Télécharger ZIP - Théâtre de Vidy

Transcription

Télécharger ZIP - Théâtre de Vidy
LA RIBOT
Travelling
(création 2003)
(création 2014-2015)
« Ce créateur italien mariant danse, performance (et jonglage !) est une révélation. »
Le Souffleur
Les Échos
LA RIBOT
Oeuvres vidéos
11.11-21.11 - La Kantina
FILM NOIR
TRAVELLING OLGA
Réalisation :
La Ribot
Corps-opérateur :
Olga Mesa
Technique vidéo :
Daniel Miracle
Musique :
Carmen de Bizet (Entracte III)
Mastering :
Angel Zoido
TRAVELLING GILLES
« La pièce interroge avec humour les délinéaments de notre rapport à soi et à autrui. »
Oeuvres vidéos
FILM NOIR
Dans FILM NOIR 003 (2015), l’aspect spatial
et chorégraphique nous saute aux yeux.
Musicalement organisés, les figurants
remplissent l’espace du fond, créant un ballet
sensuel et drôle, parfois catastrophique,
toujours impeccable.
Travelling
Réalisation :
La Ribot
Voix :
La Ribot
Laëtitia Dosch (FILM NOIR 001)
Montage, son et post-production :
Camilo de Martino
Assistanat à la réalisation :
Tamara Alegre
Bandes noires (FILM NOIR 003) :
Tamara Alegre
La Ribot.
Direction technique :
Marie Prédour
FILM NOIR est basé sur la pièce distinguée
n°43 Another Hors Champ de la quatrième série
PARAdistinguidas (2011).
Réalisation :
La Ribot
Corps-opérateur :
Gilles Jobin
Musique :
Opera Carmen de Bizet (Entracte III)
Mastering :
Angel Zoido
12.12-14.12
Chorégraphe, La Ribot expose les
mouvements autant que le contexte dans
lequel ils s’inscrivent. Intéressée depuis les
années 90 par l'apport à la danse que peut
amener le corps des figurants, elle dévoile
avec ce projet de films en série numérotés, ce
qu'il y a de chorégraphique dans le monde du
cinéma : les actions des figurants, le contexte
dans lequel ils s’inscrivent, le traitement de
l'espace tant dans le mouvement que dans le
champ de la caméra et surtout, l’attitude et
l'implication de ces « chers corps » qu'elle a
toujours rapprochés de la figure
du spectateur.
La Ribot réalise, sur le principe du corpsopérateur – un seul plan-séquence dans
lequel le danseur tient la caméra – deux
travaux vidéo présentés ici sous forme
d’un diptyque. Elle dirige les danseurs et
chorégraphes Olga Mesa et Gilles Jobin,
chacun dans des paysages différents. Un
double point de vue est proposé dans
Travelling, celui du corps sur l’espace qui
l’entoure et celui, sur le corps, depuis une
mystérieuse proximité.
FILM NOIR 001 (2014)
En hommage aux figurants et réalisateurs de
Spartacus (1960) de Stanley Kubrick et El Cid (1961)
de Anthony Mann.
Production :
Eduardo Bonito and Jo Hughes - 36 Gazelles-La Ribot,
Londres
Avec le soutien de :
Arts Council England
Avec la participation de :
Artsadmin.
Avec les équipes de production, technique,
communication et administration du
Théâtre de Vidy.
12.12-14.12
Les figurants – ou extras selon ses mots –
font partie intégrante de son discours
théâtral dans certaines de ses pièces
scéniques : 12 Toneladas de plumas (1991),
El Gran Game (1999), PARAdistinguidas
(2011) et spécialement 40 Espontáneos (2004)
dans lequel les figurants sont les seuls
protagonistes. C’est à partir du court film
Another Hors Champ réalisé pour la 4e série
de Pièces distinguées (PARAdistinguidas) en
2011, qu’elle poursuit sa recherche sur les
figurants mais cette fois, en les suivant dans
son studio avec sa caméra.
« La caméra mobile et portée semble
alternativement être avec et contre le corps
du performeur. Elle apparaît parfois comme
une alliée de la personne qui danse et même
une extension de ses activités conscientes.
A d’autres moments, c’est un démiurge
accablant et instable – une engeance
intrusive et curieuse : un défi à l’idée d’une
division nette entre une cinématographie
"objective" et "subjective" ». (Rachel Withers)
FILM NOIR 002 (2015)
En hommage aux figurants et réalisateurs de :
Ben-Hur (1959) de William Wyler. Lawrence of
Arabia (1962) de David Lean. Die Kreuzritter, Die
Macht der Kreuzzüge (2008) de Sergiu Nicolaescu.
The Grate Escape (1963) de John Sturges. El Cid
(1961) de Anthony Mann. The Longest Day (1962) de
Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki, Gerd
Oswald, Darryl F. Zanuck. Eyes Wide Shut (1999)
de Stanley Kubrick. The Cocoanuts (1929) de Marx
Brothers. Musique: Béla Bartók, String Quartet N4
C major.
FILM NOIR 003 (2015)
En hommage aux figurants et réalisateurs de :
Goldfinger (1964) de Guy Hamilton. Big Fish (2003)
de Tim Burton. Barry Lyndon (1975) de Stanley
Kubrick. From Russia with Love (1963) de Terence
Young. Live and Let Die (1973) de Guy Hamilton.
Dr. No (1962) de Terence Young.
Remerciements :
Mélanie Rouquier, Gilles Jobin, Pablo Jobin, Tidiani N'Diaye
Ce projet est produit par La Ribot-Genève, avec le soutien de
la Ville de Genève, la République et canton de Genève et Pro
Helvetia – Fondation Suisse pour la culture.
UNTITLED_I will be there
when you die
Dans FILM NOIR 001 (2014), présenté à
la Villa Bernasconi à Genève, La Ribot fait
apparaître les extras de deux péplums,
Spartacus de Stanley Kubrick et Le Cid de
Anthony Mann, tournés dans l’Espagne des
années 60. Témoignage des mouvements
politiques et sociaux de l'époque, le film
construit le fond de l’histoire à travers des
corps anonymes.
Dans FILM NOIR 002 (2015), la série
continue avec les corps des figurants ou
travailleurs de plusieurs films, nous laissant
ainsi contempler la splendeur de leur jeu.
Joseph
ALESSANDRO SCIARRONI
Paris-Art
« Un manifeste esthétique, une œuvre majeure
dans le répertoire contemporain. »
LA RIBOT
« Un désir de décentrer
la danse par les arts
plastiques. »
Alessandro Sciarroni, Le Monde
« Je veux transmettre un message positif et
créatif d'Internet qui peut aider à se construire
en tant qu'individu. »
9.12-10.12
Fase, Four Movements to the
Music of Steve Reich
ANNE TERESA DE KEERSMAEKER
Focus sur le travail de
La Ribot avec des spectacles
chorégraphiques, des films et
une installation au cœur du
cycle « histoires de danses ».
Jeune public
dès 4 ans
Du 11 au 21 novembre 2015
12.12-14.12
Joseph_kids
La saison se poursuit à Vidy avec trois parcours dans l’oeuvre de chorégraphes
contemporains qui font dialoguer la danse avec d’autres arts : Anne Teresa De Keersmaeker
avec la musique, La Ribot et Alessandro Sciarroni avec les arts plastiques et la vidéo.
10 JOURS AVEC LA RIBOT
SUITE DU CYCLE
« HISTOIRES DE DANSES »
LA RIBOT/LUCINDA CHILDS
Carnation
et Más distinguidas
En été 2014, la danseuse Ruth Childs, nièce
de Lucinda, "hérite" des chorégraphies de
Pastime, Carnation et Museum Piece. Elle
commence à travailler sous la direction de sa
tante pour présenter les soli à une nouvelle
génération de spectateurs. Elle propose à
La Ribot de coupler la reprise de Carnation
à celle de sa série Más distinguidas de 1997
en un projet commun, se faisant ainsi
dépositaire de deux oeuvres emblématiques
du répertoire de la danse contemporaine.
Mis en perspective, les univers créatifs des
deux chorégraphes font ressortir des lignes
de fuite qui les rapprochent, tant au niveau
de la composition scénique que d’une
certaine idée de la danse. « Dans les deux
oeuvres, l’activité performative de l’artiste
donne lieu à une utilisation concrète de sons
du quotidien : l’eau courante, une horloge
et un aspirateur, par exemple. Les deux
performances impliquent un assortiment
d’objets de tous les jours, articles produits en
masse, avec une dimension parfois comique,
comme une passoire métallique (Childs)
ou un poulet en caoutchouc (La Ribot). Les
deux commentent des géométries formelles
de la chorégraphie et critiquent l'idée de la
performance virtuose : elles exigent un sens
de l’équilibre maîtrisé, un positionnement
précis et une manipulation habile des
objets, mais au service des attitudes et
des mouvements, loin des conventions
habituelles de la danse. Les deux artiste sont
vêtues de façon étrange et glamour. (…)
Alors que dans les pièces de Childs,
le corps est traité de manière très
formelle - le corps et les objets semblent
interchangeables – dans celles de La Ribot,
il reste paradoxalement à la fois objet
(instrument chorégraphique) et sujet :
vulnérable et vivant, le corps constitue
ici le pôle opposé à l’attirail d’objets
inanimés de Más distinguidas. » (Rachel
Withers) Les deux artistes partagent une
même idée de la chorégraphie comme art :
elles se positionnent comme des artistes
contemporaines et leurs oeuvres pointent
la dimension plastique de la composition
chorégraphique. Les deux pièces Carnation
et Más distinguidas font montre du traitement
plastique et de la nature quasi picturale de
la chorégraphie : les deux artistes pensent
le geste et la narration en blocs de couleurs
et se font écho, à trente ans de distance,
dans une troublante symétrie – rouge et
bleu pour Carnation, bleu et rouge pour Más
distinguidas. Pour chacune des chorégraphes
et interprètes, la posture de l’auteur, centrale
et unique sur scène, souligne sa force de
distinction. Enfin, les deux oeuvres tiennent
à une idée de la chorégraphie comme « une
structure qui n’est pas seulement le résultat
de l’organisation du mouvement dans le
temps et l’espace. La chorégraphie consiste
plus que tout autre chose à organiser des
matériaux hétérogènes, des mouvements,
des corps, des langages, des textes, des
images, des lumières, des espaces et des
objets. Ainsi, la chorégraphie est quelque
chose de général qui inclut le corps
dansant. » (Gerald Siegmund)
LA RIBOT/ATOMTM
Mariachi 17
Mêlant la chorégraphie et la vidéo, le film
Mariachi 17 est une œuvre divertissante
qui revisite la technique du plan-séquence,
caméra au poing. Chorégraphie serrée
impliquant trois danseuses et un décor
élaboré, Mariachi 17 grouille de références
cinématographiques taquines et d’ingénieux
effets spatiaux comme des vidéos-dansla-vidéo très animées. Une sorte d'ivresse
est provoquée par le mouvement perpétuel
occupant les vingt-cinq minutes que dure
la pièce, tournée dans la Salle Caecilia de
la Comédie de Genève. La bande-son très
libre est un montage d’après des pièces
d’Atom™ et le décor a été construit par La
Ribot avec des matériaux trouvés sur le site,
auxquels s’ajoutent de grands miroirs et
une collection de photographies de Miguel
Guzman montrant divers nouveaux théâtres
en construction. La caméra se concentre
parfois sur ces théâtres dans le théâtre,
mettant en place des perspectives déceptives
et entraînant des confusions entre espace
réel et espace graphique.
Les films-dans-le-film hyperactifs et plutôt
paranoïaques de Mariachi 17 sont tirés
du film The Red Shoes (1948), réalisé par
Powell et Pressburger, du film-catastrophe
Earthquake (1974), et de la comédie
Crimewave de Sam Raimi (1985). Les sources
d’inspiration proviennent d’expériences
classiques du cinéma ayant exploré le
montage rapide ou le plan-séquence telles
que : L’Arche russe d’Aleksandr Sokurov
(Russian Ark, 2002), la vidéo de 1987 Steps
de Zbigniew Rybczynski, et le fameux
mouvement de grue effectué par Mikhail
Kalatazov dans I am Cuba (1968), où la
caméra finit par plonger dans la piscine.
Mariachi 17 est dansé et filmé par MarieCaroline Hominal, Delphine Rosay et
La Ribot. Les rôles des danseuses et des
camerawomen sont évidemment identiques,
et le film achevé apporte d’ingénieuses
surprises, comme lorsque la caméra change
de mains et que les identités des corpsopérateurs se transforment de manière
imprévue. La technique de la caméra au
poing sert également les motivations plus
profondes de La Ribot, « humanisant » le
dispositif cinématographique et rapprochant
le document filmé de l’expérience de la
danse live.
Mariachi 17 enchaîne les défis techniques
les uns après les autres : les difficultés à
synchroniser la chorégraphie au travail de
la caméra sont associées à de constants
changements de netteté, des gros plans
alternant avec des plans larges et plus de
quatre-vingts changements de lumière,
tout cela avec un temps sur scène limité. La
dernière prise, qui fut la dix-septième, fut
la bonne, mais ne fut tournée que quelques
heures seulement avant que La Ribot et sa
compagnie n’aient à vider les lieux du théâtre
– ainsi le chiffre « 17 » en est devenu le titre.
LA RIBOT/JUAN DOMINGUEZ/
JUAN LORIENTE
El Triunfo de La Libertad
El Triunfo de La Libertad est une
co-création des chorégraphes La Ribot
et Juan Domínguez et du comédien Juan
Loriente, déjà partenaires lors de différents
projets artistiques dans les années 80
à Madrid.
Ce travail est le fruit d’expérimentations
intenses et de questionnements rigoureux
qui prennent forme de manière inattendue
dans un mode de représentation minimal.
D'une durée d'environ une heure, la pièce
emmène le public au sein d'un réseau
complexe plein de personnages réels,
historiques ou fictifs qui entrecoupent
ce récit à voix multiples. Comme une
hallucination optique, le spectateur est
aspiré par la scène vide. El Triunfo de La
Libertad pourrait être aussi une réflexion
autour de l’action et de son sens, sur scène
et dans la réalité. La Ribot, Juan Domínguez
et Juan Loriente ont trouvé leur façon
d’être présents, rejetant les codes établis,
laissant à l’imaginaire la liberté totale de la
représentation. « Il ne s'y passe rien d'autre
que l'activation d'un texte offert à l'attention
active de la puissance fictionnaire du regard
spectateur. » (Mouvement.net, 2014). Des
thèmes émergent ; parmi eux, la répétition
historique, l’aspiration à la liberté et à la
rêverie utopique, le désir physique, le rôle
du spectateur, les plaisirs et les distractions
de la lecture. Incarnation de l'« oeuvre
ouverte » définie par Umberto Eco, El Triunfo
de La Libertad est une invitation au public à
reformuler ses désirs et ses idées préconçues
concernant le théâtre, afin d’explorer et de
tester la liberté de notre propre imagination.
« La boîte noire du théâtre est une machine
célibataire très maquillée qui utilise les
instruments de l’artifice afin de produire
l’illusion séductrice. (…) Cette création
vise une anti-esthétique dans la société
de consommation qui voue un culte à la
productivité et à la surenchère de la valeur. »
(Geneveactive.ch, 2014)
LA RIBOT/LUCINDA CHILDS
Supervision musique :
Clive Jenkins
La Ribot
Deux pièces dansées
Production :
La Ribot-Genève
Danseuse, chorégraphe et artiste visuelle née à Madrid, La Ribot vit et travaille depuis 2004 à Genève. Aux
confluences des arts vivants et des arts plastiques, son travail est une recherche permanente qui repousse et
questionne les limites temporelles, spatiales et conceptuelles de la danse. Elle a contribué au développement
de la nouvelle danse en Espagne dès le milieu des années 80, période à laquelle elle commence son travail
chorégraphique.
A partir des années 90, La Ribot engage son travail dans une nouvelle voie, en créant les Pièces distinguées,
titre générique d’une œuvre chorégraphique fragmentée en unités et pensée en séries, qu’elle poursuit
depuis par différents médiums (live, film, livre, installation). Son propos questionne l’économie du
spectacle, le marché de l’art comme la fonction de l’artiste. La Ribot expose et interroge le regard à partir
du corps, de l’espace, de l’image et du mouvement. Dans ses œuvres, le corps s’expose en tant que sujet
pensant et matière vivante.
Installée à Londres entre 1997 et 2004, elle produit des pièces qui donnent à son projet distingué une
amplitude singulière et une reconnaissance internationale. À Genève, elle a enseigné à la HEAD, (Haute
Ecole d’Art et de Design de Genève) jusqu’en 2008, et poursuit ses recherches sur différents médiums. La
Ribot collabore notamment avec la chorégraphe Mathilde Monnier en co-signant avec elle le duo Gustavia,
spectacle créé en 2008. Mariachi 17 (2009) s’inscrit dans la suite des autres travaux vidéo comme Despliegue
(2001), Travelling (2003) et Cuarto de Oro (2008).
Son travail chorégraphique a été présenté entre autres à la Tate Modern (Londres), au Théâtre de la Ville
de Paris, au Centre Pompidou (Paris), au festival d’Automne à Paris, au Musée Reina Sofia (Madrid), dans
le cadre de la Triennale d’Aïchi (Nagoya, Japon), à la galerie Soledad Lorenzo (Madrid), au musée Serralves
(Porto), à Art Unlimited – Art Basel, au S.M.A.K. (Gant), dans le cadre de Panorama Rio de Janeiro, au
MUAC (Museo Universitario de Arte Contemporáneo, Mexico DF). Son travail visuel fait partie des
collections du MUSAC (Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León), de l’Artium (Centro-Museo vasco
de arte contemporáneo), du FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) Lorraine, de La Panera (Lleida), la
Fundación Cajasol (Séville) et de La Casa Encendida (Madrid).
Carnation
de Lucinda Childs (création 1964)
et
Más distinguidas
2e série des Pièces distinguées de La
RIbot (création 1997)
11.11-21.11
Durée : 1h10
Chapiteau
Avec le soutien de :
Ville de Genève – République et Canton de Genève – Pro
Helvetia – Fondation suisse pour la culture – Swiss Arts
Council – Pour-cent culturel Migros – La Corodis – Loterie
Romande – Fondation Leenaards – Fondation Ernst Göhner
LA RIBOT/JUAN DOMINGUEZ/
JUAN LORIENTE
Lumière :
Eric Wurtz
Interprétation :
Ruth Childs
Une pièce scénique
La Ribot-Genève est subventionnée par la Ville de Genève,
la République et le Canton de Genève, Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture et Swiss Arts Council.
Ces deux reprises ont été produites par La
Ribot-Genève en janvier 2015. Carnation et Más
distinguidas ont été transmises à Ruth Childs par
Lucinda Childs et La Ribot respectivement, entre
juillet et décembre 2014.
LA RIBOT/ATOM
Coproduction :
Comédie de Genève – La Bâtie-Festival de Genève –
Festival d’Automne à Paris – Les Spectacles vivants- Centre
Pompidou, Paris – Fundação Caixa Geral de DepósitosCulturgest, Lisbonne – Réseau Open Latitudes (Les Halles
de Schaerbeek – Latitudes Contemporaines – Le Manège
Maubeuge Mons / La Maison Folie – Body Mind – L’Arsenic)
Avec la collaboration de : Fresnoy, Studio national des arts
contemporains
TM
Un film
Mariachi 17
(création 2009)
11.11-18.11
Durée : 25 minutes
Salle René Gonzalez
Réalisation, chorégraphie et scénographie :
La Ribot
Corps-opérateur :
Marie-Caroline Hominal
Delphine Rosay
La Ribot
Directeur de la photographie :
Daniel Demont
Costumes :
La Ribot
Musique :
AtomTM
El Triunfo de La Libertad
(création 2014)
RÉALISATION, CHORÉGRAPHIE, SCÉNOGRAPHIE
Les 20 et 21.11
Durée : 1h
Salle René Gonzalez
Ecriture, décor et mise en scène :
La Ribot
Juan Domínguez
Juan Loriente
Lumière :
Eric Wurtz
Assistanat à la mise en scène :
Tamara Alegre
Lucinda Childs
CHORÉGRAPHIE
On se souvient de Lucinda Childs, impériale, traverser l’espace-temps hors norme d’Einstein on the Beach
(1976), l’opéra de Philip Glass mis en scène par Robert Wilson, ou dédoublée dans Dance (1979), sa
collaboration avec Philip Glass et Sol LeWitt.
Avant de produire cette danse conceptuelle et minimaliste, elle a créé, au sein du groupe expérimental du
Judson Dance Theater à New-York de 1962 à 1966, des soli ludiques qui contribuent, avec les créations de
ses contemporaines Trisha Brown et Yvonne Rainer, à transformer la danse. Lucinda Childs chorégraphie
aujourd’hui le plus souvent pour de grandes compagnies de ballet et dirige des productions d’opéra. Pour
mémoire, elle a dansé à Vidy dans La Maladie de la mort, mise en scène par Bob Wilson en 1996.
Production :
La Ribot-Genève
Ruth Childs
Coproduction :
Festival d’Automne à Paris – Les Spectacles vivants-Centre
Pompidou, Paris – Ruhrtriënnale, Essen / PACT Zollverein,
Essen – La Bâtie-Festival de Genève et Bonlieu Scène
nationale, Annecy dans le cadre du projet PACT bénéficiaire
du FEDER avec le programme INTERREG IV A France-Suisse
Née à Londres en 1984, elle grandit aux États-Unis où elle commence la danse classique à l’âge de 6 ans.
Elle achève sa formation au London Studio Center, dont elle ressort diplômée en 2003.
Elle intègre ensuite le Ballet Junior de Genève et rencontre le chorégraphe Foofwa d’Imobilité, avec lequel
elle commence à travailler à partir de 2006. Elle danse dans ses créations BodyToys (2007), The Making of
Spectacles (2008), Laréduq (2011) et Fénix (2012) entre autres. Elle travaille également avec d’autres
chorégraphes genevois dont Jozsef Trefeli (Ooorpheus, 2009) et Louise Hanmer (Roll-Over, 2009.)
Elle est engagée par La Ribot en 2010 pour une reprise de rôle dans Llámame Mariachi (2009), et fait partie
de la nouvelle distribution de Laughing Hole (2006). En 2011, elle est également interprète pour la création
PARAdistinguidas (2011), 4ème série des Pièces distinguées et l’assiste pour sa pièce
EEEXEEECUUUUTIOOOOONS!!! créée pour le Ballet de Lorraine en 2012.
En 2012, elle commence à travailler pour Gilles Jobin ainsi que pour Massimo Furlan. En 2014, elle hérite
des soli de Lucinda Childs (Pastime, 1963, Carnation, 1964, Museum Piece, 1965) et de La Ribot (Más
distinguidas, 1997).
Avec la collaboration de :
Comédie de Genève – La Casa Encendida de Madrid – La
Casa de Cultura de la UA EMéx de Tlalpan – Teatro Línea de
Sombra de Mexico DF
Avec le soutien de :
Fondation Leenaards – Fondation Ernst Göhner
INTERPRÉTATION