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Rapport Annuel 2002 Max Havelaar France SOMMAIRE Édito . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Présence au Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Résultats en France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Café, thé, cacao... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 ...Bananes, sucre, jus d’orange et riz équitables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Actualités FLO-International . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Chiffres Internationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Communication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 / 9 Comptes annuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 /11 Organigramme et Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 ÉDITO La moitié de l'humanité vit de l'agriculture. Pourtant, 840 millions de personnes dans le monde - dont 780 millions dans les pays en développement - sont victimes de sous-alimentation et 2 milliards souffrent de carences alimentaires graves. Plus encore, les 600 millions de personnes sous-alimentées sont des paysans qui ne parviennent plus à nourrir correctement leur famille. Sur les 1,3 milliards de paysans dans le monde, seuls 2% possèdent un tracteur. Les données de la FAO dressent une réalité sans appel des conditions de vie, voire de survie, des agriculteurs au Sud. Pour ceux qui ont un accès au marché international, 2002 n'a pas échappé à la règle des deux dernières décennies avec la crise internationale du café, la volatilité des cours du cacao... Du 2ème Forum Social Mondial de Porto Alegre au Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesbourg, Max Havelaar France a porté la voix du commerce équitable avec une proposition essentielle, celle du changement d'échelle. Parce qu'en effet, le commerce équitable n'est pas un modèle alternatif mais un standard minimum 1 à adopter. Environ 450 acteurs économiques (importateurs, exportateurs et industriels) et 300 organisations de producteurs sont engagés dans la démarche de certification du commerce équitable avec FLO-International(1). Les consommateurs européens sont de plus en plus nombreux au rendez-vous de la consommation responsable, avec une hausse de 20% des volumes équitables labellisés vendus. Ensemble, ils démontrent que le commerce équitable est une proposition satisfaisante répondant à leurs exigences : respect des droits de l'homme et de l'environnement, traçabilité, qualité, … Un commerce équitable, satisfaisant pour tous, est possible, c'est juste une question de choix. Merci à ceux qui ont fait ce choix, avec nous, en 2002, et qui le feront demain ! Victor Ferreira, Directeur de Max Havelaar France (1) FLO-International : Fairtrade Labelling Organizations regroupe les 17 organisations de labellisation du commerce équitable, dont Max Havelaar France. PRÉSENCE AU SUD Honduras 20 coopératives café Nicaragua 1 coopérative cacao 2 coopératives miel 10 coopératives café Cuba Bélize 1 coopérative cacao 6 coopératives orange Ouganda Iles Sous le Vent 13 coopératives café 4 coopératives thé 1 plantation bananes Haïti 11 coopératives miel 37 coopératives café 1 coopérative orange 7 coopératives café 1 coopérative thé Cameroun République dominicaine 2 coopératives café 4 plantations bananes 1 coopérative cacao 4 coopératives miel 15 coopératives café 2 coopératives thé Népal Mexique Guatemala Chine 1 coopérative cacao 2 coopératives café Vietnam Ethiopie 1 coopérative thé 1 coopérative café Thaïlande 1 coopérative café 2 coopératives riz Venezuéla 4 coopératives café El Salvador 3 coopératives café 1 plantation bananes 1 coopérative cacao Costa Rica 1 plantation bananes 1 coopérative cacao 2 coopératives café 1 coopérative thé Sri Lanka Brésil 4 coopératives café 4 coopératives orange Colombie 1 plantation bananes 19 coopératives café Pérou 10 plantations thé 3 coopératives thé 1 coopérative café Equateur 3 coopératives café Kenya Rwanda 2 plantations bananes 1 coopérative cacao 1 coopérative café 2 Papouasie Nouvelle Guinée Ghana Tanzanie Inde 1 6 4 1 22 plantations thé coopérative miel coopératives café plantations thé coopérative thé Timor Oriental 1 coopérative café Indonésie 1 coopérative café Zimbabwe 1 plantation thé 1 plantation bananes 14 coopératives café Uruguay Zambie 1 coopérative miel 1 coopérative miel Chili Bolivie Congo 5 coopératives miel 1 coopérative cacao 16 coopératives café 2 coopératives café FLO-International est en lien avec 300 organisations de producteurs dans 38 pays, ce qui représente un soutien quotidien à 800 000 familles. 56 coopératives et plantations vendent leurs récoltes sur le marché français aux conditions du label Max Havelaar. FLO-International / Max Havelaar ont pour objectif d’améliorer la situation de petits producteurs défavorisés des pays du Sud en organisant des échanges commerciaux qui respectent leurs intérêts. En plus des missions de certification et de recherche de débouchés, un appui aux producteurs est assuré par le Réseau de Soutien aux Producteurs. Depuis 2002, des bureaux de liaisons locales suivent les producteurs dans le renforcement et le développement de leurs organisations dans 6 régions clés : Amérique Centrale, Mexique et Bélize, Equateur et Pérou, République dominicaine et Haïti, Inde et Népal, Sri Lanka. En lien avec un réseau d’ONG implantées sur le terrain, les bureaux de liaisons locales apportent des solutions adaptées aux problèmes rencontrés par les organisations de producteurs. Les 18 projets réalisés dans 11 pays en 2002 s’articulent autour de deux grands volets. D’une part, il s’agit d’aider les organisations de producteurs en demande d’agrément à se mettre en conformité avec les standards internationaux du commerce équitable : mise en place de structures démocratiques (élection de représentants dans les coopératives et de Comités Paritaires représentatifs des salariés dans les plantations...), organisation de la transparence de gestion que le label Max Havelaar... D’autre part, le Réseau de Soutien appuie les organisations agréées dans l’amélioration de la production et la commercialisation de leurs récoltes : formations sur la qualité des produits et en gestion, mise en place de programme d’investissement... Le Réseau de Soutien aux Producteurs constitue donc l’expression d’une des missions principales de FLO-International : renforcer les organisations et leurs productions pour permettre aux producteurs de maîtriser pleinement leur avenir. RÉSULTATS EN FRANCE Au cours de l'année 2002, environ 2 200 tonnes de produits portant le label Max Havelaar ont été commercialisées en France, soit un doublement des volumes par rapport à l'année précédente. Le chiffre d'affaires(1) total des produits portant le label s'établit à 21 millions €, soit 75 % du chiffre d’affaires du commerce équitable. Cette évolution place la France en tête des pays où les produits équitables connaissent la plus forte croissance. Au total, 56 organisations dans 24 pays ont eu accès au marché français aux conditions du commerce équitable, soit 28 organisations de plus qu'en 2001. Les moteurs de cette évolution sont l'élargissement de la gamme de produits et du nombre de références disponibles, ainsi qu'une meilleure distribution. Lancer de nouveaux produits et accompagner leur développement est la priorité de Max Havelaar France selon l'équation "plus de produits équitables = plus de producteurs bénéficiaires". L'introduction de 4 nouveaux produits en 2002 - chocolat, sucre, jus d'orange et riz - aux côtés du café, du thé et de la banane amène un véritable effet de gamme. Cette diversité a rencontré l'adhésion de nouveaux acteurs commerciaux qui ont signé le contrat de licence Max Havelaar(2) ainsi que le développement de l'offre des concessionnaires déjà engagés. Fin Du côté de la distribution, 70% des volumes équitables sont commercialisés dans la grande distribution avec une présence dans 95% des hypermarchés et 58% des supermarchés. Le pourcentage de magasins qui ont au moins une référence de café portant le label est en nette progression passant de 43% en 2001 à 64% en 2002. 24% passent par les circuits des boutiques biologiques et spécialisées équitables et des brûleries. Les 6% restant sont consacrés à la consommation hors domicile, secteur qui émerge, en 2002, avec l’arrivée de concessionnaires spécialisés dans la distribution automatique et des références adaptées à la restauration collective. Les concessionnaires (3) du label Max Havelaar en France 30 concessionnaires du label : Algra, Alter Eco, Cafés Excella, Centre de Caféologie, CMC Malongo, Coïc, Drie Mollen, Evernat, Excella, Folliet, France Lyo, Fruidor, Indar, Jardins de Gaïa, JJ Darboven, La Brocéliande, Leclerc, Le Pélican Rouge, Lobodis, Markal, Méo, Michel Distribution, Monoprix, Olivier Langlois, Pronatura, Richard, Sati, Simon Levelt, Solidar’Monde, Suavor. 43 sous-concessionnaires du label : 40 brûleries et 3 gestionnaires de distributeurs automatiques (Sélecta, DA Cartier et Servissimo). (1) Il s’agit du chiffre d’affaires au détail estimé des produits portant le label et non du chiffre d’affaires de Max Havelaar France. Contrat de licence : le contrat de licence est un engagement contractuel entre une entreprise et Max Havelaar qui encadre la relation commerciale de l’entreprise à l’organisation de producteurs. Il définit notamment le montant du prix minimum garanti par produit, des relations directes et durables avec l’organisation de producteurs, l’acceptation du contrôle de FLO/Max Havelaar France et le versement d’une redevance pour financer la certification. Exemple sur www.maxhavelaarfrance.org. (3) Les concessionnaires du label Max Havelaar sont des importateurs et des industriels qui souscrivent aux standards internationaux du commerce équitable via le contrat de licence. (2) 3 2002, l'offre de produits portant le label Max Havelaar s'établit autour de 205 références. Café • 31 organisations(1) soit 227 530 personnes dans 13 pays : Bolivie (4), Colombie (1), Costa Rica (1), Ethiopie (1), Guatemala (3), Haïti (5), Honduras (1), Indonésie (1), Mexique (4), Nicaragua (2), Papouasie Nouvelle Guinée (1), Pérou (4), Tanzanie (2), République Démocratique du Congo (1). • 85 références café portant le label Max Havelaar commercialisées par 23 concessionnaires. • Volume : 1 385 tonnes en 2002 (0,9% de parts de marché), 950 tonnes en 2001 (0,6% de parts de marché), 495,4 tonnes en 2000, 270,3 tonnes en 1999, 112,2 tonnes en 1998. • Supplément de revenu(2) par rapport au marché conventionnel : 3 385 000 €. 4 Thé • 18 organisations(1) dans 4 pays : Chine (2), Inde (11), Népal (1), Sri Lanka (4). • 100 références thé portant le label Max Havelaar commercialisées par 12 concessionnaires. • Volume : 31 tonnes en 2002, 12,3 tonnes en 2001. • Supplément de revenu(2) par rapport au marché conventionnel : 22 000 €. Cacao • 4 organisations(1) soit 55 843 personnes dans 4 pays : Bolivie (1), Equateur (1), Ghana (1), République dominicaine (1). • 13 références cacao portant le label Max Havelaar commercialisées par 4 concessionnaires. • Volume : 32,6 tonnes en 2002. • Supplément de revenu(2) par rapport au marché conventionnel : 35 000 €. Les 25 millions de cultivateurs de café à travers le monde connaissent la plus grande crise depuis 30 ans. En 2002, les cours de l’arabica ont végété à un prix plancher d’environ 0,4 dollar/la livre, alors que les coûts de production en Amérique Latine se situent entre 0,8 et 0,9 dollar par livre. La situation est telle que les producteurs quittent leurs terres, ne pouvant plus survivre. Pour de nombreuses coopératives, l’accès au marché équitable est devenu une question de survie. FLO est inondée de demandes d’agrément. En 2002, 200 demandes d’admission de coopératives caféières ont été reçues. Les experts estiment qu’il est très difficile de sortir de la crise. De nombreux projets, dont notamment l’amélioration de la qualité du café, sont en cours de discussion mais aucune action n’a été concrétisée. Le choix d’un café portant le label Max Havelaar permet de soutenir directement les producteurs. En France, ce sont 19 nouvelles coopératives qui ont eu accès au marché aux conditions du commerce équitable. Avec une croissance d’environ 70%, le café portant le label Max Havelaar atteint les 0,9% de parts de marché alors que le marché du café se maintient difficilement. Les prix du marché mondial ont continué à diminuer au cours de l’année 2002. Les bourses de thé les plus importantes à Mombasa, Calcutta et Colombo ont enregistré des chutes de prix allant jusqu’à 25%. De nombreuses plantations et coopératives connaissent de sérieuses difficultés. Avec un doublement du volume de thé équitable vendu en France, les 18 organisations agréées dont 5 nouvelles - ont obtenu un supplément de revenu de 22 000 € par rapport au marché conventionnel. Mais plus que les retombées financières, dans les plantations, c’est le dialogue promu par le commerce équitable au sein des Comités Paritaires qui est important en terme de développement. Composés de salariés et de cadres, ces Comités Paritaires décident de l’utilisation de la prime du commerce équitable. Dans les coopératives, les producteurs décident collectivement de l’usage des bénéfices issus du commerce équitable. Ainsi, au Sri Lanka, la coopérative SOFA les a investis dans un programme de formation et de certification biologique ; 200 plants de thé et des engrais verts ont été répartis parmi les producteurs. Du fait de la situation incertaine en Côte d’Ivoire, le premier exportateur de fèves, le cours mondial de cacao a été très volatile. Connaissant des fluctuations importantes (perte de 30% à l’automne), les cours ont progressé sur l’ensemble de l’année. Les producteurs n’ont profité que marginalement de cette phase de prix élevé et le commerce équitable reste un point de référence. Leur revenu est, en effet, stable et prévisible grâce à des contrats à long terme et des prix minimums garantis. La prime de développement octroyée permet le financement de projets communs : dans la coopérative Conacado en République dominicaine, le commerce équitable a permis la construction d’aqueducs évitant aux producteurs de parcourir de longues distances pour transporter l’eau, la création d’une pépinière de plants de cacao et d’autres arbres fruitiers, ainsi que le financement d'assistants médicaux. Au Ghana, la coopérative Kuapa Kokoo a construit des puits et a acheté un moulin à moteur pour écraser les fèves de palmiers, une activité qui génère un revenu complémentaire non négligeable pour les femmes. Banane • 2 organisations(1) soit 276 personnes en République dominicaine. • 2 références banane portant le label Max Havelaar commercialisées par 2 concessionnaires. • Volume : 696 tonnes en 2002, 81,8 tonnes en 2001. • Supplément de revenu par rapport au marché conventionnel : 70 263 €. En 2002, les Français ont consommé environ 700 tonnes de bananes équitables. Introduites l’an dernier sur le marché français, elles connaissent une croissance exponentielle avec l’arrivée d’un nouveau concessionnaire, renforçant ainsi leur distribution. Juliana Jaramillo, l’une des deux coopératives approvisionnant la France, a pu réaliser des projets communautaires d’envergure grâce au commerce équitable : création d’un système d’approvisionnement en eau potable fournissant 2 000 familles, création d’une cantine collective, construction d’un dispensaire, achat d’un camion et d’une nouvelle station d’emballage. • 4 organisations(1) soit 8 982 personnes dans trois pays : Costa Rica (2), Paraguay (1), Philippines (1). • 2 références sucre portant le label Max Havelaar commercialisées par 2 concessionnaires. • Volume : 42 tonnes en 2002. • Supplément de revenu(2) par rapport au marché conventionnel : 4 000 €. Jus d’orange • 1 organisation(1) soit 279 personnes à Cuba. • 1 référence de jus d’orange portant le label Max Havelaar commercialisée par un concessionnaire. Riz • 1 organisation(1) soit 530 personnes en Thaïlande. • 2 références : riz thaï et long grain portant le label Max Havelaar commercialisés par un concessionnaire. (1)Ces organisations ne vendent pas seulement sur le marché français via le label Max Havelaar. Leurs récoltes sont également disponibles dans les 16 autres pays où le label est présent. Les résultats au niveau international sont donnés en page 7. (2)De même, le supplément de revenu ne concerne que les volumes réalisés en France et non l’ensemble de ce que reçoivent les organisations. Ce montant ne tient également pas compte de l’aspect qualitatif du travail de FLO-International, notamment en ce qui concerne de renforcement des organisations et l’appui à la diversification de la commercialisation. Les principaux pays producteurs de sucre sont le Brésil, l’Europe et la Thaïlande. Tous pays confondus, les pays en développement fournissent 60 % des exportations. De nombreuses barrières tarifaires freinent les exportations, les subventions agricoles génèrent d’importants surplus de sucre sur le marché mondial et exercent une pression sur les prix vers le bas, fatale pour le revenu des petits producteurs dans le Sud. Introduit en France en avril 2002, le sucre équitable est commercialisé en tant que sucre pur et comme ingrédient dans les produits composés portant le label (chocolat). 49% de la production de sucre équitable est biologique. La filière sucre équitable a néanmoins permis aux petits producteurs de la coopérative Copécaliera d’assainir leur situation financière grâce à la prime de développement, et d’envisager une certification biologique. Tandis que les travailleurs dans les grosses plantations (Brésil, Mexique et Cuba) connaissent des conditions de vie et de travail très difficiles, les petits producteurs sont, quand à eux, confrontés à des prix d’achat de leur récolte très bas, et à un quasi monopole de multinationales qui contrôlent les domaines de la production, de la transformation et de l’exportation. Le jus d’orange équitable que l’on trouve en France depuis avril 2002 est issu d’une coopérative cubaine. La prime de développement a permis à la coopérative CCS José Marti de construire un nouveau garage pour réparer les machines agricoles, une cantine collective et une pépinière pour développer de nouvelles variétés de fruits. En 2002, la production mondiale est de 27.4 millions de tonnes de riz usiné, soit un niveau proche du record absolu enregistré en 1998 (source FAO, mars 2003). L'Inde remplace dorénavant le Vietnam à la place de 2ème exportateur mondial après la Chine. Du fait de cette production supérieure à la demande et de l’extrême concentration de la commercialisation du riz par les multinationales (40% du marché international est géré par 4 entreprises), les petits producteurs sont confrontés à des cours mondiaux à la baisse et à des fluctuations des prix encore plus marquées qu’en 2001. Introduit en France en mai 2002, le riz équitable est actuellement long grain ou thaï. Son conditionnement sur place représente une activité et un revenu supplémentaire pour les petits producteurs. 5 Sucre ACTUALITES FLO-INTERNATIONAL 2002 marque un tournant décisif pour FLO-International avec une refonte ambitieuse de sa structure. Pour mémoire, le réseau international regroupant 17 organisations de labellisation du commerce équitable est né en 1997 afin de coordonner et harmoniser au niveau international la définition des standards du commerce équitable ainsi que les contrôles. Fin 2001, la restructuration de FLO-International s'est imposée avec la croissance de l'activité. La conception de la nouvelle structure a été entreprise sur les bases de la norme ISO 65 des organismes certificateurs, traduite en législation européenne sous l'intitulé EN 45011. Les moteurs du changement se résument en deux points clés : • une distinction nette entre le travail de contrôle et d’élaboration des standards et l’appui aux organisations de producteurs; • une meilleure participation des parties prenantes des filières équitables : organisations de producteurs, acteurs commerciaux concessionnaires du label et organisations nationales de labellisation. Conseil d’Administration (CA) Y siègent des représentants élus des parties prenantes, qui décident de la stratégie de FLO-International et approuve les Standards qui sont proposés 6 par le Groupe de Travail sur les Standards et la Politique (GTSP) Certification et contrôle Standards internationaux du commerce équitable Appui au développement Unité de Certification Groupe de Travail sur les Soutien aux organisations Elle centralise la totalité du travail de Standards et la Politique (GTSP) certification de FLO-International. marché avec 4 Certification indépendant et du personnel multipartite, exécutant les décisions. recommandations approuvées en CA. qualité... Pierre angulaire du système, le Comité En 2002, les questions traitées ont été • de Certification traite les demandes les suivantes : la politique pour les Producteurs répertorie les besoins d'adhésion produits composés, la méthodologie de d’appui producteurs et décide du renouvellement fixation des producteurs agréés et les met en relation de l’agrément des acteurs participant aux standards génériques pour les adapter avec des ONG de développement et des filières équitables sur la base des aux produits manufacturés, la politique bailleurs de fonds. rapports de mission des inspecteurs. et la méthodologie de développement de • les bureaux de liaison locales sont de Le Comité de Certification est constitué nouveaux produits. véritables organisations de des GTSP prix, la réflexion au Véritable le de l’accès Elle est composée d’un Comité de des groupe • élabore révision des responsables qui centralisent l’ensemble des questions de marchés : origine, le Réseau des de Soutien organisations interfaces entre aux de FLO- de 6 personnes représentant toutes les International (dont le siège est à Bonn) et parties prenantes ainsi que d’experts les producteurs. Ils conseillent les externes. Un Comité d’Appel a été mis en organisations de producteurs agréées place au sein du Conseil d’Administration ainsi que les organisations en demande de FLO-International en cas de requête ou en attente d’adhésion. sur les décisions rendues. CHIFFRES INTERNATIONAUX A la fin 2002, FLO-International travaille en lien avec 300 organisations de producteurs agréées et 450 exportateurs, importateurs, concessionnaires autorisés à utiliser le label sur leurs produits dans 17 pays. Entre 2001 et 2002, les ventes de produits portant le label ont enregistré une progression de 21% en volume, générant un chiffre d’affaires estimé de 260 millions €(1). Environ 60 000 tonnes de produits ont été commercialisées via le label. Tous produits confondus, le supplément de revenu - par rapport au commerce traditionnel - pour les organisations de producteurs s’élève à 45 millions €. En Autriche, en France et en Norvège, le marché des Belgique 3% produits portant le label connaît une progression rapide Irlande, Japon Luxembourg, Norvège 1% Autriche 4% avec des taux de croissance du volume des ventes de plus Canada 1% USA 3% Danemark 2% de 100% entre 2001 et 2002. En volume, les marchés du commerce équitable les plus importants sont le Royaume Finlande 5% Suisse 32% France 4% Uni et la Suisse, assurant ensemble un volume de ventes de 33.630 tonnes de produits portant le label. Les “bons Allemagne 7% élèves” du commerce équitable sont la Suisse et les Pays produits portant le label en 2002 est de 10,16 € environ pour la Suisse, suivie des Pays Bas avec 2,16 €. En France, la consommation par an s’élève à 0,35 € par personne. 7 Bas, où le montant total dépensé par personne pour des Suède 2% Grande Bretagne 26% Pays Bas 9% Italie 1% Part par pays de la consommation de produits portant le label (en tonnes) Le budget de FLO en 2002 atteint 1 954 885 €. Les sources de financement se répartissent comme suit : 52 % de redevances concessionnaires et 48% de fonds extérieurs, émanant principalement de l’Union européenne (introduction du logo international, développement de nouveaux produits, financement du FLO Fairtrade Forum,…), du Ministère de la Coopération britannique (bureau régional en Afrique de l'Est) ainsi que de HIVOS et NOVIB (ONG hollandaises). (1) Il s’agit du chiffre d’affaires au détail estimé des produits portant le label et non du chiffre d’affaires de FLO-International. Le financement du contrôle intégral de la filière est assuré par la redevance que versent les concessionnaires : selon le contrat de licence du label, les concessionnaires versent une redevance par kilo de produits vendus. Cette redevance finance en totalité les coûts de certification et d'inspection de FLO-International et une partie des dépenses de fonctionnement (communication, recherche de débouchés commerciaux) des 17 initiatives nationales. Bien que FLO-International soit en partie financée sur fonds extérieurs, le financement de la labellisation est totalement autonome puisqu'inclus dans le prix de vente consommateur. Redevance versée par les concessionnaires par kilo vendu de produits portant le label : Café moulu : 0,1925 € Café soluble : 0,70 € - Thé : 0,4619 € - Chocolat tablette : 0,34 € - Cacao poudre : 0,15 € - Sucre : 0,08 € Jus d'orange : 0,03 € - Banane : 0,0259 € - Riz : 0,10 €. COMMUNICATION En 2002, 32 % des Français(1) déclarent avoir déjà entendu parler du commerce équitable contre 24% en 2001. Cette progression s’accompagne d’une meilleure connaissance des objectifs du commerce équitable. Par ailleurs, 41% de ceux qui connaissent le commerce équitable passent à l’acte d’achat, encouragés par une meilleure information(1). Fort de ce dernier chiffre, Max Havelaar France a mené en 2002 des actions de communication lui assurant une bonne couverture médiatique, avec, en point d’orgue, la deuxième édition de la Quinzaine du Commerce Equitable. L’année a également été marquée par le premier spot publicitaire à la télévision, le lancement du premier guide pratique sur la consommation responsable en librairie, le changement de logo et la campagne “500 villes s’engagent pour le commerce équitable”. 1 207 retombées médiatiques sur l’année 256 articles en presse nationale 597 articles en presse régionale 282 articles en presse spécialisée 24 passages en télévision 48 passages en radio 8 2ème Quinzaine du commerce équitable : “Partez à la découverte du commerce équitable” 4 gares mobilisées 170 actions de sensibilisation 1655 panneaux d’affichage dans toute la France 305 retombées médiatiques sur 2 mois 111 spots pour le commerce équitable En octobre 2002, 41% des Français(1) déclarent qu'une meilleure information sur le commerce équitable les inciterait à consommer des produits qui en sont issus. Sachant que le média le plus régulièrement consulté est la télévision pour 95% des Français, Max Havelaar lance en décembre 2002 la première campagne de publicité sur la commerce équitable grâce à l'appui du Ministère des Affaires Etrangères et de régies publicitaires. Au total, 111 spots de 8 et 20 secondes sont diffusés sur TF1, France 2, France 3 et France 5 durant 3 semaines. Les écrans publicitaires privilégiés sont ceux qui présentent la meilleure affinité avec les 35 ans et plus, ces derniers se déclarant particulièrement sensibles à la problématique du commerce équitable. Le film a été réalisé dans le village de Coyona au Pérou, avec les producteurs de café de la coopérative Cépicafé agréée par Max Havelaar. Il montre l'une des vertus du commerce équitable : permettre aux enfants des producteurs d'accéder à l'éducation. Un guide pour consommer responsable Fruit d’un partenariat entre Max Havelaar et Les Editions Marabout, Le Guide du Consommateur Responsable de Milène Leroy a connu un vif succès dès sa sortie en février 2002. Premier du genre en France, il livre clé en main toutes les réponses pratiques et les adresses nécessaires pour acheter en connaissance de cause. Le bon accueil du public a convaincu Les Editions Marabout de l’intérêt d’un guide strictement consacré au commerce équitable. Parution prévue en 2003. (1) Sondage IPSOS “Les Français et le commerce équitable” - Octobre 2002. Max Havelaar change de visage Depuis septembre 2002, Max Havelaar arbore une Devient nouvelle identité visuelle, tout comme ses 16 homologues membres de FLO-International. Le moteur de ce changement est d’assurer la cohérence au plan international du système de certification. Créé par le cabinet Interbrand, ce logo se devait d’être évocateur pour des consommateurs de 17 pays différents. Epuré, modernisé et déconnecté du produit, ce visuel est plus facilement repérable sur un emballage et traduit mieux la mission de Max Havelaar : proposer une garantie indépendante aux consommateurs. La difficulté essentielle du changement de visuel était de réduire au maximum la phase de transition pour les emballages des produits portant l’ancien logo. Sensibilisés en début d’année, les concessionnaires ont progressivement substitué les visuels. Les premiers emballages “nouvelle version” sont apparus en septembre. Fin 2002, 70% des produits arborent le rectangle noir. L’autre enjeu était d’informer les consommateurs pour éviter la confusion et installer le nouveau visuel. Des outils spécifiques ont été élaborés (règlettes, stop rayon...) et l’ensemble de la communication Max Havelaar (site internet, dépliant d’information) a revêtu le bandeau expliquant l’évolution. Le commerce équitable bénéficie d’un contexte Les signataires de la Campagne juridique favorable avec le nouveau code des marchés Grandes villes (plus de 50 000 habitants) Agen . Aubervilliers . Chambéry . Champigny-sur-Marne . Clermont-Ferrand . Dunkerque . Evry . Grenoble . La Rochelle . Lille Limoges . Lyon . Maisons-Alfort . Montreuil . Mulhouse . Nantes . Niort . Paris . Poitiers . Roubaix . Saint-Denis . Strasbourg . Tours . Villeurbanne. publics en vigueur depuis septembre 2001. En particulier, l'article 14 permet à un acheteur public de préciser lors de son appel d'offre que seront privilégiés des produits apportant une plus-value sociale. Cette disposition inédite a ouvert la voie à la campagne “500 villes s’engagent pour le commerce équitable”. Les signataires s’engagent à privilégier les produits du commerce équitable mais également à mener des Villes moyennes (20 000 à 50 000 habitants) Alfortville . Auxerre . Bagnolet . Bègles . Bondy . Brunoy . Chelles . Clamart . Epernay . Forbach . Lanester . Libourne . Meylan . Morsang-sur-Orge . Pontault-Combault . Rézé . Saint-Etienne-duRouvray . Saint-Michel-sur-Orge . Saumur . Sevran . Valenciennes Vaulx-en-Velin . Viry-Chatillon. campagnes de sensibilisation auprès de leurs administrés. En partenariat avec le Comité 21 et Cités Communautés urbaines Dunkerque Grand Littoral . Vichy Val d'Allier . Pays Royannais. Unies France, cette campagne a convaincu plus d’une centaine de collectivités. Il en ressort, notamment, que Conseils régionaux Ile-de-France. le commerce équitable dépasse largement les clivages politiques traditionnels. De son côté, la loi sur les Nouvelles Responsabilités des Entreprises met à l’honneur le développement durable, en obligeant les entreprises côtées en bourse à réaliser un rapport annuel spécifique sur leur pratiques environnementale, éthique et sociale. Max Havelaar a également saisi cette opportunité en lançant la campagne Fair(e). Résultats à suivre en 2003. Petites villes (moins de 20 000 habitants) et villages : Abrest . Ambillou-Château . Anjoutey . Argentan . Aubevoye . Aubusson . Bagnères de Bigorre . Bellerive sur Allier . Billy . Bost . Bouaye . Bouguenais . Brugheas . Bures-sur-Yvettes . Busset . Buxières-sur-Arce . Champeaux . Charmeil . Chavagnes-les-Eaux . Clamecy . Clos-Fontaine . Cognat-Lyonne . Coutances . Creuzier Le Neuf . Creuzier Le Vieux . Cusset . Espinasse-Vozelle . Fameck Grandpuits-Bailly-Carrois . Halluin . Hambach . Hauterive . Hoenheim . Homecourt . La Croix-en-Brie . La Hauteville . La Turballe . Le Vernet . Limeil-Brevannes . Longwy . Lormes . Louerre Magnet . Mariol . Montreuil-Bellay . Mouans-Sartoux . Murs-Erigné Pagny-sur-Moselle . Premery . Pressins . St-Barthélemy d'Anjou . St-Denis-Combarnazat . St-Fargeau-Ponthierry . St-Genis-lesOllières . St-Germain-des-Fossés . St-Ouen-en-Brie . St-Rémy-enRollat . St-Yorre . Séné . Serbannes . Seuillet . Souzay-Champigny Treillères . Vendat . Villers-les-Nancy . Yutz. 9 Un contexte juridique favorable, une campagne pour convaincre les collectivités locales. COMPTES ANNUELS L’année 2002 s’est soldée par un déficit de rapport à 2001 est de 65%. Cette évolution repose sur l’effort 161 432,62 Euros. Ce résultat s’explique, d’une part, par le consacré par l’association à la communication et la promotion report de 2002 à 2003 de la subvention du Ministère des du label. Elle est due également à l’écho favorable trouvé Affaires Etrangères dans le cadre du Fonds de Solidarité auprès des médias et des institutionnels. L’augmentation de ces Prioritaire (FSP) et, d’autre part, par le non-renouvellement du redevances permet d’améliorer le taux d’autofinancement qui soutien de l’Union européenne sous forme de convention s'établit à 54% (42% en 2001 et 27% en 2000). pluriannuelle pour la promotion du label. Cette situation a L’objectif financier de l’association est d’atteindre à moyen conduit l’association à réduire ses actions et dépenses prévues terme un autofinancement total. Le FSP du Ministère des au dernier trimestre 2002 pour en limiter les conséquences. Affaires Etrangères prévu pour une période de 3 ans devrait Cette baisse des soutiens publics a été compensée, en partie, permettre d’atteindre cet objectif en accentuant l’effort porté sur par l’augmentation des redevances perçues sur les volumes de la promotion du label et la progression du taux de notoriété. produits équitables vendus en France. L’augmentation 2002 par BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2002 (en euros) ANNÉE 2002 ACTIF A. IMMOBILISÉ 10 brut Immobilisations corporelles Agencements, aménagements divers Matériel de bureau et informatique Mobilier de bureau Autre matériel 15 34 8 4 Immobilisations financières Dépôts et cautionnements Crédit Coopératif 4 21 8 2 488,33 342,04 032,80 362,36 5 943,46 152,45 NEF TOTAL I 579,90 466,78 759,79 480,91 ANNÉE 2001 amortissements et provisions 11 091,57 13 124,74 726,99 2 118,55 5 943,46 152,45 600,00 69 983,29 net net 12 12 2 3 039,67 789,05 432,40 014,74 5 478,41 152,45 600,00 36 225,53 33 757,76 35 906,72 A. CIRCULANT Créances Créances usagers et comptes rattachés 130 779,68 130 779,68 152 645,92 Autres 160 585,59 160 585,59 102 710,08 7 057,89 7 057,89 8 290,15 106 312,00 106 312,00 1 993,12 404 735,16 265 639,27 Disponibilités Charges constatées d'avance TOTAL II Charges à répartir sur plusieurs exercices (III) TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III) 404 735,16 – 67 443,00 542 161,45 PASSIF F. Associatifs Fonds associatifs avec droit de reprise Report à nouveau Résultat comptable de l'exercice TOTAL I PROVISIONS Provisions R. et Charges TOTAL II DETTES Emprunts et dettes financières (1) (2) Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales Autres dettes 67 443,00 36 225,53 505 935,92 301 545,99 ANNÉE 2001 ANNÉE 2000 30 658,27 - 77 386,92 - 161 432,62 30 658,27 - 70 484,53 - 6 902,39 - 208 161,27 - 46 728,65 15 200,00 15 200,00 788,96 279,05 091,23 566,26 61 532,64 136 180,95 118 317,20 19 171,69 32 243,85 TOTAL III 698 897,19 348 274,63 TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III) 505 935,92 301 545,99 50 113,27 157 676,51 99 999,18 23 420,39 38 112,25 Produits constatés d'avance (1) dont à plus d’un an dont à moins d’un an (2) dont concours bancaire et solde créditeur de banque 307 228 116 27 COMPTE DE RÉSULTAT (en euros) CHARGES Charges d’exploitation Achats Services extérieurs Autres services extérieurs Impôts, taxes et versements assimilés Charges de personnel ANNÉE 2002 ANNÉE 2001 87 059,72 74 889,57 314 494,99 2 802,81 562 291,29 26 381,11 1 067 919,49 51 396,38 84 480,39 354 234,23 2 338,98 419 262,24 8 931,25 920 643,47 Charges financières TOTAL II 7 346,38 7 346,38 3 037,91 3 037,91 Charges exceptionnelles TOTAL III 1 524,49 1 524,49 8 888,08 8 888,08 1 076 808,36 932 569,46 Dotations aux amortissements et aux provisions TOTAL I TOTAL DES CHARGES Sur les comptes clos le 31 décembre 2002 En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre Résultat de l'exercice = excédent (IV) TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV) Rapport général du commissaire aux comptes 1 076 808,36 PRODUITS ANNÉE 2002 932 569,46 2002. ANNÉE 2001 Nous certifions que les comptes annuels sont réguliers et 475 381,78 126 352,78 570 909,68 Ministère des Affaires Étrangères 50 167,22 191 198,60 Union Européenne 80 000,00 92 709,29 215 392,91 131 199,62 Secrétariat d'État à l'Économie Solidaire 96 738,04 51 003,34 Autres 33 083,61 104 798,84 299 668,75 294 911,30 4 757,45 840 928,84 228 404,60 178 556,55 33 781,97 925 667,07 65 878,31 Ventes de marchandises / prestations de services Subventions Ministère des Affaires Sociales Autres produits de gestion courante Redevances des concessionnaires du label Autres TOTAL I Produits financiers TOTAL II 1,83 1,83 Produits exceptionnels TOTAL III 2,07 2,07 Transferts de charges TOTAL IV 915 375,74 Résultat de l'exercice = déficit (V) TOTAL GÉNÉRAL (I + II + III + IV + V) 6 902,39 Charges de fonctionnement 16% Outils de sensibilisation et animation du réseau 5% Cotisation FLO-International* 2% Autres 3% * Fairtrade labelling organization (cf. pages 6/7) 925 667,07 932 569,46 56% 18% la situation financière et du patrimoine de l’association à la fin de cet exercice. Cabinet HLB SOFIDEEC Pierre FAUCON, Membre de la CRCC de Paris 161 432,62 Charges de personnel Evénements de l’exercice écoulé ainsi que de 138 Bd Haussmann, 75008 Paris 1 076 808,36 RÉPARTITION DES CHARGES EN 2002 fidèle du résultat des opérations Commissaire aux Comptes, Associé, 74 443,00 74 443,00 TOTAL DES PRODUITS sincères et donnent une image 11 Produits d’exploitation 12 Organigramme Max Havelaar France Direction Victor Ferreira, Directeur Marie Bal, Assistante Marketing Thomas Dencausse, Responsable Marketing - Responsable Produit (fruits) Simon Pare, Responsable Contrôle - Responsable Recherche & Développement Séverine Péron, Responsable Produits (riz, jus, filières en développement) Guillaume Hannebicque, Responsable Produits (café, thé, cacao, sucre, miel) Agnès Bonnet, Responsable Consommation Hors Domicile Karine Laroche, Recherche & Développement Communication Emmanuelle Cheilan, Responsable Communication - Relations Presse Catherine Mounier, Chargée de Communication Emilie Roudier, Infographiste - Webmaster Formation - Animation Réseaux Idalina Pereira, Responsable Formation Animation et Réseau Elodie Vince, Animatrice Réseau Vincent David, Responsable des Relations Extérieures Gestion - Logistique Hassan Zouazou, Responsable Administratif et Financier Morgane Querré, Assistante de Gestion Tous nos remerciements à nos partenaires financiers Agence de l’Eau Seine-Normandie . Caisse Régionale de Crédit Agricole du Nord-Est . Crédit Coopératif . Délégation Interministérielle à l’Innovation Sociale et à l’Économie Sociale . France Rail Publicité . Groupe Chèque Déjeuner . MACIF . Mairie de Paris . Métrobus . Ministère des Affaires Étrangères . Ministère de la Jeunesse et des Sports . NEF . RATP . SNCF. à nos partenaires associatifs et leurs réseaux ACCIR . Agir Ici . Agir pour l'environnement . Artisans du monde . Association des maires des grandes villes de France . CCFD CICDA . Cités Unies France . CLCV . Coordination SUD . Comité 21 . CRID . Déclic . ECTI . Fage . Finansol . Frères des Hommes ISF . Laboratoire du Futur . Léo Lagrange Consommation . Les Amis de la Terre . Peuples Solidaires . Plate-forme Française pour le Commerce Équitable . Seniors Association . Solagral... aux associations impliquées dans leur région ACCES . ACPE 89 . Autrement Max Havelaar . CASI 49 . CCFD 93 . CCFD 94 . CICODES . Collectif de Lille . Collectif Lorrain pour le Commerce Équitable . Collectif pour une Économie Solidaire . Comité Champagne-Ardennes pour la promotion du label Max Havelaar . Couleur Café . ECORCES . EPICE 77 . Equi'sol 38 et 69 . Groupes ATTAC . IDCE . La Case . Lafi Bala . Max Havelaar 35 . Max Havelaar 47 . Max Havelaar 78 . NAPCE . Réunion-équitable . Vannes Commerce Équitable… au Conseil d'Administration de Max Havelaar Philippe Galinou, Président . Jean-Jacques Boutrou, Vice Président . Joël Pinkham, Secrétaire . Jean-Loup Carié, Trésorier . Jean-Pierre Doussin, membre du Bureau . Les administrateurs : Christophe Alliot, Serge Espinasse, Véronique Léna, Olivier Schulz, Raphaël Sevrin, Phillipe Villeval, Patrick Vinson, Michèle Younan. Max Havelaar France 41, rue Émile Zola 93107 Montreuil Cedex tél. 01 42 87 70 21 Fax 01 48 70 07 68 [email protected] www.maxhavelaarfrance.org Association (loi 1901) soutenue par le Ministère des Affaires Étrangères et la Commission Européenne.