PRINTEMPS PERFUME

Transcription

PRINTEMPS PERFUME
Dossier de presse
PRINTEMPS PERFUME
Présentation du Art Center Nabi de Séoul
Keryoon Han, A study on the Embarrassment of nudity (2006)
9.04.2010 > 30.06.2010
VERNISSAGE 8.04.2010 – 18H30
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AVEC URAM CHEO . TAEYOON CHOI . KERYOON HAN . KIM JOON .
YEONDOO JUNG . HYUNWOOK KANG . KICHUL KIM . WON KOH & JIHOON BYUN .
SEUNGKWAN NO . JUNEBUM PARK . JUNGHYUCK PARK . HYOJUNG SEO . UJOO +
LIMHEEYOUNG . MINHA YANG . YANGACHI et la performance de TAEYOON CHOI
Pour ce dernier rendez-vous de la saison, le centre des arts s’exile au « Pays du matin calme », collaborant ainsi
avec l’art center NABI, lieu coréen ouvert depuis 2000 et dédié aux arts numériques.
Cette collaboration est une occasion inédite de partir à la rencontre de paysages technologiques nouveaux mais
aussi par le prétexte artistique, de faire connaissance avec une société aux visages multiples, en prise avec son
histoire, ses géographies, sa contemporanéité, mais aussi sa poésie.
« Printemps Parfumé » est une œuvre littéraire coréenne ancienne qui fut publiée en France pour la première fois en
1892 avec la collaboration du politicien Jung Woo Hong et de J.H. Rosny. A l’occasion de cette édition du « printemps
» 2010, les arts média contemporains répandront à nouveau ce « parfum » issu de la culture coréenne à l’ère
numérique.
L’exposition « Printemps Perfume » fait partie de la programmation du festival Bains Numériques#5
qui se tiendra dans la ville d’Enghien-les-Bains du 12 au 19 juin 2010
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co-commissariat : Art Center Nabi / centre des arts avec le soutien du Centre Culturel Coréen à Paris
publication : ouvrage publié à l’occasion de l’exposition. Une collection conçue et réalisée par Dominique Roland,
directeur.
dates et horaires : exposition en entrée libre
du mercredi au vendredi de 11h à 19h le samedi de 14h à 19h - le dimanche de 14 h à 18h
contact presse : Isabelle Louis – tél : 01 42 78 18 04 – 06 82 36 21 34 – [email protected]
contact centre des arts : Anna Broquet – tél : 01 30 10 88 97 – [email protected]
centre des arts : 12/16, rue de la Libération – 95880 Enghien-les-Bains – tél : + 33 (0)1 30 10 85 59– www.cda95.fr
l’exposition Printemps Perfume
Cette exposition aborde divers aspects de la culture coréenne issue du patrimoine culturel à celui
numérique. Les artistes proposent un état des lieux social et politique du pays aujourd’hui, «Middle Korea »
aborde notamment la problématique du territoire sous l’angle de la division puisque la Corée est le dernier
pays au monde à être encore divisé entre le Nord et le Sud.
Les performances lors du vernissage mettront quant à elles l’accent sur la notion de surveillance au sein de
l’un des plus grands utilisateurs d’Internet et de téléphonie mobile.
Certaines œuvres enfin, interrogeront les rapports à l’espace et au temps à l’ère numérique en convoquant
le réel et le virtuel au sein de petites narrations hybrides.
Ce projet permet ainsi de découvrir d’autres horizons entre culture de masse et culture dite plus
spécialisée, mettant en relation des publics porteurs d’histoires et de cultures différentes. Une
communication interculturelle entre le public français et les artistes coréens qui apportera une nouvelle
résonnance au propos de « Printemps Perfume ».
Extrait de l’entretien avec Dooeun CHOI - co-commissaire de l’exposition
Art Center Nabi :
Depuis son ouverture en 2000, art Center Nabi a activement participé à la promotion des arts numériques en
Corée. Explorant de nouvelles formes de création, Art Center Nabi travaille depuis lors à rendre visible les
convergences entre art et technologies numériques actuelles, via la mise en place d'un programme
d'ateliers, d'expositions et de performances. Art Center Nabi développe divers projets d'arts numériques
afin d'en présenter toute la diversité auprès du public.
Comment impliquer le public au processus créatif et le partager, sont autant de questions au cœur des
préoccupations du lieu. Pour ce faire, Art Center Nabi tente d'ouvrir de nouvelles voies afin de faire des arts
numériques, un média répandu auprès du public le plus large.
Valorisant une création aux perspectives critique, le lieu cherche à contribuer à sa manière à la mise en
place d'une techno-culture humaine et diversifiée contemporaine.
Présentation du Art Center Nabi par sa directrice : Dooeun Choi
Le 8 avril 2010 à 17h30 (avant le vernissage de l’exposition)
centre des arts Enghien-les-Bains - studio de danse – entrée libre sur réservation
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1!
Œuvres présentées
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URAM CHEO
Lumen Vermis!
Scientfic Name : Anmorome Illustro Via Ignavus Uram
Année: 2006
Etched stainless steel, aluminum, lamp, circuits, motors, CPU board,
custom software
78(h) x 14(w) x 20(d)cm
Cette machine vivante, cachée dans des réverbères de la ville, se nourrit de leur électricité. Elle guette la rue pour trouver
le moment de se déplacer d’un réverbère à l’autre sans se faire voir par des passants.
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TAEYOON CHOI
Où est-ce ?
2010
Performance
L’amour et la haine. C’est avec ces mots que j’interprète la relation entre une caméra de surveillance et ce qu’elle
fixe. Au lieu de considérer ce dispositif comme un contrôle des autorités de la société contemporaine, je le vois
comme une machine à capter les émotions, qui donne à voir les plaintes, les malentendus et les bonheurs issus des
relations humaines. Ainsi, à travers une performance composée d’extraits de textes, de mouvements corporels, de
conversations vidéo et d’images capturées par des caméras de surveillance et recueillies sur Internet, je m’inscris
dans le débat sur le système de surveillance, en y apportant un point de vue différent. Refusant le schéma binaire le surveillant/le surveillé, le méchant/le gentil, le bourreau/la victime – je pose les questions suivantes : qu’est-ce
que cherche cette caméra, au final ? Ne serait-ce pas un sujet à aimer ? Je propose ainsi une narration incomplète à
l’aide d’objets et de vidéos et incite le public à y participer.
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2!
KERYOON HAN
A study on the Embarrassment of nudity-Professor and female student, Art Education about framing
(Etude sur la gêne causée par la nudité – entre
enseignant et étudiante, Enseignement d’art sur
l’encadrement)
2007
Genre: Full HD Video
Cette oeuvre illustre une scène où un professeur
donne un cours sur l’encadrement. Une personne
se déshabille derrière un cadre vide. Par ce
faire, l’artiste veut montrer que le simple fait
d’ôter ses vêtements peut se transformer en une
oeuvre d’art et, par extension, transformer
l’obscénité en art. Mais il n’est pas important de
discuter la validité de cet argument. Le but de
l’artiste est de créer une situation où un
professeur satisfait son désir sexuel devant ses
étudiantes sous prétexte d’art.
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KERYOON HAN
A study on the Embarrassment of nudity-Professor and female student, Darkroom
in my studio
(Etude sur la gêne causée par la nudité – Entre enseignant et étudiante,
chambre noire de mon atelier)
2008
Genre: Full HD Video
Cette oeuvre illustre symboliquement le désir de l’artiste créé par une
situation structurale. L’écran est divisé en deux : une chambre noire à
gauche et une pièce ordinaire à droite. Cette scène double n’est pas créée
par un montage, mais configurée par le plateau de tournage. L’artiste fait
avec des mouvements fantaisistes le va-et-vient entre la lumière et
l’obscurité, le réel et l’irréel, le désir et la sobriété. Ce que souhaite
réaliser l’artiste à travers cette oeuvre est un écran à dimension irréelle.
Elle ne cherche pas à élaborer une histoire entre deux personnages, mais
par leurs mouvements et les lumières, à faire sentir au public une
dimension fantastique et imaginaire. L’accent n’est pas mis sur la
situation des « cours universitaires », mais sur le désir de l’artiste, qui
apparaît symboliquement.
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3!
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KIM JOON
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Berceuse – Poisson vert
2009
Animation en 3D
La mer ondulante tatouée sur un corps allongé
Le tapoter en chantant une berceuse comme fait
une maman
Mais la réveiller s’il s’endort
Protection de la nature !
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KIM JOON
Berceuse – Channel
2010
Animation en 3D
Le corps recouvert de Channel
Comme le bruit de l’éponge de maquillage
On entend une berceuse
On se laisse hypnotiser doucement
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YEONDOO JUNG
Handmade Memories
2008
Vidéo Bi-canal
« Handmade Memories » est une composition de six
séries. Chaque oeuvre est constituée de deux écrans
: dans l’un, on voit une personne âgée choisie au
hasard parmi celles qui flânent dans le parc Tabgol,
raconter des anecdotes mémorables de sa vie, et
dans l’autre défilent des images reconstituées à
partir de ses souvenirs. Dans la dernière série,
l’artiste montre toute la préparation du film, comme
si l’on assistait à la répétition d’une pièce de théâtre. On voit dans chaque scène des ouvriers, habillés en costume
orange, changer les décor et l’on comprend comment les souvenirs, en proie à la disparition, sont reproduits
manuellement. Tous les détails que l’on voit en scène à travers l’écran est le résultat du travail de beaucoup de
personnes. En utilisant des outils cinématographiques, l’artiste donne une forme à des histoires racontées par des
personnes âgées sur un ton plaintif et ramène le passé dans le présent. A travers son oeuvre, il montre la frontière
qui existe entre la fiction et la réalité et entre les souvenirs présents et le présent dans le passé. Yeondoo Jung
évoque dans son œuvre l’admiration pour un beau passé ou des souvenirs douloureux, qui sont tous irréversibles. Il
n’y a pas eu de montages pour ces films. Toutes les images sont filmées en une seule et longue prise.
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4!
HYUNWOOK KANG
No dit qoui
Single Channel Video
2007
LE FRESNOY - Studio national des arts contemporains
Qu’est-ce que le français prononcé par les asiatiques ? Nous pouvons
répondre à cette question de la façon suivante : les asiatiques
parlent français avec leurs accents propres. Il y a voir l’identité de
ceux-ci. Si la langue française représente l’identité de Français, le
français des asiatiques représenterait en partie l’identité des ces
derniers vivant en France. Dans cette perspective, ce qui nous
intéresse est de montrer comment l’identité asiatique s’inscrit dans
le français et comment ce français représente ces nouveaux citoyens.
Je vais présenter dans mon film la conversation d’un couple composé
d’une chinoise et d’un coréen où ces deux personnes s’entretiennent
sur des grands sujets ; problèmes politiques, problèmes de vie
quotidienne etc… Cependant, cette conversation sera amusante et
singulière pour les français : les paroles prononcées par ce couple
sont fondées ni sur la règle grammaticale française, ni sur la pensée
de ce langage, mais possèdent une certaine cohérence dans la
conversation. Je fais allusion aux idées préconçues que l’étranger à d’un pays. En effet tout expatrié arrive avec une
part de rêve. Je joue sur la notion de confort, d’espace et de position sociale. Le rêve disparaît et ainsi se crée des
situations de tension et d’instabilité au sein de notre couple.
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KICHUL KIM
Contact
2008-2010
Sound Sculpture
“Comment pourrait-on voir des sons ?” C’est la question qui se trouve
au coeur de mon travail. Au début, quand je voulais réaliser l’idée de
faire voir des sons, je cherchais à les montrer sans faire appel à des
images, car je croyais que les images nous empêchaient de les percevoir. C’est pourquoi la plupart de mes oeuvres
avaient une forme minimaliste. Mais soudain j’ai compris que les images pouvaient être utiles. En fin du compte,
c’est dans ma tête que je perçois les sons et les images. Quel que soit le moyen utilisé, on peut arriver au même but.
Cette idée m’a rendu moins réticent à l’utilisation d’images. On peut créer plusieurs images avec les sons, mais ce
que j’espère au final, c’est être capable de transmettre les sons au public comme je les entends.
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WON KOH & JIHOON BYUN
Maladie mentale
2008
Installation interactive
Logiciel Custom, PC, projecteur, bouteille en céramique, micro, table
Il s’agit d’une œuvre collective de Won Koh, auteur de poésie concrète, et de Jihoon
Byun, spécialisé en arts médiatiques. La poésie concrète de Koh épouse l’interaction
de Byun. Les deux premières lettres de ‘maladie mentale’ en coréen se mettent à
l’intérieur d’une bouteille : nommée par la troisième lettre de ‘maladie mentale’ en
coréen, homonyme de ‘maladie’. D’autres jeux de lettres au fil de l’œuvre finissent
par former les mots maladie mentale.
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SEUNGKWAN NO
Hangul Fabric
2008
Installation Vidéo
Des sons et des signes coréens, qui remplissaient vertigineusement
les rues, sont contenus dans un espace. Chaque consonne et voyelle
possède ses propres caractéristiques, bouge à sa manière, crée des
mots en se croisant et évolue vers une composition plus complexe.
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JUNEBUM PARK
PUZZLE
2005
Single Channel / DV, NTSC / Sound, Color / 1'00"
Le puzzle est utilisé comme un cadre qui permet d’illustrer la sociabilité des
gens, leurs relations humaines, des petits et grands systèmes auxquels ils
appartiennent, des souvenirs liés à ces systèmes ou des mémoires. Dans
cette œuvre, composée de trois puzzles expérimentaux, plusieurs personnes
sont enfermées dans un cadre. Elles peuvent bouger librement avec certaines
règles du jeu à respecter pour accomplir des missions. Elles doivent discuter
et coopérer pour réussir leur mission finale. Une caméra saisit leurs
mouvements libres à l’intérieur de ce puzzle.
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JUNGHYUCK PARK
Project KMDC
Année: 2004
Performance et Vidéo
Le < Project KMDC >, présenté au Biennale de Kwangju 2004, avait pour but
de mettre en cause les préjugés et le système de partage impertinent que
l’on observait dans ce festival. Cette performance, réalisée avec la
participation de l’Association de protection de chiens abandonnés,
consistait à évaluer l’apparence des chiens abandonnés à travers un
sondage et à les photographier tous les jours pour constituer des archives.
A travers ce travail, l’artiste critique le système des biennales d’art ou des
expositions canines où l’on estime la valeur des œuvres avec les critères
qui défendent l’intérêts de certains ou selon des logiques du capitalisme.
L’artiste a conçu cette œuvre au moment où il recherchait un objet qui soit
bien adapté à l’esprit de biennale d’art, mais qui s’y oppose en même
temps. Cette oeuvre s’inscrit par ailleurs dans la même lignée de
<Trainning> où il montre les entraînements de chiots. L’artiste cherchait à
perturber, en stimulant la vue, l’odorat et l’ouïe, l’ambiance de biennale
de Kwangju, qui, à l’époque, représentait le pouvoir du monde des arts de
la Corée du Sud. Il essayait ainsi de détourner l’attention du public guindé d’art contemporain. Son intention semble
avoir bien fonctionné, car il a réussi à placer les chiens abandonnés grâce à l’encadrement d’une institution, en
l’occurrence un musée.
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HYOJUNG SEO
Snow white on the table
2006
Installation Interactive
Il s’agit d’une œuvre interactive dans laquelle l’histoire de
Blanche Neige peut être reconstituée par les actions du public.
Si le chasseur, envoyé par la reine, était un méchant, si la
Blanche Neige n’avait pas trouvé la maison des nains, si le
prince ne passait pas par là, comment l’histoire se serait
terminée ? En fonction de l’emplacement de Blanche Neige, que le public choisit, les personnages qu’elle rencontre
changent et cela modifie le cours d’histoire. Ainsi, la morale de l’histoire – les méchants sont punis et les gentils sont
heureux – peut être reconstituée et on peut aboutir à une fin originale. L’artiste veut montrer qu’une œuvre n’est pas une
chose fixe, mais qu’elle peut évoluer avec l’interaction du public.
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UJOO + LIMHEEYOUNG
Une tour d’amour
2008
Art cinétique
Les concepteurs 1 et 2 présentent une série de moteurs
alimentés par le temps. Créateur de Pink Road (la route
rose), leur objectif est de rendre réel un monde
fantastique. L’expression Pink Road désigne un monde
fantastique où coexistent le réel et l’imaginaire et où l’on
peut franchir facilement la frontière qui les sépare. Les
concepteurs 1 et 2 tentent de réaliser leur monde
fantastique avec un moteur nommé « Tour d’amour ». Il s’agit d’un moteur qui développe et multiplie l’énergie d’amour.
Des granules rouges sont fabriquées par des mouvements de pompage et c’est ainsi que l’on obtient cette énergie. Les
concepteurs 1 et 2 s’attendent à voir le résultat de la force mystérieuse que dégage cette énergie qu’ils créent en
continu.
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MINHA YANG
Première méditation
2010
Installation Interactive
La ville que je vois à travers la fenêtre est rouge comme les
gens immunisés de toutes sortes de symboles magiques.
L’installation sonore émet trente-trois coups de cloche en suivant la localisation de spectateurs. En fonction du volume,
des lumières non linéaires se propagent. L’intervention de spectateur fait apparaître des figures lumineuses, qui
disparaissent aussitôt.
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7!
YANGACHI
Middle Corea : Yangachi Episode Trilogy
2008 -2010
Photos, installations vidéo, performance en live
La trilogie de Middle Corea : Yangachi Episode se compose de trois parties : Middle Corea : Yangachi Episode I (Insa Art Space,
Séoul), Middle Corea : Yangachi Episode II (Sangsangmadang, Séoul), Middle Corea : Yangachi Episode III (Art Center Nabi,
Séoul) dont les sujets sont, successivement : destruction, perturbation et nouveau monde.
Cette trilogie, menée essentiellement par des Kim et des « networkers » (travailleurs en réseau), se passe dans un monde
imaginaire. La première partie parle de détruire des ordres sociaux existants, la deuxième, de les perturber et la
troisième, de construire un nouveau monde. Il s’agit de trois incidents différents que vivent les personnages à l’arrivée du
nouveau monde.
L’usine des Kim se trouve au cœur des histoires. C’est un endroit principal où se déroulent les trois épisodes. Youngsu Kim
crée cette usine et il y fabrique des marchandises avec Isu Kim, Dosu Kim et Young Kim. Ils mettent en question la société
contemporaine en vendant à des « networkers » tous les objets nécessaires au nouveau monde tels que Vélo kamikaze,
Spear wheel, Sabre à rumeur, Madonna 1958.
Le nouveau monde est montré dans le troisième épisode. Il décrit des personnages qui désirent son arrivée et nous laisse
voir ce qu’ils cherchent en réalité. Certains trouvent leur nouveau monde désespérant tandis que d’autres y voient de
l’espoir. Peu importe. Ce qui est intéressant ici est d’apporter des réflexions sur notre société actuelle à travers ce que
vivent ces personnages.
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Le centre des arts
LIEU DE CRÉATION CONTEMPORAINE À ENGHIEN-LES-BAINS
Le centre des arts se définit comme un lieu d’expositions, de productions, de résidences, de réflexion, de
médiation, de diffusion, développant une expertise autour des écritures numériques et des formes hybrides
de création.
Volontairement pluridisciplinaire, le centre des arts a souhaité, depuis son ouverture en 2002, décliner ses
programmations aux croisements des arts de la scène, des arts plastiques, du cinéma, du design et
privilégier le métissage culturel en développant les rencontres entre la création française et internationale.
Au-delà du centre des arts, la programmation s’est étendue, depuis 2005, sur la ville avec la création du
festival Bains Numériques investissant le territoire urbain à la rencontre de nouveaux publics.
L’occasion de ce rendez-vous international annuel a également permis de renforcer un pôle de
professionnels et d’initier en janvier 2007, la création du RAN (réseau arts numériques). Un réseau composé
à ce jour de 25 établissements culturels et de recherche scientifique se donnant notamment pour objectif
de repérer, d’accompagner et d’aider des projets émergents.
UN LIEU DE RÉSIDENCE
La volonté de veille artistique et technologique s’inscrit dans le champ des activités du centre des arts par
l’accueil d’artistes, d’universitaires, de professionnels de la culture, de chercheurs ou de scientifiques.
Privilégiant ainsi le processus de création et de réflexion, le centre des arts rend de fait possible la mise en
place et l’aboutissement de projets d’artistes d’horizons divers.
Cette politique d’accueil au centre des arts permet d’aménager des temps de rencontres et de discussions
avec les résidents. Débats et répétitions sont l’occasion d’élaborer des clés de sens et de renouveler les
modes d’échanges autour de la création contemporaine.
LES ÉDITIONS DU CENTRE DES ARTS
De plus, depuis sa création, le centre des arts édite - sous la direction de son directeur, Dominique Roland une collection d’ouvrages parfois accompagnés de CD ou de DVD, en lien avec ses grandes manifestations.
Au delà du catalogue, les 26 ouvrages parus à ce jour mettent en perspective chaque sujet traité grâce aux
contributions de spécialistes, critiques, artistes, scientifiques…
LE CENTRE DES ARTS C’EST AUSSI
Un auditorium de 400 places, deux studios numériques et de danse, une salle multiforme et une galerie
d’exposition de 220 m2.
Permettant d’investir les champs de la création artistique dans la diversité de ses formats et de ses
contenus, le centre des arts se définit comme un nouveau territoire de veille artistique.
Depuis 2007 le centre des arts est doté d’un conventionnement du Ministère de la Culture sur une
compétence relative aux écritures numériques.
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