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En direct de la zone virtuelle APBQ
apbq.com
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Volez a
Récemment, dans le cadre de l’organisation du Salon de l’aviation virtuelle
(www.salonaviationvirtuellequebec.org),
j’ai eu la chance de discuter avec Éric
Gauthier, étudiant au programme de
formation en pilotage d’aéronefs du
Cégep de Chicoutimi. Celui-ci et
quelques amis, animés par une grande
passion pour l’aviation, ont fondé en
2006 une compagnie aérienne virtuelle
fonctionnant par Internet et utilisant
Flight Simulator. Étant donné que plusieurs lecteurs m’ont communiqué récemment leur intérêt pour le vol en
réseau, j’ai décidé de vous présenter dans
cette chronique Trans-Québec Virtuel.
À la base, Éric et son groupe utilisent le
logiciel Microsoft Flight Simulator 2004
et, avec leurs membres, ils recréent les opérations d’une compagnie aérienne fictive
basée à Québec. Pour ce faire, les membres
y ajoutent les appareils fournis par la compagnie virtuelle et autres ressources offertes. Évidemment, toutes les opérations
se font en réseau avec Internet et par le site
spécialisé pour ce genre de vol (www.
vatsim.net). L’adresse officielle de la compagnie est le http://www.transquebec.org.
Actuellement, TransQuébec Virtuel compte
une cinquantaine de
pilotes actifs. Quatre personnes gèrent l’organisation, en plus d’une qui
collabore au niveau tech-
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nique. Le gros du travail se fait avec la collaboration d’Alexandre Lavoie, qui est viceprésident des opérations aériennes, et de
Guillaume Fournier, qui est responsable du
nolisement. Les opérations de la compagnie
sont basées à l’aéroport virtuelle Jean-Lesage
de Québec (CYQB). L’ensemble des régions
du Québec et plusieurs autres destinations,
comme l’Europe et les États-Unis, sont desservis. La flotte se compose de 11 types d’appareils, de catégorie régionale à
long-courrier, qui offrent 238 vols réguliers
sur 119 routes, incluant les vols saisonniers et
nolisés. Les opérations aériennes de la compagnie sont sous-divisées de la façon suivante : Trans-Québec Virtuel, Trans-Québec
Régional et Trans-Québec Nolisement. Par
conséquent, les pilotes virtuels ont accès à
toutes ces divisions.
tres renseignements. La flotte est divisée
en quatre catégories. Le pilote débutant
commencera dans la catégorie 1 (avions régionaux) et passera progressivement aux
catégories supérieures, jusqu’à la catégorie
4 (long-courriers). Les pilotes virtuels ont
aussi le choix de faire les vols qu’ils désirent, tant qu’ils n’excèdent pas la catégorie à laquelle ils sont autorisés.
Trans-Québec Virtuel cherche vraiment à
imiter les opérations d’une compagnie aérienne, donc chaque type de vol a un appareil attitré. Après chaque vol, les pilotes
virtuels doivent soumettre un rapport de vol
contenant les détails de leur vol et le temps
de celui-ci. Ce temps sera alors ajouté à leur
cumulatif et permettra de changer de position et de catégorie d’aéronefs.
Texte : Stéphan Schneider
Collaboration : Éric Gauthier
Trans-Québec Virtuel est encore jeune,
mais a beaucoup de projets. Chaque année, des améliorations sont apportées, et
l’administration voit loin. En effet, on travaille actuellement à la conversion du nouveau logiciel Microsoft Flight Simulator
X. Vous pourrez côtoyer des membres de
ce groupe au Salon de l’aviation virtuelle
qui aura lieu à Lachute le 25 avril 2008
(www.salonaviationvirtuellequebec.org)
Pour des questions sur ce reportage ou des
commentaires, écrivez-moi au
[email protected].
Bon vol !
Vo i c i c o m m e n t
cela fonctionne : le
pilote désirant
j o i n d r e Tr a n s Québec Virtuel n’a
pas à avoir de
compétences particulières. Il doit répondre
aux
quelques conditions spécifiées dans la page
« Application » du site Web de la compagnie et fournir les renseignements nécessaires. Dans les heures qui suivent la
demande, le candidat reçoit une réponse
confirmant son admission. Son nom apparaît ensuite dans la liste de pilotes avec le
grade, le cumulatif d’heures de vol et au-
Éric Landry
Robert Dancause
J3G 0C9
LA BROUSSE • Volume 23 Numéro 1
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