Préface
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III Vorwort Die vier Hymnen, die hier als Vorabdruck aus der im gleichen Verlag erscheinenden Haydn-Gesamtausgabe des Joseph Haydn-Instituts, Köln, erstmalig vorgelegt werden, galten bisher als verschollen. Von ihrer Existenz wusste man vor allem durch eigenhändige Eintragungen Haydns in sein erstes thematisches Werkverzeichnis. „Quatuor Responsoria de Venerabili“, an anderer Stelle „Hymnus de Venerabili 1mus / 2dus / 3 / 4“, vermerkte Haydn dort und zum ersten Stück außerdem die Worte „Lauda Syon“ mit den Anfangsnoten des Basses. (Vgl. Die Musikforschung, 1964, Heft 4). Bei einer auf breiter Quellengrundlage durchgeführten Untersuchung von Haydns Kirchenmusik wurde auch eine aus dem 18. Jahrhundert stammende Handschrift aus der Sammlung Kuks des Prager Nationalmuseums geprüft. Sie trägt folgenden Titel: „Quatuor Station / pro Festo Corporis Christi / à / 4tuor Voci Concertandi / Due Violini / Due Corni / Violone / con / Organo // Del Sig. Giuseppe Haydn.“ Es stellte sich heraus, dass in dieser Stimmenabschrift die verschollenen Werke erhalten sind. Sie gehören etwa der Zeit des Stabat Mater (1767) an. Die im Titel genannten vier Stationen und die Überschriften in den einzelnen Stimmen zu den vier Kompositionen „Ad 1mum Evangelium“ usw. spiegeln den liturgischen Brauch, in der Fronleichnamsprozession an den vier Altären die Anfänge der vier Evangelien zu singen. Für dieses viermalige Verweilen während der Prozession hat Haydn die von inniger Frömmigkeit beseelten vier Stücke komponiert, für die er aus der 24-strophigen Sequenz des hl. Thomas von Aquin die Verse 1–5, 7, 9 und 10 ausgewählt hat. Ob Haydn, wie der Titel der Abschrift fordert, an eine Besetzung mit Solostimmen gedacht hat, ist nicht unbedingt sicher. Der schlichte, meist homophone Satz des Vokalquartetts würde auch eine Besetzung mit kleinem Chor rechtfertigen. Die vorliegende Ausgabe folgt der Quelle, ist aber hinsichtlich der Schlüssel, der Akzidenzien, des Ausschreibens von Abkürzungen usw. nach den heute üblichen Grundsätzen gestaltet. Der Vorschlag im 1. Hymnus Takt 13 wird ausgeführt. Der Vorschlag vor einer Halben Note wie in Takt 63 wird wie eine Viertelnote gesungen. Köln, Winter 1964 Irmgard Becker-Glauch Preface The four hymns, which are presented here for the first time in this advance impression from the Collected Haydn Edition of the Joseph Haydn Institute, Cologne, in process of publication by the same publisher, were till now regarded as lost. One knew of their existence mainly through Haydn’s own entries in his first thematic index of his works. He listed them there as “Quatuor Responsoria de Venerabili” and in another place as “Hymnus de Venerabili 1mus / 2dus / 3 / 4”, adding also to the first piece the words “Lauda Syon” and the initial notes of the bass. (See Die Musikforschung 1964, no. 4). In an extensive research of the sources of Haydn’s church music, an 18th century manuscript in the Kuks Collection of the Prague National Museum was examined which bears the following title: “Quatuor Station / pro Festo Corporis Christi / à / 4tuor Voci Concertandi / Due Violini / Due Corni / Violone / con / Organo // Del Sig. Giuseppe Haydn.” This manuscript proved to be a copy of the missing works. They date from about the time of the Stabat Mater (1767). The four Stations mentioned in the title and the heading of the individual parts of the four compositions “Ad 1mum Evangelium”, etc. have reference to the liturgical custom of singing the opening words of the four gospels at four altars during the Corpus Christi procession. For these four Stations during the procession Haydn composed the four deeply reverent pieces for which he had chosen Verses 1–5, 7, 9 and 10 of the twenty-four verse Sequence of St. Thomas Aquinas. Whether Haydn, as the title of the manuscript copy demands, envisaged a performance by solo voices is not absolutely certain. The simple and for the most part homophonic texture of the vocal quartet would justify performance also by a small choir. The present edition follows the source material, but as regards the clefs, accidentals, the writing out in full of the abbreviations, etc. is in conformity to modern usage. The appoggiatura in Hymn No. 1, bar 13, is executed as follows: . The appoggia- tura before a half-note (minim) as in bar 63 and similar passages is sung as a quarter-note (crotchet). Cologne, winter 1964 Irmgard Becker-Glauch Préface Les quatre hymnes qui sont présentées ici pour la première fois, en avant-première de l’édition complète des œuvres de Haydn en cours de parution chez le même éditeur et dont la réalisation est confiée au Joseph Haydn-Institut de Cologne, étaient considérées comme perdues. Leur existence était attestée principalement par des mentions de Haydn lui-même dans le premier catalogue thématique de ses œuvres. Dans ce catalogue, Haydn note des «Quatuor Quatuor Responsoria de Venerabili»; à un autre IV endroit on trouve l’entrée suivante: «Hymnus de Venerabili 1mus / 2dus / 3 / 4». En outre, la première de ces mentions était accompagnée des mots «Lauda Syon» et de la notation des premières mesures de la basse (cf. „Die Musikforschung“ année 1964, No 4). Des recherches sur la musique sacrée de Haydn qui nous ont amené à procéder à l’examen de très nombreuses sources, nous ont permis de vérifier un manuscrit datant du 18ème siècle et provenant de la collection Kuks du Musée National de Prague. Il porte le titre suivant: «Quatuor Station / pro Festo Corporis Christi / à / 4tuor Voci Concertandi / Due Violini / Due Corni / Violone / con / Organo // Del Sig. Giuseppe Haydn.» L’étude de cette copie a révélé qu’elle contient les quatre œuvres di- sparues qui paraissent appartenir à l’époque du Stabat Mater (1767). Les quatre stations mentionnées dans le titre et les indications figurant, dans les quatre compositions, en tête de chacune des voix: «Ad Ad 1mum Evangelium» etc. sont le reflet de l’usage liturgique qui veut que l’on chante, devant chacun des quatre autels, lors de la procession de la Fête-Dieu, les premières paroles de l’un des quatre Evangiles. C’est pour ces quatre «stations» de la procession que Haydn a composé ces morceaux, d’où se dégage une impression de piété fervente, en se basant sur le texte des strophes 1 à 5, 7, 9 et 10 de la Séquence en 24 strophes de St. Thomas d’Aquin. Haydn a-t-il vraiment écrit ces pièces pour quatre solistes, comme l’indique le titre de la copie que nous avons retrouvée? Ce n’est pas absolument certain et le caractère très simple et presqu’entièrement homophone du quatuor vocal permettrait aussi bien d’en confier l’exécution à un chœur de dimensions restreintes. La présente édition suit le manuscrit sauf en ce qui concerne les clefs, les accidents et la notation des abréviations, pour lesquels on s’est conformé à l’usage actuel. L’appogiature à la treizième mesure de la première hymne sera exécutée comme suit: . On donnera à l’appogiature devant une blanche, comme à la mesure 63, la valeur d’une noire. Cologne, hiver 1964 Irmgard Becker-Glauch