du Conseil Municipal du 27 octobre 2011
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du Conseil Municipal du 27 octobre 2011
MAIRIE de LACANAU REPUBLIQUE FRANÇAISE PROCES VERBAL DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL DE LA COMMUNE DE LACANAU Département de la Gironde Arrondissement de Lesparre Canton de Castelnau de Médoc L’an deux mille onze, le 27 du mois de Octobre à 18 heures 00 Le Conseil Municipal de Lacanau s’est réuni en séance ordinaire, à la mairie, sous la présidence de M. Jean-Michel DAVID, Maire. Nombre de conseillers en exercice : 27 Etaient présents : M. Romain MARCET, Mme Catherine JOHN DURAND, Mme Lydia LESCOMBE, M. Bernard VALETTE, Mme Jacqueline HOFFMANN, M. Jean DUPIN, Adjoints. M. Mario CHANCOLLON, Mmes Nicole BARTHELEMIO, Anne-Marie LURINE, M. Jean-Paul DUPUY, Mme Michèle FORTIN, M. Jean CARREL-BILLIARD, Mme Christiane BLATCH, MM. Jean-Roger DUBERNET, Denis LAGOFUN, Mme Marielle FOURMONT, , MM Alain CAULLIER, Didier SOULIES, MM Jean-Michel JESUPRET et Olivier SORIA, Conseillers Municipaux. Etaient excusés : M. Pascal FENIE qui a donné procuration à Monsieur le Maire Mme Jacqueline HOFFMANN qui a donné procuration à Catherine JOHN-DURAND à compter de 20 h 40 Mme Stéphanie VASQUEZ qui a donné procuration Mme Lydia LESCOMBE M. Laurent PEYRONDET qui a donné procuration M. Alain CAULLIER Mmes Sylvie LAVERGNE qui a donné procuration M. Didier SOULIES Mme Catherine JOHN-DURAND est élue Secrétaire de séance. Page 1 sur 33 COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 4 AOUT 2011 Adopté à l’unanimité. L’Ordre du jour est ensuite abordé N° 27/10/2011- 01.1- Budget principal – Décision modificative n°2 Rapporteur : Monsieur DUPIN M. CAULLIER remarque que les charges de personnel auraient pu être intégrées dès le budget primitif. Il souhaite, de plus, que les remboursements d’assurance relatifs à l’éclairage public soient réaffectés à l’éclairage public. M. DUPIN rappelle le principe de non affectation des recettes aux dépenses. Monsieur le Maire rappelle que l’enveloppe du Budget Principal consacrée à l’éclairage public, intègre déjà un montant pour faire face à ces réparations. Vu l’avis de la Commission des finances en date du 11 octobre 2011. Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : DÉCIDE de la décision modificative suivante DEPENSES de FONCTIONNEMENT : Article 60628 64111 64131 64168 6458 6488 TOTAL Intitulé Autres fournitures non stockées Personnels titulaires Personnels non titulaires Emplois d’insertion Cotisations aux autres organismes sociaux Autres charges de personnels B.P 190 000 2 577 000 504 000 82 000 D.M 22 245.76 18 000 6 600 27 000 29 000 4 000 190 000 7 400 85 245.76 RECETTES de FONCTIONNEMENT : Article 70876 7788 TOTAL Intitulé Remboursement de frais (CdC) Produits exceptionnels B.P + B.S 0 17 000 D.M 45 245.76 40 000 85 245.76 Page 2 sur 33 DEPENSES d’INVESTISSEMENT : Article 2152 21571 21578 2128 2188 TOTAL Intitulé Installations de voirie Signalisation horizontale Signalisation verticale Aménagement de terrains Autres immobilisations corporelles B.P 943 598 0 55 600 426 628 466 276 D.M -5 000 13 500 - 10 100 -13 400 15 000 0 MM. Alain CAULLIER, Didier SOULIES, Laurent PEYRONDET, Mme Sylvie LAVERGNE, s’abstiennent. MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, s’abstiennent. N° 27/10/2011 – 01.2 - Budget Eau – Décision modificative n°2 Rapporteur : Monsieur DUPIN M. SORIA demande si le procédé de traitement de l’eau va évoluer comme prévu, pour pallier au problème de goût. Monsieur le Maire indique que notre fermier a formulé tardivement son rapport sur les modalités de traitement. Ce rapport est contesté par les Services Techniques et donc doit être retravaillé en commission. Vu l’avis de la Commission des finances en date du 11 octobre 2011. Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : ADOPTE la DECISION MODIFICATIVE suivante : DEPENSES de FONCTIONNEMENT Article 6611 023 TOTAL Libellé ICNE Virement à l’investissement B.P 65 500 75 400 D.M 15 500 - 15 500 0 B.P 1 106 000 D.M -48 100 -48 100 B.P 262 600 75 400 D.M -32 600 -15 500 -48 100 DEPENSES d’INVESTISSEMENT Article 2315 TOTAL Libellé Travaux RECETTES d’INVESTISSEMENT Article 1641 021 TOTAL Libellé Emprunt Virement du fonctionnement Page 3 sur 33 MM. Alain CAULLIER, Didier SOULIES, Laurent PEYRONDET, Mme Sylvie LAVERGNE, s’abstiennent. MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, s’abstiennent. N° 27/10/2011 – 01.3 - Budget Assainissement – Décision modificative n°1 Rapporteur : Monsieur DUPIN En réponse à M. SORIA, M. DUPIN précise qu’il n’est pas possible d’évaluer précisément les crédits de paiement de l’année lors du vote du budget, en décembre de l’année n-1. Monsieur le Maire rappelle que l’extension de la STEP à 51600 équivalents habitants, permet d’exploiter cette station en tenant compte de la population présente. Il trouve aberrant que certains puissent désinformer la population en faisant penser que cette station fonctionne toute l’année à plein régime. Il note qu’aucun retard n’a été à déplorer dans les travaux sur cette STEP. Vu l’avis de la Commission des finances en date du 11 octobre 2011. Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : ADOPTE la DECISION MODIFICATIVE suivante : DEPENSES de FONCTIONNEMENT Article 6611 66112 6811 021 TOTAL Libellé Intérêts ICNE Dotations aux amortissements Virement à l’investissement B.P 9 000 340 000 0 D.M 28 400 15 200 -52 000 8 400 0 DEPENSES d’INVESTISSEMENT Article 1641 2315 2762 TOTAL Libellé Remboursement de capital Travaux TVA (opé° ordre) B.P 39 800 9 079 505 1 894 000 D.M 25 000 - 81 600 - 13 000 - 69 600 Page 4 sur 33 RECETTES d’INVESTISSEMENT Article 021 2762 2315 2811 TOTAL Libellé Virement du fonctionnement TVA Travaux (opé° ordre) Dotations aux amortissements B.P 627 900 1 894 000 1 894 000 340 000 D.M 8 400 - 13 000 - 13 000 -52 000 - 69 600 MM. Alain CAULLIER, Didier SOULIES, Laurent PEYRONDET, Mme Sylvie LAVERGNE, s’abstiennent. MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, s’abstiennent. N° 27/10/2011 – 01.4 - Budget Aires de stationnement – Décision modificative n°2 Rapporteur : Monsieur DUPIN Vu l’avis de la Commission des finances en date du 11 octobre 2011. Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : DÉCIDE de la décision modificative suivante : DEPENSES de FONCTIONNEMENT : Article 61558 6262 6611 6811 023 TOTAL Intitulé Entretien autres biens mobiliers Frais de télécommunication ICNE Dotations aux amortissements Virement à l’investissement B.P 2 000 1 000 28 000 18 200 99 900 D.M 1 500 200 4 700 -9 500 3 100 0 B.P 30 100 D.M -10 000 10 000 -6 400 -6 400 DEPENSES d’INVESTISSEMENT : Article 2128 2135 2158 TOTAL Intitulé Aménagement de terrains Installations générales… Horodateurs 28 000 Page 5 sur 33 RECETTES d’INVESTISSEMENT : Article 023 2811 TOTAL Intitulé Virement du fonctionnement Dotations aux amortissements B.P + B.S 99 900 18 200 D.M 3 100 -9 500 -6 400 MM. Alain CAULLIER, Didier SOULIES, Laurent PEYRONDET, Mme Sylvie LAVERGNE, s’abstiennent. MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, s’abstiennent. N° 27/10/2011 – 01.5- Budget Golfs – Décision modificative Rapporteur : Monsieur DUPIN Vu l’avis de la Commission des finances en date du 11 octobre 2011. Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : ADOPTE la DECISION MODIFICATIVE suivante : DEPENSES de FONCTIONNEMENT Article 6228 63512 6611 TOTAL Libellé Divers (services extérieurs) Taxes foncières Intérêts (ICNE) B.P 5 000 31 500 D.M -5 000 -2 500 19 700 12 200 B.P D.M 12 200 12 200 RECETTES de FONCTIONNEMENT Article 73918 TOTAL Libellé Reversement sur impôts locaux MM. Alain CAULLIER, Didier SOULIES, Laurent PEYRONDET, Mme Sylvie LAVERGNE, s’abstiennent. MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, s’abstiennent. Page 6 sur 33 N° 27/10/2011 – 02- Débat d’orientation budgétaires 2012 Rapporteur : Monsieur DUPIN M. DUPIN décrit ces orientations au travers de 4 parties : Les objectifs et obligations légales Le contexte national Le contexte financier de la ville de Lacanau Les perspectives budgétaires 2012 I- Les objectifs et obligations légales Le DOB permet : de présenter à l’assemblée délibérante les orientations budgétaires qui préfigurent les priorités qui seront affichées dans le budget primitif ; d’informer sur la situation financière de la collectivité ; de présenter le contexte économique national et local. Le DOB répond aux obligations légales : La tenue d’un débat d’orientation est obligatoire dans les communes de plus de 3 500 habitants ; Le débat doit avoir lieu dans les deux mois qui précèdent l’examen du budget primitif ; Le débat n’a aucun caractère décisionnel ; Sa tenue doit néanmoins faire l’objet d’une délibération afin que le représentant de l’Etat puisse s’assurer du respect de la loi. II- Le contexte national (Sources : Rapport sur l’évolution de l’économie nationale et sur les orientations des Finances Publiques présenté par François BAROIN, Ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat – Juin 2011 ; Rapport du groupe de travail coprésidé par Gilles CARREZ et Michel THENAUT sur les finances locales ; Projet de loi de finances pour 2012 présenté devant l’Assemblée Nationale le 28/09/2011) Le contexte économique Après avoir subi la crise financière de 2009 et ses conséquences, l’économie française a retrouvé en 2010 la croissance. Ainsi le PIB a progressé de 1.5 % en 2010 après un repli de 1.2 % en 2009. Les trois premiers mois de l’année 2011 ont conforté la prévision de croissance de 2 % pour 2012. Or, la croissance 0 enregistrée au second trimestre est venue atténuée ces prévisions. Le contexte économique européen et mondial reste très instable compte tenu de l’état de la dette de certains Etats. Les prévisions pour 2011-2013 issues du programme de stabilité la prévision de croissance de 2,25 % en 2012 est revue à 1.75 %, c’est-à-dire identique à 2011) déficit public en 2011 ramené entre 5.9 points et 5.7 points de PIB selon les conjoncturistes. déficit public en 2012 ramené entre 5.1 points et 4.5 points de PIB selon les conjoncturistes. endettement public de 87.4 % du PIB en 2012 et 87.3 % en 2013. une inflation prévisionnelle à 1.7 % pour 2012 (base août 2011 : + 2.2 % sur les 12 derniers mois) Des contraintes financières des collectivités locales fortement resserrées à partir de 2011 Un gel des dépenses de l’Etat à partir de 2011 annoncé par le Premier Ministre le 6 mai 2010 se traduisant par une stabilisation en valeur des transferts aux collectivités locales qui s’est appuyé sur le rapport de diagnostic sur la situation des finances publiques réalisé par MM. Champsaur et Cotis. Page 7 sur 33 Les orientations nationales Le respect du programme de stabilité d’avril 2011 pour la période de 2011 à 2014 pour ramener le déficit public à 2 % du PIB. « Dans la perspective d’une maîtrise des dépenses publiques, le gel des dotations de l’Etat se justifie non seulement par la nécessité de réduire les dépenses de l’Etat, mais également par la possibilité accrue d’un pilotage de la dépense locale par la recette. Ces orientations ne porteront pas atteinte aux principes garantissant la liberté d’intervention et l’autonomie des collectivités locales reconnus par l’Etat. Le gel des concours financiers ne concerne pas la compensation d’éventuels nouveaux transferts de compétences, celle-ci étant garantie constitutionnellement et s’effectuant dans le respect de la loi organique sur l’autonomie financière des collectivités territoriales. Le FCTVA restera hors périmètre du gel, en raison de son caractère de remboursement de la TVA payée par les collectivités sur leurs achats et non de dotation de l’Etat stricto sensu. La stabilité des concours en valeur pourrait ainsi toucher, pour ce qui nous concerne, les dotations de la mission « Relations avec les Collectivités Territoriales » (RCT) ». Un renforcement progressif de la péréquation au sein des dotations de l’Etat. Un meilleur encadrement des normes réglementaires. La mise en place collectivités. d’outils de comparaison et d’étalonnage des dépenses et des coûts entre En conclusion, la tension sur la recette pèsera fortement sur l’évolution des dépenses, notamment d’investissement. III- Le contexte financier de la ville de Lacanau 3-1. L’analyse financière rétrospective sur 2005-2010 Les communes de 3 500 habitants et plus sont tenues de présenter, lors du vote du budget primitif, un certain nombre de ratios qui poursuivent des objectifs de transparence de l'action publique locale, de meilleure association des populations au processus de décision, d'amélioration de la gestion, par une meilleure affectation des ressources et la réduction des coûts de production des services. L'approche par les ratios permet d'imaginer une nouvelle méthode de préparation du budget, en termes d'objectifs, en s'écartant ainsi de la démarche traditionnelle qui consiste trop souvent à reporter systématiquement les crédits existants après actualisation. La présentation des ratios est prévue par la loi du 6 février 1992 (art. L. 2313-1 et R. 2313-1, CGCT). Les 11 ratios d'origine ont été complétés pour prendre en compte les spécificités qui découlent de l'appartenance ou non de la collectivité à un EPCI à fiscalité propre. Les communes de 3 500 à 10 000 habitants ne fournissent de manière obligatoire que les six premiers ratios. Généralement, les communes présentent les ratios lors de l'adoption du Compte Administratif par l'assemblée délibérante. L'analyse des écarts entre les ratios inscrits au BP et ceux qui découlent de l'exécution retracée au CA permettent, plus que de long discours, de mesurer les évolutions en cours d'année, de rechercher les explications et de définir les mesures correctives qui s'imposent. Les conclusions de ces analyses vont largement conditionner la réflexion sur la préparation du budget primitif du budget de l'exercice à venir. La présente analyse permettra d’étudier un certain nombre de ratios, en les comparant aux ratios moyens de communes touristiques, d’une strate même démographique. L'analyse financière par les ratios nécessite d'adopter quelques règles de prudence, l'utilisation d'un ratio sorti de son contexte pourrait donner lieu à des interprétations erronées. Il n'existe pas en effet de ratios qui soient le reflet exact de la vérité, en termes de gestion locale, le budget devant être le reflet et l'expression cohérente d’une volonté politique. Page 8 sur 33 Ainsi, par exemple, la répartition des dépenses entre section de fonctionnement et section d'investissement n'est pas un critère de bonne gestion contrairement à une idée largement répandue. Une municipalité qui privilégie les services de proximité, au quotidien consacrera une part de ses ressources plus importante au fonctionnement et à l'exploitation, aux dépenses de personnel, notamment. De même le montant des dépenses d'équipement par habitant est dépourvu de toute valeur qualitative en dehors d'une analyse précise de la structure de financement des investissements. Dans le même ordre d'idée, l'encours de la dette par habitant et le montant de l'annuité ou de ses composantes (intérêts et amortissement) apportent un éclairage qu'il convient d'analyser au regard de l'épargne disponible. Cette dernière, élément structurant du financement de la politique d'investissement, devra être mesurée, notamment, au regard du coefficient de mobilisation fiscale. Concernant la mesure de l’endettement et son corollaire la capacité de désendettement, les ratios sont importants mais non exclusifs pour la compréhension de la situation financière. D’autres ratios sont utiles pour évaluer la gestion d’une collectivité : La mesure de la pression fiscale ; L’évolution de l’épargne brute nette ; La mesure des retours sur investissement (une commune peut avoir un fort endettement et une égale capacité à rembourser la dette par un investissement qui procure des ressources)…. 3-1-1. Les soldes de fonctionnement Les charges et produits Le Taux de Croissance Annuel Moyen (TCAM) des charges de fonctionnement courant nettes est de 0,35 % de 2005 à 2010. Le TCAM des produits de fonctionnement courant nets est de 0,89 %. En 2010, les charges et les produits ont diminué respectivement de 6.7% et 4.1% par rapport à 2009, et ce pour deux raisons, le transfert de la compétence Tourisme à la Communauté de Communes des Lacs Médocains d’une part, et la neutralisation de l’effet tempête d’autre part. Les soldes de fonctionnement Nature 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Produits fiscaux nets (hors D014) 5 544 119 5 528 552 5 601 142 5 841 388 6 153 237 5 823 465 + Dotations et subventions + Autres produits courants stricts (hors R013) = Produits de fonctionnement courant nets (hors atténuations) - Charges de personnel nettes (hors R013) 2 703 399 2 782 772 2 954 305 2 906 595 2 851 693 2 623 359 661 952 627 654 737 556 698 309 790 317 948 771 8 909 469 8 938 978 9 293 002 9 446 292 9 795 247 9 395 595 3 466 260 3 872 198 4 165 022 4 320 300 4 544 339 4 290 179 - Charges à caractère général - Autres charges courantes strictes (hors D014) = Charges de fonct courant nettes (hors atténuations) 2 385 498 2 404 032 2 345 044 2 324 710 2 474 162 2 495 114 1 602 787 1 326 760 1 232 344 843 743 1 140 458 827 547 7 454 545 7 602 990 7 742 411 7 488 753 8 158 958 7 612 840 = Excédent brut courant (EBC) 1 454 925 1 335 988 1 550 591 1 957 539 1 636 289 1 782 755 + Produits exceptionnels larges 39 282 47 255 48 696 41 921 88 176 987 662 5 511 3 840 12 122 1 539 15 639 83 284 1 488 696 1 379 403 1 587 165 1 997 921 1 708 826 2 687 132 248 670 459 369 309 388 351 248 306 086 310 826 88 0 0 0 0 1 240 115 920 033 1 277 777 1 646 674 1 402 739 2 376 306 669 980 779 586 691 063 674 638 654 141 683 075 570 135 140 447 586 714 972 036 748 598 1 693 231 - Charges exceptionnelles larges = Epargne de gestion (EG) - Intérêts dus au titre de l'exercice + Intérêts récupérables dus au titre de l'exercice = Epargne brute (EB) - Remboursement des emprunts + Emprunts de réaménagement + Remboursement de dette récupérable = Epargne nette (EN) Page 9 sur 33 Les différentes épargnes L’excédent brut courant correspond à la différence entre les produits courants et les charges courantes. Complété du résultat exceptionnel, l’épargne courante devient l’épargne de gestion. Son premier emploi est d’assurer le remboursement des intérêts. Celle-ci diminuée du montant des intérêts dus devient l’épargne brute. Le second emploi de l’épargne de gestion est d’assurer le remboursement du capital des emprunts. L’épargne brute, déduction faite de l’amortissement de la dette, est appelée épargne nette, soit le résultat financier final. Cette épargne est une ressource disponible pour financer les équipements en complément des recettes propres de la section d’investissement (FCTVA, TLE). La maîtrise des dépenses de fonctionnement et de l’évolution des recettes se confirme même s’il faut tenir compte du transfert de la compétence Tourisme. Le niveau des épargnes se trouve exceptionnellement élevé en raison du transfert de l’excédent du Syndicat Mixte vers le budget général, soit 834 000 € environ. Nonobstant cette recette exceptionnelle et au vu de l’excédent brut courant réalisé, on constate que la maîtrise des dépenses se confirme par rapport à l’année précédente. Cela se traduit par environ 110 000 € d’épargne nette supplémentaire. Néanmoins, il demeure essentiel de maîtriser l’évolution des dépenses de fonctionnement, tant au niveau de la masse salariale que des charges de gestion, afin de renforcer encore l’épargne nette. Les ratios d'épargne et de financement du fonctionnement Années 2005 Taux de croissance des produits de fonctionnement Taux de croissance des charges de fonctionnement 2006 2007 2008 2009 2010 0,33% 3,96% 1,65% 3,69% -4,08% 1,99% 1,83% -3,28% 8,95% -6,69% Tx d'épargne de gestion 16,71% 15,43% 17,08% 21,15% 17,45% 28,60% Tx d'épargne brute 13,92% 10,29% 13,75% 17,43% 14,32% 25,29% Tx d'épargne nette 6,40% 1,57% 6,31% 10,29% 7,64% 18,02% Part des produits fiscaux 62,23% 61,85% 60,27% 61,84% 62,82% 61,98% Part des dotations 30,34% 31,13% 31,79% 30,77% 29,11% 27,92% Part des produits d'exploitation 7,43% 7,02% 7,94% 7,39% 8,07% 10,10% Page 10 sur 33 3-1-3.La dette Les élements relatifs à la dette Années 2005 2006 2007 2008 2009 2010 7 208 593 7 464 271 8 047 101 7 856 038 8 171 922 9 225 041 Taux d'intérêt moyen 3,45% 6,15% 3,84% 4,47% 3,75% 3,37% Durée apparente de la dette 10,76 9,57 11,64 11,64 12,49 13,51 Délai de désendettement 5,81 8,11 6,30 4,77 5,83 3,88 Dette / produits de fonctionnement 80,91% 83,50% 86,59% 83,17% 83,43% 98,18% Annuité de la dette / produits de fonctionnement 10,31% 13,86% 10,77% 10,86% 9,80% 10,58% Fonds de roulement / Dette 18,51% 6,78% 2,99% 17,05% 11,88% 10,28% Encours de la dette au 1er janvier L’encours de la dette représente 864 € par habitant DGF (1 687 € pour la moyenne des communes touristiques) contre 812 € en 2009. Cet encours représente près de 98 % des recettes de fonctionnement, contre 96 % en 2008 pour la moyenne des communes touristiques littorales de même strate démographique. L’annuité ne représente que 10,58 % des recettes de fonctionnement pour une moyenne nationale des communes du littoral de 13,8 %. Tant le montant de l’encours que celui de l’annuité, comparés aux ratios de communes équivalentes, concourent donc à l’existence d’une marge en matière d’emprunt. Cette conclusion doit toutefois être pondérée par un taux d’épargne trop faible et dont le rétablissement pourrait souffrir d’une augmentation trop rapide de l’annuité. Il convient donc d’estimer la capacité d’endettement de la ville prioritairement au regard de l’augmentation supportable de l’annuité, tant au niveau de la part qu’elle représente par rapport aux recettes de fonctionnement, que de ses conséquences sur le niveau de l’autofinancement. 3-2. l’analyse des ratios obligatoires Les 6 ratios obligatoires : Dépenses réelles de fonctionnement (DRF) / population : 853 € en 2009 et 757 € en 2010, Recettes réelles de fonctionnement (RRF) / population : 995 € en 2009 et 979 en 2010. A la vue de ces 2 ratios, on constate que les RRF sont supérieures aux DRF mais aussi que leur croissance ralentit sensiblement, cela contribue à l’accroissement de l’épargne brute de la collectivité observé depuis quelques années. - Produit des impositions directes / population : 417 € en 2010 Son augmentation régulière est liée depuis 2009 à l’évolution des bases fiscales située entre 2 et 3 % auquel il faut ajouter l’évolution des taux communaux. - Dépenses d’équipement brut / population : 366 € (399 € en 2009) La baisse est liée aux restes à réaliser dans la mesure où le niveau des dépenses d’équipement était identique. - Encours de la dette/population : 864 € en 2010 - DGF/population : 196 € en 2010. Le gel des dotations de l’Etat est effectif. 3-3. l’analyse de 2 ratios facultatifs - Dépenses de personnel/dépenses réelles de fonctionnement : 53,08 % en 2010 (52,96 % en 2009) - Dépenses de personnel/recettes réelles de fonctionnement : 41,03 % en 2010 (45,40 % en 2009) Le 2nd ratio permet d’entrevoir une amélioration de l’excédent brut courant et par voie de conséquence de l’épargne nette vue précédemment. Page 11 sur 33 IV- La prospective budgétaire à l’horizon 2011 - 2013 4-1. Zoom sur les perspectives pour 2012 L’année 2012 sera marquée par le démarrage de deux grands projets qui s’étaleront sur deux exercices budgétaires : - d’une part, la construction d’un gymnase pour accompagner l’arrivée du collège dont la 1ère rentrée est prévue en septembre 2013 ; - d’autre part, la construction du Pôle de l’Aiguillonne qui regroupera les activités du CCAS, de la Direction Enfance Education Jeunesse et l’accueil des associations canaulaises ; soit pour des montants respectifs 3 000 000 € et 2 000 000 € répartis pour moitié sur 2012 et 2013 ; et, par l’achèvement de deux projets, la Husclade et l’extension du CTM avec respectivement 700 000 € et 438 000 € de crédits budgétaires. 1- Le Budget Principal : L’objectif reste la poursuite de l’augmentation de l’épargne brute de la commune, qui passe par une maîtrise de l’augmentation des dépenses de fonctionnement et principalement des charges de personnel et des charges à caractère général. a) La section de fonctionnement Le budget 2012 intègrera : une évolution de la fiscalité qui devra intégrer notamment les effets de l’inflation (prévision de 2.2 % en 2011) ; une augmentation des produits du domaine fixée à 2 % ; une augmentation de 1,8 % des charges à caractère général compte tenu des contraintes réglementaires liées à la maintenance et aux vérifications périodiques des installations ; une augmentation de la masse salariale limitée aux contraintes légales et au glissement vieillesse technicité, soit 0,5 % ; l’inscription en dépenses imprévues des crédits nécessaires au versement des subventions aux associations locales ; un autofinancement de 1 250 000 €. b) La section d’investissement La commission Bâtiments, Voirie et Réseaux a pu travailler ces derniers mois sur des propositions de programmation pluriannuelle, sur la période 2012 / 2014, facilitant ainsi, dans le respect des équilibres financiers de la Ville. Le Budget 2012 intègrera les dépenses suivantes : - Pour l’Administration Générale, une dépense estimée à 1 117 000 €, qui portera principalement sur : L’achat de matériel informatique ; L’achat de matériel divers ; L’achat de mobilier ; L’achat de matériel signalétique ; Le renouvellement du site internet ; Les travaux en régie ; Le capital de la dette. Des travaux de voirie, estimés à 1 110 000 €, qui porteront principalement sur : Le trottoir de la Poste (LV) Le réaménagement de la Place de l’Europe et le giratoire de la rue Carnot ; L’entretien programmé (Revêtement de chaussée et trottoirs) ; L’aménagement d’un Parking à Plaisance; Des purges sur chaussées ; L’aménagement de la voie d’accès au collège et au gymnase ; Travaux divers (Maintenance des poteaux incendie, renforcement du soutènement de la place arrière du poste central, réfection des douches et escaliers de plages) L’achat de matériels divers (informatique, signalétique verticale et horizontale) ; Travaux hydrauliques et ouvrages d’art. Page 12 sur 33 - Des travaux de bâtiment, estimés à 4 018 000 €, qui porteront principalement sur : Des travaux divers d’entretien, dont la liste a été validée par la commission ; Des travaux divers d’entretien imprévus ; Des raccordements au réseau ERDF ; L’aménagement et l’extension de l’ALSH « la Husclade » - 2ème tranche ; les VRD de « la Husclade » ; l’aire de jeux de « la Husclade » ; Les travaux d’extension du CTM ; La construction du Gymnase ; La construction du Pôle de l’Aiguillonne. Des travaux et achats pour les équipements sportifs et culturels, estimés à 153 000 €, qui porteront principalement sur : L’achat de mobilier à la Médiathèque LO ; L’achat de matériel Salle l’Escoure, Salle des Fêtes, COSEC et Stade LV ; L’achat de matériel Pôle de l’Ardilouse ; La mise en sécurité de l’éclairage du Stade LV ; La réfection des grillages et main courante des courts 7, 8, 9, 10 du pôle de l’Ardilouse ; La reconstruction des courts de tennis 5 et 6 au pôle de l’Ardilouse. - Des travaux et achats pour les équipements éducation/enfance/jeunesse, estimés à 41 000 €, qui porteront principalement sur : L’achat de matériel Restaurants Scolaires ; L’achat de mobilier scolaire et APS ; L’achat de matériel informatique ; La réfection de clôture et portail GS LV. - Des travaux sur les aires de jeux, estimés à 25 000 €, qui porteront sur la remise aux normes des Aires de jeux suite au contrôle APAVE. - Des achats divers pour la Police Municipale, estimés à 66 000 €, qui porteront principalement sur : L’achat de matériels ; L’achat de bouées et panneaux ; L’aménagement du chenal pour la barge du lac ; Le remplacement du Lada ; Achat de matériel informatique et mise en place de l’ePV ; - Des travaux environnementaux, estimés à 152 000 €, qui porteront principalement sur : L’achat de matériel espaces verts ; La réhabilitation des réseaux d’arrosage ; L’entretien des stades LO et LV ; Les travaux d’avant saison sur les plages ; L’achat de matériel roulant, estimé à 128 000 €, soit le renouvellement et le renforcement 4 Véhicules Utilitaires ainsi que des achats de matériels (remplacement d’un tracteur plage, remorque, cylindre autoporté …). Des travaux sur le réseau d’éclairage public, estimés à 280 000 €, qui porteront principalement sur : Des travaux de reconstruction ; Des travaux liés aux vandalismes et accidents ; Des travaux imprévus ; Des travaux d’extension. - Les dépenses d’investissement du Budget Principal de la Ville sont évaluées, à ce stade de la préparation budgétaire, à environ 7 090 000 €. Compte tenu des recettes prévisionnelles (subventions et cessions foncières notamment) ainsi que d’un autofinancement évalué à ce jour à 1 250 000 €, le montant de l’emprunt, nécessaire pour l’équilibre du budget 2012, devrait s’élever aux environs de 3 230 000 €. Page 13 sur 33 2- Les budgets annexes : Le budget forêt permettra les travaux d’entretien du patrimoine forestier communal, financés par des coupes de bois dont la nature et la localisation seront définies dans le courant de l’année. Les budgets eau et assainissement intègreront la programmation pluriannuelle 2010 / 2014. Ces travaux concernent notamment des tranches de réhabilitation de réseaux et de remise à niveau de regards, l’étude pour la création d’un nouveau forage en remplacement de celui du stade. Le budget des aires de stationnement permettra d’assurer l’entretien des différents parkings et aires de services pour les campings cars et notamment le renouvellement des horodateurs défectueux. Ce budget s’équilibre grâce au produit de la tarification de ces aires de stationnement. Néanmoins, il est proposé de moderniser les équipements en place comme suit : - d’une part, un remplacement de la caisse automatique du Parking Carnot par deux horodateurs, avec une partie restant dédiée aux abonnés ; - d’autre part, la modernisation des horodateurs des parkings payants. Le résultat final doit permettre à la collectivité d’offrir aux usagers des moyens de paiements modernes via les terminaux à CB mais aussi d’accroitre de façon significative ces recettes, enjeu important des prochaines années si la baisse de la part DGF liée à l’activité touristique de la station se poursuit. Le budget des Transports scolaires ne connaîtra pas d’évolution significative. Le budget des Cimetières verra la finalisation de l’extension du cimetière de Lacanau Océan, ainsi que la réalisation du columbarium et du jardin du souvenir du cimetière paysager engagés en 2011. Page 14 sur 33 4-2. La prospective budgétaire 2011 – 2013 Une mise en perspective de la section de fonctionnement … Vue d'ensemble CA 2011 CA 2012 Désignation TOTAL DEPENSES 11 223 600 10 584 600 O11 Charges à caractère général 2 530 000 2 550 000 O12 Charges de pers. et frais ass. 4 800 000 4 820 000 65 Autres charges de gestion courante 952 000 956 000 66 Charges financières 330 000 345 000 67 Charges exceptionnelles 829 000 5 000 - - 739 Reversements sur impôts et taxes O23 Virement à la section investissement 042 Opérations d'ordre Dépenses de l'exercice TOTAL RECETTES 70 Produits des services, du domaine 1 432 600 1 508 600 350 000 400 000 9 791 000 9 076 000 11 223 600 10 584 600 728 000 867 100 73 Impôts et taxes 5 874 000 5 831 800 74 Dotations subventions participations 2 674 000 2 662 000 75 Autres produits de gestion courante 717 000 404 000 600 600 76 Produits financiers 77 Produits exceptionnels 60 000 24 500 O13 Atténuation de charges 160 000 130 000 042 Opérations d'ordre 100 000 100 000 10 313 600 10 020 000 OO2 Excédent antérieur reporté 910 000 564 600 Résultat de l'exercice 522 600 944 000 1 432 600 1 508 600 Recettes de l'exercice Excédent de fonctionnement réel Besoin de couverture du Capital de la dette - 868 000 - 918 000 Résultat de fonctionnement 564 600 590 600 Excédent de fonctionnement à reporter 564 600 590 600 Le tableau ci-dessus, reprend les inscriptions budgétaires de 2011 et la proposition budgétaire 2012 établie à partir des éléments énoncés page 9 dans le paragraphe 4.1 – section de fonctionnement. Page 15 sur 33 Si on se projette en 2013, sur la base de l’hypothèse des taux d’évolution retenus ci-dessous : + 1 % d’augmentation des charges à caractère général, + 1 % d’augmentation des charges de personnel ; + 2 % d’évolution des produits du domaine, taux qui devrait permettre de couvrir seulement l’évolution de l’inflation, + 2 % pour les taux de la fiscalité auquel il faut ajouter un effet base d’environ 2 %, ce qui porte le produit à une évolution de 4 % / an. on observe une baisse de l’épargne nette de la collectivité compte tenu de l’augmentation du remboursement du capital. Il faut rappeler que la collectivité ne possède que deux leviers de recettes supplémentaires et qui ne représentent à peine plus de 50 % des recettes de fonctionnement : - la fiscalité et, - les produits du domaine. … et ses impacts sur la section d’investissement 2011 Dépenses réelles d'équipement 5 000 000 2012 6 070 000 + Dépenses réelles financières d'investissement + Opérations réelles pour compte de tiers = Dépenses réelles d'investisst hors annuité en capital 5 000 000 + Travaux en régie 6 070 000 100 000 100 000 = Dépenses d'investisst hors annuité en capital 5 100 000 6 170 000 Dotations et subventions réelles d'équipement 2 811 000 1 860 000 2 811 000 1 860 000 900 000 750 000 3 711 000 2 610 000 + Réduction réelle des dépenses d'investissement + Autres recettes réelles d'investissement = Recettes rélles d'investisst hors emprunt + Cessions d'immobilisations = Recettes d'investisst hors emprunt Recettes d'investisst hors emprunt - Dépenses d'investisst hors annuité en capital = Besoin total de financement 3 711 000 2 610 000 5 100 000 6 170 000 - 1 389 000 + Epargne nette - 3 560 000 564 600 590 600 = Besoin résiduel de financement - 824 400 - 2 919 400 + Emprunt hors réaménagement 840 000 3 230 000 = Variation du fonds de roulement 15 600 310 600 Selon les hypothèses retenues précédemment et l’épargne nette dégagée, la collectivité peut envisager un niveau d’investissement élevé en 2012 et 2013 sans compromettre ses équilibres financiers. M. SORIA souhaite mettre l’accent sur l’avenir incertain de la croissance, de l’inflation et des taux d’intérêt. Au regard des perspectives économiques, il pense que les taux d’intérêt vont évoluer. Actuellement 60 % des communes ont des difficultés à trouver des financeurs. Il souligne, de plus, les risques financiers liés aux emprunts toxiques, qui ne concernent pas LACANAU, qui n’a qu’un seul de ces emprunts avec un impact limité. Il craint que des taux élevés soient imposés aux communes. Page 16 sur 33 Il constate, de plus, la baisse de la Taxe professionnelle qui aura des conséquences sur les investissements structurant de la Communauté de Communes. Il conteste le chiffre de 0.5 % d’augmentation de la masse salariale qui devrait être plutôt de 1 %. Il ne comprend pas la baisse de l’évolution des recettes entre les périodes 2005 / 2009 et 2009 /2010. M. DUPIN précise que ce pourcentage diminue compte tenu de la baisse constatée en 2010. Monsieur le Maire confirme que l’évolution des charges de personnel sera surement supérieure à 0.5 % tout en précisant qu’aucune embauche n’est envisagée dans les prochaines années. M. SORIA a constaté une augmentation de 15 à 24 % de la Taxe d’Habitation, non imputable à la commune, que les administrés reçoivent en ce moment. Monsieur le Maire rappelle que les collectivités ne maîtrise que les taux d’imposition et que les outils permettant d’influer sur la base sont, petit à petit, retirés aux élus. Il précise, de même, que le taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères n’a pas augmenté entre 2010 et 2011. M. SORIA conclu, en estimant que l’augmentation de l’encours de la dette devrait convenir à M. PEYRONDET. En réponse à M. SOULIES, M. DUPIN précise que les ventes de terrain constituent des recettes d’investissement. De plus, dans les dépenses environnementales, M. SOULIES ne voit pas apparaître le traitement contre les plantes invasives. Monsieur le Maire note que ces travaux ont été engagés depuis 2 ans par la Commune jusqu’à ce que la Communauté de Communes ne prenne cette compétence en charge pendant l’été 2011, ce qui explique qu’aucune somme n’apparaisse en 2012. M. CAULLIER note le niveau de l’inflation et souhaite revenir sur l’évolution de la masse salariale qu’il estime supérieure à 1 %. Il regrette que les 2 projets majeurs, Gymnase et Pôle de l’Aiguillonne n’ont pas été examinés en commission. Monsieur le Maire rappelle que des groupes de travail spécifiques sont en charge de ces dossiers, en présence de l’opposition. M. CAULLIER souligne la difficulté d’obtenir des prêts et l’augmentation des taux et estime qu’il aurait été préférable d’emprunter ces dernières années. Monsieur le Maire note la crédibilité de LACANAU face aux banques, compte tenu de sa bonne santé financière. Les derniers taux proposés à la commune sont de l’ordre de 4 % et donc tout à fait acceptable. Telles sont les Orientations Budgétaires débattues lors du Conseil Municipal du 27 octobre 2011 Page 17 sur 33 N° 27/10/2011 -03- Taxe sur la consommation finale d’électricité - Perception Rapporteur : M. CHANCOLLON Vu l’arrêté préfectoral en date du 6 août 1926, modifié, portant création du Syndicat Intercommunal d’Electrification du Médoc auquel adhère les communes de : ARCINS, ARSAC, AVENSAN, BEGADAN, BLAIGNAN, BRACH, CANTENAC, CARCANS, CISSACMEDOC, CIVRAC EN MEDOC, COUQUEQUES, CUSSAC-FORT-MEDOC, GAILLANEN-MEDOC, GRAYAN-ET-L’HOPITAL, MACAU, MARGAUX, MOULIS-EN-MEDOC, NAUJAC-SUR-MER, ORDONNAC, PAREMPUYRE, PAUILLAC, LE PIAN-MEDOC, PRIGNAC-EN-MEDOC, QUEYRAC, SAINT CHRISTOLY-DE-MEDOC, SAINTE ESTEPHE, SAINT GERMAIN-D’ESTEUIL, SAINTE HELENE, SAINT JULIEN ET BEYCHEVELLE, SAINT LAURENT-MEDOC, SAINT SAUVEUR-MEDOC, SAINT SEURIN DE CADOURNE, SAINT VIVIEN-DE-MEDOC, SAINT YZANS-DE-MEDOC, SALAUNES, SAUMOS, SOUSSANS, TALAIS, LE TEMPLE, VALEYRAC, VENDAYS-MONTALIVET, VENSAC, LE VERDON SUR MER et VERTHEUIL. Vu l’article 23 de la loi n°2010-1488 du 7 décembre 2010 portant nouvelle organisation du marché de l’électricité (NOME) et notamment d’un nouveau régime de taxation de la consommation d’électricité, créant en particulier, à compter du 1er janvier 2011, une taxe locale sur la consommation finale d’électricité, qui se substitue à l’ancienne taxe sur les fournitures d’électricité. Vu le CGCT et notamment ses articles L2333-2, L3333-2 à 3-3 et L5212-24 Vu la délibération du Conseil syndical du Syndicat Intercommunal d’Electrification du Médoc en date du 19 septembre 2011, portant fixation du taux et autorisation au Président pour reverser à chaque commune 50 % du produit enregistré sur son territoire. Considérant que Le Syndicat Intercommunal d’Electrification percevait, jusqu’à l’année 2010, une taxe sur les fournitures d’électricité, au taux de 4 % La presque totalité des communes, dont notre commune, percevait, jusqu’à l’année 2010, également une taxe sur les fournitures d’électricité, au taux de 4 % Cette taxe était assise sur : 80 % du montant des factures (consommation, mais également abonnement et location des compteurs), lorsque la puissance souscrite était inférieure à 36 kVA (essentiellement les ménages) 30 % du montant des factures, lorsque la puissance souscrite était comprise entre 36 kVA et 250 kVA (essentiellement les PME-PMI) Page 18 sur 33 L’assiette de cette nouvelle taxe repose uniquement sur les quantités d’électricité consommée par les usagers, avec un tarif exprimé en euro par mégawattheure (€ / MWh), dont le tarif de référence est fixé par la loi à : 0.75 euro par mégawattheure, pour les consommations non professionnelles et les consommations professionnelles sous une puissance souscrite inférieure à 36kVA 0.25 euro par mégawattheure, pour les consommations professionnelles sous une puissance souscrite comprise entre 36 kVA ET 250 kVA Le coefficient multiplicateur à appliquer à ces tarifs de référence par la collectivité organisatrice de la distribution de l’énergie électrique est compris entre 0 et 8, ce qui aboutit à une taxe communale pouvant être établie entre : 0 euro et 6 euros par mégawattheure pour les consommations non professionnelles et les consommations professionnelles sous une puissance souscrite inférieure à 36 kVA 0 euro et 2 euros par mégawattheure, pour les consommations professionnelles sous une puissance souscrite comprise entre 36 kVA et 250 kVA L’instauration de cette taxe nouvelle a constitué pour le Syndicat Intercommunal d’Electrification et les communes qui avaient instauré la taxe communale sur l’électricité, une opportunité pour régulariser une situation contraire aux dispositions de l’article L5212-24, en particulier s’agissant des communes de moins de 2000 habitants ce qui était le cas de presque toutes les communes au moment où la taxe sur l’électricité a été instaurée La loi prévoit une actualisation de la limite supérieure du coefficient supérieur, à partir de 2012, établie sur la base de l’indice INSEE moyen des prix à la consommation hors tabac établi l’année précédente par rapport au même indice établi par l’année 2009, soit au 1er janvier 2012, +1.5254 % La perception de la taxe locale sur la consommation finale de l’électricité par le seul syndicat intercommunal induit le reversement aux communes de 50 % du produit perçu sur leur territoire au fur et à mesure de son enregistrement dans sa comptabilité Considérant que toutes les communes qui avaient instauré la taxe communale sur l’électricité devront délibérer pour rapporter leur délibération. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : Prend acte de la perception par le Syndicat Intercommunal d’Electrification du Médoc de la totalité du produit de la taxe locale sur la consommation finale de l’électricité qui, pour ce faire a fixé à 8,12 %, le coefficient multiplicateur applicable au 1er janvier 2012 ; ce coefficient multiplicateur devant faire systématiquement l’objet d’une réactualisation annuelle sur la base de l’indice INSEE moyen des prix à la consommation hors tabac établi l’année précédente par rapport au même indice établi pour l’année 2009 Page 19 sur 33 Prend acte de la décision du Conseil Syndical de reverser à chaque commune, membre au fur et à mesure de son enregistrement dans la comptabilité du Syndicat Intercommunal d’Electrification du Médoc, 50 % du produit perçu sur le territoire de la commune Rapporte sa délibération du 27 février 1970, avec effet au 1er janvier 2012, portant instauration de la taxe locale sur l’électricité ainsi que sa délibération du 10 juin 1971 fixant le taux de cette taxe. En réponse à M. SOULIES, M. CHANCOLLON précise que les factures des administrés ne devraient pas augmenter, la base diminuant, même si le taux évolue faiblement. N° 27/10/2011 -04- Taxe d’aménagement – Fixation du taux Rapporteur : Monsieur DUPIN L’article 28 de la loi n°2010-1659 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010, publiée au Journal Officiel du 30 décembre 2010 a rétabli au Code de l’Urbanisme un chapitre intitulé « Fiscalité de l’aménagement » et créé la taxe d’aménagement (articles L 331-1 à L 331-14) destinée à financer les actions et opérations d’équipement des départements, communes et établissements publics de coopération intercommunale. La taxe d’aménagement, composée d’une part départementale et d’une part communale, se substitue à la taxe locale d’équipement (TLE), à la taxe départementale pour le financement des conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (TDCAUE) et à la taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS). Elle entrera en vigueur le 1er mars 2012. La taxe d’aménagement est instituée de plein droit dans les communes dotées d’un document d’urbanisme (plan d’occupation des sols ou plan local d’urbanisme). Toutefois, l’article L 331-14 du Code de l’urbanisme dispose que les communes bénéficiaires de la part communale fixent, par délibération adoptée avant le 30 novembre, les taux applicables à compter du 1er janvier de l’année suivante, dans une fourchette comprise entre 1% et 5%. La délibération est valable pour une période d’un an ; elle est reconduite de plein droit pour l’année suivante si une nouvelle délibération n’a pas été adoptée dans le délai ci-dessus mentionné. Vu l’avis de la Commission des finances, en date du 11 octobre 2011 : M. CAULLIER indique que les simulations effectuées sur les différents sites, conclues à une dépense équivalente pour les administrés avec un taux de 5 %. Cette taxe peut, par contre, être sectorisée avec des taux différents internet, ce qui devrait être étudié dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme. M. SORIA ne voit pas l’intérêt de cette réforme. Page 20 sur 33 Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : DÉCIDE de fixer à 5% le taux la taxe d’aménagement applicable à l’ensemble du territoire communal à compter du 1er mars 2012 MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, s’abstiennent. N° 27/10/2011 -05- Mise aux normes du réseau d’éclairage public – Accord de principe au dispositif proposé par le S.I.E.M Rapporteur : M.CHANCOLLON Vu la loi de programme 2005-781 du 13 juillet 2005 qui fixe les orientations de la politique énergétique (loi POPE) qui donne notamment la possibilité pour les collectivités publiques d’obtenir des certificats d’économie d’énergie en contrepartie des opérations qui génèrent des économies d’énergie, Vu la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, Vu le règlement n°245/2009 du 18 mars 2009 publié au journal officiel de l’Union européenne, qui touche les lampes fluorescentes sans ballast intégré, les lampes à décharge à haute intensité et les ballasts et luminaires qui peuvent faire fonctionner ces lampes, dans le contexte des économies d’énergie à faire et réduire les gaz à effet de serre, Considérant qu’à partir de 2015, les lampes fluorescentes à vapeur de mercure et certaines lampes « sodium » et « iodures métalliques »seront interdites, Considérant que le Syndicat Intercommunal d’Electrification du Médoc qui inscrit, chaque année, à son budget une aide aux communes pour travaux d’éclairage public, d’un montant de 388 745 € négocié, avec EDF, dans le cadre du protocole d’accord portant liquidation de la partie « électricité » de la SEML ESG suite à la tempête de 1999 (retranscrit à l’article 19 de l’annexe au cahier des charges de la convention de gestion de la distribution de l’énergie électrique), a proposé, pour les communes qui souhaitent s’associer au dispositif, la mise aux normes de leur réseau d’éclairage public, la part de subvention leur revenant au titre de l’aide aux communes pour travaux d’éclairage public étant alors affecté au remboursement de l’annuité d’emprunts à souscrire, Considérant que les communes sont invitées à faire connaître leur accord de principe au dispositif, Page 21 sur 33 Considérant que la commune, si elle accepte d’intégrer le dispositif, devra : Décider des travaux de mise aux normes préconisés par le diagnostic élaboré avec le concours d’EDF Transférer la maîtrise d’ouvrage au SIEM Signer une convention au travers de laquelle elle s’engagera notamment à verser sa participation, éventuellement sur une ou plusieurs années, sur émission d’un titre de recette du SIEM S’engager à fournir toutes les pièces administratives ou techniques nécessaires à l’établissement, par EDF, en qualité de signataire d’une convention pour le développement durable et la maîtrise de la demande d’énergie à intervenir avec le SIEM des dossiers de certificat d’économie d’énergie dont cet établissement bénéficiera Considérant l’intérêt d’un lancement rapide de la phrase « diagnostic », En réponse à M. SORIA qui souligne l’intérêt de ce dispositif, Monsieur le Maire indique que le diagnostic est réalisé, dans le cadre du contrat Aladin signé par ETDE. Ce contrat prévoit la mise en conformité totale du réseau d’éclairage public, l’ensemble des points lumineux étant cartographiés. Le dispositif proposé par le Syndicat d’électrification permettra de valider ce diagnostic et les travaux réalisés par ETDE. M. CAULLIER partage cet avis sur l’opportunité du diagnostic. Il rappelle le programme engagé, de suppression des boules. Monsieur le Maire précise, en réponse à M. CAULLIER, que la réalisation des travaux et la délégation éventuelle de la maîtrise d’ouvrage ne seront décidées qu’après réception et en fonction du diagnostic. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : DONNE SON ACCORD de principe au dispositif « mise aux normes du réseau d’éclairage public de la commune » proposé par le Syndicat Intercommunal d’Electrification du Médoc AUTORISE le Maire à communiquer sans attendre l’ensemble des données nécessaire à un diagnostic du réseau d’éclairage public. N° 27/10/2011 -06- Projet de SAGE révisé des lacs Médocains – Avis de la Commune Rapporteur : Mme JOHN-DURAND Vu le Code général des Collectivités Territoriales, Vu le Code de l’Environnement et notamment l’article L212-6, Page 22 sur 33 Vu les statuts de la Communauté de Communes, Considérant la Commission Locale de l’eau en date du 24 juin dernier qui a validé à l’unanimité le projet de SAGE révisé, Monsieur le Maire rappelle que le Schéma d’Aménagement et de Gestion des eaux (SAGE) est un document de planification élaboré de manière collective pour un périmètre hydrographique cohérent qui vise une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et qui fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eaux superficielles et souterraines et des écosystèmes aquatiques, ainsi que de préservation de la continuité écologique des zones humides. Le SAGE des Lacs Médocains s’étend sur 13 communes et 1000 km² autour des lacs et du canal des étangs, qu’il a été approuvé une première fois par arrêté préfectoral le 25 octobre 2007 et que suite à la loi sur l’eau de décembre 2006 et au SDAGE AdourGaronne de décembre 2009, une procédure de révision a été engagée par la Commission Locale de l’Eau. Monsieur le Maire précise que le projet de SAGE révisé, constitué du Plan d’aménagement et de gestion durable (PAGD) et du règlement, est ainsi soumis pour avis aux collectivités territoriales concernées le projet avant mise à l’enquête publique. Monsieur le Maire souligne l’intérêt de ce plan qui doit être intégré au PLU en cours d’instruction et invite les élus à en prendre connaissance. En réponse à M. SORIA, Mme JOHN DURAND précise que la révision porte sur l’extension des zones humides et l’intégration des 2 crastes supplémentaires (Berle et Caupos) dans les cours d’eau classés. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : DONNE un avis favorable sur le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable et sur le règlement du SAGE des lacs médocains. N° 27/10/2011 -07- Personnel communal - Créations d’emplois Rapporteur : Monsieur le Maire 1°) Promotions internes Vu l’avis favorable émis par la Commission Administrative Paritaire placée auprès du Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale réunie le 30 juin 2011 sur six propositions de promotion interne au grade d’agent de maîtrise, 2°) Avancements de grade Vu la délibération du Conseil Municipal du 25 mars 2010 fixant un taux de promotion de 100% applicable aux avancements de grade pour les années 2010 inclus à 2014 inclus, Page 23 sur 33 Vu l’avis favorable émis par la Commission Administrative Paritaire placée auprès du Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale réunie le 28 septembre 2011 sur les quatre propositions d’avancements de grade suivantes : - avancement au grade d’adjoint administratif principal de 2ème classe - avancement au grade d’adjoint administratif de 1ère classe - avancement au grade d’adjoint technique principal de 1ère classe - avancement au grade de brigadier-chef principal de police municipale 3°) Création d’un emploi Vu l’avis favorable émis par Le Conseil Général, par courrier du 26 septembre 2011, à la demande d’augmentation de la capacité d’accueil de la crèche collective communale, de 20 à 24 places pour enfants âgés de 2 mois et demi à 4 ans. Une puéricultrice de classe normale, personnel de catégorie A, est pressentie pour assurer la direction de l’établissement, compte tenu de l’augmentation de sa capacité d’accueil. Ce recrutement interviendra par détachement. Les emplois laissés vacants par ces créations seront proposés à la suppression, après avis du Conseil Technique Paritaire. Mme LESCOMBE indique que la création d’un emploi de professionnel de santé était rendu indispensable par l’extension de places. Elle précise que cette puéricultrice remplace un autre agent, en détachement, qui ne pouvait rester en poste compte tenu d’engagements antérieurs. Elle regrette les propos mensongers qu’elle a pu lire récemment et qui ont été diffusés par certains parents et conjoints d’élus. Monsieur le Maire précise que cet agent, en position de détachement, était lié par une convention de remboursement de frais de formation dont elle avait bénéficié dans sa collectivité d’origine. - Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : DÉCIDE de créer : - 6 emplois d’agent de maîtrise à temps complet à compter du 1er novembre 2011 1 emploi d’adjoint administratif principal de 2ème classe à temps complet à compter du 1er novembre 2011 1 emploi d’adjoint administratif de 1ère classe à temps complet à compter du 1er novembre 2011 1 emploi de brigadier-chef principal de police municipale à temps complet à compter du 1er novembre 2011 1 emploi de puéricultrice de classe normale à temps complet à compter du 1er novembre 2011 1 emploi d’adjoint technique principal de 1ère classe à temps complet à compter du 1er décembre 2011 Page 24 sur 33 N° 27/10/2011 -08- Cimetière de la Ville : Reprise de concessions Rapporteur : M. Le Maire Aux termes de l’article L.2223-17 du Code Général des Collectivités territoriales, lorsque après une période de trente ans, une concession a cessé d’être entretenue, le Maire peut constater cet état d’abandon par procès verbal porté à la connaissance du public et des familles. Si trois ans après la publicité régulièrement effectuée, la concession est toujours en état d’abandon, le Maire a la faculté de saisir le Conseil Municipal, qui sera appelé à décider si la reprise de la concession, même perpétuelle doit être prononcée ; dans l’affirmative, le Maire peut prendre un arrêté prononçant la reprise par la commune des terrains affectés à cette concession. En réponse à M. SORIA, Monsieur le Maire précise que la loi de 2008, porte sur les prescriptions mais ne concerne pas le droit funéraire. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : AUTORISE Monsieur le Maire à lancer la procédure de reprise, par la commune, de sépultures, laissées en état d’abandon, dans la partie ancienne du cimetière de LacanauVille, N° 27/10/2011 -09- Challenge de la Performance Rapporteur : Monsieur MARCET Le rapporteur rappelle que la Ville a créé, en partenariat avec la Société Générale, agence de Lacanau, un Challenge de la Performance. Ce challenge a pour but de récompenser un sportif, une équipe, un dirigeant, un club pour une action reconnue comme particulièrement méritoire. Aussi les associations sportives ont-elles été invitées tout au long de la saison sportive 2010/2011 à adresser leurs propositions relatives à des événements qu’elles ont estimé dignes d’être reconnus. A l’issue de la saison, le 11 Août dernier, le jury composé des membres de la commission Sports et présidé par une personnalité connue pour son intérêt pour la pratique sportive, Mr Serge MAYE, a récompensé les sportifs distingués par un trophée réalisé par un artiste local et proposé l’attribution d’une aide financière à l’association Lacanau Equicréation pour la performance de son équipe minimes Vice-championne de France 2011 de Horse Ball Elite. A noter que l’équipe compte la meilleure buteuse de sa génération (en la personne de Romane BORDES) En réponse à M. JESUPRET, M. MARCET précise que 2 dossiers seulement ont été déposés, raison pour laquelle la commission propose que ce challenge soit élargi à l’ensemble des associations participant au forum. Page 25 sur 33 Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : ATTRIBUE une subvention de 1800 € à l’association Lacanau Equicréation, la Société Générale versant à la Ville 900 €, dans le cadre du partenariat engagé. N° 27/10/2011 – 10.1 – Extension de la Station d’épuration des Pellegrins - Tranche 38ème B - Délibérations financières Rapporteur : M. DUPIN La commune bénéficie d’une inscription au Programme Départemental 2010 pour la réalisation de travaux d’extension de la station des Pellegrins à 50 000 EH (filière boues 2ème partie). Cette inscription porte sur un montant de travaux subventionnés de La subvention payable en capital au taux de représente un montant de 1 101 470,00 € HT 40% 440 588,00 € HT Le plan de financement prévisionnel des travaux s’établit comme suit : Subvention Autofinancement Emprunt Total 440 588,00 € HT 215 889,00 € HT 444 993,00 € HT 1 101 470,00 € HT Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : APPROUVE la consistance technique de la tranche retenue au présent programme suivant plans et devis établis par le Maître d’Oeuvre, SOLLICITE l’attribution de la subvention du Département, SOLLICITE l’aide de l’Agence de Bassin « Adour Garonne », DONNE pouvoir à Monsieur le Maire pour effectuer toutes les démarches utiles auprès d’un établissement bancaire et signer le contrat de l’emprunt prévu au plan de financement prévisionnel, S’ENGAGE à mettre en place chaque année les ressources nécessaires au remboursement des annuités et à l’exécution des travaux d’entretien des ouvrages et, le cas échéant, du matériel. Page 26 sur 33 N° 27/10/2011 - 10.2 – Extension de la Station d’épuration des Pellegrins - Tranche 38ème D - Délibérations financières Rapporteur : M. DUPIN La commune bénéficie d’une inscription au Programme Départemental 2010 pour la réalisation de travaux d’extension de la station des Pellegrins à 50 000 EH (matières de vidange & PCR). Cette inscription porte sur un montant de travaux subventionnés de La subvention payable en capital au taux de représente un montant de 2 339 090,00 € HT 40% 935 636,00 € HT Le plan de financement prévisionnel des travaux s’établit comme suit : Subvention Autofinancement Emprunt Total 935 636,00 € HT 458 462,00 € HT 944 992,00 € HT 2 339 090,00 € HT Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : APPROUVE la consistance technique de la tranche retenue au présent programme suivant plans et devis établis par le Maître d’Œuvre, SOLLICITE l’attribution de la subvention du Département, SOLLICITE l’aide de l’Agence de Bassin « Adour Garonne », DONNE pouvoir à Monsieur le Maire pour effectuer toutes les démarches utiles auprès d’un établissement bancaire et signer le contrat de l’emprunt prévu au plan de financement prévisionnel, S’ENGAGE à mettre en place chaque année les ressources nécessaires au remboursement des annuités et à l’exécution des travaux d’entretien des ouvrages et, le cas échéant, du matériel. N° 27/10/2011 - 10.3 – Extension de la Station d’épuration des Pellegrins - Tranche 39ème A - Délibérations financières Rapporteur : M. DUPIN La commune bénéficie d’une inscription au Programme Départemental 2011 pour la réalisation de travaux d’extension de la station des Pellegrins à 50 000 EH (autosurveillance). Page 27 sur 33 Cette inscription porte sur un montant de travaux subventionnés de 134 120,00 € HT La subvention payable en capital au taux de 15% représente un montant de 20 118,00 € HT Le plan de financement prévisionnel des travaux s’établit comme suit : Subvention Autofinancement Emprunt Total 20 118,00 € HT 26 288,00 € HT 87 714,00 € HT 134 120,00 € HT Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : APPROUVE la consistance technique de la tranche retenue au présent programme suivant plans et devis établis par le Maître d’Oeuvre, SOLLICITE l’attribution de la subvention du Département, SOLLICITE l’aide de l’Agence de Bassin « Adour Garonne », DONNE pouvoir à Monsieur le Maire pour effectuer toutes les démarches utiles auprès d’un établissement bancaire et signer le contrat de l’emprunt prévu au plan de financement prévisionnel, S’ENGAGE à mettre en place chaque année les ressources nécessaires au remboursement des annuités et à l’exécution des travaux d’entretien des ouvrages et, le cas échéant, du matériel. N° 27/10/2011 -11- Analyse des micropolluants en sortie de la STEP des Pellegrins – Demande de subvention Rapporteur : Monsieur CHANCOLLON Suite à la circulaire du 29/09/2010 relative à la surveillance de la présence de micropolluants dans les eaux rejetées au milieu naturel, la commune doit procéder en 2012 à une campagne de mesure d'un an sur le rejet de la station des Pellegrins. Ces micropolluants (64) sont constitués de métaux (plomb, nickel), de pesticides, d'hydrocarbures ou de composés organiques (trichloréthylène,..). Cette surveillance a pour but : de respecter une des actions de la directive cadre sur l'eau qui vise à l'atteinte du bon état écologique, de quantifier les substances dangereuses déversées au milieu naturel, de participer à une réduction de ces substances dans les réseaux de collecte Dans la mesure où à l'issue ces mesures, les substances dangereuses sont inférieures au limite de détection sur l'ensemble des paramètres la commune n’aurait qu'une campagne à faire. Sinon la campagne de mesure devra se poursuivre chaque année avec 6 mesures/an. Page 28 sur 33 Afin de respecter nos obligations, une consultation a été lancée auprès de plusieurs laboratoires ou bureaux d'étude. Le coût de cette campagne est estimé à 9 500 € TTC. Cette campagne est susceptible d’être subventionnée à hauteur de 50% par l'Agence de l'eau (sur le montant HT). Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : SOLLICITE l’aide de l’Agence de l’eau Adour-Garonne pour la réalisation de la campagne de surveillance sur les micropolluants. N° 27/10/2011 -12.1- Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’Eau Potable 2010 Rapporteur : Monsieur CHANCOLLON Le Code Général des Collectivités Territoriales impose, par son article L 1411-3, l’examen d’un rapport annuel du délégataire du service d’Eau Potable. Le Code Général des Collectivités Territoriales impose, par son article L.2224-5, la réalisation d’un rapport annuel sur le prix et la qualité du service d’Eau Potable. Ce rapport doit être présenté à l’assemblée délibérante et faire l’objet d’une délibération. La Direction Départementale des Territoires et de la Mer de la Gironde, assistant conseil auprès de notre collectivité, a rédigé un projet de rapport avec l’aide de nos services. Ce rapport est public et permet d’informer les usagers du service et sera transmis aux services préfectoraux en annexe de la présente délibération. Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Les observations de M. SORIA sont annexées au présent compte rendu (notes manuscrites). Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : PREND ACTE du rapport du délégataire, ADOPTE le rapport sur le prix et la qualité du service d’Eau Potable de la commune de Lacanau, CHARGE Monsieur le Maire de les mettre à la disposition du public. Page 29 sur 33 MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, votent contre. N° 27/10/2011 -12.2- Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’Assainissement collectif 2010 Rapporteur : Monsieur CHANCOLLON Le Code Général des Collectivités Territoriales impose, par son article L 1411-3, l’examen d’un rapport annuel du délégataire du service d’Assainissement collectif. Le Code Général des Collectivités Territoriales impose, par son article L.2224-5, la réalisation d’un rapport annuel sur le prix et la qualité du service d’Assainissement collectif. Ce rapport doit être présenté à l’assemblée délibérante et faire l’objet d’une délibération. La Direction Départementale des Territoires et de la Mer de la Gironde, assistant conseil auprès de notre collectivité, a rédigé un projet de rapport avec l’aide de nos services. Ce rapport est public et permet d’informer les usagers du service et sera transmis aux services préfectoraux en annexe de la présente délibération. Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. M. CAULLIER s’excuse de n’avoir pu être présent à la commission. Il avait demandé les volumes par poste, ce qui a été fourni. Des différences importantes sont à constater sur certains postes et doivent être examinés avec la Lyonnaise des Eaux. Monsieur le Maire indique qu’une réunion doit être organisée avec la Lyonnaise sur la qualité de l’eau et sur le processus proposé par notre fermier. Les observations de M. SORIA sont annexées au présent compte rendu (notes manuscrites). Après en avoir délibéré, le CONSEIL MUNICIPAL : PREND ACTE du rapport du délégataire, ADOPTE le rapport sur le prix et la qualité du service d’Assainissement collectif de la commune de Lacanau, CHARGE Monsieur le Maire de les mettre à la disposition du public. Page 30 sur 33 MM. Olivier SORIA, Jean-Michel JESUPRET, votent contre. Madame HOFFMANN quitte la séance à 20 h 40. N° 27/10/2011 -13- Création d’une réserve incendie à la Cousteyre – Demande de subvention Rapporteur : Monsieur le Maire Dans le cadre du projet d’aménagement du collège et du gymnase à la Cousteyre, la commune se doit de garantir la défense incendie. Le SDIS exige pour ce type de projet de disposer de 3 poteaux incendie qui délivre en simultanée 360 m3 pendant 2 heures. Sur la ville, les poteaux sont raccordés sur le réseau d’eau potable. Mais au vu de la demande, le réseau ne peut fournir un tel volume d’eau sans de fortes perturbations de la distribution. Le réseau ne peut supporter que 1 poteau en simultané Pour pallier cette difficulté, il prévu de mettre en œuvre une bâche de stockage permanente d’une capacité de 240 m3. Elle sera raccordée au réseau d’eau mais que pour les phases de remplissage. Le coût estimatif de projet est estimé à 50 000 € TTC Le Conseil Général est susceptible d’apporter une aide financière à hauteur de 50% pour un plafond d’aide de 15 000 €. Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : SOLLICITE les subventions du Conseil Général de la Gironde pour la création de deux bâches incendie sur la secteur de la Cousteyre. N° 27/10/2011 -14- Extension de réseau d’eau potable à la Cousteyre – Demande de subvention Rapporteur : Monsieur le Maire Dans le cadre du projet d’aménagement du collège et du gymnase à la Cousteyre, la commune a la charge du raccordement aux réseaux d’assainissement et d’eau potable de la ville. Page 31 sur 33 Les travaux prévus consistent à créer : Une antenne du réseau de collecte des eaux usées sur 300 ml et les branchements afférents jusqu’en limite des bâtiments pour un coût de 84 000 € TTC Une antenne du réseau d’alimentation en eau potable sur 300 ml et les branchements jusqu’en limite des bâtiments pour un coût de 56 000 € TTC Vu l’avis de la commission réseaux, bâtiments, environnement en date du 18 octobre 2011. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : SOLLICITE les subventions du Conseil Général de la Gironde pour l’extension des réseaux d’eaux usées et d’eau potable pour raccorder le collège et le complexe sportif. N° 27/10/2011 -15- Attribution de noms de voies Rapporteur : Monsieur VALETTE L’espace public situé au carrefour des rues du Moulin et de Cantelaude avec l’avenue de la Libération a reçu officieusement le nom de « square des Anciens Combattants » et une plaque de rue a été posée. Sur proposition de la commission d’urbanisme, selon réunion du 29 août 2011, il convient que le Conseil Municipal officialise cette dénomination, qui relève de sa compétence. Par ailleurs, les trois voies desservant les trois tranches de la zone d’activité de la Meule sont dépourvues de nom, ce qui occasionne des difficultés aux riverains en ce qui concerne la distribution postale et les livraisons et pose des problèmes en matière cadastrale, d’autant plus que la numérotation des lots de la 3ème tranche reprend les numéros des 1ère et 2ème tranches. La fourniture, la pose, l’entretien et le renouvellement des plaques seront à la charge de la commune. La commission d’urbanisme, selon réunion du 14 septembre 2011, a émis les propositions suivantes : Avenue de la Forge depuis le chemin de la Meule jusqu’à la voie sud de la 3ème tranche, dessert également le centre technique Rue de la Petite Lande, depuis l’avenue de la Forge, dessert la 2ème tranche Rue de la Berle, depuis l’extrémité ouest de la rue de la Petite Lande jusqu’au chemin de la Meule, à l’est de la 3ème tranche. Page 32 sur 33 Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : DÉCIDE de nommer square des Anciens Combattants et avenue de la Forge, rue de la Petite Lande et rue de la Berle l’espace public et les trois voies ci-dessus mentionnés N° 27/10/2011 -16- Désignation d’un membre du Conseil Municipal pour signer les autorisations d’urbanisme pour lesquelles le Maire est intéressé Rapporteur : Monsieur MARCET L’article L 421-2-5 du Code de l’urbanisme prévoit que « Si le Maire ou le Président de l’établissement public de coopération intercommunale est intéressé à la délivrance du permis de construire, soit en son nom personnel, soit comme mandataire, le Conseil Municipal de la commune ou l’organisme délibérant de l’établissement public désigne un autre de ses membres pour délivrer le permis de construire ». Ainsi, le Code de l’urbanisme prévoit la possibilité pour le Conseil Municipal de désigner un de ses membres pour la signature des permis de construire dès lors que le Maire pourrait être regardé comme « intéressé à l’affaire » (la jurisprudence entendant par ailleurs de manière assez large l’intérêt personnel en incluant les ascendants, descendants et conjoint du Maire). Bien que le Code de l’urbanisme ne le spécifie pas précisément, cette disposition empêche par extension l’Adjoint délégué à l’urbanisme de signer de tels documents dès lors qu’il agit sous la surveillance et la responsabilité du Maire en vertu de sa délégation. Dans le cadre de ces dispositions, il est proposé de désigner, pour la durée du mandat, un membre du Conseil Municipal qui sera habilité à délivrer toute autorisation d’occupation du sol pour laquelle le Maire pourrait être intéressé. Il est précisé par ailleurs que dans l’hypothèse où l’Adjoint délégué à l’urbanisme serait luimême « intéressé » à la délivrance d’une telle autorisation, Monsieur le Maire signera l’acte directement. Après en avoir délibéré, à l’unanimité des membres présents et représentés, le CONSEIL MUNICIPAL : DÉSIGNER pour la durée du mandat Monsieur Bernard VALETTE pour délivrer toute autorisation d’occupation du sol pour laquelle Monsieur le Maire de LACANAU pourrait être intéressé. M. Le Maire ne participe pas au vote. La séance est levée à 21 h 00. Le secrétaire de Séance, Le Maire, Catherine JOHN DURAND Jean Michel DAVID Page 33 sur 33