Tom - Foutraque
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Tom - Foutraque
Tom McRae, Bikini Machin e, The Darkness, Speedball Baby, The National ... TOULOUSE ROCKS !!! Soirées Misty Queen's Gonna Die : chaque mercredi, 22h-3h au Club Le Misty (17 Allée de Brienne - TOULOUSE - Tél : 05.34.44.92.59) Entrée libre - Bières à 3 euros all nite long. mercredi mercredi mercredi mercredi Grrls 26/11 03/12 10/12 17/12 : : : : All You Need Is Pop Soirée Electro/Electroclash Spéciale Sixties Spéciale Rock/Garage/Rriot Mix INDIE/ROCK/ELECTRO de la Foutraque Team (Dj’s Seb, Molly Doll, Fanii, Creps, Llaba + Weekly Guests) jeudi 4/12 - Le Ragtime (TOULOUSE) dès 22h : The National (Talitres / USA) + Clogs (Southern / USA) - PAF : 8 euros sur place (5 euros pour les adhérents) Originaire de l'Ohio mais résidant à Brooklyn, The National distille sur son second opus "Sad Songs For Dirty Lovers" un " folk-rock urbain " porté par la voix de Matt Berninger aux intonations proches d'un Leonard Cohen ou de Stuart Staples des Tindersticks. Concerts suivis d’une grande nuit indie avec un mix all nite long de la Foutraque Team ! BULLETIN D’ADHESION FOUTRAQUE J’adhère moi-aussi à l’asso Foutraque (loi 1901) : pendant un an, je reçois gratuitement par la Poste le canard Foutraque et j’assiste à tarif privilégié aux événements organisés par le krew à Toulouse et Paris (concerts, soirées). Elle est pas belle la vie ? Seule condition : envoyer ce bulletin et un chèque de 15 euros à Foutraque - l’Association, Service Adhésions, 39 Boulevard des Récollets, 31400 TOULOUSE Mes coordonnées : M., Mme, Mlle Prénom ……………………………………… Nom ……………………………………………… Date de naissance …. / …. / …. Adresse………………………………………………………………………………………………… Code Postal …………… Tél. / … / … / … / … NUMERO 7 Mensuel Gratuit Expresso La musique du diable ? Une fronde antiAbordage est menée actuellement à Evreux. Cette salle oeuvre pour la musique depuis 1989. Elle devrait déménager au sein de locaux, au préalable rénovés, et devenir par la même occasion une scène de musique actuelles (label SMAC), au coeur d'un quartier plutôt résidentiel de la ville. Certains habitants sont farouchement opposés à cette installation, craignant pour leur tranquilité et leurs habitudes. Pour soutenir le projet, envoyer vos mails : [email protected] www.abordage.net AVERTISSEMENT : Ville ………………………………………….. E mail ………………………………………. Fait à ....................................., le ........../............/ 2003 FOUTRAQUE Signature Vous disposez d’un droit d’accès rectificatif sur les informations vous concernant. Dès réception, vous recevrez une confirmation d’adhésion ainsi que votre carte de membre. Comment se sortir d'un monde fait de gens fictifs et de moments factices ? Opter pour une réalité Foutraque ! Performances et opinions www.foutraque.com Nov-Déc. 2003 (Photocopillage recommandé) Interview avec Tom McRae est un songwriter d’exception ses deux albums l’ont prouvé - et un interprète captivant. C’est aussi un jeune homme courtois, discret et passionné malgré la fatigue, qui nous a répondu dans les loges de la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand, le 4 avril dernier… Comment as-tu commencé à jouer de la musique ? J’avais 15 ou 16 ans et j’ai commencé à jouer sur les instruments qui étaient à la maison : un piano et une guitare… J’ai d’abord essayé de copier les chansons de Bob Dylan et Paul Simon puis, un peu après, je me suis mis à écrire mes propres morceaux. A part Dylan et Paul Simon, quels artistes écoutais-tu quand tu étais plus jeune ? J’écoutais Kate Bush, Talk Talk, U2 et les gens qui écrivaient de bonnes chansons ! As-tu galéré avant de pouvoir sortir ton premier album ? Ça a pris longtemps : sept années ! Mais même maintenant c’est dur parce que je ne passe pas à la radio et MTV refuse de passer mes clips ; c’est donc toujours difficile d’être entendu. Je pense toutefois que si on fait de la bonne musique on peut changer le mainstream et être reconnu… Je peux attendre, j’ai le temps … Comment as-tu ressenti l’accueil enthousiaste du public français à ton égard ? C’est incroyable ! Votre culture est très ouverte à la musique, le public français a une approche assez fraîche. Il ne se préoccupe pas de savoir si c’est à la mode ou pas, si la musique est supposée être cool : si c’est bon, il aime, c’est aussi simple que ça ! J’ai une très bonne base de fans en France mais NUMERO 7 ça commence à marcher en Europe et au Royaume Uni… En fait, ça marche un peu partout. Mais l’endroit où on t’a découvert en premier reste toujours spécial car c’est comme si j’appartenais au public français et si le public français m’appartenait ! Nous avons tissé une relation étroite entre nous. La production de ton dernier disque Just like blood est remarquable, comment as-tu choisi le producteur Ben Hillier ? Il m’a été recommandé parce qu’il a la même approche de la musique que moi. Je ne connaissais pas vraiment ce qu’il avait fait avant, je savais seulement qu’il avait travaillé avec le groupe Elbow… On a passé une semaine ensemble à faire des démos en studio. Comme nous nous sommes biens entendus, on a fait l’album ensemble ! Ben Hillier a la même approche que moi : il est très ouvert, il apprécie l’expérimentation. Il aime bien partir dans une direction puis essayer autre chose pour voir ce que ça donne. Allez-vous retravailler ensemble à l’avenir ? Oui, peut-être ! Je vais essayer différentes options je pense, soit je produirais moi-même ma musique soit on fera appel à Ben Hillier ou à un autre producteur. Y-a-t il des musiciens ou des producteurs avec qui tu rêves de collaborer ? Je n’ai pas d’énormes ambitions de ce côté là… Je serais intéréssé par une collaboration avec Brian Eno. J’aime son travail pour David Bowie et U2. Il a un talent unique pour faire sonner différemment les disques qu’il produit. Sinon, j’aime beaucoup Manu Katche, c’est un bon batteur. Sur mon dernier album, j’ai joué avec Hossam Ramzy, un percussionniste incroyable avec qui PAGE 2 j’aimerais retravailler. Aimerais-tu produire ta musique sur ton propre label et sortir autant de disques que tu le souhaites ? Oui, j’aimerais beaucoup faire ça ! J’ai trois albums non sortis, j’aimerais avoir mon propre label et pouvoir tout contrôler. Sur Just like blood, j’ai pas mal enregistré moi-même… Produire ma propre musique, c’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur ! Pourrais-tu sortir un album par an ? J’aimerais bien adopter ce rythme de sortie mais c’est délicat si tu tournes comme moi pendant une année entière. En plus, les tournées me permettent de vendre des disques, je dois donc les faire… et en plus j’aime ça ! Mais un disque par an, c’est un bon rythme pour moi. Est-ce facile de tourner sans cesse pour promouvoir ta musique, n’estu pas un peu fatigué par ce style de vie harassant ? J’aime tourner ! J’adore bouger constamment et donner des spectacles souvent… J’aime beaucoup de choses dans ce style de vie en plus de faire de la musique, ça me convient donc ! Le seul problème, c’est ma voix : si je fais trop de concerts, elle souffre… Les voyages t’inspirent ? Oui, toujours, en fait tout m’inspire… Découvrir de nouveaux lieux mais aussi aller dans les mêmes endroits, les mêmes salles me plaît : je remarque des choses nouvelles que je n’avais pas vues la première fois. Pour écrire, toutes ces expériences nouvelles sont très bénéfiques. As-tu déjà pensé à ton prochain album ? Oui, je pense tout le temps à ce que je vais faire après, je me projette constamment dans l’avenir. J’ai déjà écrit quelques chansons mais je pré- NUMERO 7 PAGE 7 « PHILOSOPHIE A DEUX BALLES » par Antitout La corruption : Est-ce logique voire inévitable de devenir corrompu lorsque l'on accède à un poste à haute responsabilité ou si l'on dispose d'un peu de pouvoir ? La tentation doit certainement être régulière. D'ailleurs la situation est telle, que la très grande majorité des citoyens considère qu'"ils" sont "tous pourris". Sans pouvoir cependant désigner un seul des membres de cette confrérie de la putréfaction. Les futures échéances risquent de ne pas atténuer cet état de faits. Faudrait-il établir un certificat de traçabilité de l'élu ou de l'actionnaire pour en garantir l'origine, la qualité et la fiabilité ? A+ Recevoir des conseils, c'est un honneur, en donner c'est un raffinement ! [email protected] Docteur Branchouille, j’écoute ? Docteur Branchouille, comme vous l'avez constaté, possède un certain sens de l'anticipation. Il a décidé de prendre 33 jours de congés sans solde (correspondant à 33 lundis de Pentecôte), afin d'être solidaire, mais pas trop non plus avec nos aînés. Il laisse sa place ce mois-ci en ces colonnes à Pépé Marconi, qui revient pour nous sur l’album de Danzig. Danzig - II-Lucifuge - (American Records-1990) J'aimais les nommer "The Rockin'Doors". Des Doors qui font du rock !! En réécoutant l'album II-Lucifuge publié en 1990, je suis finalement très proche de la réalité. Par rapport au groupe du résident du Père Lachaise, la musique de Danzig a marqué mon esprit définitivement. Un Glenn Danzig bodybuildé -ex-Misfits- qui oeuvre dans les versets sataniques, avec des relents de vocaux morrisoniens. Des mélodies inquiétantes, lugubres et pénétrantes, sur lesquelles le jeune Brian Warner (futur leader de Marilyn Manson) devait singer, avec sa raquette de tennis, Ozzy Osbourne décapitant une chauve-souris. Un album transition*, qui demeurera méconnu, entre les années hard rock à frisettes (Guns n'Roses), punk ultra-underground (Black Flag) et explosion du mouvement grunge (Nirvana). Un vinyl assez violent, qui craque désormais, à écouter en buvant sa camomille avec une gousse d'ail en guise de pendentif et beaucoup de 666 dans le regard. Pépé Marconi - [email protected] (* au même titre que Last decade, dead century de Warrior Soul) NUMERO 7 PAGE 6 LE BON GRAIN ET L’IVRAIE Bikini Machine - An introduction to Bikini Machine : 11 (Platinium Records - Wagram) Un OVNI vient d’atterrir sur la platine… D’après les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait du premier album d’un groupe français répondant au doux nom de Bikini Machine. Ces étranges musiciens en provenance directe des années 60 semblent un peu perdus en l’an 2003. Ils se plaisent en effet à mélanger dans leur musique le garage rock, la Surf Music, les musiques de films Blaxploitation et les génériques de séries TV sur les extraterrestres. Les discrets éléments électroniques sont la seule trace de leur passage sur Terre dans les années 2000… Dès le premier morceau, Bikini Theme, il est matériellement impossible de résister à cette déferlante de sons amis. Les orgues électriques bizarroïdes percutent les cuivres qui télescopent les guitares surf qui rentrent en contact avec des bidouillages sonores et vocaux surprenants tout en tombant nez à nez avec des percussions africaines et des basses funky. Ce gigantesque télescopage musical vintage se produit sur des rythmiques endiablées ne manquant pas de provoquer des fourmis dans les jambes. C’est malin, maintenant on ne rêve plus que d’une seule et unique chose : retourner dans le monde merveilleux des Sixties danser le Jerk ou le Twist sur les morceaux virevoltants de Bikini Machine, merci ! Pierre Andrieu - [email protected] The Darkness - Permission to land (East West UK) En admirant les photos de The Darkness, on s’aperçoit que la troupe au grand complet a eu la lumineuse idée de racheter les costumes de scène de Queen et du leader omnipotent de Guns ‘n Roses, Axl Rose ! Qui plus est, dans ses interviews, le groupe déclare qu’il est là pour réparer les méfaits provoqués par Nirvana. Le groupe de Kurt Cobain avait pourtant eu le grand mérite de mettre hors jeu tout le Hard Rock pourri des années 80 ! Au premier abord, The Darkness inspire donc la méfiance… Dans la foulée de son homologue anglaise, une certaine presse française veut nous faire gober que le premier disque de The Darkness est excellent… Qui essaye-ton de tromper encore une fois ? Après avoir espéré un Tribute to AC/DC pendant les trente premières secondes du disque, le chanteur de ce combo improbable se met à pousser la chansonnette et patatras ! Pour être précis, ça ressemble au couinement caractéristique du porc qu’on égorge. Justin Hawkins, le sinistre personnage faisant office de chanteur, semble s’être coincé une partie intime de son anatomie dans la porte du studio… Il vocalise dans les aigus comme un hard rockeur castrat des années 70/80 en vociférant sans aucun humour d’incroyables niaiseries. En plus, cerise sur le gâteau, le groupe n’est pas en reste : les guitaristes partent dans des solos hyper techniques d’un autre temps tandis que les autres musiciens touchent du doigt l’insoutenable lourdeur de l’être. Il est un peu curieux que pendant l’enregistrement de cet « œuvre » intitulée Permission to land personne n’ait eu une envie de débrancher le micro, de couper les cordes des guitares à la tronçonneuse, de crever les peaux de la batterie puis de renvoyer The Darkness à sa tournée écossaise des pubs miteux. Chaque titre réussit l’exploit de surpasser son prédécesseur dans le mauvais goût : après le Heavy Metal bas du front, on en arrive même à Love is only a feeling et Friday night des ballades FM que les radios commerciales s’arracheraient, si on était en 1983… Tout ceci est véritablement insupportable. Maintenant le mal est fait, cette « chose » est gravée pour l’éternité, il ne reste plus qu’à la détruire en sautant dessus à pieds joints. On vous l’a dit et répété : protéger ses oreilles est un acte de santé publique ! Pierre Andrieu - [email protected] NUMERO 7 fère ne pas faire de plans, on verra ce qu’il adviendra, j’ai encore le temps ! Comment procèdes-tu pour l’écriture ? Quand j’ai le temps, je m’assois et je cherche des idées pour des chansons. Parfois, je commence à partir d’une phrase que j’ai déjà et qui me paraît bonne, je l’écris dans un petit livre pour m’en souvenir. Il arrive aussi que j’aie une progression d’accord qui me plaît ou une mélodie sympa qui sert de base à un morceau. J’écris au piano ou à la guitare, ça dépend. La composition, ce n’est jamais pareil, c’est une sorte de chimie étrange qui aboutit à une chanson. Certaines chansons sont finies en quelques minutes, d’autres nécessitent des mois de travail : tu essayes plusieurs options, tu abandonnes des idées pour tenter autre chose… J’écris beaucoup de morceaux et après je vois s’ils vont ensemble, j’essaye de raconter une histoire sur un album, je ne suis pas intéréssé par une collection de chansons sans lien… En temps que songwriter, à quoi accordes-tu le plus d’importance : la musique ou les paroles ? Les deux… Si tu compose des chansons, tu n’écris pas seulement des paroles pour mettre sur la musique ou une musique pour aller sur un texte. Tu es plutôt censé obtenir une combinaison harmonieuse des deux… C’est pour ça que j’ai essayé de simplifier les choses sur Just like blood. Je voulais m’éloigner de l’idée que les paroles ont besoin d’être poétiques et les musiques, belles… Je voulais simplement faire de bonnes chansons. PAGE 3 Es-tu énervé quand on te dit que tu n’écris que des chansons tristes ? Non, je pense que c’est vrai… Les chansons peuvent être une consolation, un espoir si elles ne sont constamment tristes. Il y a aussi des chansons qui sont des catharsis, qui permettent de voyager : tu te sens mieux après. Une fois que tu les a écoutées, tu ne ressens plus de tristesse. Si tu n’avais pas écrit de chansons qu’aurais-tu fait dans la vie ? Je ne sais pas, j’aurais sans doute fait quelques chose de physique proche de la nature : jardinier, j’aurais aimé travailler dans la forêt… Aimerais-tu avoir une carrière aussi longue que Johnny Cash ou Neil Young et écrire encore des chansons pertinentes à 60 ans ? Oui, car ils n'écrivent pas seulement de bonnes chansons depuis des années, ils sont aussi capables de les jouer sur scène ! Neil Young a toujours une passion intacte en lui, j’aimerais vraiment avoir ça quand je serai plus vieux ! C’est la chose la plus importante pour moi : garder cette passion, cette colère, cette énergie car c’est ce qui maintient la musique en vie ! Si je ne peux pas avoir ça, j’arrêterai ! L’intégralité de cet entretien est disponible sur www.foutraque.com Propos recueillis par Pierre Andrieu [email protected] A lire également sur foutraque.com, les compte-rendus des performances de Tom McRae à Rock en Seine, aux Eurockéennes, à la Maison de la Radio (Black Session) ... NUMERO 7 PAGE 4 NUMERO 7 IT’S ALIVE ! Speedball Baby & The Hells & Lost Sounds - Nouveau Casino (Paris) - mercredi 19 novembre 2003 Soirée "Sonic Souk". Un souk soniquement entretenu. Lost Sounds ouvrait les hostilités avec un vacarme proche des riot grrrls, devant un parterre encore clairsemé. Des éructations se feront entendre au devant de la scène, au féminin comme au masculin. Ces jeunes américains sont emplis de "bons" sentiments de frustration : première exposition sur le sol français relativement crédible. Chacun a pu évacuer momentanément quelques une de ses rancoeurs, à l'écoute de titres, un peu, rageurs. Chouchous de Foutraque, the Hells ont récemment enflammé, avec une certaine facilité, le Ragtime de Toulouse devant près de 150 garage-addicts. Nouveau défi : la conquête de la plus belle ville du monde, à l'occasion de la dernière date de leur mini-tournée européenne. La relation visible entre Ippy et Kevin semble quasi-fusionnelle. Regards, moue et frôlements d'épaules permanents. Les Hells ont enchaîné les hymnes, pour le moment confidentiels, issus de leur EP homonyme. Que ce soit avec "He's the devil" ou encore "Time killer", le duo, assisté à Paris d'un excellent frappeur, sera certainement une "valeur à suivre" au moment où sortira son premier album. Et les médias institutionnels de s'emparer alors du phénomène Hells... dans quelques mois. Ils pourront à cette occasion demander à Ippy pourquoi elle n'aime pas la fumée de cigare ! Speedball Baby, en groupe déjanté new-yorkais de service, a déjà de nombreux disques au compteur. Ses sonorités blues-explosives rappellent feu Jonathan Fire Eater. Le combo mixte égrène quelques uns de ses morceaux marqués au fer blanc par le sceau du rock'n'roll des années 50, avec sincérité. Grâce à ces représentants d'un soir de Big Apple, il fallait saisir l'opportunité de voyager dans le temps. Le fantôme d'Elvis aurait même plané quelques instants au dessus de la rue Oberkampf. Samuel Charon / [email protected] Vous êtes passionné de musique et êtes passablement déçu par le peu de concerts donnés en la belle ville rose ? Vous avez envie que ça bouge davantage ? Que vous soyez musicien, pousse-disques, rédacteur en herbe, prodige en informatique, colleur d’affiche, grand communicant ou gourou charismatique, rejoignez sans plus tarder Foutraque-L’asso (loi 1901) ! Infoline : (+33) 6.21.03.16.15 / [email protected] PAGE 5 PAF, dans la lucarne ! « Un coeur qui bat » ! Merci TF1 pour votre ange gardien ! Je ne fais pas parti de la cible privilégiée de TF1, la ménagère de moins de 50 ans, mais il faut reconnaître le talent lorsqu'il est vivant et vivace. Lorsque vous avez un gros coup (ou un petit) coup de blues, une seule chose à faire : ni drogue, ni alcool, ni autres mesures radicales ! Allumez votre télé sur ORTF (pardon euh... sur TF1) un lundi soir et dévorez "Joséphine Ange Gardien". Vous oublierez tous vos soucis et vous reprendrez espoir en l'humanité et oublierez l'insécurité ambiante, qui rôde jusqu'à votre porte, fermée à triple tour. Merci la Une, merci Joséphine, merci Mimi Mathy ! Info de dernière minute : 7 récompenses sur 14 lors des « 7 d'or » ont été attribuées pour TF1 dont 2 pour notre Mimi nationale (en ce qui concerne le vote des professionnels, aucune récompense pour TF1 !!) Les résultats de cette cérémonie évolueront peut-être le jour où les téléspectateurs découvriront la télécommande. Athimaneus, [email protected] « L’EXPRESSION A LA CON : Chaque mois, ce qui irrite au plus haut point » "Avec ceci ?!" Dans certains petits commerces, on s'entend appliquer une formule toute faite, qui a l'effet retentissant d'une grosse pommade irritante pour le tympan auditif. Après avoir effectué notre commande complète, on nous réplique alors : "Avec ceci ?!!!". Il nous prend irrémédiablement l'envie de sauter par dessus le guichet, pour secouer en tous sens la personne qui a posé cette question et lui faire avaler (avec l'emballage) ce que l'on convoitait quelques secondes auparavant, tant cette réplique représente la goutte d'eau qui a fait déborder notre vase cérébral ! FOUTRAQUE N°7 Une publication de Foutraque - L’Association 39 Boulevard des Récollets 31400 TOULOUSE [email protected] Directeur de la Publication : Jérôme Crépieux Rédacteur en chef : Samuel Charon Ont participé à ce numéro : Pierre Andrieu, Dj Creps, Yoglo, Lnorahc, ... ISSN : En cours Commission Paritaire : En Cours Dans les tympans de la Rédac’ Academy : Pierre Andrieu Johnny Cash - American 4 Bikini Machine - An introduction to Bikini Machine : 11 Dj Creps : The National - Sad songs for dirty lovers Electric Turn To Me - First EP D’Geoff : Dave Clarke - Devil's Advocate DJ Hell - NY Muscle Lnorahc : Distillers - Coral fang Rancid - Indestructible Pépé Marconi : The Big F - The Big F Mega City Four - Tranzophobia