Mardi 19 janvier 2016

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Mardi 19 janvier 2016
Mardi 19 janvier 2016
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Algérie- Le déficit commercial s’est creusé à 13,71 milliards USD en 2015 (APS) .. 4
Abdelmadjid Attar, Vice-président de l’association de l’industrie et du gaz : « Le
prix du baril ne descendra pas en deça du niveau actuel » (El Moudjahid) ................ 4
Le FCE tient son AG et ouvre deux nouveaux bureaux à l’Est (Algérie Patriotique) 7
4,25 milliards de litres de laits produite à l’horizon 2019 (L’Econews)..................... 8
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE L'A ANNONCÉ AU FORUM D'EL
MOUDJAHID : Des prix de carburants aménagés pour les agriculteurs
(L’Expression) ............................................................................................................ 9
Expert : Des produits agricoles algériens peuvent être labélisés par des systèmes
distinctifs liés à l’origine (APS) ................................................................................ 11
Le secteur compte une vingtaine d’entreprises privées : De Bordj Bou-Arreridj a
démarré l’aventure (El Moudjahid)........................................................................... 12
Industrie électronique : La force de la technologie (El Moudjahid) ......................... 15
Les Crimes économiques en hausse de 42% (L’Econews) ....................................... 16
Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 17
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L’ambassadeur de Chine : «Prêts à financer l’économie algérienne» (Algérie
Patriotique) ................................................................................................................ 17
Programme chinois de 60 milliards de dollars pour l'Afrique : Pékin invite Alger à
identifier des projets (Le quotidien d’Oran) ............................................................. 19
Eau et assainissement : le programme algéro-européen EAU II couronné de succès
(APS)......................................................................................................................... 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 22
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DES RAPPORTS D'EXPERTS AMÉRICAINS LE CONFIRMENT : "L'Algérie est
un pays très sécurisé" (L’Expression) ....................................................................... 22
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Synthèse
La balance commerciale de l’Algérie en 2015, les déclarations du Ministre
de l’Agriculture et celles de l’Ex-PDG de Sonatrach font l’actualité
économique d’aujourd’hui.
Sur le premier point, le CNIS a indiqué que le taux de couverture des
importations par les exportations a baissé en 2015 à 73,37% en 2015
contre 107,35% entre 2014. La balance commerciale de l'Algérie a
enregistré un déficit de13, 71 milliards de dollars (mds usd) durant l'année
2015, contre un excédent de 4,306 mds usd en 2014, a appris l'APS auprès
du ministère des Finances.
Invité hier à la radio Chaine III, Mr Abdelmadjid ATTAR a longuement
analysé la situation du marché pétrolier. Selon le vice-président de
l’Association algérienne des industries et du gaz et ex-PDG de Sonatrach :
«Le prix du baril de pétrole ne pourra pas descendre au-delà du niveau
actuel ». A retenir également que, selon Mr ATTAR, «il n’y a pas de crise
énergétique en Algérie, mais une crise de diversification économique».
De son côté, le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural a
rassuré les agriculteurs et les pêcheurs quant à l’impact de la hausse de
prix des carburants. Selon Mr Sid Ahmed Ferroukhi, «des prix aménagés
leur seront, en effet, appliqués … des compensations leur seront accordées
pour les carburants qu'ils ont achetés aux nouveaux prix».
En matière de coopération, la majorité des titres ont repris les déclarations
de l’Ambassadeur de Chine hier à l’occasion d’une conférence de presse. A
noter, à ce propos, que la Chine compte débloquer 60 milliards de dollars
pour soutenir les 10 programmes de coopération adoptés par son dernier
Sommet avec l'Afrique et exhorte l'Algérie à identifier des projets pouvant
entrer dans ce cadre.
L’Ambassadeur a confirmé le disponibilité de la Chine à «apporter son
soutien» au paiement des transactions entre les deux pays en monnaie
chinoise.
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A la une
Algérie- Le déficit commercial s’est creusé à 13,71 milliards USD
en 2015 (APS)
Le taux de couverture des importations par les exportations a baissé en
2015 à 73,37% en 2015 contre 107,35% entre 2014.
La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un déficit de13,71
milliards de dollars (mds usd) durant l'année 2015, contre un excédent de
4,306 mds usd en 2014, a appris l'APS auprès du ministère des Finances.
Les exportations ont reculé à 37,787 mds usd en 2015 contre 62,886 mds
usd en 2014, soit une chute de 40%. Quant aux importations, elles ont
également baissé mais à un moindre rythme pour se chiffrer à 51,501 mds
usd en 2015 contre 58,58 mds usd en 2014, en baisse de 12%.
Le taux de couverture des importations par les exportations a baissé à
73,37% en 2015 contre 107,35% entre 2014.
Pour ce qui concerne les exportations des hydrocarbures, elles se sont
réduites en passant à 35,724 mds usd en 2015 contre 60,304 mds usd (40,76%). Les exportations hors hydrocarbures ont également baissé à
2,063 milliards usd (md usd) en 2015 contre 2,582 mds usd en 2014 (20,1%).
Les importations des produits alimentaires ont reculé à 9,314 mds usd en
2015 (contre 11 mds usd en 2014), tandis que les importations des biens
de consommation non alimentaires ont baissé à 8,597 mds usd (contre
10,334 mds usd en 2014).
Les importations des biens intermédiaires ont atteint 15,88 mds usd en
2015 (contre 17,62 mds usd en 2014) alors que celles des biens
d'équipement ont totalisé 17,7 mds sud (contre 19,62 mds sud).
Abdelmadjid Attar, Vice-président de l’association de l’industrie et
du gaz : « Le prix du baril ne descendra pas en deça du niveau
actuel » (El Moudjahid)
«Il n’y a pas de crise énergétique en Algérie, mais une crise de
diversification économique». Le vice-président de l’association de l’industrie
et du gaz admet qu’il y a «une prise de conscience» quant à l’impératif de
sortir de la situation actuelle «sauf que quelques soient les mesures qu’on
prend aujourd’hui, elles n’auront d’effet que dans deux ou trois ans».
4
Par conséquent, suggère t-il, l’alternative à la dépendance aux
hydrocarbures réside, dans la valorisation de nouveaux segments. Aussi,
l’Algérien devra travailler plus, consommer moins d’énergie, et moins de
produits inutiles. M. Abdelmadjid Attar qui était, hier, l’invité de la rédaction
de la Chaîne III de la Radio nationale, estime que, «l’Algérie a la chance
d’avoir son fonds de régulation et ses réserves de changes» mais «il est
temps d’aller vers l’endettement pour financer les projets, soit à travers des
emprunts obligataires, ici, soit à l’extérieur». Une option qui permettra de
préserver le FRR et nos réserves de change «en attendant que les choses
s’améliorent». Selon cet ancien ministre et ancien P-DG de Sonatrach, «le
baril devra reprendre d’ici 2 ans, à 40 dollars et à 60 dollars, et au-delà de
2025, le pétrole et le gaz reprendront leur place, et le prix ne sera plus celui
d’aujourd’hui. Il y est même question que le prix du pétrole atteigne 140
dollars d’ici 2025». Concernant la situation actuelle, il dira que, «le prix du
pétrole ne pourra pas descendre au-delà du niveau actuel, à savoir 28, 30
et 35 dollars le baril», ce qui signifie que «nous avons atteint le plancher
concernant une bonne moitié de la production mondiale, à savoir que, le
prix de revient tourne autour d’une moyenne de 25 dollars, surtout dans les
zones offshore où le prix de production est à 25 dollars et même au-delà
pour atteindre, parfois même les 40 dollars». Selon lui, «Il est extrêmement
difficile de faire des prévisions et dire comment va évoluer le baril, dans un
sens ou dans un autre». Et de rappeler que, depuis un an et demi quant la
baisse a été entamée, toutes les prévisions tablaient sur une stabilisation
du baril autour de 60 dollars, «y compris moi-même et je me suis trompé,
tout comme le FMI et l’Arabie saoudite». En fait, «la situation est
complètement différente par rapport à 1986 ou 1999 ou encore à 2008».
Et pour cause, «tous les chocs pétroliers qui ont eu lieu, jusqu’en 2008,
avaient des raisons très précises», guidées beaucoup plus par le marché,
autrement dit, l’offre et la demande, et des crises géopolitiques qui faisaient
que le prix descendait puis reprenait. En juillet 2008, pour rappel, le prix
était à 140 dollars, en janvier 2009, il avait atteint son plus bas niveau,
soit, 40 dollars. En 6 mois, il a perdu 100 dollars pour reprendre après, de
façon progressive pour atteindre 120 dollars au bout de 2 ans et demi, a-til rappelé. Bien sûr qu’ «Il s’agit aujourd’hui d’un choc, mais, les facteurs
qui l’ont entraîné et surtout l’environnement et le contexte économique
mondial sont complètement différents», souligne M. Attar. Il faut rappeler
aussi, insistera M. Abdelmadjid Attar, qu’il y a une récession économique
mondiale, notamment dans les pays émergents, notamment la Chine, qui
impacte la consommation d’énergie. Aussi, les Etats-Unis «se suffisent, soit,
en pétrole de schiste, soit, en gaz de schiste, d’autant plus que, le gaz est
en train de remplacer, petit à petit, le pétrole». Il y a aussi, un autre facteur
lié à l’économie d’énergie qui entre en jeu, fera-t-il remarquer.
«Le retour de l’Iran à la production peut aggraver la situation», mais il faut
modérer les appréhensions car «l’Iran n’a pas encore mis un seul baril sur
le marché». Le cas échéant, Il peut démarrer pour arriver à 100.000 ou
150.000 barils/jour maximum de plus durant les trois premiers mois et
atteindrait 200.000 barils de plus, à 500.000 barils avant la fin de l’année,
selon ses prévisions. La question ne relève pas «d’aggraver ou d’améliorer
5
la situation d’autant plus qu’aujourd’hui déjà, il y a trop de pétrole sur le
marché, soit près de 2 millions de barils de plus», dira l’invité de la
rédaction. Cela d’autant plus que, nombre de pays produisent plus que
l’ancien plafond, notamment au sein de l’Opep. «En réalité, tout le monde
triche car il n’y a pas un seul pays qui déclare sa production réelle», a-t-il
ajouté. «Et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui font que l’Arabie saoudite
refuse de réduire sa production, expliquera l’ancien patron de Sonatrach.
L’Opep n’est plus l’acteur d’autrefois
La prochaine réunion extraordinaire de l’OPEP prévue en mars «ne va pas
tellement changer les choses», prédit M. Attar, car au sein de cette
organisation, «il n’y a plus de quotas de production par pays, le système
étant arrêté en 2010, mais un plafond qui est de 31,5 millions de
barils/jour». L’Algérie, la Lybie, l’Irak et l’Iran produisent moins du plafond
fixé et ils ne sont pas concernées par une éventuelle initiative de baisse de
la production bien qu’ils participent à cette réunion, a-t-il précisé.
Aujourd’hui, «Il n y a pas de garanties, il n’y a pas de solidarité au sein de
l’Opep», et cette organisation n’est plus l’acteur d’autrefois». En fait, «tout
le monde appelle à réduire, mais tout le monde refuse de la faire». C’est
pourquoi, «Il faudra trouver un consensus au sein de l’OPEP». Plusieurs
donnes font que «le pétrole est en train de devenir, ou plutôt il est devenu
un produit quelconque sur le marché. Nous assistons à une nouvelle ère, à
un nouvel ordre. Quelque chose est en train de se mettre en place dans
l’activité énergétique qui va changer les marchés, d’une manière générale,
aussi bien pour le pétrole que pour le gaz», a affirmé l’intervenant. Le fait
est que, «ce n’est plus l’OPEP qui régule les prix mais, plutôt le marché, la
spéculation et les facteurs géopolitiques». Avant 2008, rappellera-t-il, une
simple grève influait sur les prix, or, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Depuis
juillet 2014, et en dépit de la situation en Syrie, et au Yémen, entre autres,
il n y a pas eu d’augmentations des cours du pétrole. Et de préciser que
l’unique fois, c’était en mai, soit, entre janvier et juin 2015 où les prix sont
montés à 50 dollars pour reprendre à la baisse, à moins de 30 dollars
actuellement. En conséquence, «l’Opep a tout intérêt à donner un signal
pour que les prix ne baissent pas encore plus car ils peuvent baisser audessous de 25 dollars et ce n’est dans l’intérêt de personne». M.
Abdelmadjid Attar est formel : «Il y a un nouvel ordre mondial en
perspective, tant au plan énergétique qu’économique» en rapport avec
l’état des réserves pétrolières, de plus en plus faibles, et l’évolution des prix
de production, de plus en plus élevés, soit 15 dollars le baril», et «ce n’est
pas
rentable».
L’invité du jour évoquera même «une crise économique mondiale qui fait
que, les prix n’augmentent pas». «Une crise qui va durer sur quatre ans au
minimum», a-t-il avancé. «Et nous ne sommes pas à l’abri d’une crise
majeure à l’échelle mondiale», selon lui. La solution réside, en partie, dans
l’exploration d’autres sources alternatives. L’Algérie «a des projets mais ça
demande
du
temps ».
Un point qui amènera à aborder les réserves du pays qui reste un acteur
énergétique potentiel en méditerranée avec plus de 12,5 milliards de barils
6
pétrole et 2 300 milliards de m3 de réserves prouvées en gaz naturel et,
peut-être, entre 700 à 800 milliards de m3 de réserves globales de gaz.
Pour le gaz non conventionnel, les estimations faites par des
instituts américains confirment, comme Sonatrach, quelques 20 000
milliards de m3 de réserves, mais son prix de revient reste nettement en
dessus des moyens de l’Algérie et du contexte actuel du marché, souligne
le vice-président de l’association de l’industrie et du gaz.
Le FCE tient son AG et ouvre deux nouveaux bureaux à l’Est
(Algérie Patriotique)
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) tiendra ce mardi son assemblée
générale sous la présidence d'Ali Haddad. Intervenant dans un contexte
marqué par la poursuite de la chute des prix du pétrole de manière brutale,
cette assemblée générale sera celle d'un débat «franc et constructif» et
surtout une occasion pour le Forum de «consolider» ses rangs et de «relever
le défi» de développer l'économie nationale, indique un communiqué de
l’organisation adressé à notre site. Pour le FCE, la diversification des
exportations algériennes à travers la mise en place d'une véritable
économie de substitution est un défi à relever. Le FCE s'est déjà distingué
par sa force de propositions pour relancer l'outil de production national. Il
a, en effet, présenté au gouvernement un plaidoyer qui jette les bases d’un
«plan d’émergence» de l'économie nationale. Le débat sur l'investissement
et le développement de l'outil de production est plus que jamais d'actualité,
surtout que cette AG intervient au moment où l'espoir d'une remontée des
prix de l'or noir s'amenuise. Par ailleurs, le FCE poursuit son déploiement
sur le territoire national. Ainsi, le 23 janvier prochain, une délégation du
Forum se rendra à Bordj Bou-Arréridj et Bouira pour l’ouverture de
nouveaux bureaux de représentation. «Ce déplacement sera également une
occasion pour le président du FCE et les membres du Conseil exécutif qui
l’accompagnent, d’échanger sur la conjoncture économique ainsi que sur
les contraintes que rencontrent les chefs d’entreprise de ces deux wilayas»,
précise-t-on. Le FCE dispose également de plusieurs bureaux de
représentation en Europe et aux Etats-Unis.
7
4,25 milliards de litres de laits produite à l’horizon 2019
(L’Econews)
Sid Ahmed Ferroukhi a indiqué, aujourd’hui, au forum El Moudjahid, que
l’Algérie cessera d’importer certains produits agricoles d’ici 3 à 4 ans. Les
produits peuvent être exportés d’ici 2019, a fait savoir le Ministre.
Le développement de l’exportation des produits agricoles demeure, selon le
Ministre la priorité du secteur. Le volet mécanisme est ainsi un point qui a
été soulevé par Ferroukhi. Le développement de ce dernier, signale-t-il,
répond aux besoins du déficit de la main-d’œuvre, et aux exigences de
l’agriculture moderne. Dans le cadre du programme d’intensification, le
secteur prévoit le développement des filières végétales et animales. Il s’agit
notamment des céréales, des légumes secs, du lait, de la pomme de terre,
de l’oléiculture, des viandes, des dattes.
Sid Ahmed Ferroukhi a jugé important la mobilisation de tous les secteurs
de l’agriculture et la pêche. Il fait référence au développement du système
d’irrigation d’appoint. Il indiqué dans ce cadre que l’Algérie ambitionne
d’augmenter les superficies céréalières menées à l’irrigué, estimées, dit-il à
200.000 hectares. L’objectif, estime-t-il , est d’atteindre 2 millions
d’hectares menées à irriguer à l’horizon 2016, dont 600.000 hectares pour
les céréales.
Dans le même sillage, le Ministre ajoute : « Nous souhaitons atteindre une
production de céréales de 61,3 millions quintaux à l’horizon 2016 et une
production de 69,8 millions de quintaux à l’horizon 2019. Pour les légumes
secs, nous attendons à une production de l’ordre de 1,11 millions de
quintaux à l’horizon 2016 et de 1,29 millions de quintaux à l’horizon 2019.
La production de la pomme de terre quant à elle, est estimé a 5,7 millions
de tonnes d’ici 2016 et de 6,7 millions de tonnes à l’horizon 2019 », avance
le Ministre de l’agriculture du développement rural et de la pêche.
Dans le même sens, le ministre indique que l’Algérie compte produire 3,72
milliards de litres de lait en 2016. A l’horizon 2019, le secteur produira
4,25 milliards de litres, a-t-il en chainé. Ferroukhi, a estimé, par
ailleurs, une production de l’ordre de 4,9 millions de quintaux de viande
rouge à l’horizon 2016 et de 5,8 millions de quintaux à fin 2019. La
production de semences, a été évalué a 2,9 millions de quintaux d’ici 2016.
L’objectif est d’arriver à une autosuffisance d’ici 2019, précise le premier
responsable du secteur.
D’autres produits sont aussi, ciblés pour ne plus figurer parmi la liste des
importations. « Nous avons les moyens pour ne plus importer d’ici 3 à 4
ans des produits comme la pomme de terres, la tomate industrielle, la
poudre du lait, la pomme de terre, la semence de type A et la viande rouge
», indique Ferroukhi.
8
Selon ce même responsable, l’année 2015 a été marquée par
l’élargissement du dialogue et de la concertation central et la
redynamisation des conseils interprofessionnels par filière. « La valeur de
la production agricole était de 2,900 milliards de dinars. Le secteur de la
pêche et aquaculture a terminé l’année 2015 avec 46 milliards de dinars »,
a-t-il signalé. Et d’ajouter : « la superficie irriguée pour la compagne
2014/2015 est de 1,2 millions d’hectares, dont 189.000 hectares pour les
céréales, contre 1,1 millions hectares en moyenne du quinquennat
2010/2014. 22% du programme est lancé avec le MREE sur une superficie
de 223.382 hectares dont 80.000 réalisés et 143.500 hectares (14%) en
cours de réalisation », note le ministre.
Le taux de croissance agricole en 2015 a été de l’ordre de 7,5%, avance le
Ministre. L’agriculture, participe, ainsi, à hauteur de 9,8% au PIB national
et occupe 2,5 millions de personnes dans 1,2 millions d’exportations
agricoles et d’élevage.
Concernant la compagne 2015/2016, rebondit Ferroukhi, « il s’agit de
renforcer la coordination opérationnelle au niveau local et dynamiser le
programme d’encouragement économie de l’eau et irrigation d’appoint soit
230.000 hectares en irrigation des céréales ». Et de préciser : « nous avons
un objectif d’atteindre à l’horizon 2019 une superficie irriguée de deux
millions d’hectares supplémentaires en système d’irrigation économiseurs
d’eau pour les céréales ».
Dans le cadre du programme d’action du gouvernement 2015/2019, le
gouvernement a assigné quelques principaux objectifs à savoir notamment,
confirme le Ministre, le renforcement de la sécurité alimentaire, substitution
à l’importation et l’accroissement de la production nationale et
le développement équitable des zones agro écologiques.
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE L'A ANNONCÉ AU FORUM D'EL
MOUDJAHID : Des prix de carburants aménagés pour les
agriculteurs (L’Expression)
.
La hausse des prix des carburants, entrée en vigueur depuis le début de
l'année, n'affectera ni les agriculteurs ni les pêcheurs. C'est ce qu'a annoncé
9
hier, lors de son passage au Forum d'El Moudjahid, Sid Ahmed Ferroukhi,
ministre de l'Agriculture : «Des prix aménagés leur seront, en effet,
appliqués», a-t-il déclaré. Dans la lancée, il a ajouté que «des
compensations leur seront accordées pour les carburants qu'ils ont achetés
aux nouveaux prix». Une mesure qui évitera à coup sûr au secteur des
perturbations dont il n'a que faire. Et à la tutelle de poursuivre, dans la
sérénité, l'application du programme établi pour son développement. Une
sérénité à laquelle contribuent également les dernières mesures de
protection sociale dont ont bénéficié un peu plus de deux millions de
travailleurs
agricoles
et
quelque
16.000
marins-pêcheurs.
Ainsi que l'annonce, saluée par le ministre, de «la constitutionnalisation
prochaine de la protection des terres agricoles. Toutes ces mesures qui
constituent, selon Sid Ahmed Ferroukhi, «des fondamentaux essentiels et
indispensables pour tout développement de notre agriculture». Sur un plan
plus tangible, le ministre a annoncé que le plan quinquennal 2014-2019 est
en passe de concrétiser nombre des objectifs qui lui ont été assignés : «70%
des besoins du pays en produits agricoles sont assurés présentement par la
production nationale», a-t-il, en effet, déclaré. Des résultats qui seraient
davantage consolidés, a-t-il poursuivi, «si tous les intervenants dans le
secteur, qu'ils soient «paysans, pêcheurs, habitants des campagnes,
distributeurs de produits du secteur, commerçants, administrations et
institutions de recherche et d'innovation, s'y impliquaient encore plus dans
la mise en oeuvre du programme (de développement du secteur) arrêté».
Dans la lancée, il les a invités, s'adressant en cela aux agriculteurs plus
particulièrement, «à adopter une vision plus globale dans ce qu'ils
entreprennent» et, partant, «à dépasser la fâcheuse et sclérosante habitude
de
s'en
remettre
en
tout
à
l'Etat».
Une invite motivée, en grande partie, par la malheureuse expérience que
vivent présentement nombre d'agriculteurs de la wilaya d'El Oued qui, parce
qu'ils ne trouvent pas preneurs à leur production de tomates, risquent de
la perdre irrémédiablement. Pour le ministre, en effet, ces agriculteurs
auraient pu éviter de se retrouver dans la situation difficile qui est la leur
aujourd'hui s'ils avaient pris la peine, avant de se lancer dans la culture de
la tomate, de prendre en considération toutes les étapes qu'elle requiert ;
y
compris
celle
de
la
commercialisation
du
produit
final.
Une manière pour Sid Ahmed Ferroukhi de souligner l'urgence, pour tous
les intervenants dans le secteur qu'il dirige, de se hisser à la hauteur des
défis qu'impose au pays la contrainte financière qu'il subit depuis la chute
drastique des prix du pétrole. Dont l'un des plus importants, à côté de la
nécessaire rationalisation des dépenses publiques, est, a-t-il déclaré, «la
diversification, non pas de notre économie : elle l'est déjà, a-t-il précisé,
mais de nos exportations». Un objectif qui passe nécessairement par la
baisse de nos importations, dans lequel, a-t-il souligné, «l'agriculture est
partie
prenante».
Non pas uniquement en termes de prévision mais également de résultats:
le ministre a, en effet, annoncé, concernant le premier aspect de ce
processus global, que «l'Algérie n'importe plus aucune semence de céréales
et une bonne partie de celles des légumes secs». Et à propos de prévisions,
10
il a déclaré qu'elle envisage de ne plus le faire, d'ici la fin de l'année en
cours, «pour la poudre de lait» et d'ici 2019, «pour la tomate concentrée et
le
blé
dur».
Des résultats qui, selon Sid Ahmed Ferroukhi, sont appelés à devenir plus
probants d'ici la fin du plan quinquennal 2014-2019. Et ce, pour au moins
une raison: la poursuite des actions de développement du secteur articulées
autour d'un certain nombre d'axes majeurs que sont «l'organisation et le
développement soutenu des filières agricoles stratégiques» telles celles «du
lait, des céréales, de la pomme de terre, de l'oléiculture, de la tomate
industrielle, des viandes rouge et blanche et des dattes»; le
«développement de l'irrigation» pour faire passer la superficie irriguée d'un
million d'hectares (dont 200.000 ha consacrés à la céréaliculture),
actuellement, à 2 millions d'hectares (dont 600.000 ha destinés à la
céréaliculture), en 2019; la mécanisation de l'agriculture; «l'investissement
dans les exploitations agricoles et leur modernisation»; et «la mise en place
de dispositifs d'accompagnement technique, réglementaires, économiques
et financiers à même de faire du secteur un véritable moteur de
croissance».
Expert : Des produits agricoles algériens peuvent être labélisés par
des systèmes distinctifs liés à l’origine (APS)
Les experts nationaux et étrangers participant à un séminaire régional
organisé lundi à Guelma ont considéré que la qualité de divers produits
agricoles algériens peut être reconnue dans le cadre de systèmes distinctifs
liés à l’origine.
Les participants à cette rencontre de trois jours, organisée à l’Institut de
technologie moyen agricole spécialisé (ITMAS) dans le cadre d’un projet
inscrit au titre de la coopération avec l’Union Européenne (UE), ont évoqué,
dans ce contexte, le miel, la figue de Barbarie et le gombo (gnawia) comme
produits de terroir "satisfaisant aux critères de labellisation liés à l’origine".
Un travail de base impliquant tous les acteurs locaux afin de définir les
critères de qualité et le terroir spécifique du produit est nécessaire pour la
reconnaissance de la qualité dans les systèmes distinctifs liés à l’origine, a
indiqué l’expert de l’UE, Bernard Bridier.
11
L’obtention de cette labellisation nécessite, notamment, la détermination
d’une indication géographique et une appellation d'origine qui seront
distinctives du produit, a-t-il noté.
Naïma Bouras, représentant le ministère de l’Agriculture, du développement
rural et de la pêche, a indiqué que l’objectif de cette rencontre technique
est de former les cadres des directions des services agricoles et des
associations agricoles actives afin de mieux les impliquer dans cette
démarche de labellisation dans le souci de protéger et de valoriser
économiquement les produits agricoles nationaux.
La rencontre est la seconde du genre depuis l’engagement du projet de
coopération avec l’UE en 2014, a-t-elle fait savoir, rappelant que trois
produits agricoles pilotes ont bénéficié de ce dispositif de reconnaissance
de la qualité, à savoir la variété de datte Deglet Nour d’Ouargla, la figue
sèche de Beni Maouche (Bejaia) et l'olive de table de Sig (Mascara).
Animée par des cadres centraux du ministère de l’Agriculture et trois
experts de l’UE, cette rencontre réunit 60 cadres des directions des services
agricoles des wilayas de Sétif, Skikda, Bordj Bou Arreridj, Tébessa, Mila,
Souk Ahras, Constantine, Batna, El Tarf, Oum EL Bouaghi, Khenchela,
Annaba, Jijel et Guelma.
Le secteur compte une vingtaine d’entreprises privées : De Bordj
Bou-Arreridj a démarré l’aventure (El Moudjahid)
La venue dans l’activité du secteur privé national est récente. Mais son
apport pour l’industrie électronique en Algérie a été déterminant.
Essentiellement implanté à Bordj Bou-Arréridj, qui est devenue le pôle du
secteur au point d’être qualifiée de capitale de l’électronique, ce secteur a
offert une augmentation de la production, une diversification des produits
et même l’introduction de plusieurs marques qui étaient jadis importées.
Les consommateurs nationaux ne sont plus confrontés à la rareté du
produit et surtout à la mauvaise qualité et parfois au manque de goût de
ses concepteurs dont se plaignaient certains d’entre eux. Bien sûr, ce
résultat rapide n’a pas été facile à réaliser. Il a fallu d’abord une
libéralisation de l’économie qui a suivi la restructuration des entreprises
publiques pour que le secteur privé national puisse agir. Les facilitations
accordées par l’État dans le cadre du Code de l’investissement, qui est
paru dans les années 1990, ont fait le reste. Dans la wilaya de Bordj BouArréridj qui se distinguait par une relative accalmie par rapport au reste
du pays, une position géographique stratégique et une disponibilité des
infrastructures de base nécessaires, les anciens commerçants spécialisés
dans la revente des articles électroniques et électroménagers ont exploité
les recettes importantes qu’ils ont accumulées et leur connaissance du
réseau de distribution pour monter des usines en partenariat avec leurs
anciens fournisseurs. Ils ont profité de la disposition qui avantageait
l’achat de produits semi-finis pour faire de l’assemblage. Ce qui a permis
aux premiers produits électroniques et électroménagers «made in
Algeria», ENIE et ENIEM mis à part, de voir le jour. Les Algériens se
12
rappellent des premiers récepteurs Cherokee et des téléviseurs Samsung
qui ont été fabriqués par les sociétés Attia Electronics pour les premiers et
UPAC pour les seconds. La marque Phillips a suivi grâce à l’initiative de la
société Ababou Electronics. En plus de la possibilité d’acheter des produits
algériens, les consommateurs de produits électroniques pouvaient
compter sur un prix très compétitif. Les téléviseurs qui n’étaient
accessibles qu’à 80.000, 90.000 dinars sont désormais proposés à 30.000.
Cela a boosté les ventes et même rendu populaire ce genre de produits.
Les opérateurs ont été encouragés à passer à une autre étape, à savoir le
montage, et même à créer leurs propres marques. C’est ainsi qu’Ababou
Electronics a abandonné Phillips pour lancer un logo propre qui est Cristor.
Voyant que le créneau est porteur, d’autres groupes se sont joints à
l’aventure. Des groupes établis à Bordj Bou-Arréridj, mais aussi à Sétif,
Alger et ailleurs, se sont manifestés pour prendre une place, eux aussi.
Des opérations d’exportation ont été engagées
Aujourd’hui, le secteur compte une vingtaine d’entreprises spécialisées
dans le secteur dont la moitié est implantée dans la capitale des Bibans
qui est devenue celle de l’électronique. En effet, Bordj Bou-Arréridj
compte 11 sociétés qui activent dans l’industrie électronique. Ces sociétés
parmi lesquelles on peut citer Condor, Cristor, Cobra, Géant et UPAC
emploient 76 mille personnes. Mais elles n’apportent pas seulement un
règlement du problème de chômage au niveau de la wilaya. Elles lui
offrent aussi la possibilité d’enregistrer des recettes importantes puisque
ces sociétés ont 80% du marché national dans ce domaine. Elles ne sont
pas prêtes de lâcher cet acquis avec les efforts consentis en matière de
recherche et développement qui leur ont permis d’augmenter le taux
d’intégration qui oscille actuellement entre 40 et 80%, selon le produit et
la société. Elles sont même passées au domaine huppé des smartphones.
Géant d’abord, Condor ensuite ont commercialisé des tablettes puis des
téléphones. Le succès a été au rendez-vous malgré la présence sur le
marché de marques légendaires. Une entreprise comme Condor a même
doublé ses ventes dans ce domaine. La même entreprise s’est lancée dans
la fabrication des panneaux solaires qui font entrer l’Algérie dans l’ère des
énergies renouvelables. Elle a même réussi des opérations d’exportation
pas seulement en Afrique ou dans le monde arabe, mais aussi en Europe.
En effet, un contrat est signé pour la vente de 30 mille téléphones
fabriqués en Algérie en France. Géant a une expérience similaire. Même si
ces opérations sont limitées, elles sont un exemple des possibilités
qu’offre le secteur en matière d’exportation hors hydrocarbures. C’est vrai
que ces entreprises font face à beaucoup de problèmes, comme la
concurrence déloyale des produits véhiculés par le marché informel, les
contraintes de financement, le manque d’assiettes pour leur extension, et
même des drames avec les incendies qui ont touché les usines Samha de
Sétif, Condor il y a quelques années, et ENIE plus récemment, même si
cette entreprise est publique. Ce qui pose la question épineuse de la
sécurité industrielle. Ces sociétés, qui sont le bien de toute la collectivité
13
nationale, doivent être aidées et surtout préservées. Le crédit à la
consommation a été salué par les responsables des sociétés qui ont même
engagé des investissements supplémentaires pour faire face à la
demande. L’orientation pour l’industrie électronique n’est pas près de
s’estomper dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj puisqu’une vingtaine de
projets dans ce domaine ont été retenus par le CALPIREF. Ce qui devrait
améliorer également la part de la wilaya dans l’industrie nationale du
domaine. Ce n’est pas le seul acquis. La wilaya de Bordj Bou-Arréridj a
bénéficié de l’ouverture d’un Institut national d’électronique. Cet institut,
qui offre une formation spécialisée, garantit à ses étudiants l’obtention
d’un master dans le domaine. Il devra être le pourvoyeur des cadres en
électronique dont le pays a besoin. Pour sa première année d’ouverture, la
structure a accueilli 150 étudiants venus de 34 wilayas du pays. Ce qui
traduit l’intérêt de la jeunesse algérienne pour cette formation. Mais ce
n’est pas seulement pour l’enseignement que cette structure est attendue.
La recherche scientifique, qui occupe une place importante dans le
développement de l’activité, devra connaître un essor fulgurant avec
l’institut qui a bénéficié de l’encadrement adéquat. Ce qui permettra à
Bordj Bou-Arréridj de devenir un pôle complet de production, mais aussi
de mise à niveau et même d’innovation. Avec Sidi Bel-Abbès pour le
secteur public elle devra être l’un des piliers de l’industrie électronique
nationale. D’ailleurs, c’est le projet qui a été retenu par le ministère de
l’Industrie, au début des années 2000, avec la création des pôles
stratégiques de développement. Notons que la wilaya de Bordj BouArréridj dispose également d’un département d’électronique à l’université
et de plusieurs sections dans ce domaine réparties à travers les CFPA. Ce
qui permet à la wilaya d’avoir la main-d’œuvre qualifiée dont elle a besoin.
Comme les usines sont proches, la plupart des stagiaires et des étudiants
effectuent des visites et même des cycles d’études au sein de ces usines
qui sont liées par des conventions de formation. Cette dynamique, qui
reste à parfaire et à développer, est une condition importante pour la
réussite du pôle que la wilaya veut devenir. Elle en a les moyens.
Un Institut national d’électronique
Pour réussir, le secteur a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée, notamment
en matière d’encadrement. Ce qui a poussé le ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique à décider de créer un Institut
national d’électronique. Ce n’est que justice si cet institut est implanté à
Bordj Bou-Arréridj qui est considérée comme la capitale du secteur. Cet
institut, qui offre une formation spécialisée, garantit à ses étudiants
l’obtention d’un master dans le domaine. Il devra être le pourvoyeur des
cadres en électronique dont le pays a besoin. Pour sa première année
d’ouverture, la structure a accueilli 150 étudiants venus de 34 wilayas du
pays.
80% du marché national pour les entreprises de Bordj
La wilaya de Bordj Bou-Arréridj, qui compte 11 entreprises spécialisées
dans l’industrie électronique, détient 80% du marché national. Ces
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entreprises emploient 7.600 personnes. 20 autres usines d’électronique ont
été agréées par le CALPIREF de la wilaya.
Industrie électronique : La force de la technologie (El Moudjahid)
D.R
L’industrie électronique nationale était donnée perdante avant même qu’elle
débute à cause du défi technologique qui était l’apanage des firmes
internationales.
Comment un secteur qui change sans cesse peut réussir ? Or, non
seulement ces entreprises ont satisfait une partie importante du marché
national, mais elles ont engagé des opérations d’exportation. Ce qui place
cette activité comme une locomotive de l’industrie nationale. Même si elle
est moderne, l’industrie électronique ne date pas d’aujourd’hui en Algérie.
Cette industrie, qui concilie nouveauté et confort, a vu le jour dans notre
pays durant les années 1970 à la faveur des investissements publics
importants qui ont été lancés à cette époque. Comme elle comporte deux
branches, à savoir l’industrie électronique propre et l’électroménager, il a
été décidé de réaliser deux complexes clés en main, selon le mode ou plutôt
le choix économique de l’époque. Le premier, spécialisé dans la fabrication
des téléviseurs, a été construit à Sidi Bel-Abbès. Le second, qui devait
produire les réfrigérateurs et les machines à laver, a été implanté à Tizi
Ouzou. Même si les deux complexes travaillaient sous licence, ils ont permis
de satisfaire une part importante du marché national, former un nombre
considérable de cadres et introduire une notion de qualité au niveau
national. Comme quoi les Algériens peuvent fabriquer des produits dans un
domaine huppé comme l’électronique. L’Institut d’électronique qui a ouvert
ses portes à Boumerdès devait fournir à ces deux complexes, qui sont
devenus des sociétés à part entière, ainsi que plusieurs autres entreprises
comme la Sonatrach et la Sonelgaz, les cadres dont elles ont besoin. Les
mêmes cadres ont constitué l’essentiel du personnel des entreprises privées
qui ont été créées après la libéralisation de l’économie nationale. Cette
situation ainsi que le développement effréné du secteur ont provoqué un
enrichissement de l’activité. En plus de l’introduction d’autres produits,
comme les climatiseurs, les récepteurs, les produits informatiques et même
les smartphones, le marché national a été inondé de plusieurs marques qui
n’ont pas manqué de satisfaire les besoins des consommateurs. Comme au
bon vieux temps de la Sonelec, les Algériens utilisent surtout des articles
«made in Algeria» même si l’importation occupe encore une part
importante. Le développement de l’activité qui se base désormais sur deux
15
secteurs performants, l’un public, avec pour pôle Sidi Bel-Abbès, et l’autre
privé, essentiellement à Bordj Bou-Arréridj, entre dans le cadre du
renouveau de l’industrie nationale. Malgré sa difficulté supposée à cause de
la technologie de pointe qu’elle utilise, cette activité, qui a réussi là où
d’autres, bien plus ancrées dans le domaine, peut apporter beaucoup pour
l’économie nationale. En plus de la baisse des importations et pourquoi pas
des possibilités d’exportation qui ont été expérimentées d’ailleurs,
l’industrie électronique peut appuyer les autres secteurs en équipements
qui étaient jadis ramenés de l’étranger. Que ce soit pour les smartphones,
les ordinateurs ou même pour les écrans de télévision, l’industrie nationale
peut trouver des clients auprès de plusieurs entreprises et administrations
en plus des particuliers. Elle peut surtout faciliter le développement d’un
réseau important de distributeurs et même d’installateurs et de
réparateurs, comme on l’a vu pour une branche pourtant nouvelle, qui est
la fabrication des panneaux solaires, au point où le secteur de la formation
professionnelle l’a inscrite dans sa nomenclature. Les jeunes qui sont
assurés d’un débouché certain ont répondu à l’appel. Autant dire que les
possibilités d’évolution et d’exploitation des capacités du secteur sont
importantes. Les exportations hors hydrocarbures passent également par
là.
Les Crimes économiques en hausse de 42% (L’Econews)
Les services de la sûreté nationale de la région centre ont enregistré durant
l’année 2015, 85 495 affaires tous délits et crimes confondus, soit une
hausse de 16% par rapport à l'année 2014 (72 370), a indiqué aujourd'hui,
à Alger, l'inspecteur régional de la police du centre, Rabah Mahmoud.
Lors d'une conférence de presse, qu'il a animée au niveau du siège du
Groupe d’Intervention de la Sûreté de wilaya d’Alger (Kouba), pour
présenter le bilan annuel des activités de la police dans la région centre du
pays durant l'année 2015, Rabah Mahmoud a tenu d’abord à préciser que
les services de la sûreté nationale accomplissent leurs missions dans le
respect des lois de la République et les droits de citoyens. Il dira également,
que le taux de couverture de la police à travers les 11 wilayas du centre
(133 daïras) est à 90%, tout en sachant que la couverture de la police pour
les citoyens est passée de 1 policer pour 350 citoyens à 1 policier pour 238
citoyens.
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L'intervenant, qui a présenté les statiques de l'année 2015, a déclaré que
le nombre de personnes impliquées dans les toutes les affaires enregistrées
durant l’année passée, a atteint les 69 145, dont 21 164 ont été mises sous
mandat de dépôt et 999 placées sous contrôle judiciaire. Concernant les
différentes catégories de crimes, la Sureté nationale a enregistré 31 360
affaires d’atteinte aux personnes, 30 993 affaires d’atteinte aux propriétés,
crimes liés aux affaires économiques et financières avec 3391, trafic de
stupéfiants avec 10 927 affaires.
À propos des crimes économiques et financiers, Rabah Mahmoud dira que
le nombre d'affaires a atteint 3391 en 2015 soit une hausse de 42 % par
rapport à l'année 2014 qui en a enregistré 2390. La wilaya d'Alger vient en
première place avec 1940 affaires. Concernant les affaires de trafic de
stupéfiants, l'intervenant indique que la hausse est très «importante » en
2015, estimée à plus de 87 %. Les services de la police ont enregistré 10
927 affaires durant l’année 2015 tandis que durant l’année 2014, les mêmes
services n’ont enregistré que 5851 affaires. Ainsi, en 2015, la police a saisi
5 tonnes de kif traité, alors qu'en 2014, il a été enregistré 1,3 tonne de kif
traité.
Par rapport aux accidents de la circulation, Rabah Mahmoud a indiqué que
le nombre a diminué en 2015 pour enregistrer 4400 alors qu'en 2014 le
nombre était de 4914 accidents. Pour le nombre de blessés enregistré
durant l’année 2015, le conférencier indique qu’il a été enregistré 5261, soit
une diminution de moins de 524 personnes, par rapport à l’année 2014
(5787). Le nombre de morts a atteint, durant 2015, 220 morts en hausse
de 10 personnes par rapport à l’année 2014 (210 décès).
Pour ce qui est du classement des wilayas, Alger vient en première place
avec 42 223 affaires, suivie par Blida avec 7682, tandis que la wilaya de
Chlef a enregistré 6890 affaires et la wilaya de Tipaza vient en 4ème
position avec 4435 affaires. Enfin, la wilaya de Bouira vient en bas du
tableau, en enregistrant seulement 2659 affaires.
Finance/Banque/bourse
Commerce
Coopération
L’ambassadeur de Chine : «Prêts à financer l’économie
algérienne» (Algérie Patriotique)
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L’ambassadeur de Chine à Alger, Yang Guangyu, assure que Pékin est
disposé à accompagner l’Algérie dans sa volonté de diversifier son
économie. «Nous sommes prêts à financer l’économie algérienne», a-t-il
affirmé aujourd’hui lundi lors d’une conférence de presse. L’ambassadeur
de Chine à Alger affirme que les entreprises de son pays sont prêtes à
«partager leur expérience réussie dans le domaine de l’industrialisation
avec leurs partenaires algériens». «Nous sommes conscients que l’Algérie
se trouve à un moment crucial et s’est engagée dans une transition de
diversification économique. La Chine a réalisé avec succès une transition à
l’industrialisation. Nous avons tiré des leçons et sommes prêts à les
partager avec nos amis algériens», a-t-il souligné, se réjouissant des efforts
déployés par l’Algérie pour améliorer le climat des affaires. En concurrence
directe avec les Français, les Chinois ont réussi à se placer en 2014 comme
premier fournisseur de l’Algérie. Et en ces temps de vaches maigres, ils
veulent renforcer leur position privilégiée en contribuant au financement de
l’outil de production national. Comme première contribution, les Chinois
vont financer le méga-projet de port industriel à El-Hamdania dans la wilaya
de Tipasa. Le Groupe public national des services portuaires et deux
compagnies chinoises ont signé, dimanche dernier à Alger, un protocole
d’accord portant sur la création d’une société mixte pour la réalisation du
projet. Le coût de ce projet est estimé à 3,3 milliards de dollars. Il sera
financé à travers un crédit chinois à long terme. Et ce n’est pas tout. Les
Chinois sont disposés à d’autres financements plus importants.
L’ambassadeur le fait savoir en assurant qu’il y a possibilité de développer
davantage la coopération financière entre les deux pays. Il a, en effet, salué
la décision récente de la Banque d’Algérie d’effectuer en yuans (monnaie
chinoise) le paiement des importations algériennes auprès de la Chine.
L’ambassadeur a indiqué que la Chine avait annoncé lors du deuxième
sommet sino-africain, tenu en décembre dernier à Johannesburg (Afrique
du Sud), la mise en place d’un fonds de 60 milliards de dollars pour
l’investissement en Afrique dans les trois années à venir. Cet argent sera
utilisé pour la réalisation, dans le continent africain, de dix programmes
adoptés par ce sommet. Il s’agit, entre autres, de programmes
d'industrialisation, de modernisation agricole, d'infrastructures, de
coopération financière, de promotion du commerce et d'investissement et
du développent vert. L’Algérie et la Chine ont signé en avril 2015, lors de la
visite officielle du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en Chine, une
vingtaine d’accords de coopération et mémorandums d'entente dans les
domaines minier, sidérurgique, électroménager, hôtelier, mécanique,
agricole, de la fabrication du ciment et des transports maritimes.
L’ambassadeur assure que ces projets «avancent bien». Plusieurs autres
projets ont été prévus dans les domaines des énergies renouvelables, de la
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production automobile et des minerais. Les deux pays vont identifier des
projets en Algérie pouvant entrer dans le cadre de ces dix programmes.
Affectée par la chute des prix du pétrole, l’Algérie peut compter sur la Chine
pour le financement de son économie dans les trois prochaines années.
Programme chinois de 60 milliards de dollars pour l'Afrique : Pékin
invite Alger à identifier des projets (Le quotidien d’Oran)
La Chine compte débloquer 60 milliards de dollars pour soutenir les 10
programmes de coopération adoptés par son dernier Sommet avec l'Afrique
et exhorte l'Algérie à identifier des projets pouvant entrer dans ce cadre.
Elle affirme être disposée à «apporter son soutien» au paiement des
transactions
entre
les
deux
pays
en
monnaie
chinoise.
L'annonce a été faite hier par l'ambassadeur de Chine à Alger au cours d'une
conférence de presse qu'il a animée dans ses quartiers diplomatiques. «
C'est la première fois qu'un Etat et un continent établissent un partenariat
de coopération stratégique globale », a-t-il déclaré au sujet de la feuille de
route qui a été élaborée à la faveur du Sommet Chine-Afrique qui s'est tenu
les 4 et 5 décembre dernier à Johannesburg. L'ambassadeur a alors affirmé
que « la Chine et l'Afrique se sont mis d'accord sur les 5 principes qui
régiront leur relation bilatérale. Il s'agit « d'égalité et confiance mutuelle
sur le plan politique ; du principe gagnant-gagnant sur le plan économique,
de solidarité et assistance mutuelle sur le plan sécuritaire et enfin de
coopération et coordination dans les affaires internationales ». Les 10
programmes de coopération dont il a fait part dans ce cadre devront être
mis en œuvre «sur les trois ans à venir» au profit de « l'industrialisation,
de modernisation agricole, de développement vert, de promotion du
commerce et de l'investissement, de réduction de la pauvreté et de bienêtre social, d'échanges culturels et humains, et de paix et de sécurité. »
Programmes pour la mise en œuvre desquels elle prévoit une enveloppe
financière de 60 milliards de dollars. La Chine espère à cet effet que «le
partenariat Chine-Algérie occupe une place importante dans le cadre du
forum Chine-Afrique.» Ceci est d'autant plus important et nécessaire pour
elle, lorsqu'elle affirme que « l'Algérie subit de plein fouet les effets de la
chute brutale des prix du pétrole, (et) la Chine vit un ralentissement de la
croissance économique. Elle avoue d'ailleurs que «même si elle a pu
atteindre 7% l'année 2015, c'est tout de même la plus faible croissance
depuis plus de 20 ans. » Ce qui la pousse à mener de grandes offensives
diplomatiques pour trouver d'autres marchés promoteurs en commerce et
en investissements. Elle se rend bien compte, selon son ambassadeur, qu'
«aucun pays n'est épargné par la morosité de la conjoncture mondiale ».
C'est ainsi qu'elle rebondit sur le fait que «l'Algérie se trouve dans le peloton
de tête et joue un rôle de premier plan sur le continent africain ». Elle
promet alors de « travailler avec la partie algérienne pour identifier des
projets pouvant entrer dans le cadre de ces 10 programmes de coopération
et bénéficier ainsi de soutiens financier, technologique et infrastructurel
19
(réalisation
d'infrastructures
ndlr).»
LE PAIEMENT EN YUAN, «UNE INNOVATION INDISPENSABLE»
Les Chinois veulent rendre plus fort « le partenariat stratégique global » qui
les unit à l'Algérie. « Nous apprécions les efforts et les mesures entrepris
par
les
autorités
algériennes
pour
améliorer
l'environnement
d'investissement », indique leur ambassadeur à Alger. « Nous pensons qu'il
faut aller au-delà des simples échanges commerciaux pour développer un
véritable partenariat industriel », dit-il. Il rappelle que « des progrès
notables ont été enregistrés ces derniers temps par la signature de plusieurs
accords dans les domaines de production : équipements ferroviaires,
automobile, ciment, immobilier touristique ». Il annonce que « d'autres
accords sont attendus en matière d'énergies renouvelables, production
automobile, minerais, transports maritimes… » La Chine a accueilli, dit son
ambassadeur, « favorablement la décision prise par la Banque d'Algérie de
mettre en œuvre le paiement des transactions entre nos deux pays en
monnaie chinoise, le yuan. » Tout en qualifiant d'«innovation favorable et
indispensable», elle fait savoir qu'elle est «disposée à apporter son soutien
à l'application de ce nouveau mode de paiement». Elle affirme que «nous
sommes confiants en l'avenir économique et donc en la solvabilité de
l'Algérie.» Dans son intervention d'hier, l'ambassadeur de Chine n'a pas
omis de souligner que « le monde connaît une recrudescence terrible du
terrorisme(… ). Ce sentiment d'insécurité n'a jamais été aussi fort». La
Chine, a-t-il noté, «estime qu'il faut renforcer la coopération et la solidarité
mondiale. Les défis sont de dimension mondiale, la solution ne peut être
que
planétaire.»
LA CHINE VANTE L'OPERA D'ALGER
Ce qui ne l'empêche pas d'assurer qu' «elle accorde une importance
particulière au rôle de pivot et de rempart de l'Algérie dans le maintien de
la paix et de la sécurité dans cette région ». Elle souhaite «s'inspirer de
l'expertise algérienne en matière de lutte contre le terrorisme » et promet
de lui offrir « des soutiens matériels et technologiques ». Elle dit en outre,
«apprécier hautement les efforts inlassables, patients et le rôle
incontournable de l'Algérie sur les dossiers du Mali et de la Libye». Dossiers
qu'elle pense qu'il faut régler «par des solutions politiques, en évitant toute
intervention militaire étrangère». Au titre de la coopération dans le domaine
culturel, éducatif et universitaire, l'ambassadeur tient « à mentionner deux
projets qui, à eux seuls, résument parfaitement la bonne volonté et l'entière
disponibilité de la Chine». L'Opéra d'Alger qui, dit-il, « sera inauguré dans
les semaines à venir, est un véritable bijou architectural » pour lequel elle
prévoit « un programme de formation pour la future équipe gestionnaire».
Le second projet qui est aussi, ajoute-il, «un don de la Chine, qui va prendre
le relais d'ici la fin de l'année». Il s'agit d'un centre culturel et de loisirs qui
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sera construit à Baraki. Il comprendra notamment un théâtre (cinéma) de
450 places, 3 petites salles de cinéma de 50 places, un palais culturel dont
2 salles de sculpture, 2 de peinture et 3 autres d'enseignement linguistique,
un palais des sports polyvalent, une piscine standard de 50 m, 2 autres de
25 m et un bassin d'eau pour les enfants, une auberge pour les jeunes de
50 lits et plusieurs terrains de football en plein air. « C'est un projet de 10
milliards de DA», a-t-il précisé.
Eau et assainissement : le programme algéro-européen EAU II
couronné de succès (APS)
Le programme d'appui au secteur de l'eau et de l'assainissement (EAU II),
initié dans le cadre d'un partenariat entre l'Algérie et l'Union européenne et
qui vient d'être clôturé, a été couronné de succès, a indiqué lundi à Alger
Hassina Hammouche directrice du programme.
"Le bilan de ce programme réalisé entre 2012 et 2016 a été très positif", at-elle affirmé au cours d'une journée d'information destinée à la presse sur
le programme qui a nécessité 40 millions d'euros dont 30 millions d'euros
accordés par l'Union européenne à l'Algérie. La partie algérienne a contribué
pour sa part de 10 millions d'euros.
"Le programme prévoyait 67 actions visant à améliorer la prise en charge
de la gestion de l'eau et de l'assainissement. Des actions qui ont été
achevées à 100%", a assuré la directrice du programme.
"Une enveloppe de 10 millions d'euros a été allouée à l'assistance technique
et à la formation. Nous avons réussi à atteindre les objectifs fixés en
consommant 99,91% de cette somme, soit 9,38 millions d'euros", a-t-elle
expliqué. Le reste de la somme sera restitué à l'Union européenne, selon
cette responsable.
Le programme a permis également de mettre en place un système de
gestion informatique couvrant 13.500 km de réseau d'assainissement.
"EAU II prévoit 17 indicateurs de performance de différentes natures, nous
avons déjà atteint 12 indicateurs. (les actions liées) aux 5 autres sont en
cours", a-t-elle ajouté.
D'autres part, quatre études prévues dans le cadre de ce programme ont
été finalisées. Il s'agit d'études relatives au plan de lutte contre les
inondations, à la stratégie nationale d'assainissement, à la stratégie
d'assainissement en zones rurales et à l'amélioration des performances des
stations d'épuration.
La journée d'information organisée par le ministère des Ressources en eau
et de l'environnement a compris des visites guidées aux stations d'épuration
de Baraki et de Reghaia.
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Des stations où l'eau usée est séparée d'une boue organique susceptible
d'être utilisée comme engrais dans le domaine agricole, mais qui ne l'est
toujours pas en raison de l'absence d'un cadre juridique le permettant.
Une procédure a été engagée récemment pour fixer une norme algérienne
relative à cette boue afin de pouvoir l'utiliser dans le secteur agricole, a
déclaré Mme Hammouche à l'APS.
"Nous avons soumis un dossier à l'Institut algérien de normalisation
(IANOR) pour définir la qualité de la boue à utiliser dans l'agriculture",
indique la directrice du programme qui considère cette démarche comme
l'un des défis immédiats à relever.
De son côté, Manuela Navarro, chef de la coopération à la Délégation
européenne en Algérie a elle aussi souligné la réussite du programme.
Tout en rappelant que c'est le deuxième programme du genre en Algérie,
Mme Navarro n'a pas écarté la possibilité d'un troisième programme "pour
peu que la partie algérienne en fasse la demande".
Le programme précédant, également menée dans le cadre d'un partenariat
avec l'UE concernait exclusivement l'eau potable.
Veille
DES RAPPORTS D'EXPERTS AMÉRICAINS LE CONFIRMENT :
"L'Algérie est un pays très sécurisé" (L’Expression)
Les autorités américaines ont décidé de supprimer la prime de risque pour
leurs diplomates en poste en Algérie, ont rapporté hier des confrères
arabophones. L'information n'a pas été confirmée par l'ambassade des
Etats-Unis à Alger. Cependant, la suppression de cette prime qui avoisinait
les 20% du salaire a été faite sur la base des rapports d'experts américains.
Pour les observateurs de la scène sécuritaire, cette décision est un signe
probant que l'Algérie est désormais classée parmi les pays les plus sécurisés
au monde aux yeux des Américains qui, faut-il le souligner, ne badinent pas
avec les affaires sécuritaires. Un autre «quitus de sécurité» a été donné il y
a trois jours, par l'Agence américaine (Acled) qui a classé l'Algérie parmi les
pays les plus sécurisés sur le continent Afrique. Cette agence spécialisée
dans les analyses des conflits armés a fait savoir dans son bilan sur les
attaques terroristes en 2015 que l'Algérie est le pays arabe et africain le
moins touché. La même agence place en tête de liste l'Egypte qui a connu
le plus grand nombre d'attentats terroristes aux côtés de la Libye et de la
Tunisie.
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