Thérèse d`Ávila, première femme Docteur de l`Église

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Thérèse d`Ávila, première femme Docteur de l`Église
Analyse
Appartient au dossier Thérèse d'Ávila, la passion de Dieu
:
Thérèse d'Ávila, première femme Docteur de l'Église
Qui est donc Thérèse d'Ávila, cette sainte dont on fête le 500 e anniversaire de la naissance
en 2015
? Nous vous proposons de découvrir la vie hors du commun de celle que l'on surnomme la « Madre » (la
Mère), figure mystique majeure, initiatrice d'une réforme monastique importante et première femme
proclamée Docteur de l'Église près de quatre cents ans après sa mort.
Sommaire
Biographie de Thérèse d’Ávila / La réforme thérésienne / Thérèse d’Ávila et l'expérience mystique / Pour
aller plus loin
Biographie de Thérèse d’Ávila
Thérèse d'Ávila
naît Teresa de Ahumada y Cepeda le 28 mars 1515 à Gotarrendura, dans la province d’
Ávila, située en vieille Castille en Espagne. Son père, Alonso Sánchez de Cepeda (1480-1543), est le
descendant de riches marchands marranes , juifs convertis au catholicisme installés à Tolède. Sa mère,
Beatriz Dávila y Ahumada (1495-1528), est issue de la petite noblesse catholique de la région. Thérèse d’
Ávila grandit dans l’Espagne du Siècle d’or
(1492-1648), qui voit le retour des rois catholiques et l’
avènement de Charles Quint.
La religion occupe une place importante dans la vie des Ahumada y Cepeda. La vie des saints est lue
attentivement et exerce une influence telle que Thérèse d’Ávila fugue à l’âge de sept ans avec l’un de
ses frères dans l’espoir de subir le martyr en terre musulmane. Rappelons que la reconquête catholique
des terres espagnoles musulmanes est achevée seulement depuis la fin du XVe siècle. Les questions
religieuses sont encore très vives. La création de l’Inquisition
espagnole dès 1478 en est d'ailleurs le
témoin.
Thérèse d’Ávila émet rapidement le souhait d’embrasser la vie
religieuse. Cette aspiration aboutit à son entrée au monastère
carmélite de l’Incarnation à Ávila en 1535, malgré l’opposition de
son père. Elle prononce ses vœux solennels le 3 novembre 1537 et
prend pour nom Teresa de Jesús. De santé fragile, elle découvre l’
oraison, forme de prière silencieuse, lors d’une période de
convalescence, grâce à la lecture du Troisième abécédaire du
franciscain Francisco de Osuna. Elle trouve dans cette
contemplation religieuse une ferveur qui ne la quittera plus. Tout au
long de sa vie, Thérèse d’Ávila approfondit sa foi par la prière et la
lecture, notamment des Confessions de Saint Augustin . Elle suit
également les conseils de ses confesseurs et directeurs spirituels
successifs, dont Balthasar Álvarez, le père Jérôme Gratien ou
encore Pierre d'Alcántara. Ses vingt dernières années sont
consacrées à la mise en œuvre de sa réforme de l’ordre du Carmel.
Fatiguée et malade, Thérèse d'Ávila meurt dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 à Alba de Tormes. Cette
date atypique est le résultat du passage au calendrier grégorien décidé par le pape Grégoire XIII. Son corps
est dispersé à travers l’Espagne. Des reliques se trouvent aussi à Lisbonne et à Rome. Thérèse d’Ávila est
béatifiée dès 1614 et canonisée quarante ans après sa mort en 1622. Cinq ans plus tard, le pape Urbain VIII
la désigne sainte patronne de l’Espagne (elle rejoint ainsi Saint Jacques). Ultime distinction : elle est l'une
des deux premières femmes proclamées Docteurs de l’Église
en 1970 par le pape Paul VI, la seconde
étant Catherine de Sienne , autre grande figure mystique.
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La réforme thérésienne
Thérèse d’Ávila appartient à l’ordre du Carmel
(ou ordre des Carmes). Né au XIIe siècle, cet ordre
mendiant se réclame du prophète Élie
et trouve son origine dans l’installation du monastère Notre-Dame
du Mont-Carmel en Palestine en 1153. Les moines y mènent une vie d’ermite vouée à la solitude et à la
prière. Saint Albert de Jérusalem
rédige la Règle du Carmel entre 1206 et 1214. Dès 1235, l’ordre du
Carmel se propage en occident en fondant ici et là des monastères. Érémitisme , contemplation et mission
apostolique caractérisent la vie des carmes et carmélites. La vocation carmélitaine repose quant à elle sur la
perception constante en soi-même de la présence divine et de l’amour qui en découle.
Quelle est la réforme menée par Thérèse d’Ávila au sein du Carmel ?
1554 est une année charnière, celle de la « conversion définitive » de la carmélite, épisode durant
lequel elle est profondément marquée par une représentation du Christ souffrant. Elle décide alors de
réformer l’ordre des Carmes pour revenir à la règle primitive du Carmel et assurer ainsi le salut des
âmes. Un siècle après l’assouplissement des règles de l’ordre par le pape Eugène IV en 1432, Thérèse
d’Ávila réinstaure austérité, isolement, silence et pauvreté au sein des carmélites d’Ávila. Deux heures
par jour sont consacrées à l’oraison, prière silencieuse privilégiée par la religieuse. Les novices
abandonnent leurs chaussures, ce qui donnera le nom de cette nouvelle branche de l’ordre : les carmes
déchaussé(e)s ou carmes déchaux . La réforme thérésienne s’inscrit dans un contexte particulier,
celui du Concile de Trente , tenu entre 1547 et 1563 avec pour objectif de réaffirmer l’unité catholique
après la séparation dogmatique protestante menée par Luther.
Le premier monastère carmélite réformé est fondé à Ávila le 24 août 1562. À l’occasion de la visite du
père général de l’ordre en février 1567, Thérèse d’Ávila obtient son accord pour de nouvelles
fondations. Entre 1567 et 1582, ce sont seize autres monastères qui voient le jour dans toute l’Espagne,
de Grenade à Burgos en passant par Séville et Salamanque. La branche masculine des carmes est
également touchée par la réforme thérésienne dès 1567, année de la rencontre entre Thérèse d’Ávila et
Jean de la Croix
(1542-1591). Il devient l’un des deux premiers carmes déchaux et participe à la
fondation du premier monastère réformé à Duruelo en 1568. Thérèse d’Ávila entretient jusqu’à sa mort
une relation amicale avec Jean de la Croix, lui aussi en proie à des visions mystiques intenses.
Réactions de l'ordre du Carmel et de l’Église
La position de l’Église et de l'ordre du Carmel vis-à-vis de la réforme thérésienne est fluctuante. Le soutien
affiché dans les années 1560 ne dure pas et les persécutions se multiplient à l’encontre des réformé(e)s dès
1575. L’Inquisition espagnole confisque l'autobiographie de Thérèse d’Ávila et un avis du Chapitre général
de l’ordre du Carmel contraint la carmélite à se retirer dans le monastère de son choix, celui de Tolède en l’
occurrence. Jean de la Croix connaît un sort moins clément : il est emprisonné entre 1577 et 1578. La
séparation définitive des carmes déchaux et carmélites déchaussées de l’ordre du Carmel intervient
seulement en 1593. L’ordre des Carmes déchaux s'implante progressivement dans toute l'Europe durant le
XVIIe siècle. En France, des carmélites déchaussées s’installent à Paris dès 1604 et diffusent la pensée
thérésienne. Parmi les carmélites déchaussées célèbres, figurent par exemple Thérèse de Lisieux
(XIXe
siècle) et Edith Stein
(XXe siècle).
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Thérèse d'Ávila et l'expérience mystique
Qu'entend-on par mystique ?
Rappelons tout d'abord que la plupart des religions proposent une approche mystique : kabbale juive,
soufisme chez les musulmans, mystique bouddhique, etc. La signification du terme « mystique
»
évolue au cours des siècles. Jusqu’au XVIIe siècle, seul l’adjectif existe et il renvoie à la connaissance
des mystères de toute nature. Dans la sphère chrétienne, suite au développement de la théologie
mystique, formulée au VIe siècle puis théorisée au XVe siècle, le substantif apparaît au XVIIe siècle
pour désigner une forme particulière de l’expérience religieuse. Il s’agit d’une relation singulière qui s’
établit avec Dieu, la présence divine étant personnellement ressentie. Cette expérience spirituelle est
par essence indescriptible, indicible, invisible. Elle ne peut être connue que par le témoignage de celui
ou celle qui l’a vécue. Les modalités de l’expérience mystique sont paradoxalement très visibles : les
visions et ravissements s’accompagnent d’extases, de cris et autres états seconds.
La mystique chez Thérèse d’Avila
Pour Thérèse d’Ávila, l’expérience mystique
est très
intense et bien souvent source d’inquiétude. Elle n’a de
cesse de recueillir les conseils de ses directeurs
spirituels à ce sujet et redoute les manifestations
mystiques en public. Les grâces mystiques dont elle
bénéficie se traduisent essentiellement par des visions
comme celles du Christ ressuscité et de l'Enfer en 1560.
Cette année est riche en expériences mystiques pour
Thérèse d’Ávila puisque le célèbre épisode de la
transverbération a lieu en avril : dans un état extatique,
la carmélite a le cœur transpercé par une flèche
enflammée d'amour divin.
De ces expériences mystiques, Thérèse d’Ávila tire une
ligne de conduite pour sa vie spirituelle intérieure. Encouragée par ses confesseurs, elle rédige des
traités spirituels destinés aux carmélites déchaussées. Son Château intérieur ou livre des demeures de l'âme
en est l'aboutissement. Elle y développe son cheminement spirituel au sein de sept demeures
successives menant au centre de l'âme, le « château », lieu de l'union à Dieu, qu'elle appelle également
« mariage spirituel ». Elle en fait elle-même l'expérience en novembre 1572. La doctrine spirituelle de
Thérèse d’Ávila repose sur la lecture des écrits bibliques et la vie contemplative dont l'oraison
est le
temps fort. La carmélite passe ainsi de longues heures à prier pour s'éveiller à Dieu, s'unir à lui et en
faire don aux autres. Au-delà de son propre salut, c'est celui des hommes qui reste au cœur de ses
préoccupations tout au long de sa vie.
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À lire en ligne pour aller plus loin...
Sur la base de données Persée
• « Thérèse d'Ávila ou l'érémitisme sublimé
», Alain Saint-Saëns, Mélanges de la Casa de Velázquez
, 25, 1989, p. 121-143. L’auteur s’intéresse aux origines érémitiques de l’ordre du Carmel et à leur
influence sur Thérèse d’Ávila, attirée très jeune par cette vie ascétique.
•
« La notion de "sobrenatural" chez Sainte Thérèse d'Ávila
», Robert Ricard, Mélanges de la Casa
de Velázquez, 18-1, 1982, p. 467-475. L’historien des religions Robert Ricard étudie la notion de
surnaturel et de contemplation mystique chez Thérèse d’Ávila.
Sur la bibliothèque numérique Gallica
• « Thérèse d'Ávila, docteur de l'Eglise
», Pierre-Jean Labarrière, Études, 10, 1982, p. 391-402. À l’
occasion du 400e anniversaire de la mort de Thérèse d’Ávila, le jésuite et philosophe Pierre-Jean
Labarrière dresse son portrait et revient sur son parcours hors du commun qui fera d’elle la première
femme proclamée docteur de l’Église en 1970.
Sur la base de données CAIRN.Info (uniquement sur place à la Bpi)
• « Thérèse d'Ávila : abandon, visions et construction de demeures
», Mercedes Allendesalazar,
Insistance, 7, 2012-1, p. 139-151. Auteur d’un ouvrage sur la sainte en 2002, Mercedes
Allendesalazar continue ses recherches avec cette étude puisant dans la psychanalyse et le travail de
Freud. Elle revient sur les spécificités de la spiritualité thérésienne et l’influence de sa condition
féminine dans sa construction.
•
« Hallucination et Nebenmensch : Goya et Thérèse d'Ávila
», Mercedes Allendesalazar, Champ psy
, 46, 2007-2, p. 147-159. Ici encore, Mercedes Allendesalazar part des travaux de Freud pour centrer
son propos sur l’expérience hallucinatoire de deux personnalités, le peintre Goya et la carmélite
Thérèse d’Ávila. Elle choisit d’étudier en particulier un autoportrait du peintre de 1820 et le Livre des
demeures de la sainte.
•
« Poétique de l'extase selon sainte Thérèse d'Ávila et saint Jean de la Croix
», Bernard Sésé,
Savoirs et clinique, 8, 2007-1, p. 27-35. Auteur d’une biographie et de plusieurs articles sur Thérèse d’
Ávila, Bernard Sésé propose une phénoménologie de l’extase, c’est-à-dire une étude de ses modalités d’
expression et de son expérience au cours d’épisodes mystiques. À partir des écrits de la sainte, il
explore notamment la fameuse transverbération.
Sur la base de donnée Art source (uniquement sur place à la Bpi)
• « The Spanish Minerva : imagining Teresa of Ávila as patron saint in Seventeenth-Century Spain », Erin
Kathleen Rowe, Catholic historical review, 92-4, 2006, p. 574-596. L’historienne Erin Rowe relate le
mouvement lancé au début du XVIIe siècle pour élever Thérèse d’Ávila au rang de sainte patronne d’
Espagne (rejoignant le saint patron espagnol Jacques). Elle analyse le changement de perception
opéré autour de l’image de la carmélite pour la rapprocher de questions nationales et non plus
seulement religieuses. L’auteur développe l’idée d’une Thérèse d’Ávila devenue la Minerve
espagnole, du nom de la déesse antique protectrice de Rome. En anglais.
Sur l'Encyclopædia universalis (uniquement sur place à la Bpi)
• « CARMEL
», Marie-Madeleine Davy.
•
« ESPAGNE (Le territoire et les hommes) - - Des Wisigoths aux Rois catholiques
Defourneaux.
•
« ESPAGNE (Le territoire et les hommes) - - De l'unité politique à la guerre civile
•
« INQUISITION
», Marcelin Defourneaux et Yves Dossat.
•
« JEAN DE LA CROIX (1542-1591)
», Louis Cognet et Bernard Sésé.
•
« MYSTIQUE
», Michel de Certeau.
•
« THÉRÈSE D'ÁVILA (1515-1582)
», Pierre Sérouet.
•
« TRENTE (CONCILE DE)
», Jean Delumeau.
Vers le haut de la page
», Marcelin
», Henri Lapeyre.
Sélection de références
Atlas Thérèse d'Ávila : "Aventurer sa vie" : une sainte
dans l'histoire et dans le monde, 1515-1582
Didier-Marie Golay, Jesús García Burillo (préf.)
Cerf, 2014
La vie et l’œuvre de Thérèse d'Ávila sont présentées sous une forme
originale, celle d'un atlas didactique. Didier-Marie Golay, carme
déchaux, rassemble dans son ouvrage de nombreuses illustrations,
des encadrés historiques, géographiques et thématiques ainsi que
des citations et extraits des textes de la sainte. L'immersion dans
l'univers thérésien est totale. Le lecteur chemine parmi les lieux qui
ont jalonné la vie de Thérèse d'Ávila tout au long des fondations de
monastères réformés.
À la Bpi, Niveau 2, 235 THER 2
Dictionnaire sainte Thérèse d'Ávila : son temps, sa vie,
son œuvre et la spiritualité carmélitaine
Tomás Álvarez (dir.)
Cerf, 2009
Ce dictionnaire constitue un instrument de travail incontournable pour
découvrir et approfondir ses connaissances sur Thérèse d’Ávila et son
œuvre. Il est structuré selon la pensée thérésienne et emploie le
vocabulaire propre à l’expression spirituelle de la sainte. Tomás
Álvarez nous offre un ouvrage de référence essentiel et facile à
utiliser.
À la Bpi, Niveau 2, 235 THER 2
Écrits sur Thérèse d'Ávila
Fray Luis de León, Bernard Sésé (trad. et présentation)
Arfuyen, 2004
Bernard Sésé présente des écrits de Luis de León, théologien
contemporain de Thérèse d’Ávila (1527-1591). S’ils ne se
rencontrèrent pas, Luis de León est chargé en 1587 par le Conseil
Royal de diriger la publication des œuvres complètes de la carmélite.
Les trois textes réunis ici se composent d’une biographie, d’un
commentaire apologétique de l’œuvre thérésienne et d’une lettredédicatoire adressée à Anne de Jesús et aux carmélites de Madrid.
À la Bpi, Niveau 2, 235 THER 2
La passion de Thérèse d'Ávila
Christiane Rancé
A. Michel, 2015
Dernière biographie consacrée à Thérèse d'Ávila, l'ouvrage de
l'écrivain et journaliste Christiane Rancé propose de découvrir le
destin singulier de la carmélite. C'est à travers un récit passionné que
l'auteur plonge le lecteur dans l'Espagne du Siècle d'or, celle des
Conquistadors et de l'Inquisition, et dresse un éloge de Thérèse
d'Ávila, figure mystique mais aussi femme écrivain ancrée dans son
temps.
À la Bpi, Niveau 2, 235 THER 2
Thérèse d'Ávila
Joseph Pérez
Fayard, 2007
Joseph Pérez, spécialiste de l'histoire de l'Espagne, propose une
étude complète de la vie, de l’œuvre et de la postérité de Thérèse
d'Ávila. Il insiste notamment sur le contexte social, religieux et
intellectuel dans lequel évolue la sainte.
À la Bpi, Niveau 2, 235 THER 2
Thérèse mon amour : Sainte Thérèse d'Ávila : récit
Julia Kristeva
Fayard, 2008
Psychanalyste, linguiste et philosophe, Julia Kristeva livre à la fois un
roman et un essai psychanalytique. L'ouvrage met en scène une
narratrice thérapeute, sorte de double de l'auteur, et Thérèse d'Ávila.
La première raconte avec passion la vie de la seconde, soulignant les
échos entre l'expérience intérieure de la sainte et la sienne. Thérèse
mon amour est un roman qui a marqué l’année littéraire 2008, en
particulier par son approche singulière. Pour une analyse complète,
consulter l' article de l'Encyclopaedia universalis
consacré au livre
(uniquement sur place à la Bpi).
1515-2015 Centenaire Ste Thérèse – Le Carmel en France
À la Bpi, Niveau 3, 840"19" KRIS 4 TH
Cette page du site internet du Carmel de France est consacrée au 500 e
anniversaire de la naissance de Thérèse d’Ávila. Elle propose des liens
vers des contenus relatifs à cette commémoration : documents officiels
et programme de lecture de l’œuvre thérésienne entrepris par l’
ensemble des membres de l’ordre, toutes branches confondues.
Carmelitas descalzos [Ordre des
Carmes déchaux : Curie
générale du Carmel thérésien]
Site de la Curie générale du Carmel
thérésien, c’est-à-dire de l’ordre des
Carmes déchaux, en six langues dont le
français. Parmi les ressources
disponibles, on trouve une histoire de l’
ordre du Carmel et des Carmes
déchaux, une présentation de la
spiritualité carmélitaine, une liste de saints, un annuaire des congrégations, etc. Des pages sont
dédiées à Thérèse d’Ávila dans la rubrique « Fondateurs ». Elles contiennent une biographie, des
synthèses sur son œuvre et sa spiritualité ainsi que la liste des lieux importants dans son parcours.
Pour vous je suis née – 5ème centenaire de la naissance
de Ste Thérèse d’Ávila
Blog francophone dédié au 500 e anniversaire de la naissance de
Thérèse d’Ávila. Son intitulé, « Pour vous je suis née », est un extrait d’
un poème de la sainte. Les billets du blog sont répartis en quatre
catégories : « vidéos », « audio », « événements » et « textes ».
Une émission de France Culture
« Thérèse d’Ávila, une figure
humaine »
Sur France Culture, Tewfik Hakem
consacre son émission « Un autre jour est
possible : les têtes chercheuses » à Thérèse
d’Ávila durant la semaine du 13 au 17
avril 2015. Sa « tête chercheuse »
Christiane Rancé, romancière auteur de la
dernière biographie en date sur la sainte,
propose un parcours autour des points
marquants de la vie et de l’œuvre de la
carmélite au gré de cinq épisodes
thématiques.
Durée de l'émission : 5 x 29 minutes.
Une
émission de France Inter « Thérèse d’Ávila, 1515-1582 »
Durant son émission « La marche de l’histoire » sur France Inter, Jean Lebrun interviewe le 16 avril 2015
Julia Kristeva, auteur d’une biographie romancée sur Thérèse d’Ávila, à l’occasion du 500 e anniversaire
de la naissance de la sainte. Ils reviennent ensemble sur sa vie et son œuvre ainsi que sur le contexte
dans lequel elle vécut.
Durée de l'émission : 29 minutes.
À (ré)écouter jusqu'au 9 janvier 2018.
V centenario santa Teresa de Jesús
Site dédié au 500 e anniversaire de la naissance de Thérèse d’Ávila, en
sept langues dont le français. À noter que les pages les plus complètes
sont celles en espagnol. Le site reprend toutes les informations
concernant les festivités organisées et propose de nombreuses
ressources (articles doctrinaux, guide de lecture, musique, etc.). Une
rubrique présente la vie, l’œuvre et le cheminement spirituel de la sainte
et fournit quelques éléments de contexte.
A découvrir aussi dans le catalogue de la Bpi
Publié
le
01/06
/2015
RELIGIONS
Tags
:
christianisme
-
théologie
-
C. Hoinville. Collections Bpi
Fonction
Bibliothécaire Voir aussi
:
Renaissance
-
Espagne
A propos
de l'auteur
Brève
Thérèse d'Ávila en quelques dates
Publié le 01/06/2015
RELIGIONS
Retrouvez les moments forts du parcours spirituel et de la vie de Thérèse d'Ávila (1515-1582), sainte
espagnole du XVIe siècle, en trente dates clés.
Article
Thérèse d’Ávila, icône mystique
Publié le 01/06/2015
ARTS - RELIGIONS
Thérèse d’Ávila (1515-1582), sa vie comme son œuvre, ont exercé et exercent encore une certaine
fascination sur les artistes. Nous vous dévoilons quelques-unes des créations inspirées par la sainte
es...
Article
Thérèse d’Ávila, sainte patronne des écrivains espagnols
Publié le 01/06/2015
LITTÉRATURE - RELIGIONS
La postérité retient avant tout de Thérèse d’Ávila (1515-1582) sa doctrine spirituelle empreinte de
mystique et sa réforme de l'ordre du Carmel. Nous vous révélons un autre visage de la sainte
espagno...
Bibliographie complète sur Thérèse d'Avila et son oeuvre
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