regarding the just - Carreau du Temple
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regarding the just - Carreau du Temple
REGARDING THE JUST I rebel therefore we exist Création de Valéry Warnotte avec le Trap Door Theatre de Chicago – Etats-Unis Spectacle en anglais surtitré pour sept comédiens-musiciens d’après Les Justes d’Albert Camus Création du 5 juin au 5 juillet 2014 - Trap Door Theatre de Chicago, Chicago, Etats-Unis Production : Compagnie de L’Intervention & Trap Door Theatre de Chicago, Etats-Unis. Coproduction : DSN, Dieppe Scène nationale, L’Onde – Théâtre de Vélizy-Villacoublay, University of Chicago et University of Chicago Center in Paris. Tournée 2014 : Le Carreau du temple, établissement culturel de la Ville de Paris, La Nef – Saint-Dié-des-Vosges, Le Théâtre de Vienne, Scène conventionnée – scène Rhône-Alpes, le Festival Théâtral du Val d’Oise avec le Théâtre Roger Barat d’Herblay et Théâtre de Jouy-le-Moutier (en cours) Avec l’aide à la production du Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Ile-deFrance Production: Julie Comte [email protected] Diffusion et communication: Victor Leclère [email protected] La Magnanerie – 01 43 36 37 12 www.magnanerie-spectacle.com 1 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com The Just by Camus, based on a true story À Moscou, en février 1905, un groupe de révolutionnaires socialistes projette d'assassiner le grandduc Serge, qui règne en despote. Kaliayev, jeune poète terroriste lancera la bombe. Chacun a son rôle, si Dora reste en arrière, elle fomente l’attentat. Une première tentative échoue suite à la présence de jeunes enfants, les neveux du duc, dans la calèche qui les conduit au Théâtre. Kaliayev arrive à ses fins à la seconde tentative: le grand-duc est assassiné. Kaliayev est emprisonné. La grande-duchesse Élisabeth lui propose d'être gracié, il refuse et est pendu. Le mouvement continue, Dora s'apprête à faire un nouvel attentat ... D’après ces évènement, Albert Camus a écrit un drame en cinq actes en 1949. Q que s’engager ? Qu’est-ce De la lutte armée à Occupy, une référence américaine 1960: “The Weather men” et les “Days of rage” à Chicago Première communication publique des Wheather man’s : Les jeunes savent que la limite est franchie La Révolution touche toutes nos vies Les freaks sont des révolutionnaires et inversement Si vous voulez nous trouver On est là Dans toutes les tribus, communautés, Foyers, fermes, baraquements, maisons, Les jeunes font l’amour, fument de la drogue Et chargent leurs armes Ceux qui fuient la justice du pays sont les bienvenus Dans les 14 prochains jours, nous attaquerons Un symbole de l’injustice américaine Formé en 1969 à Chicago lors des journées de révolte Days of Rage, The Weathermen est un collectif américain de la gauche radicale. Il se présente comme anti-impérialiste et antiraciste. Il est rapidement classé comme organisation terroriste par le FBI suite à ses actions et déclarations violentes. Son nom provient des paroles de la Subterranean Homesick Blues chanson de Bob Dylan: « You don't need a weatherman to know which way the wind blows » (pas besoin d'un présentateur météo pour savoir dans quelle direction le vent souffle), ce qui signifiait pour ses membres « tout le monde voit que la révolution est imminente ». Son action Bring The War Home voulait susciter une culture de la résistance en montrant par l’action directe la solidarité des Américains blancs avec le Black Power et le mouvement contre la guerre du Vietnam. Les paroles d’une chanson sont devenues l’identité, le ciment, d’un des groupes révolutionnaires américains d’extrême gauche les plus radicaux pendant la guerre du Vietnam. Un slogan devient le symbole d’une génération. Nous partons de là. 2 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Le XXIème siècle, mouvement Occupy aux Etats-Unis Nous sommes au début du XXIème siècle, vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, et plus de dix ans après les attentats du World Trade Center qui ont considérablement bousculé les équilibres de notre monde. Nous sommes aujourd’hui à cet endroit de double résonance de la pièce d’Albert Camus, avec en toile de fond le contexte socio-économique de la mondialisation et cette idée de terreur qui gronde. Les mouvements révolutionnaires américains se sont considérablement réduits ou radicalisés dès la fin de la guerre du Vietnam, disons à fin des années 1970, avant d’ouvrir la porte à une vague gigantesque de prosélytisme religieux, de libéralisme agressif et de société spectaculaire permanente (Les années Reagan) ; la chute du mur de Berlin et l’éveil de la Chine brisant les dernières digues idéologiques restantes. Même les révolutionnaires sont devenus des idoles et nous avons tous vu des tee-shirts du Che en soldes aux quatre coins de la planète. A l’instar de Gil Scott-Heron, pourrions-nous encore dire que la Revolution will not be televised ? Aujourd’hui nous avons devant nous une nouvelle forme de contestation qui s’organise, pacifique pour l’instant, dont une énergie commune se retrouve parmi les mouvements comme Los Indignados en Espagne, Occupy à New York et Washington et les Printemps Arabes. Regarder le Mouvement Occupy D.C et regarder la pensée de l’Homme Révolté de Camus, c’est juxtaposer cette nécessité de se révolter face à l’absurdité de la condition humaine. Le théâtre de Camus est contemporain car il demeure l’espace de la destruction des idoles. Equipe artistique Résumé technique .Texte : The Just - Albert Camus Diffusion : disponible saison 2015/2016. En tournée : équipe technique et artistique 10 personnes + 1 administration Technique (en cours): Montage J-1 (arrivée équipe 3 personnes J-2 soir) et arrivée interprètes J-1 soir. Camion de 16m3 au départ de Paris, spectacle en frontal. (en anglais surtitré) Conception et mise en scène : Valéry Warnotte Nouvelle traduction en anglais : de Pascal Collin et Nicolas Le Guevel Création musicale : Nicholas Tonozzi Scénographie: Trap Door Theater Lumière : Richard Nordwood Assistante logistique : Valentine Spindler Avec : Antonio Brunetti, Pascal Collin, Michael Garvey, David A. Holcombe, Alzo Pele, Beata Pilch et Nicole Wiesner Administration, production et diffusion La Magnanerie - Julie Comte-Gabillon, Victor Leclère et Anne Herrmann 3 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Cession : 7 500 € H.T., hors +++, hors droits d’auteurs. Prix dégressif en fonction du nombre de représentations. Surtitrage : dispositif intégré à la scénographie et assuré par l’équipe technique de la compagnie. Vidéo projecteur à fournir par le lieu. Notre théâtre: I rebel therefore we exist - Je me révolte donc nous sommes La menace qui prend source dans le fondamentalisme religieux est très médiatisée, comme on a pu le voir récemment à Boston, mais ce sont souvent des actions isolées et dénuées de pensée politique. Elles obéissent à une autorité morale, mais n’ont pas de discours politique. Où en est l’action terroriste aujourd’hui alliée à une pensée révolutionnaire ? Nous, Occidentaux, sommes-nous résignés et écrasés par l’Histoire ? Comment interroger cette énergie pacifiste d’Occupy face au contexte historique dans lequel la pièce a été écrite. Comment la réentendre soixante ans plus tard ? Qu’est-ce que se révolter aujourd’hui ? En quoi le théâtre peut-il y aider ? Nous aurons affaire au Théâtre dans le Théâtre. Nous aurons les poèmes politiques et l’urgence du happening. Nous aurons la référence musicale et plastique aux Protest Songs. Nous aurons un groupe d’acteurs excellents qui portent à bout de bras depuis 20 ans un petit théâtre de résistants au centre de Chicago. Nous aurons les spectateurs au cœur de cette action. En rapport avec nous. L’énergie d’un garage rock, une dramaturgie double et radicale Nous garderons la structure de la pièce de Camus, mais en l’adaptant à l’énergie d’un garage de répétition, d’un QG de révolutionnaires préparant des attentats. En collaboration avec le dramaturge et traducteur Pascal Collin, nous regarderons comment Les Justes de Camus peuvent être entendus aujourd’hui, par le prisme de la traduction anglaise. Cette aventure veut se concentrer à nouveau sur la perception du Théâtre et de la littérature française aux Etats –Unis, par le prisme de la traduction et l’acculturation. Comme un miroir de notre époque, de notre culture et d’une génération à mi-chemin entre le Mainstream et l’Underground. Regarding veut dire qu’on va regarder d’un peu de plus près cette pièce. Chercher aussi comment faire naître un théâtre politique aux Etats-Unis, avec le Trap Door Theater de Chicago, le point de départ de notre proposition. Et définir ses conditions de faisabilité. En transposant le texte, en le regardant sous un autre angle, on l’accepte comme une fable, un matériau, et l’on évite les pièges du débat philosophique et de l’exposition d’idées, relayés dans le texte par des situations que le cinéma a depuis lors bien mieux su exprimer. On revient alors vers la composante première du Théâtre, l’acteur. Peu nous importe le réalisme de l’action et la crédibilité des situations. C’est l’horreur du récit qu’on jouera. L’enjeu de la mise en scène est dans la mise en rôle de chacun des héros, pour permettre au spectateur d’être au plus près de leur incarnation, de leur pouvoir et de leur folie. 4 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Ainsi, nous nous autoriserons à ajouter au matériau des textes issus des revendications du Weatherman, mais aussi des extraits des Ecrits Libertaires d’Albert Camus, issus de la même époque. Les répétitions et le plateau décideront de la pertinence de chacun d’entre eux. Deux visions de l’engagement La pièce de Camus expose deux conceptions différentes de l’engagement : l’une représente la soumission absolue au devoir révolutionnaire (Nous sommes des meurtriers et nous avons choisi de l’être) et l’autre qui conserve son humanité et se bat pour une idée, contre un système, révélant le statut de justicier de son héros et poète Kaliayev. (J’ai choisi de mourir pour que le meurtre ne triomphe pas. J’ai choisi d’être innocent). Cette opposition n’est pas sans rappeler celle d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre. Je souhaite dépasser le débat historique, la guerre des « écoles », et me pencher sur les différences des protagonistes pour suivre chacun de leurs destins. Dans la pièce de Camus les personnages deviennent des prophètes. Il s’agira ici d’avantage de figures que de characters ; à chaque acteur de trouver comment cela résonne en eux. Dédoubler les rôles et se jouer des personnages Pour symboliser l’union des contraires, le rôle du révolutionnaire radical Stepan Federov et celui de Skouratov (le chef de la Police, qui représente le pouvoir et la justice des Hommes) sera joué par le même acteur. Le personnage de Dora qui questionne les deux antagonismes jusque dans leurs sentiments sera dédoublé lui aussi pour permettre à l’actrice qui la joue de prendre le rôle de Foka, le bourreau qui pend Kaliayev pour se sauver lui-même. Second paradoxe. Enfin, Albert Camus souhaitait intituler sa pièce La Corde. Cette corde qui sert à pendre les condamnés, et qui unit les deux amants par-delà la vie et la mort. Il a choisi finalement Les Justes. 5 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Les enjeux politiques La langue de Camus peut paraître datée et prisonnière de sa démarche didactique. Regardons le pouvoir de l’acteur américain, et l’efficacité de la langue anglaise, pour une traduction qu’on rajeunira, musclant son langage, avec le dramaturge et traducteur Pascal Collin. Le clin d’œil ira jusqu’à faire incarner par des acteurs américains des révolutionnaires russes, comme le premier acte d’une révolution qui fera naître le communisme, source de l’hystérie du XXème siècle, pour se transformer en guerre froide, et s’achever au Vietnam puis en Afghanistan. Aujourd’hui c’est l’Amérique qui incarne encore et toujours le symbole de ce pourquoi on se révolte dans le monde, comme un transfert du contexte russe du début du XXème siècle. Cette Amérique transpire encore les pires aspects du libéralisme, Occupy et We are the 99% en sont le symbole de la résistance. Bientôt quarante ans séparent 1975 (la fin de la guerre du Vietnam), et l’émergence de la protestation actuelle, inspirée par la crise économique permanente, comme une réaction au Tea Party augmentée par son opposition à un impérialisme militaire toujours aussi tenace, et tous les phantasmes liés à la théorie du complot. 6 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Un groupe d’acteurs, le Trap Door Theatre de Chicago Nous partons d’un groupe. Le premier acte s’ouvre avec la distribution des rôles, comme s’il s’agissait d’une pièce à jouer, d’un drame à éprouver. Qui va faire le rôle du révolutionnaire incorruptible ? Qui va avoir la charge de lancer la bombe ? Qui des deux protagonistes Dora aimera-elle ? Et pourquoi ? Qui est le lâche, qui est le vertueux ? Comment cette action peut-elle se dérouler ? La collaboration avec le Trap Door de Chicago Je veux partager l’inventivité et l’engagement du Trap Door Theatre, défendre leur parole politique et poétique. Dirigé depuis sa création par Beata Pilch, l’équipe itinérante du Trap Door Theatre s’installe en mars 1994 à Chicago, célèbre pour sa scène théâtrale alternative et innovante. Ce minuscule théâtre de cinquante sièges a joué plus de quatre-vingt productions européennes et américaines. C’est le second projet mené avec cette équipe aux Etats-Unis et en France après « Me too, I am Catherine Deneuve ». J’ai voulu avec ce théâtre de résistants (qui fête son 20ème anniversaire en 2014) revisiter le texte de Camus qui porte toute la singularité et l’énergie de cette band. The Garvey Train Lors de ma dernière résidence de travail aux Etats-Unis en avril 2013, préparant la création à Chicago, j’ai assisté à un happening organisé par un groupe d’acteurs du Trap Door, The Garvey Train, ensemble de cinq musiciens rassemblés autour des textes et de l’acteur Michael Garvey. Leur énergie était puissante et juste. Ils seront le groupe de musiciens et les acteurs de Regarding the Just. Le Trap Door Theater de Chicago sera alors un peu comme ce groupe de comédiens qui arrive au Château… 7 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Musique et décor, une référence commune : Subterranean Homesick Blues de Bob Dylan Sur le plateau, un groupe de musiciens, des poètes musiciens, formant un Protest song’s band conçoivent des morceaux comme des attentats dans une espèce de garage, ou dans un petit théâtre clandestin qui ressemble à une planque : le Trap Door. C’est un lieu où l’on peut voir se construire un drame, un Theatron. Nos images sont celles des slogans qui figurent depuis toujours les mouvements contestataires américains, comme si l’iconographie était intemporelle. Notre théâtre sera un lieu de fabrication de la contestation. De l’opposition à la guerre du Vietnam à Occuy Wall Street, les panneaux sont restés identiques dans leur forme. Ils sont comme les paroles et les traces éphémères de notre groupe ainsi que des années de luttes passées. Des mots gravés sur du carton ou des panneaux de bois. Et des paroles incarnées. Bob Dylan & Allen Ginsberg Subterranean Homesick Blues La chanson comme arme politique Les paroles de la chanson de Bob Dylan, dont le discours politique est camouflé par l'abondance de jeux sur les sonorités, ont inspiré les noms du groupe de gauche révolutionnaire Weatherman et nombre d’autres groupes musicaux par la suite, symbole de toute une génération qui arrivait à saisir l'air du temps au travers du tourbillon verbal de Dylan. Elle est également célèbre pour son clip vidéo montrant des pancartes où sont inscrits des extraits des paroles. Nous ferons ainsi dialoguer la musique et le décor pour former le même espace. Outre la mise en musique de poèmes, témoignages ou revendications comme celles des Weatherman’s ou des Black Panters, les chansons pourront être issues aussi de la culture internationale de l’anarchie, notamment la Ravachole, en hommage à l’anarchiste français. Les influences iront jusqu’à Rage Against the Machine, dont les leaders sont aussi très engagés dans le mouvement Occupy. Nous regarderons aussi bien sûr Révolution will not be telvised de Gil Scott-Heron, etc. Et toute la culture punk rock américaine liée aux Protest Songs. 8 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Résidence – actions culturelles – ateliers pédagogiques Nous réaliserons des workshops dans les Universités américaines, en amont de la création, avec les acteurs du Trap Door Theater de Chicago. Ainsi, je propose des temps de travail avec les élèves de trois universités pour étayer la dramaturgie : American Univeristy, University of Chicago, Univeristy of Illinois at Chicago. Ces ateliers seront réutilisés comme base d’un travail pédagogique prenant la forme d’actions culturelles accompagnant le spectacle. Ces temps sont à inventer avec chaque lieu d’accueil et les lycées, Camus étant très plébiscité par le milieu scolaire. 9 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com Biographies Valéry Warnotte, metteur en scène L’une des spécificités du travail du metteur en scène Valéry Warnotte est de faire traduire en anglais les pièces et univers d’auteurs français contemporains (Valère Novarina, Régis Jauffret, Olivier Coyette, Pierre Notte) et de les adapter avec des comédiens américains aux Etats Unis. Chaque création a donné lieu à la venue des auteurs français aux Etats-Unis, participant à des évènements spécifiques (lectures et projections de films) et des rencontres avec le public américain. La question abordée est la confrontation d’une écriture française et sa réappropriation par des artistes américains, et pour Valéry Warnotte l’utilisation des codes culturels des deux pays. Que reste-t-il d’une écriture et d’un univers singulier dès lors qu’ils sont traduits et adaptés en anglais ? Après une formation en Histoire de l’art à l’Université de Louvain et à l’Ecole Florent à Paris Valéry Warnotte met scène au sein de sa compagnie, l'Intervention, Partage de Midi de Paul Claudel, Elle de Jean Genet, On Purge Bébé ! de Georges Feydeau, Judas-Pilate de Paul Claudel, Ubu Roi d'Alfred Jarry et Monelle d'après l'œuvre de Marcel Schwob. Il travaille régulièrement avec l'auteur Olivier Coyette dont il a monté les deux premiers volets d'un triptyque sur la part manquante d'humanité : Trachées en 2004 et Les Animaux en 2006 à Paris et Bruxelles. En janvier 2008, il a créé et mis en scène Voir un ami Pleurer d'Olivier Coyette au 14th Street Playhouse à Atlanta aux Etats-Unis, spectacle sur l'Amérique créé en français par des acteurs américains, repris à Paris avant une tournée aux USA en 2009, à Washington DC, Portland (MA) et Buffalo (N-Y). De 2007 à 2011, il porte à la scène le roman Microfictions de Régis Jauffret en collaboration avec Charlie Windelschmidt, notamment au Théâtre du Rond- Point et en direct sur France Culture pour la Nuit Blanche à Paris, sur les scènes nationales de Brest, Mulhouse et le Havre, ou à Washington DC et Atlanta. Au total, ils auront rencontré plus de 250 acteurs d’horizons différents constituant une foule d'artistes au service d'un roman d'aujourd'hui. En 2009, il entame un projet aux Etats-Unis avec Valère Novarina, The Sacrificing Actor, adaptation et mise en scène de textes de l’auteur en anglais, en partenariat avec l’Université Emory d’Atlanta et de Georgetown à Washington DC, le Théâtre du Cloître à Bellac et les Francophonies en Limousin. La création a eu lieu en janvier 2010 à Atlanta, avant une tournée en avril à Washington DC. En 2010, il met en scène Me Too I’m Catherine Deneuve de Pierre Notte au Trap Door Theater de Chicago, puis à Atlanta et Washington DC dans le cadre du projet Rond-Point aux USA et organise une tournée du spectacle en France au printemps 2012.En janvier 2011 il réalise une adaptation scénique et musicale du roman de Régis Jauffret Sévère pour le Ciné 13 Théâtre à Paris. De 2010 à 2012 il est artiste associé à la Filature à Mulhouse avec DEREZO et son complice Charlie Windelschmidt où ils créent le concept Les Habitants qui met en scène une ville et sa population en regard de leurs pratiques culturelles. (Résidence, rencontres, workshops, ITV, répétitions : un travail d’immersion et d’actions dans la ville pendant 2 années pour un final avec 150 artistes amateurs). Valéry Warnotte et DEREZO sont actuellement artistes associés au Volcan Scène Nationale du Havre jusqu’en 2014 où ils travaillent à une nouvelle version du concept Les Habitants. En mai 2014, Valéry Warnotte met en scène Regarding The Just adaptation d’Albert Camus avec le Trap Door Theater de Chicago. Pascal Collin, dramaturge et traducteur Pascal Collin est ancien élève de l’ENS de Fontenay-aux-Roses et agrégé de lettres. Il a enseigné les études théâtrales en Hypokhâgne et Khâgne, encadré des stages de théâtre professionnels, publié de nombreux articles théoriques sur le théâtre et est intervenu comme enseignant et metteur en scène au Conservatoire National Supérieur d’Art dramatique de Paris. Son parcours l’a conduit à conjuguer différents métiers en relation avec la scène et le texte : directeur artistique de la compagnie La Nuit surprise par le Jour (fondée avec son frère Yann-Joël Collin), auteur, metteur en scène, dramaturge, traducteur, acteur. Il a traduit Marlowe, Ibsen, Barker et surtout Shakespeare : entre autres pour Yann-Joël Collin, dont Henry IV au Festival d’Avignon 99 ou Le Songe d’une nuit d’été au Théâtre de l’Odéon en 2008, Jean-François Sivadier, Le Roi Lear au Festival d’Avignon en 2007, Cendre Chassane, Comme il vous plaira et David Bobee, Hamlet, en 2010/2011, puis Roméo et Juliette en 2012, en collaboration avec Antoine Collin. Il a également conçu et mis en scène des spectacles théâtro-musicaux en collaboration avec le compositeur Fr. Fresson et l’actrice et chanteuse Norah Krief, dont Les Sonnets de Shakespeare en 2000 et Une autre histoire en 2012. Ses textes sont publiés aux Editions Théâtrales. Dernier ouvrage paru : L’urgence de l’art à l’école (2013) sur l’éducation artistique. 10 Compagnie de L’Intervention valerywarnotte.com
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