Samedi 17 Janvier 2015
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Samedi 17 Janvier 2015
CHRONIQUE JUDICIAIRE L’EX-MAGISTRATE DÉBOUTÉE Les adversaires de l’ex-juge qui les poursuivait pour diffamation ont eu chaud avant que… Le Quotidien Lire en page 9 la chronique de Abdellatif Toualbia Vendredi 16 - samedi 17 Janvier 2015 n°4332 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI LE CORPS DE GOURDEL RETROUVÉ À THAKHLIDJT AVANT-PREMIÈRE DU FILM KRIM BELKACEM L’ANP plie le dossier Daesh en Algérie Rachedi met fin à l’Histoire officielle au cinéma L’armée ne s’est pas limitée à mettre hors d’état de nuire tout le groupe. Il fallait à tout prix retrouver le corps de la victime. Lire en page 6 les articles de Ikram Ghioua et Kamel Boudjadi La fameuse devise « un seul héros le peuple », est une nouvelle fois tombée jeudi à l’occasion de la projection d’un nouveau film sur la révolution : Krim Belkacem. Lire en page 21 l’article de Salim Aggar DES MILLIERS DE MANIFESTANTS SCANDENT À ALGER «Ne touchez pas à notre prophète» Récit d’un après-midi de manifestation à l’origine pacifique qui a dégénéré en affrontements. Ph. : R. Boudina Lire en page 3 l’article de Walid Aït Saïd SELLAL À PROPOS DES GAZ DE SCHISTE L’EN À PIED D’ŒUVRE À MONGOMO LIBYE «L’exploitation n’est pas à l’ordre du jour» LES BAFANA DANS LA TÊTE DES VERTS C’EST LA PREMIÈRE FOIS que le Premier ministre réagit aux manifestations qui ont touché plusieurs villes du sud du pays. La sélection nationale, qui se trouve à Mongomo où elle a pris ses quartiers à l’hôtel Aquakam, prépare activement son premier match de cette 30e CAN face à l’Afrique du Sud, dont l’enjeu est déjà capital. Lire en page 13 l’article de Saïd Mekki La voie du dialogue tarde à être ralliée Lire en page 4 l’article de Karim Aimeur La Ligue arabe y a consacré sa dernière réunion, jeudi, au Caire, réaffirmant son attachement à une solution politique négociée. Lire en page 17 l’article de Chaabane Bensaci L’Actualité GHARDAÏA Les commerçants de Ghardaïa de rite malékite ont observé jeudi dernier une grève, en signe de solidarité avec les habitants d’El-Hofra affectés par les dernières échauffourées qu’ont connues des quartiers de Ghardaïa, a-t-on constaté sur place. A l’appel du mot d’ordre de grève lancé par le conseil du rite malékite de Ghardaïa, les commerçants (malékites) ont refusé d’ouvrir leurs magasins durant la matinée de jeudi, aussi bien à Ghardaïa que dans les localités de Berriane, Guerrara et Daya Ben Dahoua, ou la grève a été ponctuée par un sit-in pacifique. Les établissements scolaires, situés dans les quartiers à forte densité malékite, ont débrayé également et ont libéré leurs élèves et quelques services administratifs ont été également touchés par l’absence de leur personnel. Seuls les organismes financiers (banques et poste) et de santé ainsi que le transport urbain étaient en activité. La grève a pris fin en milieu de l’après-midi, juste après la prière d’El-Asr. Contacté à ce sujet par l’APS, un membre du conseil du rite malékite de Ghardaia, M.Brahim Brik, a indiqué que le mot d’ordre de grève intervenait en signe de solidarité avec les habitants malékites du quartier El-Hofra, affectés par les échauffourées enregistrées entre vendredi et lundi dernier. M.Brik met en avant aussi un certain nombre de revendications émises dans une plateforme remise aux autorités compétentes, au début des événements de Ghardaïa, comme celles liées au déploiement des forces de sécurité et l’application de la loi de la République sur l’ensemble des habitants sans distinction. Les quartiers El-Hofra, Baba-saâd et Ain Lebeau, ont connu entre vendredi et lundi des actes de violence et heurts entre groupes de jeunes et les forces de maintien de l’ordre déployées dans ces quartiers, émaillés d’actes de vandalisme sur le mobilier urbain, de saccage et d’incendie de quelques habitations et véhicules. Cette recrudescence de la violence a éclaté après la décision d’un groupe de jeunes ibadites d’empêcher des malékites de rejoindre une mosquée située dans le quartier El-Hofra à forte densité de population du rite ibadite, prétextant de «provocations récurrentes» émanant des malékites à chaque prière du vendredi, a expliqué à l’APS un malékite. DÉNONÇANT LES ATTAQUES CONTRE LE PROPHÈTE Le monde musulman manifeste sa colère « L’ISLAM est une religion de paix » et « Mahomet (Qsssl) sera toujours notre guide », pouvait-on lire sur des banderoles. Q uelques milliers de musulmans ont manifesté dans plusieurs pays musulmans après la prière du vendredi contre la publication par Charlie Hebdo d’un dessin représentant le prophète Mohamed (Qsssl). A Amman, ils étaient plusieurs milliers de membres des Frères musulmans ou d’organisations de jeunesse, à défiler sous haute surveillance et dans le calme, arborant des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire « l’atteinte au grand prophète relève du terrorisme mondial ». Le Front de l’Action islamique, principal parti de l’opposition et vitrine politique des Frères musulmans en Jordanie, avait affirmé mercredi dernier, que « l’atteinte à la personne du prophète (...) est une atteinte à tous les musulmans à travers le monde ». Charlie Hebdo a publié dans dernière édition de mercredi dernier, une Une titrée « Tout est pardonné » avec une caricature du Prophète Mohamed (Qsssl) représenté la larme à l’œil et tenant une pancarte « Je suis Charlie », le slogan des manifestants ayant défilé en France et ailleurs dans le monde, après les attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière à Paris, dont 12 lors de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique. Le roi Abdallah II de Jordanie, qui avait participé dimanche dernier, à la marche de Paris contre le « terrorisme », a qualifié jeudi le journal français Charlie Hebdo d’ «irresponsable et inconscient». Le site sensible de l’esplanade des Mosquées de la Ville sainte à Jérusalem occupée par Israël, a été également le théâtre d’une manifestation de musulmans palestiniens. « L’islam est une religion de paix » et « Mahomet (Qsssl) sera toujours notre guide », pouvait-on lire sur des banderoles. De même que les manifestants ont scandé des slogans hostiles à la France. Le grand mufti Mohammad Hussein, qui dirigeait la prière à laquelle environ 35 000 personnes ont pris part, n’a pas évoqué Charlie Hebdo dans son prêche. Il avait dénoncé mercredi dernier, comme une « insulte » aux musulmans la Une de Charlie Hebdo et condamné « le terrorisme sous toutes ses formes ». A Khartoum, plusieurs centai- Ph : R. Boudina Les quartiers malékites observent une grève VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 Alger, à l’instar d’autres capitales arabes, a manifesté contre les caricatures de Charlie Hebdo nes de fidèles ont brièvement manifesté après la grande prière. « Expulsez l’ambassadeur de France, victoire au prophète de Dieu », ont-ils scandé. Sur une banderole on pouvait lire: « le gouvernement français doit présenter des excuses (...) ». A Tunis, des fidèles ont quitté la mosquée El-Fath alors que l’imam Noureddine Khadmi, un ancien ministre des Affaires religieuses, n’avait pas terminé son prêche consacré au prophète et à l’attentat contre Charlie Hebdo. « Nous sommes contre toute atteinte à notre Prophète, mais cela n’est pas une excuse pour tuer les gens. Ce qui s’est passé (l’attentat) est contre l’islam qui est une religion de tolérance, et a porté atteinte à tous les musulmans à l’étranger », a dit l’imam. Certains fidèles l’ont alors interrompu en arguant que les journalistes de Charlie Hebdo « méritaient d’être tués puisqu’ils ont insulté plusieurs fois notre prophète ». Au Qatar, l’Union mondiale des ouléma, dirigée par le prédicateur Youssef al Qaradaoui, considéré comme l’éminence grise des Frères musulmans, a appelé à des « mani- festations pacifiques » et critiqué le « silence honteux » de la communauté internationale sur cette « insulte aux religions ». Les autorités de ce pays, qui avaient fermement dénoncé l’attentat contre Charlie Hebdo, ont « condamné la nouvelle publication de dessins offensants contre le prophète Mohamed Qsssl » et affirmé que la publication de nouvelles caricatures alimentait « la haine et la colère ». En Iran, où les autorités ont également dénoncé cette semaine la Une de Charlie Hebdo, une manifestation de colère prévue par des étudiants islamistes a été annulée sans raison officielle. Selon l’agence de presse Fars, les organisateurs ont toutefois annoncé que le rassemblement se tiendrait lundi prochain devant l’ambassade de France à Téhéran. Au Bahreïn, le ministère des Affaires étrangères a condamné l’acte « honteux de republier des dessins insultant » le prophète (Qsssl), soulignant qu’une telle attitude « créera des circonstances favorables à la propagation de la haine et du terrorisme ». Le premier acte de violence a eu lieu au Niger où le Centre culturel français de Zinder, la deuxième ville du Niger, a été incendié hier, par des manifestants, a annoncé son directeur. Une cinquantaine de personnes ont « cassé la porte » d’entrée, puis « mis le feu » à la cafétéria, à la médiathèque et à des locaux administratifs du CCF, malgré des « tirs de sommation» de «deux policiers » présents pour protéger le complexe, a déclaré à l’AFP Kaoumi Bawa, le directeur du centre de Zinder, ville située dans le Sud, non loin de la frontière avec le Nigeria. A Dakar, un millier de manifestants ont protesté, après la prière du vendredi, contre la caricature du Prophète (Qsssl) en brûlant le drapeau français devant l’ambassade de France, avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Ne touche pas à mon prophète », « La liberté de blasphémer tue la liberté d’expression ». Lors de cette marche de la Grande Mosquée jusqu’à la Place de l’Obélisque, les manifestants ont critiqué le président Macky Sall pour avoir participé à la marche organisée dimanche à Paris, contre « le terrorisme ». DES RESPONSABLES DES MÉDIAS ET PERSONNALITÉS AU MENU FFS : la deuxième étape des consultations MOHAMED BOUFATAH e parti d’Aït Ahmed poursuit ses consul ta tio n s a v ec d es p erso n n a lités et d es responsables des médias, en faveur de l’organisation de la conférence de consensus, proposée pour les 23 et 24 février prochains. Dans le cadre des rencontres bilatérales avec les patrons de la presse, les membres de l’instance présidentielle du FFS rencontrera, lundi prochain, le directeur de publication de L’Expression, Ahmed Fattani au siège du journal. Le même jour, se tiendra une rencontre avec Ali Kefaïfi, expert en énergie. Les consultations s’étendront au directeur de l’APS, Abdelhamid Kacha. Le jeudi dernier, la délégation du parti a rencontré le directeur de publication du quotidien Liberté au siège de son journal à Alger, et Mohamed Hakem, directeur de la chaîne de télévision de droit privé Dzaïr TV. L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Chadli, Ahmed Taleb Ibrahimi, sera consulté, dimanche prochain, par le FFS en tant que personna- L lité politique. Jeudi prochain, ce sera le tour de l’ ancien ministre des Affaires religieuses, Saïd Chibane. L’économiste Abderrahmane Mebtoul figure sur l’agenda du FFS. Malgré certaines réserves de l’opposition et des partis proches du pouvoir à l’image du RND, le FFS ne désespère pas pour autant. Certaines personnalités, à l’image de l’avocat et militant des droits de l’homme, M. Aït Larbi a donné déjà son O.K. pour prendre part à la conférence du consensus. Il est parmi les quelques personnalités qui n’ont pas hésité ni tergiversé pour annoncer officiellement leur participation à l’initiative du FFS. L’instance présidentielle du FFS s’est également entretenue avec les responsables de l’association des familles de disparus (SOS Disparus). Certains observateurs, estiment que devant la démarche unilatérale du pouvoir et la plate-forme de Zéralda élaborée par l’opposition, l’initiative du FFS pourra constituer une voie de salut, dans la mesure où celle-ci se projette au-delà des mandats, donc de la question de légitimité des institutions du régime actuel. Il est inconcevable d’exclure le pouvoir qui 2 est l’autorité de fait, même si d’aucuns contestent sa légitimité. Il est même central dans cette démarche car, de son adhésion dépend le succès du processus de reconstruction du consensus national, avait-on souligné. Parallèlement à ces rencontres bilatérales, les membres de la direction du parti continuent à expliciter leur initiative et démarche à travers leur campagne de proximité menée ces derniers temps dans plusieurs wilayas du pays. Le parti s’apprête à peaufiner son agenda de la deuxième phase des rencontres bilatérales avec les formations politiques déjà contactées dans le cadre des rencontres préliminaires. «Le calendrier des rencontres sera établi dans les prochains jours, soit lors d’une réunion spécialement dédiée à cette question, soit lors de la session ordinaire du conseil national du parti prévue les 23 et 24 du mois en cours», selon le premier secrétaire national du parti, Mohamed Nebbou. Par ailleurs, le FFS considère que les négociations avec les décideurs ou le pouvoir réel sont une évidence, puisque le consensus recherché est entre le pouvoir et l’opposition. M. B. L’Actualité VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 DES MILLIERS DE MANIFESTANTS SCANDENT À ALGER «Ne touchez pas à notre prophète» RÉCIT d’un après-midi de manifestation à l’origine pacifique, qui a dégénéré en affrontements. I WALID AÏT SAÏD ous les chemins menaient au centre d’Alger, hier, après la prière d’El Djoumouaâ. Hommes, femmes avec ou sans hidjab, enfants, jeunes, vieux, religieux, modérés… Ils étaient des milliers à avoir pris la direction de la capitale pour participer à la marche « On est tous Mohammed (Qsssl) ». Une marche qu’ils voulaient pacifique pour dénoncer les atteintes, sous le couvert de la liberté d’expression, répétées contre l’islam et le Prophète Mohammed (Qsssl). Les autorités qui interdisent les marches au niveau d’Alger depuis 2001, ont préféré que ce soit plutôt un rassemblement. Les forces antiémeute ont alors quadrillé les artères principales de la capitale pour contenir les manifestants. Ce qui a créé plusieurs poches de rassemblement dans différents quartiers d’Alger. D’abord, le plus important et le plus pacifique au niveau de la place de la Concorde civile(ex-1er-Mai). Les manifestants ont commencé à se rassembler, scandant au début des slogans tels « Tous avec Mohammed » et « Oui à la liberté d’expression, non au blasphème », ou encore « Assa, Azeka, l’islam yela, yela » (aujourd’hui et demain, l’islam restera présent Ndlr). Les fameuses affiches « On est tous Mohammed (Qsssl) », qui sont distribuées depuis quelques jours, étaient brandies par des manifestants. Ceux qui n’en avaient pas encore, ont pu en avoir sur place. Un enfant de six ans et son père s’occupaient de la distribution. On pouvait également voir des banderoles à la gloire d‘Allah et son prophète (Qsssl). Certaines étaient dans les mains des manifestants, alors que d’autres étaient accrochées sur les balcons. On pouvait lire : « N’insultez pas notre prophète, c’est grâce à lui que l’on vous respecte », « Je suis algérien, les gens qui ont marché à Paris ne me représentent pas », ou encore la fameuse « Ne touche pas à mon prophète ». Mais très vite ces manifestants chauffés à blanc ne voulaient plus rester sur place. Ils sont venus marcher et ils étaient déterminés à le faire. Des chaussures comme projectiles Ce qui n’était pas de l’avis des policiers qui ont reçu comme consigne stricte de ne laisser personne dépasser le cordon de sécurité. On essayait de forcer le cordon de sécurité, mais la police réussissait toujours à bloquer les manifestants. C’était l’occasion pour les islamistes radicaux de récupérer la marche. Profitant de la colère des manifestants, ils les ont poussés à scander des slogans hostiles au pouvoir avant de ressortir les « chansonnettes » des années 1990 telles que « Alliha nahia, alliha namout », « Palestine chouhada » ou les « Daoula islamia ». De nouvelles adaptées à l’ac- Ph : R. Boudina T Malheureusement, des invités surprises, les casseurs tualité « terroriste » actuelle ont même été créées par ces radicaux. On cite les « Kouachi chouhada » ou pire encore « Djaich, chaab maâk ya Daesh, ou daoula gaâ irhabe ». L’ambiance est très électrique, certains manifestants présents la comparent même à celle des années 1990 après l’arrêt du processus électoral. Les esprits s’échauffent et la police entame les arrestations. Vite repérés, les meneurs sont embarqués illico presto dans un fourgon qui s’avère trop petit pour contenir tous les manifestants arrêtés. Ils font appel à des renforts. Toutefois, les manifestants aussi ont droit à leurs renforts. D’autres jeunes sont venus à pied des quartiers de la banlieue Est d’Alger (Kouba, Hussien Dey, Bachdjarah, El Harrach, Rouiba Réghaïa…). La police est prise à revers. C’est la pagaille ! Elle commence à charger. Elle arrive tant bien que mal à contenir la foule et pousser les nouveaux arrivés au centre de la placette. Les manifestants qui savent qu’ils ne pourront visiblement pas pouvoir marcher, lancent leurs chaussures sur les forces de l’ordre. C’est l’insulte ultime chez les musulmans ! Les voitures qui passent font preuve de solidarité avec les manifestants, klaxonnent et allument leurs feux de détresse. Alors que les habitants des immeubles avoisinants approvisionnent en eau potable les protestataires en leur envoyant des bouteilles d’eau de leurs balcons. Ces bouteilles finissent majoritairement en direction de la police, après quelques gorgées. Malgré ce petit dépassement, qui n’avait pas lieu d’être dans ce genre de manifestation, ça n’a pas dégénéré à la place du 1er-Mai ! Ce n’est malheureusement pas le cas du côté du boulevard Zirout Youcef qui s’est vite transformé en arène de « guerre ». Des manifestants très nombreux ont réussi à contourner le barrage de la police au niveau de la place du 1er Mai pour emprunter la rue Hassiba Ben Bouali. De nombreux islamistes y étaient présents. Des rassemblements à travers le pays es rassemblements regroupant des milliers de personnes ont été organisés hier à travers plu sieurs wilayas du pays pour dénoncer les attein tes répétées contre le prophète Mohammed (Qsssl)et l’islam sous le couvert de la liberté d’expression, ont constaté des journalistes de l’APS. A Blida, des dizaines de citoyens se sont rassemblés à la place de la Liberté après la prière du vendredi, avant d’entamer une marche pour dénoncer les caricatures publiées dans le dernier numéro du journal Charlie Hebdo qui portent atteinte au prophète Mohammed (Qsssl), avant de se disperser dans le calme, une heure après. Les mêmes scènes d’indignation ont eu lieu dans les villes de Bousmaïl et Gouraya à Tipasa, où des centaines de citoyens ont investi la rue après la prière du vendredi pour exprimer leur colère contre la campagne attentatoire contre l’islam à tra- D E L’ DITORIAL Affrontements au boulevard Zirout Youcef La marche s’est dirigée vers la Grande Poste en scandant « Les Kouachi chouhada », « Le peuple veut un Etat islamique ». Les forces antiémeute, fortement déployées, se contentent d’encadrer la marche qui est arrivée au niveau du boulevard Amirouche, noir de monde. Les manifestants sont bloqués par les policiers au niveau du Commissariat central d’Alger. Des camions et des policiers empêchent les manifestants de poursuivre leur marche. Ils ont crée la deuxième zone de rassemblement. Les escarmouches ont vite commencé à éclater. Bloqués au niveau du Commissariat central, des groupes de manifestants ont fait demi-tour et emprunté des ruelles pour se diriger vers la rue Larbi Ben M’hidi, toujours dans le centre de la capitale. Ils scandent les mêmes slogans. «Je suis Mohamed», «Kouachi chouhada», «Alliha nahia, alliha namout». Aux environs de 15 heures, les manifestants ont forcé le cordon de sécurité du Commissariat central, boulevard Amirouche. Ils marchent vers l’APN. Arrivés sur place, la police réussit à les bloquer et commence les arrestations. Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu aux poudres. Ça dégénère très vite ! La manifestation pacifique que l’on a tenté de transformer en rassemblement prend les allures d’une émeute ! Du côté du square Port Saïd, la situation devient très tendue. Les manifestants jettent des pierres sur les passants. La police utilise les camions à eau pour les disperser. Un photographe a même été blessé par un jet de pierres. Les manifestants deviennent de plus en plus violents. Ils attaquent les policiers avec des blocs de pierre. Les vers des caricatures publiées dans des journaux occidentaux, depuis plusieurs années et qui affectent les sentiments des musulmans et souillent leurs symboles sacrés. Des marches pacifiques ont été organisées aussi dans plusieurs villes de l’Est pour le même motif dont Jijel, Batna, Annaba, Biskra, Souk Ahras et Constantine où des centaines de personnes ont emprunté les principales artères, brandissant des pancartes dénonçant les caricatures attentatoires à l’islam et au prophète Mohammed (Qsssl). A Oran, des milliers de citoyens ont marché à travers les différents quartiers du Centre-ville avant de se rassembler à la place du 1er-Novembre pour dénoncer à l’unisson les atteintes répétées contre l’islam et le prophète Mohammed (Qsssl), appelant au respect des religions et des symboles sacrés. 3 affrontements gagnent en intensité. Aux alentours de l’APN, l’anarchie est totale. Les fourgons de police quittent les lieux sous une pluie de pierres jetées par les manifestants en colère. La police revient très vite avec des renforts et surtout son gaz lacrymogène. C’est l’anarchie totale. L’émeute est à son comble. Les manifestants commencent à saccager les voitures et les magasins qu’ils trouvent devant eux. Des abribus et les vitres de l’hôtel Safir (ex-Aletti) ont subi la foudre des manifestants qui sont en majorité des jeunes, même très jeunes... L’agence Air Algérie rue Zirout Youcef a, elle, été complètement saccagée. Deux heures d’affrontements et plusieurs arrestations plus tard, la police réussit à mettre fin aux hostilités. Il est presque 18 heures, la nuit tombe sur la capitale, les Algérois rentrent chez eux après un après-midi de manifestations qui ont connu des fortunes diverses… W. A. S. Les démunis vus par Mounia Meslem I ZOUHIR MEBARKI elle avancée ! Le fichier des nécessiteux dans notre pays est en « voie de finalisation ». C’est Mounia Meslem, notre ministre de la Solidarité nationale, qui l’a annoncé, jeudi dernier au Conseil de la Nation. Elle répondait à une question d’un sénateur sur le sujet. Il faut tout de même rester prudent car il n’est pas certain qu’il s’agisse bien du fichier national. Voilà exactement les termes de sa réponse : les DAS (Directions de l’action sociale) « sont en passe de finaliser la mise à jour des listes dans les régions pauvres et les cartes des catégories démunies ainsi que les personnes aux besoins spécifiques pour une bonne gestion des deniers publics et une meilleure orientation des aides publiques ». Il est question de « listes » et de leur « mise à jour ». Pas de fichier. Encore moins national. Prise à la lettre, sa déclaration vise les actions de solidarité à l’échelle régionale. Chaque DAS de chaque wilaya tient jalousement sa propre liste de démunis et s’en sert en toute discrétion. On se demande pourquoi cette dispersion des listes ? A l’heure de la signature électronique des actes officiels et de la généralisation de l’utilisation des moyens offerts par les TIC, c’est difficilement compréhensible. C’est que la différence entre un fichier national et des listes éparpillées, est énorme dans le cadre d’une politique de solidarité nationale efficace. Tant pour les bénéficiaires que pour l’Etat. D’ailleurs, elle le reconnaît elle-même quand elle précise que ce travail qui vise « une bonne gestion des deniers publics et une meilleure orientation des aides publiques » a donné lieu à des « enquêtes (qui) ont démontré que parfois les aides ne vont pas aux personnes qui en ont le plus besoin ». On a du mal à la suivre sachant que les mises à jour ne peuvent être la solution. Quelquefois même elles peuvent aggraver le problème. De plus, la ministre voit dans ces mises à jour «la préparation de l’opération solidarité du ministère pour le prochain mois de Ramadhan ». Tout ça pour ça ? En termes financiers, la ministre précise que pour 2015 l’enveloppe consacrée à cet effet est de 131 milliards de dinars (13 100 milliards de centimes). Une enveloppe dont bénéficieront également certaines associations « à caractère social » tient-elle à préciser. Encore heureux qu’elle ajoute que le tout répond « au souci de rationaliser la gestion des fonds publics ». C’est en effet un souci majeur en plein choc pétrolier. Mais la méthode est pour le moins mal choisie. Si toutes ces « listes », une fois mises à jour, pouvaient être numérisées pour former un fichier national dans une parfaite interconnexion, si les cartes des catégories démunies ainsi que celles des personnes aux besoins spécifiques pouvaient profiter du même traitement, l’Algérie ferait un pas de géant vers une meilleure maîtrise de ses subventions des produits de première nécessité. C’est la première fois qu’un membre du gouvernement nous informe qu’il existe des cartes pour les démunis. Depuis le fameux projet de contractualisation des hôpitaux qui n’a jamais pu voir le jour à cause, nous avait-on dit, de la difficulté d’établir ces cartes, l’espoir d’aider seulement les démunis s’était évaporé. Et voilà que Mme la ministre nous dit que les listes et les cartes existent mais dispersées et un peu délaissées dans leur mise à jour. Alors que ce sont les principaux outils pour une politique de solidarité nationale digne de ce nom. Actuellement, nous sommes 40 millions d’Algériens à bénéficier des différentes aides de l’Etat. A bénéficier du sucre subventionné. Du carburant subventionné. De l’eau subventionnée. De l’électricité. Du gaz. Les milliardaires, chez nous, ne seraient-ils qu’une illusion optique ? Encore un peu d’efforts, Mme la ministre ! Numérisez ces listes et ces cartes. Pour donner plus aux vrais démunis et moins à ceux qui ne le sont pas ! Z. M. B L’Actualité SORTIE DE PROMOTION À SIDI BEL-ABBÈS Bientôt une police spécialisée ILHEM TERKI U ne cérémonie de sortie de la 2ème promotion de 141 lieu tenants de police a été organisée avant-hier à l’Ecole de police Tayebi Larbi à Sidi Bel-Abbès, en présence du directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel. Le directeur de l’Ecole, le contrôleur de police Ourabah Abdelkader a prononcé une brève allocution dans laquelle il a indiqué que la direction de la sûreté tend vers l’entraînement spécialisé et la mise à niveau du système de formation en accordant l’intérêt à l’élément humain. « Plus de 1 800 élèves parmi des fonctionnaires gradés de la police suivent actuellement un stage en alternance à l’Ecole de police de Sidi BelAbbès », a souligné l’officier supérieur, tout en expliquant que les démarches déployées par la Dgsn, en coordination avec les instances compétentes, ont permis leur promotion professionnelle sur la base de diplômes universitaires. Il a soutenu, dans ce sens, que « l’objectif est d’aller vers un entraînement spécialisé et une mise à niveau du système de formation en accordant plus d’intérêt à l’élément humain, aux programmes pédagogiques et d’entraînement ». Selon le même responsable, la modernisation de l’enseignement des sciences sécuritaires et juridiques, au sein de la Dgsn, est plus que nécessaire. Par ailleurs, la promotion sortante compte huit pilotes d’hélicoptères ayant suivi une formation à l’école spécialisée d’Ain Arnat (Sétif) et plus de 100 lieutenants de police (messieurs et dames) qui ont été accueillis par l’Académie militaire interarmes de Cherchell, Cette 2ème promotion, formée à l’Ecole de Sidi Bel-Abbes, est la première à bénéficier du nouveau système de formation décidé par la Dgsn. Le contrôleur de police a souligné que « durant ce stage de 24 mois, les stagiaires suivent une formation professionnelle résidentielle à l’Ecole de police et un entraînement hors de l’école dans les services relevant de la direction de la police ». Le directeur de l’école a exhorté les diplômés à veiller à l’application de la loi, à la consécration des principes des droits de l’homme, à une coopération avec le citoyen et à la prise en charge de ses préoccupations. La prestation de serment a été suivie d’une remise de grades aux majors de la promotion et la passation du flambeau. Le directeur général de la Sûreté nationale a baptisé la promotion au nom du chahid du devoir national, l’officier de police Boudjellal Mokhtar, assassiné en mars 1994 après avoir été enlevé par un groupe terroriste dans un faux barrage dressé au niveau de la commune de Hacine, à Sidi Bel-Abbès. La famille du martyr du devoir national a été également honorée par le Dgsn qui a été à son tour honoré par les autoriI. T. tés de wilaya. VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 SELLAL À PROPOS DU GAZ DE SCHISTE «L’exploitation n’est pas à l’ordre du jour» C’EST LA PREMIÈRE FOIS que le Premier ministre réagit aux manifestations qui ont touché plusieurs villes du sud du pays. KARIM AIMEUR a colère des habitants des wilayas du sud du pays contre la décision de l’exploitation du gaz de schiste ne faiblit pas. Elle prend de l’ampleur au fil des jours. Jeudi, plusieurs manifestations ont été organisées dans différentes villes pour exiger l’arrêt pur et simple des travaux lancés à In Salah, où la population demeure toujours mobilisée. Cette situation a poussé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à réagir pour la première fois depuis le début des manifestations sur sa page facebook. M. Sellal a indiqué que l’exploitation du gaz de schiste n’est pas du tout à l’ordre du jour du gouvernement algérien. « Le gouvernement n’a jamais délivré aucune autorisation d’exploitation du gaz de schiste en Algérie », a-t-il écrit, précisant que le programme de recherche des ressources de gaz non conventionnels est défini par projet pilote de prospection à Ahnet, dont l’échéance est fixée à fin 2015 et la réalisation de deux forages chacun pour étudier les réserves de gaz non conventionnels dans cette zone. A partir de 2020, il sera procédé, selon le communiqué du Premier ministre, à l’évaluation des résultats de ces explorations pendant une durée de deux ans, avec l’estimation des réserves et l’étude de l’effet sur l’environnement. C’est justement ce risque sur l’environnement qui fait craindre le pire aux populations qui évoquent la condamnation à mort de In Salah si le projet n’est pas arrêté. La mobilisation a atteint son apogée jeudi. A Tamanrasset, une imposante marche a été organisée avec la participation notamment de collégiens, lycéens et étudiants, qui ont emprunté, depuis le centre universitaire Hadj Moussa Akhamoukh, les grandes artères de la ville, scandant des slogans rejetant l’exploitation du gaz du schiste dans la région, avant d’observer un sit-in devant le siège de la wilaya. Ce mouvement de protestation qui a paralysé l’activité commerciale, avec la fermeture des locaux commerciaux sur les grandes artères de la ville, a donné lieu également à un L « Le gouvernement n’a jamais délivré aucune autorisation d’exploitation du gaz de schiste en Algérie » rassemblement de protestataires, au niveau du carrefour du quartier Tahaggart où ont été hissées des banderoles, appelant à la suspension du projet d’exploitation du gaz de schiste dans la région de In Salah. A In Salah, les protestataires poursuivent leur mouvement, en se rassemblant devant le siège de la daïra pour manifester leur « refus de l’exploitation du gaz du schiste dans la région ». Des marches pacifiques ont eu lieu lors desquelles il a été appelé à l’intervention des pouvoirs publics pour la suspension du projet de gaz de schiste. Des centaines de citoyens sont sortis aussi à Ouargla pour exprimer leur rejet, eux aussi, du projet de l’exploitation du gaz de schiste dans le sud du pays. Les protestataires, tous âges confondus, ont entamé leur action de protestation par un rassemblement à la place Souk El Hadjar, arborant des banderoles sur lesquelles étaient écrits notamment « Non à l’exploitation du gaz de schiste » et « Nous sommes InSalah », avant de marcher jusqu’au siège de la direction des mines de la wilaya. Dans la ville de Djanet, wilaya d’Illizi, des citoyens ont, lors d’un sit-in devant la salle de cinéma Tassili, scandé des slogans rejetant le projet d’exploitation du gaz de schiste dans la région de In Salah, avant de poursuivre leur mouvement par une marche à travers l’artère principale de la ville. Des activistes ont appelé à une marche de soutien à Alger pour demain, alors que la mobilisation se fait jour à l’étranger, notamment en France où des actions sont en préparation par le groupe Action citoyenne pour l’Algérie. Les manifestants de Sud bénéficient également du soutien des partis politiques. La Coordination pour les libertés et la transition démocratique (Cnltd) qui s’est réunie au siège du mouvement Ennahda a salué la mobilisation de la population dans le Sud contre l’exploration du gaz de schiste à In Salah. Dans un communiqué rendu public hier, cette coordination a appelé à «l’arrêt immédiat des travaux d’exploration», arguant que « des études scientifiques ont prouvé les dangers de l’exploration K. A. de cette ressource». La déclaration du Premier ministre Le gouvernement n’a jamais délivré aucune autorisation d’exploitation du gaz de schiste en Algérie. Le programme de recherche des ressources de gaz non conventionnels est défini comme suit : 1– Projet pilote de prospection Ahnet • Réalisation de deux (2) forages chacun pour étudier les réserves de gaz non conventionnels dans cette zone. • Echéance du projet pilote : fin 2015. 2 – A partir de 2020 évaluation • Evaluation des résultats de ces explorations pendant une durée de deux ans • Estimation des réserves • Effet sur l’environnement A noter que le programme ci-dessus a été précédé par une phase d’études de ces 2 forages d’exploitation. L’exploitation du gaz de schiste n’est pas du tout à l’ordre du jour du gouvernement algérien. ALGER ET CARACAS DÉTERMINÉS À AMÉLIORER LES PRIX DU PÉTROLE Le baroud d’honneur du baril LE BARIL de Brent de la mer du Nord enregistrait hier à Londres, en cours d’échanges européens, une hausse de 1,41 à 49,68 dollars tandis qu’à New York celui du «light sweet crude» gagnait 1,09 dollar à 47,34 dollars. MOHAMED TOUATI ésurrection ou feu de paille ? Les experts demeurent circonspects. Le marché qui croule sous une offre abondante rend les prix volatiles. « D’un côté, le marché a l’air prêt à se lancer dans un mouvement de reprise, après la chute vertigineuse des prix observée ces dernières semaines. D’un autre côté, les fondamentaux du marché continuent à suggérer une baisse des prix », notaient les analystes de Commerzbank. Parmi les pays qui risquent d’en pâtir figurent L’Algérie et le Venezuela. Les deux pays, qui ont toujours milité pour un baril à 100 dollars, voire plus, nécessaire pour équilibrer leurs budgets, ont pris la décision de ne pas rester les bras croisés. Alger et Caracas sont déterminés à améliorer les prix du pétrole. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, « sont convenus d’une coordination accrue des efforts des deux pays en vue de réunir les conditions d’un assainissement de la situation du marché pétrolier mondial et d’une R rémunération adéquate des exportations de pétrole », indique un communiqué conjoint, rendu public jeudi, à l’issue de la visite d’Etat effectuée, du 12 au 15 janvier en Algérie, indique une dépêche de l’APS datée du 15 janvier. « A ce titre, ils ont souligné le rôle important dévolu à l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) comme force stabilisatrice des prix du pétrole, pour corriger le déséquilibre prévalant sur le marché mondial des hydrocarbures, qui affecte la croissance normale des économies internationales et les perspectives de développement des pays du Sud », précise la même source. Le baril était-il à l’écoute de ce qui se disait à Alger ? Les observateurs n’ont en pas fait cas. Il n’empêche qu’hier, vers la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 49,68 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,41 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février gagnait de son côté 1,09 dollar à 47,34 dollars. « Les cours des contrats à terme du WTI et du Brent ont continué à grimper (hier Ndlr), 4 mais la hausse ne s’appuie sur aucun fondamental même si l’AIE a réduit ses estimations de la production des pays hors-Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et a dit qu’un rééquilibrage des marchés pourrait se faire dans la deuxième moitié de l’année», soulignait Anthony Cheung, analyste chez Ransquawk. La chute actuelle des prix du pétrole ne suffira pas à relancer la consommation de l’or noir dans un contexte économique peu dynamique, pronostique l’Agence internationale de l’énergie qui estime que la croissance de la production doit toutefois marquer le pas sous l’action des pays hors Opep. Le niveau bas des prix ne semble pas avoir stimulé la demande jusqu’ici, observe l’AIE dans son rapport mensuel publié vendredi. La consommation de l’or noir devrait ainsi atteindre 93,3 millions de barils par jour en 2015, contre 92,4 mbj en 2014. L’Agence, qui défend les intérêts des pays consommateurs ne croit pas à « une reprise imminente des prix, sauf évènement majeur » mais considère par contre que « des signes laissent penser que le vent va tourner ». Le sursaut d’hier en pourrait en être la M. T. preuve. De Quoi j’me Mêle VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 «Marlboro Man», le cowboy, est mort à 85 ans Jijel veut recenser ses intellectuels UN APPEL au recensement des intellectuels natifs ou originaires de la région de Jijel a été lancé, jeudi dernier, à l’occasion de la célébration du 11e anniversaire de la mort de l’écrivain et traducteur Abou Laïd Doudou. Lors d’une rencontre conviviale, organisée à la Maison de la culture Omar-Oussedik et durant laquelle il a été suggéré la mise en place d’un « club Abou Laïd-Doudou », les participants ont estimé que ce recensement permettrait de mettre en lumière et de mieux faire connaître des personnalités illustres comme Ferhat Abbas, Mohamed-Seddik Benyahia et tant d’autres. L’initiative de rappeler la vie et l’œuvre de Abou Laïd Doudou, natif de la région de Tamandjar, a été saluée par les présents dont quelques-uns ont retracé son parcours depuis son enfance dans cette localité située dans la daïra d’El Ancer (sud-est de Jijel) jusqu’à sa disparition en janvier 2014. L’aide humanitaire au profit des réfugiés nigérians acheminée DARRELL WINFIELD, qui fut l’image du « Marlboro Man » et était dans la vie un « vrai » cowboy, est décédé à l’âge de 85 ans dans le Wyoming. L’homme travaillait dans un ranch quand il avait été découvert en 1968 par l’agence de publicité Burnett qui cherchait un modèle authentique pour sa campagne visant à sublimer la virilité du fumeur de cigarette. Le « Marlboro Man », dont le rôle avait ensuite été repris par d’autres, reste dans l’histoire de la publicité l’exemple d’une campagne particulièrement réussie avant de devenir le symbole des méfaits du tabac. Quatre modèles sont morts, depuis, de maladies liées à la cigarette. 211 affaires de cybercriminalité en 2014 «Charliehebdomassacre.com », une adresse web à vendre PARMI les nombreuses opérations commerciales nées de l’attentat contre Charlie Hebdo, outre le sauvetage du journal grâce à un tirage survolté par le battage médiatique, la création d’adresses de sites Internet, aussitôt remises en vente est le symbole d’un commerce sans morale qui pose problème sur la Toile. Créée le jour même de l’attaque contre l’hebdomadaire satirique, l’adresse «charliehebdomassacre. com» est déjà à revendre au plus offrant, comme d’autres coquilles vides telles que «charliehebdoshooting.com», tandis que « je-suischarlie.com » est mis à prix sur la plate-forme d’échanges de noms du domaine du groupe allemand Sedo. Principale place pour la revente de noms de domaine, cette bourse a enregistré un volume de ventes supérieur à 70 millions de dollars (60,3 millions d’euros) en 2013 et de près de 36 millions de dollars au premier semestre 2014. L’OPÉRATION d’acheminement des aides humanitaires décidées par le gouvernement algérien au profit des réfugiés nigérians au Niger a débuté hier, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Les aides sont composées essentiellement de denrées alimentaires, de médicaments et de couvertures, précise la même source ajoutant que l’acheminement de ces aides se ferait sur plusieurs jours via un pont aérien, au regard de leur volume « considérable ». LES BRIGADES de lutte contre la cybercriminalité relevant de la Sûreté nationale ont traité en 2014, 211 affaires impliquant 205 individus dont 28 femmes, selon la Sûreté nationale. Il s’agit d’affaires liées aux systèmes de traitement automatique de données, de diffamation et d’atteinte à la vie privée, de menaces et d’usurpation d’identité. Sont comprises aussi des affaires de diffusion de photos licencieuses, d’escroquerie, d’invective et d’outrage via Internet et d’utilisation illégale de cartes magnétiques. En vue d’endiguer cette forme de criminalité, des brigades spécialisées ont été créées à travers les 48 wilayas, composées d’enquêteurs et d’experts compétents spécialistes en informatique. ON DIVIDENDES remet « Le coupable est celui à qui le crime profite. » Sénèque ÇA I SELIM M’SILI omme il fallait s’y attendre, les attentats commis dans la région parisienne contre une rédaction d’un journal humoristique et dans un magasin casher par des illuminés manipulés par on ne sait qui, vont produire des effets immédiats sur une communauté déjà dans le collimateur des médias coalisés. Il s’agit évidemment de la communauté musulmane qui va voir fleurir sur les murs du pays de Voltaire, des slogans racistes et des actes de malveillance sur les lieux de prière… Comme bien entendu, les auteurs sont anonymes et ne sont pas pris la main au pinceau. Mais la machine judiciaire va tout de suite, grâce à la vigilance du ministre français de l’Intérieur, encouragé par les discours du Premier ministre, se mettre en branle pour punir le premier clown de France, en l’occurrence Dieudonné, de propos interprétés comme malveillants C envers la communauté juive de France. Ce qui est pardonné à Eric Zemmour qui, à plusieurs reprises s’en est pris directement aux Arabes et Noirs, les qualifiant de délinquants notoires. Dans les propos de Dieudonné, se proclamant comme étant « Charlie Coulybaly », ses détracteurs ont vu une « intention » de nuire à la communauté juive. Il faudrait avoir beaucoup d’imagination pour trouver les paramètres qui permettent de déceler une « intention » dans des propos anodins exprimés sur le ton de l’humour. Mais au pays de Voltaire on ne s’embarrasse pas de scrupules quand il s’agit de taper sur le premier nègre de France. Y a-t-il dans les propos de l’ennemi juré du sionisme et de ses soutiens, une connotation raciste ? Si l’on lit bien la célèbre loi Gayssot du 13 Juillet 1990, on voit bien que Dieudonné n’a pas commis de délit prévu par la loi : l’article premier de cette loi rappelle que « toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite ». Mais cette disposition ne fait que rappeler la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme1 (appelée aussi « Loi Pleven »), la France ayant ratifié la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de l’ONU de 1965. La loi Gayssot innove par son article 9, qui qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, qui ont été commis, soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de ce statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes. L’article 6 (c) de ce statut définit les crimes contre l’Humanité : « L’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécu- 5 tions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime. » L’armée française peut se vanter d’avoir à sa charge tous les crimes cités par cette loi. La loi sur le négationnisme renforce l’arsenal juridique pour restreindre la liberté d’expression, portant le délit d’opinion au même niveau qu’un éventuel délit de blasphème imaginé par les esprits rétrogrades. Alors que dire du « Patriot Act » voté par le Congrès américain qui a permis l’enlèvement, la séquestration et la torture de simples suspects. En conclusion : les principaux bénéficiaires des crimes du 07 Janvier sont le sionisme international dont le chef officiel vient de lancer un appel à l’immigration des juifs de France en Israël et le gouvernement Hollande qui veut faire oublier ses déboires économiques. S. M. L’Actualité VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 TIZI OUZOU Le corps de Gourdel retrouvé à Thakhlidjt LES INFORMATIONS ont été données par un terroriste capturé vivant, lors d’une opération menée par l’ANP à Aït Saâda. France de sa participation avec les Etats-Unis dans les frappes contre L’Etat islamique en Iraq. De son côté, l’ANP a mobilisé près de 3000 hommes partis sur les traces des membres de ce groupe. Plus d’une vingtaine de terroristes seront tués dans des opérations de ratissages, quelques semaines après la mort de ce Français arrivé en Algérie le 19 septembre pour se rendre sur les monts du Djurdjura avec cinq accompagnateurs algériens. Des membres importants du groupe ont été tués décapitant ainsi le groupe en tuant son émir Abdelmalek Gouri le 22 décembre dernier et deux pièces maîtresses, à savoir Belhout Ahmed mort dans un accrochage le 14 novembre et Ayoub Laredj, une semaine auparavant, le 9 du mois d’octobre. K. B. KAMEL BOUDJADI e corps du guide des mon tagnes français, Hervé Gourdel, assassiné par un groupe terroriste à Aït Ouabane en Kabylie, le mois de septembre dernier a été retrouvé par les forces de sécurité jeudi dernier non loin du lieu de son enlèvement. Kidnappé le 21 septembre, alors qu’il était sur les cimes du Djurdjura avec ses accompagnateurs algériens, l’alpiniste français a été décapité quelques jours plus tard par un groupe terroriste se réclamant d’Al Qaîda. C’est donc jeudi dernier dans la matinée après avoir repéré les lieux que des équipes se sont rendues sur les lieux de son enterrement près du village Thakhlidjt à Abi Youcef près d’Aït Ouabane suite à des renseignements obtenus d’un terroriste blessé dans l’opération d’Aït Saâda, quelques jours auparavant. En effet, celui-ci a été blessé dans un accrochage et qui serait vraisemblablement un proche de l’émir du groupe Jund Al Khilafa, Abdelmalek Gouri abattu aux Issers. Ce dernier aurait été blessé alors qu’il était en compagnie du terroriste abattu il y a quelques jours à Aït Saâda. Capturé vivant, ce dernier aurait révélé le lieu où a été enterré le Français Gourdel. Jeudi dans la matinée donc, des éléments de la Gendarmerie nationale accompagnés d’éléments de la Protection civile se sont rendus sur les lieux pour effectuer l’opération de déterrement. Selon notre source, celle-ci a été suivie par une équipe composée d’enquêteurs de l’Institut de criminologie de la Gendarmerie nationale qui a effectué dans l’après-midi des prélèvements afin de remettre les conclusions du rapport balistique et ADN. Le communiqué du ministère de la Défense confirmait les informations et donnait plus de précisions mentionnant que le lieu a été découvert jeudi à 10h au lieu dit Tabounecht, situé dans la commune d’Abi Youcef, daïra d’Iferhounen. Pour rappel, le guide des montagnes français Hervé Gourdel a été enlevé le 21 du mois de septembre 2014 à Aït Ouabane. Quelques heures plus tard, un groupe terroriste se nommant Jund Al Khilafa a revendiqué son enlèvement. Quelques jours plus tard, le même groupe montrait des vidéos de son exécution par décapitation pour punir, affirmaient-ils, la L L’ANP a mis tous les moyens L’ANP plie le dossier Daesh en Algérie L’ARMÉE ne s’est pas limitée à mettre hors d’état de nuire tout le groupe. Il fallait à tout prix retrouver le corps de la victime. IKRAM GHIOUA ’est dit et c’est fait ! L’épisode Daesh en Algérie a été plié par l’ANP qui vient de découvrir le dernier maillon de cette affaire. Le corps du ressortissant français Hervé Gourdel décapité par la prétendue branche de Daesh en Algérie Djound Al Khilafa a enfin été retrouvé. Enlevée le 22 septembre, la victime a été exécutée par ses ravisseurs. L’ANP ne manquera pas de déclencher une vaste opération de ratissage sur la trace des criminels et notamment pour retrouver le corps d’Hervé Gourdel, un habitué de l’Algérie. Dans le cadre de cette opération, l’armée a mis les moyens qu’ils fallait. Elle a mobilisé 3 000 soldats sur le terrain, entamé un véritable travail de renseignement. Le travail a payé et c’est une autre démonstra tion de l’efficacité des services de l’ANP, leur expertise et leur expérience pour élucider les tenants et les aboutissants de cet enlèvement qui intervenait à un moment particulier. En quelques jours seulement, après analyse des photos diffusées et de la vidéo, les forces de sécu rité localiseront l’abri des criminels, le périmètre pour lequel on a dépêché des soldats aguerris sera hermétiquement bouclé. Aucune chance d’é chapper au dispositif sécuritaire ne sera laissé aux terroristes. La composante de cette branche qui était au service de Abdel Malek Droukdel sera démantelée. En quelques semaines le groupe sera neutralisé dans des opérations spectaculaires qui se sont soldées par l’éradication de cette cellule et l’élimination de ses principaux dirigeants dont son chef présumé Abdel Malek El Gouri. L’opération a été menée avec une grande efficacité. Un travail de vrais spécialistes et profes- C La dépouille mortelle de Gourdel sionnels qui n’ont pas hésité à user de leur génie pour infiltrer l’entourage direct de tous les mem bres composant Djoud Al Khilafa. Cette branche née du jour au lendemain à l’ombre de la guerre lancée contre Daesh en Irak et en Syrie par les pays occidentaux. L’ANP ne s’est pas limitée à mettre hors d’état de nuire tout le groupe. Il fallait à tout prix retrouver le corps de la victime. L’opération et les investigations étaient tou jours en cours au moment où l’on a cru la fin d’une secte qui n’existe plus que par le souvenir. Les renseignements fournis par un terroriste récemment appréhendé seront exploités et per mettent d’aiguiller les investigations lancées par l’ANP durant plus de trois mois. C’est encore le renseignement qui mène à cet exploit magistral. Nul ne doute désormais de la performance de l’ANP qui capitalise des opérations de grande envergure, non sans résultats. Faisant du rensei gnement son arme contre la horde sauvage, l’ANP peut être considérée comme l’une des meilleures au monde. Ses compétences elle ne les doit à personne, sauf à son expérience et son dévouement. L’ANP vient de démontrer sa force de frappe aussi bien sur le terrain que dans sa stratégie. L’assaut de Tiguentourine a permis la libération de plus de 600 otages avec un minimum de victimes. Aussi, la décapitation de Djound Al Khilafa et l’aboutissement de l’affaire du ressortissant français sont le fruit d’un travail de fourmi réalisé en un temps record. Bien sûr cet aboutissement intervient comme un avertissement à l’égard des aventuriers, mais aussi à l’égard de ceux qui sous-estiment les compétences d’une armée qui a tout hérité de l’ALN. I. G. Deux terroristes arrêtés à Tamanrasset L’ANP A AGI avec beaucoup de professionnalisme et d’efficacité dans cette opération, vu sa longue expérience. près la mise hors d’état de nuire d’un groupe ter roriste composé de 12 criminels au sud du pays, l’Armée nationale populaire vient de neutraliser deux autres à Tamanrasset. Il s’agit selon un communiqué du ministère de la Défense de deux éléments de soutien qui ont été appréhendés, jeudi dernier. Les forces de l’ANP ont agi sur la base de renseignement qui reste le nerf dans la lutte antiterroriste. Le communiqué n’indique A aucun détail, néanmoins des sources confient que les deux criminels entretenaient des relations avec des groupes actifs audelà des frontières au même titre que les 12 terroristes arrêtés dans le même cadre. L’ANP a agi avec beaucoup de professionnalisme et d’efficacité dans cette opération, vu sa longue expérience. Le ministère avait annoncé ces arrestations dans un communiqué qui indique «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à la vigilance et au professionnalisme des éléments de l’ANP, des détachements relevant des secteurs opérationnels de Ghardaïa, de Laghouat et de In Amenas (4e Région militaire), en coordination avec les services de sécurité de la région, ont mis hors d’état de nuire, durant la première quinzaine du mois de janvier 2015, une cellule terroriste composée de 12 criminels, qui s’apprêtait à commettre des actes terroristes dans le pays avec la complicité d’autres groupes ter- 6 roristes activant hors frontières sud du pays.» La même source souligne que lors de ces opérations aucune perte humaine n’a été enregistrée, ce qui confirme une fois de plus les compétences dans l’exploitation du renseignement opérationnel. Considérée comme une référence en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé, l’ANP intervient également pour contrecarrer les activités de la contrebande, désormais assimilée, aux groupes terroristes par ses complicités. Les interventions sont opérées près des frontières où d’importantes quantités d’armes, de munitions, des milliers de litres de carburants et des tonnes de produits alimentaires récupérés. Mais pas seulement, puisque l’ANP aura aussi lors de ses actions neutralisé des narcotrafiquants et saisi de grandes quantités de drogue. A cela, s’ajoute la saisie de véhicules toutterrain et du matériel technologique. I. G. L’Actualité VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 TRAITEMENT DES HUILES INDUSTRIELLES USAGÉES BÉJAÏA Deux voleurs mis sous les verrous Auteurs de neuf cambriolages de magasins dans la ville de Béjaïa, B.S. et B. KH. 23 ans, résidant respectivement à Dar Djbel et au boulevard Krim Belkacem et connus des services de sécurité pour leurs antécédents judiciaires, ont été arrêtés par les services de police de la sûreté de wilaya à travers ses sûretés urbaines, jeudi après midi. Ils ont été pris la main dans la sac dans la nuit de mercredi à jeudi, à Sidi-Ahmed. La police judiciaire du 4ème arrondissement les a surpris en flagrant délit de cambriolage d’un magasin de vente de téléphones portables et articles électroménagers. Leur fuite à bord d’une voiture de location de couleur blanche n’aura pas duré longtemps. Les policiers ont récupéré les objets volés et saisi la voiture utilisée par les deux individus. Placés en détention provisoire, ils devront répondre devant une juge des chefs d’inculpation : création d’«association de malfaiteurs, vol par effraction, utilisation de véhicule» par le parquet de Béjaïa. A. S. TRAFIC DE DROGUE Quatre malfaiteurs arrêtés à Tadmaït Un groupe de malfaiteurs constitué de quatre éléments a été démantelé par les services de sécurité dans la région de Tadmait, sise à vingt kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon notre source, c’est suite à un travail de recherche et d’investigation effectué sur le terrain que les forces de police de la sûreté urbaine de Tadmaït ont réussi à démanteler ce groupe de malfaiteurs, composé de quatre individus, âgés entre 22 et 28 ans et demeurant à Draâ Ben-Khedda, Tadmaït et Bordj-Ménaiel dans la wilaya de Boumerdès. « Lors de leur arrestation à Tadmaït, à bord d’un véhicule automobile, les mis en cause ont été trouvés en possession d’une quantité de 500,13 de kif traité », ajoute notre source. Cette dernière conclut que les mis en cause ont été placés en détention préventive pour trafic de stupéfiants. A. M. CONSTANTINE 400 bâtiments réhabilités seront réceptionnés en avril La réhabilitation de plus de 400 bâtiments situés sur les « axes protocolaires », initiée dans le cadre de « Constantine capitale de la culture arabe », a atteint les 60 % en termes d’avancement des travaux et sera réceptionnée « avant avril 2015 », a affirmé, le directeur du logement, Mustapha Balah. Ce chantier qui a ciblé 434 bâtiments situés dans les artères principales de la ville avance sur un rythme « appréciable », a souligné ce responsable, précisant qu’un investissement public de 3 milliards de dinars a été consenti pour cette opération. Le décapage total des enduits vétustes, la pose de nouvelles conduites pour l’évacuation des eaux pluviales, l’élimination des « éléments dissonants » dans les commerces et l’harmonisation des devantures figurent parmi les principales actions menées dans le cadre de ce chantier, a expliqué M. Balah. Une opération de ravalement des façades de plusieurs immeubles situés dans les quartiers périphériques de Constantine, a été également initiée dans le cadre du programme d’accompagnement de cette manifestation culturelle, a ajouté le responsable. Naftal va réaliser une raffinerie LE MINISTRE de l’Energie, Youcef Yousfi, a annoncé le renforcement des dispositions sur la distribution du carburant dans les villes frontières. NADIA BENAKLI e trafic de carburant aux frontières induit des pertes énormes pour le pays. Le gouvernement compte sérieusement en finir avec ce phénomène qui constitue une véritable saignée pour l’économie nationale. Le ministre de l’Energie, Youcef, Yousfi a annoncé le renforcement des dispositions sur la distribution du carburant dans les villes frontières. Lors de son passage jeudi dernier au Sénat, le premier responsable du secteur a précisé que ces dispositions visent à interdire le trafic de carburant vers les pays voisins. «Des instructions ont été données à l’entreprise Naftal pour approvisionner les nouvelles stations sises dans les villes frontières uniquement en gaz butane», a -t-il affirmé. M.Yousfi a annoncé que la Société nationale de transport et de commercialisation des produits pétroliers (Naftal) envisage de mettre en place une unité de raffinage des huiles industrielles usagées lesquelles sont, jusqu’à maintenant, exportées. « Naftal étudie actuellement la possibilité de créer une raffinerie pour le traitement des huiles (industrielles) usagées», a indiqué M. Yousfi devant les sénateurs. En attendant, a-t-il tenu à préciser, le pays continuera à exporter ces huiles usagées vers des marchés internationaux. Interpellé sur le fait que l’Algérie perd annuellement des quantités considérables d’huiles usagées issues notamment des activités pétrolières, le ministre a fait savoir que Naftal récupère annuellement 18 000 tonnes de ces huiles. Il a ajouté que l’inves- L Naftal va bientôt construire une usine de traitement des huiles industrielles tissement dans le raffinage des huiles usagées était ouvert, et ce, depuis 1996. Parlant toujours des projets d’investissements, le ministre a indiqué qu’un programme ambitieux pour la construction de plusieurs raffineries pétrolières était en cours d’exécution par son département ministériel. Selon lui, des offres techniques sont en cours d’évaluation pour la réalisation de nouvelles raffineries dont l’une sera implantée dans la wilaya d’Illizi. « Ces réalisations vont permettre de satisfaire entièrement, dans quelques années, les besoins du marché national en carburant notamment et, même, d’en dégager un excédent qui sera destiné à l’exportation», a soutenu M.Yousfi. Invité à donner des explications sur la fermeture de la raffinerie d’In Amenas (Illizi) après six ans d’exercice alors qu’elle avait été mise en service en 1980, le ministre a relevé que les pouvoirs publics avaient pris la décision de son arrêt en 1986 après avoir constaté un mouvement du sol ayant causé des fissures dans la structure de la raffinerie et les habitations de proximité. Le premier responsable du secteur a écarté toute réouverture de cette installation. Le ministre a indiqué que le groupe Sonatrach étudiait la possibilité de déplacer cette raffinerie ou quelques-unes de ses unités vers une autre région plus stable et sécurisée. Sur ce chapitre, le ministre a saisi l’occasion pour rappeler que la production du complexe gazier de Skikda, qui avait subi une explosion en 2004, avait atteint 13 millions de m3 à fin décembre 2014 ce qui permet de couvrir les besoins du marché national. N. B. FORMATION PROFESSIONNELLE L’efficacité du système au centre des débats EFFICACITÉ ET DÉFAILLANCE du système de formation et de l’enseignement professionnels, cheval de bataille de la perspective 2030. WAHIDA BAHRI méliorer l’efficacité et réduire la défaillance du système de formation dans le programme quinquennal 2015/2019, telles sont les thématiques des assises régionales de la formation et de l’enseignement professionnels, tenues mercredi dernier, au Centre de formation de Bouhdid de Annaba. Ont pris part à cette rencontre les responsables de Centres de formation de neuf wilayas de l’est du pays. L’objectif de cette rencontre est d’évaluer d’une part plusieurs domaines dont la formation des ressources humaines, la professionnalisation des enseignants, la gestion pédagogique, la formation continue et l’apprentissage et d’autre part, analyser et surtout apporter des propositions concrètes aux thèmes de la rencontre. Ces derniers, rappelons-le, avaient fait l’objet d’une large concertation, mais surtout recommandés lors des assises de 2007. Par ailleurs, et dans le but de mettre en synergie l’application des recommandations, à travers un débat approprié, au sein d’ateliers mis en place à cet effet et animés par les différents représentants des établissements de formation, les enseignants et les conseillers d’orientation. Le premier atelier s’est articulé autour A de l’orientation considérée comme outil de rapprochement à la demande socioéconomique, comme étant une action fondamentale dans la préparation à la formation professionnelle. Le deuxième atelier a porté sur le cursus de l’enseignement professionnel : état des lieux et prospectives. Sur ce dernier point, les organisateurs ont saisi l’opportunité de la présence des acteurs concernés pour mettre en relief la question du sort de l’enseignement professionnel, son parcours, ses qualifications, l’orientation des élèves de l’Education nationale, etc. En conclusion, pour remettre ce secteur à sa véritable place, il est impératif que le personnel d’encadrement fasse l’objet d’une formation et une d’mise à niveau des compétences. Tel a été la thématique du troisième atelier. Le dernier atelier, s’est axé sur l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques comme moyens de développement. Pour ce faire, il faut, selon le thème de cet atelier, prévenir les besoins en formation et en qualification des entreprises. C’est dire que les centres de formation et de l’enseignement professionnels doivent, veiller aux articulations de la formation et de l’emploi, en dotant les secteurs utilisateurs de moyens humains compétents et hautement qualifiés. 7 Dans cette optique, Mme Akila Chergou, directrice centrale, lors de son allocution, a révélé qu’un accord de partenariat a été signé avec l’ensemble des secteurs économiques, dans le but d’exprimer leurs besoins et participer à la formation. « Notre stratégie repose sur deux éléments, faire de l’entreprise un lieu de formation, c’est-à-dire que l’entreprise, qui est un acteur principal, doit participer au processus de la formation », dira la représentante du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. S’agissant du deuxième axe, « la formation par apprentissage, puisqu’ elle se base sur la propre exigence et l’organisation professionnelle de l’entreprise, donnant de ce fait une formation pratique avec une meilleure adaptation et une meilleure employabilité des diplômés », devait préciser l’oratrice. Par ailleurs, il convient de signaler que cette rencontre, ces assises régionales, rentrent dans le cadre des préparations des Assisses nationales prévues à Boumerdès du 3 au 5 mars prochain. Cette rencontre devra permettre l’élaboration d’un nouveau projet de la formation et l’enseignement professionnels à l’horizon 2030. W. B. L’Actualité VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 TRAITEMENT DES HUILES INDUSTRIELLES USAGÉES BÉJAÏA Deux voleurs mis sous les verrous Auteurs de neuf cambriolages de magasins dans la ville de Béjaïa, B.S. et B. KH. 23 ans, résidant respectivement à Dar Djbel et au boulevard Krim Belkacem et connus des services de sécurité pour leurs antécédents judiciaires, ont été arrêtés par les services de police de la sûreté de wilaya à travers ses sûretés urbaines, jeudi après midi. Ils ont été pris la main dans la sac dans la nuit de mercredi à jeudi, à Sidi-Ahmed. La police judiciaire du 4ème arrondissement les a surpris en flagrant délit de cambriolage d’un magasin de vente de téléphones portables et articles électroménagers. Leur fuite à bord d’une voiture de location de couleur blanche n’aura pas duré longtemps. Les policiers ont récupéré les objets volés et saisi la voiture utilisée par les deux individus. Placés en détention provisoire, ils devront répondre devant une juge des chefs d’inculpation : création d’«association de malfaiteurs, vol par effraction, utilisation de véhicule» par le parquet de Béjaïa. A. S. TRAFIC DE DROGUE Quatre malfaiteurs arrêtés à Tadmaït Un groupe de malfaiteurs constitué de quatre éléments a été démantelé par les services de sécurité dans la région de Tadmait, sise à vingt kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon notre source, c’est suite à un travail de recherche et d’investigation effectué sur le terrain que les forces de police de la sûreté urbaine de Tadmaït ont réussi à démanteler ce groupe de malfaiteurs, composé de quatre individus, âgés entre 22 et 28 ans et demeurant à Draâ Ben-Khedda, Tadmaït et Bordj-Ménaiel dans la wilaya de Boumerdès. « Lors de leur arrestation à Tadmaït, à bord d’un véhicule automobile, les mis en cause ont été trouvés en possession d’une quantité de 500,13 de kif traité », ajoute notre source. Cette dernière conclut que les mis en cause ont été placés en détention préventive pour trafic de stupéfiants. Naftal va réaliser une raffinerie LE MINISTRE de l’Energie, Youcef Yousfi, a annoncé le renforcement des dispositions sur la distribution du carburant dans les villes frontières. NADIA BENAKLI e trafic de carburant aux frontières induit des pertes énormes pour le pays. Le gouvernement compte sérieusement en finir avec ce phénomène qui constitue une véritable saignée pour l’économie nationale. Le ministre de l’Energie, Youcef, Yousfi a annoncé le renforcement des dispositions sur la distribution du carburant dans les villes frontières. Lors de son passage jeudi dernier au Sénat, le premier responsable du secteur a précisé que ces dispositions visent à interdire le trafic de carburant vers les pays voisins. «Des instructions ont été données à l’entreprise Naftal pour approvisionner les nouvelles stations sises dans les villes frontières uniquement en gaz butane», a -t-il affirmé. M.Yousfi a annoncé que la Société nationale de transport et de commercialisation des produits pétroliers (Naftal) envisage de mettre en place une unité de raffinage des huiles industrielles usagées lesquelles sont, jusqu’à maintenant, exportées. « Naftal étudie actuellement la possibilité de créer une raffinerie pour le traitement des huiles (industrielles) usagées», a indiqué M. Yousfi devant les sénateurs. En attendant, a-t-il tenu à préciser, le pays continuera à exporter ces huiles usagées vers des marchés internationaux. Interpellé sur le fait que l’Algérie perd annuellement des quantités considérables d’huiles usagées issues notamment des activités pétrolières, le ministre a fait savoir que Naftal récupère annuellement 18 000 tonnes de ces huiles. Il a ajouté que l’inves- L 400 bâtiments réhabilités seront réceptionnés en avril La réhabilitation de plus de 400 bâtiments situés sur les « axes protocolaires », initiée dans le cadre de « Constantine capitale de la culture arabe », a atteint les 60 % en termes d’avancement des travaux et sera réceptionnée « avant avril 2015 », a affirmé, le directeur du logement, Mustapha Balah. Ce chantier qui a ciblé 434 bâtiments situés dans les artères principales de la ville avance sur un rythme « appréciable », a souligné ce responsable, précisant qu’un investissement public de 3 milliards de dinars a été consenti pour cette opération. Le décapage total des enduits vétustes, la pose de nouvelles conduites pour l’évacuation des eaux pluviales, l’élimination des « éléments dissonants » dans les commerces et l’harmonisation des devantures figurent parmi les principales actions menées dans le cadre de ce chantier, a expliqué M. Balah. Une opération de ravalement des façades de plusieurs immeubles situés dans les quartiers périphériques de Constantine, a été également initiée dans le cadre du programme d’accompagnement de cette manifestation culturelle, a ajouté le responsable. tissement dans le raffinage des huiles usagées était ouvert, et ce, depuis 1996. Parlant toujours des projets d’investissements, le ministre a indiqué qu’un programme ambitieux pour la construction de plusieurs raffineries pétrolières était en cours d’exécution par son département ministériel. Selon lui, des offres techniques sont en cours d’évaluation pour la réalisation de nouvelles raffineries dont l’une sera implantée dans la wilaya d’Illizi. « Ces réalisations vont permettre de satisfaire entièrement, dans quelques années, les besoins du marché national en carburant notamment et, même, d’en dégager un excédent qui sera destiné à l’exportation», a soutenu M.Yousfi. Invité à donner des explications sur la fermeture de la raffinerie d’In Amenas (Illizi) après six ans d’exercice alors qu’elle avait été mise en service en 1980, le ministre a relevé que les pouvoirs publics avaient pris la décision de son arrêt en 1986 après avoir constaté un mouvement du sol ayant causé des fissures dans la structure de la raffinerie et les habitations de proximité. Le premier responsable du secteur a écarté toute réouverture de cette installation. Le ministre a indiqué que le groupe Sonatrach étudiait la possibilité de déplacer cette raffinerie ou quelques-unes de ses unités vers une autre région plus stable et sécurisée. Sur ce chapitre, le ministre a saisi l’occasion pour rappeler que la production du complexe gazier de Skikda, qui avait subi une explosion en 2004, avait atteint 13 millions de m3 à fin décembre 2014 ce qui permet de couvrir les besoins du marché national. N. B. LA SITUATION DURE DEPUIS DES MOIS À BÉJAÏA Les tiraillements dangereux A. M. CONSTANTINE Naftal va bientôt construire une usine de traitement des huiles industrielles LE RÉSEAU ROUTIER, le projet du CHU, le dédoublement de la voie ferrée, le complexe pétrochimique, le stade, le parc des loisirs et l’extension du port et de l’aéroport, c’est à oublier… AREZKI SLIMANI a situation de controverse, qui règne en maître au sein de l’Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa, n’en finit pas d’alimenter la chronique locale et rien ne présage pour l’heure d’un dénouement heureux quant au conflit qui oppose le groupe FFS face à une coalition constituée du FLN, RCD et FS. Le bras de fer devient public. Après le ralliement d’un élu FFS il y a 15 jours à l’opposition qui retrouve sa majorité, cette dernière est sortie de sa réserve pour réclamer la tenue d’une session extraordinaire avec un ordre du jour lié au fonctionnement de l’institution. Avant-hier c’était au tour du président de l’APW de tirer à boulets rouges sur notamment le wali de Béjaïa, qu’il accuse « d’instrumentaliser » l’opposition pour « déstabiliser » l’APW. L’opposition qui dispose désormais de 22 élus sur les 43 que compte cette institution réclame la tenue d’une session extraordinaire. Et si cette session se tient, le groupe FFS risque d’ y laisser ses plumes. S’agissant de l’adoption des nouvelles commissions constituées en présence d’un huissier de justice et du remaniement de l’exécutif, l’opposition opère une offensive, qui n’a de valeur que celle d’isoler le P/APW et son groupe. Ce qui pourrait dévoiler bien des affaires « sca- L breuses », ces deux autres revendications de l’opposition quant à la commission d’enquête de l’APW par rapport à la gestion du chapitre 914, conformément aux articles 34,35 et 36 du Code de wilaya, et une autre concernant l’absence d’un registre des délibérations, extraits de délibération non conformes à la loi, usage abusif et illégal de procurations, etc. La réplique des parties concernées ne s’est pas fait attendre. Alors qu’on s’attendait à des débats au sein même de l’institution avec la tenue d’une session extraordinaire, le président de l’APW de Béjaïa choisit la voie publique. Sans apporter de réponse à la demande de l’opposition, le P/APW soulève dans une déclaration des «tentatives soutenues de déstabilisation et de neutralisation de l’APW». Selon lui, « la revendication d’une commission d’enquête sur la répartition du chapitre 914 participe de cette opération et permet d’occulter la nécessité et la pertinence de la commission d’enquête sur le foncier, l’hydraulique, logements sociaux et logements de l’Enpi, gaz de ville etc.» «La synchronisation des actions de déstabilisation, suggère l’omniprésence d’un chef d’orchestre (manipulateur) qui dispose de moyens de persuasion colossaux qui lui ont permis de déstabiliser une APW ». En d’autres termes, suggère-t-il « si l’APW de Béjaïa est aujourd’hui en crise, c’est loin d’être sa faute et celle de son groupe, mais celle du wali et de 7 l’opposition ». Cette sortie du P/APW intervient à deux jours du rassemblement des élus FFS, auquel a appelé la fédération sur fond de revendications, en vogue depuis des mois. Le P/APW annonce par ailleurs, «l’organisation d’une année du savoir et du dialogue entre les civilisations à l’instar d’Alger, Tlemcen et Constantine, la réhabilitation des zones touristiques, dotation d’un fonds de montagne pour la wilaya, la création d’une ville nouvelle sur la côte Ouest, décentralisation et augmentation des montants des PCD au profit des communes». Et qu’en est-il des infrastructures sportives, culturelles et éducatives, l’investissement dans les domaines agricole, forestier, halieutique, le tourisme, la protection du foncier et de l’environnement, le développement PMI-PME, le réseau routier, le projet du CHU, dédoublement de la voie ferrée, le complexe pétrochimique, le stade, le parc des loisirs et l’extension du port et de l’aéroport ? Tout un programme que le P/APW qualifie d’ « ambition entravée par une poignée d’élus qui sont tombés dans le piège tendu par les instigateurs de cette déstabilisation». Toute une histoire. Et comme «il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre», la solution n’est pas pour demain. A moins que l’on s’achemine vers le scénario de l’APW de Mila. C’est peut-être la seule voie A. S. de salut. L’Actualité VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 AIDE AUX PERSONNES NÉCESSITEUSES LA SOLIDARITÉ REVOIT SES LISTES MOUNIA MESLEM, qui s’exprimait jeudi dernier devant les membres du Conseil de la Nation, a reconnu ouvertement qu’il y a eu des irrégularités dans l’octroi de ces cartes. NADIA BENAKLI ’argent de la Solidarité sera contrôlé au centime près. Les aides octroyées à tort et à travers ne seront plus tolérées. Le département de Mounia Meslem est en train de recenser les véritables nécessiteux. «La mise à jour des listes des personnes nécessiteuses ou handicapées est en cours de finalisation au niveau des directions de l’action sociale (DAS) à travers le pays», a affirmé la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Mounia Meslem, qui s’exprimait jeudi dernier devant les membres du Conseil de la Nation, a reconnu ouvertement qu’il y a eu des irrégularités dans l’octroi de ces cartes. «Les enquêtes ont démontré que parfois les aides ne vont pas aux personnes qui en ont le plus besoin», a-t-elle avoué en précisant que la révision des listes des familles nécessiteuses permettrait la préparation d’une opération de solidarité à l’initiative du ministère pour le mois de Ramadhan. Le couffin du Ph : R. Boudina L La mendicité, seule solution pour certains nécessiteux Ramadhan a fait l’objet de plusieurs scandales. Malgré les dispositions prises chaque année, l’opération de distribution du couffin du Ramadhan est marquée par des détournements. Afin d’éviter que ces aides soient détournées, la ministre a assuré, dans ce sens, que les directeurs de l’action sociale «sont en passe de finaliser la mise à jour des listes dans les régions pauvres et les cartes des catégories démunies ainsi que les personnes aux besoins spécifiques pour une bonne gestion des deniers publics et une meilleure orientation des aides publiques ». Pour l’année 2015, l’Etat a consacré une enveloppe financière de près de « 131 milliards DA pour la prise en charge des catégories défavorisées ». L’hôte du Conseil de la Nation a assuré que l’Etat algérien «ne manquera pas à ses engagements envers ces catégories». Autrement dit, la ministre a voulu transmettre un message clair, à savoir, malgré la chute des prix du pétrole, le gouvernement ne va pas abandonner sa politique de solidarité envers les couches sociales les plus démunies. Le département de la solidarité va même revoir sa liste des associations. Dans un souci de rationaliser la gestion des fonds publics, la ministre a précisé que des «instructions ont été données pour l’établissement de listes des associations à caractère social bénéficiant des aides de l’Etat». Selon ses dires, « la priorité sera accordée à celles qui détiennent un programme complémentaire à la politique de l’Etat en matière de prise en charge des catégories vulnérables et défavorisées ». Interpellée par ailleurs sur les mesures prises pour l’insertion professionnelle des jeunes, la ministre a affirmé que les programmes de développement social et de gestion du microcrédit relevant de son département ministériel ont permis la réalisation de «2 666 projets de développement dans les régions isolées, d’un montant de 7,3 milliards DA en 2014». A propos du sort des jeunes employés dans le cadre des filets sociaux et dont le nombre s’élèverait à 520 000 personnes, Mme Meslem a indiqué que cette mesure était «temporaire» permettant à ceux-ci d’acquérir une expérience professionnelle soulignant la nécessité d’intensifier les efforts pour orienter cette catégorie vers le secteur économique. «La Fonction publique n’est pas tenue d’absorber le taux important de chômage», N. B. a-t-elle dit. TIZI OUZOU 36 kg de drogue saisis CES CHIFFRES ont été rendus publics par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou dans le cadre d’un bilan annuel récapitulant l’ensemble des résultats des activités de la police menées dans les quatre coins de la wilaya. AOMAR MOHELLEBI 36 kg de drogue ont été saisis dans la wilaya de Tizi Ouzou entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014, a indiqué hier la cellule de communication de la sûreté de wilaya. La même source a ajouté que dans le cadre de la lutte contre les infractions à la législation des stupéfiants et des psychotropes, les services concernés ont eu à traiter 96 affaires, mettant en cause 136 personnes dont 115 ont été placées en détention préventive, 20 ont été citées à comparaître, et un mis en cause a été laissé en liberté provisoire. « Une quantité de 569 comprimés de psychotropes ont été saisis », ajoute-t-on. Ces chiffres ont été rendus publics par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou dans le cadre d’un bilan annuel récapitulant l’ensemble des résultats des activités de la police menées dans les quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou par les différentes sûretés de dairas et sûretés urbaines. Le phénomène de la commercialisation de la drogue (kif traité) et de sa consommation a pris des proportions alarmantes dans la région où même les villages les plus reculés ne sont pas épargnés. Un phénomène qui devient de plus en plus inquiétant. De nombreux cas de suicides et de tentatives de suicide sont enregistrés dans la wilaya, en plus des agressions par armes blanches dont l’élément déclencheur n’est autre que la consommation des stupéfiants. Au niveau de l’hôpital psychiatrique Fernane-Hanafi de Oued Aissi, les différents services accueillent de plus en plus de patients dont les cas se sont aggravés à cause des prises de drogue. La sonnette d’alarme est tirée depuis plusieurs années déjà. Mais l’oisiveté et d’autres conditions socio-psychologiques rendent la lutte contre ce fléau des plus ardues. Par ailleurs, il y a lieu de noter que les services de police, dans le même bilan annuel, font état de 4 533 affaires, mettant en cause 4475 individus dont 404 sont de sexe féminin, et 86 sont des mineurs. Au total, 682 individus ont été mis en détention préventive. Ces chiffres concernent la totalité des affaires élucidées durant toute l’année 2014. « Au chapitre des affaires relatives aux crimes et délits contre les personnes (coups et blessures volontaires, violences légères, menaces, injures, etc.), les services de la police judiciaire ont traité 905 affaires pour lesquelles 1 238 personnes ont été interpellées et présentées au parquet. 55 personnes ont été mises en détention préventive, 1 179 ont été citées à comparaître, deux placées sous contrôle judiciaire, et deux laissées en liberté provisoire », a ajouté la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou. Cette dernière a précisé en outre que, s’agissant des affaires relatives aux crimes et délits contre les biens (vols par effraction, vols avec circonstances aggravantes, vols de véhicules automobiles, tentatives de vol, etc.), les mêmes services ont eu à traiter 1 208 affaires, mettant en cause 618 personnes interpellées et présentées au parquet, dont 197 ont été placées en détention préventive, 405 citées à comparaître, neuf placés sous contrôle judiciaire, et sept laissées en liberté provisoire. « Au volet relatif aux infractions économiques et financières, les services concernés de la police ont eu à traiter 117 affaires, impliquant 139 personnes, interpellées et présentées au parquet dont 23 placées en détention préventive, 114 citées à comparaître, et deux placées sous contrôle judiciaire », a-t-on appris. Concernant les infractions sexuelles, 51 affaires ont été traitées, mettant en cause 103 personnes dont 35 ont été mises en détention préventive, 65 citées à comparaître, et trois placées sous contrôle judiciaire. « Quant aux autres affaires de crimes et délits, 2 156 affaires ont été traitées, mettant en cause 2 241 8 personnes, dont deux 257 ont été mises en détention préventive, 1 931 ont été citées à comparaître, et 53 placées sous contrôle judiciaire », est-il encore précisé. Enfin, concernant la lutte contre la criminalité urbaine, 4 886 opérations coup de poing ont été initiées par la police durant la période s’étalant du 1er janvier au 31 décembre 2014. Ces actions ont ciblé 4 415 points (quartiers sensibles, lieux publics, cafés maures, marchés et gare routière) 27 880 personnes ont été contrôlées, 320 présentées au Parquet, dont 181 ont été mises en détention préventive pour différents délits. Il s’agit principalement de port d’armes prohibées, détention de stupéfiants, détention de psychotropes. D’autres individus ont été arrêtés car faisant l’objet de recherches. 21 personnes interpellées sont de nationalités étrangères, accusées de séjour illégal et 160 étrangers pour autres délits. « Il est utile de signaler que grâce au plan d’action mis en place pour quadriller les zones sensibles, il a été observé une baisse de certaines infractions, comparativement à l’année précédente», a indiqué la même source qui conclut en révélant que treize véhicules volés au courant de cette année 2014 ont été récupérés. A. M. Tribunaux AFFAIRE DES CADRES DE LA DGSN Renvoyée au 10 février 2015 C’est devenu une insupportable habitude pour certains magistrats du siège. Le dernier exemple en date à citer et que l’on espère ne plus noter pour nos chers lecteurs et à leur tête Tayeb Louh, le ministre de la Justice, garde des Sceaux qui combat depuis maintenant quinze mois les sales habitudes us et coutumes qui dévalorisent la magistrature est le renvoi d’un dossier de faux et d’abus de pouvoir mettant en cause des cadres de la Dgsn dans la mélasse depuis 2008. En effet, après quatre heures et demie d’attente le pourtant sympathique Ali Aït Akacha, le président de chambre de la cour d’Alger qui savait depuis longtemps qu’il y aurait un renvoi à cause de l’absence dans le dossier de l’arrêt 0680888 du 05 juin 2014 de la Cour suprême annonçant le renvoi pour le mardi 10 février 2015. En effet, et pour compléter l’information, Maître Nabil Benhabilès, Maître Farida Djellad, Maître Naïma Ziane les avocats des prévenus Merzouk Dridi, Zebouchi Sid Ali Amrar et Yasmine Boudra jubilaient à l’idée de débuter les débats où de précieuses interventions allaient édifier la composition correctionnelle. Oui, les attendus de l’arrêt de la Cour suprême qui a « cassé et renvoyé » pour un motif édifiant : les prévenus ont été poursuivis, jugés et condamnés sur des probabilités, des suppositions i-e- ce que le droit pur n’a jamais abordé !!! Est-ce là rendre justice en 2008, 2010 ? Où est l’honneur des magistrats qui suivent aveuglément des « instructions transcrites » par les éléments de la police judiciaire ? Est-ce que Tayeb Louh aurait accepté cette situation durant ces années ? sûrement pas, lui qui aime le suivi par le parquet sur la base du respect de la loi ! En tout état de cause, le 10 février prochain, maître Athamnia l’avocat de la Dgsn devra sortir l’artillerie lourde pour contrer les vols en rasemotte des Benhabilès, Djellad et Ziane armés jusqu’aux dents pour aller vers la relaxe ou l’annulation des procédures avec cet honnête Aït Akacha. A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE L’ex-magistrate déboutée Les adversaires de l’ex-juge qui les poursuivait pour diffamation ont eu chaud avant que… I ABDELLATIF TOUALBIA e procès en diffamation opposant une ancienne magistrate à ses voisins aujourd’hui prévenus malheureux de perdre leur précieux temps aura valu par l’attention soutenue de Yahia Zitoun et de ses deux conseillers mais aussi et surtout par cet extraordinaire parquetier aguerri, expérimenté, droit et accroché à l’esprit de justice. Mohammed Khellafi dit « le coq » celui-là qui a fait les beaux jours du tribunal de Bir Mourad Raïs (cour d’Alger) il y a presque une vingtaine d’années aura été à la hauteur de sa réputation d’avocat de la société et jamais de personnes concernées par des faits surréalistes, voire irréels, inexistants… Les voisins prévenus étaient à la barre. L’ex-magistrate non (statut de victime oblige), mais sa moitié y était flanquée des deux monstres sacrés des barreaux de Blida et d’Alger. Le bâtonnier M.F. Ksentini et Maître Tahar Khiar qui a tout tenté pour émouvoir le trio de juges. En face, les prévenus avaient un seul avocat pas encore de ce monde au moment où Ksentini était bâtonnier de Blida ! Comme quoi « la valeur n’attend point le nombre des années » comme le souligne si bien l’adage bien ancré pour ce qui est des jeunes qui percent, percent, percent. Maître Amine Lezzar aura été plutôt incisif tranchant. Normal : il défendrait des innocents, des prévenus relaxés à Chéraga par une certaine Naïma Dahmani, cette jeune juge qui ne va pas bousiller sa belle carrière car la victime est une ancienne collègue. Loin s’en faut. Naïma a jugé sur pièces. Pas de diffamation, elle a jugé en son âme et conscience. Aucun délit visible… L Par contre, encore une fois, le parquet de Chéraga a usé de … robotisme, oui, il y a eu appel (c’est la loi qui le permet) mais mille fois, Tayeb Louh, le ministre l’a martelé : « Si depuis le siège du ministère public, le représentant estime que le dossier ne vaut pas le coup d’encombrer la cour, point d’appel aveugle ! » « C’est malheureux que certaines instructions du premier responsable du ministère public ne L’ŒIL G Chaudes VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 plaidoiries… Il était 14h35 lorsque Maître Tahar Khiar, le premier conseil des victimes, Dalila Kebichi et Benziane Abdelkader qui poursuivent pour diffamation, fait prévu et puni par l’article 296 du code pénal. Abdelhakim Badaoui, Ouabou Chérif et son épouse, avait brûlé la politesse à l’entrée en matière de sa longue plaidoirie (plus de trente minutes) sur les cent vingt, qu’auront duré les débats, menés de main de Maître par Yahia Zitoun, le président qui voulait se débarrasser de ce dossier qui n’aurait jamais dû sortir du … commissariat voire éviter même la citation indirecte si pour toute victime, c’est un droit, c’est le statut du plaignant qui pend au nez… Maître Khiar, ce phénomène de société allait tout tenter pour amener le trio de juges Yahia Zitoun, Zareb Abderazak très effacé et la charmante Belim vers un verdict favorable aux deux plaignants. Il dit : « Un magistrat quel que soit son poste ne doit pas être harcelé. Ma cliente a fait l’objet d’un indigne comportement, surtout qu’elle est fille de martyr, ex-magistrate qui a beaucoup donné à la justice toute sa vie et donc ses voisins n’ont pas été à la hauteur de la dignité qu’elle mérite en ameutant les journalistes car elle a refusé de s’intégrer dans le collectif des voisins et faire partie de son comité ». Puis, l’avocat de Hussein-Dey a affirmé qu’il détenait des preuves que ces prévenus étaient derrière tout ce que la Presse nationale a écrit : « Un huissier de justice nous a soient pas si suivies ! Pour revenir au procureur général du jour, il n’a pas hésité à se mêler de la mêlée créée à la barre pour poser des questions pertinentes à la victime car la vérité est que la partie civile a débordé de la « ligne continue » du voisinage. Dans le jargon judiciaire, la diffamation consiste à dire des « choses » qui n’existent pas, or, quand bien même, ces « choses » aient été dites car en réalité ce sont les journaux qui ont écrit ces « choses » pas les voisins, il y a eu dépassement, il y a eu un placement de grillage et main basse sur des parties communes avec l’abstention de s’acquitter des charges réglementaires et obligatoires. D’ailleurs, le cadre banquier a vidé ses tripes. Il a supplié Zitoun de le laisser tout débiter et il l’a fait avec bien sûr, la permission du président très tolérant surtout avec Maître Khiar qui a fait long, long, émouvant, touchant à gogo. L’assistance a été gavée d’interventions surtout les excellentes questions du « coq » admirable sous tous les angles. Dommage que Tayeb Belhachem l’inspecteur général qui présidait une conférence autour de la modernisation, l’opération chérie qu’adore Tayeb Louh, n’ait pas effectué un saut dans la salle d’audience, voir à l’œuvre ses magistrats évoluer dans des conditions difficiles car, rappelons-le : la cour de Tipasa est encore jeune, fraîche et elle a besoin de bien grandir. Avec quatre chambres, Tipasa n’est pas au bout de ses peines : Et Fatiha Boukhorsa, la présidente et son collègue procureur-général Kebir Leghrissi le savent très bien et attendent que la tutelle fasse plus et mieux ! Zitoun annonce le verdict du jour : mise en examen sous huitaine avant de confirmer la relaxe des voisins des prévenus désormais blanchis définitivement par la cour. Quant à la plaignante, son pourvoi sera blanc car le parquet ne la suivra pas. A. T. AU PALAIS surtout qu’au tout début du procès, il avait quitté son siège pour se diriger vers les membres de la chambre correctionnelle et demander à lire le dossier car il avait vu les défenseurs des parties et mesuré leur poids ce mardi, à commencer par le benjamin, Maître Amine Lezzar qui était debout à un mètre cinquante de Khellafi et face aux deux ténors des victimes. Contre toute attente, le représentant du ministère public nommé à tort par l’opinion publique « l’enfonceur » (El Gharaq) avait demandé l’application de la loi et d’ajouter : « Dans notre profession, nous, parquetiers, lorsque nous ne comprenons pas les tenants et aboutissants d’une affaire, nous réclamons l’application de la loi. » Il faut aussi souligner pour nos lecteurs que cette demande du procureur général est en droite ligne avec la loi mais la coutume veut que les gens l’assimilent à la … relaxe. D’ailleurs, les deux défenseurs de Blida et d’Alger plièrent aussitôt bagage et donc n’auront pas le plaisir d’assister à la formidable intervention du jeune Maître Lezzar qui débute par une phrase qui en disait long sur la suite de la plaidoirie qui a duré un peu moins de trente minutes. En effet, le jeune conseil de Dély Ibrahim (Alger) qui avait axé son intervention autour de cette plainte avait d’autres visées (point de diffamation). « Ce sont les parties communes, les cotisations que Kebichi et son époux refusent de régulariser qui sont réellement la cause. Depuis 2011, cette dame attend 3 ans pour se plaindre le 17 mars 2014, soit à 5 jours de la prescription en matière fourni un P.V où il y est stipulé que ce sont ces prévenus qui ont inspiré les journalistes et fait mal à ma cliente … » a encore dit avant que Yahia Zitoun ne voit « orange » et prie donc le conseil de ne pas trop s’étaler sur les faits. « Pardon, monsieur le président, je suis né avocat. Laissez-moi vider mes tripes, même si j’ai dit beaucoup pour convaincre la cour du bien-fondé de notre demande et une autre qui sera le dinar sympbolique » a conclu Maître Kheyar malheureux de ne pas avoir eu tout le temps qu’il désirait en vue de gagner la partie. Ce sera alors le tour de Mohamed Khellafi qui va encore jouer au « coq » qu’il est. « Maître, vous venez de piétiner la surface de réparation du ministère public avec ce dinar symbolique, je peux vous déléguer mes demandes et vous serez satisfait de votre mission. ». L’avocat est fair-play et ne rétorque pas … Le bâtonnier, M.F. Ksentini le second avocat des deux victimes n’ira pas plus loin que ce mini « réquisitoire » de son jeune confrère : « Monsieur le président, j’estime que dans cette affaire il vaudrait mieux requalifier les faits. Du délit de diffamation à celui de complicité de diffamation cela changerait beaucoup le cours des débats. » Et sur ce, M.F. Ksentini attendra l’intervention du procureur général dont les « mots » étaient attendus par toute l’assistance car la salle était comble et votre serviteur avait trouvé refurge à l’arrière-salle pour suivre ce procès renvoyé à quatre reprises. En effet, Khelafi se lève en parquetier modèle pour intervenir, 9 correctionnelle. Monsieur le président, trois ans ! C’est énorme. Les faits qu’ont lu les citoyens ont dû être déjà oubliés car l’actualité chez nous est fournie. En réalité, celui qui devrait être poursuivi par les voisins c’est le journaliste. Je vais donc vous expliquer pourquoi : c’est la mise en demeure du 20 février 2014 en vue de s’acquitter de ses cotisations et l’arrachage du grillage placé dans le jardin commun ‘’d’Horizon Bleu’’ de Staouéli, qui a été le détonateur de sa plainte où curieusement les rédacteurs étaient poursuivis.Pourtant ils résident dans la commune où les faits se sont déroulés. » Puis l’avocat prit deux minutes pour plaindre ses clients, Badaoui ce cadre qui souffre depuis qu’il a eu pourtant le mérite de rappeler sa voisine sur ses devoirs envers la cité où elle y vit très bien grâce à la solidarité d’une chaîne où elle demeure l’unique maillon qui fait grincer la machine d’ « Horizon Bleu » où ce procès a jeté l’émoi par sa bêtise nommée ridicules poursuites. Le comble, c’est que ces débats se sont déroulés à Chéraga dont les sections pénale et civile débordent par des rôles monstrueux dont cette pseudo-diffamation. Le jeune avocat de Dély Ibrahim a fait sourire Nassima qui a suivi ce dossier comme le lait sur le feu aux belles flammes bleues… le bleu est pourtant le symbole de la sérénité : N’est-ce pas ? A. T. S ports VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2015 CÔTE D’IVOIREGUINÉE Abid Charef au sifflet L’arbitre international algérien Mehdi Abid Charef dirigera le match Côte d’Ivoire - Guinée prévu le 20 janvier à Malabo pour le compte de la première journée du groupe D de la CAN-2015, a indiqué avanthier la Confédération africaine de football. Abid Charef dont ce sera la première participation à une phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations, sera assisté de son compatriote Abdelhak Etchiali et du Nigérien Yahaya Mahamadou. Abid Charef et Abdelhak Etchiali sont parmi les 44 arbitres retenus par la CAF pour officier durant la CAN-2015. CONFÉDÉRATION AFRICAINE DE FOOTBALL Une minute de silence en hommage à Slim Aloulou La commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations a décidé de faire observer une minute de silence avant tous les matchs de la 1ère journée de la CAN-2015 qui débute aujourd’hui, en hommage à l’ancien président de la Fédération tunisienne de football Slim Aloulou, décédé mercredi dernier à l’âge de 73 ans des suites d’une longue maladie. De son côté, le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou a exprimé sa très grande tristesse. « C’était un homme affable, discret, rigoureux, et dont les jugements étaient empreints d’une grande sagesse. Ses conseils juridiques étaient toujours pertinents et c’est très logiquement qu’on s’en remettait à lui pour ses conseil », écrit le patron de la CAF dans son message de condoléances. « Je perds un travailleur infatigable qui avait il n’y a pas très longtemps, largement contribué à la rénovation des statuts de la CAF » a t-il poursuivi. Avocat de formation, Slim Aloulou avait été gouverneur de Kairouan avant de consacrer une grande partie de sa vie au football. Il a présidé la Fédération tunisienne de football de 1976 à 1980 puis de 1986 à 1989. Son expérience lui a valu d’occuper des responsabilités également au sein de la CAF, de la FIFA et de l’UAFA. Il était notamment membre de la Commission d’organisation de la Coupe du monde U-20 de la FIFA et membre de la Commission des affaires juridiques de la CAF. Selon la CAF, il avait été une des chevilles ouvrières du 1er championnat du monde juniors de la FIFA organisé dans son pays en 1977. Un an plus tard il avait accompagné les Aigles de Carthage au Mondial argentin 1978. GUINÉE ÉQUATORIALE-CONGO (AUJOURD’HUI À 17H) La succession du Nigeria est ouverte Cette CAN 2015 sera retransmise en direct aux quatre coins du monde et verra la participation d’un nombre impressionnant de footballeurs professionnels africains, presque tous très cotés en Europe. BACHIR BOUTEBINA ans quelques heures, l’Afrique du football s’apprête à vivre et suivre de très près en Guinée équatoriale sa traditionnelle bisannuelle CAN, dont l’apothéose finale est prévue le 9 février prochain. Qui parmi les 16 nations présentes à cette CAN 2015, sera le prochain successeur du Nigeria, dernier champion en titre, absent au cours de cette 30ème édition, et durant laquelle l’Algérie figure parmi les plus sérieux prétendants au sacre final ? Une question face à laquelle, en tout cas, de nombreux observateurs, et autres spécialistes en la matière, se sont déjà « mouillés », en misant sur les Verts d’Algérie. Mais en attendant la très attendue entrée en lice des Verts, dans 48h à Mongomo face à l’Afrique du Sud, tombeur des prestigieux Green Eagles du Nigeria au terme des éliminatoires qualificatives à la phase finale qui débute ce samedi à Bata, la CAN 2015 ouvrira le bal avec au programme en guise d’ouverture, deux matchs du groupe A, en l’occurrence Guinée équatoriale-RD Congo, suivi d’un intéressant Burkina Faso- Gabon. Après la traditionnelle cérémonie d’ouverture à laquelle seront conviés d’y assister bon nombre de personnalités, le pays hôte organisateur de cette 30ème CAN, se fera sans aucun doute un point d’honneur et de fierté, pour répondre dès aujourd’hui, à la confiance placée en lui par la Confédération africaine de football. Il est clair que le président camerounais Hayatou est aujourd’hui complètement aux anges, et surtout profondément ravi d’avoir trouvé avec un petit pays du continent noir comme la Guinée équatoriale, une véritable planche de salut, pour permettre à la plus haute instance africaine de maintenir coûte que coûte, et contre vents et marées, cette nouvelle édition D finale. Certes, tout ne sera pas vraiment parfait au cours de cette CAN 2015. Mais sur le plan de l’engouement populaire, nos amis de la Guinée équatoriale ont mis le paquet pour que cette 30ème CAN soit suivie avec beaucoup d’effervescence dans les différents stades qui ont été choisis pour abriter la compétition. L’Afrique du football, réputée pour ses éternels et incontournables paradoxes, a pourtant toujours attiré autour d’elle beaucoup de convoitises, tant le bal- lon rond est devenu aujourd’hui une véritable manne financière, de dimension internationale. Pour cause, cette CAN 2015 qui sera retransmise en direct aux quatre coins du monde, verra à partir d’aujourd’hui, la participation d’un nombre impressionnant de footballeurs professionnels africains, presque tous très cotés en Europe. La France qui se taille la part du lion avec pas moins de 55 joueurs évoluant actuellement en Ligue 1 et 2 française, grâce notamment à la présence de 11 pays africains francophones, a mis le paquet pour médiatiser 24h sur 24h la CAN 2015. Il est clair qu’au terme des deux précédentes éditions, le dernier mot est finalement revenu à la Zambie, puis au Nigeria. Deux pays anglophones qui avaient à l’époque, créé une petite sensation, notamment les Chipolopolo de Zambie, surprenants vainqueurs de la CAN 2012, et que drivait le Français Hervé Renard, aujourd’hui sélectionneur des Eléphants de la Côte d’Ivoire. Mais dans quelques heures, ce sera autour d’un technicien français, considéré à juste titre comme l’un des derniers authentiques sorciers sur le continent noir, en la personne de l’entraîneur Claude Le Roy, d’entrer en lice avec les redoutables Congolais de la RDC, en ouvrant le bal face à la Guinée équatoriale, dans un stade de Bata qui fera certainement le plein, avant de suivre l’apparition des Burkinabés, malheureux finalistes de la CAN 2013, et qui seront opposés à des Gabonais, toujours aussi imprévisibles, et qui comptent dans leur rang un attaquant de très grosse pointure, aujourd’hui au sommet de son art en Bundesliga avec Dortmund SV. Le foot africain à partir de ce soir sera à la une en Guinée équatoriale, où la plupart des stars se sont donné rendez-vous. Un évènement footballistique de premier choix que des millions d’Algériens vont vivre avec beaucoup d’émotion, et surtout avec de nouvelles sensations très fortes, bercées par de très légiB. B. times espoirs. LE CONTRAT FAF-ADIDAS A ÉTÉ SIGNÉ AVANT-HIER Les kits personnalisés après la CAN Pour Adidas, l’Algérie est une grande nation dans le monde du football, ce qui a motivé son choix de s’allier avec les Verts. ’équipementier allemand Adidas a annoncé avant-hier avoir signé un contrat de « partenariat à long terme » avec la Fédération algérienne de football. L’accord qui débute en janvier 2015 porte sur l’équipement de la sélection nationale par l’équipementier allemand durant la Coupe d’Afrique des Nations 2015, a précisé un communiqué de Adidas qui n’a pas dévoilé le montant du contrat. Les hommes de Christian Gourcuff porteront au départ une tenue temporaire siglée Adidas lors de la CAN. « Bien que ces kits ne soient pas disponibles à l’achat pour les fans, Adidas pré- L voit de travailler en étroite collaboration avec la Fédération algérienne de football pour développer un kit personnalisé plus tard dans l’année, qui sera disponible dans les magasins Adidas », précise-t-on. Pour Adidas, l’Algérie est une grande nation dans le monde du football. L’équipe nationale a réalisé de bonnes performances durant la Coupe du monde 2014 au Brésil en atteignant le deuxième tour pour la première fois. Durant la phase des qualifications de la coupe d’Afrique des Nations 2015, l’Algérie a terminé première de son groupe « et devrait facilement atteindre les phases finales du tournoi », selon Adidas. Claus-Peter Mayer, vice-président du marketing du football mondial chez Adidas, a déclaré à cette occasion : «S’associer à une nation de football au potentiel de l’Algérie est un excellent atout pour la marque. Ce partenariat témoigne de notre investissement continu dans le football en Afrique. Avec la grande réussite de cette équipe à la Coupe du monde de la FIFA 2014, nous sommes ravis d’établir cette relation solide et sommes impatients de voir le football algérien progresser au cours des prochains mois et années.» TRANSPORT DES ÉQUIPES LORS DE LA CAN Le Gabon au secours de la Guinée équatoriale es autorités gabonaises ont décidé d’apporter leur sou tien à leur voisin de Guinée équatoriale, en offrant 20 bus destinés à assurer « le transport intérieur » des quinze pays participant à la coupe d’Afrique des nations du 17 janvier au 8 février, ont rapporté avant-hier les médias gabonais. L L’Etat equato-guinéen avait annoncé qu’il ne pourra pas prendre en charge le transport des équipes participantes à la CAN qui se déroulera sur son sol, à cause de la chute des prix du baril du pétrole. Selon le site koaci.com, l’Etat gabonais offrira une vingtaine de bus au profit des sélections nationa- 12 les pour faciliter leur déplacement durant les trois semaines de compétition. « C’est notre contribution pour soutenir la Guinée équatoriale. On dit chez nous que quand il y a fête chez le voisin c’est tout le village qui est en fête », a expliqué le ministre des Sports gabonais, Blaise Louembe lundi. Par ailleurs, le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, dans une déclaration à la Télévision nationale de son pays a annoncé qu’il offrira gratuitement 40 000 places pendant toute la CAN, aux supporters les plus démunis, et inviter par la même occasion les plus riches à en faire autant. S ports VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 EN GUINÉE ÉQUATORIALE L’EN À PIED D’ŒUVRE À MONGOMO Les Bafana dans la tête des Verts La sélection nationale, qui se trouve à Mongomo où elle a pris ses quartiers à l’hôtel Aquakam, prépare activement son premier match de cette 30e CAN face à l’Afrique du Sud, dont l’enjeu est déjà capital. SAÏD MEKKI es protégés de l’entraîneur français Christian Gourcuff, ont transité, jeudi dernier à leur arrivée en Guinée équatoriale par la capitale équato-guinéenne pour subir les tests de prévention contre le virus Ebola avant de poursuivre leur chemin vers la ville de Mongomo où ils ont élu domicile. Lors de la CAN, l’Equipe nationale évoluera dans le groupe C en compagnie du Ghana, de l’Afrique du Sud et du Sénégal. Les Algériens débuteront la compétition face aux Sud Africains lundi prochain au stade de Mongomo. Et justement, ils se trouvent sur place depuis jeudi dernier. Là, le programme des Verts est tout simple puisqu’ils doivent bénéficier de deux séances sur le terrain du stade de Mongomo, ainsi que d’une troisième sur un autre terrain de la municipalité. D’ailleurs hier matin, les joueurs de l’Equipe nationale ont effectué leur première séance d’entraînement sur la pelouse du stade d’Oyala. Le sélectionneur de l’Equipe nationale, Christian Gourcuff, aura donc beaucoup à faire avec ses joueurs car, il a dû revoir sa copie après les blessures de plusieurs joueurs avant le départ vers la Guinée équatoriale. Et sur place, c’est l’acclimatation et l’adaptation des joueurs qu’il faudrait surveiller de près. Il est utile de rappeler que la liste des 23 des Verts a connu un autre changement après le forfait, pour blessures du gardien de but de l’USM Alger Mohamed Lamine Zemamouche. Il a été remplacé par celui du CS Constantine, Si Mohamed Cédric. Auparavant, le sélectionneur national a fait appel à Ahmed Kashi (FC Metz) et Lyacine L Une très belle ambiance règne au sein de l’EN Cadamuro (Osasuna) pour pallier les absences, pour blessures aussi, de Mehdi Abeid (Newcastle) et Essaïd Belkalem (Trabzonspor). Les coéquipiers du capitaine Madjid Bougherra avaient disputé un seul match amical avant de se rendre en Guinée équatoriale, soldé par un nul face à la Tunisie (1-1) dimanche dernier au stade Radès à Tunis. Et c’est donc pour corriger les erreurs commises durant ce match amical, entre autres, que Gourcuff est concentré avec ses joueurs. Aujourd’hui, l’objectif est la préparation intense du match contre l’Afrique du Sud. Le sélectionneur des Verts avait bien visionné les matchs de cette équipe sud-africaine qui progresse ces dernières années et aura donc à transmettre à ses joueurs ses observations sur cette coriace sélection. Tout est donc dans la préparation tactique de cette première rencontre, pas décisive, certes, mais très importante pour bien aborder la compétition. Et justement à propos de l’équipe sud africaine, son sélectionneur Shakes Mashaba a affirmé que les Bafana Bafana sont prêts. « Je pense que nous sommes prêts et attendons avec impatience le début du tournoi. Nous sommes satisfaits de notre préparation, en particulier des deux matches amicaux contre le Cameroun et le Mali » a déclaré Mashaba au site de la Fédération sud-africaine à l’issue du stage des Bafana Bafana qui a pris fin jeudi dernier à Libreville (Gabon). « Nous savons maintenant ce que nous allons faire en Guinée équatoriale. Ce sera plus difficile. Mais je tiens à dire que nos garçons ont bien travaillé ». Lors du stage entamé le 2 janvier à Libreville, l’Afrique du Sud a disputé deux matchs amicaux contre respectivement le Cameroun (1-1) et le Mali (3-0). Auparavant, elle a battu la Zambie (1-0) le 2 janvier à Johannesburg. Interrogé sur les objectifs de son équipe lors de cette CAN-2015, le coach des Bafana répond : « Eh bien, nous sommes à l’aise. Plus vous gagnez de matchs, plus vos adversaires vont avoir plus de considérations pour vous. Sincèrement, je suis confiant. Quand nous avons commencé le parcours personne ne nous a donné une chance, maintenant, les gens commencent à se demander qui sont ces joueurs qui viennent de l’Afrique du Sud? Mais ils le sauront quand nous les affronterons. Je pense que nous avons bien travaillé, nous sommes sur la bonne voie, jusqu’ici tout va bien», a conclu le sélectionneur de l’Afrique S. M. du Sud. «Il faut oublier le Mondial» Après avoir honoré sa première cape face au Mali en éliminatoires de la CAN-2015, Zeffane a fait part de sa fierté de porter le maillot algérien. etenu parmi les 23 joueurs appelés à défendre les couleurs nationales lors de la CAN, Mehdi Zeffane a évoqué la préparation des Verts pour le rendez-vous continental et sa situation délicate en club. « On a travaillé dans de très bonnes conditions à Sidi Moussa, tout près d’Alger. La réputation du coach, Christian Gourcuff, n’est pas usurpée, on a beaucoup bossé la tactique en 4-4-2, pour être prêt, a expliqué le latéral droit au quotidien Le Progrés. On a joué un bon match amical en Tunisie (1-1), devant de nombreux supporters algériens ! L’équipe reste sur une belle Coupe du monde, mais il faut oublier. La CAN suscite beaucoup d’attente de la part des Algériens, mais ça n’a rien à voir. L’ambition est de la gagner ou au moins d’aller en demi-finale, mais on a hérité d’une poule difficile (Afrique du Sud, Ghana, Sénégal). » Après avoir honoré sa première cape face au Mali en éliminatoires de la CAN-2015, Zeffane a fait part de sa fierté de porter le maillot algérien. « Une très grande fierté. J’avais réussi un bon match, dont on me parle encore ici, confie le joueur de 22 ans. C’était le dernier des éliminatoires. Porter le maillot de mon pays d’origine, c’était fort, même si le match n’a pas eu lieu en Algérie. » Conscient, comme en club, qu’il part dans la peau d’une doublure, Zeffane se tient prêt à saisir sa chance: « Je vais essayer de gratter du temps de jeu mais le titulaire, c’est Aïssa Mandi (Reims). Je me tiens prêt, le coach m’encourage, me dit qu’il aime bien mon travail. » Face au faible temps de jeu dont il dispose dans son club formateur, Zeffane avait récemment songé à quitter l’OL, une position qu’il semble avoir quelque peu révisée entre temps: « J’y ai pensé (à un départ), mais je ne pouvais pas tout mélanger, puisque j’étais susceptible d’aller à la CAN. Je vais rester à Lyon, c’est un club où l’on progresse même à l’entraînement. Partir cinq mois dans un club où j’aurais joué davantage m’aurait fait du bien, mais à Lyon où je suis sous contrat jusqu’en 2017, il y a un beau projet. L’équipe est devenue leader en L1, c’est beau ce qu’ont réalisé les copains, on a peut-être l’équipe la plus complète du championnat. » BOUGHERRA «On doit réaliser un parcours de premier ordre» e capitaine de la sélection nationale, Madjid Bougherra, a assuré que les Verts sont « très motivés » pour réaliser un parcours de premier ordre en coupe d’Afrique des nations 2015 . « Nous devons aborder la compétition avec une mentalité de guerriers, nous possédons une forte équipe et nous aurons notre mot à dire face aux grandes équipes », a déclaré Bougherra L Noumandiez Desire dirigera la partie L’arbitre international ivoirien Due Noumandiez Desire est désigné pour officier le match Algérie- Afrique du Sud, comptant pour la première journée du groupe C de la CAN 2015, prévu le lundi 19 janvier à 20h à Mangomo, a indiqué avant-hier la Confédération africaine de football. Le directeur de jeu ivoirien sera assisté de son compatriote Songuiflo Yeoo et de Claude Birumushahu du Burundi. L’autre match du groupe C entre le Ghana et le Sénégal prévu également le lundi 19 janvier au stade Mongomo à 17h sera dirigé par Bernard Camille (Seychelles) assisté de Peter Elgam Edibe (Nigeria) et de Hassan Egueh Yacin (Djibouti). PRIME POUR LES CAN 2015 ZEFFANE R ALGÉRIEAFRIQUE DU SUD avant le départ de la délégation algérienne pour la Guinée équatoriale. Le défenseur des Verts a mis l’accent sur la nécessité de réaliser un résultat positif lors de la CAN2015, en soulignant que « l’aspect psychologique sera déterminant d’autant plus que les conditions s’annoncent difficiles en terre africaine ». L’ancien joueur des Glasgow Rangers est également revenu sur la préparation de l’é- quipe estimant que « la première phase ponctuée par un match amical face à la Tunisie (1-1) s’était bien déroulée et que maintenant il fallait se concentrer sur la phase finale qui sera plus importante ». « Nous allons commencer à étudier nos adversaires une fois sur place, où il faudra justifier notre présence en réalisant des résultats positifs », a-t-il ajouté. La sélection algérienne s’est envolée jeudi pour la Guinée 13 équatoriale. Le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a salué les joueurs et leur staff à l’aéroport Houari-Boumediene d’Alger, avant leur embarquement. Les protégés de l’entraîneur Christian Gourcuff, transiteront par la capitale équatoguinéenne pour subir les tests de prévention contre le virus Ebola avant de poursuivre leur chemin vers la ville de Mongomo où ils éliront domicile. Quatre millions FCFA pour les joueurs sénégalais Les 23 joueurs de la sélection sénégalaise, devant prendre part à la CAN 2015 ont reçu chacun la somme de 4 millions de francs (1 euro environ 655 F CFA), au titre de primes de participation, a annoncé la Fédération sénégalaise de football (FSF). « Pour la prime de participation, chaque joueur recevra la somme de quatre millions », a indiqué Youssou Camara, membre de la FSF à une radio locale. ‘ »Cette somme sera remise aux joueurs avant leur départ par vol spécial », avant-hier pour Mongomo via Malabo, la capitale politique de la Guinée équatoriale, a-t-il précisé. Les partenaires de Sane Madio ont quitte en début de matinée le Maroc où ils ont passé plus d’une semaine de préparation à El Jadida en direction de cette phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. La préparation a été ponctuée de deux victoires respectivement contre le Gabon (1-0) et la Guinée (5-2). SÉLECTION DU GHANA Les Black Stars arrivés à Mongomo L’équipe du Ghana, l’un des adversaires de l’Algérie en phase de groupes de la CAN 2015, est arrivée avant-hier à Mongomo (Guinée équatoriale), a indiqué la Fédération ghanéenne de football. Les Black stars du Ghana ont fait auparavant une escale dans la capitale Malabo pour effectuer des examens médicaux pour détecter une éventuelle épidémie d’Ebola, précise GFA sur son compte twitter. L’équipe dirigée par le nouveau sélectionneur Avram Grant avait bouclé mercredi dernier un stage d’une dizaine de jours à Séville (Espagne). Les partenaires de Asamoah Gyan devaient effectuer leur première séance d’entraînement hier après un long voyage de l’Espagne à la Guinée équatoriale. S ports VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 NOUVELLE LOI SUR LE SPORT NATIONAL LES SÉLECTIONS NATIONALES DE LUTTE Les juniors et seniors en stage à Alger Les sélections nationales de lutte (juniors et seniors) effectueront du 17 au 29 janvier un stage de préparation au Complexe sportif Sveltess de Chéraga, en prévision du Grand Prix de Paris, a-t-on appris avant-hier auprès de la Fédération algérienne des luttes associées (FALA). Le staff technique national, composé des entraîneurs Bendjada Maazouz (lutte grécoromaine) et Aoune Fayçal (lutte libre), ont fait appel à 21 athlètes pour prendre part à ce stage. « Ce stage de douze jours servira spécialement de préparation en vue de la prochaine participation au Grand Prix de Paris, l’évaluation de l’état physique des lutteurs ainsi que la revue des effectifs. Les athlètes sont, plus que jamais, appelés à travailler davantage pour mériter leur statut au sein des sélections nationales. », a indiqué Idriss Haoues, Directeur des équipes nationales (DEN). Les sélections algériennes masculines de lutte (juniors et seniors) avaient pris part, du 10 au 31 décembre, à un stage de préparation au Centre national des sports et loisirs de Tikjda. SÉLECTION NATIONALE DE HANDBALL Chahbour out pour le Mondial Le joueur algérien Omar Chahbour est forfait pour le 24e championnat du monde de handball (Mondial-2015), en raison de blessure, a-t-on appris hier auprès du sélectionneur national Reda Zeguili. Le sociétaire d’Echabab de Dubai (Emirats arabes unis) a été touché au niveau d’une cheville après un télescopage avec le gardien Slahdji, lors de la séance d’entraînement de mercredi. Chehbour (30 ans), s’apprêtait à honorer sa 3e participation au Mondial après avoir pris part aux éditions de 2009 et 2013. TOURNOI NATIONAL DE VOLLEY-BALL (MESSIEURS) Résultats de la 1ère journée NRBB Arréridj - O. El Kseur 3-0 ES Sétif - WA Tlemcen 3-0 MB Béjaïa - PO Chlef 3-1 GS Pétroliers - OMK El-Milia 3-0 ASV Blida - EF Aïn Azel (disputé hier). Hier : 15h: OMK El-Milia - ASV Blida 17h: O. El Kseur - EF Aïn Azel 10h30: PO Chlef - GS Pétroliers 15h: WA Tlemcen - MB Béjaïa 17h: NRBB Arreridj - ES Sétif. Aujourd’hui : 10h: ES Sétif - O. El Kseur 12h : EF Aïn Azel - OMK ElMilia10h: MB Béjaïa - NRBB Arreridj 12h : GS Pétroliers - WA Tlemcen 14h: PO Chlef - ASV Blida. Le statut-type des Fédérations débattu La journée a été présidée par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, qui a tenu à relever l’importance de la réunion. es différents amendements apportés aux textes régle mentaires régissant les Fédérations sportives nationales, contenues dans la nouvelle loi sur le sport, ont été débattus lors d’une journée d’information, tenue avanthier à la salle de Conférences du stade 5-Juillet (Alger). Regroupant des cadres du ministère des Sports, des représentants des Fédérations, institutions sportives et d’autres acteurs du mouvement sportif national, la journée est intervenue dans la perspective d’harmoniser les différentes démarches de mise en oeuvre des nouvelles dispositions du décret exécutif 14-330 du 27 novembre 2014 fixant les modalités du statut-type des fédérations sportives. La journée a été présidée par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi qui a tenu à relever l’importance de la réunion, indiquant que « les précédentes réunions avaient permis de relever les dysfonctionnements inhérents au décret promulgué en 2005, fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des fédérations sportives nationales », ajoutant que cela a nécessité l’« élaboration d’un travail élargie à toutes les parties concernées pour la révision et l’enrichissement de ce décret ». Parmi les nouveautés apportées par la nouvelle législation figurent: l’autonomie des Fédérations, la représentativité des clubs et ligues les plus actifs au sein de l’assemblée générale avec voix délibérative, le vote des bilans moral et financier par bulletin secret, et l’adjonction de nouveaux postes techniques tels que le Directeur Exécutif et le Directeur financier. Durant leurs interventions, les cadres centraux du ministère des Sports ont donné un aperçu sur les différents amen- L Le ministre a présidé cette journée dements apportés au texte régissant les Fédérations, les anomalies et irrégularités dans leur gestion administrative et financière, ainsi que le financement du mouvement associatif sportif. Le ministre des Sports a appelé les présidents des Fédérations au respect des échéances de mise en conformité de leurs statuts. « Il faut respecter, scrupuleusement, les échéances liées, non seulement, à la mise en conformité de vos statuts, mais aussi à l’élaboration d’un statut-type des ligues qui vous sont affiliées », a-t-il insisté, afin, « de garantir la cohésion et l’harmonie entre la Fédération nationale et les structures de gestion déconcentrées », a-t-il ajouté. Dans ce contexte, le directeur des Etablissements, de la Vie associative et de l’Ethique sportive, Mohamed Djeraoui a parlé, longuement, sur les procédures de mise en conformité des statuts et règlements intérieurs des fédérations sportives nationales avec les nouvelles dispositions du décret exécutif No 14-330 du 27 novembre 2014. CHAMPIONNE ARABE ET VICE-CHAMPIONNE D’AFRIQUE 2014 DES ÉCHECS Latrèche et Abdi honorées aujourd’hui à Bologhine Une cérémonie de récompense, et notamment de reconnaissance envers ces deux prometteuses joueuses d’échecs, initiée à cet effet par l’actuel très dévoué bureau exécutif du CSA/ OMSE. I BACHIR BOUTEBINA près avoir brillamment honoré l’Algérie, au terme des championnats arabo-africains 2014 qui se sont déroulés, respectivement à Amman (Jordanie), et à Monastir (Tunisie, les échéphiles de l’EN, et actuelles sociétaires de l’Olympique Moustakbel Sahel El Djazaïr (OMSE Bologhine), seront honorées aujourd’hui à partir de 14h, au niveau de la salle des fêtes de Bologhine, sise au niveau du stade Omar-Hamadi. Une cérémonie de récompense, et notamment de reconnaissance envers ces deux jeunes très prometteuses joueuses d’échecs, initiée à cet effet A par l’actuel très dévoué bureau exécutif du CSA/ OMSE, avec à sa tête le président Sid Ali Ibbou, et à l’occasion de laquelle ont été conviés plusieurs responsables, représentants locaux, membres de l’APW d’Alger, cadres du ministère des Sports, directeur de la DJS, président du Comité olympique Algérien (COA), ministre des Sports, ainsi que bon nombre de personnalités sportives de premier rang. Ayant occupé par le passé de hautes fonctions au niveau du sport algérien. L’OMSE Bologhine qui vient de célébrer son 70ème anniversaire (1944-2014), et qui a perdu l’année dernière l’une de ses figures emblématique, en l’occurrence le défunt footballeur Mustapha Zitouni, ainsi que le précédent regretté président de l’Association Hamma Khélifa, souhaite ainsi perpétuer une tradition ancestrale au sein de ce club omnisports, toujours au service des jeunes talents, à l’image de la très dévouée section Echecs qui continue de fournir à l’élite nationale de talentueuses et talentueux jeunes échéphiles. Les jeunes Sabrina Latrèche et Zineb Abdi ont de nouveau honoré cette discipline sportive, à caractère cérébral, et toujours aussi très prisée par de très nombreux jeunes Bologhinoises et Bologhinois. Une discipline qui mérite d’être encouragée, et qui a déjà fait école au niveau national et international, grâce à des dirigeants passionnés et peu avares en efforts, et des éducateurs de l’ombre devenus rares au sein du sport B. B. algérien. TOUR INTERNATIONAL CYCLISTE D’EGYPTE (1ÈRE ÉTAPE) Laâgab termine à la 12e place e cycliste algérien, Azzedine Laagab, a terminé à la 12e place de la première étape du Tour International cycliste d’Egypte qui se déroule du 15 au 19 janvier dans la région de Hurghada en Egypte. Le coureur algérien a parcouru la distance de 193 km en 4h29:16, loin derrière le vainqueur, l’Espagnol Mancebo Francisco de l’équipe « Sky Dive Dubaï » qui a réalisé un temps de 4h25:56. Au classement général de l’épreuve, Laagab, récent vainqueur de la 2e édition du Tour de Zubahra (Emirats Arabes Unis), figure à la 8e place avec un temps de 4h40:40. L Chez la catégorie des moins de 23 ans, l’Algérien Mansouri Abderahmane du Club Sovac, occupe la 2e place au classement général avec un temps de 4h31:18. A l’issue de cette première étape du Tour d’Egypte, la sélection algérienne de cyclisme, composée de huit (8) coureurs, occupe la 4e place avec un temps de 13h41:37. Le tour international d’Egypte, classé en catégories 2.2, est inscrit au calendrier de l’Africa-Tour (UCI-Tour). Il se déroulera sur trois étapes sur un parcours total de 700 kms. FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE CYCLISME L’AG ordinaire fixée au 29 janvier Les travaux de l’assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC) auront lieu le 29 janvier (14h) au siège du Comité sportif et olympique algérien (COA), a-t-on appris jeudi auprès de l’instance fédérale. L’ordre du jour de cette AGO portera sur l’examen et 14 l’adoption des bilans moral, financier et technique de l’exercice 2014. Il est également attendu des membres de l’AGO d’examiner le rapport du commissaire aux comptes, outre la lecture et adoption du plan d’action de l’année 2015. Internationale VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 LUTTE CONTRE BOKO HARAM AU NIGERIA EPIDÉMIE EBOLA Une «baisse réelle» des nouveaux cas Le nombre de nouveaux cas d’Ebola dans les trois pays ouestafricains les plus touchés par la fièvre hémorragique connaissent une « baisse réelle » et constituent un «premier signe optimiste», a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Cette baisse est réelle mais ne signifie pas que le combat est terminé”, a déclaré Tarik Jasarevic, porte-parole de l’agence onusienne à Genève. Il s’agit d’un “premier signe optimiste et le résultat du travail qui a été effectué ces derniers mois », a-t-il ajouté. Au moins 8.459 personnes sont décédées de l’épidémie de fièvre Ebola dans le monde pour plus de 21.329 cas enregistrés, selon le dernier bilan de l’OMS publié jeudi. A l’exception de 15 morts, tous ces décès se concentrent en Sierra Leone, en Guinée et au Liberia. L’organisation sanitaire a indiqué que le nombre de nouveaux cas d’Ebola détectés cette semaine en Guinée (42) et en Sierra Leone (184, dont 59 pour la seule ville de Freetown) étaient à leur plus bas niveau depuis août dernier. Quant au Liberia, les nouveaux cas « sont peu nombreux » et ont retrouvé leur niveau de juin. Seuls huit nouveaux cas ont été signalés dans la semaine du 11 janvier, une forte baisse comparée aux plus de 300 nouveaux cas rapportés par semaine en août ou septembre 2014. « Nous avons plus de laboratoires, d’équipes sur le terrain et les données collectées sont meilleures même si cela ne signifie pas que tous les cas nous sont rapportés », a précisé M. Jasarevic. Les trois pays d’Afrique de l’Ouest ont, selon l’OMS, fourni des effortstrès importants pour mettre un plus grand nombre de lits à la disposition des personnes contaminées. Le Liberia, pays comptant toujours le plus grand nombre de morts (3.556, pour 8.362 cas), a désormais 13,9 lits disponibles pour chaque cas confirmé et probable. La Guinée (2.817 cas dont 1.821 mortels depuis décembre 2013) a 3,1 lits disponibles pour chaque malade. En Sierra Leone, pays le plus lourdement touché avec 10.150 cas dont 3.067 mortels, il y a 6,4 lits pour chaque patient. Les personnels médicaux restent particulièrement frappés par le virus avec 843 personnes infectées par la fièvre hémorragique dont 500 en sont mortes. PRÉSIDENTIELLE AU SOUDAN Le dépôt des candidatures prolongé La date limite de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle au Soudan a été repoussée de cinq jours, a annoncé jeudi la commission électorale. « Nous avons étendu le dépôt de candidatures jusqu’à jeudi prochain (22 janvier) », a déclaré Al-Hadi Mohamed Ahmed, membre de la commission électorale soudanaise, ajoutant que cela avait été fait « à la demande des partis politiques participant aux élections ». Le scrutin présidentiel reste fixé au 13 avril, selon M. Ahmed. Des législatives sont également prévues à la même date. Un des candidats enregistrés est l’actuel président Omar El Bechir, 71 ans. L’autre candidat est Fadl el-Sayed Shuayb, un avocat qui dirige le modeste parti de la Vérité fédérale. La suspicion entre alliés mine la force régionale AUJOURD’HUI, une telle force ne semble plus être à l’ordre du jour, surtout depuis la prise début janvier de la localité nigériane de Baga, au bord du lac Tchad, par Boko Haram. ritiquant à mots à peine cou verts la politique d’Abuja face à Boko Haram, ses voi sins et alliés tchadien, camerounais et nigérien ont décidé d’organiser eux-mêmes leur riposte contre les islamistes armés, sur fond de défiance envers le pouvoir nigérian. Les quatre Etats - qui se partagent les eaux du lac Tchad, sur les rives duquel sévit Boko Haram - ont pourtant formé officiellement une alliance militaire qui devait se concrétiser en novembre dernier par la réactivation d’une force régionale pour combattre les islamistes nigérians. Aujourd’hui, une telle force ne semble plus être à l’ordre du jour, surtout depuis la prise début janvier de la localité nigériane de Baga, au bord du lac, par Boko Haram. Selon Amnesty International, cette attaque - qualifiée de crime contre l’Humanité par le secrétaire d’Etat américain John Kerry - est « la plus grande et la plus destructrice » jamais perpétrée par le groupe armé depuis le début de son insurrection en 2009, qui depuis a fait plus de 13.000 morts et 1,5 million de déplacés. L’armée nigériane entendait faire de cette ville un des principaux points d’appui de la force régionale. De petits détachements des pays voisins y étaient présents de longue date dans le cadre de la coopération régionale. Mais les pays voisins du Nigeria ne l’entendent pas ainsi et ne veulent pas déployer directement leurs troupes au milieu des bastions de Boko Haram. « La situation la plus préoccupante pour nous aujourd’hui c’est le Nigeria, c’est la situation de Boko Haram », expliquait au lendemain de la chute de Baga le ministre nigérien de la C Nouvel enlèvement de centaines de femmes à Baga, par le groupe terroriste Boko Haram (Archives) Défense Karidjo Mahamadou, ajoutant: « depuis novembre nous n’étions plus à ce poste-là, nous avons expliqué aux Nigérians que nous ne pouvions pas rester parce que nous n’avons pas envie de mettre la vie de nos militaires en danger ». Le Cameroun, deuxième front de Boko Haram, ne veut pas non plus envoyer ses troupes en permanence au Nigeria et était également opposé à l’option Baga, située en pleine zone de conflit, selon des sources sécuritaires à Yaoundé. Le président Paul Biya - qui a annoncé jeudi soir que le Tchad allait envoyer des troupes combattre aux côtés de l’armée camerounaise défend l’idée d’un échanges d’informations permettant des interventions coordonnées, mais chacun sur sa partie du lac Tchad, selon les mêmes sources. Depuis des mois, Yaoundé se plaint en outre amère- ment du peu de combativité de l’armée nigériane et de désertions en masse face aux islamistes de Boko Haram. « Les soldats nigérians désertent leurs positions en abandonnant leurs armes. Ce sont avec leurs armes que nous sommes attaqués », accusait encore en début de semaine un responsable militaire camerounais, témoignant de la défiance entre alliés. Au Tchad, qui considère que ses « intérêts vitaux » sont désormais en jeu face à la progression des islamistes, la tonalité n’est guère différente. Concernant Baga, « le retrait des forces tchadiennes et nigériennes s’expliquent par le fait qu’une évaluation faite sur le terrain ne permettait pas aux Tchadiens et aux Nigériens d’accomplir leur mission avec l’armée nigériane », dit sous couvert d’anonymat un officiel tchadien, ajoutant: « il y a une sorte de suspicion et l’armée nigériane ne donne pas l’impression de collaborer ». La période pré-électorale au Nigeria la présidentielle se tenant dans moins d’un mois - accentue encore chez ses voisins le climat de suspicion, voire les soupçons de double jeu. « Le Nigeria est un pays extraordinairement complexe », rappelait récemment un responsable militaire occidental, ajoutant: « Boko Haram, c’est particulier » parmi les mouvements jihadistes. Le groupe joue sur les multiples enjeux de pouvoir au sein du pays le plus peuplé du continent. Sur la traditionnelle division entre le nord majoritairement musulman et le sud majoritairement chrétien, dans un pays à l’histoire violente. Mais aussi sur les enjeux politiques et financiers locaux - avec leurs cortèges de rivalités et d’ambitions dans les Etats de la fédération. «Des centaines» de femmes kidnappées à Baga e groupe islamiste armé Boko Haram a enlevé plusieurs centaines de femmes et d’enfants pendant l’attaque début janvier de Baga, dans le nord-est du Nigeria, dont un grand nombre pourrait toujours se trouver en captivité, selon plusieurs témoins. Kaltuma Wari, qui a été enlevée avant d’être libérée par ses ravisseurs plusieurs jours plus tard, a déclaré, citée par l’AFP, que « plus de 500 femmes et des centaines d’enfants » se trouvaient avec elle dans un pensionnat de jeunes filles de Baga où elle était enfermée par les islamistes. Ce chiffre n’a pas pu être confirmé de façon indépendante, mais le récit de Mme Wari concorde L avec celui d’une autre rescapée citée par Amnesty International, et celui d’un témoin. « Boko Haram a enlevé au moins 300 femmes et nous a détenues dans une école de Baga », a déclaré une femme citée par Amnesty dans un communiqué paru jeudi, sous couvert d’anonymat. « Ils ont libéré les femmes âgées et les mères et la plupart des enfants au bout de quatre jours, mais ils détiennent toujours les jeunes filles » avait-elle ajouté. Yanaye Grema, un milicien qui a réussi à fuir après s’être caché pendant trois jours dans Baga, avait déclaré à l’AFP qu’il avait rencontré trois femmes, dont une qui portait un bébé sur son dos, au cours de sa fuite dans la brousse. « Elle m’ont dit faire partie des centaines de femmes qui ont été arrêtées et détenues par Boko Haram » avait-il précisé. Mercredi « vers 14H00 (locales, 13H00 GMT), ils nous ont libérées et nous ont demandé de quitter la ville. On était une centaine, toutes des mères », a raconté Mme Wari, mère de neuf enfants, dans un témoignage à l’AFP par téléphone jeudi soir, depuis Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno où elle a trouvé refuge, à quelque 160 kilomètres de Baga. L’attaque de Baga, qui a fait des centaines, voire des milliers de morts, est sans doute la plus meurtrière jamais commise par Boko Haram depuis six ans d’insurrection. AU LENDEMAIN D’UN ATTENTAT DÉJOUÉ EN BELGIQUE Coup de filet antiterroriste en Europe « LES OPÉRATIONS sur le terrain sont terminées », a indiqué vendredi matin le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders. Il a évoqué « un très grand nombre de perquisitions dans le pays ». ssaut contre une cellule devant passer à l’acte « sous quelques heures» en Belgique, coup de filet dans la mouvance islamiste à Berlin, interpellations en région parisienne en lien avec les attentats contre Charlie Hebdo: des opérations contre des jihadistes présumés se multiplient depuis jeudi soir en Europe. En France, l’enquête sur les attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière a rebondi avec l’interpellation d’une dizaine de personnes dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne. Ces personnes vont être interrogées sur le « possible soutien logistique » qu’elles sont susceptibles d’avoir apporté aux tueurs, notamment des armes et des véhicules, selon une source judiciaire. La Belgique était sur le pied de guerre au lendemain d’un violent assaut de la police contre une cellule jihadiste présumée à Verviers (est). Deux suspects sont morts après avoir riposté à l’arme de guerre, et un troisième a A été interpellé. Revenus récemment de Syrie, ils s’apprêtaient à commettre un attentat contre les services de police « sous quelques heures », selon plusieurs médias. Le niveau de menace terroriste, qualifié de « grave », a été relevé dans la nuit d’un cran, 3 sur une échelle de 4, pour l’ensemble du royaume. A Bruxelles, les postes de police ont été fermés et les commissariats filtraient les entrées. Dans plusieurs zones, les policiers étaient priés de ne pas se rendre sur la voie publique en uniforme sans arme et gilet pare-balles. « Une telle opération de nettoyage (...) pourrait amener d’autres à passer à l’acte », a justifié le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. « La police déjoue un deuxième Paris », titrait le quotidien De Gazet Van Antwerpen, alors que le journal économique De Tijd affirmait que « les services de sécurité ont reçu de nouvelles menaces ». « La Belgique craint encore un attentat », titrait-il. 16 Selon le quotidien Le Soir, les policiers ont retrouvé dans la cache des jihadistes présumés des kalachnikovs, des produits pouvant servir à fabriquer des explosifs et des uniformes de police. Le journal populaire flamand Het Laatste Nieuws affirmait même que la cellule de Verviers voulait enlever un haut responsable de la police ou de la magistrature, pour ensuite le décapiter devant une caméra et diffuser la vidéo sur internet. Hier matin, rien n’avait filtré sur l’identité ou le parcours des suspects. Le bilan des perquisitions menées dans la soirée et dans la nuit, notamment dans les quartiers populaires de la capitale belge, n’était pas connu. Les suspects revenaient de Syrie, et étaient sur écoute dans le cadre d’une enquête ouverte avant les massacres commis à Paris au nom de l’islam radical par les frères Chérif et Saïd al-Kouachi et Amédy Coulibaly. « Il n’y a pas de lien entre les atten- tats à Paris et ceux programmés en Belgique” ni “entre les filières », a insisté M. Reynders, même si des échanges d’informations ont eu lieu entre polices belge et française. « Il va falloir faire comprendre à beaucoup de partenaires encore que l’échange d’informations doit s’améliorer », a affirmé le ministre, dont le pays plaide, notamment avec la France, pour un sursaut de mobilisation antiterroriste au niveau européen. « Le but c’est de prévenir, d’éviter que des attentats ne soient commis ». A Berlin, une dizaine de perquisitions au sein de la « mouvance islamiste » ont été effectuées hier matin. Deux Turcs ont été arrêtés, dont l’un soupçonné de diriger un « groupe d’extrémistes » qui envisageait « un acte violent grave en Syrie » et l’autre s’occupait des finances de ce groupe. La police a toutefois précisé qu’il n’y avait « pas d’indice montrant que le groupe préparait des attentats en Allemagne ». Internationale VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 LIBYE La voie du dialogue tarde à être ralliée LA LIGUE ARABE y a consacré sa dernière réunion, jeudi, au Caire, réaffirmant son attachement à une solution politique négociée. CHAABANE BENSACI es parties libyennes qui se sont rencontrées à Genève sous l’égide de la Misnul, la force des Nations unies pour la Libye, ont scellé un accord de principe sur un agenda pour la constitution d’un gouvernement d’union nationale, alors qu’un des principaux protagonistes, le gouvernement incarnant les milices islamistes ne s’était pas rendu à cette réunion organisée par le représentant de l’ONU. Principal acquis de ces discussions, un appel à la cessation des hostilités pour « créer un environnement positif et faciliter le dialogue » a été lancé, pour la première fois, l’ONU étant jusque-là la seule organisation à réclamer ce préalable. Même si cet appel revêt un caractère symbolique, dés lors qu’une faction essentielle du conflit est demeurée en marge, il s’agit d’une avancée non négligeable qui devrait influer tôt ou tard sur la suite des évènements. Ainsi, l’accent a été mis sur la nécessité de libérer les détenus, de respecter la réouverture du trafic aérien et maritime et de reconstruire les forces de sécurité que sont l’armée et la police. Le Parlement européen a demandé s’est saisi de cette opportunité pour demander à l’Union européenne d’adopter des «sanctions ciblées» contre les leaders libyens « responsables des violences qui ont plongé leur pays dans le L Une réunion sans les milices de Fajr Libye chaos » et qui sont coupables de « violations des droits de l’homme, et du boycott des négociations menées sous les auspices des Nations unies ». Cette déclaration vise, bien évidemment, les milices de « Fajr Libya », pour certaines proches de l’Etat islamique ( EI, Daesh ), qui sont de plus en plus perçues comme une menace gravissime non seulement pour les pays voisins de la Libye mais aussi pour l’Europe elle- même. Selon le Parlement européen, ces sanctions devraient inclure le « gel des avoirs et l’interdiction de voyage » pour les responsables. L’UE qui exhorte toutes les parties à un « cessez-lefeu inconditionnel » estime que les combats en Libye « ont largement facilité l’extension et l’installation de groupes terroristes tels que l’organisation État islamique », à tel point que « si rien n’est fait, cette situation pourrait constituer une grave menace pour la sécurité de la région et de l’Union européenne ». Façon comme une autre d’agiter le spectre d’une nouvelle intervention que certains pays européens appellent de leurs vœux depuis quelques semaines alors que les exemples des résultats générés par les interventions militaires précédentes en Irak, en Libye et plus récemment en Syrie sont édifiants. Enfin, saluant « l’hospitalité dont elle fait preuve » à l’égard des milliers de déplacés et de réfugiés, l’UE compte apporter son aide à la Tunisie. Cette quête d’un gouvernement d’unité consensuel et la « nécessité d’ arrêter les combats et garantir le retrait par phases des groupes armés de toutes les villes libyennes afin de permettre à l’Etat d’affirmer son autorité sur les infrastructures vitales du pays », accompagnée d’une demande de libération des détenus ainsi que d’un traitement de la question des déplacés et des réfugiés, n’est pas seulement le fait de l’ONU. La Ligue arabe y a consacré sa dernière réunion, jeudi, au Caire, réaffirmant son attachement à une solution politique négociée, dans le cadre d’un dialogue inclusif comprenant toutes les parties au conflit. Autant dire qu’il s’agit là d’un appui remarqué à la démarche de l’Algérie qui préside le Groupe des pays voisins de la Libye et qui, à ce titre, travaille patiemment à réunir un véritable consensus à même de réunir, autour de la table des négociations, toutes les factions concernées. Etape par étape, un travail de rapprochement des positions est en train d’être fait qui devrait permettre, comme l’espère et le souhaite une large majorité du peuple libyen, le retour à la paix et à la stabilité de ce pays, jusque-là menacé dans son intégrité. C. B. UNE AUTRE «GUERRE» CONTRE LE TERRORISME EN MARCHE UNE INTERVENTION EST IMMINENTE «DES PUISSANCES impérialistes » préparent de nouvelles guerres et le fonctionnement du «capitalisme» du «nouvel ordre» mondial qu’on peut désormais comprendre comme le Grand Israël. IKRAM GHIOUA vant l’attentat prémédité par des mains traîtresses, contre le journal français on Charlie Hebdo, entendait des voix s’élever pour avertir sur l’installation d’un camp d’entraînement pour Daesh, organisation terroriste connue aussi sous le nom de l’Etat islamique à l’est de la Libye. Le mot intervention revenait sur toutes les bouches à chaque fois que le sujet était abordé, notamment par des officiels français et américains, «mais pas dans les médias». Seulement voilà, les ingrédients sont réunis à présent et l’armée française se prépare à un lancement de frappes contre des cibles en Libye. Abordant ce sujet, un diplomate arabe déclare sous l’anonymat que « cette intervention est prévue dans les trois mois prochains», rapporte Asharq Al-Awsat, un journal basé à Londres. Cette information a été confirmée par des sources sécuritaires très au fait de la conjoncture actuelle, précisant que la question est de savoir quand exactement ? Dans ses précédentes éditions, L’Expression avait rapporté que le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian à laissé comprendre l’évidence d’une intervention, lors de sa visite au Niger, par des indications, notamment celle relative à l’installation d’une nouvelle base militaire française près des frontières entre la Libye et le Niger. A Le plan « Option zéro » « Le gouvernement français et l’armée considéraient comme imminente, sous une forme ou sous une autre, une intervention en Libye», a-t-il déclaré, ajoutant « Nous pensons que le moment est venu de s’assurer que la communauté internationale s’attaque au problème libyen. Je pense que c’est aussi ce que pense le président Issoufou. » Cela intervient avec le retour de Nicolas Sarkozy sur la scène politique. Un retour qui en dit long sur ce qui se prépare. La France a lancé un avertissement sérieux ces dernières semaines, qualifiant la Libye de couveuse pour groupes Le plan a été mis en marche mais n’atteindra pas son objectif, à savoir la division du pays et la désintégration de la société. Après 20 ans de lutte contre le complot, l’Algérie est sortie du tunnel mais avec beaucoup de pertes. Ce n’est pas le cas de l’Irak qui a été divisé sur le plan géopolitique et subit encore les affres des extrémistes. Le plan, à partir de 2011, a été orienté vers d’autres pays en même temps. La Tunisie, la Libye, l’Egypte et la Syrie. Pour les deux derniers pays, les choses ne sont pas en faveur du plan option zéro, par contre, la Libye au même titre que l’Irak connaissent le même sort. Une intervention en Libye ne devait pas surprendre les stratèges, mais plutôt frapper les esprits de l’opinion internationale qui donnera raison au gouvernement français de lancer des frappes contre la Libye, car ce pays est une grande menace. On use d’agents ayant servi en Syrie dans les attentats complotés à Paris pour lancer des raids en Libye. Le coup est bien joué, notamment avec ce qui vient de se passer en Belgique. Un assaut a été lancé contre des terroristes de retour de la Syrie hier. L’Europe doit être impliquée et jouer un rôle. terroristes. « Un foyer de terrorisme au cœur de la Méditerranée… et que les puissances de l’Otan ne devaient pas rester passives », insiste le ministre français de la Défense. Tout est dit, reste à mettre en exécution le plan de frappe des néocolonialistes sous prétexte de combatte le terrorisme, qu’ils avaient soutenu pour déstabiliser le régime d’El Gueddafi, assassiné par les sous-traitants de l’Otan. C’est depuis plus de 25 ans que le monde dit occidental dont les USA développent et cultivent des agents « qu’ils soient d’Al Qaîda ou Daesh » à qui on décerne le nom de djihadiste au lieu de terroriste et islamiste au lieu d’extrémiste. L’embellissement du lexique quand il s’agit de cette hydre, notamment par les médias et officiels occidentaux vise à donner un sens unique au terrorisme qui traduit intentionnellement « une manipulation médiatique » pour tromper l’opinion internationale. Tout remonte aux années 1970 quand le Mossad a développé un programme pour la protection du projet du Grand Israël. Le nom du programme intitulé « Plan option zéro » qui signifie, selon des sources de haut niveau « réduire à néant la communauté musulmane » autrement dit « zéro musulmans ». Les visées ne sont plus un secret, notamment pour les pays avertis comme l’Algérie placée en première ligne ayant payé le prix lourd, l’Egypte et la Syrie. Le plan a par contre bien fonctionné en Libye et en Irak. Il s’agit dans ce programme usiné dans les laboratoires de la CIA et parrainé par le Mossad de désintégrer les pays qui constituaient un danger pour l’existence d’Israël et détruire le culte soit «bannir l’islam» de ces mêmes pays. Il fallait injecter dans les sociétés deux facteurs pour conditionner la population « démocratie et liberté d’expression ». Chose qui a commencé à paraître en Algérie durant les années 1980 avec l’avènement de la mouvance des Frères musulmans, un produit purement occidental, pour se confirmer le 5 octobre 1988. Le FIS dissout qui s’était transformé de parti politique en une organisation terroriste, jouera le rôle pour accomplir la mission. L’Union européenne menacée Comme pour le 11 septembre où l’Arabie saoudite a eu un rôle majeur selon les dernières révélations, les attentats de Paris ne sont qu’une diversion. L’Union européenne n’arrange pas la protection du Grand Israël, d’autant plus que des pays comme la Suède et la Norvège n’adhèrent pas à l’idée du néo-impérialisme qu’on peut traduire par « l’impérialisme sioniste ». Le but est donc de rompre cette union en créant des tensions d’insécurité dans plusieurs zones de l’Europe. Ce qui va se traduire sur le terrain par une frontière dans le cadre du libre-échange et la libre circulation. C’est la France qui en sera la première victime. Son isolement par la prise de nouvelles mesures qui remettra en cause toutes les lois en vigueur dans la législation de l’UE est l’un des objectifs des impéralo-sionistes. Nos sour- 17 ces n’écartent pas non plus un attentat en Allemagne avec la montée de la mouvance islamophobe. Le choix de la France est stratégique, c’est le pays où résident près de 6 millions de musulmans, de quoi espérer même en venir à une guerre civile pour réduire le nombre de musulmans. Les appels de Benyamin Netanyahu aux juifs de France de rejoindre Israël ne sont pas sans arrièrepensée. Tout à fait conscient que sa communauté concentrée en Palestine risque de connaître le même sort que celle de l’apartheid, il croit survivre en rassemblant tous les juifs sur la terre colonisée. Dans le Plan option zéro, ce n’est pas que le terrorisme qu’on a semé partout dans le monde, mais surtout les intérêts financiers et commerciaux « des élites » américaines. Par la guerre qu’on provoque régulièrement, les USA l’allié suprême d’Israël, développent des pelotes pour contrôler le continent européen ce qui va leur permettre de contrecarrer l’influence économique grandissante de la Chine et de la Russie. Ce dernier pays qu’on a impliqué dans la guerre de l’Ukraine pour le destabiliser demeure encore une entrave. Poutine est un garant d’un certain équilibre et stabilité qui dérangent par sa stratégie sécuritaire et économique d’où cette crise du pétrole pour abattre l’économie de la région. Ce qui se passe dans le monde n’est que la partie visible de l’iceberg. Des évènements se succéderont en Afrique où le travail n’est pas encore achevé, en Orient où l’on prétend combattre l’hydre tentaculaire sur qui on a largué le 1/32 de bombes de ce qu’a subi en deux jours le Liban en 2006. La stratégie de cette prétendue lutte est juste une couverture idéologique pour justifier la réputation «des puissances impérialistes» qui préparent de nouvelles guerres et le fonctionnement du «capitalisme» du «nouvel ordre» mondial qu’on peut désormais comprendre comme le Grand Israël. Les conditions sont de plus en plus réunies avec la bénédiction des pétromonarchies, essentiellement l’Arabie saoudite. I. G. Culture LA MINISTRE DE LA CULTURE L’A ANNONCÉ À TIZI OUZOU Un dispositif Ansej pour des projets artistiques I KAMEL BOUDJADI a ministre de la Culture, Mme Nadia Labidi, a annoncé depuis la wilaya de Tizi Ouzou que son département va créer un dispositif d’aide à l’emploi dans le domaine de la culture et des arts. En quelque sorte, l’Ansej de la culture appuiera les initiatives d’investissement des jeunes dans le domaine du cinéma et des arts en général. Sans préciser les contours techniques de ce dispositif, Nadia Labidi qui assistait à la soirée de célébration de Yennayer, Nouvel An amazigh a ainsi répondu à l’attente de beaucoup d’artistes qui n’attendent que ce genre d’aide pour venir investir dans la culture. Le département de la culture, ajoutait-elle, aurait inventorié une trentaine de métiers relatifs au créneau. Ainsi, la ministre compte dans un proche avenir inculquer à son département un nouveau souffle après une vingtaine d’années passées dans le rituel et l’investissement non rentable. Pour Mme Labidi, il est temps de dresser des ponts entre la culture et le développement. Une frange jeune n’attend que les moyens financiers, juridiques et institutionnels pour investir dans le domaine de la culture combien sensible. La ministre veut en quelque sorte donner un nouveau souffle à son département. Par ailleurs, il est à noter que l’occasion de la célébration de Yennayer est une initiative de la radio locale en partenariat avec la direction de la culture et le théâtre régional Kateb Yacine. Une soirée artistique à laquelle ont assisté entre autres le wali de Tizi Ouzou, les élus mais surtout de grandes figures du domaine de l’art en Algérie. Le public présent dans la salle du théâtre Kateb-Yacine a eu le plaisir de renouer avec les voix de Malika Domrane, Takfarinas, Cheikh Sidi Bémol, Cherif Hamani, Hacène Ahras. Rappelons par ailleurs que la présence de la ministre de la Culture a rappelé à beaucoup de personnes présentes que la wilaya de Tizi Ouzou n’a pas reçu la visite d’un ministre de la Culture depuis plusieurs décennies. Ainsi, longtemps zappée par l’ancienne ministre Khalida Toumi, Mme Labidi est venue réconcilier cette région avec son département dans une occasion fortement symbolique, Yennayer, jour du Nouvel An amazigh. Enfin, notons que la wilaya de Tizi Ouzou a toujours porté l’étendard de la culture amazighe et la lutte pour sa reconnaissance. Elle a également donné à l’Algérie de grands artistes tels qu’El Anka, Iguerbouchene. Tizi Ouzou a également donné à l’Algérie de grands écrivains et penseurs tels que Mammeri, Feraoun et K. B. Mohamed Arkoun. L KAOUTHER BELKACEM, VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 LA FILLE DE KRIM, À L’EXPRESSION «Une deuxième partie s’impose !» ENTRETIEN RÉALISÉ I O. HIND PAR nterrogée au téléphone, sur celui que l’on surnommait le « lion du Djebel », la fille du grand combattant et célèbre chef historique du Front de libération nationale durant la guerre d’indépendance algérienne, Krim Belkacem, a bien voulu répondre à nos questions, après avoir vu le film réalisé par Ahmed Rachedi à l’effigie de son père. I L’Expression : Mme Belkacem, qu’avez-vous pensé et ressenti après avoir regardé ce film ? Kaouther Belkacem : C’est une histoire interrompue plusieurs fois. On montre Krim Belkacem en tant que maquisard. Mais on oublie d’évoquer plusieurs aspects de sa personnalité. La guerre d’Algérie c’était une lutte sanglante qui a suscité une admiration dans le monde entier. Il y a beaucoup de scènes de combat certes, mais il y a des étapes de son parcours qui ont sauté et n’ont pas été relevées. Le spectateur reste sur sa faim de ce fait. Il n’y a pas eu de coordination. J’ai été accostée par des spectateurs à qui j’ai dû expliquer certaines scènes pour combler les brèches et faire comprendre le tout. J’avais soulevé ces failles avec Ahmed Rachedi. Quelle a été sa réaction ? Il m’a dit que vu justement tout le riche parcours de Krim Belkacem, il était difficile de parler de tout comme cela s’est déroulé et vécu par lui, qu’il fallait en faire un résumé. Or, moi je dis que peut-être il aurait fallu faire appel à un autre réalisateur, peutêtre qu’il n’y avait pas assez de moyens ? Il faut être armé pour faire un tel film. Il y a de plus, des non-dits dans ce film. Alors, soit on dit tout ou rien. Le 1er Novembre on ne l’a pas traité comme il le faut. Et puis on montre ma mère à Tunis. Elle n’est pas tunisienne ma mère. On ne comprend rien à cette séquence. Enfin, moi si, mais les autres non. On n’a pas eu non plus l’indépendance aussi facilement comme ça. Il y a eu trois Gpra.On a eu le sou- tien de la Chine, de Nikita Khrouchtchev, la Corée du Nord, la Ligue arabe etc. On est passé très vite à la scène des négociations en franchissant des étapes. Qu’en est-il de la personnalité de Krim Belkacem, ses traits de caractère, les aviez-vous retrouvés dans ce film ? La dimension charismatique de Krim Belkacem n’a pas été abordée totalement. Une deuxième partie de film s’impose, si on veut vraiment connaître la même s’il reste acceptable globalement. Nos responsables militaires et institutionnels ont le devoir de notre Histoire. Il faut que les choses se rétablissent pour que l’Histoire se reconstruise. On aboutit rapidement dans le film aux accords d’Evian. Cette signature a été très saluée par la scène internationale. Ce fut un exploit. Cela, on ne le voit pas. Il y a un effort à faire. Le film n’est pas complet si on ne lui donne pas suffisamment les moyens. Scène du film Quitte à faire appel à des étrangers. Ce personnalité de Krim Belkacem. Il n’est pas une fiction. On ne peut faut étudier le caractère charis- pas faire une fiction quand matique à fond. Durant son par- l’Histoire n’est pas rétablie. Il est cours, il a beaucoup évolué. temps pour les jeunes de connaîIl faut le voir au côté de Mao tre son histoire et le véritable parTsé Toung ! On n’a pas abordé cours de Krim Belkacem. Il donnon plus le commando choc... Il nait sans rien attendre en retour. faut penser à la jeunesse qui doit C’était quelqu’un d’extrêmement connaître bien son histoire. Il n’y généreux. Cela on le sent, on le a pas que la partie maquisarde, il devine dans le film, c’est pourquoi fallait aussi souligner les aspects je ne veux pas polémiquer et je politique et diplomatique qui préfère être positive mais je pense étaient aussi très importants et surtout qu’une deuxième partie qui ont été amputés dans ce film, s’impose ! O. H. «TIMBUKTU» AUX OSCARS «Un grand signe pour l’Afrique» La nomination pour l’Oscar du meilleur film étranger de Timbuktu, oeuvre franco-mauritanienne sur la vie quotidienne à Tombouctou occupé par les islamistes, est «un grand signe pour la Mauritanie et l’Afrique», a réagi jeudi son réalisateur Abderrahmane Sissako. «Au moment où j’apprends cette nomination, je suis traversé par un sentiment indescriptible. C’est un honneur pour moi, un grand signe pour la Mauritanie et l’Afrique», a indiqué Abderrahmane Sissako, dans une déclaration écrite transmise à l’AFP. «C’est la reconnaissance d’un travail accompli avec la passion et l’engagement de femmes et d’hommes de différents pays unis pour défendre nos valeurs d’amour universel, de paix et de justice», a-til ajouté, se disant «extrêmement touché» que l’Académie des Oscars «ouvre pour le film Timbuktu la voie vers la plus grande consécration du cinéma mondial». Timbuktu est le premier film mauritanien candidat à l’Oscar du meilleur film étranger. Il sera notamment en compétition avec «Leviathan» du Russe Andreï Zviaguintsev, qui avait reçu le Golden Globe dans cette même catégorie, avec «Ida» du Polonais Pawel Pawlikowski et avec le film «Les nouveaux sauvages» du réalisateur argentin Damian Szifron. Gagner un Oscar «serait avant tout une victoire de l’Afrique», avait récemment expliqué le réalisateur à l’AFP. La productrice Sylvie Pialat, épouse du cinéaste décédé Maurice Pialat, a pour sa part remarqué que «c’est un film qui n’est pas didactique et frontal, sur un sujet que l’on suit tous les jours à la télévision». Le festival de Cannes, où Timbuktu a été vu pour la première fois, «a montré que ce film allait directement au cœur des gens», a-t-elle ajouté, jointe par l’AFP. Cette nomination est la «plus haute reconnaissance que j’ai reçue dans ma carrière» après «la Palme d’Or» à Cannes «avec Maurice Pialat pour Sous le soleil de Satan, film pour lequel j’étais scénariste», a conclu la productrice. L’OSN DIRIGÉ PAR VOLODYMYR SHEÏKO AU TNA Des œuvres universelles à trois temps ’Orchestre symphonique national (OSN), dirigé par le maestro ukrainien Volodymyr Sheiko a gratifié le public, mercredi soir à Alger, d’un florilège de musiques universelles écrites dans le rythme entraînant de la valse, de l’époque romantique du XIXe siècle. Habitué à se produire sur la scène du Théâtre national Mahieddine Bachetarzi (TNA), Volodymyr Sheiko a vite pris les choses en main dans une prestation dédiée au romantisme et au rythme de la valse (3/4), reprenant uniquement les mouvements les plus connus des grandes oeuvres universelles. A travers un programme savamment préparé, 15 oeuvres réunissant de grands noms de la musique classique universelle ont ravi l’assistance, combinant la douceur des mélodies avec l’agilité du doigté et les belles prouesses techniques. Les pièces Polonaise et La belle au bois dormant de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) ainsi que la pièce de Modest Moussorgski (1839-1881) Une nuit sur le mont chauve ont constitué une belle annonce d’un concert qui promettait déjà d’être plaisant. Les valses : Les vêpres siciliennes de Giuseppe Verdi (1813-1901), L Mascarade d’Aram Khatchatourian (19031978) et Mystères de Petersburg d’Andreï Petrov (1930 û 2006), ont procuré du bienêtre à une assistance bien recueillie. La danse hongroise de Johannes Brahms (1833-1897), a été entonnée à la fin de la première partie très applaudie par l’assistance qui s’est délectée dans la gaieté et la joie. Alliant la féminité des modes mineurs aux tons relevés des gammes majeurs, les instrumentistes de l’OSN, soutenus par une dizaine de musiciens ukrainiens, ont excellé par leur professionnalisme alternant lenteur et rapidité dans des mouvements nuancés, à ascendances régulières. La deuxième moitié du programme a été consacrée aux valses viennoises de Johann Strauss (1804-1849), donnant une belle opportunité à l’OSN d’étaler pas moins de sept pièces durant lesquelles les musiciens ont brillé par leur professionnalisme. Volodymyr Sheïko, bien inspiré et complètement dans ses partitions a déployé avec l’OSN les pièces, Le Baron tzigane, Les voix du printemps, Trichtrach, New pizzicato, Sous le tonnerre et les éclairs, Sur la chasse et de conclure dans l’euphorie avec La marche de Radetzky. L’entrée, 20 payante, n’a pas dissuadé le public nombreux à faire le déplacement, estimant qu «il est temps de se mettre aux normes» et que «payer sa place est la meilleure manière, selon un mélomane, de contribuer à la promotion de la culture». «Du temps de Mahieddine Bachtarzi et de Mustapha Skandrani, j’ai toujours été une spectatrice assidue de ces lieux, je me suis toujours nourrie l’esprit de culture, j’aime le patrimoine national et les oeuvres universelles», a martelé El Hadja Fifi, venue avec sa fille et ses petits enfants. Décoré «Personnalité émérite des Arts de l’Ukraine» en 2003 et de l’ordre du Saint-Prince Vladimir Legrand en 2005, le maestro Volodymyr Sheiko occupe, entre autres hautes fonctions qu’il a exercées, chef d’orchestre principal et directeur artistique de l’Orchestre symphonique de la radio ukrainienne. Créé en 1992, l’Orchestre symphonique national a été lancé en 1997 sous la baguette du maestro Abdelwahab Salim, disparu le 26 novembre 1999. Regroupant actuellement près de 80 musiciens, l’OSN est dirigé depuis 2001 par Abdelkader Bouazzara. Culture VENDREDI 16 - SAMEDI 17 JANVIER 2015 AVANT-PREMIÈRE DU FILM KRIM BELKACEM Rachedi met fin à l’Histoire officielle au cinéma LA FAMEUSE DEVISE « un seul héros le peuple », est une nouvelle fois tombée jeudi à l’occasion de la projection d’un nouveau film sur la révolution : Krim Belkacem. I SALIM AGGAR rès attendus par les historiens et par la presse après la polémique sur Messali et Ben Bella, le film Krim Belkacem réalisé par Ahmed Rachedi et dédié au parcours révolutionnaire et politique d’un des symboles de la guerre de libération et un des principaux négociateurs aux accords d’Evian, a officiellement mis un terme à l’Histoire officielle qui était jusque-là enseignée dans les manuels scolaires. Le réalisateur Ahmed Rachedi qui a maintes fois reporté la présentation du film, en raison de l’emploi du temps chargé du Premier ministre Abdelmalek Sellal, l’a finalement présenté à la presse, devant un parterre de révolutionnaires et de hautes personnalités. D’une durée de 150 mn, ce film a été produit par le Centre national d’études et de recherche sur le Mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954, dépendant du ministère des Moudjahidine sur un scénario coécrit entre Ahmed Rachedi, Boukhalfa Amazit (l’un des rares journalistes spécialisés dans les questions historiques) et le commandant Azzeddine (de son vrai nom Rabah Zerrari, chef de la Wilaya IV historique). Le film retrace le parcours de Krim Belkacem à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle il a participé, avant de revenir dans son village natal de Oued Ksari où son père était caïd, et son départ à Draâ El Mizan ainsi que son engagement dans les rangs du Parti du peuple algérien (PPA-Mtld). Militant actif, Krim Belkacem est poursuivi en 1947 pour atteinte à la souveraineté de l’Etat et rejoint le maquis avant d’être condamné à mort pour une embuscade contre le caïd, son propre cousin. Un fait qui a été modifié par le réalisateur pour les besoins de la fiction. En 1954, il rompt avec les Messalistes, rejoint le groupe des six chefs du FLN (Boudiaf, Ben Boulaïd, Didouche, Bitat, Ben M’hidi) et prend la tête de la région de Kabylie, au déclenchement de la T guerre de libération le 1er Novembre de la même année. Le film relate également le déroulement de l’opération «Oiseau bleu», une tentative de créer un contre-maquis clandestin composé d’Algériens de la région, armés et financés par l’armée coloniale, déjouée par Krim Belkacem et Amar Ouamrane. Autour de Abane Ramdane, la fiction relate l’organisation et la tenue du Congrès de la Soummam, événement majeur ayant permis la structuration de la révolution par la création du Cnra (Conseil national de la révolution) et du Cce (Comité de coordination et d’exécution). Le film revient brièvement sur le rôle de Krim Belkacem dans la Zone autonome d’Alger avant de s’intéresser au «conflit» ayant opposé Krim Belkacem, Lakhdar Bentobal et Abdelhafidh Boussouf (les trois B) à Abane Ramdane avant sa mort en 1957. La fiction montre aussi le rôle de Krim Belkacem dans le Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra), où il occupait la fonction de ministre de la Défense, et aux négociations d’Evian. Pour réussir son film le réalisateur de l’Opium et le bâton s’est basé sur un casting local. Le rôle principal de Krim Belkacem a été joué par Sami Allam qui avait campé le même personnage dans le film Benboulaïd, Hassen Kechache dans le rôle de Mahmoud Cherfi. Kamel Rouini interprète le rôle de Boussouf, Djamel Dekar celui de Saâd Dahleb, Ahmed Rezzak représente Amar Ouamrane, Mustapha Laribi incarne Abane Ramdane, alors que Bahia Rachedi est dans le film, la mère de Krim Belkacem, enfin Mabrek Menad joue le rôle du commandant Kaci. Quant au colonel Amirouche, son rôle est incarné par Boualem Zeblah, Hassan Alloua représente Youcef Zighoud et Slimane Ben Ouari qui était très convaincant s’est vu attribuer le rôle de Larbi Ben M’hidi. Dans le film, les deux femmes de Krim Belkacem sont Imen Noel, la première épouse en Kabylie, et Razika Ferhane (la deuxième épouse). Le réalisateur a focalisé son travail sur le personnage principal, Sami Allam et à un degré moindre sur des ténors de la Révolution comme Amirouche, Zighoud, Larbi et Abane. Quelques nouvelles générations de comédiens se sont imposés dans le film à l’image de ceux qui ont joué les rôles de Frantz Fanon et Bentobal. La palme de la mauvaise interprétation sera décernée à Djamel Dekar qui a interprété d’une manière très comique (son registre habituel) le rôle de Saâd Dahleb. L’autre point de discorde soulevé par le public nombreux venu à l’avantpremière du film Krim Belkacem, c’est la langue. Le réalisateur n’a pas voulu trop utiliser la langue kabyle, utilisée dans l’environnement social du chef de la révolution et s’est contenté de quelques expressions seulement. Certains spectateurs auraient souhaité l’utilisation de la langue amazighe dans les scènes du village de Krim Belkacem ou encore entre les membres de sa famille et plus particulièrement durant les discussions avec ses femmes et sa mère. Mais le réalisateur s’est défendu en indiquant que le cinéma algérien a toujours eu un problème de langue. « Contrairement aux films égyptiens, nous avons toujours opté soit pour l’arabe ou le français dans nos films, ce qui a toujours constitué comme un obstacle dans la diffusion du film ». Sur le plan technique, le film reste loin des œuvres réalisées par Ahmed Rachedi qui demeure le cinéaste le plus prolifique en matière de films sur la révolution, après Lakhdar Hamina. Des lenteurs, de faux raccords et une grande légèreté dans la reconstitution des décors d’époque ont été constatés par le plus naïf des spectateurs. De plus, l’utilisation abusive d’effets spéciaux dans les scènes de bataille, l’utilisation injustifiée d’images d’archives dans un certain plan. Le producteur et réalisateur s’est d’ailleurs expliqué lors de la conférence de presse qu’il n’était pas nécessaire d’acheter les images d’archives. Mais l’utilisation d’images d’archives des accords d’Evian téléchargées d’Internet a complètement faussé la belle qualité d’image HD du film. Du point de vue du texte, le scénario est resté fidèle aux textes historiques, mais le réalisateur et ses auteurs se sont permis certaines libertés dans la fiction, comme cette scène où le cousin de Krim agresse sa femme en lui enlevant sa boucle d’oreille. Ce même cousin est exécuté à Alger, alors qu’en réalité il a été tué dans sa localité à la descente du bus. Les spectateurs présents ont regretté que le film s’arrête au 17 mars 1962, date de la proclamation du cessez-le-feu, alors que le héros du film a été assassiné huit ans plus tard en Allemagne. Le réalisateur a répondu que l’histoire de Krim après-62 ne l’intéresse pas, car il voulait faire un film sur le parcours du révolutionnaire pas de l’opposant et que cette période nécessitait un autre film. D’ailleurs, lors de la projection en soirée devant le Premier ministre Sellal, le producteur et représentant du ministère des Moudjahidine M. Yahiaoui n’a pas attendu que le générique soit terminé et a empêché les gens présents à lire le passage où il était indiqué que Krim Belkacem a été tué en 1970 à Francfort. Les scènes fortes du film ont montré pour la première fois le conflit existant entre Krim Belkacem et Houari Boumediene, ainsi suggéré la responsabilité des «trois B» dans la disparition de Abane Ramdane. Et la meilleure scène pour illustrer ce conflit est visible dans la réplique entre Frantz Fanon et Krim Belkacem. Interrogé sur ces points par les journalistes présents, le commandant Azzeddine (un des adjoints de Boumediene, chef de l’Etat-major à partir de 1960) a indiqué que les faits qu’il qualifie d’erreur «n’incombaient pas seulement à ces trois personnalités», mais aussi à « d’autres figures (de la guerre de libération) porteuses d’ambitions et de projets de société différents ». Enfin, en matière de coûts de production, le directeur du Centre national d’études et de recherche sur le Mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954, dépendant du ministère des Moudjahidine, M.Yahiaoui, a déclaré lors de la conférence de presse que le film a nécessité un budget de moins de 33 milliards de centimes. Un budget jugé exorbitant par les gens de la profession devant les résultats technique et artistique du film. S. A. SAMI ALLAM, COMÉDIEN, À L’EXPRESSION «Une lourde responsabilité que d’incarner ce rôle» ENTRETIEN RÉALISÉ I O. HIND PAR l incarne un des héros emblématiques de la guerre de Libération nationale, à savoir Krim Belkacem, dont le film portant sur sa vie a été projeté en avant-première jeudi à la salle El Mouggar. Un rôle très difficile dont il nous confie les rouages… I L’Expression : Cela fait quoi d’incarner un grand héros de la révolution algérienne en la personne de Krim Belkacem ? Sami Allam : C’est un grand plaisir mais aussi une très grande et lourde responsabilité. Le film est là. Demain il sortira, les gens vont pouvoir le voir. ça m’est déjà arrivé dans le film Benboulaïd où j’ai incarné dans un passage le même rôle. Chacun l’a vu à sa façon. Certains me félicitent d’avoir bien incarné selon eux le personnage et d’autres plus colériques n’aiment pas du tout. Il est vrai aussi que rares sont les gens qui aiment tout le film et font consensus. Mais comme ça les choses sont beaucoup plus intéressantes. Dans Benboulaïd c’était juste un passage, là on a évoqué une grande partie de sa vie. Donc les visions des uns et des autres sont différentes. Les tendances sont différentes. On ne peut pas satisfaire tout le monde. C’est vrai que demain il va y avoir des débats très chauds par rapport au film. On sera accosté dans la rue, y compris moi…des gens qui vont me dire merci et d’autres que ce n’est pas ça ! Vous, j ustemen t, êtes-vous satisfait de votre interprétation ? Un acteur est souvent loin d’être satisfait par les rôles qu’il incarne. Je suis plus satisfait beaucoup plus par les réactions du public. Par le film aussi, mais vous savez, parfois il y a des choses que vous n’arrivez pas à réaliser totalement, donc c’est difficile d’être satisfait. C’est rare où l’on reste fidèle et conforme à cent pour cent avec les scénarios. Surtout ici et je ne pense pas que cela se passe aussi dans le monde entier. Parfois il y a des choses qui sont mal écrites et qui sont bien réalisées. Le film évoque par mal de conflits et de polémiques… comme dit Amrane dans certaines séquences « rana elhakna lesah ! ». On commence à rentrer dans la vérité. C’est ça qui est bien car on aborde des choses sensibles en atteignant le cours du sujet.. Nous avons appris que vous n’avez été choisi pour ce rôle qu’à la dernière minute. Pourriez-vous nous raconter cela ? Pendant les préparatifs du film, en dehors du rôle que j’ai pu incarner, j’étais au départ assistant du réalisateur. J’avais déjà incarné ce rôle auparavant dans Benboulaïd. Moi qui ai interprété le rôle-clé, j’étais au début à la recherche d’hommes capables d’incarner les différents rôles . Le réalisateur n’a pas été convaincu par le rôle des autres comédiens qui se sont présentés au casting. Je le dis et redis, cela ne veut pas dire que ces comédiens ne sont pas bons ou ne possèdent aucun talent . mais c’est le regard propre du réalisateur. C’est à lui qu’incombe le geste de décider. Ahmed Rachedi m’a proposé le premier rôle quelques jours à peine avant le commencement du tournage. Il me l’a signifié de la même façon que les autres comédiens. Je préparais une scène, notamment celle du congrès de la Soummam . On était en train de faire des répétitions avant de commencer véritablement le film. Lors des essais je lui ai dit, tout est prêt mais il manque le rôle principal. Il m’a regardé un moment, m’a souri et m’a dit : « Va t’habiller ». A ce moment-là, le coiffeur a demandé à Ahmed Rachedi s’il devait m’enlever la barbe, et ce dernier lui a dit « pas encore, quand on décidera on verra…» j’ai donc tourné quelques séquences avec eux et ce n’était pas encore confirmé. C’est le premier jour du tournage que cela s’est confirmé d’une manière définitive. Une belle surprise donc… En fait ce n’en était pas vraiment une car j’y étais préparé psychologiquement petit à petit en tant qu’assistant réalisateur et en tant que comédien. La difficulté n’était pas dans le 21 fait d’incarner ce personnage mais plutôt d’être sérieux, de s’informer et chercher à comprendre car le travail d’un acteur c’est la recherche et comprendre ce que indique le réalisateur et le scénario. C’est très important. Car une fois qu’on commence le tournage d’une scène, les choses doivent être bien claires. Vous vous êtes documenté aussi, je présume pour ce rôle… Oui, j’ai beaucoup lu. Le film je ne l’ai pas préparé seulement en tant qu’acteur mais en tant que premier assistant d’abord ; je viens de le dire, moi je faisais des recherches pour tous les rôles. Je castais les gens selon les critères de chaque personnage. C’est peut-être un atout pour moi car je les connaissais tous. Parlez-nous de la direction d’acteurs d’Ahmed Rachedi sur le plateau. Comment estil ? En fait c’est très agréable de travailler avec lui. C’est quelqu’un de sérieux qui impose sa rigueur mais aussi bon enfant . Ce n’est pas le genre de real qui insulte le comédien parce qu’il a fait une erreur. Tout simplement il le corrige. De manière très intelligente. Parfois il y a eu des situations où l’on continue le tournage et il vient me voir et il me dit on refait la scène avec un autre comédien. Il ne renvoie pas directement le comédien. Il finit avec lui le traO. H. vail. sur internet http://www.lexpressiondz.com MOBILIS INAUGURE SON PREMIER ESPACE CAFÉ DERNIÈRE HEURE L’ANP SAISIT PLUS DE 19 000 LITRES DE CARBURANT Un accès libre pour un atelier multimédia CETTE NOUVELLE démarche vise à tisser des relations de proximité entre l’entreprise et le client. ILHEM TERKI l semble que le client est roi chez Mobilis, qui fait de cette expression une véritable devise. Avant hier, le premier espace café dédié aux clients a été inauguré à Alger. Cet espace exclusif de détente sera consacré, aussi bien aux clients qu’aux particuliers en quête de nouveautés. Une initiative qui vient traduire les engagements pris par l’opérateur historique Mobilis qui tient à accompagner les jeunes Algériens. « Nous sommes le premier opérateur qui offre un espace, qui permet à nos clients de découvrir tous nos nouveautés, produits et offres », a estimé Saâd Damma président-directeur général d’ATM Mobilis, en soutenant que cet espace technologique « Mobilis café », est une démarche innovante et unique en Algérie. En sa position de premier sponsor et fidèle supporteur de l’Equipe nationale, le leader de la téléphonie, promet la projection de matchs à travers les écrans géants de son site convivial. « A travers nos écrans, nos clients qui nous rendront visite pourront suivre et accompagner l’Equipe nationale. Les matchs de la coupe d’Afrique des Nations seront projetés», a ajouté le patron de l’entreprise nationale. « Nous créons de nouveaux espaces afin de développer une relation de proximité avec nos clients, mais aussi afin de prendre en charge leurs préoccupations », a-t-il précisé encore une fois, tout en ajoutant que d’autres espaces seront bientôt ouverts à travers le territoire national. Par ailleurs, ce site, premier de son genre, qui répond à un besoin réel de nouer et d’entretenir une relation personnalisée avec le I Cet espace exclusif de détente sera consacré, aussi bien aux clients qu’aux particuliers en quête de nouveautés client est situé au niveau de l’agence commerciale Mobilis sise à Dély Ibrahim (Alger). En effet, cet espace allie détente et information, au grand bonheur des visiteurs et des amateurs de la téléphonie mobile et de l’Equipe nationale, puisque, l’ambiance sera 100% footballistique. D’un autre côté, une zone de démonstration sera réservée au client désirant tester les terminaux mis en vente au niveau de l’agence, en apportant assistance et conseil pour le choix d’un téléphone ou en répondant à des besoins techniques comme la configuration des terminaux. Aussi, une autre zone de détente sera dédiée au client désirant profiter d’une connexion haut débit, via l’achat des pass Mobilis 3G, ou se détendre en sirotant une boisson sur un comptoir, dans une ambiance conviviale, marquée et animée par la diffusion de matchs. Si les entreprises sont élues par leurs clients, les agences commerciales sont les premières surfaces des entreprises. Afin de promouvoir et consolider la relation entre le client et l’entreprise et dans le but d’offrir un produit de qualité dans de meilleures conditions, Mobilis à adopté une nouvelle démarche. Selon son premier responsable, qui cherche constamment à satisfaire ses clients à travers de meilleurs services indique que « nos agences commerciales sont nos premiers contacts avec les clients, pour cela nous travaillons pour améliorer de plus en plus nos agences qui représentent notre marque ». Dans un autre volet, il convient de mettre en relief que ce genre d’approche met en évidence la proximité, la convivialité et le partage des informations qui contribuent de manière efficace au rapprochement du client et l’entreprise en faisant ainsi naître l’esprit de confiance et satisfaction. Abordant l’évolution de la 3G en Algérie, Damma s’est montré très satisfait du développement de cette technologie de pointe. « Il faut savoir que dans quelques jours Mobilis aura le plus grand réseau 3G en Algérie, on va couvrir 35 wilayas », il conclut ses propos par l’engagement de l’entreprise de couvrir toute l’Algérie d’ici la fin de l’année.« En 2 ans et une journée. » Ainsi, Mobilis s’appuie sur une démarche fondamentale d’excellence et garantit un rôle de soutien et d’accompagnement aux jeunes. I. T. TÉLÉPHONIE MOBILE Le smartphone LG G3 S est en Algérie IL SERA L’UN DES PRODUITS les plus demandés en Algérie grâce à sa qualité/prix la plus concurrentielle sur le marché national. HANANE ABERKANE inaugure l’année 2015 en force et en toute beauté en introduisant sa dernière technologie en matière de téléphonie mobile. Il s’agit cette fois-ci du smartphone LG G3 S qui est déjà disponible dans tous les showrooms LG au prix raisonnable de 33 000DA sous trois couleurs différentes : blanc, noir, titan et or. Qu’a-t-il de special ce nouveau produit ? nous dirons qu’il a tout pour séduire et répondre aux besoins des accros de la technologie. Selon Woo Sang AHN directeur général de cette marque coréenne et qui a animé à l’’occasion une conférence de presse jeudi en son siège : « Dans la lignée des smartphones conçus par LG, le G3 qui a connu un immense succès lors de son lancement, vient de se décliner désormais sous une nouvelle forme et une nouvelle appellation, en l’occurrence le G3 S. Ce smartphone est une réponse pratique à un prix abordable Il sera l’un des produits les plus demandés en Algérie » a-t-il affirmé... Doté de capacités et autres arguments techniques de performance indéniables qui incitent volontiers l’intérêt de l’utilisateur en toutes circonstances, LG G3 S a non seulement hérité du design élégant de son aîné le G3, mais reproduit également l’essentiel de toutes les options et caractéristiques dont s’est distingué ce dernier, entre autres meilleur écran HD IPS 5’’, caméra au laser autofocus et le fameux bouton arrière pour une manipulation très facile pour ne citer que celles-là. LG Algérie qui prévoit de consolider son positionnement sur le marché de la téléphonie mobile fera désormais du G3S son fer de lance qui se veut une alternative de taille et de qualité pour les clients en quête d’une différence et d’une nouveauté hors du commun. Cet appareil a été étudié afin de se démarquer de toute concurrence en soulageant par le poids et la taille et en offrant d’autres commodités de discrétion. Et comme LG ne lésine jamais sur les moyens quand il s’agit du LG Un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a mis en échec, jeudi à Tamanrasset, une tentative de contrebande d’une importante quantité de carburant, a indiqué hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et le crime organisé, un détachement de l’ANP, relevant du secteur opérationnel de Tamanrasset (6e Région miliaire), a mis en échec, le 15 janvier 2015, une tentative de contrebande d’une importante quantité de carburant s’élevant à 19 200 litres chargée à bord d’un camion», a précisé la même source 400 GI’S POUR ENTRAÎNER L’OPPOSITION SYRIENNE Les Etats-Unis prévoient de dépêcher plus de 400 militaires pour entraîner et équiper des combattants de l’opposition syrienne modérée, dans des camps d’entraînement en Arabie saoudite, en Turquie et au Qatar, a annoncé le Pentagone hier. «L’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar sont d’accord pour accueillir des sites d’entraînement», a expliqué la capitaine de frégate Elissa Smith, une porteparole du Pentagone. Les EtatsUnis prévoient «environ 400 formateurs» et du personnel de soutien, mais le chiffre pourra varier en fonction des besoins, a-t-elle expliqué. «Nous espérons commencer l’entraînement au début du printemps», a-t-elle indiqué. LE SEPT ALGÉRIEN RATE SON ENTRÉE AU MONDIAL : ALGÉRIE 20- EGYPTE 34 La sélection nationale, championne d’Afrique en titre, a lamentablement raté son entrée dans le Championnat du monde de handball, dans sa 24e édition, qui a débuté ce jeudi au Qatar. Pour sa première sortie dans ce Mondial, l’Algérie devait affronter l’Egypte, à la salle Ali Ben Hamad Al Attiah de Doha. Un match qui s’annonçait déjà décisif pour les deux équipes en vue de la qualification pour le second tour, mais qui s’est terminé en faveur des Egyptiens qui n’ont pas fait de détail face à une équipe algérienne méconnaissable. Score sans appel 34 à 20 pour l’Egypte. C’est une grande déception pour les amateurs de la petite balle qui espéraient beaucoup de l’équipe algérienne après son sacre africain. confort des utilisateurs, son nouveau G3 S sera accompagné par une nouvelle collection d’accessoires prémium, à savoir le cache «Quick Circle» qui sert tout à la fois à protéger votre téléphone et aussi vous faciliter l’accès à vos applications préférées sans pour autant ouvrir le cache et « LG Tone Infinim » le casque Bluetooth stéréo conçu en collaboration avec Harman/Cardan offrant une qualité de son premium dans un design des plus élégants. A travers ce produit, LG Algérie ambitionne d’augmenter ses parts de marché et décrocher le titre de leadership en matière de téléphonie à l’instar des autres segments. Pour réussir ce challenge cette marque renforcera sa stratégie en élargissant cette année ses investissements. D’ailleurs, le conférencier dévoile qu’ils sont à la recherche de partenaires afin d’entamer une production locale pour cerH. A. tains produits. COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS 2015 Le message de Hamid Grine aux journalistes e ministre de la Communication, Hamid Grine, a invité vendredi les journalistes algériens à couvrir la coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2015), dont le coup d’envoi sera donné samedi, de manière «engagée, déontologique et patriotique». «Nous voici de nouveau engagés dans un grand rendez-vous sportif, la CAN de football. Les couleurs nationales y sont représentées dignement, et L soutiennent des ambitions de succès amplement méritées», a souligné le ministre dans un message adressé aux journalistes algériens à la veille de cette manifestation sportive continentale. «Nous invitons, pour cette occasion, nos journalistes de la presse et des médias publics et privés à accompagner, jusqu’au bout, l’Equipe nationale en Guinée équatoriale, et à couvrir l’événement de manière engagée, déonto- logique et patriotique», a-t-il ajouté. «Nous sommes certains que la passion du sport n’aura d’égal chez nos journalistes que leur attachement au professionnalisme et à l’éthique», a affirmé M. Grine dans son message. La CAN 2015 se tiendra en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février. Au premier tour de cette compétition, l’Algérie évoluera dans le groupe C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Sénégal.
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