Politique d`investissement
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Juin 2014 – n° 29 L’un des principaux messages du Forum International Amundi qui vient de se dérouler est que la crise n’est pas terminée ! Ceci impliquera des politiques monétaires durablement accommodantes, qui se répercuteront sur l’ensemble de la courbe des taux, et une croissance modeste, tant dans les pays développés que les pays en développement, du fait des excès de dettes accumulés. Pour les investisseurs, cela signifie des rendements faibles sur les actions et les obligations, et une recherche de rendement par une élévation du niveau de risque des portefeuilles, via notamment des obligations à haut rendement, des actifs émergents, et la recherche lorsque cela est possible, de primes d’illiquidité. Alors que les niveaux de valorisation de nombre de classes d’actifs ne peuvent plus être considérés comme bon marché, ce contexte se traduira également par une vulnérabilité accrue des marchés à des chocs externes ; d’où un fort intérêt à mettre en œuvre une allocation tactique pour améliorer le rendement structurel des allocations stratégiques. Un environnement durablement difficile donc, mais également riche d’opportunités pour ceux qui feront preuve d’agilité dans leur gestion et de maîtrise du risque dans la construction de leurs portefeuilles. Politique d’investissement De manière coïncidente, les banques centrales ont, ce mois-ci, eu un discours engagé pour lutter contre les pressions déflationnistes. Par son discours, la BCE a ainsi pu mettre un terme à l’appréciation de l’Euro contre le Dollar, alors que la FED a maintenu un biais accommodant de sa politique monétaire. Les courbes de taux se sont aplaties de 10 à 20 bp selon les pays avec toutefois des prises de bénéfices ponctuelles sur les obligations des pays périphériques la veille des élections européennes. Sur les marchés d’actions, le MSCI World gagne 2.25% sur le mois. Toutes les zones ont participé à cette hausse, avec toutefois une dynamique plus forte dans la zone Euro et les marchés émergents. Les thèmes qui alimentent nos décisions d’investissement : ■ Le meeting de la BCE du 5 juin a ouvert la porte à un nouvel élargissement monétaire non conventionnel. En effet, celle-ci a non seulement baissé ses taux directeurs, mais elle a également étendu et assoupli ses procédures de liquidité (TLTRO), tout en continuant de travailler sur la possibilité future d’acheter des ABS. Dans ce cadre, les rendements obligataires de la zone Euro devraient rester bas, d’autant plus que la BCE a également rappelé que ses taux devraient demeurer à ces niveaux pour une période étendue. Alors que les taux américains devraient remonter quelque peu en adéquation avec l’amélioration du momentum de croissance, la divergence des marchés de taux européens devrait conduire à une appréciation du dollar contre euro. ■ La rotation sectorielle sur les marchés actions au cours du printemps a été très violente. L’arbitrage de la thématique croissance vers les valeurs défensives touche à son terme et recrée ainsi des opportunités pour des portefeuilles plus offensifs sur la thématique « value ». Le retour de la confiance dans le monde émergent se traduit par des flux d’investissements tant sur taux que sur les actions. Les fondamentaux macroéconomiques s’améliorent à l’instar de la reprise mondiale ; les devises ont cessé de se déprécier contre dollar et les valorisations relatives des marchés d’actions et de dettes (monnaies locales ou dollar) demeurent attractives. Le risque politique décroît également. Eric Tazé-Bernard Chief Allocation Advisor Olivier Desnos Responsable Solutions Diversifiées et Allocataires Les performances passées ne sont ni une assurance, ni un indicateur fiable des rendements futurs Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier 1 Juin 2014 – n° 29 Convictions et composition du portefeuille modèle Nous maintenons le budget de risque à 7 et conservons les grandes orientations de notre allocation d’actifs. En revanche, à très court terme, nous avons réduit le risque de nos portefeuilles principalement sur les actifs de la zone Euro. Cette décision tactique a été motivée par le sentiment que les marchés avaient déjà bien intégré les messages de la BCE. De manière générale : ■ Les actions de la zone Euro demeurent l’un de nos principaux axes d’investissement, supporté par la mise en œuvre d’une politique monétaire non conventionnelle de la BCE. A ce titre, toute consolidation du marché sera mise à profit pour accroître le biais « value » et cyclique de nos portefeuilles. ■ Le thème Emergents est un axe significatif de notre allocation d’actif tant sur le marché obligataire que sur les actions avec notamment un biais favorable aux Emirats, la Corée et la Pologne. ■ Le portage sur les emprunts d’états périphériques et le crédit en zone Euro reste présent dans nos portefeuilles. Sur le crédit nous préférons les obligations « high yield » aux obligations « investment grade » dans un marché toujours soutenu par des investisseurs à la recherche de rendement. Toutefois, compte tenu de leur corrélation avec les actions, nous avons également pris quelques profits sur ce compartiment. ■ L’exposition au dollar contre euro est un axe récurrent de notre stratégie qui devrait commencer à apporter de la valeur dans nos portefeuilles sous l’impulsion de la BCE. ■ Nous commençons également à nous ré-intéresser aux obligations indexées inflation considérant que les anticipations d’inflation ont atteint un point bas. Ce marché pourrait offrir des opportunités dans les semaines à venir. Performance Portefeuille modèle (en euro) Mai 2014* YTD +1.79% +4.62% * performance arrêtée au 30/05/2014 Frédéric Pascal Responsable Equipe de Gestion Solutions Diversifiées et Allocataires Les performances passées ne sont ni une assurance, ni un indicateur fiable des rendements futurs Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier 2 Juin 2014 – n° 29 Allocation d’actifs souverains : le cas d’un pays riche en matières premières Le thème de la gestion de la richesse d’un investisseur souverain a provoqué - et continue de provoquer- des débats intenses entre les experts financiers. Comment les objectifs particuliers d’un fonds souverain peuvent-ils être intégrés dans la définition de sa politique d’investissement, et exprimés en termes de stratégie d’allocation d’actifs ? Un certain nombre de facteurs sont en effet spécifiques à ces investisseurs : ■ Les variables macroéconomiques (les taux d’intérêt domestiques notamment) ne peuvent toujours être considérées comme totalement exogènes dans leur cas ; ■ Leur horizon d’investissement est normalement très long, ce qui les autorise à mener des politiques d’investissement contra-cycliques, à saisir des primes d’illiquidité et à intervenir en soutien des marchés en période de crise ; ■ Ils ne sont pas toujours gérés suivant une pure recherche de maximisation de rentabilité : leur fonction d’utilité peut ainsi intégrer également des considérations sociales, environnementales ou de développement économique régional. Ces spécificités ont été décrites dans un certain nombre d’articles académiques et justifient une approche particulière de l’allocation d’actifs. Bodie et Brière (2013) insistent ainsi sur la nécessité de définir l’allocation d’actifs stratégique de ces investisseurs dans le cadre d’une approche bilancielle globale de l’économie concernée, sans omettre de prendre en compte 1 les passifs contingents, ni la relation avec les objectifs de politique économique du pays . Si l’on prend l’exemple d’un pays émergent riche en matières premières, nous considérons que l’allocation de ses actifs doit intégrer le poids important des richesses détenues en matières premières, sous la forme d’un flux actualisé de revenus futurs liés à l’exploitation de ses ressources naturelles. Dans un tel cas, les objectifs du souverain combineront habituellement : ■ Une recherche de rendements élevés à long terme pour le portefeuille d’actifs, qui peut s’accompagner de la protection de ce portefeuille contre des risques macroéonomiques bien identifiés, ■ Une recherche de diversifications par rapport aux matières premières, ■ Un renforcement du potentiel économique du pays. La recherche de rendements élevés à long terme s’appuiera naturellement sur des investissements en actions (cotées ou non cotées), mais également en dettes à haut rendement et des pays émergents. Le potentiel de croissance élevé des pays émergents peut en effet être ciblé de différentes manières, et notamment par des investissements en obligations ou devises de ces pays, mais aussi dans des titres de sociétés occidentales réalisant une part importante de leurs profits dans ces pays. 2 En ce qui concerne le second objectif, la méthodologie DAMS développée par notre équipe de Recherche quantitative nous permet d’identifier les classes d’actifs disposant de propriétés diversifiantes par rapport aux matières premières. Suivant cette approche, les matières premières présentent une polarisation nette à une hausse de la croissance et de l’inflation et à une baisse du stress financier. Les classes d’actifs présentant les caractéristiques opposées (à la baisse de la croissance et de l’inflation et à la hausse du stress) sont les obligations gouvernementales nominales, mais aussi certains indices sectoriels couverts contre le marché actions, tels que les télécommunications, la santé ou la consommation de base. A titre d’illustration, nous avons effectué une optimisation avec le double objectif de maximiser la diversification du portefeuille (estimée par un 3 indicateur d’entropie ) et d’obtenir des coefficients de polarisation opposés à ceux des matières premières. Sans surprise, cette optimisation conduit à un portefeuille très majoritairement investi en obligations nominales, gouvernementales et de crédit de qualité, mais aussi en devises et, plus marginalement, en actions, obligations convertibles et en obligations indexées (pour des raisons de diversification). ■ Structure du portefeuille simulé : Obligations gouvernementales nominales : 76.1% Crédit investment-grade : 9.2% Obligations indexées inflation : 7.3% Actions : 5.8% Convertibles : 1.5% Devises : 19.9% 1 Optimal Asset Allocation for Sovereign Wealth Funds: Theory and Practice,” par Zvi Bodie, Boston University et Marie Brière, Amundi, Université Paris Dauphine, Université Libre de Bruxelles, Amundi Working paper WP-039-2013, Octobre 2013 § Boston School of Management research paper n° 2013-11. 2 « Allocation d’actifs stratégique et diversification entre scenarios macroéconomiques », Amundi Working Paper, Mai 2013, par Gianni Pola 3 « Entropie, diversification et frontière inefficiente », Cross Asset Investment Strategy Special Focus, Avril 2014, par Gianni Pola et Ali Zerrad Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier 3 Juin 2014 – n° 29 Enfin, l’objectif de renforcement du potentiel économique du pays peut être poursuivi à travers des investissements directs dans des sociétés, soit situées en aval du secteur des produits de base (par exemple équipements et services pétroliers pour les pays producteurs de pétrole), soit dans des secteurs complémentaires (par exemple, produits agricoles, santé, télécommunications, mentionnés plus haut). Certains grands investisseurs souverains ont ainsi utilisé une partie de leurs actifs financiers pour prendre des participations significatives dans des sociétés de télécommunications ou pharmaceutiques, afin de bénéficier de transferts de savoir dans ces domaines d’avenir. Les infrastructures constituent une autre classe d’actifs attrayante dans cette perspective, et sont prisées par un nombre croissant d’investisseurs souverains grâce à la longueur de leur horizon d’investissement, qui leur permet de saisir la prime d’illiquidité associée. Ils le font le plus souvent sur des projets domestiques, dans la mesure où une connaissance très fine des caractéristiques du projet constitue souvent un gage de succès, tandis que les investissements effectués à l’international le sont souvent via des partenariats stratégiques avec des spécialistes internationaux. En combinant à présent ces trois objectifs, nous pouvons recommander de construire l’allocation stratégique de l’investisseur souverain autour de trois piliers : ■ Un portefeuille cœur, essentiellement investi en obligations et actions internationales, dans des proportions variables suivant la fonction d’utilité de l’investisseur (en termes de poids relatif entre l’objectif de recherche de rentabilité à long terme et celui de la régularité des flux de revenus). La grande majorité des actifs du fonds souverain est investie dans ce portefeuille. ■ Un portefeuille de couverture investi en actifs offrant une diversification par rapport aux matières premières, telles que les stratégies long-short actions et d’autres types de stratégies à objectif de performance absolue. ■ Un portefeuille de développement futur, investi en Private Equity et en infrastructure, ayant également l’avantage de la diversification par rapport aux classes d’actifs cœur de portefeuille et un potentiel d’amélioration du rendement. La taille de ce portefeuille dépend du montant des actifs investissables en relation avec la liquidité des marchés sous-jacents, mais elle est habituellement modeste (5 à 10% maximum), sauf dans le cas de quelques fonds souverains très matures. A l’intérieur de ce cadre, Amundi peut proposer différents produits et services aux investisseurs souverains : ■ Un conseil en allocation d’actifs stratégique, destiné à partager nos méthodologies avec les investisseurs souverains pour les aider à définir et faire évoluer leur allocation d’actifs, en fonction de leurs objectifs et contraintes spécifiques, ■ Une capacité à construire des solutions de couverture sur mesure, afin d’aider ces investisseurs à protéger leur portefeuille d’actifs contre un risque qu’ils auraient identifié sur un horizon donné (par exemple, stratégie destinée à se couvrir contre un risque de hausse des taux d’intérêt ou de fort ralentissement de la croissance mondiale). ■ Une gestion active d’un portefeuille d’allocation tactique, source potentielle d’alpha par rapport à l’allocation stratégique définie par l’investisseur. Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier 4 Juin 2014 – n° 29 Performances brutes de nos composites au 30 mai 2014 Données Amundi à fin mai 2014. Performances brutes des composites GIPS « Gestion diversifiée institutionnelle à faible volatilité », « Gestion flexible à capital protégé ou garanti, obj. perf sup à 250bp » et « Multigestion Fonds de fonds diversifiés (obligataires) » couvert en Euro. Indicateurs de référence respectifs sont, Eonia capitalisé et un benchmark composite : 50% JPM EMU Government Bond Index, 30% JPM Government Bond, 20% Exane ECI – Europe Convertible. Devise Performance totale Performance relative 1 mois YTD 1 an 3 ans* 1 mois YTD 1 an 3 ans* Gestion diversifiée institutionnelle à faible volatilité EUR 0,62% 3,83% 6,54% 4,88% 0,60% 2,39% 3,83% 0,23% Gestion flexible à capital protégé ou garanti, obj. perf sup à 250bp EUR 0,87% 2,74% 4,81% -0,05% 0,85% 2,65% 4,66% -0,37% Multigestion Fonds de fonds diversifiés (obligataires) EUR 1,44% 5,51% 7,42% 6,60% 0,07% 0,05% 2,31% - Gestion diversifiée marchés émergents USD 3,45% 6,26% 4,35% - 0,11% 0,88% -0,60% - Sources : Amundi (*) chiffres annualisés Performances mensuelles des indices de marché (au 30 mai 2014, en devise locale) AUTRES TAUX ACTIONS MAI 2014 ANNÉE 2014 Actions Monde MSCI WORLD 2,25% 4,05% Actions zone Euro MSCI EMU 2,52% 6,48% Actions US MSCI USA 2,32% 4,64% Actions Japon MSCI JAPAN 3,63% -7,38% Actions pays ém ergents MSCI EMERGING MARKETS 2,86% 2,13% Oblig Etats Euro CITIGROUP EGBI 0,98% 5,86% Oblig Entreprises IG Euro BARCLAYS EURO Corporates 0,89% 4,22% Oblig Entreprises IG US BARCLAYS US Corporates 1,37% 5,60% Oblig Entreprises High Yield Euro BARCLAYS EURO High Yield 0,63% 4,74% Oblig Entreprises High Yield US BARCLAYS US High Yield 0,92% 4,59% Pétrole (USD) BRENT 3,09% 5,61% Devise EUR/USD -1,67% -1,12% Source Amundi / Bloomberg. Indices dividendes nets réinvestis. Les performances passées ne sont ni une assurance, ni un indicateur fiable des rendements futurs. Document à l’usage exclusif des clients professionnels, prestataires de services d’investissement et autres professionnels du secteur financier 5 Juin 2014 – n° 29 Contributeurs Olivier Desnos Directeur de publication, Responsable Solutions diversifiées et allocataires Eric Tazé-Bernard Rédacteur en chef, Chief allocation advisor Frédéric Pascal Responsable Solutions d’investissement pour les institutions Leon Goldfeld Responsable gestion diversifiée asiatique Dan Levy Responsable Spécialistes produits Antoinette Flachaire de Roustan Spécialiste produits Bénédicte Guillemot Spécialiste produits Marion Pépin Spécialiste produits Les destinataires de ce document sont en ce qui concerne l’Union Européenne, les investisseurs « Professionnels » au sens de la Directive 2004/39/CE du 21 avril 2004 «MIF», les prestataires de services d’investissements et professionnels du secteur financier, le cas échéant au sens de chaque réglementation locale et, dans la mesure où l’offre en Suisse est concernée, les « investisseurs qualifiés » au sens des dispositions de la Loi fédérale sur les placements collectifs (LPCC), de l’Ordonnance sur les placements collectifs du 22 Novembre 2006 (OPCC) et de la Circulaire FINMA 08/8 au sens de la législation sur les placements collectifs du 20 Novembre 2008. Ce document ne doit en aucun cas être remis dans l’Union Européenne à des investisseurs non « Professionnels » au sens de la MIF ou au sens de chaque réglementation locale, ou en Suisse à des investisseurs qui ne répondent pas à la définition d’« investisseurs qualifiés » au sens de la législation et de la réglementation applicable. Le présent document ne constitue en aucun cas une offre d’achat ou une sollicitation de vente et ne peut être assimilé ni à sollicitation pouvant être considérée comme illégale ni à un conseil en investissement. Les performances sont préparées et présentées en conformité avec les standards de présentation de performance GIPS® (Global Investment Performance Standards). Amundi est en conformité avec les standards GIPS® du 01/01/1994 au 31/12/2013 et dispose d’une attestation par un auditeur externe (vérification en cours pour l’année 2012). Le total des actifs de la firme au sens GIPS®, soit 500 milliards d’euro à la date du 31/12/2013, inclut l'ensemble des portefeuilles supportant des frais de gestion. Amundi n’accepte aucune responsabilité, directe ou indirecte, qui pourrait résulter de l’utilisation de toutes informations contenues dans ce document. Amundi ne peut en aucun cas être tenue responsable pour toute décision prise sur la base de ces informations. 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