bien fait et un documentaire sur la difficulté d’interpréter Ray Charles riche en émotions. Des heures de bonheur qui combleront votre soirée avec un son en 5.1 d’excellente qualité ! Sur un scénario inspiré du ‘Oliver Twist’ de Charles Dickens, cette production anglaise livre une solide adaptation de l’œuvre du maître. Elle présente son lot classique de parents avares et tyranniques, de jeunes hommes vertueux et bons, de jeunes filles pures et charmantes, et de sinistres exploiteurs. Car Nicholas Nickleby doit, après la perte de son père, s’occuper de sa mère et sa sœur, luttant contre les manigances de son détestable oncle. Sa cruelle confrontation avec la dureté de la vie va néanmoins lui permettre de connaître des gens bons et de montrer que la méchanceté finit par être punie. Ce conte moral a un casting anglophile qui donne un cachet ‘so british’ parfaitement adéquat. La reconstitution est très réussie et offre un film agréable. M US I Q U E CINEMA VOYAG E T R A N S P O RT Le nouveau film de la réalisatrice de ‘Joue-la comme Beckham’ est un véritable hommage aux films de Bollywood. Pour ceux à qui ce terme est étranger, je rappelle que l’Inde est le premier producteur mondial de films, loin devant les USA, et le Hollywood local est Bombay. Cette comédie sentimentale est une espèce de version light des longs-métrages standards indiens de trois heures qui contiennent les habituels numéros chantés et dansés, scènes d’action lymphatiques, et histoires sentimentales dégoulinantes de guimauve. Ici, la belle Lalita refuse un mariage arrangé et tombe amoureuse d’un bel Américain après un premier contact plutôt glacial. Une façon légère d’aborder ce cinéma très typé avec ce DVD rempli de bonus intéressants. Wes Anderson a une fois de plus réuni ses acteurs préférés autour de lui pour une fantaisie dont il a le secret. Bill Murray, Owen Wilson, Anjelica Huston, Cate Blanchett forment un casting de rêve pour cette comédie exigeante. Car il faut apprécier l’humour fin et décalé d’Anderson pour suivre l’histoire de Steve Zissou, émule de Cousteau qui part en expédition contre le mystérieux ‘requin jaguar’ qui a dévoré son ami. Ce voyage sera l’occasion de revenir sur sa vie, après sa rencontre avec un homme se prétendant son fils. L’humour loufoque est présent, ainsi que des personnages tourmentés, comme Willem Dafoe, à la fois drôle et émouvant dans un rôle à contre-emploi. Avec en bonus des scènes coupées et un making of court mais savoureux. H A R DWAR E De Gurinder Chadha Avec Aishwarya Rai et Martin Henderson De Wes Anderson Avec Bill Murray et Owen Wilson GAM E S > La vie aquatique ARTS 31 [Yamine Guettari] > Coup de foudre à Bollywood π BD [Carlos Mühlig] Provenant de la chaîne thématique américaine History Channel, ce documentaire aborde en quatre parties et deux cent minutes au total tous les aspects de Rome : la République, ses empereurs, ses réalisations et la trace qu’elle a laissée de nos jours. Il est réalisé à l’américaine, c’est-à-dire s’attardant plus sur les figures emblématiques (César, Auguste, Cléopâtre…) et les aspects classiques de la culture romaine (gladiateurs, architecture, jeux du Cirque), que sur les parties plus ‘ardues’ (géopolitique, systèmes de gouvernement). Cependant, la construction de l’exposé mêlant thématique et chronologie est astucieuse et pertinente, et l’essentiel est abordé. La mise en scène agréable permettra aux plus réfractaires comme aux passionnés de s’intéresser. L I V R ES Il n’est pas nécessaire de raconter l’histoire de Batman car tout être humain qui sait lire ou écouter la connaît. De la BD aux jeux vidéo, du cinéma à la télé, Batman attire toujours la curiosité pour son côté mystérieux et ténébreux, plus connu et remarqué dans la BD que dans le cinéma. Christopher Nolan a su donner ce côté noir de Batman sur grand écran. Le résultat ? Un thriller très captivant avec des acteurs très talentueux. Pendant 134 minutes environ, on explore les origines du légendaire ‘Dark Knight’ dans un film au son D.D 5.1. Cette édition spéciale deux disques comprend un DVD supplémentaire qui contient des bonus tels que le développement de la chauve-souris, les documents secrets ou encore l’entraînement du corps et de l’esprit. SORT I R The History Channel [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Batman Begins’ > CONCOURS ‘Ray’ Gagne le DVD ‘Batman Begins’ ou les précédents opus en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Ray’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Warner Home Video Merci à Universal Pictures Suisse AN I M E M A N GA [Carlos Mühlig] SO C I E T E SORT I R > Aviator > Cendrillon De Martin Scorsese Avec Leonardo DiCaprio et Cate Blanchett 369 Vidéo Walt Disney Buena Vista Home Entertainment Pas besoin de raconter la fabuleuse histoire d’une jeune fille qui, maltraitée par sa belle-mère et ses demi-sœurs, finira par trouver le bonheur grâce à une citrouille, à une chaussure perdue et à quelques petits animaux… car tout le monde connaît cette aventure animée, inspirée de l’un des contes de Charles Perrault. Le chef-d’œuvre intemporel de Walt Disney est de retour dans sa version entièrement restaurée et remasterisée : Images d’une excellente qualité et un son en D.D 5.1 avec l’option en français DTS 5.1 et pour les nostalgiques en version originale 1.0 mono. Retrouvez le plus beau des contes de fées dans une édition spéciale deux DVD avec beaucoup de bonus à la clef : des chansons de l’époque inutilisées, des documentaires, des clips, etc. Des heures de bonheur à savourer en famille ! CINEMA M US I Q U E Leonardo DiCaprio incarne Howard Hughes, l’excentrique milliardaire américain, qui, entre 1920 et 1940, devint une figure emblématique de l’aéronautique et du cinéma. Véritable génie créateur, séducteur insatiable et casse-cou de première, il souffrait aussi de TOC qui le rongeaient de l’intérieur et accélérèrent sa chute. Leonardo DiCaprio est tout simplement magnifique dans son rôle ! Rien à redire du côté des autres acteurs non plus. Le film lui m’a un peu déçue par contre à cause de quelques longueurs et de son côté décousu. Mais cela reste un excellent moment de cinéma ! L’édition collector deux dvd contient une foule de bonus tous plus intéressants les uns que les autres, consacrés au film, ses acteurs et ses effets spéciaux mais aussi à Howard Hughes. π 32 [Carlos Mühlig] L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS [Katia] > Finding Neverland > Kingdom Of Heaven De Marc Foster Avec Johnny Depp et Kate Winslet Miramax De Ridley Scott Avec Orlando Bloom et Jeremy Irons 20th Century Fox Au début du XXe siècle, James Barrie présente sa dernière pièce de théâtre au public londonien. L’échec est cuisant. James cherche alors l’inspiration pour sa prochaine œuvre dans un parc. Il y fera la connaissance de Sylvia Llewelyn Davis, une jeune veuve, et de ses quatre fils. Au fil des semaines et des mois, en côtoyant les garçons, James retrouve son imagination, ses rêves et son âme d’enfant. Peu à peu, il imagine les personnages de Clochette, Crochet et Peter Pan. Ce sera l’œuvre de sa vie ! Un casting réussi pour un sujet traité de manière fort émouvante : les enfants sont beaucoup trop confrontés à la réalité de la vie des adultes et grandissent ainsi trop vite ! Sur cette version aucun bonus et seuls le français et l’anglais sous-titré sont proposés. Le Royaume des cieux nous conte la vie aventureuse d’un simple forgeron, Balian (Orlando Bloom), que le destin mêle à un groupe de croisés en route pour la Terre Sainte. Etranger à Jérusalem, il sert un roi condamné (Edward Norton) et tombe amoureux d’une reine exotique et interdite. Fraîchement adoubé, il doit protéger la population de Jérusalem de la lutte pour le pouvoir qui déchire chrétiens et musulmans. La reconstitution est réussie et impressionnante, mais le film n’a pas le souffle de ‘Gladiator’. Bloom, peu crédible en grand guerrier, n’a pas le charisme de Russell Crowe. Néanmoins le DVD vaut la peine, avec un son 5.1 DTS percutant et des bonus intéressants qui se concentrent sur le travail de reconstitution du XIIe siècle. [Christel] [Yamine Guettari] > Les dents de la mer > The Ring 2 De Steven Spielberg Avec Roy Scheider et Richard Dreyfuss Universal De Hideo Nakata Avec Naomi Watts et Simon Baker Dreamworks / Universal Pour les trente ans de ce film culte, qui mérite vraiment ce titre, Universal sort une très belle édition dans un digipack soigné contenant une version restaurée du film, avec une piste sonore 5.1. DTS, mais surtout trois heures de bonus passionnants qui montrent la genèse très difficile de ce chef d’œuvre. Les plus intéressants sont la plongée en direct du plateau en 1974, ainsi que le très complet making of. On y découvre que la brillante trouvaille de suggérer plutôt que de montrer le requin, astuce de mise en scène qui fit tout le succès du film, fut le résultat des dysfonctionnements perpétuels de ‘l’animatronique’ devant représenter le requin ! Voilà un beau travail qui fête dignement cet anniversaire. Très terrifiant, les âmes sensibles peuvent s’abstenir car ce film est fait pour vous faire très peur ! Plus de suspense et encore plus effrayant et intense que le premier, la malédiction continue de poursuivre la journaliste Rachel Keller et son fils Aidan dans le ‘Cercle 2’. Ce deuxième épisode nous offre une bonne heure de suspense impressionnant. Avec un son en D.D 5.1, le film gagne incroyablement en efficacité. Il vous fera sursauter au moins cinq fois pendant le film. Côté bonus, le DVD vous offre des séquences très intéressantes comme le court métrage du film, un Making of ou encore un documentaire sur le regard imaginaire du film. Un film au contenu appréciable qui passionne autant les accros du genre comme ceux qui le regardent pour la première fois. [Yamine Guettari] AN I M E M A N GA [Carlos Mühlig] > CONCOURS ‘Cendrillon’ > CONCOURS ‘Aviator’ Gagne le DVD ‘Cendrillon’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Aviator’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainment Merci à 369 Vidéo SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA π ARTS 33 Alors guettez bien dans vos magasins préférés le sticker Big Deal jaune qui vous permettra de facilement repérer l’opération, et faites votre choix parmi la pléthore de DVD. Il est temps maintenant d’investir dans les étagères pour les ranger… [Yamine Guettari] H A R DWAR E Et tous les trimestres, de nouveaux titres sont ajoutés à la liste de ces DVD à prix cassés ! Un bonheur pour les fans des superproductions récentes comme ‘X-Men 2’ ou ‘I, Robot’, mais aussi pour les cinéphiles plus pointus qui, avec des titres comme ‘French Connection’ ou ‘Comment épouser un millionnaire ?’, pourront faire le plein de vieux classiques. Le DVD est désormais en réelle voie de démocratisation, et chacun pourra bientôt se constituer à peu de frais une bibliothèque de films à son goût, sur le support le plus adéquat actuellement. T R A N S P O RT VOYAG E Et c’est là que l’opération Big Deal intervient et permettra aux cinéphiles de se constituer une DVD-thèque complète et éclectique grâce à la réédition, au prix cassé de 14.50 francs, de la plupart des titres récents et moins récents de la 20th Century Fox. Vous trouverez de tout : action, aventure, comédie, science-fiction, épouvante… Et ne croyez pas qu’il s’agit simplement de vous refourguer les fonds de tiroirs et autres vieilleries invendues, il s’agit bien des plus grands films, avec les plus grandes stars ! Voici d’ailleurs une liste non exhaustive qui vous montre une petite sélection de titres parmi les nombreux autres disponibles en Suisse : GAM E S En effet, la qualité numérique de l’image, et surtout celle du son, est sans commune mesure avec la bande vidéo. Et le DVD supporte bien mieux les affres du temps que le ruban magnétique (pour peu que vous empêchiez votre chat de se faire les griffes dessus). Mais de nombreux consommateurs sont encore réticents à se procurer en support numérique des films qu’ils ont sur VHS (par achat ou par le biais d’enregistrement sur les chaînes hertziennes), vu l’investissement que cela demande. La plupart des DVD sont encore à plus de 30 francs, sauf offres promotionnelles spécifiques. BD Cela fait un certain temps déjà que le DVD s’est démocratisé et que plus ou moins tout le monde a son lecteur à la maison. Même si la VHS continue de survivre (elle cohabite encore avec le DVD dans de nombreux foyers), le DVD l’a récemment surpassée en proportion de vente dans les pays industrialisés. Et pourtant, on peut affirmer que ce support n’est pas donné, nonobstant la grande qualité qu’il apporte par rapport à la bientôt défunte VHS. L I V R ES Et non, ce n’est pas le titre d’un nouveau film d’action plein d’hélicoptères, d’explosions, de fusillades et de cascades, produit par le prestigieux studio américain ; il s’agit en fait d’une opération de vente massive des joyaux de la firme hollywoodienne à des prix défiant toute concurrence. La promotion débarque dans vos magasins préférés, voyons comment ça marche… M A N GA Par la 20th Century Fox • Alien vs. Predator • Braveheart • Butch Cassidy & the Sundance Kid • Daredevil • Edward aux mains d’argent • Fight Club • Fous d’Irène • French Connection • Garfield • I, Robot • Le jour le plus long • L’âge de glace • Madame Doubtfire • Maman, j’ai raté l’avion • Mary à tout prix • Master & Commander • Minority Report • Moulin rouge • Piège de cristal • Predator • Les sentiers de la perdition • Speed 1 • Taxi • Willow • X-Men 2 •… AN I M E > Opération Big Deal SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA π 34 > Lost saison 1 > Columbo saisons 1 et 2 Buena Vista Home Entertainement Universal Pictures Qui n’a pas entendu parler de Lost ? Même les esquimaux connaissent les aventures de ces Robinson modernes. Après un crash aérien sur une île au milieu du Pacifique, les quarante-huit survivants vont découvrir qu’elle est le siège d’évènements très étranges : la jungle est agitée de cris et de bruits qui suggèrent la présence d’une énorme bête. De plus, chaque personnage cache un passé trouble et compliqué, ce qui ne facilite pas la cohabitation. Et ils vont même découvrir que d’autre survivants se cachent dans l’île, à l’abri des mystérieux ‘Autres’. J.J. Abrams, le créateur d’Alias, ne ménage pas le spectateur en multipliant les intrigues, les révélations et les coups de théâtre dans une première saison très mouvementée. Ce cocktail d’action, de suspense et d’étrange, a conquis les téléspectateurs du monde entier et fait de cette série LA révélation du moment. Mêlant présent et flash-back pour mieux découvrir le passé des personnages, on ne décroche plus une fois qu’on a commencé. Et cette première saison a soulevé plus de questions qu’elle n’en a résolues… En 1960, Richard Levinson et William Link adaptent une de leurs nouvelles policières pour la série TV ‘The Chevy Mistery Show’ ; le lieutenant y est joué par Bert Freed et se nomme Columbo. Puis l’histoire devient une pièce (avec Thomas Mitchell dans le rôle) et enfin, en 1968, un téléfilm avec Peter Falk (suite au refus de Bing Crosby), toujours sous la plume à deux manches de Link et Levinson. Le succès critique de ce téléfilm (systématiquement classé parmi les dix meilleurs du genre depuis lors) invite une suite, diffusée en 1970, et l’inspecteur à l’imperméable usé et au cigare, grâce au talent de Falk, devient incontournable lorsqu’il trouve sa place dans une série régulière la saison suivante. On retrouve ici sur six disques les deux téléfilms et la première saison complète, en anglais, français et italien (son 2.0 et sous-titres), dans une présentation très soignée mais malheureusement sans bonus (des images de Freed et Mitchell auraient été bienvenues). Un second coffret du même ordre présente la seconde saison sur quatre disques (avec entre autres Martin Landau, William Shatner et Leonard Nimoy), et la suite arrive ! Légendaire… ARTS CARACTÉRISTIQUES : 25 épisodes (environ 1020 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 5.1 ; sous-titres : français, anglais CARACTÉRISTIQUES : 17 épisodes (environ 1440 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ; sous-titres : français, anglais BONUS : Making of, bêtisier, scènes coupées, casting VOYAG E [nbs] BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT [Yamine Guettari] > Scrubs saison 1 > Nip/Tuck saison 2 Buena Vista Home Entertainement Universal Pictures Voici la nouvelle série hilarante de Bill Lawrence, créateur de ‘Spin City’, un ‘Urgences’ version burlesque. L’hôpital du Sacré-Cœur est un véritable repaire de cinglés ; parmi eux, les trois jeunes internes qui viennent de débuter leur internat : notre héros JD, sensible et emprunté, son meilleur ami Turk, sûr de lui et hâbleur, et la gaffeuse Elliot. Ils vont devoir s’intégrer parmi le personnel haut en couleurs de l’établissement : entre leur supérieur sarcastique, le docteur Cox, le chef des urgences, le terrible Dr Kelso, un concierge parano, et la charmante et autoritaire infirmière Carla, qui ne laisse pas Turk indifférent. Les représentations des rêveries des personnages ainsi que les réparties assassines du Dr Cox font mouche à tous les coups, suscitant de nombreux fous-rires. Mais il y a aussi de l’émotion, lorsqu’ils sont confrontés à la mort ou à la solitude, et elle est toujours bien amenée et jamais indigeste. Le doublage français est très bon, surpassant presque l’original, et on s’attache très vite à toute cette équipe. La tant attendue seconde saison de cette série à succès est finalement arrivée dans notre contrée, heureux seront ceux qui n’ont pas eu le courage de se lancer dans la version originale. Reprenons donc rendez-vous avec le cabinet de chirurgie esthétique le plus controversé de Miami. C’est en ce lieu que les docteurs Christian Troy et Sean McNamara vont tout faire pour rendre la vie des gens parfaite et cela aux dépens de la leur. Problèmes familiaux, d’argent, sexuels et j’en passe, telle est l’existence qu’ils ont choisie. Il y aura donc toujours au moins un événement particulier pour vous tenir en haleine tout au long de cette aventure. Qui n’aimerait pas savoir ce qu’il va advenir de Matt et savoir qui est son vrai père, ou de la relation de Sean avec sa femme, ou encore des multiples relations de Christian ? Cette saison répondra donc à beaucoup de questions, mais vous en soumettra de nouvelles qui ne pourront pas être résolues de suite. La troisième saison étant actuellement diffusée à la télévision aux Etats-Unis, il faudra s’armer de patience... L I V R ES CARACTÉRISTIQUES : 24 épisodes (environ 500 min.) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ; soustitres : français, anglais CARACTÉRISTIQUES : 16 épisodes (environ 46 min. chacun) ; anglais et français en Dolby Digital 2.0 ; sous-titres : français, anglais BONUS : Making of, bêtisier, scènes coupées, clip du générique BONUS : Scènes inédites, Trois femmes et un homme [Andrek] AN I M E M A N GA [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Lost’ > CONCOURS ‘Les dents de la mer’ Gagne la première saison de ‘Lost’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne l’édition 2DVD anniversaire des ‘Dents de la mer’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Buena Vista Home Entertainement Merci à Universal Pictures SO C I E T E Il y a des BO qui définissent assez rapidement le style du film qu’elles illustrent. Après quatre chansons, on sent qu’on a affaire à un petit film indépendant britannique (irlandais dans ce cas) tant le son rappelle un ‘Trainspotting’ par exemple. Ce film, confidentiel dans nos contrées, raconte les parcours entremêlés de différents personnages : flic, voyou, banquier… Un drame urbain dont la reprise punk à la Clash par Colin Farrel de ‘I Fought The Law’, très sympa, pose bien l’univers. On remarquera aussi le vieux morceau de U2 (‘Out Of Control’), le folk irlandais de Clannad et un morceau du score de John Murphy, compositeur attitré de Guy Ritchie. Ron Sexsmith amène un peu de joie douce-amère avec ses deux morceaux, ce qui permet d’avoir une BO au feeling très british et très varié. [Yamine Guettari] La comédie 100% suisse, dont le succès outresarine a été aussi énorme que le four qu’elle a subi de ce côté du röstigraben, a forcément sorti sa BO (comédie pour ados oblige). Mais je rendrai tout de même grâce à l’initiative qui regroupe et promeut de nombreux artistes suisses, confirmés ou montants. On notera donc la présence tout à fait prévisible de Gotthard et de son ‘Human Zoo’ très punchy. Mia Aegerter, la vedette féminine, pousse aussi la chansonnette pour une chanson que je trouve fade mais qui a pourtant trouvé son public en Suisse allemande. Les Toxic Guinea Pigs proposent un punk sympa, The Bucks un rock pêchu, Supernova une pop électro un peu molle... Une BO variée qui offre du bon et du moins bon, mais avec dix-sept titres vous devriez trouver votre bonheur. [Yamine Guettari] SORT I R Divers artistes / EMI Music Divers artistes / SonyBMG M US I Q U E > Intermission CINEMA > A vos marques, prêt, Charlie ! O 35 > Oliver Twist Divers artistes / SonyBMG Rachel Portman / SonyBMG Tôt ou tard cela devait arriver : un film sur l’ascension fulgurante d’un jeune footballeur qui, partant du bas de l’échelle, va rejoindre les sommets. On retrouve sur sa BO de grands noms de la scène british aussi bien rock qu’electro. Tel l’Oasis du temps de sa splendeur (‘Morning Glory’, ‘Cast No Shadow’, ‘Champagne Supernova’), Kasabian (‘Club Foot’) ou plus branché trip psychédélique comme Unkle qui maîtrise cet art à la perfection (‘Blackout’). On peut aussi entendre Zero 7 qui offre un moment de relaxation appréciable dans ce déluge de guitares dissonantes. Mention spéciale aux très originaux And You Will Know Us By The Trail Of Dead (‘Will You Smile Again For Me’). Seul bémol, ce final grandiloquent aux relents d’épopée genre ‘Retour vers le futur’, dispensable sur ce genre de disque. [Anna K.] Ce nouveau Polanski n’est pas composé par Wojciech Kilar comme les précédents mais par Rachel Portman. À la première piste, je commence à avoir peur pour la suite : une piste lyrique et mélodique à la Hans Zimmer, triste et parfois inaudible. Les trois prochaines pistes confirment cette déception, par la légèreté, le manque d’originalité et par ce ‘murmure’ presque inaudible ! Soudain, la partition prend de l’intérêt à la piste cinq grâce à la clarinette basse. ‘The Escape from Fagin’ et ‘The Murder’ sont un plaisir avec les cordes qui s’agitent. Les notes s’assombrissent avec une certaine puissance captivante. On pouvait penser que Rachel Portman se serait surpassée sous la direction d’un cinéaste de ce talent, mais hélas on ne compte que deux à trois morceaux intéressants sur dix-huit. [Carlos Mühlig] > Ong Bak > Son Of The Pink Panther Divers artistes / EuropaCorp Henry Mancini / Warner Music Besson réalise, produit, et distribue aussi. Il a fait découvrir à la France ce nouveau prodige indonésien des arts martiaux qu’est l’homme élastique Tony Jaa, qui, à l’instar d’un Jacky Chan, réalise des cascades époustouflantes. On le remercie pour ça, mais par contre carton rouge pour cette musique inspirée du film qui est une insulte à l’originale. On sait que le producteur Besson a trouvé son cœur de cible : le ‘djeunz de banlieue’. Alors forcément, la tracklist ne propose que du rap skyrock (de la soupe quoi). A part le ‘Battle Royale’ d’OGB (dont le sample reprend la musique du film), les beats sont foireux et les flows souvent hasardeux. Et je ne parle pas des lyrics de haute volée… Pour boucler le désastre, un morceau OVNI techno pas mauvais, mais dont on se demande ce qu’il fout là. [Yamine Guettari] Pour cette énième tentative de Blake Edwards de ressusciter la drôlerie des aventures de l’Inspecteur Clouseau après la mort de son interprète fétiche Peter Sellers, on peut dire que seules la musique et la nostalgie sauvent ce film des abysses. Mancini n’a rien perdu de son savoir-faire et il fournit une belle partition qui alterne morceaux classiques et jazzy, avec une certaine influence orientale. Mais le point d’orgue de cette BO n’est pas de son fait, enfin pas directement. En effet, pour donner une touche actuelle, l’arrangement du célèbre thème principal de la Panthère Rose a été confié à l’artiste vocal Bobby McFerrin qui en livre une version a cappella très originale et emballante, utilisant aussi tout son corps comme percussion. Un score court mais réussi. [Yamine Guettari] Gagne le DVD ‘Kingdom Of Heaven’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne le DVD ‘Nicholas Nickleby’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Videophon Merci à Impuls Home Entertainment T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S BD L I V R ES M A N GA > CONCOURS ‘Nicholas Nickleby’ AN I M E > CONCOURS ‘Kingdom Of Heaven’ VOYAG E ARTS > Goal SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS Æ > Théâtre de Beausobre à Morges : Saison 2005-2006 Le but de l’Association pour la Danse Contemporaine (adc), constituée en 1986 autour de la chorégraphe Noemi Lapsezon, est la promotion de la danse contemporaine à Genève. Membre de réseaux nationaux et internationaux, l’adc propose chaque saison des créations de chorégraphes genevois ainsi que des spectacles d’artistes suisses et étrangers. Côté théâtre, Michel Leeb, Guy Bedos, Claudia Cardinale, Lorànt Deutsch, Michel Aumont, Pierre Vaneck, Brigitte Fossey, Roland Giraud, Michel Bouquet (photo), l’équipe d’ ‘Un petit jeu sans conséquence’ et de nombreux autres occuperont les planches cette année. Deux créations locales, ‘Les Harengs terribles’ et ‘Pinocchio court toujours’, mériteront aussi toute notre attention. Parmi les nombreux one-man shows et duos (Dubosc, Magdane, Eric et Ramzy, etc.), on n’oubliera surtout pas François Morel et le clown Dimitri. Côté chanson, la saison a commencé avec l’excellent William Sheller ; elle se poursuit avec Richard Desjardins, Maurane, Jérémie Kisling et bien d’autres. Le programme complet se trouve sur www.beausobre.ch ; vous pouvez aussi y réserver vos places. Murmures se fera un plaisir de vous annoncer plusieurs de ces spectacles tout au long de la saison, et de vous faire part de nos impressions, sur www.murmures.info. [Vincent S.] Donc visitez notre site ; et surtout allez au théâtre ! www.adc-geneve.ch [nbs] > Richard III de William Shakespeare > El Torito L I V R ES BD GAM E S La Comédie de Genève Du 29 novembre au 18 décembre 2005 photo Hélène Tobler H A R DWAR E VOYAG E Outre la salle des Eaux-Vives, l’adc organise ses spectacles dans différents espaces comme le Théâtre du Grütli, l’Alhambra, la Comédie, le Théâtre du Loup ou le BFM. La saison 2005-06, commencée en septembre avec ‘Le jardin’, propose près d’une quinzaine de spectacles dont prochainement ‘Creatura’ de Jean-Marc Heim (photo). Elle se caractérise par la diversité et la multiplication des médiums engagés autour du travail du corps (la danse pure, le théâtre, la musique, la littérature et la poésie ou l’image). Elle fait également une place importante à l’ouverture sur le monde et aux créations internationales (Belgique, France, Afrique du Sud ou Portugal) en plus de se consacrer à la promotion d’artistes suisses. Par son dynamisme, sa curiosité et son sérieux, l’adc nous offre une nouvelle saison de danse contemporaine qu’il nous faut accueillir les yeux et l’esprit grands ouverts. Cette saison a déjà commencé, mais il reste des places pour la plupart des spectacles. Les pièces ‘Grosse chaleur’ et ‘Elle nous enterra tous’ sont complètes, et le concert de Noa est annulé, mais la saison est suffisamment riche en belles soirées pour compenser ! T R A N S P O RT 36 > ADC : Association pour la Danse Contemporaine Richard III fait partie de ces rois despotiques que l’auteur anglais aimait dépeindre. Il est l’incarnation du mal, qui tuerait père et mère pour pouvoir atteindre la couronne, un véritable manipulateur sanguinaire, qui n’a pour seule obsession que celle de devenir roi. Mais voilà comme tous les tyrans poursuivis par l’horreur de leurs crimes, il connaîtra son déclin et sa chute. Et dans l’acte trois, Richard III n’est plus qu’un roi aux abois, qui fuit et crie: ‘Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval.’ On aurait presque de la compassion pour cet homme tant haï de son peuple. Or même dans la noirceur de ce drame, Shakespeare n’oublie jamais l’humour. C’est vers 1593 que Shakespeare écrivit cette pièce, et il explore un genre très à la mode à l’époque, le drame historique. Ses personnages sont entre le théâtre et l’histoire. Mise en scène par Maya Boesch, cette pièce est une véritable réussite et l’on se rend compte que malgré les quelques cinq cents ans qui nous séparent de Shakespeare, il n’a pas pris une ride. Les fous courent toujours après le pouvoir, assoiffés de sang et d’argent, mais un jour ceux qu’ils ont opprimés finissent par les renverser. M A N GA AN I M E Le Grütli présente la pièce du Genevois Jacques Probst : El Torito. Ce monologue met en scène Justo Suarez dit el Torito, boxeur argentin des années 30, véritable légende dans son pays. La vie de cet homme a toutes les caractéristiques pour en faire un mythe. El Torito, originaire d’une famille pauvre, connut une ascension fulgurante dans le monde de la boxe, il eut alors l’argent et la gloire puis vint la chute lors de la perte d’un match au seuil du titre mondial. Finalement il sera emporté par la tuberculose à l’âge de 29 ans. Destin tragique. Jacques Probst, avec ce monologue, a essayé de créer la pensée del Torito, homme en fin de carrière rongé par la maladie, qui essaie tant bien que mal de s’accrocher à ses rêves au travers de ses souvenirs. Probst fait parler el Torito, par l’intermédiaire de Mauro Bellucci dans un texte coup de poing, sans fioriture mais avec tendresse, humour et poésie. Le texte est rythmé comme un combat, comme la musique. La mise en scène est sobre, accompagnée de musique telle que le tango et le rideau se ferme sur les véritables images del Torito en combat, comme pour remettre le spectateur dans la réalité avant de le laisser repartir à la maison. [Nathalie] [Nathalie] www.grutli.ch www.comedie.ch > CONCOURS ‘El Torito’ Gagne une place pour la pièce ‘El Torito’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Théâtre du Grütli, Genève Du 18 novembre au 4 décembre 2005 Merci au théâtre du Grütli AN I M E M A N GA LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS ü Maison d’Ailleurs Du 2 octobre 2005 au 23 avril 2006 L’exposition principale actuelle concerne un vieux rêve de l’homme, réunir en un seul objet la route et le vol. Dès 1845, le Français Emile Souvestre inventa des machines volantes : fiacres volants, omnibus – ballons, tilburys ailés. Dès 1930, l’idée de doter tous les Américains d’une voiture volante commence à faire son chemin. Les magazines de SF bon marché participent largement à cette propagande. Malheureusement, la période d’euphorie pour les voitures volantes, jusqu’aux années 1960, n’amènera aucun engin capable de réellement pourvoir au besoin de son constructeur. L’exposition se trouve au troisième étage, le premier proposant une exposition sur l’institut Benway et le rez-de-chaussée sur Radebaugh. Un endroit à visiter absolument pour tous les fans de SF, d’anticipation, ou simplement pour les gens ayant envie de rêver quelques heures. [Greg] Mon travail est autour du corps, des momifications où l’idée du temps joue un rôle considérable. Une grosse partie de mon travail aborde le thème marin et le corps de la femme… ce qui m’intéresse surtout c’est le jeu des lignes du corps que je retravaille, je pétrifie ou momifie. Je récupère aussi pas mal de pièces au bord de mer, dans les cimetières marins, c’est assez intéressant, car ces pièces ont déjà subi les effets du temps et de la mer. Elles ont un vécu inimaginable et insolite. J’use aussi beaucoup de résine et autres poudres qui m’aident à créer des volumes qui vont gonfler en séchant, puis je passe des acides pour donner des teintes entre autres, ça donne un côté d’usure naturelle. Musée Rath, Genève Jusqu’au 29 janvier 2006 GAM E S L I V R ES ‘…J’ai toujours eu l’envie de créer, de faire des choses. J’ai fait les Beaux-arts pendant cinq ans au Mans, puis j’ai travaillé avec des groupes d’artistes sur Paris et ça m’a donné l’occasion de faire pas mal d’expo et d’autres performances. Je suis ensuite revenu à faire des choses seul. J’ai eu une période assez difficile au niveau de la reconnaissance, mais j’y ai cru et ai persisté et ça fait maintenant une dizaine d’années que je travaille mes sculptures et autres œuvres. > Richard Wagner. Visions d’artistes. D’Auguste Renoir à Anselm Kiefer Perçue depuis son origine comme une musique aux caractéristiques visuelles fortes, l’œuvre de Wagner a inspiré de nombreux artistes comme Renoir ou Dali. L’exposition montre en majorité des toiles d’artistes symbolistes de la fin du XIXe siècle, huiles majestueuses certaines de grand format, s’inspirant directement des pièces musicales du compositeur. Plus intimistes, quelques œuvres graphiques ponctuent également le parcours. La pertinence historique d’une telle démarche permet de montrer les échanges fructueux entre les différents champs artistiques et l’influence d’une œuvre musicale aussi majeure sur les Beaux-Arts. On peut néanmoins regretter que, malgré quelques exceptions en particulier pour la période moderne et contemporaine, la majorité des œuvres exposées soit relativement peu intéressante d’un point de vue artistique. M A N GA Depuis quelques années, nous observons les artistes français évoluer sans aucune barrière, poussant les limites au plus haut. Ils nous font voyager à travers leur univers, souvent des mondes magiques et incroyables. Laurent Blandin est probablement l’un des plasticiens les plus en vue de son époque. Nous l’avons rencontré dans son antre… www.ailleurs.ch En s’associant au Grand Théâtre, qui présente ‘Tannhaüser’, le musée Rath nous plonge dans l’univers du grand compositeur sous l’angle des Beaux-Arts. L’exposition s’intéresse à la reprise et au traitement de ses thèmes, principalement par la peinture et les arts graphiques du milieu du XIXe siècle à nos jours. [Vincent S.] www.ville-ge.ch/musinfo/mahg/ musee/rath/rath.html AN I M E > Laurent Blandin La Maison d’Ailleurs, à Yverdon, est un musée de la sciencefiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires unique au monde. Elle contient des collections exceptionnelles : aux 40’000 livres (en français, anglais, romanche ou ouzbek entre autres), il faut ajouter 20’000 documents et objets rattachés à la SF et à son imagerie (affiches, oeuvres d’art, jouets, disques, etc.). BD H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E 38 > Les voitures volantes Edward Robert Hughes (Clerkenwell (Londres), 1849 – St Albans, 1914) La Walkyrie en sentinelle, avant 1906 Aquarelle et peinture dorée sur papier, 110,5 x 72,4 cm Collection particulière © Peter Nahum at The Leicester Galleries, Londres Femme à la plage - 2004 serie relief toile _ TEMPUS FUGIT _technique mixte sur toile photo L.B.zip Certains de mes travaux sont des scènes où on retrouve des corps pétrifiés, ce qui pourrait faire penser à des civilisations anciennes gelées par le temps. Si je travaille sur ces thèmes c’est sûrement que ça vient de choses enfouies en moi. Pour moi l’imagerie vient également au niveau du son, par exemple, j’adore les sons que produit la mer. Je me laisse également guider par des sons de musiciens. Je fais ces œuvres en fonction de ce que je ressens au moment où je les écoute… Comme je travaille avec des pâtes qui sèchent vite, je dois suivre la cadence, il y a donc un travail d’énergie. Mes activités autour de mon travail sont assez entreprenantes : je donne des cours de sculpture, j’écris dans un magazine spécialisé, je travaille avec des grosses sociétés et pas mal de galeries exposent mes œuvres à Paris, Nantes, Le Mans… J’espère pouvoir exposer surtout à l’étranger. J’ai aussi en projet de travailler avec des groupes de musique, je suis vraiment intéressé par ce genre d’expérience.’ Contact : [email protected] [Franck Potvin] > CONCOURS ‘Maison d’Ailleurs’ Gagne une entrée pour l’exposition ‘Voitures volantes’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à la Maison d’Ailleurs S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TR AN S P O RT HAR D WAR E GAM E S BD TM © 2002 Twentieth Century Fox Home Entertainment, Inc. All Rights Reserved. "Twentieth Century Fox", "Fox" and their associated logos are the property of Twentieth Century Fox Film Corporation and are used under license. M A N GA LIVRES TM AN I M E THE BIGGEST DEAL ON DVD ! SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT 40 Barcelone Barcelone, la deuxième plus grande ville d’Espagne et la capitale de la Catalogne, est devenue une ville très touristique qui n’arrête pas de se développer et de se transformer depuis les Jeux Olympiques de 1992. Art, architecture, culture et diversion se mêlent avec une harmonie naturelle. Vous pourrez découvrir mille et une merveilles dans cette magnifique ville portuaire! Deux longues artères vous permettent de vous repérer dans la ville: ‘La Diagonal’, longue avenue qui traverse la ville en diagonal du haut de la ville jusqu’à la mer, et ‘La Gran Vía’, long et large boulevard horizontal. C’est que l’on peut vite se perdre, surtout dans le quartier de ‘L’Eixample’, construit à partir de 1860, aux rues toutes perpendiculaires. Un des principaux enchantements de Barcelone est de s’égarer dans ses rues insolites. Vous pouvez vous promener à travers le parcours le plus touristique en partant du haut du ‘Passeig de Gràcia’ et en descendant le long de la rue en direction de la ‘Plaça de Catalunya’. Vous découvrirez des deux côtés du ‘Passeig de Gràcia’ de nombreux édifices, construits au début du XXe siècle, appartenant à l’Art Moderniste. Les plus connus sont ceux créés par Antoni Gaudí: ‘La Casa Milà’, aussi appelé ‘La Pedrera’, et ‘La Casa Batlló’. Il faut absolument monter sur les toits de ces deux édifices pour admirer l’ingénieuse créativité de Gaudí. Impressionnant ! Arrivé à la ‘Plaça de Catalunya’, vous serez au centre névralgique de la ville où se trouvent de grands magasins, comme ‘El Corté Inglés’ et la ‘Fnac’, et des cafés, dont le fameux ‘Café Zurich’, un des points de rendez-vous de nombreux jeunes. Au milieu de la ‘Plaça de Catalunya’, on découvre avec surprise que les enfants sont rois et s’amusent à donner des graines à manger aux pigeons. Continuez ensuite votre trajet à travers les ‘Ramblas’, la plus célèbre et animée des avenues de la ville, jusqu’à arriver au monument de Colomb, qui se trouve face à la mer, à côté du port. Le long des ‘Ramblas’, vous découvrirez une multitude d’artistes de rue, notamment des statues vivantes. Vous croiserez des vendeurs de fleurs et d’animaux, des kiosques à journaux et des peintres. Au milieu du parcours, vous pourrez admirer à même le sol la splendide mosaïque de Joan Miró. En chemin, faites un petit détour par la ‘Plaça Reial’, grande et belle place avec de grands palmiers, entourée de bars, restaurants et discothèques. Le soir, cette place grouille de touristes et de Barcelonais dans une atmosphère festive. Vous l’aurez compris, il est très agréable de se promener dans les rues de Barcelone pour apprécier son architecture, ses magasins, ses artisans. Ne partez pas de Barcelone sans avoir arpenté les pittoresques ruelles labyrinthiques du quartier gothique et du quartier de ‘La Ribera’, appelé aussi ‘El Born’. Vous y découvrirez des monuments intéressants, comme la cathédrale de la ville, des petites boutiques, des petits bars ou des restaurants fort sympathiques. Parfois, vous aurez la désagréable surprise, lors de vos randonnées, de sentir de drôles d’odeurs d’égouts ou d’urine. Barcelone regorge d’innombrables galeries d’art et de musées, parmi lesquels le musée Picasso, le Musée d’Art Contemporain de Barcelone (MACBA), la Fondation Joan Miró, le Musée National d’Art Catalan (MNAC). En été, vous pouvez assister à des projections de films à l’air libre. Il existe aussi des expositions temporaires gratuites extrêmement intéressantes, comme celles qui sont proposées par ‘Caixaforum’. Essayez toujours de vous renseigner sur les différentes activités culturelles proposées, car elles varient énormément selon les saisons. Si vous êtes des amateurs de l’architecture d’Antoni Gaudí, il faut que vous visitiez deux autres endroits incontournables : le ‘Parc Güell’, une fabuleuse cité-jardin fantasmagorique inachevée, et ‘La Sagrada Familia’, célébrissime cathédrale aux formes uniques toujours en construction! Barcelone rime aussi avec mer et soleil. Elle possède six belles plages avec des ‘chiringuitos’, c’est-à-dire des bars musicaux à même le sable avec parfois des DJ’s qui viennent mixer en fin de journée ou en soirée. En été, profitez du soleil et faites des baignades, d’autant plus que l’eau de la mer est chaque année plus propre. Vous trouverez toujours un endroit où sortir, même en semaine. Ceci dit, c’est le week-end que la fête bat son plein. Après souper, généralement après minuit, on va dans les bars jusqu’à deux heures du matin. Ensuite, on se rend dans les discothèques jusqu’à cinq ou six heures du matin. Il existe une très large palette d’ambiances et de styles différents. Vous trouverez le meilleur de la musique électronique au ‘Moog’, où il y a des sessions tous les jours de la semaine, au ‘Club Fellini’, endroit branché avec trois salles différentes, et à ‘La Terrrazza’, grande et chic discothèque à l’air libre. Finalement, pour ceux qui veulent continuer ‘la marcha’, il existe de nombreux afters, surtout vers la périphérie de la ville. ‘Souvenir’ avec son ambiance gay propose la meilleure musique électronique grâce au ‘Matinée Group’. C’est l’endroit incontournable pour les amateurs d’afters. Site: www.guiadelocio.com/barcelona M A N GA [Oscar Diaz] AN I M E > CONCOURS ‘JPM Guides’ Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Barcelone’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides SO C I E T E GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E ÕÃÌiÊ«ÕÀÊ«>ÀiÀ SORT I R Õ >vj°V ÓnÊÃi«ÌiLÀi £ÓÊiÌÊÓÈÊVÌLÀi ÊiÌÊÓÎÊÛiLÀi ÇÊ`jViLÀiÊ iÊ£ £xÊDÊÓä Îä >ÃÊ`iʵÕ>ÀÌiÀÊ`iÊ>ÊVÌ £nÃÊ>ÛiÕiÊ-Ìi Ì`i vÃÊ\Ê ÜÜܰVÕV>vi°V /jÊ\Ê ³{£ÊÓÓÊÎÓäÊxxÊÈÇ ^ÊÓääxÊ-Ì«ÊÃÕV`iʳÊ`iÃÊ ÕV>Ì AN I M E >ÌiÃÊ\Ê Ê Ê Ê iÕÀiÊ\Ê iÕÊ\Ê Ê M A N GA L I V R ES BD /ÕÊiÃÊ>VVÕi Ê ÌÕÊwÝiÃÊiÃÊÀm}iÃ Ê ÌÕÊ«iÕÝÊjVÕÌiÀ Ê ÌÕÊ«iÕÝÊ«>ÀiÀ iÊÌÕÌiÊLiÀÌj° SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E j M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT 42 Un week-end à Rome Rome, ville éternelle, mais aussi romantique, historique, pleine de charme, étonnante… Tant de mots pour décrire cette cité qui fut jadis le centre du plus grand empire et qui est aujourd’hui la capitale de l’Italie moderne et le siège d’une des plus grandes religions. Que l’on visite les splendeurs du Vatican et de la basilique Saint-Pierre, que l’on se plonge dans les traces du passé en se promenant sur le forum romain et au Colisée ou que simplement on se balade de places en places et de fontaines en fontaines, on sera sous le charme et on en prendra plein la vue. En plein cœur de la ville moderne, ce sont les traces de la Rome antique qui frappent en premier, avec l’impressionnant Colisée et le forum romain juste à côté. Pour les visiter, préparez de bonnes chaussures, une gourde de liquide bien frais (évitez les vendeurs de boissons aux abords du Colisée, la bouteille de Coca coûte quatre euros!!) et une bonne dose de courage (surtout s’il fait 40° comme en ce début d’août et qu’il y a une foule hallucinante de touristes!). Mais ces vestiges si bien conservés du passé valent vraiment la peine de transpirer quelques heures. Le forum romain, centre économique, politique et religieux d’alors, abrite un nombre impressionnant de monuments antiques et permet d’imaginer un peu la magnificence de l’époque. Mais le plus grand choc vient avec la visite du Colisée, véritable symbole de la ville! Il est encore plus grand que ce qu’on pensait! Et bien conservé! C’est vraiment incroyable de faire le tour des gradins, de regarder le centre où se battaient alors les gladiateurs, de voir les entrailles de cet amphithéâtre démesuré! Une visite vraiment à couper le souffle. Pour pousser encore plus loin la découverte de cette Rome antique si passionnante, il faut aussi visiter Ostia Antica, une petite ville portuaire à trente minutes en train du centre-ville. Étendues sous les pins et les cyprès sur des kilomètres, les ruines de cette ville de commerce comprennent d’intéressants vestiges d’entrepôts, de thermes avec des mosaïques magnifiques, de sanctuaires, de tavernes et surtout de bon nombre d’habitations, aussi bien des maisons luxueuses avec cours intérieures que des immeubles avec des étages supérieurs auxquels il est même possible d’accéder pour admirer la vue d’en haut! Le plus extraordinaire dans cette visite est le fait qu’énormément de bâtiments soient encore debout et presque entiers, le visiteur n’a pas qu’un tas de pierres et des bouts de murs à voir, il y a vraiment des maisons entières à découvrir! C’est épatant! C’est donc une visite très intéressante, dans un cadre enchanteur, à ne pas manquer! Il y a également un musée à voir, mais il était fermé lors de notre passage. musées au monde. Autant le dire tout de suite, il faut s’armer de beaucoup de patience pour y entrer, la file d’attente faisant tout le tour du bâtiment ou presque! Mais on ne peut pas louper la fameuse Chapelle Sixtine et ses somptueuses fresques, les chambres de Raphaël ou encore la Chapelle Nicoline! Mais si vraiment la file est trop longue et le ciel trop bleu pour s’enfermer dans un musée, la basilique SaintPierre n’est pas bien loin et offre aussi une visite intéressante. En plus, on peut grimper sur le dôme (attention, la montée est rude!) d’où la vue sur la belle place Saint-Pierre et ses colonnes, les jardins du Vatican et sur tout Rome est tout simplement magnifique! Mais Rome, ce n’est pas seulement des beaux monuments à visiter, c’est aussi une ville à découvrir en flânant par les petites ruelles, de places en places. Bordée de terrasses de cafés, la piazza Navona est une des places les plus agréables pour s’arrêter et manger une délicieuse glace italienne, assis autour d’une de ses trois fontaines, dont la magnifique fontaine des fleuves. La place d’Espagne est très sympa aussi. Véritable lieu de rencontre pour touristes et Romains, elle est surtout connue pour ses immenses escaliers, créés par Francesco De Sanctis, en haut desquels se trouve l’église de la Trinité des Montes avec ses deux coupoles. Il fait bon se poser sur les marches après une journée de visite et de là, observer les vendeurs de roses et leurs techniques auprès des touristes! Et bien sûr, il ne faut pas oublier LA fontaine à ne pas louper à Rome, à savoir la fontaine de Trevi, véritable aimant à touristes. Mais il faut bien le dire, elle est splendide! Surtout le soir, à la lumière des projecteurs. Dessinée par Nicola Salvi en 1732, elle est alimentée par un des plus vieux aqueducs de Rome qui, selon la légende, serait alimenté par une source indiquée par une jeune vierge pour sauver sa virginité. La tradition veut que l’on jette deux pièces dans l’eau, l’une pour exaucer un vœu et l’autre pour être sûr de revenir à Rome. Malheureusement, la place me manque ici pour vous parler encore de cette ville magnifique où il fait bon se balader! Mais si j’ose un conseil: allez-y et découvrez-la par vous-même! Vous ne le regretterez pas, je vous l’assure! [Katia et David] L’autre aspect important de Rome est bien sûr la religion chrétienne. L’état indépendant du Vatican, d’une superficie de 0,44 km2 et comptant 890 habitants, abrite l’un des plus grands www.romaturismo.com AN I M E > CONCOURS ‘JPM Guides’ Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Rome’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à JPM Guides www.la-gruyere.ch VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R SO C I E T E Enfin, pour bien terminer ce tour de ces curiosités de Gruyère, et pour casser une nouvelle fois avec son image traditionnelle, les plus avertis pourront toujours se rendre dans les différents bars et clubs que propose la région ou encore aller danser au Globull club de Bulle, qui propose régulièrement des soirées all style, house, et techno. T R A N S P O RT 43 [Chloé] M A N GA Au programme de la suite de ce tour d’horizon, les incontournables spécialités de la Gruyère. Comment oublier ces plaisirs gastronomiques qui fondent cette si chère célébrité helvétique ? Au risque de culpabiliser pour sa ligne, on ne peut pas faire l’impasse sur les fameuses dégustations gruériennes : une façon originale et surtout divertissante de découvrir le patrimoine suisse. Une visite de la chocolaterie Cailler à Broc par exemple : découverte de la fabrique, film sur la production du chocolat, dégustation. Des moments qui rappelleront peutêtre à certains les lointains souvenirs d’un voyage en famille ou Si encore un peu de temps libre s’offre au visiteur passionné de montagnes et de panoramas, celui-ci pourra toujours se rendre à la tour du Gibloux (terrasse panoramique) ou à l’observatoire au sommet du Moléson, à 2000m d’altitude, où il est désormais possible de s’initier à l’astronomie. A noter que plusieurs manifestations se dérouleront en Gruyère ces prochains mois, dont le marché de Noël du 2 au 19 décembre. j H A R DWAR E Mais pour ceux que les vieux murs n’intéressent pas forcément, on peut tout de même poursuivre la découverte de la région, mais cette fois-ci de façon peut-être plus originale. Pourquoi ne pas se diriger au château Saint-Germain pour visiter le musée Hr Giger. Giger ? Hé oui c’est dans cette région qu’a été fondé le musée exposant les œuvres du créateur du célèbre Alien. Une occasion de profiter d’une visite des plus particulières dans cet univers sombre et effrayant : à éviter peut-être pour ceux que le monstre dégoulinant aurait trop fait frémir. Il s’agit d’ailleurs d’une curiosité très appréciée et qui rompt avec l’image très traditionnelle de la région : beaucoup en ressortent abasourdis. Le musée s’est également doté d’un bar à la décoration extraordinairement ‘gigerienne’, très impressionnant. A voir ! Mais outre les plaisirs du palais, cette région propose également une grande quantité d’activités sportives : pourquoi ne pas dépenser agréablement toutes ces calories ingurgitées auparavant ? L’aérodrome de la Gruyère propose des vols touristiques en avion et en hélicoptère, du parachutisme, du planeur, etc. Pour ceux qui se rendront en Gruyère à la saison froide, les sports d’hiver sont praticables dans les différentes stations de ski de la région – Moléson, Charmey, etc. Une foule d’autres sports sont évidemment praticables, sur le lac, les rivières (canoë, canyoning, rafting), les montagnes (alpinisme, raquettes), etc. Une occasion de prolonger ce bol d’air frais qu’offre le paysage alpin. GAM E S Pourquoi ne pas commencer par le traditionnel : une visite du château de la Gruyère s’impose. Avec ses huit siècles d’histoire et sa stature imposante, il est l’un des plus impressionnants châteaux de Suisse : à voir pour les fans de monuments historiques. Pour les amateurs d’art, diverses expositions, ateliers et animations y sont proposées tout au long de l’année. Pour continuer cette découverte des sites historiques de la région, on peut aussi se rendre à l’île d’Ogoz pour admirer ruines et chapelle du XVIIIe siècle : à noter que ce site est devenu une île à la création du lac de Gruyère en 1948. Le musée gruérien à Bulle retrace lui l’histoire de la région et propose aussi quelques expositions d’art populaire. encore d’une course d’école. Mais attention, la fabrique n’est ouverte au public que du 2 mai au 31 octobre. C’est donc plutôt durant l’été qu’il faudra s’y rendre. Aux amateurs de produits suisses en tout genre, la Maison du Gruyère permettra de découvrir le fromage à qui la région a donné son nom, au travers d’une exposition basée sur les cinq sens. Autant préciser que le prix d’entrée de ces deux visites gourmandes reste évidemment très abordable (4 à 5 francs). Enfin, pour clore en beauté ce parcours de découverte, pourquoi ne pas faire une halte sur l’aire d’autoroute de la Gruyère et prolonger le plaisir, en ramenant chez soi meringues et double crème ? L I V R ES Un peu de temps libre, des vacances, un week-end, une journée. Un budget limité, un désir de mieux connaître la culture suisse, une envie de gourmandise ? Quitte à rester en Suisse, pourquoi ne pas découvrir la Gruyère ? A environ une heure trente de Genève et une demi-heure de Lausanne, il existe une petite région bien particulière, très montagneuse, qui renferme des curiosités qui pourraient en étonner plus d’un. Première impression pour les citadins tels que moi : un peu d’air frais et de nature, ça ne fait pas de mal. Les montagnes, les rivières, les pâturages offrent à l’esprit un certain apaisement qui n’est pas de trop pour ceux qui chercheraient à s’échapper de la grisaille étouffante des villes. Mais, au-delà de ce paysage, que l’on peut retrouver ailleurs en Suisse, plusieurs activités sont à découvrir dans cette région. BD La Gruyère ne ut Destinations proches ou lointaines, touristiques ou peu connues, la collection Cap sur vous offre un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde. [email protected] AN I M E ns nsi pour ons SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT é Née au printemps dernier, la petite sportive de chez Ford, j’ai nommé la Fiesta S 1.6 TDCi tient les promesses que nous annonce son nom. A son volant, c’est la fiesta ! Compacte sportive et sexy, la ‘S’ plaît dès le premier coup d’œil. Les lignes dynamiques grandissent la silhouette tout en donnant un agréable petit côté agressif à l’ensemble. De sa grande sœur la Fiesta ST, la cadette a hérité du spoiler arrière mais également des boucliers, autres éléments distinctifs de sa vocation athlétique. La face avant intègre de grandes parties grillagées ainsi que les antibrouillards. Esthétique toujours, cette version dispose de jantes alliage 16’’ à 12 branches chaussées de pneus taille basse. L’inconvénient bien connu des trois portes est l’espace latéral qu’il faut à disposition pour pouvoir ouvrir la portière et accéder aux sièges, chose pas toujours aisée dans les parkings. Ce petit désagrément passé, on est bien content de pouvoir se caler dans les sièges confortables, offrant un bon maintien. Ford a fait preuve d’une grande générosité avec les passagers arrière, qui disposent ainsi d’une bonne place pour les jambes, à condition qu’à l’avant on ne se croit pas dans un transat. La boîte à gants est spacieuse et bien pensée avec son double étage, les divers rangements ne sont pas pléthore, mais ça reste correct pour la gamme. Le coffre en revanche est très vaste, il y a de quoi mettre du bazar. Le design général est simple, sans chichi, mais la planche de bord mériterait peut-être un habillage plus attrayant que ces plastiques durs peu agréables au toucher. Les compteurs sont bien lisibles, la jauge d’essence et la température du moteur s’affichent en digital. L’autoradio CD, avec commandes au volant, propose un son de très bonne qualité, dont le volume se module en fonction de la vitesse ; on définit un niveau sonore par exemple à l’arrêt et celui-ci augmente progressivement au rythme du parcours et revient à sa valeur initiale au prochain arrêt, en diminuant pas par pas. Le package standard comprend également la climatisation manuelle, les phares halogènes à portée réglable, les rétros électriques, une prise 12V, et bien d’autres petites combines. Le comportement routier de cette Fiesta S est un vrai plaisir. Mue par un moteur turbodiesel Duratorq tout alu à technologie common rail, aux excellentes reprises, on prend un pied non dissimulé à piloter ce petit bolide. Le couple maximal est disponible à très bas régime, ce qui offre une grande souplesse de conduite. Les accélérations sont impressionnantes vu les annonces techniques du constructeur, un peu pessimistes me semble-t-il, et le turbo ne se fait pas oublier, au grand plaisir de tous les occupants. Ombre au tableau, sans chipoter, on se rend vite compte qu’un gros effort pourrait être fait au niveau de l’insonorisation ; le moulin est fort bruyant et quelques bruits parasites viennent s’ajouter à ce raffut. Parenthèse anecdotique : à un feu, un piéton a dévisagé la voiture, s’attendant sûrement plus à voir un tracteur que cette mignonne petite sportive, en raison du vacarme. Revenons maintenant à l’essentiel, le comportement routier. Habituée à rouler en quatre roues motrices, j’ai été agréablement surprise par la tenue de route de ce modèle. Le châssis développé en partenariat avec les ingénieurs du TeamRS est spécifique à la version S. Il propose un compromis idéal entre rigidité et confort. La boîte courte cinq vitesses est bien étagée, mais la marche arrière rechigne souvent à vouloir passer. La direction est très précise et grâce à sa petite taille et sa maniabilité à toute épreuve, cette Fiesta S se gare dans un mouchoir de poche et se dépatouille facilement de toutes les manœuvres. Le freinage avec ABS est convaincant, malgré les tambours arrière. La panoplie de sécurité englobe entre autres les airbags frontaux et latéraux arrière et les barres de renforts. AN I M E M A N GA L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E 44 > Ford Fiesta S > CONCOURS ‘FORD’ Gagne une serviette de bain, un sac à dos, un t-shirt ou une casquette FORD en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Ford Motor Company (Switzerland) Cette Fiesta S me paraît idéale pour les jeunes conducteurs car les qualités du châssis permettent de bien exploiter la cavalerie sans risquer de sortie de route. Econome et peu gourmande, elle représente une alternative aux problèmes actuels, à savoir bien souvent faire le choix entre plaisir, écologie et porte-monnaie. Le prix de base de ce modèle étant de 23’150.– le bonheur au volant devient déjà plus accessible. En tout cas, moi j’ai bien apprécié, alors à vous de tester maintenant… POINTS FORTS : - la stabilité sur route - le design sportif - le coût d’achat et d’entretien - l’habitabilité POINTS À AMÉLIORER : - l’insonorisation - les plastiques durs de la planche de bord - l’ouverture de la trappe à essence [Layla] www.ford.ch FICHE SIGNALÉTIQUE Carrosserie Nombre de portes / de places Longueur / largeur / hauteur Diamètre de braquage Capacité réservoir Poids à vide Volume du coffre Moteur Type Cylindrée Puissance Couple Performances 0 à 100 km / h Vitesse maxi. Consommation Urbain Extra-urbain Moyenne CO2 Autres Etiquette énergie 3/5 3916 / 1905 / 1432 mm 9.8 m 40 l 1124 kg 261–613 l Duratorq TDCi, 4 cylindres, 16V 1560 cm3 90 ch à 4000 t/min 204 Nm à 1750 t/min 12.1 secondes 178 km/h 5.4 l / 100 km 4.1 l / 100 km 4.5 l / 100 km 119 g / km A Putumayo ‘Latin Lounge’ ‘Arsène Lupin’ ‘American Pie présente: No Limit !’ Santana ‘All that I am’ ‘L’Américain’ ‘Madagascar’ LIVRES Voici les cadeaux proposés à tout nouvel abonné : M A N GA Him ‘Dark Life’ Phosphonic ‘Phosphonic’ Un formulaire d’abonnement est également à votre disposition en page 9 de ce magazine. AN I M E The Corrs ‘Home’ Luke ‘La tête en arrière’ BD GAM E S ABONNEZ-VOUS ONLINE SUR NOTRE SITE ET PROFITEZ D’ENCORE PLUS DE CADEAUX! HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R S O C I E TE SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT é Déclinaison des soirées en tout genre organisées pour les célibataires, le Date and Drive est également un gros coup publicitaire de la part de Renault. Le principe est simple : les gens entendent parler de la soirée par voie de presse ou par messagerie via les sites de rencontres, décident de s’inscrire afin de trouver l’âme sœur ou juste de quoi se tenir chaud pour une nuit, c’est selon. Courageuse mais pas téméraire, je me suis donc inscrite, tout en prenant soin de rameuter des amis, au cas où ça tournait en eau de boudin. Nous voilà partis, tous jolis, afin de rencontrer nos potentiels conjoints respectifs. Echange de regards gênés à l’arrivée au Platinum, l’ambiance n’est pas encore assurée. On apprend sur place que tout se passera par tirage au sort, le hasard pouvant parfois bien faire les choses et éliminant d’entrée la peur d’approcher l’autre. Au premier tour, le choix est fort limité car nous ne sommes que trois filles face à une tripotée de mecs, heureusement que les renforts ont fini par arriver. Les couples formés et photographiés pour les besoins d’un concours, chaque duo prend possession de sa Clio. Plusieurs modèles sont disponibles : essence ou diesel, boîte manuelle ou automatique, finitions différentes ; de quoi se donner une bonne idée de l’éventail. Et c’est parti pour un petit tour de quartier histoire de faire connaissance et retour à la case départ. Tout en respectant la sphère privée de mes ‘cavaliers’, je peux vous révéler que dans l’ensemble ils se sont avérés fort sympathiques. De leur côté, la gamme s’étend du grand timide au gars très (trop) sûr de lui, on en trouve pour quasiment tous les goûts et tous les âges. Le célibat a l’air de peser énormément à certains, alors que d’autres arrivent à y trouver les avantages. Souvent, ils sont également adeptes de sites ‘mythiques’ ou de speed dating. Leur condition n’évoluant pas, ceci me permet de me poser la question de la réussite de ce genre d’entreprises. Pour cette année, la diversité sera toujours de rigueur. Et compte tenu de l’enthousiasme des spectateurs, le partenariat avec Swiss Performance (Tuning) est bel et bien scellé. D’ailleurs, le salon s’appelle désormais : Salon des motos, des scooters et du tuning. Mesdames, prenez garde à vos maris : en déambulant dans les allées, tels des enfants dans un magasin de jouets, bien des passions resurgissent à la surface et bon nombre de visiteurs repartent équipés des pieds à la tête, avec la moto ou le scooter de leur rêve. Où et quand cela a-t-il lieu ? : Centre de Foires de Zürich, du 16 au 19 février, de 10 à 21 heures les jeudi et vendredi, de 10 à 19 heures le samedi et de 10 à 18 heures le dimanche. Comment s’y rend-t-on ? Le plus simple est de se rendre sur le site Internet du salon où vous pourrez retrouver un plan d’accès par l’autoroute. Sachez que les parkings à proximité du site ne sont pas très importants et qu’il vous faudra certainement emprunter les transports en commun. Vous y trouverez donc, aussi, les lignes et horaires de bus et RER desservant le salon. Et les billets d’entrée, combien coûtent-ils ? Les billets pour adultes sont à 20.–, 10.– à partir de 18 heures les soirs de nocturne. Les enfants de 7 à 16 ans paieront 10.– ainsi que les étudiants. Des billets familles sont disponibles (2 adultes, 1-4 enfants) pour 45.–. Il ne vous reste plus qu’à vous armer de patience jusqu’au mois de février. D’ici là, rendez-vous sur www.swiss-moto.ch où des articles et photos des années précédentes vous mettront l’eau à la bouche. Vous y trouverez la liste des exposants, les plans d’accès et toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin sur le salon. [Thierry Loriot] BD L I V R ES M A N GA Amis motards, le Swiss-Moto vous a-til plu ? Vous l’avez manqué en 2005 ? Pas de panique, il revient en février 2006. Face au succès croissant des deux premières éditions, le MCH Foire Suisse nous offre une nouvelle édition. Vous étiez 54’000 visiteurs, l’année passée. Septante-huit pourcent ont exprimé, lors de sondages, une grande satisfaction quant à l’organisation, à la diversité des représentants de grandes marques et aux spectacles. Côté exposants, c’est l’unanimité et pour cause : quel meilleur endroit qu’un salon pour recueillir un maximum de contacts et de commandes ? Bonne route à tous et soyez prudents : les feuilles sur la route, ça glisse. En final, je dirais que j’ai passé une soirée divertissante et pas commune à celles que je fréquente en général. J’ai de plus découvert que la galanterie existe encore et que ces messieurs se laissent très volontiers conduire ; ça c’est un bon point ! Pour la Clio, elle mériterait un examen plus approfondi pour que je puisse mieux vous en parler… [Layla] AN I M E > Swiss-Moto 2006 Quel concept pour le moins original que celui du Date and Drive organisé par Renault pour le lancement de sa nouvelle Clio. Intriguée par cet événement, il fallait bien que j’y participe afin de pouvoir vous le raconter de l’intérieur. Tu montes, chéri ? GAM E S H A R DWAR E 46 > Date and Drive www.dateanddrive.ch > CONCOURS ‘SWISS-MOTO’ Gagne 2 entrées à la SWISS-MOTO en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Foire Suisse Des photos d’excellente qualité, un large éventail de possibilités, Sony propose aux amateurs ambitieux un appareil photos numérique de qualité! Du son plein les oreilles avec le nouveau Walkman Bean très tendance de Sony. Le design ‘Bean’, en français haricot, nom de code de la toute dernière génération de Walkman Sony, suffit déjà à attirer l’attention. Il tient parfaitement dans le creux de la main avec un poids tellement léger qu’on a l’impression de ne rien tenir! Mais ses formes plutôt ingénieuses ne sont pas uniquement dictées par un souci d’originalité, mais aussi par un concept de design ergonomique qui en facilite l’utilisation. Disponible avec une capacité de mémoire de 512 MB ou 1 GB, il intègre un port USB et un écran OLED (Organic Light Emitting Diode) d’une ligne. Les modèles de la série NW-E 300 disposent en plus d’un tuner FM. Et avec une batterie au Lithium-io intégrée, il vous assurera une autonomie allant jusqu’à cinquante heures si vous le chargez pendant cent vingt minutes ; sinon il suffit de le charger pendant trois minutes pour avoir trois heures de musique non stop! ¡ 47 BD Les petits haricots sont disponibles en blanc, bleu, rose ou noir et sont compatibles avec les formats de fichiers MP3 et ATRAC3. Grâce à leurs formes, vous les utiliserez de manière intuitive et quasiment à l’aveugle, même si vous êtes gaucher, puisque le lecteur peut être commuté en conséquence! T R A N S P O RT > Sony Walkman Bean H A R DWAR E > Sony Cyber-Shot R1 VOYAG E [Carlos Mühlig] www.sony.com Le Cyber-Shot R1 est digne du plus grand intérêt. Les spécialistes ont déjà été séduits par sa définition ; il est vrai qu’il est actuellement le seul appareil non professionnel à fournir une définition aussi élevée avec 10.8 mio. de pixels dont 10.3 mio. utiles. Il offre des possibilités quasi illimitées qui permettent au photographe de laisser libre cours à sa créativité. En plus de l’ouverture F: 2.4 – 4.8 et du zoom optique 5x, il se distingue par son grand-angle, la focale de l’objectif s’étendant de 24 à 120 mm (équivalent à 35mm) et couvrant ainsi une vaste plage qui ne nécessite pas l’acquisition immédiate d’un autre objectif Carl Zeiss. L’appareil possède aussi un écran LCD flexible de 134.000 pixels qui s’adapte à n’importe quel angle de prise de vues. On peut ainsi s’assurer que les réglages choisis donnent bien le résultat voulu. D’ailleurs, dans un environnement très lumineux, il est possible d’utiliser le viseur électronique, 235.000 pixels. Ce dernier se met automatiquement en route dès qu’on y approche son œil et lui fournit toutes les informations utiles, comme sur l’écran. SORT I R SO C I E T E Vous pouvez nous donner quelques informations et nouveautés sur le lancement HDTV en Suisse ? > Puisque Sony offre toute la gamme de produits HD, nous sommes une société leader globale dans le secteur du divertissement. Le monde HD entre maintenant en Suisse et d’ailleurs grand événement : TV Production Center Zürich AG (TPC) a commandé son premier van de diffusion HD chez Sony. Ce van arrivera en Suisse à la fin octobre et produira son premier grand événement en haute définition lors des Jeux Olympiques d’hiver de 2006 à Torino. GAM E S Comment Sony voit le développement des lecteurs mp3 sur le marché suisse ? Sachant que la plupart de vos concurrents ont pris beaucoup d’avance. > Matthias Graf : En Suisse, Sony est toujours numéro un dans la vente d’appareils audio portables. Sur le marché des lecteurs mp3, Sony a de quoi faire avec le nouveau Walkman et le Walkman Bean, qui sont exceptionnels de par la qualité du son, l’autonomie de leur batterie et les taux de compression, mais aussi pour leur style et leur fraîcheur. À Sony World, vous nous avez montré le tout nouveau QRIO, un robot avec des mouvements fluides et très performants. Pourquoi ne sera-t-il pas mis en vente sur le marché européen ? > QRIO est l’ambassadeur de Sony et montre son leadership en matière de technologie et d’innovation. Il n’en existe qu’une poignée à travers le monde et il n’est venu en Suisse que pour le Sony World. QRIO est un robot très avancé et marque une étape importante dans le développement de l’intelligence artificielle, et il n’est en conséquence pas prévu pour la vente sur le marché libre. [Carlos Mühlig] www.sony.com L I V R ES [Carlos Mühlig] M A N GA www.sony.com > CONCOURS ‘Sony’ Gagne un Walkman Bean en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Sony AN I M E Sony World avait lieu dans un espace entièrement dédié à la production de contenus et il ne s’est pas limité à la présentation de ses produits ! Sony World s’est permis de nous montrer ses solutions dans les domaines grand public et professionnel, en collaboration avec des partenaires connus comme, par exemple, Bogner et Ferrari, ou encore Tillate.ch. Pendant quelques instants, nous nous sommes projetés dans le futur du Home Networking et du Home cinema. Les sociétés sœurs Sony BMG, Sony Ericsson et PlayStation étaient également au rendez-vous pour présenter leurs produits phares. Même QRIO (www.sony.net/qrio), le robot aux mouvements fluides et très intelligent de 60 cm de Sony, faisait partie du spectacle ! À l’occasion, nous avons pu profiter de poser quelques questions à Matthias Graf sur l’actualité de Sony en Suisse. M US I Q U E Du 15 au 19 septembre, les partenaires, journalistes et hôtes de Sony ont pu vivre une foire étonnante où Sony présentait toutes les facettes de la marque. CINEMA un événement ‘like.no.other’ ARTS > Sony World, SO C I E T E SORT I R > Puma Time Voilà qu’Apple continue de s’étendre sur le marché du lecteur MP3 de poche avec une nouvelle addition à sa gamme déjà prolifique. Remplaçant direct de l’iPod mini, le nano a tout pour plaire et plus encore. Reprenant les formes caractéristiques de son grand frère, il est cependant une version très réduite de celui-ci tant il est plat (environ deux fois plus mince qu’un iPod mini). Malheureusement, il récupère aussi un défaut très particulier à l’iPod : il est très salissant. En effet, il est impossible de ne pas avoir de traces de doigt sur son boîtier. Puma, la marque la plus connue dans le domaine vestimentaire, est aussi présente dans le monde des montres de luxe branchées grâce à son partenaire Egana Goldpfeil. Doté d’un petit écran couleur à la résolution surprenante de netteté, il possède alors toutes les fonctionnalités de l’iPod Photo ; entre autres, le répertoire, et même quelques jeux. Très léger, le nano ne l’est cependant pas trop non plus et laisse dans la main une sensation de solidité contrairement au Shuffle et son plastique un peu cheap. Il se décline en deux coloris (noir ou blanc) ainsi que deux capacités de stockage (2GB ou 4GB). Avec son autonomie de quatorze heures, il permet de longues sessions sans recharge. La navigation dans les menus n’a pas changé et profite toujours de la géniale Click Wheel. Bref, le nano est bien parti pour casser la baraque et faire oublier ses prédécesseurs. ARTS CINEMA M US I Q U E > Apple iPod nano H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E [Ashtom] ¡ GAM E S 48 BD Egana Goldpfeil est l’un des principaux constructeurs, acheteurs et distributeurs de marques de montres, de bijoux, de cuir et d’autres produits de luxe. En collaboration avec Puma, il nous offre une nouvelle collection de montres très branchées et luxueuses pour les femmes et pour les hommes de goût. Si l’on mélange le style unique de Puma au style Egana Goldpfeil, on obtient un résultat étonnant au niveau esthétique comme au niveau technologique. Trois modèles sont disponibles aujourd’hui : le Pollux 21K, un modèle très élégant et raffiné avec un bracelet en cuir noir, le Vega 5G en cuir violet très léger pour les femmes, et le Sirius 15C, une montre pour les sportifs et les gens branchés, au cuir orange très design. Cette nouvelle collection s’ouvre à tous ces gens qui suivent la mode de très près. Personnellement, ces montres se mélangent bien au style classique et porter une montre pareille quand nous aimons les gadgets c’est un pur plaisir, comme si on portait un téléphone portable ou un agenda électronique au quotidien! [Carlos Mühlig] www.egana.com www.puma.com www.apple.com > Archos AV 700 Le nouvel Home Cinéma Portable d’Archos réunit tout ce qu’on peut demander à un objet de ce type. Son aspect est massif et rassurant, et l’ensemble donne quelque chose de très design. Au niveau technique, il n’est pas en reste, avec une capacité de stockage pouvant atteindre les 100 GB pour le modèle haut de gamme, et un écran haute définition en 16/9 de 18cm de très bonne facture. Il est capable de lire et d’enregistrer la vidéo en MPEG 4, avec un son évidemment stéréo. Il est de même programmable pour enregistrer des émissions, et est synchrone avec le ‘Yahoo TV Guide’. Pour la photo, il inclut un port USB pour relier son appareil, pratique pour stocker et visionner ses photos en déplacement. Côté musique, il est compatible avec les standards MP3, CBR, VBR et WMA. Il fait aussi dictaphone au format WMA. Concernant les accessoires et la connectique livrée avec, il n’y a rien à dire : un Hub de connexion vidéo est fourni avec tous les formats nécessaires (S-Video, Péritel, composite, etc). Une télécommande est également présente, qui permet de piloter l’AV 700 facilement à distance. Son autonomie est tout à fait respectable, avec environ 5 heures de vidéo pour 15 heures de musique. Voilà un outil indispensable pour emmener avec vous en tout temps! [Greg] L I V R ES La nouvelle collection de montres Puma www.archos.com > Siemens C75 Ce nouveau téléphone portable de Siemens est bien supérieur à ses prédécesseurs. Un design plus élaboré, un poids plus léger et un appareil photos de plus en plus performant, Siemens nous fait savoir que le futur sera bien meilleur pour la téléphonie. En effet, Siemens vient d’annoncer son nouveau mobile C75. Plus compact (103 x 44 x 17 mm), plus léger (85gr.) et avec un appareil photos VGA, doté d’un zoom numérique x5 et d’une fonction vidéo, sans oublier bien sûr les images, les jeux java, les sonneries polyphoniques et MP3 qui prennent place dans une mémoire centrale de 10Mo. Le C75 supporte évidemment les SMS et MMS ainsi que les e-mails pour lesquels le support du GPRS est bien utile et bien indispensable. L’écran possède une résolution de 176 x 132 pixels. Et ce qui est remarquable de Siemens c’est qu’il n’a oublié aucun port de communication : Bluetooth et Infrarouge sont bien présents. Le C75 offre aussi des fonctionnalités intéressantes comme un enregistreur audio, la synchronisation PC, le WAP, la compatibilité avec les jeux 3D, etc. Mais il est clair que le ‘must’ de cet appareil est son éditeur de photos intégré qui permet de retoucher les clichés. Tant de caractéristiques qui font de ce modèle un téléphone indispensable à avoir! [Carlos Mühlig] AN I M E M A N GA www.siemens.com S O C I E TE VOYAG E HAR D WAR E C‘est fort de saké * TR AN S P O RT Pour un son fabuleux ARTS CINEMA M US I Q U E SO RT I R www.jvc.ch Chaîne HiFi avec lecteur DVD-Audio/Vidéo et membranes en bois M A N GA LIVRES BD GAM E S Lecteur DVD-Audio/Vidéo pour les principaux formats DVD/CD (incl. MP3 et photos JPEG), connexion USB sans fil, syntoniseur RDS et enceintes en bois massif avec membranes acoustiques en bois. EX-D D5 AN I M E * Le saké est un vin de riz japonais, mais il a quelques points communs avec cette chaîne: Pour former les membranes en bois de manière optimale, on trempe le bois dans du saké. Les membranes en bois diffusent une sonorité superbe et inaltérable, des années durant. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT > ‘The Grid’ Playstation Business Event 2005 A l’occasion de l’exhibition ‘The Grid’ de Sony, nous avons eu la chance de bénéficier non seulement de la présentation détaillée de la nouvelle console PSP (PlayStation Portable) mais également des produits phares de cette fin d’année. Comme beaucoup des principaux acteurs du jeu vidéo en Suisse étaient présents, nous avons saisi l’occasion de leur poser quelques questions sur les évolutions futures de cet univers particulier. Sony Computer Entertainment, Roger Frei (Managing Director) Prochainement, il y aura une révolution technologique avec le lancement de la nouvelle génération de console. Selon vous, de quelle manière va réagir le marché à cette révolution ? > En ce qui concerne Sony, malgré l’arrivée des nouveaux produits de la concurrence, je pense que nous serons en mesure de conserver notre place de leader sur le marché. Dans cet affrontement, quels sont les atouts de Sony ? > Nous avons une image très forte que nous avons construite avec PlayStation. De plus, les capacités techniques et les innovations de nos produits nous permettront de maintenir cette bonne image, notamment en proposant des jeux exceptionnels. En parlant des jeux, il faut savoir que la PS3 sera compatible avec les anciennes générations de PlayStation. Enfin, au sein de Sony nous avons une réelle culture du jeu. C’est pourquoi toutes les personnes travaillant pour la division Sony Computer Entertainment ont un véritable esprit PlayStation. Je crois que cette passion va faire la différence face à nos concurrents. Quelle est la place de la PSP dans la future guerre des consoles next generation ? > Tout d’abord la PSP va renforcer la marque PlayStation. Par ailleurs, elle se positionne dans un nouveau créneau. Contrairement à ce que l’on croit, les produits Nintendo n’occupent pas le même segment visé par la PSP. En fait, on pourrait comparer la PSP au Walkman du XXIe siècle, car c’est quelque chose de totalement novateur et qui n’a pas de concurrent direct. ABC Softwares, Markus Willi (Managing Director) Comment va évoluer le marché avec l’arrivée des consoles de nouvelle génération ? > Grâce à la nouvelle PSP, nous allons toucher des nouveaux joueurs, principalement les teenagers et les jeunes adultes. En effet, la PSP ne nécessite pas d’installation particulière (TV) et c’est une console multifonctions (MP3 et films). Ceci devrait particulièrement intéresser cette tranche d’âge. Quels seront les titres majeurs sur console prévus pour la fin de l’année ? > En cette fin d’année, nos best-sellers seront certainement les Sims2, Harry Potter et King Kong. Ces titres seront avantagés car ils ne seront pas inconnus du grand public, puisque les films d’Harry Potter et King Kong sortiront également en fin d’année au cinéma et que la première version des Sims s’est très bien vendue. Ubi Games, Sandra Baudois (Managing Director) Comment s’est préparé Ubi Games pour l’arrivée des consoles next generation ? > Ubi Games travaille depuis plusieurs années au développement de produits dédiés à ces futures consoles afin d’utiliser au maximum leurs capacités. Toutefois, Ubi Games ne précipitera pas la commercialisation des jeux prévus sur les nouvelles consoles, car nous voulons être certains de pouvoir fournir aux consommateurs des produits de qualité et conformes à leurs exigences. Selon vous, quel sera le produit phare d’Ubi Games pour cette fin d’année ? > Nous avons beaucoup travaillé sur le jeu King Kong qui est inspiré du film de Peter Jackson. Ubi Games a prévu la sortie du titre fin novembre, soit deux semaines avant la diffusion du film au cinéma. GAM E S H A R DWAR E [Christian Couturier] ƒ AN I M E M A N GA L I V R ES BD 50 > ‘PSP’ La nouvelle portable par Sony Longtemps sceptique concernant la capacité de cette console à procurer du plaisir de jeu, il a fallu se rendre à l’évidence en allumant la bestiole : cet appareil n’est pas vraiment qu’une console portable. En effet, avec sa technologie poussée au maximum, la PSP est plus à considérer comme un terminal multimédia portable. Grâce à elle, il est possible d’écouter de la musique, de regarder ses photos ou des films, de surfer sur la toile et bien sûr de jouer. Concernant cette dernière activité, nous n’avons pu tester que le fameux Ridge Racers qui, il faut quand même l’admettre, rend un fier hommage à la machine. Si on se tourne vers la liste des titres déjà sortis sur PSP, on se rend vite compte qu’elle n’est pas encore très compétitive. L’arrivée de Grand Theft Auto : Liberty City Stories va peut-être enthousiasmer un peu plus de joueurs. Affaire à suivre donc… [Ashtom] www.sony.com Quand on voit son écran spacieux aux couleurs vives, on peut dire que le confort visuel a été pris très au sérieux par Sony. Pour peu qu’on l’approche assez près des yeux, on a vite l’impression d’avoir affaire à un écran géant de prime qualité. Le taux de rafraîchissement est énorme si bien que n’importe quelle animation paraît la plus fluide possible. Pour ce qui est de l’autonomie, elle est quelque peu limitée par la puissance de la console très gourmande en énergie. Il faut compter au maximum 4 heures de jeu discontinu ce qui n’est pas terrible. Avec ses capacités wifi, il est aussi possible de surfer sur le web pour autant que vous ayez un réseau sans-fil accessible et à portée. > CONCOURS ‘Sony Computer’ > CONCOURS ‘Kao Challengers’ Gagne des jeux ‘WRC’ et ‘Pursuit Force’ sur PSP en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des jeux ‘Kao Challengers’ sur PSP en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Sony Merci à Gamecity Dès le premier coup d’œil, il est évident que les remarques sur la laideur de la première mouture ont porté. Habillée de blanc, la console est plutôt jolie avec ses côtés arrondis. Deux des agences de design les plus innovatrices au monde, Astro Studios à San Francisco et Hers Experimental Design Laboratory Inc. à Osaka (Japon), ont collaboré pour la réaliser. Le résultat est là, avec cette fois-ci une personnalisation possible : façades interchangeables et skins pour le bureau. Sans vouloir vous bombarder de données techniques, retenons le principal : trois bi-processeurs à 3.2 ghz, processeurs graphiques de dernière génération signés Nvidia, disque dur interne de 20 gigas, 256 canaux audios en 16 bits / 48 khz ... Bref de quoi faire pâlir nombre de PC de course. N’oublions pas les contrôleurs sans fils tant pour les manettes que pour le réseau. GENRE : Course ÉDITEUR : Microsoft Games DÉVELOPPEUR : Bizarre Studios www.projectgothamracing3.com Dès l’allumage, nous remarquons quelques nouveautés dans l’interface : pour cause, il s’agit de la version Media Center du célèbre système d’exploitation de Microsoft. Divisés en quatre quadrants, l’Anneau de lumière et le bouton Xbox Guide vous connectent visuellement à vos jeux, vos média numériques et à l’univers du Xbox Live™, le premier service mondial de jeu en ligne. Le bouton Xbox Guide, présent sur la manette, vous permet d’allumer et d’éteindre la console sans quitter votre canapé. SO C I E T E SORT I R M US I Q U E Le troisième volet de ce jeu de course automobile en milieu urbain sera disponible en même temps que la console. Nous pourrons bientôt nous affronter à quatre au volant de bolides signés Ferrari, Porsche ou Maserati dans les rues superbement rendues des grandes villes comme New-York, Tokyo ou Londres. Cette mouture est plus réaliste dans le comportement des voitures qui prendront de jolies balafres sur leurs rutilentes carrosseries. Les capacités de rendu de la console sont parfaitement exploitées pour un réalisme presque photographique. Bref on pourra toujours trouver l’excuse de faire du tourisme pour allonger une petite partie qui se transformera en championnat grâce au Xbox live intégré. Quand le géant du logiciel s’est lancé dans le hardware, nombreux ont été ses détracteurs. Quelques années plus tard, force est de constater que la Xbox a été un succès malgré quelques défauts. Microsoft récidive et annonce la sortie de sa nouvelle console pour décembre 2005. CINEMA > Project Gotham Racing 3 > Xbox 360 [Etienne K] www.rareware.com www.xbox.com > The Elder Scrolls IV : Oblivion Ce quatrième volet des Elder Scrolls reste fidèle à la tradition. Le jeu est solo, l’univers vaste, les possibilités nombreuses puisque l’aventure principale (retrouver l’héritier du trône de Thamriel) est doublée d’une quantité de quêtes et de tâches confiées par les habitants ou votre guilde préférée. La réalisation est fantastique et j’en connais plus d’un qui passera plusieurs minutes à se promener dans les forêts pleines de vie et d’orages soudains. Il ne manque plus que l’odeur pour que l’immersion soit totale. Bethesda a développé un nouveau moteur d’intelligence artificielle : un garde s’enfuira vers la boutique la plus proche pour s’acheter une épée digne de votre personnage ! GENRE : Aventure ÉDITEUR : Bethesda Games DÉVELOPPEUR : Bethesda Games VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GENRE : Action ÉDITEUR : Microsoft Games DÉVELOPPEUR : Rare GAM E S Bénéficiant de l’architecture et de la puissance d’un ordinateur, la console peut servir de véritable centre multimédia pour la maison. En plus de lire nativement des DVD, la console possède trois ports USB2 qui accepteront lecteur MP3, appareil numérique et camescope. On peut même imaginer des extensions vers l’audionumérique ou le montage vidéo. ƒ 51 BD La Xbox 360 redéfinit l’aspect visuel et sonore des jeux pour nous plonger plus que jamais dans leur univers : tant les personnages que les paysages sont incroyablement rendus. Vous pourrez voir tous les jeux avec une résolution 720p au format 16:9, avec un système d’anti-aliasing proposant des graphiques semblables à ceux des films ainsi qu’un son surround multicanal. Nous allons jouer avec une qualité digne des meilleurs films d’animation récents. L I V R ES Ce jeu d’action et de rôle va permettre à tout un chacun de vivre des aventures mystico-guerrières. L’idée est qu’il est possible de se transformer en guerriers archétypaux. Le joueur va pouvoir donc se servir de plusieurs héros selon qu’il fera appel à tels ou tels éléments comme l’eau, le feu etc. Il y en a dix permettant de combattre sous la forme d’une plante aux fleurs coup-de-poings ou encore d’un yéti lançant des stalactites de glace. Le jeu est axé sur le combat d’abord et il faudra savoir conjuguer avec tactique les différents héros pour vaincre des hordes guidées par de monstrueux boss. Les développeurs nous promettent d’intenses batailles avec le luxe d’effets graphiques autorisés par la Xbox 360. ARTS > Kameo: Elements Of Power Gagne un exemplaire de ‘Kameo : Elements of Power’, ‘Perfect Dark Zero’ ou ‘Project Gotham Racing III’; ou encore une manette sans fil et des faceplattes en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Microsoft AN I M E > CONCOURS ‘Xbox 360’ M A N GA www.elderscrolls.com SO C I E T E > Castlevania: Dawn of Sorrow > Glimmerati Une réputation, la célébrité, la reconnaissance, ce sont les principales valeurs après lesquelles on court dans le club de course Glimmerati. À mi-chemin entre Grand Theft Auto et Ridge Racer, Glimmerati alterne les séquences de course et les missions pour les autres membres du club avec toutefois un aspect graphique évoquant plutôt Micro Machine. On voit les voitures de trois-quarts de haut et la caméra est située assez loin, si bien que l’impression de vitesse n’y est pas vraiment. Le reste de la réalisation est irréprochable : de beaux menus facilement navigables, un character design bien léché ainsi qu’une bande son soignée. Au niveau maniabilité, on a vite l’impression de piloter une savonnette sur du carrelage tant les virages sont difficiles à négocier. M US I Q U E SORT I R Premier opus de la série Castlevania à sortir sur DS, Dawn of Sorrow reprend le même héros que Aria of Sorrow et lance une nouvelle fois le joueur dans une quête dans le plus pur style de cette série. Du point de vue du gameplay, ce jeu est très similaire à Aria of Sorrow ; toutefois, le fait d’avoir deux écrans permet de voir simultanément l’écran de jeu et la carte du château ou un écran d’informations, ce qui est extrêmement agréable. Le visuel et la bande-son restent très classiques dans leur style, mais pour un jeu sur console portable, c’est superbe ! Et de plus, la quantité de secrets et bonus garantit au joueur de passer plusieurs dizaines d’heures dessus avant d’avoir exploré tous les recoins du jeu… GENRE : Jeu de course automobile ÉDITEUR : Nokia DÉVELOPPEUR : Bugbear TESTÉ SUR : N-Gage CINEMA GENRE : Action RPG ÉDITEUR : Konami TESTÉ SUR : Nintendo DS T R A N S P O RT VOYAG E ARTS [Aleph] [Ashtom] > Fable : The Lost Chapters > Geist Fort du succès obtenu par la version Xbox, Microsoft nous propose maintenant un opus allongé et optimisé de son jeu de rôle pour nos pc. Et il faut reconnaître que le portage est plutôt réussi. Si les graphiques datent un peu aujourd’hui, le role-play et l’action sont au rendez-vous. Le joueur est totalement libre de suivre ses bas instincts ou ses élans vertueux. Son avatar portera la marque de ses choix, attirant papillons ou mouches, faisant préparer des fêtes ou fuir les villageois. Un bémol : l’obligation de réussir les quêtes pour pouvoir continuer, reliquat du monde des consoles. Quant à l’histoire… serez-vous le héros tant attendu par ce pays ? John Raimi est un spécialiste en biologie et chimie qui se retrouve embarqué dans une expérience de séparation d’âme. Il devient alors un spectre errant, bien décidé à retourner dans son corps. Vous allez alors devoir vous en sortir en possédant tout ce que vous trouvez : corps humains et animaux auxquels il faudra donner la frousse de leur vie en donnant vie à des objets. Tout ce concept autour de la possession corporelle et de la peur est très bien exploité et on a rarement vu un gameplay aussi original dans un jeu du genre. Malgré une 3D carrée et des personnages peu charismatiques, les décors denses et les effets graphiques maintiennent une forte ambiance. Geist se révèle alors un titre frais et plaisant qui sortira le fan de FPS de sa routine. H A R DWAR E GENRE : RPG ÉDITEUR : Microsoft DÉVELOPPEUR : Lionhead TESTÉ SUR : PC GENRE : FPS ÉDITEUR : Nintendo DÉVELOPPEUR : n-Space TESTÉ SUR : Gamecube [Etienne K] GAM E S [Ashtom] ƒ L I V R ES BD 52 > SSX On Tour > Dragonshard La série SSX se poursuit avec ce quatrième volet appelé On Tour. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, Electronic Arts reprend dans les grandes lignes le principe du troisième volet, soit des pistes très longues truffées de pentes vertigineuses et de tremplins permettant d’exécuter des figures ahurissantes et totalement irréalistes. On a également toujours la possibilité de customiser son rider. Mais la grosse nouveauté tient surtout dans le fait qu’il est possible de choisir de s’équiper de skis classiques au lieu de l’éternelle planche de snowboard. Toujours totalement axé arcade, le fun est ultra présent et ceci d’autant plus que la bande son promise est complètement démentielle. Très proche d’un Warcraft, Dragonshard est un jeu de stratégie en temps réel qui met encore plus en évidence l’aspect de quête si bien qu’on a parfois l’impression d’avoir affaire à un jeu de rôle ; c’est normal pour un jeu inspiré de Donjons et Dragons. L’Ordre de la Flamme s’est donné pour mission de retrouver le puissant Cœur de Siberys, source de nombreuses convoitises. Alternant entre le monde souterrain et la surface, Dragonshard prend la peine de proposer quelque chose de nouveau. En effet l’aspect RPG du monde souterrain permet de modifier les capacités de vos troupes à la surface. Graphiquement très fourni, l’ambiance médiévale fantastique y est très prenante et la présence d’un scénario complet rend le jeu encore plus passionnant. GENRE : Arcade ÉDITEUR : Electronic Arts DÉVELOPPEUR : EA Sports Big TESTÉ SUR : PS2 GENRE : Stratégie temps réel ÉDITEUR : Atari DÉVELOPPEUR : Liquid Entertainment TESTÉ SUR : PC AN I M E M A N GA [Indy] [Ashtom] > CONCOURS ‘Fable’ > CONCOURS ‘Geist’ Gagne des jeux ‘Fable : The Lost Chapters’ sur PC en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne des jeux ‘Geist’ sur Gamecube en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Microsoft Merci à Waldmeier S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E CINEMA ARTS © 2005 Electronic Arts Inc. Electronic Arts, EA, the EA logo and The Sims are trademarks or registered trademarks of Electronic Arts Inc. in the U.S. and/or other countries. All rights reserved. "PlayStation" and the "PS" Family logos are registered trademarks of Sony Computer Entertainment Inc. " " is a trademark of Sony Computer Entertainment Inc. NINTENDO GAMECUBE, THE NINTENDO GAMECUBE LOGO, GAME BOY ADVANCE AND NINTENDO DS ARE TRADEMARKS OF NINTENDO. Microsoft, Xbox, and the Xbox Logos are either registered trademarks or trademarks of Microsoft Corporation in the United States and/or other countries and are used under license from Microsoft. All other trademarks are the property of their respective owners. EA™ is an Electronic Arts™ brand. LIVRES BD GAM E S HAR D WAR E TR AN S P O RT VOYAG E zer0again1 M A N GA I like making perfect little utopian families and then killing them. AN I M E Custom content created by zer0again1 Cat How do you play? thesims2.com THE SIMS SO C I E T E SORT I R La première édition du festival BD-Fil de Lausanne, qui s’est déroulée du 2 au 4 septembre dernier, a aussi été l’occasion pour le magazine ‘Tchô !’ de mettre en avant, outre les vedettes du magazine que sont Zep, Tebo et Bertschy, des auteurs émergents et dont le talent n’a rien à envier à leurs aînés, tels que le très roux et très productif Boulet qui nous a gentiment accordé quelques mots. GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E > Boulet : un auteur canon ! Tout d’abord pourquoi ce pseudo ? > C’est mon grand frère qui me surnommait comme ça parce qu’il devait toujours me traîner avec lui. J’ai fait le pari idiot de l’utiliser comme pseudo si je faisais un jour de la BD. Bon, et si tu nous disais qui tu es ? > Je m’appelle Gilles Roussel, je suis dessinateur de bandes-dessinées depuis cinq ans. Parcours très ordinaire : dessin sur mes cahiers dès l’âge de douze ans, collège, lycée, école des beaux-arts, et enfin arts déco pendant trois ans. En 1997, j’ai été remarqué au concours de Sierre par le magazine ‘Tchô !’ qui m’a embauché. Peux-tu nous présenter tes créations dans ‘Tchô !’ ? > Il y a tout d’abord ‘Raghnarok’, récit parodique d’heroic-fantasy. L’histoire d’un petit dragon qui vit dans la forêt avec sa mère et qui doit tout apprendre pour devenir un dragon adulte, voler, cracher du feu et toutes ces choses routinières pour les dragons. Lui ça le gonfle, évidemment, c’est un gamin. C’était une manière pour moi de parler du passage à l’âge adulte en transposant ça à des animaux. Sinon, j’anime également la ‘rubrique scientifique’, un savant fou et son assistante transposés aussi au monde des enfants. Je trouvais ça plus sympathique d’avoir des enfants qui expliquent la science avec un regard d’enfant justement, en jouant sur l’émerveillement que cela provoque et non pas sur des critères techniques. Je suis le genre qui ne se fascine que pour la vulgarisation scientifique et qui ne retient que les trucs marrants du genre : ‘on peut faire pousser des oreilles supplémentaires à une souris’. Ce qui m’intéresse, c’est uniquement le côté imaginaire de la science. Dans l’imaginaire, tu as aussi créé ‘le Miya’... > L’idée du Miya, c’était de faire un cartoon trash entièrement muet, en reprenant un univers tout mignon, où les personnages sont très ronds, avec des grands yeux, des grands sourires et passent leur temps à se faire écrabouiller à coups de massue. C’est une BD qui se lit comme un rébus, sans texte. Tu as une inspiration manga évidente. Est-ce que tu peux nous citer les auteurs que tu apprécies ? > Je ne suis pas un gros lecteur de BD. J’ai été élevé comme beaucoup à l’école franco-belge, les Tintin ; les Astérix… Et puis, à la télévision, on était nourri de manga. C’est un univers graphique qui s’est imposé à notre génération. Le manga, on y trouve plein de merveilles, Akira Toriyama (Dragon Ball), Katsuhiro Otomo (Akira)… Tu te définirais plus d’inspiration manga que de l’école franco-belge ? > C’est un mélange, j’ai été élevé aussi à Fluide Glacial et aux auteurs comme Edika ou Maester. Ce qui influence le plus, ce sont les gens qui dessinent avec nous. Je ne dessinerais pas du tout comme je dessine aujourd’hui si je n’avais pas rencontré des gens comme Reno, Lisa Mandel, Lucie Albon. Dès le moment où on rencontre des gens, on est touché par leur dessin beaucoup plus facilement qu’en le lisant dans des albums. Tu t’es vu confier la série ‘Donjon Zénith’, au dessin, par Trondheim. Comment en êtes-vous venus à travailler ensemble ? > J’avais rencontré Lewis au festival de Solliès l’an dernier et on avait un peu discuté de son travail, que j’adore. J’ai voulu lui montrer le mien alors je lui ai donné l’adresse de mon blog sur Internet (www.bouletcorp.com). Il a été vraiment séduit. Il ne cherchait pas un ‘virtuose’, parce qu’il y a des tas de gens dans la profession qui auraient été plus adaptés que moi, mais il cherchait plutôt un type qui ‘en chie un peu à essayer de dessiner’ parce que lui se voit de cette façon. Et pour revenir sur ce festival BD-Fil, qu’est-ce que tu en retires ? > J’aime beaucoup. Dans les autres salons, tout est très (trop) organisé. On fait des repas entre auteurs, on se rencontre entre auteurs. Nos lecteurs, on ne les croise que trente secondes au moment des dédicaces. J’ai particulièrement aimé le festival de Lausanne, parce que justement on a eu l’occasion de s’éloigner du monde de la BD et de parler avec d’autres gens. BD-Fil s’annonce comme un festival très prometteur, qui vaudra le détour une fois qu’il sera bien rodé. Si tu avais un conseil à donner aujourd’hui à ceux qui se lancent dans la BD, en général ? > Toujours s’accrocher. On ne devient pas dessinateur en dessinant une heure par semaine mais en ayant besoin de dessiner tous les jours et d’exprimer quelque chose par le dessin. Beaucoup de jeunes auteurs veulent prendre des raccourcis, vite publier un album, être connu. On ne devient pas dessinateur simplement parce qu’on a réussi à sortir un album ou parce qu’on montre sa gueule sur un blog. C’est un travail qui mérite qu’on en bave un minimum. Pour finir l’interview, un mot pour tes fans ? > Continuez, c’est bien, rendez-moi riche ! [Faman] www.bouletcorp.com BD ( 54 L I V R ES > CONCOURS ‘Lune d’argent sur providence’ Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Lune d’argent sur providence’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. AN I M E M A N GA (réservé aux abonnés) Merci à Glénat > CONCOURS ‘L’enfer des concerts’ Gagne un exemplaire de ‘L’enfer des concerts’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Dupuis SO C I E T E > Godkiller Delépine / Stan&Vince Albin Michel > XIII, T.17: L’or de Maximilien Oprisko / Wood Soleil William Vance / Jean Van Hamme Dargaud Après les adaptations de films en jeux vidéo, de livres au cinéma, voilà que les jeux vidéo sont adaptés à la bande dessinée. Et le premier qui se lance dans cette aventure c’est Konami avec l’adaptation officielle de son best-seller, Metal Gear. Cette BD est superbement bien faite pour un premier numéro. Soutenue par des incroyables coups de crayons et avec des couleurs sombres et mystérieuses, chaque planche est agréable à regarder, même si on a quelquefois du mal à différencier les personnages. La lecture est facile, comme si vous jouiez au jeu, ce qui est dommage car on remarque le peu de travail effectué sur l’intrigue. Tout de même, les dessins sauveront largement cette œuvre de l’oubli ! Espérons que la suite soit un peu plus intéressante. [Carlos Mühlig] Avec cet avant-dernier épisode de la série machiavélique imaginée par Van Hamme il y a plus de vingt ans, nous approchons du dénouement final des tribulations politico-romantiques du héros tatoué et amnésique. Autant l’avouer tout de suite, vous ne serez pas beaucoup avancé au terme de ce volet, car le suspense demeure intact à sa dernière page. Mais la chasse au trésor se conclura bientôt… Réunissant les mêmes ingrédients que ses prédécesseurs, à savoir pin-ups, complots ignobles, rebondissements et violence, ce nouvel opus frappe surtout par l’adaptation remarquable de l’atmosphère de la saga sous le trait parfait, mais un peu obsolète, de Vance. Je ne saurais trop vous conseiller l’intégralité de cette aventure que plus de cinq cent mille fans suivent avidement. [Christian] M US I Q U E CINEMA ARTS > Metal Gear Solid, T.1: Tactical Espionage Action VOYAG E Voilà enfin la conclusion de la saga de Liberge, qui a brillamment représenté un univers noir mais pourtant attachant (les squelettes de Liberge sont si expressifs !). On comprendra donc grâce aux personnages de l’Architofel, du facteur, et surtout à notre héros Monsieur Mardi-Gras Descendres, qui a créé cette prison sans retour qu’est le Purgatoire, culde-sac pour tous les punis de la création. Grâce à une providentielle averse de café conjugué au débordement du Léthé, le fleuve de l’oubli, c’est le chaos. Tous les habitants du purgatoire se souviennent de leurs temps parmi les vivants et vont devoir choisir entre rester squelette et retrouver la Terre… Il faut un réel effort pour assimiler les copieux textes, mais ça en vaut largement la peine. [Yamine Guettari] T R A N S P O RT Herenguel nous raconte l’histoire d’un village, sur la côte est des Etats-Unis, où les habitants ont la fâcheuse particularité de mourir horriblement. Pourtant, c’est un village où il fait bon vivre car depuis longtemps il ne vit plus sous la menace des armes. Afin de ramener une tranquillité disparue, le shérif James Stuart est prêt à trouver le coupable coûte que coûte… Que cela soit une bête ou un psychopathe, il fera tout pour connaître la vérité et cela avant les prochaines élections ! Une histoire passionnante avec une intrigue digne d’un roman. Herenguel nous invite à connaître un monde superbement bien dessiné aux couleurs très chaleureuses. Chaque planche est travaillée à la perfection et aucun détail n’est oublié. Vivement la suite ! [Carlos Mühlig] H A R DWAR E Eric Liberge Dupuis GAM E S Herenguel Vents d’ouest ( BD > Monsieur Mardi-Gras Descendres, T.4: Le vaccin de la résurrection 55 L I V R ES > Lune d’argent sur Providence, T.1: Les enfants de l’abîme SORT I R En 2026, la révélation de l’inexistence de Jésus a plongé l’Eglise dans l’abîme, remplacée par une pléthore de sectes ayant à leur tête leurs messies auto-déclarés. La décadence est là et les valeurs nobles se perdent dans le chaos urbain. Dans cet univers infâme, Frère Jo, dit ‘le curé’, se voit confier la mission de retrouver Junior Westlake, le fils du milliardaire bien connu, qui s’est enfui pour rejoindre une secte. Mais Jo va vite se mettre dans de sales draps, son enquête coïncidant avec la mort de chaque messie qu’il visite… Et quand en plus il retrouve celle qui a causé son excommunication, il se dit que le complot est vaste. Une BD crue, violente, au graphisme à la Liberatore. L’ex-scénariste des Guignols donne une vision noire de religions gangrenées par le vice. [Yamine Guettari] Après cinq ans d’absence dus au décès de Dupa, Cubitus, l’amusant gros chien tout rond, est de retour, sous la houlette de Rodrigue (dessin) et Aucaigne (scénario). Si l’on retrouve dans cet album l’entourage habituel du bon toutou, la petite bande a évolué : Ordinateurs, téléphones portables, marques et autres peuplent désormais son quotidien. Les habituels gags et histoires à chutes sont au rendezvous mais aussi de nombreux clins d’œil et pastiches. La bonne humeur est de mise et si la touche est plus ou moins légère, on peut regretter parfois que cela ne devienne pas un peu plus délirant. Mais la relève est bien assurée, la nouveauté plutôt agréable et nullement irritante ou décevante comme cela a pu être le cas pour d’autres personnages bien connus de la BD. [Isandre] > CONCOURS ‘Cubitus’ > CONCOURS ‘Monsieur Mardi-Gras Descendres’ Gagne un exemplaire du tome 1 des nouvelles aventures de ‘Cubitus’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne les 4 premiers tomes de ‘Monsieur Mardi-Gras Descendres’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Dargaud Merci à Dupuis M A N GA Rodrigue / Aucaigne Le Lombard AN I M E > Les nouvelles aventures de Cubitus SO C I E T E > Les Baux de Provence les voyages de Jhen SORT I R Le prolifique et non moins brillant Zep continue d’étendre ses horizons. En se mettant en scène, il nous convie à revivre les moments de son adolescence, partageant des expériences que l’on a tous plus ou moins vécues. Il avait d’abord parlé du sujet central à cet âge, les filles bien sûr, et il enchaîne sur la fièvre des concerts, qui aura pris quasiment tout jeune normalement constitué à un moment ou un autre. Ainsi chacun se reconnaîtra dans les situations dépeintes avec grand humour par Zep : les plans galères avec la sécurité, la foule, les artistes qui déçoivent sur scène, le charmant côté ‘roots’ des festivals en plein air… Il y a aussi des réflexions plus larges sur la musique (le gag sur la catégorisation des styles est excellent). Une réédition bienvenue de cette BD très drôle qui ravira les habitués des concerts. [Yamine Guettari] GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E Ce bel album, très bien documenté, a été réalisé en partenariat avec la commune des Baux. Y sont expliquées les évolutions des châteaux et village du XIIIe au XVIe. Le livre est constitué d’explications et descriptions historiques, de légendes et dessins de Jacques Martin représentant les lieux et les habitants aux diverses époques. Pour moi qui ai la chance de me rendre régulièrement dans ce bel endroit, c’est un véritable coup de cœur. Je vous le recommande pour préparer ou compléter une visite dans ce site dont les ruines peuvent parfois paraître sibyllines, pour y intéresser vos enfants mais aussi vous faire plaisir, notamment si vous faites partie des nombreux fans de Martin et de ses héros. Vous saviez qu’il y avait eu une Dame Alix aux Baux de Provence ? [Isandre] > La tentation de Satan, T.1: Le diable > Le chat du Rabbin, T.4: Le Paradis terrestre Ploy / Falque Glénat Joann Sfar Poisson Pilote Un magnat de l’industrie disparaît laissant des dossiers compromettant un homme politique. Ce député serait corrompu et l’aurait alors fait abattre pour se protéger. Mais il est innocent malgré toutes les mystérieuses preuves qui l’accablent. Tout semble perdu pour lui mais c’est compter sans son entourage : sa femme, sa fille, le comte de Paris et un étrange ‘psychohypnotiste’ vont se servir d’un antique artefact, la table de Daleth. Cet objet, pour autant que chaque participant y trouve sa place, permettrait de communiquer avec certains esprits. Mais sontils bons ou mauvais ? Nos explorateurs vont nous l’apprendre tout au long des 48 pages d’un récit ésotérique. Un ouvrage plutôt sombre donc, qui part du postulat que la terre est le domaine de forces infernales assoupies. [Etienne K] Le dessinateur philosophe est de retour avec son chat squelettique qui a perdu la parole mais pas le sens de la répartie. On retrouve cet enivrant parfum d’orient de l’Algérie du début du vingtième siècle et cette ambiance de conte initiatique. Le chat est revenu de Paris et traîne dans le désert avec le Malka des lions, cet homme légendaire qui vit mal son vieillissement. Et pourtant il reste, à l’image de Sfar, un conteur sans pareil qui arrive même à mettre en scène sa propre mort. On voit aussi la bêtise des fiers à bras qui parlent fort tant que le danger n’est pas trop loin. Mais Malka comme le Rabbin sont là pour montrer un peu de sagesse. Les réflexions sont bien amenées, sans paraître pesantes, et on ressent pleinement l’affection de Sfar pour ses personnages. [Yamine Guettari] > Le sang du dragon, T.1: Au-delà des brumes > Punisher : La fin Ennis / Corben Marvel Istin / Michel Soleil Pour la dernière aventure du Punisher écrite par Garth Ennis et dessinée par Corben, autant dire que le terme apocalyptique est plus qu’approprié. D’une part pour l’environnement choisi, une guerre atomique mondiale a ravagé la planète, ainsi que pour la fin désespérante de cette aventure. Frank Castle, après des dizaines d’années de tueries en tant que Punisher, s’est finalement fait emprisonner en haute sécurité à Sing Sing. C’est là qu’il va survivre au conflit nucléaire mondial et partir pour sa dernière croisade contre le crime, car un de ses co-détenus lui a parlé des criminels qui sont à l’origine de ce conflit et qui s’en abritent tranquillement. Un scénario dépouillé dans le désespoir, servi par le brillant dessinateur de Den, habitué à représenter les mondes en ruine. [Yamine Guettari] Voilà un thème bien inattendu dans cette BD de la collection Celtic de Soleil, puisqu’on y parle de pirates. Et au vu du résultat, on peut dire que ce fut une riche idée de mêler le monde des pirates bretons et celui des légendes celtiques. Le terrible capitaine Meriadec court après la légende du pirate Mell-Tallec, un korrigan qui possédait une carte des mondes cachés permettant d’être sans rival en mer. Pour ce faire, il kidnappe l’elfe Elween et son jeune frère pour s’attacher leurs services dans la quête de la carte et ouvrir les portes de la forêt elfique de Scissy. Il tient la carte mais il lui faut maintenant la pierre de Gaëldenn pour la lire… Les embruns du large soufflent sur cette aventure qui vous emporte à son bord sans ménagement : hardis moussaillons ! [Yamine Guettari] BD L I V R ES 56 M A N GA Zep Dupuis Fauviaux / Plateau / Martin Casterman ( AN I M E > L’enfer des concerts > CONCOURS ‘Le sang du dragon’ > CONCOURS ‘XIII’ Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Le sang du dragon’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du tome 17 des aventures de ‘XIII’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Soleil Merci à Dargaud S O C I E TE SO RT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E TR AN S P O RT HAR D WAR E GAM E S BD LIVRES iÌÀiÊViÀV> È]ÊÀÕiÊ`iÊimÛi imÛi >ÕÃ>i /j°ÊäÓÓÊÇÊ{{Ê{{ /j°ÊäÓ£ÊÓ£ÎÊnxÊnx >VÊ>ÕÃ>i >VÊÀLÕÀ} ÀLÕÀ}ÊViÌÀi £ä]Ê>ÛiÕiÊ`iÊ>Ê>Ài ÀLÕÀ} /j°ÊäÓÈÊÎx£Ê£ÎʣΠ,iÌÀÕÛiâÊÌÕÌiÃÊ ÃÊvvÀiÃÊÃÕÀÊ M A N GA >VÊ>iÝiÀÌ £È]ÊÀÕiÊ`iÊ,Ûi imÛi /j°ÊäÓÓÊn£ÈÊ£ÓÊ£Ó AN I M E >VÊ,Ûi Eric-Emmanuel Schmitt / éd. Albin Michel M US I Q U E En une dizaine d’années, Eric-Emmanuel Schmitt s’est imposé comme un des écrivains francophones les plus lus et les plus joués au monde. Il s’est tout d’abord fait connaître au théâtre avec la pièce ‘Le visiteur’, qui met en scène une rencontre entre Freud et un être qui pourrait être Dieu. Puis ont suivies plusieurs autres pièces comme ‘L’hôtel des deux mondes’ ou plus récemment ‘Petits crimes conjugaux’. Or Schmitt n’excelle pas seulement dans l’art dramaturge, il excelle également dans son rôle de romancier, c’est à lui que l’on doit le magnifique roman ‘L’évangile selon Pilate’, dans lequel il nous donne la version de Ponce Pilate sur la mort et la résurrection du Christ. Et peu importe le style, il est toujours question d’amour dans l’œuvre de Schmitt, et c’est d’ailleurs une nouvelle fois d’amour dont il parle dans ‘Ma vie avec Mozart’, une autofiction. CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S BD L I V R ES ® AN I M E M A N GA 58 > Ma vie avec Mozart, ou quand Schmitt nous ouvre les portes de son jardin secret SORT I R SO C I E T E > Denise Morel Parlez-nous de votre livre ‘Douze étapes pour écrire votre livre’. > Il s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux adultes, débutants ou confirmés, mais il peut rendre service à des personnes très âgées, en tant que stimulant à écrire pour soi et pour les petits-enfants. J’encourage chacun à puiser là où il veut, là où il sent. Quant aux écrivants confirmés, ils pourront apprécier la documentation littéraire très diversifiée, avec des citations peu connues, histoire de trouver chez différents auteurs de quoi alimenter sa propre source créative. Mais j’ai aussi écrit ce livre pour des animateurs d’ateliers d’écriture. Y a-t-il des recettes pour écrire un livre ? > Un bon livre a une structure, si possible invisible, une sorte de colonne vertébrale sur laquelle sont attachées des vertèbres. Muscles et peau recouvrent l’ensemble. La peau d’un livre tient au velouté de l’écriture, au grain des mots choisis avec art, les muscles s’apparentent au rythme du style, aux pauses grâce auxquelles le lecteur digère ce qu’il a lu et l’intègre. Quant à l’ossature, elle vient de la construction du plan et des articulations. Je pense donc qu’il y a des éléments de base, qu’on peut nommer ‘recettes’, qui aident à donner des assises solides à un essai, à un roman ou à un livre de souvenirs. La lecture de votre livre permet-elle de devenir écrivain ? > On ne naît pas écrivain, on le devient. J’ai moi-même longtemps cherché, tâtonné, pour écrire les livres qui me tenaient à cœur. Je me sens redevable aux auteurs classiques et contemporains, mais aussi aux écrivains qui ont su faire part de leurs difficultés et me donner accès aux ressorts de leur écriture, lors d’interviews. Vient aujourd’hui l’heure de transmettre, à mon tour, mon expérience d’écrivain, et je le fais très volontiers, dans cette grande chaîne d’amitié littéraire. Je dirais que ce livre permet à ceux qui le désirent très fort de trouver la force et le bonheur d’être écrivain. Votre livre aide-t-il à trouver un éditeur ? > Il ne donne aucune adresse d’éditeur ni aucun truc pour franchir les barrages de l’édition. En revanche, un manuscrit bien construit, traversé par le souffle de l’inspiration, où se conjuguent sensibilité, originalité et plaisir des mots, peut être envoyé par la poste, sans aucune recommandation, et trouver l’éditeur qu’il mérite. J’ai envoyé plus d’une dizaine de manuscrits de façon anonyme, et pour chacun j’ai reçu cinq ou six lettres de refus et un avis favorable. C’est celui qui compte. [Isandre] Pour commander un exemplaire: Scriban 1, square Poussin 78150 LE CHESNAY - France prix: 20 euros ou 30 CHF Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur www.murmures.info > CONCOURS ‘Denise Morel ’ Gagne un exemplaire du livre ‘Douze étapes pour écrire votre livre’ ainsi qu’un coffret ‘Secrets d’écrivain’ de Denise Morel en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à Denise Morel Dans ce dernier livre, Schmitt se met à nu en publiant les trente années de correspondance qu’il a eues avec Mozart, son premier sauveur, celui qui, lorsqu’il avait quinze ans, l’a sauvé du suicide en lui faisant prendre conscience que la vie n’est certes pas parfaite mais qu’elle est pleine d’instants de bonheur. Bien sûr, Schmitt n’entend pas des voix et il n’a pas de conversation avec Mozart qui a quitté ce bas monde depuis bien longtemps maintenant. Non, Schmitt a été sauvé par la musique de Mozart, cette musique pure dans laquelle il s’est retrouvé à chaque instant de sa vie, dans la joie comme dans la tristesse. Et pour mieux nous faire partager ses émotions, le livre est accompagné d’un CD comprenant seize plages ; Schmitt nous propose lui-même de jouer chaque titre en avertissant le lecteur par une note manuscrite. Le récit est poignant car on y trouve à la fois les peurs, les doutes et les souffrances d’un grand écrivain qui n’en est pas moins humain. Schmitt parle de lui, de cet adolescent au corps en mutation puis de l’élitiste qui oublia Mozart pendant des années car c’était trop populaire de dire j’aime Mozart ; mais un beau jour l’auteur s’est rendu compte que ce qui compte vraiment dans la vie c’est la simplicité, la beauté qui est en tout et la justesse des sentiments. Il est alors retourné vers Mozart. Celui-ci par sa musique a toujours été tel un ange gardien ouvrant les yeux de l’auteur pour lui dire ‘hey regarde comme le monde peut être beau, écoute, respire, médite et vis, cela en vaut vraiment la peine’. Alors merci Mozart et merci Schmitt pour ce nouveau cadeau. [Nathalie] www.eric-emmanuel-schmitt.com > Nulle part Jake Lamar / éd. Rivages thriller Yasmina Reza / éd.Albin Michel Dans une Amérique parallèle, qui sombre progressivement dans une folie raciale opposant principalement Blancs et Noirs, le très radical Melvin Hutchinson est en bonne voie pour devenir le premier président noir des USA. Les proches et la famille plus éloignée (parfois illégitime) du politicien vont être avalés par la tourmente. Dans ce roman d’anticipation, J.Lamar décrit l’évolution vers un Etat totalitaire, reposant sur des idées racistes. C’est un roman noir, pessimiste, à l’atmosphère étouffante. Personne n’est épargné, y compris les personnages les plus ouverts et tolérants qui feront les frais de la folie collective. A l’heure où l’on se pose des questions quant à la réaction des autorités américaines après le passage de l’ouragan Katrina, cet ouvrage donne froid dans le dos. [Isandre] Ce tout petit ouvrage de Yasmina Reza est une pure merveille de simplicité, ces quelques pages semblent tout droit sorties d’un journal intime dans lequel Reza raconte des anecdotes de la vie quotidienne. Elle nous parle de ses enfants qui un jour auront honte de voir leur mère leur faire des coucous par la fenêtre, elle évoque sa meilleure amie partie dans un autre monde bien trop tôt. Et elle parle, Reza ; elle parle de ce quotidien que nous connaissons tous, mais elle sait si bien manier les mots que même la banalité devient magique sous sa plume. Elle nous livre des instantanés d’un présent déjà passé. Et c’est seulement dans le dernier chapitre qu’elle se dévoile vraiment elle. Elle n’appartient à nulle part, telle une petite fille perdue sur la terre sachant que de racine elle n’a pas. [Nathalie] > Rideau de rösti > Un flic innocent en prison Laurent Flütsch / éd. Infolio Dominique Loiseau & Michel Naudy / éd. Bernard Pascuito > CONCOURS ‘La nuit d’Adrien’ > CONCOURS ‘Iron Maiden’ Gagne un exemplaire du livre ‘La nuit d’Adrien’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Iron Maiden, l’épopée des killers’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux éditions Amalthée Merci aux éditions Camion Blanc SO C I E T E SORT I R M US I Q U E VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S La police, cette institution souvent respectable, possède comme partout sa moisissure. Dominique Loiseau a connu une machination des plus hallucinantes dont il a fait les frais ; c’est cette affaire qui est relatée dans cette histoire vraie qui a inspiré également le film ‘36, Quai des Orfèvres’. Cet inspecteur de l’antigang, accusé à tort de cambriolages et de prises d’otages, entre autres, a décidé de mener une contre-enquête avec l’écrivain Michel Naudy pour démontrer son innocence et surtout la corruption de certains policiers qui deviennent des ripoux. Ce livre contient également les carnets de prison de Loiseau qui, même après être sorti de derrière les barreaux, ne peut reprendre une vie normale. Un témoignage authentique, touchant mais aussi révoltant ! [Oxana] BD Ce livre se rapporte à l’exposition qui se tient au Musée romain de Lausanne-Vidy jusqu’au 15 janvier 2006. Le thème ? Le rideau (ou barrière) de rösti, le Röstigraben pour nos compatriotes d’outre-Sarine. Avant même que la Suisse ne soit fondée, l’archéologie révélait déjà des différences entre les régions qui constituent aujourd’hui notre pays, cela ne date donc pas d’hier ! Passant en revue les multiples divergences entre Romands et Alémaniques, cet ouvrage ne manque pas d’humour, preuve en est son emballage : un paquet de rösti avec son ‘musée data’, ses valeurs nutritives, etc. Des légendes aux coutumes avec un détour obligatoire par les votations, l’Helvétie est bel et bien partagée. Les traductions de l’allemand au français faites par des Suisses allemands restent la cerise sur la patate, un régal. [Oxana] ARTS > Nous avions un rêve CINEMA Adrien se réveille encore ivre de la veille. Son appartement est en piteux état et il ne tient guère à s’y attarder. Par dépit, il s’en va sillonner les rues de Paris sans but autre que de passer une nouvelle nuit d’ivresse. Désabusé, le monde qui l’entoure ne provoque en lui que profond dégoût et indignation. Mais cette nuit-là n’aura rien de commun avec les précédentes. Au travers de rencontres extraordinaires, celles d’un vieil homme mystérieux et fascinant qui va le guider dans sa quête de vérité et d’un gitan, ange gardien quasi-dément, il va découvrir ‘le sens suprême de la farce de l’existence’. Il va également rencontrer l’amour absolu. Ce roman est une satire acerbe de la société contemporaine, un hymne à la révolte et à l’amour. Ce jeune auteur nous livre là un remarquable premier ouvrage. [Nat] L I V R ES Sortie originellement en anglais en 1998 sous le nom ‘Run To The Hills, The Official Biography’, cette excellente biographie de Iron Maiden a enfin droit à sa traduction. Augmentée de deux chapitres qui nous conduisent jusqu’en 2003, ce petit plus est plutôt agréable pour ceux qui possédaient la version anglaise, comme votre serviteur. De la toute première formation en 1975 en passant par l’âge d’or des années 80, le relatif échec du milieu des nineties jusqu’au retour au premier plan en 2000, vous serez incollable sur ce groupe mythique. Camion blanc tend à devenir un spécialiste des traductions de biographies et livres sur le rock sous toutes ses formes, on ne peut que l’applaudir ; gare toutefois à des traductions approximatives qui peuvent un peu gâcher la lecture. [Steff] Gabriel Doublet / éd. Amalthée ® 59 M A N GA Mick Wall / éd. Camion Blanc > La nuit d’Adrien AN I M E > Iron Maiden : L’épopée des Killers SO C I E T E > Harry Potter et le Prince de sang mêlé > La nuit des temps René Barjavel / éd. Presses de la Cité L I V R ES BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R J.K. Rowling / éd. Gallimard Jeunesse ® AN I M E M A N GA 60 Après une longue attente, les fans de Harry Potter peuvent se réjouir : le jeune sorcier est de retour dans un sixième tome déterminant, puisqu’il s’agit de l’avant-dernière aventure du héros créé par J.K. Rowling. Désormais adolescent, Harry devra faire face à des événements qui vont bouleverser sa vie. Plusieurs questions se posent à lui. Qui est le fameux Prince de sang mêlé ? Pourquoi Malfoy semble-t-il si mystérieux ? Dans un contexte sombre et incertain, marqué par le retour de Voldemort, il ne pourra compter que sur lui-même pour trouver les réponses. A moins que Dumbledore ne lui donne un coup de main... Une histoire qui se lit d’une traite, sans longueurs excessives, empreinte d’une maturité nouvelle. A conseiller surtout aux adultes. [Dimitra] Après 900’000 ans d’hibernation, Eléa est découverte par une mission scientifique française dans l’Antarctique sous 1000 mètres de glace. Simon, médecin, s’éprend au premier regard de cette femme d’une beauté divine. Grâce à elle, le monde actuel connaît l’existence d’une civilisation antique, un monde jadis dominé par deux super puissances, une société réglée par un ordinateur central dans les moindres détails, depuis l’alimentation, la répartition des ressources jusqu’à l’union de deux êtres. Eléa relate également son histoire d’amour avec son mari. Simon arrivera-t-il à séduire Eléa ? J’ai été envoûté par cette belle et émouvante histoire d’amour riche en rebondissements des plus surprenants. Je ne peux que vous recommander ce merveilleux ouvrage qui restera un des romans de SF les plus vendus. [Lancelot] > Le monde selon Michael Moore > Un lien très compromettant Ken Lawrence / éd. Le Pré aux Clercs Phillip Margolin / éd. Albin Michel Qui n’a pas entendu parler de Michael Moore ces derniers temps, soit par le biais de ses films soit par ses attaques médiatisées envers George Bush ? Dans l’introduction de son livre, Ken Lawrence trace un portrait rapide de cet agitateur. On découvre son parcours, son idéologie, les différents films qu’il a réalisés, ainsi que les livres qu’il a écrits. Les chapitres qui suivent sont composés d’articles parus dans différents journaux, où Michael Moore prend position sur des sujets tels que George Bush (un de ses sujets de prédilection), la guerre en Irak, les armes à feu, les médias, etc. Pour ceux qui ne connaissent pas Michael Moore, ce livre peut leur en apprendre sur le personnage, et pour les autres, vous aurez ses pensées regroupées concernant plusieurs sujets. [Carole-lyne Klay] Dans la course à la Maison Blanche, le sénateur Harold Travis est très bien placé, mais ce type est un pervers, un amateur de prostituées de luxe et un assassin. Il tue une jeune femme et puis est retrouvé mort dans son chalet. Vengeance ou suicide ? Jon Duprey, propriétaire d’une agence de call girls et fournisseur de Travis, est accusé de ce meurtre. Quand son avocat va le voir, il le tue, selon le témoignage du gardien de prison. Mais Duprey nie ces deux meurtres. Comme aucun avocat ne veut reprendre le dossier et que tout accusé a le droit d’être défendu, c’est à Amanda Jaffe qu’échoit le dossier Duprey. Aidée par son père, Franck, et par son enquêtrice, Kate Ross, elle finit par douter de la culpabilité de Duprey. Excellent bouquin qui se lit très facilement. [Eliane] > Silverthorn > Les faucheurs Raymond E.Feist / éd. Bragelonne Nancy Kress / éd. Pocket La guerre contre les mondes de Midkemia et de Kelewan est terminée. La faille a été refermée par Pug. Lyam est couronné roi et son frère Arutha devient prince de Krondor. Il s’apprête à épouser la belle Anita. Mais très loin au Nord, une sombre puissance se lève, rassemblant des elfes noirs, des trolls et des gobelins. Une terrible prophétie doit s’accomplir, Arutha doit mourir ! Le jour de leur mariage, Anita est mortellement blessée par des tueurs maléfiques ; pour la sauver le prince, aidé par Jimmy les mains vives et Laurie le ménestrel, doit trouver une plante, le Silverthorn, plante mystique qui ne pousse que dans le camp ennemi. Excellent, ‘Silverthorn’ réunit tous les ingrédients essentiels à un bon roman de fantasy et nous emmène en de lointaines contrées. Un must pour les fans du genre. [Eliane] Suite de ‘Artefact’ et dernier volet d’une trilogie. Tom Capelo, physicien de renom, a été kidnappé. Lui seul a découvert le fonctionnement d’un artefact, arme redoutable contre les Faucheurs, ennemis des humains. Sa fille Amanda, le seul témoin de son enlèvement, va tout tenter, même au péril de sa vie, pour retrouver son père avec l’aide d’un prêtre et d’un jeune Grec rencontrés pendant sa fuite. Lyle et Marbret, des amis de Tom, repartent sur Monde pour déjouer les desseins du nouveau chef de l’alliance qui veut envoyer l’artefact dans la galaxie des Faucheurs au risque d’anéantir l’univers. Sur Monde, c’est un terrible secret qu’ils découvrent. Parviendront-ils à sauver l’humanité de la folie de l’amiral Pierce ? Un roman que l’on lit avec plaisir et dont le dénouement est des plus surprenants. [Janie] > CONCOURS ‘La nuit des temps’ > CONCOURS ‘Un lien très compromettant’ Gagne un exemplaire du livre ‘La nuit des temps’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne un exemplaire du livre ‘Un lien très compromettant’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci aux Presses de la Cité Merci à Albin Michel SO C I E T E > Blood Rain vol.3 Mio Murao Soleil Manga Yuu Watasee Tonkam BD GAM E S H A R DWAR E T R A N S P O RT VOYAG E ARTS CINEMA M US I Q U E SORT I R Le massacre continue dans ce tome, à la vitesse où ça décime, je me demande d’ailleurs comment on va tenir les six tomes qui restent ! Mais faisons confiance à l’ami Mio Murao pour trouver quelques astuces pour nous tenir en haleine. La vénéneuse Takako continue à brouiller les pistes en couchant avec Taichi et en hypnotisant Rinko pour qu’elle commette les crimes et porte le chapeau à sa place. Pendant ce temps, Kumi continue sa descente aux enfers en devenant alcoolique et en se prostituant pour se payer ses bouteilles. Makoto va donc ouvrir les yeux et arrêter de la traiter en esclave. Ce tome trois contient le même cocktail de sexe et de violence que précédemment, et on attend que notre héros Taichi se réveille enfin pour sauver sa douce Kumi qui en voit de durs (sans jeux de mots). [Yamine Guettari] L I V R ES M A N GA AN I M E 62 > Fushigi Yugi, la légende de Gembu vol.3 Ce nouvel opus de Fushigi Yugi est assez semblable au premier. Il s’agit à nouveau d’un manga sur le thème des mythes et légendes. Cette histoire nous présente Takiko, une jeune prêtresse, à la recherche des sept étoiles de Gembu accompagnée de valeureux guerriers tels que Hatsui et Tomite. Dans ce tome, elle compte sur l’aide d’une voyante pour retrouver la position des étoiles manquantes. C’est malheureusement sans compter l’intervention des sbires de l’empereur de Kuto. Ce volume nous montre de nombreux combats opposant les étoiles de Gembu aux tueurs de l’empereur de Kuto ainsi que la découverte d’une nouvelle étoile. Le travail de Yuu Watase est toujours aussi fin et fluide. On ne peut que reprocher à cette série sa similitude avec le Fushigi Yugi originel. [Jeoffrey Rambinintsoa] > Gantz vol.12 > Manga Science vol.1,2 et 3 Oku Hiroya Tonkam Yoshitoh Asari Pika Avant tout, Gantz est un manga plutôt macabre réservé à un public averti. Kei est un étudiant assez commun, égoïste, rêvant uniquement de se trouver une petite amie. Dès le début, le héros va connaître une mort assez violente et être transféré dans une pièce lugubre avec d’autres personnes décédées. Gantz, une boule noire disposant d’un ordinateur, lui confiera pour mission d’exterminer des extraterrestres. Une fois la mission terminée, le droit de revenir à la vie lui est offert. Mais en échange, il devra remplir les missions qui lui sont données, éliminer ses adversaires et ainsi récolter cent points. Proche du but, Kei est bien décidé à finir le jeu, mais les obstacles sont nombreux. Gore, provocant, cet univers déjanté saura passionner le lecteur qui souhaite définitivement résoudre l’énigme de Gantz ! [Jeoffrey Rambinintsoa] De quoi est composé le sang ? Pourquoi transpire-ton ? Qui a imaginé la première fusée ? Pourquoi les satellites ne tombent pas ? Qu’est-ce qu’un robot ? Toutes ces questions, et bien d’autres, trouvent un début de réponse dans Manga Science, proposé par Pika. On y suit une bande d’écoliers découvrant le monde qui les entoure et s’interrogeant sans cesse. Interviennent alors divers spécialistes, totalement loufoques, répondant à la curiosité de nos scientifiques en herbe à l’aide de schémas, d’expériences et d’anecdotes. Le trait est simple, tout en rondeurs, plutôt mignon. Le tout est très ludique, drôle, direct et clair, jamais pompeux malgré la quantité de textes. Et si cela s’adresse en priorité aux plus jeunes, leurs aînés pourraient bien y apprendre pas mal de petites choses… [Morgan] > Priest vol.11 > Rough vol.5 Min-Woo Hyung Tokebi Mitsuru Adachi Glénat Après avoir ouvert le Domes forata et libéré le démon Temosare, Ivan, prêtre maudit, se voit contraint de lutter contre ce démon et ses sbires pour conserver son âme…Priest est un manhwa plutôt banal quant à son histoire, mais excentrique quant à son ambiance et son graphisme. En effet, le thème du prêtre déchu qui vend son âme pour combattre un démon n’est pas des plus original. Cependant, le dessin, proche du style occidental, offre une pointe de nouveauté intéressante. De plus, le savant mélange far west et créatures de la nuit apporte une dimension sombre et macabre qui plonge le lecteur dans un monde assez ensorcelant. Le personnage principal et l’intrigue captivent suffisamment pour qu’on poursuive la lecture. Ce manhwa ne restera pas dans les annales mais il saura trouver son public. [Jeoffrey Rambinintsoa] Le lycée Eisen a la particularité d’accueillir plusieurs sportifs prodiges. Deux d’entre eux, Keisuke Yamato, le champion de brasse, et Ami Ninomiya, la plongeuse émérite, se vouent une haine absolue, issue de la rivalité entre leurs familles. Ce sentiment va évoluer au cours des volumes (de façon très prévisible) vers une amitié amoureuse, qui n’a pas l’heur de plaire à tous les amis des deux lycéens. Malheureusement, ces intrigues adolescentes prennent beaucoup de place tandis qu’il y en a peu d’accordé aux différents sports évoqués ou à la compétition. Le tout se laisse tout de même lire facilement, avec plaisir grâce à un soupçon d’humour et aux clins d’œil semés par l’auteur. Mais on regrette un manque de rythme, le récit peinant parfois à décoller. [Isandre] > CONCOURS ‘Blood Rain’ > CONCOURS ‘Manga Science’ Gagne le volume 3 de ‘Blood Rain’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Gagne les volumes 1 à 3 de ‘Manga Science’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) (réservé aux abonnés) Merci à Soleil Manga Merci à Sorti par le studio à qui l’on doit entre autres Utena, Azumanga Daioh et Excel Saga, Orphen est une série d’heroic fantasy de 1998 qui avait connu un grand succès au Japon. Comme de coutume dans cette collection Sakka très pointue, Casterman nous fait découvrir un auteur décalé au ton un peu plus adulte. Fukuyama se distingue par des récits fantaisistes et énergiques, pleins de loufoqueries et souvent teintés d’érotisme et de fantastique. Son dessin réaliste rappelle quant à lui le trait d’Otomo (‘Akira’). Dans ce récit en deux tomes, nous suivons les méfaits d’étranges petites créatures appelées les ‘Anges’, dont le physique féminin et les yeux de poupée cachent des pulsions destructrices qui manipulent les humains et les épuisent sans vergogne. L’étrangeté de cette histoire, mêlant fantastique, gore et érotisme, happe le lecteur dans une succession d’événements de plus en plus hallucinants, pour aboutir à un furieux final. [Yamine Guettari] Basée sur des romans de Yoshinobu Akita et Yuuya Kusaka, elle conte la quête du jeune Orphen, un brillant sorcier de l‘école de la Tour de la Défense. Mais il est devenu un sorcier errant reniant son école après que sa chère Azaléa a été transformée en Bloody August, un démon à forme de dragon, par accident. Et alors qu’il souhaitait tout tenter pour la sauver, ses collègues et mentors ont choisi d’essayer de la tuer pour préserver leur honneur et cacher cette faute. Harakawa Hiroaki Kurokawa ‘Our Boss is a Highschool girl’ ou quand la fille d’un chef de gang prend la relève de son père décedé. Bien décidée à remonter le clan dissolu de son défunt père, la jeune Hyodô Maï, karatéka hors paire, part à la recherche de l’ancien bras droit de la famille que l’on surnommait l’Orque, enfin, avant la dissolution ; maintenant c’est plutôt une éponge qu’elle devra motiver pour le tirer hors de l’alcool et des mauvaises habitudes prises durant les dures années où les ex-membres de cette mafia ont dû se planquer des autres yakuza qui n’ont pas attendu longtemps avant de prendre la place laissée vide par ce triste événement. Tiré de l’imagination de Buronson à qui on doit le célèbre Ken le Survivant, ce manga manque cruellement d’originalité et même si le dessin est attractif cela reste assez fade. Dommage. [Frux] Livré dans un coffret cartonné, sans bonus mais à petit prix (moins de 50 francs), c’est un achat qui vaut le coup pour son excellent rapport qualité-prix. [Yamine Guettari] > CONCOURS ‘Fullmetal Alchemist’ Gagne le volume 1 de ‘Fullmetal Alchemist’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. Merci à Kurokawa H A R DWAR E GAM E S Buronson / Hara Hideno Pika BD > G Gokudo Girl L I V R ES Dès les premières secondes, on constate que la série accuse visuellement son âge, avec des décors spartiates et une animation juste correcte. La bandeson quant à elle a encore plus vieilli et m’a semblé très en dessous de ce qui peut se faire actuellement. Mais une solide histoire et un personnage principal très charismatique rendent à eux seuls la série attachante. D’autant que le scénario sait alterner tensions dramatiques, intermèdes comiques et scènes sentimentales. M A N GA Après avoir trouvé chez les deux sœurs l’épée de Burtanders, qui seule détient le pouvoir de rendre à Azaléa son apparence, il entame une quête périlleuse pour apprendre à la maîtriser. 63 AN I M E Accompagné par son apprenti, le jeune et un peu naïf Majic, et les charmantes sœurs Chloé et Mariabelle, l’une hystérique et volontaire, l’autre douce et effacée, il va combattre son ancien mentor Childman qui tentera tout pour le contrer. T R A N S P O RT VOYAG E Certains d’entre vous connaissent peut-être ce titre pour en avoir suivi l’adaptation animée sur Canal Plus. Pour les autres, l’histoire est celle d’un monde dans lequel l’alchimie fonctionne selon le principe d’équivalence absolue : pour obtenir quelque chose, il faut sacrifier quelque chose de valeur équivalente. Dans ce monde, deux jeunes frères alchimistes voyagent à la recherche de la Pierre Philosophale, seule à même de leur rendre ce qu’ils ont perdu. Bien dessiné, prenant, avec un scénario varié et accrocheur, Fullmetal Alchemist est un titre majeur et il était vraiment temps qu’il arrive ici. A noter que même si vous avez vu la série animée, le manga se justifie : le scénario commence de la même manière, mais part dans une direction parfaitement différente vers le volume 8. [Aleph] (réservé aux abonnés) SO C I E T E ARTS > Fullmetal Alchemist vol.1 et 2 SORT I R Studio J.C. Staff Dybex Yôji Fukuyama Casterman / Sakka M US I Q U E > Orphen CINEMA > Bienvenue au Gamurakan vol.1 et 2 SO C I E T E SORT I R M US I Q U E CINEMA ARTS VOYAG E T R A N S P O RT H A R DWAR E GAM E S BD L I V R ES M A N GA AN I M E 64 coffret vendu avec le vol.1 uniquement > Le bahut des tordus > Hare + Guu vol.3 et 4 Eiji Nonaka / Hiroaki Sakurai Beez Renjuro Kindaichi / Tsutomo Mizushima Beez Le lycée Cromartie est le seul lycée du Japon composé à 100 % de délinquants. Quand Kamiyama Takashi est inscrit à cette école, il va vite se rendre compte qu’avec son casier vierge, il va avoir du mal à s’intégrer, voire à simplement survivre ! Mais il va mettre à profit son intelligence pour trouver la seule solution à son problème : devenir le boss du lycée par la ruse. Il va donc devoir se mettre dans la poche un clone de Freddie Mercury, un gorille artiste et un étrange robot étudiant, le Mechazawa. Lorgnant fortement du côté du ‘Collège fou fou fou’, avec un aspect un peu plus adulte mais autant de loufoquerie, cette série enchaîne des épisodes courts de dix minutes. La galerie de personnages est fournie et assez inattendue, cela fait tout le sel de cet anime. [Yamine Guettari] Et encore six épisodes de n’importe quoi hilarant en plus dans la délirante jungle de Hare et Guu. La mère de Hare a disparu lors de la chasse, emportée par une mystérieuse créature que les témoins du drame ont beaucoup de mal à décrire précisément. Le docteur Clive va ensuite avoir bien du mal à se débarrasser de la coiffeuse du village voisin, une vieille harpie qui croit voir en lui une réincarnation de son défunt mari. Et on va en apprendre beaucoup plus sur Weda grâce à l’arrivée d’amis d’enfance assez spéciaux. Je me demande toujours comment les doubleurs japonais font pour tenir le rythme épuisant des dialogues hurlés et mitraillés ; qu’ils soient remerciés pour cet effort périlleux, qui contribue grandement à l’humour de cette série loufoque. [Yamine Guettari] > Les 12 royaumes > Planetes vol.1 et 2 Studio Pierrot Kaze Bandai Visual Beez Basée sur un roman écrit par Fuyumi Ono, Les 12 Royaumes est une des meilleures séries de style ‘contes et légendes’ qui ait jamais été publiée dans nos contrées. Elle raconte les aventures d’une jeune Japonaise aux cheveux roux, malheureuse dans sa vie de tous les jours, qui, à l’issue d’un combat contre des monstres sortis de nulle part, se retrouve brusquement emmenée par un homme mystérieux dans un autre monde, séparé en douze royaumes, où elle se voit obligée de voyager de royaume en royaume pour fuir les persécutions dont elle est la cible et comprendre ce qu’elle fait là. Cette série bénéficie d’une réalisation excellente, d’un scénario prenant, de personnages intéressants, d’une bandeson très soignée… Bref, si vous aimez le style des contes et légendes orientaux, cette série est une référence. [Aleph] Planetes. Le mot grec pour ‘vagabonds’. En 2075, la technologie spatiale a atteint le point où les voyages entre la Terre, la Lune et les stations spatiales sont monnaie courante. Mais pour éviter les accidents, il est devenu nécessaire de nettoyer cette partie de l’espace des débris qui la jonchent. C’est le travail de ‘Hachimaki’, jeune homme désabusé rêvant secrètement de voyage spatial, et de Ai Tanabe, innocente nouvelle employée de ce groupe de nettoyeurs de l’espace. Centré sur une vision réaliste de la conquête spatiale, le scénario de cette série est très intéressant, et même la petite romance de rigueur ne le gâche pas, et permet même de donner un côté plus humain aux protagonistes. Le rythme assez lent risque de déplaire aux spectateurs impatients, mais l’histoire vaut vraiment le détour. [Aleph] > Kenshin Le chapitre de l’expiation > Initial D vol.5 Nobuhiro Watsuki Dybex Avex Mode Kaze L’histoire se situe bien après la série animée. Kenshin et Kaoru ont eu un fils, et leurs compagnons se sont exilés ou sont bien âgés (comme Yahiko). Kenshin ne parvenant pas à expier sa faute, se sent obligé de remplir bon nombre de missions pour le Japon en délaissant sa femme et son fils. En raison des combats menés, il est progressivement rongé par la maladie, comme sa femme. Son fils, plein de rancœur envers son père absent, poursuit sa formation martiale auprès du maître de Kenshin. A bout de force, Kenshin peine à rejoindre le continent pour réaliser son dernier souhait… mourir dans les bras de sa femme. Une merveilleuse conclusion, triste et envoûtante. Le coffret est magnifique avec un CD d’une sublime BO. Les bonus sont intéressants et complets. Superbe ! [Jeoffrey Rambinintsoa] Dans le domaine des courses de voitures, le manga Initial D est la référence au Japon depuis une dizaine d’années ; il était donc normal qu’une série soit réalisée sur ce sujet. La première des quatre saisons réalisées jusqu’ici raconte comment un jeune lycéen, obligé depuis ses quatorze ans de se lever tous les matins très tôt pour faire des livraisons en voiture pour le magasin de son père, découvre que la course automobile est beaucoup plus intéressante qu’il ne le pensait. Les parcours des courses, plutôt bien rendus, sont tous inspirés de routes de montagne japonaises existantes, ce qui donne un effet de réalisme assez intéressant. Toutes les scènes de course sont en images de synthèse, et c’est là que le bât blesse quelque peu : cette saison a déjà huit ans, et ces images ont plutôt mal vieilli… [Aleph] coffret 1 vendu avec le vol.1 uniquement coffret 2 vendu avec le vol.4 uniquement > CONCOURS ‘G Gokudo Girl’ Gagne le volume 3 de ‘G Gokudo Girl’ en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro. (réservé aux abonnés) Merci à N°38 EN KIOSQUE VOUS RÊVEZ D’UNE AUTRE PRESSE? D’UN JOURNAL QUI OSE RENDRE L’ACTUALITÉ MOINS LOURDE? Bimensuel satirique suisse Renseignements et abonnements 022 715 49 30 www.journalsaturne.ch Disponible dans les kiosques de Suisse romande ou par abonnement. Informations complémentaires par téléphone ou directement sur notre site internet. Passez un hiver torride avec... Véronique Sanson live Da Silva Décembre en Été Craig David The Story Goes K-Maro Million Dollar Boy Alanis Morissette The Collection