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2 « Il faut extraire de la loi le délai de rapatriement comme étant une infraction aux règles
de changes car les incidents de paiement existent de par le monde. »
Le président de l’Anexal plaidera, par conséquent, la nécessité de rassurer l’exportateur.
M. Ali Bey Nasri dira également ce besoin, « d’aller vers les pré-requis à commencer par la
dépénalisation de l’acte d’exporter. » Dans le même ordre d’idées, il a déploré le retard
enregistré dans l'installation du Conseil national consultatif de la promotion de
l'exportation et les blocages résultant de la réglementation encadrant le régime douanier
de l'admission temporaire ainsi que l'obligation de solliciter un accord préalable de la
Banque d'Algérie.
M. Abderrahmane Benkhalfa, expert, a abordé le thème inhérent au « développement des
instruments de financement adaptés pour accompagner les entreprises exportatrices »
pour dire l’importance « de l’aspect financier de l’acte d’exporter qui reste essentiel » étant
donné que le premier risque frontal pour l’exportateur réside dans le risque », a-t-il
souligné. « Aussi, le préfinancement doit être financé, sur une période courte ou
moyenne », de même qu’il faille « mobiliser les créances nées sur l’étranger ».
Au registre des propositions, l’intervenant a également suggéré que « les banques
s’organisent pour offrir à leurs clients l’origine du contrat de crédit à moyen terme », et
que les crédits de prospection soient couverts par les banques. » M. Abderrahmane
Benkhalfa a insisté, par la même occasion, sur l’intérêt à ce que « la relation
banque/Cagex soit huilée », dans le sens que la « banque doit relayer la Cagex par des
crédits de trésorerie ». La gestion et la couverture du risque lié au change est l’autre
aspect sur lequel insistera l’intervenant. En définitive, la banque doit « accompagner,
l’exportateur, l’écouter, l’orienter, l’informer et le conseiller », indiquera M. Abderrahmane
Benkhalfa qui dira la nécessité de réviser la loi pénalisant le manquement au rapatriement
des produits de l’exportation.
L’intervention du directeur général de la Compagnie algérienne d'assurance et de garantie
des exportations (Cagex), M. Djilali Takiret, ne sortira pas de ce contexte puisqu’il a
mentionné les contraintes qui découragent les opérateurs économiques à aller vers les
marchés internationaux, notamment celles résultant de la législation des changes qui
malgré l’existence d’une assurance qui garantit le rapatriement des fonds à la faveur de
l’ordonnance 96-06, sera suivie d’une autre ordonnance n°96-22, laquelle sanctionne
l’exportateur qui ne rapatrie pas ses fonds dans les délais, de peines de prisons,
d’amendes lourdes et d’interdiction d’export. Une véritable contradiction entre deux
ordonnances est relevée à ce niveau par ce responsable.
3 Optimiser l’offre exportable
La conclusion tirée des analyses et constats présentés lors de la conférence nationale sur
le commerce extérieur est que l’Algérie ne s’est pas dotée d’une vision stratégie à l’export,
un facteur supplémentaire qui concourt à la vulnérabilité et à la fragilité des équilibres
macro-économiques du pays étant mono-exportateur et à économie essentiellement
dominée par les hydrocarbures.
Le constat ressort que toutes les mesures prises jusque-là pour contribuer à la
diversification et la promotion de notre économie hors hydrocarbures n’ont pas eu les
effets escomptés.
Les experts réunis à cette conférence, qui devra mettre en place les rudiments d’une réelle
politique d’exportation, ont été unanimes à dire la nécessité d’identifier, comme première
action, les filières à fort potentiel à l’export à même de cibler les projets d’investissements
à engager, en priorité, et en définitive, optimiser l’offre exportable, en quantité et en
qualité, les normes étant une exigence première pour placer les produits nationaux sur les
marchés extérieurs, notamment dans l’UE qui reste intransigeante sur ce point.
Les experts ont également souligné l’importance de la gouvernance économique,
l’amélioration de la compétitivité des entreprises à travers la mise à niveau et le
développement humain.
Aussi, les propositions sont allées vers l’introduction de mesures de facilitation au profit
des entreprises projetées dans l’exportation. La législation n’a pas été en reste puisqu’elle
fera l’objet de propositions de révision à tous les niveaux d’intervention (banques,
douanes, administration) pour faciliter les opérations d’export.
A ce titre, le rôle des banques a été particulièrement évoqué tant elles constituent
l’interface entre l’exportateur et le marché extérieur, et un acteur accompagnateur
indispensable pour l’aboutissement des actions d’exportation. Des préoccupations que le
ministre s’est engagé à prendre en charge en annonçant que la nouvelle stratégie du
commerce extérieur devra tirer son ancrage de la cohérence entre les politiques
sectorielles et celle du commerce extérieur. Aussi, les conventions de coopération et
d’assistance signées avec le CCI, IAMM et l’UE (P3A) et prochainement avec le PNUD
devraient concourir à améliorer le volet technique inhérent à l’acte d’exporter.
D. Akila
4 L'intégration régionale, une des pistes pour diversifier les exportations
algériennes
Des représentants d'organisations internationale et régionale spécialisées ont considéré,
hier à Alger, que la diversification des exportations algériennes doit passer par l'intégration
régionale maghrébine, arabe et africaine.
Intervenant à la Conférence nationale sur le commerce extérieur, un représentant du
Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Khalifa Tounakti, a estimé
que l’intégration de l’Algérie dans ces trois zones régionales, où les échanges
commerciaux du pays restent très réduits, représente un atout pour développer le
potentiel économique non exploitable de l’Algérie. Pour cet expert, cette option permet de
contourner le problème de la difficulté d’exportation vers le marché européen qui est, a-til avoué, "exigeant" et "très concurrentiel".
Néanmoins, a relevé le représentant de cette agence de l'ONU, le succès de cette vision
est tributaire non seulement du développement des infrastructures et structures
logistiques mais aussi de l’engagement de "profondes réformes" permettant de fructifier
les avantages compétitifs du pays.
Il a aussi préconisé de promouvoir la coopération économique à travers la conclusion
d’accords bilatéraux régionaux favorisant notamment l’exportation.
De son côté, l’expert de la Banque africaine du développement (BAD), Hervé Lohoues, a
noté que la diversification du commerce extérieur, qui constitue une priorité pour l’Algérie,
est en ligne avec la stratégie de cette banque du continent tracée pour la période 20132022. Cette stratégie, a-t-il expliqué, mise sur l’intégration économique africaine comme
un véritable levier de développement pour les pays de la région grâce au potentiel de
leurs complémentarités. Selon lui, cette intégration peut permettre à l’Algérie de jouer un
rôle d’intermédiaire entre l’Afrique et l’Europe grâce à sa position géographique
stratégique.
A rappeler que la nécessité de s’orienter vers le marché africain a été implicitement
évoquée par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui avait plaidé,
lundi, lors de son intervention à cette conférence, pour un redéploiement du commerce
extérieur de l’Algérie vers les pays émergents et en voie de développement pour pouvoir
"réaliser le potentiel propre de l’Algérie".
D’autres intervenants ont plaidé, hier, pour le développement des instruments de
financement adaptés pour accompagner les entreprises exportatrices en introduisant de
nouveaux produits financiers destinés à accompagner l'activité d'exportation. Ils ont
également appelé à l'installation des guichets à l’exportation au niveau des banques et
établissements financiers pour accompagner les exportateurs.
5 La feuille de route du gouvernement
L’idée directrice qui ressort du discours du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, lors de
cette conférence nationale sur le commerce extérieur se veut une définition des règles du
jeu, une identification des actions à engager pour la diversification des exportations hors
hydrocarbures et une meilleure présentation de l’offre.
En clair, une mobilisation de toutes les potentialités du pays pour la promotion de la
production nationale et la relance réelle et effective d’une économie génératrice de
richesses et créatrice d’emplois.
Le ton est donné pour la remise à niveau du tissu industriel et la motivation des
opérateurs privés pour s’intégrer, grâce aux formules de partenariat, dans ce vaste et
immense marché mondial soumis exclusivement aux paramètres de la rigueur et de
l’efficacité, de la qualité et de la productivité, de la concurrence et de la compétitivité. Une
prise de conscience certaine est relevée au niveau du gouvernement qui œuvre à
l’assainissement de l’environnement d’affaires en brisant tous les tabous par l’amélioration
des conditions de développement de l’entreprise nationale publique ou privée.
L’organisation de cette manifestation économique intervient à la suite d’actes accomplis
par le département de l’industrie et des mines au profit des opérateurs aujourd’hui plus
que jamais persuadés de l’ effort de redressement, convaincus de la volonté politique
affichée par le Président de la République quant à la reprise impérative d’un appareil
économique jusque-là caractérisé par la faiblesse de la diversité des structures de
production et d’exportation et de l’intégration aux chaînes de valeur mondiale d’une part,
et dépendant en majorité des ressources des hydrocarbures.
Accords de partenariat, développement de plusieurs types d’industrie particulièrement
dans l’automobile et la sidérurgie, extension et création de nouvelles zones industrielles,
une véritable course contre la montre est livrée pour rendre une économie nationale
compétitive et attractive au plan international dans la perspective de valoriser, voire de
percevoir une notion d’exportation.
Les ambitions manifestées pour occuper le marché africain et arabe incitent à l’optimisme
et interpellent le commun des acteurs et partenaires à œuvrer dans le sens de cette
stratégie nationale qui a le mérite de se consacrer à l’essentiel, c’est-à-dire à la force du
travail et à l’esprit d’innovation, d’imagination et de créativité des opérateurs nationaux
balayant, de facto, le pli de la dépendance d’un secteur pétrolier au caractère précaire et
révocable.
De grands défis sont à relever à la suite de la tenue de cette conférence dont les
résolutions constitueront une feuille de route ou un carnet de bord à suivre pour arriver à
destination…
A. Bellaha
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exporte que 500 000 tonnes/an parce que tout simplement le port de Béjaïa est saturé et
nous
n’arrivons
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tous
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l’export.
La rade nous cause des surcoûts de fret et des surestaries. On avait demandé à construire
notre propre quai. Le gouvernement, à l’époque de Belkhadem, nous avait donné
l’autorisation et quelque temps après Amar Tou, ministre des Transports, avait remis en
question la décision du gouvernement.
Faire passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans plusieurs
secteurs d’activités et pour des milliers de produits est à notre portée. Faut-il, toutefois,
qu’il y ait une volonté politique !
Cevital a fait passer notre pays du stade d’importateur au stade d’exportateur dans
plusieurs activités et plusieurs produits tels que :
- les huiles végétales raffinées ;
• le sucre blanc (50% pour couvrir les besoins nationaux et 50% pour l’export) ;
• le verre plat et ses dérivés (30% couvrent les 100% des besoins du pays et 70% sont
exportés).
Elle compte le faire aussi pour les fenêtres double vitrage et l’électroménager dès l’année
prochaine.
Pour l’électroménager seulement, Cevital compte exporter pour plus de 1,5 milliard de
dollars par an dans les deux prochaines années.
Je peux citer plusieurs exemples où on peut faire encore mieux et exporter pour plusieurs
milliards de dollars hors hydrocarbures tout en réduisant nos importations.
• Aujourd’hui, l’Algérie importe les 100% de ses huiles végétales brutes et de ses
tourteaux de soja pour un montant de 1,5 milliard de dollars par an.
Nous avons un projet réalisé à 50% depuis dix ans qui doit non seulement couvrir les
besoins du pays mais dégager plus de 1,5 milliard de dollars à l’export. Mais le projet
attend toujours l’autorisation pour son achèvement.
• En attendant la mise en production de Samha 2 qui doit créer 7 500 emplois et produire
près de 10 millions d’articles électroménagers par an dont 90% destinés à l’exportation,
nous avons sollicité une autorisation au mois de décembre dernier du ministère de
l’Industrie pour importer une ligne de production de machines à laver à 70% neuves
appelée à produire immédiatement 500 000 machines à laver destinées au marché
européen. À ce jour, nous attendons toujours l’autorisation.
• Nous avons un projet dans la pétrochimie qui pouvait fournir de la matière première
compétitive à plus de 3 000 PMI algériennes qui peuvent toutes être exportatrices.
8 Malheureusement, après plusieurs passages au CNI, notre projet n’a toujours pas vu le
jour.
• Le projet de Cap 2015 de Cap Djinet qui devait dégager plus de 35 milliards de dollars à
l’export tout en couvrant les besoins du marché national n’a jamais été autorisé. C’est
pourquoi j’en conclus que ce n’est pas un problème technique, mais un problème de
volonté politique.
Quand il y a une volonté politique, les problèmes techniques sont faciles à résoudre.
Lors du dernier Africa Ceo Forum de Genève, le Premier ministre de la Géorgie nous a
déclaré qu’il a fait passer son pays de la 108e place mondiale à la 9e place en moins de
quatre ans pour les facilités des investissements.
Il a déclaré que “les réformes doivent être radicales, profondes et rapides”. Si la Géorgie
l’a fait, pourquoi pas l’Algérie ?
Notre pays a tous les moyens de diversifier son économie, de créer le plein emploi, de
développer ses exportations hors hydrocarbures jusqu’à dépasser nos importations et ne
plus dépendre des hydrocarbures pour peu que la volonté politique libère et encourage
toutes les initiatives créatrices d’emplois et de richesses.
En 2025 — et c’est demain —, l’Algérie atteindra, voire dépassera, les 50 millions
d’habitants. Nous consommerons plus de gaz, plus d’électricité et plus de carburants issus
des hydrocarbures qui viendraient en déduction des quantités exportées aujourd’hui.
Nous aurons plus de 10 millions de nouveaux demandeurs d’emploi et serons en cessation
de paiement avec toutes ses conséquences.
Si des décisions appropriées et immédiates ne sont pas mises en œuvre, ce sera le chaos.
I. R.
Allocution prononcée par M. Issad Rebrab, lors de la Conférence nationale sur
le commerce extérieur tenue les 30 et 31 mars 2015
9 Source jjournal: El
E Watan 01.04.15
Par: Rou
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qu’il y a urgence,, car en 2025,
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Par: Ali B
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11 Source aps lundi, 30 mars 2015
Algérie: des mesures pour une meilleure maîtrise du commerce extérieur
prévues dans la LFC 2015 (Sellal)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé, lundi à Alger, que le gouvernement
prévoyait l'élaboration, dans les prochains mois, d'une loi de finances complémentaire
(LFC) qui comprendra des mesures visant une meilleure maîtrise du commerce extérieur
et de l'économie nationale en général.
S'exprimant à l'ouverture de la Conférence nationale sur le commerce extérieur, qui se
tient lundi et mardi au Palais des nations (Alger), M. Sellal a affirmé que la LFC 2015
"comprendra des décisions et des mesures visant à assurer une meilleure maîtrise du
commerce extérieur à travers, notamment, la lutte contre la corruption et la fraude dans le
financement des importations pour mettre fin à l'anarchie qui caractérise cette activité".
"Il est temps de lutter énergiquement contre la corruption et la fraude, et ce,
conformément aux lois de la République", a insisté M. Sellal, ajoutant que le
gouvernement "n'hésitera pas à utiliser la force de la loi pour réprimer de telles pratiques".
Par ailleurs, le Premier ministre a considéré que le retour au crédit à la consommation, qui
entrera prochainement en vigueur, contribuera également dans l'amélioration de la
maîtrise du commerce extérieur en soutenant la production nationale et, partant, en
réduisant la facture des importations.
Evoquant le projet de loi sur les licences d'importation, qui sera soumis au parlement
durant sa session actuelle de printemps, M. Sellal a soutenu que ce nouveau texte ne
signifie, en aucune manière, un retour au monopole du commerce extérieur qui était
appliqué dans les années 1970 et 1980.
Cette loi, a-t-il expliqué, "va permettre aux autorités publiques de mieux maîtriser les
importations".
12 Source a
aps mard
di, 31 marrs 2015
L'intégrration rég
égionale, une des
es pistes pour diversifier
d
r les exp
portation
ns
algérien
nnes
ALGER - Des reprrésentants d'organisaations inte
ernationale
e et régionnale spéciialisées on
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considéré
é, mardi à Alger, qu
ue la diverrsification des exportations alggériennes doit passe
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gionale ma
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e l’Algérie dans
d
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du pays restent trè
ès réduits, représentee un atout pour déve
elopper le ppotentiel économiqu
é
e
non explo
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met de co
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a difficulté
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péen qui est, a-t-il avoué, "exigeantt" et "trè
ès
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Néanmoiins, a relevvé le repré
ésentant d
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gence de l''ONU, le ssuccès de cette
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ment des infrastrucctures et structure
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ussi de l’en
ngagemen
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ormes" pe rmettant de
d fructifie
er
les avanttages comp
pétitifs du pays.
Il a ausssi préconissé de promouvoir laa coopérattion écono
omique à ttravers la conclusion
d’accordss bilatérauxx régionau
ux favorisan
nt notamm
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ortation.
De son ccôté, l’expe
ert de la Banque
B
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D), Hervé Lohoues, a
noté que
e la diversiffication du commercee extérieurr, qui consstitue une ppriorité pour l’Algérie
e,
est en lig
gne avec la stratégie
e de cette banque du continen
nt tracée ppour la pérriode 2013
32022.
13 Cette strratégie, a--t-il expliqué, mise sur l’intég
gration éco
onomique africaine comme un
véritable levier de développe
ement pou r les pays de la région grâce au potentiel de leurrs
complém
mentarités.
Selon lui,, cette inté
égration pe
eut permetttre à l’Algé
érie de jou
uer un rôle d’interméd
diaire entre
l’Afrique et l’Europe
e grâce à sa
s position géographique straté
égique.
A rappeller que la nécessité
é de s’orieenter vers le march
hé africain a été im
mplicitemen
nt
évoquée par le ministre
m
des Affaires étrangère
es, Ramtan
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mra, qui av
vait plaidé
é,
lundi, lorrs de son interventio
on à cette conférencce, pour un redéploiiement du commerce
extérieurr de l’Algérrie vers less pays émeergents ett en voie de
d développpement po
our pouvoiir
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el propre de
d l’Algérie"".
ants ont plaidé,
p
maardi, pour le dévelo
oppement des instruments de
D’autres intervena
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xportatricees en intro
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gner l'activ
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galement appelé
a
à l'installation des guichets à l’exportation auu niveau des banque
es
et établisssements financiers
f
pour
p
accom
mpagner le
es exportatteurs.
Source jjournal: Horizons
H
le
e 31 mars 2
2015
Par: Wasssila Ould Hamouda
Clôture
e de la con
nférence nationale
n
e sur le co
ommerce extérieur
e
r
ns appelle
ent à leve
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nt
ence nattionale ssur le commerce
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Les ex perts qui sont intervenus, h ier, à la conférence
nationale
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et d’amélioration de
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es exporta teurs algériens.
Ils sont nombreuxx à souligner l’impéératif de promouvoir en premiier lieu la production
nationale
e, de la diversifier
d
et
e d’en am
méliorer la
a qualité pour
p
pouvvoir la placcer sur le
es
marchés internation
naux.
14 En outre, les potentialités devraient être capitalisées et orientées vers des marchés moins
concurrentiels et exigeants comme ceux de l’Afrique et des pays arabes.
« Les efforts doivent être concentrés autour de l’entreprise créatrice de richesse », a
résumé le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir
Babès.
Et pour que l’entreprise s’implique davantage dans cette perspective de renforcement du
commerce extérieur, elle doit, selon lui, se mettre à niveau pour renforcer sa
compétitivité. Les pouvoirs publics sont appelés à leur faciliter l’accès aux programmes
d’appui à l’exportation.
Le président de l’association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri a fait observer que
pour relancer cette activité, de nombreuses contraintes doivent être levées. Il a dans ce
contexte prôné la dépénalisation de l’acte d’exportation. « L’exportateur est ligoté. Il
risque des sanctions pénales si le délai de rapatriement des fonds est dépassé », a-t-il
rappelé.
De la dépénalisation de l’acte d’exportation
Abondant dans le même sens, le directeur de la Compagnie algérienne d’assurance et de
garantie des exportations (Cagex), Djilali Tarikat a demandé la révision du règlement de la
Banque d’Algérie inhérent à cet aspect de rapatriement de la devise. Selon lui, il est
primordial d’accompagner les exportateurs pour atteindre l’objectif qui est de donner de
l’essor à cette activité.
Une perspective défendue également par Abderahmane Benkhalfa, expert en
finances : « Il devrait y avoir une flexibilité en matière de rapatriement des devises », at-il estimé, observant qu’il faut développer de nouveaux produits financiers dédiés à
l’exportation.
Il a cité, entre autres, les crédits de prospection lesquels faciliteront l’implantation
commerciale à l’étranger et les crédits fournisseurs qui permettront de renforcer la
production et la création de la compétitivité. Selon Benkhalfa, il est important de créer
l’interface entre les banques et les institutions chargées de l’exportation telle la Cagex. Les
exportateurs sont également confrontés à d’autres contraintes et obstacles que les experts
et les chefs d’entreprise ont appelé à lever.
Selon le président de l’association des producteurs algériens de boissons, Ali Hamani, il est
plus facile d’importer en Algérie que de produire, « alors que dire de l’exportation ! ».
Il a déploré le manque de logistique ainsi que d’outils favorisant la promotion du
commerce extérieur. Il a recommandé plus d’efforts pour la création des zones au niveau
des ports réservées aux entreprises exportatrices, l’amélioration de la qualité des services
15 en matiè
ère de fret et de transsport marittime et la multiplicattion des esspaces et des
d aires de
stockage
e et d’emmagasineme
ent sécurissés.
a
Issad Re
ebrab, pré
ésident du groupe C
Cevital, un
n des gra
ands expo rtateurs algériens,
a
témoigné
é que l’actte d’exporttation est lloin d’être une sinéc
cure. A titrre d’exemp
ple, il a fait
savoir qu
ue son entreprise « peut
p
exporrter plus de
e un million de tonnees de sucre blanc pa
ar
an mais e
elle n’en exxporte que
e 500.000 ttonnes parrce que le port de Beejaïa est sa
aturé ».
« La rade
e nous cause des su
urcoûts dee fret et des suresta
aries », a-tt-il souligné, ajoutan
nt
qu’un prroduit peutt être com
mpétitif au niveau d’’une entreprise maiss pas au niveau
n
d’un
pays pou
ur des problèmes po
ortuaires. R
Rebrab a également
é
souligné ll’importancce de dote
er
les exportateurs d’un passep
port diplom
matique ett de leur donner la priorité à l’accès au
foncier.
Source jjournal: l''Éconews 31
3 mars 15
5
Par: You
ucef Abbass
Confére
ence natio
onale sur le comme
erce exté
érieur
La diverrsification
n des exportationss, une urgence
La po
oursuite de la con
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es cours mondiaux
x
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pétrole brrut a mis
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er une ssolution rapide à
l’érossion de
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n 2014 so
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b
depuis
prés de deux décennies.
Une nouvelle politiique nation
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ompagnem
ment et de
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extérieurr axée sur la prom
nécessairre pour red
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s
C’est dan
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e la Conférrence nationale sur le commeerce extérie
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lundi et m
mardi au Palais
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onférence, organisée
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erce, aura donc pou
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objectif d
de débattre
e les nouv
velles ligness directrice
es de la po
olitique nattionale en matière de
promotio
on des expo
ortations hors
h
hydroccarbures.
16 L’approche « techniciste » basée sur l'élimination d’obstacles à la libre circulation des
marchandises, adoptée il y a plus de 20 ans par les pouvoirs publics dans la libéralisation
du commerce extérieur, devrait désormais laisser la place à une approche politique fondée
sur la diversification et le rééquilibrage des échanges extérieurs, pour venir à bout des
vulnérabilités actuelles, selon une note du ministère du Commerce.
Devant réunir des représentants des institutions impliquées dans le commerce extérieur,
des opérateurs économiques nationaux et des experts ainsi que des représentants
d’institutions régionales et internationales, cet évènement s’inscrit, en effet, dans l’objectif
de restructurer les politiques publiques pour renforcer les résultats à l’exportation mais
aussi de lancer la réflexion sur une stratégie nationale de développement des exportations
hors-hydrocarbures et assurer l’encadrement d’un commerce extérieur plus équilibré.
Sur le même chapitre, l’amélioration de la bonne gouvernance des opérations de
commerce extérieur, la relance des activités productives pour constituer une offre
exportable diversifiée, le renforcement des institutions d’encadrement et des instruments
de promotion et d’appui aux exportations hors hydrocarbures sont les principaux axes de
la nouvelle politique de commerce extérieur que les pouvoirs publics aspirent à mettre en
œuvre à terme.
En outre, l’entreprise algérienne sera aussi au cœur du débat avec un accent particulier
sur ses capacités et limites à s’insérer avantageusement dans les chaînes de valeurs
mondiales et pénétrer les marchés extérieurs.
Aussi, le renforcement de ses capacités et l’amélioration de son environnement
constituent-ils une priorité dans cette phase cruciale de redéploiement de l’économie
nationale.
En effet, la promotion d’une politique d’exportations hors-hydrocarbures plus agressive
questionne le système économique dans ses dimensions institutionnelles, économique,
managériale mais aussi dans son paradigme fondateur, souligne à cet effet le ministère.
Il s'agit, dans ce sens, de faciliter l'accès aux intrants, d'encourager les nouveaux
investissements et assurer l'information sur les marchés, sans oublier la conclusion rapide
en conformité avec les intérêts du pays, des négociations commerciales en cours avec les
institutions régionales et multilatérales qui constituent la clé de tout développement
d’envergure du commerce extérieur de l’Algérie, a-t-on résumé.
Enfin, la conférence de deux jours prévoit dans son ordre du jour la tenue de trois ateliers
qui débattront de thématiques liées à la stratégie nationale de promotion du commerce
extérieur, le renforcement des instruments d’appui et de promotion du commerce
extérieur et de l’amélioration de l’environnement du commerce extérieur.
17