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AUJOURD’HUI LE MAGAZINE LE QUINZE RUGBY DE FRANCE TOULOUSE DU SIÈCLE MOBILISE * 60e ANNÉE - No 18 864 1,80 Pour fêter les cent ans du quinze de France (1906-2006), « L’Équipe Magazine » prend l’accent du rugby. Un comité de sélection exceptionnel – Henri Fourès, Michel Celaya, Pierre Villepreux, Jean-Claude Skrela et Pierre Berbizier – a désigné l’équipe du siècle. Quinze joueurs retenus parmi les 964 internationaux français. Auriez-vous choisi les mêmes ? SES BLEUS À NARBONNE (Pages 16 et 17) Bleu Rouge Noir Jaune LES QUESTIONS DE JOUBERT JEUX OLYMPIQUES 1 Au lendemain de sa sixième place à Turin, le patineur Brian Joubert cherchait encore à comprendre, hier, les raisons de son incroyable dégringolade au classement. Il doit maintenant se refaire un moral et réfléchir à sa préparation. Hier, les Françaises du snowboardcross Karine Ruby et Julie Pomagalski ont échoué. (Pages 10 à 15 et notre éditorial, page 2) (Photo Richard Martin) France métropolitaine www.lequipe.fr Samedi 18 février 2006 M 00103 - 218 - F: 1,80 E 3:HIKKLA=XUV]UZ:?k@c@b@i@k; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE LYON REPREND SON VOL Avec sa nette victoire (3-1) face à Nantes, hier soir en match avancé de la 27e journée de L 1, Lyon a retrouvé toute son efficacité après une série de trois nuls. Une bonne nouvelle avant le huitième de finale aller de la Ligue des champions, mardi à Eindhoven. (Page 3) SPÉCIAL FOOT FIN DE PÉNITENCE POUR MAVUBA (Page 2) NICE-MONACO : COMME ON SE RETROUVE (Page 7) L 2 : LORIENT REMET DIJON À SA PLACE (Page 8) TENNIS LYON. – Même s’il n’a pas marqué, Karim Benzema, qui oblige le gardien nantais Tony Heurtebis à une parade délicate, s’est montré à son avantage hier soir au stade de Gerland. Les trois buts lyonnais ont été inscrits par Juninho, Diarra et Fred, Diallo réduisant le score pour Nantes en fin de match. (Photo Didier Fèvre) CLÉMENT DÉFIE L’OGRE NADAL (Page 20) La Semaine des As est en direct et en exclusivité sur Aujourd’hui dès 17h00 - 1/2 finale Demain dès 16h45 LE MANS / ASVEL FINALE Retrouvez également toute l’actualité du basket dans “le journal du basket”, tous les samedis de 12h à 18h sur Infosport. TPS STAR ET INFOSPORT SONT DES CHAINES Appel gratuit depuis un poste fixe DISPONIBLE AUSSI PAR LE CABLE L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 3 ; ESPAGNE, 3,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 3,65 ; LUXEMBOURG, 3 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Pages 18 et 19) Bleu Rouge POURQUOI PARKER EST-IL SI FORT ? Jaune Bleu Jaune (Photo Franck Nataf) Noir Noir BASKET 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) L’HUMEUR e AC AJACCIO - BORDEAUX « Je ne veux pas me braquer » RIO MAVUBA, l’international des Girondins, était sur le banc lors des trois derniers matches. Gêné pendant deux jours par une gastro-entérite, Rio Mavuba a retrouvé l’entraînement jeudi, pour la mise en place effectuée par les Girondins. Les probables contre les possibles et le capitaine des Espoirs français dans le camp des premiers. Le milieu, âgé de vingt et un ans, devrait donc retrouver sa place d’entrée à Ajaccio. L’international, qui avait enchaîné quatre-vingt-deux matches comme titulaire depuis ses débuts chez les professionnels, s’est assis sur le banc lors des trois derniers matches de Championnat de Bordeaux, contre Lens (1-0),Lyon (1-1) puis Rennes (2-0). Trop intelligent pour se croire indispensable, Mavuba parle de la première grosse déception de sa carrière. BORDEAUX – de notre correspondante L’ÉDITO JOUBERT ET SON AVENIR DE TURIN A Mais le club corse avait flairé le bon coup. « Lorsqu’il évoluait à Monaco, en 1998, il aurait dû nous être prêté, mais cela n’avait pas pu se faire, raconte Moretti. Depuis, on n’a jamais perdu Moussa de vue. » Ajaccio cherchait un milieu offensif droit et un attaquant de pointe. Il n’a finalement pas trouvé le deuxième, mais N’Diaye, pourtant pas réputé pour être un « tueur » de surface (23 buts en 135 matches parmi l’élite), remplit presque les deux rôles. « Il nous apporte sa grande fraîcheur, physique et psychique, et une énorme volonté de démontrer qu’il n’est pas fini, apprécie l’entraîneur José Pasqualetti. Il existe une parfaite osmose entre un garçon qui veut se relancer et une équipe qui ne veut pas sombrer. » Puel : « Il peut encore aller très haut » Mais ce « garçon », qui fêtera ses vingt-sept ans lundi, a rallumé les espoirs de maintien d’Ajaccio en mettant à nouveau en lumière ses qualités de joueur. « Il avait vraiment un très gros potentiel », se souvient Claude Puel, l’entraîneur lillois, qui l’avait lancé en L 1 avec Monaco le 29 janvier 1999, contre le Paris-SG (2-1). « Il a une grosse puissance, une lourde frappe de balle et des qualités techniques intéressantes, même dans les petits espaces. Mais il manquait de rigueur sur le plan mental et de régularité dans ses performances. Les moments difficiles qu’il a vécus devraient lui faire gagner en maturité. Il peut encore aller très haut. Cela ne dépend que de lui. » Champion de France avec l’ASM en 2000 avant de passer quatre ans à Sedan, le joueur, qui avait participé à l’aventure du Sénégal en 2002 (*) mais qui a manqué les deux dernières CAN, en a pleinement conscience : « J’ai gagné en expérience et je dois m’accrocher. J’ai la rage. » Pour sauver Ajaccio, encore à six longueurs de Troyes et Sochaux, premiers non relégables, mais aussi en hommage à son père Omar, récemment disparu. LUC HAGÈGE (*) Finale de la CAN et quart de finale de la Coupe du monde. PARIS TRUQUÉS grand tremplin, finale -2 188 heures : 1ree manche -3 19 heures : 2e manche Ski de fond Turin Ski alpinn -1 11 heures re : super-GG hommes supe ho homm Biathlonn 0 tous décisifs, contre Marseille (3-1), Auxerre (1-0) et à Strasbourg (2-2). Il a donc déjà rejoint Lucas comme meilleur réalisateur du club. Prêté pour six mois par Istres (L 2), où il n’avait joué que neuf parties cette saison, après un exercice 2004-05 moyen en L 1 (32 rencontres, 6 buts), le Sénégalais souhaitait réanimer une carrière qui s’essoufflait : « L’été dernier, j’ai effectué des essais en Angleterre, à Southampton et Wigan, mais cela n’a pas marché, explique-t-il. Quand je suis revenu à Istres, je manquais de confiance. » RENNES - LENS Gestion de crise Une dette à régler En pleine déconfiture, Rennes jongle avec les absents. Mais il n’aura pas le droit à l’échec contre Lens. Les Lensois ont à se faire pardonner leur démission européenne. de notre correspondant permanent Bobsleiggh à deux hommes -2 17 h 30 : 1ree manche -3 19 heures : 2e manche LAWRENCE LEENHARDT 15 km FRANCE LA QUESTION D’HIER Est-il normal qu’aucun club de football français ne figure parmi les dix plus riches au monde ? OUI ............................................................................................ 64 % NON ........................................................................................... 36 % (nombre de votants : 68 485) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. RENNES CULTIVE la pénurie. De points (zéro sur les quinze derniers en jeu) et de joueurs. Le staff breton récite chaque semaine son chapelet d’absents. « Une saison noire, résume Pierre Dréossi, le manager général. Je suis inquiet, mais je le serais bien davantage si nous perdions en étant au complet. Quelle équipe peut se permettre de jouer sans cinq ou six titulaires ? » Pas Rennes visiblement. Pour restrictive qu’elle soit, la réserve est recevable. À Bordeaux (0-2), le week-end dernier, les Bretons ont enregistré un retour (Isaksson) et deux arrivées (les recrues Mensah et Sorlin). Ils ne compensaient pas un secteur offensif dévasté – Utaka à la CAN, Frei, Briand et Källström blessés. Absences auxquelles s’ajoutaient le forfait de dernière minute d’Adailton et ceux longue durée du récupérateur Jeunechamp (genou) et du milieu le plus constant Didot (tendon d’Achille), dont l’indisponibilité correspond presque à la mauvaise passe rennaise. Une hécatombe habituelle dans une saison où le groupe n’a jamais été au complet. « C’est frustrant, reconnaissait Jacques Faty, il y a quelques semaines. On n’a jamais pu compter sur 100 % de l’effectif. » « Ça change énormément le travail de l’entraîneur, regrette Laszlo Bölöni. Dès que l’un revient, un autre s’en va et tu cherches une nouvelle solution. Moi, je veux apprendre de tout ça. Le groupe doit grandir dans la difficulté : on a ainsi récupéré des joueurs intéressants du centre de formation. Mais Rennes n’est pas suffisamment fort pour avoir son effectif toujours diminué et dire qu’il a sa place dans les huit premiers. Il doit garder une petite pensée vers le maintien et se dire : “Attention, le diable ne dort jamais !”» Ce soir, le diable sera habillé en Sang et Or. Et Rennes continue de panser ses blessures. Il a perdu Frei pour deux mois au moins (opéré lundi pour une pubalgie). Jeunechamp accélère mais doit encore patienter avant de reprendre l’entraînement avec le groupe. Didot, Briand et Ouaddou, eux, laissent passer le week-end avant d’entrevoir les pelouses de la Piverdière. Adailton et Faty sont suspendus. « Ceux qui les remplacent font le maximum pour gagner leur place », souligne Mvuemba. « Et ils ont de grandes qualités », renchérit Hadji. Mais les retours de Källström et Utaka ne seront pas de trop pour ranimer un collectif qui « manque d’efficacité » (Mvuemba). « Seule une grande unité peut nous aider, lance Bölöni. On a besoin d’une bulle d’oxygène. On va tout faire pour arracher un ou trois points, stopper ce cycle de défaites, relever la tête et repartir sur une fin de Championnat plus heureuse. » Il est grand temps. JEAN-DENIS COQUARD PAGE 2 EST-IL UTILE de situer l’importance du match des Lensois à Rennes ? Trois jours après la déroute à Udine (0-3), en Coupe de l’UEFA, une réaction n’est pas seulement une nécessité mais un devoir vis-à-vis de leur employeur. Seydou Keita : « Nous sommes des pères de famille, il faut réagir après cette humiliation, montrer sur le terrain que nous sommes des hommes. Je sais que c’est facile à dire : on va là-bas pour gagner. C’est sûr qu’on sera bons à Rennes après ce qu’on a vécu en Italie. On fera tout, tout, tout ! » promet-il. Hier soir, après l’entraînement, Francis Gillot est revenu sur le naufrage européen. « Je suis déçu pour les 350 supporters (*) qui ont fait 3 000 kilomètres, déçu pour le président qui était déjà en souffrance sur son lit d’hôpital, déçu pour le club… » La diatribe qu’il a lancée mercredi va-telle réveiller ses joueurs ? « Les mots ne font pas courir, souligne-t-il, il faut surtout une prise de conscience individuelle qu’ils n’ont pas : c’est le gros problème de cette équipe depuis deux ans. Pour gagner des matches, il faut une intelligence de jeu, il faut courir, il faut de la gnac, mais il leur manque des choses. Il est vrai aussi que certains ont beaucoup donné et qu’on ne peut pas faire toute une saison au même niveau. Les joueurs sont sérieux à l’entraînement. En dehors, je ne sais pas s’ils le sont : je ne peux pas le vérifier. J’espère que la leçon sera retenue et qu’elle le sera sur les douze matches qu’il reste. Terminer dans les cinq premiers reste un bel objectif qui sauverait la saison. » C’est à Rennes que le Racing va partir en quête de sa réhabilitation. À Rennes, où il a été sorti de la Coupe de France (0-1), il y a trois semaines, dans des conditions rocambolesques : un penalty de Daniel Cousin stoppé par Simon Pouplin, puis un but marqué contre son camp par Benoît AssouEkotto… Le RC Lens évoluera avec trois arrières centraux : quand on encaisse trois buts dans la même rencontre, la priorité est d’essayer de redonner un équilibre à la défense. Francis Gillot prendra place dans les tribunes du stade de la Route de Lorient : il est suspendu pour ce match après les incidents ayant émaillé Bordeaux-Lens (1-0), le 28 janvier. « S’il le faut, je saurai me faire entendre », prévient-il. Il s’agira des grands débuts en France du jeune défenseur international uruguayen Guillermo Rodriguez. Son nom ne figurait pas sur la feuille de match dans le Frioul, mais Gillot avait tenu à l’emmener pour accélérer son intégration au sein du groupe. Il s’était entraîné seul avec le staff technique sur un terrain à la périphérie d’Udine. Rodriguez est sans doute encore « juste » sur le plan athlétique (depuis son arrivée au mercato, il a joué une seule fois avec la réserve de Lens, le week-end écoulé). Mais il a pour lui d’être « frais » dans sa tête. – J.-L. G. (avec H. W.) (*) 22 154 places ont déjà été vendues pour le match retour, jeudi, à Bollaert. Quatre joueurs et deux entraîneurs licenciés en Belgique Léo Theyskens a finalement tranché. Jeudi soir, le président de Lierse a décidé de licencier Cliff Mardulier, le gardien réserviste, Laurent Fassotte, le capitaine, ainsi que l’entraîneur adjoint Patrick Deman. Dans un premier temps, le trio avait été mis à pied (lire L’Équipe d’hier), mais Theyskens a estimé posséder suffisamment d’éléments à charge pour s’en séparer. Cette décision n’a pas empêché le principal sponsor du Lierse, la société de crédits Krefima, de rompre son contrat. Lierse est actuellement au centre de l’affaire des paris truqués en Belgique. Hier, Anderlecht a décidé à son tour de licencier le Roumain Marius Mitu et l’attaquant Laurent Delorge. Motif : « attitude incompatible avec l’éthique sportive ». Ces deux joueurs ont comme point commun d’avoir porté le maillot de Lierse, la saison passée. Leur entraîneur à l’époque s’appelait Paul Put. Ce dernier a été congédié pour des raisons sensiblement similaires par Mouscron. Pour le moment, Mardulier, Fassotte, Deman, Mitu, Delorge et Put n’ont pas été mis en examen par le juge d’instruction bruxellois chargé du dossier, Silviana Verstreken. Mais une source proche du parquet indique que cette stratégie vise à empêcher les organisateurs de la corruption – et notamment l’homme d’affaires chinois désormais introuvable, Ye Zheyun – d’être informés des avancées de l’enquête. En n’inculpant personne pour le moment, Silviana Verstreken préserve le secret de son enquête. – R. R. DOMERGUE MONTPELLIÉRAIN EN 2006-07 ? – Jean-François Domergue a de bonnes chances de rester l’entraîneur de Montpellier la saison prochaine, même si l’équipe héraultaise n’est pas partie, sauf fin de parcours exceptionnelle, pour atteindre son objectif de départ (la montée en L 1). Domergue avait remplacé Robert Nouzaret le 28 août 2004. Son contrat court jusqu’en juin prochain. « Sauf vraie catastrophe, si on ne descend pas en National, je pense qu’il devrait entraîner Montpellier la saison prochaine », avance le président Louis Nicollin. – J. Ri. ÉQUIPE DE FRANCE : LES FRANÇAIS VOTENT COUPET. – Si Raymond Domenech semble hésiter encore, les Français, eux, ont choisi. Dans un sondage BVA publié hier par France Football, 69 % des personnes interrogées ont répondu « Grégory Coupet » à la question « Entre Fabien Barthez et Grégory Coupet, quel est celui qui devrait selon vous occuper le poste de gardien titulaire de l’équipe de France lors de la Coupe du monde 2006 ? » Le plébiscite est encore plus évident chez les personnes qui « s’intéressent beaucoup au foot », puisque 73 % d’entre elles choisissent le gardien de l’OL. JOUEUR AFRICAIN DE L’ANNÉE : PASSE DE TROIS POUR ETO’O. – L’attaquant camerounais du FC Barcelone, Samuel Eto’o, déjà sacré en 2003 et 2004, a de nouveau remporté le titre de meilleur joueur africain 2005, devant deux joueurs de Chelsea, l’Ivoirien Didier Drogba et le Ghanéen Michael Essien. Eto’o rejoint le Ghanéen Abedi Pelé et le Libérien George Weah, eux aussi sacrés trois fois de suite, en étant élu avec 108 points, contre 106 et 50 pour Drogba et Essien, par les 53 membres de la Confédération africaine (CAF). SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge C’est bien parti puisqu’en sept rencontres, N’Diaye a inscrit quatre buts, Bardonecchia +1 12 h 30 : poursuite femmes +33 14 h 30 : poursuite hommes pulsés vers le bas. On n’avait pas vu les signes précurseurs. Ce qu’on a vécu, personne ne veut le revivre. Ce ne sont pas juste des mots, on a souffert. On était un peu les guignols du Championnat, c’était plus que vexant. Nous étions sur le terrain, nous avions mis Bordeaux à la quinzième place ! Moi, je n’oublierai jamais. Ma première saison complète en pro… Au moins, j’ai appris que les moments difficiles font partie d’une carrière et servent par la suite. » Bleu Rouge Jaune AU MERCATO D’HIVER, « on fait rarement la bonne pioche », estime Michel Moretti, président de l’AC Ajaccio. Alors quand il y parvient, comme, en ce moment, avec Moussa N’Diaye, il se souvient de la seule autre véritable réussite de son club en la matière : « En janvier 2001, on avait engagé Bancarel alors qu’on était en D 2, relégables. Il avait marqué six buts en treize matches, et on s’est maintenus. J’espère que l’histoire va se répéter. » Saut à skis s -2 9 h 45 : relais 4 x 5 km femmes – Après avoir affronté ses rivaux, Bordeaux aborde les mal classés avec Ajaccio… – Oui, ce déplacement a tout du match piège. Chez eux, les Ajacciens ont battu – À bien y regarder, on a toujours réussi les matches clés. Il y a d’abord ce premier match à Marseille (2-0) qui nous donne confiance, Lyon qu’on bouscule (1-1), une victoire à Monaco qui nous fait du bien, car battre un gros à l’extérieur nous manquait (0-1), et cette série en janvier qui nous montre qu’on a le potentiel pour rester en haut. On y prend vite goût. – Vous gardez cependant une certaine réserve… – La saison dernière, janvier nous avait pro- Auteur de quatre buts décisifs, N’Diaye, prêté au mercato, redonne des espoirs de maintien à Ajaccio. RENNES – Pragelato g San Sicario Fraiteve Pragelato g Plan Cesana San Sicario Sestrières Borgata g Cesana Pariol « L’an dernier, on était un peu les guignols du Championnat » Auxerre (1-0) et Marseille (3-1). Nous sommes avertis. Ils peuvent se sauver en continuant comme ça. Nous, nous tenons à notre deuxième place. Enchaîner des matches contre des gros et des mal classés nous oblige à être deux fois plus vigilants. Mais, dans la première partie de saison, on a quand même bien géré ce genre de rencontres. – Vous dites souvent que c’est sa régularité qui permet à Bordeaux de faire la différence. Le messie Moussa LA MÉTÉO OLYMPIQUE -3 14 heures : descente combinéé femmes C’est normal, c’est le jeu, on a un effectif étoffé. Mais, si je vois qu’on ne compte pas trop sur moi à l’avenir, je vais réfléchir. AC AJACCIO CLAUDE DROUSSENT Ski alpinn Le 28 janvier dernier, Rio Mavuba (au centre) vivait une expérience nouvelle pour lui en L 1. À la 68e minute du match contre Lens, l’habituel titulaire de Bordeaux a remplacé un de ses coéquipiers, Alonso (à g.). Après avoir débuté deux autres rencontres sur le banc, Mavuba devrait retrouver sa place ce soir. (Photo Pierre Lahalle) Jaune Bleu Noir FIN d’évaluer l’attente suscitée par Brian Joubert à l’occasion des JO de Turin, un chiffre, un seul : 9,3 millions de téléspectateurs, audience du programme libre du patineur français, jeudi, peu après 22 h 30, sur France Télévisions. Énorme. En sport, il n’y a guère qu’un très gros match de l’équipe de France de football ou de celle de rugby, voire une grande finale de Ligue des champions, pour rassembler un tel public devant la télé. Autant dire que la déception générée par la sixième place du champion d’Europe 2004 a été largement partagée. Et diversement interprétée. Une certitude : Brian Joubert a été sous-coté. Le constat jette un nouveau trouble autour du patinage artistique et de ses juges, et un certain discrédit sur le système de notation en vigueur depuis un an dans les grands Championnats. Mais il n’exonère pas Brian Joubert de tous ses manquements. Des millions de paires d’yeux pas forcément exercés à toutes les subtilités de la glace ont découvert, jeudi soir, un champion qui n’était, ni physiquement ni mentalement, à hauteur d’un rendez-vous olympique. Et qui ensuite s’est trop vite réfugié dans des arguments intenables : dans toutes les disciplines, la prise de risque n’influe jamais sur le résultat, elle n’est qu’un moyen de l’obtenir, lorsque ce risque est assumé. De cet échec, car c’en restera un, Brian Joubert n’a plus d’autre choix que se relever. Et baliser le chemin qui devra l’amener au seul objectif digne de son rang : les prochains JO d’hiver, en 2010 à Vancouver. Brian Joubert n’a que vingt et un ans. Quelques-uns des plus grands noms du patinage ont avant lui échoué au pied d’un podium olympique, quatre ans avant de s’emparer de l’or aux JO suivants : Hamilton, Boïtano, Urmanov, Yagudin... Talent, potentiel, esprit compétiteur : Brian Joubert a sans doute ce qu’il faut pour y arriver. À condition de bâtir un vrai projet pour 2010, après avoir tiré toutes les leçons de Turin, dont certaines à aller chercher ailleurs que sur les feuilles de juges. Qu’a-t-il fait depuis deux ans notamment, d’un entourage à l’autre, pour se retrouver si loin, en février 2006, d’Evgueni Plushenko ? Noir « VOUS AVEZ DÉBUTÉ les trois derniers matches de Championnat sur le banc. Comment vivez-vous cette situation ? – Je ne peux pas être satisfait de cette situation. J’ai envie de jouer. C’est la décision du coach, je la respecte totalement. Je continue de travailler sérieusement pour regagner du temps de jeu. L’an dernier, j’avais déjà vécu un moment difficile, mais c’était différent parce que c’était collectif (Bordeaux avait fini 15e de L 1). Là, Bordeaux est deuxième et ça me fait énormément plaisir. Après, il y a mon cas personnel et là… J’ai eu une discussion avec le coach, il fait ses choix. Il n’y a pas à réfléchir, à comprendre ou accepter. Je suis déçu mais je ne veux pas me braquer. Je me remets toujours en question et je travaille normalement pour convaincre l’entraîneur. – Les Bleus, vous y croyez toujours ? – Disons qu’il y a eu une série de gros matches que je n’ai pas joués, des rendezvous suivis par tout le monde et donc par le sélectionneur. Pour moi, il y a deux échéances. La Coupe du monde reste dans un coin de ma tête, bien sûr, je ne veux pas faire une croix dessus. Le Championnat d’Europe des Espoirs, avec qui j’ai fait pas mal de matches de qualification sur la fin, semble peut-être plus concret. – Votre attachement aux Girondins pourrait-il être remis en cause, la saison prochaine ? – Bordeaux, c’est mon club, j’y suis depuis mes huit ans ! Mais, il faut voir ce que le club veut faire. S’il compte sur moi ou pas. Faire tourner l’effectif, ce n’est pas un problème. 3 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LYON - NANTES : 3-1 Lyon se remet à l’endroit Tranquille vainqueur de Nantes (3-1), l’OL a bien préparé son huitième de finale à Eindhoven, mardi. À quelques jours de son huitième de finale aller de Ligue des champions, mardi sur la pelouse du PSV Eindhoven, Lyon a repris 10 points d’avance sur Bordeaux en tête de la L 1. L’OL a remporté, hier à Gerland, une victoire sans discussion sur Nantes (3-1), après une très belle première période et une seconde plus quelconque. Au passage, Juninho et Fred ont débloqué leur compteur. Nantes, lui, a mieux fini qu’il n’avait commencé. briser le ronronnement qui escortait parfois le jeu lyonnais depuis quelques semaines. La titularisation de Benzéma, qui est majeur depuis deux mois, participait des roulements qui revenaient en même temps que la Ligue des champions. Pour Carew et Govou, remplaçants hier, la composition de l’équipe de départ était un signe très favorable pour mardi soir. Pendant une mi-temps, Benzéma a donc apporté, hier encore, une capacité de création et une finesse technique toujours intéressante ; il joue simplement, toujours vers l’avant. C’est sur un de ses dribbles que Juninho a eu l’occasion d’un coup franc qu’il a transformé (9e) : c’était son premier but depuis le 3 décembre, en Grèce, contre l’Olympiakos (4-1). Le Brésilien l’attendait depuis longtemps et il sera donc apaisé, mardi, à l’heure de retrouver le Philips Stadion. Mais la plus belle action offensive de l’OL aura été un double une-deux entre Benzéma et Fred (32e), que Wiltord aurait conclu si Fred n’avait pas effleuré le ballon devant lui. Le septième but de Fred Et Nantes, dans tout ça ? Les Nantais ont été joueurs dans un premier temps, mais sans s’approcher vraiment. Et Landreau leur a beaucoup manqué sur les deux premiers buts. Car Heurtebis a tout de même donné l’impression de mal juger le coup franc de Juninho. Et sur le deuxième but, dans le deuxième temps d’un coup franc indirect du Brésilien qui vit Wiltord gagner un énorme duel de la tête sur Capoue, il prit la molle r ep r i s e d e D i a r r a e n t r e le s jambes (35e). En accumulant les occasions en fin de première période, avec une frappe de Malouda (39e), une tentative rasante de Benzéma (40e) et une talonnade de Fred lançant Juninho vers un duel remporté par Heurtebis (44e), l’OL aura rendu le public de Gerland à un plaisir oublié. La suite fut inférieure en valeur spectaculaire et en niveau de jeu. Sans doute parce que le troisième but vint assez vite, et assez simplement, sur le deuxième temps d’un corner de Juninho, qui aura donc provoqué les trois buts lyonnais, directement ou indirectement. Müller se retrouva en position d’arrière gauche et Cris manqua un geste d’avant-centre que Fred réussit, ce qui était dans l’ordre des choses (57e). Après cela, l’OL sortit un peu de son match, pour entrer déjà, sans doute, dans celui qui l’attend mardi soir aux Pays-Bas. Nantes en profita pour exister et Gérard Houllier pour changer encore ses batteries, revenant en 4-3-3 avec Abidal dans l’axe et Malouda arrière gauche, après le remplacement de Cris par Pedretti (70e). Quatre minutes après ce changement, Diallo inscrivit de la tête un but curieux, peut-être involontaire (74e). Mais Nantes avait plutôt mérité d’amortir sa chute sur les terres du leader. Lequel peut, ce matin, passer l’esprit libre à autre chose. VINCENT DULUC AUJOURD’HUI 17 H 15 Nice - Monaco (0-0) (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Bordeaux (0-1) Paris-SG - Le Mans (0-0) Rennes - Lens (0-0) Saint-Étienne - Lille (0-2) Sochaux - Auxerre (0-3) Toulouse - Strasbourg (4-2) Troyes - Nancy (1-2) (ces sept matches sur Foot +) DEMAIN 18 HEURES Metz - Marseille (1-3) (Canal + Sport) Entre parenthèses, le score du match aller (9e journée). Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 59 26 17 8 1 43 2. Bordeaux 49 26 13 10 3 24 3. Auxerre 43 26 13 4 9 33 4. Lille 41 26 11 8 7 34 5. Paris-SG 40 26 11 7 8 31 6. Marseille 40 26 11 7 8 26 7. Le Mans 39 26 11 6 9 26 8. Lens 38 26 8 14 4 33 9. Monaco 37 25 10 7 8 26 10. Nice 36 26 9 9 8 20 11. Nancy 35 25 10 5 10 26 12. Nantes 34 27 9 7 11 29 13. Saint-Étienne 34 26 8 10 8 23 14. Toulouse 34 26 9 7 10 25 15. Rennes 32 26 10 2 14 25 16. Troyes 27 26 6 9 11 23 17. Sochaux 27 26 6 9 11 19 18. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16 19. Strasbourg 17 26 2 11 13 18 20. Metz 15 25 2 9 14 15 LYON – de notre envoyé spécial c. — 17 12 26 19 25 27 19 22 20 21 19 29 25 28 40 32 28 31 35 40 Diff. — +26 +12 +7 +15 +6 -1 +7 +11 +6 -1 +7 0 -2 -3 -15 -9 -9 -15 -17 -25 Gérard HOULLIER (entraîneur de Lyon) : « La victoire de Lyon me semble amplement méritée. Et notre première période a même été somptueuse, au point que, vu le nombre d’occasions qu’on s’est alors procurées, on aurait pu mener 4-0 au repos. Après quoi, on a inscrit un troisième but et je pense que, plus ou moins consciemment, on a alors peut-être pensé au match qui nous attend mardi à Eindhoven. On a en tout cas retrouvé une équipe ayant soif de gagner. Et je suis persuadé que même si on n’est pas au bout du chemin, on va finir fort la saison. Je suis évidemment très heureux pour Juninho et pour Fred, qui commençaient à s’impatienter. Je suis également très satisfait de la performance d’Éric Abidal, qui a même trouvé le moyen de jouer à deux postes ! » Le magicien brésilien a largement contribué à débloquer rapidement la situation. Et quand « Juni » pèse, Lyon gagne ! LYON COUPET (6) : semblant parti pour une soirée pépère, il lui a fallu se détendre pour détourner un coup franc de Da Rocha (66e), avant d’encaisser un drôle de but. CLERC (5,5) : averti à la 27e, il a fait le métier sans se mettre autant en évidence que lors des derniers matches. CRIS (7) : un vrai chef de défense, en grande forme en ce moment. Impressionnant, tout simplement. Remplacé à la 70e par PEDRETTI qui a évolué au milieu de terrain, faisant glisser Abidal dans l’axe de la défense et Malouda en arrière gauche. MÜLLER (5) : heureusement qu’il a l’œil et le sens de l’anticipation. Car son impact physique demeure limité. ABIDAL (6) : pas d’appréhension, du bel ouvrage dont quelques prometteuses initiatives offensives. Un bon match de rentrée, avec vingt minutes en défense centrale après la sortie de Cris. Une petite douceur pour finir ! M. DIARRA (6) : un but (35e) qui a permis aux siens d’asseoir leur domination, un match à sa main, qu’il a fini avec le brassard. JUNINHO (7) : un début de match très incisif marqué par l’ouverture du score sur coup de pied arrêté dès la 9e minute, avant que l’un de ses coups francs excentrés ne permette à M. Diarra d’inscrire le deuxième but lyonnais. Le printemps arrive, « Juni » sourit de nouveau ! Relayé par TIAGO à la 76e. WILTORD (6) : de l’initiative, une complicité naturelle avec Benzema, du sûr et du solide. MALOUDA (6) : quelques très bonnes initiatives. Il lui reste à être plus constant. BENZEMA (6) : une excellente première période, il a l’art de bonifier le jeu des siens. Un peu moins en vue après le repos, GOVOU le relayant à la 82e. FRED (6,5) : un but (57e) qui va faire du bien à ce combattant invétéré qui ne recule devant rien. NANTES HEURTEBIS (4,5) : une part de responsabilité sur les deux premiers buts lyonnais. Bref, rien de décisif. L’ADVERSAIRE EUROPÉEN – PAYS-BAS (25e journée) LERAY (5) : un match quelconque. BAMOGO lui a succédé à la 60e quand Nantes a dû prendre plus de risques. GUILLON (4) : trop souvent en difficulté. DELHOMMEAU (5) : une influence réduite, mais pas de grosses erreurs à signaler. SIGNORINO (6) : alerte et vigoureux dans un match au cours duquel il a passé son temps à défendre. FAÉ (5,5) : de l’engagement, beaucoup d’activité et fatalement quelques fautes. TOULALAN (6) : l’OL a pu vérifier que l’international Espoirs a de la consistance et un véritable impact sur le jeu de son équipe. DA ROCHA (6) : actif, disponible, il a fait ce qu’il a pu dans un contexte longtemps difficile. CAPOUE (4) : pas vraiment en réussite hier soir. ROSSI (4) : transparent, il a cédé sa place au repos à CA (note : 4,5), qui a essayé de jouer utile. M. DIALLO (5,5) : un but de plus pour lui à la 74e, son dixième de la saison, sans qu’on soit persuadé qu’il avait tout prévu sur le coup. CLAUDE CHEVALLY Serge LE DIZET (entraîneur de Nantes) : « Après un tel match, il est difficile d’avoir des regrets, dans la mesure où on manquait déjà de fraîcheur par rapport aux Lyonnais, qui n’avaient pas joué mardi. On a même trouvé le moyen d’encaisser un but dans les dix premières minutes, puis un autre dans des conditions un peu bizarres avec ce ballon monté très haut. Quand vous êtes menés 2-0 à Lyon, vous pouvez alors vous attendre à passer une heure difficile. » – C. C. Deux ans de plus pour Malouda LORSQUE GÉRARD HOULLIER est arrivé à la conférence d’après-match, hier soir, il était accompagné par Jean-Michel Aulas et Florent Malouda. Le président lyonnais a alors rapidement pris la parole pour annoncer que son milieu international, qui était lié à l’Olympique Lyonnais jusqu’en juin 2008, a prolongé son contrat de deux ans. Le Guyanais, que certains clubs étrangers convoitaient (Manchester United notamment), est donc désormais sous contrat à Lyon jusqu’en juin 2010. « Pour moi, c’est une très bonne nouvelle qu’on ait réussi à se mettre d’accord avec le club, en étant sur la même longueur d’ondes, expliquait Malouda. Des rumeurs couraient sur mon compte. Mais sans langue de bois, j’avais toujours dit que Lyon était ma priorité. Cela se vérifie aujourd’hui. Et j’en suis très heureux. » Son entraîneur, Gérard Houllier, témoignait lui aussi de sa satisfaction : « J’étais effectivement très favorable à cette prolongation. Car Florent a progressé techniquement. Mentalement, il est solide et c’est un bon compétiteur. Et en plus, il est capable de jouer à trois postes, y compris à l’intérieur d’un même match. C’est donc un joueur très intéressant. Mais n’allez pas croire qu’on le paie trois fois plus cher que les autres pour autant », a-t-il conclu en riant. – C. C. Buts. – VITESSE ARNHEM : Hersi (43e) ; PSV EINDHOVEN : Farfan (45e + 1, 90e + 2), Lamey (85e). Avertissements.– Vitesse Arnhem: Fränkel(26e, taclepar-derrièresurA. Kone) ; PSVEindhoven: Simons (31e, croc-en-jambe sur Junker), Farfan (88e, antijeu). PSV EINDHOVEN : Gomes – Lucius, Alex, Ooijer (Culina, 81e), Lamey – Cocu (cap.), Simons, Väyrynen (Assati, 61e) – A. Koné (Beasley,61e), Vennegoorof Hesselink,Farfan. Entraîneur: G. Hiddink. LEADER DU CHAMPIONNAT des Pays-Bas avec désormais huit points d’avance, le PSV Eindhoven a peiné hier sur la pelouse du Vitesse Arnhem où il a remporté dans la douleur sa huitième victoire d’affilée toutes compétitions confondues. En fait, deux occasions suffirent pour marquer trois buts, puisque le deuxième, celui de Lamey, fut le résultat d’un centre manqué (85e), quand son hôte du soir en eut une demi-douzaine. Les futurs adversaires de Lyon ont pourtant montré quelques signes de faiblesse, notamment en défense. Le latéral droit, Théo Lucius, n’était pas plus habile balle au pied qu’à l’aise lorsque le petit gabarit de Fränkel le provoquait. Et son alter ego à gauche, Michael Lamey, fut loin d’être intraitable dans les duels. De son côté, Gomes, le gardien, n’a pas manifesté de grands talents dans les sorties aériennes. Temps doux. Pelouse en bon état. 38 393 spectateurs. Arbitre : M. Ledentu. Abidal 6 Müller 5 CCoupe oupet 6 Cris 7 Clerc 5,5 F. Malouda 6 Rossi 4 Leray 5 Faé Delhommeau m u Fred 5,5 5 M. Diallo 6,5 Heurteb eurteebbiis i 5,5 4,5 Benzema Da Rocha Guillon i 6 cap., 6 4 M. Diarra Toulalan 6 6 Signorino Wiltord Capoue 6 6 4 Juninho cap., 7 Remplacements. – 70e : Cris par PEDRETTI ; 76e : Juninho par TIAGO ; 82e : Benzema par GOVOU. Non utilisés : Vercoutre (g.), Carew. Entraîneur : G. Houllier. Remplacements. – 46e : Rossi par CA (note : 4,5) ; 60e : Capoue par BAMOGO ; 75e : M. Diallo par GLOMBARD. Non utilisés : Radic (g.), Savinaud. Entraîneur : S. Le Dizet. LES BUTS 1-0 : JUNINHO (9e). – Coup franc devant la surface nantaise, après une faute de Guillon sur Benzema. Juninho le frappe de l’intérieur du droit. Son ballon contourne le mur sur la droite et entre dans le but au ras du poteau gauche. 2-0 : M. DIARRA (35e, passe de Wiltord). – Long coup franc frappé par Juninho. À la réception, dans la surface, Guillon repousse d’une tête en chandelle. Wiltord saute plus haut que Capoue et sert de la tête Diarra, aux six mètres, qui marque d’une reprise de l’intérieur du pied gauche. 3-0 : FRED (57e). – Abidal décale Müller, qui centre dans la surface : Cris rate sa reprise du pied gauche, mais dévie involontairement pour Fred, derrière lui, qui reprend du plat du pied gauche et trompe Heurtebis. 3-1 : M. DIALLO (74e, passe de Da Rocha). – Côté gauche, Da Rocha adresse un centre dans la surface. Devant Abidal, M. Diallo, dos au but, reprend du haut de la tête et lobe Coupet. LES CARTONS VITESSE ARNHEM - PSV EINDHOVEN : 1-3 3 AVERTISSEMENTS. – Lyon : Clerc (26e, jeu dur sur Toulalan) ; Nantes : Capoue (13e, jeu dur sur Clerc), M. Diallo (26e, tacle irrégulier sur Fred). Un Eindhoven réaliste VITESSE ARNHEM - PSV EINDHOVEN : 1-3 (1-1) LYON - NANTES : 3-1 (2-0) Une des solutions pour Lyon, mardi, consistera donc sans doute à passer par les côtés, car dans l’axe, le régime n’est pas le même. L’international néerlandais André Ooijer et le massif Brésilien Alex ont sauvé de nombreux coups. Hier, la défense centrale d’Eindhoven fut même souvent mise à contribution, lâchée par un milieu au sein duquel Cocu fut souvent étouffé. C’est donc après trois occasions nettes qu’Arnhem ouvrit le score sur une tête SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 d’Hersi (43e, 1-0). La réplique du leader fut cinglante. Coup franc d’Ooijer, déviation de la tête d’Alex, frappe en pivot de Farfan et seizième but en Championnat pour le Sud-Américain (45e + 1). Et alors que Arnhem poussait, Lamey assommait les espoirs du Vitesse (85e), Vennegoor of Hesselink offrant à Farfan son dix-septième but dans les arrêts de jeu (90e + 2). – D. D. (Voir classement page 7.) 1,01€ /appel depuis un fixe - Conditions sur 118008.fr PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Juninho sent arriver le printemps ILS ONT DIT Bleu Rouge LYON. – Ils ne sont pas trop de deux Nantais (Éric Signorino à gauche, Mamadou Diallo à droite) pour essayer de troubler Fred. L’attaquant brésilien a marqué hier son septième but de la saison. (Photo Didier Fèvre) PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 25 février, 17 h 15 : Nantes - ParisSG (Canal+) ; 20 heures : Auxerre Toulouse,Bordeaux - Metz, Le Mans Saint-Étienne, Lyon - Rennes, Nancy Sochaux (ces cinq matches sur Foot+) ; dimanche 26 février, 18 heures : Lens - AC Ajaccio (Canal + Sport), Monaco - Lille (Foot+), Strasbourg - Troyes (Foot+) ; 21 heures : Marseille - Nice (Canal+). MATCHES EN RETARD. – Mardi 7 mars, 20 heures : Metz - Nancy (25e journée). Reste à fixer : Monaco - Lyon (24e journée). Jaune Bleu Jaune BUTEURS. – 1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts ; 2. M. Diallo (+ 1) (Nantes), 10 buts ; 3. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 9 buts ; 7. De Melo (Le Mans) ; Fred (+ 1) (Lyon) ; Ilan (Sochaux), 7 buts ; 10. Odemwingie (Lille) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi (Nancy) ; Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts ; 15. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew, Juninho (+ 1) (Lyon) ; Lamouchi, Niang, Ribéry (Marseille) ; Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes) ; Piquionne (Saint-Étienne), 5 buts ; 25. Lucas, Mou. N’Diaye (AC Ajaccio) ; Fernando (Bordeaux) ; Is. Bangoura (Le Mans) ; Jussiê (Lens) ; Gygax, Makoun, Moussilou (Lille) ; Govou (Lyon) ; Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko, Vahirua (Nice) ; Kalou (Paris-SG) ; Källströ m (Renn es) ; D agan o (Sochaux) ; Diané (Strasbourg) ; Nivet (Troyes), 4 buts ; etc. Noir Noir CETTE FOIS, LYON est revenu. Comme si l’odeur de la Ligue des champions avait ramené ses jambes et ses idées à la surface. Alors que les Lyonnais n’avaient plus gagné depuis leur voyage à Nancy (2-0) le 14 janvier, ils n’ont pas permis à Nantes d’exister, hier soir à Gerland, pendant près d’une heure. Lorsqu’ils ont relâché la pression et permis aux Nantais de sauver l’honneur en tentant beaucoup de choses, ils menaient déjà 3-0. C’est seulement la deuxième fois cette saison, en Ligue 1, que Lyon inscrit plus de deux buts à domicile, après Lyon-AC Ajaccio (3-2), le 16 octobre dernier. À quatre jours du voyage à Eindhoven, l’information est importante. Autant le dire, elle était très attendue. Bien sûr, il a fallu un coup franc direct puis un coup franc indirect de Juninho pour éteindre la résistance nantaise, en un peu plus d’une demiheure, mais ce traditionnel recours aux coups de pied arrêtés, chez le leader, n’a pas masqué de difficultés dans le jeu de passes et dans les travaux d’approche. Car dans le jeu, l’OL a été brillant en première période, plus qu’il ne l’avait jamais été, encore, en 2006. L’évidence est que l’état infiniment plus acceptable de la pelouse de Gerland a servi ses desseins. L’autre évidence, c’est que les Lyonnais, confrontés à la rumeur des nouvelles ambitions de Bordeaux, avaient un peu trop envie de repartir de l’avant en Ligue 1 et de se remettre à l’endroit, quatre jours avant leur huitième de finale aller à Eindhoven. Pour cela, Gérard Houllier avait cassé son système, n’alignant que deux milieux, Juninho et Diarra, dans un 4-4-2 tirant vers le 4-2-3-1 selon les décrochages de Benzéma. Il ne jouera pas comme ça mardi, il l’a confirmé après le match hier soir, mais cette modification a eu le mérite de HIER Lyon - Nantes ................... 3-1 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e TOTAL HIER LYON 3e 1 NANTESe Juninho (9 ) M. Diarra (35e) Fred (57e) MONACO (0-0) 20 HEURES AC AJACCIO PARIS-SG RENNES SAINT-ÉTIENNE SOCHAUX TOULOUSE TROYES BORDEAUX LE MANS LENS LILLE AUXERRE STRASBOURG NANCY (0-1) (0-0) (0-0) (0-2) (0-3) (4-2) (1-2) DEMAIN 18 HEURES METZ MARSEILLE (1-3) DOMICILE MATCHES Pts J. M. Diallo (74 ) AUJOURD'HUI 17 H 15 NICE CLASSEMENT G. BUTS N. P. p. c. EXTERIEUR MATCHES diff. J. G. BUTS N. P. p. MATCHES c. J. G. Lille juste derrière Bordeaux BUTS N. P. p. c. 1. Lyon 59 26 17 8 1 43 17 +26 13 9 3 1 20 11 13 8 5 0 23 6 2. Bordeaux 49 26 13 10 3 24 12 +12 13 9 3 1 14 5 13 4 7 2 10 7 3. Auxerre 43 26 13 4 9 33 26 +7 13 10 1 2 24 7 13 3 3 7 9 19 4. Lille 41 26 11 8 7 34 19 +15 14 9 3 2 21 4 12 2 5 5 13 15 5. Paris-SG 40 26 11 7 8 31 25 +6 13 9 2 2 25 12 13 2 5 6 6 13 6. Marseille 40 26 11 7 8 26 27 -1 14 7 6 1 16 10 12 4 1 7 10 17 7. Le Mans 39 26 11 6 9 26 19 +7 14 9 3 2 21 7 12 2 3 7 5 12 8. Lens 38 26 8 14 4 33 22 +11 13 6 6 1 22 9 13 2 8 3 11 13 9. Monaco 37 25 10 7 8 26 20 +6 12 5 4 3 12 7 13 5 3 5 14 13 10. Nice 36 26 9 9 8 20 21 -1 13 6 3 4 12 9 13 3 6 4 8 12 11. Nancy 35 25 10 5 10 26 19 +7 14 5 5 4 17 10 11 5 0 6 9 9 12. Nantes 34 27 9 7 11 29 29 0 14 6 5 3 17 11 13 3 2 8 12 18 13. Saint-Étienne 34 26 8 10 8 23 25 -2 13 4 6 3 14 10 13 4 4 5 9 15 14. Toulouse 34 26 9 7 10 25 28 -3 12 6 3 3 12 8 14 3 4 7 13 20 15. Rennes 32 26 10 2 14 25 40 -15 12 6 1 5 18 19 14 4 1 9 7 21 16. Troyes 27 26 6 9 11 23 32 -9 12 4 5 3 11 11 14 2 4 8 12 21 17. Sochaux 27 26 6 9 11 19 28 -9 13 4 5 4 11 9 13 2 4 7 8 19 18. AC Ajaccio 21 26 4 9 13 16 31 -15 12 3 5 4 9 10 14 1 4 9 7 21 19. Strasbourg 17 26 2 11 13 18 35 -17 14 1 7 6 9 18 12 1 4 7 9 17 20. Metz 15 25 2 9 14 15 40 -25 11 2 3 6 7 16 14 0 6 8 8 24 Si Bordeaux a bouclé 16 de ses 26 matches sans encaisser de but cette saison, Lille est en mesure de lui contester ce record. Quant aux Lyonnais, ils n’ont disputé que deux rencontres sans marquer ! Nombre ombre mbre dde matches sans encaisser de but Noombre Nom mbre de m mbre matches tches es sans marquer de but … 13 : Nantes 14 : Strasbourg 17 : AC Ajaccio 12 : Lyon … 7 : Rennes, Metz 6 : Strasbourg 5 : Troyes N.B. : statistiques tenant compte de Lyon-Nantes disputé hier. Entre parenthèses, le score du match aller (9e journée). Stade du Ray LES CINQ DERNIÈRES SAISONS AC Ajaccio - Bordeaux Lyon - Nantes Metz - Marseille Nice - Monaco Paris-SG – Le Mans Rennes - Lens Saint-Étienne - Lille Sochaux - Auxerre Toulouse - Strasbourg Troyes - Nancy 00-01 01-02 02-03 03-04 04-05 — — 1-6 1-0 0-0 3-1 4-1 0-0 1-0 2-0 1-0 0-2 — 1-1 0-1 — — 1-0 1-2 2-1 — — — 5-1 — 1-0 1-2 1-1 2-0 3-1 1-1 — — — 0-0 — 0-0 — 1-2 — — 1-1 — — 3-2 1-1 — 28e JOURNÉE SAMEDI 25 FÉVRIER 17 H 15 Nantes - Paris-SG (Canal +) 20 HEURES Auxerre - Toulouse Bordeaux - Metz Le Mans - Saint-Étienne Lyon - Rennes Nancy - Sochaux (Ces cinq matches sur Foot +) DIMANCHE 26 FÉVRIER 29e JOURNÉE SAMEDI 4 MARS 17 H 15 Sochaux - Bordeaux (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio - Lyon Lille - Le Mans Metz - Monaco Nice - Lens Rennes - Strasbourg Saint-Étienne - Nantes Toulouse - Nancy (Ces sept matches sur Foot +) DIMANCHE 5 MARS 15 21 10 Ederson Roudet ou B. Koné (12) 13 A Abardonado on 16 6 Grégorini gorin Meriem ou Kapo (17) 8 18 Zikos Squillaci q i c cap. 14 D. Perez Bellion 6 Les cinq derniers matches : N. G. G. P. G. Remplaçants : Lloris (g.) (1), B. Koné (12) ou Roudet (15), Tchato (3) ou Jarjat (15), An. Yahia (21), Bigné (27). Entraîneur : F. Antonetti. Absents : Bagayoko (déchirure cuisse g.), So. Camara (déchirure cuisse d.), Fanni (déchirure cuisse d.), Rool (contracture mollet d.), Fauconnier et Larbi (reprise), Bisconti, Diakite, Dolci, Grenet, Lamatina, J. Moreau (g.) (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Le même groupe Trévisan Tr Tré 28 8 André Luiz Alonso 21 12 Danjou o Chafni 7 Mandrichi Laslandes 9 4 6 Rodrigo cap. Mou. N’Diaye Les cinq derniers matches : P. G. N. G. N. Remplaçants : Lucchini (g.) (30), Robin (5), Jabi (27), K. Diawara (19), Saïfi (8). Entraîneur : J. Pasqualetti. Absents : Edson (tendinite), Porato (g.) (genou), Dzodic (pubalgie), Rocchi (reprise), Becas, Joinville, Scarpelli, Abdoun (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Givet forfait À une exception près – Collin (suspension purgée), qui reprend sa place de latéral gauche aux dépens de Robin –, Pasqualetti fait confiance au groupe qui vient de glaner huit points en quatre matches. Porato, qui avait un moment envisagé son retour, n’est pas complètement guéri. Il patientera, comme Jabi, Kaba Diawara (retour de CAN) et Saïfi, qui reviennent quand même sur le banc. – D. F. Retour de Collin Arbitre : M. Thual Le Mans 13 22 25 17 6 Armand Rothen Fanchone O. Thomas 6 6 3 Yepess É. Cissé Henrique en 27 14 9 16 10 9 Raam amé caapp. Alooonnzo Dhorasoo Pauleta cap. 4 23 Rozehnal M’Bami Br. Cheyrou Planus 11 23 2 Smicer Marange Pichot 7 15 Is. Bangoura Hautcœur 16 Cerdan e 27 5 25 Fauré F. Thomas Basa 15 22 20 Matsui Bonnart cap. Les cinq derniers matches : G. P. N. N. N. Remplaçants : Letizi (g.) (1) ou Benhamou (g.) (30), B. Mendy (5), Landrin (24), Pancrate (7) ou Kalou (15), Bueno (18) ou C. Rodriguez (12). Entraîneur : G. Lacombe. Absents : Badiane (reprise), Dja Djedje (cheville), Paulo César, Haddad, Ateba, Dramé (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Darcheville absent Dhorasoo en soutien ? Buteur à l’aller (1-0), l’attaquant girondin sera suppléé par Laslandes, de retour de suspension. Derrière, Jurietti, absent depuis fin janvier, est toujours en proie à des douleurs pubiennes. Jemmali, Faubert et Alonso sont en lice pour les deux places côté droit. L’Argentin n’a plus été titulaire depuis le 28 janvier contre Lens (1-0). Enfin, Mavuba devrait retrouver sa place pour permettre à Fernando de souffler. – L. L. Après le 4-3-2-1 utilisé à Lille (0-0) dimanche, Lacombe pourrait revenir au 4-2-3-1 souvent vu au Parc cette saison. Dans ce schéma, M’Bami devrait être associé à Cissé – qui disputera ce soir son 200e match en L 1 – et Dhorasoo pourrait évoluer assez haut, dans une position le rapprochant de Pauleta. À noter que Letizi, qui souffrait hier des cervicales, pourrait laisser sa place sur le banc à Benhamou. – J. T. 30 Y. Pelé Kalou ou Pancrate (7) Les cinq derniers matches : G. G. G. N. G. Remplaçants : Roux (g.) (1), Faubert (18), Denilson (22), Fernando (5) ou Ducasse (19), Perea (12). Entraîneur : Ricardo. Absents : Darcheville (tendon d’Achille), Valverde (g.) (luxation épaule), Jurietti (syndrome abdominal), Beto (angine), Francia, T. Lavie (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Prix des places : 10 et 20 Prix des places : 12, 15, 20, 25 et 40 En direct sur Foot + Les cinq derniers matches : G. G. N. N. G. Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23), Fischer (24), Chiumiento (28), Grafite (12). Entraîneur : F. Hantz. Absents : Lucau (genou), Lisembart (élongation), De Melo, Poulard, Romaric, Périatambée, Ekhosuehi, Gormond, Lavecchia, Loriot (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Pelé et Basa de retour Bien décidé à jouer son va-tout, le MUC bénéficiera des retours de son gardien Pelé et de son défenseur Basa. Le Brésilien Grafite sera aussi dans le groupe, même si le staff ne l’estime qu’à 80 % de ses moyens. Par contre, l’Ivoirien Romaric (revenu en retard de la CAN) jouera en CFA, comme De Melo et Poulard. – Ch. L. Prix des places : 24, 30, 36, 44, 55, 66 et 78 MATCHES EN RETARD. – Mardi 7 mars, 20 heures : Metz - Nancy (Foot +) (25e journée). Reste à fixer. – Monaco - Lyon (24e journée). Stade de la Route-de-Lorient AGENDA DEMAIN LIGUE 1 (27e journée, match décalé) Voir ci-dessus MARDI 21 FÉVRIER LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmes de finale aller) 20 H 45 PSV Eindhoven (HOL) - Lyon (TF 1) Real Madrid (ESP) - Arsenal (ANG) (Foot +) Benfica (POR) - Liverpool (ANG) (Foot +) Bayern Munich (ALL) - AC Milan (ITA) (Foot +) LIGUE 2 (24e journée, match en retard). – Voir page 8. MERCREDI 22 FÉVRIER LIGUE DES CHAMPIONS (huitièmes de finale aller) 20 H 45 Chelsea (ANG) - FC Barcelone (ESP) (Canal +) Werder Brême (ALL) - Juventus Turin (ITA) (Canal + Sport) Ajax Amsterdam (HOL) - Inter Milan (ITA) (Sport +) Glasgow Rangers (ECO) - Villarreal (ESP) COUPE DE FRANCE (16es de finale, match en retard) 16 HEURES Montpellier (L 2) - Roye (CFA) JEUDI 23 FÉVRIER ÉQUIPE DE FRANCE 13 HEURES Communication par le sélectionneur, Ray- Rennes mond Domenech, de la liste des joueurs retenus pour France-Slovaquie (amical), mercredi 1er mars, 21 heures (TF 1), à Saint-Denis, stade de France. COUPE DE L’UEFA (seizièmes de finale retour) 19 HEURES (18 heures, heure française) Chakhtior Donetsk (UKR) - Lille (aller : 2-3) (Sport +) 19 HEURES Strasbourg - Litex Lovetch (BUL) (aller : 2-0) (TPS Star) 20 H 45 Marseille - Bolton (ANG) (aller : 0-0) (M 6) Monaco - FC Bâle (SUI) (aller : 0-1) (TMC) Lens - Udinese (ITA) (aller : 0-3) (Sport +) VENDREDI 24 FÉVRIER LIGUE 2 (27e journée). – Voir page 8. NATIONAL (25e journée, match avancé). – Voir page 8. SAMEDI 25 FÉVRIER LIGUE 1 (28e journée) Voir ci-dessus NATIONAL (25e journée, suite) Voir page 8 DIMANCHE 26 FÉVRIER LIGUE 1 (28e journée, matches décalés). – Voir ci-dessus. LUNDI 27 FÉVRIER LIGUE 2 (27e journée, match décalé). – Voir page 8. 9 18 Monterrubio 8 cap. Källström 25 M a Mensah 26 23 Demont Ilunga 4 9 1 Isak Isa saakkssson sson Mvuemba ou Gourcuff (10) 7 11 Utaka Jussiê 18 G. Bourillon 24 2 Sorlin Perrier-Doumbé 3 8 Hilton Hi cap. Se. Keita Thomert Charnière inédite Ouaddou blessé à la cuisse, Faty et Adailton suspendus, la plus mauvaise défense de L 1 (40 buts encaissés) se présentera avec une charnière centrale expérimentale. Bourillon devrait reculer d’un cran et épauler la recrue ghanéenne Mensah. En l’absence de Frei, Utaka, de retour de la CAN, va mener une attaque elle aussi mal en point. Objectif : interrompre une série de cinq défaites. – J.-D. C. Itannd ndjje j A. Keita 5 29 5 Bergougnoux ou Mansaré (17) Avec le retour des Africains ainsi que de Postiga et de Camara, suspendus contre Nice (0-1), Baup a dû faire des choix. Mazure et Perquis paient les pots cassés. Yahia devrait remplacer Hognon dans l’axe. Si Sablé ne s’est pas entraîné hier (adducteurs), il devrait commencer. Reste la question du couloir droit de la défense, où Diawara est en concurrence avec Perrin, à l’aise à ce poste mardi soir. – J.-Y. D. 16 Doouuchez chez 10 Dieuze 4 Arribagé 13 Ebondo 19 23 Lacour cap. I. Faye ou Dujeux (18) 3 Batlles 1 Puydeb uydebbo boiss Loué 10 5 26 Batlles dans l’axe ? En l’absence de Sirieix (saison terminée), de Taïder (ménagé), d’Aubey et d’Emana (CFA), Batlles devrait débuter comme milieu axial afin de constituer le trio de récupérateurs avec Cardy et Dieuze. Milieu droit à Marseille (0-0), Moreira pourrait retrouver sa place en attaque au détriment de Santos. – N. S. 2 Afolabi Les cinq derniers matches : G. N. G. P. N. Remplaçants : Pichon (g.) (30), Plestan (25), Vitakic (22), Debuchy (2) ou Dernis (8), Moussilou (9) ou Fauvergue (13). Entraîneur : C. Puel. Absents : Acimovic (convalescent), Malicki (g.) (cuisse), Dumont (reprise), Lichtsteiner, Franquart, Gygax, M. Robail, S. Robail, Mirallas, Aboucherouane, Barralon, L. Touré (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Sylva revient Absent face au Paris-SG (0-0) et contre le Chakhtior Donetsk (3-2) après être rentré tardivement de la CAN, Sylva retrouve sa place, d’autant que Malicki s’est blessé contre les Ukrainiens. Chalmé et Tafforeau, ménagés mercredi, font aussi leur retour, de même que Cabaye à la récupération et Keita sur l’aile droite du milieu. – M. Bo. Tourenne cap. 28 Le Pen Montero Prix des places : 11, 17, 18, 26 et 34 Jaziri 6 6 Malgré la fatigue du match à Lovetch (2-0), Duguépéroux ne devrait procéder qu’à un changement. Haggui, qui n’a pas totalement digéré son retour de la CAN, prendra place sur le banc au profit de Devaux, de retour après un deuil familial. On notera dans le groupe la réapparition de Boka, revenu en Europe après l’épreuve africaine, dont il a perdu la finale avec la Côte d’Ivoire. – P. M. 4 24 29 Kouassi Abou Devaux de retour 20 Chrétien Duchemin Enza Yamissi Les cinq derniers matches : P. P. P. N. N. Remplaçants : Westberg (g.) (30), Amzine (17), Faivre (27) ou Dujeux (18), Boskovic (2), Dallet (4). Entraîneur : J.-M. Furlan. Absents : Grax (cuisse), Paisley (quadriceps), Drouin (reprise), Sanz, Ib. Bangoura, Berkak, Adam, Meslien, Guillaume, Boudard, N’Dour, Zitouni (choix de l’entraîneur). Suspendu : Nadé. Alerte pour Boucansaud Une vive douleur au péroné a empêché Boucansaud de s’entraîner hier. Il effectuera un essai juste avant la rencontre. En cas de forfait, Faye glisserait dans l’axe, laissant sa place à Dujeux puisque Paisley, blessé, est absent. Devant, Ba remplacera Grax aux côtés de Jaziri. Après son brillant intérim dans les buts à Nantes (1-1), Enza Yamissi retrouve sa place à gauche du milieu. – J.-P. K. 6 28 Berenguer Puygrenier 11 23 Zerka Brison Les cinq derniers matches : G. P. G. N. G. Remplaçants : Sorin (g.) (16), Sarkisian (18), Kim (9), André Luiz Silva (5) ou B. Gavanon (24), Camerling (34). Entraîneur : P. Correa. Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton (cheville et tibia), N’Guémo (tibia), Curbelo, K. Keita (cheville), Biancalani (aine), Da Costa, Sapina, Chouleur, Rudolf (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Kim revient Absent depuis plus de deux mois à cause d’une entorse à la cheville, Kim fait partie des joueurs retenus par Correa. Mais l’entraîneur nancéien n’utilisera pas son attaquant brésilien dès le coup d’envoi. Bien que touché à un talon, Bracigliano devrait pouvoir tenir sa place. De retour de la CAN, Diakhaté devrait aussi être titularisé, d’autant que le jeune Da Costa n’est pas dans le groupe. – R. R. Prix des places : 12, 14, 16, 18, 20, 22, 26 et 28 PAGE 4 Arbitre : M. Fautrel Auxerre 11 10 Ménez Dagano 27 Daf ou Calvé (20) 19 7 9 Pitau Ilan 12 Isabey cap. Les cinq derniers matches : P. G. N. N. P. Remplaçants : Martinovic (g.) [1], Calvé (20) ou Daf (27), Miranda (4), Brunel (5), Weldon (29) ou Erding (26). Entraîneur : D. Bijotat. Absents : Lonfat, Boudarène, Rey, Quercia (reprise), Meghni, Josse, Bühler, Potillon, Genghini, Sène (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Retour des Sénégalais Avec le retour des trois Sénégalais de la CAN et la rentrée progressive des blessés, Bijotat dispose d’un effectif presque au complet. D’où des problèmes de choix à résoudre. L’entraîneur sochalien a retenu un groupe de dix-huit éléments, dans lequel figure notamment la dernière recrue, Weldon, qui pourrait disputer une partie de la rencontre. – C. M. 18 2 Mathis Radet 6 Luyindula 12 ig o u Violeau, cap. Mignot 1 Bolf (5) () 20 10 ou Berson (13) B Coooooll Kahlenberg 7 4 Be. Cheyrou Grichting 11 3 Akalé Jaurès Les cinq derniers matches : G. N. G. P. N. Remplaçants : Hamel (g.) (16), Kalabane (25), Bolf (5) ou Mignot (12), Berson (13) ou Violeau (6), Pieroni (9). Entraîneur : J. Santini. Absents : Kaboul, Sagna, Lejeune (reprise), Martin (genou), Y. Lachuer (pied), Poyet, Suriano (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. Sans Lachuer L’AJA sera privée de Yann Lachuer (hématome sur un pied), qui a déclaré forfait hier à l’issue de l’entraînement. Kalabane et Akalé, de retour de la Coupe d’Afrique des nations, effectueront leur retour dans le groupe. Les Auxerrois, qui demeurent sur deux piètres prestations en Championnat, essaieront de relever la tête. – J.-P. G. METZ - MARSEILLE (demain) Nancy Metz sans meneur B. Gavanon ou Lécluse 1 B Boucansaud ns André Luiz G. Ba 1 ouu I. Faye 10 y (23) 20 acigliiaannnoo 3 Braciglia 22 Silva (5) Matuidi Nivet Le CCrom Le rom Diakhat kh é cap.. 19 Kroupi 14 Les cinq derniers matches : G. P. P. N. N. Remplaçants : Gurtner (g.) (34), Haggui (21), A. Farnerud (7), Deroff (2), Boka (15) ou Nemeth (17). Entraîneur : J. Duguépéroux. Absents : Arrache (cuisse), Si. Keita (rééducation), Cassard (g.) (pommette), Gmamdia (épaule), Hosni (cuisse), Johansen (tendon d’Achille), Bellaïd, Carlier, Schneider, Krebs, R. Faty (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. En direct sur Foot + 7 12 En direct sur Foot + Prix des places : 3,50 ; 12 ; 16 ; 24 et 30 Arbitre : M. Lhermite 26 Kanté P. Farnerud Akpa Akpro 5 Schmitz 20 20 : 00 3 J.-C.. Devauux ux 27 23 D. Moreira Gameiro cap. 29 Les cinq derniers matches : N. N. G. G. N. Remplaçants : Benvegnu (g.) (30), Bedimo (21), Mansaré (17) ou Bergougnoux (15), Giresse (8) ou Bonnet (23), Santos (11). Entraîneur : É. Mombaerts. Absents : Revault (g.) (cuisse), Sirieix (péroné), Aubey, Taïder et Congré (reprise), Fofana, Lièvre, Emana (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. TIRAGE No 12. – Aucun parieur n’a trouvé les quatorze bons résultats. CM 2006. – Trois grilles à quatorze matches seront proposées aux parieurs en juin prochain. L’intitulé des matches figurera sur chaque grille. D’autre part, un pactole de 3 000 000 d’euros dynamisera le 1er tirage. FORMULE EUROPÉENNE.– Un Loto Foot européen,version Euro Millions, pourrait voir le jour en 2007… si les études en cours se révèlent satisfaisantes. 20 Diané 11 25 Stade de l’Aube Strasbourg Troyes Cardy Dao 16 Riccchert Ric chhert Prix des places : 15, 20 et 30 En direct sur Foot + Abdessadki 1 Syllv lvaa Tafforeau cap. Dernis ou Debuchy (2) Sorties de Perquis et Mazure 21 20 : 00 Mézague So. Diawara i Makoun 8 Défense à cinq 6 9 4 Tavlaridis v s 17 Postiga F. Diawara ou L. Perrin (24) Gillot, très en colère après la défaite à Udine (0-3), a décidé de rassurer sa défense plutôt que de sanctionner. Il alignera donc un système à cinq où Rodriguez, dont c’est la première titularisation, remplacera Assou-Ekotto suspendu. L’entraîneur lensois hésitait hier encore sur le poste d’organisateur axial mais devrait préférer Jussiê à Carrière. – H. W. 22 Tosic ou N’Daw (18) 12 20 27 Les cinq derniers matches : P. P. N. P. P Remplaçants : Viviani (g.) (1), L. Perrin (24) ou F. Diawara (22), M. Dabo (21) ou Basto (3), F. Mendy (11), B. Gomis (18). Entraîneur : É. Baup. Absents : Hognon (cheville), Perquis, Mazure, Houri, Tiéné, Sakho, Saar, A. Kamara, Piatti (choix de l’entraîneur). Suspendu : aucun. 15 Mathieu 14 Les cinq derniers matches : P. N. P. G. N. Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (34), Carrière (10), Frau (14), Khiter (29). Entraîneur : F. Gillot. Absents : Aruna (mollet), Brocard (g.), Lachor, Zayatte, Lacourt, Jemaa (choix de l’entraîneur). Suspendus : Assou-Ekotto, Gillot (entraîneur), Sikora (entraîneur adjoint). Arbitre : M. Bré 5 Cabaye Sablé cap. 22 G. Rodriguez 20 : 00 Toulouse 7 9 21 Chalmé Zokora Feindouno Odemwingie Bodmer Prix des places : 12, 15, 20, 25, 28, 32, 35, 40 et 45 Stadium Piquionne 14 Stade Auguste-Bonal Lille Sochaux Arbitre : M. Sars 23 16 Janot Ja En direct sur Foot + 8 Al. Yahia Gillet 7 Y. Hadji 30 A. Diarra 11 Les cinq derniers matches : P. P. P. P. P. Remplaçants : C. N’Diaye (g.) (16), Rochat (21) ou Mbia (17), Barbosa (14), Gourcuff (10) ou Mvuemba (28), M. Sow (29). Entraîneur : L. Bölöni. Absents : Frei (pubalgie), É. Didot (tendon d’Achille), Pouplin (g.) (épaule), Briand, Ouaddou (cuisse), Jeunechamp (reprise), Sepsi, Nsiabamfumu, Bru (choix de l’entraîneur). Suspendus : J. Faty, Adailton. 20 : 00 Hellebuyck 6 ZZ. Camara m A. Coulibaly o y 23 Cousin 28 Stade Geoffroy-Guichard Lens Saint-Étienne Arbitre : M. Kalt Edman 6 En direct sur Foot + 20 : 00 PRIVÉ DE OUADAH, suspendu, Joël Muller n’est pas non plus certain de pouvoir compter sur Pimenov pour organiser le jeu. Victime d’une crise de tachycardie à Auxerre (1-1, il a été remplacé à la 34e), le Russe a subi des examens rassurants mais d’autres devraient être réalisés. Sa participation demeure très incertaine. Tum (genou) est forfait, tout comme Huszti, opéré d’une pubalgie, et Agassa, opéré d’une lésion du ménisque externe du genou droit. En revanche, Wimbée devrait pouvoir tenir sa place malgré une hanche douloureuse. – M. T. L’équipe probable : Wimbée – Alioui, Medjani, Meniri, Borbiconi, Mihoubi – Contout, Djiba, Proment, Obraniak – Youla. Déchirure pour Lamouchi APRÈS UN DEUXIÈME examen plus approfondi, Sabri Lamouchi, victime d’une déchirure musculaire aux adducteurs, a été mis au repos complet jusqu’à lundi prochain. Il espère être rétabli pour le match contre le Paris-SG le 5 mars prochain. Bonnissel, toujours souffrant des côtes, est resté aux soins. Mais le grand absent hier était Jean Fernandez, alité pour une gastro-entérite. C’est donc Albert Emon qui a dirigé la séance. Fernandez devrait reprendre dès ce matin et désigner un groupe de seize joueurs pour le déplacement en Lorraine. – H. F. L’équipe probable : Barthez – Ferreira, Beye, Déhu, César, Taiwo – Cana, Oruma – Pagis, Ribéry, Niang. BUTEURS PASSEURS 1. Pauleta (Paris-SG), 16 buts. 2. M. Diallo (+ 1) (Nantes), 10 buts. 1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes. 2. Matsui (Le Mans) ; Dernis (Lille) ; Monterrubio (Rennes), 6 passes. 5. Jussiê (Lens) ; J. Leroy (Lens, parti au Beitar Jérusalem, ISR) ; Govou (Lyon) ; Kalou (Paris-SG), 5 passes. 9. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Wiltord (+ 1) (Lyon) ; Meriem (Monaco) ; Rothen (ParisSG) ; Batlles (Toulouse), 4 passes. 3. Luyindula, Pieroni (Auxerre) ; Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 9 buts. 7. De Melo (Le Mans) ; Fred (+ 1) (Lyon) ; Ilan (Sochaux), 7 buts. 10. Odemwingie (Lille) ; Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 2) ; Kroupi (Nancy) ; Moreira (Toulouse) ; Grax (Troyes), 6 buts. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Les cinq derniers matches : N. P. N. G. N. Remplaçants : Roma (g.) (30) ou Warmuz (g.) (1), Veigneau (31) ou Plasil (6), Kapo (17) ou Meriem (21), Chevanton (9), Gakpe (34). Entraîneur : F. Guidolin. Absents : Gerard (tendon d’Achille), Givet (adducteurs et pubis), Biancarelli (g.), Lescure, Licata, Gigliotti, Maurice-Belay (choix de l’entraîneur). Suspendus : Maicon, Bernardi. Quelques absents pour le derby de la revanche : Maicon et Bernardi suspendus, plus Givet (adducteurs). En revanche, Roma revient dans le groupe (voir page 7). En défense, Cubilier retrouve le côté droit et Perez sera titulaire comme milieu défensif. Guidolin fera son choix entre Meriem, Kapo, Plasil et Veigneau pour le soutien offensif du duo Di Vaio-Vieri. – E. Ba. 29 Lucas Chamakh 14 15 Mavuba 20 : 00 Jemmali 24 13 Laurenti Dos Santos Bordeaux Paris-SG Arbitre : M. Garibian Antonio Carlos Parc des Princes Bleu Rouge Les blessés sont toujours aussi nombreux mais le groupe vainqueur, mardi, à SaintÉtienne (1-0), paraît disposé à disputer son cinquième match du mois. La victoire en demi-finale de la Coupe de la Ligue (1-0) ne doit pas faire oublier aux Aiglons « l’humilité, la solidarité et le courage », les clés de la qualification selon Frédéric Antonetti. – Ja. G. 16 3 Plasil ou Veigneau (31) Varrault cap. 1 Warm muuzz m ou 4 Roma Modesto (30) 5 Vieri Balmont 2 15 36 S. Traoré 25 Collin 19 Di Vaio 19 Echouafni Vahirua 17 23 18 Cubilier En direct sur Foot + 20 : 00 Monaco AC Ajaccio Arbitre : M. Poulat Jarjat ou Tchato (3) Stade François-Coty Jaune Bleu Jaune 18 HEURES Troyes - Auxerre (Canal + Sport) 21 HEURES Paris-SG - Marseille (Canal +) En direct sur Canal + Noir Noir 18 HEURES Lens - AC Ajaccio (Canal + Sport) Monaco - Lille (Foot +) Strasbourg - Troyes (Foot +) 21 HEURES Marseille - Nice (Canal +) Nice 1-2 2-0 — PROCHAINES JOURNÉES 17 : 45 5 Bleu Rouge Noir Jaune Noir Jaune Rouge Rouge Bleu Rouge Bleu Jaune Bleu Jaune PAGE 5 Noir Noir SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 6 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune PARIS-SG - LE MANS Lacombe face à son groupe Pour affronter Le Mans, l’entraîneur du Paris-SG dispose d’un groupe au complet. Qui sera victime de la concurrence ? À EN CROIRE les propos tenus hier dans ces colonnes par son président, Pierre Blayau, Guy Lacombe n’est pas soumis ces temps-ci à une insoutenable pression du résultat, même si Paris reste sur une série de trois nuls, contre Saint-Étienne (2-2), Strasbourg (1-1) et Lille (0-0). Mais si cette pression existe malgré tout, elle n’est pas la seule à peser aujourd’hui sur l’entraîneur du PSG. Depuis le début de la semaine, Lacombe dispose d’un groupe au complet, en dehors de trois jeunes blessés (Badiane, Dja Djedje et Pietre). Cette situation lui permet d’aiguiser la concurrence à certains postes. Mais elle l’amène aussi, versant moins plaisant, à effectuer des choix dont la résonance, il le sait, peut être plus forte à Paris qu’à Sochaux ou Guingamp. Mais, hier, Lacombe a été clair : pas question, pour l’heure, de multiplier les contorsions verbales pour justifier son onze de départ auprès du vestiaire parisien. « Tant que les joueurs n’ont pas donné au club une série de bons résultats, quelles explications peuvent-ils demander ? interroge-t-il. Le jour où les victoires s’enchaîneront, s’il y a des choix à faire, on pourra alors parler un peu plus aux joueurs concernés. » Les Parisiens semblent avoir compris qu’à l’aube d’une enfilade de rendez-vous contre leurs rivaux – dont la venue du Mans, septième à un point du PSG, est un inattendu préambule – il convenait de défendre, gagner ou regagner sa place. Pour preuve, l’entraînement très engagé de jeudi. Séance à l’issue de laquelle Fabrice Pancrate observait ceci : « C’est une bonne chose qu’il y ait du monde. On se bat plus, forcément. » Titulaire dimanche dernier à Lille, Pancrate est bien placé pour saisir la nouvelle donne que représente, notamment, le retour de Bonaventure Kalou. Les deux joueurs sont en balance pour le poste de milieu droit dans l’esprit de Lacombe, dont l’arrivée récente a pu mettre un terme à certains comportements de l’époque Fournier. Comme lorsque Kalou avait refusé de jouer côté gauche lors du match aller au Mans (0-0), expliquant que lui, joueur axial, avait « passé l’âge des compromis ». « Pour leur faire comprendre ça… » Au regard du discours qu’il a tenu cette semaine, la position de l’ancien Auxerrois a évolué, du moins publiquement : « Jouer à droite ? Pourquoi pas. Le coach a de l’expérience. J’ai parlé avec lui, et il attend que j’apporte plus. Je vais devoir gagner ma place et je ne m’attends pas à ce qu’on me fasse de cadeau. » Quelques postes semblent épargnés par le regain de concurrence suscité par la fin de la Coupe d’Afrique des nations et l’absence de blessés parmi les cadres. Il y en a au moins sept : les deux postes en défense centrale (Rozehnal et Yepes), ceux d’arrière gauche (Armand), de milieu récupérateur (M’Bami), de milieu relayeur (Dhorasoo), de milieu gauche (Rothen) et d’avant-centre (Pauleta). Comme tout coach, Lacombe ne veut pas donner le sentiment qu’il existe des privilégiés et des bannis. Au sujet des exclus du week-end, Paulo Cesar et Rudy Haddad, qui joueront avec la réserve aujourd’hui, il a ajouté : « Il n’y a pas de victime de la concurrence. Cela fait longtemps qu’ils n’ont pas joué. Or rien ne remplace un match. Rudy, c’est très important qu’il rejoue. » Hier, Lacombe a voulu dédramatiser, voire positiver le rôle de ceux qui seront déçus par ses choix, aujourd’hui et demain : « Un joueur sur le banc doit se dire que lorsqu’il entrera en jeu il pourra être celui qui confortera ou inversera un résultat. Un joueur ne doit pas penser à court terme. Il doit se dire que si son équipe gagne il sera dans des dispositions beaucoup plus favorables que si elle perd. Mais pour leur faire comprendre ça… » JÉRÔME TOUBOUL (Avec J.-C. B. et D. D.) Pelé, la révélation silencieuse MÉLISANDE GOMEZ tenant, qu’il nous arrive un truc positif. » Élie Baup y croit : « Au vu de notre deuxième mi-temps contre Nice, où on a retrouvé une équipe monopolisant le ballon, l’amenant davantage sur les côtés, notamment à la faveur des appels proposés par Perrin quand il a joué dans le couloir droit, j’estime qu’il y a du mieux, que certaines choses sont en train de revenir. Contre Toulouse, à Nancy, je reconnais qu’on était très malades. Là, je pense que nous sommes sur la voie de la guérison. Disons qu’on est convalescents. » Les Verts restent sur une moyenne de 0,83 point par match sur l’ensemble de leurs douze dernières rencontres. Et le public stéphanois, qui a sifflé ses favoris mardi soir, attend mieux. Les Green Angels l’ont fait savoir mardi : « Pour nos quatorze ans, on ne veut pas un scooter, on veut une équipe ! » Pour se donner du courage, les Stéphanois peuvent aussi se dire que, ce soir, il ne leur manquera plus que Vincent Hognon en défense centrale. Zoumana Camara et Postiga reviennent de suspension et les cinq Africains partis à la CAN, à commencer par les deux pièces maîtresses, Zokora et Feindouno, sont de retour au bercail. CLAUDE CHEVALLY Lille voyage mal LES LILLOIS VOYAGENT ASSEZ MAL cette saison. « Je reconnais qu’on n’est pas assez conquérants à l’extérieur », lâche Claude Puel. Un défaut très ennuyeux en ces temps décisifs car, ce soir à Saint-Étienne, ses joueurs entament une semaine très délicate, avec trois déplacements au menu : jeudi ce sera Donetsk, en seizième de finale retour de la Coupe de l’UEFA, puis Monaco dimanche en Championnat. Après cette grande balade, qu’il n’aborde pas dans les meilleures dispositions psychologiques – la fin de match de mercredi, en Coupe de l’UEFA (3-2), avec deux buts encaissés dans les trois dernières minutes, a certainement blessé quelques têtes –, le LOSC en saura plus sur son avenir. « Il y avait plus de suivi la saison dernière, poursuit le technicien. Je n’ai pas envie d’épiloguer au sujet de ce phénomène. Je n’ai pas envie de m’y pencher, ce n’est pas le moment de faire un bilan. » Il répète souvent qu’il préfère s’atteler à ce genre d’exercice en fin de saison… Mais, si celle-ci s’arrêtait aujourd’hui, voilà ce qu’il découvrirait en décortiquant les chiffres du LOSC hors de ses bases : en Ligue 1, son équipe occuperait la douzième place du classement à l’extérieur avec onze points rapportés en douze matches joués. Le LOSC n’a gagné que deux fois, la première à Metz (2-0), la seconde à Lyon (3-1). En Coupe de France, en revanche, son bilan est satisfaisant. Toujours en course (il affrontera Vitré, équipe de Championnat de France Amateur, à Rennes ou à Laval), il s’est imposé chez les Verts (1-0 après prolongation) et à Lorient (1-0). Pour ces deux matches, Puel avait décidé de reposer ceux qu’on peut facilement appeler les « titulaires », même si l’entraîneur nordiste n’apprécie pas vraiment ce qualificatif. C’est peut-être ce qu’il fera également ce soir car Lille Le rendez-vous téléphonique était fixé après la sieste, jeudi aprèsmidi. Les deux animateurs des couloirs droits de Troyes et de Nancy ne se sont pas défilés. Duchemin dessine l’avenir des Troyens en Ligue 1, Tourenne voit un destin européen aux Nancéiens. Une estime réciproque unit les deux joueurs, qui seront face à face ce soir. Mais il y a fort à parier qu’ils se feront alors moins de politesses. n’a plus le droit d’être insipide, comme à Nice (0-2) il y a quinze jours. S’il veut prétendre au podium (Lille est quatrième, à deux points d’Auxerre), il doit se montrer concerné et concentré, même si l’adversaire du jour paraît fragile. D’ailleurs, il y a quelques jours Efstathios Tavlaridis confiait très honnêtement qu’il avait quelques soucis à se motiver contre des équipes de moindre renommée. Comme il n’est pas le seul à choisir inconsciemment ses matches, il y a problème. Cette année, où le malaise extérieur s’est accentué, Puel a dû composer sans ses Africains, retenus par leur Coupe des nations, mais aussi sans Stéphane Dumont, son capitaine, handicapé par des douleurs à un genou. « Je ne veux absolument pas me retrancher derrière ces absences », assure Puel. Mais si Lille s’impose ce soir, avec ses Africains, la conclusion sera facile à dessiner. GUILLAUME DUFY (avec MICHEL BOREL) « POUR LE MOMENT, les promus respectent leurs objectifs, voire les dépassent (1). Comment l’expliquez-vous ? CARL TOURENNE : C’est vrai que les trois promus n’avaient pas forcément un passé dans l’élite plaidant en leur faveur. Du coup, certains pensaient qu’ils n’allaient faire que passer. Mais Le Mans, Troyes et Nancy forment des groupes de joueurs qui ont appris à se connaître dans la difficulté, en Ligue 2. Ça n’explique pas tout. Nancy est un collectif qui continue à dégager une grande force. Et pratique vraiment un jeu de qualité. EMMANUEL DUCHEMIN : Troyes nous ressemble. On l’a encore vu contre Nantes (1-1), cette semaine, match durant lequel Carl adresse une passe magnifique qui amène le but troyen. On a senti que vous étiez prêts à tout pour égaliser. À l’image de l’ensemble des promus, Troyes est une bonne équipe, qui fait preuve d’une très grosse solidarité. Franchement, si je jouais à Troyes, je serais relativement serein quant au maintien. À Monaco (1-1) puis à Nantes, l’ESTAC a montré qu’elle savait réagir. Vous comme nous, on est à notre place. C. T. : Si j’étais Nancéien, je serais heureux. Je penserais peut-être plus à l’Europe qu’au maintien, qui semble acquis. Nancy a deux possibilités d’y parvenir : par le Championnat et par la Coupe de la Ligue (2). Ce que les Nancéiens réalisent, ce n’est pas rien. – À l’aller (2-1 pour Nancy), on a senti une forte rivalité. Comment l’expliquez-vous ? E. D. : C’est sans doute lié à notre parcours de l’an passé. À un moment, ce n’était plus la montée mais le titre de champion de L 2 que nous jouions. Une rivalité certaine s’est installée entre les deux équipes. C. T. : Ce fut effectivement un match d’une très grande intensité, avec une très grosse débauche d’énergie, beaucoup de duels aussi. Pour nos retrouvailles en Ligue 1, nous avons eu la sensation de nous faire manger par (1) À l’entame de cette 27e journée, Le Mans est 7e de Ligue 1, Nancy 11e et Troyes 16e. (2) Le 22 avril, l’ASNL dispute la finale face à Nice. décisive à l’aller, très peu utilisé ensuite et retourné à ses amours de l’an dernier, au mercato. « Avec Yacine (Abdessadki), on ne s’est pas appelé depuis son départ, raconte Dao. Si on fait ce qu’il faut, tout devrait bien se passer. Mais s’il faut se rentrer dans la gueule, on se rentrera dans la gueule. Il y a juste à ne pas oublier que ces gars-là, il ne faut pas les prendre à la légère. Demandez aux Bulgares de Lovetch. » – G. R. et N. S. Nancy. C’est d’ailleurs la seule fois où ça nous est arrivé cette saison. – Comment envisagez-vous le retour ? E. D. : Après deux bons résultats à l’extérieur, Troyes va vouloir confirmer en gagnant à domicile. Nous, nous nous déplaçons avant tout pour ne pas perdre. Mais je crois surtout que ce sera un match agréable à suivre. Franchement, aucune des deux équipes n’a une pression démesurée avant ce match. C. T. : Dans l’optique du maintien, nous allons chercher à prendre des points. Une victoire nous ferait du bien. Mais nous savons bien que ce sera très compliqué. » RAPHAËL RAYMOND TOULOUSE - STRASBOURG La passe de sept ? ÇA NE LEUR ÉTAIT encore jamais arrivé cette saison : rester invaincu six matches de suite, trois à domicile, trois à l’extérieur. La belle série des Toulousains, qui a débuté le 11 janvier par une victoire contre Paris (1-0) – juste après une élimination peu glorieuse en 32e de Coupe de France contre Lyon-La Duchère (1-2) –, en devient même excitante. C’est que leur dernier point, ramené du Vélodrome (0-0), les a confortés dans une véritable solidité défensive : deux buts encaissés en six matches (au Mans, 1-1, et à SaintÉtienne, 3-1). Preuve aussi que la rentrée de Dao à Marseille, à la place d’Aubey, et celle de Douchez, dans le but, n’ont rien retiré au potentiel défensif. Ce soir, le TFC, qui reçoit Strasbourg, distancé de 17 points et relégable, tentera de rallonger un peu plus la queue de la comète dans le ciel du Stadium. L’enjeu est double : une victoire face aux Alsaciens, battus à La Meinau (2-4), rapprocherait Toulouse du main- tien, seul et unique objectif. Il lui permettrait aussi de se caler dans la première moitié du tableau, une première cette saison. Mais il faudra passer sur le ventre d’Abdessadki, auteur d’une passe Strasbourg à marche forcée UN DÉCRASSAGE PEUT SE RÉVÉLER TROMPEUR. Le groupe de Jacky Duguépéroux, englué dans les bas-fonds de la Ligue 1 (19e), avait le sourire jeudi matin. La cinquième victoire (2-0) décrochée en Coupe de l’UEFA, malgré le voyage imposé en Bulgarie, à Lovetch, ne laisserait « pas de traces », garantissaient quelques cadres du groupe. Le parfum du succès, trop rare en Championnat (2 victoires en 26 journées), était bien agréable à humer. « La victoire permet de récupérer plus vite », certifiait Yacine Abdessadki, qui se projetait déjà sur le match de Toulouse. Le milieu de terrain l’aborde « revanchard », après une expérience ratée qui l’a conduit à un aller-retour entre l’Alsace et le SudOuest. Hier, en revanche, les traits étaient autrement plus tirés. « Dugué », lui-même, préférait ne pas s’étendre sur la médiocrité de l’entraînement matinal. « Il valait mieux l’écourter », notait le technicien, qui avait renvoyé tout son monde au vestiaire après moins d’une heure. « Entre les voyages et l’accumulation de matches, les joueurs me paraissent fatigués. Certains sont même lessivés », expliquait-il. Il est vrai que le calendrier ne ménage pas l’équipe alsacienne en cet hiver rigoureux. Au Stadium, les Strasbourgeois disputeront leur dixième match de 2006 avec un effectif largement frappé par les indisponibilités. Duguépéroux a même pu compter jusqu’à douze absents au cœur du mois de janvier. Néanmoins, il ne se résout pas au turnover, préférant disputer ses derniers espoirs de maintien avec les meilleurs. « Le match de Toulouse est la dernière petite branche à laquelle on peut se raccrocher, concluait-il. Pas question de la sacrifier. » PIERRE MULLER Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma. Leo Burnett. FRANCHEMENT, pour se refaire une santé après une défaite à domicile contre Nice (0-1) et une grosse dégringolade au classement qui lui a fait perdre dix places en un trimestre, l’AS Saint-Étienne pouvait espérer mieux que la réception de Lille. Parce que les Nordistes luttent pour un ticket en Ligue des champions. Mais aussi parce qu’ils ont battu les Stéphanois trois fois sur trois cette saison, réussissant notamment à les éliminer de la Coupe de France puis de la Coupe de la Ligue, les deux fois à Geoffroy-Guichard. « Toute série a une fin, non ? intervient Julien Sablé, qui choisit délibérément de ne pas s’appesantir sur le passé. Si on entre sur le terrain en se disant que c’est perdu d’avance, autant donner le match à nos adversaires tout de suite ! Je préfère penser qu’on traverse une passe difficile, liée aux blessures, aux suspensions, aux cinq joueurs partis à la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) durant plusieurs semaines ou aux mauvaises conditions d’entraînement dues à l’hiver. Mais, en deuxième mitemps, mardi soir contre Nice, il y a eu du mieux. On aimerait bien, main- CARL TOURENNE et EMMANUEL DUCHEMIN, les milieux troyen et nancéien, ne sont pas surpris par la bonne tenue des promus. de notre correspondant permanent Stopper la dégringolade de notre envoyé spécial « On est à notre place » NANCY – SAINT-ÉTIENNE - LILLE SAINT-ÉTIENNE – TROYES - NANCY Une TV écran plasma 107 cm offerte pour tout Utilitaire Fiat acheté du 2 janvier au 28 février *. A chaque entrepreneur son Fiat. *Offre réservée aux professionnels, non cumulable avec d'autres offres en vigueur sur la période, valable du 02/01/06 au 28/02/06 pour tout achat d'un Véhicule Utilitaire Fiat neuf, hors Punto Van et gamme commerciale, chez les Distributeurs Fiat participants. Goal = But. PAGE 6 SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Jérôme Rothen (au centre, entre le Lillois Mathieu Chalmé et l’autre Parisien Pauleta) a effectué son retour à Villeneuve-d’Ascq dimanche et semble devoir récupérer sa place de milieu gauche. Du coup, la concurrence s’aiguise encore pour les autres postes au PSG. (Photo Frédéric Dugit/ le Parisien/PQR) Bleu match : le week-end dernier, contre Nice (2-0). La faute à un accident de voiture, survenu la veille de la rencontre, qui a détraqué ses cervicales. Un écart de conduite que son entraîneur semble n’avoir que modérément apprécié. Alors, il rappelle, comme un avertissement, que « Rodolphe Roche (le deuxième gardien) est tout à fait capable de tenir la place ». Pelé devra donc se montrer à la hauteur de son nouveau statut de gardien qui assure, lors des douze matches où « Le Mans va jouer tous les premiers, prévient Hantz. Mais Yohann a une capacité exceptionnelle à s’approprier l’événement sans que l’événement ait de prise sur lui. Pour ça, je le compare parfois à Barthez ». Le compliment est si flatteur qu’on se demande si Pelé n’a pas déjà atteint la plénitude. Mais Laurent Bonnart, qui s’avoue bluffé par la sérénité de son coéquipier, a une idée pour qu’il s’améliore encore : « Parler davantage. » Jaune Rouge Jaune des bras d’albatros (son entraîneur lui donne d’ailleurs ce surnom d’oiseau). « Malgré sa taille, il est très dynamique, très vite au sol, complète Alain Pascalou, son premier entraîneur au Mans. Il a toujours été impressionnant. Mais il a atteint sa pleine maturité physique il y a seulement deux ans. Avec lui, il a vraiment fallu y aller progressivement. » Pelé y va donc petit à petit. Deux petits matches en Division 2, en 2002-2003, quand il était doublure de Jean-François Bedenik. Dix matches de Ligue 1 la saison suivante, où il s’impose comme numéro 1 malgré une blessure au bras. L’année dernière, en Ligue 2 : 24 matches, série interrompue par une nouvelle blessure, au pied cette fois. « Il n’a jamais fait de saison pleine, constate Hantz, qui se méfie des lauriers tressés à son gardien. Le 13 mai au soir, je vous dirai s’il a fait une bonne saison. » Pour l’instant, Pelé n’a manqué qu’un Noir Bleu Noir YOHANN PELÉ NE PARLE PAS beaucoup. Avant ce déplacement au Parc des Princes, il prétexte ses origines banlieusardes pour décliner l’interview. Ce n’est pas un homme de points presse, ni une source de déclarations-chocs. C’est un gardien de but taiseux, sans doute pas vraiment à l’aise avec les médias. « Même à sa défense, il ne parle pas beaucoup », sourit Laurent Bonnard, l’arrière gauche du Mans. Pelé ne parle pas beaucoup mais il arrête les ballons. À chaque match, le joueur, âgé de vingt-trois ans et inconnu en début de saison, fait étalage de talent et d’efficacité, à coup de parades souvent décisives et spectaculaires. « Si on est septièmes, il y est sûrement pour quelque chose », résume son entraîneur, Frédéric Hantz. Le gardien, originaire de Seine-etMarne et arrivé dans la Sarthe en 1998, ne manque pas d’atouts. Entraîneur et partenaires vantent son gabarit, une haute carcasse de 192 centimètres et 7 FOOTBALL LIGUE 1 (27 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune NICE - MONACO L’élan est niçois TURQUIE S’il bat à nouveau Monaco ce soir, Nice, en forme depuis la trêve, dépassera l’ASM au classement. NICE et MONACO – En demi-finale de la Coupe de la Ligue, l’ASM et Julien Dos Santos (à droite) n’avaient pu empêcher les Niçois de Florent Balmont de s’offrir un billet pour le Stade de France (à Louis-II, 0-1). Aujourd’hui, le coach monégasque affirme savoir d’où vient le problème. Démonstration par l’action ce soir, au stade du Ray? (Photo Serge Haouzi/ Nice Matin / PQR) de notre envoyé spécial NICE ET MONACO ne se quittent plus. Opposés, il y a dix jours, au stade Louis-II en demi-finale de la Coupe de la Ligue (qualification de Nice, 1-0), les deux équipes se retrouvent aujourd’hui au stade du Ray en Championnat. Dans l’intervalle, Niçois et Monégasques se sont même croisés mardi matin, à l’aéroport. Les premiers étaient en partance pour SaintÉtienne, les seconds pour Bâle. Leurs deux matches ont donné la tendance. Pendant que Nice remportait de façon très convaincante son match de L 1 en retard (1-0), Monaco s’inclinait en Suisse (0-1), laissant planer le doute sur sa capacité à poursuivre sa route en Coupe de l’UEFA. « On n’a pas été bons, estime Squillaci. Et si on n’est pas meilleurs la semaine prochaine (match retour), ça sera très difficile de s’en sortir. » En 2006, Nice caracole – 14 points pris en L 1 et une qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue – et Monaco piétine – cinq défaites toutes compétitions confondues et 6 points pris en L 1. Du coup, l’élan est franchement niçois avant cette 91e édition de ce derby (37 victoires pour Monaco, 27 pour Nice et 26 nuls). « On progresse après un début de saison délicat, note Antonetti. On est solides en défense, on concède peu d’occasions, on s’en crée et on a de la réussite. Ce sont des signes. Mais Monaco reste Monaco, c’est-à-dire une des cinq meilleures équipes françaises. » À qui les Niçois ont très envie de faire de nouvelles misères. Guidolin : « Je sais ce qui ne va pas » ARRÊTÉ depuis six mois et opéré d’une hernie inguinale en fin d’année dernière, Flavio Roma effectuera aujourd’hui le court déplacement à Nice. Un retour inattendu puisque le gardien italien ne s’entraîne que depuis quelques jours avec le groupe à La Turbie. Hier, lors de sa conférence de presse, l’entraîneur monégasque a même entretenu le suspense sur sa possible titularisation. « On verra. Aucune hypothèse n’est écartée. Flavio est désormais prêt et il va bien lui falloir débuter à un moment ou à un autre. En tout cas, son retour est imminent. » – J.-P. Riv. ITALIE (26e journée) AUJOURD’HUI Livourne - Inter Milan Messine - Juventus Turin AC Milan - Cagliari DEMAIN Chievo Vérone - Palerme Fiorentina - Lazio Rome (15 heures, Canal + Sport) Lecce - Reggina AS Rome - Empoli Sampdoria - Ascoli Trévise - Parme Udinese - Sienne Classement : 1. Juventus Turin, 66 pts ; 2. Inter Milan, 54 ; 3. AC Milan, 54 ; 4. Fiorentina, 50 ; 5. AS Rome, 48 ; 6. Livourne, 42 ; 7. Chievo, 38 ; 8. Sampdoria, 37 ; 9. Lazio Rome,35 ; 10. Palerme,33 ; 11. Udinese, 27 ; 12. Ascoli, 26 ; 13. Sienne, 26 ; 14. Reggina, 26 ; 15. Messine, 23 ; 16. Parme, 23 ; 17. Cagliari, 23 ; 18. Empoli, 22 ; 19. Trévise, 14 ; 20. Lecce, 14. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. ESPAGNE (24e journée) AUJOURD’HUI Villarreal - Esp. Barcelone Real Madrid - Alavés (20 heures, Sport +) FC Barcelone - Betis Séville (22 heures, Sport +) FC Séville - Celta Vigo DEMAIN Cadix - Osasuna La Corogne - Saragosse Santander - Athl. Bilbao Real Sociedad - Valence CF Malaga - Majorque Getafe - Atl. Madrid Classement : 1. FC Barcelone, 52 pts ; 2. Valence CF, 46 ; 3. Real Madrid, 45 ; 4. Osasuna, 43 ; 5. Celta Vigo, 39 ; 6. FC Séville, 38 ; 7. La Corogne, 36 ; 8. Villarreal, 35 ; 9. Atl. Madrid, 32 ; 10. Saragosse, 32 ; 11. Getafe, 30 ; 12. Santander, 27 ; 13. Real Sociedad,25 ; 14. Esp. Barcelone, 24 ; 15. Betis Séville, 22 ; 16. Cadix, 22 ; 17. Alavés, 22 ; 18. Malaga, 20 ; 19. Athl. Bilbao, 19 ; 20. Majorque, 19. En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. Conquérante chez elle, l’équipe d’Auxerre peine à l’extérieur. Elle s’attend à souffrir à Sochaux. ça passe forcément par une remise en question. » Si Auxerre a toujours fait preuve d’un mental de champion face aux équipes du haut du tableau, ce fut plus aléatoire face à des équipes mal classées : « C’est pourtant là que nous aurions besoin d’un surcroît de motivation, poursuit le milieu auxerrois. Les matches contre Monaco ou Lyon ne sont pas les plus difficiles à jouer. Il y a des espaces, du AVEC SA PELOTE de dix victoires, Auxerre est la meilleure équipe du Championnat à domicile, juste devant Bordeaux, Lille, le PSG et Le Mans, auteursde neuf succès. En déplacement, le comportement des Bourguignons se situe presque à l’opposé : sept défaites concédées, un des scores les plus faibles de L 1. « On est sans doute un peu trop frileux à l’extérieur, explique Yann Lachuer, le milieu. On subit, on est moins conquérants, on attend souvent la faute de l’adversaire au lieu d’aller provoquer et d’imposer notre jeu. » À quatre reprises (à Nice, Marseille, Bordeaux et Ajaccio), l’AJA, qui jouera ce soir à Bonal contre Sochaux, s’est inclinée sur le plus petit des scores (0-1). « Avec un manque de réussite évident, précise le défenseur Stéphane Grichting. Je ne nie pas que nous ne jouons pas bien en ce moment mais les trois derniers buts encaissés à l’extérieur le sont tous sur une frappe déviée. » Après un mois de janvier très prolifique, Auxerre, qui a notamment rencontré DANS SA QUÊTE des derniers points pour assurer son maintien, Sochaux sait que tout risque de se jouer lors du sprint final. Une ultime ligne droite décisive avec la venue à Bonal d’Ajaccio (33e journée), Strasbourg (35e) et Troyes (37e). Ces matches, contre des concurrents directs, vaudront leur pesant de stress, si d’aventure l’avance des Sochaliens sur Ajaccio continuait à être grignotée par l’équipe corse. « Nous comptons encore une marge de 6 points », martèle Dominique Bijotat quand on lui fait remarquer que ce capital a perdu trois unités depuis la fin janvier. Une façon de positiver que partage le capitaine sochalien, Michaël Isabey : « Il vaut toujours mieux tenir cette avance plutôt que courir après elle. » ALLEMAGNE (22e journée) PAYS-BAS (25e journée) Monaco, Bordeaux, Lens et Lyon et empoché dix points sur quinze, semble aujourd’hui marquer le pas. Battu à Ajaccio (0-1), puis accroché à l’AbbéDeschamps par la lanterne rouge messine (1-1). « On paye certainement nos efforts de janvier, estime Benoît Cheyrou. Mais un déficit de confiance s’est accumulé. Dans la tête, ça se ressent et ça rejaillit sur le collectif. L’idéal serait de se remettre à gagner rapidement. Mais Bijotat à l’heure des choix AUJOURD’HUI M’Gladbach - FC Cologne Leverkusen - Duisburg Hertha Berlin - Schalke 04 Nuremberg - Wolfsburg Bor. Dortmund - Werder Brême (15 h 30, Canal + Sport) Hanovre - Bayern Munich Kaiserslautern - Bielefeld DEMAIN Eintracht Francfort - Hambourg VfB Stuttgart - Mayence Classement : 1. Bayern Munich, 54 pts ; 2. Hambourg, 44 ; 3. Werder Brême, 43 ; 4. Schalke 04, 39 ; 5. Hertha Berlin, 30 ; 6. Hanovre, 29 ; 7. Borussia Dortmund, 29 ; 8. VfB Stuttgart, 27 ; 9. M'Gladbach, 27 ; 10. Leverkusen, 25 ; 11. Eintracht Francfort, 25 ; 12. Bielefeld, 24 ; 13. Wolfsburg, 22 ; 14. Mayence, 20 ; 15. Nuremberg, 18 ; 16. Duisburg, 17 ; 17. Kaiserslautern, 17 ; 18. FC Cologne, 15. jeu… À Ajaccio ou contre Metz, qui ont joué plus regroupés en défense, on n’est pas parvenus à s’ouvrir des espaces et à se créer des occasions. » L’AJA saura-t-elle trouver son deuxième souffle, ce soir sur la pelouse de Sochaux, premier non relégable ? « Je m’attends à un match difficile, annonce Luigi Pieroni. Et même à la guerre. À nous de montrer qu’on est solides dans nos têtes. » – G. R. Pour l’aider à maintenir l’écart, l’entraîneur sochalien peut désormais compter sur une concurrence qui lui a fait défaut depuis le début de la saison. Il a en effet récupéré ses trois défenseurs sénégalais, de retour de la CAN, et son infirmerie libère ses derniers pensionnaires. Seuls Boudarène, Lonfat et les jeunes Rey et Quercia sont encore en phase de reprise. Tout le reste de la troupe est assujetti aux fameux choix de l’entraîneur. Dominique Bijotat ne manque donc pas de possibilités. Hier à l’issue du dernier entraînement à huis clos, il a ainsi conservé un groupe de dix-huit éléments. Parmi eux, Weldon, la dernière recrue brésilienne du mercato, qui pourrait entrer en cours de partie. – C. M. PORTUGAL (23e journée) BELGIQUE (23e journée) HIER HIER HIER NEC Nimègue- Twente ....................... 0-3 Vitesse Arnhem- PSV Eindhoven ........ 1-3 AUJOURD’HUI Boavista - Rio Ave .............................. n.p. AUJOURD’HUI Anderlecht - FC Brussels...................... 2-0 AUJOURD’HUI Guimaraes - Benfica Sporting Portugal - Paços Ferreira DEMAIN Charleroi - Lierse Westerlo - Roulers Lokeren - Saint-Trond La Gantoise - Mouscron Standard Liège - Cercle Bruges (20 heures, TPS Foot) Waregem - Genk DEMAIN Groningue - Waalwijk Roda JC - Heerenveen DEMAIN Feyenoord - Sparta Rotterdam AZ Alkmaar - Utrecht Ajax Amsterdam - RBC Roosendaal Willem II - NAC Breda Héraclès Almelo - ADO La Haye Classement : 1. PSV Eindhoven, 63 pts ; 2. AZ Alkmaar, 55 ; 3. Feyenoord, 55 ; 4. Heerenveen, 40 ; 5. Ajax Amsterdam, 40 ; 6. Groningue, 40 ; 7. NEC Nimègue, 39 ; 8. Utrecht, 37 ; 9. Twente, 34 ; 10. Waalwijk, 34 ; 11. Vitesse Arnhem, 33 ; 12. Roda JC, 29 ; 13. Heracles Almelo, 27 ; 14. NAC Breda, 25 ; 15. Sparta Rotterdam, 24 ; 16. ADO La Haye, 18 ; 17. Willem II, 14 ; 18. RBC Roosendaal, 5. ANGLETERRE (Coupe, huitièmes de finale) Estrela Amadora - Belenenses Penafiel - Nacional Funchal Gil Vicente - Académica Coimbra FC Porto - Maritimo Funchal Naval - Braga LUNDI U. Leiria - V. Setubal Classement: 1. FC Porto, 48 pts ; 2. Benfica, 43 ; 3. Sporting Portugal, 43 ; 4. Braga, 41 ; 5. Nacional Funchal, 39 ; 6. Boavista, 38 ; 7. V. Setubal, 33 ; 8. U. Leira, 31 ; 9. Maritimo Funchal, 27 ; 10. Estrala Amadora,27 ; 11. Rio Ave, 26 ; 12. Académica Coimbra, 26 ; 13. Belenenses, 25 ; 14. Paços Ferreira, 25 ; 15. Gil Vicente, 24 ; 16. Naval, 21 ; 17. Guimaraes, 20 ; 18. Penafiel, 11. FC Bruges - Beveren La Louvière - GB Anvers Classement : 1. Anderlecht, 46 points ; 2. FC Bruges, 43 ; 3. Standard Liège, 42 ; 4. Genk, 37 ; 5. Waregem, 37 ; 6. La Gantoise, 34 ; 7. Westerlo, 32 ; 8. Lokeren, 32 ; 9. Charleroi, 30 ; 10. FC Brussels, 29 ; 11. GB Anvers, 27 ; 12. Roulers, 26 ; 13. Cercle Bruges, 25 ; 14. Mouscron, 23 ; 15. Beveren, 21 ; 16. Saint-Trond, 19 ; 17. La Louvière, 19 ; 18. Lierse, 16. ÉCOSSE (27e journée) AUJOURD’HUI: Liverpool - Manchester United (13 h 30, Canal + Sport); Bolton - West Ham ; Charlton - Brentford (D 3); Newcastle - Southampton (D 2). DEMAIN: Preston North End (D 2) - Middlesbrough; Stoke (D 2) - Birmingham; Chelsea - Colchester (D 3); Aston Villa - Manchester City. Le tirage au sort des quarts de finale (mardi 21 et mercredi 22 mars) aura lieu lundi. AUJOURD’HUI Aberdeen(7) - Falkirk(10) Dundee Utd(9) - Inverness(6) Heart of Midlothian(2) - Motherwell(8) Kilmarnock(5) - Livingston(12) Glasgow Rangers(4) - Hibernian(3) DEMAIN Dunfermline(11) - Celtic Glasgow(1) « On va jouer à Florence » – Que vous a demandé la commission de discipline de la FIFA ? – Ils m’ont demandé de venir pour entendre mes informations, pas pour répondre à des accusations. Mais je suis arrivé trop tard dans le tunnel, et tout était déjà fini. L’arbitre a dit que j’avais été très calme et très courtois. – La presse turque et les joueurs suisses vous ont pourtant accusé d’avoir défoncé la porte du vestiaire des arbitres à coups de pied avec votre gardien de but, Volkan... – (Il sourit.) Le rapport des arbitres n’en parle pas. Notre presse est libre de parler de tout. Et, pour les Suisses, les seuls coupables, ce sont les Turcs. – Comment expliquez-vous un tel déchaînement de violence ? – Je ne pense pas que cela soit si important que cela. Une bagarre d’après le match, on peut voir cela dans les tunnels de tous les stades. Bien sûr, c’est un épisode qu’on souhaite ne pas voir se répéter, mais la responsabilité est collective. Le monde du football tout entier doit y réfléchir. – Plusieurs quotidiens turcs (1) ont publié des enquêtes semblant démontrer que l’accueil des Suisses était prémédité. Qu’en pensez-vous ? – (Sourire.) On s’organise toujours pour préparer l’accueil des invités. Il y a eu une réunion avant le match. Moi, je n’y étais pas. Mais c’était dans le but de mieux les accueillir. Non, ce sont des inventions. Tout cela s’est déroulé spontanément. – Finalement, pourquoi n’avezvous pas démissionné (2) ? – Je n’ai jamais parlé de démission. J’ai un contrat de cinq ans et j’ai la confiance de la nouvelle direction. – Où alle z-vo us jo uer vos matches “à domicile” ? – À Florence ! C’est la proposition que je vais faire à la Fédération. Je veux que nous jouions ces matches comme à la maison et j’ai une relation très spéciale avec cette ville (il a entraîné la Fiorentina en 2000-2001). Sinon, ce sera en Allemagne. » GUILLAUME PERRIER (1) Vatan, Hürriyet et Aksam ont fait état d’une réunion préparatoire, le 13 novembre, dans un grand hôtel d’Istanbul, entre Fatih Terim, Hasan Dogan (alors vice-président de la Fédération), le préparateur mental de l’équipe et le chef adjoint de la police d’Istanbul, où la décision de harceler les Suisses aurait été prise. (2) Le quotidien Milliyet avait affirmé que Terim avait présenté sa démission en même temps que le comité directeur de la Fédération. Deschamps va poursuivre Eydelie Didier Deschamps, accusé par son ex-coéquipier de Marseille, Jean-Jacques Eydelie, d’avoir été au courant, dès l’origine, de la corruption du match de football VA-OM en 1993, va engager des poursuites contre Eydelie et son éditeur. « À la suite de la parution aux éditions de l’Archipel du livre de Jean-Jacques Eydelie intitulé Je ne joue plus !, Didier Deschamps a demandé à son avocat d’engager toutes actions judiciaires contre l’auteur et l’éditeur de cet ouvrage à raison des termes et autres expressions injurieuses et diffamatoires le visant expressément », indique l’avocat de l’ancien joueur dans un communiqué. Dans son livre, paru mercredi, Jean-Jacques Eydelie affirme notamment que Didier Deschamps, alors capitaine de l’OM, et Marcel Desailly étaient présents à une réunion où Bernard Tapie, alors président du club, leur aurait demandé de contacter leurs ex-coéquipiers de Nantes désormais à Valenciennes. COUPE DE LA LIGUE : NOUVEL APPEL D’OFFRES POUR LES DROITS TÉLÉ. – La LFP va organiser un nouvel appel d’offres sur les droits de diffusion télévisée de la Coupe de la Ligue pour la période 2006-2009, après que l’attribution de ces droits à France Télévisions a été définitivement invalidée par la justice. La cour d’appel a estimé jeudi que « le cahier des charges ne pouvait pas prévoir obligatoirement la diffusion de cinq matches au moins (sur 31) sur une chaîne en clair », explique la Ligue qui, le 3 juin 2005, avait attribué ces droits à France Télévisions pour 11,5 millions d’euros par saison. Canal + est à l’origine de cette annulation. VIDÉO : LE BOARD ÉCOUTERA THIRIEZ ET ESCALETTES. – Les présidents de la Fédération, Jean-Pierre Escalettes, et de la Ligue, Frédéric Thiriez, seront entendus le 3 mars par l’International Board pour présenter leur projet de test d’arbitrage assisté par vidéo. La LFP, qui souhaitait procéder à l’automne à des essais techniques sur l’arbitrage vidéo, avait fait marche arrière après avoir reçu une missive de la FIFA la mettant en garde contre toute expérimentation sans aval du Board. AUXERRE : KABOUL A REPRIS. – Younes Kaboul, blessé en début de saison (rupture des ligaments croisés d’un genou), a effectué sa première séance d’entraînement complète hier avec le groupe. Il pourrait reprendre la compétition prochainement. – J.-P. G. LE WERDER SUR TAIWO. – Le Werder Brême serait fortement intéressé par la venue du Marseillais Taye Taiwo cet été et aurait fait de l'international nigérian l’une de ses priorités. L'un des entraîneurs adjoints de Brême, Wolfgang Rolff, était d'ailleurs dans les tribunes mercredi soir à Bolton, où l'OM disputait son seizième de finale aller de la Coupe de l'UEFA (0-0). Le Werder a fait signer hier Clemens Fritz, l'arrière droit du Bayer Leverkusen, jusqu'au 30 juin 2009. – A. Me. Suivez votre équipe sur tous les stades avec Retrouvez 100% de la Ligue1 Orange © Agence Panoramic. en direct sur Egalement disponible avec et (1) et ne ratez plus aucun des matchs de votre équipe préférée. Tous les matchs du Championnat, une exclusivité MaLigne TV sur ADSL. MaLigne TV. Prenez une télé d'avance. 1014 * ou Agences France Télécom Durée minimum d’abonnement 12 mois, conditions contractuelles en point de vente, offre soumise aux conditions techniques particulières figurant à l’article 4 (point 3 du premier paragraphe) des Conditions Spécifiques MaLigne TV. (1) en ppv. *Appel gratuit depuis un fixe. France Télécom - DC - 6, Place d'Alleray 75505 Paris. Cedex 15 - SA au capital de 10 412 239 188 € - RCS Paris 380 129 866. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge NICE, BÊTE NOIRE DE MONACO. – Depuis son retour en L 1, en 2002, Nice a disputé huit matches contre Monaco (en comptant la récente demi-finale de Coupe de la Ligue, remportée 1-0 par l’OGCN, à Louis-II). Les Aiglons en ont gagné cinq, obtenu deux résultats nuls, et perdu seulement un, le 30 avril 2004, à domicile (1-2). Plus loin, moins fort « VOUS ÊTES ACCUSÉ d’avoir incité vos joueurs à la violence. Pourtant, aucune charge n’a été retenue contre vous par la FIFA. Pourquoi ? – C’est normal. À aucun moment je n’ai eu peur d’être accusé. Il n’y avait rien contre moi. Il y avait quatre arbitres, sept officiels le soir du match. Et mon nom n’apparaît pas dans leur rapport. – Comment jugez-vous la sanction contre la Turquie ? – Elle est injuste, beaucoup trop sévère. Les spectateurs sont innocents. Il y a eu quelques objets lancés sur le terrain, mais comme dans tous les stades du monde. Une amende aurait suffi. – Et les sanctions contre les joueurs ? Alpay et Emre sont suspendus pour six matches... – D’après les images que j’ai vues, Emre n’a rien fait qui méritait cette peine. Alpay a été frappé et a répondu. Mais, dans tous les matches, on voit ce genre de gestes. Et puis, on ne s’attarde que sur les exemples négatifs : souvenez-vous à l’Euro 96, Alpay avait reçu un prix du fair-play pour ne pas avoir fauché un joueur croate qui filait au but. À cause de lui, on avait perdu ! Et, lors des barrages pour l’Euro 2004, la Turquie avait été éliminée par la Lettonie (0-1, 2-2). À Istanbul, le public avait applaudi l’équipe adverse pendant vingt minutes. Bleu Rouge JEAN-PIERRE RIVAIS (avec E. Ba.) SOCHAUX - AUXERRE Le 16 novembre dernier, le match retour des barrages pour la Coupe du monde entre la Turquie et la Suisse s’achevait en pugilat dans le couloir menant aux vestiaires. Le défenseur suisse d’Auxerre Grichting était transporté à l’hôpital. Le 7 février, la commission de discipline de la FIFA a fait connaître sa décision : un joueur et le physiothérapeute de l’équipe suisse suspendus ; six matches à huis clos et à au moins 500 kilomètres de ses frontières pour la Turquie plus des sanctions individuelles pour trois joueurs et l’adjoint de Fatih Terim. Le sélectionneur, lui, a été blanchi. Jaune Bleu Jaune sereins. Mais, il n’y a rien d’irrémédiable. On a fait de mauvais matches, mais on en a joué aussi de très corrects où seule la réussite nous a fuis. On n’était pas forcément meilleurs avant la trêve quand on était revenus à un point de la deuxième place. » Mais Monaco était davantage en confiance. « C’est très dur en ce moment parce qu’on doute énormément, assure Givet, forfait ce soir. Rien ne tourne très rond. Alors on joue avec le frein à main, on tente moins. Il faut absolument se lâcher et se poser moins de questions. » Francesco Guidolin confirme que c’est surtout dans la tête que ça cloche. « On travaille bien, mais on a des difficultés à appliquer ce qu’on veut faire en match, explique l’entraîneur. Je sais ce qui ne va pas, mais je préfère garder mes réflexions pour moi et pour mes joueurs. Il faut réagir très vite. On ne terminera pas 2es. Mais si on perd à Nice, même la troisième place sera très difficile à obtenir. » Qu’en penseraient alors les dirigeants monégasques ? FATIH TERIM, le sélectionneur turc, sort de son silence pour revenir sur les événements de Turquie-Suisse. Noir Noir Par tradition, d’abord. Parce que ce match entre deux villes distantes d’une vingtaine de kilomètres ne ressemble à aucun autre. Ainsi, le milieu Olivier Echouafni, formé en Principauté mais qui avait dû se contenter de deux matches avec la réserve avant d’être remercié, a toujours une bonne raison de battre Monaco. Par ambition, ensuite. « On a un coup à jouer, assure Vahirua. Dans un Championnat aussi serré, une victoire fait la différence. Si on s’impose aujourd’hui on peut se projeter vers la coupe de l’UEFA. Ce n’est pas encore un objectif mais ça peut le devenir. » S’ils gagnent, les Niçois dépasseront leur adversaire du jour au classement. L’histoire n’amuserait guère les Monégasques, même si la suprématie locale n’est sans doute pas aujourd’hui le premier de leurs soucis. Toujours en quête de repères et en déficit de résultats, ils ont tout à craindre au moment de retrouver leur bête noire (voir cidessous). « On n’a pas de complexes à avoir face aux Niçois, réplique Modesto. Ils se sentent sans doute forts et Avec Roma ? « La sanction de la FIFA est injuste » 8 FOOTBALL LIGUE 2 (26 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune LORIENT - DIJON : 1-0 Lorient écarte le danger En battant l’invincible visiteur bourguignon, les Bretons restent sur un podium dont Dijon s’éloigne. LORIENT - DIJON : 1-0 (0-0) Temps frais et pluvieux. Pelouse grasse. 8 951 spectateurs. Arbitre : M. Buquet. But : Bourhani (57e). Avertissements. – Lorient : Boutruche (88e, tacle irrégulier sur Laurent) ; Dijon : A. Ba (35e, croc-en-jambe sur Audel), Grégoire (39e, contestation), Vosahlo (57e, tacle irrégulier sur Audel). LORIENT : Audard (cap.) – Boutruche, Genton, Recorbet, Morel – K. Ziani, Moullec, Guel (Franchi, 90e), Pédron (N’Guema, 72e) – Bourhani (Marveaux, 79e), Audel. Entraîneur : C. Gourcuff. DIJON : Mouko – Tacalfred, Grégoire (cap.), A. Ba, Vosahlo – Laurent, Livramento (J. Ba, 79e), Larcier, Masson (Asuar, 53e), Mangione (Avezac, 53e) – Estevès. Entraîneur : R. Garcia. LORIENT – de notre envoyé spécial DIJON A DISJONCTÉ au Moustoir. Il fonctionnait sur courant continu à l’extérieur, où personne ne l’avait battu depuis le 29 juillet (Valenciennes, 1-2) et particulièrement en cette période hivernale (quatre succès consécutifs). Lorient a joué les interrupteurs. Après deux revers face à des malclassés (1-2 contre Istres et 0-2 contre Clermont), il en avait bien besoin. La mêlée joyeuse des joueurs au coup de sifflet final l’a bien symbolisé. Leur victoire repousse son adversaire à six points d’un podium auquel les Bretons s’accrochent en dépit du succès de Valenciennes contre Châteauroux (2-0). La lutte entre postulants à l’accession se poursuit donc à quatre… pour le moment. Dijon n’a pas renoncé à s’y immiscer. Il devra digérer vite ce coup d’arrêt logique. Sous une pluie intense par moments, les Merlus avaient déjà maîtrisé la première période sans concrétiser cette domination. Leur pressing étouffait les velléités adverses, leurs combinaisons en passes courtes désarçonnaient, mais l’étau dijonnais, densifié dans l’axe, se refermait LORIENT. – Après deux revers, Tchiressoua Guel et les Lorientais se sont ressaisis à temps pour repousser au classement Raphaël Livramento et les Dijonnais. (Photo Thomas Brégardis/ Hot Sports) assez vite pour ne pas donner d’espaces aux idées lorientaises. Il manquait aussi un poil de justesse. Seuls deux corners pour deux têtes de Genton (5e) et Audel (25e) faisaient donc naître le frisson chez des Bourguignons qui s’accommodaient plutôt sereinement de voir le ballon courir entre les jambes bretonnes. Estevès restait à l’affût des hésitations sur les longs aériens et Dijon pointait son nez en fin de mi-temps. Ce qui lui suffisait à donner plus de corps que son hôte au danger sur la cage d’Audard : Morel dégageait en catastrophe devant Mangione (37e) ; Audard avait la main chaude sur un tir du même Mangione (42e) et une tête mal assurée de… son défenseur Morel (43e). ILS ONT DIT Audard sauve la victoire Est-ce l’effet de ces alertes qui réveilla Lorient ? Les Bretons réattaquèrent sur un rythme soutenu, s’engageant plus encore dans leurs courses, dans leurs coups. Ils écrasaient deux frappes – Bourhani (52e) et Audel (55e) – avant de trouver leur récompense. Pédron tendait un coup franc excentré qui décoiffait une défense un brin statique jusqu’à la tête plongeante de Bourhani (1-0, 57e). Le neuvième but de l’ex-Guingampais obligeait Dijon à faire le jeu. Un scénario dans lequel le visiteur n’était pas à son aise. Les contres offraient l’occasion au FCL d’assurer le K.-O. mais, mal conclus (notamment un deux contre un où Ziani oubliait Bourhani, 67e), ils laissaient finalement les visiteurs leur chatouiller les narines. Dans un dernier rush, il fallait même un arrêt énorme d’Audard devant Grégoire (90e + 3) pour éloigner leur nez de la moutarde. JEAN-DENIS COQUARD Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « On ne peut pas contester notre victoire. On a dominé ce match de la tête et des épaules. Même si on ne gagne que 1-0 et que la fin n’a pas été facile, il n’y a pas photo sur le plan du jeu. J’attendais un adversaire plus joueur. Mais peut-être que notre pression, notre organisation parfaite dans la récupération l’ont obligé à jouer sur des coups de boutoir et des longs ballons. On ne s’occupe pas des autres. On sait ce qu’il nous reste à faire : jouer au maximum de nos possibilités, comme ce soir. » Rudi GARCIA (entraîneur de Dijon) : « C’est un match bizarre. On n’a pas été bons du tout. On n’a pas produit de jeu. On a été défaillants dans la maîtrise collective et trop approximatifs techniquement face à leur pressing. Mais on s’est quand même créé de grosses occasions et, sans deux arrêts exceptionnels de leur gardien, on aurait pu ne pas perdre. Ceci dit, Lorient a été bien meilleur que nous. Est-ce qu’on avait mis la barre trop haut ? J’aurais en tout cas préféré perdre en montrant notre vrai visage. » – J.-D. C. CLERMONT - BASTIA : 2-0 (1-0) VALENCIENNES - CHÂTEAUROUX : 2-0 (2-0) Temps froid. Pelouse en mauvais état. 11 444 spectateurs. Arbitre : M. Brocas. Buts. – SEDAN : Noro (18e) ; CAEN : Deroin (5e). Avertissements. – Sedan : Ambourouet (64e, tacle dangereux) ; Caen : Zubar (34e, tirage de maillot), Compan (61e, tacle irrégulier). SEDAN: Regnault– Ciani,Hénin(cap.),Sartre–Ducourtioux,Amalfitano,Noro(Bastien, 75e), Ambourouet – Mokaké (Marin, 84e), Sabin, Gagnier (Boutabout, 61e). Entraîneur : S. Romano. CAEN: Planté – Hengbart,Thiam, Sorbon,Seube – Gouffran(Lesoimier, 67e), Deroin, Zubar (cap.), Florentin – Compan, Grandin (Valero, 62e). Entraîneur : F. Dumas. Temps frais et venté. Terrain en bon état. 5 000 spectateurs. Arbitre : M. Layec. Buts : Fouret (4e, 68e). Avertissements. – Clermont : Uras (37e, tacle par derrière) ; Bastia : Diane(40e,jeu dur),Maire (41e,antijeu).Expulsion.–Bastia: B.Casoni(83e, contestation). CLERMONT: Enjolras – Kehiha (Diomède, 80e), Uras, S. Bah (Abdoulaye, 11e), Perrinelle, Ab. Coulibaly – Brando (cap.), Gourvennec, Grauss - Buengo (De Assis, 69e), Fouret. Entraîneur : M. Collat. BASTIA : Penneteau – Marester (Conombo, 75e), Laville, Maire, Sauget – Diane, Camadini, Y. Gomez (Matingou, 69e), Ben Saada (Née, 36e) – Meslin, André (cap.). Entraîneur : B. Casoni. Temps froid et humide. Pelouse grasse. 7 516 spectateurs. Arbitre : M. Fraise. Buts : Dufresne (25e, 36e). Avertissements. – Châteauroux : Is. Ba (24e, contestation et 90e + 1, coup de pied sur Klein). Expulsion. – Châteauroux : Is. Ba (90e + 1, second avertissement). VALENCIENNES : Klein – Mater, Flachez, Chelle, Silvestri – Bourgeois (Liron, 81e), Burle, Saez, Doumeng – Heitzmann (Bogaczyk, 69e), Dufresne (cap.) (Savidan, 77e). Entraîneur : A. Kombouaré. CHÂTEAUROUX : Fernandez – Viator (Babin, 46e), T. Bertin (cap.), Allegro, Moutaouakil– A. Ferreira (Sidibé, 82e), Mansouri, Is. Ba – Socrier, Mulenga (Boukari,46e), Vandenbossche. Entraîneur : D. Ollé-Nicolle. GUINGAMP - CRÉTEIL : 0-0 Temps pluvieux. Pelouse grasse. 8 811 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux. Avertissements.– Guingamp : Shereni (73e, jeu dur sur Loja), Racon (76e, faute sur Aubanel) ; Créteil : Aubanel (67e, contestation), C. Domoraud (81e, antijeu). GUINGAMP:Debes(cap.)– Bridonneau,Martini,Sikimic,LeLan –Racon (Gonzalez, 82e), Abriel, Shereni, Jouffre(Sitruk, 69e) – K. Touré, Caggiano.Entraîneur: A. Ravera. CRÉTEIL : Trivino – J. Perez, Ekobo (cap.), C. Domoraud, Loja – Sessegnon, Gregori, Terrier, Aubanel – Rui Pataca (L. Leroy, 68e), A. M’Bodji (Boulebda, 81e). Entraîneur : H. Velud. Malgré le renfort offensif des deux recrues du mercato, Caggiano et Kader Touré, les Guingampais ont une nouvelle fois dû concéder le partage des points à Roudourou. En première période, les Bretons ont été dangereux, par une tête de Caggiano stoppée par Trivino (3e). Puis le même Caggiano était devancé par Ekobo à la réception d’un centre de Racon. Avant le repos, Abriel gâchait une belle situa- tion (29e) alors qu’un but était refusé, pour hors-jeu, à Caggiano (45e). À la reprise, Créteil ratait une occasion énorme car Bridonneau déviait une reprise de Rui Pataca à 2 mètres (54e). Sur la fin, Guingamp essayait de pousser, à l’image de Touré qui butait deux fois sur Trivino (85e). Mais ça ne voulait pas sourire. Du coup, Guingamp est dans la charrette. – D. Ry. Alain RAVERA (entraîneur de Guingamp) : « Je trouve que l’état d’esprit de mon équipe était bon. Et je crois qu’avec un état d’esprit similaire, nous laisserons trois équipes derrière nous à la fin du Championnat. Je suis toutefois surpris du but refusé à Caggiano, qui me paraît valable. Je m’interroge ! » Hubert VELUD (entraîneur de Créteil) : « Je suis satisfait de ce résultat, qui fait suite à une jolie victoire à Brest (2-0). Ma satisfaction, c’est de voir que nous sommes restés bien en place face à l’intensité physique des Guingampais. Maintenant, il est grand temps que nous gagnions à domicile. J’espère qu’on le fera la prochaine fois, contre Amiens. » SÈTE - GUEUGNON : 2-0 (0-0) Temps frais. Pelouse bosselée. 1 000 spectateurs environ. Arbitre : A. Castro. Buts : Raynier (63e s.p.), Lahaye (66e). Avertissements. – Sète : F. Silvestre (tacle dangereux sur Tsoumou), Calabuig (28e, jeu dur sur Tsoumou), Cami (88e, charge irrégulière sur Hauw) ; Gueugnon : Marty (45e + 1, simulation), Colleau (63e, mots déplacés). SÈTE : La Bruna – Leclercq (Vallar, 90e + 1), F. Silvestre (cap.), Kharrazi – Lahaye, Cami, O. Calabuig (Carmona, 68e), Cohade, Tanagro – Psaume, Raynier (Ouejdide, 83e). Entraîneur : L. Batelli. GUEUGNON : Liebus – Rodrigues, Morestin, Zarabi, P. Correia (cap.) – Colleau (Dr. Coulibaly, 67e), Le Frapper (Mo. Diarra, 76e), Marty (Bressan, 46e), Hauw – Tsoumou, Gueï. Entraîneur : V. Zvunka. Petit événement hier soir à LouisMichel. Pour la première fois depuis le 25 novembre 2005 (1-1 face à Reims) et avec Batelli, Sète n’a pas perdu. Et, pour la première fois depuis le 11 octobre (1-0 contre Bastia), Sète a gagné. Passons vite sur la première période affreuse, au cours de laquelle Gueugnon ne tira jamais au but et Sète se signala par un centre-tir dangereux (Lahaye, 30e). Après son occasion du match (tête au-dessus de Morestin, 50e), Gueugnon s’affaissa en concédant un penalty (faute de Morestin sur Raynier, 61e). Liebus s’inclina devant Raynier, qui s’y reprit à deux fois du droit (1-0, 63e). Il était à nouveau battu dans la foulée à la suite d’un coup franc de Cohade côté gauche, repris au second poteau par Lahaye (66e). Et Gueugnon resta bien impuissant. – J. Ri. Ludovic BATELLI (entraîneur de Sète) : « C’est un succès logique vu les efforts fournis. On a été très généreux dans l’effort et patients jusqu’à trouver la fissure. Je suis très content pour les joueurs, qui restaient sur une longue période de souffrance. C’est un petit éclair dans la grisaille. » Victor ZVUNKA (entraîneur de Gueugnon) : « Ce n’est pas un déshonneur de perdre ici. Sète s’est montré un peu plus conquérant que nous et ça bascule sur un penalty. Ils mettent un bloc défensif solide après le deuxième but. On était un peu endormis jusqu’à 2-0. » – J. Ri. rapidement, grâce à Fouret, auteur d’un enchaînement contrôle de la poitrine-frappe du droit. Bien regroupés, les coéquipiers de Brando allaient ensuite résister aux assauts trop brouillons des Bastiais. Juste après la pause, les hommes de Collat, grâce à Fouret, servi une nouvelle fois par Gourvennec, se mettaient définitivement à l’abri. Un succès inestimable dans l’optique du maintien. – D. C. Marc COLLAT (entraîneur de Clermont) : « C’est un gros soulagement. Si on nous avait dit que l’on prendrait six points à ces deux équipes (Lorientet Bastia) qui joueront probablement en L 1 la saison prochaine, on n’y aurait pas cru. On sort aujourd’hui de la zone de relégation. Le plus important sera de ne plus y être à la 38e journée. » Bernard CASONI (entraîneur de Bastia) : « Je suis en colère ce soir avec ce qu’on a montré, on ne méritait même pas de ramener un point. Je tire un coup de chapeau à cette équipe de Clermont qui jouait sa survie et qui a joué avec l’état d’esprit pour cela. » à ras de terre des vingt mètres n’a laissé aucune chance à Fernandez (25e). Dufresne réalisait le doublé dix minutes plus tard, suite à un centre parfait de Bourgeois (36e). En deuxième mi-temps, Châteauroux s’est secoué, sans créer de vrai danger. Valenciennes n’a rien concédé dans la combativité, pour finalement gommer une série de trois matches sans but. – H. D. Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « Cette victoire est importante, elle est une récompense par rapport à l’état d’esprit et au travail du groupe, également par rapport à l’homogénéité qu’on a pu constater sur le terrain. C’est la meilleure relance qu’on pouvait espérer après trois matches sans marquer. » Didier OLLÉ-NICOLLE (entraîneur de Châteauroux) : « La fatigue du match contre Sochaux (1-2 après prolongation, en Coupe de France) a pesé énormément dans les jambes en première mi-temps. Après la pause, on a mis de la personnalité et de l’action mais la chance ne nous a pas souri. » LAVAL - LE HAVRE : 0-0 REIMS - MONTPELLIER : 0-1 (0-0) Temps frais et venteux. Pelousecorrecte.4 659 spectateurs. Arbitre: M. Derrien. But : Lafourcade (86e). Avertissements. – Reims : Ielsch (42e, croc-en-jambe sur Taouil) ; Montpellier : Carotti (46e, antijeu), Lafourcade (61e, jeu dangereux). REIMS : Weber – Truchet, Jeannel, Delmotte (cap.), Giraudon – Ielsch (Hebbar, 65e), L. Bah, S. Didot (Nzigou, 80e) – Féret – Baléguhé, Lundblad. Entraîneur : T. Froger. MONTPELLIER : Pionnier – Mainfroi, F. Mendy, Ngambi, Colombo – Carotti (cap.) – Yachir, Delaye,Taouil (Lafon, 83e), Darbion(Ab. Cissé, 87e) –Lafourcade. Entraîneur: J.-F. Domergue. Près de cinq mois et quinze rencontres après son dernier revers, face à Dijon (0-1), le Stade de Reims a chuté. Il n’égalera pas le record d’invincibilité détenu par Valenciennes (16 matches). Bien regroupé, Montpellier opérait par contres. Bah (15e) répondait à Delaye (10e), avant que Lundblad, pour la première fois titulaire hier, ne voie Pionnier s’interposer (41e). Le rythme montait après la pause. Montpellier s’attachait à remonter le ballon plus proprement mais c’est Reims qui pre- Il y avait de l’audace dans l’organisation de Châteauroux, développant un 4-3-3 peu courant à l’extérieur, mais Valenciennes, en se maintenant très haut dès l’entame, a balayé tous les doutes. S’astreignant à maintenir un placement qui limitait les espaces et avec l’application de bons élèves, les Nordistes ont construit habilement leur succès. Après un retourné de Dufresne frôlant le poteau (22e), le coup franc du capitaine valenciennois nait le jeu à son compte. Sur coup de pied arrêté, Delmotte, par deux fois (52e, 66e), manquait d’opportunisme. Baléguhé perdait son duel avec Pionnier avant de voir Lundblad manquer la cible (69e). Les visiteurs allaient finalement glacer le stade Delaune. Sur un centre tendu de Delaye, Lafourcade reprenait de volée et trouvait le petit filet opposé d’un Weber médusé (0-1, 86e). Un petit hold-up que les Rémois devront digérer au plus vite. Thierry FROGER (entraîneur de Reims) : « Le haut niveau exige de l’efficacité. Nous en avons manqué ce soir. En deuxième période, nous avons eu des opportunités mais nous n’avons pas su les concrétiser. Quinze matches sans défaite, c’était une belle série, maintenant, il va falloir rebondir dans le bon sens. » Jean-François DOMERGUE (entraîneur de Montpellier) : « Je suis satisfait du résultat, on aurait pris un point, je le serais autant. Ce soir, la réussite était avec nous et les joueurs ont pris du plaisir à évoluer sur une bonne pelouse. » – G. K. Temps doux. Pelouse grasse. 3 162 spectateurs. Arbitre : M. Grégoire. Avertissements. – Laval : Aït-Alia (33e, tacle dangereux), M. Leroy (77e, tirage de maillot) ; Le Havre : Martot (68e, antijeu). LAVAL : Catherine – M. Leroy, Buzaré (cap.), Mienniel, De Magalhaes – Ben Khalfallah (S. Diarra, 64e), Aït-Alia, R. Gomis, Yebda – Mauricio, Zoko (Rebelo Lopes, 82e). Entraîneur : D. Troch. LE HAVRE : Mandanda – Baca, Gauvin (cap.), Medaci, Seck – Aït-Ben-Idir, Martot, Davidas(Roda,82e),Digard (A. Devaux,85e) – K. Traoré(Hoarau,88e), Lesage.Entraîneur : T. Uvenard. Les Lavallois n’avaient d’autres solutions que de prendre le jeu à leur compte et, surtout, gagner. D’entrée, ils s’appliquaient à bien jouer et à porter le danger dans le camp havrais. Passant par la droite avec Yebda, par la gauche avec Ben Khalfallah et surtout avec le remuant Zoko, les Mayennais devaient tout de même attendre la 25e minute pour adresser un premier tir à Mandanda. Deux actions bien construites se terminaient par deux bonnes frappes de Ben Khalfallah et Zoko mais ne donnaient que le frisson à la défense havraise. Côté normand, bien peu de choses, si ce n’est un bon positionnement pour contrarier Laval et une frappe lointaine et sans danger de Digard. Les Lavallois ne commettaient pas leurs récurrentes bêtises en seconde période mais ils ne marquaient pas non plus le but qui leur aurait permis d’espérer. Ils se contentaient d’un match nul que les Havrais étaient venus chercher et qu’ils surent préserver habilement. – B. A. Denis TROCH (entraîneur de Laval) : « Mes joueurs ont livré un match plein. Il nous a manqué ce brin de réussite qui nous fuit depuis longtemps. Bien sûr, nous sommes frustrés et déçus. » Thierry UVENARD (entraîneur du Havre) : « Certes, nous étions venus pour gagner mais l’on sait se contenter de ce match nul. On s’attendait à un match difficile et nous avons été en danger sur les ballons aériens dans notre surface. » ISTRES - GRENOBLE : 2-1 (0-0) AMIENS - BREST : 1-1 (1-0) Temps doux. Pelouse souple. 3 246 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo. Buts.– ISTRES : Viale (52e, 54e). GRENOBLE : Akrour (74e). Avertissements.– Istres : Bochu (82e, antijeu) ; Grenoble : J. François (70e, contestation). ISTRES : Riou – Hamed (Gnohéré, 82e), Savry, Bilica, Cid, Dumolin (cap.) – Maurel, Yahiaoui, Cavalli (L. Malouda,67e) – Viale, Bochu(M’Futi, 84e). Entraîneur : J.-L. Gasset. GRENOBLE : Bayiha – Stinat, Kamisseko, S. Pelé, Matheus, N’Ganga – Connen (Oguro,58e), J. François(cap.),Da. Coulibaly– T. N’Diaye (Belghazouani,58e), Akrour (Kermorgant, 75e). Entraîneur : T. Goudet. Temps frais. Pelouse grasse. 6 249 spectateurs. Arbitre : M. Auroux. Buts. – AMIENS : Sami (28e) ; BREST : Tomou(75e). Avertissements. – Amiens : Y. Camara (15e , contestation), Buron (81e, contestation) ; Brest : Sarr (24e, tacle appuyé), Elzéard (27e, jeu dur), Forest (48e, tirage de maillot). AMIENS : Tangara – Levrat, Hernandez, Sami, D. Vairelles – Buron, De Freitas, B. Traoré, Celdran – A. Baldé, Y. Camara (I. Dia, 74e). Entraîneur : A. Dupont. BREST : Elana – Bourgis, Tokéné (Bernardet, 82e), Forest, Charpenet, Elzéard – Auriac, Guégan (cap), Sarr – Malm (N’Gal, 60e), De Carvalho (Tomou, 60e). Entraîneur : A. Rust. Ce qu’ils n’étaient pas parvenus à faire quarante-cinq minutes durant, les Istréens l’ont réussi dès la reprise, marquant coup sur coup deux buts par l’inévitable Viale (cinq buts en six matches depuis son arrivée au mercato). Le premier à la réception d’un coup franc de Cavalli, le second en reprenant une tête plongeante de Bochu que Bayiha avait repoussée. Deux buts matérialisant bien la mainmise istréenne sur ce match. N’ayant plus rien à perdre, Grenoble jouait son va-tout, faisait entrer Oguro mais s’exposait aux contres des Provençaux. Akrour, en réduisant l’écart, relançait un match que les Istréens auraient pu définitivement tuer tant les occasions furent nombreuses. Mais Bayiha veillait. – J.-P. T. Jean-Louis GASSET (entraîneur d’Istres) : « Cette victoire est dans la continuation de notre match face à Lorient (2-1) mais, cette fois, pendant quatre-vingtdix minutes. Ce soir, nous avons fait un très bon match. » Thierry GOUDET (entraîneur de Grenoble) : « On a manqué de concentration, d’agressivité, de percussion, on prend deux buts par des coups de pied arrêtés. Pourtant, je les avais prévenus ! » PAGE 8 SUR UNE PELOUSE grasse, Amiens Buron (35e). En trois nouvelles occaa concédé le nul face à Brest parce sions dans cette première période, qu’il a manqué d’efficacité offensive Elana se distinguera avant de et qu’il s’est heurté à un grand Elana. repousser une frappe aux six mètres D’entrée, celui-ci repoussait des de Camara juste après la pause. poings une frappe de Baldé puis un Presque inévitablement, les Brestois coup franc de Camara. Amiens sera finissaient par égaliser à un quart récompensé sur un corner de Celd’heure de la fin par Tomou de la tête dran repris de la tête par Sami (28e) (1-1). – R. T. mais ratera la balle de break par Alex DUPONT (entraîneur d’Amiens) : « Il fallait être plus efficace et nous sommes tombés sur un très bon gardien. À 1-0, on n’était pas à l’abri et on aurait dû mettre le deuxième but. Cela dit, mes joueurs ont été irréprochables au niveau de l’état d’esprit. Je ne veux pas les condamner. Maintenant sur un plan comptable, on avance à petits pas. » Albert RUST (entraîneur de Brest) : « Elana a été déterminant. On est tombés sur une belle équipe d’Amiens qui m’a fait forte impression au niveau du jeu et c’est un très bon point pris. » BUTEURS.–1. M’Bodji (Créteil), 13 buts, etc. NATIONAL (24e journée) HIER Toulon- Cannes .............................. 1-0 Pau - Entente SSG ........................... 0-0 Moulins - GFCO Ajaccio ................. 2-0 AUJOURD’HUI 18 HEURES Raon-l’Étape - Cherbourg 19 H 30 Châtellerault - Tours 20 HEURES Libourne-Saint-Seurin - Niort Romorantin - Louhans-Cuiseaux Angers - Bayonne Nîmes - Vannes Croix-de-Savoie - Boulogne-sur-Mer a été reporté. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Libourne-St-Seurin.. 40 22 11 7 4 2. Niort .............. 40 22 11 7 4 3. Boulogne-s.-Mer .... 39 23 11 6 6 4. Toulon........... 39 24 10 9 5 5. Tours............. 36 23 9 9 5 6. Vannes.......... 34 23 8 10 5 7. Cannes.......... 34 24 9 7 8 8. Nîmes............ 32 23 9 5 9 9. Entente SSG. 32 24 7 11 6 10. Cherbourg.... 30 23 6 12 5 11. Louhans-Cuiseaux . 30 23 9 3 11 12. Raon-l'Étape. 29 22 7 8 7 13. Croix-de-Savoie ... 27 23 6 9 8 14. Châtellerault. 27 23 6 9 8 15. Bayonne ....... 26 23 6 8 9 16. Romorantin.. 26 23 6 8 9 17. Moulins......... 25 23 7 4 12 18. Angers .......... 25 23 6 7 10 19. Pau ................ 24 24 5 9 10 20. GFCO Ajaccio .... 20 24 4 8 12 p. — 31 30 37 22 26 27 32 27 25 25 27 26 17 25 24 19 28 24 20 17 c. Diff. — — 16 +15 16 +14 28 +9 16 +6 21 +5 28 -1 31 +1 25 +2 21 +4 27 -2 32 -5 24 +2 23 -6 28 -3 26 -2 26 -7 38 -10 27 -3 26 -6 30 -13 PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 février, 18 heures : GFCO Ajaccio Croix de Savoie ; samedi 25 février, 18 heures : Entente SSG - Romorantin ; 19 h 30 : Bayonne - Pau, Vannes - Toulon ; 20 heures : Tours - Moulins, LouhansCuiseaux - Châtellerault, Boulogne-sur-Mer - Libourne-Saint-Seurin, Niort - Raonl’Étape, Cannes - Angers, Cherbourg - Nîmes. MATCHES EN RETARD. – Mardi 28 février, 19 h 30 : Moulins - Niort (22e journée). Mercredi 15 mars, 20 heures : Raon-l’Étape - Libourne-Saint-Seurin (23e journée). CFA (20e journée) GROUPE A GROUPE C AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Schiltigheim (17) - Metz B (13) (15 heures) Wasquehal (18) - Roye (11) (15 heures) Strasbourg B (9) - Mulhouse (5) (15 heures) Épinal (10) - Dunkerque (4) (18 heures) Compiègne (6) - Feignies (15) (18 h 30) DEMAIN Le Mans B (6) - Balma (12) (15 heures) Nantes B (4) - Poitiers (16) (18 heures) Luzenac (9) - Brive (13) (18 heures) Aurillac (11) - Montluçon (14) (18 heures) Andrézieux (18) - Blois (17) (18 heures) Anglet (15) - Yzeure (1) (19 heures) Albi (7) - Orléans (5) (20 heures) Auxerre B (2) - Beauvais (1) (15 heures) Nancy B (3) - Lille B (12) (15 heures) Lesquin (7) - Calais (14) (15 heures) Lens B (8) - Vauban-Strasbourg (16) a été reporté. Saint-Ét. B (8) - Bord. B (10) (15 heures) Toulouse B (3) - Rodez (2) (15 heures) GROUPE B AUJOURD’HUI Cassis-Carnoux (6) - Nice B (5) (15 heures) Endoume (16) - Saint-Priest (1) (15 heures) Racing CF 92 (18) - Montp. B (8) (15 h 30) Lyon-La D. (14) - Bourg-Péronnas (15) (18 heures) Le Pontet (4) - Besançon (13) (18 heures) Martigues (3) - Fréjus (10) (18 heures) DEMAIN Monaco B (12) - Gap (11) (15 heures) Sochaux B (17) - Lyon B (2) (15 heures) Agde (7) - Jura-Sud (9) (15 heures) DEMAIN GROUPE D AUJOURD’HUI Bois-Gui. (8) - Pontivy (6) (15 heures) Quevilly (14) - Sénart-M. (7) (18 heures) Dieppe (13) - Paris FC (1) (18 heures) Villem. (4) - Paris-SG B (10) (18 heures) Mantes (16) - Guingamp B (3) (18 heures) Pacy-sur-Eure (9) - Rouen (2) (18 heures) Mondeville (17) - Noisy-le-Sec (15) (18 heures) DEMAIN Sainte-Geneviève-d.-B.(18)- AS Vitré (11) (15 heures) Rennes B (5) - Poissy (12) (15 heures) CFA 2 (18e journée) GROUPE A GROUPE E AUJOURD’HUI AUJOURD’HUI Le Havre B (1) - Red Star (2) (15 heures) Évreux (11) - Amiens B (8) (18 heures) Arras (12) - Valenciennes B (6) (18 heures) Saint-Quentin (3) - Oissel (7) (18 heures) Avion (10) - Cambrai (13) (18 heures) Saint-Omer (4) - Abbeville (14) (18 h 30) Armentières (16) - Entente SSG B (5) (18 h 30) DEMAIN Marignane (6) - L’Île-R.(15) (15 heures) Borgo (16) - Cast.-Le Crès (12) (15 heures) Corte (8) - CA Bastia (2) (16 heures) Saint-Raphaël (13) - Manosque (1) (18 heures) Cagnes (14) - Fos-sur-Mer (10) (18 h 30) Carcassonne (9) - Hyères (3) (20 heures) DEMAIN Rouen B (9) - Chantilly (15) (15 heures) GROUPE B AUJOURD’HUI Châlons-en-Champ. (15) - Haguenau (4) (15 heures) Les Lilas (7) - Créteil B (6) (18 heures) Sens (10) - Forbach (13) (18 heures) Ivry (14) - Sedan B (8) (18 heures) Blénod (16) - Amnéville (3) (18 heures) DEMAIN Taissy (11) - Reims B (1) (15 heures) Levallois (5) - Jarville (9) (15 heures) Viry-Châtillon (12) - Épernay (2) a été reporté. GROUPE C AUJOURD’HUI Belfort (10) - Villef.-sur-Saône (7) (18 heures) Colmar (4) - Troyes B (2) (18 heures) Imphy-Decize (6) - Besançon B (12) (18 heures) Pontarlier (9) - Lons-le-Saunier (15) (18 heures) Selongey (13) - La Chapelle-Saint-Luc(11) (18 heures) Vesoul (1) - Dijon B (5) (18 heures) DEMAIN Stade Auxerrois (16) - Dole-Tavaux (14) (15 heures) Montceau (8) - Auxerre C (3) (15 heures) GROUPE D AUJOURD’HUI Cournon (13) - Arles (1) (17 heures) Bastia B (9) - Clermont B (2) (17 h 30) Grenoble B (3) - AS Minguettes (7) (18 heures) Échirolles (10) - St-Georges-les-Anc. (6) (18 heures) Rhone-Vallées (16) - Montélimar (15) (18 heures) Mâcon (14) - Bagnols-Pont-St-Esprit (12) (18 heures) DEMAIN GFCO Ajaccio B (11) - AC Ajaccio B (8) (15 heures) Nîmes B (4) - Gueugnon B (5) (15 heures) Lunel (11) - Marseille B (4) (15 heures) Menton (7) - Draguignan (5) (15 heures) GROUPE F AUJOURD’HUI Limoges (14) - Les Sables-d’Olonne (12) (18 heures) Marmande (11) - La Rochelle (7) (19 heures) Thouars (8) - FC Bassin Arcachon (3) (19 heures) La Roche-sur-Yon (2) - Bisca.(16) (19 heures) Mt-de-Marsan (13) - Toulouse Fon. (10) (19 h 30) Luçon (5) - Libourne-Saint-Seurin B (4) (19 h 30) Stade Bord.(1) - Blagnac (9) (20 heures) DEMAIN Brive B (15) - Cugnaux (6) (15 heures) GROUPE G AUJOURD’HUI Chât. B (2) - Chartres (14) (15 heures) Dreux (8) - Écommoy (16) (18 heures) Vierzon (5) - Niort B (7) (18 heures) Mayenne (9) - Châteaubriant (4) (18 heures) Carquefou (11) - Laval B (15) (18 h 30) La Flèche (10) - Fontenay-le-Comte (12) (19 heures) Avoine-B. (13) - Angers B (6) (19 heures) DEMAIN Saint-Pryvé-Saint-Hilaire (3) Les Herbiers (1) (15 heures) GROUPE H AUJOURD’HUI Bayeux (16) - Lorient B (3) (15 heures) Caen B (2) - Brest B (7) (18 heures) Alençon (4) - Avranches (6) (18 heures) Plabennec (5) - Mondeville B (14) (18 heures) La Mont.(9) - Lamballe (12) (18 heures) Saint-Brieuc (11) - Dives (13) (20 heures) Saint-Lô (10) - Locminé (8) (20 heures) DEMAIN Vannes B (15) - Concar.(1) (15 heures) SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Serge ROMANO (entraîneur de Sedan) : « Bien que menés assez rapidement, on a su vite répondre. Le nul est logique. Plus l’échéance s’approche, plus les matches à domicile sont difficiles. » Franck DUMAS (entraîneur de Caen) : « On a assisté à un beau duel. Dommage qu’on ne marque pas sur l’action d’Elliot (Grandin). Sinon, on aurait plié le match. Les joueurs ont beaucoup donné. » LE CLERMONT FOOT a confirmé sa victoire lorientaise de la semaine dernière en s’offrant le scalp de Bastia, autre prétendant à la montée. Les Corses, qui restaient sur quatre victoires, sont tombés de haut. Ils sont surtout tombés sur une équipe auvergnate transfigurée par rapport à ses deux dernières prestations à domicile (deux défaites 1-0). Les Clermontois avaient pris les choses par le bon bout en marquant très Diff. — +15 +17 +14 +12 +5 +14 -2 +5 +1 -8 -1 -5 +5 -1 -5 -11 -18 -3 -16 -18 Bleu remise de la tête de Gagnier, était mis sur orbite pour égaliser d’une reprise en coin (18e). Monsieur Brocas oubliait un penalty pour une charge de Sorbon sur Mokaké (22e) dont une tête terminait dans les bras de Planté (31e), lequel sortait difficilement un centretir du même Mokaké (56e). Mais l’occasion la plus sérieuse était à mettre à l’actif de Zubar, dont la frappe déviée était miraculeusement sortie par Regnault (57e). Malgré la bonne volonté des deux équipes, on en demeurait là. – P. R. c. — 22 19 18 21 24 20 26 26 29 25 31 30 16 26 29 35 40 20 36 39 Jaune Rouge Jaune DÉJÀ BATTU il y a quinze jours à domicile par Dijon (0-2), le leader a perdu deux nouveaux points chez lui devant Caen. Ce faux pas n’empêche pas Sedan de rester leader. Mais VA et Lorient reviennent à quatre points. Coup de théâtre dès la 5e minute : un une-deux Compan-Deroin permettait à ce dernier d’ouvrir d’un tir imparable sous la barre. Planté sortait une tête lobée de Sabin (9e). Grandin ratait ensuite l’immanquable en obligeant Regnault à sauver aux pieds sur sa ligne (12e). Puis Noro, grâce à une MATCH EN RETARD. – Mardi 21 février, 20 heures : Reims - Bastia (24e journée). PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 24 février, 20 h 30 : Bastia - Guingamp, Brest - Valenciennes, Caen Istres, Châteauroux - Laval, Créteil Amiens, Dijon - Reims, Grenoble Lorient, Gueugnon - Sedan, Le Havre Clermont ; lundi 27 février, 20 h 30 : Montpellier - Sète (Eurosport). 1. Sedan 2. Bastia 3. Lorient 4. Valenciennes 5. Dijon 6. Créteil 7. Montpellier 8. Caen 9. Le Havre 10. Gueugnon 11. Châteauroux 12. Grenoble 13. Reims 14. Amiens 15. Brest 16. Istres 17. Clermont 18. Guingamp 19. Laval 20. Sète Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 49 26 13 10 3 37 46 25 13 7 5 36 45 26 12 9 5 32 45 26 12 9 5 33 39 26 10 9 7 29 38 26 9 11 6 34 36 26 9 9 8 24 35 26 8 11 7 31 33 26 7 12 7 30 33 26 7 12 7 17 32 26 7 11 8 30 32 26 8 8 10 25 31 25 6 13 6 21 31 26 6 13 7 25 30 26 7 9 10 24 30 26 7 9 10 24 28 26 7 7 12 22 27 26 5 12 9 17 23 26 6 5 15 20 17 26 3 8 15 21 Noir Bleu Noir SEDAN - CAEN : 1-1 (1-1) HIER Sedan - Caen .......................... 1-1 Clermont - Bastia .................... 2-0 Lorient - Dijon ......................... 1-0 Valenciennes - Châteauroux ... 2-0 Guingamp - Créteil ................. 0-0 Reims - Montpellier ................ 0-1 Laval - Le Havre ....................... 0-0 Sète - Gueugnon ..................... 2-0 Istres - Grenoble ..................... 2-1 Amiens - Brest ........................ 1-1 9 Bleu Rouge Noir Jaune HANDBALL ATHLÉTISME MEETING DE CLERMONT-FERRAND (salle) DIVISION 1 HOMMES (15e journée) IVRY - MONTPELLIER Doucouré, VRP de luxe Les envies d’Abalo Le hurdler effectue sa rentrée aujourd’hui sur 200 m. Pour promouvoir l’athlé, dit-il. L’artiste ivryen, champion d’Europe, aimerait prolonger face à Montpellier les sensations éprouvées en Suisse. BENJAMIN DES BLEUS sacrés champions d’Europe au début du mois à Zurich, Luc Abalo rêve aujourd’hui de joutes au plus haut niveau. Un peu comme cet Ivry-Montpellier, parfait thermomètre de la seconde moitié de saison. Balade dans l’univers d’un garçon attachant. LA RÉVÉLATION DE L’EURO. – Il y a d’abord ce match. France-Slovénie, le 31 janvier dernier. Huit de ses onze arabesques ont percé les toiles de Skof puis celles de Lapajne. Il y a aussi ce but improbable coin haut, le lendemain face à la Pologne. Et enfin ces immanquables de la première mitemps de la finale avec l’Espagne. Vingt-trois buts à 51 % de réussite au total, mais une activité incessante et rafraîchissante pour un baptême international. En Suisse, le talent et les spécificités de Luc Abalo, 21 ans, n’ont évidemment laissé personne indifférent. « Il a pris rendez-vous, dit son sélectionneur, Claude Onesta. C’est un joueur à fort caractère, au profil intéressant. » Ses qualités de vitesse, de détente, son goût du risque et de la création demeurent, effectivement, des atouts majeurs pour une équipe de France sacrée championne d’Europe à Zürich. UNE MARGE DE PROGRESSION ÉVIDENTE. – « J’ai surtout compris qu’il me fallait travailler au niveau physique, gagner en puissance, commence-t-il. J’ai aussi appris plein de petits trucs, des détails. Le reste, c’est une question d’habitude, de concentration. C’est surtout dans la tête. » Pas seulement. Avec son gabarit atypique (1,84 m, 78 kg), Luc Abalo, arrière droit à Ivry, a essentiellement été utilisé à l’aile en sélection. Et s’il a, Nîmes, le trouble-fête Ladji Doucouré est en train d’achever sa préparation foncière. S’il s’aligne sur 200 m, c’est parce qu’il n’est pas encore prêt à disputer un 60 m haies. (Photo Stéphane Mantey) CLERMONT-FERRAND – Arron retrouve Edwards L’ÉTHIOPIEN Kenenisa Bekele a déjà piqué trois records du monde à son aîné Haile Gebreselassie (5 000 m salle et plein air et 10 000 m). Cet aprèsmidi à Birmingham, il tentera de s’en approprier un quatrième, celui du 2 miles (8’4’’69). Vu ses difficultés sur le mile, le 4 février dernier, à New York (2e en 4’1’’57, contre 3’56’’85 pour Lagat), la partie n’est cependant pas gagnée d’avance. Sur 60 m, Christine Arron (7’’17 à Eaubonne) essaiera de profiter de sa première sortie internationale de l’hiver pour se rapprocher des 7’’10. La double médaillée de bronze mondiale (100 m et 200 m) retrouvera une vieille connaissance : l’Américaine Torri Edwards, championne du monde 2003 sur 100 m, qui vient de purger quinze mois de suspension après un contrôle positif à un stimulant léger (nicéthamide), en 2004, lors du meeting de Fort-de-France. – H. G. CLÉMENTINE BLONDET RECORD DU MONDE EN SALLE POUR SHOBUKHOVA. – C’est une sacrée surprise qu’a créée Lilia Shobukhova, hier à Moscou, lors de la deuxième journée des Championnats de Russie indoor, en établissant un nouveau record du monde du 3 000 m (8’27’’86). La sensation est d’autant plus grande qu’au cours de cette même course sa camarade Olesia Syrieva a également couru plus vite (8’29’’) que la détentrice de la précédente marque, l’Éthiopienne Berhane Adere (8’29’’15, le 3 février 2002 à Stuttgart). Shobukhova, vingt-huit ans, s’était classée neuvième des Mondiaux d’Helsinki sur 5 000 m. Sur 3 000 m, sa meilleure performance de l’été 2005 (8’40’’82) avait été établie au meeting Golden League de ParisSaint-Denis, le 1er juillet. HOMMES. 1 500 m : 1. Borzakovski, 3’41’’53 ; 2. Krivchonov, 3’43’’04. 60 m haies : 1. Borisov, 7’’65. Hauteur : 1. Tereshin, 2,36 m ; 2. Rybakov, 2,34 m ; 3. Ukhov et Silnov, 2,32 m. FEMMES. 3 000 m : 1. Shobukhova, 8’27’’86 (record du monde ; ancien rec. : 8’29’’15 par Berhane Adere (ETH), le 3 février 2002 à Stuttgart [ALL]) ; 2. Syrieva, 8’29’’ ; 3. Komiagina, 8’35’’67. Triple saut : 1. Piatykh, 14,69 m ; 2. Lebedeva, 14,61 m. RÉSULTATS AUJOURD’HUI À Birmingham, National Indoor Arena, à partir de 13 h 45 (14 h 45, heure française). Principaux engagés. – HOMMES. 60 m : Gardener (GBR) ; Nagel (AFS). 200 m : Spearmon,Capel (USA) ; Brown (JAM). 400 m : Raquil ; Tobin (GBR) ; Clarke (JAM). 1 500 m : Simotwo, L. Rotich, Kipchirchir Komen, E. Kipchoge (KEN) ; Heshko (UKR). 2 miles : K.Bekele (ETH) ; Kipsiele Koech, S. Korir, P. Bitok (KEN). Longueur: Sdiri ; Gaisah (GHA) ; Tomlinson (GBR) ; Stringfellow (USA). FEMMES. 60 m : Arron ; Gevaert (BEL) ; Edwards (USA) ; Block (UKR). 200 m : Campbell (JAM). 400 m : Williams-Darling (BAH). 3 000 m : J. Coulaud ; T. Dibaba, E. Dibaba (ETH). 60 m haies : Ennis-London, Golding-Clarke (JAM) ; Kirkland, Perry (USA). Perche : Isinbaeva,Feofanova (RUS). Longueur: Upshaw (USA) ; Montaner (ESP). TÉLÉVISION AUJOURD’HUI À Aubière, stade Jean-Pellez, à partir de 18 h 30. Principaux engagés. – HOMMES. 200m: Doucouré,Ndabian.Perche: Galfione, Andureu, Peuf. Longueur : Domenech, Taillepierre. FEMMES. 60 m : Mballa Eloundou (CAM) ; Dia. 800 m : Grousselle. 60 m haies : Girard, Ramalalanirina, Bujak, Okori. Tous français, sauf mention. MEETING DE DÜSSELDORF (ALL, salle, 17 février). – HOMMES. 60 m : 1. Osovnikar (SLV), 6’’62 ; 2. Kuc (POL), 6’’65 ; 3. Nagel (AFS), 6’’68 ; ... 7. Kankafarou, 6’’79. En série : Kankafarou, 6’’75. 200 m : 1. Unger (ALL), 20’’89... 800 m : 1. Mutua (KEN), 1’48’’48 ; 2. Krzosek (POL), 1’48’’69 ; 3. Hautcœur, 1’48’’69. 3 000 m : 1. Fitschen (ALL), 7’47’’21 ; 2. Kipruto Sang (KEN), 7’49’’69 ; 3. Le Dauphin, 7’52’’96. Abandon : Benhari. 60 m haies : 1. Blaschek (ALL), 7’’59 ; 2. Moore (USA), 7’’61 ; 3. Lichtenegger (AUT), 7’’67. Poids : 1. Bartels (POL), 20,84 m. Perche : 1. Schulze (ALL), 5,75 m ; 2. Börgeling (ALL), 5,70 m ; 3. Mesnil, 5,70 m ; 4. Averbukh (ISR), 5,70 m ; 5. Otto (ALL), 5,70 m ; 6. Lobinger (ALL), 5,70 m ; 7. Clavier, 5,60 m ; … 10. Dossevi, 5,30 m. FEMMES. 1 500 m : 1. Jamal (BRN), 4’5’’37 ; 2. Papp (HON), 4’15’’75 ; 3. Toth (HON), 4’16’’01 ; 4. Kryvobok (UKR), 4’16’’46. 60 m haies : 1. S. Kallur (SUE), 7’’88 ; 2. L. Jones (USA), 7’’89 ; 3. Faustin-Parker (HAI), 7’’99. PARIS - NÎMES : 21-26 (11-13) 1 800 spectateurs environ. Arbitres : MM. Lazaar et Reveret. Évolution du score : 0-1 (1re) ; 1-3 (8e) ; 3-4 (12e) ; 3-6 (14e) ; 6-6 (17e) ; 6-11 (22e) ; 11-12 (29e) ; 14-15 (36e) ; 14-17 (41e) ; 15-20 (46e) ; 17-20 (46e) ; 18-24 (54e). PARIS. – Gardiens : Annonay (13 min, 2 arrêts dt 0/1 pen.) ; Siffert (47 min., 13 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : Sorhaindo (1/3), Spincer, Diaw (3/9), Mongin (2/5), Arive (6/8 dt 5/5 pen.), Lis (1/1), Paillasson (0/1), Maillard, Louis (5/11), Girault (cap., 2/6 dt 0/1 pen.), Filah (1/3). Entraîneur : T. Anti. 2 min : Lis (12e), Sorhaindo (19e), Diaw (48e), Louis (49e), Paillasson (53e, 60e). Passes décisives : 4 (Diaw, 2). Balles perdues : 15. NÎMES. – Gardiens : Martini (60 min, 18 arrêts dt 0/3 pen.) ; Bourguignon (0 arrêt dt 0/3 pen.). Buteurs : Balmossière (cap., 2/4 dt 2/3 pen.), Haon (2/4), Michel (1/1), Grossmann (0/6), Segond (3/6), Vielzeuf, Basneville (0/1), M’Gannem (5/8), Detrez (6/7), Ventre, Saric (6/9), Chevalier (1/2). Entraîneur : C. Mazel. 2 min. : M’Gannem (16e), Haon (28e), Michel (40e), Detrez (58e). Passes décisives : 11 (M’Gannem, 4). Balles perdues : 15. DIVISION 2 HOMMES (18e journée). – AUJOURD’HUI : Belfort - Billière ; Conflans - Aix ; Nancy - Villeneuved’Asq ; Livry-Gargan - Cesson ; Villeurbanne - Metz (20 h 30). DEMAIN : Porte Normande - Aurillac ; Nantes - SaintRaph aë l ; Witt elsheim - Ajacci o (16 heures). EN DIRECT DE LA D 1 Sioud encore blessé À Ivry, Montpellier devra composer avec le gaucher Sobhi Sioud, diminué par une fracture du doigt de la main droite survenue lors d’un stage de trois jours à Mende. Les Ivryens, eux, sont au complet. Face à Dunkerque, toujours privé de Cazal (poignet) et de Vermersch (épaule), Chambéry devrait pouvoir compter avec Vuckovic, préservé cette semaine en raison de douleurs intercostales. Zuniga (épaule), lui, est toujours forfait, alors que Philippe Gardent a préféré accorder sa confiance à N’Diaye plutôt qu’à Delric. Sélestat avance pour sa part dans la même configuration que la semaine passée. Sans sa recrue Bilbija (tendon d’Achille), ni Boillaud (abdos), ni Ighirri (épaule). Istres enregistre, pour sa part, le retour de suspension d’Ouksir, mais ne peut compter avec Labane (genou). – (Avec nos correspondants) CRÉTEIL - TOULOUSE : 31-24 (15-12) 1 000 spectateurs environ. Arbitres : Mmes Borrotti et Marcet. Évolution du score : 3-0 (3e) ; 6-3 (8e) ; 9-8 (17e) ; 11-11 (24e) ; 14-11 (28e) ; 18-12 (31e) ; 20-16 (40e) ; 24-18 (45e) ; 28-20 (51e) ; 29-22 (56e). CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (30 min, 9 arrêts dt 1/1 pen.) ; Lemonne (30 min, 7 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Roche, Kervadec (cap., 2/4), Fritzson (4/5 dt 1/1 pen.), Quintallet (6/10), Molliex (6/10), Ignol (0/1), Petrea, Bakekolo (3/4), Limer (1/1), Rigault (4/7), Piriianu (2/2), Kos (3/7). Entraîneur : J.-L. Legall. 2 min : Quintallet, Piriianu, Roche. Passes décisives : 3 (Kervadec, Bakekolo, Rigault). Balles perdues : 8. TOULOUSE. – Gardiens : Ploquin (30 min, 5 arrêts) ; Annotel (30 min, 9 arrêts dt 0/1 pen.). Buteurs : Sauzée (2/2), J. Roby (1/1), Sayad (7/14), Kempe (cap., 0/4), C. Kabengele (2/4), Soudani (1/3), Meunier (2/3), Célestin (1/5), Merz (2/3), Calvel (3/6), Ayed (3/7). Entraîneur : L. Bezeau. 2 min : J. Roby, Kempe, Soudani, Célestin, Calvel. Passes décisives : 1 (Ayed). Balles perdues : 6. ANGERS - VILLEFRANCHE : 16-16 (8-7) 1 300 spectateurs environ. Arbitres MM. Bader et Imloul. Évolution du score : 2-0 (7e), 2-2 (10e), 4-2 (15e), 5-3 (20e), 6-5 (25e), 7-7 (29e), 9-8 (37e), 9-10 (39e), 11-12 (45e), 13-14 (50e), 15-15 (53e), 15-16 (57e) ANGERS. – Gardiens : Plantey (3’, 0/1 pen.), Galas (57’, 13 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Malfoy (2/2), Bussard (2/4), Ziada (1/1), Poulin (4/7), Ragon (1/3 dt 0/1 pen.), Moussay (1/1), Lamali (0/1), Illes (2/3 pen.), De la Bretèche, Ivanovic (1/2), Lemaire (1/1), Paschal (cap., 1/5). Entraîneur : E. Chedotal. 2 min : Poulin (18e, 45e), Malfoy (25e), Ragon (22e), Galas (48e). Passes décisives : 2. Balles perdues : 15. VILLEFRANCHE. – Gardiens : Brestovac (60’, 12 arrêts dt 2/3 pen.), Bengrine (0/1 pen.). Buteurs : Drenovac (0/3 dt 0/1 pen.), Boultif (1/8), Lorgeré (0/3), Benkahla, Atanasovski (1/1), Tucanu (1/4), Mocanu (4/5), Devèze (0/3), Bingo (1/1), Paty (2/4), Chapuis (4/6 dt 3/3 pen.), Féliho (2/8). Entraîneur : M. Davidovic. 2 min : Benkhala (13e), Atanasovski (35e), Mocanu (56e). Passes décisives : 4 (Tucanu, 3). Balles perdues : 7. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (6e et dernière journée). – Groupe A. – AUJOURD’HUI : Ljubljana (SLV) - Larvik (NOR). DEMAIN : Elda (ESP) - Viborg (DAN). Groupe B. – AUJOURD’HUI : Slagelse (DAN) - Toljatti (RUS). DEMAIN : Dunaferr (HON) - Knajz Milos (SEM). Groupe C. – AUJOURD’HUI : Valence (ESP) - Niederösterreich (AUT). DEMAIN : Trondheim (NOR) - Podgorica (SEM). Groupe D. – AUJOURD’HUI : Györ (HON) - Aalborg (DAN). HIER : Volgograd (RUS) - Skopje (MCD). COUPE DE L’EHF FEMMES (8e de finale retour). – AUJOURD’HUI : Metz - RostovDon (RUS) (20-19) (à 18 h 30). Entre parenthèses, le score du match aller. COUPE DES COUPES FEMMES (4e tour retour). – AUJOURD’HUI : Besançon R. Bucarest (ROU) (18 heures). Match retour demain, toujours à Besançon (17 heures). LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » JEUX OLYMPIQUES JEUX OLYMPIQUES Eurosport 120 min JEUX OLYMPIQUES Meeting indoor de Birmingham (ANG). JEUX OLYMPIQUES FOOTBALL Championnat d’Italie. 26 e journée. AC Milan - Cagliari. Canal + 125 min Championnat d’Espagne. 24 e journée. FC Barcelone - Betis Séville. FOOTBALL Championnat de France Top 14. 17 e journée. Brive-Biarritz. TENNIS France 2 370 min « Un Jour à Turin » Sport + 240 min Patinage de vitesse. 1 000 m H. À Turin (ITA). MAGAZINE Rediff. demain à 11 h 15 Eurosport 60 min Rediff. à 0 h 45 TENNIS Canal + 120 min Rediff. demain à 11 h 30 Canal + Sport 15.00 Eurosport 2 150 min Canal + Sport 105 min Sport + 120 min Rediff. lundi à 13 h 45 22.00 Eurosport 2 105 min 22.20 Canal + 55 min BASKET Semaine des As. 2 e demi-finale. Résumé. Eurosport 30 min « Olympic Extra » MAGAZINE 19.50 LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 7.40 France Info. Journal des Jeux (et à 9.40 et 10.40). 8.8 France Inter. Journal des sports. 8.40 RTL. RTL JO. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RTL. RTL JO. 10. RMC. Intégrale Olympique. 15. Sud Radio. Sud Radio Sports. 17. RMC. Intégrale Sport. 19. RMC. Intégrale Foot. 19.30 Europe 1. Multiplex. 19.45 RTL. RTL Foot. 20. France Inter (GO). Interfootball. 23. RMC. Intégrale Olympique. TPS Star 70 min 23.30 Eurosport 45 min ZAP Intéressant. 19.50 Ligue 1. 27 e journée. AC Ajaccio - Bordeaux (153) ; Paris-SG - Le Mans (154) ; Rennes-Lens (155) ; Saint-Étienne - Lille (156) ; Sochaux-Auxerre (157) ; Toulouse-Strasbourg (158) ; Troyes-Nancy (159). À voir. INFOSPORT 22.25 France 2 15 min TPS Foot 115 min Eurosport 90 min 22.00 JOUR DE FOOT 6. Édition du week-end. 8.30 Match après match (rediff. toutes les heures jusqu’à 13.30). 19. La Grande Édition Week-end. 20. Édition du Week-end. 23.30 La Grande Édition Week-end, avec la Page foot. 6. Journal en continu. Eurosport 2 105 min Championnat de Belgique. 23e journée. Standard de Liège - Cercle Bruges. FOOTBALL 15.00 Eurosport 100 min ATP. Tournoi de San Jose (USA). Demi-finales. 19.45 FOOTBALL 14.00 20.15 M6 35 min 19.40 JEUX OLYMPIQUES France 3 5 min Hockey sur glace H. 1 er tour. Groupe A. République tchèque - Finlande. À Turin (ITA). 19.30 WTA Tour. Tournoi d’Anvers (BEL). 2 e demi-finale. 20.10 Canal + Sport 120 min 19.05 Canal + Sport 120 min Rediff. demain à 9 h 30 22.00 JEUX OLYMPIQUES 17.25 Sport + 120 min 21.00 Eurosport 160 min Rediff. à 19 h 25 Canal + Sport TURBO 14.00 Championnat de France Top 14. 17 e journée. Perpignan-Castres. ATHLÉTISME Short-track. 1 000 m H. À Turin (ITA). 17.15 RUGBY 13.30 Ski alpin (combiné F) ; biathlon (12,5 km poursuite H). RUGBY FOOTBALL 13.25 ATP. Tournoi de Marseille. Demi-finales. JEUX OLYMPIQUES TPS Star 130 min Rediff. à 17 h 30 Ski alpin (combiné F) ; hockey sur glace H ; biathlon ; patinage de vitesse H ; saut à skis ; bobsleigh. TENNIS Ligue 1. 27 e journée. Nice-Monaco. Eurosport 2 105 min Coupe d’Angleterre. 8 e de finale. Liverpool - Manchester United. JEUX OLYMPIQUES Eurosport 60 min 13.00 WTA Tour. Tournoi d’Anvers (BEL). 1 re demi-finale. FOOTBALL Saut à skis. Concours individuel (grand tremplin). À Pragelato (ITA). France 3 45 min Suivi du « Journal des Jeux ». 17.00 France 2 50 min Rediff. à 4 h 30 Eurosport 90 min 17.00 JEUX OLYMPIQUES 12.50 Biathlon. 10 km poursuite F. À Cesana San Sicario (ITA). TENNIS BASKET 12.30 Biathlon. 10 km poursuite F. À Cesana San Sicario (ITA). JEUX OLYMPIQUES Semaine des As. 1 re demi-finale. À Dijon. 12.00 Hockey sur glace H ; ski alpin (super-G H) ; biathlon. JEUX OLYMPIQUES Eurosport 90 min Rediff. à 3 h 30 TOUT LE SPORT 15.30 Curling H. 1 re phase. Finlande-Norvège. À Pinerolo Palaghiaccio (ITA). L’ÉQUIPE TV 20.00 Championnat d’Espagne. 24 e journée. Real Madrid - Alavés. Canal + Sport 120 min France 3 140 min 11.00 Ski alpin. super-G H. À Sestrières (ITA). FOOTBALL 15.25 Championnat d’Allemagne. 22 e journée. Borussia Dortmund - Werder Brême. JEUX OLYMPIQUES 09.40 Ski de fond (Relais 4 x 5 km F) ; super-G H. JEUX OLYMPIQUES FOOTBALL 09.00 Curling F ; ski de fond (Relais 4 x 5 km F). Foot + 140 min Rediff. demain à 10 h 30 SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 19 : 00 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Retrouvez le bilan de la journée et les reportages de nos envoyés spéciaux > JEUX OLYMPIQUES DE TURIN PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MEETING DE BIRMINGHAM (salle) même accordé hier une demi-heure de relaxation avec fauteuil de massage, musique douce et huiles essentielles. Auparavant, il avait croisé un autre adepte de la zen attitude, Jean Galfione. Le retraité revenant, qui a signé 5,53 m cet hiver, participera aujourd’hui, a-t-il dit, au dernier concours de perche de sa « pseudo saison en salle. » Juste pour le fun… PHILIPPE PAILHORIES Bleu « Pour le plaisir » La course, elle, promet d’être incertaine. Le double champion du monde d’ He l s in k i ( 1 1 0 m h a i e s e t 4 × 100 m) s’aligne sur une distance inhabituelle, un 200 m, et contre ses potes d’entraînement. En fait, le choix d’un 200 m sans prise de risques tient au calendrier de l’athlète : en fin de cycle de préparation foncière, Doucouré n’a pas encore attaqué le travail spécifique sur les haies. Outre Clermont, il n’effectuera qu’une autre sortie en salle, cette fois sur 60 m haies, lors de la Coupe d’Europe à Liévin, le 5 mars. Doucouré n’a plus disputé de 200 m Renaud Longuèvre. Même par rapport à son record personnel, c’est difficile de le situer. À l’époque, il faisait du décathlon, il n’avait pas la foulée d’un hurdler. C’est vraiment plein d’inconnues. » Doucouré confirme : « Si ça se trouve, je vais tenir 60 m et terminer à l’arrache. Je n’ai vraiment aucune idée. » Une certitude en tout cas : le double champion du monde est venu « pour le plaisir » et s’est prolonger la magie de Zurich : « C’est le moment idéal, les collectifs ne sont pas encore bien rodés et si on évolue à notre meilleur niveau... Je ne vais pas essayer de prendre le match à mon compte, de faire n’importe quoi et de perdre des ballons. » U N E SOI F D E R E CON N A ISSANCE. – « Maintenant, j’ai envie de gagner des titres avec Ivry. » La déclaration a le mérite de la clarté. Luc Abalo d’Ivry a soif de reconnaissance pour son club. « Bien sûr, enchaîner par un succès sur Montpellier serait une bonne chose, affirme-t-il. (…) Moi, j’aimerais que l’on devienne enfin constants et que l’on puisse aller au bout des compétitions. » Sinon ? « Mon objectif est de continuer à évoluer au plus haut niveau. Je suis encore en formation, je le sais, mais dès la formation achevée, j’aimerais découvrir la Ligue des champions. » Une compétition ouverte aux deux premiers du Championnat. Raison de plus pour marquer son territoire… Jaune Rouge Jaune SON NOM est écrit en gros sur les affiches de ce premier meeting Clermont-Auvergne. En conférence de presse, les regards et les questions ne sont que pour lui. Il est LA star et un ambassadeur de poids pour sa discipline. Ladji Doucouré se sent autant VRP qu’athlète à Clermont-Ferrand. « Ce n’est pas vraiment ma rentrée, j’ai presque une autre casquette, explique le hurdler. Après les Mondiaux d’Helsinki, je suis allé dans plusieurs villes pour parler d’athlé. Là, c’est un peu la même chose, sauf que je cours. C’est aussi mon boulot de faire venir les gens autour d’une piste. » Cette mission est déjà en grande partie remplie puisque les 3 000 places du stade couvert d’Aubière, commune voisine de Clermont, ont trouvé preneur. en salle depuis 2002. Il avait alors établi en 21’’10 un record de France juniors qui tient toujours. C’était à Liévin, lors de Championnats de France indoor, où le jeune Ladji avait remporté son premier titre seniors sur 60 m haies. Doucouré a cependant couru quelques 200 m en plein air, souvent dans le cadre des Interclubs. « Ladji peut faire entre 20’’50 et 22’’, s’amuse son entraîneur, HIER : Créteil - Toulouse, 31-24 ; Angers - Villefranche-Beaujolais, 16-16 ; Paris - Nîmes, 21-26. AUJOURD’HUI : Tremblay-enFr a n c e - P o n t a ul t - C o m b a u l t (18 h 30) ; Chambéry - Dunkerque, Sélestat - Istres et Ivry - Montpellier (20 heures). Classement : 1. Montpellier, 40 pts ; 2. Paris, 36 ; 3. Chambéry, 35 ; 4. Dunkerque, 35 ; 5. Nîmes, 34 ; 6. Ivry, 34 ; 7. Créteil, 28 ; 8. PontaultCombault, 25 ; 9. Selestat, 25 ; 10. Toulouse, 24 ; 11. Tremblay-en-Fr., 24 ; 12. Villefranche-Beauj., 23 ; 13. Istres, 22 ; 14. Angers, 19. Noir Bleu Noir de notre envoyée spéciale NÎMES A SIGNÉ hier à Paris sa cinquième victoire d’affilée (26-21), la huitième en dix rencontres. Les joueurs de Christophe Mazel n’ont pas laissé la moindre chance à des Parisiens hésitants et maladroits. « Un succès construit dans la lignée des précédents, apprécie Mazel. Sur la base d’une défense mobile et efficace et avec un jeu de transition tranchant. Au pire, nous serons demain à deux points du cinquième. Maintenant, nous allons réellement jouer pour quelque chose. » Ce quelque chose, c’est évidemment la place de second, qualificative pour la Ligue des champions. Plus du tout utopique aujourd’hui… – P. P. effectivement, souvent accompli des choses invraisemblables, il n’a pas toujours su réaliser les gestes techniques élémentaires. « Il doit apprendre à être plus rigoureux, souligne son entraîneur, Daniel Hager. Augmenter sans cesse son investissement, sa concentration, répéter, repousser ses limites. Maintenant, il a quand même démontré qu’il savait faire beaucoup de choses… » UN RETOUR SUR TERRE DÉLICAT. – À Pontault-Combault, en dépit d’un succès aisé (23-27), Ivry ne s’est jamais montré souverain la semaine passée pour la reprise du Championnat. « Nos forces ne sont pas encore bien définies, regrette le joyau. Nous n’avons notamment pas su monter les balles comme à notre habitude. Quant à moi, j’ai du mal à retrouver mes marques. » Phénomène courant après huit semaines de trêve entrecoupées d’une épopée aussi troublante. Pour autant, Luc Abalo aborde le choc avec Montpellier dans la sérénité. « Ils nous sont sans doute supérieurs sur chaque poste, note-t-il, mais stratégiquement, il y a des choses à faire. En tout cas, nous sommes outsiders, et nous n’avons donc rien à perdre. » UN CHOC FINALEMENT BIENVENU. – Avec six points de retard sur Montpellier, Ivry n’a pas d’autre alternative que de l’emporter pour prétendre encore au titre. « Si tu commences à calculer, prévient néanmoins Abalo, tu ne joues plus. C’est un peu notre habitude, notre mauvaise habitude. On met beaucoup de pression sur ce genre de matches, et on les aborde crispés, à l’envers. » Ce soir en tout cas, le meilleur arrière droit du précédent exercice compte 10 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune POURSUITE HOMMES ET FEMMES BIATHLON Faire fructifier l’or Après le titre en sprint de Florence Baverel, jeudi, les Français peuvent continuer à briller aujourd’hui en poursuite. À partir de 12 h 30 SAN SICARIO – de notre envoyée spéciale CE N’ETAIT PAS un matin comme les autres. D’abord, pour la première fois de ces Jeux dans le Piémont, la neige tombait en tas sur le stade de biathlon de San Sicario. À tel point que, à 11 heures, le stand de tir paraissait bien désert alors que les filles étaient censées débuter leur entraînement. Une poignée de coaches attendait l’ouverture des réjouissances. Là-bas, au poste 1, se trouvaient trois schtroumpfs gaulois. Tout de bleu vêtu, la capuche aplatie par la neige, Pascal Étienne, le patron des Françaises, Jean-Paul Giachino et Jean-Pierre Amat, duo responsable du tir, avaient l’œil fatigué derrière leur lunette. C’est normal, un titre historique comme celui qu’a offert, jeudi, Florence Baverel en sprint au biathlon et à la France, ça s’arrose. Pourtant, le sprint en or de « Flo » appartenait déjà au passé. Cet entraînement matinal puis celui, dans l’après-midi, des hommes auguraient une nouvelle course, aujourd’hui. Deux poursuites, chez les femmes puis chez les hommes. Deux raisons de croire en une nouvelle grande journée pour le biathlon tricolore. Comme le dit Gilles Marguet, en charge de la cellule glisse qui fit des miracles sous les skis de Baverel jeudi, « rien n’est fini. » Il faudra à nouveau réunir tous les paramètres pour espérer des lendemains heureux. « Les courses s’enchaînent tellement vite qu’il faut tout de suite se remettre dedans, glisse Vincent Defrasne. À l’entraînement (hier), je suis repassé à un endroit où j’avais encouragé Flo ; ça m’a fait quelque chose. Maintenant, les courses nous diront si sa victoire peut avoir un effet sur nous. Mais c’est sûr, cela nous a mis du baume au cœur. » Les écarts au départ de la poursuite R) L) 12’’ 18’’ 1’ 8’’ 40’’ 43’’ R) 1’7’’ 1’14’’ 1’43 ’4 ’’ DOPAGE : PYLEVA SUSPENDUE DEUX ANS. – Exclue des Jeux et privée de sa médaille d’argent sur le 15 km, jeudi, après un contrôle positif au carphédon (stimulant), la biathlète Olga Pyleva a été suspendue deux ans, hier, par la Fédération internationale de biathlon. Entendue pendant près d’une heure par la commission disciplinaire fédérale, la Russe a affirmé une nouvelle fois qu’elle n’avait fait que se conformer à la prescription de son médecin personnel, le docteur Nina Vinogradova (suspendue deux ans elle aussi), niant toute volonté de tricher et s’en prenant au fabriquant russe du produit – le Phéniltropine – contenant la substance incriminée. Alors que sa suspension devrait prendre fin le 12 février 2008, Pyleva pourrait également rendre des comptes à la justice italienne. Hier, on apprenait que le CIO avait transmis le dossier disciplinaire de la Russe au parquet de Turin, qui décidera, en vertu de la législation italienne contre le dopage, si l’infraction commise sur le territoire transalpin mérite une instruction. Andreï Dmitriev, le médecin de l’équipe russe de biathlon, a déclaré que Pyleva rentrait en Russie avant même l’annonce de sa suspension. – D. R. EN FÉVRIER, VIVEZ LA SENSATION JO DE TURIN 2006 SUR VOTRE MOBILE SFR 12 19 33 2’8 ’8’’ ERRATUM. – Une erreur s’est glissée dans la légende de la photo de page 2 dans notre édition d’hier : ce n’est pas Sandrine Bailly qui congratule Florence Baverel, mais Delphine Peretto. Avec toutes nos excuses. RETROUVEZ GRATUITEMENT LES MEILLEURS MOMENTS EN VIDÉO* Portail Vodafone Live>Sport>Turin 2006 Images AVEC * Service 3G disponible sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles, gratuit hors coût de connexion wap. er t 9 5 Ro b Po ir ée Bjö rnd ale n sn e Pe r ne r De fra 4 20’’ de notre envoyé spécial PENDANT que Florence Baverel filait, jeudi soir, vers Turin avec ses deux invités, son époux Julien Robert et son entraîneur Pascal Étienne, pour y recevoir sa médaille d’or, les habitants des Grangettes s’étaient rassemblés dans la salle des fêtes du village pour revivre sur écran géant la course de leur héroïne. Les téléphones, alors, n’ont pas cessé de sonner. « Je crois, témoigne Pascal Étienne, que sur l’heure du parcours, j’ai eu le portable collé à l’oreille pendant cinquante-cinq minutes. » Évidemment à l’ouvrage et contrainte de répondre à toutes les sollicitations, la Doubienne n’a pas pour autant perdu la lucidité. Aussi, lorsque son papa réussit à la joindre, elle ne put s’empêcher de le rappeler à ses devoirs : « Mais, dis-moi, pendant que tu me parles, qui va soigner les génisses ? » Championne olympique, peutêtre, mais les pieds sur terre pour se souvenir d’une enfance passée à la ferme avec son père. « C’est tout Flo, ajoute Étienne. Elle est toujours capable de vous surprendre et de créer une situation surréaliste. » Son entraîneur n’est pas au bout de ses surprises lorsqu’il parvient au pied du podium vers 20 heures avec sa championne. Avec la chaussure de Bailly ! Avant de monter sur la plus haute marche, elle se retourne vers lui réellement inquiète. « Pascal, j’ai une chaussure plus grande que l’autre. » Incrédule, Étienne saisit alors le comique de la scène : « En fait, nous sommes partis de San Sicario en fin d’après-midi dans la précipitation et Florence a enfilé l’une des chaussures de Sandrine Bailly. Voilà comment, donc, Sandrine a posé un pied sur le podium olympique. » Insouciante et tellement nature, c’est avec la même fraîcheur qu’elle se présente au club France de Sestrières à 23 heures, de retour de Turin. Quelques mots tant elle est impressionnée et incrédule devant un par- terre d’admirateurs qui la découvrent avant de rentrer au chalet de San Sicario. Dans la chambre qu’elle partage avec son époux, elle ne semble pas encore réaliser la portée de son exploit. « Je lui ai demandé, souffle Julien, si elle ne voulait pas accrocher la médaille à une poutre afin qu’on l’ait sous les yeux toute la nuit. Elle m’a simplement répondu : “Mais, pourquoi ? Elle est bien mieux au fond de mon sac.” » Hier, matin, tout lui rappelle pourtant qu’elle est une autre puisqu’il lui faut, de nouveau, se rendre à Sestrières effectuer un prélèvement sanguin, passage obligé pour tous les médaillés olympiques. Plus de deux heures d’attente avant le retour vers la piste de San Sicario où un dernier entraînement, avant la poursuite, aujourd’hui, a été programmé. Elle n’en sera pas puisqu’en retard et visiblement un peu lasse : « Là, maintenant, je coupe tout. Il y a encore des courses devant moi. Oui, j’ai besoin de me retrouver. » À ses côtés, Christian Dumont, le directeur des équipes de France, force le trait : « On va la cacher pour qu’elle récupère. » Home-trainer, massage, sieste, a-t-elle seulement eu le temps de savourer et compris qu’elle est désormais reine olympique ? On l’a vue, malgré le froid, partir trottiner en montagne en fin d’après-midi. Vers 20 heures, après le dîner, elle n’a pas eu droit à l’entretien particulier que Pascal Étienne avait programmé avec Bailly, Becaert et Peretto. « Parce que l’euphorie, explique l’entraîneur, semble avoir gagné les autres filles, pas Florence en revanche. » Peut-elle donc rêver encore ? Elle partira tout à l’heure la première de la poursuite, des étoiles encore plein les yeux après vingt-quatre heures d’une agitation qu’elle n’avait jamais connu. « Si elle le fait, prévoit Étienne, c’est qu’elle est bien plus forte que je le suppose. » Avant de corriger : « Quoiqu’il arrive, Florence aura beaucoup appris ici. Elle a déjà accepté, dans un grand rendezvous, de repousser ses limites. » Qui sont, peutêtre, encore plus grandes qu’on ne l’imagine… LAURENT MOISSET (AU T) (NO R) An 3 dre Fis ch er Ha ne vol d sen (NO (NO (AL L) R) 0’’ 1 2 30 1’42 ’4 ’’ Hommes (12,5 km) Départ 14 h 30 Be c tto lhe lm 14 rd 9’’ 6 nn a 7’’ 4 5 ae rt (AL (RU S) (BL Pe re 3 2’’ dde retard t d 7 em 2 SAN SICARIO – SKI DE FOND 15 KM CLASSIQUE HOMMES Ca 0’’ Wi D d 1 Dossard Efr 1 ova Ak h et atova Zu bri lov Ba illy Ba ve r Olo el fss on (SU E) Départ 12 h 30 (UK R) Femmes (10 km) Sa vie a changé, pas son style. La championne olympique est décidément déroutante. À fond, l’Estonie À eux deux, Kristina Smigun et Andrus Veerpalu, vainqueur hier, ont remporté trois médailles d’or sur six courses individuelles. PRAGELATO – de notre envoyée spéciale QUAND LA COUPE du monde fait étape à Otepää, en Estonie, petit pays de un million et demi d’habitants qui jouxte la Russie et fait face à la Finlande, les fondeurs sont heureux. « C’est une fête formidable pour nous, explique Vincent Vittoz. Sur le bord de la piste, il y a des dizaines de milliers de spectateurs, et tous connaissent notre nom. » Làbas, le paysage est semblable à ceux de la Scandinavie, parsemé de lacs, de pins et de bouleaux. Et, près du stade d’où s’élancent les coureurs, s’élève un vieux bâtiment à l’architecture soviétique. C’est l’un des huit centres nationaux du ski de fond qu’abrite l’Estonie. Kristina Smigun, qui vient de remporter les titres de la poursuite et du 10 km classique, et Andrus Veerpalu, vainqueur hier sur 15 km, ont grandi là, suivant les traces de deux de leurs compatriotes, Urmas Vialbe et Elmo Kassin, régulièrement classés dans les quinze meilleurs mondiaux, au milieu des années 90, au moment où l’Estonie se libérait du joug soviétique. À Tallinn, la capitale, quand il n’y a pas de neige, on trace des pistes artificielles, sur une quinzaine de kilomètres, pour que les gens puissent skier. Comme en Norvège, où le roi Harald se rend tous les ans sur le bord des pistes de Holmenkollen, le PAGE 10 président de la République, Arnold Rüütel, vient toujours applaudir les champions d’Otepää. Et, cette semaine, il a dû décrocher trois fois son téléphone pour féliciter person- nellement Smigun et Veerpalu, qui font partie des quatre sportifs les plus connus de leur pays, avec le cycliste Jan Kirsipuu et le coureur de rallye Markko Martin. Car les deux champions sont loin d’être des inconnus. « Le ski de fond est le sport le plus pratiqué en Estonie », explique Veerpalu, champion olympique en 2002 et champion du Tempête sur les Norvégiens Les favoris, pris de court par les averses de neige, ont raté leur fartage. Vittoz est quinzième. 15 KM CLASSIQUE HOMMES 1. VEERPALU (EST) 2. BAUER (RTC) 3. Angerer (ALL) … 15. Vittoz ; 19. Rousselet ; 24. Gaillard ; 25. Perrillat PRAGELATO – de notre envoyée spéciale EN GÉNÉRAL, sur 15 km classique, on peut s’attendre à un festival des Norvégiens. Mais hier, sous la tempête, Frode Estil, Jens Arne Svartedal et Odd-Björn Hjelmeset sont restés « scotchés », à tel point que pas un n’est entré dans les quinze premiers. La faute à une erreur de fartage, leurs techniciens ayant privilégié l’accroche, pensant que la neige s’arrêterait de tomber et que la piste se lustrerait. D’ailleurs, hier, au moment du départ, Vincent Vittoz hésitait encore entre trois paires de skis : « C’était la panique. Dans le tunnel de contrôle, deux minutes avant que je m’élance, Roberto (Gal, son entraîneur) fartait encore. » Quinzième à l’arrivée, le Français n’a pas remis en cause ses skis mais plutôt sa technique : « Hier (jeudi), j’étais content de voir la pluie. C’est bizarre pour un montagnard mais la neige mouillée me convient. Les appuis y sont francs et mon manque de finesse technique est moins flagrant. » Mais, quand il se lève, hier matin, il sait qu’il aura du mal à rentrer dans les dix premiers : « Quand la neige est plus sèche, farineuse, on a l’impression qu’elle fuit sous le ski. Je n’ai pas assez de subtilité technique pour ce terrain-là. En clair, en classique, je suis un peu bourrin ! » Moins de cinq kilomètres après son départ, il se retrouve derrière l’Allemand Angerer, parti 30 secondes après lui : « Dans son sillage, je n’arrivais pas à reproduire son mouvement, bien meilleur que le mien, et je me suis énervé. » Au final, les quatre Français engagés ont quand même réussi un beau tir groupé, se classant tous dans les 25 premiers. « De bon augure pour le relais », estimait Alexandre Rousselet, 19e. Arrivé avant lui, Jean-Marc Gaillard, 24e, enfin autorisé à disputer la première course de ses premiers Jeux (il a eu cinq jours d’interdiction de départ suite à un taux d’hémoglobine supérieur à la limite autorisée), avait des mots un peu résignés. « J’ai souvent eu mal à la tête et au ventre ces derniers jours. Je ne suis pas en confiance. Mais au moins, j’ai participé aux Jeux. Je voulais trouver du plaisir, j’en ai trouvé un peu, de temps en temps. » Hier, le jeune Français jouait sa sélection pour le relais, demain, mais on peut penser que Roberto Gal, qui tranchera aujourd’hui, choisira Christophe Perrillat, 25e hier dans le même temps que Gaillard, au nom de la fraîcheur mentale et de l’expérience. – D. I. monde en 2001, toujours en style classique, son unique spécialité. À tel point que, cet hiver, il n’a couru que six épreuves de Coupes du monde, « uniquement celles disputées en classique, pour préparer les Jeux. Depuis quatre ans et ma médaille de Salt Lake, je n’ai travaillé que pour ça. Tous mes entraînements, toutes mes compétitions n’avaient qu’un seul but : cette course ». Smigun, elle, a été championne du monde de la poursuite, en 2003, et depuis 1999 est montée à six reprises sur les podiums mondiaux. Quant à Jaak Mae, le leader de l’équipe, il a terminé hier à une excellente cinquième place, à 34’’ de son copain Veerpalu. « Nous avions d’excellents skis », dit-il. Dans leur box, leur technicien Urmas Vialbe, toujours près d’eux après tant d’années, a dû apprécier le compliment. DOMINIQUE ISSARTEL ÉLODIE BOURGEOIS-PIN INCERTAINE. – Vingt-deuxième temps jeudi du 10 km, sa meilleure performance à l’échelle mondiale, Élodie Bourgeois-Pin souffrait hier de maux de gorge. Isolée du groupe pour éviter la contagion, elle pourrait céder sa place en relais, ce matin, à Émilie Vina. – D. I. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ANNE LADOUCE Baverel telle quelle Bleu SAN SICARIO. – Sous le coup de son premier succès individuel, Florence Baverel (à droite) n’osait y croire, en dépit du soutien de sa copine Sandrine Bailly. Ce jeudi en or a redonné le moral au biathlon tricolore. (Photo Pierre Lahalle) Jaune Rouge Jaune Avec le premier titre individuel de son histoire en biathlon, la France a déjà rempli une grande partie de sa mission olympique. Mais il serait dommage de ne pas continuer à faire fructifier la récolte. Surtout que les Bleus sont idéalement placés ce matin. Pour la première fois de sa carrière, Florence Baverel s’élancera en tête d’une poursuite où les écarts sont toutefois infimes puisqu’une minute seulement la sépare de la quinzième, Noir Bleu Noir Poirée : « Ça passe ou ça casse » la Slovène Teja Gregorin. Mais la Française possède un avantage réel. Son excellent maniement de carabine est décuplé dans la mesure où, en poursuite, il y a quatre arrêts au stand de tir. De plus, à la différence de « gros » physiques pénalisés en altitude, le petit modèle français conserve son rendement habituel à skis. Reste que sa principale rivale pourrait être sa copine d’équipe, Sandrine Bailly qui s’élancera 12’’ seulement derrière elle. « Ce n’est pas parce que Flo a fait un truc super que tout est fini, dit « Sansan ». Il y a d’autres belles choses à faire. J’ai des ambitions. » Pour cela, Bailly doit retrouver ses qualités instinctives de tireuse, qu’elle avait perdues sur le 15 km et le sprint. Après des dernières saisons à lutter avec les meilleures, Bailly ne veut pas quitter le Piémont bredouille, comme l’an passé aux Mondiaux. « Nos leaders sont déçus, reconnaît Christian Dumont, le directeur d’équipe en évoquant Sandrine Bailly et Raphaël Poirée. Les courses passent, les podiums sont proches mais ils ne sont jamais dessus. C’est frustrant pour eux de faire de bons résultats en Coupe du monde et de passer à côté le jour J. » Raphaël Poirée le sait parfaitement. Toujours leader de la Coupe du monde, le Drômois, 9e ce matin au départ de la poursuite avec 1’7’’ de handicap sur le nouveau champion olympique du sprint, l’Allemand Sven Fischer, n’a plus que deux chances pour atteindre son rêve ultime : un titre olympique individuel. Par chance, ces deux courses, cette poursuite donc et le départ en ligne le 25 février, sont ses épreuves de prédilection, celles où il faut jouer des coudes. « Je n’ai plus le choix. Ça passe ou ça casse. Il faut que je prenne le maximum de risques et cela passera par un tir plus rapide. Je me retrouve dans la même configuration qu’à Salt Lake City, 9e avec une minute de retard avant la poursuite, rappelle Poirée, paré d’argent en 2002. Je veux faire comme si tout était encore possible pour aller chercher une médaille. » Vincent Defrasne se dit la même chose. Vainqueur d’un sprint en Coupe du monde cet hiver, il s’est juré de quitter San Sicario avec une médaille. À seulement 43 secondes de Fischer, le Doubien, parmi les meilleurs à skis sur le site olympique, est peut-être dans une position idéale pour atteindre son but. 11 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune SUPER-G HOMMES SKI ALPIN L’heure de la revanche Maier, Miller et Rahlves et les battus de la descente ont une seconde chance ce matin. Dénériaz, lui, veut prolonger son rêve… Après les victoires du Français Dénériaz en descente et de l’Américain Ligety en combiné, les hommes se disputent aujourd’hui le troisième des cinq titres de l’alpin. Verdict aussi pour le combiné femmes où l’Autichienne Marlies Schild a pris hier la tête après les deux manches du slalom. de sa possible réussite : « Avoir le même niveau d’engagement et de concentration qu’en descente, me lâcher, prendre tous les risques sur les lignes. » Son pote Pierre-Emmanuel Dalcin, qui a le ski pour croire au gros coup, s’avance : « Antoine est sur son nuage, ça ne peut qu’aller bien. » Avec cette agréable certitude de n’avoir rien à perdre. « Il ne peut rien m’arriver », insiste le nouveau héros. Le tracé, imaginé par Andy Evers, le coach de Hermann Maier, risque-t-il d’être tournant ? « Pas de souci, répond-il. Aucun tracé ne me fait peur. Plus ce sera rythmé, plus ça m’aidera. » Mais il ne s’emballe surtout pas. « Je reste lucide, une médaille serait un exploit cent fois plus énorme que la descente, confie le Français. Mais c’est les Jeux, tout peut arriver. » Même de croire à un destin de double médaillé à la Piccard en 1988, champion olympique de super-G et « bronzé » en descente, ou à la Tommy Moe en 1994, talent d’or en descente et homme d’argent du super-G… Pourvu qu’elle soit douce… À l’heure d’ouvrir la succession d’Aamodt le tenant, genou gauche sans doute trop douloureux pour croire en ses chances, Hermann Maier, luimême, n’écarte d’ailleurs pas Dénériaz. « Ce sera dur mais c’est possible, concède l’immense Autrichien. Ça dépend des conditions. Si la piste est glacée, ce ne sera pas bon. Mais si cela reste soft… » La neige tombée hier et qui a contraint à l’annulation du ski libre plaide donc pour le grand de Morillon et son petit dossard, le 9. « Et puis, note-t-il, tous les favoris qui n’ont pas eu de médaille en descente auront une sacrée pression ! » Vrai ! Les cadors annoncés ont bafouillé leur entrée en Olympie. Et quoi qu’ils en disent, leur orgueil est touché d’en avoir vu d’autres cerclés d’or, d’argent et de bronze. Assez, c’est certain, pour leur apporter ce matin à 11 heures un supplément d’âme et de motivation face à cette chance de plus. Pour Bode Miller, ce sera la troisième. Pas mauvais, mais un brin trop fade en descente (5e), le Kid de Franconia et l’intermittent du Tabata, la boîte de nuit de Sestrières, avait retrouvé de l’éclat lors de celle du combiné (1er) avant… d’enfourcher lors du slalom. Le champion du monde clame désormais que sa vie est finalement plus douce sans médaille mais c’est bien pour être le premier qu’il s’élancera tout à l’heure sur une Banchetta version super-G qui manquera un peu de vitesse et sourira aux stratèges qui travailleront tous les mouvements de terrain. Côté stratégie et intelligence de course, son compatriote Daron Rahlves (10e de la descente) se poselà. Mais le maître, c’est Monsieur Maier. Il n’a d’ailleurs pas d’égal en super-G, où son instinct et son sens de la trajectoire lui ont déjà tout offert : vingt-trois de ses cinquante-trois succès en Coupe du monde, cinq globes de la spécialité, un or mondial en 1999 et un titre olympique en 1998. « Ce n’est pas tragique si je ne gagne pas, a ainsi déjà prévenu l’ancien maçon de Flachau. Il me restera toujours ma médaille d’or de Nagano. » N’empêche. Presque totalement remis, grâce à trois jours de repos en basse altitude chez lui, d’une grippe qui l’a handicapé en descente (6e), vainqueur du dernier super-G disputé ici (2004), Maier a l’or à portée de spatules. Maier, donc, Miller ou Rahlves, c’est la revanche des géants à laquelle vient se mêler Benni Raich, qui, après avoir laissé filer le titre du combiné, a été préféré à Walchhofer, le vice-champion olympique de descente, par l’encadrement autrichien. Gare aussi au Liechtensteinois Marco Büchel. Quant à Antoine Dénériaz, à l’ombre de ces prétendants affichés, il trépigne en embuscade. Prêt pour le gros coup. PROGRAMME 9 h 45 SKI DE FOND : relais FEMMES. 11 heures SKI ALPIN : super-G HOMMES. 11 h 35 BENOÎT LALLEMENT DOSSARD DES PRINCIPAUX ENGAGÉS : De Teissières (1) ; Bertrand (2) ; Dalcin (6) ; Dénériaz (9) ; Büchel (LIE, 19) ; Défago (SUI, 20) ; Gruber (AUT, 21) ; Miller (USA, 23) ; Raich (AUT, 24) ; Aamodt (NOR, 25) ; Svindal (NOR, 28) ; Rahlves (USA, 29) ; Maier (AUT, 30) ; Blardone (ITA, 31) ; Kostelic (CRO, 35). HOCKEY SUR GLACE : tournoi HOMMES, Canada-Suisse (15 h 35), Slovaquie - États-Unis (20 h 5), République tchèque - Finlande (21 h 5). 12 h 30 BIATHLON : poursuite FEMMES. 14 heures SKI ALPIN : combiné FEMMES, descente. 14 h 30 À partir de 11 heures BIATHLON : poursuite HOMMES. SESTRIÈRES – PATINAGE DE VITESSE : 1 000 m HOMMES. SURTOUT, SURTOUT, ne rien s’interdire en reposant ce matin les skis sur la Kandahar Banchetta. Se laisser porter par les souvenirs prégnants de ce dimanche d’or, de soleil et de perfection. Et prolonger l’état de grâce. « Je sais que, en retrouvant la piste, les sensations, le plaisir et les frissons vont revenir. » Ces mots d’amour et d’envies sont d’Antoine Dénériaz. Un doux géant qui, depuis le 12 février, gravite dans une autre dimension, celle des champions olympiques. Un grand bonhomme de l’alpin qui, depuis sa descente de « muerte », celle d’une vie, découvre la gloire. Mais sans se départir de sa simplicité, sans perdre de vue qu’il y a une suite à son exploit. Avec d’abord un super-G tout à l’heure. Et « Tonio » couve ce second rendezvous de vitesse avec tendresse et gourmandise. Bien sûr, il ne s’y présente pas avec la même pleine assurance, si palpable dans les jours d’avant descente. « Il y a très longtemps que je me conditionnais pour cela, avoue-t-il. Tout était fait pour cette course. » Ce n’est pas le cas pour le super-G. Parce que ce n’est pas son jardin originel, parce qu’après l’avoir doucement apprivoisé, il commence à l’aimer. Ses indéniables progrès techniques, flagrants en descente, commencent même à payer dans cette discipline connexe. « Je skie bien depuis quelques semaines en super-G, parfois mieux qu’en descente », glisse-t-il malicieux, rappelant avoir terminé à seulement trente-trois centièmes seulement du podium le 29 janvier à Garmisch (16e). Alors, même s’il n’affiche qu’un quatorzième rang (en 2004 à Val Gardena) comme meilleur résultat, Dénériaz veut y croire. Il possède même les clés BOBSLEIGH : bob à deux HOMMES. 17 heures de notre envoyé spécial 17 h 30 et 19 h 20 18 heures et 19 h 5 SAUT À SKIS : K 120. 21 h 44 SHORT TRACK : 1 500 m FEMMES, finale. 21 h 56 SHORT TRACK : 1 000 m HOMMES, finale. PODIUMS SKI DE FOND 15 KM CLASSIQUE HOMMES 1. VEERPALU (EST) 2. BAUER (RTC) 3. Angerer (ALL) SKELETON HOMMES 1. GIBSON (CAN) 2. PAIN (CAN) 3. Stähli (SUI) SNOWBOARD SESTRIÈRES – de notre envoyé spécial « ÇA Y EST ! Je suis un vrai skieur ! » Ce fut le cri du cœur de Marco Büchel, immédiatement après sa première victoire en descente, à Val Gardena, en décembre. Pour le Liechtensteinois, comme pour tant d’autres spécialistes de vitesse, la valeur doit porter le poinçon de la descente. Même lorsque, comme lui, on a déjà gagné en super-G, fût-ce sur la glace de Garmisch. Quand vous interrogez un champion sur ses ambitions, la descente passe toujours avant le super-G. Toujours. Et pourtant, de Walchhofer à Miller, de Maier à Rahlves, chacun reconnaît que le super-G, qui impose de se lancer quasi à l’aveugle après une simple et unique reconnaissance au matin du départ ( « Il faut être un peu fou ! », sourit Aamodt, tenant du titre olympique), est d’une valeur intrinsèque supérieure à la descente. Lui manquent simplement de la patine, une tradition et l’aura de liberté dont se nimbe son aînée. Apparu lors de la saison 1982-83, créé par les dirigeants qui voulaient étoffer les programmes de Coupe du monde en adjoignant un complément, la veille ou le lendemain, aux étapes de descente du circuit, le super-G, même s’il a révélé Maier, n’a jamais trouvé ses réels spécialistes. Aucun coureur ne s’inscrit qu’en super-G, la plupart couplent avec la descente, quelques autres « montent » du géant. « Pourtant, c’est la manière la plus naturelle de dévaler une piste, explique Franck Piccard, premier champion olympique (1988) de la spécialité. Des virages très larges, on peut en tracer partout. Le super-G a mis un peu de temps à trouver son identité, il était piqueté d’un extrême à l’autre au début, tout droit ou très fermé. » « Pour faire peur aux géantistes » « C’est du ski instinctif, rappelle Luc Alphand, vainqueur de la Coupe du monde de la spécialité en 1997. Ça réclame un super travail mental : il faut anticiper, visualiser, estimer, mémoriser. On doit intégrer, en une seule inspection, tous les paramètres. C’est autrement délicat que la descente, sur laquelle on a en général trois jours de répétition. C’est une spécialité à part entière, qu’on doit travailler en tant que telle… » L’ennui, c’est que les Bleus, longtemps au-dessus du panier, semblent avoir lâché prise : « En France, le super-G n’est pas assez considéré, grince Piccard. On le pratique comme entraînement à la descente ou pour " faire peur " aux géantistes. C’est une discipline de complément… Alors qu’il faudrait organiser des stages de super-G pour aller vite en super-G et gagner en super-G ! » Mauro Cornaz, le coach des Français, convient qu’il y a problème : « Je n’arrive pas à leur faire rentrer dans la tête que le super-G c’est important, que ça a de la valeur ! » Maintenant, il a trouvé un levier avec le triomphe de Dénériaz dans la descente de dimanche, que le lauréat a largement imputée, entre autres, à ses progrès en super-G. Aucun Français ne s’est imposé dans la spécialité depuis Luc Alphand, en février 1997 à Garmisch. Il est temps de mettre fin à cette disette. Au plus tôt ? PATRICK LAFAYETTE DE FURSAC ET BORIS DIAW ONT LE PLAISIR DE VOUS ANNONCER LEUR ASSOCIATION NOUVELLE ET PÉRENNE COMBINÉ FEMMES Kostelic aux portes Effet boule de neige de la gloire DE SESTRIÈRES Deuxième derrière l’Autrichienne Schild après le slalom, la Croate est idéalement placée pour décrocher un quatrième titre olympique. SESTRIÈRES – de notre envoyé spécial JANICA KOSTELIC n’en finit plus d’attendre ce quatrième or olympique qui fera d’elle la meilleure d’entre toutes. Elle espérait peutêtre le cueillir mercredi au bas de la descente mais, sur ordre d’Ante, papa-coach inquiet après une crise de tachycardie, elle a dû renoncer. Elle pensait le recevoir hier soir au terme des deux actes du combiné, la descente le midi à San Sicario et le slalom en soirée à Sestrières. Tenante du titre, imbattable depuis, c’était écrit. Mais le ciel a retardé l’évidence. Le verdict de cette quatrième épreuve de l’alpin ne sera en effet rendu que cet après-midi… La faute au vent, qui a condamné les organisateurs à renoncer à la descente après le passage – et la chute – d’une seule concurrente, la Croate Nika Fleiss. Elle a été remise au lendemain, aujourd’hui donc, à 14 heures. Mais ce report ne change rien à l’affaire qui se finira malheureusement pour la France sans la jeune Anne-Sophie Barthet, qui a enfourché en première manche du slalom, tandis que Marie MarchandArvier (19e provisoire) peut loucher sur une belle place. Kostelic, elle, a toujours l’humeur à l’or. Bien sûr, l’Autrichienne Marlies Schild a impressionné sur une « G.A. Agnelli » parfaitement préparée. Meilleur temps intermédiaire. Et joliment puisqu’elle possède ce matin 0’’46 d’avance sur sa suite. Mais la compagne de Benni Raich, technicienne affirmée, est encore un peu tendre en vitesse. Bien sûr, la Suédoise Anja Paerson a tenu son rang, celui de meilleur aiguillon de la Croate. La surdouée de Tarnaby a assuré entre les piquets pour être dans le coup pour une deuxième médaille après son bronze en descente. Pour l’instant quatrième, à 0’’’84 de Schild (la slalomeuse autrichienne Zettel est intercalée à 0’’53), la voilà idéalement placée pour jouer la dauphine. Comme aux Mondiaux 2005. Car sans forcer sur un corps qui la fait visiblement souffrir, Kostelic maîtrise tout. Deuxième après le slalom, l’or, son quatrième, l’attend. – B. L. VOUS AVEZ DIT blizzard ? Plutôt un simple coup de burle venu de France par le col de Montgenèvre pour éparpiller quelques flocons sur les flancs de Sestrières : pas de quoi fouetter un chat pourvu qu’il ait son passe-montagne. Hormis la descente du combiné alpin féminin soumise à ces caprices, les Jeux de Turin sont pour l’heure bénis par les dieux de la météo. Encore qu’ici, en Italie, cette bénédiction émarge plutôt au Saint-Télésiège, comme l’indique clairement une prière flanquée des cinq anneaux, au mur de la chapelle de San Sicario : « La croce di Cristo sicura speranza par l’avvenire dei popoli / XXe Giochi olimpica invernalis »… Conformément aux oraisons jaculatoires des organisateurs et aux sacrosaintes exigences des retransmissions télévisées, la neige venue du ciel épargne donc les Jeux, ce qui ne surprendra que le profane. La nature, la montagne, tout ça en effet est bien joli, mais beaucoup trop instable pour s’accorder à une machinerie commandée, de la cérémonie d’ouverture à celle de clôture, par un calendrier beaucoup moins poétique que celui de l’Avent. Comme Clemenceau affirmant que « la guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires », le temps n’est pas si loin où s’imposera l’idée que les Jeux d’hiver sont une Publicité affaire trop sérieuse pour être confiés à des régions montagneuses. Tant pis pour le Capitaine Cap, qui voulait prolonger le boulevard SaintMichel jusqu’à la mer, ou pour Alphonse Allais qui voulait construire les villes à la campagne, c’est à rebours qu’il faut déplacer les Jeux jusqu’au cœur des cités ! Pour les sports de glace, d’ailleurs, c’est déjà fait. Reste la neige dont on vous a déjà dit qu’elle était beaucoup plus docile sous forme artificielle. À condition évidemment – comme on l’a CHRONIQUE OLYMPIQUE fait dès la descente masculine de Borgata – d’avertir le spectateur assoiffé d’exploits qu’il est vivement recommandé de ne pas la porter à sa bouche, en raison des bactéries qu’elle contient. Si on s’est nourri dans sa jeunesse des bouquins de Jack London ou de James Oliver Curwood, dont les héros vivent ainsi d’aventures et d’eau fraîche, mieux vaut tourner la page… Alors, le ski indoor ? Ben oui ! Dans les années 20 à Paris, un restaurant de la butte Montmartre offrait déjà à sa clientèle le prototype des super-domes qui ont, depuis, poussé un peu partout, du Japon à la Ruhr, où Marc Girardelli en dirigeait un il y a peu. Il s’en trouve même un à Dubaï, où Bode Miller est allé voir la chose lors de ses récentes vacances préolympiques. Bode n’a pas SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 skié, il a préféré le golf, mais c’est un signe. Et puis il y a déjà eu des slaloms de Coupe d’Europe disputés comme ça, à Landgraaf, aux Pays-Bas. Et puis il existe déjà une Coupe du monde indoor de snowboard. Et puis Fred Beauchêne, dont l’enthousiasme soulèverait des montagnes, a rempli le Stade de France avec une épreuve de bosses. Et puis encore, les exhibitions de ski de fond organisées à Gelsenkirchen, ou l’ouverture de la Coupe du monde de sprint sur les quais artificiellement enneigés de Düsseldorf, attirent des dizaines de milliers de personnes en pleine ville. Comme les shows devenus à la mode en Formule 1. Face aux tribunes vides des Jeux, à Pragelato ou ailleurs, avec des spectateurs que les navettes embouteillées débarquent après la bataille, ça donne des idées. Plus de vent, plus de froid, plus de brouillard sur le pas de tir du biathlon (en 1968, à Autrans, on avait dû disperser du gaz butane pour le transformer en neige !), plus de nez qui coule sur la doudoune, la descente à la sortie du métro et le podium souvenir dans un petit globe de verre à retourner pour faire tomber les flocons : l’avenir ? Bon, en attendant, on est content de monter chaque matin à San Sicario, pour savoir à quelle heure sera reportée la descente du combiné… Forte de son expérience emblématique avec l’équipe de France de basket-ball, DE FURSAC persiste et signe : Boris Diaw, joueur incontournable de l’équipe de France et star montante de la NBA, devient l’égérie de la célèbre marque masculine française. Ce sportif de 23 ans incarnera désormais l’image de la marque. Animés par des valeurs communes de leadership, d’éthique et d’altruisme, DE FURSAC et Boris Diaw ont tous deux été séduits par cette aventure. Si l’élégance moderne du style DE FURSAC a su conquérir l’athlète, la marque a pour sa part trouvé en Boris, outre une superbe plastique, son meilleur ambassadeur à l’international. DE FURSAC souhaite accompagner Boris dans son ascension sportive et sera son premier supporter lors des prochaines compétitions. BERNARD CHEVALIER PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le dernier-né de l’alpin a du mal à trouver sa place. Particulièrement en France, qui y a perdu ses bases. Bleu Le super-G se cherche encore Hermann Maier, double champion olympique en 1998 et privé de Jeux en 2002, aimerait faire oublier sa sixième place de la descente de dimanche. Sur la Kandahar Banchetta, l’Autrichien s’élancera avec le dossard 30. Celui qui a porté bonheur à Antoine Dénériaz. (Photo Jean-Louis Fel) PASCAL DOIT RENONCER. – Elle avait tenté un pari un peu fou. Blessée au genou droit lors du slalom de Maribor, le 8 janvier, Christel Pascal avait choisi de ne pas se faire opérer de sa rupture du ligament croisé antérieur pour essayer, à force de rééducation, de participer malgré tout aux Jeux Olympiques. Alors qu’elle avait pu rechausser fin janvier, son rêve s’est évaporé, hier, lors d’une séance de ski libre chez elle à Pra-Loup quand, dans un trou, elle s’est refait mal. À trentedeux ans, elle va maintenant se faire opérer et pourrait donc tirer un trait sur une carrière notamment marquée par une médaille d’argent mondiale en 2001. Ce forfait dégage la route de Vanessa Vidal, qui était en balance avec Pascal pour le quatrième ticket pour le slalom de Sestrières, mercredi, aux côtés de Laure Pequegnot, Florine De Leymarie et Anne-Sophie Barthet. Jaune Rouge Jaune 1. FRIEDEN (SUI) 2. JACOBELLIS (USA) 3. Maltais (CAN) Noir Bleu Noir SNOWBOARDCROSS FEMMES 12 JEUX OLYMPIQUES LE POINT LA NORVÈGE CHERCHE UN TITRE. – La Norvège a déjà placé trois fondeurs et une équipe sur trois podiums des six courses disputées depuis le début des Jeux, mais n’a pas encore ramassé le moindre titre quand l’Estonie en a empoché trois. Hier, Frode Estil, deuxième de la poursuite, a échoué à la... dix-septième place, terminant premier Norvégien de cette course. Il reste six épreuves aux Scandinaves pour éviter le zéro médaille d’or, ce qui était arrivé à Calgary en 1988. (Photo Pierre Lahalle) Jaune SNOWBOARDCROSS FEMMES SNOWBOARD Ruby vers d’autres sommets L’athlète la plus titrée du snowboard français a disputé sa dernière course. Elle va désormais assouvir sa passion pour la montagne. BARDONECCHIA – de notre envoyé spécial SA BOUCHE est fendue d’un grand sourire, son regard bleu est fort et fier. Mais elle pleure à grosses larmes. « C’est fini. C’est fini… » Elle est soulagée, mais tellement triste aussi. « J’ai tout essayé pour passer ; tout donné pour partir en beauté. » Elle s’est battue jusqu’à la chute en huitièmes de finale du snowboardcross olympique, comme une championne. Karine Ruby méritait une sortie plus glorieuse mais elle n’a « aucun regret, juste une grande déception ». Le directeur des équipes de France de snowboard cache ses yeux humides derrière des lunettes de soleil. Il joue au dur, Luc Faye, mais sa voix tremble un peu : « C’est la plus grande dame du snowboard français. Personne ne lui arrive à la cheville. Elle est digne, professionnelle. Elle va nous manquer. » Pierre Garnier, qui l’a entraînée pendant huit ans, bat la mesure de son immense talent : « Cent vingt-trois podiums sur deux cent cinq Coupes du monde disputées en douze ans de carrière ! Dont soixante-trois victoires. En géant, slalom, parallèle et boardercross. Elle a disputé sa première Coupe du monde à seize ans et, dès la deuxième, elle a gagné. Pendant les années fastes, entre Nagano et Salt Lake, elle terrorisait la concurrence. Elle a six titres de championne du monde. » Enfin, de l’or et de l’argent olympique (en géant puis géant parallèle en 1998 et 2002). Pourtant, ce qu’elle retient des Jeux, annonce-t-elle spontanément, « c’est l’ambiance, magique, le partage, la fraternité. Le fait d’être là est plus important que d’être le meilleur. J’aime profondément les JO ». Même ceux-là. Malgré toutes les larmes qu’elle a versées, depuis ce premier passage de qualification dans la neige collante d’un parcours qui n’avait pas été lissé. « Cela m’a minée. Entre les deux manches je n’ai fait que pleurer. » Nicolas Didry, l’un des trois entraîneurs français, l’a pris dans ses bras, pour tenter de la rassurer. « Mais quand elle a compris qu’elle allait repartir avec le dossard 1, toujours dans un parcours mal lissé, elle a craqué de nouveau. Elle a perdu beaucoup d’influx avec ses histoires. Mais je la connais, elle n’en parlera pas, elle ne cherchera pas d’excuse… » Il la connaît bien, en effet. Mais ni lui ni Pierre Garnier ne savent raconter aussi bien qu’elle les moments-clés d’une immense carrière. À la base, il y a un demi-frère aîné, aimé. Jérôme Ruby, guide de haute montagne à C ham onix, rider extrême, un brin tête brûlée. « Je l’ai toujours regardé avec des grands yeux. Quand j’étais petite, je rêvais de l’imiter. Il a été mon moteur. Je ne pouvais pas le suivre… Finalement, je suis fière d’avoir fait mon truc de mon côté. Et je crois qu’il en est un petit peu fier aussi. » Sans prévenir, Karine plonge quinze ans en arrière. Elle a douze ans, elle est assise sur un télésiège, avec une copine. « Je vais disputer une de mes premières compétitions et je lui ai dit : “J’aimerais bien un jour être sponsorisée, comme Jérôme.” » Quatre ans plus tard, elle gagne sa première Coupe du monde. À l’image de tous les instants qu’elle chérit, elle parle de partage… « Quand j’étais jeune, j’ai souffert du système de teams privés. Entre Françaises, nous étions concurrentes. Je n’avais pas d’amies. J’étais seule et c’était lourd. Moi, j’ai besoin d’un minimum d’humanité. » Elle la trouve en montagne, « où tous les sentiments sont exacerbés. Quand je grimpe, je me sens mieux, j’aime le mélange de tension et de relâchement que je ressens. La puissance du cadre m’apaise, la nécessité vitale de ne pas commettre d’erreur m’éveille à BARDONECCHIA. – À vingt-huit ans, après une carrière hors du commun, Karine Ruby méritait certainement une autre sortie que cette seizième place en snowboardcross. (Photo Felix Golesi/Nice Matin/PQR) un point incroyable. C’est bon… » En ce moment, elle lit 342 Heures dans les Grandes Jorasses, de René Desmaison. Et quand, l’année dernière, elle s’est brisée le dos en disputant une Coupe du monde en Sierra Nevada, elle a surtout souffert de « rater (sa) première expédition pour l’Himalaya ». Première expédition en Himalaya à la fin de l’hiver Cette douloureuse expérience et les six mois dans un corset qui ont suivi l’ont, aux dires de Nico Didry, « rendue plus mûre, plus ouverte ». Elle concède qu’elle est, depuis, « un peu moins tête brûlée ». Mais elle aime toujours autant « les grosses montées d’adrénaline ». Si les conditions météo le lui permettent, à la fin de l’hiver, elle va partir au Népal. Pour un trek et un premier sommet himalayen. Avant un 8 000. Le Cho Oyu, à gravir et à redescendre planche aux pieds. Elle jure qu’il est « doux » le Cho Oyu mais qu’elle « doit mûrir encore un peu comme alpiniste »… Elle a déjà compris l’essentiel, qu’au bout de soi, parfois, il y a la mort. « À Chamonix, on vit en sachant que c’est là, que ça nous tombera dessus un jour ou l’autre. Alors on n’y pense pas, c’est dans un coin de la tête, pas devant. J’avais une douzaine d’années quand mon frère a commencé à perdre des potes. Et puis Entraîneurs Entra neurs : Nicolas Conte, Nicolas Didry et Pierre Garnier. Snowboardcross Karine RUBY 28 ans, né le 4 janvier 1978 à Bonneville (Haute-Savoie). 1,65 m ; 61 kg. Club : Chamonix. JO : 1re (slalom géant, 1998) ; 2e (slalom géant parallèle, 2002) ; 16e (snowboardcross, 2006). CM : 1re (slalom géant, 1996 et 2001) ; 1re (snowboardcross, 1997, 2001 et 2003) ; 1re (slalom géant parallèle, 2001) ; 2e (slalom parallèle, 2003) ; 2e (snowboardcross, 2005). Coupe du monde : 100 podiums dont 49 victoires (parallèle) ; 23 podiums dont 14 victoires (snowboardcross). Classement général : vainqueur de 15 Coupes du monde depuis 1995 dont 6 victoires au général ; 1re (snowboardcross, 1997, 2001, 2003 et 2004). Classement 2006 (en cours) : 5e (snowboardcross). Dédé Rhem, son meilleur ami est parti aussi, le 21 avril 2004. Il est mort de sa passion, ça rend les choses un peu moins glauques. » Karine, elle, veut vivre pleinement la sienne. Longtemps. JEAN ISSARTEL La bourde de Jacobellis Une erreur gratinée de l’Américaine a permis à la Suissesse Frieden de bondir sur l’or. Les quatre Françaises ont fait chou blanc. SNOWBOARDCROSS FEMMES 1. FRIEDEN (SUI) 2. JACOBELLIS (USA) 3. Maltais (CAN) … 8. Laissus ; 10. Anthonioz ; 16. Ruby... non qualifiée : Pomagalski. BARDONECCHIA – de notre envoyé spécial C’ÉTAIT COURU. Plus qu’une paire de bosses à franchir et, hop, l’US surf force allait poursuivre son insolent trust d’or en snowboard. C’était tout vu. Après les titres de White et Teter en half-pipe et celui de Wescott jeudi en boardercross, l’heure de Lindsey Jacobellis avait sonné. Un virage, un léger coup de frein et, sur l’avantdernière voltige, badaboum. La bourde insensée. Peinarde à l’avant, la numéro 1 mondiale, vingt et un ans, a alors eu l’étrange idée de vouloir pimenter son saut d’une figure, un grab dans le lexique du snow, en saisissant sa planche en l’air. Damned ! La championne du monde en titre perdit l’équilibre et tomba. Le temps de se remettre debout et la Suissesse Tanja Frieden lui avait soufflé la politesse et le premier or olympique de l’histoire du snowboardcross. Sûrement vexée de sa boulette, Jacobellis jura qu’elle n’avait pas chuté par suffisance. « Si j’ai fait ce grab, c’est parce que j’ai cherché à me rétablir sur ce saut. Il y a eu un coup de vent et avec la vitesse que j’avais, c’était nécessaire d’effectuer ce geste. » La malheureuse n’a pas convaincu grand monde. Élégamment, Frieden évita de charger sa collègue. D’autant que sa médaille d’or rocambolesque fit le bonheur, par ricochet, du clan US ; la Bernoise, trente ans, étant la chérie de Seth Wescott. Si vous guettiez le couple en or de ces Jeux, ne cherchez plus. « C’est incroyable, racontait la pimp ant e blon dinet te. No us n’avions jamais fait de podium en même temps et la première fois que ça arrive, c’est ici aux Jeux. Quand j’ai vu Lindsey à terre, je me suis dit : “Waouh ! C’est trop cool.” Même si je sais qu’en snowboard rien n’est jamais fini, je pensais plutôt à l’argent. » Bien avant Jacobellis, les quatre Françaises avaient, chacune leur tour, valdingué. La première à sauter, dès les qualifs, fut Julie Pomagalski, pénalisée par une piste mal préparée puis blackboulée tout court après un saut exagéré dans son second run. En quarts de finale, pleines de panache, cherchant à tout prix la petite porte pour déboîter, Karine Ruby et Déborah Anthonioz avaient fini en tête à queue. Restait en demi-finale la seule Marie Laissus qui connut le même sort pour les mêmes raisons. Blessée à la cheville gauche, elle dut renoncer ensuite à la course de classement. Sale journée. – F. Be. SKELETON HOMMES Cavoret, une der au goût amer LES J.O. SUR RMC SKELETON HOMMES 1. GIBSON (CAN) 2. PAIN (CAN), 3. Stähli (SUI) … 14. Cavoret CESENA – de notre envoyé spécial LES REVENANTS SONT DEVANT. – La retraite a du bon. Quatre ans après s’être retirés, les Italiens Barbara Fusar-Poli et Maurizio Margaglio ont rechaussé leurs patins de danseurs. Est-ce leur fraîcheur après ce break, est-ce le fait de patiner à domicile ? Les Italiens sont en tout cas solidement installés en tête du classement après la danse imposée. Une bien belle histoire à raconter s’ils venaient à l’emporter lundi à l’issue du libre… (Photo Richard Martin) HIER, DANS CE SPORT fort étrange où il s’agit de se jeter la tête la première sur une planche à patins et de dévaler une piste de glace, Philippe Cavoret, finalement 14e pour sa dernière participation olympique, est sans doute passé par tous les états. Solide, en terminant la dernière manche, qu’il a nettement mieux négocié que la première, « une histoire de pression mal gérée, j’étais crispé, tendu ». Il s’est alors relevé, a regardé les amis, la famille venus d’Aixles-Bains puis s’est posé sur la tête un gigantesque masque de coq en hommage « à tous ceux qui m’ont soutenu, qui étaient là, qui ont mis une super ambiance ». Liquide, un peu plus tard, lorsqu’en homme ému de trente-huit ans, il est venu conter sa dernière course internationale, ses quinze années de plaisir et ses regrets d’arrêter : « Pour moi c’est la fin, je n’ai pas le goût de continuer. On ne me verra plus sur le circuit ou alors peut-être comme entraîneur. Mais pas comme sportif. » Gazeux enfin, lorsqu’il évoqua la relève, PAGE 12 tançant dans un même élan la Fédération française : « J’espère qu’elle fera plus d’efforts pour les suivants qu’elle en a fait pour moi. Même si j’ai l’impression que la Fédé veut la mort de mon sport, je n’ai pas envie de voir mourir le skeleton. » Pendant ce temps aux tristes accents, sur le podium, grimpaient dans l’ordre Duff Gibson et Jeff Pain, deux Canadiens, et le Suisse Gregor Staehli. Dixième en 2002, Gibson était déjà en tête à l’issue de la première manche, et a réussi à conserver vingt-quatre centièmes d’avance sur Pain au terme des deux séries. Le Canadien est devenu, à trente-neuf ans, le champion olympique le plus âgé de l’histoire des Jeux d’hiver, dans une épreuve individuelle. – R. F. FLASH OLYMPIQUE TOUTES LES 20 MINUTES ET AUJOURD’HUI : 10 H - 17 H : INTÉGRALE OLYMPIQUE EN DIRECT DU CLUB FRANCE Votez sur rmcinfo.fr jusqu’à 19 H : La France égalera-t-elle les 11 médailles de 2002 ? 11h : DÉNÉRIAZ, un super-G super léger. Biathlon : 12h30 : BAVEREL et BAILLY à la poursuite du titre. 14h30 : POIRÉE et DEFRASNE à la poursuite de BAVEREL et BAILLY. Le résultat d'hier : Confiance en la nouvelle notation du patinage : 81 % de non. 23 H - 0 H : INTÉGRALE OLYMPIQUE DU CLUB FRANCE AVEC Réagissez au 3216* et sur rmcinfo.fr * 0,34 euro/min Le Français, 14e pour ses derniers JO, se dit inquiet pour l’avenir de son sport en France. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « Entre les deux manches, je n’ai fait que pleurer » Bleu Rouge LES AMÉRICAINES TOMBENT DE HAUT. – Les hockeyeuses américaines, championnes du monde en titre, avaient jusqu’à présent participé à toutes les finales des Championnats du monde et des JO. Elles avaient remporté le titre olympique à Nagano en 1998 et encore l’argent en 2002. Mais, à force de se voir en finale face au Canada, elles en ont oublié de gagner leur demi-finale et ont été battues par les Suédoises aux tirs au but. (Photo Eric Risberg/AP) Noir Jaune Bleu Jaune « M.M.A. », ELLE ASSURE.– Marie Marchand-Avier avait surpris avec une 15e place de la descente féminine à San Sicario, mercredi, soit la meilleure place d’une Française. Elle s’est classée 19e du slalom du combiné sur la piste de Sestrières, hier. Aujourd’hui, elle sera la seule skieuse tricolore (Anne-Sophie Barthet, 17 ans, est sortie dans le slalom) à s’élancer dans la descente du combiné reporté à cet après-midi (14 heures), visant une place dans le top 15. (Photo Jean-Louis Fel) Rouge Noir Noir JANDA DOUTE. – Avec 124 m, Jakub Janda, leader de la Coupe du monde, a terminé les qualifications hier soir à 12 m de l’Autrichien Morgenstern et du Finlandais Ahonen, auteurs d’un saut à 136 m. Perturbé par la mauvaise ambiance dans l’équipe tchèque, Janda, 13e au petit tremplin, dimanche, a préféré faire un break. Avec son compatriote Matura, il est allé changer d’air sur la Côte d’Azur. Cela sera-t-il efficace aujourd’hui pour la finale du grand tremplin ? (Photo Martin Bureau/AFP) Bleu 13 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune HOMMES PATINAGE ARTISTIQUE Quel avenir pour Joubert ? Relégué à la sixième place, jeudi soir, après quatre erreurs, le Français doit analyser cet échec pour espérer rebondir. Forcément, la critique enfle depuis qu’il est sorti de glace. Si la dégringolade de Brian Joubert à la sixième place semble démesurée, elle a révélé certaines lacunes immédiates ou récurrentes de l’ancien champion d’Europe, sacré en 2004. Elle doit lui imposer une lourde introspection, sans doute aussi quelques choix radicaux. Car, à vingt et un ans, son talent ne doit pas être, déjà, considéré comme gâché. TURIN. – Le nouveau système de jugement plus exigeant a imposé à Brian Joubert (ici dans l’attente de ses notes lors du libre, jeudi) de progresser sur les pirouettes et les pas. Ça ne s’est pas toujours vérifié sur ses notes. (Photo Pierre Lahalle) UNE CONTRE-PERFORMANCE TECHNIQUE Même si les mots sont violents, si on devine le malaise qui les divise depuis leur seconde « rupture » en juin dernier, la vision de Véronique Guyon, qui a formé Joubert pendant quinze ans, est assez juste : « En deux ans, ses points forts qui étaient la technique et le mental sont devenus ses points faibles. » Si l’on excepte le programme court des Championnats de France, le Poitevin n’a plus réussi la combinaison quadruple triple boucles piqué depuis le court des Mondiaux à Moscou en mars dernier. Pire, lors du libre olympique, il a commis quatre erreurs (la main en réception de deux sauts, un quad retourné et une chute sur un axel). Il a attendu Turin pour tenter deux quads dans son programme, alors qu’il y a encore deux ans il s’autorisait l’audace dès sa première sortie automnale. Pourtant, et même s’il a hésité tout l’hiver entre deux courbes d’élan, Brian Joubert maîtrise encore ces difficultés. Il n’y avait qu’à assister aux entraînements officiels cette semaine. S’agit-il dès lors d’un problème psychologique, comme le prétend Véronique Guyon ? LE MENTAL EN BERNE Depuis l’arrivée de Joubert sur la scène internationale, en octobre 2001, il a bâti sa réputation sur la force de son caractère. N’était-ce que l’inconscience de son jeune âge ? Peut-être. Il admet ainsi : « Depuis 2004, mon titre européen et la médaille d’argent mondiale, l’enjeu n’est plus le même. » Cette année-là, il était capable de décider seul de planter la combinaison quadtriple après 2’30’’ de programme. Ce qui avait d’ailleurs déstabilisé Evgueni Plushenko et imposé le Français comme son égal. Trop tôt. Affaibli par les chicanes incessantes de la Fédération française, l’an dernier, par la valse hésitation de ses entraîneurs (Guyon-DepouillyGuyon-Berezintsev), Brian semble s’être aussi depuis perdu dans ce duel avec le « Tsar ». Lors du libre des Mondiaux à Moscou, alors que le titre était à sa portée, il s’est effondré : « Je me suis laissé submerger par le forfait de Plu- shenko. Je m’étais tellement concentré sur lui que son absence m’a surpris. J’ai été incapable de voir au-delà de lui un autre danger potentiel. Même si je me méfie de Lambiel depuis que nous sommes juniors. » Le Suisse s’est imposé, le Français a plongé à la sixième place. Mais il a refusé d’admettre que ce premier échec de sa carrière l’avait affecté, encouragé dans cette méthode Coué par son entourage. « Un patineur fort à l’entraînement l’est aussi en compétition », martèle souvent Didier Gailhaguet, son conseiller, qui a d’ailleurs refoulé le préparateur mental que la famille Joubert avait déniché la semaine précédant les Jeux, alors que Brian s’entraînait à Grenoble. À Turin, Brian a répété sa confiance, et son détachement à quelques heures de l’objectif qu’il s’était fixé (le podium olympique) semble en attester. Mais à l’instant d’entrer sur la glace, face à son destin, et même s’il s’en défend, on peut se demander s’il n’a pas été rattrapé et englouti sous la pression. le garder. Peut-être partir à l’étranger ? UN STAFF CRITIQUÉ S’il a perdu de sa fiabilité sur les sauts, c’est aussi que Brian Joubert a dû composer avec le nouveau système de jugement, plus exigeant. Il lui a imposé de progresser sur les pirouettes et sur les séries de pas. Ce qui ne s’est pas toujours vu sur ses notes à Turin. Car, au-delà de ses erreurs, certaines anomalies ont été relevées. Deux sauts, un quadruple et un triple axel, ont été déclassés dans son libre, ce qui lui a fait perdre la bagatelle de dix points. Une pirouette a également été sous-évaluée par rapport aux Championnats d’Europe. Pourquoi ? Aucune réponse logique n’a été fournie. « Ça m’emmerde de voir des mecs qui ne réussisse pas le triple axel ou le quadruple décrocher une médaille olympique, peste Joubert. J’ai pris des risques et je ne le regrette, mais je ne sais pas si c’est ce qu’il fallait faire. » Une interrogation à laquelle il devra trouver une réponse. Car là se situe sans doute aussi son avenir. Etre audacieux est tout à son honneur et lui permettra un jour de grimper sur le podium. A condition qu’il réussisse les difficultés qu’il tente. Après la déception de sa médaille de bronze européenne, le mois dernier à Lyon, Alain Calmat, le dernier champion du monde français (1965) et médaillé d’argent olympique en 1964, prévenait : « Il faut arrêter que ça papillonne autour de Brian. La seule manière de l’aider désormais, c’est surtout de lui foutre la paix. » L’ancien ministre des Sports visait alors certains parasites, et en aucun cas la garde rapprochée de son successeur. Mais, pour beaucoup d’observateurs, le staff de Brian Joubert est un mélange aussi pléthorique qu’hétéroclite. Il est effectivement difficile de naviguer entre Raymonde, l’indispensable maman, soutien de tous les instants, Didier Gailhaguet, encombrant personnage mais qui possède des compétences techniques uniques et a su se montrer discret depuis quelques semaines, Andreï Berezintsev, le coach russe à qui l’on reproche son inexpérience à haut niveau, ou Lucinda Ruh, la Suissesse qui a bonifié ses pirouettes. Sans oublier Nikolaï Morozov, le chorégraphe, qui a interdit à Brian de poursuivre sa collaboration avec Alexeï Yagudin (ce qui n’a pas empêché ce dernier d’appeler longuement Joubert avant les Jeux pour l’encourager), mais ne s’est pas privé de travailler avec Plushenko et de rire avec son entraîneur, Alexeï Mishine, au soir du libre. Ce que Joubert n’a pas apprécié. On peut donc se demander si Brian Joubert ne va pas bouleverser cette fourmilière. Le doit-il ? Seule certitude, dans la perspective de l’olympiade à venir, il doit se stabiliser. Trouver un entraîneur à sa mesure et « JEUDI SOIR, au Club France, vous avez longuement discuté avec Alain Calmat. Que vous a-til dit ? – Il m’a dit que j’étais encore jeune, que j’avais le temps et que lui aussi, à vingt et un ans, avait fini sixième aux JO. Il m’a dit en revanche que, pour préparer les Jeux de Vancouver, en 2010, il fallait que je réfléchisse à un mode d’entraînement et que je m’y tienne pendant quatre ans. Il m’a dit enfin qu’il ne comprenait pas ce qui m’était arrivé et qu’il trouvait que j’avais été sous-noté. – Comment avez-vous vécu l’attente de votre score tech- nique et de vos notes artistiques, dans le kiss and cry ? – C’était long… trop long. D’autant qu’avec le nouveau système de jugement, ça ne dure jamais aussi longtemps, il y a un temps maximum pour donner les notes. Je me suis posé de mauvaises questions. D’autant que j’étais l’avant-dernier et que tous les meilleurs étaient passés. Je savais que j’avais fait des erreurs, que je n’aurais pas des notes exceptionnelles. Alors, je me disais : cette attente, cela débouchera forcément sur une bonne surprise ou sur une catastrophe… – Saviez-vous, à ce moment-là, combien de points vous séparaient du podium ? – Non, je n’avais pas fait le calcul exact, mais je savais qu’il me fallait au moins un score technique de 72 points et, quand j’ai vu que j’avais obtenu seulement 62 (62,54), je me suis dit : laisse tomber, et je me suis levé sans attendre l’annonce de ma place (6e). – Est-ce qu’un patineur sait quand il lui manque un quart de tour pour que son quadruple boucle piqué soit validé comme tel par le spécialiste technique ? LA QUESTION DU JOUR Brian Joubert sera-t-il, un jour, champion olympique ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de un SMS). – Moi, en tout cas, je le sais. Personnellement, quand je manque un bout de mes sauts, je ne peux les tenir debout parce que ma lame reste bloquée dans la glace (il pèse 76 kg et est donc très lourd à la réception de ses sauts). Dans ce programme libre, je suis sûr d’avoir tourné quatre fois sur le quadruple boucle piqué et trois fois et demi sur le triple axel. – Par rapport à la technique du quadruple boucle piqué, où vous situez-vous sur le plan mondial ? – (Il hésite un peu.) Je dirais que je suis deuxième derrière Evgueni Plushenko. Mais lui n’a tenté qu’un seul quad jeudi soir… » – S. Tu. JUSTE AVANT QUE LES PREMIERS COUPLES s’élancent pour cette danse imposée qui avait fait le plein (!) à la Palavela, un confrère italien avait prévenu : « Vous allez voir, il y aura une grosse surprise… » Des propos qui visaient le duo formé par Barbara Fusar Poli et Maurizio Margaglio, champions du monde sur le retour. Sacrés en 2001, ils avaient pris leur retraite dans la foulée des Jeux de Salt Lake City (2002), d’où ils rapportèrent le bronze. La nouvelle de leur retour à la compétition en cette saison olympique avait soulevé quelque scepticisme. Et, n’étant pas apparus aux Championnats d’Europe à Lyon le mois dernier, les incertitudes entourant leur état de forme persistaient. Celles-ci furent bien vite dissipées lorsque le chiffre 1 s’inscrivit sur le tableau d’affichage, alors que les champions du monde russes Navka-Kostomarov (2es), les vice-champions d’Europe ukrainiens Grushina-Goncharov (5es) et les vice-champions du monde américains Belbin-Agosto (6es) les avaient précédés sur la glace. Mérité ? Pas sûr… Les Bulgares Denkova-Staviski (3es) étaient presque plus convaincants. « Pas de polémique ! », coupait Olivier Schoenfelder, dont le sourire en coin voulait tout dire. Nanti d’une septième place avec sa partenaire Isabelle Delobel, il regrettait de ne pas avoir été « plus payé alors que [leurs] performances sont meilleures qu’en début de saison ». Les Lyonnais se rassureront en notant que seulement 1,21 point les séparent du podium, mais la hiérarchie de l’imposée est souvent annonciatrice du classement final.– J.-B. R. RÉSULTATS SKELETON HOMMES Cesana Pariol. Après une phase de poussée de 25 à 40 mètres, l’athlète prend place sur l’engin, couché sur le ventre, et entame sa descente. La compétition s’organise en deux manches ; la victoire revient à celui qui obtient le meilleur temps cumulé. 1. GIBSON (CAN), 1’55’’88 (57’’80 + 58’’08) 2. PAIN (CAN), 1’56’’14 (57’’98 + 58’’16) 3. Stähli (SUI), 1’56’’80 (58’’39 + 58’’41) 4. Boehm (CAN), 1’57’’6 (58’’61 + 58’’45) 5. Bromley (GBR), 1’57’’10 (58’’35 + 58’’75) 6. Bernotas (USA), 1’57’’19 (58’’43 + 58’’76) 7. M. Dukurs (LET), 1’57’’39 (58’’79 + 58’’60) 8. Pengilly (GBR), 1’57’’46 (58’’37 + 59’’9) 9. Haupt (ALL), 1’57’’58 (58’’48 + 59’’10) 10. Sanford (NZL), 1’57’’76 (59’’16 + 58’’60) 11. Koshi (JAP), 1’58’’5 (58’’65 + 59’’40) ; 12. Oioli (ITA), 1’58’’52 (59’’28 + 59’’24) ; 13. Rettl (AUT), 1’58’’76 (59’’23 + 59’’53) ; 14. Cavoret, 1’58’’87 (59’’79 + 59’’8) ; 15. Tretiakov (RUS), 1’59’’3 (59’’71 + 59’’32) ; 16. Penz (AUT), 1’59’’6 (59’’55 + 59’’51) ; 17. Ellis (USA), 1’59’’21 (59’’46 + 59’’75) ; 18. Inada (JAP), 1’59’’37 (59’’63 + 59’’74) ; 19. Singleton (BER), 1’59’’81 (1’0’’6 + 59’’75) ; 20. Connoly (IRL), 1’59’’97 (59’’ 97 + 1’) ; 21. Botha (AFS), 2’0’’6 ; 22. Boyle (AUS), 2’0’’13 ; 23. Kang Kwang-bae (CDS), 2’0’’29 ; 24. Rommel (ALL), 2’0’’35 ; 25. Soule (USA), 2’1’’23 ; 26. Nimac (CRO), 2’4’’30 ; 27. Antaki (LIB), 2’4’’44.– 27 classés. AUJOURD’HUI : skeleton hommes (à partir de 17 h 30). SKI DE FOND HOMMES 15 km classique Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Le parcours est composé de 15 km en technique classique. Les concurrents partent à intervalles de 30 secondes. Le meilleur temps l’emporte. 1. VEERPALU (EST), 38’1’’3 2. BAUER (RTC), à 14’’5 3. Angerer (ALL), à 19’’2 4. Rotchev (RUS), à 23’’1 5. Mae (EST), à 33’’9 6. Olsson (SUE), à 37’’5 7. Schlütter (ALL), à 43’’4 8. Tauber (AUT), à 48’’2 9. Novikov (RUS), à 1’13’’7 10. Jauhojaervi (FIN), à 1’14’’ 11. Södergren (SUE), à 1’15’’8 ; 12. Sommerfeldt (ALL), à 1’15’’9 ; 13. Valbusa (ITA), à 1’17’’5 ; 14. M. Fredriksson (SUE), à 1’17’’8 ; 15. Vittoz, à 1’26’’ ; 16. Lasutkin (BLR), à 1’34’’ ; 17. Estil (NOR), à 1’38’’3 ; 18. Leybyuk (UKR), à 1’46’’8 ; 19. Rousselet, à 1’47’’1 ; 20. Mat. Larsson (SUE), à 1’50’’4 ; 21. Aukland (NOR), à 1’52’’3 ; 22. K. Freeman (USA), à 1’56’’1 ; 23. Babikov (RUS), à 1’58’’2 ; 24. Gaillard, à 2’7’’9 ; 25. Perrillat, à 2’10’’7 ; 26. Krezelok (POL), à 2’23’’2 ; 27. Batory (SLQ), à 2’24’’8 ; 28. Hjelmeset (NOR), à 2’30’’ ; 29. Bajcicak (SLQ), à 2’34’’3 ; 30. Stebler (SUI), à 2’37’’3 ; 31. Eremenko (KAZ), à 2’41’’5 ; 32. Grey (CAN), à 2’42’’6 ; 33. Similae (FIN), à 2’43’’2 ; 34. Santus (ITA), à 2’45’’7 ; 35. Arteev (RUS), à 2’47’’8 ; 36. Kokk (EST), à 2’50’’4 ; 37. Odnodvortsev (KAZ), à 2’51’’9 ; 38. Golovko (KAZ), à 2’56’’7 ; 39. Checchi (FIN), à 3’0’’2 ; 40. Poltaranin (KAZ), à 3’8’’4 ; 41. Saracco (ITA), à 3’10’’7 ; 42. Naruse (JAP), à 3’20’’7 ; 43. Ebisawa (JAP), à 3’24’’5 ; 44. Göring (ALL), à 3’28’’6 ; 45. Svartedal (NOR), à 3’31’’1 ; 46. Narusk (EST), à 3’34’’5 ; 47. Ruiz (ESP), à 3’36’’6 ; 48. Kershaw (CAN), à 3’41’’4 ; 49. Ohtonen (FIN), à 3’46’’1 ; 50. Xia Wan (CHN), à 3’46’’7 ; 51. Flora (USA), à 3’51’’8 ; 52. Johnson (USA), à 3’52’’6 ; 53. J. Freeman (USA), à 3’59’’6 ; 54. Goldsack (CAN), à 4’8’’ ; 55. Pyykoenen (FIN), à 4’9’’1 ; 56. Oglado (TUR), à 4’17’’6 ; 57. Olschanski (UKR), à 4’38’’3 ; 58. Roycroft (CAN), à 4’38’’4 ; 59. Michl (RTC), à 4’52’’7 ; 60. Mehle (SLV), à 4’55’’6 ; 61. Martsyv (UKR), à 4’56’’1 ; 62. Antal (ROU), à 5’8’’7 ; 63. Geliang Li (CHN), à 5’13’’4 ; 64. Batyuk (UKR),à 5’16’’1 ; 65. Ye Tian (CHN), à 5’30’’9 ; 66. Vilarrubla (ESP), à 5’45’’9 ; 67. Klobukar (CRO), à 5’54’’1 ; 68. Bariakov (BUL), à 6’5’’ ; 69. Eiduks (LET), à 6’10’’7 ; 70. Wang Songtao (CHN), à 6’10’’9 ; 71. Jurcevic (CRO), à 6’19’’5 ; 72. Soulie (AND), à 6’41’’3 ; 73. Galiceanu (ROU), à 6’50’’7 ; 74. Malak (SLQ), à 6’51’’6 ; 75. Kizilarslan (TUR), à 7’5’’5 ; 76. Spalvins (LET), à 7’12’’1 ; 77. Tagscherer (HON), à 7’19’’ ; 78. Andrejevs (LET), à 7’42’’9 ; 79. Choi Im-hun (CDS), à8’20’’4 ; 80. Park Byung-joo (CDS), à 8’37’’6 ; 81. Jung Eui-myung (CDS), à 8’39’’5 ; 82. Abramovic (CRO), à 8’50’’8 ; 83. Khachatryan (ARM), à 9’36’’5 ; 84. Teklemariam (ETH), à9’52’’5 ; 85. Damjanovski (MAC), à 10’32’’4 ; 86. Khurelbaatar (MON), à 10’45’’9 ; 87. Bianchi (ARG), à 11’6’’7 ; 88. Morrish (IRL), à 12’26’’8 ; 89. Sargsyan (ARM), à 12’44’’4 ; 90. Samardija (BOS), à 13’27’’5 ; 91. Mirhashemi (IRN), à 14’25’’7 ; 92. Boit (KEN), à 15’31’’1 ; 93. Freitas (BRE), à 16’5’’5 ; 94. Silva (POR), à 16’32’’8 ; 95. Sherpa (NEP), à 18’45’’8 ; 96. Kinch (CRI), à 28’49’’ ; 97. Nagvajara (THA), à 29’14’’6. – 97 classés. Abandons : Kraas (AFS), Novoselkij (LIT). AUJOURD’HUI : relais 4 × 5 km femmes (9 h 45). SNOWBOARD FEMMES Snowboardcross Bardonecchia (93 km à l’ouest de Turin). Les 16 meilleures athlètes se qualifient pour les quarts de finale. Les skieuses sont alors réparties en séries de quatre concurrentes qui descendent simultanément le même parcours. Les deux premières d’entre elles peuvent participer au tour suivant, et ainsi de suite jusqu’à la finale qui conduit au podium. 1. FRIEDEN (SUI) 2. JACOBELLIS (USA) 3. Maltais (CAN) 4. Ricker (CAN) 5. Francon (SUI) 6. Danielsson (SUE) 7. Fujimori (JAP) 8. Laissus 9. Clark Ribeiro (BRE) 10. Anthonioz 11. Nobs (SUI) ; 12. Himmler (ALL) ; 13. D. Krings (AUT) ; 14. Günther (AUT) ; 15. Gillings (GBR) ; 16. Ruby. 16 classées. Demi-finales. – I : 1. Ricker (CAN) ; 2. Frieden (SUI) ; 3. Laissus ; 4. Danielsson (SUE). II : 1. Jacobellis (USA) ; 2. Maltais (CAN) ; 3. Francon (SUI) ; 4. Fujimori (JAP). Quarts de finale. – I : 1. Ricker (CAN) ; 2. Laissus ; 3. Anthonioz ; 4. Günther (AUT). II : 1. Frieden (SUI) ; 2. Danielsson (SUE) ; 3. Himmler (ALL) ; 4. Gillings (GBR). III : 1. Francon (SUI) ; 2. Jacobellis (USA) ; 3. Clark Ribeiro (BRE) ; 4. Ruby. IV : 1. Maltais (CAN) ; 2. Fujimori (JAP) ; 3. Nobs (SUI) ; 4. D. Krings (AUT). Non qualifiées pour la finale : Simmons (CAN), Ranigler (ITA), Vallée (CAN), Bray (NZL), Thomas (AUS), Jekova (BUL), Pomagalski. Prochaines épreuves : géant parallèle hommes (mercredi 22 février) et femmes (jeudi 23). CURLING Pinerolo Palaghiaccio (42 km au sud-ouest de Turin ; capacité de 2 982 places). Dix équipes s’affrontent lors de la phase préliminaire, chez les hommes comme chez les femmes. Chaque équipe rencontre toutes les autres. Les quatre meilleures du classement accèdent aux demifinales (la 1re contre la 4e et la 2e contre la 3e) avant la finale. HOMMES Phase préliminaire (5e journée) : ItalieNorvège, 3-11 ; Suède-Finlande, 4-11 ; SuisseAllemagne, 4-5 ; Suède - Grande-Bretagne, 2-8 ; États-Unis - Suisse, 7-3 ; Finlande Canada, 8-7 ; Nouvelle-Zélande - Italie, 5-6. FEMMES Phase préliminaire (5e journée) : ÉtatsUnis - Russie, 7-8 ; Norvège-Italie, 9-7 ; Grande-Bretagne - Canada, 3-9 ; SuisseSuède, 7-9. AUJOURD’HUI : suite de la phase préliminaire. HOCKEY SUR GLACE FEMMES Palasport Olympique (demi-finales et finale) et Turin Expositions (matches de classement). Douze équipes engagées. Les deux premières de chaque groupe du tour préliminaire (A et B) se sont qualifiées pour les demi-finales de finale. Demi-finales : Suède - Etats-Unis, 2-2 a.p., 2-0 aux t.a.b. ; Canada-Finlande, 6-0. SUÈDE - ÉTATS-UNIS : 2-2 a.p. (1-0, 1-2, 0-0, 0-0), 2-0 aux t.a.b. 5 654 spectateurs. Arbitre : M. Tottman (GBR). Pénalités.– Suède : 22’. Etats-Unis : 12’. Buts.– Suède : 26’17’’, Rooth (assistance : O’Konor) ; 29’40’’, Rooth (Holst) inf. num. Etats-Unis : 11’55’’, Kr. King (Potter, Chu) sup. num. ; 21’04’’, Stephens (Wall, Darwitz) sup. num. Tirs au but.– Suède : réussis par Winberg, Rooth ; manqués par Holst, Jansson. Etats-Unis : aucun réussi ; manqués par Darwitz, Potter, Ruggiero, Wendell. Tirs sur la gardienne.– Suède : 18 (4-5-5-4). EtatsUnis : 39 (13-14-4-8). SUÈDE : Martin ; Elfsberg-Andersson, Eliasson, Asserholt ; Rooth-Holst-O’Konor, Winberg-Lundberg-Jansson-Rundvist, Nevalainen-Lindqvist-Edstrand-Sjolander, Timglas. Entraîneur : P. Elander. ÉTATS-UNIS : Gunn ; Ruggerio-Wall, ResorEngstrom, Kennedy-Hagerman, Cahow ; Wendell-Potter-Parsons, Stephens-Ka. King-Darwitz, Chu-Kauth-Kr. King, Insalaco-Dunn Luoma. Entraîneur : B. Smith. CANADA - FINLANDE : 6-0 (2-0, 2-0, 2-0) 7 306 spectateurs. Arbitre : M. Howard (USA). Pénalités.– Canada : 14’. Finlande : 16’. Buts.– Canada : 17’33’’, Weatherston (assistance : Sostorics) sup. num. ; 19’15’’, Apps (Kingsbury, Goyette) sup. num. ; 34’59’’, Wickenheiser sup. num. ; 36’26’’, Ouellette (Sunohara) sup. num. ; 47’49’’, Piper (Wickenheiser, Apps) ; 54’47’’, Piper (Wickenheiser, Apps) sup. num. Tirs sur la gardienne.– Canada : 40 (12-12-16). Finlande : 17 (5-5-7). CANADA : Saint-Pierre - Labonte ; KellarPiper-Apps-Pounder-Wickenheiser ; Sostorics-Ferrari-Ouelette-Hefford-Botterill ; Macleod-Goyette-Sunohara-Campbell ; Agosta-Weatherston-Vaillancourt-Kingsbury. Entraîneur : M. Davidson. FINLANDE : Hassinen-Raty ; Laaksonen- Pelttari-Sar. Tuominen-Pehkonen- Rantamaki ; Parviainen-Saarinen-Hoikkala-Sirvio-Kovalainen ; Kiipeli-Mertanen-Fisk-Simila-Palvila ; Kuoppala-Sat. Tuominen-Tallus. Entraîneur : H. Saintula. Matches de classement : Russie-Suisse, 6-2 ; Allemagne-Italie, 5-2. RUSSIE - SUISSE : 6-2 (1-1, 4-1, 1-0) Buts.– Russie : 2’3’’, Trefilova ; 25’14’’, Burina (assistance : Mishina, Barykina) ; 26’19’’, Mishina (Smolentseva) ; 30’ Mishina (Byalkos- SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 kaya) sup. num. ; 39’18’’, Mishina (Smolentseva) ; 52’17’’, Kapustina (Shchelchkova) sup. num. Suisse : 10’52’’, Rochat ; 31’55’’, Lehmann (Cattaneo, Bullo). ALLEMAGNE - ITALIE : 5-2 (3-2, 0-0, 2-0) Buts.– Allemagne : 0’27’’, Becker (assistance : Lanzl) ; 5’32’’, Seiler (Tamas) sup. num. ; 7’47’’, Holmes (Soesilo) ; 42’50’’, Becker (Ritter) ; 55’35’’, Ritter (Becker, Lanzl). Italie : 6’18’’, Leitner ; 6’59’’, Leitner (Kaser, Bazzanella). LUNDI 20 FÉVRIER : finale et matches de classement. Finale : Suède - Canada. Match pour la 3e place : Etats-Unis - Finlande. Match pour la 5e place : Russie - Allemagne. Match pour la 7e place : Suisse - Italie. PATINAGE ARTISTIQUE DANSE SUR GLACE À la Palavela (au sud-est de Turin). Patinoire : 60 m × 30 m. Imposée (valse Ravensburger) : 1. Fusar PoliMargaglio (ITA), 38,78 pts ; 2. Navka-Kostomarov (RUS), 38,20 ; 3. Denkova-Staviski (BUL), 37,65 ; 4. Dubreuil-Lauzon (CAN) ; 5. Grushina-Goncharov (UKR), 37,39 ; 6. Belbin-Agosto (USA), 37,36 ; 7. DelobelSchoenfelder, 36,44 ; 8. Drobiazko-Vanagas (LIT), 35,23 ; 9. Domnina-Shabalin (RUS), 33,37 ; 10. Faiella-Scali (ITA), 33,20 ; 11. S. Kerr-J. Kerr (GBR), 31,58 ; 12. WingLowe (CAN), 31,42 ; 13. Chait-Sakhniovski (ISR), 31,07 ; 14. Khokhlova-Novitski (RUS), 30,90 ; 15. Gregory-Petukhov (USA), 30,51 ; 16. Pechalat-Bourzat, 28,59 ; 17. Watanabe-Kido (JAP), 27,95 ; 18. SilversteinO’Meara (USA), 27,53 ; 19. Hoffmann-Elek (HON), 27,53 ; 20. Fraser-Lukanin (AZE), 27,27 ; 21. Kauc-Zych (POL), 24,93 ; 22. Grebenkina-Azrojan (ARM), 24,28 ; 23. GolovinaVoiko (UKR), 23,88 ; 24. A. Zaretski-R. Zaretski (ISR), 23,51. Prochaine épreuve : programme original (demain). SAUT À SKIS K 120 Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : 1 650 m au départ, 1 528 m à l’arrivée. Les 35 premiers des qualifications, ainsi que les 15 premiers de la Coupe du monde (automatiquement qualifiés), disputent la première manche de la finale. Les 30 meilleurs de cette première manche disputent la seconde. Qualifications : 1. Kasai (JAP), 117,3 pts (126 m) ; 2. Pettersen (NOR), 115,9 (125,5) ; 3. Neumayer (ALL), 114,4 (125,5) ; 4. Ammann (SUI), 111,7 (124) ; 5. Vassiliev (RUS), 111,3 (123,5) ; 6. D. Ito (JAP), 110,9 (123) ; 7. J. Damjan (SLV), 105,9 (120,5) ; 8. Koch (AUT), 100,8 (118,5) ; 9. Ipatov (RUS), 98,1 (117) ; 10. Jussilainen (FIN), 97,2 (116,5) ; 11. Kornilov (RUS), 95,9 (115,5) ; 12. Kiuru (FIN), 95,3 (116) ; 13. LE PARCOURS S DES FRAN NÇA NÇAIS NÇ ÇAIS Qualifications Classement final Vin inncent VITTOZ, 15e Alexandre exandre RO ROUSSELET, 19e Jean-Marc -Marc GAILLARD, 24e Christophe ristophe PERRILLA PERRILLAT, A 25e Phhilippe CAVORET, 14e Philippe Ski de fond (15 km classique) Skeleton Femmes Ski alpin (combin mbin binéé, sslalom) Marie MARC MA CHAND-ARVIER, 199e Anne-Soph phie h BARTHET, éliminnée (la descen scente nte a lieu aujourd’h aujourd’hhui)i) Snowboardcross ardc Julie POMAGALSKI, ALSKI, éliminée eenn qqualifications Patinage atina artistique at (danse (d se im imposée)) Maarie LAISSUS, Marie LAISSUS 8e Dééborah ANTHONIOZ, OZ, 10e Kaarine RUBY, 16e Isaabelle DELOB DELO ELOBEL et Oli Olivier i SCHOENFELDER, 7es Nathalie Na athalie PECHALAT PECH et Fabian BOURZAT, RZAT, 16es Colloredo (ITA), 94,1 (114,5) ; 14. Peterka (SLV), 93,1 (114,5) ; 15. Karaulov (KAZ) (114,5) et Schmitt (ALL), 92,1 (114,5) ; 17. Moellinger (SUI), 91,3 (113,5) ; 18. Ichinohe (JAP), 89,9 (113) ; 19. Read (CAN), 88,5 (112,5) ; 20. Sedlak (RTC), 86,8 (111) ; 21. Alborn (USA) (111,5) et Zhaparov (KAZ), 86,7 (111,5) ; 23. Choi Heung-chul (CDS) [110,5] et Fatchulin (RUS), 85,4 (110,5) ; 25. Karpenko (KAZ), 84,6 (112) ; 26. Benkovic (SLV), 84,5 (110) ; 27. Stoch (POL), 83 (110) ; 28. Mateja (POL) (108,5) et Salumae (EST), 80,3 (108,5) ; 30. Matura (RTC), 79,5 (107,5) ; 31. Vaculik (RTC), 76 (107,5) ; 32. Kim Hyun-ki (CDS), 75,3 (106) ; 33. Bolognani (ITA), 74,9 (105,5) ; 34. Landert (SUE), 74,4 (105,5) ; 35. Gorham (CAN), 69,4 (103). Non qualifiés pour la finale : 36. Anisimov (BLR), 68,6 (102) ; 37. Mesik (SLQ), 67,7 (101,5) ; 38. Tian Zhandong (CHN), 67,4 (103) ; 39. Jones (USA), 64,9 (100,5) ; 40. Li Yang (CHN), 64,8 (101) ; 41. Korolev (KAZ), 63,5 (100) ; 42. Schwall (USA), 63,4 (100,5) ; 43. Sliz (POL), 63,1 (99,5) ; 44. Zharkov (BUL), 59,3 (98,5) ; 45. Kang Chil-gu (CDS), 58,8 (98,5) ; 46. Baxter (CAN), 58,5 (97,5) ; 47. Denney (USA), 53,5(95) ; 48. Juris (EST), 52,2 (94) ; 49. Nell (CAN), 48 (92,5) ; 50. Morassi (ITA), 45,7 (94) ; 51. Boschuk (UKR), 30,6 (87) ; 52. Fartunov (BUL), 26,6 (84,5) ; 53. Choi Yong-jik (CDS), 22,8 (81). – 53 classés. Préqualifiés : 1. Morgenstern (AUT), 136,8 pts (136 m) ; 2. Ahonen (FIN), 136,3 (136) ; 3. Kofler (AUT), 133,8 (133,5) ; 4. Küttel (SUI), 132,6 (134,5) ; 5. Hautamaeki (FIN), 129,6 (132) ; 6. Bystoel (NOR), 129,2 (131,5) ; 7. Okabe (JAP), 122,1 (129,5) ; 8. Romoeren (NOR), 120,9 (128) ; 9. Späth (ALL), 116,8 (126) ; 10. Ljoekelsoey (NOR), 114,1 (124,5) ; 11. Malysz (POL), 114 (125) ; 12. Janda (RTC), 112,7 (124) ; 13. Kranjec (SLV), 106,7 (121,5) ; 14. Uhrmann (ALL), 106,2 (121,5) ; 15. Widhölzl (AUT), 99,9 (118). Disqualifié : Chaadaev (BLR). SKI ALPIN FEMMES Combiné Sestrières Borgata (100 km à l’ouest de Turin). Piste « Kandahar Banchetta ». Initialement prévue hier après-midi, la descente du combiné a été reportée à aujourd’hui pour cause de mauvais temps. Classement après les deux manches du slalom : 1. Marl. Schild (AUT), 1’21’’22 ; 2. Kostelic (CRO), 1’21’’68 ; 3. Zettel (AUT), 1’21’’75 ; 4. Paerson (SUE), 1’22’’6 ; 5. Hosp (AUT), 1’22’’7 ; 6. Kirchgasser (AUT), 1’22’’46 ; 7. Ertl (ALL), 1’23’’20 ; 8. Zuzulova (SLQ), 1’23’’35 ; 9. Stiegler (USA), 1’23’’44 ; 10. Bergmann (ALL), 1’24’’26 ; 11. Mancuso (USA), 1’24’’60 ; 12. Zahrobska (RTC), 1’24’’76 ; 13. Acton (CAN), 1’24’’77 ; 14. J. Hargin (SUE), 1’24’’84 ; 15. Lindell-Vikarby (SUE) et Richardson (USA), 1’25’’0 ; 17. Fleiss (CRO), 1’25’’29 ; 18. Robnik (SLV), 1’25’’38 ; 19. Marchand-Arvier, 1’25’’66 ; 20. Maculova (SLQ), 1’26’’16 ; 21. Zakourilova (RTC), 1’26’’18 ; 22. Bent (SUE), 1’26’’49 ; 23. Brydon (CAN), 1’26’’59 ; 24. Mac. Simari Birkner (ARG), 1’26’’94 ; 25. N. Fanchini (ITA), 1’27’’11 ; 26. Hrstkova (RTC), 1’27’’15 ; 27. Ruiz-Castillo (ESP), 1’28’’21 ; 28. Aufdenblatten (SUI), 1’28’’45 ;29. Mar. Simari Birkner (ARG), 1’28’’63 ; 30. Siorpaes (ITA), 1’31’’14 ; 31. Kristjansdottir (ISL), 1’32’’60 ; 32. Barahona (CHL) 1’44’’1. – 32 classées. Non partantes : Casasnovas (ESP), Vazquez (ARG), slalom 1re manche. Abandons : Barthet, Lolovic (YOU), Rubens (CAN), Huckova (SLQ), Gantnerova (SLQ), Coletti (MCO), Njeim (LIB), slalom 1re manche ; Kildow (USA), Rabic (SLV), slalom 2e manche. Disqualifiées : Alcott (GBR), slalom 1re manche ; Merighetti (ITA), slalom 2e manche. AUJOURD’HUI : descente (14 heures). LE TABLEAU DES MÉDAILLES aprè apr p ès la l 7e jjourn journéée al tal États-Unis Allemagne Russie* Autriche Estonie Canada Suisse Suède Italie France Norvège Chine Pays-Bas Corée du Sud Australie Finlande Rép. tchèque Bulgarie Croatie Gde-Bretagne Slovaquie Lettonie 22. Ukraine 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 6 5 5 3 3 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 - 3 4 2 2 4 2 1 6 2 2 1 2 2 1 1 1 1 - 1 2 4 1 5 2 1 3 2 6 3 1 1 3 1 1 10 11 11 6 3 11 6 4 5 4 13 6 4 3 1 5 2 1 1 1 1 1 1 * Tient compte du déclassement de la Russe Olga Pyleva (2e du 15 km en biathlon), contrôlée positive. PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Surprise à l’italienne Bleu Rouge « Je me suis posé des questions… » Jaune Bleu Jaune DANSE SUR GLACE FRAYEUR POUR PLUSHENKO.– Sur la route de l’aéroport de Milan, Evgueni Plushenko a été victime, hier, d’un accident sans gravité. La voiture, conduite par un chauffeur et où se trouvait également son entraîneur Alexeï Mishine, a été impliquée dans un accrochage entre plusieurs véhicules, provoqué par un épais brouillard. « Tout va bien, Evgueni n’a rien eu », rassurait l’entourage du champion olympique, reparti à Saint-Pétersbourg mais qui reviendra à Turin pour le gala de vendredi. – J.-B. R. Noir Noir BRIAN JOUBERT n’a pas compris la manière dont il a été noté lors du libre, jeudi soir. S’ADAPTER AU NOUVEAU SYSTÈME DE JUGEMENT 14 Bleu Rouge Noir Jaune JEUX OLYMPIQUES PROGRAMME SKI DE FOND RELAIS FEMMES AUJOURD’HUI : 9 h 45 (2 × 5 km classique + 2 × 5 km libre). Pragelato Plan (86 km à l’ouest de Turin). Altitude : entre 1 530 m et 1 620 m. Chaque équipe est composée de quatre skieuses. Le relais (4 × 5 km) commence par undépart en masse. Les deux premiers relais se font en technique classique et les deux derniers en technique libre. – 17 engagées. JO 2002 : 1. Allemagne ; 2. Norvège ; 3. Suisse. CM 2005 : 1. Norvège ; 2. Russie ; 3. Italie… 9. France. Championnes olympiques. – 1956 : Finlande. 1960 : Suède. 1964 : URSS. 1968 : Norvège. 1972 : URSS. 1976 : URSS. 1980 : RDA. 1984 : Norvège. 1988 : URSS. 1992 : URSS. 1994 : Russie. 1998 : Russie. 2002 : Allemagne. Médaillée française : aucune. Principales engagées : Finlande, Norvège, Russie, Allemagne, Italie, Suède. Principales absentes : aucune. Équipe de France : Philippot, Perrillat, Storti, Bourgeois-Pin ou Vina. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Finlande et Norvège, 1 fois. Coupe du monde des nations 2006 (après 17 épreuves) : 1. Russie, 2 426 points ; 2. Norvège, 2 342 ; 3. Allemagne, 2 156… 9. France, 549. SKI ALPIN SUPER-G HOMMES BOB A 2 HOMMES 10 KM POURSUITE FEMMES AUJOURD’HUI : 12 h 30. Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin). Les biathlètes s’élancent, l’une après l’autre, pour cinq tours de 2 km, entrecoupés de quatre séances de tir (successivement couché, couché, debout, debout). Chaque cible manquée se traduit par une pénalité : 150 m à ski, immédiatement après la séance de tir. La gagnante est la première à passer la ligne de départ. Si des concurrentes sont doublées, elles doivent se retirer aussitôt de la compétition. Altitude : entre 1 675 m et 1 638 m. Dénivelé total : 81 m. – 60 engagées. JO 2002 : 1. Pyleva (RUS) ; 2. Wilhelm (ALL) ; 3. Nikoultchina (BUL) ; … 14. Baverel ; 17. Bailly ; 27. Niogret ; 33. Burlet. CM 2005 : 1. Disl (ALL) ; 2. Liu (CHN) ; 3. Zaitseva (RUS) ; … 8. Baverel ; 9. Bailly ; 26. Peretto ; 45. Mignerey. Championne olympique. – 2002 : Pyleva (RUS). Médaillée française : aucune. Ordre de passage des principales engagées. – 12 h 30 : Baverel (1). À 2’’ du leader : Olofsson (SUE, 2). À 7’’ : Efremova (UKR, 3). À 9’’ : Akhatova (RUS, 4) et Zubirilova (BLR, 5). À 12’’ : Bailly (6). À 18’’ : Wilhelm (ALL, 7). À 39’’ : Ishmouratova (RUS, 10). À 49’’ : Poirée (NOR, 12). À 1’5’’ : Glagow (ALL, 17). À 1’34’’ : Apel (ALL, 22). Autres Françaises engagées. – À 1’ : Peretto (14). À 1’42’’ : Bécaert (30). Principales absentes : Henkel (ALL), non sélectionnée ; Pyleva (RUS), suspendue pour dopage ; Forsberg (SUE), retraitée. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (10 km poursuite) : Wilhelm (ALL), Poirée (NOR), Olofsson (SUE), Zaitseva (RUS), 1 fois. Coupe du monde générale 2006 (après 16 épreuves) : 1. Wilhelm (ALL), 591 points ; 2. Disl, 445 ; 3. Bailly, 441 ; … 19. Baverel, 212 ; 26. Becaert, 126 ; 33. Gros, 93 ; 46. Peretto, 41 ; 57. Jacquin, 20. 12,5 KM POURSUITE HOMMES K 120 AUJOURD’HUI : 18 heures, 1re manche ; 19 h 05, manche finale. Pragelato (86 km à l’ouest de Turin). Les 50 premiers des qualifications d’hier (dont les 15 premiers de la Coupe du monde, automatiquement qualifiés) disputent la première manche. Les 30 meilleurs de la première manche sont qualifiés pour la manche finale. Départ : 1 650 m. Arrivée : 1 528 m. – 50 engagés. JO 2002 : 1. Ammann (SUI) ; 2. Malysz (POL) ; 3. Hautamaeki (FIN) ; … 23. Dessum ; 28. Chedal ; 33. Santiago. CM 2005 : 1. Ahonen (FIN) ; 2. Ljoekelsoey (NOR) ; 3. Janda (RTC) ; … 33. Chedal ; 41. Lazzaroni ; 43. Dessum. Champions olympiques. – 1924 : Thams (NOR). 1928 : Andersen (NOR). 1932 : Ruud (NOR). 1936 : Ruud (NOR). 1948 : Hugsted (NOR). 1952 : Bergmann (NOR). 1956 : Hyvärinen (FIN). 1960 : Recknagel (RFA). 1964 : Engen (NOR). 1968 : Belousov (URSS). 1972 : Fortuna (POL). 1976 : Schnabl (AUT). 1980 : Törmänen (FIN). 1984 : Nykänen (FIN). 1988 : Nykänen (FIN). 1992 : Nieminen (FIN). 1994 : Weissflog (ALL). 1998 : Funaki (JAP). 2002 : Ammann (SUI). Médaillés français : aucun. Principaux engagés : Ahonen, Hautamaeki (FIN) ; Morgenstern, Kofkler (AUT) ; Küttel (SUI) ; Bystoel, Ljoekelsoey (NOR) ; Janda (RTC). Aucun Français engagé. Principaux absents : aucun. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Janda (RTC), 5 fois ; Ahonen (FIN), Hautamaeki (FIN) et Küttel (SUI), 2 fois ; Bystoel (NOR), Kofler (AUT), Kranjec (SLV), Ljoekelsoey (NOR) et Romoeren (NOR), 1 fois. Coupe du monde générale 2006 (après 17 épreuves, dont 1 annulée) : 1. Janda (RTC), 978 points ; 2. Ahonen (FIN), 935 ; 3. Küttel (SUI), 689 ; … 59. Lazzaroni, 14. PATINAGE DE VITESSE SHORT-TRACK 1 500 M FEMMES AUJOURD’HUI : 19 h 30, séries ; 20 h 46, demi-finales ; 21 h 39, finale B ; 21 h 44, finale A. Turin Palavela (à l’intérieur du District olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). Les trois meilleurs temps de chaque série sont BOB À DEUX 1 000 M HOMMES AUJOURD’HUI : 20 h 15, quarts de finale ; 21 h 16, demi-finales ; 21 h 52, finale B ; 21 h 56, finale A. Turin Palavela (à l’intérieur du District olympique du Lingotto ; capacité : 8 285 places). À l’issue des séries qui ont eu lieu mercredi, dix-neuf athlètes disputent les quarts de finale (trois quarts de cinq concurrents et un quart de quatre). Les deux meilleurs temps de chaque quart sont qualifiés pour les demi-finales. Dans chaque demi-finale, les deux premiers vont en finale A, les deux suivants en finale B, qui détermine les places de 5 à 8. JO 2002 : 1. Bradbury (AUS) ; 2. Ohno (USA) ; 3. Turcotte (CAN). Durand et Loscos éliminés en séries. CM 2005 : 1. Ohno (USA) ; 2. Ahn Hyun-soo (CDS) ; 3. Li Jiajun (CHN) ;... 24. Mattei. Champions olympiques. – 1992 : Kim Kihoon (CDS). 1994 : Kim Ki-hoon (CDS). 1998 : Kim Dong-sung (CDS). 2002 : Bradbury (AUS). Médaillés français : aucun. Principaux engagés : Ahn Yun-soo, Lee Hosuk (CDS), Ohno (USA), Li Jiajun (CHN) ; Bedard (CAN). Français engagés : aucun (Chataignier et Mattei éliminés en séries). Principaux absents : aucun. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Lee Ho-suk (CDS), Ahn Hyun-soo (CDS), Ohno (USA) et Li Jiajun (CHN), 1 fois. Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Lee Ho-suk (CDS), 391 points ; 2. Ahn Hyunsoo (CDS), 387 ; 3. Ohno (USA), 372 ;… 14. Fauconnet, 316 ; 15. Mattei, 314 ; 26. Chataignier, 258. PROGRAMME DU JOUR 9 heures CURLING : tournoi FEMMES, suite de la phase préliminaire. 9 h 45 SKI DE FOND : relais FEMMES. 11 heures SKI ALPIN : super-G HOMMES. 11 h 35 HOMMES Pas simple pour Mingeon HOCKEY SUR GLACE : tournoi HOMMES, tour préliminaire, Kazakhstan Russie, suivi de Italie - Allemagne (13 h 5), Canada - Suisse (15 h 5), Suède - Lettonie (17 h 5), Slovaquie - États-Unis (20 h 5), République tchèque - Finlande (21 h 5). 12 h 30 BIATHLON : poursuite FEMMES. 14 heures SKI ALPIN : combinéFEMMES, descente. CURLING : tournoi HOMMES, suite de la phase préliminaire. LES FRANÇAIS FRAN AIS DU JOUR 14 h 30 BIATHLON : poursuite HOMMES. Hommes Ski alpin (super-G) Vincentt DEFRASNE D Rapha haaël POIR POIRÉÉE Julien ulien ROBERT ulie Ferréol CANNARD CA Bobsleigh Bob (à deux) Bruno un MINGEON Stééphane GALBERT St Fem emmes arine PHILIPPOT Ski de fond Karin A élie PERRILLAT Aur (relais) Cécile STORTI É. CAMILLE BOURGEOIS-PIN URGEOIS-PIN ou Émilie VINA VIN Marie MARCHAND-ARVIER D-ARV Ski alpi pin (combinéé, descente) d 1 000 M HOMMES Short-track (1 500 m) 17 heures Gauthier DEE TE TESSIÈRES Yannick BE BERTRAND P.-Emmanuel mma manuel DALCIN D Antoine ntoine DÉNNÉRIAZ ntoi Biathlon (poursuite 12,55 kkm) Biathlon (poursuite) AUJOURD’HUI : 17 heures. Oval Lingotto (à Turin, dans le quartier du Lingotto, à proximité du Village olympique ; capacité de 8 463 places). qualifiés pour les demi-finales. Les deux premières des trois demi-finales (soit six athlètes) disputent la finale A, la troisième et la quatrième la finale B. – 30 engagées. JO 2002 : 1. Ko Gi-hyun (CDS) ; 2. Choi Eunkyung (CDS) ; 3. Radanova (BUL) ;… 12.Bouvier. CM 2005 : 1. Jin Sun-yu (CDS) ; 2. Kang Yunmi (CDS) ; 3. Wang Meng (CHN) ;… 27. Bouvier. Championne olympique. – 2002 : Ko Gihyun (CDS). Médaillées françaises : aucune. Principales engagées : Wang Meng, Cheng Xiaolei, Yang Yang (CHN) ; Byun Chun-sa, Jin Sun-yu (CDS), Radanova (BUL). Françaises engagées : Gollin, Bouvier. Principale absente : aucune. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Jin Sun-yu (CDS), 2 fois ; Yang Yang (CHN) et Wang Meng (CHN), 1 fois. Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Jin Sun-yu (CDS), 397 points ; 2. Yang Yang (CHN) et Byun Chun-sa (CDS), 390 ;… 10. Bouvier, 344 ; 19. Gollin, 294 ; 34. Choi, 233 ; 74. Lecompère, 73. Florence BAVEREL Sandrine BAILLY Delphine PERETTO Sylvie BECAERT Myrtille GOLLIN Stéphanie BOUVIER PATINAGE DE VITESSE : 1 000 m HOMMES. 17 h 30 BOBSLEIGH : bob à deux HOMMES, 1re manche. 18 heures CESANA PARIOL. – Le bob français piloté par Bruno Mingeon aura bien du mal à se hisser au niveau des meilleurs. (Photo Éric Feferberg/AFP) C’EST UNE PISTE peu facile. Un long couloir glacé et sinueux de 1 435 mètres dont les équipages de bob à deux vont tenter, aujourd’hui et demain, de maîtriser les courbes et les droites sans perdre ces centièmes de seconde qui séparent l’exploit de la désillusion. Parmi eux, évidemment, l’engin français, piloté par Bruno Mingeon, qui dispute là ses cinquièmes Jeux, et qui sera aidé en poussée par Stéphane Galbert. Neuvième temps de l’entraînement à deux reprises, finissant par ailleurs 13e, 15e, 16e et 18e temps des 29 bobs inscrits, la paire française a obtenu des résultats mitigés : « On progresse mais on souffre, reconnaissait le pilote de La Plagne, car c’est une piste très technique. Tout se jouera entre les virages 5 et 9. Il faudra tourner très tôt, bien anticiper les entrées car, sinon, on prend de la hauteur, on décale la sortie, et on enchaîne les erreurs dans les virages suivants. Et puis, ici, on ne peut pas se relâcher, on doit être à l’attaque tout le temps. » À l’attaque, les équipages pilotés par le Suisse Martin Annen ou l’Allemand Andre Lange semblent déjà y être, tant ils sont d’ores et déjà parvenus à dompter les difficultés du parcours, ce qui devraient leur permettre de se retrouver dans le petit groupe des vainqueurs potentiels. Bruno Mingeon, lui, verrait un résultat dans le top 12 comme un bon signe. Avant les épreuves de bob à quatre, disputées à partir de vendredi prochain sur cette même piste de Cesana Pariol. – R. F. SAUT À SKIS : K 120, 1re manche. 19 h 5 SAUT À SKIS : K 120, manche finale. 19 h 20 BOBSLEIGH : bob à deux HOMMES, 2e manche. 19 h 30 SHORT-TRACK : 1 500 mètres FEMMES, séries, suivies des demi-finales (20 h 46). 20 h 15 SHORT-TRACK : 1 000 m HOMMES, quarts de finale, suivis des demi-finales (21 h 16). 21 h 44 SHORT-TRACK : 1 500 m FEMMES, finale. 21 h 56 SHORT-TRACK : 1 000 m HOMMES, finale. La saga continue... Après l’AS Saint-Étienne, le Paris - Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et le FC Nantes Atlantique, 4 nouveaux clubs rejoignent la collection « Un club à la Une ». Réunis dans un coffret original, découvrez 20 Unes historiques de L’Équipe et un livret pour revivre les grandes heures de votre club. 4 CLUBS À LA UNE UN CLUB, UN COFFRET. 25 €. PARTOUT OÙ L’ON VEND DES LIVRES ET SUR WWW.LEQUIPE.FR PAGE 14 SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUJOURD’HUI : 14 h 30. Cesana San Sicario (97 km à l’ouest de Turin). Les biathlètes s’élancent, l’un après l’autre, pour cinq tours de 2,5 km, entrecoupés de quatre séances de tir (successivement couché, couché, debout, debout). Chaque cible manquée se traduit par une pénalité : 150 m à ski, immédiatement après la séance de tir. Le vainqueur est le premier à passer la ligne de départ. Si des concurrents sont doublés, ils doivent se retirer aussitôt de la compétition. Altitude : entre 1 680 m et 1 630 m. Dénivelé total : 106 m. – 60 engagés. JO 2002 : 1. Björndalen (NOR) ; 2. Poirée ; 3. Gross (ALL) ; … 18. Defrasne ; 39. Robert. CM 2005 : 1. Björndalen (NOR) ; 2. Tchepikov (RUS) ; 3. Fischer (ALL) ; … 7. Defrasne ; 9. Poirée ; 12. Cannard ; 44. Robert. Champion olympique. – 2002 : Björndalen (NOR). Médaillé français. – 2002, 2e : Poirée. Ordre de passage des principaux enga- SAUT À SKIS Les courses se disputent en une seule manche avec deux patineurs par série. Le meilleur chrono de tous les participants l’emporte. Un faux départ par « couple » est autorisé. – 41 engagés. JO 2002 : 1. Van Velde (HOL) ; 2. Bos (HOL) ; 3. Cheek (USA) ;… 38. Kuentz. CM 2005 : 1. Wetten (NOR) ; 2. Bos (HOL) ; 3. Andersen (NOR). Champions olympiques. – 1976 : Mueller (USA). 1980 : Heiden (USA). 1984 : Boucher (CAN). 1988 : Gulyaev (URS). 1992 : Zinke (ALL). 1994 : Jansen (USA). 1998 : Postma (HOL). 2002 : Van Velde (HOL). Médaille française : aucune. Principaux engagés : Bos, Wennemars (HOL) ; Davis, Hedrick (USA) ; Dorofeyev (RUS). Aucun Français engagé. Principaux absents : aucun. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (1 000 m) : Davis (USA), 6 fois ; Dorofeyev (RUS), 2 fois ; Olde Heuvel (HOL), 1 fois. Coupe du monde 2006 (1 000 m, après 9 épreuves) : 1. Davis (USA), 600 points ; 2. Cheek (USA), 400 ; 3. Wetten (NOR), 382. Bleu Rouge Jaune AUJOURD’HUI : 17 h 30, 1re manche ;19 h 20, 2e manche. DEMAIN : 17 h 30, 3e manche ; 19 h 20, 4e manche. Cesana Pariol (90 km à l’ouest de Turin). Altitude : 1 683 m au départ, 1 569 m à l’arrivée. Dénivelé : 114 m. Longueur : 1 435 m. 19 virages (11 à gauche et 8 à droite). L’équipe du bob à deux est composée du pilote et du freineur. Après une phase de poussée d’environ 50 mètres, les athlètes prennent place dans l’engin. La compétition s’organise en quatre manches ; la victoire revient à celle qui obtient le meilleur temps cumulé. - 29 équipes engagées. JO 2002 : 1. Langen-Zimmermann (ALL) ; 2. Reich-Anderhub (SUI) ; 3. Annen-Hefti (SUI)… 13. Mingeon-Hostache. CM 2005 : 1. Lueders-Brown (CAN) ; 2. LangeKuske (ALL) ; 3. Annen-Hefti (SUI)… 24. Mingeon-Fouquet. Champions olympiques. – 1932 : 1. H. Stevens-C. Stevens (USA). 1936 : Brown-Washbond (USA). 1948 : Endrich-Waller (SUI). 1952: Ostler-Nieberl (ALL). 1956 : Dalla Costa-Conti (ITA). 1960 : Non disputé. 1964 : Nash-Dixon (GBR). 1968 : Monti-De Paolis (ITA). 1972 : Zimmerer-Utzschneider (ALL). 1976 : NehmerGermeshausen (RDA). 1980 : Schärer-Benz (SUI). 1984 : Hoppe-Schauerhammer (RDA). 1988 : Kipurs-Kozlov (URS). 1992 : WederAcklin (SUI). 1994 : Weder-Acklin (SUI). 1998 : Lueders-McEachern (CAN). 2002 : LangenZimmermann (ALL). Médaillé français : aucun. Principaux engagés : Annen-Hefti (SUI), Lange-Kuske (ALL), Lueders-Brown (CAN), Zoubkov-Voevoda (RUS), Hays-Jovanovic (USA), Höpfner-Kuehne (ALL). Français engagés : Mingeon, Galbert. Principaux absents : aucun. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Lange (ALL), 3 fois ; Zoubkov (RUS), BIATHLON gés. – 14 h 30’ : Fischer (ALL, 1). À 8’’ : Hanevold (NOR, 2). À 20’’ : Andresen (NOR, 3). À 43’’ : Defrasne (5). À 1’4’’ : Gross (ALL, 7). À 1’7’’ : Poirée (9). À 1’14’’ : Björndalen (NOR, 12). Autres Français engagés. – À 1’43’’ : Robert (19). À 8’’ : Cannard (33). Principal absent : Rösch (ALL), non sélectionné. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde (12,5 km poursuite) : Björndalen (NOR), Gross, Rösch et Fischer (ALL), 1 fois. Coupe du monde générale 2006 (après 16 épreuves) : 1. Poirée, 443 pts ; 2. Fischer (ALL), 431 ; 3. Greis (ALL), 379 ; … 11. Defrasne, 303 ; 22. Robert, 162 ; 40. Fourcade, 64 ; 63. Aubert, 20 ; 65. Cannard, 17 ; 67. Grebot, 13. Jaune COMBINÉ FEMMES AUJOURD’HUI : 14 heures, descente. Descente à San Sicario Fraiteve (93 km à BOBSLEIGH 2 fois ; Höpfner (ALL) et Lueders (CAN), 1 fois. Coupe du monde 2006 (classement final) : 1. Lueders (CAN), 510 pts ; 2. Zoubkov (RUS), 489 ; 3. Hays (USA), 460… 24. Mingeon, 92 ; 32. Serise, 29. Noir Bleu Noir AUJOURD’HUI : 11 heures. Sestrières Borgata (100 km à l’ouest de Turin). Piste « Kandahar Banchetta » . Départ : 2 536 m. Arrivée : 1 886 m. Dénivelé : 650 m. Longueur : 2 325 m. – 63 engagés. JO 2002 : 1. Aamodt (NOR) ; 2. Eberharter (AUT) ; 3. Schifferer (AUT). CM 2005 : 1. Miller (USA) ; 2. Walchhoffer (AUT) ; 3. Raich (AUT)… 9. Poisson ; 32. Dalcin. Champions olympiques. – 1988 : F. Piccard. 1992 : Aamodt (NOR). 1994 : Wasmeier (ALL). 1998 : Maier (AUT). 2002 : Aamodt (NOR). Médaillé français. – 1988 : 1er, F. Piccard. Dossard des principaux engagés. – De Teissières (1) ; Bertrand (2) ; Mickel (GBR, 4) ; Dalcin (6) ; Nyman (USA, 8) ; Dénériaz (9) ; Solbakken (NOR, 10) ; Cuche (SUI, 12) ; Jaerbyn (SUE, 13) ; Kjus (NOR, 14) ; Bourque (CAN, 16) ; Kernen (SUI, 17) ; Fill (ITA, 18) ; Büchel (LIE, 19) ; Défago (SUI, 20) ; Gruber (AUT, 21) ; Hoffmann (SUI, 22) ; Miller (USA, 23) ; Raich (AUT, 24) ; Aamodt (NOR, 25) ; Reichelt (AUT, 26) ; Guay (CAN 27) ; Svindal (NOR, 28) ; Rahlves (USA, 29) ; Maier (AUT, 30) ; Blardone (ITA, 31) ; Kostelic (CRO, 35). Principaux absents. – Poisson, Gruger (AUT), blessés ; Walchhofer, Schifferer, Görgl (AUT), non sélectionnés. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Svindal (NOR), Maier, Reichelt Gruber et Grugger (AUT), 1 fois Coupe du monde de Super-G 2006 (après 5 épreuves) : 1. Maier (AUT), 232 points ; 2. Svindal (NOR), 224 ; 3. Reichelt (AUT), 221… 28. Dénériaz, 44 ; 44. Dalcin et De Teissières, 1. l’ouest de Turin). Altitude : 2 400 m au départ, 1 738 m à l’arrivée. Dénivelé : 662 m. Longueur : 2 822 m. Prévue hier, la descente a été reportée à aujourd’hui en raison d’un vent violent. Les deux slaloms ont eu lieu hier. La gagnante du combiné est celle qui aura réalisé le meilleur temps cumulé de la descente (une manche) et du slalom (deux manches). – 45 engagées. JO 2002 : 1. Kostelic ; 2. Götschl (AUT) ; 3. Ertl (ALL). CM 2005 : 1. Kostelic (CRO) ; 2. Paerson (SUE) ; 3. Marl. Schild (AUT). Championnes olympiques. – 1988 : Wachter (AUT). 1992 : Kronberg (AUT). 1994 : Wiberg (SUE). 1998 : Seizinger (ALL). 2002 : Kostelic (CRO). Médaillée française. – 1992, 3e : Masnada. Principales engagées : Mancuso (USA) ; Kostelic (CRO) ; Paerson (SUE) ; N. Fanchini (ITA) ; Marl. Schild, Hosp, Zettel (AUT) ; Ertl (ALL), Aufdenblatten (SUI). Française engagée : Marchand-Arvier. Barthet a abandonné hier lors du slalom. Principales absentes : Jacquemod, T. Mazé (SLV), choix. Vainqueurs cette saison en Coupe du monde : Kostelic, 1 fois. Coupe du monde de combiné 2006 (après 1 épreuve) : 1. Kostelic, 100 points ; 2. Paerson (SUE), 80 ; 3. Kildow (USA), 60… 24. Barthet, 7 ; 29. Marchand-Arvier, 2. 15 JEUX OLYMPIQUES Bleu Rouge Noir Jaune K 120 SAUT À SKIS Ahonen vers le grand saut Les Jeux HOCKEY SUR GLACE Le Finlandais, qui participe à ses derniers Jeux, n’a jamais eu de médaille individuelle. Un podium, ce soir, viendrait récompenser un sportif exceptionnel. Blessé à la cuisse droite, le gardien tchèque, grand artisan du titre de 1998, quitte le tournoi olympique. À partir de 18 heures (1re manche) puis 19 h 05 (manche finale) TURIN – PRAGELATO – de notre envoyé spécial de notre envoyée spéciale SON PALMARÈS individuel est impressionnant : deux titres de champion du monde (1997 et 2005), 32 victoires et 100 podiums en Coupe du monde, deux victoires au général (2004 et 2005) et quatre Tournées des Quatre Tremplins (1999, 2003, 2005 et 2006). Mais jamais de médaille olympique. Ce soir, pour la dernière fois, Janne Ahonen, le sauteur le plus régulier de l’histoire, tentera de monter sur le podium des Jeux. « Car, c’est certain, je ne rempilerai pas pour quatre ans. » L’idée ne semble pas le perturber : « L’être humain n’a pas d’influence sur ce genre de chose. Si je n’ai pas de médaille, je n’y penserai pas le restant de ma vie. Cela ne ternira pas ma carrière, pas à mes yeux en tout cas. » À vingt-huit ans, le Finlandais connaît sa valeur. « Je suis un perfectionniste, dit-il. Quand j’entreprends quelque chose, je veux que ce soit bien. Dans un sport où le mental est primordial, cette minutie me protège. Enfant, j’étais déjà comme ça, je coloriais des dessins et je ne supportais pas que le moindre trait de feutre déborde des limites. » Pour Ahonen, le saut à skis est un métier à part entière. Depuis l’âge de douze ans, il travaille avec Ari Saukko, un entraîneur qu’il n’a pas choisi, mais il ne lui viendrait pas à l’idée de vouloir changer. « En Finlande, on est coachés par l’entraîneur de notre club – en l’occurrence celui de Lahti –, il ne se déplace pas sur le circuit mais, quand on saute moins bien, c’est lui qu’on appelle. » Ahonen se plie à toutes les contraintes de son sport : il ne se plaint pas quand les juges le sous-notent (ce qui arrive assez souvent) et s’élance sans broncher d’un tremplin de vol à skis, alors qu’il sait pertinemment qu’il y a trop d’élan. ALORS QUE LA SUÈDE récupère sa vedette Peter Forsberg, qui se plaignait des adducteurs, pour affronter la Lettonie aujourd’hui, la République tchèque, elle, a laissé partir la sienne, Dominik Hasek, trahi par sa cuisse droite. Les champions du monde auraient pu rêver de meilleures conditions pour défier aujourd’hui les Finlandais et laver l’affront du revers subi jeudi contre la Suisse (2-3). Alors qu’une partie de la presse tchèque n’hésitait pas à parler hier de « funérailles » pour qualifier cette défaite, Hasek a enterré ses derniers rêves olympiques puisqu’il ne continuera pas jusqu’à Vancouver 2010. Celui qui fut l’un des principaux artisans du titre tchèque de 1998 aux Jeux de Nagano a pourtant failli aller au bout de son pari insensé : à quarante ans, après avoir mis sa carrière entre parenthèses lors d’un détour par le rink hockey et après une saison blanche à cause du lock-out en NHL, il avait recoiffé son casque cette saison aux Senators d’Ottawa avec l’espoir de Les Américaines battues ! Janne Ahonen espère s’envoler ce soir vers une médaille olympique, qu’il attend depuis si longtemps. CHAMPIONNATS DE FRANCE AMATEURS McEwen dans les temps Le Tour du Haut Var et la Classic Haribo sont l’occasion pour les jeunes Français de confirmer de bons débuts. BIEN SÛR, il est beaucoup trop tôt pour s’enflammer déjà ou tomber précipitamment dans le poncif du renouveau. Les choses sérieuses commencent à peine et pour l’instant, c’est juste une impression, concrétisée tout de même au tableau d’affichage : les Français sont bien partis. À deux semaines du départ de Paris-Nice, ils ont déjà gagné treize fois depuis le début de saison, et même si l’on retranche les succès anecdotiques enregistrés au Tour du Gabon (Guesdon, Jegou) ou ceux acquis au niveau Élite open par les Bretagne-Jean Floch (Le Lay, Bonsergent, Guilbert), cela donne encore huit victoires obtenues dans un contexte de concurrence internationale (1). Dans ses premiers temps de passages, le cyclisme français est donc largement en avance par rapport à l’an dernier (2). Surtout, ce sont les jeunes, parfois même les très jeunes qui ont pris la saison par le bon bout. Il ne s’agit pas de les mettre sous pression plus qu’il ne faut, mais le week-end qui lance la Coupe de France aujourd’hui avec le difficile Tour du Haut Var, suivi demain de la Classic Haribo, est déjà une occasion de confirmer ce bon départ, même si ce doit être par petites touches. Le Tour du Haut Var a valeur de semiclassique pour ceux qui s’expriment dans les bosses. Alors, on sent Rémy Di Gregorio qui frétille sur la lancée d’un Tour Méditerranéen où il est monté au créneau très souvent, 13e en haut du Faron qu’il escaladait pour la première fois en compétition, juste derrière le séduisant Rémy Pauriol, un autre jeune de la région marseillaise. Si Pauriol, champion de France des Élite 2 sur l’exigeant circuit de Boulogne-sur-Mer, est actuellement en Californie avec son équipe Crédit Agricole, Di Gregorio est quant à lui forcément motivé par un Haut Var où il avait accompli 140 kilomètres devant, l’an dernier, alors qu’il débutait, à dix-neuf ans et demi. « Je ne savais pas trop me situer. Je suis arrivé directement dans le grand bain, des juniors au Pro Tour avec seulement une année chez les espoirs entre les deux. Chez les jeunes, j’étais bien partout, j’avais même été champion de France du chrono en junior. Mais maintenant, je sais que je suis grimpeur. Les grands cols, c’est ça qui me fait rêver et c’est vrai que ma place au Faron, ça donne des idées. » Sur le Tour Méd, Rémy Di Gregorio avait aussi pris une part prépondérante, à Hyères, dans le succès d’étape de son équipier de La Française des Jeux, Mathieu Ladagnous. Le Béarnais a frappé fort, pour un néo-pro de vingt et un ans, et c’est sur la Classic Haribo qu’on l’attend demain, malgré la semaine passée sur la piste avec l’équipe de France en préparation des Mondiaux de Bordeaux. « Il saura vite faire beaucoup de choses », pense à son propos Marc Madiot, récompensé de son investissement sur les jeunes. Voici l’autre Chavanel Dans le domaine du sprint, cette année révélera peut-être aussi Sébastien Chavanel, vingt-cinq ans le mois prochain, de deux ans le cadet de Sylvain. Une cascade de pépins (notamment trois mois sans courir suite à l’ablation d’un kyste) l’a empêché l’an dernier de poursuivre sur la lancée encourageante de 2004 (4 victoires, maillot vert du Tour de l’Avenir), mais c’est reparti de plus belle, semble-t-il, avec quatre kilos de moins. Il vient d’épingler Robbie McEwen, la semaine dernière au Portugal, et ce n’est quand même pas rien, d’autant que l’Australien avait fait rouler son équipe sur les vingt-cinq derniers kilomètres. « Je me suis retrouvé dans sa roue à 1 500 mètres de l’arrivée, raconte le jeune sprinteur de Bouygues Telecom. Aux trois cent mètres, j’ai senti que je pouvais vraiment le battre. Je me suis lancé en même temps que lui, on s’est retrouvés épaule contre épaule parce qu’il a fait un petit écart. On a dû s’arrêter de pédaler tous les deux et là, je me suis dit que c’était fichu parce qu’il allait redémarrer plus vite que moi. Mais non, il finit dans ma roue. Il m’a félicité. Il me connaissait déjà un peu mais j’ai senti qu’il s’était rendu compte que je pouvais aller vraiment vite. Maintenant, il faut confirmer. Je m’étais déjà fixé la Classic Haribo, alors là, c’est un gros objectif… » La saison qui commence déborde d’ambitions toutes neuves. PHILIPPE BOUVET (1) Dessel (Tour Méditerranéen + 1 étape) ; Ladagnous (étape au Tour Méditerranéen) ; Leblacher et Pétilleau (étapes à Bessèges) ; Hinault (étape au Langkawi) ; Mangel (étape au Tour Down Under) ; Séb. Chavanel (étape au GP Costa Azul). (2) 3 victoires à la même date en 2005 : 2 pour Bichot, 1 pour Casper. DOMINIQUE ISSARTEL BOXE C’est bien parti de notre envoyé spécial gue les adeptes du saut à skis de la majorité des mortels. « Les gens demandent souvent si les sauteurs sont fous. La réponse est oui, mais pas comme ils l’entendent. La folie du sauteur n’apparaît qu’en haut des tremplins quand, quelques secondes avant de partir, il se demande : “Que va-t-il m’arriver ? Est-ce que je ne vais pas aller trop loin ?” Ça m’est arrivé plusieurs fois, ça nous est tous arrivé. Notre folie, à cet instant-là, c’est de s’élancer quand même. » Il fait partie des jeunes Français en vue en ce début de saison. À vingt ans, Rémy Di Gregorio, treizième au Faron la semaine dernière, lors du Tour Méditerranéen, compte bien encore faire parler de lui aujourd’hui lors du Tour du Haut Var, qu’il court pour la deuxième fois de sa carrière. (Photo Bernard Papon) Valverde n’est pas venu ANNONCÉ AU DÉPART du Tour du Haut Var et de la Classic Haribo, l’Espagnol Alejandro Valverde est forfait. « Il s’est réveillé malade jeudi matin et souffre probablement d’une grippe intestinale », a justifié Francis Lafargue, qui dirige ce week-end l’équipe Caisse d’Épargne. Le deuxième du dernier Championnat du monde devrait, comme prévu par son programme initial, réapparaître au Tour de Murcie (1er-5 mars). Le Tour du Haut Var, disputé aujourd’hui sur les reliefs autour de Draguignan, est marqué par la rentrée de David Moncoutié et la reprise de Christophe Moreau après son abandon à Bessèges. Philippe Gilbert, vainqueur sortant, son partenaire Thomas Lövqvist, Syl- AUJOURD’HUI. – 1re manche de la Coupe de France 2006 : Draguignan-Draguignan (181 km). Départ à 11 h 20, avenue Carnot ; arrivée vers 16 h 20, boulevardClemenceau après un premier passage (km 137). Principales difficultés : côte des Marjoris (km 52) ; col de Mons (km 81) ; côte des Tuillières (km 144). Principaux engagés. – FRANÇAISE DES JEUX (FRA) : Gilbert, (BEL) ; Casar, Bichot, Di Gregorio, Roy, Mourey ; Lövkvist, Larsson (SUE). CRÉDIT AGRICOLE (FRA) : Bodrogi (HON) ; Botcharov (RUS) ; Caucchioli (ITA) ; Charteau, Edaleine, Talabardon ; Fofonov (KAZ) ; Renshaw (AUS). COFIDIS (FRA) : Sy. Chavanel ; Moncoutié, Moinard ; Bertagnolli, Moreni (ITA) ; Marichal, Scheirlinckx (BEL) ; Fernandez (ESP). QUICK STEP (BEL) : Nuyens ; Tankink (HOL) ; Vasseur. BOUYGUES TÉLÉCOM (FRA) : Brochard, Bénéteau, Drancourt, Fédrigo, Pineau, Rous, Sprick, Voeckler. LIQUIGAS (ITA) : Nibali. RABOBANK vain Chavanel, lauréat en 2003, l’Italien Pietro Caucchioli, en forme avancée, le Hollandais Peter Weening, Cyril Dessel, sur la lancée de son succès au Tour Méditerranéen, mais aussi Laurent Brochard, Thomas Voeckler ou le champion de France Pierrick Fédrigo sont les principaux favoris d’une épreuve assez relevée qui s’adresse en priorité aux puncheurs des bosses. – Ph. Bo. (HOL) : Weening, Posthuma ; Vastaranta (FIN). CAISSE D’ÉPARGNE (ESP) : Berthou, Perget, Portal ; Garcia Acosta. AG2R-PRÉVOYANCE (FRA) : Moreau, Calzati, Dessel, Dupont, Goubert, Loubet, Mangel, Riblon. ACQUA E SAPONE (ITA) : Nocentini. LANDBOUWKREDIET (BEL) : Amorison ; Cummings (GBR). AUBER 93 (FRA) : Brouzes, Drujon ; Mandri (EST) ; Mazet, Méderel, Mespoulède, Morizot ; Nilsson (SUE). BRETAGNE-JEAN FLOCH (FRA) : Bonsergent, Dalibard, Duret, Guilbert, Hervé, Lelay, Lelarge, Pétilleau. CHOCOLAT JACQUES (BEL) : Willems. MICHE (ITA) : Hamburger (DAN). NATURINO (ITA) : Fischer (BRE). UNIBET.COM (BEL) : C. Garcia Quesada (ESP) ; Boucher, Gabriel. AGRITUBEL (FRA) : Bergès, Coutouly, Crosbie ; Duenas (ESP) ; Johnson (AUS) ; Buffaz, Salmon ; Baranauskas (LIT). – 141 engagés. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Les classiques et le maillot vert : les objectifs de l’année sont inchangés pour la Pro Team belge Davitamon-Lotto, présentée cette semaine en Belgique. Tout le monde est sollicité, de Peter Van Petegem – qui songe également au Championnat du monde –, le spécialiste des classiques de l’équipe, au sprinter Robbie McEwen. « Le Volk (25 février) constitue mon premier objectif », annonce l’Australien, qui réside en Belgique. «Je veux également gagner Milan-San Remo, ajoute McEwen, qui disputera Tirreno-Adriatico auparavant. Ma condition s’améliore, le GP Costa Azul – qu’il a remporté la semaine dernière –, m’a permis de trouver le rythme », explique-t-il. Après les classiques, il se concentrera sur le maillot vert, qu’il s’est déjà adjugé à trois reprises (2002-2003-2004). « Boonen sera le client numéro 1 pour les sprints, explique-t-il. Lui et Petacchi sont très forts, mais aucun d’entre nous ne domine vraiment les autres. Je les ai déjà battus tous les deux. Cela annonce de jolies luttes. » GERRANS ET DEIGNAN S’ENTRAÎNENT. – Philipp Deignan et Simon Gerrans, les deux coureurs d’AG2R Prévoyance victime d’une chute lors du GP d’Ouverture La Marseillaise (31 janvier) ont tous les deux repris l’entraînement. Opéré le 1er février de la clavicule droite, Deignan s’entraîne depuis mercredi sur home-trainer chez lui en Irlande. Bien qu’opéré des deux épaules (fracture de la clavicule gauche et disjonction des ligaments de l’articulation acromio-claviculaire) le 3 février, l’Australien est plus avancé dans sa rééducation. Depuis lundi, Gerrans a repris les sorties sur la route et il devrait effectuer sa rentrée à Milan-Turin (4 mars). Si tout se passe bien, le vainqueur du Tour Down Under participera ensuite au Tour de la Province de Lucca (6 mars) puis à Tirreno-Adriatico (8-14 mars). RÉSULTATS T O UR D’ AL G ARV E ( 2 . 1 [ P O R ] , 15-19 février). – 3e étape, Castro MarinFaro : 1. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto), les 198 km en 4 h 55’34’’ (moy. : 40,194 km/h) ; 2. Hunt (GBR, Unibet.com) ; 3. M. Zberg (SUI, Gerolsteiner) ; 4. Verbrugghe (BEL, Cofidis) ; 5. Hovelynck (BEL, Chocolat Jacques) ; ... 10. Rebellin (ITA, Gst) ; 14. Mengin (Française des Jeux), t.m.t. Classement général : 1. Hunt (GBR, Unibet.com), 12 h 59’35’’ ; 2. Steegmans (BEL, Davitamon-Lotto), à 2’’ ; 3. Sabido (POR, Barloworld), à 3’’ ; 4. M. Zberg (SUI, Gerolsteiner), à 4’’ ; 5. Lopes (POR, LA Aluminios), à 8’’ ; 6. Mengin (Française des Jeux), à 9’’. AUJOURD’HUI. – 4e étape : Lagoa-Portimao (174,5 km) Revanches dans l’air Quatre des finales, ce soir à Saint-Quentin, constitueront des retrouvailles, probablement avec un résultat différent. TOUT COMME l’an passé, les finales des Championnats de France amateurs, ce soir à Saint-Quentin (Aisne), opposeront les hommes de la génération olympique 2004 à de jeunes loups rêvant de prendre leur place. Sept champions sortants défendent leur titre, neuf en considérant que Jérôme Thomas, grippé, n’avait pu disputer la finale l’an dernier tandis que Mamadou Diambang, tenant des moyens, est monté en mi-lourds. Trois champions seulement sont donc absents, le mouche Sofiane Takoucht, qui a déclaré forfait en demi-finale, le welter Xavier Noël, éliminé en quart de finale, et le milourd John Dovi, retraité. Sur les sept champions à défendre leur titre, quatre retrouvent le même finaliste. Avec, peut-être, un résultat différent. Le plus menacé est le mi-mouche Redouane Asloum (23 ans). L’an dernier, il avait difficilement battu 26-25 Nordine Oubaali. Depuis, le frère de Brahim a été opéré d’une épaule, tandis que le cadet des Oubaali (20 ans) a continué à progresser. Il en est de même en légers où Jean Gomis (23 ans) pourrait prendre sa revanche sur Boubacar Dangnoko (23 ans), lequel n’a pas fait preuve depuis de toute la rigueur nécessaire. En super-lourds, Mohamed Samoudi (25 ans), apparaît également menacé, d’autant que sa victime de l’an dern ier , M o ha med A m an iss i (25 ans), l’a dépassé en expérience en évoluant sous le maillot marocain, disputant notamment le Mondial. En revanche, le coq Ali Hallab (25 ans) part nettement favori pour battre de nouveau Hicham Ziouti (21 a ns). Toujours dans les revanches, le lourd Newfel Ouatah (20 ans) aura beaucoup de mal pour reconduire son succès sur John MBumba (22 ans), acquis l’an dernier en demi-finale. Depuis, MBumba, médaillé d’or aux Jeux de la Francophonie, a beaucoup progressé. La finale des welters apparaît beaucoup plus incertaine. Bien que n’étant pas un véritable homme de 69 kg, Alexis Vastine (19 ans) misera sur sa vitesse et sa technique face à Jaoid Chiguer (20 ans), finaliste l’an dernier. La finale des mouche aurait pu être prometteuse mais Amine Boumeraci (19 ans), vice-champion d’Europe juniors, connaît trop de problèmes de poids pour espérer inquiéter un médaillé d’argent olympique, Jérôme Thomas (27 ans). – A.–A. F. AUJOURD’HUI. – 19 heures, Palais des sports de Saint-Quentin. Mi-mouche : Asloum-Oubaali. Mouche : ThomasBoumerdaci. Coq : Hallab-Ziouti. Plume : Djelkhir-Frénois. Légers : Dangnoko-Gomis. Super-légers : Adriani Vastine-Bouzaiane. Welters : Alexis Vastine-Chiguer. Moyens : An ou ch e-Re br asse. Mi-lo urds : Diambang-Piquet. Lourds : MBumbaOuatah. Super-lourds : Samoudi Amanissi. LA DRÔLE DE NUIT DE MONSHIPOUR. – Mahyar Monshipour, qui prépare actuellement à Serre-Chevalier la prochaine défense de sa ceinture WBA des super-coq (le 18 mars à Levallois), a passé une nuit agitée après avoir assisté, jeudi soir à Turin, au programme libre de son ami patineur Brian Joubert. Parti vers minuit au volant de son véhicule personnel, il s’est retrouvé bloqué par la neige dans la région de Chambéry et, n’ayant pu trouver ni chaîne ni hôtel ouvert à cette heure tardive, a dormi pendant une heure et demie dans sa voiture. Saisi par le froid, il a repris l’autoroute en direction de Turin avant de trouver un café où il patienta jusqu’à 6 heures. Après avoir enfin mis la main sur une paire de chaînes, il est arrivé sur son lieu de stage à 8 h 30 mais ne s’est pas entraîné comme prévu. JEBAHI QUITTE FERNANDEZ. – Finalement, Abdel Jebahi n’a pas accepté d’aller affronter l’Anglais Jonathan Thaxton, hier à Londres. « J’ai été prévenu tardivement, et, rentrant de vacances, j’étais trop lourd. » Jebahi, qui a quitté son entraîneur Carlos Fernandez, a rejoint Patrice Aouissi à Pont-Évêque. RÉSULTATS RÉUNION DE CHÂTELLERAULT (17 février). – Super-légers (6 × 3) : Loïc Fouré b. Marian Cazacu (ROU) aux points. Plume (4 × 3) : Thomas Blondel b. Christian Ferchi (ROU), arrêt de l’arbitre au 3e round. RÉUNION DE LONDRES (17 février). – Mi-lourds (6 × 3) : Steven Spartacus (GBR) b. Karim Bennama aux points. Super-welters (8 × 3) : Darren Baker (GBR) b. Louis Mimoune, arrêt de l’arbitre au 2e round. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge lourdes mais Ahonen ne bronche pas. Quand arrive son tour de commander une saucisse, il regarde le vendeur et lui dit : « Donnez-moi tout ce que vous avez. J’achète toutes les saucisses et toutes les frites. » Puis il s’en va, un léger sourire aux lèvres, ne laissant rien aux fêtards balourds. Tout Janne Ahonen est là. Peu de paroles mais un comportement de seigneur. Il est dans la vie comme en haut des tremplins. Et même s’il ne se livre pas facilement, il est capable, en une seule phrase, de définir ce qui distin- Bleu Rouge COUPE DE FRANCE Je me sentais tout le temps forcé. Je n’avais pas envie de rire avec eux. » Janne Ahonen n’est pas du genre à se laisser faire. Ari-Pekka Nikkola, son ancien coéquipier, raconte qu’un soir d’été, en sortant de discothèque, à Lahti, le vainqueur de la Coupe du monde s’est retrouvé à faire la queue devant une baraque à saucisses. Derrière lui, une dizaine de fêtards, passablement éméchés, ont commencé à le chauffer : « Allez, saute, Ahonen ! Viens, on va au tremplin, on te prend quand tu veux. » Les réflexions sont tirs) ont finalement créé la sensation de ces demi-finales en dominant les USA aux tirs au but ; Martin n’en encaissa aucun lors de cette séance. Rooth planta, une fois encore, le but décisif. « Je ne peux pas y croire, lâcha Martin. On a battu les États-Unis. On est en finale. Mais c’est une extraordinaire surprise. On a laissé notre cœur sur la glace. On a été dominées, mais on a dressé un barrage. » L’Américaine Kristin King n’en revenait pas : « On a tiré tout le temps au but, dans toutes les positions. Impossible de faire plus. Mais on a perdu. Je suis dégoûtée. » La Suède affrontera en finale, lundi soir, le Canada, qui a battu hier la Finlande (6-0). En poule, les Scandinaves avaient reçu une fessée par les filles à la feuille d’érable (1-8). Et à Salt Lake, elles avaient pris 11-0. – Y. Ri. Jaune Bleu Jaune CYCLISME plein d’humour. « Quelques jours plus tard, raconte-t-il, Römoren m’a répondu : “Si tu veux un conseil pour rester debout sur tes skis, fais moi signe !”… Quant à ma réputation, je m’en fiche. C’est une image que les gens veulent avoir de moi, parce que j’ai toujours été discret. Je suis arrivé sur le circuit à quinze ans (un titre de champion du monde juniors en poche) et je regardais mes idoles, Weissflog, Bredesen, avec des yeux d’enfant. Je n’osais rien dire et les photographes me fixaient avec leurs objectifs : “Souris, souris !” (Photo Jérôme Prévost) LES AMÉRICAINES menaient 2-0, se voyaient déjà en finale. O.K., il restait encore près de quarante minutes. Mais pas grand monde n’aurait parié sur un retour et une victoire de la Suède, puisque les États-Unis n’avaient jamais raté une finale mondiale ou olympique. Et pourtant, l’invraisemblable est arrivé. Les championnes du monde en 2005, deuxièmes aux Jeux de Salt Lake City, ont craqué. La Suédoise Maria Rooth a d’abord permis à son équipe de réduire le score (2-1, 26’17), avant d’égaliser (2-2, 29’40). Les partenaires de Jenny Potter se sont fait rattraper alors qu’elles évoluaient en supériorité numérique. La suite du match fut exceptionnelle d’intensité. Aucun but ne fut inscrit lors de l’ultime période, ni pendant la prolongation. Les Suédoises, grâce à une gardienne, Kim Martin survoltée (37 arrêts sur 39 Noir Noir C’était en fin de saison dernière, à Planica. Le Norvégien Einar Römoren venait de se poser à 239 m, le plus long saut jamais enregistré en saut à skis. « Le jury avait fait une erreur et nous DRAGUIGNAN – réintégrer la sélection dirigée par Alois Hadamczik. Ses stats flatteuses (92,5 % de tirs arrêtés en 43 matches) le lui avaient permis. Pour l’entame du tournoi mercredi contre l’Allemagne (4-1), il avait d’ailleurs été choisi comme dernier rempart aux dépens de Tomas Vokoun, l’habituel titulaire. Mais après dix petites minutes de jeu, « Dominator », la position acrobatique du « papillon » (genoux à terre tournés vers l’intérieur) lui causait une douleur derrière la jambe droite. « C’est fini pour moi, c’est triste », soupirait hier celui qui fut élu six fois meilleur gardien de la NHL et qui ne veut pas hypothéquer la fin de la saison avec Ottawa, où il est attendu dès ce week-end. Son forfait s’ajoute, côté tchèque, à celui de l’attaquant Patrick Elias, blessé à une côte. La liste des éclopés fait tousser du côté de la NHL, employeur de la plupart des joueurs présents à Turin. Bill Daly, l’un de ses éminences, a ainsi annoncé hier que le Championnat nord-américain ne s’engageait pas – pour l’instant – à libérer ses joueurs pour les Jeux audelà de 2010. – J.-B. R. DEMI-FINALES FEMMES envoyait de trop haut. Je le savais mais j’y suis allé quand même, parce que c’est mon métier, c’est comme ça que je gagne ma vie. » 240 mètres plus bas, le Finlandais, déséquilibré, part en arrière et sa tête tape contre le sol gelé. Il quitte le tremplin sur une civière, une minerve autour du cou, mais n’a rien de cassé. Le soir, depuis sa chambre, il envoie un texto chambreur à Römoren : « Si tu veux savoir ce qu’on ressent à 240 m, appelle-moi. » Car, malgré son surnom d’« homme qui ne sourit jamais », Janne Ahonen est « La folie du sauteur n’apparaît qu’en haut des tremplins » perdent Hasek 16 RUGBY TOP 14 (17 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune PERPIGNAN - CASTRES Pez entre ombre et lumière Rayonnant dans le Tournoi mais le plus souvent remplaçant à l’USAP, l’ouvreur italien se voit offrir une chance de briller. AUJOURD’HUI, 15 H 10, STADE AIMÉ-GIRAL (en direct sur Canal +) AUJOURD’HUI 15 H 10 Perpignan - Castres (en direct sur Canal +) 17 H 30 Brive - Biarritz (en direct sur Canal + Sport) 18 H 30 Montpellier - Bourgoin Toulon - Clermont Pau - Bayonne Narbonne - Toulouse DEMAIN PERPIGNAN : 15 Edmonds – 14 Manas, 13 Marty, 12 Grandclaude, 11 Naulu – 10 Pez, 9 Durand – 7 Goutta (cap.), 8 Tonita, 6 Le Corvec – 5 Hines, 4 Gaston – 3 Mas, 2 Tincu ou Konieck, 1 Freshwater. Entraîneur : P. Boer et P. Ducousso. Remplaçants : 16 Konieck ou Tincu, 17 Bozzi, 18 Debaty, 19 Alvarez-Kairelis, 20 Vaki, 21, S. Dupuy, 22 Hume. CASTRES : 15 Teulet – 14 Milford, 13 Raffault, 12 Christophers, 11 Fleming – 10 Marticorena, 9 Albouy (cap.) – 7 Bernad, 8 R. Capo Ortega, 6 Puricelli – 5 Nallet, 4 Ghezal – 3 Attoub, 2 Roumieu, 1 Hoeft. Entraîneurs : L. Seigne et Ph. Bérot. Remplaçants : 16 Giorgadze, 17 Castex, 18 Santoni, 19 Taussac, 20 Lapierre, 21 Fior, 22 Barrau. Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées). 20 H 45 Agen - Stade Français (en direct sur Canal +) Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Biarritz ......... 53 15 11 0 4 2. Toulouse ..... 51 15 11 0 4 3. St. Français . 48 14 10 0 4 4. Perpignan.... 45 15 10 0 5 5. Bourgoin ...... 45 15 10 0 5 6. Castres ........ 44 14 9 0 5 7. Clermont...... 40 14 9 0 5 8. Agen ............ 34 15 7 0 8 9. Brive ............ 34 15 7 1 7 10. Bayonne ...... 21 15 4 1 10 11. Narbonne .... 21 14 5 0 9 12. Montpellier... 16 14 3 0 11 13. Pau .............. 13 15 3 0 12 14. Toulon ......... 12 14 2 0 12 PERPIGNAN – de notre envoyé spécial (Italie et Perpignan) 27 ans, né le 6 décembre 1978 à Cordoba (ARG) 1,77 m ; 86 kg Demi d’ouverture ou arrière 23 sélections (153 points, dont 4 essais) Première sélection : Samoa - Italie (43-24) le 8 juillet 2000 à Apia. Dernière sélection : Italie - Angleterre (16-31) le 11 février 2006 Clubs précédents : Rome (ITA), Rotherham (ANG), Leicester (ANG), Bath (ANG) et Castres. Ramiro Pez, ici ballon en mains à l’ouverture une des rares fois où il a joué, va tenter aujourd’hui de confirmer avec son club, contre Castres, les très bonnes performances qu’il a réalisées avec l’équipe d’Italie dans le Tournoi. (Photo Marc Francotte) alors…» Alors jusqu’à la fracture malencontreuse du cadet des Laharrague, le destin de Pez semblait solidement accroché au banc de l’USAP. Pour autant, Ramiro se plait sous le soleil de Perpignan. « Ils vivent le rugby, comme nous on vit le foot. C’est bon. » Le choix de l’Italie Quand il dit « nous », il veut dire les Argentins. Car il a grandi là-bas, à Cordoba, dans une rue singulière. En effet, à quelques maisons de la sienne, dans la « res Sevallos », vivaient les frères Legora – deux anciens Pumas –, Diego Gianantonio, son partenaire de club, avec lesquels il partageait ses jeux d’enfant. « Ce sont eux qui m’ont emmené au club. J’avais quatre ans. » Suivent les saisons, les victoires, les défaites, l’amitié et les titres nationaux avec Cordoba. « On s’entraînait deux fois par semaine, nous étions amateurs, moi, c’est mon père, architecte, qui subvenait à mes besoin. » Ce père qui l’a élevé lorsque sa mère, publicitaire, a quitté le foyer familial pour aller vivre au Paraguay lorsqu’il avait cinq ans. « C’est dur mais c’est la vie… » Il débutera des études « mais que j’ai arrêté lorsque j’ai intégré l’équipe d’Argentine des moins de 21 ans ». Puis il décidera alors de vivre sa vie à travers le rugby. « On m’a proposé de terminer la saison avec Rome et nous avons gagné le Championnat. » Avec Gilbert Doucet comme entraîneur, La saison de Pez minutes jouées depuis le début de saison avec l’USAP. (3 m. en Top 14, 2 fois titulaire, 3 m. en Coupe d’Europe, 1 fois titulaire). minute jouée avec Castres. minutes jouées avec l’équipe d’Italie (5 fois titulaire contre l’Argentine, les Fidji, les Tonga, l’Irlande et l’Angleterre). l’actuel manager de Bayonne : « C’est un joueur qui sent le jeu, un garçon adorable. » Puis Ramiro a rejoint l’Angleterre (Rotherham), Leicester avant de rebondir à Castres, où on ne l’a pas jugé nécessaire, et enfin Perpignan, où il n’a pas ou peu joué. Mais il pourra aujourd’hui montrer contre les Tarnais ce qu’il prouve avec l’Italie depuis deux week-ends. L’Italie parce que ses deux grands-pères ont un jour quitté la Péninsule pour l’Amérique du Sud. « Mon grand-père paternel était charpentier. Il est parti d’Italie pour l’Argentine après la Première Guerre mondiale pour chercher du travail. Malheureusement, il est décédé et ne m’a jamais vu avec le maillot de l’équipe d’Italie. Au début lorsqu’on m’a proposé de jouer pour ce pays ça a été très difficile… Mais désormais je veux rendre tout ce que l’Italie m’a apporté. Elle m’a permis de m’exprimer… » C’est alors que Marcel Dagrenat, le Président de l’USAP, cassant, intervient et met fin à ses propos. Il est 12 h 20, et le repas collectif a sonné à 12 h 15. Il fait toujours soleil sur Perpignan mais il y règne comme une forme de tension. JEAN-CHRISTOPHE COLLIN LAURENT SEIGNE, l’entraîneur de Castres, redoute l’entame de l’USAP. « On sait à quoi s’attendre » « PERPIGNAN, C’EST UN RENDEZ-VOUS important dans la course aux demi-finales ? – Oui. On peut le voir comme un match qui vaut huit points. On a très envie d’être dans le dernier carré mais la course est encore longue. Il est dommage que nous traînions nos faux pas à la maison – contre l’USAP (18-23) et Biarritz (13-19). – Comment l’abordez-vous ? – Malheureusement avec trop de blessés. Il nous manque Meeuws, Vigneaux, Forestier, Spanghero, Froment, Volley, Faure, Raffault et Delaigue. Ça fait du monde. En même temps, c’est une opportunité pour certains joueurs comme Bernad, qui n’ont eu que peu de temps de jeu pour prouver leur valeur. Pour eux, c’est l’heure. Parce que réussir une belle performance à Perpignan, ça constitue une référence. Si tu es bon à l’USAP, on te prend au sérieux. – Quelle sera la clé ? – Si on veut avoir une chance de réussir, il faudra exister pendant la première demi-heure, où Perpignan impose toujours un gros tempo. L’USAP reste sur une défaite à domicile – contre Biarritz (3-17). On sait à quoi s’attendre. » PAU - BAYONNE PAU : Dumitras – Mbu, Cistacq,Puyo, Souverbie– (o) Beauxis,(m) Laussucq– Tabacco, Soucaze,Forgues– Morgan,Dearlove– Lea’aetoa, Terrain(cap.),Sparks. Entraîneurs : P. Bouisset, Th. Mentières et Y. Vignette. Remplaçants : Tiatia, Laperne, Rudzki, Manta, Cibray, Cabannes, Quesada. BAYONNE : Thiery – Nunez-Piossek, Dourthe, Inigo, Lhande – (o) Fraser, (m) Siro – Lafaiali’i, Van Schalkwyk, Gratchev – Tewhata, Cléda – Coetzee, Laurent (cap.), Tomuli.Entraîneurs:G. Doucet,X.PéméjaetP. Alvarez.Remplaçants: Hill,Usandisaga, Weissels, Bergez, Massabeau, Sudre, Vermis. Arbitre : M.Berdos (Île-de-France). BAYONNE – de notre envoyé spécial UNE FINALE ? Même pas. « Là, si on gagne, on poussera juste un ouf de soulagement, glisse malicieusement Richard Dourthe, centre et buteur de l’Aviron Bayonnais. Quand on gagne une finale, on doit être inondé de bonheur… » L’ex-Dacquois reconnaît qu’il ne sait pas tout à fait de quoi il parle, puisqu’il n’a jamais gagné de finale. Mais, comme tous ses partenaires, il est sensible à l’enthousiasme qui a gagné la sous-préfecture des PyrénéesAtlantiques pour cette rencontre déci- sive à Pau, la Béarnaise et préfecture. « On n’avait jamais vu ça, s’enflamme le président Francis Salagoity. Même pour les phases finales de 1982 (défaite en finale contre Agen, 9-18). » Vingtsept autocars affrétés, une noria de minibus et une estimation impossible de véhicules particuliers, couvriront, à partir de ce matin, la centaine de kilomètres qui séparent les deux villes. C’est la fête à Bayonne, une de plus. La ferveur « bleu et blanc » a été confortée par les résultats d’un sondage, révélé hier par le quotidien SudOuest : à la question quel club représente le mieux le Pays basque 66 % des concurrents directs pour le maintien. Mais il est évident qu’en mettant Pau à douze points derrière nous notre avenir serait éclairci et que nous pourrions co m m e n c er à r e n o u v el e r d e s contrats… » « Nous avons du caractère et il nous a joué des tours » La « prime » est donc alléchante pour les joueurs. Pour la municipalité aussi qui a fait adopter, mardi soir, son budget primitif – dont 6,5 millions d’euros pour la rénovation du stade Jean-Dauger – contre le vote unanime de son opposition parmi laquelle un élu d’extrême gauche (LCR) a remis en cause l’investissement, estimant que Bayonne n’avait pas encore de chances réelles de se maintenir en Top 14. Mais une victoire bayonnaise, ce soir, changerait la donne et le début des travaux, programmé pour le 1er avril, serait confirmé. Si l’Aviron joue gros au Hameau, le match s’annonce crucial pour Pau. Face à l’invasion annoncée, la ville a réagi : LES GROS BRAS EN MISSION. – Six des sept premiers au classement, tous candidats aux demi-finales (l’exception étant Perpignan, qui reçoit Castres) sont en déplacement ce week-end. Ceux qui tomberont se placeront dans une situation délicate. BRIVE TIENDRA-T-IL ? – Les Corréziens sont encore invaincus à domicile. Mais la venue de Biarritz, récent vainqueur à Perpignan (17-3) mettra les nerfs de ses supporters à rude épreuve. TOULOUSE VEUT ASSURER. – Les champions d’Europe ont l’objectif de récupérer des points précieux à Narbonne, comme l’an passé. Aussi mobiliseront-ils les internationaux ménagés en début de semaine. MONTPELLIER JOUE GROS. – En recevant Bourgoin, les Héraultais ne s’attendent pas à une partie de plaisir. Mais une victoire leur permettrait de moins se soucier de ce qui se passe derrière eux. PAU : LE SURSAUT ? – Pau n’a plus le choix. Il doit absolument s’imposer contre Bayonne pour conserver l’espoir d’éviter la relégation. Quasiment un match de barrage. Une victoire des Basques leur permettrait de faire un très grand pas vers le maintien. 18 H 30 trois cents supporteurs ont assisté à l’entraînement de mardi et ont vu arriver André Labarrère, le maire (PS), qui s’est adressé aux joueurs pour leur dire combien la Section fait partie du patrimoine béarnais et que son maintien dans l’élite est essentiel. Il n’y aura donc pas de place au moindre sentiment sur la pelouse que les prévisions météo pronostiquent lourde. Elles sont bien les seules à s’avancer, tant les deux camps s’évertuent à faire de l’autre le favori. Benjamin Thiery, le talentueux arrière de Bayonne, remarqué lors de son récent match avec France A contre l’Irlande, ne s’attend pas à de grandes envolées : « Ça devrait surtout se jouer devant, mais, si nous avons des ballons, nous tenterons d’en faire bon usage car nous avons désormais un bon équilibre avants / troisquarts. » Mais que ce soit devant ou derrière, Gilbert Doucet, le manager bayonnais, n’a eu qu’une obsession cette semaine : pas d’indiscipline qui a tant coûté jusque-là à son équipe (voir infographie). « Je ne veux pas un carton jaune. Ce match, c’est le plus intelligent Le chiffre Le nombre de cartons accumulés par Pau (18 jaunes) et Bayonne (15 jaunes et 3 rouges) depuis le début de la saison (seul Agen, 21, a fait pire). 18 qui le gagnera. » Richard Dourthe partage cet avis : « C’est vrai que nous avons du caractère et qu’il nous a joué des tours. Mais c’est plus facile de calmer des lions que d’énerver des moutons. Il y a plus de pression sur Pau que sur nous ; nous devons en profiter. » Pour le pilier Jean-Marie Usandisaga, les débats seront serrés et tendus puisque « Les Palois ont le couteau sur la gorge, et nous, l’épée au-dessus de la tête. » Malheur au perdant. Colomiers - Pays d’Aix La Rochelle - Tarbes Auch - Tyrosse Béziers - Mont-de-Marsan Albi - Oyonnax DEMAIN 15 HEURES Dax - Aurillac Racing-Métro 92 - Montauban Stade Bordelais - Lyon OU PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 4 mars : Stade Bordelais - Albi (15 heures, en direct sur France 3 Sud, Aquitaine et Poitou-Charentes), Aurillac - Auch, La Rochelle Racing-Métro 92 ; Montauban Mont-de-Marsan, Oyonnax - Colomiers, Pays d’Aix - Lyon OU, Tarbes Béziers (18 h 30). Dimanche 5 mars : Tyrosse - Dax (15 h 30). La 11e journée a été reportée au 11 mars. Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 73 18 16 0 2 478 2. Béziers ......... 62 18 13 0 5 478 3. Albi ............... 60 18 13 0 5 409 4. Dax ............... 52 18 11 0 7 428 5. Tarbes .......... 51 18 11 0 7 428 6. Auch ............. 49 18 10 0 8 354 7. Colomiers..... 46 18 11 0 7 323 8. La Rochelle .. 41 18 9 0 9 377 9. Oyonnax....... 40 18 9 0 9 334 10. St. Bordelais. 40 18 9 0 9 336 11. Racing-Mét. 92 . 35 18 7 1 10 321 12. Lyon OU ....... 32 18 6 0 12 300 13. Mt-de-Marsan . 27 18 5 0 13 331 14. Pays d'Aix..... 27 18 5 0 13 288 15. Aurillac ......... 24 18 4 0 14 293 16. Tyrosse ........ 23 18 4 1 13 305 c. — 260 366 312 277 344 287 376 374 343 429 404 362 403 375 412 459 B. — 9 10 8 8 7 9 2 5 4 4 5 8 7 7 8 5 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueurde la finale (4 juin) est aussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédérale 1. CHRISTIAN JAURENA BRIVE - BIARRITZ MONTPELLIER - BOURGOIN TOULON - CLERMONT AUJOURD’HUI, 17 H 30, STADE AMÉDÉE-DOMENECH (direct sur Canal + Sport) BRIVE : 15 Dalla Riva – 14 Sid, 13 Valbon, 12 Bonetti, 11 Donguy – 10 Sadourny, 9 Clark – 7 J. Bonvoisin (cap.), 8 Chouly, 6 Azoulaï – 5 Van Rensburg, 4 Chinarro – 3 Capdevielle, 2 Campo, 1 Toderasc. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Rempl. : 16 Pani, 17 D. Rodriguez, 18 Manhès, 19 Laurent, 20 Péjoine, 21 Petitjean, 22 Leite. BIARRITZ : 15 Brusque – 14 Martin-Aramburu, 13 Bidabé, 12 Traille, 11 Bobo – 10 Peyrelongue, 9Yachvili – 7Dusautoir, 8 Th. Lièvremont (cap.), 6 Betsen –5 Olibeau, 4Couzinet – 3 Lecouls, 2 August, 1 Balan. Entraîneurs : P. Lagisquet et J. Delmas. Remplaçants : 16 Noirot, 17 Johnston, 18 Lealamanu’a, 19 Booyse, 20 Carizza, 21 J. Dupuy, 22 Lison. Arbitre : M. Rosisch (Armagnac-Bigorre) AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE SABATHÉ MONTPELLIER: Benazech– Arbo,Lubbe, Stoïca,Kuzbik – (o) Aucagne,(m) Buada – Vallée (cap.), Macurdy, Durand – Hancke, Bert – Vigna, Diomandé, Petit. Entraîneurs : D. Nourault, D. Bès, P. Arlettaz. Remplaçants: Grelon, Baïocco, Picamoles, Galtier, J. Tomas, Lespinas, Bortolussi. BOURGOIN: Péclier– A. Forest,Boussès, Giorgadzeou Venditti, Coux– (o) Boyet ou Davis, (m) M. Forest – Petrilli, Bonnaire (cap.), Frier – Papé, Del Fava – Cardinali, Cabello, Milloud. Entraîneurs : C. Urios et G. Tourlonias. Remplaçants : Peyron, Bonet, Jooste, Campeggia, Venditti ou Giorgadze, Davis ou Boyet, Nicolas. Arbitre : M. Hadj Bachir (Auvergne). AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE MAYOL TOULON : Grimaud – Tutard, Arniaud, Douy, Buchet – (o) Rossouw, (m) Loustau (cap.) – Dridi, Karele, Labadze – Alazet, Smit – Guinazu, Traversa, J. Louw. Entraîneur : A. Teixidor.Remplaçants: Fitzgerald, S. Louw, Bernard, Espagno,Marfaing, Pearson, Teisseire. CLERMONT : Floch – Rougerie (cap.), Canale, Marsh, Malzieu – (o) Jones, (m) Mignoni – Dieudé, Vermeulen, Longo – Privat, Barrier – Zirakashvili, Miguel, Emmanuelli.Entraîneurs:Ph. Agostiniet J.-P.Laparra.Remplaçants: Shvelidze,Scelzo, Vigouroux, Audebert, Pezet, Garcia, Malzieu. Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées). PAGE 16 Des voyages qui valent cher AUJOURD’HUI Accompagné par plus de 3 000 supporteurs, Bayonne veut assurer son maintien aux dépens de son voisin palois. sondés auraient répondu l’Aviron Bayonnais, contre 33 % pour le Biarritz Olympique. De quoi justifier la subvention de 509 000 euros accordée par la mairie au titre de « promotion de la ville de Bayonne ». De tous les villages de l’intérieur, de Bordeaux aussi, la diaspora basque, qui compte également une forte communauté d’étudiants à Pau, s’est donné rendez-vous ce soir au Hameau. C’est donc qu’il s’agit bien plus que d’un match où le treizième (13 points) du Top 14 recevra le onzième (21 points). Le principal enjeu est évidemment le maintien, l’unique objectif des deux formations. Une défaite de Pau, et les hommes de Thierry Mentières seraient définitivement décrochés alors que, à l’inverse, les Bayonnais auraient fait l’essentiel. Le président Salagoity l’a clairement exprimé à ses joueurs : « Gagner à Pau accélérerait les négociations pour la saison prochaine. Dans mon idée, je voulais attendre le 25 mars, quand nous aurons reçu Toulon, après avoir reçu Brive, Montpellier et avoir joué à Narbonne, tous des LE POINT PRO D 2 (20e journée) A l’assaut de la préfecture AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE DU HAMEAU PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 3 mars : Clermont - Perpignan (20 h 30, en direct sur Canal + Sport). Samedi 4 mars : Castres Agen (17 h 30, en direct sur Canal + Sport) ; Bourgoin - Narbonne, Pau Brive, Toulouse - Toulon, Bayonne Montpellier (18 h 30) ; Stade Français - Biarritz (20 h 45, en direct sur Canal +). La 16e journée a été reportée au week-end des 11 et 12 mars. À noter qu’il y a trois matches en retard de la 15e journée : Toulon Stade Français, Montpellier - Clermont et Narbonne - Castres. EN DIRECT suivez tous les matches sur www.lequipe.fr FAITES LE TOUR DES STADES SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. Bleu Rouge Ramiro PEZ B. — 9 7 8 5 5 8 4 6 4 3 1 4 1 4 Jaune Bleu Jaune c. — 184 270 235 242 264 252 288 335 297 383 463 340 501 407 Noir Noir C’EST UN PEU dans l’urgence. Mais il débrouille le coup Ramiro. Affable. Quiproquo pour le rendez-vous, finalement petite entorse à la mise au vert pour une interview au bord de la piscine à Canet-en-Roussillon. Puisque le soleil est de retour sur la région. Comme sur Ramiro. On se souvient qu’on avait laissé l’USAP sous la neige et une défaite à domicile face à Biarritz (3-17), le 28 janvier. Aujourd’hui le Stade Aimé-Giral devrait retrouver son aspect habituel mais avec son ItaloArgentin à l’ouverture. Ce qui est aussi exceptionnel que la neige. Puisque depuis le mois de septembre, où il est arrivé (comme joueur supplémentaire) de Castres – justement l’adversaire du jour –, Pez a fait le plus souvent banquette. Mais Nicolas Laharrague, le titulaire, s’est fracturé la main droite (opéré le 30 janvier). Or, Pez sous le maillot de l’Italie réussit un début de Tournoi étonnant, après avoir déstabilisé les Irlandais de ses percées plein champ à Dublin (26-16), et bousculé les Anglais à Rome (16-31). D’ailleurs le téléphone sonne, « Berbize » appelle pour l’encourager. « C’est un joueur qui a le potentiel du haut niveau, malheureusement il n’a pas l’occasion de s’exprimer, affirme l’entraîneur de l’équipe d’Italie. Mais ses prestations me confortent dans cette idée, même s’il doit encore progresser. » Le travail du demi de mêlée de « l’équipe de France du siècle » (voir L’Équipe Magazine) n’est certainement pas étranger à l’épanouissement de Pez. « Il nous a apporté la tranquillité, on joue un jeu simple mais efficace et ainsi la confiance revient. » Et la confiance, voilà l’explication entre Ramiro, « coiffeur » de l’équipe de Perpignan et le demi d’ouverture flamboyant de l’équipe d’Italie. « Ici, je n’ai joué que trois matches comme titulaire et c’est difficile de s’exprimer quand on ne joue pas dans la continuité. Mais Nicolas jouait bien, l’équipe gagnait p. — 397 417 361 353 346 437 360 361 227 268 271 240 239 184 17 RUGBY TOP 14 (17 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune NARBONNE - TOULOUSE Toulouse sur ses gardes Le Stade Toulousain, qui a mobilisé ses internationaux, même fatigués, s’attend à un match compliqué à Narbonne. AUJOURD’HUI, 18 H 30, PARC DES SPORTS ET DE L’AMITIÉ Pour affronter Narbonne, Frédéric Michalak (à gauche) et Yannick Nyanga (à droite) qui s’apprêtent à plaquer l’Agenais Pepito Elhorga, devaient être laissés au repos. Mais Guy Novès, le manager général de Toulouse, a finalement choisi d’aligner ses Bleus. (Photo Nicolas Luttiau) NARBONNE : Nadau – Nègre-Gauthier, Desbrosse, T. Van Rensburg, Candelon – (o) Rosalen, (m) Balue – Bisaro (cap.), Labit, Tomiki – Bortolami, Springgay – Tournaire, Rofes, Hooper. Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Algret, A. Martinez, Haare, F. Martinez, Mahé, Ruiz, Mazars. TOULOUSE : Poitrenaud – Clerc, G. Thomas, Fritz, Heymans – (o) Michalak, (m) Élissalde – Nyanga, I. Maka, Bouilhou – Pelous, Millo-Chluski – Hasan, Bru (cap.), Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas et S. Laïrle. Remplaçants : McFarlandou Lacombe, Human,Ledevedec, Lamboley, Montauriol, Dubois, Garbajosa ou Médard. Arbitre : M. Darrière (Côte Basque). qué par Guy Novès avant-hier ? Ou celui disposant de tout son contingent de sélectionnés, annoncé par le même, vingt-quatre heures plus tard ? Le manager général a pris l’habitude de ménager des surprises de dernière minute. JÉRÔME LECLERC VOICI LE PROGRAMME, dans leurs clubs ce week-end, des trente joueurs retenus pour France-Italie (samedi prochain, 15 heures) TITULAIRES (24) : Marconnet (Stade Français), Dominici (Stade Français), Rougerie (Clermont), Magne (London Irish), Dusautoir (Biarritz), Betsen (Biarritz), Lièvremont (Biarritz), Yachvili (Biarritz), Traille (Biarritz), Brusque (Biarritz), Valbon (Brive), Papé (Bourgoin), Bonnaire (Bourgoin), Milloud (Bourgoin), Boyet (Bourgoin), Marty (Perpignan), Mas (Perpignan), Nallet (Castres), Fritz (Toulouse), Heymans (Toulouse), Michalak (Toulouse), Élissalde (Toulouse), Nyanga (Toulouse), Pelous (Toulouse). 24 24 Comme le nombre dee joueurs ur convoqués pour France - Italie iee annoncés comme titulaires re danss leeur club ce week-end. REMPLAÇANTS (3) : Martin (Stade Français), Castaignède (Saracens), Bruno (Sale). AU REPOS (3) : De Villiers (Stade Français), Thion (Biarritz), Ibanez (Wasps). EN DIRECT DU TOP 14 RÉSULTATS AGEN - STADE FRANÇAIS ANGLETERRE (15e journée). – HIER : Leicester - Worcester , 28-22 ; Sale - Leeds, 35-24. AUJOURD’HUI : Bath - London Irish ; Northampton - Saracens. DEMAIN : Bristol Wasps ; Newcastle - Gloucester. LIGUE CELTIQUE (14e journée). – HIER : Neath-Swansea - Borders, 22-18 ; Édimbourg Ulster, 23-31. AUJOURD’HUI : Connacht - Llanelli ; Munster - Glasgow ; Newport - Leinster. SUPER 14 (2e journée). – HIER : Otago Highlanders (NZL) - Auckland Blues (NZL), 25-13 ; Golden Cats (AFS) - Waikato Chiefs (NZL), 23-31 ; Northern Bulls (AFS) - ACT Brumbies (AUS), 21-27. AUJOURD’HUI : Wellington Hurricanes (NZL) - Western Force (AUS) ; Queensland Reds (AUS) - Canterbury Crusaders (NZL) ; Coastal Sharks (AFS) - Free State Cheetahs (AFS) ; Western Stormers (AFS) - New South Wales Waratahs (AUS). À AGEN, Lièvremont (mollet), Fonua (cuisse), Califano (plaie) et Ahotaeiloa (pubalgie) sont indisponibles. Retour de l’international italien Dellape. Chazalet, qui a repris le week-end dernier avec les Espoirs, réintègre le groupe. Tilloles pressenti pour débuter à la mêlée. – Ch. D. À PARIS, Szarzewski et Penaud sont toujours blessés, De Villiers ménagé. Retour de Roncero en première ligne. Martin sera remplaçant, Hernandez débutera à l’ouverture et Corleto à l’arrière. Pichot sur le banc. SQUASH JUDO Lincou s’impose à Londres BATEAUX APRÈS AVOIR VAINCU l’Anglais Peter Nicol, sa bête noire, jeudi en demi-finale, le Français Thierry Lincou, no5 mondial, s’est imposé hier en finale de l’Open de Londres en disposant en cinq jeux de l’Australien Anthony Ricketts, numéro 4 mondial et tête de série no1 du tournoi (11-9, 6-11, 11-7, 7-11, 11-3). Après une saison 2005 qui ne l’avait vu remporter qu’un tournoi et perdre son titre mondial acquis en 2004, puis après la défaite en finale du championnat de France, dimanche face à Grégory Gaultier qui lui avait fait « très mal. » , ce succès, le premier du Français depuis l’Open du Pakistan en juillet dernier, GERD JAN POORTMAN, le numéro 1 d’ABN-AMRO 2, blessé dès la première nuit de l’étape MelbourneWellington, ne pourra pas prendre dimanche le départ de la quatrième étape pour Rio : victime d’une fracture du coccyx, le Hollandais sera remplacé par un Brésilien de vingt-deux ans, Lucas Brun, mais pourrait reprendre son poste pour l’étape suivante, RioBaltimore. Quant aux travaux à effectuer sur le bateau (réparation de la grand-voile, de quatre chandeliers et du balcon avant), Sébastien Josse devrait remettre l’ex-numéro 1 planétaire dans une dynamique positive avant le Tournoi des Champions, la semaine prochaine à New York. « Ce succès est psychologiquement très important car j’ai retrouvé des bons repères, confirme Lincou. J’avais passé l’année dernière à gérer ma place de no1 mondial. Cette fois, j’ai eu une approche différente avec moins de stress et de pression. Ma victoire contre Nicol fut énorme, car je voulais le battre au moins une fois avant qu’il n’arrête. Il m’en a tellement fait baver ces dernières années… Cette victoire en finale montre que je peux côtoyer à nouveau les meilleurs. » – P. G.-B. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (24e journée). – DÉJÀ JOUÉ : Épinal - Mont-Blanc, 1-2. AUJOURD’HUI, À 20 HEURES : Grenoble-Briançon ; Dijon-Amiens ; Rouen-Villard ; Caen-Gap. A 20 H 30 : Chamonix-Anglet ; Morzine-Avoriaz - Gap. Classement : 1. Rouen (– 1 m.), 43 points ; 2. Amiens, 34 ; 3. Briançon, 31 ; 4. Grenoble (– 1 m.), 30 ; 5. Dijon, 29 ; 6. Villard, 27 ; 7. Angers, 25 ; 8. Morzine (– 2 m.), 24 ; 9. Anglet, 23 ; 10. Épinal (+ 1 m.), 21 ; 11. Mont-Blanc (+ 1 m.), 20 ; 12. Caen, 16 ; 13. Chamonix (– 1 m.), 13 ; 14. Gap (– 1 m.), 6. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 25 février : Angers-Grenoble ; Amiens-Caen ; Anglet-Rouen ; Briançon-Épinal ; Villard-Dijon ; Mont-Blanc - Chamonix ; Morzine-Avoriaz - Gap. GOLF MOTO NISSAN OPEN (Pacific Palisades, Californie, Riviera Country Club, circuit américain hommes, 5 100 000 $, 16-19 février). – Premier tour (par 71) : 1. Rose (ANG) et Wilson, 64 ; 3. Couples, Mayfair, Estes et Parnevik (SUE), 66 ; 6. C. Campbell, Lehman et Immelman (AFS), 67 ; … 15. Levet, 68 ; … 31. Woods, 69 ; 42. Els (AFS), 70 ; 67. Hamilton, 71 ; 108. DiMarco, 73 ; etc. Tous américains sauf mention. OPEN DE MALAISIE (Kuala Lumpur Golf & Country Club, circuit européen hommes, 1 000 000 , 16-19 février). – Deuxième tour (par 144) : 1. Park (GAL), 131 (67 + 64) ; 2. Jaidee (THA), 132 (69 + 63) et Srirot (THA), 132 (67 + 65) ; 4. Kjeldsen (DAN), 133 (70 + 63) ; 5. Bickerton (ANG), 134 (66 + 68) et Wi Charlie (CDS), 134 (66 + 68) ; 7. Horne (AFS), 135 (68 + 67) ; 8. Phadungsil (THA), 136 (70 + 66) ; 9. Chia (MYS), 137 (70 + 67), Dwyer (ANG), 137 (71 + 66) et Lundberg (SUE), 137 (68 + 69) ; … 12. Delamontagne, 138 (68 + 70) ; 20. Cévaër, 139 (71 + 68) ; etc. En raison de fortes pluies, 84 des 148 concurrents n’ont pu terminer leur deuxième tour, parmi lesquels les Français Jacquelin (qui était à – 1) et Lucquin (par). SBS OPEN (Oahu, Hawaii, circuit américain femmes, 1 000 000 $, 16-18 février). – Premier tour (par 72, classement provisoire : 27 joueuses n’ont pas terminé) : 1. Park (CDS), 66 ; 2. Turner (USA), Hanna (USA), Lee (CDS), 68 ; 5. Baena (COL), Head (GBR), Hetherington (AUS), Yim Sung-ah (CDS), Kang (KOR), 69 ; … 30. Meunier-Lebouc, 73 ; 111. Icher, 77. DI MEGLIO À L’ESSAI. – Après trois mois de trêve, Mike di Meglio a repris le guidon pour ses premiers essais d’intersaison. Le vainqueur du GP de Turquie 125 a d’abord effectué un galop d’essai sur le circuit d’Alès la semaine dernière avec sa nouvelle équipe FFM Honda GP 125, avant d’enchaîner par deux jours de tests à Carthagène (Espagne). L’occasion pour Mike de découvrir le nouveau kit HRC équipant sa Honda. « À Alès, la reprise fut un peu laborieuse, j’étais un peu anxieux après une si longue pause hivernale. À Carthagène, on a travaillé sur la puissance et l’accélération de la Honda, puis on s’est concentrés sur le châssis », a expliqué le jeune Toulousain, qui poursuivra ses tests la semaine prochaine à Valence (Espagne). – P.- H. P. WATER-POLO ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI. – 4e journée (matches en retard) : NiceReims ; Douai-Tourcoing. 12 e journée (matches en retard) : Aix-les-Bains - Strasbourg ; Taverny-Sète. Classement : 1. Marseille, 36 points ; 2. Montpellier, 33 ; 3. Strasbourg, 28 ; 4. Nice, 25 (+ 40) ; 5. Aix-les-Bains, 25 (+ 1) ; 6. Sète, 25 (– 12) ; 7. Reims, 19 ; 8. Taverny, 18 ; 9. Douai, 16 ; 10. Tourcoing, 15. Traineau en veut encore L’ex-directeur du haut niveau, désireux de poursuivre sa carrière, n’a pourtant pas été retenu pour les prochains tournois. LE NOM de Stéphane Traineau ne figure pas sur la liste des sélectionnés pour les prochains tournois sé l e c t if s a u x C h a m p i o n na t s d’Europe (26-28 mai en Finlande). « On prépare 2008 et même 2012 », justifie Brigitte Deydier, la DTN. À trente-neuf ans, Traineau, ex-directeur du haut niveau, n’est pas effectivement un jeunot. N’empêche, mijanvier, il a été sacré champion de France (– 100 kg) pour son retour, cinq ans après avoir pris sa retraite. Le week-end dernier, il s’est frotté à la réalité du haut niveau international au tournoi de Paris : deux défaites en trois combats. « Je me suis bien amusé. Alors, si ce plaisir peut continuer encore un peu… », prévient Traineau, qui contrairement à ce que certains espéraient, souhaite poursuivre l’aventure. En effet, son retour, quatre mois après avoir été remercié par la nouvelle équipe dirigeante, a été vécu comme un pied de nez au sein de la Fédération. Paie-t-il aujourd’hui ce retour controversé ? Des quatre Français engagés en – 100 kg à Paris, Traineau affiche le meilleur bilan. Pourtant, Benoît Bournisien (1 combat, 1 défaite) et Thierry Fabre (2 combats, 2 défaites) disputeront les tournois d’Allemagne (25-26 février) et de République tchèque (4-5 mars). « Si en tant que champion de France et meilleur Français à Paris, je ne ressors pas, c’est qu’il y a d’autres critères que ceux sportifs… », estime Traineau. Aujourd’hui, les intérêts divergent entre Stéphane Traineau, de retour à la compétition à près de quarante ans, et David Douillet, président de la commission de sélection. (Photo Bruno Fablet) LORS DE LA première journée des Championnats d’Europe cadetsjuniors qui se déroulent jusqu’à demain à Podgorica (Serbie-Monténégro), les Bleus ont connu hier une belle réussite avec trois médailles d’or, une d’argent et trois de bronze. Mathieu Cossou, deuxième des Championnats d’Europe seniors et des Championnats du monde juniors l’an dernier, s’est imposé en – 65 kg ; Larry Dona, frère cadet de Davy, a remporté la catégorie des – 70 kg ; Sandy Scordo a dominé les kata individuels féminins. William HOMMES. – Simple. Demi-finales : Wang Liqin (CHN, no 1) - Wang Hao (CHN, no 4), 4-1 ; Ma Lin (CHN, no 5) - Korbel (RTC, no 26), 4-2. Finale : Wang Liqin - Ma Lin, 4-2 (11-7, 11-8, 11-4, 9-11, 3-11, 11-9). Double. Finale : Wang Hao-Wang Liqin (CHN) - Boll-Süss (ALL), 4-1 (7-11, 11-8, 11-8, 11-9, 11-6). FEMMES. Simple. Demi-finales : Zhang Yining (CHN, no 1) - Struse (ALL, no 22), 4-2 ; Li Xiao Xia (CHN, no 11) - Guo Yan (CHN, no 3), 4-3. Finale : Zhang Yining - Li Xiao Xia, 4-1 (14-12, 14-12, 11-6, 6-11, 11-6). Double. Finale : Wang Nan-Zhang Yining (CHN) - Tie Yana-Zhang Rui (HKG), 4-3 (11-3, 9-11, 11-6, 11-13, 11-6, 9-11, 12-10). BADMINTON CHAMPIONNAT D’EUROPE PAR ÉQUIPES (Thessalonique [GRE], 14-19 février). – Quarts de finale. HOMMES. Angleterre - France, 3-0 (Ghaffar - Maunoury, 2-0 [21-17, 21-19], Smith - Kehlhoffner, 2-1 [16-21, 21-12, 21-11], Clark-Blair Popov-Stoyanov, 2-0 [21-15, 21-16]) ; Danemark - Ukraine, 3-0 ; Pays-Bas Autriche, 3-0 ; Allemagne - Pologne, 3-2. FEMMES. Danemark - France, 3-1 (Hoy - Pi, 0-2 [8-21, 13-21], Sorensen - Lebuhanic, 2-0 [21-13, 21-18], Pedersen - Rahmawati, 2-1 [12-21, 21-17, 21-11], Juhl-Kristiansen Pi-Choinet, 2-0 [21-10, 21-12]) ; Pays-Bas Écosse, 3-0 ; Allemagne - Suède, 3-0. HOCKEY SUR GAZON La France encore battue Rolle a en revanche échoué en finale des – 60 kg, tandis que Christophe Araminthe (– 75 kg), sacré champion du monde juniors en 2005, Mickaël Alonso (– 80 kg) et Ibrahim Gary (+ 80 kg), récent finaliste de l’Open de Paris, ont terminé troisièmes. Une belle moisson juste ternie par l’absence de combattantes sur les podiums. Aujourd’hui, place aux kata par équipes, ainsi qu’à toutes les catégories cadet(te)s, avant de terminer demain par les combats par équipes. – F. P. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 espérait que son équipage et lui pourraient les mener à bien eux-mêmes, toute intervention extérieure (ou apport de matériel) lors du « pit-stop » à Wellington étant sanctionnée d’une pénalité d’au moins deux heures. En revanche, Movistar, arrivé premier en Nouvelle-Zélande, a dû se résoudre à se faire sortir de l’eau pour réparer les avaries subies en cours d’étape. Le bateau espagnol repartira donc au minimum deux heures après les concurrents non pénalisés. OPEN PRO TOUR DU QATAR : RAZZIA CHINOISE. – Comme pratiquement à chaque fois qu’elle se déplace, la délégation chinoise est repartie avec tous les titres. Lors de cet open du Qatar, le plus doté de la saison, la Chine s’adjuge même dix des seize médailles. ANOUK CORGE Trois juniors en or Nouvel équipier pour Josse TENNIS DE TABLE Président de la commission de sélection, David Douillet assure : « On l’a considéré comme un compétiteur comme les autres. Est-ce que c’est quelqu’un qu’on va préparer pour 2008 ? » Ce à quoi Traineau répond : « C’est très bien de préparer l’avenir, mais à ce moment-là, à trente-trois ans, Zidane ne devrait pas faire la Coupe du monde ! » Cependant, Douillet ajoute : « On a fait abstraction du contexte quant à ses réelles motivations qu’on discerne malheureusement… » Pour autant, David Douillet dit que la porte n’est pas fermée à Traineau : « Il risque de refaire un tournoi. S’il explose tout le monde, pourquoi pas ? » La prochaine réunion de la commission de sélection a lieu lundi. KARATÉ VOLVO OCEAN RACE POUR LA DEUXIÈME FOIS en deux jours, l’équipe de France masculine s’est inclinée face à l’Écosse lors de la série de test-matches disputés à Bordeaux. Menés 0-3, les Bleus réussirent à revenir grâce à des buts d’Antoine Gouédard-Comte (Saint-Germain) et de Matthieu Durchon (Montrouge). Malgré une bonne deuxième mi-temps, les Français ne parvinrent pas à égaliser. Troisième et dernière rencontre aujourd’hui, à 15 heures. COUPE D’EUROPE EN SALLE HOMMES. – Une semaine après avoir remporté le Championnat de France en salle, Lille a poursuivi sur sa lancée en remportant hier ses deux premiers matches de poule de la Coupe d’Europe des clubs, qui se dispute à Bad Durkheim (Allemagne). Vainqueurs des Suisses de Wettingen (3-1, buts de Delattre, Dagostino, Laffineur) puis des Italiens d’Adige (8-3, buts de Ponthieu [4], Schambert [2], Dagostino, Branquart), les Lillois, troisièmes l’an dernier, sont assurés de disputer les demi-finales avant même leur dernier match de poule ce matin, face aux Polonais de Pocztowiec Poznan, finalistes en 2005. RUGBY À XIII SUPERLEAGUE (2e journée). – HIER : Salford-Dragons Catalans, n.p. ; St Helens - Castleford, 38-8 ; Wigan-Leeds, n.p. AUJOURD’HUI : Bradford-Harlequins. DEMAIN : Hull-Wakefield ; Huddersfield-Warrington. ÉLITE (14e journée). – AUJOURD’HUI : Saint-Gaudens - Carcassonne ; Lyon-Villeurbanne - Toulouse. DEMAIN : Villeneuve-surLot - UTC ; Pia - Villefranche-de-Rouergue Cahors ; Limoux - Marseille ; Carpentras-Lézignan. Classement : 1. Pia, 34 points ; 2. Limoux, 32 ; 3. UTC, 31 ; 4. Toulouse, 30 ; 5. Carcassonne, 27 ; 6. Saint-Gaudens, 25 (– 1 match) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 22 ; 8. Villefranche-de-Rouergue-Cahors, 18 ; 9. Lyon-Villeurbanne, 18 (– 1 m.) ; 10. Marseille, 14 (– 2 m.) ; 11. Lézignan, 14 (– 1 m.) ; 12. Carpentras, 11 (– 1 m.). Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 2,15 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 3 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte d’Ivoire, 2 500 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 3,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,30 £ ; Grèce, 1,95 ; Italie, 3,65 ; Luxembourg, 3 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 3,80 FS ; Tunisie, 1,50 DIN. 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Peut-être pas la victoire, mais pas zéro : voilà. » Ce que font les Bleus Bleu Rouge Mais cette ultime volte-face éclaire au moins un point : Toulouse n’a pas fait son deuil d’un nouveau succès à Narbonne en dépit du contexte défavorable. Comment pourrait-il en être autrement, au demeurant, dès lors que ses quatre prochains déplacements, après Narbonne, conduiront dans l’ordre le Stade… à Perpignan, Biarritz, Castres et Bourgoin ? « On est conscients d’avoir un calendrier retour très dur et très défavorable, reconnaît le talonneur Yannick Bru. C’est d’autant plus évident depuis notre faux-pas à domicile (13-19, le 7 janvier) devant Bayonne que l’on traînera comme un boulet jusqu’au bout… Mais si perdre à Narbonne serait vraiment une contre-performance, il faut bien voir qu’on aura préparé ce match sur deux entraînements avec un groupe très hétérogène, alors que les Narbonnais, surmotivés, s’y préparent depuis trois semaines… » En écho à son talonneur et capitaine, Guy Novès (qui avait aligné tous ses internationaux disponibles à Brive au sortir des quatre tests de la tournée de novembre pour une défaite 10-9) s’attend à « un très rude combat devant pour commencer, dans un match où l’on va sûrement pas mal subir défensivement ». Jaune Bleu Jaune « Un calendrier retour très dur » Autant dire chez quatre de ses concurrents directs dans la course aux demi-finales, où l’emporter sera a priori plus coton qu’à Narbonne… Noir Noir HUIT ANS, ou presque. C’est le temps écoulé depuis la dernière défaite de Toulouse à Narbonne (11-25, le 11 avril 1998). Depuis, les Toulousains se sont toujours imposés dans l’Aude (cinq fois sur cinq) avec un score record (52-27) la saison passée... De là à considérer sa virée du jour au Parc des Sports et de l’Amitié comme une formalité, au moins comme un coup très jouable, il n’y aurait qu’un pas. Sauf que ce déplacement survient dans un contexte singulier, coincé entre les deux premiers et le troisième round du Tournoi des Six Nations… après trois semaines de relâche en Top 14 ! Manque de compétition pour les non-internationaux, de surcroît soumis à un gros travail physique, depuis quinze jours, en prévision du quart de finale européen du 1er avril face au Leinster. Grosse fatigue pour les sept sélectionnés (Pelous, Nyanga, Élissalde, Michalak, Fritz, Heymans et le Gallois Gareth Thomas)… Et six absences pour blessures de joueurs importants (Baby, Brennan, Jauzion, Finau Maka, McCullen, Servat). On tient là trois éléments susceptibles de relativiser un préjugé si largement favorable à Toulouse. D’autant que c’est un RC Narbonne en quête de points pour le maintien et de rachat par rapport à sa piètre prestation du match aller (défaite 64-22) qui attend Toulouse de pied ferme cet après-midi… Mais quel Toulouse, au fait ? Celui « privé à coup sûr de Heymans (cheville) et Nyanga (genou) » et « prêt à se passer de ses cinq autres internationaux très fatigués », encore évo- ÉCOSSE : HINES DISPONIBLE. – Nathan Hines, le deuxième ligne écossais de Perpignan (29 ans, 31 sélections) est prêt à revenir en équipe nationale après une absence de près d’un an. Arrivé en Catalogne l’été dernier, Hines avait demandé à ne pas être sélectionné pour des raisons familiales et contractuelles. Perpignan a accepté son changement d’attitude. L’Écosse devra se passer de son deuxième ligne Scott Murray suspendu 21 jours, lors de son match contre l’Angleterre le 25 février. AUSTRALIE : WHITAKER, DEUX ANS AU LEINSTER. – Chris Whitaker, le demi de mêlée remplaçant de l’équipe d’Australie jouera les deux prochaines saisons avec la province irlandaise du Leinster qu’il rejoindra cet été. Le Leinster est entraîné par l’Australien Michael Cheika. AGEN : CONTACTS AVEC BLIN. – Matthieu Blin, le talonneur du Stade Français (28 ans), pourrait quitter le club parisien en fin de saison, en raison de la concurrence avec Dimitri Szarzewski et Benjamin Kaiser. Il a eu des contacts avec Agen, où Jean Baptiste Rué est sur le départ, mais d’autres clubs, dont Castres et le LOU, ont manifesté leur intérêt. 18 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET NBA (All-Star Game) Parker veut lustrer son étoile Le Français va vite, joue juste et n’a peur de rien, ce qui fait de lui un All-Star. Il le restera s’il parvient à corriger un tir extérieur défaillant. HOUSTON – de nos envoyés spéciaux CETTE FOIS, LE DOUTE est dissipé. De novembre à février, Tony Parker a enluminé son jeu lors de sa cinquième saison NBA. Deuxième marqueur des Spurs (19,4 pts), premier passeur (5,8), il a incontestablement pris une autre dimension et une prégnance plus forte encore dans le destin doré des Spurs. Ses qualités de vitesse reconnues n’ont guère d’égales, sa lecture du jeu s’affine depuis deux ans et le garçon a foi en lui. Autant d’atouts qui l’ancrent aujourd’hui, à vingt-trois ans, parmi les quatre ou cinq meilleurs meneurs de la NBA, dans la foulée des Nash, Iverson ou Billups… et lui ont fait mériter sa première cape all-star. Mais « TP » traîne encore un lourd fardeau, un tir extérieur insignifiant et peu fiable, carence qu’il doit corriger, s’il veut rester parmi les étoiles alors que de (plus) jeunes loups (son ami des Hornets Chris Paul notamment) montrent déjà les dents… LE PROGRAMME DU WEEK-END Dans la cour des grands Dans le casting du All-Star Game 2006, Tony Parker n’est pas l’étranger au paradis. Personne n’a songé à discuter sa sélection. L’é L’ paisseur de ses statistiques souffre, en revanche, du collectif rigoureux de San Antonio, lequel ne se compare ni avec le concept offensif de Phoenix qui aide Nash à produire ses chiffres, ni avec la liberté d’action dont dispose un Iverson à Philadelphie ou un Wade à Miami. En revanche, même si Parker a énormément progressé dans la gestion de la balle, Nash et Billups peuvent encore lui servir de référence dans ce domaine particulier. particulier p.d./ Eff/ 48 min DD p.d. .......................................................................................... ..................... ........... b.p. e Dwyane WADE 34,1 (7 ) 15 6,8 2,14 (1,93 m ; 96 kg) (10e) (36e) e All-Star Game 2.......................................................................................... ..................... ........... Steve NASH 32,1 (13e) 30 11,1 2,87 (1,95 m ; 88 kg) (1er) (13e) 4e All-Star Game N.B. : statistiques portant sur la saison 2005-2006. Eff/48 min : évaluation sur 48 min. ; DD : double-double, match à 10 unittés é ou plus és dans deux caté tégories ég ; p.d. : passes décisives, en moyenne par match ; dé p.d./b.p. : ratio passes décisives/balles dééc perdues. Les chiffres entre parenthè hèses ès indiquent le classement du joueurr dans cette caté tégorie ég stattiistique. Allen IVERSON 29,2 (21e) 11 7,3 2,3 (1,83 m ; 74,8 kg) (8e) (30e) e All-Star Game 7.......................................................................................... ..................... ........... Les concours avec «TP» en « shooting star » Chauncey BILLUPS 28,03 (27e) 16 8,5 3,78 (1,91 m ; 91 kg) (3e) (2e) er r 1.......................................................................................... All-Star Game ..................... ........... LA JOURNÉE DU SAMEDI, la seule sans match de basket lors du All-Star week-end, est celle des concours et est souvent excitante. Celle d’aujourd’hui, dans la foulée du Rookie Challenge de la nuit passée, a de quoi mettre Houston en émoi. La méconnue épreuve des Shootings Stars aligne quatre équipes mixtes de trois joueurs composées d’une star NBA, WNBA et d’une légende du jeu. Ainsi, Tony Parker participera à ce concours d’adresse associé à Kendra Wecker, jeune ailière des San Antonio Silver Stars, franchise « sœur » des Spurs, et de l’ancienne fine gâchette Steve Kerr. Avec une coéquipière très inexpérimentée (1 match, 4 pts en WNBA), TP aura fort à faire pour endiguer les assauts de rivaux très armés, à l’image d’une triplette des Lakers (Kobe Bryant, Lisa Leslie, Magic Johnson) particulièrement reluisante. Mais Kerr devrait pouvoir prouver qu’il lève encore le bras… Le concours de tirs à trois points propose aussi un beau tableau de tireurs d’élite où Dirk Nowitzki serait le deuxième européen à inscrire son nom au palmarès, après Stojakovic (double vainqueur en 2002 et 2003), s’il parvenait à détrôner Quintin Richardson. Le concours de dunks associera l’étonnant athlète des Atlanta Hawks, Josh Smith, l’intrigant Hakeem Warrick, l’explosif Andre Iguodala et l’attraction du jour, Nate Robinson, petite boule d’énergie de 1,75 m qui ranimerait en triomphant le souvenir de Spud Webb, vainqueur il y a vingt ans et à ce jour plus petit triomphateur de l’exercice. Enfin, le Skills Challenge, concours de vitesse et de précision réservée aux arrières, concluera la soirée avec peut-être le plus beau casting de la journée, dont le MVP 2005, Steve Nash, par ailleurs tenant du titre, et le rookie magique des Hornets, Chris Paul. Tony PARKER 25,52 (51e) 5 5,8 1,86 (1,88 m ; 80 kg) (18e) (55e) 1err All-Star Game .......................................................................................... ..................... ........... UNE MEILLEURE LECTURE DU JEU « Tony est devenu un vrai leader. Il a énormément progressé dans ce domaine cette saison. Il sait enfin quand impliquer ses coéquipiers et quand shooter. Et le ciel est sa seule limite désormais. Je ne vois rien qui puisse l’empêcher de rivaliser avec les meilleurs meneurs de cette ligue, les Steve Nash, Jason Kidd et Chauncey Billups. » Gregg Popovich n’est pas homme à COUPE DE FRANCE HOMMES (32es de finale, match en retard) HIER : Boulogne (N 2) - Saint-Quentin (Pro B), 57-72. Les seizièmes de finale auront lieu le 25 mars avec l’entrée en lice des clubs qualifiés à la Semaine des AS. BOULOGNE - SAINT-QUENTIN : 57-72 (18-22, 13-23, 13-17, 13-10) BOULOGNE : C. Miller (11), Belabre (2), Bigote (3), Fleury (3), Ragland (8), N’Senga (22), Sahraoui (8). Entraîneur : O. Bourgain. SAINT-QUENTIN : Cologer (8), R. Tillon (4), Joldersma (15), Matanga (3), Grétouce (13), Moulin (4), Crowder (16), Simmons (9). Entraîneur : O. Hirsch. LIGUE FÉMININE (19e journée) AUJOURD’HUI 20 HEURES Bourges - Mourenx Saint-Amand - Valenciennes Aix-en-Provence - Villeneuve-d’Ascq Strasbourg - Nice Calais - Montpellier Tarbes - Mondeville Stade Clermontois - Challes PROCHAINE JOURNÉE : Samedi 4 mars (20 heures) : Mondeville Bourges, Mourenx - Saint-Amand, Calais - Strasbourg, Challes - Nice, Clermont - Aix, Valenciennes - Montpellier. Dimanche 5 mars (15 h 30) : Villeneuved’Ascq - Tarbes. Classement: 1. Mondeville,35 pts ; 2. Bourges, 34 ; Valenciennes, 34 ; 4. Tarbes, 30 ; 5. Montpellier, 29 ; 6. Villeneuve-d'Ascq, 28 ; 7. Aix, 27 ; 8. Clermont, 26 ; 9. Mourenx, 24 ; SaintAmand, 24 ; 11. Challes, 23 ; Nice, 23 ; 13. Calais, 22 ; 14. Strasbourg, 19. Les quatre premières sont qualifiées pour les quarts de finale. Les équipes classées de 5 à 12 disputent des préquarts en matches aller-retour (19 et 26 avril, match aller chez la plus mal classée). La finale (16,19 et 21 mai se joue au meilleur des trois manches). LE MANS / ASVEL Demi-finale de la Semaine des As Aujourd'hui à partir de 17h00 en direct et en exclusivité sur porter ses émotions en bandoulière. Mais l’entraîneur des Spurs sait trop bien tout le chemin parcouru par ce meneur-shooteur transformé avec le temps, beaucoup de patience et encore plus de cris, en un meneur NBA presque complet. « Proche de ce mélange entre Tony Parker et John Stockton dont je rêve », glisse encore Pop. « La barre est fixée 10 % plus haut. » Un chiffre accueilli avec le sourire par Tony, même s’il n’est pas dupe : « Je sais ce qu’on attend de moi, mais les derniers pas sont les plus difficiles. » Le retour du naturel n’est jamais bien loin. Mais le numéro 9 des Spurs a passé un autre cap cette année et la sûreté de son jeu d’attaque, en alarmant les défenses, lui ouvre encore plus d’options de passes. « Tony joue comme un leader », avoue Tim Duncan, et ce surcroît de respect rehausse encore la confiance du Français : « Je me prends moins la tête quand mon adresse n’est pas là. Je joue pour jouer. Je sais que je peux faire plein d’autres choses pour aider mon équipe… » LE SHOOT, SEUL VRAI SOUCI Chip Engelland ne sait pas pourquoi il doit rester discret. Mais il précise juste que communiquer lui a été interdit sans l’aval du club. Alors, il se tait. Engagé durant l’intersaison par les Spurs pour ajouter un tir extérieur fiable au répertoire de Tony Parker, ce spécialiste du tir travaille en silence. Attirer l’attention n’est pas une option. Pourtant, il est difficile de ne pas le remarquer. Méticuleusement attaché à chacun des gestes de « TP », Chip corrige son élève Steve NASH 19,3 16,14 % 42 % 221/718 (30,7%) ........................................................................................................................................................ Chauncey BILLUPS 18,9 15,84 % 43,1 % 113/262 (43,1 %) N.B. : statistiques portant sur la saison 2005-2006 (53 matches maximum). comme un golfeur au swing incomplet. Et Parker écoute, même si l’alignement de son coude reste parfois suspect. « À son arrivée, les dirigeants lui ont dit qu’ils ne savaient pas si j’étais capable d’atteindre cet étage de plus qui fait toute la différence », admet le meneur français avec une touche de vexation. « Depuis, on a travaillé comme des fous pour leur prouver que j’en étais capable. » « TP », en vérité, n’aime pas être remis en question. « J’ajoute tous les ans un truc de plus à mon jeu », rap- pelle-t-il. « Trouver le bon geste prendra du temps. On ne change pas un shoot en deux semaines. » L’objectif est fixé sans vraiment l’être : pouvoir utiliser cette nouvelle arme lors des prochains play-offs, lorsque les défenses adverses tenteront de le sortir de sa zone de confort en fermant l’accès à cette raquette où il perpétue sa domination. « Je ne tire pas à trois points, et je limite autant que possible mes tentatives extérieures », concède-t-il. « Mais cela ne va pas durer. » DAVID LORIOT et OLIVIER PHEULPIN EN DIRECT DE HOUSTON MONDIAL : WADE S’INTERROGE. – Dwyane Wade, la jeune star de Miami, décidera durant le All-Star Weekend s’il veut s’engager ou non pour trois ans avec l’équipe américaine appelée à disputer le Championnat du monde 2006 et les Jeux Olympiques 2008. C’EST COMPLET. – « Il fut un temps où j’appelais les patrons de presse pour qu’ils envoient un reporter couvrir le All-Star Game. Aujourd’hui, nous occupons vingt-cinq hôtels et il nous manque environ une centaine de chambres. » Paroles de David Stern, un commissionner NBA heureux avant un match de dimanche qui sera retransmis dans deux cent quinze pays à travers le monde. ARENAS PRÉSENT ET PAS CONTENT. – Gilbert Arenas a finalement été convoqué au All-Star Game en remplacement de Jermaine O’Neal, blessé. Mais le meneur de Washington n’a pas digéré l’affront : « Je ne fais pas attention au vote des fans, on leur fait du lavage de cerveau. Tout ce qu’ils connaissent, c’est ce qu’ils voient à la télévision. » 625 DOLLARS AU MINIMUM. – Les dernières places encore disponibles pour le All-Star Game de dimanche se monnayaient hier sur des sites Internet entre 625 dollars (pour les moins chères) et 7 410 dollars ! Des suites étaient encore disponibles pour les modiques sommes de 74 100 dollars et 102 600 dollars... LE FAIT DU JOUR Philadelphie a sombré jeudi soir à Chicago et Allen Iverson n’a rien pu faire pour empêcher ce nouveau revers, le sixième du club en huit matches. Par trop transparente, et pas assez épaulé, la star des Sixers (18 pts à 6/16) avait la tête des mauvais jours après ce camouflet. Une image qui colle aux esprits, alors que plusieurs éditorialistes locaux ont demandé ouvertement le transfert du triple meilleur marqueur de la NBA et actuel second du classement derrière Kobe Bryant. Sans émouvoir outre-mesure le président des Sixers. « L’équipe est à la peine (huitième de l’Est avec 25 v. - 2 d.), concède Billy King. Mais cela ne m’intéresse pas. Je comprends les rumeurs, mais cela s’arrête là. » LES FRANÇAIS Boris DIAW (14 pts à 6/10 aux tirs, 8 p.d., 5 rbds, 2 contres, en 39 min) déroule son jeu dans le collectif bien huilé d’une équipe de Phoenix surpuissante devant Houston, et qui a compté jusqu’à 47 points d’avance avant de relâcher s on étreinte... LES NEWS Un sondage réalisé par le magazine Sports Illustrated auprès de 248 joueurs NBA fait de Danny Fortson le joueur le plus vicieux de la NBA. L’intérieur de Seattle devance, avec 27 % des voix, l’arrière de San Antonio, Bruce Bowen (16 %) et Reggie Evans (Seattle, 9 %) et Ron Artest (Sacramento, 9 %)... ESPAGNE. COUPE DU ROI : LE REAL PASSE. – Madrid est sorti vainqueur du clasico face à Barcelone en quart de finale de la Coupe du Roi. Menés à la pause (33-41), les Madrilènes ont construit leur succès lors d’un énorme dernier quart-temps (25-9) derrière Rakocevic (22 pts). Mous SONKO a joué 27 minutes (7 pts, 4 rbds et 1 p.d.), Mickaël GELABALE a été moins utilisé (2 pts et 2 rbds en 14 min). La veille, Malaga avait éliminé Gran Canaria dans le sillage d’un grand Jorge Garbajosa (22 pts, 6 rbds) avec un apport de complément des deux Français (5 points en 11 minutes pour Stéphane RISACHER, un rebond en 7 minutes pour Florent PIETRUS). Quarts de finale : Valence-Gerone, 82-68, Malaga - Gran Canaria, 74-64, Vitoria-Badalona, 92-72. Demi-finales (aujourd’hui) : Valence-Malaga ; Vitoria-Real Madrid. ITALIE. TIM CUP : MORANDAIS EN DEMI-FINALES. – Victorieuse de Milan (83-79), la formation de Naples s’est qualifiée pour les demi-finales de la TIM Cup, la Semaine des As italienne. Michel MORANDAIS a cumulé 11 points (2/5 à 3 pts), 4 rebonds et une passe. Quarts de finale : Sienne-Varese 90-68, Rome-Bologne, 83-79, Trévise-Udine, 99-89 ; Milan-Naples, 79-83. Demi-finales (aujourd’hui) : Sienne - Rome ; Naples - Trévise. VOLLEY-BALL AUTOMOBILE COUPE DE FRANCE HOMMES (8es de finale) Suzuki et Kia, candidats en WRC Cannes en danger TROIS JOURS après sa déroute européenne à Pérouse (3-0), Cannes est arrivé hier à Beauvais pour l’une des deux affiches des huitièmes de finale de la Coupe de France avec Nice-Tourcoing. À côté de son volley en Italie, le champion de France sera en danger face à un adversaire qui ne lui réussit guère. Sa dernière venue, en novembre, s’était ainsi soldée par un revers en trois sets (9e journée). Tenant du titre, Tours affronte l’un des deux petits poucets encore en course, le club d’Épernay, qui évolue quatre divisions en dessous. – G. De. LE PROGRAMME. – Marseille (N 1) - Narbonne ; Bellaing (N 3) - Poitiers ; Paris - Aix (Pro B) ; Nice - Tourcoing ; Épernay (N 3) - Tours ; Sète - Avignon ; Beauvais - Cannes(tous à 20 heures) ; Castres (N 2) - Dunkerque (Pro B) (20 h 30). Clubs de Pro A sauf mention. PRO FÉMININE (17e journée) AUJOURD’HUI : Cannet-Rocheville Riom ; Mulhouse - Stade Français SaintCloud ; Hainaut - Saint-Raphaël ; IstresCannes (tous à 20 heures) ; MVS La Rochette - Béziers (20 h 30). Exempt : Albi. Classement : 1. Cannes, 30 pts ; 2. Béziers, 28 ; 3. Melun, 26 ; 4. Istres, 22 ; Mulhouse, 22 ; 6. Albi, 20 ; 7. Paris, 19 ; 8. Saint-Raphaël, 19 ; 9. Hainaut, 18 ; 10. Cannet Rocheville, 18 ; 11. Riom, 17. UN JOKER À TOULOUSE. – Les Spacer’s de Toulouse ont engagé l’attaquant biélorusse Alexis Yevtukhovitch (2,04 m ; 24 ans) en qualité de joker médical, suite à l’indisponibilité pour le reste de la saison du capitaine Stéphane Sapinart. L’ancien pensionnaire de la Superligue russe sera qualifié pour la réception de Tourcoing, le 25 février. – C. A. SAISON TERMINÉE POUR CÈS. – Éloigné des parquets suite à une hernie discale et opéré au mois de novembre, le pointu de Narbonne Andy Cès ne rejouera pas cette saison. Alors qu’il poursuivait normalement sa rééducation, des examens ont révélé un trou dans la rotule du genou droit avec une absence anormale de cartilage. Cès devrait ainsi s’orienter vers une double greffe (cartilage et os) et sera éloigné des terrains deux mois au moins encore. – L. S. PAGE 18 ACTEUR MAJEUR DU CHAMPIONNAT Junior WRC avec ses Ignis et Swift Super 1600, Suzuki avait annoncé, voilà deux ans, son « intention prochaine » de s’engager en WRC, la catégorie reine du Championnat du monde des rallyes. Le projet a considérablement avancé puisque le constructeur japonais dévoilera son concept SX 4 RALLYES lors du prochain Salon de Genève (2 au 12 mars). Il est fort probable que cette présentation s’accompagnera de l’annonce d’un programme qui pourrait débuter dès 2007. De son côté, Kia, qui enregistre une impressionnante progression de ses ventes en Europe et compte lancer une dizaine de nouveaux modèles d’ici quatre ans, entend ren- LE PÉCHÉ TROPICAL DE JACQUES RÉGIS. – Tout en louant les compétences certaines de Jacques Régis (président de la Fédération française du sport automobile), Max Mosley considère que l’homme a sous-estimé l’ampleur de la mission qu’il lui avait confiée à la tête des rallyes. Il lui reproche implicitement et ironise : « Il a cru qu’il pourrait gérer le Championnat du monde depuis l’île Maurice. » Jacques Régis est en effet devenu résident mauricien en 2005. Mais il s’est dernièrement trouvé démis de ses fonctions aux commandes du rallye mondial. « Nous avons besoin, à la FIA, de quelqu’un qui s’investisse complètement dans cette tâche », résume Mosley. TRANSAFRICAINE CLASSIC. – La première édition de la Transafricaine Classic (du 1er au 19 novembre prochain) s’annonce comme un véritable retour aux sources. Sur l’axe mythique ralliant Paris à Dakar, l’épreuve traversera six pays (France, Espagne, Maroc, Mauritanie, Mali et Sénégal) sur près de 10 000 km. Patrick Zaniroli, l’organisateur, a concocté une épreuve où la régularité et l’esprit rallye-raid prendront le pas sur la performance pure : départ du Trocadéro dans la plus pure tradition, étapes courtes, bivouacs dans la nature. Seule concession au progrès, le GPS sera autorisé. Réservée aux autos et aux camions, la Transafricaine Classic comprendra deux catégories : Historic (véhicules jusqu’en 1987) et Classic (de 1987 à 1996). Ce sera donc l’occasion de revoir en piste quelques-uns des engins qui ont marqué l’histoire du rallye-raid : la Porsche 4 × 4 de Jacky Ickx, la légendaire R 20 des frères Marreau, le Daf bimoteur de Jan de Roy et aussi la fameuse Rolls Royce « Jules », grande attraction du Dakar 81, qui est actuellement exposée au Salon Rétromobile, jusqu’à dimanche à Paris. Renseignements sur www.zaniroli.com. forcer son image de marque au moyen du sport automobile. Vainqueur pour la 3e fois cette année du Trophée Andros avec la Rio pilotée par Yvan Muller, le constructeur coréen ne souhaite pas y renouveler sa participation et étudie avec la plus grande attention la proposition de sa filiale française d’élaborer un programme WRC. – J.-P. R. Ascenseur pour la F 1 L’une des idées avancées récemment par Max Mosley, président de la FIA, a déjà suscité nombre de commentaires. Elle n’est pourtant à ce jour qu’une simple voie (parmi d’autres) à explorer dans le but de favoriser l’accession d’écuries indépendantes à l’univers élitiste des Grands Prix. Ainsi la FIA pourrait-elle, à l’avenir, instaurer un système de promotion et de relégation, les deux meilleures équipes d’une formule inférieure – type GP 2 ou ex-F3000 – « montant » d’office en F 1 la saison suivante... au détriment des deux dernières du classement F 1. La FIA voit là une forme de justice et de responsabilisation des engagés : les teams n’ayant pas fait un usage efficace des revenus versés par Bernie Ecclestone – dans le futur cadre de ce partage – laisseront la place et leur chance à d’autres, a priori plus méritants. – A. G. RÉSULTATS ESSAIS F 1. – Valence (ESP, 14-17 février) : Räikkönen (FIN, McLaren-Mercedes), 1’09’’987 (81) ; Fisichella (ITA, Renault), 1’10’’921 (83) ; Kovalainen (FIN, Renault), 1’11’’071 (161) ; Coulthard (GBR, Red Bull-Ferrari), 1’11’’076 (34) ; De la Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’11’’245 (113) ; Sutil (ALL, Midland-Toyota), 1’13’’067 (73) ; Monteiro (POR, Midland-Toyota), 1’13’’815. Bahreïn (13-22 février): M. Schumacher (ALL, Ferrari 248 F 1), 1’32’’702 (92). Fin des essais à Valence, où les pilotes McLaren-Mercedes ont conclu sur une note optimiste, tant en kilométrage (2 279 km en quatre jours) qu’en performance. À Sakhir, Michael Schumacher a roulé seul mais dimanche, il sera de nouveau rejoint par Massa pour conclure ce programme. SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de jeu adverse. En attaque, il est un redoutable dévoreur d’espaces et un joueur de percussion extrêmement efficace, qui prend près des deux tiers de ses tirs dans la raquette. Du coup, avec 54,4 % d’adresse générale, Parker est tout simplement le deuxième joueur le plus adroit de la Ligue, derrière Shaquille O’Neal (56,9 %) ! Une donnée déroutante qui donne une idée précise de sa dimension aujourd’hui, quand on sait que sur les dix-neuf joueurs à plus de 50 % d’adresse, on ne recense qu’un seul autre arrière, le shooteur de Detroit, Richard Hamilton (17e, 50,4 %). Dwyane WADE 27,4 ............................... 23,46 % 11 % 51/973 (5,2 %) .................................................................................................................. ...................................... Tony PARKER 19,4 , 18,99 , % 23,1 , % 26/758 ((3,43 , %) ........................................................................................................................................................ ............................... ...................................... Chicago - Philadelphie, 177-84 ; Phoenix-Houston, 109-75. Bleu Par rappport à ses concurrents, Tony Parker ne « mange » pas les tirs de son équipe (il en consomme 18,99 %), à l’inverse d’un Iverson caricatural de ce point de vue (1 237 des 4 152 tentatives des Sixers, soit 29,78 %)… mais aussi deuxième marqueur de la NBA. En revanche, sa faiblesse aux tirs à trois points est vraiment outrancière à un poste où il devra apprendre à utiliser bien davantage cette menace : 26 de ses 758 tentatives, soit seulement 3,43 % de ses shoots. Dwyane Wade présente la même faiblessee mais dans un profil de deuxième arrière beaucoup plus physique que le m meneur des Spurs. Part de ses tirs Part de ses tirs dans le total % réussite à 3 points dans de l’équipe à 3 points ses tentatives .................................................................................................................. ............................... ...................................... Allen IVERSON 33,5 ............................... 29,78 % 32,8 % 143/1 237 (11,6 %) .................................................................................................................. ...................................... LES RÉSULTATS Points (moyenne par match) Jaune Rouge Jaune Difficile de trouver l’équivalent de Tony Parker, en NBA (et dans le monde) sur ce mode-là. Depuis qu’il a débarqué aux États-Unis, « TP » a décoiffé bon nombre de meneurs et de spécialistes. Sa vitesse d’exécution, son départ en dribble et sa capacité d’accélérer balle en mains, sont stupéfiantes. Avec un dribble très bas, il est, en plus, quasiment impossible de lui prendre le ballon. Parmi les autres « DGV » (dribbleurs à grande vitesse) répertoriés dans la Ligue, il n’y a guère que la star de Philadelphie, Allen Iverson, le meneur des New Orleans Hornets et ancien partenaire de jeu aux Spurs, Speedy Claxton, et le meneur de Milwaukee, T.J. Ford, à pouvoir soutenir à peu près la comparaison. Ainsi propulsé, « TP » est aussi armé pour une défense acharnée, capable de stopper n’importe quel créateur NBA EXPRESS peut (beaucoup) mieux faire Noir Bleu Noir UNE VITESSE INCOMPARABLE Photos : Catherinne Steenkeste / Presse Sports et Grep Nelson / SI / Presse se SSports. Photomontage L’É ’ÉQUIPE ÉQ . UN MENTAL INÉBRANLABALE Tony Parker semble fait du métal dont on extrait les champions NBA. Avant le lancement de sa cinquième saison dans la grande Ligue US, il lâchait d’ailleurs, sans fard : « Je n’ai plus rien à prouver en NBA. » Provocateur certes, mais ce qui pourrait apparaître comme de la prétention, de la vanité, n’est rien d’autre qu’une ambition féroce mâtinée d’indestructibles certitudes. « Je suis un crevard », lâchait-il, tout sourire, dans l’avion qui l’amenait à Houston. « TP » est un affamé de titres, de reconnaissances, de petites et grandes gloires. À vingt-trois ans, il est déjà parfaitement calibré pour les épopées NBA. Et l’insondable confiance qui l’habite s’exprime avec plus de force et d’acuité encore dans les périodes troubles. Cette saison, quand Tim Duncan n’étincelait pas, que Manu Ginobili levait un peu le pied, c’est Tony Parker qui a animé les Spurs, sans se cacher, les portant à bout de bras, avec l’assurance du vieux sage, du maître des lieux. Sa carrière est une croisade et même quand l’histoire balbutie, « TP » baisse à peine la tête et relance l’assaut. Son Euro 2005 bosselé à Belgrade fut un scanner parfait de sa mécanique mentale. Malmené, fatigué, en difficulté lors de la première semaine, Parker, sentiments en pelote, était alors très loin du compte. Il n’a pas fui, assumant avec franchise l’échec du moment, sans jamais se morfondre, pour mieux ressurgir à la lumière en deuxième semaine. « Ce n’était pas facile à vivre, mais je ne me suis jamais pris la tête, j’ai attendu que la roue tourne », souriait-il, à la sortie. À HOUSTON (TOYOTA CENTER) AUJOURD’HUI, À PARTIR DE 19 HEURES (2 heures du matin en France) CONCOURS SHOOTING STARS (1 joueur associé à 1 joueuse de la franchise WNBA correspondante) : Houston (T. McGrady et S. Swoopes ; Clyde Drexler), LA Lakers (K. Bryant et L. Leslie ; Magic Johnson), Phoenix (S. Marion et K. Miller ; Dan Majerle), San Antonio (T. Parker et K Wecker ; Steve Kerr). CONCOURS DE DUNKS : A. Iguodala (Philadelphie), N Robinson (New York), J. Smith (Atlanta), H. Warrick (Memphis). CONCOURS DE SHOOTS À TROIS POINTS : R. Allen (Seattle), R. Bell (Phoenix), C. Billups(Detroit),D.Nowitzki(Dallas),Q. Richardson(New York),J. Terry(Dallas). -Concoursdes meneurs(skills challenge): S. Nash (Phoenix),L.James(Cleveland),C. Paul (N Orleans/Oklahoma), D. Wade (Miami). (en gras, les tenants du titre) DEMAIN, 19 HEURES (2 heures en France, lundi, en direct sur Canal +) ALL-STAR GAME, avec Tony Parker. 19 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET PRO A (Semaine des As, quarts de finale) Bourg, As de cœur La Semaine des As (tous les matches à Dijon) Quarts de finale Jeudi Le Mans Gravelines Tombeur de Pau, le club bressan est la belle surprise d’un carré d’As dont Strasbourg est écarté. Jeudi DIJON – Hier de notre envoyé spécial LA VOILÀ, LA SURPRISE ! Après l’intense déception de l’hôte dijonnais la veille, les As ont édité hier le joli conte de la JL Bourg, plus petit budget du plateau, tombeur du plus gros, PauOrthez, leader de Pro A patraque et bien incapable de juguler l’enthousiasme communicatif de son adversaire. « On voulait être dignes de notre qualification. Et maintenant, il y a le plaisir », savourait l’entraîneur Frédéric Sarre, après le succès obtenu contre son ancien club. La « Jeu » respire maintenant à pleins poumons ces sommets qu’elle découvre, les yeux écarquillés, et s’attaque ce soir au tenant du trophée, Nancy, vainqueur convaincant du champion de France, Strasbourg, dans un nouvel épisode de leurs duels échevelés. Le Mans et l’ASVEL, eux, s’expliqueront entre grands de France, pour une issue très indécise dans l’édition 2006 d’une épreuve dont trois des quatre quarts de finale furent de vrais bras de fer, deux s’achevant après prolongation. Le bienheureux Branko Sindjelic et Bourg vont s’attacher à en être les héros, eux qui ont marché sur le corps fourbu de l’étalon du basket français, Pau-Orthez, lors d’une prolongation à sens unique (17-8), au cours de laquelle le manque de fraîcheur béarnais offrit de vrais boulevards aux shooteurs bressans. Touchés dès la première mi-temps par les fautes, les Palois durent sans arrêt jongler avec un effectif perturbé par les absences (Harrison, D’Almeida, Thierry Gadou) ou les états de forme précaires (Foirest, Sims) et au sein duquel Lonnie Cooper parut bien seul à porter la flamme. Le tonique Hiram Fuller, le nouveau pivot appelé en renfort à la place de TJ Lux, a pour sa part effectué des débuts intéressants, terminant meilleur mar- queur de l’Elan alors qu’une réputation plus défensive le précédait. « Ce n’était pas prévu de le faire jouer autant mais il y a eu un concert de chefs de gare. On manquait de cannes. CC Harrison et Xane (D’Almeida) nous ont fait défaut sur la pression défensive. Et puis en fin de match, on a très mal défendu sur Savovic et Sindjelic (9 sur 11 à trois points à eux deux). Je regrette pour le club et les joueurs qu’ils ne puissent pas aller au bout mais peut-être qu’on ne le méritait pas », constatait Didier Gadou, l’entraîneur d’une équipe actuellement déminéralisée et misant toute sa saison – et sa présence en Euroligue la saison prochaine – sur les échéances printanières du championnat. Cette brève visite dijonnaise ne va pas contribuer à renforcer le crédit d’un leader très fragile, alors qu’une meute est lancée à ses troupes. Linehan en Alsace ? Nancy en fait plus que jamais partie. Face à un champion de France émoussé, le SLUC, spécialiste des As dont il atteint le dernier carré pour la quatrième fois en quatre éditions, a harmonisé ses forces derrière un grand Zianveni pour imposer son rythme frénétique et creuser l’écart après la pause (62-45, 27e). Dominateurs à l’intérieur, les Lorrains ont réécrit le 69 68 80 (a.p.) 89 Aujourd’hui, 17 h 30 (TPS Star) Le Mans ASVEL Le vainqueur est qualifié pour l’Eurocoupe 2006-2007. Aujourd’hui, 20 heures Bourg Hier Nancy Strasbourg 81 72 Nancy ILS ONT DIT Lonnie COOPER (Pau-Orthez) : « Bourg a mis les gros tirs en prolongation. Je regrette surtout que nous n’écoutions pas ce qu’on nous dit. On savait que les deux “Yougoslaves” (Savovic et Sindjelic) étaient de bons shooteurs et on les a laissés seuls. Les taureaux sont dans notre dos mais quand tout le monde sera revenu dans l’équipe, cela ira mieux. » Maxime ZIANVENI (Nancy) : « Maintenant il faut jouer Bourg. C’est un groupe dur à jouer, une équipe qui joue juste, avec des mecs intelligents. Un jeu simple, pas tellement physique, mais où tous les joueurs sont complémentaires. C’est la surprise de la Semaine des As. » Sacha GIFFA (Strasbourg) : « Nancy a bien commencé le match, ils ont appuyé là où ça faisait mal, à l’intérieur, ce qu’ils n’avaient pas fait au dernier match. Nous, on a été un peu irréguliers, et Ricardo Greer, un de nos meilleurs joueurs est un peu passé à travers, ce qui est compréhensible vu le gros début de saison qu’il a fait. Tout le monde se renforce, nous, après avoir perdu Alvin Young, on a besoin d’un peu de renouvellement. » – L. T. En éliminant Pau, les Bressans ont créé la sensation du jour et écrit une nouvelle page de leur belle histoire. 81 72 DIJON – de notre envoyée spéciale LILIANE TREVISAN SAMEDI 18 FÉVRIER 2006 gpfrancef1.com Photos : DPPI Réservez au 0892 70 47 47 ou PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge un scoring et des responsabilités bien partagés, un collectif qui assure, Bourg avance avec ses points forts. Ce qui lui permit hier, par exemple, malgré la partie voilée de son scoreur Kelvin Torbert (12,1 pts habituellement), de trouver d’autres arguments avec une « yougoconnexion » en état de grâce. Battu à Pau en Championnat (90-77) samedi dernier, Bourg tenait la plus belle des revanches. « On avait décidé de privilégier le match des As », dira le coach bressan. « Ce succès est grand parce que peu de gens croyaient en nous. J’ai lu, écouté ce qu’on disait sur nous. Il n’y avait que nos femmes pour croire en nous », rigolait un Branko Sindjelic aux anges. En Championnat, tout le monde pensait qu’on allait tomber après trois, quatre journées, et on est toujours là, un petit club avec ses petits joueurs. C’est la plus belle victoire de l’histoire du club. Bourg sera la surprise de la Semaine des As », concluait-il. Là, il était sérieux. Bleu Jaune Rouge À DEUX SECONDES DE LA FIN de la prolongation, neuf points d’avance en poche, Branko Sindjelic, la balle en main, a enlacé son compatriote Slobodan Savovic, lui criant en serbe, à l’oreille, tout le bonheur du monde. Le duo serbe de la JL Bourg, l’intérieur et l’arrière, unis dans la fierté d’une performance sans égal (45 pts à eux deux dont 11 en prolongation et 9 sur 11 à trois points), avait grandement contribué à étaler le leader palois du Championnat. Branko Sindjelic fêtait hier son 32e anniversaire, et il s’était joliment enveloppé son cadeau, offert par l’abnégation, la hargne et l’altruisme de tout ce groupe bressan. Le grand Branko y mit donc les faveurs, un joli ruban, déroulé avec maîtrise, comme ce tir primé assassin (80-85, 43e) qui n’avait pas fini de trouer le filet que le rude Serbe régalait de baisers et petits signes complices des amis dans la foule. La petite famille bressane offrit même un tour d’honneur à un public consentant. Car on n’aime rien tant ici, à Dijon ou ailleurs, que de voir le manant gifler son seigneur, l’ouvrier défier le patron. « On a senti qu’on avait toute la salle avec nous », dira plus tard Jérôme Schmitt. Et l’intérieur international de laisser ensuite parler tout l’orgueil bressan. « On a montré qu’on n’était pas là pour faire de la figuration. On a fait un super début de saison, puis on a continué de progresser et on a prouvé qu’on méritait notre 6e place. Ici, on nous a présentés comme de “tendres poulets” face aux aigles, et ça ne nous a pas fait plaisir. On a eu la volonté, la hargne, et on est toujours restés sereins pour aller chercher cette prolongation. » Fidèle à ses vertus, la « Jeu » continue donc d’avancer, et Fred Sarre pouvait apprécier le boulot réalisé depuis que sous sa main le club avait décroché, l’an passé, sa première participation en play-offs. Pas de cinq majeur intouchable, des temps de jeu, Jaune Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd 13 4 1/2 1/2 1/2 3-1 4 13 0 0/3 0/2 - - 1 39 11 5/12 1/5 - 1-4 3 41 17 7/15 3/8 - 0-5 8 13 2 1/4 - - - 1 30 8 4/6 - - 1-1 4 31 11 4/10 0/1 3/4 2-5 3 15 7 3/4 1/2 - 0-2 30 20 6/12 - 8/10 2-1 225 80 31/68 6/20 12/16 9-19 24 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Savovic 40 22 7/11 5/7 3/6 3-4 4 Poupet 22 1 0/5 0/4 1/2 0-2 4 Adamou 11 0 0/1 - - 0-1 Bassette 9 4 2/4 - - 0-2 Gay 26 11 5/10 - 1/2 5-1 3 Moncade 22 6 2/4 1/3 1/1 - 3 Doreau 9 3 1/3 0/1 1/1 1-3 1 Schmitt 27 13 6/11 - 1/2 1-4 Sindjelic 28 23 7/11 4/4 5/6 0-2 1 Torbert 31 6 2/6 0/1 2/2 0-2 4 TOTAL 225 89 32/66 10/20 15/22 10-21 20 80-89 a.p. (26-19 ; 10-19 ; 20-19 ; 16-15 ; 8-17) Écarts. - PAU : + 7 (3e et 10e) ; BOU : + 9 (45e) Spect. : 3 500. Arb. : Bichon, Mateus, Bissang Fauthoux Foirest Drozdov Cooper Rupert Sales Varem Sims Fuller TOTAL DIJON. – L’intérieur vétéran de Bourg Branko Sindjelic (14) a joué de mauvais tours à Thierry Rupert (12) et aux Palois. (Photo Nicolas Luttiau) 80 89 Noir Bleu Noir Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Bailey 26 9 4/7 1/2 - 0-1 2 Green 33 12 4/10 2/6 2/4 0-4 8 Mcclintock 16 11 5/8 - 1/1 1-3 1 Julian 23 12 4/11 - 4/6 3-3 1 Zianveni 40 20 5/8 2/4 8/11 0-9 7 M. Badiane 1 - - - - - Boyette 34 13 5/8 0/1 3/7 2-1 2 Hayes 27 4 1/4 1/3 1/2 1-5 1 TOTAL 200 81 28/56 6/16 19/31 7-26 22 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Wesson 29 12 5/12 0/3 2/4 2-3 3 R. Greer 27 6 3/8 0/2 0/2 2-2 3 J. Greer 34 9 3/9 2/6 1/2 1-3 4 Jeanneau 27 4 1/7 0/4 2/2 0-2 5 Giffa 23 12 4/6 3/5 1/2 1-4 1 S. Jackson 21 13 4/11 2/8 3/4 2-2 6 Mccord 19 10 4/6 - 2/3 1-3 3 Palmer 15 6 3/6 - - 1-2 1 Starosta 5 - - - - 0-1 TOTAL 200 72 27/65 7/28 11/19 10-22 26 81-72 (28-18, 19-23, 20-15, 14-16) Écarts. - NAN : + 17 (27e et 28e) ; STR : + 7 (5e) Spect. : 4 200. Arb. : Gasperin, Viator, Chambon ARNAUD LECOMTE Pau-Orthez Bourg 91 (a.p.) 88 Finale Demain, 17 heures(TPS Star) Tonnerre de Bresse PAU-ORTHEZ BOURG NANCY STRASBOURG scénario du match perdu il y a quinze jours en Alsace même s’ils ont prêté le flanc à un retour de Strasbourg à moins de trois minutes du terme (74-70). « On a été en panique et obtenu quelques balles heureuses à la fin. Maintenant, Bourg, cela va être compliqué. Ces dynamiques-là sont très difficiles à enrayer », prévoyait JeanLuc Monschau au sujet de la demifinale. « Cette fois, Zianveni met ses shoots extérieurs et puis Nancy avait le désir de prouver qu’il était capable de jouer les yeux dans les yeux avec nous. Mais à la fin, si on nous avait permis de jouer normalement, tout pouvait arriver », pestait Eric Girard, fort grognon après certaines décisions arbitrales. L’entraîneur strasbourgeois n’a par ailleurs pas voulu commenter les rumeurs insistantes qui enverraient le petit meneur US du Paris BR, John Linehan, en Alsace pour la fin de saison. Mais l’éventualité n’a pas été démentie et semble faire son chemin, alors que Strasbourg reste à la recherche d’un arrière d’impact depuis le départ d’Alvin Young. ASVEL Dijon Demi-finales 20 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS MARSEILLE (ATP, indoor) Samedi 18 février 2006 Mistral gagnant Clément vainqueur sifflé, Nadal vainqueur secoué : ça soufflait fort hier sur Marseille. Tombeur in extremis de Fabrice Santoro au terme d’un excellent duel franco-français (7-5, 4-6, 7-6), Arnaud Clément a mal vécu d’être sifflé par une – petite – partie de « son » public. Mais c’est bien lui qui défiera aujourd’hui Rafael Nadal pour une place en finale. L’Espagnol a disputé son meilleur match du tournoi hier pour dominer un bon Paul-Henri Mathieu (7-5, 6-4). MARSEILLE – de notre envoyé spécial LE « CLEM » EST sur le point d’être rapatrié à Brest, mais la « Clé » n’a pas l’intention de quitter les abords du Vieux Port de Marseille. Arnaud Clément a pourtant vécu hier une expérience qu’il n’avait jamais imaginée : se faire siffler dans le palais des sports de « son » tournoi, lui l’Aixois, élevé à 40 kilomètres à peine de ce court, formé au tennis de haut niveau à Marseille même ! Ce quart de finale entre Arnaud Clément et Fabrice Santoro promettait de transporter son lot de tensions, '' mais peut-être pas celles-là. L’histoire personnelle des deux hommes, construite déjà sur la base de quelques duels homériques dont un historique, à Roland-Garros en 2004 (6 h 33’ de match sur deux jours, record à battre), s’était en effet doublée récemment de l’« affaire Santoro ». Repris puis re-rejeté aussitôt de l’équipe de Coupe Davis parce qu’une exhibition l’empêchait de répondre présent au rassemblement du groupe France, Santoro est sans doute davantage apparu, aux yeux du public, comme le laissé pour compte plutôt que comme un traître à la nation. Mais peu importait le fond du problème hier. C’est la forme qui promettait d’intriguer. Jeudi, Clément avait assuré qu’il y avait « zéro malaise » avec son compatriote. Hier, les deux joueurs ne manifestèrent pas la moindre animosité l’un envers l’autre. En fin de match, la poignée de main se passa de toute effusion mais fut franche. Pendant la partie, le public se montra enthousiaste et partagé. Sur le court, l’agressivité se limita presque toujours aux intentions de jeu. Mais fut parfois un peu destinée au corps arbitral de part et d’autre, parfois aux ramasseurs de balles, rarement jugés assez efficaces par Clément, travers traditionnel qu’il reconnaît volontiers. C’est la contestation d’une décision d’arbitrage de l’Aixois qui déclencha les premiers sifflets dans la salle. Cette réaction d’une petite poignée de spectateurs eut le don de le décontenancer. Pas de le désarçonner. Mené 5-3 dans les deux premières manches puis 4-2 dans la troisième, il parvint à trouver les réglages au retour et en passing pour remporter au final les deux sets nécessaires à la qualification pour sa première demi-finale sur le circuit depuis deux ans (7-5, 4-6, 7-6 en 2 h 42). A 6-5 dans le tie-break, il se soulagea doublement. D’abord en frappant un ace puis en s’adressant directement au public via la sono du stade : « C’était un peu difficile pour moi au niveau de l’ambiance. Si on rejoue encore une fois l’un contre l’autre avec Fabrice, j’espère que ce ne sera pas sur ce court en tout cas. » Quelques sifflets, encore… Moins à chaud, Clément ne décolérait pas tout à fait : « Je ne me comporte pas toujours forcément très bien sur le court, mais là j’ai juste un peu contesté une décision et les sifflets sont partis. Je comprends tout à fait qu’on soutienne Fabrice, il a un jeu très spectaculaire, et que la majorité de la salle soit pour lui, ça ne m’a pas dérangé. Que je me fasse siffler chez moi, en revanche, c’est difficile à gérer. Si c’est vraiment lié au récent épisode de Coupe Davis, c’est dommage pour les gens qui sifflent, parce que ce sont des idiots. » « C’était normal que le public soit partagé car Arnaud habitait à 30 mn d’ici, moi à 45…, expliqua Santoro, qui avait décidé cette semaine de ne jamais aborder « le sujet qui fâche » et qui ne s’étendit donc pas. Ce tournoi est encourageant pour la suite de ma saison. Si mon physique me le permet, je vais me lancer à fond jusqu’à la fin du mois de mars, c’est à dire enchaîner Rotterdam, Dubaï, Indian Wells et Miami. Ensuite, il est probable que je m’accorde un mois de coupure. » Rafael Nadal ne veut plus entendre parler de coupure. Après quatre mois d’absence à cause de problèmes au genou et au pied gauche, l’Espagnol a disputé hier son meilleur match du tournoi, selon ses propres dires, pour disposer en deux manches d’un PaulHenri Mathieu de bon niveau qui manqua deux balles de premier set à 5-4. « Je suis heureux de bien disputer les points importants, avoua Nadal. En plus j’ai joué sans protection au genou cette fois. Quant au pied gauche, tout va très, très bien. Il n’y a que l’ampoule au pied droit qui me gêne un peu… » Un allié suffisant aujourd’hui pour Clément « Il va falloir qu’Arnaud vienne finir au filet en montant sur son revers, conseillait hier soir Mathieu. Nadal, c’est son tournoi de reprise, certes, mais il a déjà gagné trois matches, et la confiance revient vite quand on est numéro 2 mondial… » Arnaud Clément aura besoin de toutes ses armes cet après-midi. Et de son public, bien sûr… JULIEN REBOULLET DERNIÈRE MINUTE Grosjean en demies Que je me fasse siffler chez moi, c’est difficile à gérer (Arnaud Clément) SÉBASTIEN GROSJEAN s’est qualifié pour les demi-finales en disposant du jeune Russe Korolev, 7-6 (7-4), 6-3. '' MARSEILLE. – Sommé par Guy Forget de retrouver un niveau approprié en simple dans l’optique de la Coupe Davis, Arnaud Clément frappe désormais aux portes du top 50 grâce à ses performances marseillaises. (Photo Anne-Christine Poujoulat/AFP) RÉSULTATS Dotation : 510 250 Quarts de finale : Ancic (CRO) b. Ljubicic (CRO), 7-6 (7-2), 3-6, 6-3 ; Clément b. Santoro, 7-5, 4-6, 7-6 (7-5) ; Nadal (ESP) b. Mathieu, 7-5, 6-4. AUJOURD’HUI. – À partir de 14 heures : Clément-Nadal (ESP), suivi de Ancic (CRO)Grosjean. ANVERS (WTA Tour, indoor) ANVERS – (BEL) – Il va tout de même falloir songer à prendre un peu de repos après tout ça, non ? – Oui, mais ce sera après Doha (du 27 février au 4 mars) car je viens d’ajouter aujourd’hui (hier) le tournoi de Dubaï (du 20 au 26 février) à mon programme… – Paris, Anvers, Dubaï, Doha, quatre semaines d’affilée, est-ce bien ra is onna b le p o ur un e joueuse déjà si fatiguée ? – J’avais déjà prévu de faire un premier gros break pendant Indian Wells et après Miami puisque je ne disputerai pas les tournois sur terre battue américaine. Par contre, étant engagée la semaine suivante à Doha, je n’allais de toute façon pas couper complètement avec le tennis la semaine prochaine. Dans ces conditions, mieux vaut aller disputer quelques matches sous le soleil de Dubaï pour préparer Doha. Si j’arrive à bien récupérer entre les matches comme ici, ça ne devrait pas poser de problème… » de notre envoyé spécial « AMÉLIE, UN MATCH plutôt facile, non ? – Je ne dirais pas si facile que ça ! Je savais que Patty (Schnyder) était un peu malade ces derniers jours mais on ne sait justement pas trop à quoi s’attendre dans ce genre de situation. Je n’étais moi-même pas au mieux physiquement. Il est vrai que j’ai très peu joué ces derniers temps ! (Rires.) Sérieusement, ça n’est pas évident d’enchaîner tous ces matches et la récupération est l’aspect le plus difficile à gérer sur le long terme. La bonne nouvelle, aujourd’hui, c’est que je n’ai pas eu à traîner trop longtemps sur le court. J’espère que ça va m’aider à retrouver toute mon énergie pour la demi-finale (contre Nadia Petrova). Et à partir du moment où l’énergie sera là, je sais que tout mon jeu sera là aussi… – Après vos succès à Melbourne et à Paris, puis vos deux premiers matches gagnés ici, vous en êtes à treize victoires d’affilée. La plus longue série de votre carrière ? – C’est bien possible, oui… (Puis, après réflexion.) Non, je crois que j’avais fait mieux en 2001… (Rires.) Mais il est vrai que c’était presque dans une autre vie ! (De fait, elle avait remporté successivement les tournois de Paris et Nice en février puis celui d’Amelia Island en avril avant d’être battue par Hingis en quart de finale à Charleston, après un total de 17 victoires de suite.) – Avez-vous l’impression, depuis vos victoires au Masters et à l’Open d’Australie, que vos adversaires se sentent désormais dans RÉSULTATS BUENOS AIRES (ARG, ATP, terre battue, 425 000 $, 13-19 février). – Deuxième tour : Ferrero (ESP) b. Saretta (BRE), 4-6, 6-2, 6-3 ; Starace (ITA) b. Chela (ARG), 3-6, 7-6 (7-4), 6-2 ; Calleri (ARG) b. Marín (CRC), 6-4, 6-2 ; Acasuso (ARG) b. Vassallo-Arguello (ARG) 6-3, 6-1. SAN JOSE (USA, ATP, dur, 380 000 $, 13-19 février). – Deuxième tour : Phau (ALL) b. Wilson (USA), 7-5, 7-5 ; Vliegen (BEL) b. Gimelstob (USA), 7-6 (7-1), 4-6, 6-1 ; Söderling (SUE) b. Philippoussis (AUS), 6-2, 6-3 ; Hewitt (AUS) b. Warburg (USA), 6-4, 6-3 ; Arthurs (AUS) b. Tursunov (RUS), 6-3, 6-7 (5-7), 6-3 ; Roddick (USA) b. Carlsen (DAN), 6-3, 1-6, 6-3 ; Murray (GBR) b. YeuTzuoo Wang (TPE), 6-4, 6-2. BANGALORE (IND, WTA Tour, dur, 175 000 $, 13-19 février). – Quarts de finale : King (USA) b. Pin, 6-2, 7-6 (9-7) ; Kostanic (CRO) b. Camerin (ITA), w.o. ; Czink (HON) b. Bondarenko (UKR), 6-2, 6-7 (4-7), 7-6 (8-6) ; Santangelo (ITA) b. Fedak (UKR), 6-4, 6-3. BELGRADE (SEM, ATP Challenger, indoor, 85 000 , 13-19 février). – Quarts de finale : Tipsarevic (SEM) b. Mahut, 6-4, 7-6 (7-4) ; Llodra b. Burgsmüller (ALL), 7-5, 6-4. Bleu Rouge Noir Jaune l’obligation de “surjouer” pour vous battre ? – Je ne suis pas dans leurs têtes ! Mais j’ai surtout l’impression de me sentir plus solide de mon côté. Alors, c’est vrai que, quand un niveau moyen pouvait leur sembler suffisant pour me battre dans le passé, elles savent qu’il leur faut aujourd’hui l’élever un peu plus pour y parvenir. C’est certainement une pression supplémentaire qui les amène à faire plus de fautes et à ne pas profiter de la situation, même si je ne suis pas au mieux physiquement comme c’est le cas cette semaine. – C’est même à se demander quand tout cela s’arrêtera… – Cela aurait très bien pu être contre Benesova l’autre soir ou contre Schnyder aujourd’hui (hier). Ce sera peut-être contre Petrova, peu importe. Il y a bien un moment où je vais finir par être rattrapée par la décompression après toute cette série victorieuse, c’est normal. Mais je l’ai dit dès mardi en arrivant ici : je ne suis pas à Anvers pour me prendre la tête. Tout ce qui m’est arrivé depuis « Quelques matches sous le soleil » MARC BEAUPÈRE Kim souffle le show À Anvers, la saga Clijsters superstar continue. ANVERS – de notre envoyé spécial DIRE QUE KIM CLIJSTERS est une vedette à Anvers est un doux euphémisme. Les forts liens d’amitié qui unissent son père, Lei, ancien international de football, et le directeur du tournoi, Bob Verbeeck, lui-même ancien athlète de haut niveau reconverti (brillamment) dans les affaires, ne sont pas étrangers au phénomène, et la numéro 1 mondiale est entourée ici de mille et une attentions. Après la fameuse « opération champagne », le mini-concert et un mythique karaoké avec une chanteuse locale de mercredi soir, c’est une autre gloire de la chanson flamande (!) qui est venue hier soir donner de la voix avant que ne débute le « show » Clijsters à proprement parler. Celui-ci ne dura finalement que deux sets (7-6, 6-4) et à peine un peu plus d’une heure et demie de jeu. La Belge, qui n’avait d’ailleurs jamais perdu face à Dinara Safina lors de leurs cinq précédentes confrontations, se montra très agressive dès le début de la rencontre. Victime d’un petit relâchement coupable au milieu du premier set, elle se fit remonter et fut contrainte à disputer le tie-break avant d’enfoncer naturellement le clou dans la seconde manche. Acclamée par les quelque 7 500 spectateurs présents au Sportpaleis, Kim Clijsters s’est, hier soir, définitivement rassurée sur l’état de sa cheville et un peu plus aussi sur la qualité de son jeu, déjà nettement supérieure à ce qu’elle avait été deux jours plus tôt. De bon augure pour le prochain épisode de la saga Clijsters à Anvers, programmé ce soir. – M. B. RÉSULTATS Dotation : 503 505 Quarts de finale : Petrova (RUS) b. Savchuk (UKR), 6-3, 6-3 ; Mauresmo b. Schnyder (SUI), 6-2, 6-4 ; Clijsters (BEL) b. Safina (RUS), 7-6 (7-1), 6-4. Gasquet et Monfils au repos Tous deux forfaits à Rotterdam la semaine prochaine, Richard Gasquet et Gaël Monfils en ont fini avec la tournée européenne d’hiver. Battu par Clément à Marseille, le numéro 1 français souffre de douleurs à l’aine et ne reprendra l’entraînement que mardi ou mercredi. « Par prudence, précise son coach Éric Deblicker. Richard a fait beaucoup d’efforts pour revenir après sa blessure au coude et la Coupe Davis lui a vraiment pompé beaucoup d’énergie. J’aime autant qu’il soit dans la plénitude de ses moyens pour la suite du programme. » Gaël Monfils, placé sous antibiotiques depuis son retour d’Australie, s’était peu entraîné avant d’aller à Marseille. Et sa défaite face à Grosjean a laissé des traces au niveau de son genou droit, douloureux depuis. Il ne reprendra qu’au tournoi de Las Vegas le 27 février, avant d’enchaîner, comme Gasquet, par les deux Masters Series américains de Indian Wells et Key Biscayne. Rouge Los Angeles m’a permis de relativiser beaucoup les choses et donc de m’enlever beaucoup de pression. C’est d’ailleurs sans doute beaucoup à cause de ça si je suis encore en course dans ce tournoi… Bleu Amélie Mauresmo a créé la surprise, hier, à Anvers. Pas sur le terrain, où la Française a battu assez facilement (6-2, 6-4) une Patty Schnyder mal remise d’un début de grippe. Mais lors de ses commentaires d’après-match, où elle a annoncé que, en dépit de la fatigue accumulée avec ses victoires à Melbourne et à Paris, elle venait de solliciter (et obtenir) une wild-card pour le tournoi de Dubaï qui débute lundi prochain dans la capitale des Émirats arabes unis. Jaune Rouge Jaune Qualifiée pour les demi-finales, la Française a ajouté le tournoi de Dubaï, la semaine prochaine, à son programme. Noir Bleu Noir Mauresmo joue les prolongations
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