Majunga Majunga
Transcription
Majunga Majunga
n°06 C E M AG A Z I N E VO U S E S T O F F E RT G R AC I E U S E M E N T PA R G O TO M A DAG A S C A R . JUILLET 2004 LA BAIE D’ANTONGIL Site d’écotourisme baleinier A site of whale ecotourism LE HIRA GASY Une certaine Vox Populi Like a Vox Populi LA PIROGUE À BALANCIER Reine des océans Queen of the oceans TOURISME SOLIDAIRE À MADAGASCAR Pour le développement durable For everlasting development SUR LES PISTES MALGACHES : Majunga Un creuset d’influences Publication Groupement des Opérateurs du Tourisme de Madagascar EDITORIAL Etre (compétitif) ou ne pas être… GO TO MADAGASCAR 5, rue Raveloary. Lot IB 6 Isoraka Antananarivo 101 Tél. : (261 20) 22 245 63 E-mail : [email protected] www.go2mada.com Ce serait un truisme de rappeler qu’en matière de tourisme la compétition est mondiale et que nombreux sont les pays ayant des atouts au moins aussi valables que les nôtres. Excepté lorsque la conjoncture place la sécurité au-dessus de toute autre considération, le touriste est en droit de rechercher le meilleur rapport Qualité/Prix. Confronté à Edition CARAMBOLE VISUEL BP 5168 Antananarivo 101 l’obligation d’être compétitif il revient à Madagascar de chercher ses arguments là où ils sont, notamment dans ses productions propres quand d’autres destinations doivent pratiquement tout importer, et la qualité de sa main d’œuvre. Tél. : (261 20) 22 207 40 Fax : (261 20) 22 206 75 E-mail : [email protected] www.madagascar-guide.com Directeur de Publication Roger Henri Rédacteur en chef Thompson Andriamanoro Comité de Rédaction Vincent Verra Mimie Ravaroson Thompson Andriamanoro Avec le niveau atteint par la dévaluation le touriste venant avec une monnaie forte devrait à la fois avoir plus de FMG au change et s’attendre à une consommation plus avantageuse de produits locaux quand bien même ces derniers ne seraient pas non plus épargnés, dans une certaine mesure, par la spirale inflationniste en raison notamment du coût des transports. Est-ce bien le cas, tout le monde joue-t-il le jeu ? A titre d’exemple avec un Euro qui aurait quitté les eaux des 8.000 FMG pour celles des 12.000 l’opérateur se retrouve certes après conversion avec dans sa caisse un plus qui peut s’avérer précieux pour l’amélioration de ses services ou l’amortissement de certains investissements. Qui Supervision Mimie Ravaroson peut être sûr que l’étranger n’y attachera éternellement pas d’importance, et quid entre Publicité Carambole Visuel Tél. : (261 20) 22 286 68 [email protected] mini et en toute illégalité à la pratique d’une double tarification déjà bannie en 1997 ? Crédit photos Vincent Verra Mamy Randrianasolo Pierre-Yves Babelon Maquette Stève Ramiaramanantsoa autres anomalies d’une clientèle locale vouée à la disqualification à moins de revenir en cati- La raison conseille de revenir au bon vieux partage de la bonne vieille poire, quitte à se contenter d’un super-bénéfice modeste mais durable au lieu de laisser le syndrome de l’euroïsation conquérante tuer par gourmandise la poule aux œufs d’or. La voie de la Compétitivité vraie passe parfois par le quai du Bon Sens. T. Andriamanoro Impression Imprimerie MSM Dépot légal To be (competitive) or not to be It would be a truism to recall that in matters of tourism the competition is worldwide and that numerous are the countries having assets at least as really good as ours. Except when the situation puts safety above any other consideration, the tourist has the right to look for the best ratio Quality/Cost. Confronted to the obligation of being competitive, Madagascar should find its arguments, notably in its own productions when other destinations must practically import everything, and the quality of its labor. With the level reached by the depreciation, the tourist having a strong currency should at the same time have more FMG at the exchange and expect to a more advantageous consumption of local products even the latter would not be spared, to some extent, by the inflationary spiral mainly because of the cost of transport. Is it really the case, does everybody play the game? As an example, with one euro that would have left the level of FMG 8,000 for that of 12,000 the operator certainly wins more after conversion, which turns out invaluable for the improvement of his services or the absorption of some investments. Who can be sure that the foreigner will not give importance to it, and what among other anomalies about the local customers doomed to disqualification unless coming back to the quite illegal practice of double pricing already forbidden in 1997? Reason advises a return to the old practice of moderation, although it may mean a modest but lasting super-profit instead of being driven by the syndrome of the conquering euroisation. The way of true Competitiveness sometimes passes through Good Sense. Photo Couverture : Vincent Verra MAGAZINE G o To Madagascar 3 SOMMAIRE MADAGASCAR La Baie d’Antongil, hier zone de chasse, aujourd’hui site d’écotourisme baleinier Yesterday a whale hunting zone, now a site of ecotourism 8 Le Hira Gasy, une certaine Vox Populi 0 The Hira Gasy, like a Vox Populi Paule Seymour, la Mémoire des Temps w Paule Seymour, the Time Memory ] Majunga, un creuset d’influences At the crossroad of cultures La pirogue à balancier, Reine des océans The pole dugout, Queen of the oceans , l Tourisme solidaire à Madagascar Interdependant tourism in Madagascar Les sites touristiques où les membres de GO TO MADAGASCAR sont présents Towns and sites having GO TO MADAGASCAR members 4 G o To Madagascar M A G A Z © Cartographie Carambole MAGAZINE G o To Madagascar 5 “Renforcer la compétitivité par le développement des compétences” Nous identifions aussi les handicaps et c’est là où le volet formation par exemple montre son importance, car avant que la décision d’investissement à Madagascar se prenne il faut d’une part l’existence d’un réservoir de main d’œuvre suffisant et d’autre part celle d’une structure assurant la formation professionnelle dans le secteur concerné. Un autre handicap serait une certaine inadéquation de notre politique de financement sectoriel, les investisseurs apportant certes leur contribution mais s’attendant aussi à ce qu’il y ait sur le plan local une politique de financement adaptée et accessible à l’ensemble des opérateurs. Ce n’est malheureusement pas tout à fait le cas. Si je vous demandais donc de définir vos principales préoccupations ? S.R. : Je les regrouperais suivant 3 axes : un, le renforcement de la capacité des opérateurs, entre autres moyens par la création de pépinières d’entreprises. Deux, la promotion de la DémarcheQualité qui doit être présente d’amont en aval et non pas à un seul niveau déterminé de la chaîne. Les domaines que nous considérons comme prioritaires à ce sujet sont l’agro-alimentaire, le tourisme et le secteur bois. Trois, la recherche de la proximité à tous les niveaux par le redéploiement de nos structures et notamment l’ouverture d’antennes régionales. Simon Rakotondrahova Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Artisanat et d’Agriculture d’Antananarivo M. le Président, quel est le rôle exact d’une Compagnie Consulaire ? Simon Rakotondrahova : Une Compagnie Consulaire est avant tout une interface entre le secteur public et le secteur privé. C’est aussi un outil d’appui qui accompagne les entreprises par exemple en mettant à leur disposition des informations économiques concernant l’ensemble du pays, une région, ou un secteur d’activité bien déterminé. La Chambre de Commerce assure une transmission des compétences par le biais de la formation et du perfectionnement dans le but de renforcer la compétitivité. Elle s’occupe enfin de la promotion aussi bien de Madagascar que des entreprises à différents niveaux. Pourriez-vous citer quelques faits marquants de ces mois écoulés ? S.R. : Je pense en premier lieu à l’indispensable assainissement de notre administration consulaire, aujourd’hui en grande partie réalisé. Au delà de cela il y a eu le repositionnement de la Chambre de Commerce sur le plan international. Elle a été très sollicitée lors des venues de missions économiques à Madagascar. Le bilan parle d’au moins une dizaine organisées soit par nous, soit conjointement avec le Gouvernement notamment la Vice Primature qui a toujours été un partenaire de proximité, ou encore avec différentes Ambassades. Nous avons également participé à des manifestations et à des structures d’élaboration de textes ou de stratégies en matière économique. Concernant précisément ces missions économiques et outre l’organisation proprement dite, en quoi consiste également votre rôle ? S.R. : Avant comme après les missions, notre rôle est d’identifier tous les facteurs pouvant assurer aux projets un taux de réussite le plus élevé possible. Nos actions sont en fait toujours allées dans ce sens, disons qu’aujourd’hui elles sont encore plus accentuées. Pourquoi ne vous investissez-vous pas comme beaucoup de vos consoeur dans la gestion d’aéroports ? S.R. : Ce n’est pas qu’on ne s’intéresse pas, une Compagnie Consulaire étrangère nous a même proposé d’être notre partenaire stratégique et technique. Notre priorité pour le moment est la mise en place d’une plate-forme de services de qualité ayant trait à l’information, à la promotion, à la formation professionalisante, à l’accessibilité à un financement plus approprié. Par contre nous serons partie prenante dans le Comité National de l’Urbanisme et de l’Habitat initié par la Vice Primature. Une de vos innovations sont les « Mercredis du Créateur ». En quoi consistent-ils ? S.R. : Ils font partie de notre accompagnement des entreprises et de l’orientation des détenteurs de capitaux dans notre circonscription. L’objectif en est de traiter des thèmes d’actualité d’une part, de mettre à la disposition des entrepreneurs des informations ou même des modules de formation d’autre part. Dans un proche avenir, nous programmons par exemple le passage à l’Ariary et le Plan Comptable 2005 qui concerne au plus haut point toutes les entreprises. Un avis sur le décollage économique, M. le Président ? S.R. : Madagascar n’a jamais suscité autant d’intérêt sur le plan international, mais beaucoup reste à faire et ce à tous les niveaux. Ce ne sont ni les discours ni les intentions qui le projetteront sur la voie du développement mais les faits. Les Compagnies Consulaires, celle d’Antananarivo en particulier, sont prêtes à relever les défis dans les domaines qui sont les leurs, notamment la création d’un environnement économique plus convivial et plus attractif pour les opérateurs, acteurs incontournables de cet envol. PROPOS 6 G o To Madagascar M A G A Z RECUEILLIS PAR T. A N D R I A M A N O R O ECOTOURISME La Baie d’Antongil Un baleinier américain « Charles C. Morgan » vint dans la baie d’Antongil vers la moitié du 19e siècle. Un de ses voyageurs immortalisa dans son journal, son souvenir de la baie. Il y nota : « La baie d’Antongil était une immense et large baie…… c’était un très splendide site… les beaux arbres avec leurs feuillages la bordaient, ils étaient juste naturels…. Les baleines à bosse y mettaient bas dans des zones d’un mille de la côte ». 8Go To Madagascar Hier zone de chasse, aujourd’hui site d’écotourisme baleinier Les mammifères marins marquèrent les civilisations de plusieurs sociétés de différents pays de l’hémisphère Nord. Le développement du système commercial de l’époque favorisa leur chasse et leur exploitation. En particulier, les exploitations réduisirent le chiffre mondial des populations de baleines à bosse, passé de 125000 à 35000 actuellement. Les mers de Madagascar furent d’une importance stratégique pour la chasse des baleines à bosse, (Megaptera novaeangliae) pendant le 19e siècle et même au début du 20e siècle. En effet, les passages périodiques des baleines à bosse dans la Baie d’Antongil, suscitèrent les intérêts des chasseurs dès 1850. Elle devint ainsi une des zones de prédilection de chasse des baleines vers la fin du 19e siècle. Ayant une superficie de 2800Km2, la Baie d’Antongil est la plus grande baie de la côte Est Malagasy. Les impressions du voyageur du navire “Morgan” il y a un peu plus d’un siècle, restent encore une réalité pour la Baie d’Antongil. Son environnement reste encore naturel ; elle se trouve au cœur des uniques et larges patrimoines forestiers qui subsistent à Madagascar, le parc National de Masoala et les forêts de Makira. La Baie d’Antongil constitue une des plus importantes zones de reproduction des baleines dans la région occidentale de l’Océan Indien. Elles n’y manquent pas leur rendez-vous annuel de juillet à septembre pendant la saison d’hiver austral. Ces baleines entreprennent un long voyage vers les zones tropicales après s’être bien nourries dans les régions polaires. Les baleines, particulièrement les mâles animent la baie d’Antongil durant cette période. Antongil Bay, yesterday a whale hunting zone, now a site of ecotourism The marine mammals marked the civilizations of many societies of different countries in the Northern hemisphere. The development of the era trade system favoured their hunting and exploitation. Madagascar’s seas were of a strategic importance for the hunting of humpback whales (Megaptera novaeanglae) during the 10th century and even at the beginning of the 20th century. Indeed, the periodic passages of the humpback whales in the Antongil Bay aroused the interests of the hunters from 1850. It became then one of the predilection zone of whale hunting by the end of the 19th century. The Antongil Bay constitutes one of the most important reproduction zones of the whales in the western region of the Indian MAGAZ Le silence absolu et le calme de la baie sont interrompus souvent par les bruits puissants de leurs souffles, de leurs spectaculaires comportements (percée, frappe de la queue, de l’aileron pectoral et de la tête) et des chants des mâles. La baie sert de berceau et de pouponnière aux baleineaux qui sont sous les soins attentifs et constants de la maman. Les baleines par leurs comportements spectaculaires attirent du monde et particulièrement les touristes. Ce phénomène constitue un potentiel écotouristique valorisable. L’activité ecotouristique d’observation des baleines, si elle est régie par des réglementations, est reconnue mondialement comme une industrie qui protège durablement les populations de cétacés. L’Océan Indien étant déclaré sanctuaire de baleines, la valorisation de cette activité constitue une source de revenus non négligeable pour la communauté locale ainsi que un moyen pour protéger les baleines. Le Programme de Recherche et de Conservation des Cétacés de la Wildlife Conservation Society (WCS) coopère avec les groupements des opérateurs touristiques de la baie d’Antongil pour renforcer l’effort de conservation et de valorisation des baleines. Nous visons ensemble de mettre en place une activité d’observation conservatrice et sécurisée des baleines dans la région de Maroantsetra. Un festival est planifié pour le 30 Juillet au 01 Août 2004 pour valoriser l’aspect socioculturel de l’activité d’observation des baleines. Retenez ces dates pour une grande fiesta !!!!!! . They do not miss there their annual appointment from July to September during the season of southern winter. These whales undertake a long move to the tropical zones at the end of autumn after getting well fed during summer in the arctic regions. The bay serves as birthplace and crèche to the whale calves which are under the attentive and constant cares of the mother whales. The whales, through their spectacular behavior, attract many people and the tourists in particular. The Hira gasy: like a Vox Populi The Hira Gasy is a Malagasy popular art of the Highlands. It glorifies the virtues that each person should cultivate with the help of examples taken from daily life, oral tradition or Bible. Men wear frock coats, preferably red, and women wear vivid colored dresses. Besides the percussions, the accompaniment is composed of violins, flutes, clarinets and brasses, and the virtuosity of the musicians is outstanding. The entry of the dancers to the stage is always the most expected by the public and they can ensure the success and the notoriety of the troop. Le Hira gasy L e Hira Gasy est un art populaire typiquement malgache des Hauts Plateaux. Sa première appellation a été le Hiratsangana , ce qui veut littéralement dire « un spectacle de chant que l’on exécute et que l’on regarde debout ». IL n’a jamais nécessité d’installation particulière et peut se jouer sur les places de marché ou sur n’importe quel terrain vague. Une certaine Vox Populi Le Hira Gasy exalte les vertus que chacun se doit de cultiver à l’aide d’exemples tirés soit des « Lovantsofina » (tradition orale)soit de la vie de tous les jours, ou encore de la Bible. Spectacle moralisateur, il accorde autant d’importance à la parole qu’aux gestes, à la musique qu’aux danses. Pour entretenir de bout en bout l’attention et assurer la bonne réception du message, les Mpihira Gasy se mettent en cercle (Faribolana) de façon à prendre simultanément en charge toutes les parties de l’assistance. Les hommes portent des redingotes de préférence rouge à revers noirs et ne dédaignent pas y ajouter des galons. Les femmes quant à elles s’habillent en robes longues de L’orchestre comprend, outre les percussions qui assurent le support rythmique des danses, violons, flûtes, clarinettes et cuivres. Les musiciens de Hira Gasy constituent d’ailleurs un véritable « show dans le show » par leur virtuosité désarmante rappelant le New Orléans et leur manière parfois insolite de jouer : les violonistes par exemple actionnent vigoureusement leur instrument tandis que l’archer reste pratiquement immobile, et les clarinettistes préfèrent souffler en mettant l’anche au-dessus. L’orateur doit savoir les mener … à la baguette pour que, à la seconde voulue, le miaulement d’un violon qui a rarement connue la colophane ou le roulement martial des « langoraona » (caisses claires) viennent corroborer ses dires. A mesure que l’on s’approche des danses la marée des cuivres se fait envahissante. Les danseurs enfin s’agitent . Ils ajustent le lamba qu’ils ont noué autour des reins et prennent par deux ou par trois le devant de la scène. L’attention se rive sur ces silhouettes pourpres et dominatrices qui esquissent d’abord un léger balancement d’un pied à l’autre. Le regard étrangement absent dénote une intense concentration. Et c’est la grande envolée, les jambes fendent l’air, les bras décrivent des figures géométriques ou miment le vol de l’oiseau, les pieds martèlent le sol avec une synchronisation telle qu’on en arrive à oublier que le vacarme provient en fait des tambours. Les sauts se terminent invariablement par un rétablissement dans une position à demi-agenouillée. Le public exulte et curieusement les dieux sans doute ramenés de leur monde par les clameurs redeviennent des hommes. La sueur perle, les mâchoires se crispent mais le maintien est toujours aussi fier. Car un Mpihira Gasy ne ploie jamais, et cet après-midi la recette sera bonne. T. A 0Go To Madagascar MAGAZ MAGAZINE G o To Madagascar - À DECOUVRIR Oceane Aventures, Oceane Aventures whose itinerary can be quoted as an example, is the Incoming partner of Nouvelles Frontières, now a member of TUI Group, without having any exclusivity clauses between the two. It works with about thirty TO such as “Iles du Monde” specialized in the Top end of the range or Atalante an ecotourism oriented TO. It is always characterized by a pioneer spirit that allows it to develop first class “Adventure” circuits throughout the territory. It is the GSA of the Company CORSAIR, the latter being a branch of “Nouvelles Frontières”, from the era of the first charter planes sent to Madagascar to now when the quality of regular Company was recognized to it. Last element of the triptych, the Travel Agency “Evasion sans Frontière” is a legally independent agency whose two main facets of its activities are the ticketing and the outgoing. Océane Aventures Les choses en grand... P our ce TO Réceptif dont l’itinéraire peut avoir valeur d’exemple l’…Aventure a réellement débuté en 1993 avec un contrat Nouvelles Frontières et déjà cette tâche complexe qu’était le suivi des négociations pour faire atterrir un charter à Madagascar. Vincent Desobry, fondateur et actionnaire principal a su développer des liens amicaux avec l’équipe dirigeante de Nouvelles Frontières dont bien sûr Jacques Maillot. Mais le grand voyagiste n’est pas dans le capital et il n’y a nulle part de clause d’exclusivité liant le Réceptif . Océane avant tout, ouverte aux 4 horizons pour la promotion de la Destination Madagascar… =Go To Madagascar MAGAZ Actuellement Océane Aventures travaille sous le signe de la diversification avec une bonne trentaine de TO. Outre Nouvelles Frontières et sa ligne généraliste qui fait désormais partie du Groupe Allemand TUI, on pourrait citer Iles du Monde, résolument dans le Haut de Gamme, à qui l’on doit la venue à Madagascar de plusieurs locomotives de la Communication et de la « Jet set », ou encore Atalante dont la clientèle très écotouristique est sans concession sur les questions d’éthique et de respect des valeurs locales. Cette aisance multipraticienne a en fait été préparée à la fois par la culture « plein air » de Vincent Desobry et un esprit pionnier qui a toujours prévalu dans la Société quand d’autres se complaisaient dans un certain classicisme. Ont ainsi été développés des circuits « aventure » de toute première qualité, un mot souvent mal perçu car confondu avec…sac à dos. Des solutions de rechange, pour ne citer que le bivouac et l’importante logistique qu’il requiert étaient prêtes à l’emploi en permanence surtout durant les années 90 où le point de saturation en matière d’infrastructures était facilement atteint, et ont permis de répartir la clientèle pratiquement sur l’ensemble du territoire. Concernant le volet Corsair, filiale de Nouvelles Frontières, dont Océane Aventures est le GSA le premier vol charter a atterri en Novembre 96. L’engagement initial de construire des hôtels a été retiré du Cahier des Charges en 97 très certainement dans un souci de traitement égalitaire de toutes les Compagnies, quand bien même des terrains aient déjà été achetés à cette fin à Morondava et Nosy Be en partenariat avec le Groupe Bourbon. Depuis deux ans Corsair est une compagnie régulière à part entière et les ventes sont ouvertes dans les deux sens. Des turbulences passagères ont certes été traversées en matière d’offre de capacité, elles sont à mettre sur le compte d’une politique générale d’Open Sky encore timide, et des réponses parfois tardives ou fractionnées qui peuvent pénaliser les transporteurs dans leur préparation des Saisons IATA. Troisième et dernier élément duTriptyque, L’Agence deVoyage Evasion Sans Frontière est une structure juridiquement indépendante dont la création a répondu à au moins 4 impératifs : l’agrément ATAF et IATA qui ne peut être octroyé au GSA d’une Compagnie, la nécessaire normalisation des relations commerciales avec Air Madagascar, l’internalisation de l’importante production de vols domestiques et le souhait de vendre de l’international sur toutes les Compagnies. Mais en s’engageant dans l’Outgoing et aussi inattendu que cela puisse paraître, Evasion sans Frontière investit à terme pour le tourisme malgache. Chaque prospection de Réceptif à Dubaï, en Namibie, en Australie ou au Cambodge est en effet l’occasion de tisser des liens avec de nouveaux confrères pouvant s’intéresser à envoyer des clients à Madagascar. Il fallait tout simplement y penser… T. A E mail : océav @ wanadoo .mg ART ÉTAIL D ’ UNE « FONTAINE » DE GALETS véritable complicité avec les lapidaires pour avoir à chaque fois des pièces uniques frisant la perfection dans leurs qualités optiques. Car Paule Seymour aime les équilibres non flagrants et les lumières diffuses, jamais franches. Elle recherche cette contradiction entre la rudesse du fer et la fragilité du cristal à l’image de la pièce maîtresse de la Mémoire des Temps, un gong panoramique où un étrange air de météorite est suggéré par des cabochons de cristal relayant une lumière orange. Il arrive que pour atteindre les normes qui leur sont fixées les pierres sélectionnées soient calibrées et percées à l’ultrason. Un vrai travail de fourmi. Lors des ses évènementiels, Paule Seymour s’associe volontiers à d’autres artistes qu’ils soient musiciens, conteurs ou danseurs à même de créer avec elle un instant d’éternité. Mais un des meilleurs moments restera la présentation de la collection Fer Ether au Festival de Cannes 2003, une occasion en fer de contribuer au marketing de Madagascar dans un milieu “d’extraterrestres”… DE CRISTAL DE ROCHE ET DE LABRADO RITE À L ’ ÉCLAIRAGE INCRUSTÉ . Paule Seymour Après s’être investie dans l’aménagement d’intérieur et doté de la structure nécessaire, Paule Seymour a opéré le grand virage vers la création artistique il y a de cela 2 ans, une voie beaucoup plus en harmonie avec une spiritualité puisant sa source au bout d’un long cheminement interne. Tentée un moment par le verre elle a choisi – ira-t-on jusqu’à dire « élu » - cette matière dont on ne soupçonne pas la noblesse qu’est le fer, et qu’elle aime entrechoquer avec la pierre, dompter , soumettre à sa volonté. Il plane sur ses œuvres, que ce soit la première collection «Fer Ether» ou la seconde «La Mémoire des Temps» le parfum d’une époque et d’un monde autres mais qui, dans leur ésotérique apparence, ne veulent exprimer que l’immuable existentialité de l’Homme. wGo To Madagascar MAGAZ Fer Ether, la Memoire des Temps A DAMAS , ŒUVRE DIGNE DE LA JOAILLERIE . F INE DENTELLE DE BILLES DE CRISTAL . T. A NOS REMERCIEMENTS À MME ERIKA COLOGON L A M ÉMOIRE DES T EMPS . G ONG REVISITÉ OU MÉTÉORE PANORAMIQUE OÙ LA LUMIÈRE DIFFUSE S ’ ÉCHAPPE PAR DE PETITS CABOCHONS DE CRISTAL DE ROCHE . Cette artiste pas comme les autres installée à Madagascar depuis 15 ans est une petite femme fragile, belle, raffinée, que l’on a peine à imaginer derrière ces objets pensés, créés, façonnés, par elle et dont certains pèsent jusqu’à 300 kg. La fascination pour les temps anciens est flagrante, du Moyen Age à l’architecture Inca. Le problème avec Paule Seymour est qu’elle crée d’abord, et que les sources d’inspiration sont à identifier après. A la question “Qu’est ce que c’est” de son attachée de presse il lui est ainsi plus d’une fois arrivé de répondre “Je ne sais pas”. Tout part en fait d’une feuille blanche et d’un crayon. Le croquis manuel est déjà équilibré car l’artiste a la main douée pour le dessin. Il est mis aux cotes exactes pour que la pièce puisse prendre vie. Commence alors le long et délicat travail en atelier mettant à contribution l’équipe de 8 artisans, mais qui nécessite également une I MPOSANTE ŒUVRE D ’ ART METTANT EN VALEUR UN MINUTIEUX TRAVAIL DU FER CROISÉ , MARTELÉ , BLEUI À LA MAIN . D ÉTAIL PRÉCIEUX D ’ UNE PIÈCE IMPORTANTE DE LA COLLECTION L A M ÉMOIRE DES T EMPS AVEC AU CENTRE UN PRISME DE CRISTAL DE COLLECTION ET UNE DENTELLE . Paule Seymour, the Time Memory O FFRANDE . C OUPELLE DÉBORDANT D ’ UNE MULTITUDE DE GALETS ET P RÉCIEUX CHANDELIER DE STYLE M OYEN A GE ORNÉ PETITS CABOCHONS RAFFINÉS DE CRISTAL EN POURTOUR . DE CHAÎNES DE CRISTAL DE ROCHE . After working in in-house fitting out and decoration, Paule Seymour turned to the artist creation that is much in harmony with her talent, spirituality, personality. She chose the iron as material, knocks it with the stone, masters it, puts it under her will. It is sometimes difficult to think that fragile woman to be the creator of these works, some of them weighing more than 300 kg! She draws her inspiration from the very ancient times, from the medieval era to the Inca civilization. In her creations is shown this voluntary search for contradiction between the rudeness of the iron and the fragility of the crystal, this preference for diffuse lights and non-blatant balance. Paule Seymour published two collections, the first entitled “The Time Memory” and the second “Ether and Iron”, the latter was exhibited at Festival de Cannes 2003. MAGAZINE G o To Madagascar e ZOOM SUR... Le nom de VAKONA FOREST LODGE est indissociable de celui de son voisin immédiat qu’est le Parc National d’Andasibe Mantadia, un des plus visités de Madagascar avec ses 11 variétés de lémuriens, ses grands caméléons et ses oiseaux, sa flore luxuriante parmi laquelle on mentionnera spécialement les orchidées épiphytes, les fougères arborescentes ou encore les plantes médicinales. Quand les « étoiles » de l’hôtellerie rencontrent celles bien connues de la Nature malgache… Ce voisinage de qualité n’a pas empêché Vakôna Forest Lodge d’aménager dans l’enceinte même du domaine sa propre Réserve privée qui se visite agréablement en 45 mn et rassemble un bon échantillonnage de la faune et de la flore de la région. Un peu comme si les propriétaires, la famille Izouard, voulaient confirmer leur option écologique et le bon ménage perpétué avec la mine de graphite à ciel ouvert toujours exploitée, mais sans nuisance aucune sur l’environnement. Vakôna désigne un palmier de la famille des Pandanus couramment utilisé ici pour la confection des toits. Si très certainement pour des raisons aussi bien de fiabilité que d’architecture la tuile lui a été préférée pour la couverture des bâtiments tous en dur, ces derniers n’ont pas pour autant raté leur intégration dans l’élément forestier propre à Andasibe. Les 24 bungalows double, triple ou familiaux reliés entre eux par des sentes bien tracées sont spacieux, confortables, proches de la nature. Le bloc central, une immense hutte dont la terrasse a judicieusement été construite sur pilotis est visuellement l’élément dominant qui définit le mieux le complexe. Deux ailes le prolongent dont l’une est généralement affectée aux réunions et séminaires tandis que l’autre abr ite les cuisines. Au cœur de la forêt la table soignée du Vakôna surprendra agréablement le visiteur qu’il soit juste de passage, Vakôna Forest Lodge Atout Nature rGo To Madagascar MAGAZ Andasibe faisant partie du Circuit Est, ou naturaliste et birdwatcher auquel cas il peut lui arriver de ne pas voir le temps passer. Parmi les activités proposées par l’hôtel figurent le squash, le ping pong, la piscine, les promenades en forêt à pied, à cheval ou en VTT. Les 145 km qui sépare le Vakôna de la capitale par la RN2 se font généralement en deux ou trois heures, et ne manquent pas d’intérêt. On pourrait par exemple citer les Gorges de la Mandraka où la route en lacet plonge littéralement dans un décor impressionnant de toute beauté. Là est le point de jonction entre l’ancienne forêt primaire des Hautes Terres et celle tropicale de l’Est. Ou encore au point PK 115 la ville de Moramanga qui abrite le Musée de la Gendarmerie avec ses voitures anciennes, ses uniformes, ses prises insolites allant des amulettes aux armes à feu artisanales. Andasibe était autrefois un haut lieu de la voie ferrée Antananarivo-Tamatave. On peut rêver que dans pas trop longtemps une Micheline dont Madagascar possède les rares exemplaires pouvant encore être restaurés amènera au Vakôna Forest Lodge des touristes réalisant difficilement qu’ils vivent à l’heure du TGV… T. A E-mail : [email protected] Vakona Forest Lodge, natural asset The name of Vakona Forest Lodge is cannot be dissociated from that of its immediate neighbor: the National Park of Andasibe Mantadia. The central bloc is constituted with a huge hut whose terrace is built on piles. The 24 bungalows built on permanent structure, linked between them by welltraced paths, are perfectly integrated into the forest which is proper to Andasibe. The hotel proposes as activities the squash, the ping pong, the swimming pool and particularly the walks, horse and VTT riding in the forest. Andasibe is part of the eastern classic circuit being also a selected destination for nature lovers. MADAGASCAR HÉLICOPTÈRE Hélicoptère à Madagascar QU’EST CE QU’UN HELICOPTERE ? C’est un aéronef qui utilise son ou ses rotors pour assurer sa sustentation et sa propulsion. En quelque sorte le rotor principal remplace l’aile et l’hélice d’un avion. C’est cette configuration qui lui permet de rester immobile au-dessus d’un point ou de manœuvrer dans tous les sens. La complexité et le nombre de pièces en mouvement fait que c’est une machine plus coûteuse qu’un avion, par contre son domaine d’utilisation est beaucoup plus vaste. UN PEU D’HISTOIRE C’est au 15ème siècle que le premier croquis de ce qui semble être un hélicoptère apparaît, son concepteur n’était autre que Léonard De Vinci. Il faut attendre le début du 20ème siècle pour que vole le premier hélicoptère, se soulevant péniblement de 1,5 mètres du sol. En 1924 Etienne Oehmichen réalisa le premier vol en circuit fermé (un kilomètre), ensuite les progrès furent très rapides. En 1936, le FOCKEWULF FW61 concrétisa l’ensemble des progrès en démontrant sa capacité à emporter des charges et à voyager sur de longues distances. Le premier hélicoptère produit en grande série fut le SIKORSKY R4B hoverfly (1945), par contre le BELL 47 (1945), encore très utilisé de nos jours, fut le premier à obtenir un certificat lui permettant d’être exploité civilement. Le premier constructeur à intégrer une motorisation à turbine fut SUD AVIATION, aujourd’hui EUROCOPTER sur un hélicoptère ALOUETTE II (1955). Ces trois précurseurs célèbres sont toujours leader dans la construction d’hélicoptères. EXPLOITATION ET UTILISATION Les premiers à trouver un intérêt à l’hélicoptère furent les militaires, au début comme simple outil d’observation, ensuite pour déposer des hommes de troupes au plus près des combats ainsi que pour évacuer leurs blessés du champ de bataille. Plus tard, ils l’équipèrent de l’armement tels que canons, roquettes et missiles. Cependant, cette fabuleuse machine à su se rendre utile et même indispensable dans bien d’autres domaines civils. L’hélicoptère a eu la réputation d’être une machine dangereuse, cela est faux, c’est son utilisation dans des domaines extrêmes au-delà des capacités de la machine comme du pilote qui engendre les accidents. Il faut savoir que l’hélicoptère est la machine de transport qui sauve plus de vies qu’elle n’en prend, à l’inverse de l’automobile ! Ses rôles les plus nobles sont sans conteste l’évacuation sanitaire et le secours en montagne. L’HELICOPTERE À MADAGASCAR Depuis déjà quelques années il n’est pas rare d’être survolé par cette étrange machine, mais à quoi sert elle exactement ? Son domaine d’utilisation est aussi large que varié dont voici quelques exemples : suite à une catastrophe naturelle, l’hélicoptère permet de répondre rapidement et dans des zones enclavées aux besoins d’assistance ou de sauvetage. Il offre la possibilité de rapatrier un blessé même des zones les plus inaccessibles. L’hélicoptère est aussi un acteur déterminant dans la lutte antiacridienne aussi bien pour l’épandage de pesticides que pour la reconnaissance des zones infestées Il est devenu un outil indispensable à l’administration tant il permet d’accéder rapidement où les communes éloignées des grands axes routiers ou dépourvues d’aéroport. L’hélicoptère est aussi utilisé pour faire du travail aérien comme le transport de charge sous élingue. Il pourrait aussi dans un avenir proche être utilisé pour lutter contre les feux de forêt en particulier dans les parcs et réserves. Des grands noms de la photographie et de l’audiovisuel ont choisi l’hélicoptère pour réaliser des prises de vues aériennes de Madagascar. Le survol des sites remarquables pour les touristes est un grand classique, très apprécié et se fait désormais dans presque tous les pays du monde. Espace Médical Améliorer le paysage médical malgache Espace Médical est une polyclinique privée agréée par le Ministère de la Santé et présente dans 9 villes de Madagascar. Créé il y a 10 ans par le Docteur Harilaza Razafimahaleo, il est aujourd’hui celui qui offre la plus large gamme de services et d’examens complémentaires. Les activités • visites à domicile par le biais de l’unité SOS Médecins • hospitalisation à domicile pour les cas sans caractère d’urgence • service ambulancier • consultations spécialisées • examens paracliniques (radiologie, échographie, endoscopie, analyses biologiques) • évacuations sanitaires de n’importe quel point de Madagascar • accueil des urgences • couverture médicale d’événements • centre de bilan Les prestations • intervention sur les lieux en cas de maladie ou d’accident • examens paracliniques en H24 pour l’évaluation du patient • assistance médicale pour les évacuations sanitaires (personnel médical et paramédical, matériel) • organisation administrative des évacuations sanitaires • transports médicalisés entre hôpital et aéroport • conseils et assistance (constitution des stocks d’urgence en matériels, consommables et médicaments) • formation de secouristes E-mail : [email protected] E-mail : [email protected] Espace Medical Espace Medical is a private polyclinic hospital authorized by the Health Ministry and is present in 9 towns of Madagascar. Among all the private health centers, it offers the largest range of services and additional examinations, among others, the health service at home launched in 1998. Espace Medical received the approval from the SOS Medecins in 2000. yGo To Madagascar MAGAZ MAGAZINE G o To Madagascar u RESSOURCES la renaissance du chemin de fer La société COMAZAR qui fait partie du Groupe BOLLORÉ est le repreneur du réseau Nord des Chemins de Fer malgaches depuis sa mise en concession par l’Etat. Ainsi est né MADARAIL qui a hérité d’un ensemble moribond dans lequel 2.000 agents n’avaient plus pour outils de production qu’une ou deux locomotives opérationnelles ! La première étape de la réhabilitation commencée en Juillet 2003 s’est caractérisée par des actions énergiques au niveau aussi bien du matériel roulant avec notamment un achat initial de 7 locomotives que des infrastructures. On peut aujourd’hui parler des Chemins de Fer de la Grande Ile comme d’un véritable miraculé. iGo To Madagascar MAGAZ Madarail Le réseau Nord en question est constitué par la ligne entre Tamatave et Antananarivo d’une part, celle entre Moramanga,Ambatondrazaka et Morarano-Chrome pour l’exportation du minerai d’autre part, auxquelles vient de s’ajouter la liaison rouverte en Juillet 2004 entre la capitale et la ville thermale d’Antsirabe. Son choix s’explique par des critères purement économiques, dont le port de Tamatave par lequel transitent 2.500.000 tonnes de fret pour ne citer que les produits pétroliers, les conteneurs, le ciment ou le riz. C’est un axe sur lequel MADARAIL peut pleinement apporter sa contribution au développement non seulement au niveau industriel mais également rural. Parmi les opérations au bénéfice de ce même monde rural et dans lesquelles les Chemins de Fer sont appelés à jouer un rôle central figurent le quota prévisionnel de 10.000 tonnes annuelles de pommes de terre d’Antsirabe à exporter sur Maurice ou encore les débouchés offerts à la production de bananes de la région enclavée comprise entre Andasibe et Brickaville. Si la vocation première de MADARAIL est sans conteste le transport de marchandises, deux zones ont quand même été identifiées en 1998 par l’Etat et la Banque Mondiale comme restant tributaires du Chemin de Fer. L’une qui va de Moramanga à Tamatave pourrait dès cette année bénéficier d’un service voyageur hebdomadaire au moins jusqu’à Ambila Lemaitso, tandis que l’autre, entre Moramanga et Ambatondrazaka a déjà de fortes chances de voir ses problèmes de circulation de personnes résolus par la réhabilitation de la RN 44. D’une manière générale la politique « passagers » de la Société se limitera à l’exploitation de trains spéciaux lors d’évènements tels Pâques à Antsirabe qui a l’habitude de drainer une forte population de tananariviens. Même s’il n’est pas son cœur de métier, le tourisme pourrait selon Patrick Stevenaert Directeur Général de MADARAIL bénéficier directement d’au moins deux projets. Le premier concerne la rénovation du patrimoine architectural de la Société, certains bâtiments étant à la fois riches d’histoire et de toute beauté. Les gares de Tamatave et d’Antsirabe ont ainsi été réhabilitées, suivront en leur temps celles d’Antananarivo et d’Andasibe. Cette dernière sera accompagnée d’un assainissement de ses abords immédiats. Le deuxième projet porte sur la restauration de la Micheline dont il ne reste plus que 5 exemplaires, certains à l’état de carcasse, dans le monde entier. Les études relatives à son utilisation future sont en cours. Il pourrait s’agir soit d’un service de luxe, soit d’un affrètement auquel cas les Tour Operators se chargeront du remplissage. On pourrait même y ajouter l’éventuelle bonne disposition de MADARAIL à ce que ses locaux hébergent certains lieux d’échange comme les comptoirs d’information touristique. Une gare c’est bien connu est le meilleur point de ralliement des touristes dans tous les pays du monde. T. A NOS REMERCIEMENTS À M. PATRICK STEVENAERT ET MME ELIZABETH RARIVONY Madarail, the railways renaissance The Northern network of the Malagasy Railways that the State put in concession was taken over by the Company COMAZAR which created to this end the Company MADARAIL. If its first vocation is, for economic profitability reasons, the transportation of goods, tourism will be able in medium-term to benefit from two projects: the rehabilitation of the architectural patrimony, and particularly the restoration of the Micheline only 4 samples of which can still be found throughout the world and one at the Michelin Museum. ∑ La Chambre de Commerce et d’Industrie France ∑ Si 3 lacs de Madagascar sont déjà sur la Madagascar était à l’heure de son premier Bilan liste des Sites Ramsar à savoir le Lac Alaotra, le 28 Mai dernier. Comme l’a souligné son Président Tsimanampetsotsa et le complexe lacustre de Philippe Bourgeois, la CCIFM est « un Forum de promotion Manambolomaty, le Parc de Tsarasaotra en péri- de Madagascar à travers les opérateurs français qui phérie d’Antananarivo et appartenant à la famille souhaitent y investir ou tisser des liens de partenariat. Ranarivelo sera le tout premier site privé à y figurer. Elle aide également les entreprises malgaches qui D’une superficie de 27 ha il est réputé être un site veulent avoir les mêmes relations avec la France ». privilégié d’observation de l’avifaune malgache. Il En moins d’un an d’existence le nombre d’adhérents est a aussi été la dernière résidence malgache du Premier déjà de 192. Ministre de la Monarchie Rainilaiarivony avant son exil algérien. ∑ Le Ministre français de la Coopération Xavier Darcos a choisi Madagascar auquel il reconnaît « un rôle politique et géostratégique fondamental dans la ∑ La précieuse collection de tableaux du Palais de la Reine décimée lors de son tragique incendie res- région » pour sa première mission bilatérale. 80.000 mal- suscitera grâce à la haute technologie. Les photographies gaches vivent en France, contre 25.000 français établis à complètes dont disposait providentiellement Mme Erika Madagascar. Rothgangel documentaliste allemande ont en effet été transcrites sur CD Rom et permettront après un long ∑ Madagascar a hébergé du 8 au 10 Juin la processus technique de la reconstituer (presque) à Conférence Annuelle Mondiale du WWF. Le thème l’identique. Le résultat sera exposé lors de la Semaine en a été l’apport de solutions durables et l’enga- Culturelle Germano-malgache d’Octobre. gement au côté des Gouvernements et des Agences de Coopération. Les 55 représentations du WWF dans ∑ Mme Andreas Monique Esoavelomandroso, le monde entier y ont été présentes ainsi que les ancien Ministre, est le nouveau Secrétaire Général de la organismes partenaires tels l’AFD, l’USAID, l’Union Commission de l’Océan Indien (COI ). Elle a été élue à l’unanimité lors du 20è Conseil des Ministres des 26 et Européenne ou la KFW allemande. SUITE PAGE 32 • The Chamber of Commerce and Industry France Madagascar is one year old and already has 192 members. It works for the strengthening of the partnership relations between the two countries. • The Park of Tsarasaotra, privileged place of observation of avifauna located in the outskirts of Antananarivo is the first private site to integrate the Ramsar list. • The French Minister of Cooperation, Xavier Durcos, has chosen Madagascar for his first bilateral mission. • The collection of the paintings at the Queen’s Palace destroyed by fire will be reconstituted thanks to the high technology that will allow the realization of copies from photographs.. • Madagascar hosted in June 8-10 the Annual World Conference of WWF with the participation of all its representations in the world and of partner organizations. pGo To Madagascar MAGAZ • Mrs. Andreas Monique Esoavelomandroso, Former Minister has been since May the new Secretary General of the Indian Ocean (IOC) Majunga, trente quatre degrés à l’ombre. On l’appelle « La Cité des Fleurs », l’ombre est rare, la ville est chaleureuse. Un petit monde cosmopolite y vit en bonne intelligence, et ceci est encore un des miracles de Madagascar. Située à l’embouchure du fleuve Betsiboka en bordure de la baie de Bombetoka, Majunga est au centre d’un creuset d’influences africaines et orientales, grâce à des liens commerciaux tissés depuis des siècles. Elle est une porte ouverte sur l’orient et une façade vers la côte africaine et les îles de la lune, les îles Comores. L’appel à la prière, nous rappelle que l’Islam est ici fortement représenté. Un creuset d’influences LA VILLE L’origine de la ville serait liée à l’implantation d’une population “Antalaotra” qui s’installa à l’embouchure de la Betsiboka vers 1715, la baptisant “Moadzangaïe” ou “Mji Angaïa”, qui signifie “la cité de fleurs” en langage swahili. Antaloatra est le terme désignant les populations qui viennent d’au-delà des mers et par extension Arabes, Comoriennes ou Indiennes) qui avaient établi des comptoirs commerciaux sur la côte Ouest de Madagascar. (Comptoir de Langany dans la baie de Mahajamba). Au cours du XVIII ème siècle, bien que faisant partie du royaume Sakalava du “Boina”, la cité jouissait d’un statut autonome particulier de “comptoir franc”. Au début du XIX ème siècle, Radama 1er entreprit la conquête du Boina et combattit à plusieurs reprises les troupes du roi Andriantsoli. La population Antalaotra prit alors la Majunga fuite et s’embarqua à Katsepy à destination de la côte africaine et des îles Comores. Le roi Sakalava Andriantsoli se retira avec sa population jusqu’aux abords de la Mahajamba après avoir incendié la ville. En 1883, la ville fut prise par les Français et en 1895 le corps expéditionnaire y débarqua avant de remonter vers Tananarive. Second port de Madagascar et premier de la côte Ouest, Majunga a maintenu sa vocation commerciale séculaire. Le port aux boutres demeure un site qui dépasse le simple aspect folklorique. Aujourd’hui encore, la voie maritime du Mozambique reste celle du trafic à la voile où le temps n’est pas la première contrainte. Les imposantes goélettes demeurent un des rares moyens de transport efficaces et rentables dans ces vastes régions côtières souvent totalement isolées. Les produits naturels collectés localement repartent ainsi vers les principales villes comme Tulear et Morondava au sud et jusqu’à Analalava et Nosy Be ]Go To Madagascar MAGAZ MAGAZINE G o To Madagascar \ en attendant d’y être transformés, revendus ou exportés. En échange, les « dokan », rares magasins de “brousse” des villages de la côte sont ravitaillés en produits de première nécessité. Majunga, c’est ainsi une multitude d’images qui se juxtaposent : ses mosquées d’un blanc immaculé, son quartier indien et ses commerces animés de gros et de détail, ses tireurs de pousse-pousse, ses femmes en pagnes colorés affairées au “bazary”. L’influence coloniale y a laissé une forte empreinte architecturale avec ses bâtisses imposantes aux hautes colonnes et blanchies à la chaux. La convivialité toute provinciale de cette ville calme et langoureuse est ressentie chaque fin d’après-midi sur la promenade le long du boulevard Poincaré à proximité de l’immense baobab (un Adansonia digitata) devenu par son imposante silhouette, le symbole vivant de la ville. On y vient nombreux, pour flâner en profitant des magnifiques couchers de soleil et se retrouver entre amis ou en famille. Pour les amoureux, le jardin d’amour situé sur la corniche domine l’ensemble de la baie du Bombetoka. La balade peut se prolonger jusqu’au “Port Schneider” dont la jetée est le vestige d’un projet de port. On peut également poursuivre en direction du village touristique. A quelques kilomètres de Majunga, le Cirque rouge fait partie des curiosités de la région avec ses larges ravines creusées par l’érosion. Les différentes couches de terres se distinguent par une gamme de teintes pastel, ocres et sanguines. Nous avons rencontré Albert qui utilise les diverses couleurs de sable et de terre pour donner vie aux bouteilles. C’est une spécialité unique, qu’il maîtrise depuis de nombreuses années. La couleur noire provient des termitières, le vert de la mer et les autres couleurs du Cirque Rouge. Son arrière-pays est riche en sites naturels de toute beauté. Rouler plusieurs heures d’affilé est parfois nécessaire pour découvrir cette brousse étonnante et attachante. Les pistes de latérites sillonnent de vastes savanes herbeuses peu peuplées et dominées par les espèces résistantes aux incessants feux de brousse comme les palmiers « Satrana » aux larges feuilles en éventail et traversent des forêts claires et sèches où se détachent parfois pachypodiums et imposants baobabs. Les grottes d’Anjohibe situées à environ 80 km de Majunga, ouvrent au topographe comme au simple visiteur plusieurs kilomètres de vastes galeries, un ruisseau souterrain aux anguilles énormes et des piscines d’eau cristalline où la baignade est une véritable bénédiction. Le squelette fossilisé d’un hippopotame nain dans une des grottes apporte un témoignage préhistorique alors que des récits le décrivent encore vivant, il y a quelques siècles. Au sud de Majunga, le bac de Katsepy traverse journalièrement le Betsiboka, dans une animation populaire et bon enfant. Plusieurs sites écotouristiques, encore peu visités, mais au fort potentiel s’offre à une journée de 4x4. Une mine de célestite, unique lieu au aGo To Madagascar MAGAZ monde, montre la rude vie de ces prospecteurs souterrains qui sortent d’immenses blocs de cristaux. Le lac Kinkony à sept heures de piste, est également un des sites lacustres les plus importants de Madagascar. Il présente une surface de 10 000 ha en période d’étiage qui passe à 15 000 ha en crue en étant alors relié à divers autres lacs satellites. Ses berges est et sud sont couverte d’une forêt sèche caducifoliée avec de grands arbres sur lesquels le Pygargue de Madagascar peut être observé. Les Tsingy de la Namoroka, font aujourd’hui partie d’un Parc National récent en voie de développement. Mais l’Ouest c’est aussi ses larges fleuves chargés de latérite, et ses côtes paradisiaques bordées d’immenses lagons. Au nord de Majunga, se dessine une côte encore vierge, et ce jusqu’à la baie de Moramba. Monde de sable blanc, jaune, rouge ou noir, de collines jaunies, de collines verdoyantes, de cocotiers, de rivières, de torrents et de mangroves, de lagons, de pirogues à balanciers. Entre les villages d’Ampazoana et d’Antsantia accessibles par piste, se dessine une bande de littoral où plusieurs projets hôteliers devraient voir le jour. Au nord de la Mahajamba, la côte est très découpée et c’est dans une de ces successions de criques et de plages que s’est installé l’hôtel d’Anjajavy. C’est un voyage dans le temps que nous offre la région de Majunga, pour nous plonger dans un monde sec ou verdoyant, paisible ou animé, où le culte des ancêtres côtoie le quotidien, les vivants, la réalité. On en ressort comme d’un livre, en communion avec une “nature qui est sourire”, l’âme et le corps réconciliés. Le Port aux boutres Noix de coco en tas, bottes de raphia d’Analalava, bois de la Mahajamba, encombrent le quai. Les transbordements se font à dos d’homme et une armée de dockers effectuent un va-et-vient incessant entre les cales des navires et les dépôts. Les imposantes goélettes de construction traditionnelle laissent entrevoir leurs poulies de renvoi en bois, cordages en fibres naturelles et leurs voiles en coton souvent rapiécées et usées par le soleil et les coups de tabac dûs au “Varatraza” (vent violent soufflant dans la région). Le cuistot prépare le repas de l’équipage au charbon de bois dans une petite cabane aménagée. Ces bâtiments semblent sortir tout droit d’une autre époque, pourtant boutres et goélettes sont encore aujourd’hui largement utilisées sur l’ensemble de la côte ouest de Madagascar. Il est conseillé de visiter le port le matin, car c’est à ce moment là qu’il y a le plus d’animation. MAGAZINE G o To Madagascar s LE PARC NATIONAL D’ANKARAFANTSIKA Le Parc National est situé dans la province de Majunga. L’entrée et le centre d’interprétation sont basés à Ampijoroa, (à la place de l’ancienne station forestière) en bordure de la Route Nationale 4, à 109 km au sud de Majunga. Le Parc dispose d’un gîte d’étape qui comprend actuellement 5 petites chambres doubles (avec sanitaires extérieurs), une aire de camping abritée avec plusieurs coins-cuisine aménagés. 3 bungalows de construction récente possédant terrasse et tout le confort seront opérationnels dans quelques mois. Un petit restaurant sur place propose boissons fraîches et une carte à bon marché. On peut également se ravitailler au village d’Andranofasika situé à 4 km où il existe quelques petites boutiques. Un vaste réseau de sentiers permet de découvrir à pied les différentes facettes de cet environnement préservé et passer plusieurs jours avec un intérêt certain. Une sortie nocturne guidée vous permettra d’apercevoir plusieurs espèces de lémuriens et de caméléons. Au petit matin, un véhicule 4x4, spécialement équipé, vous conduira sur le circuit Ankarokaroka, jusqu’au bord d’un immense « lavaka », véritable canyon naturel aux magnifiques couleurs ocres avec la possibilité de descendre au fond par un petit chemin. Le lac de Ravelobe à proximité de l’entrée du Parc, permet, grâce à la mise en place d’un bateau, l’observation du crocodile du nil et d’une riche avifaune. En effet, un nombre impressionnant d’oiseaux nichent et vivent autour de ce vaste point d’eau. Hérons, vintsy, canards, aigles pêcheurs, etc. sont visibles. Le Parc est pour les ornithologues un des spots majeurs à Madagascar et de très rares oiseaux endémiques peuvent y être observés tels le Vanga de Van Dam. Il est à noter qu’un programme mené par le Durell Wildlife Preservation Trust, élève dans l’enceinte du Parc et ce, depuis plusieurs années, deux espèces de tortues endémiques menacées, la Tortue à soc (Geochelone yniphora) et la Kapidolo (Pyxis planicauda). Le Parc d’Ankarafantsika couvre une superficie de près de 130 000 ha à une altitude comprise entre 80 et 333 m. Ce vaste périmètre demande une surveillance constante, qui ne peut être réalisée uniquement en véhicule ou à pied. C’est pourquoi le parc s’est doté d’un U.L.M. C’est vu du ciel que l’on pourra aisément observer l’état de cette forêt, prévenir des risques d’incendie et des coupes illicites. La grande partie de la réserve est encore occupée par la forêt originelle. Elle est dominée principalement par l’association Dalbergia, Commiphora, Hildegardia. Les familles représentatives sont les Fabacées, Myrtacées, Apelidacées et les Asteracées. Cette forêt dense est caducifoliée et comporte plusieurs espèces qui révèlent une adaptation aux conditions sèches saisonnières. La hauteur de la canopée varie entre 15 à 20 m dans les vallées et zones bien arrosées, contre 5 à 10 m sur les sols sableux des zones élevées du plateau. La strate arbustive est dense, et présente de nombreuses lianes. La réserve compte parmi ses 38 espèces de reptiles, des spécimens qui n’ont été recensés que dans le Parc, comme le Chamaeleo angeli et le Pygomeles petteri. Parmi les autres reptiles, on trouve la tortue d’eau douce endémique Erymnochelys madagascariensis. Les oiseaux sont représentés par 101 espèces, parmi lesquelles plusieurs espèces de Vangas comme le Vanga de Van Dam spécifique à la région, ainsi que des espèces rares telles les Mesitornis variegata et Haliaeetus vociferoides. Parmi les 15 espèces de mammifères, on trouve le rongeur Macrotarsomys ingens dont la distribution est limitée au plateau, deux espèces de tenrecs et six espèces de lémuriens dont le Propithèque de Verreaux (Propithecus verreauxi coquereli), le Lemur mongoz et l’Avahi laineux (Avahi laniger occidentalis). Les plus fortes précipitations ont lieu en janvier. La saison fraîche et sèche s’étend de mai à octobre. Les températures moyennes mensuelles varient entre 17° C et 35° C. VINCENT VERRA TEXTES, PHOTOS VINCENT VERRA, PIERRE-YVES BABELON dGo To Madagascar MAGAZ Infos pratiques CLIMAT & SAISONS Saison chaude presque toute l’année. Température pouvant aller jusqu’à 40°. CARACTERISTIQUES 2ème port de Madagascar 250 000 habitants. Elle est une des principales destinations balnéaires, îles éparses, réserves forestières (Ankarafantsika), lacs (Mangatsa 18 km au nord de Madagascar), grottes (Anjohibe environ 80 km de Majunga). AVIONS Air Madagascar Agence de Majunga Avenue Gillot BP 17 Tél : 62 224 21 ou 22 235 65 Antananarivo - Majunga: 1 vol quotidien Nosy Be - Majunga : 1 vol hebdomadaire Tamatave - Majunga : 5 vols hebdomadaires Diego Suarez - Majunga : 1 vol hebdomadaire. Majunga. At the crossroad of cultures Majunga, thirty-four degrees in the shade. It is called “The Flower City”, shade is rare, the city is warm. A small cosmopolitan world lives there in good intelligence, and this is still one of the miracles in Madagascar. Second port of Madagascar and first one of the West coast, Majunga keeps its age-old trade vocation. The conviviality of this quiet and languorous town can be noticed each end of the afternoon along the boulevard Poincaré next to the immense baobab (Adansonia digitata) becoming because of its imposing figure, the living symbol of the town. Many people come there to stroll taking advantage of the splendid sunset and meet up between friends or family. For lovers, the Love Garden located on the coast dominates the whole bay of Bombetoka. Walk is possible until the “Port Schneider” whose jetty is the relic of a port project. Walk can also be pursued to the Tourist Village. At some kilometers away from Majunga, the Red Circus is part of the curiosities of the region with its large gullies digged out by erosion. A range of pastel, ochre and bloody colors can distinguish the different layers of the soil. We met Albert who uses the various colors of the sand and soil to give life to bottles. It is a unique specialty that he masters for many years. The black color comes from the ant-hills, the green from the sea and the other colors from the red circus. Its remote place is rich of natural sites with all beauty. Driving for many hours without stopping is sometimes necessary to discover this surprising and attractive bush. The tracks of laterite cut across large bushy savannah less populated and dominated by the species resisting to the non stopped bushfire such as the palms “Satrana” with large fan-shaped leaves and go through clear and dry forests where pachypodiums and imposing baobabs sometimes stand out. It is a travel through the time that the region of Majunga offers us to plunge into a dry or green, peaceful or animated world, where the cult to ancestors is close to the daily life, the living human beings, the reality. Like in a book, in communion with a “nature which smile”, the soul and body reconciled. Majunga en taxi-brousse Pour ceux qui ont le temps de vivre, la route par taxi-brousse n’est pas dénuée d’intérêt mais il faut accepter à l’avance de ne pouvoir se prélasser dans un confort pullman. L’espace réservé aux jambes pour qui les ont grandes ne permet pas de les étendre à l’excès. Mais à trois sur ces banquettes de mini-car japonais on ne se sent pas trop à l’étroit et on domine la route mieux que dans une berline. Les chauffeurs ne sont pas les fous de la vitesse que l’on raconte et les véhicules sont assez bien entretenus. Quatorze personnes embarquées dans un volume réduit, et c’est parti pour dix heures d’aventure-découverte pour les uns, de simple routine pour d’autres : des hommes qui vont traiter des affaires, des forains, des techniciens rejoignant leur chantier, des touristes, des fonctionnaires, des vazaha*, un couple de karana*… Premier choc, la cigarette. Sans souci pour ses co-cabins un technicien des travaux publics allume sa clope, la dame karana demande à son mari d’intervenir car elle ne supporte pas la fumée. La discussion s’anime mais le chauffeur a le dernier mot en rappelant que l’interdiction de fumer est une règle que seule l’unanimité peut autoriser à enfreindre. Les fumeurs finissent par plier et attendent docilement les arrêts, quatre en tout, pour faire leur plein de nicotine. Etonnant comme une fois lancés les gens éprouvent le besoin de partager au travers d’anecdotes insignifiantes et parfois même insipides leurs aventures, de raconter leur vie : les dahalo* derrière cette route presque en chanson style Jessie James, les particularités coutumières de la demande en mariage, l’insécurité, les nuits à la belle étoile… Certains profitent même d’avoir un auditoire pour faire du prosélytisme puisque au passage d’un temple la discussion vire au problème de la religion. L’homme à la cigarette demande au chauffeur de mettre de la musique et il n’a pas tort car à la limite d’un éclat c’est l’unisson qui se retrouve. Providentiellement ? Les deux touristes, dépaysés au début, paraissent très à l’aise d’être dans ce mini-car qui prend des allures d’éprouvette sociale d’autant plus que, bien acceptés par tous, ils bénéficient d’un interprète bénévole recourant parfois à un mot à mot pas toujours fidèle. La jeune femme – innocemment ou par malice ? – s’enquiert en désignant un poteau indicateur s’il est mal venu de dire Tananarive ou Majunga comme il est encore écrit ? Et de déclencher une sorte de thérapie de groupe sur le nationalisme. Il est vrai qu’à avoir voulu malgachiser les noms de ville sans parvenir à s’y conformer on finit par se retrouver dans une ambiguïté indisposant plus soi-même que les autres… LEO RAZ Chronique parue dans Les Nouvelles N° 52 du 26 Avril 2004 * Vazaha : européen Karana : indo-pakistanais Dahalo : bandit de grand chemin Le Groupe musical malgache Njava établi en Belgique a entamé la tournée internationale de promotion de son 3ème album par Madagascar où entre permettront d’atteindre le triplement de la surface des Aires Protégées, annoncé en Septembre 2003 à Durban par le Président de la République. autres représentations il a été l’hôte du Président de la République pour les festivités de l’Indépendance. U ∑ n Protocole d’Accord entre la Chambre de La musique de ces 5 frères et sœurs qui tournent à longueur Commerce, d’Industrie, d’Artisanat et d’Agricul- d’année sur les 5 continents est à base de « Jihé », un ture d’Antananarivo et la Fédération des Industries rythme du Sud Est. Après Madagascar le groupe s’est thaïlandaises a été signé le 04 Juin. Il s’agit d’un envolé pour les Etats Unis, le Canada, et la France. cadre de coopération portant sur le développement des relations d’affaires bilatérales. Entre autres faci- ∑Pierrot Men un des plus grands photographes litations les membres des 2 Chambres Consulaires malgaches connu des milieux mondiaux pour ses auront régulièrement des informations sur la situa- œuvres en Noir et Blanc a exposé du 2 au 30 Juin tion économique et le climat d’investissement de à la Galerie Honoré Matignon, Paris, sur le thème chaque pays. Evasion malgache. Au même moment Steven Gonidec plasticien français était à Antananarivo pour artis- ∑Le « Contrat du Siècle », la Convention concernant tiquement parler de la Côte Est dans son exposition le plus gros montant jamais alloué par l’Union intitulée Rêve-errance malgache. Européenne à un pays ACP d’Afrique a été signé le 18 Juin. D’un montant de 700 Milliards FMG elle porte sur ∑Un nouveau film de 13 mn intitulé Madagascar le bitumage des 309 km de la RN6 reliant Port Bergé Nouvelle Vision financé par l’USAID a été présenté à Ambanja. Ces travaux dont le premier coup de lors de la Journée Mondiale de l’Environnement. pelle a été donné le 22 Juin apporteront la touche Réalisé dans différentes localités il montre l’intégra- finale à la Route de la Concorde, une transnatio- tion des communautés paysannes dans la gestion nale entièrement bitumée de 2.000 km qui permettra des ressources naturelles. Autant de mutations qui d’ici 3 ans de relier sans problème Tuléar au Sud et T. A . • The Malagasy music group Njava, based in Belgium, has started its world tour with Madagascar before flying to Canada and USA. • Pierrot Men, one of the Malagasy great photographers, exhibited his works under the topic “Malagasy Evasion” at the Galery Honore Matignon in Paris. In the same time, the French Steven Gonidec was in Antananarivo for an exhibit entitled “Malagasy dream-wandering” • The film “Madagascar New Vision” financed by USAID was presented during the Environment World Day. The involvement of the rural communities in the management of natural resources is shown in it. • The Chamber of Commerce, Industry and Agriculture of Antananarivo and the Thai federation of industries signed an Agreement on the development of the bilateral Business relations. • The launching of the asphalting works of the road Port Berge – Ambanja, long of 306 km, was given on June 18. It will bring the final touch to the Road of the Concorde, an asphalted transnational road of 2000 km which, in 3 years, will allow to connect Tulear with Diego Suarez.. Flânerie Tanjombato est un faubourg en pleine expansion à la porte de cette RN 7 qui est un peu notre “Route 66” et mène aux grands espaces du Sud Profond en coupant à travers 3 provinces. Une place y était à prendre, et SMART a osé. Cette belle réalisation architecturale rassemble sur 10 000 m2 sa Galerie elle-même et ces deux grandes surfaces spécialisées que sont SCORE et COURTS. Avec sa quarantaine de boutiques qui se visitent agréablement tellement leur agencement a été bien pensé, la Galerie SMART est un micro-univers tout en raffinement où la tee-shirterie côtoie la décoration d’intérieur tout en restant à portée de pas de l’informatique, de la parapharmacie, de la bijouterie, de la photo ou de la banque… Tout ici a été conçu aux normes internationales, mais plutôt que de céder à la tentation du “on ne se croirait plus à Madagascar” il convient de saluer l’omniprésence d’une qualité qui tend les bras au tout public. On comprendra ainsi mieux la politique d’intégration et d’animation des créatifs de chez SMART, et ces évènementiels qui commencent à façonner son image. Après 7 semaines d’une super-tombola durant lesquelles les millions ont plu par cordes, voici que l’espace Atrium abrite jusqu’au 15 Août une superbe expo-vente réalisée en collaboration avec le Village Artisanal du CENAM. Rien que du beau, du bon, du pro pour confimer tout le bien que l’on savait déjà d’un artisanat malgache aux mille facettes. Car ici bois et végétaux, pierres, peaux et corne de zébus, tissus, toutes les matières se prêtent, le savoir-faire aidant, à la féerie de la création. Ce célèbre globe-trotter et réalisateur a dit un jour que sur la RN 7 on n’arrête pas de s’arrêter, tout y étant digne d’intérêt. Commencez donc par l’artisanat, commencez par SMART. • JUSQU’AU 15 AOÛT, TSENABE DE L’ARTISANAT AVEC 22 EXPOSANTS T. A N D R I A M A N O R O jGo To Madagascar MAGAZ La Piro gue à balancier Perdez-vous un jour dans la campagne environnant Antananarivo et demandez votre chemin au premier paysan rencontré. Vous obtiendrez immanquablement une réponse du genre : « Continuez vers le Nord et à tel endroit tournez à l’Ouest… ». Cette aisance toute naturelle à s’orienter n’a pu qu’être héritée de lointains hommes de mer qui avaient une boussole dans la tête. Océan Indien et Pacifique Sud ont été sillonnés en des temps très anciens par de hardis navigateurs qui n’hésitaient pas à braver une immensité allant de Hawaï au Nord jusqu’en Nouvelle Zélande au Sud, de l’Ile de Pâques à l’Est jusqu’à Zanzibar et la côte africaine à l’Ouest avec escale pour certains, terminus pour d’autres à Madagascar. Cela se passait il y a très longtemps, bien avant que les peuples du Nord ne viennent à leur tour « découvrir » cette partie du monde. La pirogue multicoque qui a servi aux grandes migrations se rencontre aujourd’hui encore dans toute l’Austronésie où toutefois on l’utilise désormais à des fins moins aventureuses. La pirogue double est constituée par l’assemblage de deux coques d’égales dimensions. Le terme occidental de « Catamaran » est lui- même issu de la langue des Tamouls où « Kattu Maram » signifie « troncs assemblés ». Dans la pirogue à balancier la place de la deuxième coque est prise par un flotteur-balancier plus petit appelé en malgache « Fanarina ». La pirogue est un « tokam-panarina » quand elle est dotée d’un seul balancier, et un « roa fanarina » quand elle en a deux à la manière des Trimaran. La répartition géographique des multicoques est assez bien marquée. La pirogue double est surtout prédominante dans le Pacifique Sud, et la tradition orale raconte que les ancêtres des Maoris utilisèrent ce genre d’embarcation pour rejoindre la Nouvelle Zélande. La pirogue à double balancier est plutôt concentrée du côté de l’Indonésie et des Philippines où les balanciers sont confectionnés dans du bambou léger. La pirogue à balancier unique se rencontre un peu partout dans les deux océans avec toutefois des différences quant au rôle dévolu au balancier. Dans la plupart des îles polynésiennes ainsi que chez les Vezo de Madagascar il sert de contrepoids quand on est au vent (andohatsioka) et de flotteur quand on est sous le vent (ambolitsioka). A Nosy Be par contre, au Srilanka et dans l’archipel des Tuamotus il sert uniquement de contrepoids et est taillé dans du bois massif pour assurer l’équilibre recherché. Ces types d’embarcation ont aux îles Carolines et Marshall fait l’admiration des The pole dugout, Queen of the oceans The dugout with multi-hulls that served during the great migrations can still be found nowadays in the whole Austronesia. The double dugout is constituted with two mounted hulls, the name Catamaran coming from Tamoul Kattu Maram. In the pole dugout, a smaller pole floater that can be single or double like in the Trimaran shape takes the place of the second hull. In Nosy Be like in the archipelago of Tuamotus, the pole is uniquely served as counterbalance whereas in the Vezo and in the Polynesian islands it also serves as floater. The sails can be triangular like in New Zealand, shaped as crab clips like in Fiji, or rectangular like in Madagascar. lGo To Madagascar MAGAZ connaisseurs qui n’ont pas hésité à les surnommer « Flying Proa » ou pirogues volantes en raison de leur vitesse et de leur maniabilité. Les voiles connaissent elles aussi des variantes. En Indonésie et en NouvelleZélande elles sont triangulaires. Les pirogues Te Pukei de Santa Cruz, les pirogues Ndrua des Fidji ou encore les pirogues Pahi de Tahiti sont par contre équipées de voile à la configuration très particulière en forme de pinces de crabe. Au Sri Lanka et à Madagascar enfin ce sont de grands quadrilatères de toile utilisés également et fort à propos comme abri par les pêcheurs pour leurs campements à terre. T. A NOTRE GRATITUDE À M. RAKOTOMALALA Bangkok et Milan Air Madagascar étend son réseau Les portes d'entrée vers Madagascar pour les touristes augmentent. Dans la lancée de sa politique de redressement et de restructuration, Air Madagascar a procédé au lancement de deux nouvelles destinations : Bangkok le 31 Mai et Milan le 5 Juin. Si la Capitale Thaïlandaise permet aux passagers en provenance d’Antananarivo d’avoir accès à toute l’Asie grâce à des accords privilégiés avec Thaï Airways, Milan quant à elle permet d’avoir accès aux villes d’Italie grâce à des accords entre Air Madagascar et Alitalia. Milan est également un point d’embarquement plus intéressant que Paris pour les voyageurs d’Europe du Sud, d’Autriche, d’Allemagne ou de Suisse qui veulent se rendre dans la Grande Ile. 'Go To Madagascar MAGAZ Les capacités de Bangkok en tant que plate-forme d’éclatement « hub » permet également de faciliter le voyage vers la Grande Ile de personnes des autres pays d’Asie, à commencer par la Chine et le Japon. C’est donc un pas important dans l’extension de son réseau qui vient d’être réalisé par Air Madagascar, dont le nombre de vols long-courrier hebdomadaires passe de 3 à 9, en comptant l'ouverture d'une quatrième fréquence sur Paris depuis le 20 juin 2004. "Nous travaillons jour après jour pour transformer Air Madagascar en une compagnie orientée vers le client, moderne et rentable. L'ouverture de ces destinations sont un moyen d'atteindre ces objectifs" a déclaré Berend Bruns, Directeur général d'Air Madagascar. La délégation malgache lors du vol inaugural vers Bangkok a été dirigée par le Président du Conseil d’Administration d’Air Madagascar Heriniaina Razafimahefa et le Directeur général de la Compagnie Berend Bruns. Elle comprenait des représentants de haut niveau du Ministère du Commerce, des administrateurs d’Air Madagascar et des journalistes. Cette délégation malgache a pu bénéficier de visites touristiques et de rencontres avec le Ministère du commerce thaïlandais. C’est le Directeur commercial d’Air Madagascar Rakotomalala Andriamialisoa quant à lui qui a mené la délégation malgache pour le vol inaugural vers Milan. Afin de lancer ces deux nouvelles destinations, Air Madagascar a organisé plusieurs manifestations en plus des traditionnelles campagnes publicitaires. Ainsi, en collaboration avec Jean-Louis Rabeharisoa, conseiller honoraire du Ministère du commerce thaïlandais, une conférence publique a été organisée à l’Hôtel Colbert le 21 mai pour présenter la Thaïlande et les opportunités de voyage d’affaires et touristique qu’elle offre. Puis en collaboration avec le consulat général d’Italie, une conférence a été organisée le 28 mai au Madagascar Hilton pour présenter Milan, et à travers cette ville, la destination italienne. Une semaine culinaire thaïlandaise a été organisée du 14 au 20 juin au Madagascar Hilton avec la participation de trois chefs venant du Baiyoke Sky Hotel de Bangkok, tandis qu’en collaboration avec le restaurant Nerone, la gastronomie italienne a été proposée du 7 au 12 juin durant une semaine. Toutefois, le clou du lancement a été l’organisation au Madagascar Hilton le 23 juin 2004 de la soirée Air Madagascar 2004, et qui a vu un étage entier de cet hôtel prestigieux décoré aux couleurs de la Compagnie sur le thème de l’invitation au voyage. Après un couloir transformé en cabine de Boeing 767, les visiteurs arrivaient dans une grande salle où animations thaïlandaises et italiennes se succédaient : spectacle de marionnette, danse et boxe ; ainsi que football (Milan AC oblige) et opéra en référence à la Scala de Milan. Cette soirée Air Madagascar 2004 avait été organisée pour marquer à la fois l’ouverture des deux nouvelles destinations, l’arrivée du second B767-300 « Fox Golf » dans la flotte ainsi que le retour au bénéfice en 2003 après plusieurs années de pertes. De l’avis de tous les privilégiés qui ont été présents, l’originalité du décor et de l’animation ont été à l’honneur de la Compagnie nationale. A DECOUVRIR VM2K La bonne formule Heureux ceux qui dans leurs années estudiantines ont su se nourrir d’autres choses que de lubies ! Ils étaient 6 inséparables d’une Ecole de Commerce française à s’être promis qu’une fois opérationnels ils porteront tous le même sigle où qu’ils soient dans le monde. C’est ainsi qu’au retour de Didier Andrianasolo au pays est né VM2K que l’on pourrait traduire par VOYAGE MADAGASCAR 2000. Un TO Réceptif adepte du voyage parfait, persuadé qui plus est que Madagascar a une bonne partition à jouer en matière de Haut de Gamme. Entre 2 et 6 personnes maxi en général. Telle est la norme que s’est fixé VM2K pour garantir à ses clients une qualité de prestation irréprochable, quitte à utiliser le téléphone iridium pour les garder 24 h sur 24 à portée de voix où qu’ils soient dans l’Ile-Continent. A partir du mois de Mai cette moyenne est portée à 12 pour Voyageurs Du Monde, une grosse pointure qui est un des principaux partenaires à l’émission. Au sein de ce Groupe, Comptoir d’Afrique est connu pour son système de vente très sectorisé, pratiquement pays par pays. Madagascar y est la 3ème Destination vendue après l’Afrique du Sud et la Namibie, mais à égalité avec la Tanzanie, ce qui n’est pas une maigre performance. Didier prospecte, conçoit, propose des Tours et le partenaire les avalise. Cela l’amène à se rendre régulièrement en France pour les catalogues et avant la pointe. Chez VM2K la basse saison se situe généralement en Janvier-Février. Dès Mars un taux de 50% est atteint pour ensuite culminer en Juillet et Août. La Route du Sud est ce qui se vend le mieux mais elle ne sera jamais qu’une épine dorsale, la modulation restant la règle en fonction de la demande. Sur place VM2K travaille de près avec une quinzaine d’hôtels, la conviction étant que Madagascar a un bon petit potentiel Haut de Gamme qu’il convient d’optimiser. Le « gigantisme » on n’y croit d’ailleurs pas trop, la préférence allant ici aux petites et moyennes structures jugées mieux adaptées aux spécificités du pays et de ses habitants. Pour ne pas rester dans le monde des concepts il est prévu pour ce début de semestre l’ouverture juste en face de Nosy Be du Paradise Bay dont la commercialisation sera confiée à VM2K Resort et l’exclusivité en France à Comptoir d’Afrique. Un autre verra incessamment le jour à l’identique à Mananjary, l’implication de VM2K en matière de construction hôtelière se voulant aussi T. A audacieuse qu’efficace : tout trouver pour l’investisseur, du terrain… au client. E-mail : vm2k @ iris.mg Vm2k, the good system This Receptive TO, follower of “perfect travel” is convinced that Madagascar has a good partition to play about Top end of the range. It works in partnership with many famous travel agencies, such as “Voyageurs du Monde” within which the “Comptoir d’Afrique” is known for its very sectored sales system. Madagascar is the 3rd African Destination sold, on the same level as Tanzania. Regarding its hotel, VM2K prefers the small and medium-sized structures it thinks more adapted to the country’s specificities and generating a better quality service. It can, in other respect, help effectively the possible investors, on the search of land and marketing of the hotel. It is the case of Paradise bay that is just opened in Nosy Be. DÉCOUVRIR M ADAGASCAR A UTREMENT Tour operator - location de véhicules xGo To Madagascar MAGAZ Tél. : (261 20) 22 455 19 Fax : (261 20) 22 453 90 E-mail : [email protected] Hervé Rabehanitriniony de l’Hôtel Le Riverside Mantasoa Vendre le site plutôt que l’établissement A une soixantaine de kilomè- tres de la capitale, Mantasoa est le lieu d’évasion préféré de nombreux tananariviens. Son plan d’eau artificiel dont les méandres épousent le paysage vallonné date de 1937 et se prête à merveille à tous les loisirs nautiques. C’est ici que Jean Laborde édifia pour la Reine Ranavalona I le premier complexe industriel de l’île dont on peut encore visiter les vestiges. Mantasoa c’est aussi les villas « d’Happy Few » jaloux de leur solitude, et quelques très bons hôtels absolument à découvrir et apprécier. Comme le RIVERSIDE des frère et sœur Rabehanitriniony qui veulent ressortir un bijou oublié de son écrin. Comment se porte le tourisme à Mantasoa ? Hervé Rabehanitriniony : N’étant qu’à un peu plus d’une heure de route de Tana, Mantasoa a l’avantage de pouvoir offrir autre chose que le quotidien d’une grande ville. Notre politique consiste à intéresser les investisseurs, spécialement ceux qui sont dans les loisirs et dont les produits donneront toujours plus de vie à l’endroit. Votre investissement est conséquent . Au départ il a dû y avoir un coup de foudre ? H R : Bien sûr. A mon retour au pays je suis tombé amoureux de Mantasoa en passant par ici et avec ma sœur Bodo nous nous sommes dit « Pourquoi pas ? ». Nous avons ouvert en Novembre 2002 après avoir mis à profit la crise pour la dernière main. J’ai toujours eu à l’idée que quand il fait beau à Mantasoa ce n’est plus la peine d’aller ailleurs ! Encore faut-il toute une conjonction d’initiatives et de compétences pour la faire « vivre ». Nous allons par exemple exploiter le quad et le jet ski avec une grosse Société de la capitale. Nous pensons même faire venir des champions du monde comme « locomotives ». Sinon, le Riverside c’est 12 Bungalows tout confort dont 6 familiaux et le reste en double, le Restaurant, la Pizzeria, le Barbecue. Au titre de l’animation je citerai le bateau, le jet ski, la pétanque, le ping pong, le VTT , la salle de jeu et le billard. Nous sortons de table et le repas était excellent. Etait-ce en l’honneur de GO TO ? H R : Revenez à l’improviste et on en reparlera ! Non, on a la chance d’avoir comme Chef Albert Wagner qui est classé 17 Toques en Suisse. C’est un grand Monsieur qui s’est facilement adapté à l’endroit. Sur ce plan le bouche à oreille fonctionne à merveille, nous ne faisons jamais de publicité mais privilégions le contact direct. Le mot de la fin ? H R : Comme je vous l’ai dit, l’idée que je véhicule et qui je pense est valable pour tout Madagascar est de ne pas se tromper de produit. Je préfère « vendre » le site plutôt que l’hôtel car si le touriste s’ennuie au bout d’une journée cela ne vaut vraiment pas la peine. Par contre une fois qu’on arrivera à valoriser Mantasoa et à créer une dynamique on valorisera automatiquement le Riverside ! P R O P O S R E C U E I L L I S P A R T. A N D R I A M A N O R O E-mail : [email protected] GO TO MADAGASCAR : AG de mi-parcours “A VOTRE AVIS QUEL EST LE PRINCIPAL HANDICAP DE LA DESTINATION MADAGASCAR ? Celui d’être loin des grands marchés émetteurs. Vous direz que Maurice aussi est loin, mais cela l’oblige à donner encore plus en terme de qualité, et elle le fait. Nous sommes condamnés à être d’un certain niveau tarifaire, il faut donc aussi offrir un bon rapport qualité/prix. Nous sommes condamnés à être de qualité et cela ne concerne pas seulement l’hôtellerie.” Cette interview de Roger Henri, Président de Go To Madagascar, date de décembre 2002 et le parcours de l’Association montre, si besoin est, qu’elle reste fidèle à sa ligne initiale dont Professionalisme, Ethique et Qualité de Service sont les maître-mots. Mine de rien mais le fait mérite d’être souligné car répondant à ces soucis, toutes les réunions statutaires sont scrupuleusement tenues, comme l’Assemblée Générale qui a eu lieu le vendredi 18 juin 2004 à l’Hôtel Le Riverside de Mantasoa. Tous les corps de métier y ont été représentés à savoir l’hôtellerie et la restauration, la location de voiture, l’aviation légère et compagnie d’hélicoptère, la croisière maritime, le camping et camp de toile et bien sûr les TO et Agences de voyage. Le Label de Qualité en a été le thème principal et les moutures de ce qui en sera la « Bible », taillées au profil et aux normes requises pour chaque profession ont été soumises à l’assistance par le Secrétariat Exécutif. Les textes de référence une fois adoptés génèreront des critères de notation qui permettront un suivi rigoureux et permanent de la Qualité chez tous les membres. Il a été convenu que sa mise en place sera faite avant la fin de l’année 2004 et la mise en application au mois de janvier de Mantasoa a été choisi par l’Office Régional du Tourisme pour sa manifestation de lancement… H R : Il ne faut effectivement plus que Tana ne soit qu’un point de chute où on arrive et d’où on repart le lendemain. La région doit être suffisamment intéressante pour que les touristes avant ou après leur périple malgache consacrent un peu plus de leur temps à sa découverte. C’est pourquoi nous sommes ici comme d’autres sont à Antsirabe ou dans l’Itasy. Les objectifs de l’Office sont aussi les nôtres. The Riverside Hotel, Mantasoa Mantasoa, located at sixty kilometers from the capital, is the preferred place to escape by the people of Antananarivo. Its water surface goes along with all water leisure activities and it still keeps the vestiges of the first factory of Madagascar built under Queen Ranavalona I. The Riverside was opened in November 2002 with 12 bungalows on permanent structure, its excellent menu and its animations such as the boat, the jet ski, the VTT or the billiards. The owners marketing choice is to sell more the destination than the hotel itself, a valorization of Mantasoa which also entails that of the establishment. vGo To Madagascar MAGAZ MAGAZINE G o To Madagascar b PNM-ANGAP Baie de Baly : un nom dont la consonnance orientale évoque des mythes inconnus. L’endroit n’a pourtant rien de mythique si ce n’est la beauté extraordinaire à en couper le souffle de la nature sauvage et séculaire qui y règne. Les paysages riches et variés aussi bien que l’incroyable faune, rare et en voie de disparition, s’offrent à l’admiration des visiteurs qui viennent découvrir cette contrée encore peu fréquentée par les touristes. Parc National de Baly Beauté et quiétude des paysages : rêve et réalité Une faune unique au monde Ces différents paysages constituent l’habitat naturel d’animaux rares ou que l’on ne rencontre nulle part ailleurs qu’à Madagascar. C’est là que vit « l’angonoka », la tortue à éperon qui est l' espèce terrestre la plus rare de Madagascar, des oiseaux endémiques comme l’aigle pêcheur ou « ankoay », le héron de Hubert, l’ibis sacré, le gravelot de Madagascar, et six espèces de lémuriens dont le microcebus murinus. D’autre part, le parc est aussi une destination d’animaux migrateurs. Les visiteurs auront l’heureuse occasion d’admirer les flamands roses ou d’assister à la farandole des dauphins. Si la chance leur sourit, ils pourront aussi rencontrer au cours d’exploration sousmarine le dugong, mystérieux mammifère marin. Localisation géographique Attractions culturelles Le parc national se situe dans la région nord-ouest de Madagascar, le Boina, et à 150km au sud-ouest de Mahajanga, la capitale provinciale. Administrativement, il appartient à la sous-préfecture de Soalala. S’étendant sur une superficie de 57 hectares, il est longé au nord et à l’ouest par le Canal de Mozambique. La grande Baie de Baly constitue le cœur du parc Les visiteurs du parc peuvent profiter de leur passage dans la région pour assister aux cérémonies traditionnelles locales au cas où leur séjour coïncide avec la célébration de celles-ci. La population, majoritairement composée de « sakalava », accorde une place importante au respect du culte des ancêtres. Le « Fanompoana » est une cérémonie annuelle au cours de laquelle des offrandes sont déposées au « Doany » ou tombeau des ancêtres des rois pour leur prospérité. Le « Fitampoa » est une grande cérémonie qui a lieu tous les cinq ou sept ans. Les descendants de la famille royale organise des festivités dont l’aboutissement est l’immersion dans les grands cours d’eau des objets sacrés appartenant aux anciens rois et conservés dans une corne d’or ou « mohara volamena ». La présence des visiteurs est acceptée s'ils observent les usages requis ou "fomba" Des paysages de rêve S’il existe des endroits sur la terre où se côtoient des sites aussi magnifiques que différents les un des autres, le parc national de la Baie de Baly est sans nul doute l’un d’eux. Dans l’assortiment de paysages ensoleillés du parc figurent l’impressionnante forêt dense et sèche, le fourré et sa végétation hirsute, la mangrove qui se déroule tel un tapis vert au bord de l’océan, et des lieux propices aux activités récréatives tels les magnifiques lacs permanents, les mystérieux récifs coralliens dont les profondeurs s’offrent à la plongée sous-marine, et les splendides plages dorées invitant le visiteur au bronzage et à la baignade. vGo To Madagascar MAGAZ Comment s’y rendre La destination peut être atteinte par voie terrestre. Il faut d’abord traverser par bac l’embouchure du fleuve Betsiboka à partir de Mahajanga pour rejoindre Katsepy. De là, une piste praticable en véhicule 4x4 pendant la saison sèche (mai à novembre) conduit à la bourgade de Soalala. Autrement, cette localité est desservie par un vol régulier de la compagnie aérienne nationale Air Madagascar deux fois par semaine. Pour l'hébergement, il existe des hotels à Soalala. Association Nationale pour la Gestion des Aires Protégées B.P. 1424 - Immeuble ANGAP Ambatobe - Antananarivo 101 Madagascar Tél. : 00 (261 20) 22 415 54 - 22 415 38 - Fax : 00 (261 20) 22 415 39 Internet : www-parcs-madagascar.com - e-mail : [email protected] Tourisme solidaire à Madagascar Un nouveau concept pour le développement durable DÉFINITION DU TOURISME SOLIDAIRE Le Tourisme solidaire doit permettre une répartition plus équitable des revenus du secteur touristique dans les pays en voie de développement. A Madagascar, les différents concepts de tourisme ne sont pas encore bien connus. On pourrait dire que le secteur Tourisme lutte pour sa reconnaissance tout court et ne peut pas encore s’offrir le luxe de développer des niche-market très spécifiques et peu lucratifs. ASSIMILER PLUSIEURS TERMINOLOGIES DE TOURISME • Culturel : enrichissement culturel du voyageur au contact du patrimoine • Durable : lié au concept de pérennité • Ecotourisme : Intégration du tourisme dans la gestion de l’environnement • Equitable : limpidité et transparence dans la gestion nécessaire à une juste rémunération des acteurs. • Solidaire : relation de solidarité entre les touristes et la population d’accueil. Cependant, dans les pays du Nord, les professionnels du Tourisme ont orienté leurs efforts au cours de ces dernières années dans le sens d’un tourisme mieux adapté, ne serait-ce que dans le but d’assurer leur avenir. Pour chaque consommateur, le besoin de repères au milieu d’une multitude d’offres est en constante évolution. Aujourd’hui, beaucoup recherchent des produits « éthiquement correct » prenant en compte : - le respect (de l’homme et de l’environnement) - l’honnêteté (la transparence et l’intégrité) - la solidarité (la conscience de l’intérêt collectif) La marge de manœuvre dans le tourisme solidaire est fragile : justifier une intrusion jusque dans la sphère privée de la population par les désirs des consommateurs fondés sur des clichés et des préjugés., c’est utiliser volontairement comme attraction touristique la vie dite « primitive » dans le dénuement. La notion du tourisme d’éc’Eau solidaire vient de l’union de ces terminologies et du partenariat entre plusieurs « acteurs ». Dans cet état d’esprit, le tourisme proposé dans la commune d’Ambohimahamasina doit répondre à certaines règles. En effet, ce territoire réunit toutes les conditions nécessaires pour mettre en place un « vrai » tourisme solidaire : La commune d’Ambohimahamasina se situe à 45km au sud d’Ambalavao, dans la Province de Fianarantsoa. C’est une région montagneuse des hauts plateaux qui offre un large éventail d’activités à ses habitants : culture du riz rouge, manioc, patates douces, légumes, fruits, élevage extensif de zébus, cueillette de miel… Le tissage typique des lamba en soie sauvage et en coton, la forge des outils, la fabrication de pirogues sont des activités artisanales très répandues dans la commune. Les habitants entretiennent une culture très forte liée aux croyances ancestrales betsileo : les fady ou tabous font partie intégrante de leur vie. La montagne d’Ambondrombe par exemple est très connue des malgaches comme étant un site sacré où se retrouvent toutes les âmes. Le visiteur a la possibilité de découvrir ce territoire à pied sur des circuits guidés allant de 2 à 6 jours. Il est intégré dans une dynamique solidaire où il participe à la vie quotidienne des villageois et n’est plus perçu comme simple consommateur. Ainsi, il peut être davantage considéré comme un invité plutôt qu’un simple vazaha, un étranger. Quelques familles se sont portées volontaires pour accueillir des vazaha dans leur propre maison. Tout est fait pour favoriser les temps de rencontres et d’échanges avec la population locale : les repas sont préparés et consommés ensembles, les tâches quotidiennes sont partagées, chaque hébergiste se charge de conter son histoire et ses croyances familiales et guide ensuite le visiteur jusqu’à l’étape suivante. Le voyageur est réellement intégré dans le cercle familial pendant toute la durée de son séjour. Les artisans vous font participer à leurs travaux : forgez vous-même une lame de couteau, tissez un cache-nez en soie sauvage ! Le temps de la récolte du riz : apprenez à moissonner le riz ou à le piler ! Ce tourisme est destiné à un enrichissement mutuel, aussi bien pour les personnes qui découvrent la destination que pour celles qui accueillent. Le Tourisme solidaire est donc : • Basé sur le partage • Axé sur la sensibilisation des populations et du voyageur • Intégré dans une dynamique solidaire • Géré par la population locale • Destiné à un enrichissement mutuel Pour une collaboration durable, les tarifs d’hébergement, de restauration et de guidage sont décidés par un comité mixte opérateurs & population. L’argent est redistribué de manière transparente, rapide et équitable. Toutes les prestations touristiques sont réalisées en accord avec les valeurs locales. Les bénéfices générés par le tourisme au niveau de la Commune sont principalement réinvestis dans des actions de développement local et communautaire (construction d’école, dispensaire, puits…). Le Tour Opérateur a aussi des engagements à tenir : • il aide le comité de gestion pour améliorer l’accueil, • il fait une promotion adaptée de ce produit spécifique, • il informe ses clients des valeurs de ce tourisme • il rémunère équitablement les acteurs locaux • il accompagne les voyageurs et assure un suivi Le tourisme solidaire est très voisin et proche des notions d’écotourisme : Le tourisme se nourrit de la diversité naturelle et culturelle de la planète – Il doit contribuer à sa survie ! Merci de ne pas abuser de ces notions à des fins commerciales !! Ainsi, l’idée est de contribuer à donner un sens nouveau à la première industrie mondiale, non plus réduite seulement au rêve ou au plaisir, mais ouverte à l’autre, dans la recherche d’une intelligence des relations et le souci d’œuvrer pour un monde plus égalitaire. INTERDEPENDENT TOURISM IN MADAGASCAR: a new concept for everlasting development ! The interdependent tourism should allow a more equitable allotment of the income of the tourism sector in the developing countries. In Madagascar, the different concepts of tourism are not yet well known. One might say that the tourist sector fights for its recognition and cannot afford the luxury to develop very specific and less lucrative niche-markets. Yet, in the countries located in the Northern hemisphere, the tourist professionals oriented their efforts over these last years towards a better-adapted tourism, be it just to ensure their future. To optimize and guarantee the quality of this type of tourism, the guide has an essential role to play: interpreter-translator, guide, teacher… Only small groups of 4 persons at most can be welcomed at the same time given the infrastructure. It is with an open, curious and tolerant spirit that you could savor intense moments of unforgettable human exchanges. LES MEMBRES DE GO TO MADAGASCAR AGENCES DE VOYAGES AVENTOUR CORTEZ EXPEDITIONS DODO TRAVEL MADAGASCAR DISCOVERY AGENCY MERCURE VOYAGES SILVER WINGS T&T TRANSCONTINENTS VM2K [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] CORSAIR [email protected] TSARA CAMP SOA CAMP [email protected] [email protected] CHRISTIAN CHADEFAUX RICHARD BOHAN [email protected] [email protected] ANJAJAVY HOTEL BUSHHOUSE HILTON MADAGASCAR HOTEL COLBERT HOTEL DU LOUVRE HOTEL PALISSANDRE HOTEL SOANAMBO LAKANA HOTEL LA VARANGUE LE DAUPHIN LE PARADISIER LE RELAIS DE LA REINE PRINCESSE BORA LODGE RIVERSIDE HOTEL TSARABANJINA TSARA GUEST HOUSE VAKONA FOREST LODGE VANILA HOTEL VENTA CLUB [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] COMPAGNIE AERIENNE ECOLODGES HOMMES RESSOURCES HOTELS LOUEURS HERTZ TRANSERRE LOCATION [email protected] [email protected] ASSOCIATION FANAMBY [email protected] CROC’FARM PARC TSARASAOTRA [email protected] [email protected] ESPACE MEDICAL MADAVOILE SEI SOFITRANS [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] O.N.G. PARCS Le temps est venu pour l’action ! Créée le 12 septembre 2002, GO TO MADAGASCAR est une organisation professionnelle. GO TO MADAGASCAR regroupe ses membres autour des mêmes objectifs : - défendre les intérêts du secteur, - donner un label de qualité à la profession, - respecter les règles de déontologie et d’éthique. Afin de : - mieux développer leurs entreprises, - travailler dans un environnement économique favorable, - développer des relations privilégiées entre membres, - être un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, - être un partenaire crédible des bailleurs de fonds. GO TO MADAGASCAR fait appel à l’engagement de ses membres (hôteliers, restaurateurs, transporteurs aériens, loueurs de voitures, tour-opérateurs, agents de voyages, prestataires spécialisés); non seulement un engagement financier mais une réelle implication technique et intelectuelle. GO TO MADAGASCAR réunit tous les professionnels reconnus dans leur métier, sans distinction, acteurs du développement du tourisme à Madagascar. En complémentarité avec leurs actions individuelles ou à leur appartenance à d’autres associations. Les membres de GO TO MADAGASCAR se trouvent sur l’ensemble du territoire malgache. PRESTATAIRES SPECIALISÉS TABLE D’HÔTE CHEZ MARIETTE [email protected] TOUR OPERATEUR RECEPTIFS AMY TRAVEL ARICS AVENTOUR BOOGIE PILGRIM CORTEZ EXPEDITIONS DODO TRAVEL JACARANDA DE MADAGASCAR MADAGASCAR DISCOVERY AGENCY MAD’CAMELEON MAD’HOLIDAYS MERCURE VOYAGES MALAGASY TOURS OCEANE AVENTURES SILVER WINGS T&T TANY MENA TOURS TRANSCONTINENTS TROPIC TOURS VM2K [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] AEROTOURS AIR HOTEL MADAGASCAR HELICOPTERE [email protected] [email protected] [email protected] TRANSPORTS AERIENS PRIVÉS /Go To Madagascar MAGAZ Si vous souhaitez recevoir un numéro gracieusement ou si vous souhaitez qu’un autre professionnel le reçoive, veuillez remplir ce formulaire et le retourner à : GO TO MADAGASCAR Lot IB 6 Isoraka Antananarivo 101 MADAGASCAR BP. 3645 - Tél. : (261 20) 22 245 63 - E-mail : sei@wanadoo. mg Je désire recevoir le N° ... SOCIETE : ……………………………………………………………….. TYPE D’ACTIVITE : ………………………………………............. NOM du RESPONSABLE : ………………………………………….. FONCTION :……………………………………………………………... ADRESSE : …………………………………………………………….... VILLE : …………………………………………………………............ PAYS :…………………………………………………………............... TEL. : ………………………… FAX : …………………………......... E-MAIL : …………………………………………………………...........