Dossier L`Amour Pur

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Dossier L`Amour Pur
L’AMOURPUR
MiseenscènedeCédricOrain
d’aprèsletexteL’Amourpurd’AgustinaIzquierdo
Création2014/2015
«Qui peut échapper à ce que dit le mot désir? Ni le vêtement, ni le silence, ni la
nuit,nilesfards,nimêmelespenséesvolontairesnedissimulenttoutàfaitlahonte
des fantasmes qui nous affolent. La femme ou l’homme qui implorerait pitié pour
sondésirimploreraitenvain.»
AgustinaIzquierdo
L’AMOURPUR
Texted’AgustinaIzquierdo.L’AmourPur.éditionsPOL
Adaptationetmiseenscène:CédricOrain
Scénographie:PierreNouvel
Lumièreetrégiegénérale:EricDaGracaNeves
Musique:VassiaZagar
Assistantmiseenscène:EdouardLiotard
Costumes:SophieHampe
Avec:LaureWolfetVassiaZagar
Production:laTraversée
Coproduction:LePhénix-scènenationaledeValenciennes,Mascène
nationale–PaysdeMontbéliard,LesQuinconces-L’Espal,scène
conventionnéedanse(leMans)
AveclesoutiendelaDRACNord-Pas-de-Calais,delaRégionNord-Pasde-CalaisetdelaSPEDIDAM
CespectacleaétérépétéauThéâtredelaBastilleetabénéficiédeson
soutientechnique
CédricOrainestartisteassociéauPhénix-scènenationalede
Valenciennes
CédricOrainestartisteenresidenceàMascènenationale–Paysde
Montbéliard
CompagnieLaTraversée:
Administration : Emeline Godon - 06 61 78 96 59 -
[email protected]
Diffusion:CarolGhionda–0661345355–[email protected]
www.latraversee.net
Noted’intention
Quellehistoire…
DanslacitédeBarcelone,enplein18èmesiècle,lepèreGuimeràetlaservanteRina
Jonquesviventensecret,unamourinterdit.
Le désir du père Guimerà pour la servante l’obsède, sans fin. Il souffre du plaisir
qu’ils se donnent. Il s’en rend coupable jusqu’à l’épuisement, jusqu’à tomber
malade,jusqu’àenmourir.
La servante Rina Jonques désire le père Guimerà inlassablement, malgré ses
reproches,sessermons,etsesinvectives.Ellerestesilencieuse,semordleslèvres,
étouffesescris,retientsonsoufflebrûlant,etfermechaquefoissesyeuxquandelle
secoucheauprèsdeluietqueleurscorpsvontpoursetoucherdanslanuitquiles
enveloppe.
Le père Guimerà est maigre, d’une apparence réservée et presque revêche. Son
visagen’estpasbeauetentourédelongscheveuxgris.Soncouestlongetsatête
pencheenavant.Sonhumeurestsouventsombreettriste.Ilchanteetcomposeune
musiquechaquefoisbouleversante,siprofondémenttristequ’ellelerendcoupable
encore,tantilluiparaîtqu’ellel’éloignedeDieu.
Rina Jonques est de grande taille, son visage est carré, ses lèvres sont épaisses et
bourrelées.Elleestassezjeuneencore,sesyeuxsontgrandsouvertsetsonregard
puissant. Devant le père elle se tient plus droite, plus grande, plus cambrée, plus
altièreencore.
Elleneleretrouvequelanuit,danslachambredupère,quiéteinttoujourslalampe
dansl’instantquiprécèdeleurnudité,sibienqueleurnuditéesttoujourspleinede
nuit.Ellenecherchepasàplaire,ellesedévêtdesaséduction,sibienquesoncorps
sedonneentièrementàlasensationqu’iléprouve.Sibienqu’ellepeuts’abandonner
àl’obscurité.
Unehistoired’amour?
Commentpeut-ondired’unamourqu’ilestpur?
Purneveutpasdirepropre.
Purneveutpasdireheureuxnonplus,çaneveutpasdirequecetamourestdélesté
desaviolence.çaneluiretirepassaférocité,safaim,safureur.
Pur n’est pas non plus le qualificatif d’une vertu morale, et de deux corps qui s’y
plient.
Si cette histoire a pour titre «L’amour pur», c’est sûrement parce que cet amour
n’existepourriend’autrequepourlui-même
Cettehistoired’amourmebouleverse.
C’estl’histoired’undésirirrépressible,d’unérotismefurieuxetpudiquequerienne
calme,d’unrapportamoureuxqueriennepeutdéfaire,sauflamort,etencore.
C’est l’histoire de deux corps qui ne peuvent s’empêcher de se blottir l’un contre
l’autredanslenoir.
C’estl’histoired’unefemmequiplongedanslanuit,dansunenuitprofondequila
fascine.Dansunenuitquinoushabiteetquinousfonde.
«JeparledeRinaJonques.Moiquiécrissapassion,mavieauraétépassionnéepuis
furieuse.Jen’aijamaischerchéàplaireàunhommepuisàunautrehomme.Jen’ai
jamais songé à être belle pour la mince satisfaction de leurs regards. J’aurais aimé
attirerversmoilanuitelle-même.Jepréféreraitoujours,dansl’amour,auplaisirluimême,justeaprèslerâle,lanuitimmenseoùonéchoue.»
Quiparle?
Jevoudraisquecetextesoitportéparuneseuleactrice.Uneseulevoix.Quipourrait
êtretouràtourcelledelanarratrice,delaservante,oudupère.
C’est important que ce soit une femme qui parle. On est du côté de la servante,
surtout quand elle subit les accusations du prêtre et de sa morale féroce. Il y a
certainementquelquechosedeféministedanslaposturedecettefemmequidécide
devivresavie,etdenepasrougirdevantsondésirquandl’ordrequilecondamne
esttouràtourreligieux,moral,social,masculin.
En dehors de tout militantisme, c’est aussi important que ce soit une femme qui
parle, parce que cette femme qui parle sous nos yeux rappelle devant nous un
amour disparu, elle rappelle un fantôme, et sa voix vient murmurer à l’oreille:
souvenez-vouscommeilesttristedeperdrecequ’onaime,souvenez-vouscommeil
esttristedeperdretoutcequ’onaperdu.
Enfinc’estaussiimportantqu’uneseuleactriceportecetexte,parcequ’enincarnant
lesdialogues,enpassantd’unpersonnageàl’autreparunmouvementdetête,elle
évitetoutréalisme,ettoutenrestantaucœurdessituations,ellerestesurtoutau
cœurdel’écriture,desonrythme,desamusicalité,etdesapuissanceémotionnelle.
Musique
Lamusiqueauneplaceimportantedanslerécit,elleévoquelamélancolieduprêtre.
Elleestcequidéclenchelerapprochementduprêtreetdelaservante,elleaimante
leurscorpsl’unversl’autre,ellerévèlepourchacununedouleurinexplicablequiles
pousseàsejeterdanslesbrasl’unl’autredansunesoifdeconsolation.Lamusique
participeàl’histoire.
J’aienvied’unemusiquevivantequiaccompagnelerécit.Ilyauraunguitaristesur
scène (guitare électrique). La musique composée aura au début du spectacle, une
tonalité assez classique (proche de Bach), le prêtre joue du luth et compose des
cantiquesetdesmesses.Lesondelaguitareseraclair,puisdeviendrademoinsen
moinspropre,deplusenplussaturé,unpeuàl’imagedelamusiquecomposéepar
NeilYoungpour«DeadMan»deJimJarmusch.
Scénographie
J’aimeraisquel’espacesoitassezdépouillé,etquelanuitnousenvironne.
J’aienvied’utiliserundispositifoùlesdifférentslieuxdurécit(couloirsombre,petite
chapelle,sentier,etc…)donnentauspectateurl’illusionquetoutsepasseàportée
demain.
Une image vidéo pourra être utilisée avec parcimonie pour faire ressortir ces
espaces(desvitrauxpourunechapelle,uncrucifixpourlachambreduprêtre,etc..),
etfaireapparaîtreunevisionfantômeduprêtre.
Projetdecompagnie
«Comment un jeune homme comme vous peut-il s’intéresser à des
chosespareilles?»
Justeaprèsavoirditça,moninterlocutricem’araccrochéaunez,celamitunterme
ànotreconversationtéléphoniqueetàsesretourssurmontravail.
Ce petitépisodeanodinm’aquandmêmeobligéàréfléchirsurcequimotivemes
spectacles,etquipeutparfoisbousculer.
Dansunspectacle,jechercheavanttoutàrévélerdesblessures,paspourfairemal
auspectateur,ahnonquandmême,maispourmettresonhumanitéàl’épreuvede
cequialieusoussesyeuxetquipourraitluiparaîtresoudaincommesaproprefaille.
Voilà ce que je cherche au théâtre, une cassure, une rupture, pour contredire un
ordreenmarchequejen’arrivepastoujoursàsupporter.Bonenfait,jesuisvenuau
théâtrepourdirenon.
Après des études d’ingénieur en mathématiques appliquées, j’ai tout arrêté pour
faireduthéâtre.J’aisuiviuneformationd’acteurauConservatoiredeGrenoblepuis
àlaclasselibreducoursFlorent.J’aifondélacompagnieLaTraversée,poussépar
une curieuse nécessité de faire un spectacle. J’ai regroupé des textes d’Antonin
Artaud,pourfaireentendrecettevoixluttercontretouslesenfermements.Déjàça
annonçaitlacouleur…
Quandjefaisunspectacle,ouquandj’écris,(maispourmoic’estpresquepareil),je
cherche une voix qui a été retirée du domaine de la parole donnée, je cherche ce
qu’on a perdu et qu’on n’a pas supporté, je cherche tout ce qui exprime qu’on ne
s’habituepasàvivredansunordreimposé.
Je ne travaille pas que sur des fous, des marginaux, des exclus, des oubliés, des
condamnés,despersécutés,etc…Non,nonpasque.Unpeuquandmêmemaispas
que.
A part ça, pour mes spectacles, j’utilise des textes qui ne sont pas destinés au
théâtre,oudestextesquej’écris.Pourchercherunehistoirepasencoreécrite,pour
continuerd’écrirecettehistoiresurleplateau:aveclesacteurs,leslumières,leson,
la scénographie. Ça me permet toujours de rester au cœur de l’écriture, et de lui
donnerplusieursvoix.
Ça me permet surtout d’être perdu, j’aime bien me perdre, surtout quand la nuit
tombe, ça réveille l’animalité, ça force à la clairvoyance, ça m’oblige à guetter
patiemment,cequitoutàcouppourraitsurgirdevantmoi.
Amortlessortiesdesecoursauthéâtre.J’aibesoinqu’ilfassenoir.Lethéâtreme
sertàça,refairelanuit,pourmoi,pourchacun,etretrouveraumilieudescris,des
bêtes,desmâchoires,desspectres,despiochesetdescouteaux,aumilieudetoutce
quiterrorise,unevoixperdue,oubliée,empêchée,etquin’apusortir.
Quelsspectacles?Quellenécessité?
Quandjemedécideàfaireunspectacle,jepeuxm’appuyersuruneseuleidée,pas
mêmedeux,uneseule,maisilfautqu’ellesoitforte,profonde.Jen’aipasbesoinde
savoir à priori où cette idée va m’emmener. J’aime que l’écriture ne soit pas finie
avant le début du travail, qu’elle soit prématurée. Alors il faut trouver à cette
écriture une sorte d’assistance respiratoire, il faut que d’autres écritures lui
viennentenaide,unecirculationdoitsetrouverentrelascénographie,lalumière,le
son,lesacteursetletexte.Cetteécritureàplusieursvoixpermetaussiauthéâtrede
se mélanger à d’autres disciplines: le chant, la musique, la danse, le cirque, la
marionnetteoul’objetetc…pourparfoischerchersoncontraire,cequilecontredit,
ouaumoinslequestionne.C’esttoujoursunplaisirdefairetomberlethéâtre,delui
faire un croche-pied, pour voir s’il va retomber sur ses pattes, c’est toujours un
plaisirparcequeçapermetd’éprouversanécessité.
Jechercheàcequemesspectaclessoientmarquésparlanuit.
Ma dernière création «En attendant la nuit», parle de la peur du noir. C’est un
spectacletoutpublicàpartirdehuitans,destinéàvoyagerendehorsdessallesde
spectacles.
J’aime l’idée qu’un spectacle puisse aller là où le théâtre n’est pas invité, et qu’il
pousse les murs, s’incruste dans des endroits imprévus, pour des rencontres
surprenantes.Lacontrainted’uneinstallationtechniquesimpleetlégère,mepousse
àunecertaineradicalitépouralleràl’essentiel,etparcettecontrainte,j’aimeêtre
obligéauplusurgent,àl’inévitable.
J’aicréecespectacleauPhénix,lascènenationaledeValenciennes,oùjesuisartiste
associéjusqu’en2015.Justeavantcetteassociation,lacompagnies’estimplantéeà
Valenciennes et a démarré sur le territoire des actions de sensibilisation, et de
pratique artistique avec des publics variés: lycéens, étudiants, personnes âgées en
maisons de retraite, maison d’arrêt, chômeurs longue durée, etc… Ces actions,
menéesencollaborationaveclePhénix,ontétépourlagrandemajorité,articulées
autourdesreprésentationsde«Enattendantlanuit».
Ennovembre2013,maprochainecréation,«TheScottishPlay»,librementinspirée
de Macbeth, sera une nouvelle traversée nocturne, où la peur, l’épouvante et le
plaisirqu’onentiresontaucœurdecetteréécriture.
EnAngleterre,onneditpas«Macbeth»dansunthéâtre,mais«TheScottishPlay»,
sinonçaportemalheur.J’airéécritcettepièceautourdeça:decequipourraitnous
tomberdessus,etdelapeurqu’onena.
Cequimepousseàécrireautourdel’épouvante,enplusducharmequejetrouveau
plateau quand il s’imprègne de peur, et de terror, ce qui me plaît donc avec ces
histoires de malédiction, de forces obscures, de fantômes, de puissances occultes,
c’est qu’elles interrogent ce que nous sommes prêts à croire quand nous nous
prenonsàtrembler,c’estqu’ellesrévèlentavechumourlaforcequenoussommes
prêts à donnerà ce qui pourrait arriver sur scène et qui viendrait tout renverser,
c’est qu’elles rappellent au théâtre sa puissance quand tout autour de lui semble
rongéparladésillusion.
Pourlasaison2014-2015,jetravaillesuruntextequis’appelle«L’amourpur»,écrit
par Agustina Izquierdo. C’est le récit d’une histoire d’amour très érotique, très
pudique, très interdite, le récit d’un désir irrépressible de s’abandonner dans
l’obscurité. Je construirai le spectacle autour de cette voix qui sort de la nuit pour
parlerdubesoininsatiablequ’onena.
Peut-êtrequ’onrépètetoujourslemêmespectacle,alorsj’assumelarépétition:
jechercheàcequemesspectaclessoientmarquésparlanuit.
CédricOrain
Enmontagedeproduction:
2014-2015:L’AmourPur,texted’AgustinaIzquierdo,miseenscènedeCédricOrain.
Spectacleencréation:
2013-2014:TheScottishPlay,texteetmiseenscènedeCédricOrain.Très
librementinspirédeMacbethdeShakespeare.
Spectaclescréés:
2012-2013:Enattendantlanuit,texteetmiseenscènedeCédricOrain.Très
librementinspirédeL’Odyssée.
2011-2012:SortirduCorpsd’aprèsValèreNovarina(aveclacompagniedeL’OiseauMouche),adaptationetmiseenscènedeCédricOrain
2010-2011:LeChantdesSirènes,d’aprèsPascalQuignard,adaptationetmiseen
scènedeCédricOrain
2009:Striptease,texteetmiseenscènedeCédricOrain
2009:LesCharmilles,d’aprèsLesCharmillesetlesmortsJean-MichelRabeux
2009:Unsifunestedésir,d’aprèsdestextesdeGeorgesBatailleetJean-Michel
Rabeux
2008:NotrePère,textemiseenscènedeCédricOrain
2007:LaNuitdesRois,d’aprèsShakespeareco-miseenscènedeCédricOrainet
Julien Kosellek
2006:LeMort,deGeorgesBataillemiseenscènedeCédricOrain
2005:Nevouslaissezjamaismettreaucercueil,d’aprèsdestextesd’Antonin
Artaud,mise enscènedeCédricOrain.
LaureWolf
Comédienne
AprèsavoirdébutéàRouenavecAlainBézu,LaureWolfentreàl’écoleduTNBàRennes,et
joueavecdifférentsmetteursenscènedontMatthiasLanghoffouJeanChristopheSaïs.
EllerencontreensuiteJean-LambertWildaveclequelellejouedans"CrisedeNerfs-Parlez
moid'amour","Mues",ouencore"LeRecoursauxForets",cecompagnonnageluidonnant
enviedecréersespropresprojets.
Sontravailpersonnelcommenced'abordavec"LeMort"deBatailleavecChristianRist
aveclequelellepratiqueunelonguerecherchesurlelangagepoétiquepuis"Laure"d'après
lesécritsdeCollettePeignot-Laure,compagnedeBataille.
PuiselletravailleavecAnneMonfortdenombreusesfois,surFalkRichterousespropres
textesetdernièrement"Quelqu'undehorsmoinullepart"deSoniaWilly.
Depuis2008,ellerepartsurdenouvellesaventuresavecdenouveauxmetteursenscène
notamment"LesNévrosesSexuellesdeNosParents"deLukasBarfussavecHaukeLanz,des
lecturesde"Chroma"deDereckJermanavecBrunoGeslinouencore"L'indestructible
MadameRichardWagner"deetparChristopheFiat.
Plusrécemmentellejouedans"GlobaleSurveillance"deetparEricSadintoujoursen
tournée.
En2012-2013,ellefaitunetrésbellerencontre:"RandJ"deetparJean-MichelRabeux,
expériencepoursuivieparlareprisede"Peaud'âne"deetpar,toujours,Jean-Michel
Rabeux.
PierreNouvel
Vidéasteetscénographe
FondateurducollectiftransdisciplinaireFactoid,PierreNouvelréaliseavecJean-François
PeyretsapremièrecréationthéâtraleentantquevidéastepourLeCasdeSophieK,une
piècecrééeen2005aufestivald’Avignon.Cettecréationinitieunesériedecollaborations
avecdenombreuxmetteursenscène(MichelDeutsch,LarsNorén,ArnaudMeunier,
FrançoisOrsoni,HubertColas...)etorientesaréflexionsurlesinteractionsentreespace
scéniqueetimage.Cetteapprochelepousseàdévelopperladimensionscénographiquede
sontravail,quecesoitpourlethéâtre,lamusiquecontemporaineoul’opéra.En2011il
créeaufestivald’Aix-en-Provence,Austerlitz,unopéracontemporainadaptéduromande
W.G.Sebald,qu’ilmetenscèneavecJéromeCombier.Sontravailsedéclineaussisousla
formed’installationsprésentéesnotammentaucentrePompidoudanslecadrede
l’expositionSamuelBeckett(2007),auPavillonFrançaisdelʼExpositionInternationalede
Saragosse(2008),àlaGaîtéLyrique(2011)ouauFresnoyquiaprésentéenfévrier2013,
WaldenMemories,uneexpositionconçueautourdutextedeHenryDavidThoreausuiteà
l’invitationdeJean-FrançoisPeyret.Ceprojets’estensuitedéclinédansuneversion
scénique,Re:Walden,crééeaufestivald’Avignon.Depuisseptembre2014,ilest
pensionnaireàlaVillaMédicis,ouileffectueuntravailderecherchesurlesmatériauxet
technologiespouvantintervenirdansl’élaborationd’espacesaugmentés.
CompagnieLaTraversée:
Administration:
EmelineGodon
0661789659/[email protected]
Diffusion:
CarolGhionda
0661345355/[email protected]
www.latraversee.net