ASSOCIATION POUR LE SOUTIEN DU THEATRE PRIVE

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ASSOCIATION POUR LE SOUTIEN DU THEATRE PRIVE
ASSOCIATION POUR LE SOUTIEN DU THEATRE PRIVE
48 rue de Laborde – 75008 PARIS
Tél. : 01-42-27-45-97 / Fax : 01-40-54-83-73
BILAN D’EXECUTION DE LA CONVENTION TRIENNALE 2012/2014 ENTRE
L’ETAT (Ministère de la Culture et de la Communication), LA VILLE DE PARIS
ET L’ASSOCIATION POUR LE SOUTIEN DU THEATRE PRIVE
(Hors annexes mentionnées au Chapitre II)
Introduction générale :
Ce bilan porte sur l’exécution de la convention triennale signée le 30 novembre 2012 entre
l’Etat, la Ville de Paris et l’ASTP, pour les années 2012, 2013 et 2014.
Le bilan de la précédente convention triennale 2009/2011 portait, dans une large mesure,
sur les années 2008 à 2010, compte tenu de la difficulté à livrer, dans les délais requis, des
données définitives portant sur la dernière année d’exécution de la convention, notamment
en matière de bilan artistique et d’informations financières.
C’est pourquoi, et de façon à assurer une continuité avec le précédent bilan en adoptant la
même méthode, ce document livrera des données complètes sur les années 2011 à 2013,
tout en livrant les informations disponibles sur l’année 2014.
Par ailleurs, le sommaire détaillé en page suivante reprend, pour l’essentiel, les indicateurs
d’évaluation et de suivi prévus dans les annexes de la convention ; pour chacun des thèmes
abordés, ce bilan mettra en perspective le degré de réalisation des objectifs prioritaires
également définis par la convention.
10 mars 2015
1
SOMMAIRE
I. BILAN ARTISTIQUE PAR ANNEES
II. DETAIL DES AIDES APPORTEES AUX THEATRES
III. ACTIONS MENEES AUPRES DES PUBLICS/ ACTIONS DE COMMUNICATION
IV. EVOLUTION DES RECETTES ET DES DEPENSES DE L’ASSOCIATION ET ANALYSE DE SA
SITUATION FINANCIERE
V. GESTION ET MODERNISATION DE L’ASSOCIATION
VI. BILAN DES ENTREES ET SORTIES DES ADHERENTS A L’ASSOCIATION/ BILAN DES
REPRISES DE THEATRES
VII. AUTRES ACTIONS OU FAITS MARQUANTS DE LA PERIODE 2012- 2014
CONCLUSION
2
I. BILAN ARTISTIQUE PAR ANNEES
Précisions liminaires : Les tableaux communiqués ci-dessous reprennent les chiffres figurant
dans les rapports d’activité annuels de l’ASTP.
Ils portent sur l’activité des théâtres privés à Paris au sens de leur adhésion à l’ASTP, mais
sans se limiter aux seuls spectacles motivant l’intervention de la Société des Auteurs et
Compositeurs Dramatiques (SACD).
Les chiffres intéressant l’année 2014 seront traités séparément, en raison notamment d’un
changement notable dans la provenance et le contenu des données restituées.
I.A. BILAN DES ANNEES 2011 A 2013
1. Synthèse des observations sur le nombre de spectacles présentés par les
Théâtres privés à Paris, le nombre de représentations et l’évolution de la
fréquentation payante
2011
2012
2013
190
210
224
15 341
14 420
16 381
109.744.700 €
94.363.699 €
96.101.174 €
3.311.902
2.974.396
3.001.497
33,13 €
31,72€
32,01 €
Nombre de spectacles présentés (1)
Nombre de représentations
Recettes brutes
Nombre de spectateurs payants
Prix moyen
(1) Hors exploitations isolées et/ou locations.
2. Part de l’intervention de l’ASTP en nombre de représentations garanties et
nombre moyen de représentations garanties
Nombre total de représentations
Dont représentations garanties ASTP (1)
Pourcentage
Nombre de garanties délivrées (2)
Nombre moyen de représentations garanties
par dossier (1)
(1) Chiffres réels, selon bilans communiqués
(2) Selon l’année de délivrance de la garantie
3
2011
2012
2013
15 341
14 420
16 381
6645
6056
6954
43,31 %
42 %
42,45 %
78
67
85
85,19
90,38
81,81
3. Comparaison des durées moyennes d’exploitation entre les spectacles non
garantis et les spectacles sous garantie ASTP
Durées moyennes d’exploitation (en nombre de représentations)
Spectacles non garantis par l’ASTP
Spectacles sous garantie ASTP
2011
77
85
2012
58
90
2013
68
82
Moyenne générale
(arrondie)
67
86
4. Nombre de spectacles sous garantie bénéficiaires de l’aide à la création ASTP
Spectacles bénéficiaires de l’aide à la
création
En % du nombre de garanties délivrées
2011
2012
2013
30
27
31
38,46 %
40,29 %
36,47 %
5. Nombre de spectacles sous garantie bénéficiaires des aides à l’emploi ASTP
2011
2012
2013
39
35
56
50 %
52,23 %
65,88 %
37
36
44
47,43 %
53,76 %
51,76 %
Spectacles aidés sur l’emploi d’artistes
En % du nombre de garanties délivrées
Spectacles aidés sur l’emploi de techniciens
En % du nombre de garanties délivrées
6. Economie des productions garanties (1)
2011
2012
2013
Moyenne des budgets de montage
138 946 €
124 351 €
104 791 €
Moyenne des budgets d’exploitations
398 221 €
378 873 €
326 130 €
Moyenne des frais de TOM
337 857 €
317 542 €
284 646 €
Moyenne générale des budgets
875 024 €
820 766 €
715 567 €
(1) Selon les budgets prévisionnels remis à l’ASTP.
4
7. Ventilation des garanties délivrées par tranches de jauges
Ventilation des garanties délivrées par années et jauges (en nombre de dossiers acceptés)
2011
2012
2013
Salles de moins de 250 places
13
11
24
Salles de 251 à 500 places
32
26
34
Salles de 501 à 800 places
23
21
21
Salles de plus de 800 places
10
9
6
78
67
85
I.B. ECLAIRAGES ET COMMENTAIRES SUR LE BILAN DES ANNEES 2011 A 2013
1. Sur l’évolution de la situation générale du théâtre privé à Paris au cours de la
période
Même si on observe un léger rebond en 2013, en termes de fréquentation et de recettes, la
situation du théâtre privé au cours de la période est surtout caractérisée par la chute sévère
de l’année 2012.
Confrontés à cette fragilisation, les théâtres tentent de s’adapter en augmentant le
nombre de spectacles, quitte à réduire le nombre de représentations.
C’est ainsi que le spectacle unique de 21h00 tend à devenir l’exception, la plupart des
théâtres proposant de plus en plus souvent un double horaire, parfois même en alternance,
de façon à ne plus hiérarchiser le « 19h » et le « 21h ».
Encore faut-il rappeler que le décompte de spectacles et de représentations rappelé dans le
tableau du pgh 1 ci-dessus ne tient pas compte des représentations isolées, ou de simples
mises à disposition du théâtre, généralement pour des exploitations de très courtes durées.
Autre tendance marquante de la période, la raréfaction des exploitations en 7
représentations hebdomadaires, une part de plus en plus importante des spectacles se
donnant désormais en 6, voire 5 ou 4 représentations par semaine ; ce choix traduit la
nécessité dans laquelle se trouvent parfois les théâtres d’augmenter leurs taux de
fréquentation en renonçant aux soirées les moins prisées du public, notamment celles du
mardi.
Cette évolution peut avoir pour conséquence d’aboutir à une plus grande amplitude
d’exploitation dans la durée ; autrement dit, on ne diminue pas le nombre total de
représentations, mais en réduisant le rythme de programmation hebdomadaire, on en étend
l’exploitation dans la durée.
5
En tout état de cause, cette évolution a été consacrée dans le dispositif de la garantie
proposé par le Fonds de Soutien, ouvert depuis la saison 2012/2013 aux exploitations dîtes
« en continu » selon les termes de la nouvelle convention collective du spectacle vivant privé
(minimum de 5 représentations hebdomadaires), alors qu’auparavant, l’accès à la garantie
supposait de jouer un minimum de 7 fois par semaine, sauf en période d’été. En revanche,
les exploitations « en discontinu » ne sont pas éligibles à la garantie.
2. Sur les interventions de l’ASTP
. En rapport avec ce qui précède, on doit d’abord relever l’impact de la garantie de
l’ASTP, et d’une façon générale tous les dispositifs qui peuvent la renforcer (aide
à l’emploi et aide à la création) sur les durées d’exploitation.
Cet impact est mesuré dans le tableau joint au pgh 3. ci-dessus dont on retiendra qu’en
moyenne, sur les trois années considérées, un spectacle du théâtre privé non garanti par
l’ASTP est joué en moyenne 67 fois, alors qu’un spectacle sous garantie ASTP est joué en
moyenne 86 fois.
. Au total, sur les trois années considérées, la garantie de l’ASTP aura été donnée sur
230 spectacles, représentant 37,5 % de tous les spectacles du théâtre privé
recensés sur la période ; en nombre de représentations effectivement garanties, ces
chiffres sont de 19.655 sur 46.142, soit un pourcentage porté à plus de 42 %.
. Sur les 230 exploitations s’étant vu délivrer la garantie, 36 auront connu une
exploitation bénéficiaire, soit de l’ordre de 16 % du total (ces chiffres étaient de 29
exploitations bénéficiaires pour 238 garanties délivrées sur la période 2008/2010).
.L’année 2013 se distingue par une progression très sensible des garanties délivrées
en faveur des salles de jauge petite (moins de 250 places) ou moyenne (entre 250
et 500 places), avec un recul corrélatif des garanties délivrées sur les grandes jauges (plus
de 800 places).
Il est vrai qu’au cours de la période, 3 nouvelles salles de petites jauges auront rejoint le
cercle des théâtres « membres actifs », éligibles à la garantie alors qu’une grande salle de
plus de 800 places l’aura quitté en 2012, ce qui peut en partie expliquer cette tendance.
Cette évolution aura eu des conséquences très sensibles sur la progression du nombre
d’aides à l’emploi délivrées, aussi bien d’artistes que de techniciens ; en effet, les seuils de
déclenchement de ces aides sont d’autant plus bas que la jauge des théâtres demandeurs
est faible. Mais cet effort se sera avéré payant puisque sur la période considérée, la
distribution moyenne des spectacles sous garantie sera demeurée aux alentours de 6
comédiens
. De la même façon, la baisse du budget moyen des spectacles sous garantie résumée au
tableau du pgh. 6 est également une conséquence d’une plus forte concentration des aides
de l’ASTP sur des spectacles donnés en petites ou moyennes jauges.
. Productions, co-productions, co- réalisations : pour mémoire, la garantie et les aides
associées peuvent être délivrées au profit de spectacles intégralement produits par le
théâtre, ou dans lequel il détient un minimum de 30 % de co-production. Au cours de la
période considérée, les spectacles produits intégralement par les théâtres et couverts par la
garantie auront représenté : 34 spectacles sur 78 garanties en 2011 (43,5%), 32 sur 67
garanties en 2012 (47,7 %) et 38 sur 85 garanties en 2013 (44,7 %).
6
Sur la période, on retiendra que 45,2 % des spectacles sous garantie auront été
intégralement produits par le théâtre.
. Pièces françaises ou pièces d’origine étrangères : au cours de la période, la répartition
entre pièces françaises et pièces d’origines étrangères aura été de 62/16 en 2011 (78
dossiers), 52/15 en 2012 (67 dossiers) et 70/15 en 2013 (85 dossiers).
Sur la période considérée, les « pièces françaises » auront ainsi représenté 80 % des
dossiers acceptés en garantie (184 sur 230) et les « pièces d’origines étrangères » 20 % de
ces dossiers (46 sur 230).
. Ventilation des taux de garantie : la garantie ASTP est accordée au taux de 40 % pour les
« créations » et reprises de plus de 10 ans, à 30 % pour les reprises de moins de 10 ans ou
les pièces d’origine étrangère, à partir de la 2è de la saison pour le même théâtre.
Les garanties délivrées à 40 % constituent une forte majorité, soit 70 sur 78 en 2011
(89,7%), 56 sur 67 en 2012 (83 %) et 66 sur 85 en 2013 (77,6 %).
Sur la période, on retiendra que 83,4 % des exploitations auront bénéficié du taux de
garantie à 40 %.
I.C. L’ANNEE 2014 : NOUVELLES DONNEES ET PREMIER BILAN
1. A propos de l’activité du théâtre privé
A partir de l’année 2014, deux innovations majeures sont apportées aux observations faites
par l’ASTP sur l’activité du théâtre privé.
Ces innovations portent à la fois sur la méthode d’observation et sur le périmètre de cette
observation, ces deux aspects étant liés.
-
S’agissant de la méthode, toutes les données restituées ci-dessous sont
intégralement et exclusivement extraites de l’applicatif de gestion de la taxe dont est
dotée l’ASTP.
En d’autres termes, la nouvelle méthode d’observation proposée se base uniquement
sur les données extraites de la perception de la taxe instaurée au profit de l’ASTP,
sans aucune notion d’adhésion ou non à l’ASTP ou au SNDTP (Syndicat National du
Théâtre Privé), ou d’intervention de la SACD.
L’activité du théâtre privé est ainsi identifiée à tous les spectacles et toutes
les représentations ayant fait l’objet, au cours de l’année considérée, de
l’émission d’avis de taxe par l’ASTP.
Si l’on se rapporte à la législation sur la taxe ASTP, ce champ de perception
concerne :
. Des spectacles créés dans le théâtre privé, et diffusés dans le secteur privé.
. Des spectacles créés dans le théâtre subventionné, et diffusés dans le secteur privé.
. Des spectacles créés dans le théâtre privé (théâtres, entrepreneurs de tournées,
compagnies non subventionnées) et diffusés dans des réseaux subventionnés.
7
-
S’agissant du périmètre d’observation, cette nouvelle méthode permet d’identifier le
nombre de redevables de la taxe, le nombre de représentations, le nombre d’avis de
taxe émis ainsi que les fréquentations payantes s’y rapportant.
Pour simplifier la lecture, le décompte des avis émis n’est pas précisé dans les
tableaux ci-dessous.
En revanche, une différenciation est faite entre les trois catégories de redevables
identifiées par l’ASTP selon les termes actuels de son règlement intérieur, soit :
. Les « membres actifs » de l’ASTP, soit ses adhérents éligibles aux mécanismes de la
garantie, mais non éligibles (sauf cas particuliers) aux « droits à reversement ».
. Les redevables de l’Article 28 du Règlement intérieur de l’ASTP, acquittant la taxe
exigible sur des représentations « en lieux fixes » et n’ayant pas la qualité de
« membres actifs » de l’ASTP, y compris certains théâtres adhérents de l’ASTP, non
éligibles à la garantie de déficit mais éligibles aux droits à reversement (50 % de la
taxe acquittée).
. Les redevables de l’Article 53 du Règlement intérieur de l’ASTP, acquittant la taxe
exigible sur des représentations en tournée, également éligibles aux droits à
reversement (40 % de la taxe acquittée).
En pratique, la taxe « Membres actifs » et « Article 28 » regroupe toutes les
représentations données à Paris, alors que la taxe « Article 53 » regroupe toutes
celles données « hors Paris ».
Bien évidemment, cette nouvelle méthode d’observation et le périmètre qui en
découle aboutissent à des chiffres qu’on ne peut valablement comparer à ceux
jusqu’alors communiqués par l’ASTP, et qui ne concernaient que les seules
représentations parisiennes.
A titre d’exemple, on ne peut comparer les 3.001.497 spectateurs payants recensés à
Paris en 2013 (au sens des spectateurs des théâtres adhérents de l’ASTP) aux
4.183.392 spectateurs recensés à Paris en 2014 (au sens des spectateurs de toutes
les représentations organisées à Paris et assujetties à la taxe ASTP).
Quoiqu’il en soit, il n’est pas indifférent d’observer que l’activité « Théâtre
privé » telle que définie ci-dessus aura représenté près de 6 millions de
spectateurs en 2014 (5,870 millions), les représentations à Paris
représentant plus de 71 % du total en nombre de spectateurs et plus de 75
% en recettes taxables.
8
Tableau récapitulatif de l’activité du théâtre privé en 2014
en nombre de redevables, nombre de représentations, fréquentations payantes,
taxe fiscale facturée et assiette taxable
Membres actifs ASTP
Nombre de redevables
Nombre de représentations facturées
Total des fréquentations payantes
% du total fréquentations
Total taxe facturée
Assiette taxable hors TVA
% du total assiette taxable
Redevables art. 28
Sous total « lieux fixes »
Redevables art. 53
(Tournées)
Total général
43
85
128
771
899
15 804
16 201
32 005
8 094
40 099
2 682 153
45,69%
1 501 239
25,56%
4 183 392
71,25%
1 687 155
28,75%
5 870 547
100%
2 751 391,02 €
1 561 202,90 €
4 312 593,92 €
1 376 307,73 €
5 688 901,65 €
78 611 172 €
48,36%
44 605 797,14 €
27,44%
123 216 969,14 €
75,80%
39 323 078,00 €
24,20%
162 540 047,14 €
100%
9
2. Premier bilan des interventions de l’ASTP en 2014
En 2014, 42 théâtres étaient éligibles à la garantie au cours de la saison 2013/2014, et 45 au
cours de la saison 2014/2015.
79 accords de garantie ont été délivrés en 2014, au bénéfice de 39 théâtres, pour un total
prévisionnel de 7602 représentations, selon la ventilation suivante :
Ventilation des garanties délivrées par tranches de jauge en 2014)
1 dossier de garantie
délivré en 2014
2 dossiers de garantie
délivrés en 2014
3 dossiers de garantie
délivrés en 2014
4 dossiers de garantie
délivrés en 2014
Total
Théâtres ≤ 250 pl
4
2
5
0
11
Théâtres
de 251 à 500 places
1
8
4
0
13
Théâtres
de 501 à 800 places
4
6
1
1
12
Théâtres >800 pl
2
1
0
0
3
11
17
10
1
39
Total général
-
Sur 79 exploitations garanties :
. 37 auront été intégralement produites par le théâtre (46,8 %), 40 en co-production (50,6 %),
et 2 en coréalisation.
. 65 auront bénéficié du taux à 40 % (82,2 %) et 14 du taux à 30 % (17,8 %).
. 63 auront concerné des pièces « françaises » (80 %) et 16 des pièces « étrangères » (20 %).
. 42 auront bénéficié de l’aide à l’emploi d’artistes (53 %), pour 95,5 emplois aidés.
. 47 auront bénéficié de l’aide à l’emploi de techniciens (59 %) pour 72 emplois aidés.
. 35 auront bénéficié de l’aide à la création (44,3 %).
-
La moyenne générale des budgets des productions sous garantie se sera élevée à
702.755 €.
En synthèse, ces premiers chiffres 2014 révèlent les tendances suivantes, par rapport aux
années précédentes :
. S’il marque une diminution par rapport à 2013 (85), le nombre de garanties délivrées est
légèrement supérieur à la moyenne des 3 dernières années (79 contre 77).
.Les interventions en garantie en faveur des spectacles en grandes jauges (plus de 800
places) deviennent marginales : 10 en 2011, 9 en 2012, 6 en 2013, 4 en 2014. Cette
tendance pèse sur la moyenne des budgets de production sous garantie, qui connaît une
nouvelle baisse en 2014 (702 K€) baisse ininterrompue depuis 2011 (875 K€ en 2011, 820
K€ en 2012, 715 K€ en 2013).
10
. La proportion de spectacles sous garantie intégralement produits par le théâtre est stable.
. La proportion des garanties à 40 % ou 30 % n’évolue pratiquement pas ; il en est de
même de la proportion entre pièces françaises et pièces étrangères, avec, dans les deux cas,
un rapport qui demeure aux alentours de 80/20.
. La part des spectacles également bénéficiaires d’aides à l’emploi d’artistes retrouve les
niveaux des années 2011 et 2012 (entre 50 et 55 %), mais diminue notablement par rapport
à 2013 (de 65 à 53 %).
. En revanche la part des aides aux emplois de techniciens progresse sensiblement par
rapport aux années antérieures, passant d’une moyenne de 50 % à 59 %.
. Enfin, la part des spectacles bénéficiaires de l’aide à la création (plus de 44 % des
spectacles sous garantie) atteint un niveau inégalé par rapport aux années précédentes. (38 %
en 2011, 40 % en 2012, 36 % en 2013).
II. DETAIL DES AIDES APPORTEES AUX THEATRES
Les tableaux insérés en annexe présentent le détail des aides attribuées et versées aux
théâtres, par année civile de 2011 à 2013, et par spectacles, ainsi qu’un cumul, pour chaque
théâtre, des années 2011 à 2013.
Le classement est fait par taille croissante de jauges.
Quelques précisions s’avèrent nécessaires :
- Nombre de dossiers par année : la règle ASTP limite l’accès à la garantie à trois dossiers
par saison (1er septembre/31 août).
Le classement étant fait par année civile, il peut se produire qu’un théâtre affiche quatre
dossiers sur une même année.
- Nombre de représentations garanties : la demande initiale de garantie doit se situer dans
une fourchette de 60 à 120.
En cas d’échec avéré, le théâtre n’est pas contraint d’aller jusqu’aux 60.
Si l’exploitation est bien engagée, le théâtre peut demander une, voire deux prolongations
de garanties, au-delà du nombre de représentations initialement prises en comptes (les
éventuelles prolongations sont mentionnées dans la colonne « commentaires »).
- Allocation montage : pour mémoire, réservée aux salles jusqu’à 500 places.
- « Commentaires » : Tous les dossiers de 2011 et de 2012 sont « soldés », les comptes
ayant été définitivement arrêtés ; les aides mentionnées sont définitives y compris si le
dossier est bénéficiaire (aide = 0,00 €).
Pour l’année 2013, et à la date de remise de ce bilan, sur les 85 dossiers acceptés, 2 ne sont
pas soldés et sont repérés par la mention « non soldé » dans la colonne « commentaires ».
11
- Enfin un tableau des aides attribuées et versées en 2014 est également joint en annexe,
mais il présente nécessairement des chiffres en grande partie provisoires. A la date de
remise de ce bilan, sur 79 spectacles acceptés en garantie en 2014, 7 étaient annoncés
« bénéficiaires », 24 « soldés » et 48 « non soldés ».
Sommaire des tableaux présentés en annexe :
1. Détail des aides versées aux théâtres adhérents de l’ASTP au titre de spectacles admis en
garantie en 2011 : liste des spectacles par théâtre.
2. Détail des aides versées aux théâtres adhérents de l’ASTP au titre de spectacles admis en
garantie en 2012 : liste des spectacles par théâtre.
3. Détail des aides versées aux théâtres adhérents de l’ASTP au titre de spectacles admis en
garantie en 2013 : liste des spectacles par théâtre.
4. Détail des aides versées aux théâtres adhérents de l’ASTP au titre de spectacles admis en
garantie en 2014 : liste des spectacles par théâtre.
5. Détail par théâtre des aides versées au titre de spectacles admis en garantie de 2011 à
2013.
6. Cumul des aides versées de 2011 à 2013 aux théâtres adhérents de l’ASTP.
12
TABLEAU RECAPITULATIF DES AIDES VERSEES AUX THEATRES SUR LA PERIODE 2011/2013
2011
2012
2013
TOTAL GENERAL
78
6645
67
6056
85
6954
230
19 655
60
4 964 034,47 €
60
5 757 558,52 €
74
6 291 719,25 €
194
17 013 312,24 €
62,74%
Nombre d’allocations montage
Total allocations montage versées
38
945 195,42 €
33
787 218,19 €
52
1 229 833,19 €
123
2 962 246,80 €
10,92%
Nombre d’aides à l’emploi d’artistes versées
Total aides à l’emploi d’artistes versées
31
851 013,69 €
32
953 596,33 €
51
1 281 016,58 €
114
3 085 626,60 €
11,38%
Nombre d’aides à l’emploi de techniciens versées
Total aides à l’emploi de techniciens versées
20
148 194,64 €
28
283 044,48 €
27
266 597,72 €
75
697 836,84 €
2,57%
Nombre d’aides à la création versées
Total aides à la création versées
26
909 331,11 €
25
1 073 050,89 €
27
1 375 485,44 €
78
3 357 867,44 €
12,38%
7 817 769,33 €
8 854 468,41 €
10 444 652,18 €
27 116 889,92 €
100%
Nombre de garanties délivrées
Total représentations garanties
Nombre de garanties mises en œuvre
Total participations aux déficits versés
TOTAL GENERAL VERSE
% du total versé
Ce tableau récapitule les aides effectivement attribuées et versées, au titre d'exploitations déficitaires, soit 194 sur 230 garanties délivrées.
Toutes les autres aides (allocations-montage pour les salles de moins de 500 places, aides à l'emploi et aides à la création) ne peuvent être délivrées qu’en
complément de la garantie.
Elles sont remboursables en cas d'exploitation bénéficiaire; les décomptes ci-dessus, en nombre d'aides et montants versés ne concernent donc que des
exploitations déficitaires.
13
III. ACTIONS MENEES AUPRES DES PUBLICS/ ACTIONS DE COMMUNICATION
Au cours de la période 2012/2014, les principales actions menées par l’ASTP auprès des
publics ou en termes de communication peuvent ainsi se résumer.
III.A. LA MONTEE EN PUISSANCE DU SITE « THEATRES PARISIENS ASSOCIES »
Le lancement de l’enseigne « Théâtres Parisiens Associés » en 2010 avait été appuyé par la
mise en ligne du site référent, progressivement complété par :
-
La diffusion d’une newsletter (2010).
L’ouverture d’un compte Facebook (2010).
Le lancement d’une application sur iphone (2011).
L’ouverture d’un compte tweeter (2013).
La mise en ligne d’une nouvelle version du site (2014).
Quelques chiffres rendent compte de la montée en puissance du site et des outils associés
au cours de la période.
. Le nombre de visites est passé de 340.172 en 2011 à 801.554 en 2014.
. La diffusion de la newsletter est passée d’une moyenne mensuelle de 9000 en
2011 à 54.000 en 2014.
. On recensait 4965 fans inscrits sur la page facebook en octobre 2011 et 24.707
au 31 décembre 2014.
. 905 « followers » étaient inscrits sur le compte tweeter TPA en décembre 2013,
contre 2591 en décembre 2014.
L’épisode le plus marquant aura été le lancement de la nouvelle version du site en
mai 2014, précédée d’une phase de concertation de plusieurs mois avec les
directeurs de théâtres et leurs équipes opérationnelles.
Tout en conservant sa vocation de vitrine des théâtres privés à Paris, le nouveau site a été
conçu comme une plate-forme renvoyant les internautes vers la billetterie en ligne de
chaque théâtre, de façon à proposer une alternative aux sites de vente en ligne spécialisés
dans les tarifs les moins chers.
L’importance de cet enjeu n’a pas échappé aux théâtres référencés dans le réseau TPA,
lesquels disposent d’un espace d’administration qui leur est propre, leur permettant
d’alimenter le site en contenus riches et variés (photos, vidéos, articles de presse,…) et de
proposer des offres particulières ou permanentes aux visiteurs du site TPA.
Même si l’ASTP ne dispose pas encore à ce jour de chiffres précis permettant d’identifier le
nombre de réservations effectives transitant via la plate-forme « Théâtres Parisiens
Associés », il est d’ores et déjà possible d’identifier le taux de « clics » sur le bouton
« Réserver » que génèrent les visites, soit près de 30 % du nombre total de visite ; l’année
2015 sera mise à profit pour déterminer ce taux de réservations effectives.
Pour conclure sur ce chapitre, on précisera qu’à la suite de la cessation d’activité de l’agence
« L’Enchanteur », conceptrice du site initial, l’ASTP a été amenée à désigner un nouveau
prestataire, l’agence « Proffice », pour assurer l’administration du site TPA et tous les
développements intervenus depuis 2013.
Cette désignation est intervenue après une mise en concurrence de trois agences web.
14
III.B. LE RENFORCEMENT DE L’OPERATION « PLACES JEUNES »
Bénéficiant d’un soutien spécifique de la Ville de Paris, cette opération permet de proposer
des places à 10 € aux spectateurs de moins de 26 ans, avec allocation d’une « compensation
place jeune » de 5 € par place vendue au bénéfice du théâtre.
Au cours de la période 2012/2014, l’opération « Places Jeunes » a été renforcée à double
titre :
-
En termes d’éligibilité, le choix a été fait à compter du 1er janvier 2013 d’ouvrir
l’opération aux spectacles joués en « discontinu », (moins de 5 représentations
hebdomadaires), y compris donc, au profit de spectacles uniquement joués en fin de
semaine ; auparavant, seuls les spectacles joués à raison de 7 ou 6 représentations
hebdomadaires étaient éligibles à la compensation « Places jeunes ».
-
En termes de publicité, l’opération a bien sûr été largement mise en avant via le site
TPA et les comptes Facebook et tweeter qui lui sont associés, bénéficiant ainsi de la
montée en puissance du site et de ses déclinaisons sur les réseaux sociaux et leurs
animations.
Par ailleurs, en complément de l’affichage maintenu à l’année sur les bas de colonnes
Morris, l’opération a été relayée à partir de 2013 via les pages de « A Nous Paris », et
par des annonces radio sur « OUÏ FM ».
Le décompte des compensations « Places jeunes » sur la période est le suivant :
. 2012 : 71.049 places (+10,7 % par rapport à 2011).
. 2013 : 76.155 places (+7,1 % par rapport à 2012).
. 2014 : 72.002 places (-5,45 % par rapport à 2013).
III.C. LA CARTE DE FIDELITE
Bénéficiant d’un soutien spécifique du ministère de la Culture, cette opération permet
d’allouer un chèque-cadeau d’une valeur faciale de 16 €, utilisable aux caisses des théâtres,
à chaque spectateur justifiant sur sa carte de fidélité d’un cumul de 8 places achetées à plein
tarifs dans les théâtres adhérents de l’ASTP.
L’ASTP rembourse à chaque théâtre la valeur de chaque chèque-fidélité.
Le décompte des remboursements de chèques-fidélité sur la période est le suivant :
-
2012 : 8.300 (-7,4 % par rapport à 2011).
2013 : 9.166 (+10,4 % par rapport à 2012).
2014 : 7.604 (-17,04 % par rapport à 2013).
15
III.D. AUTRES ACTIONS
1. Magazine RAPPELS
Au cours de la période, l’ASTP a maintenu et même renforcé son soutien à l’édition du
magazine RAPPELS, sur la base de 8 numéros par an tirés à 50.000 exemplaires (7 en 2014),
diffusés gratuitement dans tous les théâtres adhérents.
En 2012 et 2013, cette action a été complétée par la diffusion en 2 vagues (janvier et
septembre) de 30.000 exemplaires supplémentaires format « Pocket » dans les points de
billetteries des magasins de la FNAC implantés à Paris.
De 80.000 € en 2011, la subvention annuelle de l’ASTP a été portée à 85.000 € en 2012 et
2013, puis 90.000 € en 2014, complétée d’une aide exceptionnelle de 35.000 € cette même
année.
Cette progression illustre les difficultés croissante rencontrée par la revue, confrontée en
quelques années à une baisse drastique de ses ressources publicitaires.
2. Présence au salon « Spectaculaire », salon des « Sorties culturelles » ouvert au
grand public
L’ASTP a réservé un stand aux couleurs des « Théâtres Parisiens Associés » au cours des
éditions 2012 et 2013.
L’opération a mis en lumière la programmation de tous les théâtres du réseau et toutes les
opérations promotionnelles spécifiques aux théâtres privés.
Plus de 3 000 brochures de présentation de la saison ont été diffusées lors de ces deux
éditions.
3. Palmarès du Théâtre et Molières
L’ASTP a apporté son concours au financement des « Palmarès du Théâtre » diffusés sur
France 2 en 2013, ainsi qu’à la nouvelle édition des « Molières », également diffusée sur
France 2, en juin 2014.
16
IV. EVOLUTION DES RECETTES ET DEPENSES DE L’ASSOCIATION ET DE SES
COMPTES DE RESULTATS SUR LA PERIODE 2011/2013
Evolution comparée des recettes et dépenses de l’ASTP sur la période 2011/2013
RECETTES
2011
2012
2013
SUBVENTIONS PUBLIQUES
Etat
Ville de Paris
3 868 415,00 €
2 973 000,00 €
3 546 000,00 €
2 923 000,00 €
3 546 000,00 €
2 823 000,00 €
TAXE FISCALE
5 501 092,00 €
5 072 840,00 €
5 547 870,00 €
REPORTS DE FONDS DEDIES
1 104 759,00 €
441 315,00 €
943 439,00 €
671 190,00 €
1 790 715,00 €
2 219 094,00 €
14 118 456,00 €
13 773 870,00 €
15 079 403,00 €
FONCTIONNEMENT GENERAL
1 418 123,00 €
1 449 468,00 €
1 488 552,00 €
AIDE EXPLOITATION LIEUX FIXES
7 338 932,00 €
6 652 404,00 €
8 887 705,00 €
AIDES A LA CREATION
1 071 183,00 €
933 659,00 €
1 159 551,00 €
AUTRES CHARGES SPECIFIQUES
3 283 742,00 €
3 085 974,00 €
3 533 141,00 €
441 315,00 €
943 439,00 €
1 356 263,00 €
275 076,00 €
146 472,00 €
172 899,00 €
13 828 371,00 €
13 211 416,00 €
16 598 111,00 €
290 085,00 €
562 454,00 €
- 1 518 708,00 €
AUTRES RECETTES
TOTAL RECETTES
DEPENSES
ENGAGEMENTS SUR FONDS
DEDIES
DOTATIONS AUX AMORT. ET
PROV.
TOTAL DEPENSES
RESULTAT
17
Evolution des recettes de 2011 à 2013
2011
8%
2012
5%
2013
13%
3%
15%
27%
23%
26%
6%
39%
19%
37%
21%
21%
Subvention Etat
Subvention Ville de Paris
Taxe fiscale
Reports de Fonds dédiés
Autres Recettes
18
37%
Evolution des dépenses de 2011 à 2013
2011
2012
2013
1%
3% 2%
7%
10%
24%
1%
8%
11%
21%
24%
8%
53%
9%
7%
50%
Fonctionnement général
Aides à l'exploitation lieux fixes
Aides à la création
Autres charges spécifiques
Engagements sur Fonds D.
Dotations aux amort.et prov.
19
7%
54%
IV.A. A PROPOS DE L’EVOLUTION DES RECETTES
1. La taxe fiscale
Elle aura connu une baisse très marquée de 2010 à 2011, passant de 6,8 à 5,5 M€, chute
accentuée en 2012 (5,07 M€) avant une remontée en 2013 (5,54 M€).
Il importe de rappeler ici que 2011 aura marqué la première année de perception totalement
autonome de l’ASTP, après dénonciation du mandat qui la liait à la SACD.
En prévision de ce basculement, effectif au 1er janvier, la SACD aura transmis fin 2010 à
l’ASTP l’intégralité des dossiers de perception qu’elle détenait, sans opérer de sélection entre
les dossiers « fiables », devant définitivement générer un avis de taxe, et ceux qui ne
l’étaient pas.
Ainsi, les comptes 2010 ont-ils été amenés à constater des recettes largement gonflées par
ces transferts massifs de la SACD à l’ASTP, alors qu’en 2011, bon nombre de ces dossiers,
une fois instruits et expertisés, auront dû faire l’objet d’annulation. Ce double mouvement
est à l’origine de la chute brutale constatée en 2011, et, dans une moindre mesure, de la
nouvelle baisse constatée en 2012.
En ce sens, la remontée observée en 2013 doit s’apprécier avant tout comme l’indice d’une
forte diminution des annulations consécutives au transfert SACD/ASTP ; de fait, l’objectif de
ce transfert était bien de fiabiliser la perception de la taxe par l’ASTP elle-même, par une
gestion plus fine et sélective du processus de perception, notamment à l’égard des
structures subventionnées.
Pour conclure à propos de la taxe, on précisera qu’à la suite de la modification du régime
applicable à l’article 53 du Règlement intérieur, permettant désormais à l’Association de
disposer de sommes de taxe n’ayant pas fait l’objet de demande de droits à reversement par
les redevables (Cf. ci- dessous chapitre VII.B), les recettes correspondantes apparaissent
désormais dans les budgets de l’ASTP et cela depuis la première décision modificative du
budget 2014.
2. Les subventions publiques
La baisse de la subvention de l’Etat (de 3,868 à 3,546 M€) n’est qu’apparente ; elle résulte
de la décision prise par la DGCA de rapatrier les crédits qu’elle consacre annuellement à la
convention triennale « travaux » qui la lie à l’ASTP. En d’autres termes, le niveau de cette
subvention aura été maintenue, en euros courants, sur la part affectée au fonctionnement
de l’ASTP, y compris jusqu’en 2014.
20
Tel n’est pas le cas de la subvention de la Ville de Paris, laquelle, aura régulièrement décru
sur la période de 2011 à 2013, passant de 2.973.000 à 2.823.000 € (- 5%).
Si l’on remonte à 2008, la baisse de la subvention de la Ville de Paris à l’ASTP dépasse
les -25%, passant de 3,637 à 2,723 M€ de 2008 à 2014.
3. Les reports de fonds dédiés
Pour mémoire, les reports de fonds dédiés apparaissant en produits de l’année N
correspondent aux engagements sur fonds dédiés apparaissant en charges de l’année N-1.
Il s’agit donc de sommes disponibles, sur des subventions affectées à des opérations
spécifiques (aides à la création, aides à la reprise, places jeunes, cartes de fidélité).
Davantage que leurs montants, il importe d’examiner à quelles opérations sont affectés ces
reports de fonds dédiés ; on observe ainsi que la part des reports de fonds dédiés à l’aide à
la reprise n’aura cessé de progresser, passant de 29 % en 2011 (323 sur 1104 K€) à 82 %
en 2013 (778 sur 943 K€) ; cette tendance s’accentue en 2014, avec des reports de fonds
dédiés constitués à 98 % par l’aide à la reprise (1335 sur 1356 K€), alors que dans le même
temps, les reports sur l’aide à la création affichent des baisses considérables (41 K€ de
reports de fonds dédiés en 2014, contre 543 K€ en 2011).
Cette tendance, déjà observée sur la période 2009/2011, est un autre indice de fragilisation
de la situation financière de l’ASTP, laquelle, mis à part le cas très particulier des aides à la
reprise, de nature remboursables, ne dispose pratiquement plus de cette forme de réserve
que constituaient les reports de fonds dédiés.
4. Les « autres recettes »
Elles connaissent de nettes progressions de 2011 à 2013, avec une augmentation
significative des produits financiers (157 à 332 K€ de 2001 à 2013), mais également des
« produits exceptionnels » (de 115 en 2011 à 575 K€ en 2013) ; cette dernière progression
est liée à la décision de faire apparaître en produits exceptionnels, à compter de 2012, mais
également en 2013, des annulations de dettes contractées à l’égard de la section
« tourneurs ».
Enfin, à compter des comptes de 2012, figurent désormais en recettes les produits
correspondant à des remboursements intervenus en cours d’exercice au titres d’aides à la
reprise, soit 719 K€ en 2012 et 937 K€ en 2013 ; dans le même temps, les charges
correspondant aux aides versées en cours d’année au tire des aides à la reprise apparaissent
en charges de l’exercice.
21
IV.B. A PROPOS DE L’EVOLUTION DES DEPENSES
1. Le fonctionnement général
La convention triennale 2012/2014 a inscrit comme « indicateurs de suivi » la part des
dépenses de fonctionnement dans le budget de l’ASTP et la part de la masse salariale dans
le budget de fonctionnement de l’ASTP.
Ces deux indicateurs sont résumés dans les tableaux ci-dessous.
Part des dépenses de fonctionnement dans le budget de l’ASTP (selon Comptes de résultat)
2011
2012
2013
13.828.371 €
13.211.416 €
16.598.111 €
Dont fonctionnement
1.418.123 €
1.449.468 €
1.488.552 €
%
10,25%
10,97%
8,96%
Total dépenses
Part de la masse salariale dans le budget de fonctionnement (selon Comptes de résultat)
2011
Dépenses de
fonctionnement
Dont masse salariale
globale
%
2012
2013
1.418.123 €
1.449.468 €
1.488.552 €
943.406 €
970.161 €
963.144 €
66,52%
66,93%
64,70%
22
2. L’aide à l’exploitation en lieux fixes
Pour mémoire, cet intitulé recouvre les dépenses liées à la garantie de déficit ainsi que les
aides à l’emploi. Le mode de comptabilisation appliqué par l’ASTP intègre les dotations aux
provisions, au titre de dossiers non soldés, et les reprises de provisions constituées sur
l’exercice N-1. La principale caractéristique de la période aura été la progression très forte de
ces dépenses entre 2012 et 2013 (de 6,652 à 8,887 M€), soit 33 % de progression, dont les
principaux facteurs sont les suivants :
. Une forte augmentation du nombre de dossiers (de 67 à 85).
. Une augmentation concomitante, en valeur relative et absolue (37 à 58) de garanties
délivrées à des salles de moins de 500 places, éligibles à ce titre aux allocations montage, en
complément de la participation au déficit.
. Une forte augmentation du nombre de dossiers éligibles aux aides à l’emploi d’artistes et de
techniciens.
. L’impact de la revalorisation des barèmes des aides, décidée par le Conseil d’Administration
de juin 2013, en vue de la saison 2013/2014, et pour tenir compte à l’inverse de la forte
baisse du nombre de garanties demandées, constatée en 2012 ; pour mémoire, le Conseil de
juin 2014 sera revenu sur ces revalorisations, les barèmes de la saison 2014/2015 étant
revenus à ceux applicables antérieurement à 2013/2014.
Pour importante qu’elle soit, la progression des dépenses constatée en 2013 n’est pas
exceptionnelle ; elle correspond de très près aux dépenses d’aides à l’exploitation constatées
en 2010 (8,885 M€, également pour 85 dossiers garantis), cet exercice ayant connu
également un fort déficit (-1,265 M€).
On remarque aussi que le dépassement des dépenses de l’aide à l’exploitation par rapport
aux crédits inscrits en 2013 (850 K€, soit 8,887 M€ dépensés sur 8,037 M€ inscrits)
représente 56 % du déficit de l’exercice (-1,518 M€).
3. L’aide à la création
Une nette progression constatée en 2013, après un repli en 2012.
En proportion du nombre de garanties délivrées, les aides à la création ont peu évolué sur la
période, demeurant aux alentours du tiers ; une nette accélération est cependant constatée
en 2014 (35 aides à la création sur 79 garanties délivrées, soit 44 %).
4. Les autres charges spécifiques
Cet intitulé recouvre notamment les aides aux tourneurs adhérents, les droits à reversement
consentis aux redevables de la taxe, sous justification d’un nouveau projet de production ou
de diffusion d’un spectacle ASTP, et enfin, les actions diverses.
. S’agissant des aides aux tourneurs adhérents, les dépenses sont en progression constante
(de 382 à 576 K€), au bénéfice d’une section qui a vu le nombre de ses adhérents nettement
augmenter durant la période.
23
. Sous l’intitulé « Soutien à la production et à la diffusion », les droits à reversement
représentent une charge à peu près constante, passant de 1,706 M€ en 2011 à 1,511 M€ en
2012 et 1,613 M€ en 2013.
. Enfin les actions diverses passent de 345 K€ en 2011 à 267 K€ en 2012 et 335 K€ en
2013 ; elles financent, en particulier, des subventions (« Rappels », « l’association de la
régie Théâtrale »,…) et les dépenses liées à l’administration du site Théâtres Parisiens
Associés.
IV.C. SYNTHESE
L’ASSOCIATION :
DE
L’EVOLUTION
DE
LA
SITUATION
FINANCIERE
DE
Les chiffres et tendances rappelées ci-dessus ne sont pas restés sans conséquences sur la
situation financière de l’Association.
Ainsi, au 31 décembre 2010, ses réserves générales, avant affectation du résultat,
s’élevaient à 4,055 M€.
Au 31 décembre 2013, après affectation du résultat, elles ne s’élèvent plus qu’à
2,124 M€, et pourraient descendre à 1,319 M€ si le déficit prévisionnel du
dernier budget voté en 2015 (-804 K€) était confirmé.
Pour sa part, le Fonds de roulement diminue de 22 % entre 2010 (4,627 M€) et 2013 (3,604 M€).
Dans l’hypothèse évoqué ci-dessus d’un déficit de 804 K€ en 2014, cette chute
approche les 40 %, le Fonds de roulement se voyant ramené à 2,8 M€, soit
l’équivalent, en 2015, de 71 jours de fonctionnement.
Dans un contexte général marqué par la stagnation de la subvention ministérielle et la
diminution de la subvention municipale, la seule marge dont semble disposer l’Association
repose sur les perceptions de taxe ; encore faut-il que la conjoncture s’y prête, alors même
que les facturations de taxe 2015 sont en léger retrait par rapport à 2014.
Par ailleurs, les incertitudes persistantes autour de la réglementation sur la taxe (voir Chap.
VII.D.) placent l’ASTP dans une situation de grande vulnérabilité.
Même dans l’hypothèse d’une stabilisation de ses financements publics (Etat et
Ville de Paris), il semble donc inévitable que l’Association soit amenée à court
terme à diminuer les barèmes de ses interventions et à engager de nouveaux
efforts de limitation de ses charges de fonctionnement.
24
V. GESTION ET MODERNISATION DE L’ASSOCIATION
Au cours de la période 2012/2014, trois chantiers principaux auront été conduits dans la
gestion et la modernisation de l’Association, indépendamment des actions engagées autour
du site « Théâtres Parisiens Associés » précédemment décrites au paragraphe III.
Ces trois chantiers concernent :
- L’évolution des dispositifs d’aides proposés aux théâtres adhérents.
- La gestion des dossiers d’aides aux théâtres adhérents.
- La gestion de la taxe fiscale.
V.A. L’EVOLUTION DES DISPOSITIFS D’AIDES PROPOSES AUX THEATRES
ADHERENTS
Pour tenir compte des mutations observées dans l’environnement économique et social de la
production théâtrale, un groupe de travail s’est réuni de septembre 2013 à mai 2014, chargé
de formuler des propositions visant à adapter les dispositifs d’aide de l’ASTP à ce nouvel
environnement.
Ces propositions ont été votées à l’unanimité par le Conseil d’administration et l’Assemblée
générale de juin 2014 et sont entrées en vigueur au 1er janvier 2015.
Au nombre d’une quinzaine, ces mesures sont les plus importantes apportées aux
mécanismes de l’ASTP, depuis les grandes réformes adoptées en 2007.
Sans entrer dans le détail, elles concernent notamment :
-
Les conditions d’accès à la garantie de déficit (individualisation des minima de taxe à
acquitter, possibilité d’accéder à une « avance sur droit de tirage » en cas
d’épuisement, ou d’obtenir, à titre exceptionnel, une garantie sur un 4è dossier par
saison ; précisions sur les conditions d’accès des spectacles en coréalisation à la
garantie).
-
La suppression de toute discrimination entre pièces françaises et étrangères, dans
l’application des taux de garantie ; l’introduction de la notion de pièce francophone
ou non francophone dans l’application des barèmes d’aides à la création, en
remplacement de la notion de pièce française ou étrangère.
-
L’élargissement des aides à la création aux spectacles créés en lieux fixes dans le
secteur subventionné, sous condition de ne pas avoir été joué plus de 30
représentations.
-
L’augmentation des plafonds applicables en montage aux décorateurs, costumiers,
éclairagistes, chorégraphe.
25
-
La prise en compte par l’ASTP de nouvelles dépenses dans le calcul des résultats
d’exploitation de spectacles sous garantie et nouvelles règles d’imputation des
dépenses de publicité.
-
L’instauration d’un « droit de retrait » permettant à l’ASTP de retirer sa garantie en
cas d’exploitation lourdement et durablement déficitaire, sans attendre le terme
initialement fixé.
V.B. LA REFONTE ET LA GENERALISATION DE L’APPLICATIF « GARANET » DEDIE
A LA GESTION DES DOSSIERS D’AIDES AUX THEATRES ADHERENTS :
Mis en service en 2011, l’applicatif « Garanet » a fait l’objet d’une profonde refonte
opérationnelle, depuis le mois d’avril 2013, destinée à fiabiliser, simplifier et optimiser son
utilisation, tant pour les théâtres que pour le service gestionnaire de l’ASTP.
Depuis cette date, les théâtres sont tenus de déposer en ligne tous leurs dossiers
de demande de garantie et d’aides incitatives (emploi et création), à partir d’un
espace adhérent qui leur est dédié, et qui enregistre tous les paramètres de leur salle
(licences, jauge, droit de tirage et prix moyens de la saison, plafonds applicables, etc…)
Cette gestion en ligne s’applique également au traitement de tous les bilans remis par les
théâtres, dispensés depuis 2011 de remettre les photocopies de tous leurs justificatifs de
dépenses ; elle participe pleinement à l’objectif fixé par la convention triennale 2012/2014 de
poursuivre le processus de dématérialisation des relations entre l’ASTP et ses ayant droits.
Du côté du service gestionnaire de l’ASTP, cet outil intègre désormais de multiples formules
de calcul permettant de simplifier et d’accélérer le traitement des dossiers, depuis leur
réception à leur clôture, en évitant des re- saisies multiples.
De la même façon, la nouvelle version de « Garanet » permet des traitements statistiques
simplifiés sur tous les dossiers reçus et traités.
Sa conception a pris en compte le caractère évolutif des dispositifs d’aides de l’ASTP ; c’est
ainsi que les conséquences des nouvelles mesure adoptées en 2014 (voir Pgh A ci-dessus)
ont été prises en compte dans les paramètres de gestion de l’outil « Garanet » avant même
leur entrée en vigueur.
V.C. LA GESTION DE LA TAXE FISCALE
On rappellera, pour mémoire, que la période prise en compte dans la précédente convention
triennale 2009/2011 avait été mise à profit pour organiser progressivement de la SACD à
l’ASTP tous les aspects de la gestion de la taxe, soit les opérations d’assiette, de liquidation
et de recouvrement.
26
L’autonomie ainsi acquise par l’ASTP lui a permis, au cours de la période 2012/2014, de
compléter et de fiabiliser la base de données (base « TTM ») qu’elle détient désormais sur la
population des redevables et de tous les intervenants impliqués directement ou
indirectement dans la collecte de la taxe ; statuts, raisons sociales, Siret, adresses
électroniques, subventionnement public ou non des structures identifiées dans la base de
données, toutes données permettant d’améliorer la collecte de la taxe, de repérer les
représentations non déclarées et bien sûr, de limiter les émissions indues d’avis sur des
représentations exonérées.
De la même façon, cette gestion autonome a permis à l’ASTP de précieuses exploitations
statistiques sur la population des redevables et leur répartition (« membres actifs », « Article
28 », « Article 53 »), le nombre d’avis émis, le nombre de représentations, la répartition
représentations payantes/représentations gratuites, etc…informations ayant permis d’enrichir
le contenu des rapports annuels d’activités.
C’est dans ce cadre que l’ASTP a imposé, à compter de 2014, la communication
systématique par les redevables du nombre d’entrées payantes recensées sur toutes les
représentations assujetties ; à compter de ce début 2015, l’ASTP est donc en mesure
de livrer les chiffres de fréquentations de toutes les représentations assujetties à
la taxe, aussi bien à Paris qu’en régions, et bien entendu, par catégories de
redevables (Cf. Chapitre I.C : « L’année 2014 : nouvelles données et premier
bilan »).
Par ailleurs, l’ASTP a engagé en 2014 les travaux d’études préalables à la mise en place
d’une application en ligne proposée aux redevables, autorisant la déclaration par internet de
la taxe fiscale, objectif assigné à l’ASTP par la convention triennale 2012/2014.
Initialement prévue pour janvier 2015, la mise en ligne de cette application, baptisée
« Declanet » est désormais prévue en juin de cette année ; le cahier des charges en a été
validé en février 2015 et la phase de développement est désormais en cours.
Là encore, cette initiative s’inscrit pleinement dans l’objectif de dématérialisation prévu par la
convention 2012/2014.
Au chapitre de la gestion de la taxe, cette même convention visait également l’objectif de
« fiabilisation des prévisions de perception de taxe » ; on mentionnera à ce propos les
résultats suivants :
Taux de réalisation des prévisions de perception de taxe
par années et catégories de redevables
Prévisions de perception et réalisation :
2011
2012
2013
- Membres actifs
- Réalisation
%
2.450.000 €
2.868.431 €
117,07%
2.400.000 €
2.439.824 €
101,65%
2.600.000 €
2.594.484 €
99,78%
- Article 28
- Réalisation
%
1.400.000 €
1.395.847 €
99,70%
1.400.000 €
1.320.263 €
94,30%
1.500.000 €
1.357.897 €
90,52%
- Article 53
- Réalisation
%
2.300.000 €
1.236.814 €
53,77%
2.000.000 €
1.312.753 €
65,63%
2.000.000 €
1.595.488 €
79,77%
Total Prévisions (1)
Total Réalisations
%
6.150.000 €
5.501.092 €
89,44%
5.800.000 €
5.072.840 €
87,46%
6.100.000 €
5.547.869 €
90,94%
(1)
Hors taxe sur exercices antérieurs.
27
Enfin, toujours au chapitre de la gestion de la taxe fiscale, on signalera que L’ASTP a été
interrogée en mars 2014, dans le cadre d’une enquête menée conjointement par l’IGF et
l’IGAS à la demande des ministères de l’Economie et des Finances et des Affaires sociales et
de la Santé, sur les coûts de gestion des prélèvements obligatoires pour les années 2010,
2011 et 2012.
La réponse apportée par l’ASTP le 22 avril 2014 a permis d’établir que le coût de gestion de
la taxe fiscale qu’elle perçoit s’établissait autour de 6 % pour les années considérées (6,21 %
en 2010, 5,97 % en 2011 et 6,66 % en 2012)
28
VI. BILAN DES ENTREES ET SORTIES DES ADHERENTS A L’ASSOCIATION ; BILAN
DES REPRISES DE THEATRES AU COURS DE LA PERIODE
VI.A. THEATRES ADHERENTS A L’ASTP
ADHERENTS AU 31 DECEMBRE 2011
ANTOINE
ARTISTIC ATHEVAINS (GS)
ATELIER
THEATRE DE BELLEVILLE (ex Tambour Royal)
BOUFFES PARISIENS
CAFE DE LA GARE
COMEDIA
COMEDIE BASTILLE
COMEDIE DES CHAMPS ELYSEES
STUDIO DES CHAMPS ELYSEES
THEATRE CHAMPS ELYSEES
COMEDIE DE PARIS
DAUNOU
THEATRE DES DEUX ANES
EDOUARD VII
ESPACE CARDIN
FOLIES BERGERE
FONTAINE
GAITE MONTPARNASSE
GYMNASE
HEBERTOT
LA BRUYERE
LA HUCHETTE
LA MADELEINE
MARIGNY
PETIT MARIGNY
MATHURINS
PETITE SALLE DES MATHURINS
MELO D'AMELIE
MICHEL
MICHODIERE
MOGADOR
MONTPARNASSE
PETIT MONTPARNASSE
NOUVEAUTES
OEUVRE
PALAIS DES GLACES (GS)
PALAIS ROYAL
THEATRE DE PARIS
THEATRE DE PARIS – Salle Réjane
PEPINIERE OPERA
POCHE MONTPARNASSE (GS)
PORTE SAINT MARTIN
PETIT SAINT MARTIN
RANELAGH
RENAISSANCE
RIVE GAUCHE
THEATRE SAINT-GEORGES
THEATRE DES SALINIERES
SPLENDID SAINT MARTIN
TETE D'OR
TRISTAN BERNARD
VARIETES
EVOLUTION DES ADHESIONS SUR LA PERIODE 2012 / 2014
THEATRE COMEDIA
Dernière adhésion saison 2012/2013
THEATRE DES BELIERS PARISIENS
Adhésion saison 2012/2013
THEATRE ESSAÏON
Adhésion saison 2013/2014
THEATRE DE LA BOUSSOLE
Adhésion saison 2014/2015
THEATRE EDGAR
Adhésion saison 2014/2015
29
VI.B. ENTREPRISES DE SPECTACLES EN TOURNEES ADHERENTES A L’ASTP
ADHERENTS SECTION TOURNEURS AU 31 DECEMBRE 2011
ARTEMIS DIFFUSION
ARTS & SPECTACLES PRODUCTION
ATELIER THEATRE ACTUEL
SARL ÇA SE JOUE
TOURNEES DES CHAMPS-ELYSEES
CIE DES PETITES HEURES
G.M SPECTACLES / Les Tournées de l'Œuvre
NOUVELLE SCENE
TOURNEES DU PALAIS ROYAL
PASCAL LEGROS PRODUCTIONS
POLYFOLIES
SCENE ET PUBLIC
SCENE INDEPENDANTE CONTEMPORAINE
SEA ART
EVOLUTION DES ADHESIONS SUR LA PERIODE 2012 /2014
MARILU PRODUCTION
Première adhésion exercice 2012
ACTE 2
Première adhésion exercice 2013
KI M’AIME ME SUIVE
Première adhésion exercice 2013
ARTS LIVE ENTERTAINMENT
Première adhésion exercice 2014
STE DU THEATRE MICHEL
Première adhésion exercice 2014
En résumé, l’ASTP dénombrait 67 structures adhérentes au 31 décembre 2011, dont 53
théâtres et 14 entreprises de tournées.
Au 31 décembre 2014, elle en compte 75 (+8) dont 56 théâtres adhérents (+4 entrées -1
sortie) et 19 entreprises de tournées (+ 5 entrées).
VI.C. BILAN DES REPRISES DE THEATRES PRIVES AU COURS DE LA PERIODE
2012 / 2014
- Théâtre des Béliers Parisiens (ex Sudden Théâtre)
- Théâtre des Bouffes Parisiens (AR)
- Théâtre Comédia
- Théâtre des Folies Bergères
- Théâtre Hébertot
- Théâtre de La Michodière
- Théâtre de l’Oeuvre (AR)
- Théâtre Petit St Martin
- Théâtre de Paris
- Théâtre Rive Gauche
(AR) théâtre ayant bénéficié d’une Aide à la Reprise de l’ASTP
30
VII. AUTRES ACTIONS OU FAITS MARQUANTS DE LA PERIODE 2012/2014
VII.A. RENOUVELLEMENT
(OCTOBRE 2012)
DU
MANDAT
DU
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
Le Conseil d’Administration de l’ASTP est désigné pour quatre ans.
Il comprend à la fois des directeurs de théâtres élus par leurs pairs, adhérents de
l’Association, des représentants des organisations syndicales et professionnelles, ainsi que le
Maire de Paris, ou son représentant.
Le mandat du Conseil d’Administration désigné en octobre 2008 venant à échéance, le
collège des directeurs de théâtre a été convié à élire ses nouveaux représentants lors d’un
scrutin organisé le 22 octobre 2012. Dans le même temps, les organisations syndicales et
professionnelles ont été invitées à désigner leurs représentants pour un nouveau mandat de
quatre ans.
Le nouveau Conseil ainsi désigné s’est réuni le 25 octobre 2012 et a reconduit
Madame Marie-France MIGNAL, Directrice du Théâtre Saint-Georges, à la présidence de
l’ASTP ; Monsieur Stéphane HILLEL, Directeur du Théâtre de Paris, a été élu Secrétaire
Général ; Monsieur Francis NANI, Directeur du Théâtre du Palais Royal et Monsieur
Dominique DESCHAMPS, Directeur du Théâtre Fontaine, ont été élus respectivement
Trésorier et Trésorier-adjoint.
VII.B. MODIFICATIONS PONCTUELLES DU REGLEMENT INTERIEUR ET PROJET DE
MISE A JOUR GLOBALE DES STATUTS ET DU REGLEMENT INTERIEUR
Au cours de la période 2012/2014, le Règlement intérieur de l’ASTP a fait l’objet de plusieurs
modifications :
. En février 2012, l’Assemblée générale a approuvé une modification de la composition du
Comité de gestion de la section « Tourneurs », destinée à prendre en compte la nouvelle
représentativité du « Syndicat National des Directeurs et Tourneurs du Théâtre Privé »
(SNDTP). A la suite de cette modification, le comité de gestion accueille désormais à parité
des représentants du SNDTP et du SNES (« Syndicat National des Entrepreneurs de
spectacles »).
Cette modification a été formellement inscrite dans la version la plus récente du Règlement
intérieur, datée du 7 février 2012.
. En octobre 2013, le Conseil d’Administration a approuvé à l’unanimité moins une abstention
une modification de l’article 53 du Règlement intérieur, intéressant le mécanisme des droits à
reversement ouverts aux redevables de la taxe sur les spectacles en tournée (voir ci-dessus
chapitre IV.A). Cette modification, ratifiée par l’Assemblée générale du 7 février 2014, aligne
le régime applicable aux articles 28 (taxe perçue sur les exploitations en lieux fixes) et 53
(taxe perçue sur les exploitations en tournée) en autorisant l’Association à disposer des
sommes de taxe non reversées aux redevables, toutes catégories d’exploitations confondues,
dans le cadre de l’adoption de ses budgets annuels.
31
Cette modification n’a pas été à ce jour formellement inscrite dans le texte du Règlement
intérieur de l’Association.
. En juin 2014, le Conseil d’Administration et l’Assemblée générale ont approuvé à
l’unanimité un certain nombre d’aménagements aux dispositifs d’aides à l’exploitation en
lieux fixes et d’aides à la création, proposés aux théâtres adhérents (voir ci-dessus Chapitre
V.A « L’évolution des dispositifs d’aides proposés aux théâtres adhérents »). Ces
aménagements modifient pour partie des dispositions prévues dans le Règlement intérieur ;
pour autant, ils n’ont pas été à ce jour formellement inscrits dans le texte du Règlement
intérieur.
Il apparaît ainsi que le Règlement intérieur de l’ASTP n’est pas formellement à
jour sur des aspects importants de son fonctionnement, et qui ont fait l’objet de
modifications significatives en 2013 et 2014.
Il convient néanmoins de rappeler que l’Association avait prévu de procéder à cette mise à
jour globale de son Règlement intérieur, une fois achevée une mise à jour globale de ses
Statuts, objectif explicitement visé par la convention triennale 2012/2014, et dont la
nécessité a été rappelé à l’occasion du contrôle de la Cour des Comptes, intervenu en 2013
(Voir ci-dessous Chapitre VII.C.) ; il paraissait en effet cohérent d’entamer ce travail de mise
à jour par les Statuts, avant de se pencher sur le Règlement intérieur, ce dernier devant
nécessairement être en conformité avec les premiers.
C’est dans ce contexte qu’un projet de modernisation des Statuts a été rédigé et transmis
par l’ASTP à ses tutelles, ministère de la Culture et Ville de Paris, en septembre 2014, avec
l’objectif d’une approbation à la fin de cette dernière année.
Si ce projet a fait l’objet de remarques de la Ville de Paris sur certains aspects, il demeure à
ce jour en attente de l’analyse que devaient en faire les services juridiques du ministère de la
Culture.
L’ASTP ne peut que regretter ce retard et souligne l’urgente nécessité d’une
actualisation des textes régissant son organisation et son fonctionnement.
VII.C. CONTROLE DE LA COUR DES COMPTES SUR LA GESTION DE L’ASTP DE
2003 A 2012 (AVRIL 2013/ MAI 2014)
Association de droit privé, mais financée sur fonds publics et soumise au contrôle
économique et financier de l’Etat, l’ASTP a fait l’objet d’un contrôle de la Cour des Comptes
en 2013 à propos de sa gestion sur la période 2003/2012.
Effectué d’avril à juin 2013, ce contrôle a fait l’objet d’un Relevé d’observations provisoires,
remis à l’Association le 10 décembre 2013, auquel elle a répondu par une note en date du 24
janvier 2014.
Le rapport définitif a été remis à l’Association et à ses tutelles en mai 2014.
32
En conclusion de la synthèse de son rapport, la Cour écrit « Alors que se prépare un projet
de Loi d’orientation relatif à la création artistique dans les domaines du spectacle vivant et
des arts plastiques, les développements qui vont suivre sur les performances et les
contraintes du théâtre privé sont utiles à rappeler et à prendre en compte. L’ASTP et ses
membres sont, à bien des égards, des partenaires du service public du théâtre. Dans le
registre qui est le leur, ils montrent qu’un théâtre populaire, souvent exigeant, et rentable,
est possible. C’est là une approche que l’Etat aurait tort de négliger.
VII.D. LE DEBAT RECURRENT SUR LA DELIMITATION DES TAXES ASTP ET CNV, ET
LES PROPOSITIONS DE L’ASTP VISANT A DE NOUVELLES REGLES DE
REPARTITION DE LA TAXE ENTRE LES DEUX ORGANISMES
Au cours de la période 2012/2014, l’ASTP a été plus que jamais confrontée aux difficultés
d’application du décret du 4 février 2004, délimitant les catégories de spectacles assujettis à
la taxe ASTP ou à la taxe CNV.
Tout comme lors de la période précédente, ces difficultés se sont essentiellement
concentrées sur des spectacles relevant, soit du registre des « comédies musicales et
spectacles musicaux », soit du registre de ce que l‘on désigne sous l’intitulé de « spectacles
d’humour », le plus souvent des seuls en scènes.
C’est ainsi que les commissions dîtes « d’arbitrage », prévues par le décret de 2004, ou de
simples réunions de « médiation », tenues sous l’égide du ministère de la Culture ont eu de
nouveau à se prononcer au cours de la période sur l’affectation de la taxe, soit à l’ASTP, soit
au CNV, dans un certain nombre de cas ayant soulevé des divergences d’interprétation.
Parallèlement à ces débats, le contentieux introduit par l’ASTP en 2009, à l’encontre de la
décision ministérielle de classer le spectacle « Kirikou et Karaba » en catégorie « Variétés » a
connu de nouveaux développements en 2013.
Saisie par l’ASTP d’un jugement de 1ère instance confirmant la décision ministérielle, la Cour
administrative d’appel de Paris a, dans un arrêt du 31 juillet 2013, annulé ce jugement et
donné ainsi raison à l’argumentaire ASTP selon lequel la continuité de composition
dramatique de ce spectacle devait amener à le classer parmi les spectacles relevant de son
champ.
Cet arrêt présente aux yeux de l’ASTP d’autant plus d’intérêt qu’il se livre à une
analyse précise, concrète et argumentée de la notion de continuité de
composition dramatique, ce qui permet, dans une large mesure, de lever bien des
incertitudes quant à l’application du décret de 2004.
Cette circonstance n’a pas dissuadé le ministère de la Culture de former un pourvoi en
cassation devant le Conseil d’Etat, à l’encontre de la décision de la Cour administrative
d’Appel de Paris ; à ce jour, la décision du Conseil d’Etat n’est pas encore rendue.
33
Consciente de la nécessité de sortir d’une façon ou d’une autre des difficultés rencontrées,
l’ASTP a également pris l’initiative, en avril 2013, d’adresser au ministère de la Culture une
proposition argumentée, visant à lever une grande partie de ces difficultés.
Sans surprise, cette proposition visait spécifiquement les spectacles traditionnellement les
plus difficiles à classer en « théâtre » ou « variétés », soit certains spectacles musicaux
comportant une continuité de composition dramatique, et les « seuls en scène ».
De façon pragmatique, elle recommandait de s’en tenir in fine, et uniquement pour ces
catégories de spectacles, à la vocation principale du lieu d’accueil du spectacle pour
déterminer la compétence de perception ; ainsi, une comédie musicale donnée dans un
établissement ayant pour vocation principale l’art dramatique, lyrique ou chorégraphique
donnerait lieu à versement de la taxe à l’ASTP, ou inversement, au CNV, si elle est donnée
dans un établissement ne présentant pas cette caractéristique.
Cette proposition, solidement argumentée et étayée n’a connu aucune suite concrète.
Il doit être rappelé ici à quel point cette situation d’incertitude pénalise
gravement l’ASTP et fragilise son équation budgétaire.
D’une part, une part très significative de ses recettes de taxe est ainsi dépendante d’avis
rendus par des commissions d’arbitrage, ou dans le cadre de « médiations » avec le CNV,
avec tous les aléas que comportent de telles procédures.
D’autre part, l’incertitude ainsi entretenue autour de spectacles situés à la frontière des
répertoires « théâtre » ou « variétés » constitue un grave handicap pour l’ASTP, dont les
taux de retour automatique de taxe (« droits à reversement ») sont inférieurs à ceux
appliqués par le CNV (40 ou 50% pour l’ASTP contre 65% pour le CNV).
Il n’est pas difficile de comprendre à quel point cette inégalité de traitement joue
en défaveur de l’ASTP et contribue grandement à sa fragilisation en orientant de
façon quasi-systématique la taxe vers le CNV.
VII.E. COMMEMORATION DU 50EME ANNIVERSAIRE DE L’ASTP
On rappellera que « l’organisation d’un colloque national consacré au théâtre privé à
l’occasion du 50 è anniversaire de la fondation de l’ASTP » figurait dans les objectifs visés
par la convention triennale 2012/2014.
C’est dans ce cadre que l’ASTP a organisé directement ou indirectement un certain nombre
de manifestations destinées à commémorer en 2014 son 50è anniversaire.
. Dans le cadre d’un partenariat noué avec France Culture, une série de quatre
documentaires sur le théâtre privé et la création dans le théâtre privé ont fait l’objet d’une
diffusion dans l’émission « Sur les docks », dont trois en juin, et un en octobre 2014,
permettant d’entendre les témoignages de Directeurs de théâtres, auteurs et metteurs en
scène.
. Les 7, 8 et 9 octobre 2014, l’ASTP a organisé une série de trois conférences, mobilisant au
total une vingtaine d’intervenants et rassemblant environ 200 participants ; elles ont été
enregistrées et sont accessibles en ligne sur la plate-forme web France-Culture Plus et sur
les sites www.theatresparisiensassocies et www.astp.asso.fr.
. Le 13 octobre 2014, une soirée –anniversaire au Théâtre Edouard VII, en présence de
Madame Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, et de Madame Anne
HIDALGO, Maire de Paris, a réuni environ 500 personnes.
34
. Enfin, l’ASTP a procédé à l’édition d’un ouvrage d’une trentaine de pages « 1964/2014 :
Une brève histoire de la création de l’Association pour le Soutien du Théâtre privé », destiné
à rappeler les grandes étapes de sa création.
Toutes ces manifestations ont bénéficié d’un partenariat de l’ADAMI et de la SACD.
CONCLUSION
On conclura ce bilan en dressant un inventaire de ses points positifs et négatifs.
- Les points positifs ou négatifs du bilan 2012/2014 :
Parmi les points positifs, on mentionnera notamment :
. Un fonctionnement institutionnel stabilisé, la quasi-totalité des délibérations du
Conseil ou des résolutions d’Assemblée générale faisant l’objet d’approbations
unanimes.
. La capacité de l’Association à adapter ses dispositifs de soutien et à faire preuve
d’une forte réactivité à l’égard des attentes des professionnels du secteur.
. L’amélioration et la fiabilisation de ses principaux outils de gestion, ayant permis
d’absorber au cours de la période une augmentation du volume et de la complexité
des tâches, à effectifs constants.
. Les progrès importants accomplis dans la production de données statistiques.
. La montée en puissance du site www.theatresparisiensassocies et le potentiel qu’il
recouvre pour l’avenir.
. Les conclusions globalement positives du rapport de la Cour des Comptes sur la
gestion de l’ASTP et sa bonne adéquation aux particularités du théâtre privé.
Parmi les points négatifs, on relèvera :
. En premier lieu, la fragilisation financière de l’Association et la mise en cause de son
équation budgétaire, susceptible, à court terme, de l’obliger à revoir en profondeur
ses dispositifs d’intervention mais également ses charges de fonctionnement. Dans
ce contexte, l’ASTP souligne la nécessité d’un débat approfondi avec ses
tutelles sur la question de son financement, avant toute définition
d’objectifs et d’actions à inscrire dans une nouvelle convention triennale
pour la période 2015/2017.
. Les incertitudes entretenues autour de la taxe fiscale et de sa répartition avec le
CNV, lesquelles constituent un facteur aggravant par rapport à la fragilisation
financière de l’Association; l’ASTP constate à cet égard que les engagements de sa
tutelle ministérielle à régler efficacement et équitablement cette question sont
demeurés lettres mortes.
35
. Les retards pris dans la mise à jour des textes régissant l’organisation et le
fonctionnement de l’ASTP sont également à mettre au passif de ce bilan, alors même
que cette mise à jour figurait parmi les objectifs prioritaires de la convention
2012/2014.
. Enfin, en dépit d’une progression des effectifs de ses adhérents, l’ASTP n’aura pas
réussi, au cours de la période, à étendre de façon significative son périmètre
d’intervention, demeurant très largement axée sur les quelques 45 théâtres figurant
historiquement parmi ses membres actifs.
Par ailleurs, et indépendamment de son propre bilan, l’ASTP tient à souligner, s’il en était
besoin, le phénomène majeur que constitue la prise de contrôle de théâtres et salles de
spectacles par des grands groupes, y compris dans le cercle de ses propres adhérents au
cours de la période récente : Lagardère active aux Folies Bergères, Ventes-privées.com au
Théâtre de Paris et au Théâtre de la Michodière, FIMALAC au Théâtre Comedia (reconverti
depuis 2012 en Cabaret/Music Hall) et depuis peu au Théâtre Marigny.
Si ces acquisitions ne se sont pas traduites, pour le moment, par une « reconversion » de
ces salles, à l’exception notable du Théâtre Comedia, elles requièrent néanmoins une
vigilance toute particulière de la part des pouvoirs publics et de la profession.
Parallèlement, l’ASTP insiste tout particulièrement auprès du ministère de la Culture sur la
nécessité de ré-abonder le Fonds d’Aide à la Reprise, constitué en 1990 et jamais re-doté
depuis ; dans le nouveau contexte créé par l’arrivée de ces nouveaux acteurs que
sont les grands groupes financiers, il importe de renforcer un mécanisme
permettant d’orienter de façon prioritaire la reprise de théâtres par des
professionnels.
Si l’arrivée de ces groupes, notamment à la tête de salles de grande capacité, peut s’avérer
une réponse adaptée, elle fait cependant dépendre ces salles de stratégies industrielles et
financières difficiles à anticiper. Il est donc essentiel pour la pérennité d’un théâtre
indépendant et « artisanal », au meilleur sens du terme, que des moyens soient donnés
permettant d’assurer cette pérennité.
36