n° 140 - Matériel Agricole

Transcription

P 116
AGRICOLE
P 376
P 285
TECHNO
N° 140 - AVRIL 2009
ISSN 1267-7000 - 5,50 EUROS
La
climatisation
P 138
AGRICOLE
PAGE 45
AGRICOLE
ESSAI
New
Holland
T6070 Range
Command
Page 36
Plate-forme d’observation
1re partie
Les pulvérisateurs automoteurs
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PAGE 49
12/03/09 17:05:04
Sommaire
Pour vous
abonner
rendez-vous
4 Actualités
page 60
68
Axema : 4,6 Md` de machines agricoles en 2008
Berthoud : leader du marché en Hongrie
JCB : soutenu par la gamme agricole
Kverneland : le groupe rassure la clientèle et les
réseaux de distribution
Usine Kuhn MGM : 32 machines par jour d’ici à 2010
Dieci : production modernisée et réseau agricole
renforcé
14
Nouveautés
New Holland NH2 : un tracteur écologique
Kuhn : les produits de Geldrop au catalogue
Manitou : le concept Manitrac avance
Magsi : un godet coupeur et nettoyeur de
betteraves
Merlo : le Multifarmer monte en puissance
Jeantil : gros gabarits à l’épandage
CGAO : une remorque autochargeuse de balles
rondes
Rolland : une benne TP à caisse Hardox
Essai
New Holland T6070
Active Range
Command
Confortable,
coupleux et souple
sur la route
Testé exclusivement sur un
parcours routier, le T6070 de
145 ch a fait preuve d’un bon
comportement. Les agriculteurs
essayeurs ont notamment
apprécié les évolutions
en cabine par rapport aux
précédents TM.
Plate-forme
36
(première partie)
Les pulvérisateurs automoteurs
Autonomie et confort en pulvérisation
Lemken : en avant la pulvérisation
Vogel-et-Noot : grande envergure au déchaumage
Carré : le déchaumeur à la carte
Quivogne : la garantie renforcée
Tecnoma : des pulvés portés haut de gamme
32 Filière pommes de terre
En deux parutions, Matériel Agricole passe techniquement
en revue neuf pulvérisateurs automoteurs. Ce numéro étudie
les produits d’Artec, Berthoud, Caruelle et Evrard. Les fiches
détaillées des appareils John Deere, Matrot, Séguip, SpraCoupe
et Tecnoma paraîtront dans l’édition de mai 2009 (n° 141).
49
45 Techno
La climatisation
Souffler le chaud et le froid
Des touches d’innovation au Sima
Matériel Agricole - N° 140 - Avril 2009
MAT140- Sommaire.indd 3
60 Agenda
3
12/03/09 15:03:05
Édito
Actualités
Avril 2009
La jungle
des 40 km/h
A
ctuellement, les agriculteurs et entrepreneurs se montrent particulièrement intéressés par les bennes homologuées à 40 km/h.
En s’orientant vers ces modèles, ils souhaitent rouler rapidement
sur la voie publique en toute légalité. Mais attention, les véhicules
remorqués annoncés capables de circuler à cette vitesse ne sont pas
tous réceptionnés par la Drire (ex-services des mines). L’obtention
de l’homologation réclame force démarches, prend du temps et coûte
cher. Il faut en effet faire valider les essieux et le système de freinage
auprès de l’Utac (Union technique de l’automobile, du motocycle et
du cycle). Puis, le procès-verbal délivré par cet organisme en poche, le
constructeur doit encore présenter
son véhicule à la Drire pour en
valider la conformité. Du coup,
certaines sociétés trop pressées
brûlent les étapes et n’hésitent pas
à commercialiser des ensembles
non conformes, tout en apposant
sur la plaque d’identification une
date de réception parfois antérieure
à 2006, année de parution du décret
40 km/h. D’autres, plus rigoureuses,
indiquent sur cette même plaque
que l’homologation est en cours. Les plus avancées dans la démarche
sont en mesure de fournir l’indispensable feuille barrée rouge. Ce
fameux sésame, valable uniquement en France, est d’ailleurs la
seule et unique pièce justifiant de la capacité du véhicule à circuler à
40 km/h en toute légalité.
Rendez-vous dans le prochain numéro de Matériel Agricole pour
faire le point sur les critères d’homologation à 40 km/h des véhicules
remorqués. Nous profiterons de cet article pour rappeler les règles de
réception à 25 km/h, car dans cette catégorie aussi certains constructeurs se montrent peu scrupuleux. En attendant, restez vigilant dans
la jungle des propositions et des belles paroles des commerciaux.
Demandez le barré rouge attestant que le véhicule est bien conforme
aux exigences de la Drire et n’oubliez pas que cette feuille doit vous
accompagner dans la cabine.
David Laisney
4
MAT140- Actus.indd 4
Luc Seconda,
chevalier du Mérite
agricole
du Sima, Luc Seconda, directeur général
La étédeorsCIP
et fondateur de Matériel Agricole,
promu chevalier du Mérite agricole.
Le fondateur et
directeur des
revues Matériel
Agricole et Décisions
Machinisme, a été
promu chevalier du
Mérite agricole.
Cette distinction lui a été remise le jeudi
26 février par Philippe Lagache sur le stand
de l’Axema. À l’issue de la cérémonie et en
remerciement à l’ensemble de la profession,
Luc Seconda a interprété un passage de
l’œuvre musicale « Sur un marché persan »,
laissant aux auditeurs le choix d’imaginer les
mots en accord avec les sons qui sortaient de
son instrument.
AXEMA
4,6 Md` de machines agricoles
ans un premier bilan, l’Axema,
Déquipement
l’Union des industriels de l’agroestime que le marché
Marché 2008
• 43661 tracteurs (+16 %)
• 2671 moissonneusesbatteuses*
• 450 presses à balles carrées
• 5691 presses à balles rondes
• + 15 à + 20 % en travail du sol
• 21000 véhicules remorqués
• + 5 à + 8 % en matériels pour
espaces verts
* Campagne se clôturant fin août
français a atteint en 2008 un chiffre
d’affaires record de 4,6 Md` et a
donc progressé de 20 % par rapport
à 2007. Il a profité du bon niveau des
revenus agricoles, notamment dans
les zones de grandes cultures.
Les échanges de machines agricoles
poursuivent leur internationalisation.
Les utilisateurs français achètent 75 % de leurs outils à l’étranger et
les usines françaises exportent 70 % de leur production. La production hexagonale s’est également accrue de 20 % pour atteindre un
montant estimé à 4 Md`.
B.S.
BERTHOUD
Leader du marché en Hongrie
saison 2008 a perLsa’excellente
mis à Berthoud de poursuivre
dynamique de progression.
Son chiffre d’affaires a en effet
progressé de 28 % pour atteindre 63 M`. Cette croissance
s’explique par l’arrivée dans
la gamme de produits attractifs tels que le traîné Ténor ou
l’automoteur Raptor, mais aussi,
curieusement, par le maintien de
grands classiques tels que la régulation DPA mécanique. Celle-ci
a permis à Thierry Moreau, le
directeur export d’enregistrer
une progression de 50 % de ses
ventes à l’étranger, qui représentent désormais le tiers du
chiffre d’affaires. Berthoud est
de mieux en mieux connu dans
les Peco et en CEI. Il est devenu
le leader du marché en Hongrie.
Pour soutenir son rythme de
production de 50 pulvérisateurs
par semaine, le constructeur a
agrandi son site de Bellevillesur-Saône (Rhône) en achetant
un terrain de 6 000 m2. B.S.
13/03/09 15:26:39
KVERNELAND
Le groupe rassure
la clientèle et le réseau
Après la vente par Kverneland de son usine
de presses de Geldrop, Ingvald Løyning,
le P.-d.g. du groupe, et Michel Tramier,
le directeur général de la filiale française,
ont profité du Sima pour rassurer la clientèle
et les réseaux de distribution sur
la pérennité de leurs activités commerciales
et industrielles.
E
n décembre, l’annonce par le groupe Kverneland
de la vente de l’usine de Geldrop, où sont
fabriquées les presses Vicon, a été difficile à
comprendre dans le petit monde de la machine
agricole. Les interprétations et les pronostics les
plus divers se sont multipliés. Certains évoquaient
des difficultés financières, d’autres imaginaient un
démantèlement, voire une prise de contrôle par un
autre groupe. Pour rassurer, Ingvald Løyning, a
mis à plat les données du problème. « Il nous
fallait trouver une solution pour financer une
dette de 105 M`. Mais la crise financière est
arrivée. Le marché des obligations a disparu.
Il nous est devenu impossible de trouver des
financements à long terme. Nous avons été
approchés par plusieurs entreprises. C’est
finalement la vente du site de Geldrop au groupe
Bucher (Kuhn) pour 115 M` qui nous a paru
la plus intéressante. » Dans l’accord, Michel
Tramier rappelle : « Seuls le site de Geldrop
et ses produits ont été cédés. Il s’agit de l’une
des dix usines du groupe représentant 20 %
de son chiffre d’affaires. La marque Vicon et
le reste de la gamme fenaison commercialisée sous Vicon et Deutz-Fahr restent nos
propriétés. Nous continuerons à commercialiser
les produits cédés jusqu’au 1er septembre 2010
et leurs pièces resteront disponibles pour nos
réseaux durant dix ans ».
Ingvald Løyning explique que le bénéfice de
la vente permet au groupe de retrouver une
AGRICOLE
est une revue mensuelle éditée par
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Principaux associés :
D. Bailly, G. de Lagarde,
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AGRICOLE
Commission paritaire : 0911 T 88530
Dépôt légal : 2e trimestre 2009
Directeur de publication : Guy de LAGARDE
Ingvald Løyning, le P.-d.g. de Kverneland,
et Michel Tramier, le directeur général
de Kverneland France, ont profité du Sima pour
clarifier la stratégie du groupe.
capacité financière lui ouvrant des nouvelles
possibilités de développement. « Notre stratégie
à venir repose sur quatre piliers : une offre de
produits compétitifs, une coopération étroite
avec nos distributeurs, des performances
opérationnelles plus fortes et une position de
leader sur des marchés clefs. » Plus concrètement, Michel Tramier rappelle ses efforts
de développements commerciaux. « La filiale
française de Kverneland a réalisé une année
2008 exceptionnelle. Avec 140 M`, notre chiffre
d’affaires a gagné 30 % sur 2007 et nous avons
triplé nos résultats. Depuis huit ans et la mise
en place de notre stratégie de trois réseaux,
Kverneland, Vicon et Deutz-Fahr Équipement,
nous avons plus que doublé nos ventes et gagné
six points de parts de marché. » Et il ne compte
pas s’arrêter là. « Le Sima a été une nouvelle
occasion d’affirmer notre stratégie de renforcement des marques Vicon et Kverneland ainsi
que notre volonté de pérenniser les accords
avec Deutz-Fahr. Nous avons aussi présenté
dix nouveautés en pulvérisation, en sol, en
semis et en fenaison. »
Le nouveau challenge du constructeur va donc
être de remplacer sa gamme de presses. « Nous
allons étudier toutes les possibilités », confirme
Ingvald Løyning.
B.S.
JCB
L’activité soutenue par la gamme agricole
de la gamme agricole de JCB en 2008
Ldeesontsesrésultats
eu de quoi remettre un peu de baume au cœur
dirigeants. Ses ventes ont en effet affiché une
sixième année de croissance en gagnant 14 %. Les
progrès ont été particulièrement spectaculaires en
Russie (+ 150 %), en Italie (+ 75 %) et en Allemagne
(+ 70 %). La France et le Royaume-Uni, pour leur
part, ont augmenté leurs ventes de 15 %. Rien à voir
donc avec l’activité générale du groupe britannique,
actuellement englué dans la déprime des secteurs
industriels et des travaux publics. La gamme agricole
MAT140- Actus.indd 5
de JCB compte désormais 92 modèles de chargeurs
télescopiques, d’agrochargeuses et de tracteurs. Pour
son développement, le constructeur mise tout particulièrement sur sa nouvelle gamme de Fastrac 7000. En
France, la filiale JCB n’a pas pu éviter une baisse de
7 % de son chiffre d’affaires à 321,2 M` en raison du
tassement des marchés publics au deuxième trimestre.
Son activité à l’exportation s’est en revanche envolée
de 44 % grâce à une belle progression dans les pays
du Maghreb, en Afrique francophone, en Suisse et
aux Antilles.
B.S.
RÉDACTION :
e-mail sur le principe de : [email protected]
Tél. : 01 53 33 82 33 - Fax : 01 53 33 82 21
AGRICOLE
Directeur délégué
: Luc SECONDA
Rédacteur en chef : David LAISNEY
Rédacteurs :
Max ARNAUD, Aurélien GROULT,
Jérémie GUICHENEY, Paul LACOSTE,
Béatrice ROUSELLE, Bernard SERPANTIÉ,
Matthieu SCHUBNEL
Ont participé à ce numéro :
Olivier Rouquette,
Frans Vanbaelen
Secrétaires de rédaction :
Jean-Baptiste CAPELLE, Audrey ZELLER
Création graphique : Éric TOUTOUS
PUBLICITÉ :
Tél. : 01 53 33 82 30 - Fax : 01 53 33 82 21
Christophe LECACHÉ ([email protected])
ABONNEMENTS :
Tél. : 01 40 92 70 56 - Fax : 01 40 92 70 59
ADMINISTRATION :
Tél. : 01 53 33 82 20 - Fax : 01 53 33 82 21
Patricia LAVOIE
FABRICATION :
Dominique THÉNON
IMPRESSION :
BLG TOUL
ZI de la Croix-de-Metz, 54200 TOUL
Tél. : 03 83 65 20 50
EST JOINT À CE NUMÉRO :
• UN CAHIER MATÉRIEL AGRICOLE SERVICES
DE 32 PAGES.
CAHIER MATÉRIEL AGRICOLE
Services
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Les nouveautés
Utilitaires
Des véhicules propres
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Interventions sur la clim,
ça bouge !
Formation
Réforme du bac pro
Le bac pro 3 ans
en avant-première
CONCESSION
Éts Pomente :
une relève assurée
VIEUX TRACTEURS
Eicher EM295 « Panther »
Les tracteurs d’une génération
5
13/03/09 15:27:53
Actualités
Par Matthieu Schubnel
Usine Kuhn MGM
32 machines par jour
d’ici à 2010
Kuhn a marqué le coup avec
l’inauguration, le 22 janvier, de son
centre de compétences MGM dédié
au montage des grandes machines.
Fonctionnel depuis près d’un an et
situé à Monswiller dans le Bas-Rhin,
cet investissement conséquent permet
au constructeur alsacien de répondre
au développement du marché des matériels
de grande largeur.
L’unité MGM a nécessité
un investissement de 27 M`.
Suspendus à un rail, les éléments des
machines sont immergés dans un bain
électrifié de peinture pendant trois
minutes (application par cataphorèse).
Ils transitent ensuite vers un four de
polymérisation à 180 °C, avant leur
refroidissement ventilé et un poudrage
éventuel. L’usine dispose d’ailleurs
d’un local dédié au traitement des
effluents des installations de peinture,
afin de minimiser les rejets dans
l’environnement.
Un transstockeur, système entièrement automatisé de rangement et de mise à
disposition d’éléments, assure les mouvements des pièces conditionnées en palettes
en fonction des besoins. « Au cours de la nuit, l’ordinateur analyse les commandes et
les prépare sans aucune intervention humaine. Lorsque la première équipe démarre
le travail à 5 heures, les composants sont déjà prêts à être utilisés », précise Alain
Veinante, responsable du site MGM. Les éléments les plus volumineux sont pour leur
part entreposés en extérieur, et la quincaillerie est rangée dans la zone de picking.
D
eux raisons ont poussé le
constructeur alsacien Kuhn à
débourser 27 millions d’euros
pour son centre MGM (montage
grandes machines) : l’augmentation
de la taille des machines et la volonté
de fournir à l’entreprise une capacité
d’évolution. Le changement d’organisation était devenu nécessaire,
6
MAT140- Kuhn.indd 6
à cause d’un nombre de modèles
proposés toujours plus important.
Par ailleurs, l’usine historique de
Saverne, qui produit annuellement
50 000 machines, ne disposait plus
de possibilités d’agrandissement.
« Le nouveau site marque un virage
important dans l’entreprise. Kuhn
se dote ainsi d’un outil industriel
Toutes les pièces en acier subissent une série d’étapes préalables
à la mise en peinture, comme le grenaillage ou le traitement de
surface, avant d’être vêtues de leur parure finale.
performant et flexible permettant
d’accompagner le développement
de la marque », souligne Christian
Fischer, directeur commercial France.
Le centre MGM assure uniquement
les étapes finales de production : la
mise en peinture et l’assemblage.
Mais les quatre chaînes de cette unité
industrielle ne sont pas destinées
exclusivement à ces matériels grand
format. La première ligne de montage
concerne les semoirs mécaniques
en ligne Premia et Integra. Sur la
seconde a lieu l’assemblage des
semoirs pneumatiques Megant et
des Moduliner simples ou combinés.
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L’unité de montage se compose actuellement de trois lignes de 2 500 m²
chacune. Ce nombre pourra éventuellement être porté à douze ou treize lignes
en cas de besoin. D’ici à 2010, l’usine devrait atteindre un rythme de production
de 32 machines par jour.
Enfin, les chaînes trois et quatre
sont dédiées respectivement aux
andaineurs et aux faucheuses-conditionneuses de grande largeur.
Un outil de production
réactif
Le premier matériel est sorti de
l’usine en mai 2008, soit à peine
plus d’un an après la pose de la
première pierre. « Même si l’usine a
été édifiée dans un temps très limité,
la phase de conception a nécessité
une longue réflexion en amont »,
résume Christian Fischer. Kuhn
a conçu cet outil de production
de manière à pouvoir réagir plus
facilement aux nouvelles attentes
de la clientèle. Désormais le travail
à la commande est possible. À l’horizon 2010, environ 7 000 machines
devraient sortir annuellement de
l’usine, soit 32 par jour. Deux cents
personnes réparties en deux équipes
quotidiennes y travailleront à terme.
Les dirigeants ont choisi le site de
MAT140- Kuhn.indd 7
VOTRE NOUVELLE FAÇON DE CONDUIRE
7
12/03/09 11:57:20
Actualités
Le rachat de Geldrop finalisé
La presseenrubanneuse
Bio est
produite
dans l’usine
néerlandaise
de Geldrop.
Une fois les matériels assemblés, des opérateurs testent leur bon
fonctionnement. Kuhn a d’ailleurs développé ses propres bancs d’essais.
Monswiller car celui-ci se trouve
à proximité du siège de Saverne,
et jouxte le centre de pièces de
rechange. Par ailleurs, le groupe
réalise plus de 60 % de son activité
dans un rayon de 2 000 km. Afin
d’anticiper un éventuel agrandissement, Kuhn a implanté l’unité
MGM de 26 000 m² sur une zone
de 26 ha.
Une stratégie
de développement affirmée
Le groupe alsacien ne cache pas
sa volonté de s’étendre. « Kuhn est
susceptible de s’intéresser à tout
produit en mesure de satisfaire sa
clientèle, et compatible avec son
Dernière étape : le conditionnement
des outils pour le transport.
Certains produits étant amenés
à prendre la mer, leur mise en caisse
de bois est obligatoire et nécessite
ainsi une opération supplémentaire
avant expédition.
Kuhn et Kverneland ont conclu le
19 février l’accord effectif de rachat
de la division presse du groupe
Kverneland, pour un montant
de 115 M`. Le constructeur
alsacien a préféré l’acquisition
d’une unité opérationnelle,
plutôt qu’un développement en
interne de ce type de matériel,
jugé long et difficile. « Les
matériels produits dans l’usine
de Geldrop sont totalement
différents, mais complémentaires
de l’offre actuelle du groupe,
indique Christian Fischer,
directeur commercial. L’accord de
reprise de l’activité concerne la
production de toutes les presses
à balles rondes et carrées, des
presses-enrubanneuses, des
enrubanneuses, des ensileuses à
maïs traînées ou des faucheuses
à tambour et n’inclut pas le
rachat des noms de marques
Vicon ou Taarup qui restent la
propriété de Kverneland. » Cette
opération est stratégique : dans
les gammes de matériels proposés
jusqu’à aujourd’hui par Kuhn,
Lors de l’inauguration, le couper de
ruban par un salarié de l’usine a eu
lieu en présence de Michel Barnier,
ministre de l’Agriculture. « L’État
s’intéressait à la destination de
l’investissement, car nous aurions
très bien pu nous installer dans
d’autres pays qui nous accueillaient
les bras ouverts », affirme Michel
Siebert, P.-d.g. du groupe Kuhn SA,
qui emploie aujourd’hui près de
3 500 personnes.
réseau de distribution », indique
Christian Fischer. Le nom du projet
d’entreprise défini par les dirigeants,
« One », en dit long sur leurs ambitions. L’objectif de Kuhn est de poursuivre la croissance et la rentabilité,
en privilégiant une marque unique.
Les investissements de 15 M` en
2006, 27 M` en 2007 et 35 M` en
2008 ont évolué proportionnellement
à l’activité : ils représentent entre 3 et
71 000 machines en 2008
Le chiffre d’affaires du groupe Kuhn est de 565 M` pour 2007.
28 % des ventes ont été réalisées en France, 35 % dans les autres
pays d’Europe de l’Ouest et 23 % en Amérique du Nord. Pour 2008,
l’activité a été de 697 M`à périmètre constant, soit une hausse
annuelle de plus de 23 %. Kuhn dispose désormais de sept unités
de production dont quatre en France, une aux États-Unis, une au
Brésil et désormais une en Hollande. Le constructeur possède
également un centre logistique récent Kuhn Parts. Par ailleurs, le
réseau de distribution est bien implanté au travers de filiales dans
onze pays. Sans considérer ses récentes acquisitions, Kuhn a produit
71 000 machines en 2008.
8
MAT140- Kuhn.indd 8
Kverneland est l’un des principaux
concurrents. Philip Mozimann,
le P.-d.g. de Bucher Industries,
maison mère du groupe Kuhn,
n’a pas manqué de le relever lors
de son allocution. Il est prévu
un engagement de Kuhn à livrer
des machines à Kverneland et
Deutz-Fahr jusqu’au 1er septembre
2010. Au-delà de cette date,
aucun accord n’aurait encore été
conclu. Mais le contrat n’interdit
pas au constructeur alsacien de
commercialiser des machines
sous sa propre marque d’ici
là. Les premières ont d’ailleurs
été exposées récemment au
Sima, dans leur nouvelle robe.
« Les presses Kuhn devraient
apparaître assez rapidement sur
le marché, peut-être pour l’été,
ajoute le directeur commercial. Un
programme de recrutement fort
va être engagé dans les mois à
venir, afin d’apporter un soutien
à l’équipe commerciale en place.
Il s’agit de démontrer à terme que
Kuhn est aussi un spécialiste de la
presse. »
5 % du chiffre d’affaires du groupe
sur ces années.
Pour 2009, l’effort d’investissement
s’intensifie considérablement avec le
rachat effectif de l’usine de Geldrop
au groupe Kverneland. Mais, dans
le cadre de l’inauguration du centre
MGM, le P.-d.g. de Kuhn Michel
Siebert a tenu à préciser : « Les
acquisitions récentes ne remettent
pas en cause le plan de marche
prévu du site de Monswiller. Les
rachats correspondent à l’option
stratégique de proposer des gammes
complémentaires. Leur intérêt se
situe dans leur potentiel à renforcer
le groupe Kuhn. Mais la croissance
externe est un levier d’expansion
et ne s’avère pertinente que si elle
s’accompagne d’un développement
en interne ». Kuhn, avec son usine
MGM, semble ainsi bien préparé à la
réussite des intégrations récentes.
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Actualités
Dieci
Par Paul Lacoste
Production modernisée
et réseau agricole renforcé
Dieci, constructeur italien de chariots
télescopiques TP et agricoles, a choisi en 2007 de
construire une nouvelle usine pour augmenter
sa capacité de production. Cet élan a été
accompagné, en 2008, par la décision d’Ammann
France, son distributeur hexagonal, de mettre en
place un véritable réseau agricole.
F
ort d’une expérience de plus de
vingt-cinq ans dans la fabrication
de chariots télescopiques, Dieci
commercialise actuellement une
centaine de modèles et propose ainsi
une des gammes les plus larges du
marché. L’augmentation des ventes
depuis 2004 a poussé le constructeur
italien à se doter en 2007 d’une
nouvelle usine, conçue pour produire
4 000 machines par an.
Une usine ultramoderne
Le nouveau site, inauguré le 12 mai
2007, est situé à 25 km de Parme,
à Montecchio Emilia, non loin
de l’ancienne usine historique du
constructeur. Il comporte 30 000 m²
d’ateliers, répartis sur 12 hectares de
terrain, et emploie 230 personnes.
L’investissement, d’un montant de
25 millions d’euros, a permis de
moderniser et de rationaliser l’outil
Le nouveau centre de production Dieci, achevé en 2007, comporte 30 000 m²
de bâtiments pour 12 hectares de superficie.
Recruté en janvier 2008 par Ammann,
Laurent Quichon prend en charge le
développement du réseau agricole et
la gamme Dieci.
de production. L’atelier de mécanosoudure est maintenant entièrement
automatisé. Les cabines de sablage
et de peinture sont de toute dernière
génération et les six lignes de mon-
tage sont robotisées pour faciliter
la pose des différents composants.
Côté stratégie, le constructeur italien a choisi de conserver la fabrication des châssis : pas moins de
30 modèles. Grâce à un nouvel
atelier de 5 000 m², opérationnel
depuis novembre 2008, il internalise
progressivement la production des
bras télescopiques et devrait faire
de même pour les cabines. Pour les
composants plus techniques, Dieci
privilégie le savoir-faire extérieur
et s’appuie sur des constructeurs
reconnus : Iveco, Perkins et Yanmar
pour les moteurs, Rexroth pour la
transmission hydrostatique et Dana
Spicer pour les ponts. Les machines
L’offre Dieci en agricole
Gamme
Mini Agri
Agri Farmer
Agri Star
Agri Power
Agri Max
Agri Plus
Capacité de levage (t)
2,5
2,6 à 3
3,5 à 3,8
3
4,5 à 7
3,8 à 4
Hauteur de levage (m)
5,8
6 à 8,7
7,4 à 9,8
7,3 à 8,8
7,9 à 9,5
Yanmar
71 ou 87ch
Perkins
101 ch
Moteur
Transmission
Iveco-Nef
102 ou 128 ch
7à9
Iveco-Nef
127ch
Convertisseur
Powershift 4AV + 3AR
Hydrostatique
Vitesse maximale (km/h)
26
35
30
40
Débit hydraulique (l/min)
80
88
100
110 (140 en option)
Pneumatique (pouces)
18
18 ou 20
20 ou 24
24
MAT140- Actu Dieci.indd 11
Dieci en quelques
dates
1962 : création de l’entreprise
par les trois frères Dieci
1983 : premier chariot
télescopique
1997 : rachat par les
familles Correggi et Manghi
et réorganisation de la
production
2007 : nouveau centre
de production de 120 000 m²
dont 30 000 m² d’ateliers
sont produites en flux tendu, à raison
de 12 unités par jour, pour être au
plus près de la demande et éviter
l’accumulation de stocks. L’usine
est dimensionnée pour atteindre
une cadence de pointe de 20 engins
par jour. La production a ainsi été
quasiment doublée en deux ans,
avec 3 100 machines sorties en
2008. Un objectif de 4 000 unités
annuelles était initialement fixé
pour l’horizon 2010, mais la crise
est venue modérer ces prévisions
de croissance.
Malgré la conjoncture défavorable,
le chiffre d’affaires de Dieci a progressé de 6 % cette année et atteint
106 millions d’euros sur l’exercice
11
12/03/09 14:27:15
Un choix de télescopiques agricoles bien fourni
Douze machines sont assemblées quotidiennement. À terme, les six lignes
de production devraient atteindre les vingt unités journalières.
La mécano-soudure des châssis est
désormais entièrement automatisée.
2008. Selon le constructeur, qui
détiendrait 20 % de parts de marché
en Italie, cette augmentation est à
mettre sur le compte de ses nombreux
débouchés d’exportation.
Ammann France crée
un réseau agricole
Réalisant 75 % de ses ventes à
l’export, la firme italienne est
présente sur toute l’Europe, qui
constitue sa zone de chalandise de
prédilection, mais aussi en Russie,
en Amérique Centrale et du Sud, en
Australie, en Afrique du Sud et au
Moyen-Orient. La chute brutale du
secteur du bâtiment aux États-Unis
a ainsi pu être compensée par la
progression des ventes dans les pays
de l’Est et la Russie. À l’exception
de l’Allemagne, où il possède sa
propre filiale, Dieci passe par des
importateurs-distributeurs locaux
reconnus. En France, il est ainsi
12
MAT140- Actu Dieci.indd 12
distribué depuis 2001 par Ammann.
Malgré une concurrence rude avec
pas moins de 17 acteurs, la marque
déclare occuper sur le territoire
français la cinquième place, avec
3,5 % de parts de marché. Jusqu’à
présent, Ammann France écoulait
un petit nombre de chariots télescopiques agricoles via son réseau BTP.
Confronté à une demande croissante
d’engins de la part des agriculteurs
– environ 4 000 ont été vendus
l’année dernière en agricole toutes
marques confondues – Ammann
France a décidé de mettre en place
en 2008 un véritable réseau agricole.
À cette fin, Laurent Quichon, qui
affiche dix ans d’expérience dans la
distribution agricole, a été recruté
en janvier 2008. Aujourd’hui, le
réseau compte vingt concessionnaires et l’équipe dirigeante table
sur une quarantaine à l’horizon 2010.
Dieci devrait donc voir ses ventes
de chariots agricoles progresser sur
le marché français.
Dieci propose pas moins de 19 modèles de chariots agricoles, répartis
dans les gammes Mini Agri, Agri Farmer, Agri Star, Agri Plus, Agri Max et
Agri Plus, la nouveauté 2008. Les capacités de chargement s’étendent de
2,5 à 7 t, pour des hauteurs de levage comprises entre 5,8 et 9,8 m. Tous
sont proposés en transmission hydrostatique, à l’exception de l’Agri Plus,
équipé d’une transmission mécanique par convertisseur de couple. En
entrée de gamme, le Mini Agri 25.6, au moteur diesel Yanmar de 71 ch ou
87 ch, affiche des mensurations
de starlette avec 1,80 m de large
et 1,96 m de haut, pour un rayon
de braquage extérieur de 3,4 m.
Il se veut l’intermédiaire entre
le valet de ferme et le chariot
classique. Les Agri Farmer,
équipés d’un moteur Perkins de
101 ch, ont une capacité de charge
de 2,6 à 3 t, pour des hauteurs
de flèche de 6, 6,4 et 8,7 m. Les
gammes Agri Star et Agri Power,
motorisées par Iveco en 102 ou
Le Mini Agri 25.6, de 1,80 m
128 ch, se situent à mi-chemin
de largeur et 1,96 m de hauteur,
entre le TP et l’agricole.
Quant aux deux modèles Agri Max, qui braque sur un rayon de 3,40 m,
leurs capacités de levage de
est adapté à la manutention dans
4,5 et 7 t les destinent plutôt à des les bâtiments d’élevage.
coopératives et des déchetteries.
Les deux nouveaux chariots
télescopiques Agri Plus 40.7
et 38.9 affichent respectivement
4 t de capacité pour 7 m de
levée et 3,8 t pour 9 m. Ils sont
disponibles en version normale
ou avec une cabine surélevée
(version « H »). Montée avec
un moteur Iveco de 127 ch, leur
transmission à convertisseur offre
quatre rapports powershift avant
et 40 km/h de vitesse maximale.
Leur pompe hydraulique de
L’Agri Plus 40.7, au premier plan, est
110 l/min peut recevoir une pompe équipé d’un convertisseur de couple,
additionnelle pour obtenir un
associé à une boîte de vitesse
débit de 140 l/min. Pour éviter
Powershift.
les problèmes de chauffe et
d’encrassement de grille parfois
rencontrés sur les machines avec un système de refroidissement accolé
au moteur latéral, Dieci a placé le radiateur de liquide de refroidissement
et d’huile hydraulique à l’arrière des Agri Farmer et Agri Plus. Tous les
modèles, à l’exception du Mini Agri, sont homologués comme tracteurs
agricoles. Par ailleurs, le constructeur a déjà annoncé la sortie d’une
nouvelle machine à l’occasion du salon Agritechnica 2009 à Hanovre en
Allemagne. Il a simplement
précisé que ce serait
un engin compact de 3
tonnes de levée et 7 m de
portée, avec une nouvelle
transmission hydrostatique
Sauer-Danfoss et une prise
de force mécanique de
100 ch.
Sur les Agri Plus, le radiateur
du liquide de refroidissement
et de l’huile hydraulique est
situé à l’arrière.
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Nouveautés
Par Matthieu Schubnel
New Holland NH2
Un tracteur
écologique
Récompensé par l’or au Sima Innovation Awards,
le prototype NH2 corrobore la devise ambitieuse
« Go for gold* », que New Holland s’était donnée
en 2006. Présenté en avant-première à Turin
le 6 février, ce tracteur électrique fonctionne grâce
à de l’hydrogène.
*en avant pour l’or
Le plein d’hydrogène est réalisé en trois à cinq minutes.
A
vec le tracteur NH², New
Holland propose un concept
dans l’ère du temps qui combine
deux avantages principaux : l’utilisation d’énergies renouvelables et
un fonctionnement sans émission
polluante. Pierre Lahutte, responsable marketing tracteurs et télescopiques au niveau mondial, explique
l’origine du prototype : « L’idée de
concevoir un tracteur à hydrogène
est venue des ingénieurs Fiat qui
travaillaient sur la Panda. Confrontés au problème de l’intégration du
réservoir d’hydrogène dans ce petit
véhicule, ils ont décidé d’adapter ce
concept à un automoteur agricole,
sur lequel il y a de la place pour
les composants d’un tel système ».
Cette évolution s’inscrit dans le
projet de développement défini par
14
MAT140- News NH.indd 14
New Holland qui souhaitait en effet
mettre au point une solution globale
amenant les agriculteurs à tendre
vers une plus grande autonomie
énergétique, en s’affranchissant
de leur dépendance vis-à-vis des
carburants fossiles dont le coût
et l’approvisionnement sont non
maîtrisables. Les solutions de transformation d’énergies renouvelables
en électricité, comme la méthanisation, le solaire ou l’éolien, rendent
accessible à la ferme la synthèse
par électrolyse de l’hydrogène à
partir d’eau.
Révolution sous le capot
Le tracteur NH2 de 106 ch dispose
d’un réservoir à hydrogène intégré
à la place du moteur traditionnel
à combustion interne. Le gaz est
Le tracteur à hydrogène NH2
développé par New Holland
a été l’objet de beaucoup de
curiosité au Sima.
stocké à 350 bars, ce qui assure une
autonomie de 2 heures. À terme, il
est prévu de doubler la pression dans
la bonbonne, ce qui devrait porter la
durée d’utilisation à 7 ou 8 heures.
Les cellules composant la pile à
combustible sont alimentées en dihy-
drogène. Combiné à un catalyseur
et au dioxygène contenu dans l’air,
l’ensemble produit de l’électricité en
ne rejetant que de l’eau sous forme
liquide ou gazeuse. Le courant
continu obtenu est transformé en
courant alternatif afin d’alimenter
12/03/09 11:15:09
“La nouvelle
génération mérite
toute votre
confiance”...
La réserve
d’hydrogène
s’intègre
sous le
capot à la
place du
moteur à
combustion.
deux moteurs électriques. D’une
puissance de 75 ch, le premier
assure l’avancement du véhicule,
tandis que le second anime la prise
de force et la pompe hydraulique.
Un système de refroidissement
composé d’un radiateur classique
ainsi que de larges prises d’air
équipent le tracteur. L’ensemble des
composants mécaniques provient
des modèles de l’offre actuelle. Le
constructeur envisage par ailleurs
d’augmenter rapidement la puissance
de l’engin.
Contrairement
aux véhicules
tout électriques qui nécessitent
un temps de charge des batteries
important, le plein d’hydrogène
s’effectue en cinq minutes tout
au plus.
Aucune émission
polluante
Le constructeur avance d’autres
avantages dont bénéficie cette innovation : un fonctionnement peu
bruyant, sans émission polluante,
une transmission à variation continue facilitée grâce à l’alimentation
électrique des moteurs, une consommation de puissance se limitant aux
Un design adapté
à la technologie embarquée
Performance avant tout !
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Qualité de fauche exceptionnelle pour
une coupe toujours plus propre, toujours
plus nette.
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parfait des contours du terrain.
Au niveau de la cabine, le
gyrophare a été remplacé
par un ensemble de
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latéralement tout le long du toit et alimentées
par intermittence.
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au 25/12/09.
ère
Peter Janssen, responsable du design chez
Fiat a dirigé la conception de la ligne du
tracteur NH2, sur la base d’un T6000, à
l’Officina 83 de Turin. L’aspect extérieur a été
repensé en tenant compte des contraintes
techniques liées à la motorisation
spécifique. Peter Janssen en présente les
principales caractéristiques : « Afin d’obtenir
un refroidissement optimal, nous avons
installé un maximum de surface de grilles
sur le capot. La ligne bleue montante assure une certaine rigidité de
l’ensemble. Quant à la partie jaune, il s’agit d’un bouclier de protection
de la bonbonne d’hydrogène ». Les deux grandes prises d’air disposées
en contrebas sont destinées à refroidir les composants du système
d’avancement.
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Nouveautés
Écologique, le tracteur ne rejette que
de l’eau.
seuls besoins. « Avec les piles à
combustible, le rendement s’avère
bien meilleur qu’avec des moteurs
standard », annonce Christian Gonzalez, directeur marketing Europe
de New Holland. « Grâce à la suppression du moteur thermique, ce
tracteur est moins lourd, en particulier à l’avant. Cette caractéristique
nécessite cependant de repenser la
répartition des masses », indique
Pierre Lahutte. Autre avantage :
les tâches d’entretien s’amenuisent.
« Contrairement à une configuration classique, il n’y a plus de
vidange moteur à effectuer. Seuls
le détendeur et le compresseur
peuvent nécessiter un remplacement
périodique, rendant la maintenance
extrêmement réduite. Quant à la
pile à combustible, elle a une durée
de vie de 10 000 heures à pleine
puissance, soit bien davantage en
utilisation classique », affirme le
responsable mondial tracteurs et
télescopiques. De plus, la durée de
vie des électrodes est supérieure à
vingt ans.
Au niveau des performances, les
moteurs électriques ouvrent de
nouveaux horizons : « En ligne
droite, l’accélération est phénoménale, bien supérieure à celle
des tracteurs classiques », souligne
Pierre Lahutte. Reste à apprécier
les performances de l’engin au
travail.
L’hydrogène produit
à la ferme
Considérant le concept comme
utopiste, les pessimistes sont nombreux à dénigrer l’idée d’une voiture
à hydrogène. Mais le tractoriste
précise que l’environnement dans
lequel se trouvent les véhicules
agricoles diffère véritablement de
celui des automobiles, tant en termes
d’autonomie que d’accessibilité à la
La bonbonne à hydrogène et un compresseur d’air alimentent en H2 et en O2 les
piles à combustible. Des onduleurs transforment le courant pour alimenter les
deux moteurs électriques situés sous la cabine.
16
Située à droite de l’opérateur,
la manette d’avancement permet
un pilotage simplifié des moteurs
électriques. La vitesse est
proportionnelle à l’avancement
du levier.
système s’avère intéressant financièrement, cette solution devrait se
répandre naturellement dans les
pays germanophones, précise Pierre
Lahutte. Mais cela dépendra aussi
des volontés politiques. »
Un radiateur classique vient
équiper le NH².
ressource. L’intégration du volume
de stockage d’hydrogène est loin
d’être aussi problématique et déterminante sur un tracteur que sur une
automobile compacte. Par ailleurs,
la production d’hydrogène s’avère
envisageable chez les agriculteurs,
contrairement aux particuliers. Ceci
résout le problème de la disponibilité
en carburant pour la recharge du
véhicule agricole.
En effet, l’énergie électrique, difficilement stockable, peut être convertie
et générer des réserves d’hydrogène.
Dans un contexte favorable, chaque
ferme pourrait être en mesure de
produire de l’électricité. « Nous
pensons qu’à l’image de l’Allemagne, qui vise 20 % de son électricité
générée à partir de biogaz, la production devrait se développer. Si le
Un prix de vente en phase
avec le marché
Le coût de développement du prototype est de 0,5 M`, dont 300 000 `
uniquement pour développer la pile
à combustible. Sa production en
série ne devrait pas intervenir avant
cinq ans. « Le prix de vente ne sera
pas complètement déconnecté du
marché. Bien sûr, avec le prix actuel
du fuel, il faudrait dix-sept ans pour
amortir le surcoût que représente
cette technologie par rapport à
un équipement standard, annonce
Pierre Lahutte. En revanche, une
probable montée des cours du fioul
à 1,50 `/l à moyen terme, accompagnée d’une diminution inexorable
du prix des piles à combustible par
effet volume, permettrait au tracteur
à hydrogène de devenir rentable
pour l’agriculteur au bout de la
troisième année d’utilisation »,
précise-t-il. Ce calcul n’intègre ni
l’amortissement de l’installation de
méthanisation, solaire, ou éolienne
productrice d’électricité, ni les
produits complémentaires liés à
la vente d’électricité non affectée
à la synthèse d’hydrogène. Mais
le concept génère des perspectives
prometteuses.
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Nouveautés
Vu sur le Sima
KUHN
Les produits de Geldrop au catalogue
■ Kuhn a une fois de plus
montré sa détermination et
sa réactivité en exposant au
Sima deux presses provenant de l’usine de Geldrop
(Pays-Bas), dont le rachat
au groupe Kverneland a été
validé par les autorités européennes le 19 février, soit
seulement deux jours avant
l’ouverture du Salon. Avec ce
nouveau site de production, la
firme alsacienne ajoute à son
catalogue les presses à haute
densité LSB disponibles en
trois tailles de canal (80 x 70/80, 120 x 70 cm
et 120 x 80/90 cm) avec ou sans dispositif de
coupe OmniCut. L’offre Kuhn en presses à
balles rondes se compose de six modèles FB à
chambre fixe réalisant des balles de 125 cm de
diamètre. Ces machines se déclinent avec ou sans
système de hachage OptiCut (14 ou 23 couteaux)
et reçoivent, selon la finition, quatre tailles de
pick-up allant de 167 à 230 cm de large. La
gamme de presses à chambre variable comprend
les variantes VB 2160 et VB 2190 confectionnant
respectivement des balles de 160 et 185 cm de
diamètre. Ces modèles embarquent des pickup de 2,10 ou 2,30 m de large en fonction du
système d’alimentation retenu. Elles accèdent
au système OptiCut à 14 ou 23 couteaux. La
reprise de Geldrop signe l’arrivée chez Kuhn
des enrubanneuses RW et SW, ainsi que des
presses-enrubanneuses FBP et VPB dotées
respectivement de chambres fixes et variables.
La marque alsacienne
bénéficie également de
la machine compacte
Bio intégrant le système
d’enrubannage dans la
chambre fixe de pressage. Avec l’usine néerlandaise, Kuhn dispose
des faucheuses à tambours PZ disponibles
de 1,65 m à 8,50 m de
largeur de coupe. La
société accède au passage à d’autres produits
plus exotiques, tels que
les faneurs-andaineurs Haybob 300 et 360 à deux
toupies, plus connus sous l’appellation Strela
et Strela Super, fanant sur 3 m et andainant
respectivement sur 3 m et 3,60 m de large. Elle
propose aussi trois ensileuses à maïs portées
récoltant 1, 2 et 4 rangs.
D.L.
Les pulvérisateurs aux couleurs du groupe
■ Suite au récent rachat de la société Blanchard,
Kuhn a dévoilé sur son stand au Sima l’imposant pulvérisateur traîné Océanis 7700 aux
couleurs de la marque alsacienne. Avec cette
acquisition, la firme propose une gamme
d’appareils portés de capacité allant de 600
à 1 200 litres, équipés de rampes en acier de
12 à 18 m ou en aluminium de 18 à 28 m. Elle
commercialise également des pulvérisateurs
traînés dotés de cuve de 2 200 à 7 700 litres sur
lesquels s’adaptent des rampes en acier de 15
à 21 m ou en aluminium de 21 à 48 m. Kuhn
présente aussi toute une gamme d’appareils
pour les espaces verts.
D.L.
18
MAT140- Sima (1).indd 18
HYDRAC
Les chargeurs
redessinés
Lancée l’automne dernier, la série de chargeurs
frontaux Vitec du constructeur autrichien
Hydrac bénéficie d’un nouveau design. Sur
ces équipements, les brancards redessinés
accueillent en partie inférieure un profil en
U intégrant les conduites hydrauliques. Les
béquilles, au mécanisme de repliage revu, se
révèlent plus faciles à manipuler. Pour l’attelage,
les chargeurs Vitec se déclinent avec ou sans le
dispositif Auto-Lock assurant le verrouillage sur
l’adaptation et le raccordement des fonctions
hydrauliques et électriques sans descendre
du tracteur. Commercialisée en France par
Alfred Fuchs, installé à Blotsheim (Haut-Rhin),
cette nouvelle gamme Hydrac se compose de
huit modèles destinés aux tracteurs de 65 à
220 ch.
D.L.
LEBOULCH
Les Goliath renforcent la
gamme d’épandeurs
Installée à La-Vieille-Lyre (Eure), la société
Leboulch vient de compléter son catalogue
d’épandeurs à fumier
en lançant les Goliath.
Ces modèles à caisse
étroite et double
hérissons verticaux
se déclinent en capacités de 10, 13, 16, 18,
20 et 23 m3. Les deux
plus gros, dénommés
202 et 232, se distinguent par l’adoption
de deux essieux. Tous
les Goliath reçoivent
une caisse évasée limitant, selon le constructeur, la rétention du fumier
et améliorant le nettoyage. Ils bénéficient d’un
tapis à tension hydraulique et de feux arrière
rabattables automatiquement.
D.L.
12/03/09 16:28:37
MANITOU
Le concept Manitrac
avance
■ En dévoilant le concept Manitrac
au salon allemand Agritechnica 2007,
Manitou avait alors annoncé qu’il
travaillait sur un engin conciliant
les fonctions d’un chariot télescopique et celles d’un tracteur. Au
Sima, le constructeur a confirmé
son orientation en présentant un
appareil plus avancé. Le prototype
Manitrac 728 exposé devrait, selon
Manitou, encore évoluer, mais certains composants semblent figés. Avec son bras télescopique en position
centrale, il lève actuellement à 7 m et présente une capacité de 2,8 tonnes.
Le Manitrac bénéficie d’un relevage arrière de 4,6 tonnes et d’une cabine
à poste de conduite intégralement réversible. Il reçoit une transmission
hydrostatique assurant une variation continue de la vitesse entre 0 et
40 km/h sans rapport intermédiaire. La date de commercialisation de cet
engin n’est pas encore connue. Cependant, l’éventuelle présence du Manitrac
au prochain Agritechnica devrait annoncer son lancement officiel. D.L.
Les MLT
plus habitables
■ Les contraintes réglementaires, souvent décriées, n’ont pas que de mauvais
côtés pour les utilisateurs. En effet, une
directive s’est notamment traduite chez
Manitou par l’augmentation de la largeur
des cabines des chariots télescopiques.
En conséquence, tous les modèles MLT
bénéficient désormais d’un habitacle
élargi de 9 cm, afin d’offrir un espace
de 45 cm de chaque côté de l’axe du
volant. Cet aménagement se traduit par la généralisation du montage, sur
les MLT, des cabines dites Evolution, au tableau de bord redessiné et à la
surface vitrée plus grande et teintée. Elle s’accompagne par le montage,
en standard, du joystick JSM.
D.L.
19
13/03/09 15:14:02
Nouveautés
Vu sur le Sima
BERTHOUD
Les Alto entrent dans la gamme
■ En progression de 50 % par
rapport à l’année précédente, le
chiffre d’affaires du constructeur
Berthoud s’élève à 63 millions
d’euros pour l’année 2008. Un
récent bâtiment et l’embauche de
vingt ingénieurs techniques ont
permis de répondre à cet accroissement, notamment à l’export, qui
représente aujourd’hui un tiers du
chiffre d’affaires de la société.
Côté produit, la firme a dévoilé
au Salon sa dernière génération
de pulvérisateurs portés d’entrée
de gamme. Baptisés Alto, ces
appareils reçoivent une pompe à
pistons membranes ou à pistons
Gama d’origine Berthoud et deux
régulations au choix : pression
constante ou DPM. Quatre capacités de cuve sont disponibles :
300, 400, 600 et 800 litres. De
série, les Alto disposent d’un
bidon lave-mains et d’un réservoir
de rinçage (40 ou 80 litres). Ils
reçoivent une rampe de 7 à 12 m
de large ou un enrouleur, voire
deux, pour le traitement localisé.
Par ailleurs, les pulvérisateurs
traînés Ténor et les automoteurs
Raptor accèdent désormais à la
régulation électronique DP tronic
prédisposée à recevoir la coupure
automatique des tronçons par
GPS et la modulation de dose.
Au Sima, la firme a insisté sur
son engagement dans le contrôle
technique des pulvérisateurs,
obligatoire depuis le 1er janvier
2009. Elle prévoit de dispenser
des formations pour agréer les
inspecteurs et de commercialiser
un banc de mesures homologué
pour la réalisation de ces contrôles.
A.G.
MAGSI
Le Betta nettoie
et coupe les betteraves
Le Shark au
chargement optimisé
■ Le dernier-né des godets à grappin
Magsi se caractérise par son chargement optimisé. Sur cet outil dénommé
Shark, la mâchoire ouverte se trouve
en retrait par rapport à l’extrémité
de la benne. En conséquence, il
est possible de venir avec la lame
en pied de mur et de charger tout
le produit. Le godet Shark, conçu
pour les chariots télescopiques, se
décline en quatre capacités : 1 382,
1 527, 1 673 et 1 746 litres. D.L.
■ Constructeur d’outils de manutention pour
les tracteurs et les chariots télescopiques,
Magsi vient de dévoiler un prototype de
godet nettoyeur, découpeur et distributeur
de betteraves. Baptisé Betta, cet équipement
reçoit, pour le nettoyage des racines, des buses de lavage en
partie supérieure et un dispositif de brassage rotatif transversal
à l’intérieur. L’écoulement de l’eau chargée de terre s’effectue
par le biais de grands orifices en fond de benne. La découpe des
betteraves est réalisée par un couteau rotatif situé à gauche, du
côté de la distribution. D’une capacité de 1 250 litres, le godet
Betta pèse 530 kg. Il s’adapte sur les chargeurs frontaux, sur les
relevages arrière et sur les chariots télescopiques.
20
GÖWEIL
Couper ou
distribuer les balles
rondes
Connue pour ses enrubanneuses combinables avec toutes les marques de
presses, la firme autrichienne Göweil
fabrique également des matériels pour la
distribution des balles rondes. Elle propose
ainsi un coupeur de balle et deux versions
de dérouleuses. Ces produits sont commercialisés en France par la société Cadis
installée à Aizenay, en Vendée.
D.L.
SEMEATO
Le TD-Tronic sème
et fertilise
Firme brésilienne, Semeato construit
des semoirs pour les interventions
en direct. Au Sima, la marque a présenté pour la première fois en France le
TD-Tronic, un appareil traîné à enterrage
par doubles disques qui fertilise au
semis. Cet outil de 3,06 m de largeur de
travail reçoit pour cela une trémie dotée
d’une cloison interne modulable. Il
embarque jusqu’à 1 700 litres d’engrais
et 1 250 litres de semences. Pesant aux
alentours de 5 tonnes, le TD-Tronic
compte 18 éléments semeurs espacés
de 17 cm. Il demande 105 ch pour une
vitesse de travail comprise entre 4 et
8 km/h.
D.L.
12/03/09 16:29:51
MERLO
Le Multifarmer monte
en puissance
■ S’ils gardent le principe des engins
de la marque à mi-chemin entre le
tracteur et le chariot télescopique,
les derniers Multifarmer de Merlo dévoilés au Sima affichent des niveaux de performance bien au-delà des modèles de la marque existants. En effet, les nouvelles
variantes 40.7 CS et 40.9 CS présentent une capacité de charge de 4 tonnes et lèvent
respectivement à 7 et 8,8 mètres. Pour cela, le premier reçoit un bras télescopique à
deux éléments et le second à trois sections. Ces nouveaux Multifarmer, à l’architecture
renforcée prévue pour accueillir à terme un moteur de 170 ch, reprennent les ponts
du chariot télescopique Merlo 55.9 (5,5 tonnes, 9 mètres). Ils disposent d’un relevage
arrière de 7 tonnes à contrôle électronique Bosch, complété par une prise de force
mécanique (540 et 1 000 tr/min). Une prise de force avant (540 et 1 000 tr/min) est
disponible en option. Leur moteur Deutz à quatre cylindres développe 140 ch et
leur circuit hydraulique load sensing fournit 150 l/min. Les Multifarmer 40.7 CS
et 40.9 CS, homologués comme tracteurs agricoles, conservent une transmission
hydrostatique offrant une allure maximale de 40 km/h. Ils embarquent de série la
cabine à suspension hydropneumatique (technologie CS).
D.L.
Le Panoramic, petit et costaud
■ Avec le nouveau chariot télescopique Panoramic P 25.6, Merlo
propose un appareil compact mesurant 1,80 m de large et 1,92 m
de haut. Cet engin, d’une capacité de charge de 2,5 tonnes et
d’une hauteur de levage de six mètres, offre au chauffeur un
bon niveau de confort, car il reprend la cabine des modèles de
catégorie supérieure. Il est motorisé par un quatre cylindres
Deutz de 68 ch et reçoit une transmission hydrostatique autorisant
une vitesse maximale de 30 km/h. Pour compléter le champ
d’utilisation du P 25.6, Merlo propose diverses options, telles
que l’homologation comme tracteur agricole, les deux prises
hydrauliques arrière, le relevage ainsi que la prise de force à
entraînement hydraulique.
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Nouveautés
Vu sur le Sima
JEANTIL
Un DPA sur la GT20500
■ La tonne à lisier GT 20500 de Jeantil se
distingue par l’adoption d’un essieu tandem
encastré afin d’abaisser son centre de gravité. Cette citerne d’une contenance de 20 500 litres s’accompagne d’un DPA avec débitmètre magnéto-inductif piloté par le boîtier électronique Teejet TJ500. D.L.
Une 24 tonnes à 40 km/h
■ Dans sa gamme de bennes monocoques, le
Gros gabarits
à l’épandage
■ Avec sa dernière génération d’EPR, Jeantil
propose des épandeurs à fumier de gros gabarit à caisse large et évasée. Ces mastodontes
reçoivent la table Epan 7 composée de deux
hérissons horizontaux pour le démêlage et
de deux plateaux de projection d’un mètre
de diamètre. Afin d’augmenter le champ
d’utilisation de ces engins, l’équipement
d’épandage se démonte pour le transport
de l’ensilage. Cette nouvelle gamme s’articule autour de deux capacités de caisse :
23 et 27,1 m3. La première correspond aux
modèles EPR 23-16 et EPR 23-18 de charge
utile respective de 16 et 18 tonnes. Ces
deux appareils à double essieu voient leur
contenance portée à 32 m3 avec les rehausses
à ensilage. La caisse de 27,1 m3 équipe les
EPR 27-18 et EPR 27-20 de charge utile de
18 et 20 tonnes. Elle affiche un volume à
l’ensilage de 37 m3. Si l’EPR 27-18 repose
sur un double essieu, le modèle de 20 tonnes
adopte un tridem.
D.L.
constructeur breton s’apprête à proposer sa variante
grand volume GM180GV en version 40 km/h. Cette
remorque, de 23,88 tonnes de PTAC et de 17,3 tonnes
Les bols en version pailleur
■ Jeantil compte désormais à son catalogue une gamme de
remorques mélangeuses à vis verticale équipées d’un dispositif
de paillage. Ces machines, disponibles en 12, 14, 23 et 26 m3,
reprennent la turbine des pailleuses PR2000 de la marque
à laquelle sont adjoints un fond mouvant à entraînement
hydraulique et un démêleur à position réglable. La distribution
s’opère par une trappe positionnée sur le côté avant droit ou
à l’arrière gauche de la cuve. Elle s’effectue également via la
goulotte multifonction pivotante servant au paillage. D.L.
Les caisses des désileuses redessinées
■ Jeantil généralise le montage de caisses paraboliques sur ses pailleuses et désileuses-pailleuses. Le
constructeur retient cette solution car il considère
que les côtés évasés, en plus d’optimiser la résistance
de la caisse et l’écoulement du produit, réduisent
le poids mort des machines en limitant le nombre
de renforts. Cette technologie se retrouve sur les
CLAAS
Précision dans
tous les domaines
■ Avec 3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la firme allemande Claas termine l’année
2008 sur un résultat record. Cette progression
de 21,7 % par rapport à l’année précédente s’explique notamment par l’augmentation des ventes
à l’export représentant désormais 77,6 % du
total. Avec 113,8 millions d’euros de dépenses en
recherche et développement, Claas axe notamment
le développement de ses produits sur l’agriculture
de précision. La marque améliore l’ergonomie du
22
de charge utile, est en effet en cours d’homologation
par la Drire. Elle dispose d’une caisse semi-cylindrique
d’une capacité de base de 27,5 m3 s’élevant à 43,8 m3
avec les rehausses à ensilage.
D.L
terminal de commande du système de guidage
automatique par caméra Cam Pilot. Il est désormais
compatible Isobus et intègre l’allumage des feux
au xénon. Toujours dans les solutions de guidage,
le terminal de commande du GPS Pilot est plus
pailleuses PR 2000, PR 4000, PR 6000 et PR 12000
et sur les désileuses-pailleuses DPR 4000, DPR 6000
et DPR 8000. Toutes ces variantes intègrent une
goulotte multifonction pour une distribution à
droite comme à gauche. Elles reçoivent un, deux,
voire trois rouleaux démêleurs à entraînement
mécanique par chaîne.
D.L.
intuitif et plus ergonomique. Monté d’usine, il
arbore notamment un écran couleur, tactile et plus
large que la précédente génération. Du côté de
la récolte, les moissonneuses-batteuses Tucano
accueillent les variantes Montana permettant la
mise à niveau automatique de la machine dans les
dévers. La gamme de cueilleurs à maïs Conspeed,
disponible sur les Lexion et les Tucano, s’étoffe
avec les variantes Linear. Sur ces modèles, les
rouleaux cueilleurs ne sont plus coniques. Les
Linear Conspeed adoptent des couteaux réglables
et recouverts de carbure ainsi qu’un broyeur
horizontal simplifié. Ils se déclinent en quatre
modèles : 6 et 8 rangs en 70 et 75 cm d’écartement
entre rangs.
A.G.
12/03/09 16:30:55
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Nouveautés
Vu sur le Sima
JOSKIN
Des rampes à pendillards de 30 m
BOURGOIN
Le Grip4 bientôt
dans les pentes
■ Présenté jusqu’alors sous la forme d’images
3D, le tracteur de pente Grip4 de Bourgoin a
pris son premier bain de foule au Sima. Même
si l’engin partage de nombreux composants avec
les rustiques chariots télescopiques de la marque,
il reste encore à finaliser la cabine. Sur le plan
technique, le Grip4, motorisé par un quatre
cylindres Deutz turbocompressé de 67 ch, reçoit
une transmission hydrostatique à quatre plages de
vitesse : 0 à 10 km/h, 0 à 17 km/h, 0 à 30 km/h
et 0 à 40 km/h. Il dispose de quatre roues motrices et directrices. Le relevage avant
présente une capacité de 950 kg tandis que l’arrière soulève 850 kg.
D.L.
Une remorque autochargeuse de balles rondes
■ Conçue pour le transport de balles de foin ou de fourrage à enrubanner, la
remorque autochargeuse proposée par la société CGAO simplifie les chantiers de
récolte. Elle permet en effet, à une seule personne, sans descendre du tracteur,
de charger, convoyer et décharger jusqu’à 14 balles de 1,30 m de diamètre. Pour
cela, cette remorque, de 10,21 m de long et de 14,5 tonnes de charge utile, reçoit
à l’avant droit un bras de chargement et, au niveau du plateau, un poussoir qui
transfère les balles vers l’arrière. La vidange est assurée par bennage avec un
angle de levage de 35 degrés. Sur le plan réglementaire, la société CGAO annonce
que la réception par la Drire de ce véhicule
remorqué est en cours.
D.L.
Les déchets
bien conditionnés
■ Avec son compacteur, CGAO propose un
équipement simple pour le conditionnement
des déchets tels que les cartons, le plastique
d’enrubannage et les sacs en papier. Cet
outil confectionne des ballots pesant jusqu’à
25 kg. Il est vendu 2 900 euros HT et fonctionne sur 220 volts.
D.L.
LAMY-LES-CONSTRUCTEURS
Des godets de désilage
compacts et légers
CGAO
24
Afin de proposer à
sa clientèle française
des rampes à pendillards de grande
largeur, Joskin vient
de passer un accord
avec le constructeur
allemand Vogelsang
s p é c iali s é dan s
les équipements
d’épandage du lisier.
Grâce à cette entente commerciale, la firme belge propose
désormais dans l’Hexagone des rampes de 21, 24, 27 et
30 mètres d’envergure. Ces modèles viennent en complément
des variantes de 9, 12, 15 et 18 mètres de large construites par
Joskin.
D.L.
Lamy-les-Constructeurs étoffe son catalogue avec l’arrivée
d’une gamme de
godets désileurs distributeurs compacts
construits en acier
HLE. Pour le désilage,
ces outils baptisés
BDD.C utilisent une
fraise ou une griffe.
Ils sont également disponibles sans équipement de reprise.
Pour la distribution, ils reçoivent une vis transversale animant
des roues démêleuses antivoûtes. L’unique trappe de vidange
est disposée à droite ou à gauche selon le choix du client. Ces
godets se déclinent en largeur de 1,50 m, 2 m et 2,30 m pour
des capacités respectives de 1,4 m3, 1,9 m3 et 2,2 m3.
D.L.
MAUPU
Une surélévatrice de 21 tonnes
La dernière née des
bennes surélévatrices
Maupu impressionne.
Affichant 21 tonnes
de charge utile, cette
remorque repose sur
un essieu tridem à
suspension hydraulique active. Elle
chausse des pneumatiques de dimensions 550/60-22,5 et répond aux critères d’homologation pour
circuler sur la route à 40 km/h.
D.L.
12/03/09 16:33:23
Faucheuses-Conditionneuses
FC 243 / 283 / 313 TG et RTG
TKS
Le film d’enrubannage
vite ôté
■ Le Bale Strip du constructeur
norvégien TKS va intéresser les exploitants distribuant, avec leur remorque
mélangeuse, des balles rondes liées
au filet ou enrubannées. En effet,
cet outil, adaptable sur un chargeur
frontal, enlève lui-même le film plastique ou le filet sans contraindre le
chauffeur à descendre du tracteur. Pour cela, le Bale Strip se compose
d’une fourche dotée d’une pince retenant le lien. Il nécessite cependant
de fixer une lame sur le bord de la cuve de la mélangeuse, ou au sol
sur un socle, pour découper le film plastique et le filet. TKS propose
également d’autres matériels pour la distribution des balles rondes, à
l’instar de robots d’affourragement circulant sur un rail devant la table
d’alimentation.
D.L.
ZETOR
Le Proxima
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■ Le tractoriste tchèque
Zetor vient d’élargir la
gamme Proxima en lançant
un modèle de 95 ch. Disponible en variantes à deux et
quatre roues motrices, ce
nouveau modèle est motorisé par un quatre cylindres Zetor de 4,15 litres
répondant à la norme Stage IIIa. Il reçoit une transmission à 12 rapports
avant et arrière dotée d’un inverseur synchronisé. Son circuit hydraulique
fournit 50 l/min et son relevage arrière soulève 4,3 tonnes.
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modèles à quatre roues
motrices délivrant 85,
95 et 105 ch, la gamme
Proxima Power se distingue des autres séries de la
marque par l’adoption d’une
transmission à 24 rapports avant et arrière équipée d’un inverseur sous
charge électrohydraulique et d’un tripleur à commande électropneumatique.
Sous leur nouveau capot monobloc, ces tracteurs logent un moteur à quatre
cylindres Zetor conforme à la norme Stage IIIa. Ils bénéficient d’un circuit
hydraulique débitant 50 l/min et d’une prise de force arrière disponible en
deux configurations : 540/1 000 tr/min et 540 éco/540 tr/min. Une prise
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Nouveautés
Vu sur le Sima
RABE
Du débit de chantier
au labour et au semis
UM UNDERHAUG
Avec un chiffre d’affaires de 42 millions
d’euros en 2008, la société Rabe progresse
de 10 % par rapport à l’exercice précédent.
Sur le plan du SAV, elle propose désormais
à ses concessionnaires un système d’approvisionnement de pièces de rechange géré par le
grossiste français Kramp. Au Sima, le constructeur
a dévoilé la charrue portée Pavo. Dotée d’un bâti de
140 mm de section, elle s’adapte sur les tracteurs
de plus de 200 ch. Disponible en 5, 6 ou 7 corps,
elle évolue en raie comme en hors raie. Rabe monte
sur les corps une sécurité non-stop hydraulique ou
à boulon de cisaillement. Les premiers modèles
seront disponibles en mai 2009. Dans le domaine
du semis, l’EcoSeed se positionne comme un engin
polyvalent taillé pour évoluer sur un labour ou un
sol superficiellement préparé. Dévoilé en 2008
avec un châssis fixe de 3 et 4 m, l’engin arrive en
variante 6 m repliable, en attendant un modèle de
8 m prévu au cours de l’année 2009. À l’avant, le
constructeur adapte deux rangées de disques, à
l’image du semoir TCS MegaSeed. Un rouleau,
doté de pneumatiques de 900 mm de large, rappuie
le sol. Les éléments semeurs se composent de
Les prairies
régénérées
disques crénelés avec coutres semeurs. L’ensemble
est monté par paires sur un parallélogramme.
Des sécurités à silentblocs relèvent ce dernier au
passage d’un corps étranger tandis que des lames
de ressort assurent la protection individuelle de
chaque élément semeur. La capacité de pénétration annoncée par le constructeur s’élève à 80 kg
par disque. À l’arrière, des pneus larges Farmflex
assurent chacun le rappuyage et le contrôle de la
profondeur de deux lignes de semis. Sur le modèle
de 6 m de largeur de travail, le constructeur monte
deux cellules doseuses entraînées électriquement.
Ces dernières sont gérées, au choix, par deux boîtiers
électroniques prenant l’information de la vitesse via
un radar. La trémie de l’EcoSeed, de six mètres,
dispose d’une capacité de 3 500 litres. Son design
large autorise le ravitaillement à l’aide d’un godet
monté sur un chariot télescopique.
A.G.
Firme norvégienne, UM Underhaug commercialise des appareils de sur-semis pour
le regarnissage des prairies et des terrains
de sports. La variante agricole se décline
en largeurs de 1,5 m, 2 m, 2,5 m et 3 m.
Ses éléments semeurs à skis réimplantent
chacun deux rangs écartés de 6 cm. Leur
pression au sol se règle de 10 à 100 kg. Le
constructeur norvégien propose également
la fourche Silagrip pour la manutention
de balles rondes enrubannées ou non.
Cet équipement, adaptable sur le relevage arrière ou sur un chargeur frontal,
embarque jusqu’à trois balles. Pour le
fourrage enrubanné, ses quatre doigts
sont recouverts de fourreaux amovibles
pour ne pas déchirer le film plastique.
D.L.
BISO
Biso taille les prix
ROLLAND
Une benne TP
à caisse Hardox
La benne TP Concept de 24 tonnes de PTAC, exposée
par Rolland au Sima, inaugure une nouvelle caisse à fond
arrondi construite entièrement en acier Hardox de 6 mm
d’épaisseur. Elle adopte également un essieu balancier
doté de la suspension hydraulique Roll Fast à quatre roues
indépendantes. De plus, elle bénéficie de l’homologation
routière à 40 km/h et reçoit pour cela un circuit de freinage
spécifique à commande pneumatique.
D.L.
Deux solutions de pesée
La maîtrise du dosage de fumier apporté par hectare
passe par la connaissance des quantités chargées
dans les épandeurs. Pour optimiser les interventions, Rolland propose deux solutions de pesage
sur ses appareils. Les modèles V2 à deux hérissons
verticaux utilisent deux jauges de contraintes
mesurant la microdéformation, sous l’effet de la
charge, du carré d’essieu et du timon d’attelage.
26
Sur le nouvel épandeur
Roll Concept, le système
de pesée statique prend
les informations sur le
circuit hydraulique desservant les vérins de suspension situés au niveau
des essieux et de la flèche
d’attelage. L’électronique transforme ensuite la
pression en unités de poids.
D.L.
Le constructeur d'équipements de récolte
Biso redéfinit son offre de barres de coupe
pour céréales VX Crop Ranger. Avec la version Trendline, la firme présente en effet
un modèle d'entrée de gamme disponible
à un tarif attractif. Cette tête de récolte,
munie d'un tablier s'allongeant de 70 cm,
reçoit une vis en acier en remplacement du
modèle en inox. Biso remplace également
les scies à colza animées hydrauliquement
par des versions électriques. L'économie
réalisée est réelle. Elle s'élève à 7 300 E
sur la barre de coupe de 6,50 m. A.G.
12/03/09 16:34:23
Salon
Vu sur le Sima
POLARIS
L’homologation
tracteur européen
■ Le constructeur américain Polaris
propose désormais une gamme de
quads réceptionnés dans la catégorie
T3, nommée tracteur européen.
Cette homologation, équivalente du
Maga pour la France, concerne trois
modèles déjà connus chez Polaris, à
savoir les quads à quatre roues Sportsman 500 Carb et à six roues Sportsman 800 EFI, ainsi
que le véhicule utilitaire Ranger 500 EFI. Dans cette configuration, ils ne sont pas bridés
en puissance mais ils voient leur vitesse limitée à 40 km/h sur la route. Capables de tracter
500 kg, ces engins se conduisent par un salarié d’exploitation agricole dès 16 ans ne disposant
pas de permis. Seul le véhicule utilitaire est habilité à accueillir deux personnes.
A.G.
PANIEN
Épandage et transport au programme
■ Fort de plus de vingt-cinq ans
d’expérience dans le matériel
d’épandage d’engrais, Panien
apporte plusieurs évolutions à ses
produits. En effet, il présente sur sa
gamme d’épandeurs de 12 à 24 m3
un report de charge automatique au
niveau de la flèche, conservant la
suspension active sur les essieux.
En outre, la caisse reçoit un nouveau système de pesée embarqué
optionnel. L’offre en pneumatiques
change pour atteindre des diamètres
de jantes de 30,5 pouces. Du côté
des bennes TP, le constructeur présente un dispositif de correction manuelle du dévers
conservant la caisse à l’horizontale au bennage. Panien annonce un système de mise à
niveau automatique disponible prochainement.
A.G.
PERFECT
Gyrobroyeur
à largeur variable
■ Le gyrobroyeur VT du Néerlandais
Perfect est conçu pour broyer dans
les vignes et les vergers. Il dispose
d’un mécanisme original de réglage
de la largeur de travail en continu.
Pour cela, les carters et les rotors
s’entrecroisent à l’aide d’un vérin
hydraulique. Le modèle VT-280,
doté de 4 toupies, travaille ainsi de
2,34 à 2,80 m de large.
A.G.
28
PIERRES-ET-CAILLOUX
L’enclume sécurise
le broyeur
Si le constructeur Pierres-et-Cailloux commercialise
des andaineurs de pierres, il est surtout connu pour
ses broyeurs. Sur ceux-ci, il dévoile l’enclume mobile
réglable en hauteur à l’aide d’un vérin hydraulique.
Cette enclume joue le rôle de sécurité en s’escamotant
mécaniquement à environ 200 km/h au passage
d’un corps étranger. Ce mécanisme breveté arrive
sur les modèles de la gamme travaux publics légers
WH 250, 284, 314 et lourds WH 400 et 444 pour
des largeurs comprises entre 2,50 et 3,20 m. A.G.
CARRÉ
Le déchaumeur à la carte
Le constructeur vendéen Carré élargit son offre de
déchaumeurs avec le modèle C2M. À l’image de la
variante Culti 2000, cet appareil reçoit deux rangées
de dents. Celles-ci sont montées sur deux types de
sécurités et reçoivent jusqu’à quatre modèles de socs
au choix. Le C2M se différencie par la possibilité de
monter, après les dents, un double train de disques
crénelés de 510 mm de diamètre. Ainsi, les débris
végétaux sont mieux mélangés dans la couche de terre
travaillée. Le système permet également d’associer
une rangée de disques avec un rouleau à barres.
Au total, sept équipements arrière sont proposés
sur cet appareil. Ce déchaumeur est proposé en
3 m, 3,50 m et 4 m fixes. Les versions repliables,
de 4 m, 5 m et 6 m, accèdent à un verrouillage et
déverrouillage des extensions au transport et au
travail.
A.G.
12/03/09 14:42:25
KONGSKILDE
Le Vibro Seeder plus précis
■ Développé sur la base du déchaumeur à dents Vibro Till, le semoir Vibro Seeder de Kongskilde
s’enrichit d’équipements complémentaires. Disponible en largeurs de 4, 5, 6 et 8 m, cet appareil
dispose désormais à l’arrière d’une herse-peigne à dents droites associée à un rouleau Farmflex
pour rappuyer le semis. Ainsi équipé, le Vibro Seeder est contrôlé en profondeur (de travail et
de semis) à l’arrière par le rouleau et à l’avant par quatre roues. L’autonomie de l’engin atteint
1 100 litres, mais une configuration
avec trémie frontale porte la capacité à
1 500, voire à 1 900 litres. Ce semoir
présente un dégagement sous bâti, un
espacement entre dents de la même
rangée et entre deux rangées de 63 cm
pour passer facilement dans les gros
volumes de débris végétaux. Du côté des
déchaumeurs à disques indépendants,
le constructeur propose désormais une
gamme de modèles portés arrière en 3,
4 et 6 m de large. Ces engins conservent
une conception à quatre disques par
train, l’angle de travail de ce dernier
étant réglable hydrauliquement. A.G.
RELIGIEUX FRÈRES
Le Raptor pour les TSL
■ Le constructeur de l’Aisne Religieux Frères
lance le déchaumeur à dents Raptor RR destiné
aux techniques sans labour. Cet outil adopte quatre
rangées de dents montées sur des ressorts à double
spire ou sur des sécurités non-stop mécaniques. Il
reçoit différents socs interchangeables. Disponible
en 3 m, 4,2 m, 5 m et 6,2 m, l’appareil est proposé
avec un rouleau spire ou à billes d’acier. Ce dernier
rappuie le faux-semis et contrôle la profondeur de
travail.
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Salon
Vu sur le Sima
LEMKEN
En avant la pulvérisation
■ Lemken a clôturé l’année 2008 avec un chiffre
d’affaires en progression
de 40 % pour atteindre
257 millions d’euros et
35 500 machines produites. De lourds investissements, tant au niveau
du personnel que de la
production, devraient
permettre de supporter
ce surcroît d’activité,
même si le constructeur prévoit une baisse
de 20 % en 2009. L’usine
principale d’Alpen a en
effet accueilli 10 000 m²
de bâtiments supplémentaires et une nouvelle
chaîne de peinture opérationnelle à l’automne
2009. Du côté des produits, Lemken met l’accent
sur sa gamme de pulvérisateurs, avec deux
familles de portés et trois modèles traînés. La
version portée Sirius, dont la capacité de cuve
atteint 1 600 ou 1 900 litres, dispose désormais
d’un attelage automatique intégré. Sa conception
plus compacte, notamment grâce à la rampe
plus proche de la cuve, diminue le porte-à-
faux. Dans la gamme des
semoirs Compact Solitair,
adaptés aux techniques
sans labour, le constructeur lance une version
de 3,50 m de large pour
s’adapter à la réglementation routière. Sur la
variante de quatre mètres,
la marque allemande propose désormais un équipement de fertilisation au
semis baptisé HD. Avec
ce dispositif, la trémie de
3 500 litres se divise en
deux pour recevoir 40,
50 ou 60 % d’engrais.
Une troisième rangée d’éléments à disques,
présentant une forte capacité de pénétration,
dépose l’engrais à une profondeur supérieure
à celle de la semence pour éviter la brûlure
des racines. Le déchaumeur à dents et disques
de nivellement Karat arrive également en
3,50 m. Capable de travailler de 7 à 30 cm de
profondeur, cet appareil reçoit un dispositif
de changement rapide des socs ou des pieds
de socs sans outil.
A.G.
VOGEL-ET-NOOT
Grande envergure au déchaumage
■ Le constructeur Vogel-et-Noot lance une nouvelle gamme de déchaumeurs à dents semiportés. À la différence des modèles de précédente génération, ces appareils baptisés TerraTop
disposent d’un châssis porteur qui intègre celui supportant les dents sécurisées par un boulon
de cisaillement, par un double ressort ou par une queue-de-cochon de 40 mm de section. Ces
dents sont montées sur cinq rangées et espacées de 23 cm. Elles reçoivent quatre types de socs,
tous pouvant accueillir des ailettes ou le changement rapide MultiQuick. Juste derrière, une
rangée de disques étoilés, montés
sur ressort, assure le nivellement.
À la suite, le rappuyage est réalisé par un rouleau disponible en
quatre configurations : bandage
caoutchouc, pneus, billes acier ou
nouveau modèle couteau-trapèze
baptisé Terrapak II. Le dégagement
sous bâti de 83 cm laisse passer
facilement les gros volumes de
débris végétaux. Ce déchaumeur
est disponible en 6, 7 ou 8 m de
largeur de travail pour une puissance de traction allant jusqu’à
600 ch.
A.G.
30
EINBÖCK
Fertiliser au semis
Le constructeur autrichien Einböck étoffe sa gamme
de semoirs adaptables sur déchaumeurs à dents,
herses étrilles et outils à disques. Sur le modèle
Pneumaticbox, la distribution est désormais
proposée en inox pour permettre l’épandage
d’engrais au semis. Fonctionnant en DPA à partir
d’une roue crantée ou pneumatique, appuyée au
sol ou sur le rouleau de l’outil de travail du sol, ce
semoir est disponible pour des appareils jusqu’à
six mètres de large.
A.G.
QUIVOGNE
La garantie renforcée
Quivogne termine l’exercice 2008 avec un chiffre
d’affaires de 32 millions d’euros, boosté à hauteur
de 30 % par l’export. Avec la volonté d’offrir toujours plus de qualité et de finition, le constructeur
investit 6 millions
d’euros dans une
nouvelle chaîne de
peinture à poudre,
opérationnelle en
2011. Au Sima, il a
lancé l’opération 3P
pour Pack Premium
Plus. Cette option,
disponible sur tous
les appareils de la
gamme, offre une finition haut de gamme.
Concrètement, la machine accède à un an de
garantie supplémentaire, soit deux ans au total,
et au système de garantie prioritaire matérialisé
par la carte SAV 3P. Elle reçoit une peinture spécifique à haute tenue aux UV, garantie trois ans et
personnalisable. De plus, les axes et boulonneries
sont zingués. Sur le plan des produits, Quivogne
dévoile un chariot porte-outils repliable pour les
gros débits de chantier de semis. Baptisé BPO, il
est disponible en 8 et 12 m de largeur de travail.
S’il accepte des semoirs à céréales mécaniques
ou pneumatiques, il accueille aussi le modèle
monograine Prosem K du constructeur et partenaire commercial Sola. Au catalogue des chisels,
le NSL à trois rangées de dents est désormais
disponible en largeur de 3,50 m pour répondre
à la législation routière.
A.G.
12/03/09 14:45:04
DESVOYS
Broyage en
grande largeur
■ Réservé aux grosses structures, l’imposant broyeur traîné
de Desvoys travaille sur 8,40 m
de large. Composé de trois
unités DRH culture, il repose
sur un châssis semi-porté
doté d’un chariot de transport.
L’ensemble est animé par un
boîtier de 360 ch. Chaque
groupe de broyage reçoit des
couteaux Y avec palette et
des roues pivotantes pour
le contrôle de la hauteur de
travail.
A.G.
TECNOMA
Des pulvés portés haut de gamme
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TURBINE SEMOIR
Les solutions
électro-hydrauliques
■ Le constructeur champenois
Tecnoma renouvelle sa gamme de
pulvérisateurs portés TX et lance
pour cela les Maxis en capacité de
1 200 et 1 600 litres. Ces nouveaux
appareils, de conception compacte
pour limiter le porte-à-faux, sont
disponibles avec la rampe HLE de
20 à 28 m ou avec le modèle RA à
repliage arrière en 20, 21 ou 24 m.
Sur ces portés, un gros travail a été
effectué sur le design et l’espace
de mise en œuvre par rapport
aux précédents TX. La zone
d’incorporation se rapproche
en effet de celle des pulvérisateurs traînés Tecnis et des
automoteurs Laser. Elle compte
deux vannes multivoies, inclut un
bac incorporateur escamotable, un
lave-mains de 15 litres, une cuve
de rinçage de 180 litres, ainsi qu’un
compartiment de rangement. Sur le
plan des équipements, la circulation
continue est disponible en option,
tout comme le système Autonet
dédié à la gestion séquentielle des
volumes résiduels. En fin de travail,
trois Lav’Ton assurent le rinçage de
la cuve.
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31
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Filière
Pommes de terre
Des touches
d’innovation au Sima
Malgré un espace d’exposition assez réduit dans le hall 6, la majeure partie des firmes
spécialisées du secteur de la pomme de terre présentes au Salon a apporté des touches
d’innovation pour les différentes étapes de la filière, du cycle de production à la mise en marché.
Par Béatrice Rousselle, avec le concours de Michel Martin d’Arvalis-Institut du végétal
Plantation
Vers une implantation combinée
Grimme propose la planteuse
GL42T dotée de courroies
centrales et de tapis latéraux
de retour des plants.
accélérer le débit de chantier,
Pdesour
certains constructeurs proposent
planteuses à courroies permettant
d’atteindre 10 km/h tout en travaillant
des tubercules de gros calibre ou
de forme allongée, y compris en
À l’instar de Cramer, Grimme,
Miedema et Underhaug, Agronomic
propose des capes de buttage sur ses
planteuses.
densité élevée. Agronomic
et Miedema présentaient
de nouvelles versions améliorées de leurs machines
existantes, respectivement Multiplants RMBI
et Structural PM. Grimme
faisait découvrir pour la
première fois au Sima sa
première planteuse à courroies. Dénommé GL42T,
ce modèle dispose de courroies
centrales et de tapis latéraux de retour
des plants. Il est équipé du système
Flow Board maintenant constante
la hauteur de terre surplombant le
plant et favorisant ainsi une levée
homogène.
Côté implantation, une gamme élargie
de combinaisons d’outils permet désormais de réaliser directement le buttage
Adapté à la planteuse CP42, le combiné Miedema prépare, plante
et effectue le buttage en un seul passage.
dès la plantation. Pour cela, Agronomic, Cramer, Grimme, Miedema
et Underhaug utilisent des capes
de buttage. Miedema se démarque
avec son combiné de plantation porté
adapté à sa toute nouvelle planteuse
CP42. Cet équipement prépare, plante
et effectue le buttage en un seul passage. Il est notamment muni d’une
large grille oscillante en fond de
trémie, afin de faciliter l’évacuation
des germes cassés et de fluidifier le
flot de tubercules vers les chaînes à
godets. Grimme présentait également un combiné
de plantation semi-porté
associé à sa planteuse
Sur sa planteuse à trois
rangs spéciale billon, Koning
propose une sortie de trémie
plus ouverte, par tapis,
qui améliore la visibilité
et la régularité du flux
d’alimentation.
32
MAT140- Filiere.indd 32
GL34T. Cet ensemble se voit doté
d’un correcteur de positionnement
géolocalisé relié aux roues directrices
de la planteuse. Ce dispositif fourni
par SatPlan travaille en liaison avec
l’autoguidage de type RTK placé sur
le tracteur. Il corrige au mieux la
position de la planteuse lorsqu’elle
se trouve éloignée du tracteur par un
outil intermédiaire et que le travail
s’effectue en dévers.
Pour une préparation de sol affinée en
planches de grande largeur, Grimme
propose sa fraise à six rangs GF 90-6
travaillant sur 5,40 m de large et
équipée d’un boîtier à renvoi d’angle
d’une puissance de 350 ch.
Sur un créneau plus particulier, la
société Koning ajoute désormais, pour
sa planteuse à trois rangs spéciale
billon Koningsplanter, une sortie de
trémie plus ouverte par tapis. Elle
améliore la visibilité et la régularité
du flux d’alimentation.
13/03/09 15:37:14
La sortie de trémie
par tapis élévateur large en forme
de demi-col-de-cygne limite
la hauteur de chute.
Arrachage
Des trémies à vidange continue
le domaine de l’arraDde ans
chage, même si les gammes
machines sont assez variées,
LIGNE VERTE
DEUTZ-FAHR
Les gammes
se complètent
un lavage approfondi des
Psa our
tubercules, Eurodirect présentait
polisseuse Haith à tambour. De
son côté, Flauw innovait avec une
polisseuse en demi-tambour équipée de rouleaux-brosses rotatifs
indépendants, mus par des moteurs
individuels, pour en faciliter la maintenance. Sur cette machine, la vitesse
de chaque rouleau peut être modulée
à souhait par une programmation
spécifique de façon à adapter au
mieux l’intensité du nettoyage.
Côté automatisation des opérations
de tri, la société Samro, représentée
désormais par LG Distributions,
vient de sortir à son tour son trieur
▲
une recherche dans l’amélioration
des performances, pour accorder
débit de chantier croissant et préservation de la qualité de la récolte,
est à noter. Les modèles combinés,
automoteurs ou non, offrent pour
la plupart la possibilité de vidanger
en cours d’arrachage. Une sortie
de trémie par tapis élévateur large
en forme de demi-col-de-cygne
permet en effet de limiter la hauteur
de chute (AVR, Dewulf, Grimme,
WM-Kartoffeltechnik).
Pour leurs arracheuses simplifiées
et automotrices, AVR et Dewulf
proposent par ailleurs une option
de déterrage similaire au système
Multisep de Grimme. Pour les
grandes exploitations, AVR présentait pour la première fois au
Sima son automotrice à quatre
rangs combinée adaptée pour
des récoltes de buttes espacées de
90 cm. Grimme présentait quant
à lui, pour les surfaces moyennes,
son modèle à un rang combiné
SE 85-55 à largeur de canal élargi
à 85 cm, spécifiquement conçu
pour un tel écartement entre
buttes. Pour cette même orientation, les modèles 4500 et 6000 de
WM-Kartoffeltechnik disposent
d’un canal légèrement moins large
(80 cm).
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Filière
Pommes de terre
La polisseuse
en demitambour de
Flauw est
équipée de
rouleauxbrosses
rotatifs
indépendants
mus par des
moteurs
électriques
individuels.
▲
optique qualitatif. Équipé de deux
caméras surplombant une table de
visite à rouleaux ellipsoïdes de couleur bleue, il travaille sur six canaux
simultanément. Les caméras suivent
les tubercules permettant au logiciel
d’intégrer une trentaine de vues de
chaque pomme de terre pour déterminer au mieux la ligne de sortie en
fonction de leur qualité de présentation (trois qualités possibles : 1er choix,
2e choix, déchets). Le paramétrage de
la trieuse s’effectue à l’aide d’un écran
tactile. Le matériel dispose également
d’une fonction d’apprentissage pour
faire correspondre au mieux les
paramètres du tri automatisé au tri
manuel correspondant.
KLIM’TOP
Nouveau venu dans
le monde du palox
Jusqu’à présent Klim’Top était connu
pour ses unités frigorifiques de stockage pour légumes vrac ou palox.
Dorénavant, il faudra également
compter sur cette société dans le
domaine du palox. « Depuis trois
mois, Klim’Top a lancé cette nouvelle activité sur la base d’un cahier
des charges précis et réfléchi, avec
des contraintes de qualité et de
robustesse déjà présentes sur nos
groupes frigorifiques », précise Éric
Colpaert, dirigeant de la société. Les
ingénieurs du bureau d’études, grâce
notamment à leurs connaissances en
matière de circulation de l’air, ont
en effet conçu une gamme de palox
34
Réception
Performance accrue
dans la séparation
des pierres et mottes
Les matériels de
réception voient leur
niveau de performance
amélioré dans le
nettoyage et la
séparation des pierres
et mottes.
la réception des tubercules à la ferme, les matériels de type
Pde our
Combi étaient prépondérants. Tous recherchent une performance
nettoyage accrue de même qu’une amélioration dans la séparation
Samro vient de sortir un trieur
optique à deux caméras réalisant
une trentaine de vues de chaque
pomme de terre.
de 1 à 2 tonnes adaptés au brassage
d’air ou à la ventilation forcée de
type Aspire. Ils peuvent également
contribuer à optimiser l’espace, lors
de à la création du bâtiment, pour un
stockage encore plus efficace.
des pierres et mottes. L’objectif est de mieux valoriser les tubercules
de petits calibres, mais aussi d’accroître le débit de chantier par une
plus grande ouverture du dégrenaillage. Les constructeurs proposent
ainsi de compléter ces matériels avec des doubles rouleaux séparateurs travaillant sur la qualité de rebond, différente entre tubercules
et mottes (Downs chez Dubrulle, Dewaele Briche chez Eurodirect,
Grimme, Miedema).
BARBARIE
Un palox
plus robuste
Philippe Jaffrennou, responsable
commercial France de la société
Barbarie, présentait au Sima le
palox 2 tonnes à double ceinture.
« À taille équivalente et prix égal, ce
modèle permet de loger 50 kg supplémentaires de pommes de terre
par caisse », argumente-t-il.
Par ailleurs, ce fabricant, leader en
Europe dans le domaine du palox,
lance une opération de communication originale à l’occasion de son
soixantième anniversaire. Il propose
à ses clients, en 2009, de gagner dix
séjours pour deux personnes dans
un Club Med du Maroc. Le tirage
au sort est réservé à tous ceux qui
commanderont des palox pour une
livraison avant fin août. Chaque
camion livré donnera droit à un
bon de participation. Le tirage au
sort s’effectuera début septembre,
sous contrôle d’huissier.
13/03/09 15:39:25
“La nouvelle
génération mérite
toute votre
confiance”...
Conditionnement
Davantage de possibilités
pour la mise en big-bags
Le nouveau remplisseur double
spécial big-bags Dewaegter
intègre un système de pesée
supportant l’ensemble du corps
de support du sac.
CONTRAT SECURE
Garantie 3 ans
Gratuits
du big-bag
Len’utilisation
est aujourd’hui de plus
plus généralisée sur les
exploitations. Flauw propose
ainsi désormais un remplisseur automatique mixte
pour caisses (jusqu’à 2 t)
et big-bags équipé de bandes de descente verticales
à doigts souples. Pour sa
part, Eurodirect apporte à
son nouveau remplisseur
double spécial big-bags Dewaegter une facilité accrue dans la pesée
continue en cours de remplissage grâce à l’intégration d’un dispositif
à pesons supportant l’ensemble du corps de support du sac.
Choisie
par le jury pour la
distinction la plus
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Renversant !
La société Ebel-Spinnekop présentait un renverseur de palox
pour des caisses de 1,2 t et 2 t.
Conçu avec un système de bras de
levier, ce principe nécessite, selon
le constructeur, moins d’énergie
qu’un renverseur traditionnel.
Grâce à un variateur, la vitesse
de son tapis de réception est
4 campagnes
ajustable aux différents équipements de l’ensemble de la ligne
de transformation. Le flux est par
ailleurs régulé par des cellules
de détection. La vitesse nominale du tapis est de 5 m/min. Le
débit s’élève à 100 t/h maximum.
Le renverseur de palox d’EbelSpinnekop peut s’accompagner,
en option, d’un convoyeur en
ligne, d’un convoyeur transversal, ou d’une trémie tampon (1 à
3 tonnes).
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Essai
Par Max Arnaud
Fiche Technique T6070
• Moteur : Nef, six cylindres, 6,73 litres,
turbo, intercooler, rampe commune d’injection,
quatre soupapes par cylindre, EGR interne.
• Puissance : 145 ch ECE R120.
• Transmission : semi-powershift, trois gammes,
six rapports sous charge, inverseur hydraulique.
• Circuit hydraulique : centre fermé, pompe
de 113 l/min, quatre distributeurs à commande
mécanique, relevage arrière de 8,26 tonnes
de capacité, relevage frontal de 3,57 tonnes.
• Poids contrôlé : 6,3 tonnes.
New Holland T6070 Active Range Command
Confortable, coupleux
et souple sur la route
Dévoilés au dernier salon allemand Agritechnica en novembre 2007,
les T6000 Range Command et Power Command succèdent aux TM
à châssis court. Positionnés dans le haut de la gamme, ces tracteurs
de 115 à 155 ch (178 ch avec la puissance additionnelle) complètent l’offre
des T6000, qui comprend désormais quatre séries.
36
MAT140- Essai NH.indd 36
12/03/09 11:53:03
L’avis des essayeurs
Un moteur Nef
Les quatre modèles T6030, T6050,
T6070 et T6080 reçoivent un
moteur Nef de 6,73 litres, doté
d’une rampe commune d’injection, d’un turbocompresseur, d’un
intercooler, de quatre soupapes par
cylindre et d’un recyclage interne
des gaz d’échappement. Sur ces
Les plus
Le capot monobloc se dégage à la
verticale pour accéder au moteur.
Le réservoir de carburant contient
300 litres.
tracteurs, le moteur six cylindres
délivre respectivement 115, 125,
145 et 155 ch (norme ECE R120).
La gestion électronique de l’injection (système EPM) permet
de doper le tracteur au transport,
dans les rapports les plus élevés,
ou lorsque la prise de force est
Le boîtier électronique principal
est logé au-dessus de l’entrée d’air.
sollicitée. Les modèles les plus
récents bénéficient en plus de la
puissance additionnelle lors des
fortes sollicitations hydrauliques.
La puissance maximale monte
alors respectivement à 149, 159,
169 et 178 ch.
Le capot, monobloc, offre un accès
facile aux organes d’entretien
courant. Montés sur des supports
coulissants ou des charnières, les
différents radiateurs sont aisément
nettoyables. Au-dessus, l’air est
paramétrer le passage automatique
des rapports. Il définit alors la tolérance de chute de régime moteur,
programmable de 5 à 25 %, par
paliers de 5 %.
Au rang des automatismes, le New
Holland T6070 RC dispose du système Speedmatching, qui sélectionne
le rapport powershift le plus adapté
en fonction de la charge, lorsque
l’utilisateur change de gamme. De
plus, l’Intellishift gère le passage
des vitesses, de façon à le rendre
le plus souple possible.
Le pilotage de la transmission s’effectue depuis un levier sur l’accoudoir
Un écran sur la console de droite
donne tous les paramètres
de la transmission.
Les moins
• L’absence de garde-boue
avant de série.
aspiré puis préfiltré par un dispositif de dépoussiérage à effet
Venturi. Le boîtier électronique
principal est posé sur l’entrée
d’air, de façon à bénéficier d’une
bonne ventilation.
Deux transmissions automatisées
New Holland offre le choix entre
deux transmissions, à savoir l’Active
Range Command (RC) et l’Active
Power Command (PC). Semipowershift, la première propose
trois gammes semi-robotisées et
six rapports sous charge avant, et
six vitesses arrière. Optionnelle,
la seconde correspond à une fullpowershift à 18 rapports avant
et 6 arrière. En option, ces deux
transmissions bénéficient de dix
vitesses rampantes supplémentaires.
Elles peuvent également recevoir
un 19e (ou 29e avec les rampantes)
rapport, dit économique, permettant
d’évoluer à 40 km/h au régime de
1 720 tr/min.
Ces deux transmissions bénéficient d’automatismes qui facilitent
le passage des vitesses. Sur les
T6000 RC, l’opérateur a le choix
entre une conduite Auto Champ et
Auto Transport. Actif en gammes A
et B, le premier mode passe les rapports sous charge automatiquement.
Le second réalise en plus le passage
de la seconde à la troisième gamme.
Afin de privilégier la vitesse ou le
régime moteur, l’utilisateur peut
• Le bon dégagement des
différents radiateurs.
• Les différentes connectiques
longeant le moteur sont
désormais fixées sur des
supports métalliques.
Les plus
Les commandes de prise de force
sont positionnées en arrière de la
console droite.
multifonction. Ce levier comprend
deux boutons, pour monter et descendre les rapports sous charge qui,
couplés à un troisième commutateur
au dos du levier, servent également
à changer de gamme. Les automatismes s’enclenchent, quant à eux, à
l’aide d’un interrupteur sur la console
de droite, positionné juste devant
l’écran digital informant le chauffeur
des paramètres de transmission.
Pour l’animation d’outils, New
Holland propose trois régimes de
prise de force : 540, 540 éco et
1 000 tr/min. Un levier en cabine
sélectionne le régime voulu, tandis
qu’un bouton-poussoir assure l’ac-
• La transmission Range
Command est paramétrable
à souhait.
• Ergonomique, le levier
de transmission reprend
la montée/descente des
rapports sous charge, ainsi
que des gammes, le pilotage
du relevage et l’activation des
fonctions répétitives.
Les moins
• Pas de passage robotisé entre
la gamme A et la gamme B.
tivation progressive et la coupure
(freinée ou en roue libre) de la prise
de force. Sur les ailes, un interrupteur
commande l’enclenchement, après
un appui continu de 5 secondes, ou
le débrayage instantané. Une brève
impulsion sur cette commande fait
tourner légèrement le manchon,
afin de faciliter le raccordement
du cardan. Ajoutons que la prise de
force bénéficie d’un automatisme
d’activation/désactivation avec la
hauteur du relevage, position par
ailleurs réglable.
37
12/03/09 11:56:43
Essai
Jusqu’à 8,26 tonnes
de capacité de relevage
Les commandes de montée/
descente, de profondeur et de butée
haute du relevage sont positionnées
en bout d’accoudoir. Le reste des
réglages du relevage s’effectue
depuis les molettes logées dans
l’accoudoir.
Les New Holland T6000 RC et PC
adoptent un circuit hydraulique
à centre fermé et à détection de
charge doté d’une pompe débitant
113 l/min. Cette dernière alimente
le relevage arrière de 8,26 tonnes
de capacité maximale, ainsi que les
distributeurs. De série, ceux-ci sont
au nombre de trois et à commande
mécanique. Ces tracteurs reçoivent
jusqu’à quatre distributeurs arrière,
à commande électrohydraulique en
option, ainsi que deux distributeurs
latéraux. Un joystick pilote alors
les distributeurs électrohydrauliques.
Le tracteur à l’essai dispose de
Un pont avant SuperSteer
Le constructeur propose trois types
de pont sur les T6000 : standard,
Terraglide et SuperSteer. Le Terraglide
se distingue du pont
standard par la présence d’une suspension hydropneumatique. Dépourvu de suspension,
le pont SuperSteer propose une
rotation du pont avant en plus
du classique braquage des roues.
Lorsque les roues tournent de
3°, le pont braque d’environ 1°.
Au final, le SuperSteer offre un
angle de braquage total de 65°,
contre 55° pour les standards ou
Terraglide. Par construction, les
L’accès à la batterie n’est pas aisé.
Pour compenser, les cosses + et – ont
été dupliquées sur le côté du moteur
(médaillon). Cependant, les tuyaux
gênent l’accrochage des pinces.
quatre distributeurs mécaniques
arrière, ainsi que d’un relevage
avant de 3,57 tonnes de capacité.
Ce dernier est alimenté à partir
d’un des distributeurs arrière. De
plus, le relevage avant est monté
directement sur le pont SuperSteer
et dispose d’une suspension sur
boule d’azote. Cette construction
facilite les manœuvres d’attelage, le
conducteur affinant son approche
en braquant les roues.
Piloté depuis l’accoudoir multifonction, le relevage arrière dispose
de mettre les roues en butée en ne
tournant le volant que de 8°. Afin
d’optimiser la traction, l’engagement du pont avant et le blocage
des différentiels sont électrohydrauliques et peuvent être automatiques.
En effet, le système Terralock en
gère l’activation et la désactivation
en fonction de l’angle de braquage
et de la vitesse.
Le conducteur prend place dans la
cabine haut de gamme Horizon. De
série, elle bénéficie de la suspension
Comfort Ride, s’appuyant sur des
silentblocs à l’avant et des ressorts
• Les commandes ergonomiques
du relevage sur l’accoudoir.
• Le relevage avant est fixé sur
le pont SuperSteer.
Les moins
• Les deux flexibles partant
du quatrième distributeur
arrière et alimentant le
relevage frontal manquent
de finition.
d’un amortisseur de chocs effectif
au transport.
Au catalogue des options, New
Holland propose le système HTS
de mémorisation des fonctions
répétitives.
Les plus
• Le rayon de braquage réduit
grâce au pont SuperSteer.
• Le système de braquage
rapide FastSteer.
Les moins
• L’anneau commandant
le FastSteer gêne la visibilité
sur le tableau de bord.
tracteurs dotés du SuperSteer bénéficient d’un empattement allongé
d’une quinzaine de centimètres,
mais gagnent 50 cm en rayon de
braquage.
Pour faciliter les braquages courts
et rapides, le tracteur à l’essai est
doté de l’option FastSteer, qui
permet, par une simple pression
sur un anneau au centre du volant,
Le toit vitré permet de suivre
l’évolution d’un chargeur.
38
Les plus
Fixé sur le pont SuperSteer,
le relevage frontal est amorti par
une boule d’azote (en médaillon).
La suspension de cabine s’appuie
à l’arrière sur des ressorts amortis.
amortis à l’arrière. Elle intègre un
siège à suspension pneumatique,
ainsi qu’un siège passager de grande
taille et rembourré. Grâce aux quatre
montants, au pot d’échappement
placé dans l’axe du montant avant
droit et au toit vitré, la luminosité
est de rigueur en cabine. La température intérieure est régulée par une
climatisation manuelle de série.
12/03/09 12:00:15
Essai
PUISSANCE kW
120
Les mesures effectuées
100
80
60
SA PUISSANCE, SON COUPLE, SA CONSOMMATION
40
20
0
550
650
750
850
950
1 050
1 150
tr/min (prise de force)
COUPLE daN.m
70
60
50
40
30
20
10
0
550
650
750
850
950
1 050
1 150
CONSOMMATION HORAIRE l/h
Passé au banc d’essais de la Chambre
d’agriculture de Poitou-Charentes,
le New Holland T6070 Active Range Command
a développé une puissance maximale
de 140,5 ch (103,3 kW), au régime de prise
de force de 851 tr/min (1 804 tr/min au moteur).
En ce point, le couple affiche 54,7 daN.m
et la consommation spécifique 235 g/kWh.
La valeur maximale du couple
(59,8 daN.m) est atteinte au régime PDF
de 650 tr/min (1 378 tr/min au moteur).
La puissance est alors réduite à 117,3 ch
(86,2 kW) et la consommation spécifique
à 222 g/kWh. Cette dernière
descend même à 219 g/kWh au régime PDF
de 600 tr/min (1 272 tr/min au moteur).
COMMENTAIRES
Nous n’avons pas pu réaliser le passage au
banc d’essais avec la puissance additionnelle
EPM, car le tracteur doit avancer. La puissance
maximale enregistrée sans EPM correspond aux
attentes, en tenant compte des pertes entre le
moteur et la prise de force. Il en est de même
pour le couple maximal annoncé à 643 N.m et
SES DÉBITS HYDRAULIQUES
Les flux hydrauliques ont été mesurés sur l’un des
distributeurs arrière du tracteur, au régime moteur
maximal.
Pression (en bar)
Débit (en l/min)
193 180 170 160 150
0
46 70 90 95
0
95
Les valeurs mesurées sont en deçà du débit
annoncé à la pompe (113 l/min).Le débit aux
distributeurs est volontairement bridé par le
constructeur.
mesuré à 598 N.m. La consommation spécifique
est réduite à bas régime, mais monte de façon
non négligeable avec le régime moteur. La
puissance atteint son maximum à un régime
relativement bas, mais reste élevée sur une
plage assez vaste.
En effet, le tracteur dispose de 90 % de sa
puissance maximale de 1 500 à 2 150 tr/min,
et même de 95 % de 1 630 à 2 040 tr/min.
Cependant, étant donné l’évolution
de la consommation spécifique, une utilisation
à bas régime sera plus bénéfique.
Par ailleurs, du fait de l’allure des courbes,
la réserve de couple à la puissance maximale
n’est que de 9,32 %. Elle monte à 56,96 % au
régime de coupure.
SON NIVEAU SONORE
Pendant le passage au banc d’essais, des
relevés de bruit ont été réalisés en cabine
à l’aide d’un décibelmètre à hauteur des
oreilles du conducteur, vitres et portes
fermées,
Régime
Intensité
ventilation et
moteur
sonore
climatisation
tr/min
dB(A)
coupées. Il faut
préciser que, lors
1 210
71,1
des mesures, le
1 270
69,1
banc génère un
1 380
69,8
bruit de l’ordre de
1 480
70,4
100 dB(A).
1 590
1 700
1 800
1 910
2 010
2 120
2 230
2 310
74,7
71,1
72
70,7
73,9
73,7
74,8
73
Le New Holland
T6070 Range
Command bénéficie
d’une cabine plutôt
bien insonorisée,
ne dépassant pas
74,8 dB(A).
340
35
320
30
300
25
280
20
260
15
240
10
220
5
200
0
550
650
750
850
950
1 050
1 150
CONSOMMATION SPÉCIFIQUE g/kWh
SON ENCOMBREMENT
Rayon de braquage
Longueur hors tout
Largeur
Hauteur
Distance pneu arrière
- rotule arrière
Distance pneu avant
- rotule avant
Empattement
Monte de pneu avant
Monte de pneu arrière
Garde au sol au crochet
Garde au sol avant
Poids total sans les masses
dont sur l’avant
dont sur l’arrière
5m
4,82 m
2,58 m
3,09 m
31 cm
44 cm
2,89 m
XéoBib 520/60 R28
XéoBib 650/60 R38
39 cm
50 cm
6 300 kg
42,10 %
57,90 %
Malgré un empattement important et des
pneumatiques avant assez larges, le New Holland
T6070 RC fait preuve d’une bonne maniabilité, avec
un rayon de braquage de seulement 5 m, grâce au
pont SuperSteer. En revanche, le tracteur ne dispose
pas d’une très bonne garde au sol au niveau du
crochet d’attelage.
39
12/03/09 12:01:54
New Holland T 6070 Active Range Command
Souple sur la route
Pour une meilleure tenue
de cap sur la route, le tracteur
a été lesté de 500 kg de
masses frontales.
Avec un pont SuperSteer et des pneumatiques
Michelin XéoBib, le New Holland T 6070 Range Command
donne envie à nos chauffeurs d’être essayé. Malheureusement,
les contraintes climatiques et temporelles n’ont permis que
la conduite sur route, après le passage au banc d’essais.
L
a journée commence par une
présentation du T 6070 Range
Command par Vincent Nouvel,
de la société New Holland, aux
deux essayeurs, Christophe Le
Masson et Laurent Grolleau, tous
les deux membres de la Cuma des
Vallées, siégeant à Ventouse en
Charente. Elle dispose dans son parc
d’un TM 120. De ce fait, les deux
chauffeurs ne sont pas totalement
dépaysés face aux T6000 Range
Command, descendants directs des
TM de petite puissance.
Tout en suivant les explications, les
essayeurs observent l’équipement
40
plutôt généreux du tracteur : relevage avant, pneumatiques Michelin
Xéobib de 520 mm à l’avant et
650 mm à l’arrière, et pont avant
SuperSteer. Face à cette riche
dotation, Laurent Grolleau émet
cependant une certaine réserve :
« Est-ce vraiment utile d’avoir un
pont avant SuperSteer sur un tracteur de cette puissance ? Les outils
que l’on y attelle sont généralement
suffisamment larges pour ne pas
avoir besoin de braquer court ».
« Peut-être pour les utilisateurs
qui accrochent un combiné de
semis derrière un décompacteur »,
Les tracteurs
dotés du
pont avant
SuperSteer
bénéficient d’un empattement
allongé. De ce fait, la charge
appliquée sur les roues avant est
moins importante qu’avec un essieu
standard ou Terraglide.
répond Christophe Masson.
Après la présentation, le T6070 RC
est attelé sur une benne Cima
chargée, afin de regagner la coopérative locale pour la pesée de
l’ensemble et du tracteur seul. La
remorque affiche un poids total de
21 tonnes, tandis que le T6070 RC
pèse 6,3 tonnes. Le trajet vers la
bascule donne aux deux chauffeurs
un premier aperçu du comportement de conduite. « La direction
est peu délicate à tenir », avoue
Christophe Le Masson. « En fait,
il manque de poids sur l’avant »,
affirme Laurent Grolleau.
De retour sur l’exploitation, la
benne est dételée et le tracteur,
maintenant chaud, reculé vers le
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11/03/09
18:55
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L’herbe,
un potentiel stupéfiant.
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Essai
Les essayeurs
banc d’essais, où il dévoile ses
performances.
Par la suite, Didier Langlois, technicien à la chambre d’Agriculture
de Poitou-Charentes, équipe le New
Holland d’un bidon. Ce réservoir
temporaire est rempli de fioul, pesé
et connecté au circuit d’alimentation
en carburant du tracteur, avant
d’être solidement attaché.
Confort et silence
au rendez-vous
Tenant compte des premières
remarques concernant les défauts
de tenue de cap, les chauffeurs
dégonflent légèrement les pneumatiques et accrochent 500 kg de
masses à l’avant. Cette opération
révèle la faible visibilité sur le
relevage frontal depuis le poste
de conduite. La benne est attelée
à nouveau, car l’ensemble, piloté
à tour de rôle par nos deux chauffeurs, doit réaliser un parcours de
11,8 km. Lors de la manœuvre de
recul, Laurent Grolleau remarque
l’absence de visibilité directe sur le
piton d’attelage, un constat valable
pour beaucoup de tracteurs de
cette puissance. Il regrette l’absence de rétroviseur sur le hayon.
Une fois le piton verrouillé et les
flexibles branchés, c’est Christophe Le Masson qui, le premier,
prend les commandes du convoi.
La monte de pneumatiques XéoBib
pallie l’absence de suspension
sur le pont avant SuperSteer.
LAURENT GROLLEAU ET
CHRISTOPHE LE MASSON :
« Le New Holland T6070 Range
Command apparaît comme un
tracteur confortable, coupleux
sans être très nerveux. »
Transport est programmé pour
une chute de régime de 20 %,
plus adaptée à la situation. Au
bout d’un bon kilomètre, le convoi
s’engage sur une route étroite et
peu carrossable.
Le T6070 est ressorti comme un tracteur silencieux sur la route.
Après quelques kilomètres, ses
premiers commentaires vont au
comportement de la direction :
« Les masses améliorent la tenue
de route ». Le chauffeur apprécie
la visibilité panoramique offerte,
qui n’a plus rien à voir avec celle
du TM, ainsi que le confort et
l’insonorisation. Le passage des
rapports sous charge s’effectue
avec souplesse. La transmission
fonctionne dans un premier temps
avec l’automatisme Auto Transport
paramétré pour une tolérance de
chute de régime de 5 %. Voyant la
boîte de vitesses sans cesse pianoter,
l’agriculteur décide de repasser en
conduite manuelle. Le parcours se
termine par une bonne côte, au
cours de laquelle le conducteur
est obligé de rétrograder en C1
(premier rapport de la gamme
route), redescendant à 12 km/h
à 1 600 tr/min. « Par la suite, le
tracteur remonte dans les tours,
mais il est un peu mou », reproche
Christophe Le Masson. À l’issue
du parcours, le bidon est détaché,
pesé et la consommation déduite :
7,385 kg, soit 8,7 litres.
Le plein refait, Laurent Grolleau
succède à Christophe Le Masson
au volant du New Holland. Avant
de partir, l’automatisme Auto
Sur route, l’avant
doit être lesté
À son tour, Laurent Grolleau s’étonne
du confort en cabine. « La direction
est facile, peut-être un peu trop »,
estime l’agriculteur. La transmission
se révèle souple dans les changements de rapports. Toute la seconde
partie du parcours est effectuée avec
l’Auto Transport enclenché. Une
légère descente donne l’occasion
de tester un peu le frein moteur,
que Laurent Grolleau estime un
peu faible. La dernière grosse côte
sonne comme le jugement dernier :
le tracteur gagne 1 km/h en vitesse
par rapport au pilotage manuel de
la transmission lors du parcours
précédent. Le second se termine
cependant avec une consommation
strictement identique.
Le parcours de l’essai
Ventouse
3,5 km
Chez Mauras
Valence
4,5 km
Ventouse
3,8 km
Distance parcourue : 11,8 km
42
12/03/09 12:03:52
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11/03/09
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INNOVATIONS & SOLUTIONS
12/03/09 17:26:31
Techno
Par Olivier Rouquette
SOURCE : J.R.
SOURCE : J.R.
Le compresseur est entraîné
en rotation par une courroie via un
accouplement électromagnétique.
La climatisation
Le condenseur et la bouteille-filtredéshydrateur trouvent leur place devant
le radiateur du moteur.
Souffler le chaud et le froid
Avec l’agrandissement des surfaces vitrées et l’amélioration
de l’étanchéité des cabines, la climatisation devient quasi
incontournable sur les machines agricoles modernes.
Cet équipement améliore incontestablement le confort et
réduit la fatigue en abaissant la température dans l’habitacle.
Il assure également, grâce à l’envoi d’un air sec,
le désembuage rapide des vitres.
L
a technique du climatiseur repose
sur celle de la réfrigération et
utilise les principes physiques
suivants : les liquides absorbent de
la chaleur quand ils passent de l’état
liquide à l’état gazeux. À l’inverse,
les fluides dissipent de la chaleur
quand ils passent de l’état gazeux
à l’état liquide. Un exemple simple
illustre ce procédé : sous l’effet de la
chaleur, l’eau passe d’un état liquide
à l’état gazeux (vapeur). Lorsqu’elle
refroidit, la vapeur redevient un
liquide. En augmentant le refroidissement, le liquide se transforme en
un solide (glace).
La chaleur de l’habitacle
absorbée
Le circuit de climatisation n’utilise
pas d’eau, mais un liquide frigorigène qui, en se transformant en gaz,
absorbe la chaleur de l’air ambiant.
Pour convertir le réfrigérant en
gaz, l’équipement de climatisation
utilise différents composants, dont
l’évaporateur, logé dans la cabine,
et le condenseur, placé en avant du
radiateur moteur. Ces deux échangeurs de température sont reliés
par des flexibles remplis de liquide
frigorigène. Le circuit compte également un compresseur, une vanne
d’expansion, un thermostat et une
bouteille-filtre-déshydrateur. Placé
devant le radiateur du système de
chauffage, l’évaporateur absorbe
la chaleur de l’air de l’habitacle.
Il est constitué d’un serpentin en
cuivre muni d’ailettes en aluminium. Pendant le fonctionnement,
la condensation se fait sur sa face
extérieure puisque celle-ci est plus
froide que l’air ambiant. Cette eau de
condensation est récupérée dans le
fond du climatiseur et évacuée par un
MAT140- Techno.indd 45
Un équipement de
climatisation se
compose de deux
échangeurs de
température :
un évaporateur
logé dans la
cabine et un
condenseur
placé en avant
du radiateur
moteur.
flexible débouchant sous la cabine.
Le condenseur, sorte de radiateur,
est la partie de l’installation où le
réfrigérant chaud, à l’état gazeux et
sous haute pression, est refroidi pour
passer à l’état liquide. Il est constitué
d’un serpentin à ailettes servant à
l’évacuation de la chaleur. Comme
le condenseur est installé devant le
radiateur du moteur, la circulation
de l’air autour des ailettes est activée
par le ventilateur et le flux d’air créé
par le déplacement de la machine.
Le compresseur, généralement à
pistons à cylindrée variable, est
mis en marche par un embrayage
électromagnétique. Il fonctionne
comme une pompe pour aspirer,
depuis l’évaporateur, le réfrigérant
sous forme gazeuse et le refouler vers
45
12/03/09 16:37:12
Techno
Le CO2 comme fluide réfrigérant
1 - Air ambiant en cabine
2 - Air extérieur ambiant
3 - Air froid
4 - Cabine
6 - Condenseur
7 - Détendeur
8 - Évaporateur
9 - Écoulement de l’eau de
condensation
10 - Liquide basse pression
11 - Liquide haute pression
12 - Moteur
14 - Prises de pression
15 - Radiateur de refroidissement
moteur
16 - Déshydrateur
18 - Vapeur basse pression
19 - Vapeur haute pression
20 - Ventilateur
21 - Ventilateur de refroidissement
moteur
95 - Compresseur
119 - Thermostat
210 - Pressostat.
le condenseur. Sur le compresseur,
deux raccords de service servent
à brancher des manomètres pour
contrôler la pression.
Le compresseur débrayé
automatiquement
La vanne d’expansion thermique,
ou détendeur, définit la quantité
de réfrigérant arrivant à l’évapo46
MAT140- Techno.indd 46
rateur. Elle maintient ce dernier à
sa température idéale. Pour que le
réfrigérant à l’état liquide ne puisse
pas quitter l’évaporateur et arriver au
compresseur, il doit être réchauffé
pour atteindre son point d’ébullition.
Si ce réchauffage est exagéré, l’effet
de refroidissement diminue. La vanne
de régulation de température ajuste
le débit d’eau dans le radiateur de
À régulation manuelle
ou automatique de
la température, les
consoles de commande
de la climatisation
des tracteurs offrent des fonctions
similaires à celles utilisées en
automobile.
chauffage. Le thermostat évite la
formation de givre dans l’évaporateur
en débrayant le compresseur lorsque
la température sur les ailettes de cet
échangeur devient inférieure à 1 °C.
La remise en marche du système
intervient dès que la température
atteint environ 4,5 °C.
Facilement accessible et généralement placée derrière le capot moteur,
la bouteille-filtre-déshydrateur a pour
but d’absorber l’éventuelle humidité
se trouvant dans le système, tout en
filtrant et emmagasinant le réfrigérant
liquide avant que celui-ci ne soit
refoulé vers la vanne d’expansion.
Le produit déshydratant est contenu
dans un corps filtrant au fond du
SOURCE : JCB
SOURCE : J.R.
Les éléments du circuit de climatisation
SOURCE : BEHR
Jusqu’en 1995, le R12 (chlorofluorocarbone ou CFC) était utilisé comme
réfrigérant dans les installations de climatisation. Jugé trop nocif pour
l’environnement, ce fluide a été remplacé par le R134a (hydrofluorocarbure
ou HFC). Ce gaz, toujours utilisé, ne contient pas de chlore et se révèle dix
fois moins agressif que le R12. Cependant, le fluide R134a sera interdit
en Europe au 1er janvier 2011. Il devra alors laisser place au dioxyde de
carbone ou gaz carbonique, plus écologique. Une climatisation au CO2,
ou R744, présente certains avantages comme la réduction de la puissance
absorbée, un fonctionnement plus rapide et une charge de seulement
450 g contre 750 g
dans le cas du R134a.
Ce réfrigérant rend par
ailleurs la climatisation
réversible avec la
possibilité de fournir
de la chaleur. Mais
il existe aussi des
inconvénients à cette
solution. En effet,
À partir de 2011, les circuits de
le coût du système
climatisation fonctionneront au CO2.
est actuellement
de 20 à 25 % plus élevé que celui fonctionnant au R134a. Les pressions
rencontrées sont supérieures avec 30 à 40 bars pour le circuit basse
pression et 100 à 120 bars pour la partie haute pression. Les procédures de
sécurité devront donc être renforcées dans les ateliers.
déshydrateur. Sur le déshydrateur,
se trouve un voyant de contrôle avec
deux billes. La bille blanche indique
s’il y a suffisamment de réfrigérant
dans le système. Elle doit se trouver
au bord supérieur du voyant lorsque
l’air conditionné est en service.
L’autre bille est un indicateur hygrométrique. Normalement elle est
bleue, mais la présence d’humidité
dans le système la fait virer au
blanc ou rose pâle. Dans ce cas, la
bouteille-filtre-déshydrateur devra
être remplacée.
Au raccord de sortie se trouve un fusible, un témoin de sortie de pression,
et une vanne de service. Le fusible a
pour but d’empêcher des détériorations en cas de pression trop élevée.
Il fond à 117 °C et laisse s’échapper
le réfrigérant à l’air libre.
12/03/09 16:40:58
q
g
Yv e s G e u l i n
Agriculteur/entrepreneur
Epreville (76)
Voilà plus de 20 ans que, pour mon exploitation et mon ETA, je travaille avec Landini.
Le dixième, un Landpower 145, vient rejoindre prochainement mon parc de 105 à 160 ch.
Autrefois, les tracteurs Landini étaient associés à “petite exploitation” ; compte tenu des surfaces que je cultive et
de ce que je leur fais faire, je peux vous dire que cette image est largement révolue, mes Landini sont robustes
et prêts à tout, le plus ancien tourne encore sur les chantiers avec plus de 18 000 heures.
Pour l’exploitation, j’ai surtout besoin de polyvalence, à l’image de mes cultures, betteraves, pommes de terre
et céréales.
Dans l’entreprise, je recherche la puissance, l’économie et la robustesse, car chez nous, on ne s’arrête jamais.
Je dois pouvoir tracter une 24 tonnes chargée de terre ou de pierres sur des chantiers difficiles, sans problème.
Et surtout “Landini” c’est peu d’entretien ; une consommation très raisonnable, des interventions simples.
Un tracteur comme ça, associé au sérieux et à la compétence de mon concessionnaire, les Ets Lebourgeois,
me permet une totale maîtrise de mon activité. Avec Landini, j’ai vraiment le Power.
Découvrez la gamme de 40 à 230 ch.
chez votre concessionnaire.
APE STRATEGIE 03 26 59 97 97 - 3241-02-09 - MA
3 modèles : 92/102/110 ch.
• Nouvelle cabine 4 montants panoramique
Inspirée des séries Powermax / Powermaster.
• Nouvelle transmission
36/12 avec inverseur hydraulique
PowerShuttle et 3 rapports
sous charge.
• Débrayage “De-Clutch”
Pour changer de gamme
sans utiliser la pédale d’embrayage.
• Nouveau relevage électronique
Haute capacité 5 650 Kg.
• Nouveau circuit hydraulique
Débit de 82 L/min, jusqu’à
5 distributeurs auxiliaires...
w w w. a rg o t r a c t o rs . c o m
article journal:Mise en page 1
11/03/09
16:34
Page 1
Les
3-4 JUIN
CULTURALES 2009
®
www.lesculturales.com
Le champ des innovations pour les
producteurs de grandes cultures
repères
Première partie
Plate-forme
Les pulvérisateurs
automoteurs
Engins compacts et performants, les
automoteurs de pulvérisation présentent le
grand intérêt d’être toujours opérationnels.
Ils affichent de grandes largeurs de
travail (jusqu’à 50 m) et des gardes au sol
importantes (de 1 m à 1,60 m) pour passer
au-dessus des cultures hautes. Selon nos
estimations, le marché annuel se situe
actuellement entre 400 et 450 unités, à
destination principalement des exploitations
de grandes cultures. Dans le cadre de cette plate-forme d’observation,
Matériel Agricole a rencontré neuf constructeurs de pulvérisateurs
automoteurs. Ce numéro étudie les matériels d’Artec, Berthoud, Caruelle
et Evrard. Les fiches détaillées des appareils John Deere, Matrot, Séguip,
SpraCoupe et Tecnoma paraîtront dans l’édition de mai 2009 (n° 141).
Une plate-forme suivie par Matthieu Schubnel et Aurélien Groult,
avec le concours de Jean-Luc Pérès, ingénieur Trame - BCMA
Trois solutions
de transmission
Trois types de transmission animent
les automoteurs de pulvérisation
présents sur le marché. Couramment
utilisé, l’entraînement hydrostatique
se compose d’une ou deux pompes
hydrauliques et de moteurs-roues.
Ces derniers adoptent une cylindrée variable pour offrir plusieurs
rapports à passage sous charge. La
transmission hydrostatique présente
l’avantage d’être facilement adaptable
sur ce genre d’appareil et de les
rendre modulables. Par exemple, le
réglage de la voie s’obtient par simple
coulissement des demi-essieux.
Matrot et Artec sont les seuls
constructeurs à proposer une transmission hydromécanique. Cette
technologie n’utilise qu’un moteur
hydraulique combiné à une boîte
de transfert entraînant des ponts
P. 52
Artec F40
P. 54
Berthoud Raptor 3200
P. 56
Caruelle Nympheos 3240
P. 58
Evrard Alpha Plus 4100
À découvrir dans Matériel
Agricole n° 141
Les fiches techniques
détaillées et nos avis
sur les automoteurs
de pulvérisation John Deere,
Matrot, Séguip, SpraCoupe
et Tecnoma.
La transmission intégrale permanente des automoteurs de la société
Précicuture adopte deux pompes et quatre moteurs-roues.
mécaniques. Avec cette transmission, le réglage de la voie demande
davantage de travail car il nécessite
de positionner des entretoises ou de
MAT140- PF Reperes.indd 49
Sommaire
modifier les jantes pour élargir les
essieux. Spra-Coupe se démarque
en proposant une transmission aux
roues arrière par le biais d’une boîte de
vitesses mécanique, semi-powershift
ou automatique, à l’image de celle
utilisée en automobile. Sur la série
lourde du constructeur hollandais, les
roues avant reçoivent un entraînement
hydraulique complémentaire.
La majorité des transmissions présentes sur le marché dispose d’un
49
13/03/09 15:19:10
Plate-forme
Différentiel
autobloquant
sur pont AR
Boîte de transfert avec
différentiel
interpont
Différentiel
autobloquant
sur pont AV
Sur l’automoteur Matrot, la transmission, de type hydromécanique,
dispose d’une pompe et d’un moteur hydraulique.
Ce dernier anime une boîte de transfert qui entraîne les ponts
avant et arrière.
régulateur ou d’un limiteur de vitesse
permettant de garder la même allure
durant la pulvérisation. Certains
constructeurs, à l’instar des automoteurs fabriqués par Préciculture
utilisés par quatre marques du groupe
Exel Industries (Berthoud, Caruelle,
Tecnoma et Seguip), proposent aussi
un dispositif d’avancement associé
au degré d’inclinaison de la pédale,
pour plus de souplesse et de confort
d’utilisation.
Contrôle obligatoire des pulvérisateurs
Les rampes avant
plébiscitées
La majorité des constructeurs propose des pulvérisateurs automoteurs
à rampe arrière. Avec ces appareils,
la visibilité au travail n’est pas totale
mais, en contrepartie, elle s’avère
bonne sur la route. Le chauffeur
Le contrôle des pulvérisateurs
est obligatoire depuis le
1er janvier 2009. Il concerne
tous les appareils équipés
d’une rampe de plus de trois
mètres, ainsi que les modèles
pour vigne et pour
verger.
Obligatoire depuis le 1 janvier, le contrôle
des pulvérisateurs concerne pour l’instant
les appareils en service de plus de cinq ans.
L’échéance de la vérification est définie par
le numéro Siren (voir encadré ci-contre).
La durée de validité du certificat est de cinq
ans. Dans le cas où un diagnostic volontaire a
été réalisé en 2007 ou 2008, la conformité est
également validée pour cinq années. Pour les
appareils achetés neufs de moins de cinq ans,
l’échéance du contrôle sera de cinq ans après
la date d’acquisition (pas de correspondance
avec le n° Siren). Par ailleurs, un prochain décret
er
Materiel_T
Trelle
pour r
capac
L’échéance fixée par le numéro Siren
Par Jean-Luc Pérès,
Ingénieur
Trame-BCMA
se trouve aussi moins exposé aux
embruns. Toutefois, le montage avant
reste fortement plébiscité par les
utilisateurs français, en témoigne le
succès des machines Matrot et Artec.
Avec cette solution, la visibilité
sur l’ensemble des buses demeure
indiscutable. En revanche, les produits pulvérisés ont tendance à salir
devrait exiger la fourniture d’une attestation de
conformité environnementale lors d’une vente par
un professionnel du machinisme. Les inspections
doivent être réalisées par un organisme agréé
par le préfet, sur avis de l’organisme public GIP
Pulvés créé en janvier 2009. Un protocole précis est
imposé par le GIP pour définir les points à vérifier
et les méthodes à employer (pressions, débits,
corrosions, déformation rampe, fuites, protections,
etc.). Certains points obligent à passer une contrevisite dans les quatre mois.
Pour davantage d’informations,
le Bureau de coordination du
machinisme agricole (BCMA)
reste à disposition.
Tél. : 01 44 95 08 35
Berthoud développe
actuellement un kit
d’instrumentation
pour la réalisation
des contrôles des
pulvérisateurs,
intégrant notamment
un banc de mesure
du débit des buses.
Le premier contrôle obligatoire
devra intervenir avant :
effica
• Le 31 mars 2010 : si le nombre constitué
des 8e et 9e chiffres du numéro Siren du
propriétaire du pulvérisateur est compris
entre 00 et 19 ou en cas d’absence de
numéro Siren pour ce propriétaire.
• Le 31 décembre 2010 : si le nombre
constitué des 8e et 9e chiffres du numéro
Siren du propriétaire du pulvérisateur
est compris entre 20 et 39.
| www.
50
13/03/09 15:20:05
Les capteurs à ultrasons se
généralisent. Ils prennent comme
repère la végétation pour ajuster
automatiquement la hauteur de la
rampe par rapport au sol ou à la
culture.
constructeurs retiennent majoritairement des modèles en aluminium, dont la masse volumique
est près de trois fois inférieure à
celle de l’acier. D’autres marques,
à l’image de Caruelle et Séguip,
développent des rampes en acier.
Limitées à une largeur de 38 m, ces
dernières adoptent en revanche des
extensions repliables permettant un
changement rapide de l’envergure.
Elles se démarquent également dans
certains cas par leur configuration
à trois bras visant à limiter leur
encombrement au transport.
l’appareil et les rampes réduisent le
champ de vision sur la route.
Pour les grandes largeurs, les
Automatiser les fonctions
de la rampe
Surtout réservée aux rampes de
grande largeur des pulvérisateurs
traînés et automoteurs, la gestion
Materiel_TM600_F_233x145:Materiel_TM600_F_233x145
12-03-2009
17:23
des tronçons par GPS évite les
manques ainsi que le surdosage. En
effet, ce dispositif ouvre et ferme
automatiquement les sections en
bout de champ ou dans les parcelles
en pointe. En plus de respecter l’environnement, ce système assure, en
fonction des parcelles, une économie
pouvant atteindre 5 % de la quantité
totale de produits phytosanitaires
épandue. Il facilite également la
pulvérisation de nuit et améliore
le confort de l’utilisateur qui reste
ainsi concentré sur sa conduite. Pour
cette fonctionnalité, la majorité des
constructeurs propose un boîtier de
commande adaptable sur la console
de régulation du pulvérisateur.
Certaines firmes proposent de série
le retour automatique de la rampe à
une hauteur programmée dès la fin
du demi-tour en bout de champ. Ce
dispositif est parfois couplé à la coupure/ouverture de la pulvérisation.
Certains constructeurs intègrent,
en option, un capteur à ultrasons
assurant le réglage automatique de
la hauteur de la rampe par rapport
au sol.
Deux matériaux
pour les cuves
Les cuves des automoteurs de pulvérisation sont en polyéthylène ou
en polyester. Le polyéthylène est
employé pour la fabrication par
rotomoulage. Ce matériau procure une surface lisse à l’extérieur
comme à l’intérieur, facilitant ainsi
le nettoyage. Seuls les appareils
Matrot et Artec accueillent des
cuves en polyester. Ce matériau
crée une surface interne rugueuse,
plus difficile à laver que le polyéthylène. En revanche, il se répare
plus facilement, et se révèle plus
économique pour les fabrications
en petite série.
Pagina 1
Trelleborg TM600. Le pneu radial agricole qui allie excellente capacité de traction et respect du sol. Conçu
pour répondre aux applications traditionnelles de l’agriculture, le TM600 est le plus fiable de sa catégorie. Son excellente
capacité de charge et de traction, l’efficacité de son autonettoyage et sa haute résistance à l’usure en font un pneu
efficace et fiable dans le temps. Trelleborg, la meilleure solution pour toutes les applications.
Ogilvy&Mather
| www.trelleborg.com/wheelsystems |
13/03/09 15:21:03
Plate-forme
Prix HT
179 395 E
◗ ARTEC F40
Rampe en aluminium de 36 m, suspension pendulaire, pentajets et cinq jeux de buses,
circulation par retour, pneumatiques 480/80R46, boîtier de régulation Teejet
Transmission
Le moteur thermique entraîne une
pompe hydrostatique qui anime à
son tour un moteur hydraulique à
cylindrée variable. Le mouvement
est transmis aux roues mécaniquement grâce à une boîte de transfert
refroidie. Cette transmission intégrale permanente hydromécanique
comprend un différentiel interpont
ainsi que deux ponts mécaniques à
différentiel autobloquant et réducteurs finaux à trois étages. L’automoteur dispose de deux plages de
vitesses : de 0 à 25 km/h et de 0 à
40 km/h. Le passage d’une gamme
à l’autre nécessite l’arrêt complet de
l’avancement. En ce qui concerne
le freinage, l’appareil est équipé
d’un disque central à l’avant et de
disques immergés à l’arrière.
Particularités
Le constructeur Artec, originaire
de Corpe, en Vendée, fabrique
des pulvérisateurs automoteurs
depuis 2004. Il propose un seul
modèle, le F40, qu’il décline toutefois en deux capacités : 4 000 et
5 000 litres. Cet appareil reçoit
une cuve principale en polyester.
Il se caractérise par l’adoption,
en option, d’un relevage arrière
et d’une prise de force.
Châssis
L’architecture du châssis du F40
autorise le montage de la rampe
à l’avant comme à l’arrière. La
première configuration représente
la quasi-totalité des ventes de la
marque. L’implantation de la rampe
n’intervient pas sur la position du
moteur, des cuves ou de la cabine.
Sur cet automoteur, la suspension
des essieux avant et arrière est
assurée par des coussins d’air asso-
1
6
52
MAT140- Plate forme Artec.indd 52
2
7
ciés à des amortisseurs stabilisant
l’ensemble. La garde au sol varie
de 1,10 m à 1,20 m en fonction
de la monte de pneumatiques. La
voie, non réglable, s’ajuste par le
choix des jantes.
Motorisation
Le moteur Deutz six cylindres de six
litres développe 180 ou 210 ch. Son
couple maximal grimpe à 810 Nm
au régime de 1 600 tr/min.
Direction
Le F40 dispose de série de quatre
modes directionnels : deux et quatre
roues directrices, marche en crabe
et correction du dévers.
Cabine
Avec la rampe avant, la vue sur
la pulvérisation est excellente. En
revanche, sur route, le champ de
vision est inférieur à celui d’un
automoteur à rampe arrière, mais
3
8
4
9
12/03/09 17:16:22
Caractéristiques techniques du F40
Capacité de la cuve principale
Matériau utilisé pour la cuve principale
Capacité de la cuve de rinçage
Capacité de la cuve lave-mains
Hauteur de pulvérisation
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
Capacité du réservoir à carburant
Vitesse maxi sur route
l’ouverture au centre du bâti dégage
une visibilité tout à fait correcte. Le
passage menant au poste de conduite
s’avère un peu étroit. Cependant,
l’accès à la cabine, une fois les
rampes dépliées, s’effectue aisément. Afin d’améliorer le confort
du chauffeur, un siège pneumatique complète l’action des quatre
silentblocs sur lesquels repose la
cabine. Pour l’assainissement de
l’air de l’habitacle, l’automoteur
dispose pour l’instant d’un filtre
à charbons, mais devrait se voir
prochainement doté d’un dispositif
de pressurisation régulée.
4 000 litres
polyester
500 litres
25 litres
de 0,50 m à 3 m
1,10 m
2 m à 2,70 m (selon la jante)
2,55 m
3,80 m
8,50 m (sans la rampe)
4,20 m
480/80R46 (au choix du client)
9 000 kg
280 litres
40 km/h
Pompe de pulvérisation
La pompe de pulvérisation, animée
par un moteur hydraulique, débite
1 100 l/min à 6 bars. Le constructeur justifie le choix de ce modèle
volumétrique de marque Renson
par son faible coût d’entretien et
sa bonne adaptation aux tâches
de remplissage, de brassage et de
pulvérisation, grâce à ses deux
vitesses. Le premier régime délivre
un débit plus faible et évite un
brassage trop important du mélange.
Le second permet de remplir la
cuve rapidement. Artec monte
également sur le F40 une pompe
1– Le dégagement au centre de
la rampe assure une visibilité
correcte vers l’avant.
4– Une suspension pneumatique
complétée par des amortisseurs
équipe le châssis de l’automoteur.
2– L’accès au moteur thermique,
aux radiateurs et aux réservoirs
s’opère par l’arrière de
l’automoteur.
5– La hauteur de levée de la rampe
peut atteindre 3 m. Le modèle
présenté, équipé de pneumatiques
larges, est destiné au traitement en
zones humides.
3– La transmission
hydromécanique utilise un moteur
hydraulique à cylindrée variable,
couplé à une boîte de transfert à
deux rapports et à un différentiel
interpont.
6– La rampe intègre une
suspension pendulaire et un
amortissement par boule d’azote
de la géométrie variable. De série
également, un vérin corrige le
dévers.
7– Les vérins antifouettement
assurent l’amortissement des
mouvements grâce à des boules
d’azote montées sur le bloc
hydraulique.
5
8– Le poste de mise en œuvre,
situé sur le flanc gauche
de l’automoteur, accueille
l’incorporateur protégé par un
capot au transport.
9– À travers le trou d’homme
de 40 cm de diamètre, il est
possible de distinguer les
éléments de brassage, ainsi que le
cloisonnement antiballant.
10– Pour les inconditionnels de
la rampe arrière, le constructeur
adapte, sans modification majeure,
l’automoteur F40 dans cette
configuration.
10
MAT140- Plate forme Artec.indd 53
LE BOÎTIER LH85
Informé par liaison
bus CAN, le boîtier de
régulation Teejet LH85
centralise les informations
des différents capteurs
de vitesse, de niveau, de
débit et de pression. Il
commande non seulement
les principaux organes de
pulvérisation comme les vannes de tronçons ou de régulation, mais également
l’ensemble des fonctions hydrauliques de la rampe. Sur l’écran monochrome,
l’opérateur visualise les principales informations, telles que la pression,
le dosage ou encore la surface traitée. En option, Artec monte un boîtier
supplémentaire intégrant une barre de guidage, complété éventuellement
d’un système de coupure automatique des tronçons par GPS.
indépendante débitant 60 l/min à
15 bars assurant le nettoyage de la
cuve et du système de pulvérisation.
En option, une lance peut compléter
cet équipement pour laver l’extérieur
de l’appareil.
Mise en œuvre
Le poste de mise en œuvre accueille
deux vannes manuelles contrôlant
toutes les fonctions de pulvérisation.
Un boîtier électronique, intégré
à proximité de l’incorporateur,
permet de débrayer le pompage et
de contrôler le régime du moteur
thermique.
Régulation
La régulation de type DPAE, fournie par Teejet, fonctionne à partir
d’un capteur de pression et d’un
débitmètre agissant conjointement.
Le constructeur a choisi de placer
le capteur de vitesse d’avancement
au niveau de l’arbre du boîtier de
transfert de la transmission hydromécanique.
choix du client et la largeur de travail. Une circulation semi-continue
est proposées de série. également
disponible, la circulation par retour
pneumatique optionnelle permet,
grâce à une électrovanne située au
niveau du châssis, un retour en cuve
uniquement lorsque la pulvérisation
est coupée. Dans le cas contraire, le
débit de la pompe est ainsi entièrement dédié aux buses. En fonction
du type de circulation choisi, les
rampes reçoivent des supports de
buses quadrijet ou pentajet de série.
Leur mécanisme de relevage à parallélogramme, animé par deux vérins
hydrauliques, procure une hauteur
de traitement allant de 0,5 à 3 m.
La suspension de type pendulaire
est, selon le constructeur, la seule
solution envisageable en grande
largeur. Sur le plan des équipements
de suivi du terrain, Artec monte en
standard la géométrie variable et
la correction de dévers.
ON A BIEN AIMÉ
Filtration
Le système de filtration compte
deux niveaux : un filtre principal
d’aspiration situé à proximité de
l’échelle d’accès à la cabine et deux
secondaires agissant chacun sur
une demi-largeur de rampe.
• La régulation DPAE fonctionnant
simultanément avec un capteur de
pression et un débitmètre.
• La possibilité d’adapter en option
un relevage arrière et une prise
de force permettant par exemple
d’atteler un distributeur d’engrais.
Rampe
Les rampes, proposées exclusivement en aluminium, mesurent
de 24 à 50 m d’envergure. Elles
bénéficient de canalisations de pulvérisation en inox et se décomposent
en quatre à neuf tronçons selon le
• Le manque d’accessibilité au poste
de conduite lorsque les rampes sont
repliées.
• La finition au niveau de la console
et du joystick (interrupteurs
électriques).
ON A MOINS AIMÉ
53
12/03/09 17:17:31
Plate-forme
Prix HT
128 000 E
◗ BERTHOUD RAPTOR 3200
Rampe axiale acier de 28 m, boîtier de régulation DP tronic, pneumatiques 270/95R48,
garde au sol 1,05 m, quadrijets et quatre jeux de buses
l’engin, le niveau sonore en cabine est
nettement inférieur aux automoteurs
de la gamme Boxer.
Particularités
Berthoud propose désormais une
offre simplifiée et partiellement
renouvelée de pulvérisateurs automoteurs. Celle-ci est composée
de trois modèles : les Raptor 3200
et 4200 lancés récemment, et le
Boxer II 5000 R. Appartenant au
groupe Exel, le constructeur rhodanien utilise des bases automotrices
construites par Préciculture, mais
équipe ses appareils de sa propre
1
5
54
MAT140- Plate forme#832FCC.indd 54
technologie, notamment en ce qui
concerne les composants du circuit
de pulvérisation.
Châssis
L’automoteur dispose de suspensions
pneumatiques Dunlop complétées par
un amortisseur mécanique à proximité de chaque roue. Deux points de
pivot, entre le pont avant et le châssis,
assurent le débattement vertical du
train avant. Le pont arrière, pour
2
6
sa part, effectue des mouvements
verticaux et transversaux car il est
relié au châssis par une articulation
unique montée sur rotule.
Motorisation
Le six cylindres Deutz turbocompressé développe 180 ch sur le Raptor 3200 et 200 ch sur le Raptor 4200.
Grâce au régime nominal abaissé à
2 100 tr/min et à la disposition du
bloc de refroidissement à l’avant de
3
7
Transmission
De marque Bosch-Rexroth, la
transmission hydrostatique propose trois plages de vitesses différentes, emmenant l’automoteur
jusqu’à 40 km/h. Deux pompes à
cylindrée variable animent quatre
moteurs-roues rapides. L’avancement se commande au pied (mode
Automotive) : la vitesse est proportionnelle à l’inclinaison de la pédale.
La console intègre également un
régulateur de vitesse dénommé
Hydropilot. L’antipatinage, assuré
par un blocage hydromécanique
avant-arrière continu de série, est
complété par un système à enclenchement manuel qui alimente de
manière identique les roues gauche
et droite. Le freinage hydrostatique
est complété par des freins dynamiques commandés au pied. Le
frein de parking agit par blocage
des moteurs hydrauliques.
Direction
Quatre modes directionnels sont
possibles pour le Raptor : deux et
quatre roues directrices, marche
en crabe et correcteur de dévers.
4
8
9
12/03/09 16:53:12
Caractéristiques techniques du Raptor 3200
Matière utilisée pour la cuve principale
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
3 200 litres
polyéthylène
440 litres
20 litres
de 0,5 m à 2,5 m (si garde au sol de 1,05 m)
de 1,05 m (série) à 1,60 m
manuel. De 1,80 m à 2,40 m (série),
de 2 m à 2,70 m, de 2,50 m à 3,05 m,
suivant roues et garde au sol
2,55 m
3,82 m
8,73 m
3,90 m
270/95R48
8 510 kg
360 litres
40 km/h
Il est possible de passer de deux
roues à quatre roues directrices à
l’aide d’une pédale au niveau du pied
gauche. En dévers, le glissement de
l’automoteur se corrige en braquant
légèrement les roues arrière à l’aide
d’un potentiomètre.
Cabine
L’opérateur accède à la cabine grâce
à une échelle repliable hydrauliquement. Le poste de conduite intègre
un siège pneumatique pivotant sur
20 degrés et une colonne de direction à double articulation. Toutes
les commandes sont regroupées
sur le joystick et la console située
1– La suspension pneumatique
compte trois coussins d’air sur
le Raptor 3200 et quatre sur le
modèle 4200. Elle se complète
par un amortisseur à proximité de
chaque roue.
2– Le contrôle et l’entretien
du bloc de refroidissement sont
facilités par le pivotement du
radiateur de climatisation
(de couleur noire).
3– La garde au sol, de 1,05 m
en standard, peut être portée à
1,40 m ou 1,60 m.
4– La pompe Oméga centrifuge
conçue par Berthoud possède deux
turbines.
5– Le poste de mise en œuvre
simplifié intègre le bloc de
sélection des fonctions,
près de l’accoudoir. Sur le plan de
l’assainissement de l’habitacle, la
cabine pressurisée dispose de filtres
au charbon actif.
De conception Berthoud, la pompe
centrifuge biturbine, dénommée
Oméga, débite au maximum
550 l/min à 3 bars et fournit une
pression maximale de 8,5 bars.
Pour le remplissage et le brassage,
le fonctionnement d’un seul compartiment permet de délivrer une
pression faible alors qu’en pulvérisation, les deux turbines sont
actives. L’entraînement hydraulique
l’incorporateur et un boîtier
de commande de l’animation
de la pompe et du régime moteur.
6– Le bloc de sélection des
fonctions Dualmatic (présenté ici
sans panneau informatif) a été
conçu dans un souci de réduction
des volumes morts. La vanne
inférieure gère à la fois l’aspiration
et le refoulement. Celle du dessus
commande le retour en cuve et le
brassage.
7– La cuve en polyéthylène,
dessinée en pointe de diamant
pour limiter au maximum les
volumes résiduels et les dépôts,
dispose d’une jauge à ruban ou
électronique (option).
8– La bouillie aspirée en fond de
cuve par une canule latérale limite
au maximum l’admission d’air
dans les canalisations.
9– Situé à proximité du poste de
mise en œuvre, le filtre principal
reste bien accessible.
10
10– Montée sur un relevage
à parallélogramme, la rampe
dispose d’une suspension axiale
complétée par un dispositif
antifouettement.
LE BOÎTIER DP TRONIC
Le boîtier DP tronic contrôle la régulation DPAE.
Il affiche notamment le réglage du dosage par
hectare, la pression du circuit de pulvérisation au
1/10e bar ou le volume épandu. Il commande toutes
les fonctions hydrauliques de la rampe et sert à
sélectionner l’ouverture et la fermeture de tronçons.
Par ailleurs, une prédisposition à la modulation de
dose et à la coupure des tronçons par GPS équipe
cette console de commande. À l’exception des fonctions de
programmation, les principales commandes du boîtier de régulation sont
également accessibles depuis le joystick situé dans le prolongement de
l’accoudoir. Le boîtier Gestronic optionnel assure, en plus de la régulation
DP tronic, l’enregistrement de données sur 99 parcelles.
de cette pompe s’actionne et se
module depuis le poste de mise
en œuvre, ou en cabine grâce à un
potentiomètre.
Mise en œuvre
Les commandes du poste de mise en
œuvre, protégées par un carénage,
ont été simplifiées par rapport aux
automoteurs Boxer. L’empilement
des deux vannes manuelles à boisseau sphérique permet de réduire
le volume résiduel. Un petit boîtier
électrique permet de contrôler depuis
le sol l’entraînement de la pompe et
le régime moteur. En option, l’assistant à la mise en œuvre Dualelec,
grâce à ses vannes motorisées, gère
automatiquement les différentes
fonctions de pulvérisation.
Régulation
De type DPAE, la régulation développée par Berthoud intègre les
données d’un capteur de pression
et d’un capteur de vitesse situé sur
une roue. La vanne asservie régule
le débit à la rampe en fonction de
ces informations.
Filtration
En plus du tamis situé au niveau
du trou d’homme, un filtre principal prend place sur le circuit de
refoulement de la pompe sur les
appareils équipés de rampes jusqu’à
36 m. Au-delà, le circuit accueille
un filtre par demi-rampe.
Rampe
Le Raptor 3200 est équipé d’une
rampe Axiale en acier de 24 à 33 m
de large, montée sur un relevage à
parallélogramme suspendu par des
boules d’azote. Sur cette nouvelle
gamme d’automoteurs, Berthoud
complète la suspension axiale de
la rampe par deux plots en polyuréthane qui amortissent l’oscillation
avant-arrière des bras de pulvérisation. Le Raptor accède également
aux rampes acier DDL et Kondor
à suspension pendulo-axiale de 24
à 38 m, et aux rampes alu Ektar
à suspension pendulaire jusqu’à
42 m de large. Avec un appareil de
1,05 m de garde au sol, la hauteur
de travail varie de 0,5 m à 2,5 m.
À la commande, le client choisit le
nombre de tronçons qui lui convient
dans la limite d’une compatibilité
avec la réglementation. Le transit
de la bouillie est assuré de série
par une circulation simple dans des
canalisations en inox. Cependant,
le constructeur propose également
la configuration semi-continue ou
continue. Dans ce dernier cas, une
commande pneumatique des buses
est possible.
ON A BIEN AIMÉ
• La pompe Oméga biturbine à
gros débit, permet une utilisation
modulable en fonction des besoins.
• Les capots de protection disposent
d’un éclairage à diodes pour une
meilleure visibilité au poste de
mise en œuvre ou dans le coffre de
rangement.
ON A MOINS AIMÉ
• Il n’existe pas d’alternative aux
changements de voie manuels, ce
qui peut s’avérer pénible si ceux-ci
sont fréquents.
• L’accès en cabine oblige à passer
sous la rampe.
55
12/03/09 16:54:17
Plate-forme
Prix HT
129 600 E
◗ CARUELLE NYMPHEOS 3240
Rampe Hirondelle Evolution acier 28 m, suspension pivot dynamique souple II, boîtier de régulation Horizon,
boîtier de mise en œuvre Selector Plus, pneus 270/95R48, quadrijet et deux jeux de buses Nozal
le Nympheos 3240 contre 200 ch
sur le 4240.
Particularités
Quatre automoteurs de pulvérisation
figurent au catalogue de Caruelle.
Dévoilée en 2008, la gamme Nympheos à rampe arrière se compose des
modèles 3240 et 4240. Le premier,
présenté ici, accueille une cuve de
3 200 litres, tandis que le second
embarque jusqu’à 4 200 litres de
bouillie. Réceptionnés par la Drire
comme tracteurs porte-outils sur
lesquels s’adaptent la cuve, l’unité
de pulvérisation et la rampe, ces
1
2
6
7
56
deux modèles affichent une vitesse
maximale de 40 km/h. En outre,
Caruelle propose toujours au catalogue la gamme Master avec les
5000 R (rampe arrière) et 4000 A
(rampe avant).
Châssis
La société Caruelle emprunte
la base automotrice du groupe
Exel Industries fabriquée par Préciculture. Les trains avant et arrière
sont suspendus par des coussins
3
d’air couplés à des amortisseurs.
Si le modèle 3240 reçoit un seul
boudin à l’arrière et deux à l’avant, la
variante 4240, plus lourde, en adopte
deux par essieu. La garde au sol des
Nympheos débute à 1,05 m avec les
pneumatiques standard. Elle s’élève
en option à 1,40, voire à 1,60 m.
Motorisation
Caruelle monte un moteur Deutz six
cylindres à rampe commune de six
litres. Ce bloc développe 180 ch sur
4
8
Transmission
Les Nympheos disposent d’une
transmission hydrostatique avec
deux pompes et quatre moteursroues, tous à cylindrée variable.
Ces automoteurs proposent trois
rapports à passage sous charge pour
une vitesse maximale de 40 km/h.
En plus du levier multifonction, le
constructeur propose l’avancement
à la pédale Automotive. L’appareil
dispose également du régulateur de
vitesse Hydropilot. Pour les passages
délicats, la transmission accueille
un antipatinage permanent entre les
trains avant et arrière. De plus, un
dispositif à enclenchement manuel
alimente de manière identique les
roues gauche et droite. De série,
l’engin dispose d’un frein dynamique
commandé par une pédale.
Direction
Quatre modes directionnels sont
proposés : deux et quatre roues
directrices, marche en crabe ou
encore rattrapage de dévers sur
l’essieu arrière. Ce dernier mode se
règle via un potentiomètre modifiant
l’angle des roues. Lors des demitours, l’opérateur doit intervertir le
5
9
10
12/03/09 17:00:42
Caractéristiques techniques du Nymphéos 3240
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
sens des roues grâce à un sélecteur
positionné sur l’accoudoir.
Cabine
La cabine est accessible par une
échelle repliable hydrauliquement.
Pressurisée, elle reçoit un filtre à
charbon actif, une climatisation
automatique et un siège à suspension
pneumatique pivotant sur 20°.
1– La suspension pneumatique
dispose d’une valve de nivellement
pour maintenir l’appareil à hauteur
constante quel que soit le niveau
de chargement de la cuve.
2– Les filtres et les radiateurs du
moteur Deutz sont facilement
accessibles depuis l’avant de
l’appareil.
3– De forme arrondie pour
favoriser l’écoulement et
l’agitation, la cuve en polyéthylène
est dépourvue de tuyau afin
d’optimiser son rinçage. Elle
dispose, au niveau du remplissage
et de l’incorporation, d’un clapet
antipollution et d’une palette inox
pour la diffusion.
4– Après la pulvérisation, le boîtier
de mise en œuvre Selector Plus
permet notamment le pilotage
automatique du cycle de rinçage
depuis la cabine.
5– La pompe à pistons-membranes
prend place à l’arrière de
l’automoteur tout comme la vanne
de régulation Safi, et les filtres de
11
3 200 litres
polyéthylène
440 litres
15 litres
de 0,39 à 2,71 m (avec pneus
420/85 R 38)
1,05 m
manuel : de 1,80 m à 2,40 m
(série), de 2 m à 2,70 m (option)
de 2,50 m à 3,05 m (option)
2,55 m
3,82 m
8,73 m
3,90 m
270/95 R 48
7 780 kg
360 litres
40 km/h
Entraînée par un moteur hydraulique,
la pompe à six pistons-membranes se
positionne à l’arrière de l’automoteur.
Elle fournit 280 l/min à une pression
maximale de 20 bars. Nommée
Arca 280, cette pompe s’accompagne d’un système venturi baptisé
turboremplisseur qui porte le débit à
350 l/min pour le remplissage.
refoulement et d’agitation.
6– La suspension de rampe à pivot
dynamique souple se compose
d’une chaîne, de deux ressorts
verticaux et de deux couteaux
réglables manuellement pour
modifier la sensibilité de réaction
du système.
7– Le mécanisme antifouettement
de la rampe repose sur un
silentbloc mobile positionné à la
jonction des deux demi-rampes.
8– Au niveau des porte-buses, le
constructeur monte des modèles
quadrijets de type Quadrix
avec antigoutte à membrane
autonettoyante. De série, Caruelle
propose deux jeux de buses Nozal.
9– Avec ce modèle de levier
multifonction, l’opérateur
commande les tronçons de
manière individuelle et gère
l’hydraulique des mouvements de
rampe.
10– À l’exception du modèle à
trois bras, les rampes bénéficient
d’une double sécurité mécanique
en cas de choc. Elles intègrent pour
cela un boulon de cisaillement
entre les deux bras et une section
escamotable à l’extrémité de la
rampe.
11– Réservée au Nympheos 4240,
la rampe Phoenix se compose
de trois bras pour une longueur
repliée réduite et une meilleure
visibilité au transport.
LE BOÎTIER HORIZON
Le boîtier Horizon, fonctionnant en bus CAN,
affiche en permanence huit informations.
L’opérateur visualise notamment, sur un
diagramme à barres, le volume en cuve ou la
hauteur de la rampe avec mémorisation de
la position (option). Cette console propose
de nombreux automatismes d’aide à la conduite
comme ceux associés au remplissage, au rinçage ou encore au repliage
de la rampe. Elle permet également de moduler la dose en continu
par paliers programmables. Indépendamment d’un compteur partiel et total,
le terminal Horizon autorise l’enregistrement et le rappel de données
stockées dans une bibliothèque d’activités, pour récupérer rapidement
les paramètres de réglage d’un fongicide sur blé par exemple.
Mise en œuvre
Les fonctions de pulvérisation sont
automatisées par le boîtier Selector
Plus. Depuis la zone de mise en
œuvre, l’opérateur choisit, via un
sélecteur, parmi onze solutions.
L’électronique positionne ensuite
les deux vannes motorisées Safi.
Elles se pilotent manuellement
en cas de défaillance électrique.
De série, la console Sélector Plus
contrôle également, via un débitmètre positionné à l’aspiration,
l’arrêt automatique du remplissage
au volume programmé, en plus de
la sécurité antidébordement. Monté
sur vérin hydraulique, le bac d’incorporation accueille à proximité
les commandes de régime moteur
et de mise en route de la pompe de
pulvérisation. Cet incorporateur
intègre de série le dispositif breveté
MixiClean assurant, par un système
venturi, un mélange rapide des
produits en poudre.
Régulation
La régulation DPAE fonctionne
à partir d’un débitmètre. Elle est
gérée par le boîtier Horizon. Pour
contrôler la pulvérisation, l’opérateur a le choix à l’achat entre deux
leviers multifonctions. L’un coupe
les tronçons de manière individuelle
tandis que l’autre fonctionne de
manière séquentielle à l’aide d’un
unique bouton.
Filtration
Caruelle retient quatre niveaux de
filtration. Le premier prend place à
l’aspiration, le second au refoulement,
le troisième sur chaque tronçon de
rampe et le quatrième sur le circuit
d’agitation.
Rampes
Spécialiste de la rampe acier, Caruelle
propose sur l’automoteur Nympheos
les versions Hirondelle Evolution
de 24 à 30 m ou Phoenix de 32
à 38 m. Le constructeur dispose
également des modèles Hirondelle
Evolution Aluminium (de 28 à 32 m)
et Grandes Rampes Aluminium (GR
Alu de 36 à 42 m). Les variantes
en acier reçoivent des extensions
repliables montées sur vérins à
gaz. Ainsi, l’opérateur passe de 27
à 28 m, de 28 à 30 m, de 32 à 33 m
ou de 36 à 38 m de largeur totale en
fonction des cultures. Sur le plan de
la suspension, Caruelle utilise un
système à pivot dynamique souple.
Toutes les rampes reçoivent de série
un dispositif antifouettement et un
correcteur de dévers, tandis que la
géométrie variable reste en option
sur les modèles Hirondelle Evolution.
Les flexibles sont protégés par un
feuillard et les canalisations sont en
inox. Le relevage à parallélogramme
est animé par des vérins hydrauliques
et amorti par des boules d’azote.
ON A BIEN AIMÉ
• La mise en œuvre facilitée par le
boîtier Selector Plus.
• Le modèle de rampe Phoenix se
replie en trois parties, améliorant
ainsi la visibilité et la sécurité au
transport.
ON A MOINS AIMÉ
• L’utilisation du boîtier de régulation
Horizon demande une certaine
habitude.
• L’accès au filtre par l’arrière de
l’appareil oblige à passer sous la
rampe.
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12/03/09 17:02:08
Plate-forme
Prix HT
157 300 E
◗ EVRARD ALPHA PLUS 4100
Rampe TR4 aluminium 28 m à suspension pendulaire, boîtier de régulation Regulor 5,
pneus 300/95R46, pentajet et deux jeux de buses
en fonction des pneumatiques. Elle
atteint 1,50 m sur le modèle spécifique
aux cultures hautes.
Motorisation
L’automoteur de pulvérisation Evrard
est animé par un moteur Deutz
de six cylindres répondant à la
norme antipollution Stage IIIa. Sur
les Alpha Varitrack, il développe
190 ch tandis que les modèles Alpha
Plus adoptent le même bloc poussé
à 210 ch.
Particularités
Le constructeur Hardi-Evrard, société
du groupe Exel Industries, compte à
son catalogue deux familles d’automoteurs de pulvérisation disponibles
aux couleurs des deux marques :
Alpha Varitrack et Alpha Plus. La
première se compose d’appareils de
2 500 et 3 500 litres dotés en option
de la voie variable hydrauliquement.
Modèles haut de gamme, les Alpha
Plus présentent une autonomie supérieure avec des cuves de 3 500 et
1
6
58
MAT140- Plate forme Evrard.indd 58
4 100 litres. Certains de ces modèles
bénéficient de l’homologation Maga
pour circuler à 40 km/h sur la route.
Sur ceux équipés de la régulation
Hardi HC 6500, le constructeur
propose les rampes Twin, dotées
d’un dispositif d’assistance d’air
pour la pulvérisation.
Châssis
Tous les automoteurs du constructeur
accèdent à un châssis spécifique
Hardi-Evrard, en acier HLE avec
2
des longerons en U et des traverses
rivetées pour diminuer le poids de
l’ensemble tout en conservant sa
résistance et son élasticité. La suspension, de type mécanique, utilise
deux ressorts hélicoïdaux (deux
à l’avant et un à l’arrière) couplés
à des amortisseurs. Sur l’Alpha
Plus 4100 présenté ici, la voie varie
mécaniquement de 1,80 à 2,05 m.
Trois autres types d’essieu permettent
d’élargir cette voie de 2 à 3,15 m. La
garde au sol varie de 1,20 à 1,28 m
4
3
7
8
Transmission
De type hydrostatique, la transmission intégrale permanente est animée
par une pompe Sauer. Les roues
intègrent des moteurs hydrauliques
Poclain à double cylindrée. Ainsi,
l’automoteur se dote de trois vitesses
à passage sous charge, couplées en
cabine à un sélecteur à cinq positions :
parking, lente, rapide, montée et
descente. De série, il accède à un
régulateur de vitesse et à la gestion
électronique de la transmission Easy
Drive régulant indépendamment le
régime moteur, le débit de la pompe
et la cylindrée des moteurs. À titre
d’exemple, le régime moteur s’adapte
automatiquement à la charge sur la
route. Sur les variantes 40 km/h, une
pédale assure le freinage.
9
10
12/03/09 15:28:15
Caractéristiques techniques de l’Alpha Plus 4100
Garde au sol
Réglage de la voie
Largeur
Hauteur
Longueur
Empattement
Pneumatiques
Poids à vide
Direction
L’automoteur évolue avec les roues
avant directrices et passe, lors des
manœuvres en bout de champ, en
quatre roues directrices par un simple
appui sur une pédale. Après le demitour, les roues arrière se réalignent
automatiquement.
La cabine
Sur les modèles 40 km/h, lorsque le
sélecteur de transmission se trouve
en position parking, un interrupteur
commande l’écartement du support
de rampe pour améliorer l’accès au
poste de conduite. Sur le plan du
confort, la cabine reçoit de série la
climatisation, un siège pneumatique
et un système d’assainissement utilisant un filtre au charbon actif.
La pompe
Entraînée par un moteur hydraulique,
la pompe centrifuge de l’Alpha Plus
propose un débit variable, indépendant du régime moteur. Elle fournit
500 l/min et une pression maximale
de 5 bars.
4 100 litres
polyéthylène
410 litres
15 litres
de 0,45 m à 2,25 m
1,20 m à 1,28 m
(selon la monte de pneumatique)
mécanique de 1,80 m à 2,05 m
2,55 m
4m
8m
3,75 m
300/95R46
8 000 kg
320 litres
40 km/h
La mise en œuvre
Située du côté gauche de l’automoteur, la zone de mise en œuvre
non protégée se trouve exposée aux
projections de terre par les roues.
Elle se compose de deux vannes
manuelles multivoies identifiées
par un code couleur. La pompe est
placée au plus près de ces vannes
pour réduire la longueur des tuyaux
et ainsi le volume mort. L’une gère
les fonctions d’aspiration tandis
que l’autre sélectionne celles de
refoulement. Chacune de leur
position est repérée par un pictogramme. Le bac incorporateur est
monté sur un parallélogramme à
réglage manuel. Gradué, il reçoit
un rince-bidons et une rampe de
rinçage.
2– De série, la transmission
hydrostatique Easy-Drive gère
indépendamment le régime moteur,
le débit de la pompe et la cylindrée
des moteurs hydrauliques pour
permettre notamment le passage
des trois rapports sous charge.
8– Sur l’ordinateur de bord,
le conducteur dispose notamment
des commandes des mouvements
de la rampe (également sur le levier
multifonction), du sélecteur de
gammes de vitesses, du régulateur
et de la mise en marche de la
pulvérisation.
4– La pompe centrifuge
à commande électrique débite
500 l/min.
6– La suspension de rampe est de
type pendulaire, amortie par une
boule d’azote sur le cadre de rampe
TR5 ou par un ressort hélicoïdal sur
la variante TR4.
MAT140- Plate forme Evrard.indd 59
La régulation
La régulation du pulvérisateur est
gérée par le boîtier Regulor 5 qui
offre la possibilité de réguler en
mode débit, pression ou en combinant les deux informations. La
vitesse d’avancement est, pour sa
part, mesurée via un capteur sur une
roue. Depuis le levier multifonction
en cabine, l’opérateur accède à la
coupure générale et à la gestion
des électrovannes des tronçons de
rampe (jusqu’à neuf sections). En
option, Evrard monte une circulation
par retour permettant, pulvérisation
fermée, l’amorçage de la rampe en
bouillie en début de traitement.
Dans cette configuration, la commande de la coupure des buses est
pneumatique.
7– Amortis par des boules d’azote,
les vérins de dépliage et repliage
de la rampe assurent le dispositif
antifouettement.
5– Le bac incorporateur, monté sur
parallélogramme, se déplie et se
replie manuellement.
11
Le boîtier affiche en permanence
quatre informations : vitesse, dose
appliquée et volume programmé. La
quatrième information reste au choix
de l’utilisateur parmi la pression, le
débit, la surface travaillée, la distance
parcourue ou la quantité épandue. Le débit y est ajusté
manuellement par paliers programmables. Cette console intègre jusqu’à
100 mémoires et automatise le relevage de la rampe en bout de champ lors
de la coupure générale de la pulvérisation (option).
1– Le châssis de l’Alpha Plus
est suspendu par trois ressorts
hélicoïdaux combinés à des
amortisseurs.
3– Au niveau de la zone de mise en
œuvre, l’opérateur accède à deux
vannes manuelles, l’une gère les
fonctions d’aspiration, l’autre celles
de refoulement. Il trouve ici le bac
incorporateur et la cuve lave-mains.
5
LE BOÎTIER REGULOR 5
9– Le conducteur accède à la cabine
sans passer sous la rampe. Lorsque
le sélecteur de gamme se trouve en
position parking, un interrupteur
commande la descente hydraulique
de l’échelle d’accès à la plateforme
et le déport latéral du support de
rampe.
10– Depuis le poste de conduite,
l’opérateur visualise un index de 0 à
10 symbolisant le degré d’ouverture
de la vanne de régulation DG4. Cette
dernière passe de la position 0 à 10
en six secondes.
11– Depuis la cabine, l’opérateur
surveille la hauteur de la rampe via
un indicateur gradué de 1 à 10.
La filtration
Hormis un tamis au niveau du trou
d’homme de la cuve principale,
Evrard retient deux niveaux de filtration : le premier à l’aspiration et le
second sur chaque demi-rampe.
Les rampes
L’Alpha Plus reçoit des rampes en
aluminium fabriquées par Pommier.
Disponibles de 24 à 44 m, en trois
montages différents, elles accèdent
à une suspension de type pendulaire
amortie par un ressort hélicoïdal ou
par une boule d’azote. Leur relevage
est assuré par un parallélogramme
bloqué mécaniquement au transport.
Le correcteur de dévers, la géométrie
variable et l’antifouettement avec
blocage hydraulique font partie
des équipements de série. Sur ces
rampes, le constructeur monte en
standard des canalisations en inox,
des porte-buses pentajet et deux jeux
de buses. En option, l’Alpha Plus
accède à la coupure des tronçons
assistée par GPS ou au relevage
de rampe automatique en bout de
parcelle dès la fermeture de la pulvérisation.
ON A BIEN AIMÉ
• La gestion de la transmission Easy
Drive permet d’évoluer sur la route à
un régime moteur modéré.
• L’accès à la plate-forme de conduite
sans devoir passer sous la rampe.
ON A MOINS AIMÉ
• La zone de mise en œuvre, ne
disposant pas de protection, se
trouve exposée aux projections
par les roues.
• L’engin ne dispose ni de la marche
en crabe ni du rattrapage de dévers
sur l’essieu arrière.
59
12/03/09 15:29:32
Agenda
Les dates à retenir
3 mai
Foire de Lessay
La traditionnelle foire Saint-Thomas
a lieu le dimanche 3 mai à Lessay,
dans la Manche. Elle accueille
comme chaque année une exposition de machines agricoles et de
matériels d’élevage organisée par les
concessionnaires de la région.
Tél. : 02 33 76 58 80
27 et 28 mai
Salon de l’Herbe
En 2009, le Salon de l’Herbe retrouve
le site de Nouvoitou, en Ille-et-Vilaine,
à 15 km au sud de Rennes. Pour cette
5e édition organisée dans l’ouest de
la France, le site breton s’agrandit de
20 % pour atteindre 36 ha.
20 au 25 avril
Intermat
17 et 18 juin
Salonvert Sud-Est
Grand rendez-vous des professionnels du gros œuvre et des
travaux publics, Intermat se
tient au parc des expositions de
Paris-Nord Villepinte durant
six jours. Ce salon compte un
espace extérieur de 3 ha dédié
aux démonstrations. Cette édition
s’ouvre à de nouveaux secteurs
d’activité, tels que les mines et
carrières, les sondages et forages,
les équipements, composants et
accessoires, la manutention et la
logistique.
Rendez-vous des professionnels
des espaces verts, Salonvert prend
ses quartiers à Laudun-l’Ardoise,
dans le Gard, les mercredi 17 et
jeudi 18 juin. Organisée aux portes
d’Avignon, cette manifestation, qui
accueille notamment des démonstrations de matériels, a lieu sur un
site de 24 hectares.
www.intermat.fr
www.salonherbe.com
3 et 4 juin
Les Culturales
Les Culturales, manifestation
agricole pour les exploitations de
grande culture, s’installe les 3 et
4 juin sur les terres d’Arvalis-Institut du végétal, à Boigneville dans
l’Essonne.
www.lesculturales.com
TOUTE L’INFORMATION
sur le machinisme agricole
24 au 27 juillet
Foire de Libramont
La foire de Libramont, en Belgique,
héberge une grande exposition en
plein air dédiée au machinisme
agricole, à l’élevage, à la forêt,
à l’agroalimentaire et à l’horticulture.
Tel. : +32 61 23 04 04
Fax : +32 61 23 04 09
[email protected]
[email protected] - www.salonvert.com
www.foiredelibramont.com
18 juin
Mécafourrage
28 et 29 juillet
Démonstrations forestières
O r g a n i s a t io n d e s C u m a ,
Mécafourrage se déroule cette année
en Auvergne, et plus précisément au
Mazet-Saint-Voy, en Haute-Loire.
Le thème de ce salon est la valorisation de l’herbe d’altitude.
Tél. : 04 71 07 21 24
[email protected]
www.france.cuma.fr
En Belgique, à Paliseul, des démonstrations forestières sont prévues les
mardi 28 et mercredi 29 juillet sur
un site forestier de 150 hectares
situé à 25 km de Libramont.
Tel. : +32 61 23 04 04
Fax : +32 61 23 04 09
[email protected]
www.foiredelibramont.com
Oui je m’abonne !
Compris dans l’abonnement : Matériel Agricole Services (les annonces)
Accès au site Internet www.materiel-agricole.info
Et au choix, Les lettres + les hors-séries Décisions Machinisme
P 1 an > 12 numéros de Matériel Agricole > 48 » au lieu de 66 » (prix au n°)
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