Margaux Courtot est Miss Essert

Transcription

Margaux Courtot est Miss Essert
L’ E S T R É P U B L I C A I N | M A R D I 1 3 O C T O B R E 2 0 1 5
COURONNE BELFORTAINE
Andelnans
Essert
Exercice dans le bus
Margaux Courtot est Miss Essert
Comme tous les ans, la mai­
rie d’Andelnans et la Pré­
vention routière ont organi­
sé un exercice de sécurité à
destination des enfants sco­
larisés à l’école du Grand
Bois.
Sous le regard de Robert
Fons, représentant de la
mairie auprès de la Sécurité
r o u t i è r e, e t d e Pa s c a l e
Aubert, adjointe en charge
de l’école, les élèves de la
maternelle au CM2 ont pu,
tout au long de la matinée,
être confrontés à d’éven­
tuelles catastrophes : « Le
but, c’est de rappeler ou
d’apprendre aux accompa­
gnateurs comme aux en­
fants les règles de sécurité
dans le bus », explique Pas­
cale Aubert. « Les problè­
mes sont toujours les mê­
mes », ajoute Robert Fons.
« Ce sont des problèmes de
discipline. Il faut donc rap­
peler que l’on doit mettre sa
ceinture, qu’il faut rester
calme afin de ne pas gêner le
chauffeur. »
Avec cette année, une peti­
te particularité : « Notre ac­
compagnatrice habituelle,
Marie­Louise Loumachi, est
partie en retraite », dit Pas­
Samedi, le maire Yves Gau­
me a lancé la soirée d’élec­
tion de Miss Essert « J’ai
voulu, avec l’adjointe Na­
thalie Dufour qui m’a suivi
avec enthousiasme dans
cette aventure, mettre en va­
leur notre jeunesse grâce
aux belles jeunes filles de
notre village. Malgré quel­
ques critiques et beaucoup
de scepticisme de la part de
certains, ce projet est une
réussite avec la présence de
près de 270 personnes pour
une soirée non gratuite ! » Il
a ajouté que le coût de la
soirée (20.000€) était entiè­
rement autofinancé.
Après avoir rappelé la cita­
tion de Lindsay Mauvais,
l’une des candidates, « on
regrette rarement d’avoir
osé mais toujours de ne pas
avoir essayé », il a félicité les
candidates. Dans le public,
se trouvaient plusieurs élus
du département.
Léna et Margaux Courtot,
Molly et Morgane Lambol­
ley, Lindsay Mauvais, Julie et
Ninon Rossi et Julia Roveda,
K Exercice pratique pour les élèves de l’école d’Andelnans­
Froideval.
cale Aubert. Pour la rempla­
cer, Wendy Segesser a été
recrutée : « C’est important
qu’elle participe à ce type
d’exercice. Même si, bien
sûr, on lui a déjà expliqué les
consignes lorsqu’elle a pris
le poste. »
Gismonde Zilinski est la
chauffeur de bus. Et pour
l’exercice aussi, elle se tient
derrière son volant. À ses
côtés, Hervé Raffenne, for­
mateur chez Transdev, qui
met à disposition le bus pour
l’exercice.
Toutes les classes sont
concernées. L’exercice com­
mence par les maternelles.
Le bus démarre et s’arrête
un peu plus loin pour un
exercice d’évacuation. Il
s’agit de vérifier qu’en cas
de problème, chacun sait ce
qu’il doit faire : ouvrir les
portes de sécurité puis ap­
pliquer les consignes.
En tout, 125 enfants feront
l’exercice et apprendront
ainsi les bons réflexes.
Le panier fait la fête
K Les vanniers ont présenté leur savoir­faire tout au long de la journée.
et la vie d’antan a l’habitude
de gérer l’événement, mais
quand même : « Les bénévo­
les s’investissent beaucoup
et on se demande toujours si
le public va répondre ».
C’était l’occasion pour les
visiteurs de remonter le
temps et découvrir les us et
traditions d’une époque en­
core imprimée dans bien des
mémoires. Cette année, ils
ont encore été gâtés avec la
présentation d’objets atta­
chants, affublés de noms
singuliers.
Que peuvent avoir en com­
mun des ustensiles comme
une torquette, un maniveau,
un corbillon ou encore un
verveux ? Il s’agit en fait de
différentes sortes de paniers
en osier.
En effet, cette année, le pa­
nier, mais il serait plus juste
de dire les paniers, tant leurs
usages sont divers, ont été le
fil conducteur de la manifes­
tation. Les visiteurs ont pu
découvrir ses multiples uti­
lisations et fonctions.
Et selon leur usage, ils leur
sont adjoints une précision :
à bouteilles, à provisions, à
bois, à pêche, à récoltes, ou
de vigneron. La liste pour­
rait se décliner à souhait.
C’était un accessoire indis­
pensable pour les habitants
des fermes qui les utilisaient
quotidiennement, mais aus­
si pour un grand nombre de
professionnels d’antan.
Au final, cette journée a
rappelé bien des souvenirs à
certains visiteurs seniors
pour les avoir employés ja­
dis, et peut­être encore
aujourd’hui.
&#7).&
/1
4%
/&!1
)).1%%1
2 5#&))$%1
/)!#!/ %/ #/
).&4!1/
!/&#%1/
/1!%1!&% 4 1!$%1
41!#!/%1 # )&#7/17.%
&$$ $1.!4 ).
!# %/ # /14. 4
5#&))$%1 4.#+
&4/
..!5&%/
%&4/ )&/!1!&%%. 46 .%/ /&!1/
&%4..%1/ . 4%
&% /.5! 1./ .1!
1 4% $!##4. &41 ).!/ !% &.%&%!
)./!%1 # /&!1+
-%1.).!/ /1 )// 2 )./&%%/ )4!/
/ .1!&% !# 7 %/
1 /&% !. -!./
5 11!%. (9 $!##!&%/
-4.&/ % % -%%+
&#7).&
1.5!##
14##$%1 /4. 4%
61%/!&% 999 $3 /&% /!1 / &$/#
/4. 4.1
%
4.1 1 &/##+ %
5#&))$%1 /&41%4
). #/ ).1%!./ &#7).&+
&$$
# !&% &..!% &4
%&. )!.% ,4!
%&4/ &$)%/
)&4. %&/ /&!%/ %
1./&..!+ # %&4/ ! %&4/ /1.414.. % 1.$
/1!&% 1 $1&
1.5!#+ )!.% %&4/
4//! &. 4 .!1
!$)'1 ..+ -/1 4%
).1%!. 1./ !$)&.1%1 ).!/ !% &.%&%!
,4! / 6 )&4. &"1!
4% .&!//% (9*
). % )%%1 #/ ).&!%/ %%/+
%1.).%4./ 5&4/ /&41!%1
% ).1 1 )!1#+ &%118 5&1. .!&% 632091400
BEL04 ­ V1
aux questions, avant un der­
nier passage en robe.
Le vote du jury de neuf
personnes et du public a
couronné Margaux Courtot
comme Miss Essert 2015. Sa
première dauphine est Mor­
gane Lambolley, et la secon­
de, Julie Rossi.
Jointe hier dans le train qui
la ramenait à Strasbourg et
aux réalités (elle est étu­
diante en chirurgie dentai­
re), Margaux témoigne : « Je
ne m’y attendais pas, je suis
super contente. On a passé
une bonne soirée avec le
groupe. J’étais à l’école avec
la plupart d’entre elles. Pour
moi, on a toutes gagné same­
di soir, il n’y avait aucune
rivalité entre nous. »
Remise de diplômes à l’Adij
K Les jeunes sont fiers d’avoir validé leur diplôme.
conseillées et accompa­
gnées par Marjorie Zaugg,
Miss nationale Franche­
Comté 2014 et Charlotte Fa­
rine, Miss nationale Alsace
2014, ont fait leur première
apparition sur scène en te­
nue de sport.
Elles ont ensuite défilé en
tenue de cocktail, puis, en
tenue d’été, et ont répondu
Bavilliers
Botans
Sous un ciel grisâtre, les ar­
bres du verger exhibent
leurs parures ocre et rouge.
De la ferme, s’échappent des
parfums d’épices, de fleur
d’oranger et de pain chaud.
Par un dimanche automnal,
le musée agricole départe­
mental a ouvert ses portes
pour la fête d’automne.
Un événement annuel par­
faitement enraciné dans le
paysage festif terrifortain et
qui avait lieu pour la 26e fois.
Toute la journée, parfois
amenés par la navette hip­
pomobile gratuite depuis le
bas du village, les visiteurs
se sont approprié tous les
recoins de la propriété, à la
grande satisfaction de
Christian Lemercier.
Sur le terrain depuis
l’aube, le président de l’Outil
K Margaux Courtot entourée de ses dauphines, des Miss Alsace et Franche­Comté 2014 et du maire.
Ce jeudi, à l’Association dé­
partementale d’insertion
jeunes (Adij), s’est déroulée
la cérémonie de remise de
diplômes et titres profes­
sionnels pour une vingtaine
de jeunes.
Le président, Daniel An­
dré, entouré de nombreuses
personnalités, membres du
jury et formateurs, s’est ré­
joui de cet événement. Tout
au long de l’année, l’Adij met
en place de multiples forma­
tions permettant aux jeunes
d’aboutir vers un emploi.
« De nos jours, avoir un di­
plôme valide les connais­
sances et compétences de
ces jeunes qui ont besoin
d’avoir confiance en eux »,
souligne le maire de la com­
mune Eric Koeberlé. En ef­
fet, c’est une étape impor­
tante qui fait foi de leurs
acquis professionnels et les
valorise. Pour preuve, de­
puis l’obtention de leur di­
plôme, beaucoup d’entre
eux ont déjà trouvé un em­
ploi.
Les récipiendaires ont été
récompensés et honorés se­
lon différentes catégories.
Quatre ont obtenu leur exa­
men de cuisinier de restau­
rant (Moussa Fofana, Chris­
telle Neveu, Ryan Thomas,
Angélique Marchand) et Do­
rian Mafouta a obtenu deux
CCP dans ce domaine.
Anissa Boukriss, Odnell
Malonga et Yamine Paolin
ont réussi leur examen de
serveur en restauration.
Frances Okosun a obtenu un
CCP d’agent de restaura­
tion. Pour la session de titre
professionnel de peintre en
bâtiment, Théodule Bom­
bily, Berjea Aldiss Mpianga,
Gazmend Hoxha ont été fé­
licités.
Des diplômes d’études en
langue française (DELF) ont
été remis à Olumide Daniels,
Youssef El Mehjoubi, Mous­
sa Fofana, Mikel Kurti, Mo­
hamed Serguini, Mamadou
Doucouré, Amadou Soukou­
na (A1), Gazmend Hoxha
(A2), Ahmed Mohammed,
Aboubacar Touré (B1).
Un BEP « systèmes élec­
troniques numériques » a
été reçu par Théodule Bom­
bily. Magdalena Bailly et
Christine Ineza Sabat ont
obtenu leur bac pro com­
merce. Enfin, Catherine Sa­
him a réussi son bac pro
d’accompagnement soins et
services à la personne.
Antonia Iannicelli nous a quittés Offemont
Des tests de la couverture
Antonia Iannicelli est décé­
en téléphonie mobile
dée le 11 octobre. Elle venait
d’avoir 86 ans.
Née à Castelforte dans la
région de Rome, elle était ar­
rivée dans notre pays en
1961, quelques mois seule­
ment avant de donner nais­
sance à son quatrième en­
f a n t . S o n m a r i N a t a l e,
décédé en 2005, était arrivé
en France quelques années
plus tôt pour participer com­
me beaucoup de maçons ita­
liens de l’époque à la cons­
truction des Résidences. Le
couple s’était marié en 1951
et s’était installé dans un
premier temps à Naples.
Aînée d’une famille de
cinq enfants, elle avait enco­
re deux frères partis en
Amérique tandis que deux
autres étaient restés en Ita­
lie. Femme au foyer, elle
avait eu la douleur de perdre
deux petites filles en bas âge
alors qu’un de ses fils devait
décéder voici cinq ans. Heu­
reuse « nonna », comme on
appelle les grands­mères en
Italie, elle avait le bonheur
d’avoir neuf petits­enfants
et six arrière­petits­enfants.
Spécialiste « della pasta »
elle aimait partager et rece­
voir. Avant que la maladie ne
vienne la frapper à nouveau,
elle avait encore passé l’été
dernier trois semaines dans
la maison familiale que l’un
de ses enfants avait rache­
tée.
Ses obsèques seront célé­
brées mercredi 14 octobre à
14 h 30 en l’église de Ba­
villiers.
Le sénateur Cédric Perrin
était en visite dans la com­
mune jeudi dernier, à l’occa­
sion de l’inauguration du
marché. Le reste de la soirée
a été consacré à la visite des
installations sportives, sui­
vie d’une réunion de travail
avec les élus.
Pour répondre aux diffi­
cultés des usagers de télé­
phonie mobile recensées lo­
calement, Cédric Perrin a
obtenu que des tests soient
réalisés à Offemont, ainsi
que dans huit autres com­
munes du département, afin
de déterminer si elles se si­
tuent ou non en zone blan­
che. On entend par là une
zone privée totalement de
réception de téléphonie mo­
bile, tous opérateurs con­
fondus. Les difficultés se si­
tueraient rue Jean Moulin et
au centre­bourg.
L’opérateur retenu pour
mettre en œuvre ce disposi­
tif de résorption des zones
blanches en Franche­Comté
est Bouygues Telecom. Il
mènera ses investigations
sur le terrain avec un réfé­
rent du conseil départemen­
tal. Ces données viendront
alimenter le guichet unique
qui recense, à destination
des mairies, tous les réseaux
d’énergie et de télécom im­
plantés en France. Les
autres communes bénéfi­
ciaires seront Boron, Bo­
tans, Croix, Dorans, Grosne,
Lepuix, Villars­le­Sec et
Vellescot.
Le sénateur a déclaré vou­
loir étendre ce dispositif à
d’autres communes recen­
sées dans le département.
Initialement, le rapport de
l’Autorité de régulation des
communications électroni­
ques et des postes (Arcep)
décrétait l’absence de zone
blanche officielle dans le dé­
partement.