Bousquet, tête d`affiche à Compiègne

LES SPORTS DANS L’OISE
L'OISE
Bousquet, tête d’affiche
à Compiègne !
Le Meeting national de la cité impériale débute demain. A l’image de bien d’autres internationaux,
le vice-champion du monde du 50 m y est annoncé. Le chronomètre devrait s’affoler.
Natation
U
N AN PRESQUE JOUR pour jour
après une première édition historique, le Meeting national d’automne de Compiègne s’apprête,
dès demain après-midi et jusqu’à
dimanche, à faire encore des vagues. Toujours
patronné par le comité régional de Picardie en
partenariat avec le club de Compiègne, et sous
la baguette de Stéphane Lecat, l’événement
promet en effet une incroyable réunion de
champions. Pour s’en convaincre, un coup
d’œil à la liste des engagés suffit.
Stéphane Lecat :
« Les vedettes jouent le jeu »
« Les vedettes jouent le jeu et la plupart d’entre
elles ont décidé de revenir », se réjouit le
conseiller technique régional dont les relations
dans le milieu sont pour beaucoup dans la
réussite de ce rendez-vous d’exception. Ainsi,
avant de s’envoler pour la 4e étape de la Coupe
du monde programmée mardi et mercredi à
Stockholm, Frédérick Bousquet, le triple médaillé (argent sur 50 m, bronze sur 100 m et 4 x
100 m) aux derniers Mondiaux à Rome et
compagnon de Laure Manaudou (dont la présence paraît hypothétique en cette fin de semaine), sera là.
Coralie Balmy (triple championne de France
sur 200 m, 400 m et 800 m et 5e sur 400 m aux
Mondiaux) ou encore Diane Bui Duyet (championne de France du 50 m papillon et détentrice du record de France sur la distance) et Fa-
COMPIEGNE, LE 8 NOVEMBRE 2008. Un an après leur première apparition à la piscine de Mercières, Frédérick Bousquet
(à gauche) et Coralie Balmy reviennent à Compiègne. Une aubaine pour les passionnés de natation. (LP/ARNAUD DUMONTIER.)
bien Gilot (médaillé de bronze sur le 4 x 100 m
aux Mondiaux) passeront eux aussi par la cité
impériale.
« Le plateau est aussi relevé que celui de l’an
passé, mais la densité est supérieure avec la
présence du pôle France d’Antibes et de dixsept nageurs du club de Marseille », précise
Stéphane Lecat, qui annonce du spectacle
dans l’eau mais aussi sur les bords du bassin
de 25 m. Franck Esposito, l’ancienne gloire aujourd’hui manageur d’Antibes, mais aussi Philippe Lucas et Malia Metella, toute fraîche retraitée, sont en effet les autres figures de la
natation tricolore également attendues à la piscine de Mercières.
Sprint et demi-fond : le menu de cette compétition de rentrée permettra aux meilleurs espoirs départementaux et régionaux de nager
dans les lignes d’eau voisines de leurs idoles.
Plus de 300 nageurs seront ainsi en lice, parmi
lesquels les internationaux amiénois Mélanie
Henique et Jérémy Stravius — en vue récemment à Rouen où il a remporté le 100 m en
49’’41 — mais aussi la Beauvaisienne Justine
Bruno. « Et, pour que la fête soit complète,
nous avons programmé samedi soir plusieurs
séries réservées aux athlètes handisport et un
solo de natation synchronisée », précise encore
Stéphane Lecat, qui a aussi fait appel à un
groupe de rock pour mettre l’ambiance. Histoire qu’aucune fausse note ne vienne ternir la
désormais incontournable grand-messe picarde de la discipline.
Jean-Philippe Gaillard
Débuts des épreuves demain à 14 h 30, samedi et
dimanche à 9 heures et 15 heures. Entrée : 3 " la journée (7 " les trois jours).
Programme détaillé sur le
abcnatation.com/natation/picardie.
Volley, Nationale 3/Rantigny
Cherche salle d’entraînement
’EST PRESQUE un miracle
de voir aujourd’hui Rantigny
septième de sa poule (…à un
point du leader) après six journées.
Car s’il savait pertinemment que des
joueurs rentreraient comme d’habitude en retard de vacances et que le
championnat débuterait cette fois
un peu plus tôt, Olivier Massou ne
pensait pas que la saison serait aussi
compliquée. « Vous en connaissez,
vous, beaucoup d’équipes à ce niveau qui ne peuvent s’entraîner
qu’une fois par semaine dans leur
salle ? » lance le coach.
A l’origine, Rantigny disposait de
deux créneaux horaires pour ses seniors évoluant en Championnat de
France, le mardi et le vendredi. Mais
l’apparition de nouvelles disciplines
sportives a bouleversé la donne.
« Maintenant, nous ne pouvons
plus utiliser le gymnase municipal
que pour la première soirée », poursuit-il.
« Pour la seconde, nous devons
nous rendre à Cauffry, dans un gymnase de collège, ce qui n’est pas
l’idéal pour préparer le match du
week-end et travailler les placements
sur le terrain… » Sauf qu’Olivier
Massou n’était pas au bout de ses
surprises. Il y a peu de temps, en se
rendant à Cauffry, il a appris que la
salle « de remplacement » serait en
travaux jusqu’aux vacances de Noël.
D’où immédiatement cette question : « On fait comment ? »
C
VIII
VIII
Depuis quelques jours, avec son
président Nicolas Bardon, il s’active
pour trouver une solution à ce problème. « Un vendredi ou deux, on ira
bien à Beauvais pour disputer une
rencontre amicale contre la deuxième réserve de Beauvais, mais c’est
tout, explique-t-il. Eric Brouette
(NDLR : l’entraîneur) est un copain,
mais lui aussi souhaitera disposer de
son gymnase pour sa formation.
Alors on cherche à droite et à
gauche. Du côté de Liancourt, mais
aussi dans le Clermontois, comme à
Clermont, Fitz-James ou Breuil-leVert… »
Sur le terrain, les joueurs de Rantigny (et l’entraîneur Olivier Massou, à droite) laissent éclater leur joie,
mais, dans les coulisses, le scénario est bien différent. (LP/FRANCK VEURIERE.)
En attendant, Olivier Massou savoure son bonheur sportif avec
quatre victoires pour deux défaites.
« Nous serions tout simplement leaders si nous n’avions pas fait un faux
pas face à Paris-Camou, rappelle-t-il.
Dimanche, on va au Touquet et on
verra. Mais j’ai une certitude. Ce club
n’a pas de difficultés pour s’entraîner
normalement… » Décidément, Olivier Massou n’a toujours pas digéré
ces problèmes à répétition, lui qui en
quatre saisons a placé solidement
Rantigny dans le haut du classement
de la Nationale 3.
J.-Y.B.
J EJEUDI
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