FIF n°671 de 2003

Transcription

FIF n°671 de 2003
INFORMATIONS
- FORÊT
Mots clés
!
!
AFOCEL
N°2-2003
Fiche n° 671
Approvisionnement
! Logistique
Nouvelles technologies
Améliorer la logistique :
des outils simples,
de nouvelles organisations
INFORMATIONS
Gérer tous ces aspects est complexe et les nouvelles
technologies peuvent apporter des améliorations
notables. En fonction de la stratégie de l’entreprise
et du niveau d’utilisation actuelle de l’informatique,
les solutions technologiques pour répondre aux
besoins vont varier.
Il est donc indispensable, pour réussir un projet
d’intégration de technologies, de réaliser une
analyse préalable afin d’étudier l’existant, de
diagnostiquer le besoin réel et d’identifier
clairement ses limites.
Pour faire avancer la réflexion et à titre de
démonstration, l’AFOCEL a mis au point une solution
simple, bon marché et basée sur des outils standards.
"
Un exemple d’amélioration possible
Cette solution est constituée de deux applications
complémentaires : une application pour la saisie
Introduction
Depuis plusieurs années, de nouvelles technologies
se développent ainsi que leurs applications en forêt.
L’AFOCEL a accompagné cette évolution en
réalisant de nombreuses études et projets sur ces
aspects. Plusieurs Fiches Informations-Forêt ont
notamment été publiées par le passé (voir
bibliographie page 6).
Si dans un premier temps, ces outils et applications
ont été adoptés par de grandes entreprises, les
nouvelles évolutions permettent aujourd’hui de
diminuer leur prix et de les rendre plus simples à
utiliser.
Parallèlement, de nombreux acteurs de
l’approvisionnement (exploitants, entrepreneurs de
travaux forestiers, transporteurs) de tailles diverses
s’intéressent aussi à ces systèmes car ils permettent
de réaliser des gains significatifs.
La première partie de cette Fiche InformationsForêt est consacrée à la présentation de quelques
outils simples et à leur intégration dans une
entreprise à partir d’exemples concrets.
Dans une seconde partie, nous montrerons comment
il est possible d’aller plus loin en associant plusieurs
entreprises pour mutualiser les gains.
Les améliorations possibles pour
un exploitant forestier
"
Nature des activités d’un exploitant
forestier
des informations sur le terrain et une application
pour les traitements au bureau.
Application terrain
Sur le terrain, l’utilisateur peut visualiser sa
localisation (s’il a l’option cartographique) sur une
carte en temps réel. Lorsqu’il arrive devant un
chantier ou une pile de bois bord de route, un
masque de saisie lui permet d’écrire ou de
sélectionner sur une liste déroulante les
informations de ce chantier (identifiant, essence,
types de produit, quantité par produit,
remarques…).
Les coordonnées GPS sont automatiquement
enregistrées avec les informations du chantier. En
outre, l’utilisateur a également accès à son agenda
électronique, son carnet d’adresse, un tableur, un
traitement de texte et éventuellement d’autres
logiciels (comme par exemple un logiciel de calcul
d’itinéraire).
Graphique 1 : Une solution bon marché pour une entreprise d’exploitation forestière
Cartes de localisation (optionnel).
Masque de saisie
Coordonnées géographiques
➡ Sur le terrain :
Consultation des données
Saisie de nouvelles données
Actualisation des données existantes
#
Préparation de l’assistant personnel pour une
utilisation sur le terrain : exportation des données
(localisation, n° de chantiers …) de l’ordinateur
du bureau sur l’outil de terrain.
"
$
Déchargement des données de
l’outil de terrain et mise à jour de
la base de données de
l’ordinateur du bureau.
Application Bureau : Gestion commerciale, Gestion de la production et Gestion logistique
Les informations mises à jour sur le terrain sont
ensuite transmises au bureau, soit en temps réel par
liaison GSM ou GPRS (un kit de communication
optionnel est nécessaire), soit en temps différé (le
soir, au bureau par exemple). Dans ce dernier cas,
il suffit de poser l’appareil sur son socle pour que
les données soient transférées.
Application bureau
L’application au bureau permet de visualiser les
chantiers et les piles de bois bord de route saisies
sur le terrain, de consulter les stocks et de réaliser
des interrogations pré-programmées afin de
répondre rapidement et efficacement à la demande
d’un client ou d’un sous-traitant. Des documents
récapitulatifs peuvent être édités.
Différents modules complémentaires peuvent être
développés (édition des ordres de transport et des
cartes de localisation associées par exemple).
Eléments constitutifs
Les principaux éléments constitutifs de cette
solution sont :
Analyse spatiale (optionnel)
Analyse des données (stocks, fournisseurs, certification …)
2
INFORMATIONS
- FORÊT
peu aux chocs et à l’humidité. Il existe toutefois
des pochettes de protection et des modèles plus
résistants comme par exemple le TDS Recon.
TDS Recon
Option : kit GPS Trimble
environ 1 500 €
(www.tdsway.com)
Option : kit GPS Trimble
Pathfinder Pocket
environ 600 €
(www.trimble.com)
L’utilisateur a aussi la possibilité d’utiliser des outils
parfaitement adaptés aux conditions forestières,
mais ceux-ci sont beaucoup plus onéreux. En voici
quelques exemples :
TDS Ranger
A partir de 2 000 €
(www.tdsway.com)
DAP CE8640
environ 3 000 €
(www.daptech.com)
Netpad 5 000
A partir de 3 000 €
(www.psionteklogix.com)
Trimble GeoCE
(outil de terrain +
GPS + logiciel de saisie)
environ 5 000 €
(www.trimble.com)
Côté terrain
- un assistant personnel (par exemple : Compaq
Ipaq, environ 500 €),
- une extension de mémoire (optionnelle, à partir
de 150 €),
- un kit GPS (par exemple NAVMAN GPS, 350 €),
- une extension SIG nomade (optionnelle, environ
750 €),
- un kit de communication (optionnel, à partir de
300 €).
Dans cet exemple, la dimension cartographique est
optionnelle et l’utilisateur peut, s’il désire réduire au
minimum son investissement, n’utiliser qu’un masque
de saisie quand il est sur le terrain pour encoder ses
informations. Il en est de même pour l’application
bureau. L’utilisateur ne pourra alors traiter les
informations que sous la forme de tableaux.
Selon les entreprises, la proportion de sous-traitance
de certaines activités est plus ou moins importante.
Ainsi, on distingue trois grandes stratégies
d’entreprises :
- la stratégie sans sous-traitance des activités de
bûcheronnage, de débardage et de transport,
- la stratégie sous-traitance,
- la stratégie mixte (la plus fréquente).
1
AMÉLIORER LA LOGISTIQUE : DES OUTILS SIMPLES, DE NOUVELLES ORGANISATIONS
Côté bureau
- un ordinateur,
- un système de gestion de base de données (type
Microsoft Access),
- un développement informatique offrant à
l’utilisateur une interface conviviale,
- un système d’information géographique
(optionnel),
- des fonds cartographiques (optionnel).
Application Terrain : Mise à jour des stocks, Suivi des chantiers, Consultation des données
Le cœur de métier d’un exploitant forestier repose
sur six activités principales :
- la prospection,
- l’estimation et l’achat des coupes,
- le bûcheronnage,
- le débardage,
- la vente des produits,
- le transport.
Ces activités peuvent être regroupées en trois classes
indissociables :
- la gestion commerciale (prospection, achat, vente),
- la gestion de la production (bûcheronnage,
débardage),
- la gestion logistique. Cette dernière ne se limite
pas à la seule activité transport. Elle intègre
également la gestion des stocks bord de route.
- FORÊT
En outre, l’agenda personnel utilisé dans cet
exemple n’est pas durci : c’est un outil qui résiste
Les différents outils présentés peuvent être loués
par l’entreprise pour être testés. Des démonstrations
sont également possibles.
3
INFORMATIONS
- FORÊT
Mots clés
!
!
AFOCEL
N°2-2003
Fiche n° 671
Approvisionnement
! Logistique
Nouvelles technologies
Améliorer la logistique :
des outils simples,
de nouvelles organisations
INFORMATIONS
Gérer tous ces aspects est complexe et les nouvelles
technologies peuvent apporter des améliorations
notables. En fonction de la stratégie de l’entreprise
et du niveau d’utilisation actuelle de l’informatique,
les solutions technologiques pour répondre aux
besoins vont varier.
Il est donc indispensable, pour réussir un projet
d’intégration de technologies, de réaliser une
analyse préalable afin d’étudier l’existant, de
diagnostiquer le besoin réel et d’identifier
clairement ses limites.
Pour faire avancer la réflexion et à titre de
démonstration, l’AFOCEL a mis au point une solution
simple, bon marché et basée sur des outils standards.
"
Un exemple d’amélioration possible
Cette solution est constituée de deux applications
complémentaires : une application pour la saisie
Introduction
Depuis plusieurs années, de nouvelles technologies
se développent ainsi que leurs applications en forêt.
L’AFOCEL a accompagné cette évolution en
réalisant de nombreuses études et projets sur ces
aspects. Plusieurs Fiches Informations-Forêt ont
notamment été publiées par le passé (voir
bibliographie page 6).
Si dans un premier temps, ces outils et applications
ont été adoptés par de grandes entreprises, les
nouvelles évolutions permettent aujourd’hui de
diminuer leur prix et de les rendre plus simples à
utiliser.
Parallèlement, de nombreux acteurs de
l’approvisionnement (exploitants, entrepreneurs de
travaux forestiers, transporteurs) de tailles diverses
s’intéressent aussi à ces systèmes car ils permettent
de réaliser des gains significatifs.
La première partie de cette Fiche InformationsForêt est consacrée à la présentation de quelques
outils simples et à leur intégration dans une
entreprise à partir d’exemples concrets.
Dans une seconde partie, nous montrerons comment
il est possible d’aller plus loin en associant plusieurs
entreprises pour mutualiser les gains.
Les améliorations possibles pour
un exploitant forestier
"
Nature des activités d’un exploitant
forestier
des informations sur le terrain et une application
pour les traitements au bureau.
Application terrain
Sur le terrain, l’utilisateur peut visualiser sa
localisation (s’il a l’option cartographique) sur une
carte en temps réel. Lorsqu’il arrive devant un
chantier ou une pile de bois bord de route, un
masque de saisie lui permet d’écrire ou de
sélectionner sur une liste déroulante les
informations de ce chantier (identifiant, essence,
types de produit, quantité par produit,
remarques…).
Les coordonnées GPS sont automatiquement
enregistrées avec les informations du chantier. En
outre, l’utilisateur a également accès à son agenda
électronique, son carnet d’adresse, un tableur, un
traitement de texte et éventuellement d’autres
logiciels (comme par exemple un logiciel de calcul
d’itinéraire).
Graphique 1 : Une solution bon marché pour une entreprise d’exploitation forestière
Cartes de localisation (optionnel).
Masque de saisie
Coordonnées géographiques
➡ Sur le terrain :
Consultation des données
Saisie de nouvelles données
Actualisation des données existantes
#
Préparation de l’assistant personnel pour une
utilisation sur le terrain : exportation des données
(localisation, n° de chantiers …) de l’ordinateur
du bureau sur l’outil de terrain.
"
$
Déchargement des données de
l’outil de terrain et mise à jour de
la base de données de
l’ordinateur du bureau.
Application Bureau : Gestion commerciale, Gestion de la production et Gestion logistique
Les informations mises à jour sur le terrain sont
ensuite transmises au bureau, soit en temps réel par
liaison GSM ou GPRS (un kit de communication
optionnel est nécessaire), soit en temps différé (le
soir, au bureau par exemple). Dans ce dernier cas,
il suffit de poser l’appareil sur son socle pour que
les données soient transférées.
Application bureau
L’application au bureau permet de visualiser les
chantiers et les piles de bois bord de route saisies
sur le terrain, de consulter les stocks et de réaliser
des interrogations pré-programmées afin de
répondre rapidement et efficacement à la demande
d’un client ou d’un sous-traitant. Des documents
récapitulatifs peuvent être édités.
Différents modules complémentaires peuvent être
développés (édition des ordres de transport et des
cartes de localisation associées par exemple).
Eléments constitutifs
Les principaux éléments constitutifs de cette
solution sont :
Analyse spatiale (optionnel)
Analyse des données (stocks, fournisseurs, certification …)
2
INFORMATIONS
- FORÊT
peu aux chocs et à l’humidité. Il existe toutefois
des pochettes de protection et des modèles plus
résistants comme par exemple le TDS Recon.
TDS Recon
Option : kit GPS Trimble
environ 1 500 €
(www.tdsway.com)
Option : kit GPS Trimble
Pathfinder Pocket
environ 600 €
(www.trimble.com)
L’utilisateur a aussi la possibilité d’utiliser des outils
parfaitement adaptés aux conditions forestières,
mais ceux-ci sont beaucoup plus onéreux. En voici
quelques exemples :
TDS Ranger
A partir de 2 000 €
(www.tdsway.com)
DAP CE8640
environ 3 000 €
(www.daptech.com)
Netpad 5 000
A partir de 3 000 €
(www.psionteklogix.com)
Trimble GeoCE
(outil de terrain +
GPS + logiciel de saisie)
environ 5 000 €
(www.trimble.com)
Côté terrain
- un assistant personnel (par exemple : Compaq
Ipaq, environ 500 €),
- une extension de mémoire (optionnelle, à partir
de 150 €),
- un kit GPS (par exemple NAVMAN GPS, 350 €),
- une extension SIG nomade (optionnelle, environ
750 €),
- un kit de communication (optionnel, à partir de
300 €).
Dans cet exemple, la dimension cartographique est
optionnelle et l’utilisateur peut, s’il désire réduire au
minimum son investissement, n’utiliser qu’un masque
de saisie quand il est sur le terrain pour encoder ses
informations. Il en est de même pour l’application
bureau. L’utilisateur ne pourra alors traiter les
informations que sous la forme de tableaux.
Selon les entreprises, la proportion de sous-traitance
de certaines activités est plus ou moins importante.
Ainsi, on distingue trois grandes stratégies
d’entreprises :
- la stratégie sans sous-traitance des activités de
bûcheronnage, de débardage et de transport,
- la stratégie sous-traitance,
- la stratégie mixte (la plus fréquente).
1
AMÉLIORER LA LOGISTIQUE : DES OUTILS SIMPLES, DE NOUVELLES ORGANISATIONS
Côté bureau
- un ordinateur,
- un système de gestion de base de données (type
Microsoft Access),
- un développement informatique offrant à
l’utilisateur une interface conviviale,
- un système d’information géographique
(optionnel),
- des fonds cartographiques (optionnel).
Application Terrain : Mise à jour des stocks, Suivi des chantiers, Consultation des données
Le cœur de métier d’un exploitant forestier repose
sur six activités principales :
- la prospection,
- l’estimation et l’achat des coupes,
- le bûcheronnage,
- le débardage,
- la vente des produits,
- le transport.
Ces activités peuvent être regroupées en trois classes
indissociables :
- la gestion commerciale (prospection, achat, vente),
- la gestion de la production (bûcheronnage,
débardage),
- la gestion logistique. Cette dernière ne se limite
pas à la seule activité transport. Elle intègre
également la gestion des stocks bord de route.
- FORÊT
En outre, l’agenda personnel utilisé dans cet
exemple n’est pas durci : c’est un outil qui résiste
Les différents outils présentés peuvent être loués
par l’entreprise pour être testés. Des démonstrations
sont également possibles.
3
INFORMATIONS
- FORÊT
Mots clés
!
!
AFOCEL
N°2-2003
Fiche n° 671
Approvisionnement
! Logistique
Nouvelles technologies
Améliorer la logistique :
des outils simples,
de nouvelles organisations
INFORMATIONS
Gérer tous ces aspects est complexe et les nouvelles
technologies peuvent apporter des améliorations
notables. En fonction de la stratégie de l’entreprise
et du niveau d’utilisation actuelle de l’informatique,
les solutions technologiques pour répondre aux
besoins vont varier.
Il est donc indispensable, pour réussir un projet
d’intégration de technologies, de réaliser une
analyse préalable afin d’étudier l’existant, de
diagnostiquer le besoin réel et d’identifier
clairement ses limites.
Pour faire avancer la réflexion et à titre de
démonstration, l’AFOCEL a mis au point une solution
simple, bon marché et basée sur des outils standards.
"
Un exemple d’amélioration possible
Cette solution est constituée de deux applications
complémentaires : une application pour la saisie
Introduction
Depuis plusieurs années, de nouvelles technologies
se développent ainsi que leurs applications en forêt.
L’AFOCEL a accompagné cette évolution en
réalisant de nombreuses études et projets sur ces
aspects. Plusieurs Fiches Informations-Forêt ont
notamment été publiées par le passé (voir
bibliographie page 6).
Si dans un premier temps, ces outils et applications
ont été adoptés par de grandes entreprises, les
nouvelles évolutions permettent aujourd’hui de
diminuer leur prix et de les rendre plus simples à
utiliser.
Parallèlement, de nombreux acteurs de
l’approvisionnement (exploitants, entrepreneurs de
travaux forestiers, transporteurs) de tailles diverses
s’intéressent aussi à ces systèmes car ils permettent
de réaliser des gains significatifs.
La première partie de cette Fiche InformationsForêt est consacrée à la présentation de quelques
outils simples et à leur intégration dans une
entreprise à partir d’exemples concrets.
Dans une seconde partie, nous montrerons comment
il est possible d’aller plus loin en associant plusieurs
entreprises pour mutualiser les gains.
Les améliorations possibles pour
un exploitant forestier
"
Nature des activités d’un exploitant
forestier
des informations sur le terrain et une application
pour les traitements au bureau.
Application terrain
Sur le terrain, l’utilisateur peut visualiser sa
localisation (s’il a l’option cartographique) sur une
carte en temps réel. Lorsqu’il arrive devant un
chantier ou une pile de bois bord de route, un
masque de saisie lui permet d’écrire ou de
sélectionner sur une liste déroulante les
informations de ce chantier (identifiant, essence,
types de produit, quantité par produit,
remarques…).
Les coordonnées GPS sont automatiquement
enregistrées avec les informations du chantier. En
outre, l’utilisateur a également accès à son agenda
électronique, son carnet d’adresse, un tableur, un
traitement de texte et éventuellement d’autres
logiciels (comme par exemple un logiciel de calcul
d’itinéraire).
Graphique 1 : Une solution bon marché pour une entreprise d’exploitation forestière
Cartes de localisation (optionnel).
Masque de saisie
Coordonnées géographiques
➡ Sur le terrain :
Consultation des données
Saisie de nouvelles données
Actualisation des données existantes
#
Préparation de l’assistant personnel pour une
utilisation sur le terrain : exportation des données
(localisation, n° de chantiers …) de l’ordinateur
du bureau sur l’outil de terrain.
"
$
Déchargement des données de
l’outil de terrain et mise à jour de
la base de données de
l’ordinateur du bureau.
Application Bureau : Gestion commerciale, Gestion de la production et Gestion logistique
Les informations mises à jour sur le terrain sont
ensuite transmises au bureau, soit en temps réel par
liaison GSM ou GPRS (un kit de communication
optionnel est nécessaire), soit en temps différé (le
soir, au bureau par exemple). Dans ce dernier cas,
il suffit de poser l’appareil sur son socle pour que
les données soient transférées.
Application bureau
L’application au bureau permet de visualiser les
chantiers et les piles de bois bord de route saisies
sur le terrain, de consulter les stocks et de réaliser
des interrogations pré-programmées afin de
répondre rapidement et efficacement à la demande
d’un client ou d’un sous-traitant. Des documents
récapitulatifs peuvent être édités.
Différents modules complémentaires peuvent être
développés (édition des ordres de transport et des
cartes de localisation associées par exemple).
Eléments constitutifs
Les principaux éléments constitutifs de cette
solution sont :
Analyse spatiale (optionnel)
Analyse des données (stocks, fournisseurs, certification …)
2
INFORMATIONS
- FORÊT
peu aux chocs et à l’humidité. Il existe toutefois
des pochettes de protection et des modèles plus
résistants comme par exemple le TDS Recon.
TDS Recon
Option : kit GPS Trimble
environ 1 500 €
(www.tdsway.com)
Option : kit GPS Trimble
Pathfinder Pocket
environ 600 €
(www.trimble.com)
L’utilisateur a aussi la possibilité d’utiliser des outils
parfaitement adaptés aux conditions forestières,
mais ceux-ci sont beaucoup plus onéreux. En voici
quelques exemples :
TDS Ranger
A partir de 2 000 €
(www.tdsway.com)
DAP CE8640
environ 3 000 €
(www.daptech.com)
Netpad 5 000
A partir de 3 000 €
(www.psionteklogix.com)
Trimble GeoCE
(outil de terrain +
GPS + logiciel de saisie)
environ 5 000 €
(www.trimble.com)
Côté terrain
- un assistant personnel (par exemple : Compaq
Ipaq, environ 500 €),
- une extension de mémoire (optionnelle, à partir
de 150 €),
- un kit GPS (par exemple NAVMAN GPS, 350 €),
- une extension SIG nomade (optionnelle, environ
750 €),
- un kit de communication (optionnel, à partir de
300 €).
Dans cet exemple, la dimension cartographique est
optionnelle et l’utilisateur peut, s’il désire réduire au
minimum son investissement, n’utiliser qu’un masque
de saisie quand il est sur le terrain pour encoder ses
informations. Il en est de même pour l’application
bureau. L’utilisateur ne pourra alors traiter les
informations que sous la forme de tableaux.
Selon les entreprises, la proportion de sous-traitance
de certaines activités est plus ou moins importante.
Ainsi, on distingue trois grandes stratégies
d’entreprises :
- la stratégie sans sous-traitance des activités de
bûcheronnage, de débardage et de transport,
- la stratégie sous-traitance,
- la stratégie mixte (la plus fréquente).
1
AMÉLIORER LA LOGISTIQUE : DES OUTILS SIMPLES, DE NOUVELLES ORGANISATIONS
Côté bureau
- un ordinateur,
- un système de gestion de base de données (type
Microsoft Access),
- un développement informatique offrant à
l’utilisateur une interface conviviale,
- un système d’information géographique
(optionnel),
- des fonds cartographiques (optionnel).
Application Terrain : Mise à jour des stocks, Suivi des chantiers, Consultation des données
Le cœur de métier d’un exploitant forestier repose
sur six activités principales :
- la prospection,
- l’estimation et l’achat des coupes,
- le bûcheronnage,
- le débardage,
- la vente des produits,
- le transport.
Ces activités peuvent être regroupées en trois classes
indissociables :
- la gestion commerciale (prospection, achat, vente),
- la gestion de la production (bûcheronnage,
débardage),
- la gestion logistique. Cette dernière ne se limite
pas à la seule activité transport. Elle intègre
également la gestion des stocks bord de route.
- FORÊT
En outre, l’agenda personnel utilisé dans cet
exemple n’est pas durci : c’est un outil qui résiste
Les différents outils présentés peuvent être loués
par l’entreprise pour être testés. Des démonstrations
sont également possibles.
3
INFORMATIONS
- FORÊT
Cette première partie met en évidence de réelles
perspectives de modernisation pour un exploitant
forestier. La solution présentée offre les avantages
suivants :
- peu d’erreurs de retranscriptions : pas de double
saisie, localisation automatique,
- calculs sur les stocks rapides et faciles,
- récapitulatifs très simples à imprimer ou à
transférer (papier, fax, E-mail).
AFOCEL
Graphique 2 : L'échange de fichiers informatisés
entre entreprises
Exploitant
Application
métier
"
Première approche : l’échange de fichiers
informatisés
Cette organisation consiste à définir d’une part, un
format commun d’échange de données entre les
différents acteurs, et d’autre part, les règles et
procédures à respecter pour la transmission au bon
moment et par chaque intervenant des données.
Cet échange informatisé permet d’accélérer la
transmission des informations entre les acteurs,
d’éviter les saisies manuelles, mais aussi de partager
des informations pour améliorer sa réactivité.
Le principal avantage de cette organisation est
l’indépendance des acteurs les uns par rapport aux
autres. Chacun peut avancer à son rythme, maîtriser
les outils, réaliser les développements informatiques
spécifiquement adaptés à son entreprise.
En revanche, cela impose à chaque acteur de
s’organiser individuellement pour respecter les
règles et les procédures d’échange. Aujourd’hui, la
grande majorité des transferts utilise le protocole
Internet. Ils peuvent être très simples, sous la forme
de fichiers textes ou Microsoft excel.
Cette approche (Graphique 2) permet de prendre
en compte la diversité des entreprises et il est
possible de relier plusieurs chaînes entre elles.
AMÉLIORER LA LOGISTIQUE : DES OUTILS SIMPLES, DE NOUVELLES ORGANISATIONS
INFORMATIONS
- FORÊT
AFOCEL
Graphique 4 : Le modèle “suédois” (Difle et al., 2002)
Le modèle “finlandais”
Application
Transport
Echanges
de fichiers
informatiques
Application
Appro . Bois
Industriel
"
A partir du moment où le nombre d’acteurs est
multiplié, les organisations logistiques deviennent
plus complexes. Les limitations ne sont pas
uniquement techniques mais également humaines.
- FORÊT
Graphique 3 : Le modèle “finlandais” (Difle et al., 2002)
Transporteur
La réflexion a été menée à l’échelle d’une entreprise.
Dans la partie suivante, nous montrerons comment il
est possible de poursuivre le raisonnement en associant
plusieurs entreprises pour mutualiser les gains.
Les améliorations possibles à
l’échelle d’un ensemble d’entreprises : l’extension de la chaîne
logistique
INFORMATIONS
Deuxième approche : l’organisation
centralisée
Dans cette organisation, les entreprises constituent
un groupement et on parle de chaîne logistique. Il
existe des variantes, selon que les entreprises
choisissent d’administrer elles-mêmes le système
informatique ou au contraire de le sous-traiter à une
entreprise (indépendante).
Des règles strictes sont définies entre les différents
partenaires par rapport à la gestion des informations,
aux droits d’accès personnalisés, à l’utilisation des
données et à la sécurité du système. Chaque acteur
a donc accès, en fonction de ses droits, d’une
manière très rapide aux données de ses clients ou
de ses fournisseurs.
Principaux avantages :
- la mutualisation du système permet de réduire les
coûts de mise en place et de maintenance. Des
économies d’échelle sont possibles,
- il est également possible d’intégrer à cette
organisation des petits fournisseurs qui ne
pourraient pas avoir accès, seuls, à certaines
technologies,
- la centralisation des données permet une meilleure
optimisation de certaines activités, comme le
transport par exemple. Chaque acteur peut ainsi
se concentrer sur son cœur de métier.
"
Exemples de chaînes logistiques
Ce sont les pays scandinaves qui sont les plus
avancés dans la constitution de telles chaînes
logistiques. Deux modèles d’organisation peuvent
être envisagés et représentés concrètement par un
exemple finlandais et un exemple suédois.
4
CONCLUSION
Dans ce modèle, l’industriel est l’initiateur et le
gestionnaire d’une cellule centrale informatique et
logistique.
Il sous-traite à des entrepreneurs les opérations de
bûcheronnage, de débardage et de transport. Ces
derniers transmettent à la cellule centrale les
informations concernant l’état d’avancement des
coupes et des livraisons. Cela permet d’économiser
du temps d’inventaire par les agents de terrain.
Cette coopérative est chargée d’optimiser l’ensemble
de la flotte de camions en fonction des informations
qui lui sont transmises sur les besoins des usines et
les stocks par toutes les sociétés clientes.
Les effectifs concernés dans une chaîne sont de l’ordre
de 1 000 opérationnels (environ 1/3 abatteuses, 1/3
débardeurs, 1/3 camions).
- Les systèmes d’informations de la coopérative et
des industriels reposent sur la communication de
données standardisées, même si le mode de
communication reste souvent le téléphone obligeant
des doubles saisies, en attendant que l’ensemble
des flottes soit équipé de matériels embarqués de
localisation, saisie, transmission et navigation.
L’objectif est l’automatisation des transferts de
données avec les opérationnels et l’intégration des
informations dans des systèmes informatiques multibases de données (bases de données achat de coupes,
exploitation, stocks bord de route, ventes, transport…).
Ceci permet une gestion des stocks assez fine et une
optimisation du transport, à partir d’un SIG.
Le modèle “suédois”
Dans ce modèle, plusieurs industries sont impliquées
et chaque entreprise gère son exploitation (avec son
réseau d’entrepreneurs) et ses stocks de bois bord
de route.
La particularité du système réside dans l’intervention
d’une société tiers qui regroupe des sociétés de
transport et des industriels.
Quatre évolutions sont particulièrement intéressantes :
- Ces sociétés mettent en place des partenariats
reposant sur la confiance.
Cette amélioration ne nécessite donc pas (dans un
premier temps) pour les opérationnels une
technologie avancée.
- Grâce à ce système, des échanges de bois et de
plaquettes sont possibles, même entre concurrents.
Cependant, chaque industriel peut choisir quels
dépôts il mettra dans la base commune (il peut se
réserver certains transports en direct avec ses
transporteurs).
Améliorer sa logistique est devenu un objectif très
courant. Dans cette Fiche Informations-Forêt, nous avons
voulu dédramatiser ce concept.
En effet, de nombreuses solutions technologiques et
organisationnelles peuvent aujourd’hui répondre à la
diversité des besoins des entreprises. Elles ne sont pas
toutes réservées aux grosses structures
d’approvisionnement. Elles ne nécessitent pas toutes un
investissement (financier, humain, en temps) important
et des aides sont possibles pour leur intégration.
Ces technologies sont en perpétuelle évolution et des
perspectives prometteuses sont annoncées :
- le plan cadastral français numérique disponible à
l’horizon 2007,
- le chronotachygraphe 1B (octobre 2003),
- Galiléo, le système de positionnement par satellite
européen et civil (2008),
- des outils toujours plus communiquants, intelligents
et conviviaux.
Toutefois, la mise en place de solutions logistiques doit
toujours être progressive et raisonnée. La limitation est
rarement technologique. Le plus sophistiqué des outils
sera toujours inefficace s’il ne répond pas au besoin et
à la demande des opérationnels.
Pour en savoir plus
DIFLE S. et al. (2002),
Les matériels mobiles pour la logistique
d'approvisionnement.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
DIFLE S. et al. (2002),
Eléments de gestion des chaînes logistiques globales.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
GINET C. et al. (2002),
Des outils cartographiques pour la logistique
d'approvisionnement.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
GINET C., NGUYEN THE N. (2001),
Le GPS en forêt : la nouvelle donne depuis la fin
du brouillage.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°632.
SUTTER B. (2000)
Vers une intégration des équipements embarqués
dans la chaîne de mobilisation des bois.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°615.
EMEYRIAT R. et al. (1998),
Cartographie numérique, GPS,
radiocommunications : les nouveaux outils de la
logistique de l’exploitation forestière titre.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°579.
GINET C.
AFOCEL Nord-Est
Route de Bonnencontre
21170 Charrey-sur-Saône
Tél. : 03.80.36.36.20
Fax : 03.80.36.36.44
E-mail : [email protected]
DIFLE S.
AFOCEL Sud-Ouest
Domaine de Sivaillan
33480 Moulis en Médoc
Tél. : 05.57.88.82.33
Fax : 05.87.88.32.34
E-mail : [email protected]
ISSN : 0336-0261
- Les retours à vide sont réduits.
5
6
INFORMATIONS
- FORÊT
Cette première partie met en évidence de réelles
perspectives de modernisation pour un exploitant
forestier. La solution présentée offre les avantages
suivants :
- peu d’erreurs de retranscriptions : pas de double
saisie, localisation automatique,
- calculs sur les stocks rapides et faciles,
- récapitulatifs très simples à imprimer ou à
transférer (papier, fax, E-mail).
AFOCEL
Graphique 2 : L'échange de fichiers informatisés
entre entreprises
Exploitant
Application
métier
"
Première approche : l’échange de fichiers
informatisés
Cette organisation consiste à définir d’une part, un
format commun d’échange de données entre les
différents acteurs, et d’autre part, les règles et
procédures à respecter pour la transmission au bon
moment et par chaque intervenant des données.
Cet échange informatisé permet d’accélérer la
transmission des informations entre les acteurs,
d’éviter les saisies manuelles, mais aussi de partager
des informations pour améliorer sa réactivité.
Le principal avantage de cette organisation est
l’indépendance des acteurs les uns par rapport aux
autres. Chacun peut avancer à son rythme, maîtriser
les outils, réaliser les développements informatiques
spécifiquement adaptés à son entreprise.
En revanche, cela impose à chaque acteur de
s’organiser individuellement pour respecter les
règles et les procédures d’échange. Aujourd’hui, la
grande majorité des transferts utilise le protocole
Internet. Ils peuvent être très simples, sous la forme
de fichiers textes ou Microsoft excel.
Cette approche (Graphique 2) permet de prendre
en compte la diversité des entreprises et il est
possible de relier plusieurs chaînes entre elles.
AMÉLIORER LA LOGISTIQUE : DES OUTILS SIMPLES, DE NOUVELLES ORGANISATIONS
INFORMATIONS
- FORÊT
AFOCEL
Graphique 4 : Le modèle “suédois” (Difle et al., 2002)
Le modèle “finlandais”
Application
Transport
Echanges
de fichiers
informatiques
Application
Appro . Bois
Industriel
"
A partir du moment où le nombre d’acteurs est
multiplié, les organisations logistiques deviennent
plus complexes. Les limitations ne sont pas
uniquement techniques mais également humaines.
- FORÊT
Graphique 3 : Le modèle “finlandais” (Difle et al., 2002)
Transporteur
La réflexion a été menée à l’échelle d’une entreprise.
Dans la partie suivante, nous montrerons comment il
est possible de poursuivre le raisonnement en associant
plusieurs entreprises pour mutualiser les gains.
Les améliorations possibles à
l’échelle d’un ensemble d’entreprises : l’extension de la chaîne
logistique
INFORMATIONS
Deuxième approche : l’organisation
centralisée
Dans cette organisation, les entreprises constituent
un groupement et on parle de chaîne logistique. Il
existe des variantes, selon que les entreprises
choisissent d’administrer elles-mêmes le système
informatique ou au contraire de le sous-traiter à une
entreprise (indépendante).
Des règles strictes sont définies entre les différents
partenaires par rapport à la gestion des informations,
aux droits d’accès personnalisés, à l’utilisation des
données et à la sécurité du système. Chaque acteur
a donc accès, en fonction de ses droits, d’une
manière très rapide aux données de ses clients ou
de ses fournisseurs.
Principaux avantages :
- la mutualisation du système permet de réduire les
coûts de mise en place et de maintenance. Des
économies d’échelle sont possibles,
- il est également possible d’intégrer à cette
organisation des petits fournisseurs qui ne
pourraient pas avoir accès, seuls, à certaines
technologies,
- la centralisation des données permet une meilleure
optimisation de certaines activités, comme le
transport par exemple. Chaque acteur peut ainsi
se concentrer sur son cœur de métier.
"
Exemples de chaînes logistiques
Ce sont les pays scandinaves qui sont les plus
avancés dans la constitution de telles chaînes
logistiques. Deux modèles d’organisation peuvent
être envisagés et représentés concrètement par un
exemple finlandais et un exemple suédois.
4
CONCLUSION
Dans ce modèle, l’industriel est l’initiateur et le
gestionnaire d’une cellule centrale informatique et
logistique.
Il sous-traite à des entrepreneurs les opérations de
bûcheronnage, de débardage et de transport. Ces
derniers transmettent à la cellule centrale les
informations concernant l’état d’avancement des
coupes et des livraisons. Cela permet d’économiser
du temps d’inventaire par les agents de terrain.
Cette coopérative est chargée d’optimiser l’ensemble
de la flotte de camions en fonction des informations
qui lui sont transmises sur les besoins des usines et
les stocks par toutes les sociétés clientes.
Les effectifs concernés dans une chaîne sont de l’ordre
de 1 000 opérationnels (environ 1/3 abatteuses, 1/3
débardeurs, 1/3 camions).
- Les systèmes d’informations de la coopérative et
des industriels reposent sur la communication de
données standardisées, même si le mode de
communication reste souvent le téléphone obligeant
des doubles saisies, en attendant que l’ensemble
des flottes soit équipé de matériels embarqués de
localisation, saisie, transmission et navigation.
L’objectif est l’automatisation des transferts de
données avec les opérationnels et l’intégration des
informations dans des systèmes informatiques multibases de données (bases de données achat de coupes,
exploitation, stocks bord de route, ventes, transport…).
Ceci permet une gestion des stocks assez fine et une
optimisation du transport, à partir d’un SIG.
Le modèle “suédois”
Dans ce modèle, plusieurs industries sont impliquées
et chaque entreprise gère son exploitation (avec son
réseau d’entrepreneurs) et ses stocks de bois bord
de route.
La particularité du système réside dans l’intervention
d’une société tiers qui regroupe des sociétés de
transport et des industriels.
Quatre évolutions sont particulièrement intéressantes :
- Ces sociétés mettent en place des partenariats
reposant sur la confiance.
Cette amélioration ne nécessite donc pas (dans un
premier temps) pour les opérationnels une
technologie avancée.
- Grâce à ce système, des échanges de bois et de
plaquettes sont possibles, même entre concurrents.
Cependant, chaque industriel peut choisir quels
dépôts il mettra dans la base commune (il peut se
réserver certains transports en direct avec ses
transporteurs).
Améliorer sa logistique est devenu un objectif très
courant. Dans cette Fiche Informations-Forêt, nous avons
voulu dédramatiser ce concept.
En effet, de nombreuses solutions technologiques et
organisationnelles peuvent aujourd’hui répondre à la
diversité des besoins des entreprises. Elles ne sont pas
toutes réservées aux grosses structures
d’approvisionnement. Elles ne nécessitent pas toutes un
investissement (financier, humain, en temps) important
et des aides sont possibles pour leur intégration.
Ces technologies sont en perpétuelle évolution et des
perspectives prometteuses sont annoncées :
- le plan cadastral français numérique disponible à
l’horizon 2007,
- le chronotachygraphe 1B (octobre 2003),
- Galiléo, le système de positionnement par satellite
européen et civil (2008),
- des outils toujours plus communiquants, intelligents
et conviviaux.
Toutefois, la mise en place de solutions logistiques doit
toujours être progressive et raisonnée. La limitation est
rarement technologique. Le plus sophistiqué des outils
sera toujours inefficace s’il ne répond pas au besoin et
à la demande des opérationnels.
Pour en savoir plus
DIFLE S. et al. (2002),
Les matériels mobiles pour la logistique
d'approvisionnement.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
DIFLE S. et al. (2002),
Eléments de gestion des chaînes logistiques globales.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
GINET C. et al. (2002),
Des outils cartographiques pour la logistique
d'approvisionnement.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
GINET C., NGUYEN THE N. (2001),
Le GPS en forêt : la nouvelle donne depuis la fin
du brouillage.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°632.
SUTTER B. (2000)
Vers une intégration des équipements embarqués
dans la chaîne de mobilisation des bois.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°615.
EMEYRIAT R. et al. (1998),
Cartographie numérique, GPS,
radiocommunications : les nouveaux outils de la
logistique de l’exploitation forestière titre.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°579.
GINET C.
AFOCEL Nord-Est
Route de Bonnencontre
21170 Charrey-sur-Saône
Tél. : 03.80.36.36.20
Fax : 03.80.36.36.44
E-mail : [email protected]
DIFLE S.
AFOCEL Sud-Ouest
Domaine de Sivaillan
33480 Moulis en Médoc
Tél. : 05.57.88.82.33
Fax : 05.87.88.32.34
E-mail : [email protected]
ISSN : 0336-0261
- Les retours à vide sont réduits.
5
6
INFORMATIONS
- FORÊT
Cette première partie met en évidence de réelles
perspectives de modernisation pour un exploitant
forestier. La solution présentée offre les avantages
suivants :
- peu d’erreurs de retranscriptions : pas de double
saisie, localisation automatique,
- calculs sur les stocks rapides et faciles,
- récapitulatifs très simples à imprimer ou à
transférer (papier, fax, E-mail).
AFOCEL
Graphique 2 : L'échange de fichiers informatisés
entre entreprises
Exploitant
Application
métier
"
Première approche : l’échange de fichiers
informatisés
Cette organisation consiste à définir d’une part, un
format commun d’échange de données entre les
différents acteurs, et d’autre part, les règles et
procédures à respecter pour la transmission au bon
moment et par chaque intervenant des données.
Cet échange informatisé permet d’accélérer la
transmission des informations entre les acteurs,
d’éviter les saisies manuelles, mais aussi de partager
des informations pour améliorer sa réactivité.
Le principal avantage de cette organisation est
l’indépendance des acteurs les uns par rapport aux
autres. Chacun peut avancer à son rythme, maîtriser
les outils, réaliser les développements informatiques
spécifiquement adaptés à son entreprise.
En revanche, cela impose à chaque acteur de
s’organiser individuellement pour respecter les
règles et les procédures d’échange. Aujourd’hui, la
grande majorité des transferts utilise le protocole
Internet. Ils peuvent être très simples, sous la forme
de fichiers textes ou Microsoft excel.
Cette approche (Graphique 2) permet de prendre
en compte la diversité des entreprises et il est
possible de relier plusieurs chaînes entre elles.
AMÉLIORER LA LOGISTIQUE : DES OUTILS SIMPLES, DE NOUVELLES ORGANISATIONS
INFORMATIONS
- FORÊT
AFOCEL
Graphique 4 : Le modèle “suédois” (Difle et al., 2002)
Le modèle “finlandais”
Application
Transport
Echanges
de fichiers
informatiques
Application
Appro . Bois
Industriel
"
A partir du moment où le nombre d’acteurs est
multiplié, les organisations logistiques deviennent
plus complexes. Les limitations ne sont pas
uniquement techniques mais également humaines.
- FORÊT
Graphique 3 : Le modèle “finlandais” (Difle et al., 2002)
Transporteur
La réflexion a été menée à l’échelle d’une entreprise.
Dans la partie suivante, nous montrerons comment il
est possible de poursuivre le raisonnement en associant
plusieurs entreprises pour mutualiser les gains.
Les améliorations possibles à
l’échelle d’un ensemble d’entreprises : l’extension de la chaîne
logistique
INFORMATIONS
Deuxième approche : l’organisation
centralisée
Dans cette organisation, les entreprises constituent
un groupement et on parle de chaîne logistique. Il
existe des variantes, selon que les entreprises
choisissent d’administrer elles-mêmes le système
informatique ou au contraire de le sous-traiter à une
entreprise (indépendante).
Des règles strictes sont définies entre les différents
partenaires par rapport à la gestion des informations,
aux droits d’accès personnalisés, à l’utilisation des
données et à la sécurité du système. Chaque acteur
a donc accès, en fonction de ses droits, d’une
manière très rapide aux données de ses clients ou
de ses fournisseurs.
Principaux avantages :
- la mutualisation du système permet de réduire les
coûts de mise en place et de maintenance. Des
économies d’échelle sont possibles,
- il est également possible d’intégrer à cette
organisation des petits fournisseurs qui ne
pourraient pas avoir accès, seuls, à certaines
technologies,
- la centralisation des données permet une meilleure
optimisation de certaines activités, comme le
transport par exemple. Chaque acteur peut ainsi
se concentrer sur son cœur de métier.
"
Exemples de chaînes logistiques
Ce sont les pays scandinaves qui sont les plus
avancés dans la constitution de telles chaînes
logistiques. Deux modèles d’organisation peuvent
être envisagés et représentés concrètement par un
exemple finlandais et un exemple suédois.
4
CONCLUSION
Dans ce modèle, l’industriel est l’initiateur et le
gestionnaire d’une cellule centrale informatique et
logistique.
Il sous-traite à des entrepreneurs les opérations de
bûcheronnage, de débardage et de transport. Ces
derniers transmettent à la cellule centrale les
informations concernant l’état d’avancement des
coupes et des livraisons. Cela permet d’économiser
du temps d’inventaire par les agents de terrain.
Cette coopérative est chargée d’optimiser l’ensemble
de la flotte de camions en fonction des informations
qui lui sont transmises sur les besoins des usines et
les stocks par toutes les sociétés clientes.
Les effectifs concernés dans une chaîne sont de l’ordre
de 1 000 opérationnels (environ 1/3 abatteuses, 1/3
débardeurs, 1/3 camions).
- Les systèmes d’informations de la coopérative et
des industriels reposent sur la communication de
données standardisées, même si le mode de
communication reste souvent le téléphone obligeant
des doubles saisies, en attendant que l’ensemble
des flottes soit équipé de matériels embarqués de
localisation, saisie, transmission et navigation.
L’objectif est l’automatisation des transferts de
données avec les opérationnels et l’intégration des
informations dans des systèmes informatiques multibases de données (bases de données achat de coupes,
exploitation, stocks bord de route, ventes, transport…).
Ceci permet une gestion des stocks assez fine et une
optimisation du transport, à partir d’un SIG.
Le modèle “suédois”
Dans ce modèle, plusieurs industries sont impliquées
et chaque entreprise gère son exploitation (avec son
réseau d’entrepreneurs) et ses stocks de bois bord
de route.
La particularité du système réside dans l’intervention
d’une société tiers qui regroupe des sociétés de
transport et des industriels.
Quatre évolutions sont particulièrement intéressantes :
- Ces sociétés mettent en place des partenariats
reposant sur la confiance.
Cette amélioration ne nécessite donc pas (dans un
premier temps) pour les opérationnels une
technologie avancée.
- Grâce à ce système, des échanges de bois et de
plaquettes sont possibles, même entre concurrents.
Cependant, chaque industriel peut choisir quels
dépôts il mettra dans la base commune (il peut se
réserver certains transports en direct avec ses
transporteurs).
Améliorer sa logistique est devenu un objectif très
courant. Dans cette Fiche Informations-Forêt, nous avons
voulu dédramatiser ce concept.
En effet, de nombreuses solutions technologiques et
organisationnelles peuvent aujourd’hui répondre à la
diversité des besoins des entreprises. Elles ne sont pas
toutes réservées aux grosses structures
d’approvisionnement. Elles ne nécessitent pas toutes un
investissement (financier, humain, en temps) important
et des aides sont possibles pour leur intégration.
Ces technologies sont en perpétuelle évolution et des
perspectives prometteuses sont annoncées :
- le plan cadastral français numérique disponible à
l’horizon 2007,
- le chronotachygraphe 1B (octobre 2003),
- Galiléo, le système de positionnement par satellite
européen et civil (2008),
- des outils toujours plus communiquants, intelligents
et conviviaux.
Toutefois, la mise en place de solutions logistiques doit
toujours être progressive et raisonnée. La limitation est
rarement technologique. Le plus sophistiqué des outils
sera toujours inefficace s’il ne répond pas au besoin et
à la demande des opérationnels.
Pour en savoir plus
DIFLE S. et al. (2002),
Les matériels mobiles pour la logistique
d'approvisionnement.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
DIFLE S. et al. (2002),
Eléments de gestion des chaînes logistiques globales.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
GINET C. et al. (2002),
Des outils cartographiques pour la logistique
d'approvisionnement.
AFOCEL, Convention DERF n°61.45.80.26/02
GINET C., NGUYEN THE N. (2001),
Le GPS en forêt : la nouvelle donne depuis la fin
du brouillage.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°632.
SUTTER B. (2000)
Vers une intégration des équipements embarqués
dans la chaîne de mobilisation des bois.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°615.
EMEYRIAT R. et al. (1998),
Cartographie numérique, GPS,
radiocommunications : les nouveaux outils de la
logistique de l’exploitation forestière titre.
AFOCEL, Fiche Informations-Forêt n°579.
GINET C.
AFOCEL Nord-Est
Route de Bonnencontre
21170 Charrey-sur-Saône
Tél. : 03.80.36.36.20
Fax : 03.80.36.36.44
E-mail : [email protected]
DIFLE S.
AFOCEL Sud-Ouest
Domaine de Sivaillan
33480 Moulis en Médoc
Tél. : 05.57.88.82.33
Fax : 05.87.88.32.34
E-mail : [email protected]
ISSN : 0336-0261
- Les retours à vide sont réduits.
5
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