La névrose obsessionnelle
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La névrose obsessionnelle
La névrose obsessionnelle jacquesboulanger.com Introduction • Deuxième grande névrose • Rigidité des défenses • La haine • Rites conjuratoires • Mises : 2.3 • CIM 10 : F 42 1/ La névrose obsessionnelle (ou névrose de contrainte), catégorie psychopathologique de la psychanalyse, est une forme majeure de névrose dégagée par Sigmund Freud dès 1894. 2/ Selon la doctrine psychanalytique, elle est la deuxième grande maladie nerveuse de la classe des névroses après l'hystérie. 3/ Elle est caractérisée, par la rigidité de ses mécanismes de défense. 4/ Elle résulte d'un conflit inconscient entre les composantes pulsionnelles érotiques et les tendances destructrices (amour - haine) avec prédominance de ces dernières. 5/ Le refoulement de la destructivité est sans cesse mis en échec et c'est ce mécanisme qui produit l'angoisse et par exemple des conduites obsessionnelles autour de la propreté ou de vérifications interminables. 6/ Il s'agit de s'assurer de l'intégrité de l'objet qui pourrait avoir été détruit par la destructivité du sujet. 7/ Cette dialectique repose sur des mécanismes complexes de toute puissance de la pensée : « J'ai voulu la mort du parent rival en pensées ou en rêves et je dois vérifier en actes et dans la réalité extérieure que ce mal souhaité a laissé l'objet intact » (Œdipe). 8/ La clinique peut aussi révéler que des conduites de contraintes ou obsessionnelles reposent en fait sur des mécanismes plus archaïques, voire psychotiques. Elles peuvent s'apparenter à des stéréotypies psychotiques, qu'il s'agit alors de traiter en fonction du trouble primaire. « Le symptôme ne signe pas la structure » dit Jean Bergeret (psychanalyste) dans ses écrits. 9/ Les névroses n'apparaissant plus dans le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), il a été remplacé en psychiatrie par le trouble obsessionnel compulsif (TOC). Si ce trouble reste associé à l'idée de névrose, il s'en distingue peu, dans ce sens que le symptôme est perçu comme le problème majeur. 10/ Classification : Mises : 2.3 Troubles névrotiques à dominante obsessionnelle. CIM 10 : F 42 Déliaison psychique Représentation Trauma Refoulement Conversion Affect Déplacement Répression 1. Conversion hystérique 2. Déplacement phobique 3. Répression obsessionnelle Rappel sur la liaison psychique ; la trauma déliant a!ects et représentation. Un premier entretien “Je suis à bout” -> “Je suis à bout”, épuisement. -> 32 ans, présentation raide, fonctionnaire, administrateur de réseaux -> Enfance : père violent et autoritaire, mère dépressive et bigote -> Vérifications -> Honte de rêves sexuels crus -> Une compagne de 22 ans plus âgée -> Sentiment aigu de colère, de rejet de la société Les mots-clé •Vérifications •Analité •Ambivalence Les mots-clés de la névrose obsessionnelle : doute, obsession, rituels, vérification, répétition, secret, épuisement, ruminations, analité, ambivalence Etymologie • Obsidere : assiéger • Une pensée qui assiège la conscience 1/ Obsidere : assiéger 2/ Une pensée inconsciente qui obsède la conscience Dictionnaire “Pensée qui s'impose à la conscience d'une personne qui ne peut s'en débarrasser” 1/ Délire obsidional : peur délirante d’être commandé par une force extérieure 2/ Idée fixe, pensée qui s’impose, pèse sur la conscience 2/ Dictionnaire : adjectif masculin singulier : dans l'Antiquité, relatif au siège d'une ville 3/ Numismatique : monnaie obsidionale Définition • “Folie du doute” • Symptômes compulsionnels • Rumination mental !1/ “Folie du doute” 2/ Symptômes compulsionnels (rituels, vérifications) 3/ Rumination mentale 4/ de la pensée créatrice 5/ Isolation, annulation retroactive (Freud) 6/ Surmoi cruel La névrose obsessionnelle Forme majeure de névrose dégagée par Freud en 1894 1/ Forme majeure de névrose dégagée par Freud en 1894 2/ Clinique : rites conjuratoires, symptômes obsédants, rumination mentale, doutes et scrupules, sentiment de haine 3/ Conflit infantile de l’ambivalence avec fixation de la libido au stade anal Profil type • Vieux garçon • Honte de consulter • Haine du père 1/ La névrose obsessionnelle est proche de l’activité psychique normale. Elle touche à la relation au père 2/ Sexe masculin («J’habite seule avec Maman, dans un très bel appartement, rue St Antoine ...» Charles Aznavour » 3/ Personnalité type : vieux garçon vivant près de sa mère, fonctionnaire ou comptable, avec de nombreuses habitudes et manies, scrupuleux et soucieux, privilégiant les satisfactions intellectuelles et voilant par sa religiosité et sa civilité une agressivité mortifère. 4/ Révèle le rôle déterminant de l’œdipe dans la détermination du sexe psychique. 5/ Réticence du patient à faire connaître sa maladie. Consultation poussée par un tiers 6/ Le malaise est vécu comme une faute et non une maladie. Idées obsédantes : caractère sacrilège (injurieuses, obscènes voire criminelles) ; lutte contre l’obsession par contre-idées expiatoires (vérifications, rituels, contrôles) 7/ Climat de doute : vérifications contre une faute, voire un meurtre que le sujet aurait commis ou viendrait à commettre à son insu. S’installe une véritable frayeur de commettre un acte grave. 8/ Procrastination : tendance à remettre au lendemain les décisions ou leur mise en œuvre, Crastinus, le lendemain 9/ Actions compulsionnelles, défense engagée contre elles (vérifications) Caractère • Avarice • Timidité • Entêtement • Religiosité • Peur de demander • Soumission à l’autorité • Scrupulosité Avarice (selon l'équation inconsciente argent = fèces), Timidité, Entêtement, Colère, Religiosité, Terreur de formuler une demande, Soumission à toute autorité (loi, police..), Scrupulosité (souvent caractérisée par une hygiène excessive qui, comme l'avarice exprime la tentative de maîtrise des pulsions) Historique • “Obsession”, terme créé par Jules FALRET • Von Krafft-Ebing : Zwang (contrainte) 1/ Contrairement à l’hystérie connue depuis l’antiquité, l’obsession, comme la phobie, est de description récente. 2/ « Dégénérescence » de Jacques Joseph MAGNAN (1835-1916) 3/ « Constitution émotive » d’Ernest DUPRE (1841-1905) 4/ « Neurasthénie » de BEARD (1869) 5/ « Psychasthénie » de Pierre JANET (1859-1947) 6/ “Obsession”, terme créé par Jules FALRET, à partir de l’observation de la «Folie raisonnante», fils dévoué de Jean-Pierre FALRET, né à Cahors (1824-1902) : le terme obsession (phénomène d’emprise d’une faute qui obsède) 7/ Von Krafft-Ebing (1840-1902) : Zwang (contrainte et compulsion) FREUD • Isolée par dès 1894 (Zwangneurose) • Hystérie : féminine • Obsession : masculine 1/ Névrose isolée par Freud dès 1894 (Zwangneurose) 2/ 1895, Lettre à Wilhelm FLIESS (1858-1928) du temps de la théorie de la séduction : opposition avec l’hystérie 3/ L’hystérie était vue comme une affection féminine, passive : possession par le diable du corps de la femme, séduction et conversion, corps convulsif ; trauma infantile soulevant l’effroi, avec conversion corporelle de l’affect (douleur) 4/ L’obsession est masculine, active, due à un traumatisme infantile vécu avec plaisir (interdit, culpabilité) avec répression de l’affect de culpabilité et de haine par les rituels ! Autres textes de Freud • • • 1907 : L’homme aux rats • 1938 : L’homme Moïse et le monothéisme 1913 : Totem et Tabou 1926 : Inhibition, symptôme et angoisse 1/ 1907, L’homme aux rats. Freud ne retraite de l’obsession qu’en 1907 avec l’exposé de l’analyse de L’homme aux rats à la Société du mercredi. Entre temps, il y a avait eu Les trois essais sur la théorie sexuelle (1905) et l’importance accordée au stade anal. 2/ 1913, Totem et Tabou, La disposition à la névrose obsessionnelle. En 1913, Freud reprend cette thématique dans Totem et tabou et dans l’article La disposition à la névrose obsessionnelle : prédominance de l’érotisme anal, rituels de type religieux. Hystérie = inceste ; n. obsessionnelle = meurtre. 3/ 1926, Inhibition, symptôme et angoisse. En 1926, la deuxième topique est née et la théorie de la névrose obsessionnelle revue à la lumière de la pulsion de mort. Le déclencheur de la névrose obsessionnelle devient la peur du moi d’être puni par le surmoi. Un surmoi sévère et rigide contraint le moi à résister à des pulsions destructrices en développant des formations réactionnelles (scrupules, pitié, propreté, culpabilité) qui sont la privatisation (intériorisation) du système publique constitué du patriarcat et de la religion judéo-chrétienne. L’obsession, rempart contre la haine du père, protège ainsi le déclin du père que Freud voit venir en ce XXé siècle. 4/ 1938, L’homme Moïse et le monothéisme. En 1938, dans L’homme Moïse et le monothéisme, Freud envisage cette question sou le nouvel angle du conflit d’ambivalence, symptomatique, à ses yeux (contre M. Klein) de la relation au père, en lien à l’interdit du meurtre et de l’inceste tenu par la fonction paternelle dans la société occidentale. L’homme aux rats • Deuxième grande cure de Freud (1907) • Militaire, obsédé par la mort • Attaque de panique L’homme aux rats 1/ Deuxième grande cure, d’octobre 1907 à juillet 1908, après Dora et avant l’Homme aux loups. 2/ Contemporaine de l’analyse du Petit Hans via son père et qui lui permit de relier ce qui le passionnait : le relation de père à fils. 3/ Présentation officielle du cas à Salzbourg en avril 1908 : “Bemerkungen über einen Fall von Zwangsneurose” (Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle) 4/ L’identité de l’homme aux rats fut connue en 1986 grâce à une enquête du psychanalyste canadien Patrick Mahiny : Ernst Lanzer, d’origine viennoise. 5/ Il avait été, avant la mort de son père, amoureux d’une fille pauvre (« Gisela ») alors que son père lui destinait une fille de la haute bourgeoisie. 6/ Il s’engagea dans l’armée et devint obsédé par les funérailles et rituels de mort (un gothique avant l’heure !) 7/ Il avait l’habitude de mesurer la taille de son pénis dans un miroir 8/ Il fit plusieurs TS. Acte 1 La dette 1. Récit du supplice 2. Perte des lunettes 3. Souvenir de la dette du père 4. Arrivée des lunettes 5. Dette au vaguemestre 6. Crise de dépersonnalisation 1/ L’été 1907, il entend le récit cruel, fait par un capitaine de son régiment, de la torture orientale par les rats. 2/ Ce jour-là, Ernst perdit son pince-nez au cours de l’exercice militaire. 3/ Il commanda un pince-nez qu’il reçut deux jours plus tard ; mais le cruel capitaine lui signala qu’il devait de l’argent à un lieutenant qui avait réceptionné le colis. 4/ Ernst se mit à délirer à propos de cette dette qui lui rappela une dette de jeu de son père qu’il avait essayé en vain de rembourser. Acte 2 L’aveu 1. Refus de raconter 2. Freud finit le récit 3. Jouissance du patient 1/ Freud reçoit le patient qui comprend vite la méthode de la libre association. 2/ Le patient refuse de faire le récit du supplice qui pourtant l’obsède. 3/ Freud lui ordonne d’aller au bout du récit. 4/ Ce récit est tellement confus que Freud met longtemps à comprendre de quoi il s’agit vraiment. 5/ Finalement, Freud doit compléter le récit par le terme le plus cruel « le rat s’enfonce dans l’anus ». 6/ Ceci déclenche chez le patient, paradoxalement, une expression de visage de ravissement et de jouissance « par lui-même ignorée ». 7/ Freud, par cette technique de l’aveu (obliger le patient à aller au bout de son récit) prend la place du père sévère. Acte 3 Transfert Même dans l’alphabet Aime (M) est à côté de Haine (N) • Souvenir d’enfance • Haine de l’analyste • Haine du père • Reliaison psychique 1/ Ernst retrouve un souvenir enfoui d’une violente punition reçue de son père après que l’enfant de 4 ans ait mordu quelqu’un en lui disant qu’il serait plus tard un grand criminel. 2/ Rêves d’injures et de haine envers Freud. 3/ Freud relie le souvenir à propos du père et l’épisode récent, et montre que la haine actuelle envers lui est la reproduction de cette rage contre le père (transfert). 4/ Soulagement d’Ernst. 5/ Equivalences : capitaine cruel = père, rat = argent 6/ Ernst épousa ensuite Gisela et devint avocat. Mais il fut remobilisé et mourut en 1914 sur le front russe. Pensée obsessionnelle • Proportionnelles au refoulement • “Religion privée” (Freud) • Rationalisme La pensée obsessionnelle : 1/ Sa violence est proportionnelle à la force du refoulement. 2/ Elle se présente comme une « religion privée » (Freud) 3/ Rôle de la religion (refoulement de la haine) 4/ Rôle du rationalisme (pensée rigoureuse et logique) 5/ Science et religion : opération de symbolisation du réel. 6/ L’obsessionnel aurait surtout peur de se détacher de l’objet, de grandir, de franchir les étapes évolutives (terminer ses études) : terminer serait devenir égal de l’idéal, le détruire. 7/ Cette conséquence destructrice attaquera le réel et la causalité, entraînant une rationalisation sans fin (ratiocination) Le poids de la haine Haine • Culpabilité = haine • Déni de la différence des sexes • Voyeurisme • Homosexualité Le prix de la dette 1/ La haine est tellement forte (archaïque) que la culpabilité est impossible sans déclencher la haine (violence des sentiments, répression) 2/ La fixation se tient avant la reconnaissance de la différence des sexes (passage analité-œdipe). Le déni de la castration : voilà l’impayé dont la dette hante la mémoire de l’obsédé. Il doit payer 2/ Chez l’homme aux rats, la dette du père entraîne le rejet de l’impératif phallique (passage au stade phallique) 3 Le lorgnon perdu rappelle le voyeurisme de son enfance (pulsions partielles) et l’histoire des rats l’analité. 4/ L’homosexualité de l’obsessionnel fait retour par le désir de se faire pardonner l’agressivité dont il se sent porteur mais aussi du retour dans le réel de l’instrument du châtiment. L’analité • Surmoi cruel • Fixation anale • Isolation • Compulsions 1/ Surmoi cruel 2/ Fixation anale (surinvestissement de la règle sphinctérienne) 3/ Rejet de l’ambivalence (de la haine) 4/ Répression de l’affect 5/ Isolation : lutte contre les idées obsédantes (meurtre, sacrilège, profanation, vengeance). 6/ Le souvenir est connu (Cf la parole du père “Arrête de te mettre des choses en tête” et l’idée obsédante “de se faire un trou dans la tête”, mais le patient ne reconnaît pas le lien, “isole” les deux modes de pensée (clivage) 7/ Symptômes compulsionnels (dispositifs anti-catastrophe, rites conjuratoires, le plus éloignés possible des idées obsédantes 8/ Mécanisme : déplacement de l’affect sur des représentations distantes du conflit pulsionnel : isolation, annulation rétroactive. 9/ Assèchement de la libido (pulsion de vie) au bénéfice de la pulsion de mort (destructivité). Cf. Partir en vacances : voir tous les inconvénients. La grande défense • Hystérie : les défenses soulagent • Phobique : les défenses contiennent • Obsession : les défenses gâtent la vie 1/ Contrairement à l’hystérique, soulagé par ses défenses (Cf « Belle indifférence » aux symptômes), dans la névrose obsessionnelle, ce sont les défenses qui deviennent obsédantes 2/ Dino Buzzati, Le désert des Tartares, 1976 Le normopathe trop • Adolescent gentil à l’idéal • Soumis parental • Surinvestissement intellectuel • Pseudocommunication 1/ Une forme clinique de névrose obsessionnelle : le normopathe. 2/ Lorsque la collaboration est trop bien établie entre le social et l’inconscient, au détriment du conscient, on a à faire avec un garçon clivé très efficient scolairement, socialement, mais « opératoire » : J.Mc Dougall les appelle « normopathes » (Les théâtres du Je », 1982). (Cf classes de prépa) 3/ La normopathie est plus un risque masculin 4/ Somatoses mais aussi psychoses non décompensées 5/ Le clivage (conscient/inconscient, version troisième topique) joue ici un rôle essentiel, à l’adolescence du garçon dans la construction de cette normalité masculine 6/ Ce clivage-là est donc aussi organisé de l’extérieur par l’imaginaire social 7/ La rencontre avec l’autre, sous prétexte de nouvelles technologies, se fait sur le mode de rapports sociaux virtuels (narcissiques) (SMS, MSN, …) 8/ Cette pseudo-identité adolescente est donc aussi socialement prédéterminée. 9/ Pour certains auteurs, les garçons qui passent sans encombre la période de l’adolescence sont surtout les normopathes. 10/ L’adolescence en tant qu’épreuve psychique n’a pas été surmontée mais évitée. Traitement • Psychothérapie • Psychanalyse • TCC (TOC) • Médical • Psychochirurgie (TOC) 1/ L'ouvrage de Joël Dor, Structure et perversions, souligne la nécessité de distinguer le symptôme (le toc) de la structure obsessionnelle. 2/ Il s'agit en effet de penser le symptôme comme une manifestation individuelle, singulière, au sein d'une structure plus large qui elle souffre d'être classifiée. 3/ La doctrine positiviste qui préside aux nouvelles classifications masquent mal le besoin de normaliser les comportements humains, d'ôter les spécificités individuelles (nous renvoyons aux textes de Freud et Lacan, Séminaire I, en ce qui concerne le but de l'analyse au sujet de la reconstruction du passé au cours du travail analytique). 4/ La béance conceptuelle qui existe entre les nouvelles thérapies cognitivo-comportementalistes et la psychanalyse trouve son expression la plus marquante dans ce conflit. 5/ Les théories cognitives considèrent qu'une mauvaise adaptation préside à la formation de symptômes selon un certain nombres de facteurs déterminables et récurrents. 6/ La psychanalyse estime que les formations symptomatiques sont l'expression tolérable d'un désir inconscient, donc interdit, et que par principe il ne sert à rien de les faire taire, soit de les considérer en eux-mêmes, puisqu'ils disparaissent lorsque le travail analytique permet d'en résoudre la genèse. La psychanalyse envisage le sujet de façon individuelle et son objectif est la restitution de la vérité du sujet. 7/ Traiter les TOC comme s'il s'agissait d'une affection aux mêmes enjeux pour tous les patients, enfants, adolescents, adultes, peut s'avérer dangereux.