Intervenants - Rennes Atalante
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Intervenants - Rennes Atalante
Conférence de presse Bilan emploi 2014 et perspectives 8 janvier 2015 Intervenants La conférence de presse est présentée par : >> Madame Gaëlle Andro, 1ère vice-présidente de Rennes Métropole chargée du développement économique, de l’emploi et du commerce, >> Monsieur Claude Labit, président de Rennes Atalante, >> Monsieur Marc Norlain, directeur général d’Ariadnext (fournisseur de solutions de contrôle de documents, de souscription sécurisée et dématérialisée et de sécurisation de documents), >> Monsieur Guy Richard président de Syrlinks (conception et fabrication de systèmes de communication sans fils et de géolocalisation pour des applications spatiales, de défense et de sécurité). 15 rue du Chêne Germain 35510 Cesson Sévigné France Tél. +33 (0)2 99 12 73 73 Fax +33 (0)2 99 12 73 74 [email protected] www.rennes-atalante.fr Technopole de Rennes - Saint-Malo International Association of Science Parks Communiqué de presse Rennes, le 8 janvier 2015 La technopole Rennes Atalante : 432 emplois nets créés en 2014 par les entreprises Rennes Atalante a dressé le bilan de son enquête Emploi 2014 réalisée auprès des entreprises de la technopole en octobre 2014. Elle a interrogé 322 entreprises de technologie qui sont soit implantées sur les sites labellisés Rennes Atalante, soit adhérentes de Rennes Atalante et localisées hors sites. Entre octobre 2013 et octobre 2014, les entreprises de Rennes Atalante ont créé 907 emplois. Pendant la même période, 475 emplois ont été supprimés. Les entreprises de Rennes Atalante ont ainsi généré un solde positif de 432 emplois nouveaux en 2014 (403 en 2013), soit une croissance de l’emploi de 2,45 % (2,15 % en 2013). 2 entreprises ont cessé leur activité, supprimant 2 emplois. L’enquête recense, au final, 320 entreprises qui employaient 18 045 personnes à fin octobre 2014. Cette enquête de Rennes Atalante, réalisée chaque année sur la même période, est le reflet de l’évolution de l’emploi dans les entreprises de technologie situées en Ille-et-Vilaine, qui emploient majoritairement des ingénieurs et des cadres. ● Evolution de l’emploi dans les entreprises Entre octobre 2013 et octobre 2014 : >> 48 % des entreprises interrogées ont un effectif en croissance (45 % en 2013), >> 33 % ont un effectif stable (33 % en 2013), >> 19 % ont un effectif en baisse (22 % en 2013). ● Sièges sociaux ou établissements 68 % des entreprises enquêtées ont leur siège social sur le département d’Ille-et-Vilaine. Leur effectif moyen est de 25 salariés. Elles représentent 29 % des emplois. 32 % d’entre elles sont des établissements secondaires dont le siège est situé ailleurs en France ou à l’étranger. Leur effectif moyen est de 133 salariés. Elles représentent 71 % des emplois. ● Taille des entreprises L’effectif moyen des entreprises est de 56 salariés. 44 entreprises emploient plus de 100 personnes. 18 d’entre elles ont plus de 250 salariés dont 6 plus de 500. Les employeurs les plus importants par leur taille sont le groupe Orange, dont les filiales Orange Business Services et Orange Innovation Marketing Technologies, mais aussi Capgemini, Delta Dore, Technicolor et Thales Microelectronics. Arrivent après, plusieurs ESN (entreprises de services du numérique - ex SSII) de plus de 300 salariés : SII, Sopra et Atos. ● Evolution du nombre d’emplois net créés par les entreprises de la technopole de 2002 à 2014 Les PME et ETI dynamisent le marché de l'emploi de la technopole On constate que le taux de croissance d'emplois est plus fort dans les PME et ETI enquêtées (29 % des emplois) avec + 6,2 %, que dans les établissements d'entreprises dont les effectifs ont cru de 0,33 %. Les 217 PME/ETI sont ainsi moins impactées par la crise. Elles ont généré un solde de 325 emplois nouveaux, soit 75 % du nombre total d'emplois créés. 9 PME ont recruté plus de 10 personnes sur l'année. Il s’agit d’Ariase (animation de sites d'aide au choix d'un fournisseur d'accès à internet), Astellia (solutions de monitoring pour l’optimisation de la performance des réseaux de téléphonie mobile et de l’expérience des abonnés), Regards (solutions logicielles pour le développement RH et métier, production de contenus multimédia, prestation de conseil en conduite du changement), Ariadnext (fournisseur de solutions de contrôle de documents, de souscription sécurisée et dématérialisée et de sécurisation de documents), Dolmen Technologies (conception et création de solutions de création et d'exploitation de fichiers clients sur tablettes tactiles type iPad), Bretwin (services d'accompagnement pour le développement des entreprises innovantes), BA Systèmes (systèmes logistiques industriels par chariots automatiques et spécialisation dans la manutention et le stockage automatiques), Goëmar (solutions pour la santé végétale) et Bbright (fabricant d'équipements vidéo professionnels : encodeur vidéo, source de lumière laser). Le numérique, secteur de poids pour la technopole : chahuté mais en croissance Avec 228 entreprises employant plus de 14 201 personnes, le numérique est la filière la plus représentée sur la technopole Rennes Atalante. Elles ont créé 636 emplois localement et supprimé 398, générant 238 emplois supplémentaires. Label national French Tech Cette forte concentration d’acteurs très innovants dans le secteur du numérique a permis à Rennes, alliée à Saint-Malo, d’obtenir le label national French Tech en novembre dernier. Cette nouvelle dynamique va contribuer à renforcer l’attractivité de notre territoire et permettre à des accélérateurs privés de booster les start-up. Des entreprises rennaises bénéficient déjà des moyens consacrés par la French Tech pour les aider à être présentes à l’international ; grâce au soutien reçu, 3 d’entre elles participent actuellement au salon international de l’électronique, le CES à Las Vegas (du 6 au 9 janvier) sur le pavillon officiel French Tech. Au total, 7 start-up rennaises exposent sur le salon et de nombreuses autres y participent comme visiteurs. Des ingénieurs licenciés créent leur start-up Les plans sociaux des centres de recherche et développement de Renesas Design France et d’AlcatelLucent, impacteront davantage l’enquête 2015, car de nombreux salariés étaient encore dans leurs effectifs au moment de l’enquête. L’enquête 2014 recense 83 emplois supprimés dans ces deux entreprises sur un an. Il faut noter une forte dynamique de création d’entreprises de la part des salariés de Renesas qui ont créé, avec l’appui de Rennes Atalante, 5 entreprises en 2014. Il s’agit d’EsoftThings (innovation dans le domaine des objets connectés sans fil - créée en février 2014), de Nemeus (conception de réseaux de télécommunication alternatif pour le marché du M2M - créée en juin 2014) et Wi6Labs (conception et production de capteurs sans fil faible consommation et sécurisé - créée en juin 2014) et de Geops Systems (solutions de géolocalisation temps réel et de grande précision basées sur les technologies ultra large bande - créée en septembre 2014) et Smartviser (outils logiciels de test de performance pour téléphones portables - créée en septembre 2014). Ces entreprises employaient déjà 31 salariés en octobre 2014. Les ESN en demi-teinte La conjoncture économique a touché les entreprises de services numériques (ESN -ex SSII-) qui n’ont généré qu’un solde net de 13 emplois nouveaux. Les 51 ESN de l’enquête emploient près de 5 500 personnes, soit près de 39 % des emplois du secteur du numérique de la technopole. L’année 2014 a été diversement vécue par ces entreprises qui ont connu de belles croissances pour certaines et des difficultés pour d’autres. 46 % d’entre elles ont augmenté leur effectif, 27 % l’ont vu décroître et pour 27 %, il est resté stable. Belle croissance pour les PME du numérique Quant aux 160 PME numériques, elles représentent 4 402 emplois et 31 % des emplois du secteur. Avec 252 emplois supplémentaires générés, elles contribuent fortement à la croissance de ce secteur et à 58 % du solde net total. La cybersécurité, axe de croissance pour le territoire La Bretagne a été choisie comme pôle d'excellence national en matière de cyberdéfense. Inscrit au Pacte d'avenir pour la Bretagne, le développement de la recherche est un des aspects les plus importants du secteur. L'accord général de partenariat conclu entre le Ministère de la Défense, la Région Bretagne et 11 universités, écoles d'ingénieurs et laboratoires de recherche, fait ainsi converger les compétences et les énergies des différents partenaires au profit de la formation, de la recherche et du développement de la filière industrielle cyber. La DGA-Maîtrise de l’information, basée au sud de Rennes, qui est l’expert référent du Ministère pour les systèmes d’information et de communication, la guerre électronique et les systèmes de missiles, va bénéficier de la création de 150 postes supplémentaires d'ici à 2017, portant son effectif à 1 400. Autre bonne nouvelle dans le domaine de la cybersécurité, la société Sopra Group a décroché un gros contrat avec la Défense pour créer une convergence des outils informatiques de la Défense dans un même et seul système regroupant les trois armes, Terre, Mer et Air, d’ici 2017. L’entreprise a dû s’agrandir et créer un centre de R&D qu’elle a inauguré en avril dernier. La sécurité des systèmes d’information est un sujet sur lequel les entreprises et les laboratoires du territoire travaillent depuis plus de 30 ans ; ce qui a permis de développer un écosystème attractif. Les biotechnologies, une dynamique renforcée Le domaine des biotechnologies regroupant l’ensemble des acteurs en sciences du vivant connaît aussi une dynamique positive. Des entreprises piliers comme Goëmar, Diana Naturals ont connu une belle croissance de leurs effectifs en 2014. Les start-up de ces secteurs ont aussi recruté (NG Biotech, Chirurgie Ouest). Cette dynamique est aussi soutenue par l’aboutissement de grands projets du territoire : - le Biopôle, nouvelle pépinière d’entreprises dédiée à l’accueil des jeunes entreprises est opérationnel depuis septembre 2014. Quatre jeunes sociétés y sont déjà installées et d’autres vont les rejoindre en 2015, - la construction du centre mondial de recherche du Groupe Roullier, dont l’inauguration est prévue en juillet 2015, entraînant la création de 80 postes d’ingénieurs et de chercheurs à Saint-Malo, - l’extension territoriale du pôle de compétitivité Atlanpole Biothérapies à la région Bretagne s’est concrétisée fin 2014. Le centre d’innovation ID2Santé en devient le relais opérationnel pour accélérer le montage de projets réunissant PME et laboratoires de recherche publics pour développer de nouvelles solutions diagnostiques et thérapeutiques dans le domaine des biothérapies, - la constitution du Fonds Nominoë par le CHU de Rennes et des entreprises locales pour financer des innovations en santé. Toutes ces initiatives ont sans conteste participé à positionner la Bretagne, pour la deuxième année consécutive, sur la 3e marche des régions biotechnologiques françaises. Rennes et Saint-Malo attirent les entrepreneurs d’ailleurs L’écosystème de Rennes Atalante continue à attirer des entreprises implantées ailleurs : OVH (hébergeur web et opérateur) de Roubaix, Abeeway (balises de géolocalisation pour objets connectés) et Maya Technologies (société d’ingénierie en conception de systèmes embarqués microélectroniques) de Grenoble, Cherry Biotech (instrumentation scientifique en biologie), Yogoko (systèmes de télécommunication ou de transmission de données) et Opale Security (conseil en sécurité des systèmes d'information et des systèmes embarqués) de Paris et région parisienne, Edenweb (développement web et logiciel) de Caen, ou encore Venathec (études acoustiques) de Lorraine. Les entreprises viennent s’y installer car elles arrivent à y recruter des profils bien formés dans leur domaine de compétences. Par exemple, OVH City a connu un rapide développement sur Rennes avec 16 embauches déjà réalisées en moins de 6 mois et de nombreux autres recrutements envisagés. Toutes ces implantations viennent renforcer l’écosystème et le rendre toujours plus attractif pour capter de nouveaux talents. Contact presse : Corinne Bourdet - Tél. 02 99 12 73 75 BRUZ, le 8 janvier 2015 Radiocommunication et géolocalisation Syrlinks : de nouveaux projets pour le spatial et la Défense L'entreprise conçoit et fabrique des équipements de radiocommunication et de géolocalisation destinés aux marchés du spatial, de la sécurité et de la défense. Syrlinks affiche deux credo : la fiabilité et la performance… avec deux enjeux : la miniaturisation et la faible consommation. Emetteur/ Récepteur embarqué sur Rosetta et Philae L'activité spatiale de l'entreprise s'est fortement développée depuis un an. En effet, début 2014 le CNES a confié à Syrlinks le développement de deux nouveaux produits de radiocommunication pour équiper sa nouvelle plateforme satellite d'observation de la terre. Syrlinks a également initié la conception de deux produits de radiocommunication miniatures pour répondre aux besoins des nano-satellites. Ces équipements seront embarqués à terme sur des missions lointaines comparables à la mission Rosetta (l'équipe Syrlinks a fourni le lien radio entre Rosetta et Philae). Les savoir-faire dans le domaine spatial sont déclinés dans le domaine de la défense et de la sécurité. Syrlinks a une expertise liée à la réception et l'exploitation des signaux GPS assez unique en France grâce aux technologies développés initialement pour des satellites (Cf Récepteur GPS embarqué sur la mission Microscope du CNES). Aujourd'hui, une gamme de récepteurs GPS robustes et de lecteurs enregistreurs de signaux GPS de terrain pour la défense sont en cours de développement. Afin d'accompagner cette évolution de l'entreprise, 9 personnes ont été embauchées durant les douze derniers mois. L'équipe est composée d’experts techniques et de techniciens qualifiés en charge de la fabrication de petites séries à haute valeur ajoutée. Le spatial représente la moitié de notre chiffre d’affaires annuel de 5M€, le reste se partageant à part égale entre la défense et la sécurité. 42% des ventes sont réalisées à l’export. Récepteur GPS embarqué sur le satellite Microscope du CNES Chiffres Clés Nombre de salariés : 42 Chiffre d’Affaires 2014 (prévisionnel) : proche de 5 millions d’euros Répartition du CA : spatial (50 %), défense (25 %), sécurité (25%)