Say It Loud – I`m Black and I`m Proud

Say It Loud – I'm Black and I'm Proud
Thématique : Arts, Etat, pouvoir
Domaine artistique : arts du son.
Nom du compositeur
James Brown
Nom de l'auteur
James Brown
Nom de l'interprète
James Brown en 1968
Les voix
Une voix d'homme forcée qui s'inspire souvent du débit
d'une voix parlée et qui passe du chant (registre aigu) au cri.
Les instruments
Le trio rock (section rythmique), une section de cuivres.
Le tempo
Le tempo est soutenu, assez rapide et très stable.
La structure globale
Intro très courte, R2x,C, R, C, R, 4X, pont, R 2x, C, R4x, pont (+
long), R4x, C, R4x, pont, R4x
Description d'un passage
précis
Le refrain est construit, dans la tradition des musiques afroaméricaines, sur un dialogue entre une voix principale et un
choeur. La particularité, c'est que le choeur n'est pas chanté mais
scandé, comme pourraient le faire des manifestants et il est
composé de voix d'enfants. Comme dans toute la chanson,
l'accompagnement est très répétitif, entêtant, dansant (soul music
dans le style funky).
Le pont est introduit par un cri. Il est chanté et accompagné
de manière très saccadée.
Que dit le texte ?
« Dites-le bien fort : je suis noir et je suis fier ! »
Les grands repères
historiques, sociaux de
l'époque.
Au cours des années 1960, l'Amérique noire et une partie de
l'Amérique blanche se soulèvent pour mettre fin à la politique de
ségrégation raciale (le mouvement des Droits Civiques). De
grandes manifestations sont très sévèrement réprimées. Martin
Luther King, le leader de ce mouvement est assassiné.
Ici, James Brown se fait le porte-parole de ce mouvement,
d'où l'aspect scandé du refrain.
Quelque mots sur ce style
musical
La soul music est née, dans les années 60, d'un mélange
entre la tradition religieuse du gospel song et le rock. Ses paroles
sont profanes mais le dialogue entre une voix puissante (qui
laisse une part à l'improvisation) et un choeur est très souvent
présent.
Sur le plan du style musical, la soul music va de la ballade
douce et pop (comme Natural woman – Aretha Franklin) aux
rythmes les plus endiablés de James Brown (on parle alors de
« funk » ou de « funky music »).