descriptif enseignements master CITS 2010
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descriptif enseignements master CITS 2010
DÉ PA RTEMENT DES SCIENCES DE L’ÉD UC ATION UFR Sciences psychologiques et Sciences de l'éducation Master cadre d’inter vention en ter rains sensibles (Master CITS) année 2010-2011 1 Vous trouverez dans ce document : I- La liste des membres de l’équipe 2010-2011 intervenant dans le master « cadres d’intervention en terrains sensibles » : enseignants permanents, chargés de cours, secrétariat. II- Des informations sur CitéS, l’association des étudiants de la formation. III- Des informations sur SpécifiCités, la revue de la formation IV- Une présentation des objectifs généraux de la formation V- Le descriptif des enseignements et leurs modes de validation 2010-2011 VI- Les cahiers des charges pour la rédaction des mémoires de M1 et les mémoires de M2 VII- Des informations sur l’équipe de recherche « Crise, école, terrains sensibles » porteuse du master « Cadres d’intervention en terrains sensibles ». VIII- Des informations institutionnelles concernant la vie du département des sciences de l’éducation IX- Le schéma des études supérieures à l’issue de la réforme LMD X- La mise en œuvre du LMD 2 2009-2012 : Les modalités de contrôle des connaissances et des compétences, règles déontologiques, charte des examens Les étudiants sont invités à prendre soigneusement connaissance des règles votées par les Conseils de l’université en matière de contrôle des connaissances et de gestion des absences. XI- Informations pratiques : adresses et glossaire Le calendrier des enseignements fait l’objet d’un document séparé. 2 . I Equipe CITS 2010-2011 Permanents du département des sciences de l’éducation : Halima Belhandouz, responsable relations internationales : [email protected] Hervé Cellier, coordination pédagogique M1 : [email protected] Marie Anne Hugon, responsable de la formation : [email protected] Fanny Salane : congé 1er semestre 2010-2011 Alain Vulbeau , coordination pédagogique M2, stages : [email protected] Intervenants, chargés de cours : Elizabeth Bourgain, élue locale, militante associative, Jonathan Kaplan, formateur, Bénédicte de Lataulade, sociologue, consultante, Dieynébou Fofana, Sciences de l’éducation, Université Rouen, Sébastien Pesce, consultant, chargé de cours, Sciences de l’éducation , Université Tours, Joelle Longerinas, formatrice, militante associative, Yazid Kherfi, consultant en prévention urbaine, Alain Lenfant, économiste,CREFOP,Nanterre, Catherine Rhein, géographe,CNRS, Bruno Robbes,Sciences de l’éducation,Université Cergy Pontoise, Zina Ouaglal doctorante en Sciences de l’éducation (plate-forme de la formation CITS) Secrétariat : Laure Magne : [email protected] Julien Magnier : [email protected] 3 II CitéS L’association des étudiants de la formation L’association CitéS a été fondée par des étudiants et anciens étudiants du master « Cadres d’intervention en terrains sensibles ». Cette association vise à promouvoir la formation afin de favoriser l’insertion des étudiants et le développement de leur activité professionnelle. L’association développe différents projets et activités en lien étroit avec la formation et défend une culture des terrains sensibles. Elle soutient les projets montés chaque année par la promotion des étudiants de master 2. Elle est impliquée dans la revue des terrains sensibles SpécifiCités. L’association monte également des actions et des projets en relation avec la formation, favorisant ainsi les liens entre anciens étudiants et étudiants en cours de formation. Pour tout contact : [email protected] 4 III La revue SpécifiCités La revue SpécifiCités, créée en 2008, est une revue annuelle animée par des étudiants, d’anciens étudiants et l’équipe des enseignants et intervenants du master CITS. La revue est éditée par les éditions Matrice et l’association CitéS des cadres d’intervention en terrains sensibles. Elle est dirigée par un des enseignants de la formation : Hervé Cellier (m. de conf. HDR). Son rédacteur en chef est Olivier Brito (Master CITS promotion 2008-2009). La revue édite une sélection d’articles dont les auteurs sont des étudiants et anciens étudiants du master CITS, des universitaires et des professionnels des terrains sensibles. En cours de formation, les activités de la promotion de master 2 sont en lien étroit avec la réalisation d’un dossier pour la revue autour du thème prioritaire retenu pour l’année. En 2009, le thème retenu était la notion d’«enfant fragile». Un dossier sous le titre « Attention enfant fragile », coordonné par Hervé Cellier, est paru dans le numéro 2 de SpécifiCités de janvier 2010. Contact : [email protected] En 2010, le thème retenu est : l’éducation dans la ville, par la ville. Un dossier intitulé : « l’éducation par les territoires : villes éducatrices, villes apprenantes.», coordonné par Alain Vulbeau paraîtra dans le numéro 3 de la revue, en janvier 2011. Contact : alain.vulbeau @free.fr 5 IV Objectifs généraux de la spécialité de master professionnel en sciences de l’éducation : « cadre d’intervention en terrains sensibles » (extraits de la maquette 2010) Merci de lire attentivement cette présentation des objectifs généraux de la formation avant de prendre connaissance des contenus des enseignements Objectifs d’apprentissage de la spécialité en termes de connaissances Outre les fondements méthodologiques du travail universitaire, la spécialité « cadres d’intervention en terrains sensibles » vise à faire acquérir des connaissances s’inscrivant dans différents champs de savoirs : sociologie de la jeunesse, pédagogie de la difficulté, psychopathologie de l’adolescent, anthropologie culturelle, géographie urbaine, analyse des institutions et de l’action publique locale, concernant les différents niveaux de l’intervention éducative en terrains sensibles : - connaissance de l’environnement social et juridique du champ ; - la politique de la ville, les politiques scolaires et les politiques territorialisées ; - la connaissance des espaces publics (usages et fonctions) ; - les violences juvéniles et institutionnelles à l’école et autour de l’école ; - les problématiques du décrochage et de la désaffiliation ; - crise et changement dans les institutions et les territoires ; - expérimentations et innovations : méthodologie et évaluation ; - métiers de la crise en milieu urbain et interventions territorialisées ; - les pédagogies de la ville, de l’établissement, de la classe ; - les processus de coopération et de participation ; - les apports des sciences humaines à la compréhension de la problématique ville /école. Objectifs d’apprentissage de la spécialité en termes de compétences. A l’issue de ce parcours, les étudiants auront acquis des compétences opérationnelles dans les domaines suivants : - la découverte et l‘exploration de terrains sensibles (cf.la géographie prioritaire de la politique de la ville), - le diagnostic territorial, - l’expertise de situations de crise, - l’intervention en terrains sensibles (établissements, quartiers d’habitat social…), - l’animation d’équipes et la mobilisation des acteurs partenaires et plus généralement le travail avec collectifs et réseaux, - l’utilisation de différentes techniques de communication, - la conception, la réalisation et l’évaluation de projets impliquant une approche territoriale et partenariale des questions scolaires, éducatives, socio-culturelles et d'insertion des jeunes, - les démarches de recherche action et de recherche intervention. Objectifs d’apprentissage de la spécialité en termes de compétences métier. - effectuer un diagnostic territorial à partir de la sélection et de l’analyse de données quantitatives et qualitatives, globales et spécifiques - formuler des préconisations - concevoir des réponses adaptées et construire, développer ou faire développer des projets d’intervention et mettre en place les outils d’évaluation adéquats 6 - faciliter l’expression, la participation et la coordination des partenaires impliqués se constituer et faire vivre un réseau de personnes ressources` On sera attentif à la très forte articulation entre les enseignements assurés par les enseignants chercheurs, les enseignements assurés par les professionnels, les deux stages de terrain et les projets menés dans le cadre de la formation. Ainsi en M1 S1, la notion de diagnostic territorial est centrale. Elle fait l’objet d’un enseignement spécifique au premier semestre et irrigue l’ensemble des enseignements. Après un entraînement collectif au diagnostic territorial dans le cadre d'initiations à l'enquête en S1, il est en effet attendu de l’étudiant qu’il puisse dans le cadre de son stage individuel du second semestre poser un diagnostic territorial pertinent. De même, les travaux conduits sur les concepts et notions dans les cours dits théoriques doivent alimenter la construction de sa problématique. En M1 S1, la notion de projet est abordée dans le cadre de cours communs à la spécialité de master CITS et à la spécialité de master AEIS. En M2, cette notion est reprise et opérationnalisée : les étudiants conçoivent, conduisent à terme et évaluent un projet collectif dont ils sont les maîtres d’œuvre pendant les deux semestres de S3 et S4. Dans le cadre de la formation, ils expérimentent ainsi des situations professionnelles de travail sur projet en collectif qu’ils seront amenés à connaître. Parallèlement, chaque étudiant est incité à développer une analyse de son projet personnel de professionnalisation. Diagnostic territorial et projet, ces deux termes concernent les professionnalités (chef de projet, coordonnateur, etc) et le registre de l’ingénierie (conception réalisation évaluation) ; sur le fond , les contenus des enseignements portent sur les crises qui affectent les terrains sensibles, ce qui amène à étudier leurs formes (violence, décrochage, relégation, ethnicisation, etc), les dispositifs qui s’efforcent de les prendre en charge (dispositifs innovants, pédagogies spécifiques, etc..) et les valeurs ou paradigmes en jeu (reconnaissance, démocratie d’apprentissage, post-colonialisme, relations générations/institutions). 7 3 V Descriptif des enseignements de master 1 et master 2 Cadre d’intervention en terrains sensibles MASTER 1 – CITS PREMIER SEMESTRE Unité Transversale : Connaissance des milieux professionnels PMSUT 121 ( 3 ECTS) PMS CM 105 - Connaissance des milieux professionnels Coordination : Marie-Anne Hugon Cet EC vise à présenter synthétiquement un panorama des environnements de travail et des diverses professionnalités dans lesquels le Master 1 Cadres d’intervention en terrains sensibles (CITS) trouve ses lieux d’exercice Les interventions des professionnels invités (9 séances sur dates) se déroulent les lundis et mardis au premier semestre. La validation de l’EC portera sur la présentation d’une interview d’un professionnel, retranscrite et analysée. Unité Disciplinaire : Stage et note de stage PMSUD121 (7 ECTS) PMS ME102 - La problématique du travail de terrain Collectif. Le stage en immersion en milieu professionnel est un stage de découverte . Il peut être effectué dans les espaces sociaux les plus variés : service jeunesse d’une collectivité territoriale, fondations, entreprise du secteur de l’économie sociale ou de service public, association locale, équipement des secteurs sociaux, éducatifs, scolaires et de formation. Le stage peut être proposé par l’étudiant ou par les responsables de la spécialité. Au premier semestre, le stage a pour but d’ouvrir les étudiants aux réalités et aux problématiques d’un terrain. Le travail de terrain sera mené par un étudiant ou un petit groupe d’étudiants. Le séminaire est consacré à l’accès au terrain et au repérage du paysage institutionnel local et à l’acquisition d’instruments méthodologiques. Des séances spécifiques sont consacrées à la réalisation de la note d’étape. L’étudiant est suivi par un tuteur. Validation : A l’issue du premier semestre, l’étudiant remet à Hervé Cellier, coordonnateur de la formation niveau master 1 une note d’étape qui permettra d’apprécier l’avancée du travail de l’étudiant concernant son stage et la rédaction de son mémoire . Unité Disciplinaire : Parcours spécifiques PMSUD122 (10 ECTS) PMS P1 105 – Découverte de la notion de projet (5ects) Coordination : Alain Vulbeau Par une série d’exposés, cet EC présente les principales caractéristiques de démarches de projets en tenant compte des environnements de travail et des diverses professionnalités dans lesquels le parcours de Master 1 Cadres d’intervention en terrains sensibles (CITS) trouve ses lieux d’exercice. Seront présentés des pratiques et des projets éducatifs dans des milieux variés à l’école et hors de l’école et dans les institutions socio-éducatives On en tirera les grandes lignes des notions de projet, partenariat et réseau leurs invariants et leurs spécificités. Validation : rédaction d’une synthèse personnelle du séminaire sous forme d’article de revue, d’environ 20 000 signes. 8 Indications bibliographiques : Boutinet, J-P., (1990), Anthropologie du projet, Paris : Puf. PMSCG 102 – Initiation aux techniques d’animation de réunion (5 ects) Sébastien Pesce. Par l’approche psychosociologique, cet EC à visée de sensibilisation a pour objectifs de définir et de s’approprier des concepts, notions, démarches, comme autant de référents aux pratiques pour observer et analyser les processus à l’œuvre dans les situations de réunions, évaluer et choisir des méthodes de travail et des techniques adaptées dont disposent les professionnels concernés par l’animation d’équipes. Une approche des savoir-faire est recherchée par des travaux en petits groupes, des exposés, des discussions, des études de cas, des exercices individuels et collectifs. Validation : une étude de cas réalisée en séance Unité Disciplinaire : diversification thématique PMSUD 123 (10 ECTS) PMSAN102 - Approches notionnelles : crise, école, terrains sensibles, violences juvéniles, violences institutionnelles (5ects) Hervé Cellier Dans un premier volet, on présentera et analysera des phénomènes de violence qui affectent l’école, les institutions éducatives et l’espace de la ville. On se focalisera d’une part sur les violences juvéniles dans et hors des institutions éducatives et scolaires et d’autre part sur les violences institutionnelles. Les phénomènes seront abordés dans plusieurs dimensions : la notion de violence et les théories qui la sous tendent, le repérage et l’analyse de situations de violence, les actions de prévention. Dans un second volet, à partir de l’étude multifactorielle des phénomènes de violence et de délinquance, on se focalisera sur les moyens de prévenir et de réduire ces phénomènes. Indications bibliographiques : Cellier H., (2010), La démocratie d’apprentissage, Paris : L’Harmattan. Cellier, H., Casanova R., Robbes B.(2005), Situations violentes : comprendre et agir, Paris : Hachette. Kherfi, Y. (2000), Repris de justesse, Paris : La Découverte. Validation : 1. Une étude individuelle sur un dispositif ville ( Cucs, réussite éducative ou autre) présentée en cours et rendue à l'enseignant en format Word rtf. 2. Une fiche de lecture sur un article de la revue SpécifiCitéS ou un article de l'ouvrage suivant : Cellier, H. & Rouag-Djenidi (2008). Algérie France: Jeunesse, ville et marginalité, Paris/Alger, Paris : L’Harmattan/Chihab. Prévoir l’achat d’un numéro de la revue (25€). La note est constituée par la moyenne des deux travaux. PMSDE102 - le diagnostic éducatif en milieu scolaire et urbain : approches théoriques et conduite d’une enquête de terrain (5 ects) Catherine Rhein/ Halima Balhandouz en collectif. Bénédicte de la Taulade g.1, Dieynébou Fofana g.2 L’objectif d’ensemble de cet enseignement est de fonder les bases d’une culture, d’une méthodologie commune et d’un souci éducatif partagé entre les différents professionnels intervenant sur les questions scolaires et de jeunesse. D’une part, on situera l’école dans la ville contemporaine en développant une approche de la ville comme ressource éducative et scolaire. C’est dans la pensée de la ville que seront analysés les espaces scolaires et éducatifs : la politique de la ville, son histoire et ses expressions actuelles l’émergence de la prise en compte par les politiques scolaires de la préoccupation territoriale. D’autre part, dans le cadre d’enquêtes de terrain, les étudiants seront initiés au diagnostic territorial appliqué au milieu urbain et au milieu scolaire. Indications bibliographiques : Avenel, C.(2004). Sociologie des quartiers sensibles, Paris : Armand Colin. Donzelot, J. (2003). Faire société, Paris : Seuil. Payet, JP. (1997). Collèges de banlieue, Paris : Armand Colin. Van Zanten, A. (2001). L’école de la périphérie, Paris : PUF. Vieillard Baron, H., Anderson, A. (2003). La politique de la ville, ASH Eds. 2ème édition. Evaluation : Dossier collectif à partir de l'étude d'un territoire 9 MASTER 1 – CITS SECOND SEMESTRE U Transversale : langue PMSUT 221 (3 ECTS) PMS LA205 - Recherche documentaire en langue étrangère (3ects) Intervenant : Jonathan Kaplan Objectif général de l’enseignement : Améliorer la maîtrise de l’anglais pour un usage professionnel et universitaire. Objectifs pédagogiques ou intermédiaires : S’exercer à la lecture des articles de niveau scientifique pour les comprendre. Communiquer sur leurs contenus et exprimer ses propres idées oralement et par l’écrit. Le vocabulaire utilisé dans l’éducation et la formation est le point focal. Contenu du cours dans ses grandes lignes : Lecture d’articles en anglais parus dans des revues scientifiques, échanges entre pairs, présentations et rédaction en anglais. Mises en situation envisagées : Apprentissage coopératif incluant des tâches à réaliser individuellement et collectivement. Type d’évaluation : Formative et qualitative, basée sur la compréhension et le respect des consignes, la réalisation des tâches, l’effectivité des échanges et de l’entraide, et sur une production finale (présentation orale et/ou écrite). Bibliographie : Articles parus durant l’année n-1 dans huit revues scientifiques en anglais, présents à la BU U Disciplinaire : Stage et note de stage (10 ECTS) PMS ME 202 - Stage en immersion, production d’un mémoire en fin de stage (10 ects) Collectif sur dates Séminaires sur dates rassemblant tuteurs et étudiants . Ces enseignements font suite à PMS SE 102. Au second semestre, l’accent est mis sur la production du mémoire proprement dit. Le stage doit conduire à la rédaction d’une monographie dans laquelle les éléments d’observation récoltés au cours du stage de découverte sont remis en perspective par une analyse contextualisée où seront confrontées les données recueillies avec les concepts de partenariat institutionnel, de pratiques territorialisées, de projet, de réseau travaillés dans les autres enseignements. Le volume et les caractéristiques du travail demandé font l’objet d’un cahier des charges. Le mémoire donne lieu à une soutenance orale. Validation : mémoire + soutenance orale devant jury mixte. U Disciplinaire : Repères pour les pratiques PMSSUT 222 (9 ECTS) PMS ES 202 - Projet et intervention . Environnement social et juridique de la formation (3ects) 1ère partie : Alain Lenfant (12h) 2ème partie : Yazid Kherfi (12h) La première partie du cours « Environnement social et juridique de la formation » prépare les étudiants à se repérer dans le paysage institutionnel, à distinguer les périmètres d’intervention et les espaces de coopération des différentes institutions et partenaires de l’action publique et à saisir leur structuration et leur fonctionnement. Seront abordées en particulier les notions de décentralisation et de déconcentration. Les étudiants seront également amenés à travailler sur le fonctionnement des associations loi 1901 Des exemples d’intervention partenariale en milieu urbain seront présentés dans la 2ème partie intitulée « Projet et intervention » . Validation : simulation études de cas. 10 PMSEI202 - Expérimentations et innovations à la ville et à l’école (3 ects) En alternance : Marie Anne Hugon et Alain Vulbeau Des expérimentations en termes de dispositifs pédagogiques et de projets institutionnels se font au quotidien dans les quartiers, les institutions, les écoles. On peut en ce sens étudier dans la ville globale tout ce qui participe de l’expérimental des sociétés d’aujourd’hui. On s’intéressera dans cet enseignement à tous les réseaux éducatifs formels et informels qui prennent la ville et le territoire pour appui ; une attention particulière sera apportée aux expériences d’apprentissage de la ville et de la citoyenneté avec leurs effets en retour sur les apprentissages scolaires. A partir de cette réflexion sur la thématique de l’expérimentation/innovation dans la ville et à l’école, on abordera diverses démarches de recherches actions et d’action participative en collaboration avec les populations et les problèmes éthiques et politiques que soulèvent ces pratiques sociales. Indications bibliographiques : Dubouchet, L. & Vulbeau, A. (1999). Des expérimentations sociales et des jeunes, Vigneux : Matrice Hugon M-A, (2006), « Les pédagogies nouvelles : quel apport pour l’école d’aujourd’hui ? », in N.Mosconi (dir.), traité des sciences et des pratiques de l’éducation , Paris : Dunod, pp 421-432. Validation : dossier individuel sur l'analyse d'une innovation/expérimentation PMS PD 202 - Pédagogie de la difficulté (3 ects) Hervé Cellier À propos de certains enfants et adolescents, on parle aujourd’hui de difficultés et de situations d’inadaptation, de décrochage, de désaffiliation. Différents acteurs professionnels y consacrent leur métier. On se propose dans cet EC de présenter des problématiques éducatives ayant trait à la difficulté, au décrochage scolaire, à la situation de handicap ou encore à la précocité intellectuelle. Des démarches spécifiques seront présentées. Indications bibliographiques : Cellier H., (2007), Précocité à l’école : le défi de la singularité, Paris : L’Harmattan. Cellier, H.,(2004), Difficultés de lecture : enseigner ou soigner, Paris : Puf. Hugon M-A, Pain J.(2002), Classes relais, l’école interpellée, Amiens : CNDP Amiens /Crap Validation : Analyse d’un ensemble de documents devoir sur table. U Disciplinaire : Diversification thématique PMSUT 223 (8 ECTS) PMS SJ 202 - Sociologie de la jeunesse (5ects) En collectif (15h) : Alain Vulbeau 15h, En groupes (15h) : g1 B de La Taulade, g2 D.Fofana Cet enseignement fera le point sur la constitution de la catégorie « jeunesse», sur l’état des savoirs concernant les jeunes et sur les politiques publiques en direction de la jeunesse. On montrera comment les jeunes interpellent aujourd’hui les politiques de la ville. Une partie du cours s’effectue sur site dans le cadre de diagnostics de terrain. Indications bibliographiques : Avenel, C. (2004). Sociologie des quartiers sensibles, Paris : Armand Colin Donzelot, J. (dir) (2003). Faire société : la politique de la ville aux États-Unis et en France, Paris : Seuil Validation : Dossier (possibilité de lien avec problématique de la note d’étape). PMS PA 202- Problématique de l’altérité (3ects) Halima Belhandouz Cet EC a pour objet de questionner le champ social français dans ses rapports à l’altérité à travers trois de ses instances institutionnelles fortes Ecole, Travail social, Justice. Deux paradigmes seront plus particulièrement explorés : d’une part, les structures fondatrices (historique, idéologique, épistémologique, juridique……) constitutives d’une certaine conception de l’autre, de « l’étranger » en France et d’autre part, les dimensions, représentations et expressions de soi et de l’ordre social chez certaines cultures minoritaires fortement présentes dans certains espaces sociogéographiques communément appelées « quartiers sensibles, 11 banlieues… ». Le projet étant de dégager les situations de résistances voire de conflits de socialisation et de sociabilités notamment juvéniles provoqués par les écarts de sens dans la compréhension de l’éducatif et du « vivre ensemble ». Des ouvertures de cette analyse seront faites en approche comparée sur d’autres pays européens Indications bibliographiques : Goffman E. (1974), Les rites d’interaction, Paris : Editions de Minuit. Sabatier, C ., Malewska H., Tanon F., (2002), Identités, acculturation et altérité, Paris : L’Harmattan. Validation : Un dossier à deux étudiants maximum sera demandé proposant une étude de cas soutenue par un cadrage théorique de la problématique étudiée. MASTER 2 – CITS PREMIER SEMESTRE U Transversale : professionnalisation (3 ECTS) PMS TS 302 - Intervenir en terrains sensibles : les problèmes éthiques et épistémologiques de l’intervention , PMSRP 302 : Les réseaux à vocation professionnelle. Hervé Cellier Ces enseignements visent à promouvoir une réflexion axiologique sur les questions éducatives. Seront abordées notamment la théorie de l’engagement et une réflexion sur les valeurs des éducateurs. Indications bibliographiques : Cellier H (2003), Une éducation à la démocratie, Paris : PUF. Validation : Une note de lecture sur un ouvrage récent susceptible d’être publiée dans la rubrique de la revue SpécifiCitéS « Notes de lecture ». U Disciplinaire : Stage et note de stage PMSUT221 (9 ECTS) PMS ME302 - Approche du terrain Collectif Les stages auront lieu dans des terrains variés. Tous les lieux de dimension de socialisation et d’éducation dans la ville peuvent être envisagés. Pour les professionnels, après accord de l’équipe pédagogique, le stage peut être intégré dans la pratique professionnelle. L’accompagnement de l’étudiant est assuré par un tuteur dans le cadre d’un séminaire sur dates. Ce séminaire est consacré à l’aide à la construction de la problématique du mémoire et à des conseils méthodologiques. Validation : A l’issue du premier semestre, l’étudiant remettra à Alain Vulbeau, coordonnateur du niveau 2 de la formation, une note d’étape qui permettra d’apprécier l’avancement des travaux concernant le stage et la rédaction du mémoire. Unité Disciplinaire : approfondissements théoriques (12 ECTS) PMS CE302 – Séminaire Crise, école, terrains sensibles (6 ects) Séminaire commun avec la formation master 2 recherche PMS SC 302 – Analyse des situations de crise : méthodologie du diagnostic et de l’intervention (6 ects) Yazid Kherfi / Bruno Robbes en alternance Des situations concrètes de crise apportées par les enseignants voire par les étudiants seront analysées, à la lumière d’approches théoriques et méthodologiques du diagnostic et du projet en terrain sensible. A partir du repérage d’indicateurs pertinents, des réponses opérationnelles et contextualisées seront élaborées, de même que la mise en place de dispositifs d’intervention de nature à apporter des réponses préventives durables. 12 Cet enseignement se donne pour objectif de doter les participants d’une méthodologie du diagnostic et de l’intervention face aux situations de crise qu’ils peuvent être amenés à rencontrer dans leur exercice professionnel. Indications bibliographiques : Carra C., Faggianelli D.(2006), Ecole et violences,Paris : La documentation Française (Problèmes politiques et sociaux, n°923) Casanova R., Cellier H., Robbes B.(2005), Situations violentes à l’école : comprendre et agir, Paris : Hachette. Lagrange H., Oberti M. (dir.)(2006), Emeutes urbaines et protestations. Une singularité française, Paris : Presses de Sciences Po. Le Goaziou V., Mucchielli L. (dir.)(2006), Quand les Banlieues brûlent… Retour sur les émeutes de novembre 2005, Paris : La Découverte. Site de l’académie de Versailles, Du diagnostic de sécurité de l'établissement scolaire au plan de prévention de la violence, http://www.caaee.ac-versailles.fr/DSES.HTM Souliez C.(2001), Lexique de la sécurité, Paris : P.U.F. Validation : L’évaluation comportera deux aspects : un dossier écrit individuel portant sur l’analyse d’une situation de crise (urbaine ou en milieu scolaire), une présentation orale de ce dossier. U Disciplinaire : approfondissement méthodologique (6 ECTS) PMSVE302 - Analyse de démarche de partenariat ville/école (3 ects) Marie Anne Hugon et Alain Vulbeau en alternance Dans cet EC dans la continuité de l’EC de M1 « expérimentations et innovations à la ville et à l’école », on se propose de construire les bases d’une culture commune et d’un souci éducatif partagé entre les différents professionnels intervenant sur les questions scolaires et de jeunesse. Les dispositifs et les acteurs des politiques de la ville et des politiques d’éducation prioritaire seront analysés pour aller vers la compréhension des logiques des systèmes. Seront approfondies et discutées les notions de territoires, réseau, partenariat, ville éducative. Indications bibliographiques : Vilarrasa A., Bier B., Richez J-C., (dirs.) (2007), « Villes éducatrices. L’expérience du projet de Barcelone », Cahiers de l’action n°17. CNDP (2006), « Ville éducatrice, ville humaine », Diversité, n°145. Validation : dossier individuel sur l'analyse d’un dispositif partenarial (possibilité de lien avec la problématique du mémoire) PMSPT302 - Conduite de projet en terrains sensibles (3 ects) Joelle Longérinas Cet EC est articulé avec les EC PMS CP 402 (Joëlle Longérinas) et PMS ES 402 (Hervé Cellier) Ces EC sont pris en charge par un enseignant au premier semestre et par deux enseignants au second semestre mais ils permettent de mettre en lien et en oeuvre tous les enseignements de la formation. L'ensemble de l'équipe enseignante du Master est en effet engagée dans la mise en oeuvre du projet par les étudiants. Ces enseignements ont pour objectif de sensibiliser les participants aux questions méthodologiques et théoriques qui se posent lors de l’élaboration d’un projet. Sont examinées les différentes étapes d’un projet de sa conception à sa mise en oeuvre et à son évaluation. Les apports en question sont opérationnalisés à travers la conception et la réalisation de projets collectifs rassemblant l’ensemble de la promotion d’étudiants. Ces projets varient selon les années. Le projet qui se déroule sur les deux semestres universitaires, sert de support à l’évaluation des étudiants. Validation : au premier semestre, la validation se fait sur un travail individuel ; au second semestre la note attribuée à la fin de cet EC validera la qualité et l’avancée de la réalisation collective. . 13 MASTER 2 CITS SECOND SEMESTRE U Transversale : langue (3ECTS) PMS LA405 - Recherche documentaire en langue étrangère (3 ects) Intervenant : Jonathan Kaplan Objectif général de l’enseignement : Améliorer la maîtrise de l’anglais pour un usage professionnel et universitaire. Objectifs pédagogiques ou intermédiaires : S’exercer à la lecture des articles de niveau scientifique pour les comprendre. Communiquer sur leurs contenus et exprimer ses propres idées oralement et par l’écrit. Le vocabulaire utilisé dans l’éducation et la formation est le point focal. Contenu du cours dans ses grandes lignes : Lecture d’articles en anglais parus dans des revues scientifiques, échanges entre pairs, présentations et rédaction en anglais. Mises en situation envisagées : Apprentissage coopératif incluant des tâches à réaliser individuellement et collectivement. Type d’évaluation : Formative et qualitative, basée sur la compréhension et le respect des consignes, la réalisation des tâches, l’effectivité des échanges et de l’entraide, et sur une production finale (présentation orale et/ou écrite). Bibliographie : Articles parus durant l’année n-1 dans huit revues scientifiques en anglais, présents à la BU. U Disciplinaire - Stage et mémoire professionnel (12 ECTS) PMSME402 - production d’un mémoire en fin de stage Collectif Le mémoire doit présenter en premier lieu une analyse des lieux à dimension de socialisation et d’éducation observés au cours du stage dans l’intention de dresser une topographie culturelle problématisée des ressources du territoire étudié. Ces observations et les analyses qui en découlent doivent aboutir à la construction d’un projet en vraie grandeur et donc à l’élaboration de matériaux utiles pour la réflexion et l’action des acteurs et des institutions dans la ville qui portent la question de la jeunesse. Ces recherches doivent pouvoir contribuer au ressourcement des acteurs et des institutions concernées . L’étudiant est suivi par un tuteur membre de l’équipe pédagogique dans le cadre du séminaire d’accompagnement. Le volume et les caractéristiques font l’objet d’un cahier des charges. Le mémoire fait l’objet d’une soutenance devant un jury mixte composé d’universitaires et de professionnels. Validation : mémoire+ soutenance orale U Disciplinaire : Compléments théoriques et méthodologiques (15 ECTS) PMS SH 402 - Apport des sciences humaines pour la compréhension des questions éducatives et scolaires en terrains « sensibles » (5 ects) Halima Belhandouz et différents intervenants Diverses approches disciplinaires ( histoire, anthropologie, sociologie, géographie, économie….) sont sollicitées pour comprendre et analyser les situations de crise dans les instances éducatives et scolaires formelles et informelles dans les quartiers « vulnérables » car vulnérabilisés par l’histoire des lieux, les conditions économiques, les conflits de représentation liées aux substrats culturels des codes sociaux….. Le projet de cet EC est de déconstruire pour reconstruire des indicateurs scientifiques de connaissance et d’évaluation des espaces qui se caractérisent ou sont caractérisés comme étant des « territoires sensibles ». Indications bibliographiques : Noiriel Gérard (2002), Atlas de l’immigration en France, Editions Autrement. Tissot S, (2007), L’État et les quartiers. Genèse d’une catégorie de l’action publique, Paris : Seuil. Validation : une étude de cas de situation éducative problématisée, en lien possible avec le lieu de stage, impliquant une entrée disciplinaire particulière. 14 PMSCP402 - Conception et réalisation de projet niveau II ( 5 ects) Joelle Longérinas Cet EC est articulé avec les EC PMS CP 302 (Joëlle Longérinas) et PMS ES 402 (Hervé Cellier) Il est consacré à la finalisation du projet collectif initié au 1er semestre dans le cadre de l’EC PMS CP 302 et à un retour réflexif sur les stratégies et dispositifs mis en place à l’occasion de ce projet. Validation : L’évaluation collective portera sur le projet développé par les étudiants pendant l’année . PMS ES 402 - Les enjeux sociaux de l’intervention, la question des valeurs et la construction de l’identité professionnelle (5 ects) Hervé Cellier Cet EC fait suite aux EC PMS TS 302 et PMSRP 302. Il vise à promouvoir une réflexion axiologique sur les questions éducatives. Validation : l’évaluation portera sur les articles collectifs écrits en vue d’une publication dans la revue Spéci fiCitéS. 15 VI Cahiers des charges Mémoire de Master CITS 1ère année En niveau M1, le stage est centré sur le suivi d’un projet éducatif territorialisé. Le mémoire a pour but de produire une analyse du projet éducatif à partir de ce suivi et de l’ensemble des apports de la formation. Volume : 100000 signes, bibliographie comprise. Le mémoire comprend au moins les parties suivantes : Table des matières Présentation : le parcours de l’étudiant jusqu’à l’arrivée en stage Données générales Concepts et notions en jeu. Dispositifs et mesures au plan national. Problématique traitée dans le mémoire. Données contextuelles Le territoire (données historiques et géographiques). Le contexte du projet ( données administratives, politiques, sociales). Fonctionnement du projet : ressources, partenaires, organigramme, communication interne et externe , actions développées , acteurs : missions, rôle Analyse du stage Déroulement du stage : analyse des positionnement du stagiaire, des missions effectuées, de son implication Modes de collecte et d’analyse des données : documentation écrite,entretiens etc… Situations observées : analyse de ces situations Propositions d’actions concrètes Retour sur l’ensemble de la démarche Bibliographie Résumé sur le quatrième de couverture avec mots-clé. Le mémoire devra satisfaire aux exigences d’un travail académique (correction de la langue et de la présentation du document : références, bibliographie raisonnée, table des matières ,problématisation, analyse critique des informations). On devra pouvoir repérer : La maîtrise des compétences de type académique La qualité de l’investissement dans le stage La capacité à l’analyse des situations rencontrées La capacité à concevoir des propositions d’actions pertinentes et opérationnelles L’ avancement du travail fait l’objet de mises au point régulières avec le tuteur de mémoire. Le mémoire fait l’objet d’une soutenance orale devant un jury mixte. 16 Cahier des charges Mémoire de Master CITS 2ème année En niveau 2, le stage se fonde sur la connaissance d’un dispositif ou d’un service dans ses relations avec le thème de l’éducation territorialisée. Le mémoire de stage a pour objectif de rendre compte et d’analyser le service ou le dispositif à partir de la connaissance du terrain, des professionnalités et des apports de l’ensemble de la formation . Volume : 150000 signes , bibliographie comprise . Le mémoire comprend au moins les parties suivantes : Table des matières Présentation : le parcours de l’étudiant jusqu’à l’arrivée en stage Données générales Concepts et notions en jeu Dispositifs et mesures au plan national Problématique traitée dans le mémoire Données contextuelles Le territoire (données historiques et géographiques) Le contexte ( données administratives, politiques, sociales) Fonctionnement du projet : ressources, partenaires, organigramme, communication interne et externe, actions développées, acteurs : professionnalités, missions, rôles. Analyse du stage Déroulement du stage : analyse des positionnements du stagiaire, des missions effectuées, de son implication. Modes de collecte et d’analyse des données : documentation écrite,entretiens etc. Situations observées : analyse de ces situations avec focalisation sur les modes d’intervention des acteurs. Propositions d’actions concrètes concernant les postes de travail et les missions des acteurs Définition de fiches de postes. Retour sur l’ensemble de la démarche Bibliographie Résumé sur le quatrième de couverture avec mots-clé Le mémoire devra satisfaire aux exigences d’un travail académique (correction de la langue et de la présentation du document : références, bibliographie, table des matières, problématisation, analyse critique des informations). On devra pouvoir repérer : La maîtrise des compétences de type académique. La qualité de l’investissement dans le stage. La capacité à l’analyse des situations en relation avec l’analyse des postes de travail. La capacité à concevoir des propositions d’actions pertinentes et opérationnelles. L’avancement du travail fait l’objet de mises au point régulières avec le tuteur de mémoire. Le mémoire fait l’objet d’une soutenance orale devant un jury mixte. 17 VII L’ Equipe de recherche « Crise, École, Terrains sensibles » (extraits brochure) L’équipe a été fondée en 1993 par Jacques Pain, professeur émérite. Elle est actuellement dirigée par Alain Vulbeau. C’est une des six équipes qui constituent le « Centre de recherche éducation et formation » (CREFEA 1589) de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Elle comprend des chercheurs statutaires, associés et invités et des doctorants. Chercheurs statutaires : Valérie Becquet (MCF Sociologie, UCP), Halima Belhandouz (MCF SE), Hervé Cellier (MCF HDR SE,), Marie-Anne Hugon (PR SE), Jean-François Nordmann (MCF Philosophie, UCP), Bruno Robbes (MCF SE, UCP), Fanny Salane (MCF SE), Alain Vulbeau (PR SE) et de jeunes docteurs : Diyenebou Fofana, Sébastien Pesce, Fréderic Vajas, Charles Calamel, Jean-Marie Bataille. Chercheurs associés : Dominique Groux (PR SE, IUFM Antilles-Guyane), Catherine Le Cunff (MCF HDR Sciences du langage, Université Nanterre), Jacques Pain (PR Émérite SE), Chercheurs invités : Véronique Bordes (MCF SE, Université Toulouse 2), Alain Lenfant (ingénieur de recherche, CREFOP, Université Nanterre), Gilbert Longhi (proviseur de lycée ), Catherine Rhein (Directrice de recherche CNRS, UMR GéographieCités n°8504), Marie-Laure Viaud (maître de conférences Université d'Artois/IUFM Valenciennes), Dominique Ulma (MCF Sciences du langage, Université Lyon 1/ IUFM). Doctorants : Nicole Armoudon, Pierric Bergeron, Alice Benaio, Philippe Bernier, Olivier Brito, JeanGabriel Busy, Philippe Chavaroche, Pierre-Yves Chiron, Corinne Covez, Mohammed Darmame, Véronique Delille, Patricia Drahi, Pierre Enoque François, Annie Grante, Stéphane Groseil, Mélanie Guikova, Pow Wei Huang, Hend Jabbés, Kinda Moussa, Joseph Nguema Ango, Pamela Orenella, Zina Ouaglal, Meniar Ouaghlani, Adriana Parra, Zakia Radi-Smaïl, Geneviève Quemeneur, Youmna Sfeir, Freddy Tudeau, Hélène Vandelle. Problématique et approches Les recherches portent d’une part, sur les institutions et dispositifs d’intervention sociale, éducative, scolaire et pédagogique en « terrains sensibles », sur les phénomènes de crise et en particulier de violence qui s'y jouent ; d’autre part, sur les essais de résolution de ces crises par les innovations et les expérimentations que conduisent les acteurs vivant et travaillant dans ces terrains. Elles s’intéressent aux recompositions actuelles qui interrogent les clivages institués entre éducation formelle et informelle, entre scolaire et éducatif, entre centre et périphérie, entre urbain et social. Elles étudient également les différents territoires et usages de la pédagogie dans la ville, dans l’école et dans la classe. Les recherches sont conduites selon une triple approche : - une approche sensible et de longue durée, afin d’arriver à une connaissance en profondeur des ressources locales, des lieux et des personnes et plus généralement à une sensibilité à l’émergence de conflits imperceptibles dans des approches surplombantes ; - une approche partenariale. L’analyse que les acteurs des terrains (professionnels de l’intervention sociale, éducative ou scolaire ou/et publics usagers de ces dispositifs) ont des situations qu’ils vivent, est toujours 18 sollicitée et prise en considération. Les modalités de l’association avec les acteurs varient selon les recherches. Dans plusieurs d’entre elles, les protocoles sont construits en vue de favoriser un travail en coopération, dans une démarche de recherche action ; - une approche en réseau. Dans et à partir d’un espace défini, le travail de recherche consiste précisément à lier, à relier des actions, des personnes, des institutions, des niveaux d’analyse dans et hors cet espace. La notion de réseau permet de construire des problématiques nouvelles et de décrire sous un jour inédit les situations examinées en tenant compte, notamment, des dimensions interculturelles. L’équipe est repérée dans la communauté scientifique et chez les acteurs institutionnels par sa problématisation des questions de jeunesse, d'éducation et de scolarisation en terrains sensibles. Mots-clefs` Action publique. Autorité. Citoyenneté. Crise(s). Cultures urbaines. Démocratie d’apprentissage. Éducation comparée. Enfance. Espace(s) public(s). Expérimentations sociales. Innovations pédagogiques. Inscriptions sociales. Interaction générations/ Institutions.Illétrisme. Interculturalité. Jeunesse. Migrants. Minorités involontaires. Mutations sociales. Parcours de vie. Pédagogies coopérative, interactive, institutionnelle, autogestionnaire. Socialisations. Trajectoires scolaires. Villes et territoires. Violences Anthropologie de l’éducation. Philosophie de l’éducation. Sociologie et sociopolitique de l’éducation. Recherche action. Socio-ethnographie. Psychosociologie à dimension clinique Terrains impliqués Réseaux urbains. Espaces d’accueil. Conseils de jeunes. Enseignements primaires et secondaires. Enseignement spécialisé. Lieux d’enfermement / Milieu carcéral. Réseaux d’éducation prioritaire. Formation des enseignants. Protection de la jeunesse. Secteur médico-psychologique. Service Civil. Formations Les membres de l’équipe proposent des enseignements en rapport avec leurs thèmes de recherche. Ils interviennent à tous les niveaux de la formation en Sciences de l’éducation, du certificat préparatoire à la thèse de doctorat. L’équipe anime un séminaire doctoral adressé aux étudiants en thèse inscrits dans l’équipe. ` L’équipe anime une spécialité de master professionnel en Sciences de l’éducation « cadres d’intervention en terrains sensibles » (CITS). Responsable : Marie-Anne Hugon Contact : [email protected] Réseaux Les membres de l’équipe participent à différents réseaux de recherche (AECSE, AFS, AISLF, InterGap) et à des réseaux professionnels. Depuis sa fondation, l’équipe entretient des liens étroits avec des institutions éducatives, des mouvements pédagogiques et des écoles, en particulier avec les mouvements de pédagogie institutionnelle. Actuellement, elle développe des collaborations de recherche avec différentes structures innovantes dans et hors l’Éducation nationale, notamment avec des collectivités territoriales et des réseaux de professionnels des métiers de la ville. Elle travaille également par convention avec des mouvements pédagogiques et d’éducation populaire : INFOP-CEMEA, FOEVEN et des institutions de formation : CNFPT, IFCS, INSHEA. Contact : [email protected] Revue Une revue « Spécificités » a été fondée en 2008. Elle rassemble des articles de professionnels, de chercheurs et d’étudiants de la formation de master professionnel CITS ou en thèse. Elle est dirigée par un membre de l’équipe (Directeur de la publication : Hervé Cellier), avec des étudiants de la formation de master CITS qui participent au comité de rédaction. Contact : [email protected] L’équipe entretient des liens étroits avec les éditions coopératives Matrice. Collaborations internationales L'équipe a noué depuis plusieurs années des conventions et des collaborations de recherche et de formation avec les universités de Liège (Belgique), Cadix, Séville (Espagne), Constantine, Oran (Algérie), Paraiba, Campina, Parana, Serjipe, Sao Paulo (Brésil), Palerme, Rome (Italie), Tunis (Tunisie) et avec l’ESE de Setubal (Portugal). 19 Contact : [email protected] Quelques références Becquet V. (2009), « L’engagement des jeunes dans l’espace public », in Roudet B. (dir.), Regard sur les jeunes en France, Canada, Presses de l’université Laval/INRS/INJEP, pp. 103-122. Becquet V. (2008), Dix ans de conseils de la jeunesse. De l’expérimentation à la reconnaissance institutionnelle, Publication de l’INJEP n°88, Marly-le-Roi, INJEP, 189 p. Becquet V. (2007), « Moment étudiant, moment d’engagement : regards sur les activités bénévoles des étudiants », in Legois J.-P., Monchablon A., Morder R. (coord.), Cent ans de mouvements étudiants, Coll. GERME, Paris, Syllepse, pp. 141-155. Belhandouz H.(2008), « L’écolier dans la ville : Faits et effets des apprentissages scolaires dans la construction des identités sociales » in Algérie France : ville, école, marginalisation, Paris/Alger, L’Harmattan, Chihab. Belhandouz H.(2005), « Pour une approche anthropologique de l’éducation familiale. La question de la socialisation des filles maghrébines en France » in Culture et bientraitance, Bruxelles, De Boeck Cellier H., Rouag A. (dir.) (2008), Algérie France : ville école, marginalisation, Paris, L’Harmattan, 400 p. Cellier H. (2007), Précocité à l’école : le défi de la singularité, Paris, L’Harmattan, 158 p. Hugon M.-A. (2008), « De l'approche de pédagogie interactive à l'approche coopérative des apprentissages scolaires en collège et lycée », in Rouiller, Y., Lehraus, K. (éds), Vers des apprentissages en coopération : rencontres et perspectives, Berne, Peter Lang. Hugon M.-A. 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(dir.), Eléments pour une sociologie de l'enfance, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, pp. 195-204. 20 VIII Les autres activités du département Le CREF poursuit des recherches sur le champ des pratiques sociales d’éducation et de formation : familles, institutions socio-éducatives, école, ville, institutions d'enseignement supérieur et de formation d’adultes. Cette caractéristique permet de répondre à des demandes de recherche ou d’encadrement scientifique dans un nombre important de domaines des Sciences de l’éducation. La constitution délibérément pluridisciplinaire de l’équipe d'Accueil 1589 autorise une authentique complémentarité épistémologique et méthodologique. Les chercheurs se répartissent ainsi entre plusieurs approches : sociologie, clinique d’orientation psychanalytique, psychosociologie, psychologie sociocognitive, ingénierie et anthropologie. Cette diversité, construite progressivement pour permettre de réels croisements d’approches, de méthodes, d’outils et d’objets, favorise une conception interdisciplinaire ouverte de la recherche menée au CREF. Pour le contrat quadriennal 2009-2012, les chercheurs du CREF travaillent au sein de 6 équipes : - Apprenance et formation des adultes - Clinique du rapport au savoir - Ecole : crise, terrains sensibles (cf plus haut) - Education familiale et interventions sociales auprès des familles - Enseignement supérieur - Genre, savoirs et éducation ■■■ LES CONVENTIONS Le département des Sciences de l’éducation gère, avec des centres de formation professionnelle, plusieurs conventions d’enseignement qui, pour la plupart, présentent différentes caractéristiques. Plutôt qu’un cursus intégré, il s’agit d’un double cursus : les étudiants obtiennent à l’issue du parcours un diplôme, certificat ou attestation professionnel(le) et un diplôme universitaire ; ce qui signifie concrètement que certains enseignements du cursus de formation professionnelle donnent lieu à dispense (ou dans certains cas à validation) d’enseignements du cursus universitaire, que des enseignements universitaires peuvent être effectués de façon spécifique dans le cadre du cursus de formation professionnelle, qu’enfin les étudiants suivent des enseignements à l’université. Chaque partenaire conserve ainsi la maîtrise des modalités de validation des enseignements dont il est responsable. Une double coordination, institutionnelle et pédagogique, permet un pilotage et un suivi du dispositif, notamment lorsqu’il s’agit d’adapter les modalités de formation en fonction des réaménagements qui ne manquent pas de survenir (réforme des formations professionnelles, changement de “maquette ” des cursus universitaires…). C’est avec l’ETSUP (École supérieure de travail social) que la première convention d’enseignement a été signée en 1982. Depuis, d’autres conventions ont été signées : – pour le DEASS (Diplôme d’État d’Assistant de Service Social), à partir de 1991, pour la formation initiale professionnelle d’assistant/es de services sociaux (en double cursus avec la Licence de Sciences de l’éducation) ; – pour la formation de formateurs terrain (FFT), à partir de 1996 (accès en Licence de Sciences de l’éducation) ; – pour le DEES (Diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé), à partir de 2002, (en double cursus avec la Licence de Sciences de l’éducation). Par ailleurs, le département de Sciences de l’éducation a signé des conventions d’enseignement avec d’autres centres de formation, notamment de travailleurs sociaux : – l’Institut de Formation Sociale des Yvelines (IFSY), à partir de 1994, pour la formation de formateurs terrain (FFT) (accès en Licence de Sciences de l’éducation) ; – l’École de Formation Psycho-Pédagogique (EFPP) à partir de 2009, pour la formation au Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Encadrement et de Responsable d’Unité d’Intervention Sociale (CAFERUIS) (accès en Licence et Master de Sciences de l’éducation) ; 21 – l’Institut de Formation des Cadres de Santé (IFCS) du centre hospitalier Sainte-Anne, à partir de 2001, pour la formation menant au diplôme de cadre de santé (accès en Licence et Master de Sciences de l’éducation) ; – l’Institut de Formation Professionnelle (INFOP) des Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA) en Ile-de-France, à partir de 2008, pour la formation menant au menant au Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport (DEJEPS), en double cursus avec la licence de Sciences de l’éducation. ■■■ LA VIE INSTITUTIONNELLE Le département des Sciences de l’éducation constitue avec d’autres départements l’unité de formation et de recherche (UFR) des Sciences psychologiques et des Sciences de l’éducation. À ce titre, il participe à la représentation de l’UFR aux trois conseils qui gèrent l’université : conseil d’administration, conseil scientifique, conseil des études et de la vie universitaire. Trois types d’assemblées organisent la vie du département : les réunions étudiants-enseignants, les réunions de tous les enseignants du département et les réunions des enseignants permanents du département. ■■■ LES RELATIONS INTERNATIONALES Le département tient à favoriser l’ouverture de la formation dans le cadre d’échanges internationaux tant au niveau des étudiants que des enseignants. C'est ainsi que de nombreuses conventions et des collaborations de recherche et de formation ont été établies avec des universités et des organismes supérieurs de formation en Europe, en Amérique et en Afrique. La mobilité étudiante peut être financée par un certain nombre de bourses: - Les bourses Erasmus: les étudiants peuvent bénéficier de séjour de formation académique et/ou de stage dans un nombre conséquent de centres universitaires !liste non exhaustive): Université de Varsovie, Pologne ; Faculté de psychologie et pédagogie de Leuven, Belgique ; Université de Leiden, Pays-Bas ; Université de Murcie, Espagne ; Université de Cadix, Espagne ; … - Les bourses du conseil régional d'Ile de France qui financent des départs vers certaines universités africaines... - Une convention particulière lie le département des Sciences de l'éducation avec l'université de Montréal qui propose chaque année d'accueillir 10 étudiants en master en les exonérant des frais d'inscription. Le diplôme est bien sûr validé par l’université de départ. Les enseignements suivis à l’étranger sont comptabilisés sous forme d’ECTS (European Credit Transfer System). Chaque EC donne 6 ECTS. Une année universitaire compte 60 ECTS. N’hésitez donc pas à prévoir dans votre cursus universitaire une année à l’étranger. Elle vous sera très profitable. Mobilité enseignante : Le département a reçu dans le courant de l’année universitaire 2002-2003 un certain nombre d’enseignants étrangers qui sont intervenus à tous les niveaux du cursus. De même, des enseignants du département interviennent dans d’autres universités européennes. POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS : Service des Relations Internationales - Bâtiment A, bureau 106, 1er étage. Au sein du département des Sciences de l’éducation, vous pouvez contacter Halima Belhandouz. [email protected] 22 IX Le schéma des études supérieures à l’issue de la réforme LMD Grade de docteur Doctorat Grade de Master 300 crédits Deux derniers semestres du master professionnel Deux premiers semestres du master professionnel Grade de Licence 180 crédits Licence professionnelle BTS DEUST DUT Deux derniers semestres du master recherche Deux premiers semestres du master recherche Grandes écoles Deux derniers semestres de la licence 4 premiers semestres de la licence CPGE Baccalauréat ou Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires Formation universitaire non sélective Formation universitaire sélective Formation non universitaire 23 X La mise en œuvre du LMD 2 2009-2012 : Les modalités de contrôle des connaissances et des compétences Pour chaque diplôme de licence ou de master, les informations concernant les modalités de contrôle des connaissances et des compétences sont adoptées en Conseil d’UFR et transmises au CEVU, avant d’être validées par le CA, ce avant le commencement de l’année universitaire. Ces informations concernant les modalités de contrôle figurent dans la brochure présentant les contenus d’enseignement de chaque diplôme. Des rectifications, pour répondre à des situations particulières, peuvent être proposées par les UFR pour adoption par les instances de l’université au plus tard à la fin de la 4e semaine du 1e semestre de l’année universitaire. L’exposé des formules de contrôle des connaissances et des compétences décrit, pour chaque étudiant et pour chaque étape de diplôme, les modalités générales de son évaluation. Trois formules peuvent être appliquées : 1.La formule standard de contrôle des connaissances et des compétences: (CEVU du 15 juin 2009, Délibération du CA du 22 juin 2009) Elle s’applique à tous les étudiants inscrits dans une formation diplômante de Licence ou de Master à l’université Paris Ouest, à l’exception de ceux qui préparent leur(s) diplôme(s) dans le cadre de l’enseignement à distance et sauf situation particulière donnant droit à la formule dérogatoire. Pour chaque élément pédagogique (UE ou EC) au niveau duquel s’opère l’évaluation de l’étudiant, la formule d’examen standard peut comporter un ou deux volets, selon l'élément pédagogique concerné: a) le contrôle continu et b) l’épreuve finale. Lorsque les deux volets sont présents, leur pondération respective est fixée par l'équipe de formation. a) Le contrôle continu est composé d’épreuves qui visent à vérifier ponctuellement les acquis de l’étudiant. Parmi ces épreuves, certaines peuvent prendre la forme d'un contrôle organisé sous la direction du responsable de l’équipe pédagogique, commun donc à tous les étudiants inscrits à l'élément pédagogique. Ce contrôle est usuellement dénommé « partiel ». b) L'épreuve finale est une épreuve récapitulative, portant donc sur l’ensemble du programme, qui se déroule à la fin de l’enseignement. Cette épreuve finale peut prendre deux formes : • le devoir final, organisé et corrigé par l’enseignant dans le cadre des groupes qui composent la population inscrite à l’élément pédagogique. Celui-ci peut prendre différentes formes : devoir, dossier, mémoire, compte-rendu de stages, etc. • l'examen de fin de semestre (épreuve sur table), commun à tous les étudiants inscrits à l’élément pédagogique. 2. La formule de contrôle des connaissances et des compétences pour l’enseignement à distance : Elle s’applique à tous les étudiants qui sont inscrits à l’université Paris Ouest dans le cadre de l’EAD. Pour tous les éléments constitutifs de l’étape de diplôme ou du diplôme, la formule d’examen prend la forme d’un examen terminal. Le calendrier des examens s’appliquant aux étudiants inscrits en EAD auprès du service commun COMETE sera annoncé en début de chaque année universitaire. 3. La formule dérogatoire de contrôle des connaissances et des compétences: Elle s’applique aux étudiants qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas bénéficier de l’enseignement à distance et qui sont dispensés d’assiduité aux enseignements présentiels. Pour tous les éléments pédagogiques de l’étape de diplôme ou du diplôme auxquels est inscrit l’étudiant, elle prend la forme d’un examen terminal. Les conditions de dispense d’assiduité doivent figurer dans le livret de l’étudiant. Ces conditions sont en conformité avec le cadre général qui a été approuvé par les instances de l’université1. 1 La formule d’examen dérogatoire s’applique à titre dérogatoire aux étudiants autres que les apprentis et les bénéficiaires des dispositifs de formation continue, qui le souhaitent, à la condition qu’ils aient une activité professionnelle dont la quotité de travail est supérieure ou égale à 50%, qu’ils soient sportifs de haut niveau ou handicapés. Pour bénéficier de cette formule 24 • La session de rattrapage : Quel que soit le type de contrôle des connaissances et compétences adopté, les étudiants n’ayant pas validé l’ensemble des enseignements de l’année sont convoqués à une deuxième session d’examen, dite session de rattrapage, où ils devront obligatoirement repasser tous les éléments pédagogiques qui n’ont pas été validés (voir modalités de validation ci-dessous). Pour chaque élément pédagogique, et quel que soit le régime d’inscription de l’étudiant pour l’année universitaire en question, les modalités de contrôle (durée de l’épreuve, oral ou écrit ; contenus du programme exposé dans la brochure) en vigueur à la 2e session dite session de rattrapage seront identiques à celles proposées à la 1e session aux étudiants inscrits à la formule dérogatoire. La prise en compte des absences, des dispenses et des crédits acquis Les absences Un étudiant reconnu absent au cours du semestre à plus de trois séances de TD organisés dans le cadre d’un EC est déclaré défaillant à celui-ci, que l’absence soit justifiée ou non. L’étudiant se verra attribuer le résultat ABI pour l’EC concerné. Lorsque le nombre de séances obligatoires est de 10 ou moins de 10, au-delà de 25 % d’absences (arrondis à l’entier supérieur), l’étudiant sera déclaré défaillant. Un étudiant reconnu absent à une épreuve portant sur un élément constitutif d’une UE ou sur une UE, est déclaré défaillant à cet élément pédagogique, que l’absence soit justifiée ou non. Dans ce cas, l’étudiant se verra attribuer la note de ABI pour l’EC concerné, ou pour l’UE concernée, si l’épreuve porte sur l’UE. Les dispenses Un étudiant à qui on attribue une dispense pour un élément pédagogique particulier voit celui-ci neutralisé dans le calcul des résultats. La neutralisation se fait par affectation à l’élément pédagogique concerné d’un coefficient de pondération égal à zéro. Les crédits associés à cet élément ne sont acquis qu’à l’issue de la session d’examen qui se traduit par l’obtention par l’étudiant de l’UE, du semestre ou de l’année comprenant l’élément pédagogique en question. La validation des acquis L’étudiant qui bénéficie de validations d’acquis au titre d’éléments constitutifs ou d’unités d’enseignement acquis et capitalisés voit les crédits correspondants transférés. Les éléments pédagogiques ainsi validés sont neutralisés dans la détermination des résultats par l’affectation d’un coefficient de pondération égal à zéro. Les règles de compensation, de capitalisation et de progression en licence • La composition des unités d’enseignement Disposition n° 1 : Une unité d’enseignement peut être composée d’un ou de plusieurs éléments constitutifs. L’évaluation des étudiants peut être organisée au niveau de l’UE, y compris lorsqu’il y a plusieurs éléments constitutifs. • La détermination du résultat de l’étudiant Disposition n° 2 : Lorsque l’évaluation des étudiants s’opère au niveau de chacun des éléments constitutifs de l’UE, le résultat obtenu à celle-ci est donné par la moyenne pondérée des notes acquises aux différents éléments constitutifs (compensation intra UE). Disposition n° 3 : Les UE d’un même semestre se compensent entre elles, compte tenu de leur coefficient de pondération (Compensation intra semestre). Disposition n° 4 : Les premier et deuxième semestres de la licence se compensent. Il en est de même des troisième et quatrième semestres et des cinquième et sixième semestres. d’examen dérogatoire, ils doivent présenter lors de leur inscription administrative, respectivement leur contrat de travail ou les déclarations à l’URSAFF attestant de la quotité de travail, l’attestation de leur fédération sportive ou l’attestation du service de médecine préventive de l’Université. Pour certains des éléments pédagogiques de l’étape de diplôme à laquelle ils sont inscrits ils peuvent alors être dispensés d’assiduité et leur évaluation prendre la forme d’un examen terminal dérogatoire écrit ou oral. 25 Disposition n° 5 : Si le résultat obtenu à l’année est supérieur ou égal à 10, l’étudiant est déclaré admis. Une mention est alors attribuée selon le résultat obtenu à l’année. Le calcul de ce résultat se fait en intégrant l’ensemble des UE qui entrent dans la structuration des parcours de formation, en tenant compte de la pondération qui a été affectée à chaque élément pédagogique. Passable si : Assez bien si : Bien si : Très bien si : Sinon l’étudiant est déclaré non admis. Disposition n° 6 : Si le résultat obtenu à un semestre est supérieur ou égal à 10, l’étudiant est déclaré admis à celui-ci. Aucune mention n’est attribuée pour le résultat d’un semestre. Si le résultat obtenu au semestre est inférieur à 10 mais que l’étudiant est admis à l’année, il est aussi déclaré admis par compensation au semestre considéré. Si le résultat obtenu au semestre est inférieur à 10 et que l’étudiant est non admis à l’année, il est aussi déclaré non admis au semestre considéré. Disposition n° 7 : Si le résultat obtenu à une UE est supérieur ou égal à 10, l’étudiant est déclaré admis à celle-ci. Cependant, aucune mention n’est attribuée. - Si le résultat obtenu à une UE est inférieur à 10 mais si l’étudiant est déclaré admis, par compensation ou non, au semestre qui comprend cette UE, il est déclaré admis par compensation à celle-ci. - Si le résultat obtenu à une UE est inférieur à 10 et si l’étudiant est déclaré non admis au semestre qui comprend cette UE, il est déclaré non admis à celle-ci. - Si la compensation « intra UE » ne peut s’effectuer en raison d’une défaillance à l’un de ses EC, l’étudiant est déclaré défaillant à cette UE. - Tout résultat « ABI » à un élément pédagogique particulier donne lieu à un résultat général de Défaillant au semestre en question. • La capitalisation des unités d’enseignement Disposition n° 8 : Une unité d’enseignement est acquise et capitalisée dès lors que l’étudiant est déclaré admis ou admis par compensation à celle-ci. Disposition n° 9 : Les éléments constitutifs des unités d’enseignement non acquises sont capitalisables, dès lors que l’évaluation des étudiants est organisée au niveau de chaque EC et que la note obtenue à l’EC concerné est supérieure ou égale à 10. • La progression dans les parcours de formation Disposition n° 10 : L’étudiant inscrit à une année n est autorisé à poursuivre à l’année n+1 dès lors qu’il est admis à l’année n. L’étudiant inscrit à une année n et non admis à celle-ci est autorisé à poursuivre conditionnellement en année n+1 si et seulement s’il ne lui manque au maximum que la validation d’un seul semestre de l’année immédiatement inférieure (n). Disposition n° 11 : Pour les licences « droit-français–droit étranger », « économie ou gestion -langues et civilisation étrangères » et « Histoire-langue et civilisation étrangères :anglais », les règles de compensation appliquent le principe général de compensation « intra UE » et de compensation entre les UE d’une même discipline ou « blocs ». Ainsi, à titre d’exemple, la moyenne générale du bloc « droit » ne se compense pas avec la moyenne générale du bloc « langues. » Les règles de progression dans le parcours de formation sont établies en application de ce principe de « non-compensation » entre les deux blocs. La présente disposition s’appliquera à toute licence de type « bidisciplinaire » qui pourra être créée au cours du contrat 2009-2012. Disposition n° 12 : Les règles en vigueur pour la licence à l’université Paris Ouest en 2009-2012 prévoient la possibilité d’attribuer à un EC « disciplinaire » ou à une UE « disciplinaire » une pondération qui peut être majorée par rapport à son poids en crédits ECTS. La définition d’une UE « disciplinaire » est celle exposée dans les dispositions arrêtées par le CA du 26 novembre 2007 pour l’offre LMD 2009-2012. La pondération adoptée sera approuvée par l’UFR responsable du diplôme avant transmission au CEVU pour avis et au CA pour validation. 26 Disposition n° 13 : En 1e année, l’étudiant qui s’est inscrit dans une mention ou dans une spécialité dont la progression est organisée dans le cadre d’un socle (1e semestre) et portail (2e semestre) peut se réorienter de droit vers une autre mention ou spécialité ayant fait partie du socle (1e semestre) ou portail (2e semestre) qu’il a suivis. La réorientation s’effectuera conformément aux procédures administratives en vigueur. Pour la progression de l’étudiant dans la mention ou spécialité choisie dans le cadre de la réorientation, les règles de validation en vigueur sont les règles générales qui conditionnent le passage à l’année n+1, en l’occurrence à la 2e année. Disposition n° 14 : Les EC de langue qui font partie des UE transversales sont organisés par niveau de compétence linguistique : ces niveaux sont au nombre de trois. L’étudiant progressera à l’EC de langue du niveau supérieur s’il obtient une note supérieure ou égale à 10 à l’EC de niveau immédiatement inférieur. L’inscription par niveau à l’EC de langue se fait annuellement. Un étudiant qui a validé le niveau 3 d’une langue vivante dès sa L1 ou dès sa L2 peut choisir pour l’année n+1 d’étudier une autre langue, dans le cadre d’une UE transversale. Pour les filières du domaine ALL, un étudiant qui a validé le niveau 3 dès son L1 ou son L2 peut s’inscrire dans un EC qui relève de l’offre LLCE de la langue en question, si l’EC qui correspond à son année d’inscription et représente la même valeur en ECTS. à la condition que cette possibilité ait été acceptée par l’équipe de formation de la mention et prévue dans la modélisation du diplôme. Disposition n° 15. Un étudiant peut s’inscrire dans un EC qui relève de l’offre d’enseignements « libres »qui a été validée par les instances de l’université. Dans ce cas, les enseignements « libres » donnent droit, s’ils sont validés à des crédits supplémentaires au-delà des 30 crédits par semestre de la structuration générale du diplôme ou étape de diplôme. La validation d’un enseignement « libre » donne lieu à des points de bonification qui entrent dans le calcul des moyennes semestrielles et à être enregistrées sur l’annexe descriptive au diplôme. Le jury du diplôme ou de l’étape de diplôme accordera des points de jury au titre d’un EC libre à condition que l’étudiant a déjà été admis à l’année sur la base de la moyenne établie pour les 60 ECTS de l’année. Le jury décidera du nombre de points de bonification pouvant être accordés au titre de l’enseignement libre validé par l’étudiant. Les règles d’attribution des points de jury pour les enseignements libres seront approuvées par le conseil de l’UFR responsable de la filière. Les règles pour la transition entre LMD1 et LMD2 Disposition n° 28 : Tous les étudiants admis en 2008-2009 à la première année de la licence, à la deuxième année de licence, ou à la licence, sont autorisés à s’inscrire dans la même filière, respectivement : Aux semestres 3 et 4 de la licence correspondante dans l’offre LMD2 Aux semestres 5 et 6 de la licence correspondante dans l’offre LMD2 Aux semestres 1 et 2 de Master si l’accès à ceux-ci n’est pas sélectif. Disposition n° 29 : Tous les étudiants ajournés en 2008-2009 dans un diplôme de L ou de M de l’université Paris Ouest sont autorisés à s’inscrire en 2009-2010 dans la filière qui lui correspond dans la nouvelle offre LMD2 et dans la même année ou étape de ce diplôme. Une convention pédagogique sera établie par l’UFR, sous le contrôle des responsables de l’ équipe de formation concernée, précisant les éléments pédagogiques validés antérieurement et les rattrapages à effectuer en LMD2, conformément aux règles de capitalisation des UE et des EC qui sont en vigueur. Ce document est établi en deux exemplaires, le premier est destiné à l’étudiant, le second est conservé par à l’UFR. S’agissant de la conversion des acquis antérieurs, lorsque la note obtenue à un élément pédagogique validé et capitalisé est supérieure ou égale à 10, ce résultat est repris dans la détermination des résultats futurs. Lorsque la note obtenue à un élément pédagogique validé est inférieure à 10, ce résultat est neutralisé dans la détermination des résultats futurs par l’affectation d’un coefficient de pondération égal à 0 (dispense). Disposition n° 30 : En licence, aucun rattrapage supplémentaire ne peut être demandé en 2009-2010 à un étudiant au titre des enseignements nouveaux introduits dans le cadre du LMD2, s’il a été inscrit en 2008-2009 en année n et admis en N+1 en 2009-2010, mais avec des rattrapages à effectuer dans un semestre du niveau n. Le rattrapage imposé portera sur des UE ou sur les EC qui, dans la nouvelle maquette, correspondent à aux UE ou aux EC qui n’ont pas été validées en 2008-2009 ou antérieurement. Disposition n° 31 : Dans l’éventualité où un élément pédagogique faisant partie d’une étape n d’un diplôme dans le schéma LMD1 a été validé par un étudiant, et que ce même élément pédagogique figure à l’étape n+1 dans le schéma LMD2, les crédits attachés à cet élément sont considérés comme définitivement acquis par l’étudiant. Il sera dispensé d’enseignement et d’examen pour cet élément pédagogique. Celui-ci sera neutralisé par l’affectation d’un coefficient de pondération égal à 0 dans la détermination des résultats que l’étudiant obtiendra à l’étape n+1 dans le nouveau schéma LMD2. Disposition n° 32 : Ces modalités de contrôle des connaissances ne s’appliquent pas aux diplômes « DUT ». 27 Règles de déontologie Règles en matière d’« Emprunts, citations et exploitation de sources diverses lors de la rédaction de travaux universitaires » Les règles qui suivent sont reprises telles quelles d’un document émanant du Conseil académique de l’Université Catholique de Louvain et de la Faculté des Sciences de l’Education de l’Université de Genève. L'utilisation de l'information doit respecter des règles éthiques simples mais strictes : le respect de la propriété intellectuelle et de la vérité interdit que l'on fasse passer pour sien, fût-ce par omission, un travail que l'on n'a pas accompli. Il importe donc de citer clairement ses sources, ce qui permet aussi de soumettre le travail au contrôle critique du lecteur qui peut ainsi apprécier par lui-même la qualité de l'information. En particulier, l'étudiant-e veillera à toujours bien distinguer ce qui revient à d'autres et ce qui lui est personnel : les citations d'auteurs sont signalées par des guillemets ou par les règles en usage dans la discipline; si elles sont modifiées légèrement, fût-ce par la mise en évidence de certains mots, on le signalera (par exemple au moyen des mots " souligné par nous "); les commentaires qui suivent de près un texte ou les travaux qui sont de simples adaptations doivent être signalés comme tels ("ici, nous suivons les idées de X, en les adaptant à notre contexte"); les traductions mentionneront leur auteur, qui peut être l'étudiant-e lui/elle-même; les apports personnels peuvent bien entendu être signalés comme tels et sont à encourager. La bibliographie doit être précise et permettre de toujours retrouver la source (livres, articles, etc.). La courtoisie recommande de signaler les informations non écrites importantes recueillies oralement. L'usage n'a pas encore codifié l'utilisation des informations recueillies sur site Internet, mais l'éthique veut ici aussi que les sources d'un travail scientifique soient signalées; ici comme ailleurs, il n'est en tout cas pas admissible que l'étudiant-e fasse passer pour siens des travaux tout faits qu'il aurait recueillis sur un site ou l'autre. On pourra suivre en cette matière les recommandations proposées à l’adresse suivante : http://www.scd.univlille3.fr/methodoc/Notices/cours/citerpageweb.htm Au moment des inscriptions pédagogiques, l’étudiant-e qui signe son « contrat pédagogique » s’engage à respecter ces règles simples. En cas de manquement, et donc de fraudes, son cas sera soumis à la commission disciplinaire de l’Université. 28 Charte des examens (Votée par le CEVU du 15/05/1995 et le CA du 22/05/1995, actualisée par le CEVU du 17/06/2002 et ratifiée par le CA du 24/06/2002.) La Charte des examens a pour but d’assurer la régularité dans la forme des examens de l’université afin de garantir la qualité des diplômes décernés ; à cette fin, elle énonce des principes et énumère des droits et devoirs des enseignants, des étudiants et des personnels administratifs de l’université. Elle s’applique à tous les UFR, instituts et services communs pour tous les partiels de la formule d’examen standard et pour tous les examens terminaux des formules d’examen standard, pour l’enseignement à distance et dérogatoire. Les mêmes règles s’appliquent en principe aux étudiants présentant un handicap, y compris lorsqu’ils bénéficient d’aménagements en leur faveur (temps majoré, assistance d’un secrétariat ou aide technique, etc.). 1. Les enseignants Les enseignants doivent, pour les matières dont ils ont la responsabilité, fournir un sujet, en précisant la durée de l’épreuve, la modalité et, s’il y a lieu, les documents et matériels autorisés pour cette épreuve. Ils doivent surveiller personnellement et effectivement le déroulement de l’examen, en corriger les copies, reporter les notes sur les documents adéquats et participer aux délibérations de jury rendant ces notes définitives, et, conformément aux dispositions réglementaires, ils doivent recevoir les étudiants qui en font la demande après la délibération. 2. Les étudiants L’étudiant doit respecter les règles usuelles des examens ainsi que celles qui sont propres à l’épreuve qui leur est proposée. Il est notamment rappelé : 1) L’étudiant doit composer personnellement et seul, sous réserve des dispositions applicables aux étudiants handicapés. Il ne doit pas communiquer avec les étudiants qui composent dans la même salle. 2) Les étudiants présentant un handicap (provisoire ou permanent) doivent obligatoirement avoir consulté le service de médecine préventive (SMPU) avant la période de préparation des sessions d’examens. Le SMPU détermine les mesures d’aménagements spécifiques (temps majoré, assistance technique, secrétariat…) individuelles et les communique aux UFR. Les problèmes particuliers dans les cas exceptionnels où certaines règles communes s’avéreraient inapplicables aux étudiants handicapés bénéficiant de mesures d’aménagements devront être examinés et réglés, dans la période de préparation de chaque session, par une commission réunissant, sous la présidence du vice-président du CEVU, les responsables du SMPU, du service handicaps et accessibilités, les responsables administratifs et les responsables pédagogiques (le directeur de l’UFR ou un enseignant appartenant à l’équipe de direction de l’UFR) de chaque UFR. En cas d’urgence, les décisions devront être prises par le directeur de l’UFR ou son représentant. Les litiges sont tranchés par le président de l’université. 3) L’étudiant ne doit pas conserver par devers lui de documents relatifs à l’épreuve en cours sauf indications contraires portées sur le sujet. Quand des documents, nécessaires à l’épreuve, sont apportés par l’étudiant, ils sont à son usage et ne doivent pas être communiqués à d’autres. Il ne doit disposer d’aucun matériel de télécommunication. 4) L’étudiant compose sur une copie anonymable, des intercalaires et des brouillons fournis par l’université. Il doit remettre une copie et une seule, même blanche. Les copies et intercalaires, avant, durant et après l’examen sont et restent la propriété de l’université. 5) Aucun étudiant ne peut abandonner l’épreuve durant le premier tiers de sa durée, ni avant la formalité d’émargement. Celui qui quitte la salle d’examen sans remettre de copie sera considéré comme défaillant. 6) L’étudiant qui arriverait après la distribution des sujets est autorisé à composer pendant le temps restant. Il est entendu que cette possibilité n’est accordée que si son retard n’excède pas le tiers du temps de l’épreuve et si aucun sujet n’a été sorti de la salle. 7) Les étudiants ont droit à passer leurs épreuves dans les meilleures conditions. En particulier, ils ne doivent pas être au coude à coude et la circulation du personnel chargé de la surveillance ou de l’émargement doit être rendue possible en laissant vide une travée sur deux. L’interdiction de fumer prescrite par la loi doit être absolue. Les étudiants ne doivent pas être gênés par des conversations inopportunes. 8) La sortie durant l’épreuve est exceptionnelle, ne peut intervenir avant le premier tiers de sa durée et ne peut être autorisée qu’à un étudiant à la fois dans le cas où la disposition des lieux ne permet pas d’avoir des toilettes attenantes à la salle d’examen. L’étudiant ne devra emporter ni sujet, ni copie, ni communiquer, ni consulter de document ayant trait à l’épreuve. Tout manquement, toute absence indûment prolongée seront impérativement 29 consignés au procès verbal de l’épreuve. 9) L’étudiant a le droit de voir une fois sa copie d’examen, en présence d’un membre du personnel enseignant ou du personnel administratif ; ce droit peut s’exercer pendant une année après la délibération de jury ayant rendu la note définitive. Durant cette consultation, l’administration ne se dessaisit pas de la copie. L’étudiant peut demander, à ses frais, une reproduction de sa copie d’examen. 3. Le personnel administratif Le personnel administratif concourt au bon déroulement des épreuves d’examens qui ont lieu dans l’université, notamment : – en fournissant la liste d’émargement des étudiants de l’épreuve, – en préparant les salles et disposant les copies selon le plan prévu, – en prenant les dispositions adaptées aux étudiants handicapés, – en s’assurant, le cas échéant, assisté du responsable de la salle, de l’identité de l’étudiant, et en le faisant émarger, – en assistant au décompte des copies en fin d’épreuve, – en conservant les notes et les copies des examens terminaux après délibérations. En aucun cas le personnel administratif ne peut se substituer aux enseignants pour les tâches qui leur incombent. 4. Les épreuves Les partiels et les examens terminaux (les épreuves d’examen) se déroulent dans les locaux désignés par le président de l’université ou son représentant ; ils sont organisés de telle manière que nul ne puisse mettre en doute la validité des notes et des diplômes qu’ils contribuent à décerner. Les dispositions suivantes précisent leur organisation : 1) Tous les étudiants inscrits à un même élément constitutif et à une même formule d’examen (formule d’examen standard, formule d’examen pour l’enseignement à distance ou formule d’examen dérogatoire) subissent des épreuves de même type et de même nature. 2) Les épreuves sont organisées de manière à minimiser les chevauchements. Les UFR prennent les dispositions quand les chevauchements sont inévitables. 3) Seuls sont admis à pénétrer dans la salle et à composer les étudiants inscrits à l’épreuve dans le mode de contrôle correspondant. Si un étudiant affirme devoir composer et ne figure pas sur la liste d’émargement, il compose sous réserve de vérification, son nom est ajouté à la liste d’émargement. Au cas où l’étudiant aurait composé à tort, la note de cette nouvelle composition ne peut en aucun cas modifier une note précédente éventuelle. 4) L’ouverture des sujets est effectuée par les enseignants responsables avant la distribution des sujets. 5) Les épreuves sont surveillées par au moins deux enseignants, dont l’un de la matière enseignée. En cas de pluralité de salles, l’enseignant responsable de la matière assurera la coordination entre les salles. 6) L’identité des étudiants qui composent est vérifiée par la présentation de la carte d’étudiant ou, à défaut, d’une pièce avec photographie justifiant son identité ; les étudiants signent la feuille d’émargement qui est conservée par l’administration avec les copies dont elle suit le sort. 7) À l’issue de l’épreuve, toutes les copies remises doivent être anonymes. L’anonymat ne peut être levé qu’au moment de la collecte des notes. 8) Pour chaque épreuve, il est dressé un procès-verbal d’examen comportant la date et la nature de l’épreuve, le nom et l’émargement des surveillants, le nombre de signatures et celui des copies relevées, ainsi que les incidents de toute nature, y compris les fraudes et tentatives de fraudes, qui ont marqué l’épreuve et pourraient entacher sa validité partielle ou totale. 5. Les jurys Les jurys sont désignés par le président de l’université. Ils sont constitués des enseignants ayant contribué à la formation, et d’eux seuls. Le secrétaire des étudiants handicapés est présent à titre consultatif. Les jurys délibèrent souverainement sur les résultats qui leur sont communiqués en vue de décerner les diplômes ; ils arrêtent la liste des étudiants reçus et décernent les mentions. Lorsque des notes sont modifiées par le jury pour admettre un candidat, la mention passable (délibération spéciale) figure sur le procès-verbal collectif de délibération. 1) Rendues définitives par la délibération, les notes ne peuvent être modifiées que par le jury, et seulement en cas d’erreur matérielle. En cas d’impossibilité de réunir le jury, le président du jury et le directeur de l’UFR procèdent à la rectification et en informent le président de l’université. 2) Les jurys sont informés des fraudes, tentatives de fraude et présomptions de fraude qui ont été notées durant l’épreuve. Ils transmettent les faits à la section disciplinaire de l’université. 6. Les fraudes Les fraudes aux examens sont des délits de nature disciplinaire régies par la loi du 23 décembre 1901. 30 Les fraudes de quelque nature qu’elles soient doivent être mentionnées sur le procès-verbal si elles sont décelées au cours de l’épreuve. En cas de flagrant délit, le responsable saisit les pièces en cause pour les joindre au rapport qu’il établira. En cas de substitution de personnes, troubles persistants, insultes ou menaces envers les enseignants ou le personnel, etc., le responsable de la salle, agissant par délégation du président, peut procéder à l’expulsion immédiate du ou des fautifs. Dans des cas plus graves, l’épreuve peut être annulée et reportée. L’établissement du procès verbal sur les faits constatés n’interrompt pas le déroulement des épreuves. Le responsable note les faits et rédige un rapport circonstancié. Les témoins éventuels contresignent le rapport qui est présenté au président de l’université pour saisine de la section disciplinaire. Si la fraude est décelée lors de la correction des épreuves, un rapport est établi dans les mêmes conditions. Les fraudes portant sur des objets autres que les examens – production de certificats frauduleux ou falsifiés, falsification de documents, certificats et diplômes de l’université – sont transmises à la justice civile avec une plainte pour faux en écritures publiques, indépendamment de l’action devant la section disciplinaire de l’université. 31 XI Informations pratiques ■■■ SERVICE DE LA DIVISION ÉTUDIANTE Service Accessibilité handicaps Bibliothèque universitaire Bibliothèque de l’UFR SPSE Bourse CACIOPE (Centre d'Accompagnement, de Conseil, d'Information et d'Orientation sur les Parcours personnalisés des Etudiants) Diplômes Droits universitaires Équivalences Étudiants étrangers FETE (français pour étudiants étrangers) FIT (Formation Interactive Tutorée) Information et orientation Informations sur les concours de l’enseignement Libre-service informatique Médecine préventive Objets trouvés Scolarité générale – inscriptions administratives, transferts Service des relations internationales (étudiant en candidature individuelle) Service des relations internationales (étudiant en programme d’échange) Service Social étudiant - CROUS SUFOM (Service Universitaire de Formation des Maîtres) Bâtiment DD Salle r05 C rez-de-chausée tel 01 40 07 58 79 01 40 97 72 01 01 40 97 74 24 E 19 01 40 97 47 78 E E3, E14 et E19 01 40 97 75 34 A F A A 205 r16 103a 104b 01 40 97 74 08 01 40 97 58 30 01 40 97 73 73 01 40 97 73 32 L F E 114 212 14 01 40 97 70 75 01 40 97 59 67 01 40 97 75 42 T 128 01 40 97 73 43 DD E B A 5 Loge rdc 01 40 97 75 33 01 40 97 74 49 A 103 01 40 97 73 32 A 106 01 40 97 74 06 B T 128 01 41 20 32 08 01 40 97 73 43 ■■■ CENTRES IUFM DE L’ACADÉMIE DE VERSAILLES SIEGE DE L'IUFM 45, avenue des États-Unis - BP 171 - 78000 VERSAILLES CENTRE D’ANTONY JOUHAUX 26, avenue Léon-Jouhaux - 92160 ANTONY CENTRE D’ANTONY VAL-DE-BIÈVRE 96, rue Adolphe-Pajeaud - 92160 ANTONY CENTRE DE CERGY avenue Bernard-Hirsch - BP 308 - 95027 CERGY CEDEX CENTRE D’ÉTIOLLES Domaine du Saulchoir - 91450 SOISY-SUR-SEINE CENTRE DE SAINT-GERMAIN 5, rue Pasteur - 78100 SAINT-GERMAIN 01 39 24 20 69 01 46 66 42 50 01 46 66 21 90 01 30 31 11 81 01 60 75 98 06 01 30 87 47 00 32 GLOSSAIRE ■■■ STRUCTURES U.F.R. : Unité de Formation et de Recherche S.P.S.E. : Sciences Psychologiques et Sciences de l'Education ■■■ ÉTUDES ET DIPLÔMES Le système des diplômes est structuré en trois niveaux. A chacun de ces niveaux, correspond un grade universitaire obtenu par l’accumulation de crédits (ECTS) : 1er niveau : grade de Licence (BAC + 3) 2ème niveau : grade de Master (BAC + 5) 3ème niveau : grade de Doctorat (BAC + 8) ■■■ ENSEIGNEMENTS CM : Cours Magistraux TD : Travaux Dirigés UE : Unité d’Enseignement ; regroupement d’un ensemble d’enseignements EC : Eléments Constitutif, terme désignant chacun des enseignements dispensés durant un semestre dans le cadre d’une UE. ■■■ CONTRÔLE DES CONNAISSANCES2 Coefficient : facteur qui permet de moduler la valeur d’un EC ou d’une UE dans les calculs des crédits acquis. Contrôle continu : contrôle composé d'épreuves qui visent à vérifier ponctuellement les acquis de l'étudiant. Crédits ou ECTS (European Credit Transfert System) : crédits associés à un élément pédagogique, un semestre ou une année constituant une unité de compte européenne commune exprimant le charge de travail global nécessaire pour réussir l'élément pédagogique, le semestre ou l'année. Cette charge de travail recouvre les heures d'enseignement mais aussi de travail personnel. Equivalence : dispense accordée par la commission d’équivalence des disciplines au vu d’acquis antérieurs. Examen : épreuve de fin de semestre en temps limité commune à tous les étudiants inscrits à l'élément pédagogique. Formule de contrôle standard des connaissances : Régime normal d’évaluation pouvant comprendre deux volets le contrôle continu et l'épreuve final. Formule dérogatoire de contrôle des connaissances : Autre régime d’évaluation ayant lieu uniquement en fin de chaque semestre, réservé aux étudiants dont la demande justifiée de dispense d'assiduité a été acceptée au moment des inscriptions administratives et pédagogiques. Sessions d’examens : ensembles d'épreuves organisées à la fin de chaque semestre (premières sessions d'examen) et en septembre (deuxième session d'examen) pour les étudiants n'ayant pas validé l'ensemble des enseignements de l'année (session de rattrapage). La session d’examens de septembre est ouverte aux étudiants des deux régimes d’évaluation et comprend des épreuves pour les EC du premier et du second semestre. Session de rattrapage : deuxième session d'examen recouvrant un ensemble d'épreuves organisé en septembre au cours de la quelle les étudiants repasse obligatoirement les éléments pédagogiques qui n'ont pas été validés en première session d'examen et ce quel que soit le régime d'inscription de l'étudiant. Validation des acquis : reconnaissance officielle des EC, des UE et des diplômes obtenus. Cette validation est régie par voie réglementaire. 2 voir également les textes officiels présentés dans ce livret. 33