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Bilan global de suivi hydrologique – août 2016 La pluviométrie moyenne sur la France, déficitaire* de 60 %, a été la plus faible enregistrée au mois d'août sur la période 1959-2016. Après un début de mois peu estival, le pays a connu des conditions anticycloniques et une vague de chaleur tardive du 23 au 27 août. En moyenne sur la France et sur le mois, la température a été supérieure à la normale* de 0.9 °C. Le déficit important de pluviométrie depuis juillet associé à des températures exceptionnellement chaudes fin août ont entraîné un assèchement important et rapide des sols superficiels sur l'ensemble du pays. Les sols, encore très humides en juillet sur le nord de la France, se sont asséchés au cours de la deuxième quinzaine d'août. Une sécheresse modérée s'est installée en Corrèze, en Haute-Vienne, dans la Creuse, le Cantal, le Puy-de-Dôme, la Loire ainsi que sur l'ouest de l'Allier et le sud de l'Indre. En revanche, une sécheresse des sols plus marquée perdure depuis fin 2015 sur le Var, les Bouches-du-Rhône, le nord de la Corse ainsi que de l'Hérault aux Pyrénées-Orientales. Bilan de l'année hydrologique (septembre 2015 à août 2016) : Au cours de cette année hydrologique 2015-2016, le cumul des précipitations efficaces est contrasté. Sur un large quart nord-est du pays jusqu'au sud-ouest de l'Île-de-France, il est excédentaire suite aux précipitations exceptionnelles de mai et juin 2016. Au sud d'un axe allant des Landes au sud des Alpes, il est en revanche déficitaire ainsi que des Côtes d'Armor à la Normandie et dans la Vienne. Le déficit, particulièrement marqué, est généralement compris entre 25 et 50 % des Pyrénées-Orientales au Var et très localement sur la Corse. Cette situation s'explique par des précipitations en moyenne déficitaires sur ces régions notamment à la fin de l'année 2015 ainsi qu'en juillet et août 2016. * : normales concernant température et précipitations : moyenne de référence 1981-2010 Précipitations Cumul mensuel d'août 2016 Sur l'ensemble du pays, les passages perturbés comme les orages ont été très peu fréquents durant ce mois d'août. Ainsi, les pluies ont été très peu abondantes avec des cumuls mensuels inférieurs à 50 mm, excepté très localement sur le nord des Alpes et dans la Manche. Les cumuls sont restés inférieurs à 20 mm sur les régions méditerranéennes, de l'Île-de-France à la Moselle ainsi que sur la moitié ouest de la France, à l'exception de la pointe bretonne, du Cotentin et du massif pyrénéen. Le nombre de jours de pluie significative (cumul quotidien supérieur ou égal à 1 litre/m2), généralement compris entre 2 et 4 jours, a néanmoins atteint 6 à 10 jours dans le Finistère, en Normandie, dans le Pas-de-Calais et sur le piémont pyrénéen. Rapport à la normale La pluviométrie a été très déficitaire sur l'ensemble du pays, avec un déficit généralement compris entre 25 et 75 %. Il dépasse souvent 75 % sur un large quart sud-ouest du pays, sur le pourtour méditerranéen, la Corse, ainsi que du Centre - Val-de-Loire à la Marne et au nord de la Meuse. Le cumul de précipitations a été légèrement excédentaire très localement sur le Cotentin, ainsi que sur le nord de la Côte-d'Or et des Côtes-d'Armor. Méthodologie et ressources L’indicateur visualisé sur la carte est le rapport des précipitations du mois écoulé à la normale inter-annuelle des précipitations du même mois sur la période de référence (1981-2010). L’ensemble de ces données est issu des bases de Météo-France. Précipitations depuis le début de l’année hydrologique Le cumul des précipitations efficaces depuis le début de l'année hydrologique 2015-2016 est contrasté. Sur un large quart nord-est du pays jusqu'au sud-ouest de l'Île-de-France, il est excédentaire suite aux précipitations exceptionnelles de mai et juin 2016. Au sud d'un axe allant des Landes au sud des Alpes, il est en revanche déficitaire ainsi que des Côtesd'Armor à la Normandie, et plus localement dans les le Deux-Sèvres et en Charente. Le déficit, particulièrement marqué, est généralement compris entre 25 et 50 % des PyrénéesOrientales au Var et très localement sur la Corse. Cette situation s'explique par des précipitations en moyenne déficitaires sur ces régions notamment à la fin de l'année 2015 ainsi qu'en juillet et août 2016. Méthodologie et ressources : L’indicateur visualisé sur la carte est le rapport des précipitations depuis le début de la période hydrologique (1er septembre) à la normale inter-annuelle des précipitations des mêmes mois sur la période de référence (1981-2010). L’ensemble de ces données est issu des bases de Météo-France. Précipitations efficaces Eau disponible pour l'écoulement et la recharge des nappes pour l'année hydrologique 2015-2016 Le cumul des précipitations efficaces reste excédentaire sur un large quart nord-est, en Charente-Maritime, ainsi que de la Gironde au Lot-etGaronne et au Cantal. L'excédent dépasse encore généralement 25 % sur le quart nord-est. Toutefois, il s'atténue et ne dépasse plus que très localement 50 % du sud de l'Île-de-France à la Somme. En revanche, de la Seine-Maritime à la Bretagne et à la Vendée, ainsi que dans les Deux-Sèvres et la Vienne, les valeurs sont proches de la normale, voire légèrement déficitaires. Sur la moitié sud, le déficit est compris entre 25 et 50 % du sud des Alpes à l'est du Massif central comme le long des Pyrénées. Un déficit supérieur à 75 % perdure sur le pourtour méditerranéen, des Pyrénées-Orientales à l'est des Bouches-du-Rhône. Méthodologie et ressources : Les précipitations efficaces sont évaluées à l’aide du modèle SIM (Safran-Isba-Modcou) de Météo-France. Elles sont cumulées depuis le 01/09 de l’année hydrologique en cours. Attention, les précipitations efficaces ne sont pas bornées à 0. Elles peuvent donc afficher des valeurs négatives. La carte des normales représente la moyenne des précipitations efficaces calculée de 1981 à 2010 sur la même période. Eau dans le sol On visualise ici l’état des ressources en eau du sol au 1er septembre 2016 grâce au paramètre SWI (indice d’humidité des sols) issu du modèle SIM (Safran-Isba-Modcou) de Météo-France. L’écart à la moyenne sur la période 1981-2010 pour la même date permet de faire une estimation de l’écart à des conditions de référence. Le déficit important de pluviométrie associé aux températures très chaudes durant la seconde quinzaine du mois ont entraîné un assèchement important et rapide des sols superficiels sur l'ensemble du pays. Au 1er septembre, l'indice d'humidité des sols est partout inférieur à la normale à l'exception des départements de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher ainsi que de la Côte-d'Or au Nord et aux Ardennes, où il est encore localement légèrement excédentaire. Le déficit est supérieur à 40 % en Corrèze, Haute-Vienne, dans la Creuse, le Cantal, le Puy-deDôme, la Loire ainsi que sur l'ouest de l'Allier et le sud de l'Indre. Sur le pourtour méditerranéen, la Corse ainsi que sur le Massif central, l’indice d’humidité des sols présente souvent un déficit de 30 % à localement 50 %. Dans les Pyrénées-Orientales, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, comme sur le littoral occidental de la Corse, la sécheresse des sols persiste avec un déficit exceptionnel qui dépasse localement 60 %.
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