la corse - Bienvenue sur le site du Club Victor Hugo de Luc sur Orbieu

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la corse - Bienvenue sur le site du Club Victor Hugo de Luc sur Orbieu
LA CORSE
Du 9 au 16 avril 2016
Départ samedi à 13 heures de Luc Sur Orbieu direction Toulon avec Bernard notre
chauffeur.
Arrivée à Toulon à 18h30. Nous avons dîné dans une brasserie .
Au menu :
Carpaccio de bœuf avec salade.
Dos de cabillaud avec courgettes et tomates grillées et salade
Glace.
Appareillage à 23 heures par une mer agitée.
Arrivée à Ajaccio à 8 heures du matin.
Nous avons été pris en charge par notre guide Jean Pittilloni qui nous a fait visiter
Ajaccio et qui nous a accompagné tout le long du voyage.
Aperçu historique de la Corse.
Comme la Sardaigne et les îles Tyrrhéniennes, la Corse faisait partie d'une plateforme continentale reliée à la Toscane. Les côtes de Corse se sont vraisemblablement
constituées trois millions d'années av. J.-C. Il semblait que 6570 ans av. J.-C, l'île
était déjà habitée : en témoigne la découverte dans le sud du squelette d'une femme
que les historiens ont baptisée la « Dame de Bonifacio » ! morte jeune à la suite
d'une infection dentaire.
Ainsi, avant de devenir française , la Corse a subi plusieurs invasions qui ont laissé
chacune son empreinte.
Les Grecs de Phocée fondent le premier comptoir commercial vers 565 av J.-C a
Alalia (Aleria), puis les Carthaginois, ensuite les Romains s'emparent d'Alalia en
259 av. J.-C avant d'occuper toute l'île après une guerre meurtrière avec les
autochtones.
Les Romains instaurèrent le christianisme de manière officielle. Ils furent suivis par
les Byzantins et ces derniers par la domination Pisane.
L'occupation génoise : Les génois s'installent peu à peu jusqu'à récupérer la totalité
de l'île. Cependant, les fidèles à Pise continuent la lutte contre Gênes. Les génois
fondent Calvi.
L'arrivée des français :
1768 : Gênes cède la Corse à la France. Un an après c'est la naissance de Napoléon.
1796 : les troupes françaises réoccupent l'île .
Pendant la 1ère guerre mondiale : 14000 soldats sont morts
Pendant la 2ème guerre mondiale : occupation par les troupes allemandes et
italiennes.
1942 : les Américains éradiquent la malaria.
1970 : création de la région Corse.
1975 : La Corse est divisée en deux départements : La Corse du Sud et la Haute
Corse.
25 juin 2014 : le FLNC annonce l'abandon de la lutte armée.
La Corse est devenue une Région française, administrée par une Assemblée régionale
(créée en 1982), et regroupant deux départements : la Haute-Corse et sa préfecture
Bastia et la Corse-du-Sud dont la préfecture est Ajaccio. La Corse compte 360
communes.
Aperçu géographique :
La Corse est à 180 km des côtes françaises. Du nord au Sud : 183 kms et d'Est en
Ouest 80 km. Sa superficie est de 8770 kilomètres carrés
Sa population est constituée de environ 322000 habitants dont un peu plus d'un tiers
sont seulement actifs
Sa densité est de 37 habitants par kilomètre carré.
Sa religion est majoritairement catholique
Deux départements :
Haute-Corse 4666 km2, 141000 hab. Chef-lieu : Bastia
Corse-du-Sud : 4014 km2 son Chef-lieu : Ajaccio.
Dimanche 10 avril : AJACCIO
Ajaccio est une ville horizontale. Vue de la mer, elle s'étale sur deux étages, au fond
d'un golfe magnifique. Les maisons sont hautes et les ruelles sont tortueuses avec des
petites places ombragées de palmiers. Les quartiers modernes sont construits dans les
années 1970.
La vieille ville
Nous avons commencé la visite par la vieille ville. La place Foch, reconnaissable à
la statue de marbre de Bonaparte en Premier consul, s'ouvre sur le port et donne accès
à l'hôtel de ville et au marché. En traversant le marché on arrive quai Napoléon
jusqu'à la citadelle (que nous n'avons pas visité de l'intérieur). Elle fut construite en
1553, lorsque le Maréchal de Termes, commandant militaire de l'île, décida de doter
la ville d'une puissante citadelle avec tour et bastions fortifiés.
Nous avons visité la cathédrale : consacrée à l'Assomption de la Vierge, la
cathédrale à la forme d'une croix grecque. De dimension et d'aspect modestes, elle
renferme un retable offert par la sœur de Napoléon 1er, la princesse Elisa, et sept
chapelles. Depuis le 18 mars 1657, les Ajacciens célèbrent solennellement chaque
année, la Madunnuccia, la Vierge de la Miséricorde, qui les protégea de la peste.
C'est dans cette cathédrale qu'eut lieu le baptême du petit Napoléon.
En suivant le long de la mer, se trouve la place du Général De Gaulle, que les
Ajacciens appellent encore par son ancien nom, la place du Diamant. Sur cette vaste
esplanade, bordée de grands immeubles, trône une statue de Napoléon à cheval, en
costume d'empereur romain, entouré de ses quatre frères. Ce monument mérite le
surnom moqueur que les Ajacciens lui ont attribué « l'Encrier ».
De là, nous nous sommes dirigés vers cours Napoléon, la principale artère de la ville,
grande avenue commerçante. A l'intersection d'un boulevard une énorme couronne
(réplique de celle de Napoléon) suspendue pour éclairer toute l'artère.
Le guide nous a conduit sur la place du Casone, appelée ainsi parce qu'une grande
maison s'y trouvait autrefois. La statue de Napoléon trône 17 mètres au-dessus d'un
plan incliné sur lequel sont inscrits les noms des victoires et des réalisations de
l'Empereur.
Le monument copie conforme de celui qui est installé dans la cour des invalides, à
Paris est précédé de deux aigles de pierre.
A proximité se trouve une petite grotte. La légende prétend que le jeune Bonaparte
venait y jouer lorsqu'il était enfant.
La petite histoire dit que le sculpteur de la statue de Napoléon, s'est donné la mort
après s'être aperçu qu'il s'était trompé en sculptant le bras gauche à la place du bras
droit replié.
Après cette visite à pieds, nous avons pris le petit train qui nous a fait à peu près le
même parcours avec en plus la visite du cimetière où est enterré Tino Rossi.
Le cimetière : Autrefois les Corses enterraient leurs défunts sur leurs propriétés
jusqu'au jour où ils se sont aperçu que cela posait de gros problèmes quand il fallait
revendre les terres. Ils ont fini par acheter des concessions et enterrer leurs défunts
dans des cimetières. Le cimetière est constitué de petites chapelles bien alignées. Les
Corses n'enterrent pas leurs défunts dans des caveaux sous terre mais dans des
mausolées qui peuvent regrouper plusieurs cercueils. C'est d'ailleurs cet agencement
des chapelles qui valut aux Allemands une mémorable méprise en 1944, trompés par
les belles avenues et l'importance des tombeaux, ils bombardèrent la cité des morts et
non celle des vivants.
La maison Bonaparte : Face à la petite place Letizia, où trône sur une colonne un
buste de l'Aiglon, la maison natale de Napoléon porte sur sa façade les armes des
Bonaparte, qui en occupaient les deux premiers niveaux. La visite commence par le
deuxième étages, où est exposé l'arbre généalogique de la famille, puis, au premier
étage la chambre de Letizia Bonaparte et celle où Napoléon serait venu au monde.
A midi nous avons déjeuné dans un restaurant « le Dauphin »
Au menu
Jambon cru
Cannelloni au bruccio
Mousse à la crème de châtaignes
Alcool de myrte et digestif offerts
L'après-midi était consacré à la visite des Calanques de Piana . Nous avons fait la
côte en car. Une côte au relief sauvage. Nous avons roulé à travers les montagnes.
Nous avons profité de vues imprenables sur la mer d'un bleu limpide, des plages
sauvages d'une extrême beauté. L'absence de pollution est due au fait qu'il n'y a pas
d'usine en Corse. Il y a deux usines thermiques pour générer l'électricité au pays.
Cela explique la pureté de l'air, la limpidité de la mer et la clarté du ciel.
Certains reliefs escarpés, rappellent le grand-Canon.
Arrivée à Porto nous avons fait une mini-croisière d'une heure et demie pour revoir
les montagnes côté mer. Un après midi inoubliable. Nous avons bénéficié d'une
météo exceptionnelle d'après le guide.
Nous avons rejoint le « Capo d'Orto Hôtel » à Porto pour une nuit.
Au menu du soir
Quiche aux épinards
Lapin en sauce avec ratatouille
Flan
Lundi 11 avril : CORTE
Nous avons quitté Porto pour aller à Corte. Nous nous somme dirigé vers l'intérieur
du pays. Nous avons traversé de jolis petits villages de la Corse profonde et des
forêts de châtaigniers. Nous avons traversé plusieurs gorges sur cette route
montagneuse et forestière. Nous avons vu des cochons noirs, des cochons hybrides
ressemblant à des sangliers, des vaches et leurs veaux, nous avons appris que ces
animaux appartenaient à des propriétaires qui les laissaient paître seuls dans la nature.
Ils sont reconnaissable grâce à une étiquette à l'oreille.
70% des forêts sont des châtaigniers. Il y a aussi des forêts de pins laricio.
Nous nous sommes arrêtés pour voir le barrage de Calacuccia et son lac.
Calacuccia est à plus de 800 m d'altitude, sur fond de sommets dentelés et coiffés de
neige, la petite capitale du Niolo étale ses belles maisons aux escaliers extérieurs, audessus des eaux calmes du barrage qui irrigue la plaine orientale de l'île. Le paysage
boisé qui l'entoure contraste avec les roches arides du rude défilé de la Scala-diSanta-Regina. Le village est le point de départ d'excursions faciles et de randonnées
plus sportives vers les sommets qui l'entourent.
Nous avons déjeuné à Castirla au « Relais de Jacqueline ». Au menu :
Assiettes de charcuterie artisanale corse.
Beignets au bruccio
Cannelloni aux blettes
Sauté de veau à la sauce tomate
Bruccio sucré avec eau de vie de myrte.
C'est le seul repas corse fait à partir de produits corses et une cuisine familiale
traditionnelle.
L'Après-midi était consacré à la visite de la citadelle et la maison de Joseph
Bonaparte (frère aîné de Napoléon), une maison en ruine que nous n'avons vu que de
l'extérieur. Nous avons visité une petite église : Notre Dame de l'annonciation, du XV
au XVIII e siècle.
Corte, ancienne capitale de la Corse indépendante, est une ville universitaire qui
domine le confluent de Tavignano et de la Restonica.
Pourquoi l'université est à Corte ?
Parce que Ajaccio et Bastia se disputaient pour l'avoir mais le gouvernement a
tranché pour la construire dans un lieu neutre et c'est Corte qui en a bénéficié.
Mardi 12 avril : BAVELLA
Départ à 9 heures, destination Bavella à 1243 mètres d'altitude. Nous sommes montés
jusqu'à Notre Dame des Neiges : une statue de la Vierge, entourée d'Ex-voto c'est
presque un lieu de pèlerinage . Nous avons vu le châtaignier millénaire. Il a fallu
treize personnes se tenant la main pour l'entourer. Un diamètre de tronc
impressionnant.
En passant par Quenza, le guide nous a dit que Nicolas Hulot possédait une maison
là et qu'il était mal apprécié par la commune et par le maire de Quenza pour une
histoire de facture d'électricité.
Nous sommes passés par le village de Zonza, station d'hiver.
Retour à l'hôtel pour déjeuner : au menu
Salade de crudités
cuisse de poulet rôti avec pommes de terre sautées
Tarte aux pommes
Après-midi libre. Promenade en groupe au bord de la plage en passant par une
pinède.
Menu du soir :
Salade de lentilles
Cabillaud et légumes pochés assaisonnés au cumin
gâteau à la farine de châtaignes
Mercredi 13 avril : BONIFACIO
Bonifacio est partagé en deux : la ville haute où se trouvent la citadelle et deux
églises médiévales (Sainte-Marie-Majeure et Saint-Dominique), et la ville basse la
marine où nous avons déjeuné à la Scala.
Le site est calcaire. 80% de la Corse est constitué de roche granit sauf à Bonifacio la
roche est calcaire. La ville ressemble à un vaisseau tourné vers le large.
La météo y est imprévisible, beau temps et pluie peuvent se succéder de manière
brutale. On y trouve des dolmens et des menhirs et la Dame de Bonifacio découverte
par les archéologues.
La ville est connue pour sa plage Santa Julia au sable fin et ses pins parasols. Les
plagistes n'ont pas besoin de s'encombrer avec des parasols. Ils ont la mer, le sable, le
soleil et l'ombre.
Un projet est mis en route pour la construction d'un parc Franco-Italien qui contiendra
90.000 plantes, d'après le guide.
Le 15 février 1855 est une date commémorée par les Corses, c'est le naufrage de la
Sémillante : la tempête a tout détruit, aucun survivant : 750 morts.
Spérone : station balnéaire : c'est le fief des célébrités. Hommes politiques,
industriels, journalistes et publicitaires etc...
Au temps des Génois, Bonifacio a été attaqué par le roi d'Aragon, qui en fait le siège
en 1420 pendant 5 mois. De cette époque daterait le fameux « escalier du roi
d'Aragon » : pas moins de 187 marches creusées dans la falaise qui dévalent jusqu'à
la plage de Sutta'a Rocca. La légende raconte que ces marches ont été l'oeuvre d'une
nuit. Quand les Génois ont été siégés, ils se sont réfugiés dans la citadelle et pour ne
pas manquer d'eau, ils ont construit des petits aqueducs reliés à des citernes dans
chaque maison pour récupérer l'eau de pluie. Quand ils avaient un surplus d'eau, ils le
mettaient dans une réserve « la loggia » qui est devenu aujourd'hui une bibliothèque
(cf. carte postale en liège qui illustre bien ces aqueducs). Les Génois sont restés trois
siècles de 1492 jusqu'au au XVIIIe siècle. En 1868 Bonifacio devient définitivement
française. Les Génois ont laissé un patrimoine architectural ingénieux.
Le matin nous avons fait une mini-croisière de 45 minutes afin de voir Bonifacio du
côté mer en passant par les grottes et les falaises marines. L'actrice Marie-José Nat
habite à l'année dans sa maison perchée en haut d'une falaise.
« Le grain de sable » est un grand bloc de calcaire échappé de la falaise.
Le bateau s'est dirigé vers la pointe de la Madonetta. Plusieurs cavités étroites
ornent la crique où vivaient autrefois les phoques moines (ou veaux marins). Puis, à
l'ouest, le bateau a abordé la grotte du sdragonato : un tunnel mène dans une large
salle, où une faible lueur laisse, distinguer des reflets rouges, grenat et violets.
A midi nous avons déjeuné au restaurant la Scala. Au menu :
Soupe de poisson
Filet de dorade sauce blanche avec riz aux petits légumes
tomme de brebis
gâteau à la farine de châtaignes
L'après-midi, nous avons visité la ville Haute avec le petit train. Nous avons vu Les
maisons célèbres : la maison des Podestats qui abritait le premier magistrat de la
ville.
Rue des Deux-Empereurs, un linteau de marbre sculpté au dessus de la porte du n°
7 rappelle que l'empereur Charles Quint logea là en 1541. Le second empereur est
Napoléon qui habita chez un de ses cousins. Ensuite le guide nous a dirigé vers la
montée Rastello pour continuer notre visite à pieds. La montée est une vieille rampe
pavée, coupée d'escaliers de pas-d'âne. A partir de la place d'Armes qui faisait
autrefois office de grenier à blé, nous voyons le bastion de l'étendard une ancienne
tour. En passant par le jardin des vestiges on a visité les ruines des remparts du XIII
ème siècle.
L'église Sainte-Marie-Majeure reconnaissable à son clocher carré à quatre étages.
Elle a la particularité d'avoir été construite sur une énorme citerne destinée à
approvisionner la cité en eau pendant les sièges, puis transformée en salle de
conférences. Le podestat y rendait la justice. L'église abrite un sarcophage romain qui
repose contre le revers de la façade.
L'église saint-Dominique édifiée par les Templiers en 1343, style gothique que nous
n'avons pas pu visiter car elle était en état de restauration.
La maison de la charité hospice civil, construit au XIII ème siècle. Ensuite on gagne
la citadelle, qui occupe l'emplacement de la ville primitive. De la, on a rejoint la porte
de France, en passant devant le monument à la gloire des légionnaires tombés
pendant les campagnes du Sud oranais à la place Bir-Hakeim. Ce monument a été
ramené de Saida (dans le Sud Algérien) en 1963. La base de la légion étrangère est à
Calvi.
On a fini par le cimetière marin qui est typiquement Corse. Les chapelles sont
tourner vers le large, ce promontoire offre une vue époustouflante sur les bouches de
Bonifacio. Juste en face, on aperçoit les côtes de la Sardaigne, à douze kilomètres.
Retour à l'hôtel et dîner
Au menu :
Tomates mozzarella
Lazagnes à la bolognaise
Crème à la menthe.
Soirée animée jusqu'à 23 heures.
Jeudi 14 avril : PORTO VECCHIO
15000 habitants, troisième ville de Corse après Ajaccio et Bastia. Elle possède un
aéroport. La ville a été crée en 1430 et vit du liège. Il n'y a plus d'usine en Corse.
Porto Vecchio exporte son liège vers la Sardaigne qui fabriquent les bouchons.
Porto Vecchio possède deux ports : un port de plaisance et un port commercial. La
caractéristique de ses ports : ils ont 6 mètres de profondeur, ce qui met les bateaux à
l'abri des tempêtes.
Avant de devenir « la cité du sel » puis la première station balnéaire de Corse, PortoVecchio était la dernière des citadelles implantées par les Génois.
Durant notre promenade en car nous avons aperçu le sommet d'une montagne taillé
comme un diamant. Les Corses l'ont appelé « le diamant de Bocassa .
L'Ospedale est une réserve d'eau douce qui sert pour l'irrigation, et comme eau
potable pour Porto-Vecchio et Bonifacio.
Le chêne liège est utilisé depuis l'antiquité. De nos jours on en fabrique des
vêtements, des chaussures, des couteaux, des porte-feuilles,des cartes postales et
d'autres objets. Le liège est un excellent isolant et antistatique.
Un chêne liège vit 200 ans et donne 200 kg de liège durant sa vie. Il commence à
produire à l'âge de 27 ans. Les spécialistes extraient l'écorce par démasclage, c'est-àdire, faire une coupe longitudinale de l'écorce sans abîmer le tronc. C'est un savoirfaire sans lequel le chêne meurt.
La couche extérieur (mâle) sert à confectionner les paniers et la couche inférieure
(femelle) sert à fabriquer les bouchons.
Christian Clavier avait une maison à Porto-Vecchio. Il a abusé de son pouvoir et s'est
trouvé obligé de la revendre. Il ne se sentait plus en sécurité.
La Corse veut préserver ses sites naturels. C'est le bras de fer entre le gouvernement
et les promoteurs et investisseurs du continent et d'ailleurs. Il n'y a pas de plages
privées.
Le matin temps libre pour les achats de souvenirs. Déjeuner.
L'après-midi nous sommes allés à Aleria pour visiter le musée d'archéologie installé
dans le Fort de Matra : construit par les Génois au XIV ème siècle. Le musée est
l'un des plus riches sur l'antiquité méditerranéenne et renferme une collection d'objets
découverts sur le site, notamment des objets usuels, une collection de céramique, de
vases et de plats étrusques. Un sentier part du musée. Il aboutit à l'axe nord de la cité
antique et au forum. Aleria se trouve au milieu des cyprès, il ne reste de l'antique
Alalia que quelques ruines d'un forum, d'un capitole et d'un temple, au sommet d'une
colline. Tout le long de la côte, les stations balnéaires se succèdent de Moriani plage
jusqu'à Solenzara où on peut pratiquer toutes les panoplies des sports nautiques.
Retour à l'hôtel, dîner. Au menu :
Apéritif
Paëlla
Salade de fruits.
Soirée chants corses suivie d'un bal jusqu'à 23 heures.
Vendredi 15 avril : Bastia et Cap Corse
Départ à 7 h 00 du matin direction Cap Corse, doigt de terre indiquant le nord au
dessus de Bastia, avec ses 80 km de côtes escarpées, ses villages pittoresques et ses
originales marines, offre un des plus beaux circuits de l'île.
Le Cap Corse a 20 km de large et 40 km de long c'est la roche granit qui y domine.
En plan incliné de la mer méditerranéenne à la mer tyrrhénienne. Son point culminant
le mont d'Estelle (le mont de l'étoile) est de 1500 mètres. Région très sauvage avec
beaucoup de vent qui fait tourner les moulins. Les habitants de Cap Corse vivent
repliés sur eux-mêmes. Ils vivent de leurs produits agricoles tels que les miels
(récoltés à 900 mètres d'altitude, six AOC), les confitures, les huiles essentielles, la
charcuterie, les châtaignes, l'huile d'olive et le vin.
Deux usines thermiques basées, l'une à Ajaccio et l'autre au Cap Corse.
40 % du chauffage se fait avec le bois de chêne liège.
Avant d'arriver à Bastia nous nous sommes arrêtés dans un village pour acheter des
produits artisanaux corses.
Ensuite déjeuner à Sisco dans un hôtel restaurant : « U Pozzu » = Le puits.
Au menu :
Tarte aux oignons avec salade
Calamars à la sauce tomate et riz safrané / sauté de veau aux châtaignes
Gâteau à la farine de châtaignes
BASTIA
L'après midi : visite de la ville de Bastia en petit train d'abord ensuite notre guide
nous a dit au revoir, pour prendre le train destination Ajaccio. Nous avons eu l'aprèsmidi libre jusqu'à l'heure de l'embarquement 17 h 30.
A 70 km de l'Italie, Bastia est plus que tout autre ville corse marquée par l'empreinte
de Gênes, avec ses façades baroques, ses toits de lauze bleutée et ses majestueux
clochers. Le sud de Bastia est populaire tandis que le nord devient résidentiel où les
immeubles bourgeois débordent sur le Cap Corse. Au centre, la vieille ville a
conservé son cachet ancien et ses églises baroques.
La place Saint-Nicolas en Terra Vecchia largement ouverte sur la mer est le centre
névralgique de la ville, avec ses terrasse de cafés ombragées par les platanes, son
monument aux morts et la statue de marbre de Napoléon Ier. C'est là que la plupart
d'entre-nous ont passé l'après-midi en attendant l'embarquement.
Nous avons embarqué vers 18 h 00. Nous avons dîné sur le Corsica ferries, un bateau
de croisières.
Nous avons dîné à bord du bateau. Au menu :
Salade de poulpe au pommes de terre
pâte au pistou
Dos de cabillaud accompagné de poivrons et de pomme de terre sautés.
Crème caramel.
Après une bonne nuit sur une mer d'huile, nous avons pris le petit déjeuner à bord et
accosté à Toulon à six heures du matin.
Nous avons pris la route direction Luc Sur Orbieu et arrivée à destination à onze
heures quarante cinq.
Nous avons fait un excellent voyage. Nous avons découvert une île de beauté qui
mérite bien son nom. Nous avons bénéficié d'une météo exceptionnelle et d'une
ambiance chaleureuse. Merci infiniment à notre présidente Madame Liliane
Allamand pour son dévouement et son organisation sans oublier son équipe.