Nemanja Radulovic
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Nemanja Radulovic
CONCERTS DE VALMALÈTE >Nemanja Radulovic Les Trilles du Diable Nemanja Radulovic, le Quatuor Illico et Nathanael Malnoury se sont rencontrés autour d’une seule et même idée, celle d’offrir au public le plus large, le plaisir qu’ils ont à vivre et à partager la musique ensemble sur scène. Entre l’incandescente virtuosité du violon de Nemanja Radulovic, la fibre scénique du Quatuor Illico et la force expressive de Nathanael Malnoury à la contrebasse, un monde se crée, où la famille des cordes est réunie au complet. A la frontière entre la musique de chambre et l’orchestre, Les Trilles du Diable sonne et vibre, revisitant des œuvres de virtuosité pour violon solo jusqu’à la découverte de compositeurs de notre temps, pour notre plus grand plaisir. Depuis 5 ans, Les Trilles du Diable donnent de nombreux concerts aussi bien en France qu’à l’étranger. En 2009, ils ont enregistré leur premier disque pour Artact - Decca/Universal, qui a remporté un vif succès auprès de la presse internationale (The Strad recommends, Choc de Classica, Clef de Resmusica, Supersonic de Pizzicato, etc). Ils se retrouvent à nouveau autour de l’œuvre d’Alexandar Sedlar, Spring in Japan, écrite spécialement pour l’ensemble, et qui fera partie d’un nouveau programme à partir de fin 2011. CONCERTS DE VALMALÈTE >Discographie 2011 LES 5 SAISONS VIVALDI, 4 Saisons SEDLAR, Spring in Japan (première mondiale) 1 CD DECCA Ref. 4764696 2009 KREISLER, WIENIAWSKI, VITALI, SCHUBERT, TCHAÏKOVSKI, TARTINI, SARASATE 1 CD DECCA Ref. 4802797 CONCERTS DE VALMALÈTE >Presse CHANGEMENTS CLIMATIQUES Nemanja Radulovic offre une vision très personnelle des «Quatre Saisons», jeune, avec de nouvelles sonorités, qui lui ressemble. Les Quatre Saisons cristallisent la volonté des musiciens de renouveler l’interprétation des œuvres de Vivaldi. Parmi les versions que nous qualifierons pudiquement d’ «expérimentales», et de «révolutionnaires», nous pourrons citer entre autres celles qui ont marqué l’histoire du disque : I Musici-Felix Ayo (Philips) en 1959, Il Giardino armonici (Teldec) en 1994, et tout récemment Amandine Beyer (Zig-Zag Territoires). Nemanja Radulovic ajoute une pierre à l’édifice en ne cherchant pas l’originalité à tout prix : il faut dire que dans ce registre, nous avons été «servis» avec le fougueux et loufoque Nigel Kennedy. C’est à dessein que nous évoquons Kennedy, tant la pochette peut faire passer Radulovic pour un original. Mais ne vous y trompez pas, ce dernier est avant tout un phénomène de virtuosité et d’inventivité musicale. N’est-ce pas la nature même de cet Opus 8 de Vivaldi, sous-titré «Il Cimento dell’armonia e dell’invenzione» ? Ici, pas de sfumato vénitien mais une extrême précision et maîtrise des traits du soliste et de son violon, là où d’autres savonnent. Radulovic laisse libre cours à son imagination, ayant d’àbord à cœur d’évoquer avec émotion son pays d’enfance, avec ses hivers rudes et les premiers orages de ses étés. Radulovic joue aussi sur les tempos, en particulier dans le mouvement du «Printemps». Au lieu de l’allegro habituel, il s’engage dans un adagio : «J’imaginais le lever du soleil, puis à la fin le coucher, tandis qu’entre les deux, à l’intérieur ça bouge, on retrouve l’allegro». Cette version, vous l’avez compris, très personnelle, est à découvrir, avec ses passages de braise et son lyrisme à faire pleurer tous les bergers mélomanes. Une première au disque conclut ce CD, en souvenir du tsunami au Japon de mars 2011 et du désastre qui s’en suivit. C’est une composition poignante en hommage aux milliers de victimes. Pierre Doridot, Classica, février 2012 - Les 5 Saisons CONCERTS DE VALMALÈTE ‘To his exciting Seasons, Radulovic has added a sobering new piece by his Serbian compatriot. It is one of the most attractive features of the classical music world that miracles like The Four Seasons eternally invite young players to shine new light on it. [...] Ripping away on a J.B Vuillaume of 1843, the 27-year old Radulovic tears through the Vivaldi with a propulsive, always melodramatic, occasionally virginal and sometimes violent reading that somehow completely avoids the semblance of artifice and feels just like the kind of wild ride a young kid with a magic fiddle might take. No movement is just the same, and the framework seems to extend over the entire 12 movements. It’s also hyper-authentic in the way Radulovic distributes ornaments here and there, but only when they’re least expected. He is followed at every step by the string quintet who backs him; they could equally be called The Devil’s Thrills. To his exciting Seasons, Radulovic has added a sobering new piece by his Serbian compatriot, Alexsandar Sedlar. The 10-minute elegy, in which the solo violin plays an ambiguous role - both as victim and leader - was composed to honor the tsunami victims; it touches quite subtly on the fears and violence of the catastrophe, but is mostly concerned with consolation and healing. At the end, through some regenerative process, the music finds the energy to go forward, presumably with life as well. The brilliant recording, made in a studio in Paris, has an attractive edgy quality which still allows room when purity of line is required. The liner notes present a lot of casually useful and amusing information about the musicians as well as the music, along with lots of great photos, some in color. Laurence Vittes, Audiophile Audition, March 2012, The 5 Seasons VIVALDI ROMANTIQUE Après de nombreuses versions historisantes et misant sur la sonorité verte et fragile des instruments, le jeune violoniste serbe Nemanja Radulovic (il n’a que 25 ans) en livre une version toute romantique. Il joue sur les contrastes de la dynamique et des tempi, du pianissimo le plus délicat au fortissimo le plus véhément, des sons tirés et allongés aux passages les plus virtuoses et les plus pétillants, le tout molto con sentimento. En complément, Nemanja Radulovic a enregistré ‘Spring in Japan 2011’, une œuvre qu’il a commandé à son compatriote Aleksandar Sedlar en tant que réponse musicale au tremblement de terre ayant affecté le Japon en mars 2011. M. A., Pizzicato, mars 2012 - Les 5 Saisons Qui osera encore prétendre, après avoir été emporté par l’ouragan Radulovic, qu’il n’y a plus de Saisons ? Les versions aimables abondent. Les mémorables se comptent. Du côté des modernes, l’approche turnérienne de Marriner est indémodable en dépit d’un Loveday sans panache. Mais qui, parmi les grands virtuoses - hormis Kremer en balte émule d’Harnoncourt, et Kennedy aux séduisantes outrances - eut le cran de se poser en incontournable alternative ? On pouvait s’attendre, de la part de Nemanja Radulovic dont le premier récital passionné et palpitant fut salué par un Diapason Découverte (Transart, cf n°535), à une démonstration superlative. Il ne faillit pas, accompagné par des musiciens de sa trempe, ses complices de Double Sens. Chapeau bas pour la maîtrise de l’archet, le geste éloquent, très théâtral, d’une volonté descriptive très calculée, mais par dessus tout émouvant. Un exemple : émergeant de frondaisons murmurantes, le somme du chevrier oscille, en une subtile alchimie, entre tension et souplesse. Le souffle de sa respiration en devient perceptible. Une procession de bergers s’avance, réveille le pâtre, qui s’ébroue et entre joyeusement dans la danse. L’articulé de la diction épate. La joie retombe doucement en fin de mouvement ; la fête s’est éloignée. Superbe, comme la leçon de dynamique illustrant la stylisation des éléments en furie ou l’entrée dramatisée de l’Été, al ponticello. L’accompagnement est hyperréactif et solide. Qu’il croque d’un trait d’archet le villageois hâbleur, l’ivrogne speedé, ou la menace d’un gel porté à son paroxysme, Radulovic nous accueille dans un fantastique théâtre. Joli bis : une envoûtante pièce de Sedlar aux parfums de Mitteleuropa, qui fait penser au thème du Lento cantabile du concerto pour violon de Miklos Rozsa dédié à Heifetz en 1956. Chaud, juteux, sensuel. Un grand moment. Roger-Claude Travers, Diapason, décembre 2011 - Les 5 Saisons Radulovic, sorcier du violon [...] Voici un Cd qui devrait ravir bien au-delà du cercle des amateurs de répertoire violonistique, alors même que les œuvres enregistrées font partie de ces pépites souvent jouées en bis de récital. Là ne réside pas la première qualité de ce disque. En effet, le soliste, accompagné d’un petit groupe de cinq instrumentistes, propose des versions chambristes de ces œuvres, ce qui leur confère un caractère parfois étonnant, comme par exemple dans les pièces de Kreisler, Tartini ou Vitali. Le résultat est des plus séduisants. L’impeccable et ébouriffante virtuosité de Nemanja Radulovic, son jeu puissant et brillant, n’entrave en rien la recherche de musicalité, notamment dans le jeu des nuances expressives. Ainsi dans le Prélude et Allegro de Pugnani/Kreisler, la reprise du thème dans une nuance hyper pianissimo, donne à l’œuvre une impression poétique que les versions avec piano ou même avec orchestre n’ont jamais atteinte. Dans le célèbre passage du “Trille du diable” de Tartini, c’est au contraire une sorte de rage qui s’étale, parfois avec trop de brutalité, mais dont l’effet musical saisit d’emblée l’auditeur. Bref, un récital plein de charme et d’intérêt. [...] Voici un disque qui ravira son public. Sylvain Gasser, Classica, novembre 2009 - Les Trilles du Diable Le cœur tendre du diable Un cœur qui vibre pour chaque note, un violoniste qui chante à chaque instant. Nemanja Radulovic nous transporte par son jeu dans l’espace de la redécouverte musicale. Ce sont Marc-Olivier Dupin, Gilles Rupert, et cette nouvelle formation “Les trilles du diable” qui sont à l’origine de ces arrangements de ces pièces de virtuosité avec quatuor à corde et contrebasse, le plus souvent données en bis dans les récitals des violonistes. Toutes ces pièces sont à redécouvrir et semblent nouvelles. Les arrangements portent et mènent l’écriture originale déjà belle à une écoute fraîche et fort séduisante. Certains pourraient avoir des critiques sur le choix d’une interprétation débridée de la Chaconne de Vitali, mais … mais … écoutez cet interprète qui ose et on aime ça. Nous avions déjà été séduits par Nemanja Radulovic avec ses interprétations des concertos de Mendelssohn l’année dernière et par l’une de ses prestations scéniques en 2006 alors qu’il n’avait que 21 ans. Tout confirme que nous sommes en présence d’un jeune talent à suivre pour ses accents généreux et époustouflants. Accompagné par le quatuor Illico et par Stanislas Kuchinski à la contrebasse, vous allez être au cœur de l’émotion musicale et surtout de la générosité partagée. Ce concert est enregistré aux Flâneries de Reims en live, on y apprécie toujours les applaudissements du public auxquels nous nous joignons. Isabelle Perrin, resmusica.com CONCERTS DE VALMALÈTE >Biographies NEMANJA RADULOVIC A 26 ans, dans ses concerts et avec ses enregistrements, Nemanja Radulovic s’adresse résolument à un public de jeunes mélomanes. Ses interprétations et sa présence scénique attisent les salles. Après avoir été consacré “Révélation internationale de l’année” lors des Victoires de la Musique (AEAA, prix du MIDEM), et nommé “Rising Star”, il joue dans les plus grandes salles européennes parmi lesquelles le Concertgebouw d’Amsterdam, le Mégaron d’Athènes, la Cité de la Musique à Paris, le Palais des BeauxArts de Bruxelles, la Philharmonie de Cologne et le Carnegie Hall. En 2006, il remplace au pied levé Maxim Vengerov dans le Concerto de Beethoven, Salle Pleyel, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung. Il se produit dès lors avec les plus grands orchestres en Europe, en Asie et en Amérique : Orchestres Symphoniques de Montréal, de Rio, de Barcelone, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre Philharmonique d’Ukraine, le City Philharmonic Orchestra de Tokyo, Hong-Kong Sinfonietta, Orchestra Sinfonica di Roma, Tchaikovsky Symphony Orchestra, Prague Chamber Orchestra, Sinfonia Varsovia, Nürnberger Symphoniker, le NDR de Hanovre, l’Orchestre National de Belgique, le WDR de Köln, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l'Orchestre de la Suisse Romande, la RTVE de Madrid, l’Orchestre de Tenerife, au Teatro Colon de Buenos Aires, la RAI de Turin, le Royal Philharmonic Orchestra of London, le Tokyo Symphony Orchestra … La prochaine saison le mènera à Berlin avec le Deutsche Symphony Orchestra, à Stuttgart, au Japon avec deux tournées (avec orchestre et avec son ensemble Les Trilles du Diable), avec l’Orchestre de la Suisse Italienne, le Deutsche Staatphilharmonie Orchestra, l’Orchestre de la Radio de Bilbao, en récital à Washington, au Festival de Verbier... Depuis son apparition au Festival de La Chaise-Dieu, Nemanja Radulovic participe aux plus grands festivals de musique : Aix-les-Bains, Flâneries Musicales de Reims, Nuits Musicales du Suquet, Festival de Colmar, de Sisteron, d’Auvers-sur-Oise, du Périgord Noir, Le Violon sur le Sable à Royan, le Festival d’Eygalières, le Festival de Münster, de Belgrade, de Verbier… Il se produit régulièrement en récital avec Marielle Nordmann, Laure Favre-Kahn, Susan Manoff, Dominique Plancade, Anne Gastinel, ainsi qu’avec ses ensembles Les Trilles du Diable et Double Sens. Nemanja Radulovic a remporté de nombreux concours internationaux : Joachim de Hanovre, Georges Enescu à Bucarest, Stradivarius, Menuhin, Wieniawski-Lipinski. Son premier enregistrement, début d’une collaboration privilégiée extrêmement fructueuse avec le label TransArt Live, date de 2005 : il sort un CD solo (Bach, Miletic, Paganini, Ysaÿe), acclamé par la presse et récompensé d’un Diapason Découverte, puis les deux Concertos pour violon de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Prague, qui sont immédiatement en tête des téléchargements sur iTunes et sur VirginMega. Son disque “Les Trilles du Diable”, paru en 2009 sous le label ArtAct Decca/Universal (Kreisler, Sarasate, Schubert, Wieniawski et Tartini) reçoit de nombreuses récompenses internationales : Choc de Classica, Clé de Res Musica, The Strad recommends... Il a également sorti chez ArtAct-Decca/Universal un disque Beethoven avec Susan Manoff et, à l’automne 2011, les 5 Saisons composé des 4 Saisons de Vivaldi avec son ensemble Double Sens et d’une œuvre en première mondiale d’Aleksandar Sedlar « Spring in Japan » avec son ensemble Les Trilles du Diable. Né en Serbie en 1985, Nemanja Radulovic a commencé ses études musicales en 1992, et a obtenu dès 1996 le Prix d’Octobre pour la musique de la Ville de Belgrade puis, en 1997, le Prix Spécial du Ministère de l’Education de la République Serbe “Talent de l’année 1997”. Il a participé à des masterclasses avec Yehudi Menuhin, Salvatore Accardo, ainsi que Joshua Epstein, auprès duquel il étudie en 1998, au Conservatoire de Musique de Saarbrücken, et Dejan Mihailovic, dont il intègre la classe en 1999, à la Faculté des Arts de Belgrade. Il s’est installé en France à l’âge de quatorze ans et s’est perfectionné auprès de Patrice Fontanarosa au CNSMD de Paris. CONCERTS DE VALMALÈTE GUILLAUME FONTANAROSA - Violon Né en 1972 à Suresnes, Guillaume Fontanarosa étudie le violon dans la classe de Jean Lenert au Conservatoire Supérieur de Paris où il obtient un Premier Prix de violon et de musique de chambre au sein de la classe du Quatuor Ysaÿe à Paris. Il se perfectionne ensuite auprès de Pierre Doukan puis est admis à l'Académie Franz Liszt de Budapest où il travaille avec le professeur Géza Kapás. Il travaille parallèlement au sein de divers orchestres symphoniques ou formations de musique de chambre et s'est produit comme soliste avec l'Orchestre Symphonique de Lyon, l'Orchestre des Jeunes d'Ile de France ainsi que l’Orchestre Symphonique de Parana en Argentine. En septembre 2000, il est nommé professeur de violon au Conservatoire des Portes de l’Essonne (AthisMons et Juvisy). Guillaume Fontanarosa est 1er violon du Quatuor Illico. FREDERIC DESSUS - Violon Frédéric Dessus commence la musique au Conservatoire de Pau avec Denise Tassoul-Derome. Il poursuit ses études à l’Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de Solange Dessanne, au conservatoire de Rotterdam dans la classe de Jean-Jacques Kantorow, et au Conservatoire Supérieur de Paris dans la classe du Quatuor Ysaÿe. Il est actuellement professeur au Conservatoire des Portes de l’Essonne. Frédéric Dessus est second violon du Quatuor Illico. BERNARD CAUSSE - Alto Pianiste, altiste et chef d’orchestre de formation, très attiré par l’art théâtral, il est un musicien éclectique par excellence : tourné vers la musique contemporaine, il est l’alto solo de l’ensemble Fa pendant plusieurs années et dirige parallèlement l’Orchestre des Jeunes d’Île de France Emmanuel Chabrier ainsi que le chœur Musicolor dont il est le fondateur. En 2000, il est nommé directeur musical de l’orchestre CNR-Université de Reims Inex Tempo qu’il dirige de 2000 à 2005. Il crée en 2000 l’ensemble Illico avec l’auteur-chanteur-compositeur Cyril Giroux et le Quatuor à cordes Illico s’orientant avec passion vers une forme scénique à la fois musicale et théâtrale. Ses talents de siffleur ont été plusieurs fois remarqués sur les scènes françaises et étrangères et sur les ondes de France Musique… (Les contes du jour et de la nuit, Un mardi idéal). Bertrand Causse est alto du Quatuor Illico. ANNE BIRAGNET - Violoncelle Après un 1er Prix en violoncelle et musique de chambre, Anne Biragnet s'est perfectionnée auprès d'Étienne Cardoze, Xavier Gagnepain et Marc Coppey. Elle a ensuite développé sa carrière au sein du groupe Illico avec lequel elle tourne dans toute la France et à l'étranger dans des lieux aussi différents que prestigieux (Festival d'Avignon, la Cigale, la Comédie des Champs-Elysées...). La rencontre du groupe avec Muriel Mayette (comédienne, metteur en scène et administrateur de la Comédie Française) lui a permis d'acquérir une présence scénique et un jeu d'actrice remarqué par la critique. Elle collabore régulièrement à des événements divers pour la Comédie française avec Frédéric Dessus, notamment pour Radio France. Elle a enregistré de la musique pour des pièces de théâtre et chorégraphies, ainsi que pour des chanteurs comme Yann Tiersen, Adamo. Anne Biragnet est violoncelle du Quatuor Illico. NATHANAEL MALNOURY - Contrebasse Médaillé d'or puis prix d’excellence du CNR de Rueil-Malmaison dans la classe de Philippe Noharet (Opéra Bastille), a obtenu une licence de musicologie en 2001, et enseigne la contrebasse au Conservatoire Municipal de Chatou depuis 2003. Il se produit depuis 2007 au sein de l'Ensemble Matheus pour des productions d'opéras et de symphonies. Musicien éclectique, compositeur, arrangeur et improvisateur, il s'investit avec différents groupes de styles différents et réalise ou participe à l'enregistrement de nombreux disques. Sa collaboration antérieure avec Stéphane Delicq a développé son goût pour les musiques et danses traditionnelles. Et c'est au sein de son groupe Accordzéâm (depuis 2006) qu'il utilise ses diverses qualités pour créer une musique dansable qui puise ses racines dans des traditions diverses mais qui est empreinte des sonorités d'aujourd'hui. Par ses compositions, il emmène le répertoire classique de la contrebasse vers le métissage et une de ses oeuvres "Prélude et Danse" est donnée et interprétée dans des concours de conservatoires nationaux.