L`Arlequin de Trickster
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L`Arlequin de Trickster
L’Arlequin de Trickster. vu pour vous par Justine Normand Joué le mardi 19 et vendredi 22 octobre à 20h30, et le mercredi 20 et jeudi 21 octobre à 19h dans la petite salle du bateau feu (scène international de Dunkerque). L’arlequin de Trickster a été écrit, interprété et mis en scène par Didier Galas. La première partie de la pièce est composée par de mimes, Didier Galas joue avec le corps. Il cherche son masque, il est seul sur scène. La pièce ne représente pas vraiment une histoire, elle met en scène un arlequin qui se cherche, il devient un démon farceur, un méchant qui fait rire… Dans la deuxième partie, il utilise la parole, il incarne plusieurs personnages, et à travers eux, parle plusieurs langages et joue plusieurs traditions théâtrales en un seul corps. Dans ce qu’il représente on voit qu’il parcoure plusieurs pays : l’Europe, la Chine ou le Japon. Le début de la pièce est assez comique, ce qui nous rappelle la commedia dell’arte. Il prend son temps pour faire tous ses gestes ce qui nous permet de bien comprendre ce qu’il fait. Ensuite quand il se met à parler on ne comprend pas tout ce qu’il fait. Enfin au moment du No Japonais le temps devient plus long, on ne comprend rien, la fin se termine bizarrement car il raconte un souvenir d’enfance, on se demande si c’est prévu ou pas. Je conseillerais cette pièce à ceux qui aiment découvrir des nouvelles cultures, et qui aiment la commedia dell’arte. Justine Benoit Benoit DEBRUYNE L’acteur entre en scène avec un masque, le masque typique d’Arlequin, il possède un reste de corne rouge qui avait dû être coupée. Vous ne serez pas déçu par ce spectacle, l’acteur est plein d’énergie, est très souple dans ses gestes, a de l’humour dans ses mimes et le texte est très bien écrit. Néanmoins je reste assez septique chant Japonais qui est selon moi très ennuyeux. Clément Cornu J’ai eu l’impression que j’étais vraiment parti avec lui, on se sent comme transporté dans la vie d’Arlequin. Clément Jordan Jordan Gaborit Nous pouvons dire aussi que plus le spectacle avance, plus il nous fait découvrir une sorte d'enquête qui nous montre bien que Arlequin est un démon farceur. Arlequin est une pièce de théâtre que j'ose dire universelle car elle peut s'adapter à beaucoup de populations : un vrai mythe. Lucille Marcq Tout au long du spectacle, je n’ai pas vraiment compris l’histoire, mais Didier Galas a du vraiment beaucoup travailler pour savoir incarner plusieurs personnages en même temps. Lucille Simon Planque Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce spectacle, c’est la scène qui est au même niveau que le spectateur, ainsi il vit le spectacle de près. Ensuite j’ai trouvé que l’acteur occupait vraiment toute la scène et cela absorbe l’attention du spectateur surtout que l’acteur était seul sur scène. Simon Romain B thomas Romain Butez Personnellement j’ai vraiment adoré ce spectacle très marrant et assez fou. Mais il a su aussi nous toucher à la fin du spectacle en racontant son enfance et l’histoire de son grand-père , bref ce spectacle est vraiment complet et à recommander. Thomas Delafosse Didier Galas incarne plusieurs personnages : Ahmed un arlequin contemporain, l'Arlecchino de la tradition italienne, Zhong Kui chasseur de démon chinois et le grand Tengu divinité facétieuse du japon. Petit reproche, l'acteur chante en Nô Japonais, on décroche très vite par l’incompréhension de la langue et du chant Romain Deneuville Un spectacle du « fils du diable », excité comme pas deux, aurait-il, comme qui dirait, le diable au corps cet Arlequin là ? Romain Pierre Devulder Pierre NB : Il manque Yorick qui n’a pas vu le spectacle. Et Didier Galas, après avoir lu cette page, leur a répondu ceci Cher amis, Didier Galas J'étais très intéressé de lire les avis des élèves de seconde sur l'Arlequin de Trickster qu'ils ont vu au Bateau Feu. Touché d'apprendre que ce qu'ils ont vu trouve un écho dans leur sensibilité et dans leurs préoccupations de lycéens. Bien entendu, quand on écrit un spectacle, on est heureux d'apprendre qu'il trouve aussi un sens pour les autres; même si ce qu'ils reçoivent n'est pas exactement ce qu'on croyait raconter au début. J'ai bien saisi que la scène du Nô, elle, était très loin de parvenir à les toucher, probablement trop lointaine dans le temps comme dans l'espace. Ce qui est drôle, c'est qu'en jouant à Rennes la semaine dernière, et en continuant à travailler, à répéter et à faire des modifications pour faire évoluer le spectacle, à le peaufiner pour le rendre encore plus signifiant pour le public; j'ai fini par changer cette fameuse scène du Nô et à la réduire à un tiers du temps qu'elle durait à Dunkerque. J'ai aussi fini par jouer une partie de ce Nô en français et maintenant cette scène est devenue l'aboutissement évident de cette route du soi, juste avant l'explosion du corps qui suit. Voilà! Ce qui est certain c'est que le spectacle vivant est toujours en mouvement. Les spectateurs, en étant la destination temporaire de chaque représentation, participent à ce mouvement, à cette évolution. Le théâtre a besoin de ça. Merci à vous tous. Je serai de retour par chez vous dans peu de temps, fin-janvier exactement, avec délire à deux, et là, c'est encore autre chose… Amicalement à vous, Didier