L`eau, matrice de vie et de mort chez Anne Hébert - DOCT-US

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L`eau, matrice de vie et de mort chez Anne Hébert - DOCT-US
L’eau, matrice de vie et de mort chez Anne Hébert
Anca MĂGUREAN
Université « Stefan cel Mare »
Suceava, Roumanie
[email protected]
Abstract: This article is a study on the aquatic element in the novels of Anne Hébert. Water,
pervasive in the work of the author, is interpreted symbolically, mythological and psychoanalytically, without
neglecting the valences of its poetic element par excellence.
Keywords: unconscious, myth, feminin/masculin, poetry, Hebertien imaginary, dream world.
Il y a, dans l’œuvre hébertienne, quelques
éléments essentiels de l’univers qui créent une
véritable mythologie et dont l’eau, sous ses
divers aspects, se distingue comme étant le
principe ambivalent. Il réunit des concepts
opposés tels la joie de vivre (Les chambres de
bois) et la désolation de la mort (Un habit de
lumière et les Fous de Bassan), l’amour et le
désir sexuel (Aurélien, Clara, Mademoiselle et le
Lieutenant anglais) avec la haine et la terreur (Le
Torrent), l’exil et le retour au pays natal
(L’Enfant chargé de songes), le féminin et le
masculin. Maurice Edmond remarque que l’eau
est une « matière privilégiée, une véritable
plénitude substantielle. Eaux calmes et
dormantes, eaux courantes et torrentielles, eaux
marines, eaux funestes ou eaux lustrales, l’eau
sous toutes ses formes prolonge la symbolique
du noir et du blanc. »1. Par la suite, Anne Hébert
réalise dans ses romans une « poétique de
l’eau »2 tout en transposant les mythes anciens
dans une perspective nouvelle et moderne.
Qu’il s’agisse de la mer ou des rivières, l’eau
est, chez Anne Hébert, sinon un personnage
ayant un statut bien défini, du moins une
présence qu’on ne peut pas ignorer et qui
poursuit de près le héros ou l’héroïne pour
l’attirer dans son piège. Dans son étude L’Eau et
les Rêves, Gaston Bachelard définit l’eau comme
« le destin essentiel qui métamorphose sans
cesse la substance de l’être. »3. En vérité, les
personnages hébertiens se transforment par la
1
M. Edmond, La femme à la fenêtre, Les Presses de
l’Université de Laval, p. 157.
2
Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves, LGF – Livre de Poche,
1993, p. 11.
3
Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves, LGF – Livre de Poche,
1993, p. 13.
force régnante de l’eau qui elle aussi change de
substance tout au long de l’œuvre. Noyée par
son cousin Stevens, Olivia de la Haute Mer
devient une voix suspendue au-dessus des
vagues qui déplore son triste sort et pour
laquelle l’éternité a perdu le sens : …le courant
me traîne par les cheveux dans le large. L’océan,
sa surface verte, hérissée, son cœur noir
profond, mes os dissous comme le sel, mon âme
aussi infime qu’une larme dans l’immensité du
monde4.
Quoique « écume sur la mer », selon
l’épitaphe mise en exergue au début du chapitre,
tirée de la Petite Sirène de H. C. Andersen (Ton
cœur se brisera et tu deviendras écume sur la
mer), on ne peut ne pas remarquer une
transfiguration du complexe d’Ophélie, la morte
qui flotte sur les eaux calmes d’une rivière.
Pourtant, Olivia c’est la morte invisible et jamais
retrouvée dont on a gardé le souvenir de jeune
fille douce et fraîche et qui s’en va sur les eaux
jamais en repos de l’océan : Palpiter sur la mer
comme un grain de lumière minuscule. Mon
cœur transparent sur la mer. Pur esprit d’eau
ayant été dépouillé de mon corps sur des bancs
de sable et des paquets de sel, mille poissons
aveugles ont rongé mes os5.
À cette image d’Olivia – Ophélie s’ajoute celle
de Miguel Almevida du roman Un habit de
lumière qui, trahi par sa mère et par l’homme
qu’il aimait, se noie dans la Seine : À tant
regarder la Seine qui clapote à mes pieds, je vois
des images à moitié rêvées dans l’eau
frissonnante. (…) Quelqu’un de sacré, que je ne
A. Hébert, Les Fous de Bassan, Ed. du Seuil, Paris, 1982, p.
224.
5
Idem., p. 207.
4
connais pas encore, me prépare en secret, au
milieu des vagues et des frissons gris, un habit
de lumière pour quand je serai arrivé parmi les
morts6.
La Seine est ici le Styx, l’eau des morts qui
charrie les âmes vers l’au-delà et en dehors du
temps.
Dans Les Fous de Bassan, la mer est un
espace privilégié autour duquel tourne l’action du
roman, espace funeste et tragique qui renferme
les secrets de la vie et de la mort. Elle est la
matrice originelle d’où sont nés les territoires de
Griffin Creek et de ses habitants et dont le
révérend Nicolas Jones en a la mémoire
atavique :Au commencement il n’y eut que cette
terre de taïga, au bord de la mer, entre cap Sec
et cap Sauvagine. Toutes les bêtes â fourrures et
à plumes, à chair brune ou blanche, les oiseaux
de mer et les poissons dans l’eau s’y multipliaient
à l’infini7.
Mais c’est aussi dans ses eaux tourmentées
que se brisent les vies des deux cousines, Nora
et Olivia, à cause des pulsions sexuelles
incontrôlées de Stevens : Toute l’âme de la mer
gronde et crépite sur le rivage, exhale sa fureur
sacrée, sa plainte sauvage8.
La mer déploie toute une panoplie d’éléments
de la nature qui annoncent par leur caractère
violent le drame qui va suivre : le vent est une
présence permanente dans le roman (Dans toute
cette histoire (…), il faut tenir compte du vent,
répète Stevens), ainsi que les Fous de Bassan,
grands oiseaux marins dont les cris aigus
s’accordent avec la rage de Stevens :…je jure
que cette nuit-là les oiseaux de mer se sont
déployés en bandes tournoyantes, au-dessus des
trois corps couchés sur le sable de Griffin Creek.
Leurs cris perçants, gravés dans ma mémoire,
me réveillent chaque nuit, me changent en
poissonnaille, étripée vivante, sur les tables de
vidage9.
D’ailleurs, ces oiseaux omniprésents et qui
donnent aussi le titre du roman, incarnent, par
leurs cris et par le déploiement de leurs ailes, la
libido de Stevens. En parlant du complexe du
cygne, Gaston Bachelard considère que le chant
de ce splendide oiseau n’est que la
transfiguration du désir sexuel10 et cette
6
A. Hébert, Un habit de lumière, Ed. du Seuil, Paris, 1999, p.
137.
7
A. Hébert, Les Fous de Bassan, Ed. du Seuil, Paris, 1982, p.
14
8
Idem., p. 247.
9
A. Hébert, Les Fous de Bassan, Ed. du Seuil, Paris, 1982, p.
247.
Le chant du cygne c’est donc le désir sexuel à son point
culminant. (op. cit. L’Eau et les Rêves, LGF – Livre de Poche,
10
1993, p. 48).
remarque est aussi valable dans le contexte du
roman Les Fous de Bassan. La critique attribue à
l’eau une fonction sexuelle par excellence qui
bouillonne et frémit au rythme intérieur des
personnages : Clara en était venue à confondre
le propre battement de sa vie avec la pulsation
de la rivière. Et voici qu’elle s’étonne de sa
confusion et de son tumulte intérieurs, reflétés
en tourbillons dans la rivière en crue11.
Le déchaînement sexuel de Stevens n’est que
la matérialisation de la rage de l’océan alors
qu’Antoine Tassy, seigneur de Kamouraska, est
assassiné au bord de l’eau par l’amant de sa
femme.
L’« unité d’imagination » attribuée par Gaston
Bachelard à l’œuvre d’Edgar Allan Poe,
caractérise aussi les romans d’Anne Hébert qui,
symboliquement, se trouvent sous le signe de la
mort et de l’aliénation humaine. Aucun élément
n’a pu mieux transposer cette aliénation que
l’eau qui traverse ses écrits romanesques en
torrents furieux ou la mer qui se déchaîne. Selon
Gaston Bachelard, « l’eau, substance de vie, est
aussi substance de mort pour la rêverie
ambivalente » en ajoutant que « la mort dans les
eaux sera pour cette rêverie la plus maternelle
des morts »12, vu les théories psychanalytiques
qui rattachent l’image de la mère à celle de l’eau.
La mort, premier grand voyage, se fait sur l’eau
et l’imaginaire antique a donné cette image de
Caron qui fait traverser dans sa barque les âmes
mortes, sur les eaux noires du Styx. Dans
l’Enfant chargé de songes, Julien s’imposant l’exil
et quittant le nouveau continent subit une sorte
de mort intérieure. Caron moderne, il espère se
libérer de ses tristes souvenirs par le départ sur
la mer, vers un autre monde. L’Europe serait, en
ce contexte, l’image symbolique du royaume des
ombres où le personnage veut se morfondre
dans l’oubli des événements tragiques de son
enfance comme dans la mort. Mais c’est toujours
sur l’eau que Julien, purifié, fait son retour au
pays natal, pour recommencer une nouvelle vie,
sans plus être hanté par les fantômes du passé,
auprès de celle qui l’aime et l’attend. En citant C.
G. Jung, Gaston Bachelard rappelle que « les
sombres eaux de la mort deviennent les eaux de
la vie »13, évoquant l’image du soleil qui s’éteint
dans la mer pour y renaître, chaque matin. Le
retour, le renouveau de Julien sont d’autant plus
symboliques qu’une nouvelle vie, issue de ses
entrailles, est sur le point de naître sur l’autre
11
Anne Hébert, Aurélien, Clara, Mademoiselle et le
Lieutenant anglais, Ed. du Seuil, Paris, 1995, p. 65.
12
Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves, LGF – Livre de
Poche, 1993, p. 87.
Loc. cit. Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves, LGF – Livre
de Poche, 1993, p. 87.
13
rive de l’océan: Il ne lui reste plus qu’à repartir
sur la mer comme il est venu. L’océan à
traverser une seconde fois. La terre promise se
déplace et change de rive. Il n’est que de faire le
trajet à l’inverse. L’Atlantique recommence à
perte de vue. Julien envisage de longs jours à
regarder la mer jusqu’à ce qu’apparaisse la terre,
à moitié liquide, à peine sortie des eaux. Aline
est cette terre obscure à l’horizon qui tremble
avec son fruit. Aline est cette source et ce
commencement14.
L’eau est une matière vivante qui commande
les destins des personnages, bête farouche qui
les dévore et les anéantit. C’est une eau qui
donne la mort après avoir engendré ses
progénitures. Incarnation du ventre maternel
(…je regarde l’étendue de l’eau, à perte de vue,
se gonfler, se distendre comme le ventre d’une
femme sous la poussée de son fruit.)15,
compagnonne fidèle du jeune homme ou de la
jeune fille (Habituée depuis l’enfance à ce
roulement d’eau devant sa porte…)16, route
ondoyante vers l’exile pour Julien, l’eau
hébertienne se métamorphose en tombeau pour
Nora, Olivia et Miguel, devient le complice du
crime de François envers sa mère ou assiste à la
déception amoureuse de Clara.
Chez Anne Hébert, l’eau connaît aussi des
matérialisations organiques, telles les larmes et
le sang. Les larmes sont l’eau du désespoir et de
la détresse, alors que le sang est le liquide de la
mort et du crime. Appelé par le même critique
cité ci-dessus, « l’eau noire par excellence », le
sang « évoque, dans une rêverie angoissée, le
mystère, la terreur, la souffrance, la mort et la
fuite du temps, en d’autres mots, la profondeur
et la noirceur. »17. Dans Les Enfants du sabbat,
sœur Julie hante le couvent et y répand le sang
et la terreur (Elle est debout au milieu de la
pièce, toute nue et barbouillée de sang.)18,
Georges Nelson assassine Antoine Tassy tout en
laissant des traces de sang qui s’étale et gèle sur
la neige très blanche19, alors qu’Aurélien, le père
de la petite Clara, accablé par la mort de sa
femme, a choisi de s’occuper lui-même de la
14
A. Hébert, L’Enfant chargé de songes, Ed. du Seuil, 1992,
p. 159.
A. Hébert, Les Fous de Bassan, Ed. du Seuil, Paris, 1982,
p. 204.
16
Anne Hébert, Aurélien, Clara, Mademoiselle et le
Lieutenant anglais, Ed. du Seuil, Paris, 1995, p. 65.
17
M. Edmond, La femme à la fenêtre, Les Presses de
l’Université de Laval, p. 163.
18
A. Hébert, Les Enfants du sabbat, Ed. du Boréal, Montréal,
2004, p. 146.
19
A. Hébert, Kamouraska, Ed. du Seuil, 1970, p. 217.
15
petite créature sortie d’une fontaine de sang,
entre les cuisses de sa mère mourante20.
Dans les romans d’Anne Hébert, l’eau est
toujours au visage et à la mesure des
personnages. Matière féminine par excellence,
elle acquiert des traits masculins dans la
présence de Stevens qui perturbe la vie de la
communauté ou de Claudine dont la rudesse du
comportement rappelle celle d’un barbare. Les
eaux effervescentes du torrent sont le reflet de
la violence de Claudine et des tourments de
François : De toutes les sonorités terrestres, ma
pauvre tête de sourd ne gardait que le tumulte
intermittent de la cataracte battant mes tempes.
Mon sang coulait selon le rythme précipité de
l’eau houleuse21.
Au lieu de faciliter la communication du jeune
homme avec lui-même, en tant que miroir, les
eaux du torrent produisent le clivage de l’être.
Narcisse renversé, c’est dans les eaux
déchaînées du torrent que François se mire pour
y cueillir l’image terrible de sa mère qui se
superpose à celle de son propre visage: Son
visage est dedans qui me contemple: « François,
regarde-moi dans les yeux »22. Il s’agit d’une
double réflexion : dans le premier miroir, qui est
l’eau, se reflète le second, les yeux de la mère
(ou de la conscience du jeune homme car, selon
la psychologie jungienne, la composante
féminine du sous conscient de l’homme c’est
l’anima, associée à la mère) dans lesquels se
reflète, finalement, François. La profondeur du
torrent engendre une rêverie funeste qui
annonce la mort du personnage : Je suis fatigué
de regarder l’eau et d’y cueillir des images
fantastiques. Je me penche tant que je peux. Je
suis dans l’embrun. Mes lèvres goûtent l’eau
fade23.
Miguel Almevida est lui aussi un Narcisse qui
se mire dans les eaux de la Seine avant de s’y
jeter. Pour celui-ci, l’eau joue le rôle du passeur
vers la mort où, paradoxalement, règne la
lumière (Quelqu’un de sacré me prépare en
secret un habit de lumière.). La psychanalyse
rattache à la substance aquatique, on l’a déjà vu,
des traits féminins, voire maternels et c’est de
cette perspective qu’on pourrait interpréter la
fusion des héros avec cet élément, comme le
retour au sein de la mère qui apaise et régénère
par la mort.
Dans l’imaginaire hébertien, l’image des eaux
calmes qu’aucune brise ne ride est assez rare et
Anne Hébert, Aurélien, Clara, Mademoiselle et le
Lieutenant anglais, Ed. du Seuil, Paris, 1995, p. 10.
21
A. Hébert, Le Torrent, Ed. Hurtubise HMH, 1989, p. 33.
22
Idem., p. 56.
23
Idem., p. 56.
20
manque de force. Une eau qui ne résonne pas
aux échos intérieurs de l’être est une eau
silencieuse et dormante. Dans Les Chambres de
bois, Catherine, l’épouse de Michel, étouffe dans
l’univers clos de l’appartement alors que se
réfugier dans le cabinet de toilette et se laisser
sombrer dans l’eau parfumée et tiède de la
baignoire, est la seule échappatoire pour celle-ci,
aussi plate que la vie qu’elle mène : L’eau
chaude, les savons parfumés, la baignoire verte
comme un creux de feuillage, les crèmes et les
parfums la ravissaient sans fin. Elle passait des
heures dans l’eau tiède sous des neiges de
savon. Elle essayait de retenir la respiration le
plus longtemps possible sous l’eau, en pensant
aux pêcheurs d’éponges et aux poissons
aveugles24.
Catherine a la mémoire du grand large car,
dans sa prison conjugale, elle essaie de se créer
l’illusion d’un univers marin et c’est sur la côte
méditerranéenne qu’elle retrouvera sa liberté, la
joie de vivre et d’aimer : Catherine et le jeune
homme se retrouvaient maintenant tous les jours
sur la plage, sans qu’aucune parole ne fût
échangée entre eux. Marqués des mêmes
signes: huile, soleil, eau et sel, ils campaient non
loin l’un de l’autre, ne perdant rien des allées et
venues de chacun, liés dans le vent comme des
marins taciturnes25.
Les eaux trop calmes des Chambres de bois
et d’Aurélien…, dans lesquelles se reflète la
platitude de la vie des héroïnes, sont perturbées
de temps à autre par les gouttes de pluie, cette
eau cosmique symbolisant la détresse et l’échec :
Clara dort, tandis que le crépitement léger de la
pluie, sur les feuilles et sur le toit, pénètre sa
nuit, la berce doucement, se glisse jusque dans
ses songes les plus étranges26.
L’obsession de l’élément aquatique est si forte
chez Anne Hébert que les noms mêmes des
personnages ont des sonorités liquides : Olivia,
Claudine, Miguel, Clara. Le nom de cette
dernière renvoie par son étymologie à la
limpidité et à la transparence de la rivière,
compagne omniprésente depuis sa triste
naissance lorsque sa mère est morte :
Sur la rivière, les champs et les bois règnent la
naissance de la mort, à part égale, sans
commencement ni fin, depuis les minuscules
éphémères qui patinent sur l’eau avec de
longues pattes fines aussitôt résorbés dans l’air
bleu, jusqu’aux enfants des hommes qui
s’étonnent de la vitesse de la lumière en marche
vers les ténèbres27.
La rivière de ce bref récit est, comme le
remarque M. Edmond, une « eau estivale» qui
«n’exerce aucune séduction maléfique »28.
Qu’elles
soient
calmes
et
limpides,
ténébreuses et effervescentes, funestes ou
estivales, les eaux de l’imaginaire hébertien
engendrent une rêverie profonde au niveau des
personnages dont le destin connaît les mêmes
pulsations que le déchaînement des vagues et se
plie au rythme des marées. Fortement ancrée
dans les mythes et dans l’inconscient, l’eau
devient chez Anne Hébert la matrice primaire qui
« fournit le symbole d’une vie spéciale attirée par
une mort spéciale. »29.
Bibliographie
Bachelard, Gaston, L’Eau et les Rêves, LGF – Livre
de Poche, Paris, 1993.
Edmond, Maurice, La femme à la fenêtre, Les
Presses de l’Université de Laval, 2002.
Gasquy-Resch, Yannick, Littérature du Québec,
EDICEF/AUP, 1995.
Hébert, Anne, Les Fous de Bassan, Ed. du Seuil,
Paris, 1982.
Hébert, Anne, Les Chambres de bois, Ed. du Seuil,
Paris, 1958.
Hébert, Anne, Aurélien, Clara, Mademoiselle et le
Lieutenant anglais, Ed. du Seuil, Paris, 1995.
Hébert, Anne, Les Enfants du sabbat, Ed. du Boréal,
Montréal, 2004.
Hébert, Anne, Kamouraska, Ed. du Seuil, Paris,
1970.
Hébert, Anne, Le Torrent, Ed. Hurtubise HMH, 1989.
Hébert, Anne, L’Enfant chargé de songes, Ed. du
Seuil, Paris, 1992.
Hébert, Anne. Un habit de lumière, Ed. du Seuil,
Paris, 1999.
Anca POPA (MĂGUREAN)
Etudiante doctorante, Université « Ştefan cel
Mare » de Suceava, Faculté de Lettres et
Sciences de la Communication, Titre de la
thèse : Anne Hébert: Ecriture et identité.
Directeur de thèse : prof. univ. dr. ElenaBrânduşa STEICIUC.
27
24
A. Hébert, Les Chambres de bois, Ed. du Seuil, 1958.
25
Idem., p. 143.
26
Anne Hébert, Aurélien, Clara, Mademoiselle et
Lieutenant anglais, Ed. du Seuil, Paris, 1995, p. 89.
28
le
Idem., p. 33.
M. Edmond, La femme à la fenêtre, Les Presses de
l’Université de Laval, p. 171.
Gaston Bachelard, L’Eau et les Rêves, LGF – Livre de
Poche, 1993, p. 60.
29