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1 Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] Sommaire : P3 Un marché aux truffes à Chinon ! 2 P5 Petite histoire de la truffe du pays de Rabelais P7 « Trupher » dans le Quart Livre P8 La truffe est-elle aphrodisiaque ? P11 Naissance d’un syndicat pour valoriser la truffe rabelaisienne P12 La truffe en France, en Touraine et à CHINON ! P14 Petit lexique de la truffe P17 Brouillade de truffes fraîches Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] Communiqué de presse, Chinon, le 11 décembre 2015 1ère Fête de la Truffe à Chinon (37) Le samedi 16 janvier 2016 ……….. Pour la première fois, un marché de la truffe et une joyeuse fête dédiée au précieux « diamant noir » auront lieu à Chinon dans le but de valoriser cette production locale, encore trop peu connue. Si la présence de la truffe est attestée en France dès le 14ème siècle, il n’empêche que sa culture – la trufficulture – est inventée en 1790 par Pierre Mauléon, un meunier possédant des terres entre Chinon et Loudun ! Un juste retour aux sources donc, pour un marché convivial et ouvert à tous, où le public pourra découvrir la truffe rabelaisienne, caver avec les chiens et les cochons, participer à une vente aux enchères caritative, s’initier à un atelier de dégustation mené par Christophe Prouteau CQFDgustation et savourer un repas « tout en truffes » dans les Caves Painctes de la ville… Une bonne idée à partager à la veille de la Saint-Antoine, patron des trufficulteurs ! ……….. Le samedi 16 janvier, de 9h00 à 13h00, Chinon (37), Hôtel de Ville et Place de l’hôtel de ville, entrée gratuite Déjeuner de gala (sur réservation) « tout en truffe » dans les Caves Painctes de la ville ……….. Il n’y a que 3 petits mois (de décembre à fin février) dans l’année pour déguster de la truffe fraîche ! Pour laisser le temps à la nature d’offrir ses meilleurs fruits au meilleur moment … Janvier et février sont en effet les mois où la truffe atteint sa pleine maturité. Les gourmets le savent bien et puisque c’est la Nature qui l’exige… la belle excuse est toute trouvée pour prolonger les agapes de Noël et savourer à la Saint-Antoine, une truffe encore plus parfumée ! Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 3 C’est dans la pure tradition pantagruélique qui se définit au travers la joie de vivre et la générosité, que prévaudra la 1ère fête de la truffe rabelaisienne à Chinon ! Un moment de partage pour faire découvrir au plus grand nombre la présence ancestrale de la truffe sur le territoire chinonais, au travers des animations ludiques comme celle de s’exercer au cavage avec des chiens ou des cochons. Un marché composé d’experts et d’une dizaine de trufficulteurs du chinonais ouvrira ses portes à 9h dans la salle de l’Hôtel de ville. Un atelier de dégustation mené par Christophe Prouteau éveillera les sens gustatifs des enfants et sensibilisera ceux des adultes par une exploration attentive de l’assemblage truffe-vin. Des lots de truffes seront mis aux enchères par un commissaire priseur au profit de l’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique Saint-Antoine de Chinon. Un grand déjeuner « tout en truffes » accompagné de vins de Chinon aura lieu dans les magnifiques Caves Painctes de la ville, sur réservation à 13h00. Le Menu à 90 euros par personne, vins compris : Vin d’honneur par la Confrérie des Entonneurs Rabelaisisens Le Roi Rose mis en terrine (Chinon Rosé) Sandre d’ici aux truffes de Rabelais (Chinon Blanc) Quasi de veau en basse température, crème de Truffe noire (Chinon Rouge) Le Roi des fromages, truffé, et salade d’hiver (Chinon Blanc) Glace au Diamant Noir et pommes tièdes (Chinon Rosé Pétillant) Le café noir Enfin, les restaurants de Chinon proposeront spécialement un menu « truffe » à l’occasion de cette 1ère édition à Chinon. Informations pour le public : Réservation du repas aux Caves Painctes : 07 85 22 32 16 www.truffe-rabelaisienne.com ou email : [email protected] Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 4 5 Petite histoire de la truffe du pays de Rabelais La présence de la truffe naturelle est attestée dans plusieurs régions de France dès 1370 1, mais la trufficulture – c'est-à-dire la culture de la truffe - est inventée en 1790 par Pierre Mauléon, un meunier possédant des terres entre Chinon (37) et Loudun (86). Les 25 kilomètres qui séparent les deux communes par un sol désigné sous le nom de Galluches2 est propice à la culture de la Tuber Melanosporum. Le meunier-paysan comprend dès 1790, qu’il y a un lien entre le chêne, les Galluches et l’apparition de la truffe. Il provoque alors la formation de truffières en reproduisant leur environnement naturel par des semis de glands : « les glands venus sur les chênes donnant les truffes, des semis furent faits dans les terrains calcaires voisins ». ……….. Signature de P. Mauléon (registre des délibérations du conseil municipal du 24 janvier 1790). Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 21 ans plus tard, en 1811 dans le Vaucluse, un autre paysan Joseph Talon arrive à la même conclusion et ensemence des parcelles. Il fut longtemps considéré comme « l’inventeur de la trufficulture […] même si la profession s’accorde à reconnaître aujourd’hui, l’antériorité de Mauléon ».3 Plusieurs documents, contrats de fermage ou compte-rendu de récoltes attestent la présence ancienne de la truffe sur le territoire autour de Chinon. On sait par exemple que le 17 août 1620, le roi Louis XIII de visite dans la région se voit offrir à 15h, une « collation de groseilles, truffes et poires »4. Dans un contrat de garde du Château de La Roche-Clermault datant de 1684 est stipulé que « Gabriel Bigot doit y récolter les truffes et les porter à son propriétaire, Mre Baltazard Le Breton, marquis de Villandry »5. La valeur de la truffe avant l’invention de la trufficulture : En 1779, entre Chinon et Loudun, une livre de truffes se vend 2 livres à la production. Pour comparaison, un cochon truffier à la même époque se négocie autour de 6 livres, une servante est payée 24 livres par an en 1750, un perruquier qui vient deux fois par semaine raser le maître d’un domaine reçoit 1 livre par mois6 ! 1. LUCE (Siméon), La France pendant la guerre de Cent ans, Hachette, 1890, p. 218 2. Galluche : le mot « galluche » est un terme utilisé pour désigner une « terre calcaire caillouteuse » (Grand Larousse illustré, 1960-1964). 3. DEREIX de LAPLANE Thérèse, Mémoire de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine, tome 23, 2010, p. 215241 517-518. 4. D’après Jean Héroard : SALVINI (Joseph), « Vie quotidienne de Louis XIII à Poitiers », Bull. Soc. Antiq. Ouest, 4e série, t. IX, 1968, p. 379-384. 5. DEREIX de LAPLANE Thérèse, Mémoire de l’Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Touraine, tome 23, 2010, p. 215241 6. Livre de comptes du seigneur de Brault, 1747-1754, archives privées. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 6 L’absence de truffe dans l’œuvre de François Rabelais, la présence du verbe « trupher » dans le Quart Livre 7 Phénomène assez curieux pour l’un des auteurs français qui a le plus écrit sur la nourriture et sur le vin, aucun des romans de Rabelais ne parle de la truffe en tant que « met » pourtant présente dans sa région natale et particulièrement autour de Seuilly et de la RocheClermault ! Il faut dire qu’au XVIème siècle, la culture du champignon n’était pas encore inventée, et que ce met était réservé principalement à la noblesse… Cela reste tout de même étonnant parce qu’à partir de François 1er la truffe est couramment consommée à la cour7 et que Rabelais, de part ses protecteurs, fréquentait la noblesse et qu’il obtient de ce même roi en 1546, l’autorisation de publier le Tiers Livre alors que les précédents ouvrages Pantagruel et Gargantua avaient été censurés par La Sorbonne. De plus, Rabelais a fréquenté dans sa vie, plusieurs régions de France où la truffe est présente. Si le champignon n’est pas mentionné dans l’œuvre, le verbe « trupher »8 est utilisé à plusieurs reprises au sens de « moquer » ou de « tromper ». Quart Livre, chap 6 : « Hélas, hélas, mon amy, (…) comment vous savez bien trupher des pauvres gens… ». Au chapitre 38 « Vous trupher ici beuveurs et ne croyez qu’ainsi soit en vérité comme je vous raconte », un peu plus bas dans le même chapitre, on retrouve le verbe au sens de tromper : « Cesser pourtant ici, plus vous trupher, et croyez ». Puis au chapitre 39, à nouveau dans le sens de moquer : « Lors prévoyant que tout iroit à mal et perdition, comme depuis, advint, commença à trupher et moquer, les uns puis après les autres, avec brocards aigres et piquants… » er 7. Jean Bruyerin-Champier, médecin de François I et Henri II, précise, dans son De recibaria (que l’on peut traduire par « De la nourriture ») en 1560, que les bonnes truffes viennent de l’Angoumois, de la Saintonge et de la Drôme. 8. Dictionnaire étymologique de la langue française Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] La truffe est-elle aphrodisiaque ? ……….. 1561 : les « marrons, truffes, porreaux » sont préconisés aux hommes impuissants, Ambroise Paré1 1638 : la truffe a « la propriété […] de provoquer à luxure »2 1725 : la reine Marie Leszczynska reçoit un cadeau de truffes des dames de la Halle avec la recommandation d’en manger « beaucoup et (d’en faire) manger beaucoup au Roy car cela est fort bon pour la génération »3 1766 : un « tempérament sanguin et vif ne doit pas en manger, ainsi que ceux qui sont obligés par état de mener une vie chaste »4 ……….. 1. Traité de la génération de l’homme, XVIII, 43. 2. JUBERT (Gérard), Père des Journalistes et Médecin des Pauvres, Théophraste Renaudot (1586-1653), p. XLVI et 167. 3. GAUTHIER-VILLARS dit WILLY (Henry), Le Mariage de Louis XV, d’après des documents nouveaux et une correspondance inédite de Stanislas Leszczynski, Plon, 1900, p. 409. 4. PENNIER de LONGCHAMP le Fils, Dissertation Physico-Médicale sur les truffes, A Avignon, chez Roberty et Guilhermont, 1766, p. 35 et 36. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 8 Délicieusement gastronomique, la truffe est aussi consommée pour ses vertus aphrodisiaques : « (…) cet éminent tubercule passe non seulement pour délicieux au goût mais 5 encore parce qu’il élève une puissance dont l’exercice est accompagné des plus doux plaisirs. » De nombreuses citations et textes témoignent de cela, mais qu’en est-il en réalité ? On accorde à la truffe des vertus aphrodisiaques parce qu’elle contient une phéromone qui provoque l’immobilisation réflexe de la truie. C’est le même processus qui est en action lorsque la truie est en chaleur et qu’elle est attirée par le verrat qui, à causes des glandes préputiales et sudoripares, sécrète des squalènes et des stéroïdes : la truie est saisie par « l’odeur » du mâle qui permet son immobilisation et la pratique de la position de l’accouplement. Ceci expliquerait partiellement pourquoi le cochon recherche la truffe. Ce phénomène s’appelle un leurre ! La truffe attire le sanglier (le cochon) par des messages chimiques odorant de nature sexuelle. La laie, en dévorant la truffe, va assurer la dissémination des spores dans la forêt et assurer ainsi la reproduction de la truffe. Des substances chimiques proches des hormones sexuelles du verrat se trouvent donc dans les truffes. Qu’en est-il pour l’homme ? L’odeur de la truffe est un mélange complexe de 9 composés aromatiques. Ces substances ont été retrouvées chez l’homme, en particulier au niveau des aisselles où les glandes sudoripares sont les plus actives. La truffe mime-t-elle ces phéromones, les trouve-t-on aussi chez l’homme, quelles sont leurs fonctions ? Pour l’instant, il n’y a pas de réponse précise. En tout cas, si la truffe a mis en place une stratégie … elle continue à faire tourner la tête à plus d’un ! 5. BRILLAT-SAVARIN (Jean Anthelme), Physiologie du goût, ou méditations de gastronomie transcendante, 1825, VII, 43. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 9 10 Eros, le dieu de l’amour, apportant un plat de truffes ! (extrait du Grand dictionnaire de cuisine d’Alphonse Dumas, édition sous l’égide de Daniel Zimmermman, Tchou, 1965). Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] Naissance d’un syndicat pour valoriser la truffe rabelaisienne ……….. La culture de la truffe dite Rabelaisienne s’épanouit sur un territoire partagé entre les départements de l’Indre-et-Loire (37) et de la Vienne (86) qui ont en commun les terres du secondaire nommées « Petite groie » ou « Galluches ». Les caractéristiques propres au terroir truffier Chinonais viennent de ses sols appelés millarges communément rencontrés sur les puys du Chinonais. La légende veut que Gargantua les ait formés en y décrottant ses bottes ! Ils sont composés de sables calcaires, que l’on ne trouve nulle part ailleurs… C’est en effet ici que fut précisément inventée la trufficulture. Pour valoriser ce merveilleux met et ce terroir particulier, un syndicat de la Truffe Rabelaisienne nait en avril 2015, avec la ferme intention de faire s'épanouir ce merveilleux "tubercule" au sein d'une appellation en devenir et faire connaître la truffe au goût parfumé du pays transfrontalier de Rabelais Ce jeune syndicat, à l’initiative de trufficulteurs innovants, passionnés et de Rabelaisiens dynamiques, porte la volonté de promouvoir une « truffe d’excellence ». Cette promotion est basée sur 3 axes principaux : la création d’un rendez-vous annuel pour la célébrer à Chinon et la participation du syndicat aux grands événements culturels, le développement de la production et de la gastronomie dans une région qui bénéficie du Label Cité de la Gastronomie et de la valorisation du territoire par l’Unesco. Le syndicat vise d’ailleurs à mettre en synergie tous les acteurs de la production locale pour partager les savoirs sur les pratiques agricoles et s’enrichir des expériences communes dans le but de produire plus et mieux, afin de répondre à la demande toujours croissante du consommateur. Enfin, le syndicat approche au plus près les écoles de cuisine et les organismes présents sur le territoire comme l’IEHCA pour mieux faire connaître la truffe de Chinon et révéler une partie de ses secrets ! Composition du bureau : Président + Trésorier : Serge Desazars / 06 60 63 22 33 / [email protected] Vice Président + Secrétaire : Louis Houette / 07 81 19 67 93 /[email protected] Secrétaire-adjoint : Charlie Pichonnière / 06 84 01 59 04 / [email protected] Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 11 La truffe en France, en Touraine et à Chinon ……….. 50 La production de la truffe « Tuber Melanosporum » atteignait il y a un siècle 1500 tonnes annuelles. Aujourd’hui, la France n’en produit que 50 tonnes par an en moyenne ! 25 000 La France est couverte de 25000 hectares de truffières. Il se plante 1000 hectares par an, et ce, essentiellement depuis 25 ans 2 La production moyenne est de 2 kg de truffes par hectare et par an 1er La France est le premier producteur mondial de truffes (de 50 à 70 tonnes / an), suivie par l’Espagne en seconde position (40 à 50 tonnes / an) et l’Italie en troisième pays producteur (20 à 30 tonnes / an). L’Australie produit 10 à 15 tonnes par an. 450 Hectares de truffières en Indre-et-Loire. La trufficulture s’y est particulièrement développée à partir de 1976. 150 Hectares de truffières à Chinon. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 12 100 Producteurs de truffes à Chinon. 13 2/3 Des plantations à Chinon appartiennent à 10% des producteurs ; le 1/3 restant appartient à 90% des producteurs 100 à 2000 Les écarts de densités étant très importants, on rapporte les résultats de production non pas à l’hectare, mais à l’arbre planté. Les densités utilisées vont de 100 plants / hectare à 2000 plants / hectare à Chinon 7 Grammes de truffes par arbre planté en moyenne à Chinon. Certains trufficulteurs obtiennent des résultats constants de 70g à 100g par arbre planté…d’autres vont à des rendements exceptionnels de 400g / arbre planté. Des écarts de production très importants selon les truffières. 1 Producteur à Chinon est en conversion biologique en vue d’obtenir un label. Cependant, la truffe est par essence biologique. On peut difficilement imaginer produire de la truffe avec des techniques dites conventionnelles (non BIO). Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] Petit lexique de la truffe ……… Brouillade : Plat composé d'œuf, de crème, de beurre et bien sûr de truffe noire Brûlé : Zone sans herbe due à l'activité herbicide d'un champignon. Appelé aussi "Rond de Sorcière". Calcicole : Caractéristique d'une végétation qui est adaptée à un sol calcaire. Canifer : Opération qui consiste à enlever un petit morceau de péridium d'une truffe avec un canif pour faire apparaître la chair afin d'en vérifier sa maturité. Cavadou : Outil pour rechercher ou caver la truffe. Cavage : Opération qui consiste à creuser le sol (petite cave) à l'aide d'un cavadou pour y rechercher la truffe noire. Caver : Récolter la truffe à l'aide d'un chien, d'une mouche ou d'un cochon. Crétacé : Période géologique de la fin du secondaire au cours de laquelle la craie s'est formée. - 135 à - 65 millions d'années. Gléba : Chair des truffes contenant les spores. Mandoline : Nom commun donné à un instrument de cuisine servant à couper les truffes en fines lamelles Marque : Truffe de marque ou truffe fleur. Truffe, qui en se développant près de la surface du sol soulève et fissure la terre. L'œil exercé du trufficulteur repère ces marques de truffes dès la fin août. Mélano : Désigne la truffe noire, Tuber Mélanosporum ou truffe noir du Périgord. Cette Truffe est appelée communément Mélano. Microfaune : ensembles des animaux microscopiques vivant dans les sols truffiers. Mycélium : Filaments microscopiques du champignon ou de la truffe qui assurent la colonisation et la nutrition. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 14 Mycorhization : Symbiose entre la truffe et l'arbre. Mycorhize : Organe mixte produit par l'association du champignon (myco) et de la racine (rhize) vivant sur le système racinaire d'un arbre truffier. Péridium : "Peau" ou "écorce" verruqueuse de la truffe, c'est la partie superficielle et rugueuse. 15 Pubescent : Le chêne pubescent truffier est pourvu d'un feuillage finement et courtement poilu. Spores : Elément reproducteur des champignons ou truffes assurant leur dissémination. Contenus dans la gléba, leur germination donne naissance à un mycélium sexué. Symbiose : Association de la truffe et du chêne truffier bénéfique pour les deux. Truffette : Petite truffe naissante dans le sol pesant encore moins d'un gramme. Trufficulteur : Personne qui cultive les truffes. Truffière : Plantation d'arbres truffiers, naturelle ou plantée, où l'on récolte les truffes noires, truffes d'été, ou truffes de Bourgogne. Tuber : Qualifie les différentes espèces de truffes dont les principales comestibles sont : Tuber Mélanosporum (truffe noire), Tuber Aestivum (truffe d'été), Tuber Uncinatum (truffe de Bourgogne), Tuber Magnatum Pico (Truffe d'Alba), Tuber indicum Truffe de Chine. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] Tuber Aestivum (ou truffe d'été, ou truffe de la Saint Jean) : Truffe à la gleba blanche et péridium noir (au premier coup d'oeil elle peut se confondre, pour les novices avec la truffe noire du Périgord) ; elle se récolte du mois de mai au mois d'août en Périgord, Quercy et Provence et présente un parfum très fugace. Tuber Brumale (ou truffe musquée) : Autre variété de truffe au parfum musquée de sous bois, moins délicat. Souvent plus petite. Tuber Magnatum (ou truffe blanche d 'Alba) : Truffe italienne très rare au goût aillé qui se consomme le plus souvent crue râpée (sur des pâtes, un risotto, ...) Veine fertile : partie sombre ou noire de la truffe contenant les spores. Veine stérile : partie claire de la truffe composée de mycélium ou hyphes stériles. Ces veines aérifères permettent la respiration de corps fructifère. Verrue : aspérité sur la surface des truffes. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 16 Brouillade de truffes fraîches Ingrédients pour 2 personnes 5 œufs extra-frais 1 belle truffe fraîche (50 gr à 80 gr) 30 g de beurre 40 g de crème fraîche Gros sel de mer Poivre blanc au moulin © BARON de la TRUFFE 1- Brosser la truffe et la peler délicatement, réserver les pelures pour parfumer une huile ou un fond de sauce. Prélever 4 belles tranches assez épaisses et hacher finement le reste. 2- Faire chauffer le plat de service dans le four. Casser les œufs dans une jatte et les battre en omelette sans trop insister. 3- Verser cette préparation dans une casserole et placer celle-ci au bain-marie. Ajouter 25 g de beurre en parcelles et faire cuire en remuant sans cesse. Ajouter le hachis de truffe, saler et poivrer. 4- Lorsque les œufs épaississent et sont presque pris, incorporer 40 g de beurre frais en petits morceaux et 1 bonne cuillerée à soupe de crème fraîche. Poursuivre la cuisson quelques instants jusqu'à parfaite liaison et consistance onctueuse. 5- Pour finir : Verser les œufs brouillés dans le plat creux bien chaud et disposer les lamelles de truffe par-dessus. Ou tourner type omelette, au choix. Donner 2 tours de moulin à poivre et servir aussitôt. Contact Presse : Agence M2RP, www.m2rp.com Muriel Roudaut / 06 62 54 88 02 / [email protected] Inès de Castilla / 06 81 59 20 46 / [email protected] 17