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SAMEDI 30 ET DIMANCHE 31 MAI 2015 .................................... 17H SALLE DES CONCERTS JEFF MILLS 2001: THE MIDNIGHT ZONE Imaginé par Jeff Mills, 2001: The Midnight Zone est la face cachée du film 2001 : l’Odyssée de l’espace. L’histoire se déroule en l’an 2001, au moment où l’alignement des planètes prédit par Stanley Kubrick va bouleverser le cours de la vie terrestre. Alors que l’équipage de Dave Booman à bord du vaisseau Discovery One se dirige vers Jupiter, une étrange épopée se déroule simultanément dans les profondeurs abyssales de la Terre. Dans cette contrée inconnue du monde appelée la « Zone de Minuit » que ni les rayons du soleil, ni la connaissance humaine ne peuvent atteindre, vivent cinq êtres aquatiques et ancestraux. Préparées à cette révolution depuis des millénaires, ces créatures vont subir une transformation profonde dans l’obscurité des océans, qui les élèvera à un autre degré de réalité. Inspiré par la théorie de la relativité élaborée par Albert Einstein, Jeff Mills prend à rebours l’histoire de 2001 : l’Odyssée de l’espace, il suspend et dilate le temps de la narration pour nous faire voir le côté obscur de cette aventure mystérieuse. JEFF MILLS, MUSIQUE, MISE EN SCÈNE, SCÉNOGRAPHIE MICHEL ABDOUL, CHORÉGRAPHIE ANNITA RIVERA A/K/A PLÁSTICA, VIDÉO SÉVERINE BENNEVAULT CATON, FRÉDÉRIC DE CARLO, SERGIO DIAZ, LOUISE PACAUD, STÉPHANIE PIGNON, DANSE MARION MOINET, COSTUMES DIDIER DEGROS, LUMIÈRES NINA OLIVET, COIFFURE JOURNAL CAHIERS DES FIN DU SPECTACLE VERS 18H15. CAHIERS CINEMA DU Jouissant d’une stature iconique à l’intérieur de la sphère tourbillonnante des musiques électroniques, Jeff Mills reste fidèle à l’esprit des pionniers de la techno, ces créateurs du troisième type qu’unissaient, au début de leur odyssée, un impérieux désir de découverte et une farouche volonté d’anonymat. Ainsi, à des années-lumière du grand cirque médiatique, poursuit-il aujourd’hui son exploration du système sonore avec une discrétion imperturbable et une détermination inébranlable. Né le 18 juin 1963 à Detroit, Jeff Mills a joué, dans le sillage immédiat de Juan Atkins, Derrick May et Kevin Saunderson, un rôle crucial dans la métamorphose de la Motor-City en TechnoCity au tournant des années 1980/1990. Alors camouflé derrière le pseudo The Wizard (Le Sorcier), il s’est d’abord aguerri et rapidement illustré en tant que DJ sur les ondes de radio locales – en particulier dans son émission hebdomadaire sur la station WJLB – puis en tant que compositeur – d’abord au sein de l’éphémère duo The Final Cut, par la suite en solo, au fil d’un parcours extrêmement prolifique. En 1990, il va franchir un cap historique en prenant part, aux côtés de Mike « Mad » Banks et Robert Hood, à la création du collectif et label Underground Resistance. Apôtre d’une techno pure et dure, Underground Resistance (UR, pour les intimes) va s’imposer comme le pôle magnétique de cette nouvelle musique et contribuer à la propager sur le Vieux Continent. En 1991, un voyage initiatique en Allemagne de Jeff Mills et consorts, à l’invitation du club berlinois Tresor, va avoir un impact décisif (épisode historique très bien raconté dans le livre d’entretiens Der Klang der Familie, paru en français chez Allia). Suite à cette expérience, Mills noue une relation étroite avec le Tresor, venant y jouer régulièrement et publiant plusieurs albums sur le label du club – dont les fondamentaux Waveform Transmission et Waveform Transmission vol.3. En 1992, il s’affranchit d’Underground Resistance et quitte Detroit pour s’installer à New York, tout en se produisant fréquemment en Europe, où ses incendiaires mixes sur trois platines embrasent des publics de plus en plus larges. Toujours en quête de nouveaux horizons, il ne cesse depuis l’an 2000 d’élargir son champ d’action, en s’aventurant en particulier du côté des arts visuels (voir, par exemple, son récent projet développé avec le vidéaste Jacques Perconte). Après la Salle Pleyel avec l’Orchestre National d’Île-de-France en décembre 2014 et la carte blanche, déclinée en quatre volets, que lui confie l’Auditorium du Louvre de février à juin 2015, Jeff Mills – qui vit désormais à Paris – investit la Philharmonie de Paris pour y présenter 2001: The Midnight Zone, une toute nouvelle création placée sous le signe du cinéma et de la science-fiction, deux domaines de prédilection (qu’il a déjà pu arpenter, notamment en composant une nouvelle bande-son pour le Metropolis de Fritz Lang). S’inspirant de 2001 : l’Odyssée de l’espace, son film fétiche, il conçoit cette création comme une authentique épopée interdisciplinaire et intergalactique, qui mêle danse contemporaine, vidéo et musique pour propulser le public dans une autre dimension et ouvrir grand les portes de la perception. JÉRÔME PROVENÇAL 01 4 4 8 4 4 4 8 4 2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S P O R T E D E PA N T I N P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R